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| Posté le 23-02-2022 à 20:45:35
| l'Allemagne suspend la mise en service du nord stream II Je ne pensais pas que l'Allemagne en viendrait à se tirer une balle dans le pied. Il est déjà arrivé que le projet soit suspendu, par exemple lors de certains épisodes de l'affaire Navalny. L'Ukraine a dû beaucoup insister dans ce sens mais ce n'est pas l'Ukraine qui fait la politique allemande. Encore une fois les USA ont dû lourdement appuyer cette option. La décision de l'Allemagne d'arrêter la certification du gazoduc Nord Stream 2 fera grimper les prix du gaz européen à 2 000 dollars par millier de mètres cubes, a déclaré l'ancien président russe Dmitri Medvedev le 22 février, selon Reuters.EUR. "Bienvenue dans le nouveau monde, où les Européens devront payer 2 000 euros pour 1 000 mètres cubes de gaz !" Medvedev, qui est désormais vice-président du Conseil de sécurité russe, a tweeté : "Bienvenue dans le nouveau monde !" proches alliés. En 2022, Gazprom s'attend à ce que le prix moyen à l'exportation du gaz pour ses contrats fermes soit de 296 dollars par 1 000 mètres cubes, contre un prix actuel de plus de 900 dollars par 1 000 mètres cubes sur le marché au comptant. Il reste que l'Allemagne réclame des sources alternatives, à qui ? Le conflit en Ukraine est l'occasion pour les USA de sanctionner économiquement l'UE. Il permet aussi aux USA de s'installer militairement en Europe pour tenir certains pays. Par exemple le président de la Lituanie Gitanas Nauseda a déclaré qu'il est très important d'assurer la continuité de la rotation des camps militaires américains, et que la Lituanie est prête à recevoir davantage de troupes américaines et à fournir tout le soutien nécessaire. Il a souligné l'importance de la présence permanente des troupes américaines en Lituanie et dans la région de la Baltique, selon le bureau présidentiel dans un communiqué de presse.
Edité le 23-02-2022 à 20:49:11 par Xuan
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| Posté le 24-02-2022 à 19:49:52
| La Chine appelle les pays européens à s'écarter du soutien inconditionnel aux USA Le conflit Russie-Ukraine laisse présager de lourdes pertes pour l'Europe Par Global Times https://www.globaltimes.cn/page/202202/1253140.shtml?id=11 Publié : Feb 24, 2022 08:46 PM La situation en Ukraine évolue plus rapidement que prévu. Le président russe Vladimir Poutine a autorisé jeudi "une opération militaire spéciale" dans la région du Donbass. L'évolution sur le terrain en Ukraine aura des conséquences politiques et économiques de grande ampleur en Europe. Quelle que soit la volonté de certains pays européens comme la France et l'Allemagne de poursuivre l'indépendance politique de l'UE, il est probable qu'ils devront suivre l'OTAN dirigée par les États-Unis après que le bras de fer entre la Russie et l'Ukraine se sera transformé en conflit militaire. En outre, un conflit sur le continent européen portera sans aucun doute un coup à l'économie européenne, qui a montré des signes de reprise depuis le début de l'année. L'escalade du conflit en Ukraine ferait facilement dérailler la reprise. Étant donné que certains pays de l'UE entretiennent depuis longtemps des liens économiques et commerciaux étroits avec la Russie, il est concevable que les sanctions sévères imposées par les États-Unis et leurs alliés à la Russie produisent des chocs sur les chaînes d'approvisionnement régionales, y compris les approvisionnements énergétiques. La Russie a été un important fournisseur de pétrole et de gaz naturel pour de nombreux pays européens. Et le conflit entraînera une série de conséquences inattendues. L'un des impacts directs du conflit militaire en Europe sera la fuite des capitaux des marchés européens vers les États-Unis, ce qui devrait atténuer en partie la pression à laquelle est confrontée la Réserve fédérale, qui envisage de relever les taux d'intérêt pour freiner l'inflation galopante aux États-Unis. Entre-temps, les sanctions imposées par les États-Unis à la Russie signifient que de nombreux pays européens devront compter sur le GNL coûteux fourni par les États-Unis. Bien entendu, si les prix du pétrole et du gaz continuent d'augmenter, l'inflation dans les pays européens sera exacerbée. Prenons l'exemple du projet de gazoduc Nord Stream 2, qui devait permettre de doubler la capacité d'acheminement du gaz de la Russie vers l'Allemagne. En raison du conflit en Ukraine, il est pratiquement impossible de faire avancer le projet de gazoduc, l'Allemagne ayant annoncé qu'elle suspendait la certification du gazoduc. Sans le Nord Stream 2, les besoins énergétiques de l'Allemagne et d'autres pays de l'UE seront affectés. Il semble que les États-Unis pourraient être la seule partie à bénéficier de cette situation. Non seulement ils n'auront plus à s'inquiéter de l'exploitation du Nord Stream 2, qui réduirait la part de marché du GNL américain sur le marché européen, mais ils seront également en mesure de gagner une part de marché encore plus importante pour leur GNL, dont le prix est de 20 à 30 % supérieur à celui du gaz naturel russe. Il est indéniable que l'Allemagne et la France ont tenté d'apaiser les tensions entre la Russie et l'Ukraine par des discussions diplomatiques, car les deux pays savent très bien qu'un conflit n'est jamais dans l'intérêt de l'UE. Cependant, l'endiguement intensif de la Russie par les États-Unis, qui ont étendu l'OTAN jusqu'aux portes de la Russie, et la détermination de la Russie à assurer sa propre sécurité ont conduit au conflit militaire. Pour éviter une nouvelle détérioration des tensions, il est temps que les pays européens prennent en compte les préoccupations raisonnables et légitimes de la Russie en matière de sécurité et demandent à Washington de changer de cap.
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| Posté le 24-02-2022 à 20:34:25
| Peuples d’Europe souvenez-vous de Victoria Nuland: “And you know ? Fuck EU !” ADMIN 23 FÉVRIER 2022 https://histoireetsociete.com/2022/02/23/peuples-deurope-souvenez-vous-de-victoria-nuland-and-you-know-fuck-eu/ Quelque chose m’a frappée dans le discours de nos “élites” démocratiques occidentales, deux choses exactement, la première est la manière dont on nous invente “une opinion internationale qui fustigerait Poutine”. Nous en sommes loin et c’est que que nous nous employons ici à montrer, c’est même le contraire, l’immense majorité de la planète se dit au contraire que c’est peut-être le moment de se débarrasser de l’occident et des Etats-Unis, les mésaventures de Macron et la manière dont a été démonté son double jeu par les Russes a son équivalent au Mali et dans toute l’AFRIQUE. Donc premier constat, on prétend faire ignorer au peuple français ce qui se passe sur l’immense majorité de la planète et qui a certainement à voir avec la montée en puissance de la Chine. Mais cette négation de l’espace est aussi une négation du temps et de l’histoire, il est frappant de voir comment la presse, “les élites” se sont moquées du discours de Poutine qui prétend resituer l’action dans des temps historiques. Quand on nie ainsi l’espace et le temps, il est impossible d’agir avec la moindre efficacité. D’où l’importance de ce rappel historique, j’ajouterai que madame Victoria Nuland et son époux KAGAN, comme le couple Clinton ne sont pas de simples idéologues, ils s’enrichissent considérablement au rythme de l’industrie de l’armement comme Dick CHENEY. (note de Danielle Bleitrach pour Histoireetsociete) Olivier Delorme, romancier “Un peu d’histoire : And you know ? Fuck EU !” Lorsque, fin 2013, le président ukrainien Ianoukovitch, démocratiquement élu avec le soutien massif de l’Est ukrainien russophone, mais minoritaire à l’ouest qui fut successivement partie de l’Etat polono-lituanien, de l’empire d’Autriche, de la République de Pologne, refuse de signer l’accord d’association avec l’UE pour se rapprocher de la Russie, l’Ouest manifeste son mécontentement. Les Etats-Unis, qui se sont implantés dans le pays depuis l’indépendance, y voient alors une opportunité : instrumentaliser et manipuler la protestation de l’Ouest pro-occidental pour aboutir, avec l’aide active des néonazis et de leurs milices armées, au coup d’Etat qui chassera Ianoukovitch du pouvoir puis installera un ministère de transition composé à Washington. Le rattachement à la Russie de la Crimée et la sécession des oblasts de l’est ne seront que des réactions à ce coup d’Etat. Durant le processus qui mènera au coup d’Etat, la femme qui est à la manœuvre à Washington se nomme Victoria Nuland. Elle est alors secrétaire d’Etat adjointe pour l’Europe et ce n’est pas n’importe qui. Elle a été ambassadrice permanente à l’OTAN entre 2000 et 2003, puis conseillère pour la politique étrangère du vice-président républicain Dick Cheney de 2003 à 2005. Oui, oui, oui…. la secrétaire d’Etat adjointe du gentil Obama a été la conseillère du vice-président républicain de Bush, le concepteur des fantastiques guerres d’Afghanistan et d’Irak, l’homme des lobbys pétrolier et de l’armement. Puis Nuland a été envoyée spéciale d’Hillary Clinton pour les Forces armées américaines basées en Europe de février à juin 2010. Voilà, voilà, voilà… Quant à l’ambassadeur américain à Kiev, il se nomme Geoffrey Pyatt et c’est, lui aussi, un néoconservateur de la plus belle eau. Le 6 février, deux semaines avant le coup d’Etat déguisé en révolution, ces deux brebis de la douce Amérique du gentil Obama se parlent au téléphone… Mais ils sont écoutés (par on se demande bien qui) et leur conversation est publiée peu après sur Youtube. A un moment, Pyatt dit à Nuland que ces couards d’Européens trouvent que la douce Amérique, toujours à cheval sur le droit et la démocratie, comme chacun sait, y va tout de même un peu fort sur ce coup-là. “And you know ? Fuck EU !”rétorque alors la très gentille et très distinguée sous-secrétaire d’Etat du gentil Obama. “Absolument !” approuve le gentil ambassadeur défenseur de l’Etat de droit en toutes circonstances comme tout Américain. Vidéo Fuck UE : https://youtu.be/L2XNN0Yt6D8 C’est ainsi qu’on traite les larbins… et en réalité, si les larbins se laissent traiter ainsi, ceux qui les traitent ainsi ont bien raison de le faire. Ah, deux précisions, encore ! Nuland est sous-secrétaire d’Etat aux affaires politique du gentil Biden (qui a succédé au méchant Trump) depuis mai dernier. Entretemps, elle a reconnu que la petite sauterie de Kiev avait coûté la bagatelle de 5 milliards de dollars au contribuable américain en “aide à la société civile ukrainienne”… ces gens-là, voyez-vous, ne sont pas dépourvus d’humour. Alors moi, je veux bien que Poutine soit un monstre assoiffé du sang qui dégouline du couteau qu’il tient en sa mâchoire d’acier. Je n’ai rien d’un Poutinolâtre, je pense qu’il a des indulgences coupables à l’égard du despote islamiste d’Ankara et que, tôt ou tard, elles lui reviendront dans la figure ; je pense aussi qu’il s’est sérieusement pris les pieds dans le tapis en pensant qu’il fallait laisser les Azéris égorger un peu les Arméniens afin de ramener Erevan à l’obéissance. Mais enfin, sur ce coup-là, ce n’est pas lui qui cherche à installer ses missiles à la porte des Etats-Unis, ce n’est pas lui qui cherche à étendre indéfiniment une alliance militaire qui aurait dû être dissoute dès lors que l’alliance militaire dont elle était censée protéger l’Europe s’était elle-même dissoute, ce n’est pas même lui qui a renversé avec l’aide de néonazis un président démocratiquement élu. Alors basta avec les larmes de crocodiles et les indignations de faux-culs ! Ce que fait aujourd’hui la Russie, à tort ou à raison, n’est que la réponse du berger à la bergère, la conséquence de la manipulation de 2014 et du refus depuis, des gouvernements ukrainiens, de garantir aux russophones de l’est les droits inscrits dans les accords de Minsk patronnés par la France et l’Allemagne, des accords que Kiev a signés. PS. merci à Jeanne qui nous a opportunément rappelé ce film des Marx BROTHERS qui effectivement illustre quels sont les régimes que les Etats-Unis installent au nom de la démocratie partout dans le monde et désormais en Europe. vidéo des Marx Brothers : https://youtu.be/yyeKYQdYISg
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| Posté le 24-02-2022 à 23:07:43
| Je rappelle cet article LesCrises : « Si la Russie attaque l’Ukraine », les États-Unis renforceront leur présence militaire en Europe de l’Est Les États-Unis imposeront un « préjudice économique sévère » à la Russie et renforceront leur présence militaire en Europe de l’Est si Moscou envahit l’Ukraine, a averti la Maison Blanche, exposant les enjeux élevés à la veille des entretiens entre Joe Biden et Vladimir Poutine. 23.décembre.2021 / Source : Euractiv, AFP, Reuters Traduit par les lecteurs du site Les-Crises Joe Biden et Vladimir Poutine doivent s’entretenir par vidéoconférence mardi, alors que les États-Unis tentent d’empêcher la Russie de lancer une action militaire contre l’Ukraine après que Moscou a massé des dizaines de milliers de soldats à la frontière ukrainienne. Biden s’est entretenu lundi avec les dirigeants de la France, de l’Allemagne, de l’Italie et de la Grande-Bretagne avant l’appel, évoquant leur « préoccupation commune face au renforcement militaire russe aux frontières de l’Ukraine et à la rhétorique de plus en plus dure de la Russie ». Ils ont également appelé la Russie à désamorcer les tensions. Lors d’un briefing avec les journalistes, le porte-parole a indiqué que les États-Unis travaillaient avec leurs alliés européens sur une réponse forte en cas d’invasion. Il a ajouté que les États-Unis et l’Europe imposeraient une souffrance économique sévère. « Nous pensons qu’il existe un moyen de faire passer un message clair à la Russie, à savoir qu’il y aura des coûts durables et significatifs » en cas d’invasion, a déclaré le responsable. Biden informera également rapidement son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, des détails de sa discussion avec Poutine, a déclaré un haut responsable américain aux journalistes. L’Ukraine craint un accord américano-russe qui l’abandonnerait dans la sphère d’influence de la Russie. Le porte-parole a déclaré que la Maison Blanche ne sait pas si Poutine a pris la décision de lancer ses forces militaires contre l’Ukraine – et s’est abstenu de menacer d’une intervention directe des forces militaires américaines s’il le faisait. Mais Biden fera clairement savoir qu’il y aura « des coûts réels, significatifs et durables à choisir d’aller de l’avant si (la Russie) choisit une escalade militaire », a déclaré le porte-parole, sous couvert d’anonymat. Les États-Unis et les alliés européens sont prêts à prendre « des contre-mesures économiques substantielles… qui imposeraient des dommages économiques importants et sévères à l’économie russe » en cas d’attaque de la Russie, a ajouté le fonctionnaire. Une source au courant de la situation a déclaré que le fait de cibler le cercle intime de Poutine avec des sanctions avait été discuté et qu’aucune décision n’avait été prise. Cette personne a ajouté que Biden ne devrait pas entrer dans les détails des actions potentielles avec Poutine, mais plutôt mettre en garde contre les coûts économiques. Une autre personne au fait de la situation a déclaré que des sanctions contre les plus grandes banques russes étaient également envisagées par les États-Unis et leurs alliés européens. Une autre option consisterait à s’en prendre à la capacité de la Russie à convertir les roubles en dollars et autres devises, a ajouté la source. Selon CNN, les États-Unis pourraient prendre la mesure extrême de déconnecter la Russie du système de paiement international SWIFT utilisé par les banques du monde entier. Selon Bloomberg, les États-Unis et leurs alliés européens envisagent de prendre des sanctions à l’encontre du Fonds d’investissement direct russe et de la capacité du pays à convertir des roubles en dollars. Les États-Unis pourraient également restreindre la capacité des investisseurs à acheter de la dette russe sur le marché secondaire, ajoute Bloomberg, citant des personnes au fait de la question. En outre, Biden indiquera clairement que si Poutine « allait de l’avant, il y aurait une demande croissante de la part des alliés du flanc Est et une réponse positive des États-Unis pour des forces et des capacités supplémentaires et des exercices », ont-ils ajouté. Une réponse coordonnée La Maison Blanche a déclaré dans un communiqué, après les entretiens de Biden avec les dirigeants européens, que le groupe « a appelé la Russie à la désescalade des tensions et a convenu que la diplomatie… est la seule façon d’avancer pour résoudre le conflit dans le Donbass. » Soulignant l’étroite coordination entre Washington et Kiev, le responsable américain a indiqué que le secrétaire d’État Antony Blinken s’entretiendrait également avec Zelensky avant la rencontre avec Poutine. L’Ukraine estime que la Russie dispose d’environ 100 000 soldats près de sa frontière. Moscou nie toute intention belliqueuse et accuse l’Occident de provocation, notamment avec des exercices militaires en mer Noire, qu’il considère comme faisant partie de sa sphère d’influence. Et Poutine veut que l’Occident promette que l’Ukraine ne fera pas partie de l’OTAN, l’alliance transatlantique créée pour faire face à l’ancienne Union soviétique. À la question de savoir si les États-Unis étaient prêts à envoyer des troupes en Ukraine en cas d’attaque de la Russie, le responsable a répondu que Washington « ne cherche pas à se retrouver dans une situation où nos contre-mesures seraient axées sur l’utilisation directe de la force militaire américaine. » Un tel discours, a ajouté le porte-parole, « serait un conflit précipité, et nous préférons garder ces échanges avec les Russes privées. » Alors que les États-Unis envisagent de renforcer leur présence dans les pays membres de l’OTAN en Europe, l’Ukraine a demandé une présence « visible » de troupes américaines, britanniques et canadiennes sur son territoire à proximité de la région du Donbass. Le Pentagone a clairement indiqué qu’il prenait le renforcement des troupes russes comme une menace sérieuse. Le secrétaire à la Défense, Lloyd Austin, « a présidé ce matin une réunion avec les principaux dirigeants du ministère, y compris le président des chefs d’état-major interarmées et le général (Tod) Wolters à l’EUCom (le commandement américain en Europe) pour discuter de la situation en Ukraine et, bien sûr, en Russie occidentale », a déclaré lundi le porte-parole du Pentagone, John Kirby. « Il est tenu très bien informé par les hauts responsables militaires et politiques du département sur ce que nous continuons à voir », a ajouté Kirby. Le Kremlin a déclaré plus tôt lundi que Moscou n’attendait pas « d’avancées » de cet appel. « Bien que nos relations bilatérales soient toujours dans un état très triste, il y a tout de même un renouveau ; le dialogue commence dans certains domaines », a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Le porte-parole du département d’État, Ned Price, a déclaré que les États-Unis croyaient toujours possibles les accords de Minsk entre la Russie et l’Occident sur la mise en œuvre d’un cessez-le-feu dans la guerre qui oppose l’Ukraine aux séparatistes pro-russes. « Nous pensons qu’il y a une opportunité, une fenêtre devant nous pour résoudre cela diplomatiquement », a déclaré Price. Mais si la Russie ne montre pas d’intérêt à cela, a-t-il ajouté, les États-Unis sont prêts à appliquer « des mesures économiques à fort impact que nous nous sommes abstenus d’utiliser par le passé. » Source : Euractiv, AFP, Reuters, 07-12-2021 Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 26-02-2022 à 23:29:04
| Revirement de l'Allemagne dans le conflit ukrainien : L'Allemagne accepte de bloquer les règlements SWIFT pour la Russie et d'envoyer des armes en Ukraine https://francais.rt.com/international/96446-allemagne-effectue-revirement-politique-decide-livrer-armes-ukraine L'Allemagne va livrer «dès que possible» à l'Ukraine un millier de lance-roquettes et 500 missiles sol-air de type Stinger. L'Allemagne avait déjà admis le principe de couper le réseau Nord Stream II, puis la décision a été suspendue. Concernant les règlements SWIFT ils ne concerneraient que certains règlements commerciaux et non d'autres. Les capitalistes européens veulent continuer à faire des profits. Les pays européens se plient les uns après les autres aux ordres des USA après l'intervention de la Russie, de sorte que Biden reconstitue l'unité du camp occidental. C'est une nécessité pour affronter la Chine, quoique une intervention militaire demande beaucoup plus que l'envoi d'armes. On remarquera que dans le même temps les USA restent à l'écart et font monter la mayonnaise de loin.
___________________ «L'agression russe contre l'Ukraine marque un changement d'époque, elle menace l'ordre établi depuis l'après-guerre», a expliqué le 26 février le chancelier Olaf Scholz dans un communiqué. «Dans cette situation, il est de notre devoir d'aider l'Ukraine autant que nous pouvons à se défendre contre l'armée d'invasion de Vladimir Poutine», ajoute-t-il. Par voie de conséquence, l'Allemagne va ainsi livrer 1 000 lance-roquettes, 500 missiles sol-air de type Stinger et «plusieurs» obusiers, a annoncé le gouvernement. Dans un même élan, la France a également pris la décision ce 26 février de «la livraison additionnelle d'équipements de défense aux autorités ukrainiennes ainsi qu'un soutien en carburant» . La décision sur les armes constitue un revirement politique de taille pour ce pays, dont la position officielle, depuis la Deuxième Guerre mondiale, est de ne pas livrer d'armes «létales» dans les zones de conflit. Il y a eu néanmoins des exceptions, génératrices de polémiques. Concrètement, ces livraisons de lance-roquettes vont être effectuées par les Pays-Bas, et les obusiers par l'Estonie. Ces deux pays avaient à l'origine acquis ces équipements auprès de l'Allemagne et avaient besoin d'un feu vert de Berlin pour pouvoir les réexporter vers Kiev. Les obusiers sont anciens, ils appartenaient jadis à l'armée de l'ancienne Allemagne de l'Est communiste. Berlin répond ainsi aux critiques véhémentes dont il a fait l'objet depuis plusieurs semaines pour son refus d'exporter de telles armes, venant à la fois des autorités ukrainiennes mais aussi de partenaires de l'UE comme les Etats baltes ou la Pologne. La politique restrictive suivie par la première économie européenne depuis l'après-guerre en matière d'exportations d'armes prend sa source dans les horreurs du nazisme qui ont donné le jour à un pacifisme profondément ancré dans l'opinion. Cette position était toutefois de moins en moins tenable sur le plan politique depuis l'attaque par l'armée russe de l'Ukraine. En parallèle, le gouvernement allemand a annoncé l'envoi à l'Ukraine de 14 véhicules blindés ainsi que de 10 000 tonnes de carburant «via la Pologne». «D'autres mesures de soutien sont actuellement à l'étude» , a souligné la source gouvernementale. «Après l'attaque honteuse de la Russie, l'Ukraine doit se défendre» , a indiqué à ce sujet la ministre des Affaires étrangères, Annalena Baerbock. Vladimir Poutine a annoncé le 24 février une opération militaire en Ukraine, qui vise selon lui à défendre les Républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk, dont il a reconnu l'indépendance trois jours plus tôt, mais aussi à «démilitariser et dénazifier l’Ukraine» . Cette opération a été dénoncée comme une guerre d'invasion, notamment par les pays occidentaux, dont certains ont déjà annoncé de nouvelles sanctions. Elle a également fait, dans des capitales occidentales mais aussi en Russie, l'objet de manifestations de contestation. L'Allemagne cède sur Swift Autre tabou brisé le 26 février : le gouvernement a commencé à céder sur Swift, après avoir longtemps refusé d'envisager une exclusion de Moscou de ce rouage clé de la finance mondiale, par crainte d'être pénalisée en retour pour ses livraisons de gaz, pétrole et charbon russes. A nnalena Baerbock et son homologue de l'Economie, Robert Habeck, ont indiqué dans un communiqué commun travailler à « une limitation ciblée et fonctionnelle» de Swift pour les établissements financiers russes. « Nous travaillons à la manière de limiter les dommages collatéraux d'une déconnexion de Swift », ont-ils ajouté. Dans le détail, l'idée est d'exclure de cette plateforme électronique, par laquelle passent un très grand nombre de transactions internationales, les banques russes déjà visées par des sanctions de l'Union européennes. Ces dernières représentent 70% du marché bancaire russe, selon le Conseil de l'Europe. Le 26 février, avant l'annonce, le Premier ministre Polonais Mateusz Morawiecki, en visite à Berlin, avait qualifié « d'égoïsme en béton» l'attitude de l'Allemagne concernant Swift. En pleine bataille pour la prise de contrôle de Kiev, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a lui aussi exhorté Berlin à avoir le « courage » de bloquer l'accès de la Russie à Swift. Swift permet les règlements interbancaires entre les établissements du monde entier et évite par exemple à l'Allemagne d'avoir à payer son gaz russe en liquide. Une exclusion est considérée comme une «arme atomique» , en matière financière. Car débrancher un Etat de Swift, c'est aussi empêcher ses propres banques de faire des transactions avec les banques du pays puni. Plusieurs autres pays européens réticents sur le sujet, comme l'Autriche, l'Italie et la Hongrie, ont eux aussi fait savoir qu'ils étaient désormais prêts à accepter la «sanction» Swift, isolant du coup Berlin.
Edité le 26-02-2022 à 23:40:36 par Xuan
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 07-03-2022 à 19:15:02
| Le prix du gaz en Europe pour la première fois dans l'histoire a atteint 3 000 dollars par 1 000 mètres cubes. Le prix de l'aluminium en cours de négociation sur le London Metal Exchange a retrouvé son maximum historique, s'élevant à 4 000 dollars la tonne.
Edité le 07-03-2022 à 19:15:29 par Xuan
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 07-03-2022 à 20:42:01
| L'Europe subit les conséquences de la guerre économique, qu'elle a elle-même déclenchée sur ordre des USA. Inversement ceux-ci engrangent des bénéfices et le cours du dollar monte. Les masses populaires sont les premières victimes, évidemment côté Russo/ukrainien mais aussi en Europe de l'ouest. Et les capitalistes européens sont aussi en difficulté avec des matières premières plus onéreuses. Il est possible que ces pays européens déclenchent une guerre ouverte. Dans un sens elle a déjà commencé puisque des armes sont livrées à l'Ukraine. Des avions de chasse sont prévus et des missiles. Restent les forces armées. J'écrivais plus haut que faute de pouvoir casser l'Eurasie les USA s'en prennent au ventre mou. Mais cela signifie que l'UE va se précipiter toute seule dans la guerre. Dans un premier temps l'unité politique européenne s'est réalisée autour d'un objectif belliciste. Parallèlement l'union sacrée se réalise dans chaque pays européen.
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| Posté le 08-03-2022 à 21:05:38
| GT Voice : le plan de l'UE visant à interdire les exportations énergétiques russes se retournera contre elle Par Global Times Publié: 08 mars 2022 20:09 https://www.globaltimes.cn/page/202203/1254332.shtml Une éventuelle escalade du conflit en Ukraine est susceptible de pousser le marché européen de l'énergie dans une réinitialisation majeure, ce qui pourrait constituer un test sans précédent pour les politiques de l'UE en matière de changement climatique. Les dirigeants européens se mettront d'accord lors d'un sommet jeudi et vendredi pour éliminer progressivement leur dépendance vis-à-vis des importations de gaz, de pétrole et de charbon russes, a rapporté lundi l'agence Reuters. Un projet de déclaration a montré que l'UE chercherait à diversifier ses approvisionnements et ses routes énergétiques en augmentant l'utilisation du gaz naturel liquéfié (GNL) et d'autres gaz alternatifs et en accélérant le développement de projets d'énergie renouvelable. Bien que l'Occident n'ait pas encore imposé de sanctions aux exportations d'énergie de la Russie, les médias n'ont pas manqué de rapports indiquant qu'ils prévoyaient de le faire, ce qui pourrait déclencher un bouleversement risqué et une grave perturbation du marché de l'énergie en Europe. Historiquement parlant, il n'est pas rare que les marchés de l'énergie soient secoués par des événements géopolitiques. Mais ce qui rend la crise russo-ukrainienne spéciale, c'est que la Russie est l'un des plus grands producteurs et exportateurs d'énergie au monde, qui contribue jusqu'à 40 % des besoins en gaz naturel de l'Europe. Si, dans des circonstances extrêmes, les États-Unis et l'UE décident d'étendre les sanctions visant à interdire les exportations d'énergie de la Russie vers eux, cela signifie que l'UE devra rechercher d'importantes sources d'énergie alternatives afin d'éviter une crise énergétique massive, notamment une flambée des prix. Certains diront que l'UE pourrait accélérer son propre développement de projets d'énergie renouvelable pour combler le vide du marché. Cependant, sur la base de la situation actuelle en matière de développement de l'énergie verte, les pays de l'UE ont apparemment surestimé le rythme de leurs progrès. La crise énergétique que traverse l'Europe depuis plusieurs mois est un exemple frappant de la contradiction entre transition énergétique et besoin de consommation d'énergie. D'une part, les objectifs de limitation des émissions de gaz à effet de serre ont contraint le secteur de l'énergie traditionnelle, provoquant des problèmes d'approvisionnement en combustibles fossiles. En revanche, le secteur des énergies nouvelles n'accompagne pas la transition énergétique en termes de développement technologique et de capacité de production. Alors que certains pays de l'UE, en particulier l'Allemagne, ont mis en place des plans ambitieux pour éliminer progressivement les centrales nucléaires et les centrales au charbon, le développement des sources d'énergie verte, telles que l'éolien, le solaire ou l'hydrogène, n'a même pas été proche du niveau qui peuvent remplacer les combustibles fossiles, c'est pourquoi le gaz naturel est devenu une source d'énergie si importante pendant la période de transition. Il est difficile de concevoir comment l'UE pourrait assurer la sécurité énergétique si elle choisissait de cesser d'importer des approvisionnements russes. Dans ce contexte, certains efforts en matière de changement climatique pourraient être déraillés car l'UE pourrait devoir réajuster ses plans de fermeture des centrales électriques au charbon. Selon les médias, Robert Habeck, ministre allemand de l'économie et du climat, a ordonné des mesures pour déterminer si les centrales au charbon et nucléaires existantes pourraient bénéficier d'une plus longue durée de vie. D'autres pays de l'UE sont également susceptibles d'augmenter l'utilisation du charbon, ce qui soulève des questions quant à savoir si la crise énergétique croissante, exacerbée par l'événement géopolitique, mettra en péril les efforts de lutte contre le changement climatique. L'UE a exercé des pressions sur la Chine en ce qui concerne la réduction des émissions de gaz à effet de serre. La Chine s'est engagée à atteindre un pic de ses émissions de carbone d'ici 2030 et à devenir neutre en carbone d'ici 2060. La Chine n'adoptera peut-être pas une voie radicale comme l'UE, mais elle s'en tiendra aux objectifs fixés à son propre rythme. C'est l'Occident qui sera confronté à l'épreuve d'adhérer à ses engagements en matière de changement climatique. En tant que région industrielle établie, l'UE devrait faire davantage pour réduire les émissions de gaz à effet de serre que les autres grands pays et régions industriels. Et s'ils manquent les objectifs en raison de leur action de sanction contre la Russie, cela risque de nuire gravement à la réduction des émissions mondiales.
Edité le 08-03-2022 à 21:06:04 par Xuan
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| Posté le 16-03-2022 à 22:27:00
| La Chine encourage l'Europe à construire un mécanisme de "sécurité indivisible" avec la Russie L'Europe réalisera une paix durable "lorsqu'elle se débarrassera de l'intervention extérieure" ParYang Sheng Publié: 15 mars 2022 20:42 https://www.globaltimes.cn/page/202203/1254947.shtml La Chine a récemment encouragé les pays européens à mettre en place un mécanisme de sécurité indivisible, durable, efficace et équilibré à différentes occasions diplomatiques, les analystes affirmant que puisque la crise ukrainienne a gravement nui à la sécurité de l'Europe, les parties concernées doivent se rendre compte que c'est la Les États-Unis, une superpuissance extérieure, qui manipulent la situation sécuritaire en Europe, et en profitent le plus, tandis que l'UE, la Russie et l'Ukraine ont toutes payé un lourd tribut au mécanisme de sécurité déséquilibré et inefficace actuel. Zhang Jun, représentant permanent de la Chine auprès de l'ONU, a déclaré lundi que la crise ukrainienne avait encore soulevé la question de savoir comment maintenir la stabilité du système international et se concentrer davantage sur la véritable voie vers la sécurité universelle et le développement commun. Il a fait ces remarques lors de la réunion d'information du Conseil de sécurité de l'ONU par le président en exercice de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). "Le monde est indivisible et la sécurité est indivisible. Dans l'Acte final d'Helsinki de 1975, le principe important de la sécurité indivisible a été établi pour la première fois. Ce principe revêt une importance particulière dans les circonstances actuelles", a-t-il déclaré. Le chef de la diplomatie chinoise Yang Jiechi a fait des remarques similaires lundi en mentionnant le conflit russo-ukrainien lors de sa rencontre avec le conseiller américain à la sécurité nationale Jack Sullivan à Rome. Yang a déclaré que "nous devrions adopter une perspective à long terme, promouvoir activement des visions communes, globales, coopératives et durables de la sécurité basées sur le principe de la sécurité indivisible, rechercher la construction d'un mécanisme de sécurité équilibré, efficace et durable" . Le président chinois Xi Jinping, lors de sa rencontre virtuelle avec le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz le 8 mars, a déclaré que « la Chine soutient la France et l'Allemagne dans la promotion d'un cadre de sécurité européen équilibré, efficace et durable pour les intérêts et la sécurité durable de l'Europe, et en préservant son autonomie stratégique. La Chine sera ravie de voir un dialogue sur un pied d'égalité entre l'UE, la Russie, les États-Unis et l'OTAN." Ces appels fréquents de la Chine aux parties directement impliquées dans la crise ukrainienne ont montré que la Chine a constaté que la cause profonde de la tragédie actuelle en Europe est que le mécanisme de sécurité existant en Europe établi par les États-Unis, l'OTAN dirigée par les États-Unis ayant un position dominante, est problématique, et le conflit russo-ukrainien vient de prouver que le mécanisme de sécurité construit par les États-Unis pour l'Europe rend tout le monde en Europe peu sûr, ont déclaré des analystes chinois. Wang Yiwei, directeur de l'Institut des affaires internationales de l'Université Renmin de Chine, a déclaré mardi au Global Times que « les Européens ont réalisé que la sécurité de l'Europe n'est pas entre les mains des Européens. L'expansion de l'OTAN vers l'est est dominée par le États-Unis, et une telle vision de la sécurité est basée sur le sacrifice de la sécurité de la Russie. En d'autres termes, la sécurité absolue de l'Occident rend la Russie absolument précaire." "La Russie a donc décidé de riposter et la crise actuelle amène des réfugiés et une série de problèmes en Europe dans les domaines de l'économie et de l'énergie. Qui est le plus grand gagnant ? Ce sont les États-Unis. Les Européens doivent payer les entreprises industrielles militaires américaines pour les armes. la présence militaire devient plus légitime sur le continent, et sans résoudre les problèmes de sécurité de la Russie, l'UE deviendra de plus en plus incertaine, puis les géants industriels militaires américains auront à nouveau plus de clients » , a déclaré Wang. Un expert en relations internationales basé à Pékin qui a requis l'anonymat a déclaré : "Certains pourraient croire que la Russie est trop agressive, donc l'Europe a besoin de la protection des États-Unis. Mais le fait est qu'avec la soi-disant protection, l'Europe devient de plus en plus précaire" . La Russie est celle qui subit la pression de l'OTAN, pas celle qui menace l'Occident. Et l'UE a des complémentarités avec la Russie. Donc, sans l'OTAN dirigée par les États-Unis, peut-être que l'UE et la Russie pourraient former une communauté de destin, et la Russie n'aurait même pas besoin de dépenser autant d'argent pour la défense, ce qui est une situation gagnant-gagnant pour l'UE et la Russie, dit l'expert. La tragédie actuelle en Ukraine est une chance pour l'Europe et la Russie d'envisager de rétablir un nouveau mécanisme de sécurité pour empêcher la répétition d'un tel conflit sur le continent, mais le défi est de savoir dans quelle mesure l'UE peut exclure l'influence des États-Unis, et si l'Europe peut indépendamment penser au stéréotype hostile envers la Russie, a-t-il noté. Wang a déclaré que dans la région Asie-Pacifique, les États-Unis tentent d'imposer une vision similaire de la sécurité aux pays de la région et d'établir une alliance de type OTAN pour construire un mécanisme de sécurité divisible et déséquilibré en Asie, pour cibler la Chine comme elle l'est. fait à la Russie en Europe. "Nous ne voulons voir aucun pays répéter la tragédie qu'a vécue l'Ukraine, nous espérons donc que les alliés américains en Asie, comme la Corée du Sud, le Japon et certains pays d'Asie du Sud-Est pourront prendre des décisions sages et indépendantes en matière de sécurité et de diplomatie, pour rester loin d'être utilisé comme un pion pour servir la stratégie américaine visant à contenir la Chine sur l'échiquier géopolitique » , a déclaré l'expert anonyme, notant que la Chine a pour tradition de résoudre les problèmes avec ses voisins par la diplomatie. Mais lorsque certains pays ont mal évalué la gentillesse de la Chine comme une faiblesse, ils ont également payé un lourd tribut lorsque la Chine a décidé de riposter.
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| Posté le 22-03-2022 à 03:38:03
| GT Voice : l'UE doit faire preuve de prudence lorsqu'elle tente de faire pression sur la Chine au sujet de l'Ukraine Par Global Times Publié: 21 mars 2022 22:43 https://www.globaltimes.cn/page/202203/1256448.shtml Alors que la Chine et l'UE se préparent pour un sommet prévu au début du mois prochain, qui devrait se concentrer sur la coopération bilatérale dans un large éventail de domaines, il y a eu des voix hostiles et irrationnelles qui semblent viser à utiliser le conflit russo-ukrainien pour saper ou même faire dérailler la réunion. Bloomberg a rapporté lundi que l'UE se coordonnait avec les États-Unis et était sur le point de s'aligner avec Biden pour "mettre en garde la Chine contre l'aide à Poutine", menaçant de "graves conséquences". Encore plus absurde était une suggestion du vice-ministre lituanien des Affaires étrangères Mantas Adomenas la semaine dernière selon laquelle l'UE devrait annuler ou au moins reporter le sommet parce que ce n'était "pas le moment de normaliser" les relations Chine-UE, selon Reuters. De telles suggestions de responsables lituaniens, qui sont devenus de plus en plus déséquilibrés dans leurs positions anti-chinoises et ont peu d'influence mondiale, ne méritent pas beaucoup d'attention. Alors qu'elle est sous le choc de son erreur sur la question taïwanaise, la Lituanie essaie clairement de saisir toute opportunité pour prendre en otage la relation Chine-UE. Cependant, des voix similaires se font entendre au sein de l'UE à la suite de l'escalade du conflit entre la Russie et l'Ukraine. L'UE, malgré de graves dommages à ses propres intérêts, a toujours choisi de suivre les États-Unis pour imposer des sanctions sans précédent et faire pression sur la Russie, tandis que certains critiquent également la position de la Chine sur la situation en Ukraine. Avant tout, la position de la Chine sur la situation en Ukraine est impartiale et objective, ce qui, en fait, est conforme à la position de la grande majorité des pays du monde. La Chine ne veut pas voir la guerre en Europe et fera tout ce qui est en son pouvoir pour promouvoir une résolution pacifique du conflit. Les forces qui essaient d'utiliser le sommet Chine-UE pour forcer la Chine à prendre parti dans la situation russo-ukrainienne doivent comprendre très clairement une chose : une telle tentative malavisée ne fonctionnera pas sur la Chine, même avec des menaces de « graves conséquences." Les États-Unis ont tiré le même tour sur la Chine en vain. La relation économique et commerciale Chine-UE est mutuellement bénéfique. Personne ne profite de l'autre. Le sommet prévu est une plate-forme importante pour les deux parties pour discuter de questions d'intérêt commun et renforcer la coopération gagnant-gagnant. Par conséquent, l'UE ne devrait pas penser qu'elle a une sorte d'influence sur la Chine qu'elle peut utiliser pour forcer la Chine à changer ses propres positions diplomatiques sur la situation en Ukraine, ou quoi que ce soit d'ailleurs. En fait, à un moment où l'économie européenne est confrontée à la dure épreuve provoquée par le conflit russo-ukrainien, le prochain sommet est encore plus important pour l'UE afin de discuter des moyens d'accroître encore la coopération économique et commerciale avec l'un de ses principaux partenaires commerciaux. les partenaires. La situation en Ukraine et les sanctions occidentales contre la Russie ont sapé les intérêts économiques de l'Europe. Crise énergétique, pénurie alimentaire, flux de réfugiés et autres problèmes sont devenus de plus en plus difficiles pour l'Europe. Les responsables du FMI ont averti la semaine dernière que les sanctions sans précédent imposées à Moscou suite à la crise ukrainienne affaibliraient l'intermédiation financière et le commerce, ce qui conduirait sûrement à une récession en Europe. Alors que le conflit se poursuit, les économies d'Europe de l'Est, dont la Lituanie, seront durement touchées par la flambée des coûts de l'énergie, les perturbations de la chaîne d'approvisionnement et l'afflux de réfugiés. Dans un tel contexte, une sage décision pour l'UE devrait renforcer la coopération avec la Chine, et non la saper. En tant que puissance économique majeure dans le monde, l'économie chinoise a maintenu une croissance régulière au cours des deux dernières années, et le pays est déterminé à faire avancer son programme d'ouverture. De plus, la coopération économique et commerciale Chine-UE est restée très résistante malgré la montée des obstacles. La Chine est le plus grand partenaire commercial de l'UE. Au contraire, l'UE a plus que jamais besoin d'une coopération avec la Chine lorsqu'il s'agit de stabiliser les chaînes d'approvisionnement et de freiner l'inflation. La question la plus urgente pour l'UE est donc de savoir comment faire avancer les négociations pour apaiser les tensions et renforcer la coopération. Les intérêts mutuels en jeu sont si importants qu'aucune force au sein de l'UE ou au-delà ne devrait être autorisée à faire dérailler les relations Chine-UE avec des menaces et une rhétorique dénuées de sens.
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| Posté le 23-03-2022 à 22:00:51
| Sanctions de l'UE contre la Russie : est-il possible d'interdire le pétrole et le gaz ? à l'échelle mondiale Écrit par : Ye Dehao 2022-03-23 Date de la dernière mise à jour :2022-03-23 19:05 Voir les illustrations sur site Lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE le 21 mars, comment imposer davantage de sanctions à la Russie est devenu le sujet principal. Bien qu'il n'y ait pas de consensus entre toutes les parties, les sanctions énergétiques jusque-là intouchables ont été mises à l'ordre du jour. Les pays européens savent qu'il est difficile de sanctionner les importations de gaz russe, mais l'approvisionnement en pétrole est une lacune relativement facile à démarrer. Avant la réunion, la Lituanie, qui dépend de la Russie pour près de 70% de ses importations de pétrole (chiffres 2020), et l'Irlande, qui n'importe presque pas de pétrole de Russie, ont indiqué que les sanctions pétrolières devaient être discutées et qu'elles devaient être ouvertes aux sanctions, respectivement. Jusqu'à présent, l'Europe a imposé quatre séries de sanctions à la Russie, mais alors que la guerre entre la Russie et l'Ukraine n'est toujours pas résolue, des voix se sont élevées pour renforcer les sanctions contre la Russie, et les dirigeants de l'UE, qui viennent de regagner une certaine domination géopolitique, continuent de ——Même si les pays ne sont pas parvenus à un consensus sur les sanctions pétrolières, ils sont rapidement parvenus à un accord le 21 pour mettre en place une force d'intervention rapide de 5 000 personnes. Pas "ne fais pas" mais "ne peux pas" ? La Pologne et les trois pays baltes, qui ont toujours été belliqueux envers la Russie, ont toujours été à l'avant-garde de l'interdiction des importations de pétrole russe et ont appelé à des sanctions contre l'énergie russe depuis le début de la guerre. Bien qu'ils fassent également partie des pays de l'UE fortement dépendants des importations énergétiques russes, ils semblent avoir estimé qu'ils ne pouvaient pas renoncer à cette opportunité en vain compte tenu de la tournure anti-russe unanime des autres pays de l'UE. Lors de la réunion du 21, davantage de pays de l'UE ont tendance à rejoindre le camp des bellicistes, ce qui rend les sanctions pétrolières plus probables. Des pays comme la Suède, l'Irlande, la Slovénie, la République tchèque et la Slovaquie estiment que les sanctions pétrolières devraient au moins être l'une des options de sanctions contre la Russie ; d'autres, dont le Danemark, ont déclaré qu'ils les soutiendraient si l'UE parvenait à un consensus. Cependant, certains pays de l'UE sont toujours opposés ou ont des réserves à l'égard des sanctions pétrolières. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, qui a toujours été pro-Poutine, a toujours maintenu son opposition aux sanctions contre l'énergie russe, et face aux élections du 3 avril, assurer l'approvisionnement en énergie bon marché est une proposition politique majeure pour la situation en La Russie et l'Ukraine. . Bien que la Hongrie ait le droit de veto sur les sanctions de l'UE contre la Russie, la plus grande résistance aux sanctions pétrolières vient toujours de l'Allemagne. Si la position de l'Allemagne change, peu importe qui est au pouvoir en Hongrie, elle devra suivre les différentes décisions de sanctions depuis la guerre entre la Russie et l'Ukraine.Le thème principal de l'UE va. Josep Borrell, le haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a qualifié l'attaque russe contre Marioupol de "crime de guerre énorme". (Presse associée) Cependant, si l'on prête une attention particulière à la position de l'Allemagne, son objection n'est pas basée sur "ne pas faire" mais sur "ne peut pas". La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a déclaré : « La question de l'embargo sur le pétrole n'est pas une question de ce que nous voulons ou ne voulons pas, mais une question de combien nous dépendons du pétrole. Elle a souligné que l'Allemagne n'est pas le seul pays de l'UE qui "ne peut pas arrêter les importations de pétrole en un jour", et a déclaré que l'UE devrait faire de son mieux pour que les pays réduisent leur dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie dès que possible. Les Pays-Bas, également opposés, ont une position similaire. En tant que président tournant de l'UE de la France, son ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a déclaré avant la réunion que la France n'avait jamais rejeté les sanctions énergétiques comme une option. Certains critiques estiment que la France prône un durcissement des sanctions, mais hésite à faire une déclaration publique, pour ne pas isoler l'Allemagne de l'opinion publique européenne et faire subir à cette dernière davantage de critiques comme "payer pour que la Russie tue des Ukrainiens". L'approvisionnement en pétrole est plus flexible Par rapport aux sanctions énergétiques globales contre la Russie, l'interdiction du pétrole et du gaz est en effet une option plus réalisable. Les pays de l'UE dépendent à plus de 40 % des importations de gaz russe, tandis que leur part des importations de pétrole en provenance de Russie est inférieure à environ 30 %. Mais le degré de dépendance n'est pas la seule considération. La majeure partie de l'approvisionnement en gaz naturel de la Russie vers l'Europe est transportée par quatre grands gazoducs à travers la mer Baltique, la Biélorussie et la Pologne, l'Ukraine et la Turquie.La disposition des infrastructures existantes rend difficile pour l'Europe de se débarrasser facilement de cet approvisionnement en gaz naturel. Les pays d'Europe centrale et orientale, dont l'Allemagne, dépendent fortement des importations de gaz russe (chiffres 2021 : Allemagne 53 %, Pologne 81 %, Finlande 100 %, Estonie 100 %, Lettonie 97 %, Slovaquie 86 %, Hongrie 78 %). pas investi dans des installations portuaires pour recevoir du GNL depuis de nombreuses années, il n'y a tout simplement pas d'autre moyen de remplacer le gaz russe à court terme. Bien que l'Allemagne ait changé sa politique orientale envers la Russie après le déclenchement de la guerre russo-ukrainienne et ait tenté de construire un terminal GNL dès que possible, selon les estimations les plus optimistes, cela prendra au moins deux ou trois ans, et il est certain pas quelque chose qui peut être réalisé à court terme. Le Centre de recherche sur l'énergie et l'air pur (CREA) a conçu un site Web qui calcule les achats d'énergie de l'UE auprès de la Russie en temps réel après le déclenchement de la guerre russo-ukrainienne, qui est devenu une référence importante pour ceux qui soutiennent les sanctions de l'UE contre l'énergie russe . (Capture d'écran du site Web de CREA) Dans le même temps, parce que de nombreux pays européens ont adopté des politiques visant à approfondir les investissements mutuels et les relations commerciales avec la Russie dans le passé, dans l'espoir d'assurer la paix et d'améliorer les relations bilatérales à long terme, Gazprom dispose aujourd'hui du stockage total du stockage de gaz naturel en Allemagne. , Autriche et Pays-Bas, un tiers de la capacité. Il constitue également un outil permettant à la Russie d'exercer une pression politique sur l'Europe. Selon les statistiques de Bruegel, un groupe de réflexion européen indépendant, par rapport au volume moyen de stockage de gaz naturel de 2015 à 2020, lorsque l'approvisionnement en gaz naturel est tendu, le volume de stockage global en Europe est encore d'environ 70 % de celui d'alors. Les stocks contrôlés de Gazprom ne représentent que 20 % de la moyenne précédente ; de même, les stocks de Gazprom, qui ont fortement diminué depuis le début de 2021, ne se sont pas redressés avant l'hiver comme ils l'ont fait par le passé et à la même période dans l'ensemble de l'Europe, mais sont restés à des niveaux historiquement bas. Tout cela a créé la pression de la pénurie de gaz dans l'UE en ce moment, de sorte que des pays, dont l'Allemagne, doivent essayer de légiférer pour augmenter le ratio de stockage de gaz domestique afin d'éviter une pénurie de gaz plus grave cet hiver. En revanche, les sources d'importation de pétrole de l'Europe sont beaucoup plus flexibles. Historiquement, les oléoducs d'exportation de pétrole de la Russie ont été dominés par l'Europe, le « pipeline Druzhba » de l'ère soviétique traversant la Pologne, la Hongrie, la Slovaquie, la République tchèque, l'Autriche et l'Allemagne étant le principal marché. Cependant, la majeure partie du pétrole que la Russie envoie vers l'Europe se fait principalement par mer. Selon les chiffres de 2020, l'Europe importe 2,8 millions de barils de pétrole de Russie par jour, dont seulement 700 000 barils sont transportés par oléoducs, et le reste est entièrement transporté par voie maritime. . La principale voie d'importation du gaz naturel en Europe. La ligne rouge est le pipeline principal de transmission vers l'est de Gazprom, et le point rouge est les installations portuaires de réception de GNL. (Brugel*) Cette flexibilité se reflète également dans les exportations énergétiques russes dans le contexte de la Russie et de l'Ukraine. Selon les renseignements de la société d'information sur l'énergie Energy Intelligence début mars, en raison de l'incertitude de la situation en Russie et en Ukraine, des sanctions financières et de transport occidentales contre la Russie et d'autres facteurs, à cette époque, environ 2,5 millions de barils de pétrole par jour n'a pas pu trouver d'acheteur, ce qui représente environ 2,5 millions de barils de pétrole par jour.Un tiers des exportations russes proviennent principalement des ports russes de la Baltique, de la mer Noire et de l'Extrême-Orient. À cette époque, la différence entre l'Oural russe et le pétrole brut Brent était déjà d'environ 20 $ le baril. Aujourd'hui, le prix est passé à environ 30 $. Un rapport de mars de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) prévoyait que la production de pétrole russe, qui a échoué trouver un repreneur, montera à 3 millions de barils par jour en avril. Dans le même temps, du point de vue de l'efficacité des sanctions, l'embargo sur le pétrole russe aurait dû porter un coup plus sévère aux revenus du gouvernement russe. Le gouvernement russe tire environ 23 % de ses revenus des exportations de pétrole et seulement 8 % des exportations de gaz naturel. Difficile mais possible Cependant, la flexibilité des routes européennes d'importation de pétrole n'est qu'un préalable : si l'UE veut vraiment embargo sur le pétrole russe, elle doit encore trouver des sources d'approvisionnement alternatives ailleurs. C'est le problème. En 2021, les importations européennes de pétrole russe s'élèvent en moyenne à environ 3,5 millions de barils par jour, et pour atteindre ce chiffre, il faudra une production accrue des producteurs de pétrole en dehors de la Russie. Selon les estimations de l'Oxford Institute for Energy Studies, si les négociations sur l'accord sur le nucléaire iranien aboutissent, sa production de pétrole pourrait augmenter d'environ 1 million de barils par jour au second semestre 2022. Cependant, les sanctions occidentales elles-mêmes, provoquées par la guerre russo-ukrainienne, semblent bloquer le retour de l'Iran à l'accord nucléaire et la levée des sanctions américaines. Bien que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), hors Iran, dispose d'une capacité inutilisée de plus de 4 millions de barils par jour, les grands pays, comme l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, n'ont actuellement aucun plan pour répondre aux défis géopolitiques. besoins de l'Europe et des États-Unis.L'augmentation de la production, au contraire, est conforme à l'accord avec la Russie et les pays d'Asie centrale pour mener à bien ses actions visant à augmenter 400 000 barils par mois. Le problème est que les pays de l'OPEP n'ont même pas atteint cet objectif inférieur. Les États-Unis, un autre grand producteur d'énergie, augmentent progressivement la production de pétrole de schiste après que l'épidémie a durement frappé la production.Cependant, ce n'est pas quelque chose qui peut être réalisé en peu de temps.D'ici la fin de cette année, il sera augmentera probablement la production de plus d'un million de barils par jour, une production qui ne pourra pas combler à court terme le vide causé par l'embargo de l'UE sur le pétrole russe. Carte des infrastructures pétrolières russes. (Brugel**) En même temps, parce que les oléoducs internes en Europe, et même les raffineries de pétrole dans divers pays sur l'oléoduc de l'amitié, sont habitués à la qualité du pétrole russe et à la qualité du pétrole brut russe.Les pays devront trouver d'autres moyens pour transporter le pétrole en interne, ainsi que pour augmenter la capacité de raffinage pour accueillir d'autres qualités de brut. En résumé, il est en effet difficile de couper l'approvisionnement en pétrole de la Russie « en un jour ». Cependant, trois autres points méritent d'être pris en considération. La première est que le pétrole maritime étant plus flexible, les exportations de pétrole de la Russie qui étaient à l'origine utilisées pour approvisionner l'Europe mais qui n'ont pas pu trouver d'acheteurs peuvent encore être revendues à d'autres pays d'Asie, et des pays comme la Chine et l'Inde seraient disposés à acheter à pétrole russe ; dans ce cas, l'embargo sur le pétrole russe en Europe et aux États-Unis deviendra un jeu proche des gauchers et des droitiers, leur permettant de renoncer à l'approvisionnement en pétrole russe et d'acheter du pétrole à d'autres pays qui n'étaient pas livrés à l'origine en Europe et aux États-Unis à un prix plus élevé. La seconde est que depuis 2009, l'UE a une exigence de réserve de pétrole égale à 90 jours d'importations nettes ou 61 jours de consommation, et l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) dispose d'une réserve stratégique de pétrole de 1,5 milliard de barils. Si l'embargo européen sur le pétrole russe ne devrait apporter qu'un conflit de courte durée, la libération de ces réserves pourrait en effet être utilisée pour ralentir les approvisionnements d'urgence pendant une période de transition. La troisième est que les pays ont effectivement la capacité de mettre en œuvre des politiques d'urgence pour réduire la demande de pétrole. Selon un rapport de 2018 de l'Agence internationale de l'énergie, les pays doivent avoir des plans pour réduire la consommation de pétrole de 7% à 10% en cas d'urgence. Ce sont aussi des mesures à court terme qui peuvent être mises en place si l'Europe décide d'embargo sur le pétrole russe. Bien que l'embargo sur le pétrole russe ait toujours une grande résistance dans les cercles politiques européens, si l'action militaire russe réprime davantage la résistance des Ukrainiens, ou provoque davantage de "crimes de guerre" décrits par le représentant étranger de l'UE Borrell, cela dépendra en fin de compte des politiciens qui agir sur l'opinion publique peut avoir à prendre des mesures sévères imprévisibles contre la Russie, même en ignorant les dommages potentiels pour eux-mêmes. Comme les sanctions contre la banque centrale russe ou la remilitarisation de l'Allemagne, la guerre russo-ukrainienne a souvent une tendance sous-jacente à transformer le "impossible" en "possible" et le "possible" en "fait". *D'après " Importations européennes de gaz naturel", de Georg Zachmann, Giovanni Sgaravatti et Ben McWilliams. ** De L'Europe peut-elle gérer si le pétrole et le charbon russes sont coupés ?", de Ben McWilliams, Giovanni Sgaravatti, Simone Tagliapietra et Georg Zachmann.
Edité le 23-03-2022 à 22:02:23 par Xuan |
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| Posté le 23-03-2022 à 22:19:22
| Le Bundestag a commenté la décision de Poutine de vendre du gaz russe contre des roubles Védomosti Le paiement des approvisionnements en gaz russe en roubles est techniquement possible, mais pourrait conduire à l'élaboration d'une discussion sur la nécessité d'abandonner les sources d'énergie russes, a déclaré Klaus Ernst, chef de la commission du Bundestag sur l'énergie et la protection du climat, selon TASS . « Oui, techniquement, il serait possible de payer en roubles. Du point de vue de la Russie, c'est opportun », a-t-il déclaré. Dans le même temps, il a noté qu'une telle mesure obligerait les pays à contourner les sanctions qu'ils avaient adoptées. « La décision du [président russe Vladimir] Poutine obligerait les pays figurant sur la liste des « États hostiles » à contourner les sanctions. Cela pourrait alimenter davantage les discussions sur le boycott des transporteurs énergétiques russes », estime Ernst. "Un boycott immédiat des ressources énergétiques russes aurait des conséquences négatives importantes pour l'Europe", a déclaré le chef de la commission du Bundestag. Le 23 mars, le président russe Vladimir Poutine a annoncé que la Russie refuserait de payer la fourniture de gaz russe en dollars, euros et autres devises étrangères et passerait au rouble.
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| Posté le 25-03-2022 à 21:29:55
| L’UE signe un accord gazier avec les États-Unis, mais la facture sera lourde pour les contribuables européens Par les journalistes du personnel de GT Publié: Mar 25, 2022 09:54 PM A van is being filled with fuel at a liquefied natural gas (LNG) station in Volgograd, Russia.Photo: VCG Une camionnette est remplie de carburant dans une station de gaz naturel liquéfié (GNL) à Volgograd, en Russie.Photo: VCG L’Union européenne (UE) a conclu vendredi un accord majeur sur le gaz naturel liquéfié (GNL) avec les États-Unis, une décision qui s’accompagnera d’une lourde facture pour les contribuables européens, tandis que d’énormes profits pour les producteurs de GNL américains qui recherchent depuis longtemps des acheteurs dans un contexte de concurrence intense de la Russie. Les observateurs ont déclaré que puisque le GNL américain ne peut pas couvrir le vide laissé par le gaz russe à court terme, il est possible que certains pays européens aient besoin de se tourner vers d’autres options telles que le charbon pour répondre à la demande hivernale. Selon un communiqué de la Maison Blanche, les États-Unis et la Commission européenne établiront immédiatement un groupe de travail conjoint sur la sécurité énergétique pour définir les paramètres de cette coopération et exécuter sa mise en œuvre. Les États-Unis fourniront à l’UE au moins 15 milliards de mètres cubes supplémentaires de GNL d’ici la fin de l’année. La déclaration n’a pas précisé combien l’UE paiera aux États-Unis pour le GNL, tout en disant que la Commission européenne travaillera avec les États membres de l’UE pour assurer une demande stable de GNL américain supplémentaire jusqu’en 2030 au moins d’environ 50 milliards de mètres cubes par an, étant entendu que la formule de prix des approvisionnements en GNL de l’UE devrait refléter les fondamentaux du marché à long terme. Les acteurs de l’industrie ont averti que pour les pays de l’UE, des coûts plus élevés pourraient provenir de partout. Le GNL américain n’est pas une option idéale pour l’UE. C’est un choix forcé auquel le bloc doit recourir dans la situation actuelle, a déclaré vendredi lin Boqiang, directeur du Centre chinois de recherche en économie de l’énergie à l’Université de Xiamen, au Global Times. Les observateurs ont déclaré que le coût logistique du GNL au sein de l’UE est également un problème. Les terminaux GNL existants sont largement distribués en Espagne et le degré d’interconnexion entre les pays n’est pas élevé. Des mesures urgentes sont nécessaires pour renforcer les installations existantes et les investissements immédiats. Basé en Belgique, Bruegel, un institut de recherche en économie, estime que le coût à court terme de la réduction de la dépendance énergétique de l’UE vis-à-vis de la Russie pourrait atteindre 100 milliards d’euros (110,05 milliards de dollars) - 50 milliards d’euros pour la reconstitution des réserves de gaz naturel, 25 milliards d’euros pour les coûts supplémentaires d’importation de gaz non russe et 25 milliards d’euros pour les coûts de distribution interne dans l’UE. Qui paiera les coûts et comment ils seront partagés restent également un problème au sein de l’UE, ont déclaré les observateurs. Mais pour les États-Unis, c’est beaucoup puisqu’ils ont maintenant « vaincu » leur plus grand concurrent, la Russie, et trouvé un acheteur solide pour leurs produits GNL, ce qui en fait à nouveau le plus grand bénéficiaire de la crise, a déclaré vendredi Zhao Junjie, chercheur à l’Institut d’études européennes de l’Académie chinoise des sciences sociales. « Grâce à ce pacte, les États-Unis ont maintenant réussi à « kidnapper » l’UE pour qu’elle prenne son bateau, et ont payé le coût de la crise qu’ils ont créée », a déclaré Zhao. Les exportateurs américains ont expédié des volumes records de GNL vers l’Europe pendant trois mois consécutifs, les prix ayant bondi plus de 10 fois qu’il y a un an. L’Europe est en concurrence sur les marchés mondiaux pour un approvisionnement serré en GNL, selon un rapport de Reuters. Le pacte, annoncé lors d’une visite du président américain Joe Biden à Bruxelles, fait suite à une journée de trois sommets dans la ville où les dirigeants ont fustigé la Russie sur la crise ukrainienne. « Nous nous rassemblons pour réduire la dépendance de l’Europe à l’énergie de la Russie », a déclaré Biden aux journalistes. Les États-Unis ont également fait pression sur l’UE pour qu’elle sanctionne directement le pétrole et le gaz russes. Les pays européens restent toujours divisés sur la « suggestion ». La Pologne et la Lettonie font partie des pays qui cherchent à arrêter les centaines de millions d’euros par jour que l’Europe paie à la Russie pour les combustibles fossiles. L’Allemagne, qui reçoit 18% des exportations de gaz de la Russie, et la Hongrie font partie des opposants, citant les dommages économiques qu’un embargo pétrolier entraînerait. La Russie fournit 40% des besoins collectifs en gaz de l’UE, 27% de ses importations de pétrole et 46% des importations de charbon. « Il est difficile pour l’UE de dire adieu à l’approvisionnement en gaz de la Russie », a déclaré Zhao. EU signs gas deal with US, but hefty bill for European taxpayers - Global Times
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| Posté le 01-04-2022 à 11:59:22
| Nouvelle pantalonnade de l'UE, qui souffre déjà des sanctions imposées à la Russie sur l'injonction des USA. L'Europe exige que la Chine la suive sur ce terrain miné. L'UE aurait l'intention d'adopter une position ferme à l'égard des dirigeants chinois lors du sommet Chine-UE qui se tient aujourd'hui. Écrit par Nie Zhenyu, Global 2022-04-01 10:03:02 Dernière mise à jour : 2022-04-01 14:35 Le sommet Chine-UE, maintes fois reporté, doit avoir lieu le 1er avril. Les responsables européens estiment que le prochain sommet sera le plus difficile en raison de la situation en Ukraine. Selon un haut fonctionnaire européen cité par le Financial Times le 31 mars, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président du Conseil européen, Charles Michel, prévoient de dire au président chinois Xi Jinping, lors du sommet Chine-UE, que "la guerre n'est pas dans l'intérêt de la Chine". "Il soulignera également que le fait de fournir des armes à la Russie et de l'aider à contourner les sanctions aura un impact sur les relations entre l'UE et la Chine . Le fonctionnaire a également révélé que l'impact pourrait inclure des sanctions. Le haut fonctionnaire européen a noté que le soutien de Pékin à l'opération militaire spéciale de la Russie en Ukraine avait conduit les 27 États membres de l'UE à s'unir après des années de désaccord et à adopter une "position ferme" à l'égard de la Chine. "Ce sera le sommet le plus difficile auquel nous ayons jamais participé". Les dirigeants européens s'attendent à discuter de la guerre en Ukraine lors d'un sommet avec la Chine, a déclaré la Deutsche Welle le 31 mars. Le Premier ministre finlandais Sanna Marin a déclaré : "Nous devons nous assurer que la Chine est du bon côté de l'histoire." L'UE tente d'avertir la Chine de ne pas soutenir l'agression de la Russie contre l'Ukraine et d'user de son influence pour mettre fin à la guerre. Mais les analystes doutent que le sommet Chine-UE y parvienne. En outre, le Conseil de l'UE a indiqué dans une déclaration que les pays de l'UE souhaitent reprendre le dialogue sur les droits de l'homme avec la Chine de manière durable et discuter de questions d'intérêt commun telles que le changement climatique et la réponse à la nouvelle épidémie de pneumonie couronne (COVID-19). Avant cela, le président américain Joe Biden venait de terminer une visite en Europe. Les médias américains ont révélé le 22 mars que les États-Unis et l'UE avaient coordonné leurs positions avant le sommet Chine-UE, le président américain Biden ayant coordonné l'UE pour avertir la Chine de ne pas aider le président russe Vladimir Poutine.
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| Posté le 01-04-2022 à 13:13:32
| Sommet Chine-UE L'UE pourrait avertir la Chine qu'aider la Russie aurait de graves conséquences Zhao Lijian a répondu Le 1er avril, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian, a présidé une conférence de presse régulière. Un journaliste a posé une question sur le sommet Chine-UE. Selon les médias, l'UE espère que la Chine veillera à ce que la Chine ne fournisse pas d'armes à la Russie et ne l'aide pas à échapper aux sanctions occidentales. Certains responsables de l'UE ont déclaré que toute aide à la Russie nuirait à la réputation internationale de la Chine et mettrait en danger les relations économiques et commerciales de la Chine avec l'UE et les États-Unis. Zhao Lijian a déclaré que la situation internationale actuelle devenait de plus en plus turbulente et que le maintien de la communication stratégique entre la Chine et l'UE contribuerait à promouvoir le développement durable et sain des relations Chine-UE et à injecter stabilité et énergie positive dans la situation internationale. La réunion des dirigeants Chine-UE est d'une grande importance et a attiré une large attention. La partie chinoise espère que la partie européenne rencontrera la Chine à mi-chemin pour assurer le bon déroulement et le succès de la réunion. Concernant la question ukrainienne, Zhao Lijian a réitéré que la Chine avait joué un rôle constructif dans l'apaisement de la situation, la promotion des pourparlers de paix et la prévention des crises humanitaires à sa manière. Dans le même temps, tous les pays ont le droit de décider de leur propre politique étrangère en toute indépendance. Ils ne doivent pas forcer les autres à choisir leur camp et ne doivent pas adopter l'approche simpliste consistant à être soit un ennemi, soit un ami, soit noir ou blanc. En particulier, ils doivent résister à la mentalité de guerre froide et à la confrontation des camps. Sur la question des sanctions, Zhao Lijian a souligné que la Chine s'est toujours opposée aux sanctions unilatérales. La question n'est plus de savoir qui veut aider la Russie à contourner les sanctions, mais que le commerce normal entre les pays, dont la Chine et la Russie, a été inutilement nui. Certaines forces tentent également d'utiliser les sanctions pour intensifier les conflits et diviser le monde. Zhao Lijian a mentionné que le chef d'orchestre russe a été expulsé d'un orchestre d'un pays occidental pour avoir refusé de condamner la patrie. Concentrez-vous sur la persuasion de la paix et la promotion des pourparlers, plutôt que sur l'escalade des sanctions et l'intensification des conflits.
Edité le 01-04-2022 à 20:18:23 par Xuan
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| Posté le 01-04-2022 à 20:17:20
| dernier acte : Xi Jinping a ignoré les menaces de l'UE et appelé à promouvoir la paix. Fin de non-recevoir sur l'exigence de plonger la Chine dans le traquenard des sanctions. Sommet Chine-UE : Xi Jinping parle des relations Chine-UE Li Keqiang : la Chine encourage les pourparlers de paix avec la Russie et l'Ukraine Écrit par : Wang Feng 2022-04-01 20:18:01 Date de la dernière mise à jour :2022-04-01 21:08 Dans la soirée du 1er avril, heure de Pékin, le président chinois Xi Jinping a rencontré le président du Conseil européen Charles Michel et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen par vidéo à Pékin, selon le média d'État chinois Agence de presse Xinhua. Xi Jinping a souligné qu'il y a huit ans, il avait visité le siège de l'UE et proposé que la Chine soit disposée à travailler avec l'Europe pour construire un pont d'amitié et de coopération sur le continent eurasien, forger des partenariats Chine-UE pour la paix, la croissance, la réforme et la civilisation. , et construire un partenariat plus global Partenariat stratégique global influent entre la Chine et l'UE. Cette vision de la partie chinoise n'a pas changé jusqu'à présent, et elle a une signification plus pratique dans la situation actuelle.  Xi Jinping a déclaré qu'à l'heure actuelle, la nouvelle épidémie de pneumonie de la couronne continue de se propager, la reprise économique mondiale est difficile et tortueuse et la crise ukrainienne se succède. Dans de telles circonstances, la Chine et l'UE, en tant que deux grandes forces mondiales, deux grands marchés et deux grandes civilisations, devraient renforcer la communication sur les relations sino-européennes et les grandes questions concernant la paix et le développement dans le monde, jouer un rôle constructif et fournir des un aperçu de la situation mondiale turbulente facteur de stabilisation. Xi Jinping a souligné que depuis 2021, les relations Chine-UE ont connu un nouveau développement malgré les défis, et que la coopération Chine-UE a obtenu de nouveaux résultats malgré les difficultés. Les faits ont prouvé que la Chine et l'UE partagent de vastes intérêts communs et une base solide de coopération. Seules la coopération et la coordination peuvent résoudre les problèmes et relever les défis. Xi Jinping a déclaré que la Chine maintient une politique stable et cohérente envers l'UE et espère que l'UE développera une compréhension indépendante de la Chine, poursuivra une politique indépendante envers la Chine et travaillera avec la Chine pour promouvoir conjointement le développement stable et à long terme de Relations Chine-UE. Selon le média d'État chinois CCTV, le Premier ministre chinois Li Keqiang a coprésidé la 23e réunion des dirigeants Chine-UE à Pékin le 1er avril avec le président du Conseil européen Michel Michel et la présidente de la Commission européenne von der Leyen. Li Keqiang a déclaré que dans la situation actuelle, le dialogue et la coopération sont toujours l'aspect dominant des relations Chine-UE, et que les avantages mutuels et les résultats gagnant-gagnant restent le ton principal de la coopération Chine-UE. Il est suggéré que les deux parties s'appuient sur le mécanisme de dialogue existant pour renforcer la coordination des politiques dans des domaines clés et créer de nouveaux points forts de coopération. Préservez conjointement l'énergie, la sécurité alimentaire et la stabilité des chaînes industrielles et d'approvisionnement, répondez aux risques et aux défis et contribuez à la reprise durable de l'économie mondiale. Li Keqiang a souligné que la réforme et l'ouverture sont la politique d'État fondamentale de la Chine. Il est à espérer que la Chine et l'UE adhéreront à l'ouverture dans les deux sens, élargiront continuellement l'accès au marché, maintiendront une concurrence loyale, créeront un environnement commercial favorable et favoriseront la libéralisation et la facilitation du commerce et des investissements. Michel et von der Leyen ont déclaré que la Chine et l'UE sont des membres importants du système multilatéral, et que la Chine est une partie prenante importante. Les deux parties doivent renforcer le dialogue, approfondir la coopération, adhérer au multilatéralisme, assurer la paix et la stabilité mondiales et traiter conjointement. avec des enjeux mondiaux. La partie UE a présenté ses vues et ses positions sur la situation actuelle en Ukraine. Li Keqiang a exposé la position de principe de la Chine, a souligné que la Chine avait toujours poursuivi une politique étrangère indépendante de paix et a préconisé le respect des buts et principes de la Charte des Nations Unies, la sauvegarde du droit international et des normes fondamentales universellement reconnues des relations internationales, y compris la souveraineté et la l'intégrité territoriale de divers pays, et la résolution des conflits et des conflits par le dialogue et la négociation. Li Keqiang a déclaré que la Chine avait promu les pourparlers de paix à sa manière et était disposée à continuer à jouer un rôle constructif auprès de la communauté internationale.
Edité le 01-04-2022 à 20:17:44 par Xuan
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| Posté le 01-04-2022 à 22:52:26
| Il est préférable pour l'UE de gérer les attentes déraisonnables à l'égard de la Chine lors des négociations et de rompre avec la coercition des États-Unis Par Zhang Hui Publié : avr 01, 2022 02:41 PM https://www.globaltimes.cn/page/202204/1257389.shtml Quelques heures avant les réunions des dirigeants Chine-UE vendredi, des analystes chinois ont averti que les relations Chine-UE ne peuvent pas être kidnappées par la crise ukrainienne, et que l'Europe ne devrait plus être enlevée par les États-Unis en matière de politique étrangère, car cela nuira grandement aux propres intérêts de l'UE, ce qui rendra difficile d'assurer la reprise économique et les moyens de subsistance des populations, et ira à l'encontre de l'objectif de l'Europe de poursuivre son indépendance stratégique. L'avertissement des analystes est intervenu après que plusieurs sources européennes ont affirmé, avant le sommet, que Bruxelles cherchait à mettre en garde Pékin contre un soutien à la Russie dans la crise ukrainienne. Certains responsables européens ont déclaré que toute aide de la Chine à la Russie "mettrait en péril" les relations avec ses principaux partenaires commerciaux, à savoir l'Europe et les États-Unis, citant le fait que le volume des échanges entre la Chine et le bloc est beaucoup plus élevé que celui entre la Chine et la Russie. En réponse, le porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères, Zhao Lijian, a déclaré lors du point de presse de vendredi que chaque pays a le droit d'élaborer sa propre politique étrangère de manière indépendante, mais qu'il ne doit pas forcer les autres à prendre parti ou à adopter l'approche "ami ou ennemi". Il faut résister à la mentalité de la guerre froide et aux confrontations entre camps, a ajouté M. Zhao. En ce qui concerne les sanctions, la question n'est pas de savoir quel pays aidera la Russie à les contourner, mais que le commerce normal entre la Russie et les autres pays, y compris la Chine, a subi des dommages inutiles, a déclaré Zhao, appelant toutes les parties à se calmer et à se concentrer sur la promotion des pourparlers de paix plutôt que sur l'aggravation des conflits. Les analystes ont déclaré que la pression exercée par l'Europe sur la Chine avant le sommet était un tour de passe-passe habituel pour tenter de manipuler l'ordre du jour du sommet et contraindre la Chine à se ranger du côté de l'UE et des États-Unis sur le conflit Russie-Ukraine, ce que la Chine n'acceptera jamais. La Chine et l'UE ont toutes deux annoncé la nouvelle de la 23e réunion des dirigeants Chine-UE, qui se tiendra vendredi. Le président Xi Jinping rencontrera virtuellement le président du Conseil européen Charles Michel et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, et le Premier ministre Li Keqiang se joindra aux deux dirigeants européens pour présider la réunion des dirigeants Chine-UE. Selon le Conseil européen, le sommet sera principalement consacré à la crise ukrainienne. Mais l'UE ne peut pas décider unilatéralement de la manière dont le sommet se déroulera, et elle devrait mieux gérer son anticipation et comprendre clairement que se ranger du côté de l'Occident pour sanctionner la Russie n'est pas conforme au principe de la diplomatie chinoise, a déclaré vendredi au Global Times Cui Hongjian, directeur du département des études européennes à l'Institut chinois d'études internationales. Si l'UE prend des mesures commerciales à l'encontre de la Chine, cela aura un impact très négatif sur l'UE, "en particulier dans le contexte de l'impact d'une interdiction énergétique avec la Russie, le fait de nuire à la coopération commerciale avec la Chine fera que l'Europe ne parviendra pas à assurer son redressement économique post-pandémique et les moyens de subsistance des gens", a déclaré Cui, notant que l'UE serait "très imprudente" de faire cela. Bien que l'UE ait pris des mesures économiques à l'encontre de la Chine, telles que des sanctions sur les questions liées au Xinjiang chinois, il s'agit juste d'un geste et non d'une atteinte tangible aux relations économiques Chine-UE, a déclaré M. Cui. L'UE est pleinement consciente que la Chine et l'UE sont des partenaires commerciaux importants avec une forte complémentarité économique. Au cours des deux premiers mois de cette année, l'UE a dépassé l'ANASE pour devenir le premier partenaire commercial de la Chine, et en 2021, la Chine était le deuxième destinataire des exportations de biens de l'UE et la première source d'importations de biens de l'UE. Selon Reuters, Bruxelles souhaite obtenir de Pékin l'assurance qu'elle ne "fournira pas d'armes à la Russie" et n'aidera pas Moscou à "contourner les sanctions occidentales" imposées au sujet de l'Ukraine. Mais pour les analystes chinois, de telles assurances sont des questions définies du point de vue de l'Occident, qui n'existe pas pour la Chine. La Chine et la Russie développent des relations fondées sur l'avantage mutuel, et il n'y a rien de mal à ce que deux membres de l'OMC mènent un commerce normal, a déclaré M. Cui. Quant à la prétendue aide à l'armement, la Chine a déclaré à plusieurs reprises qu'il s'agissait de désinformation. Les relations entre la Chine et la Russie devraient être décidées par les deux pays plutôt que par l'Europe. Les analystes ont souligné que la Chine comprend les inquiétudes de l'UE concernant le conflit entre la Russie et l'Ukraine, mais qu'elle ne peut pas laisser le conflit faire capoter le sommet de vendredi, car la Chine et l'UE ont beaucoup plus de choses à discuter et à coopérer sur le plan bilatéral et multilatéral, et le fait que les deux parties décident de tenir ce sommet indique qu'elles sont prêtes à renforcer leur coopération. À la recherche d'un terrain d'entente Alors que le conflit entre la Russie et l'Ukraine s'étend sur plus d'un mois, l'Europe a subi une forte pression résultant des sanctions contre la Russie et de sa dépendance excessive à l'égard de la structure de sécurité de l'OTAN dirigée par les États-Unis. "L'UE est maintenant kidnappée par les États-Unis en matière de sécurité, mais cela n'est pas conforme à l'indépendance stratégique que l'UE a poursuivie", a déclaré M. Cui. Pour éviter de se retrouver à nouveau dans l'eau chaude, l'UE doit prendre en main son propre destin. Et le développement des liens avec la Chine offre à l'UE l'opportunité de se développer de manière plus équilibrée et plus globale sur le long terme, a-t-il ajouté. Concernant la crise ukrainienne, la Chine et l'UE, en tant que deux grandes puissances, pourraient renforcer leur coopération pour promouvoir les pourparlers de paix entre la Russie et l'Ukraine, et entre la Russie et les États-Unis, et fournir une aide humanitaire à l'Ukraine, ainsi qu'explorer la coopération économique pour parvenir à une économie mondiale stable, ont déclaré les analystes. Wang Huiyao, président du groupe de réflexion non gouvernemental Center for China and Globalization, a déclaré vendredi au Global Times que la Chine et l'UE avaient beaucoup de possibilités de promouvoir conjointement la paix dans la crise ukrainienne. Il a déclaré que la Chine et l'UE pourraient promouvoir un dialogue de paix impliquant la Russie, l'Ukraine et les États-Unis sur la base de la plate-forme de l'ONU afin de pousser davantage les négociations de paix. Si la question de l'Ukraine ne domine pas le sommet de vendredi, la Chine et l'UE, en tant que partenaires commerciaux importants avec de vastes domaines de coopération et un grand potentiel de développement, chercheront à approfondir la coopération sur le changement climatique et l'économie numérique et à explorer de nouveaux domaines de coopération, a déclaré M. Wang. Les questions relatives aux droits de l'homme devraient également être abordées, et le Conseil européen a déclaré que l'UE appellerait à la reprise du dialogue UE-Chine sur les droits de l'homme. Wang a déclaré que la Chine énoncerait sa position sur les questions liées au Xinjiang, notamment en saluant la visite de diplomates européens au Xinjiang, qui est propice à faire connaître le véritable Xinjiang à l'Europe.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 02-04-2022 à 21:05:32
| Les dirigeants européens, baïonnette au canon, s’attendaient à une âpre confrontation. Ursula von der Leyen, et le président du Conseil européen Charles Michel avaient prévu de dire au président chinois Xi Jinping que "la guerre n'est pas dans l'intérêt de la Chine", " que le fait de fournir des armes à la Russie et de l'aider à contourner les sanctions aura un impact sur les relations entre l'UE et la Chine » et que l'impact pourrait inclure des sanctions. Michel, convaincu que le « soutien de Pékin à l'opération militaire spéciale de la Russie en Ukraine avait conduit les 27 États membres de l'UE à s'unir après des années de désaccord et à adopter une "position ferme" à l'égard de la Chine » prédisait que "Ce sera le sommet le plus difficile auquel nous ayons jamais participé" . Enfin le Premier ministre finlandais Sanna Marin péremptoire : "Nous devons nous assurer que la Chine est du bon côté de l'histoire." Mais la forteresse européenne est construite sur des sables mouvants. Divisée sur l’interdiction des importations de pétrole russe, entre l’Allemagne et la Hongrie d’un côté, la Lettonie et la Pologne de l’autre, divisée dans sa dépendance au gaz russe (Allemagne 53 %, Pologne 81 %, Finlande 100 %, Estonie 100 %, Lettonie 97 %, Slovaquie 86 %, Hongrie 78 % en 2021), déjà divisée sur les réfugiés et sur les vaccins, divisée sur des questions d’idéologie et d’éthique, mais divisée de nouveau pour savoir qui va récupérer les réfugiés ukrainiens. La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a déclaré : « La question de l'embargo sur le pétrole n'est pas une question de ce que nous voulons ou ne voulons pas, mais une question de combien nous dépendons du pétrole. Elle a souligné que l'Allemagne n'est pas le seul pays de l'UE qui "ne peut pas arrêter les importations de pétrole en un jour" . Effectivement la Fédération des Industries allemandes se trouve face à un choix cornélien. Son président Siegfried Russwurm, déclarait le 23 mars : "L'industrie allemande met en garde la communauté des États européens contre des réactions précipitées aux conséquences incalculables dans la suite de la gestion des sanctions." D’un côté il appelle à devenir moins dépendante du gaz russe au plus vite, à forger de nouveaux partenariats énergétiques et s'approvisionner en gaz naturel liquéfié auprès d'autres pays, dont les États-Unis en particulier. Et simultanément : « Un boycott de l'approvisionnement en gaz russe menace de déchirer l'UE. Le réseau gazier européen n'a pas encore été conçu pour des flux de gaz d'ouest en est. Il n'est pas clair si, en cas d'arrêt des livraisons de gaz russe, le gaz liquéfié débarquant aux Pays-Bas ou en Belgique se retrouverait en République tchèque ou en Slovaquie. Un embargo sur le gaz entraînerait des interruptions de production, des pertes d'emplois et, dans certains cas, des dommages massifs aux installations de production. » On rappelle que pour l’institut de recherche en économie Bruegel, le coût à court terme de la réduction de la dépendance énergétique de l’UE vis-à-vis de la Russie pourrait atteindre 100 milliards d’euros dont 50 milliards d’euros pour la reconstitution des réserves de gaz naturel, 25 milliards d’euros pour les coûts supplémentaires d’importation de gaz non russe et 25 milliards d’euros pour les coûts de distribution interne dans l’UE. Autant dire que les injonctions des USA et de leurs larbins en Europe mettent le grand patronat dans l’embarras. Et pour couronner le tout, les conséquences économiques des sanctions se font déjà ressentir. Aussi les coups d’épée sont-ils entrés dans l’eau et les menaces des fantoches n’ont fait trembler personne. Le Monde a titré « Dialogue de sourds entre la Chine et l’Union Européenne. Les Européens ont vainement tenté, lors d’un sommet virtuel organisé vendredi, d’impliquer Pékin dans la recherche d’une solution au conflit. Mais cette rencontre n’a fait bouger aucune ligne. » Côté chinois on lit « La partie UE a présenté ses vues et ses positions sur la situation actuelle en Ukraine. » Façon diplomatique de dire : cause toujours tu m’intéresses.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 03-04-2022 à 00:08:10
| Sur dnews : La guerre en Ukraine démantèle le bloc de Visegrad La déchirure de l'UE commence en Europe de l'Est Écrit globalement par Mao Yuelin 2022-04-02 10:36:02 Dernière mise à jour : 2022-04-02 11:13 Au 1er avril, la guerre en Ukraine a continué à maintenir une situation morose. Alors que la guerre, qui s'est progressivement concentrée sur la région de Donbas et la table des négociations, tendait à stagner, les effets secondaires qu'elle a déclenchés ont commencé à se propager. Outre les réactions des marchés internationaux des devises et de l'énergie à la fin du mois de mars, le paysage politique de la région européenne a visiblement changé, notamment au sein du groupe de Visegrad, le groupement politique d'Europe orientale. La Hongrie, la Pologne et la République tchèque s'affrontant sur leur attitude à l'égard de la Russie, la réunion des quatre ministres de la défense du 29 mars a été interrompue ; la Pologne et la Hongrie, qui ont un niveau d'alliance élevé, sont également en train de couper les ponts, tandis que la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie connaissent progressivement un léger changement dans leur paysage politique. Une crise qui devait arriver tôt ou tard. Le ministère hongrois de la défense a confirmé que les ministres de la défense tchèque et polonais seront absents de la réunion en raison de leur mécontentement à l'égard de la position du gouvernement hongrois sur le conflit russo-ukrainien, les ministres de la défense tchèque et polonais ont annoncé leur absence de la réunion. La réunion des quatre ministres de la défense du groupe de Visegrad, qui devait se tenir à Budapest les 30 et 31 mars, a dû être annulée. Jusqu'à présent, le Premier ministre hongrois Viktor Orban a finalement fait peu de bruit au sujet du conflit causé par la guerre en Ukraine. Ce n'était qu'une question de temps avant que ce type de liquidation ne se produise. Depuis le début des combats, le 24 février, l'administration Orban n'a cessé d'affirmer la position du pays sur le conflit russo-ukrainien, indiquant clairement son opposition à l'extension des sanctions de l'UE contre la Russie au secteur de l'énergie, ainsi qu'à l'interdiction des livraisons d'armes à l'Ukraine via son territoire. Cette approche consistant à n'agir que dans l'intérêt du pays a été critiquée par les responsables tchèques et polonais. Parmi eux, la ministre tchèque de la Défense, Jana Cernochova, a déclaré sur les médias sociaux qu' "aux yeux des politiciens hongrois, le pétrole russe est plus important que le sang ukrainien" . Cette quasi-vérité dévoile la clé de la division du bloc, et il semble que les liens des "valeurs" ne fonctionnent peut-être plus aussi bien qu'avant face aux intérêts réels. L'existence du groupe de Visegrad a été un bon exemple pour l'Union européenne, qui a été maintenue ensemble par consensus, avec son propre lot de malentendus. Selon la déclaration de 1991 des trois partis de l'époque, la Pologne, la Tchécoslovaquie (séparée plus tard en deux pays) et la Hongrie, les trois partis devaient "s'efforcer de rétablir pleinement l'indépendance, la démocratie et la liberté nationales, d'éliminer toutes les manifestations de totalitarisme, d'instaurer la démocratie parlementaire, le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales, d'établir une économie de marché et de s'intégrer pleinement à l'Union européenne" , sur la base des changements spectaculaires survenus en Union soviétique, de l'effondrement de l'Union soviétique et de la suppression complète des partis communistes et de ce qui en reste. L'indépendance, la démocratie et la liberté du pays doivent être pleinement restaurées, toutes les manifestations de totalitarisme doivent être éliminées, une démocratie parlementaire doit être instaurée, les droits de l'homme et les libertés fondamentales doivent être respectés, une économie de marché doit être mise en place et le pays doit être pleinement intégré dans les systèmes politique, économique, sécuritaire et législatif européens. Les pays de Visegrad ont rejoint l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord et l'Union européenne, devenant ainsi partie intégrante des États-Unis, de la France et de l'Allemagne. Avec le plus grand vestige de l'effondrement de l'Union soviétique, à savoir la Russie, le groupe de Visegrad, qui est passé de trois à quatre pays, a pu atteindre ses objectifs grâce à " des défis sociaux et économiques communs, les mêmes valeurs de solidarité régionale et la réalisation de la politique européenne" . Le groupe de Vesey était toujours uni par " des défis sociaux et économiques communs, les mêmes valeurs de solidarité régionale et l'objectif commun de réaliser la politique européenne et étrangère" . Cependant, à mesure que l'environnement économique et politique local changeait, le consensus qui avait été atteint en scandant des slogans ensemble a fini par s'effriter. Cela n'est nulle part plus représentatif que dans la montée en puissance des autorités d'Orbán et de leurs groupes de partis en Hongrie. Ce changement était une nécessité historique : après avoir rejoint l'UE, les gouvernements hongrois successifs n'ont pas eu les effets positifs que l'on attendait d'eux. Au contraire, la société hongroise a payé un prix social considérable en termes de relations économiques, politiques, diplomatiques et ethniques afin de répondre aux exigences de l'UE. La privatisation de l'économie et l'ouverture du marché ont conduit à un quasi-monopole des capitaux étrangers dans des secteurs tels que la banque, les télécommunications, l'énergie et les médias, de nombreuses entreprises nationales étant éliminées dans la compétition. Les autorités d'Orbán, qui ont appelé à la renationalisation d'industries clés et à la nationalisation des retraites, ont ainsi conclu le plus grand pacte pour répondre aux besoins de la population hongroise en termes de relations économiques, politiques, diplomatiques et ethniques à la suite des changements spectaculaires survenus en Union soviétique. Le fait que l'administration Orbán n'ait pas suivi activement les sanctions européennes contre la Russie pour assurer l'approvisionnement énergétique (la Hongrie obtient 85 % et 64 % de son gaz et de son pétrole de la Russie) a même donné un petit coup de pouce aux élections hongroises du 3 avril, auxquelles son parti participe. Il semble qu'il n'y ait rien que le groupe d'opposition puisse faire à ce sujet, si ce n'est faire plus de graffitis "O1G" (en hongrois pour "Orban est un imbécile" en privé. Une alliance déchirée par les intérêts En fait, avant même que la guerre en Ukraine et l'énergie russe ne déclenchent l'éclatement du groupe de Visegrad, il était devenu clair que le groupe était plus ou moins un "2+2". Après le changement de gouvernement en 2021, le nouveau dispositif mis en place par le Premier ministre Petr Fiala et le ministre des Affaires étrangères Jan Lipavsky a affirmé sa dimension pro-UE-US, et il semble se rapprocher de la Slovaquie, qui est sur la même longueur d'onde. Pendant ce temps, les autorités polonaises, dirigées par le président Andrzej Duda, entretiennent de bonnes relations avec la Hongrie d'Orbán. Les deux pays affichent des positions conservatrices similaires sur des questions telles que l'immigration, la religion et l'ethnicité, ce qui explique une certaine alliance offensive et défensive entre eux avant la guerre en Ukraine en février 2022. En particulier, l'arrêt de la Cour constitutionnelle polonaise d'octobre 2021 contre les principes fondamentaux de l'intégration européenne a créé un défi plus évident pour la stabilité de l'UE. En outre, le différend entre la Pologne et la République tchèque au sujet de la mine de charbon de Turow, située à la frontière entre les deux pays, a donné à l'alliance fragile un peu plus d'incitation à se déchirer. Aujourd'hui, alors que la Pologne et la Hongrie se chamaillent au sujet de l'Ukraine, certains des plus grands noms de Varsovie se sont même rendus à Budapest pour assister à des rassemblements de l'opposition, après que Duda a blâmé Orban. Mais dans l'ensemble, la situation des intérêts du groupe de Visegrad qui s'effondrent sur le profit n'est finalement qu'un microcosme de la répartition inégale des intérêts au sein de l'UE. Contrairement à Orbán, qui a également souligné que "notre responsabilité morale ne repose pas sur l'Ukraine. Je ne dois pas affronter Dieu pour les Ukrainiens, mais pour les Hongrois. Je dois tenir compte des intérêts de la Hongrie ", les puissances de l'UE ne vont même pas crier des slogans en raison de leurs intérêts énergétiques. Lors de la réunion des ministres des affaires étrangères de l'UE du 21 mars, par exemple, l'Allemagne, les Pays-Bas et d'autres pays se sont opposés à l'embargo de l'UE sur l'énergie russe et, une fois de plus, l'UE n'est pas parvenue à un consensus sur les sanctions. Le 30 mars, le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, a lancé un appel à l'Union européenne en déclarant que son pays allait introduire une législation visant à mettre un terme aux importations de charbon russe d'ici mai 2022 au plus tard, et de pétrole et de gaz russes d'ici fin 2022. Mais comme 46 % du gaz, 65 % du pétrole et 15 % du charbon de la Pologne proviennent de Russie, et que le processus législatif polonais ne commencera qu'après avril ou mai, cela signifie que, pour l'instant, la Pologne montre également son côté "apaisement" envers la Russie sur la question énergétique avec de grands pays comme l'Allemagne. Il est clair que les pays européens ont tendance à converger dans leurs décisions en fonction de leurs intérêts, mais dans la pratique, ils choisiront une autre voie qui ne fait pas l'objet d'un consensus et qui est sujette à des désaccords en raison de facteurs politiques. Cette absence de consensus commencera également en Europe de l'Est, creusant davantage le fossé entre les grands et les petits pays de l'UE, et déchirant davantage une Europe déjà divisée par l'afflux de réfugiés, le conflit entre la Pologne et l'UE, la nouvelle épidémie, la guerre en Ukraine et d'autres questions de la future lutte politique. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 03-04-2022 à 22:42:44
| L'OTAN ne doit pas bloquer la mise en place d'un nouveau cadre de sécurité en Europe Par Gao Jian Publié: 03 avril 2022 11:53 https://www.globaltimes.cn/page/202204/1257463.shtml "Nous n'avons pas encore créé l'architecture de sécurité qui permettrait de faire face au changement de situation après l'effondrement du mur de Berlin... La guerre en Ukraine est la conséquence de cet échec politique", a déclaré l'ancien chancelier allemand Gerhard Schroeder lors de sa récente tournée en Turquie. Dans le cadre de "l'autonomie stratégique" de l'UE, le plus grand défi pour le bloc pour établir un nouveau cadre de sécurité européen est l'OTAN qui est actuellement dominée par les États-Unis et le Royaume-Uni. Provoquer des crises géopolitiques, exagérer les enjeux politiques hérités de la guerre froide, qui reposent sur des valeurs dites démocratiques, et renforcer l'hostilité des pays de l'Est contre la Russie sont devenus les atouts de l'OTAN pour maintenir son emprise sur la sécurité européenne. Comme l'UE est, jusqu'à présent, incapable de fournir au continent des garanties de sécurité efficaces, s'appuyer sur l'OTAN dominée par les États-Unis est devenu une option inévitable pour la plupart des pays d'Europe de l'Est. Les États-Unis ont longtemps cherché à infiltrer idéologiquement et politiquement les pays d'Europe centrale et orientale. Pendant ce temps, l'UE manque d'unité politique. Exploiter cette faiblesse structurelle au sein de l'UE pour inciter les petits pays d'Europe de l'Est à perturber la planification stratégique de l'UE est une tactique souvent utilisée par les gouvernements américain et britannique. Le Royaume-Uni et les États-Unis partagent une position très cohérente pour affaiblir l'unité de l'UE. Depuis le déclenchement du conflit russo-ukrainien, le Royaume-Uni est intervenu de manière proactive. Elle s'est précipitée sur le devant de la scène, s'efforçant d'inciter les pays d'Europe centrale et orientale comme la Pologne à provoquer une confrontation entre la Russie et l'Ukraine dans le but de gonfler les coûts stratégiques des grands pays européens dont l'Allemagne et la France. Par conséquent, comment gérer les contraintes diplomatiques des pays anglo-saxons tels que les États-Unis et le Royaume-Uni est une question centrale à laquelle l'UE doit faire face lorsqu'il s'agit d'un mécanisme de sécurité européen. L'établissement d'un nouveau cadre de sécurité européen est devenu la tâche stratégique la plus urgente pour l'UE. L'UE doit sérieusement renforcer sa conscience stratégique de l'indépendance, et construire un cadre stratégique et créer des solutions basées à la fois sur l'histoire et la réalité européennes, pour faire face aux crises géopolitiques et sécuritaires régionales potentielles. Trente ans se sont écoulés depuis la fin de la guerre froide, cependant, l'opposition binaire dans la culture politique européenne, « Occident contre non-Occident » , persiste encore dans le discours politique dominant en Europe. Cependant, dans le cadre du mécanisme de sécurité de l'OTAN, qui est dominé par le récit de la guerre froide, les alliés deviennent souvent des amis toxiques tandis que l'UE, de temps en temps, devient le bouc émissaire des mauvaises politiques étrangères américaines. L'américanisation de l'idéologie politique en Europe a conduit au fait que le bon sens politique est devenu une ressource rare dans la politique étrangère de l'UE. En ce qui concerne le conflit russo-ukrainien, la Russie n'est pas seulement un voisin qui ne peut pas s'éloigner de l'UE, mais elle offre également des garanties fondamentales pour les besoins énergétiques de l'UE et les moyens de subsistance de la population. Est-il si difficile de respecter les intérêts fondamentaux de la Russie, d'élargir la base des intérêts communs des deux parties, d'éliminer les griefs historiques et d'offrir à l'Europe un avenir avec plus de choix ? Comme on le sait, l'UE a été développée à partir de peuples européens déchirés par la guerre avec l'objectif commun de rechercher une paix permanente selon le principe du respect du principe de la diversité nationale et culturelle. Malheureusement, dans le domaine de la politique étrangère, le concept de coexistence pacifique de l'UE doit encore être renforcé. Si l'UE veut garder fermement l'initiative de maintenir la sécurité régionale entre ses mains, une simple augmentation des dépenses de défense n'est pas la solution. D'une part, l'OTAN, dirigée par les États-Unis et le Royaume-Uni, ne permettra pas à l'Europe d'aller trop loin sur la voie de la construction d'un mécanisme de sécurité orienté vers l'UE. En fait, les États-Unis disposent d'une variété d'options politiques et de moyens pour provoquer une crise de sécurité en Europe. Washington a toujours une influence politique inestimable en Europe. D'autre part, l'UE dépend fortement du mécanisme de sécurité centré sur l'OTAN. Il existe des différences fondamentales en ce qui concerne les intérêts des différents États membres de l'UE. En cette ère de changements drastiques, ce dont l'UE a besoin pour mettre en œuvre la volonté politique d'« autonomie stratégique » et établir un nouveau mécanisme de sécurité pour l'avenir, ce ne sont pas des micro politiciens, mais de véritables hommes d'État qui osent faire la différence. On espère que le conflit russo-ukrainien servira d'avertissement profond aux cercles politiques européens pour qu'ils fassent une différence avant qu'une crise politique plus fondamentale ne s'ensuive. L'auteur est chercheur à l'Université des études internationales de Shanghai. opinion@globaltimes.com.cn
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 04-04-2022 à 22:16:45
| Sur dnews Les états-Unis ont acheté 43% de pétrole russe supplementaire, mais n’ont pas permis à l’Europe d'en acheter 2022-04-04 10:01:02 La télévision centrale chinoise a rapporté que le 3 avril, heure locale, Popov, secrétaire général adjoint du Conseil de sécurité nationale russe, a déclaré que tandis que les États-Unis imposaient des sanctions européennes à la Russie, la quantité de pétrole russe qu’ils achetaient au cours de la semaine récente augmentait de 43%, atteignant 100 000 barils par jour. Mais les États-Unis n’ont pas permis à l’Europe de le faire. Il convient également de noter que les trois pays baltes ont cessé d’importer du gaz naturel de Russie depuis avril, citant un opérateur letton de transport et de stockage de gaz cité par l’Agence France-Presse le 2 avril. En d’autres termes, l’approvisionnement en gaz de la Russie en Lettonie, en Lituanie et en Estonie a été interrompu. Selon Reuters, les données fournies par le fournisseur de données international Refiniter montrent qu’en mars dernier, les exportations américaines de GNL ont augmenté de près de 16% d’un mois sur l’autre, un niveau record. Parmi eux, les exportations de gaz naturel vers l’Europe représentent la majorité. Les exportations américaines de GNL se sont élevées à environ 7,43 millions de tonnes métriques en mars, contre 6,4 millions de tonnes en février et battant le record de 7,25 millions de tonnes établi en janvier, selon les données. Parmi eux, l’Europe est devenue la plus grande destination d’exportation de gaz naturel liquéfié aux États-Unis pendant quatre mois consécutifs, représentant environ 65% des exportations. En outre, les marchés asiatique et latino-américain représentent respectivement environ 12% et 3%.
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| pzorba75 | Grand classique (ou très bavard) | 1224 messages postés |
| Posté le 05-04-2022 à 05:03:25
| Xuan a écrit :
Sur dnews Les exportations américaines de GNL se sont élevées à environ 7,43 millions de tonnes métriques en mars, contre 6,4 millions de tonnes en février et battant le record de 7,25 millions de tonnes établi en janvier, selon les données. Parmi eux, l’Europe est devenue la plus grande destination d’exportation de gaz naturel liquéfié aux États-Unis pendant quatre mois consécutifs, représentant environ 65% des exportations. En outre, les marchés asiatique et latino-américain représentent respectivement environ 12% et 3%. |
Big business avec Biden, as usual. C'est la poursuite sous d'autres formes de la politique de Trump "America first", avec le soutien et la participation active des européistes, tous bords confondus!
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 05-04-2022 à 13:30:38
| Une vidéo traduite ici : https://rutube.ru/video/244d10ee9cc2bac23e122c8de4a97099/ Il n'y a pas que le pétrole et le gaz. Les USA se servent aussi du conflit pour arroser l'UE avec des armes.
Edité le 05-04-2022 à 13:48:52 par Xuan
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 05-04-2022 à 20:35:24
| Une vague d'armes et de terreur arrive dans l'UE depuis l'Ukraine Les armes fournies aux "Indépendants" de l'UE, s'installent entre les mains de criminels - et peuvent émerger sur le marché noir de l'Ancien Monde Dmitri Rodionov extrait de https://svpressa.ru/war21/article/330475/ Larisa Shesler Une partie importante des armes fournies par les pays de l'OTAN à Kiev est désormais revendue à des criminels et à des organisations terroristes opérant en Europe. Une criminalité endémique est prédite dans l'Ancien Monde. Cela a été annoncé sous couvert d'anonymat par un officier de la branche ukrainienne d'Interpol. « Des centaines d'armes légères, de systèmes de missiles antichars et antiaériens portables, ainsi que de grandes quantités d'explosifs entreront et entrent déjà dans l'Union européenne. De tels faits ont déjà été constatés par des collègues de l'UE. Malheureusement, il est impossible de bloquer complètement toute la frontière avec l'Ukraine » , a-t-il déclaré à Argumenty Nedeli. Selon la source de la publication, des signaux alarmants sont reçus concernant les intentions d'organisations terroristes et de représentants criminels d'acheter des échantillons individuels d'armes et de munitions par l'intermédiaire de nombreux groupes criminels. Différentes voies d'importation sont proposées. "L'intérêt accru pour les MANPADS de la production américaine et soviétique est particulièrement préoccupant. Ainsi, selon les informations disponibles, des représentants d'organisations criminelles et radicales européennes proposent à partir de 30 000 euros et plus pour le complexe Stinger. La décision criminelle de Zelensky de libérer en masse des milliers de bandits des lieux de détention et de leur distribuer des armes, des munitions et des explosifs aggrave la situation. La partie ukrainienne aujourd'hui n'est pas capable de contrôler le processus pour des raisons objectives, les Européens le sont aussi ... S'il y a une forte demande de MANPADS et d'explosifs, ils seront certainement utilisés. Le crime international et le terrorisme international sont très sophistiqués et insidieux, ils ne peuvent pas être sous-estimés... L'Europe est dans le chaos, la criminalité endémique et le terrorisme... » , dit l'officier avec certitude. Il convient de noter que des armes ukrainiennes, distribuées de manière incontrôlable à tout le monde, ont déjà commencé à apparaître en vente en Europe. Sur Internet, vous pouvez trouver des offres de vente de fusils d'assaut Kalachnikov et de cartouches pour eux. Le prix moyen d'une cartouche AK-74 et zinc (emballage - éd. ) est de 400 $. En plus des mitrailleuses, des lance-grenades (RPG-7) et leurs tirs, ainsi que des grenades à main (F-1, RGD-5) ont été distribués à la population. Et quoi, en Europe ils ne comprennent pas les conséquences et ne vont rien faire ? Les informations exprimées par l'officier ukrainien peuvent-elles être considérées comme fiables ? « Je peux bien le permettre », déclare Larisa Shesler, présidente de l'Union des émigrés politiques et des prisonniers politiques d'Ukraine. - Le niveau de corruption dans les forces de l'ordre et dans le complexe de la défense est incroyable. Si le SBU extorque des pots-de-vin aux détenus (et il y a de tels faits), alors la vente de certaines des armes reçues sous forme d'assistance militaire de l'OTAN ne surprend personne. « SP » : - Connaissez-vous les pays qui fournissent ces armes ? Ou cela ne les concerne-t-il pas ? « Même si les fournisseurs étaient au courant d'une telle menace, je ne pense pas que cela les aurait arrêtés. L'objectif principal reste de causer un maximum de dégâts sur le territoire de l'Ukraine et de l'armée russe. Ils voient la possibilité que ces armes fuient vers le marché noir comme un mal bien moindre que le succès de la Russie en Ukraine "SP": - Quelle est la taille, à votre avis, de l'échelle ? Peut-il sérieusement augmenter le taux de criminalité? Dans quels pays, par exemple ? Le terrorisme est imprévisible. Des attentats se produisent même dans des pays aussi prospères que la Norvège (l'exécution par Breivik - éd. ), ou la France (les attentats de Paris en 2015- éd. ). Bien sûr, les fusils de précision de l'OTAN, qui sont très avancés techniquement, peuvent être demandés par des terroristes ultra-radicaux dans n'importe quel pays, y compris en Europe. "SP": - Eh bien, d'accord, des fusils, d'accord, des mitrailleuses. Qui ou comment utilisera les ATGM et les MANPADS en Europe ? « Pour des attaques terroristes comme l'exécution par Breivik, ni les armes antichars ni les MANPADS ne sont nécessaires. Un groupe de terroristes peut utiliser les MANPADS comme outil de chantage, et les explosifs peuvent également être utilisés pour des actes d'intimidation. Mais, néanmoins, je pense que cette arme fera surface loin de l'Europe. "SP": - Doit-on s'attendre à ce que des bandits libérés des prisons ukrainiennes entrent en Europe avec des armes? - En Ukraine, il y a maintenant une flambée de criminalité incontrôlée et impunie due à la distribution d'armes. Mais, pour autant que je sache sur la procédure d'inspection stricte lors du franchissement de la frontière ukrainienne avec les pays européens, il est peu probable qu'une personne de l'industrie de la défense puisse emporter avec elle une mitrailleuse émise en Ukraine. De plus, les radicaux ukrainiens sont bien conscients qu'en Pologne ou en Allemagne, la loi et l'ordre sont strictement maintenus et qu'une personne armée y est perçue comme une menace pour l'ensemble de la société. C'est pourquoi les migrants ukrainiens sont considérés comme les migrants les plus respectueux des lois en Europe. "SP": - L'officier affirme qu'il est impossible de bloquer la frontière. Est-ce vrai ? Et quelqu'un en Europe essaiera même de faire quelque chose ? - S'il est extrêmement difficile de transporter des armes d'Ukraine vers l'Europe individuellement dans des bagages personnels, il est tout à fait possible de cacher un lot d'armes dans un conteneur ou un camion. Je pense qu'en Europe, ils ne peuvent s'inquiéter de cela qu'après un incident lié à l'apparition d'armes données à l'Ukraine par des criminels. - La fourniture d'armes de l'Occident à l'Ukraine constitue une grande menace non seulement pour l'armée russe, mais également pour les citoyens de la république voisine elle-même, - Docteur en philologie, professeur, observateur militaro-politique Vladimir Sapunov en est convaincu. « Bien sûr, compte tenu de la criminalisation sans précédent de la société ukrainienne, une partie des armes finira entre les mains de groupes criminels organisés qui tenteront de pêcher en eaux troubles et ainsi renforcer leurs positions. Cela est confirmé par de nombreux cas de pillage et de vol en Ukraine après le début de l'opération spéciale russe. La prolifération des MANPADS représente une menace particulière pour les civils, car ce n'est pas une mitrailleuse - il faut encore apprendre à la manier, cela prend beaucoup de temps. Et lorsque de tels appareils tombent entre les mains de personnes non préparées ou mal formées, cela conduit au fait qu'au lieu d'installations militaires, ils commencent à toucher les étages supérieurs des immeubles résidentiels. Ce qui est observé en grand nombre maintenant, par exemple à Kharkov. Il y avait des informations à Kiev et dans sa banlieue aussi. Il est parfois surprenant que les autorités russes ferment les yeux sur ces approvisionnements et croient apparemment que les armes occidentales ne feront pas une percée dans l'opération militaire. On peut se demander si cela contribuera ou non, mais ce qui causera des dommages est certain. Comme il y a déjà eu de nombreux cas où des véhicules blindés russes ont souffert de Jewelins, et des avions et des hélicoptères ont souffert de Stingers. Mais maintenant, l'Occident parle déjà de la fourniture d'armes beaucoup plus sérieuses - des drones kamikazes, des missiles guidés, des armes anti-navires et même des véhicules blindés. Par conséquent, les forces armées russes devraient systématiquement veiller à ce que les armes occidentales ne tombent pas entre les mains non seulement de criminels, mais aussi des forces armées ukrainiennes. Pour ce faire, il est nécessaire d'intensifier les grèves contre les infrastructures de l'ouest et du centre de l'Ukraine : voies ferrées, routes, ponts. Avertissez que les trains de marchandises deviendront une cible militaire légitime, détruisez les usines de réparation automobile où les trains de voyageurs sont adaptés pour le transport de matériel militaire. Après tout, vous ne pouvez pas suivre chaque chargement. Rien ne doit empêcher les forces armées russes de détruire tout ce qui contribue à l'approvisionnement en armes, dont meurent soldats et officiers russes.
Edité le 05-04-2022 à 20:39:32 par Xuan
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