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 L'Europe, maillon faible de l'impérialisme

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Xuan
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   Posté le 12-07-2022 à 22:22:44   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

L'euro atteint la parité avec le dollar, une première depuis sa mise en circulation en 2002

C'est historique. L'euro a brièvement atteint 1 dollar ce mardi, première fois depuis deux décennies. Une dégringolade de la devise européenne qui s'explique par les inquiétudes qui planent sur le Vieux Continent en proie à une flambée des prix de l'énergie et la crainte de pénuries l'hiver prochain mais aussi par une politique monétaire plus agressive du côté des Etats-Unis pour lutter contre l'inflation.

https://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/l-euro-atteint-la-parite-avec-le-dollar-une-premiere-depuis-sa-mise-en-circulation-en-2002-925368.html?fbclid=IwAR2rg4H4s7Y37o_peDmeF3w31vDXyw4krFVZ3aOjhdoZksAcPdJhKFpg8lg


latribune.fr
12 Juill 2022, 12:31

C'était pressenti depuis plusieurs semaines. Ce mardi, l'euro a atteint la parité avec le dollar. Une première depuis 2002, date de sa mise en circulation. La devise européenne est brièvement tombée à 1 dollar vers 11h50. Il est ensuite très légèrement remonté et s'échangeait vers 12H10 pour 1,0024 dollar.

Un dollar qui, en ces temps marqués par l'incertitude pour le continent européen, bénéficie plus que jamais de son statut de valeur refuge auprès des investisseurs qui le privilégient. Le billet vert a ainsi gagné près de 14% depuis le début de l'année.

La semaine dernière, l'euro avait déjà chuté à son plus bas niveau depuis près de vingt ans, en descendant à 1,0298 dollar pour 1 euro, après avoir chuté mi-mai à 1.035 dollar.

Flambée des prix de l'énergie
Cette nouvelle dégringolade s'explique par les sommets atteints par les prix de l'énergie (électricité, gaz, carburant) depuis le déclenchement du conflit en Ukraine le 24 février dernier et qui pèse lourdement sur l'Union européenne et fait planer le risque de pénurie l'hiver prochain. En témoigne la décision de l'Allemagne, le 23 juin, qui a activé le niveau 2, dit d' « alerte », de son plan d'urgence sur l'approvisionnement en gaz, devenu une « ressource rare », comme l'a indiqué son ministre de l'Economie et du Climat, Robert Habeck. Il s'agit du dernier palier avant l'organisation d'un rationnement par l'Etat, prévue dans la phase 3, afin de répartir les volumes entre particuliers, administration et industrie. Berlin, toujours dépendant de la Russie pour 35% de ses importations de gaz, voit ses livraisons réduire depuis l'instauration des sanctions occidentales à l'égard de Moscou.

Cette incertitude s'est renforcée après que Gazprom a entamé lundi, 10 jours de travaux de maintenance des deux gazoducs Nord Stream 1, qui acheminent une grande quantité de son gaz livré encore à l'Allemagne ainsi qu'à plusieurs autres pays de l'Ouest de l'Europe. Le marché s'est ainsi inquiété d'une possible crise énergétique majeure sur le Vieux continent, doutant du rétablissement par la Russie des flux de gaz après cette interruption.

L'Union européenne souffre également de la hausse du prix des matières premières comme les céréales, l'Ukraine et la Russie étant deux importants exportateurs mondiaux. Face à ces difficultés et incertitudes, l'euro éloigne ainsi les investisseurs qui lui préfèrent la devise américaine, jugée plus sûre.

Une politique monétaire américaine plus agressive
Un sentiment exacerbé par la politique monétaire plus agressive enclenchée par la Réserve fédérale américaine. Mi-juin, l'institution monétaire a relevé ses taux directeurs de trois-quarts de points de pourcentage, soit la plus forte hausse depuis 1994, pour tenter de contrôler une inflation plus forte qu'escomptée. De son côté, la Banque centrale européenne a, elle aussi, opté pour un resserrement monétaire mais plus léger. La présidente de la BCE, Christine Lagarde, a annoncé un relèvement de 25 points de base des taux d'intérêt en juillet, avant une nouvelle hausse en septembre. Car l'institution craint qu'une hausse trop brutale des taux ne plonge l'économie européenne en récession. Sans compter que la perspective d'une pénurie de gaz accentue ce risque.

La chute de l'euro pourrait encore s'aggraver, selon les données sur l'inflation en France, en Allemagne et aux Etats-Unis qui seront publiées mercredi et qui pourraient nourrir les inquiétudes des investisseurs sur une divergence des économies des deux côtés de l'Atlantique. « Si l'inflation américaine est plus forte que le marché ne le prévoit, cela pourrait profiter au dollar » , les investisseurs pariant que la Fed va devoir agir encore plus vite pour remonter ses taux, estime Fawad Razaqzada, analyste chez Forex.com.

L'euro est également en difficulté face au franc suisse, lui aussi considéré comme une valeur refuge: il a reculé à 0,9836 franc suisse, un plus bas depuis 2015 quand le dollar brille non seulement face à la devise européenne mais aussi face aux autres monnaies considérées comme vulnérables au risque: la livre sterling a plongé jusqu'à 1,1807 dollar, un niveau plus atteint depuis mars 2020, quand le début de la pandémie de Covid-19 en Europe, en pleines négociations sur le Brexit, avait fait reculer la devise britannique à son plus bas niveau depuis 1985.

(Avec AFP)

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   Posté le 13-07-2022 à 16:21:40   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/allemagne/allemagne-face-aux-restrictions-d-energie-a-la-chaine-la-population-demunie-allemagne-face-aux-restrictions-d-energie-a-la-chaine-la-population-demunie_5252524.html


Alors que l'oléoduc Nord Stream 1, qui alimente l'Allemagne en gaz russe, est fermé depuis le début de la semaine pour maintenance, Berlin tente d'appeler les entreprises et sa population à réduire leur consommation. Des mesures qui déstabilise parfois les habitants.

Après l'entraînement pour des handballeuses près de Francfort (Allemagne), c'est désormais la douche froide. L'eau chaude est coupée pour économiser le gaz, dans les 146 salles de sport de l'arrondissement. Le début d'un rationnement auquel le gouvernement allemand veut préparer la population. "Je crois que je vais prendre ma douche à la maison", se résigne une joueuse.

De nouvelles restrictions chaque jour
Chaque jour, de nouvelles restrictions sont annoncées. Un grand propriétaire immobilier a ainsi prévenu que le chauffage serait limité à 17 degrés la nuit l'hiver prochain. Un centre thermal à Düsseldorf (Allemagne) ferme quant à lui ses piscines couvertes. Un grand groupe envisage enfin le retour au télétravail, pour ne pas avoir à chauffer ses bureaux. Les restrictions d'eau chaude concernent également les logements.

L'Allemagne dépend encore à 35% du gaz russe pour ses importations, contre 55% avant le début de la guerre en Ukraine. La menace d'une coupure totale donne des sueurs froides à la première économie d'Europe, qui plongerait alors immédiatement en récession.

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   Posté le 15-07-2022 à 04:54:33   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Effectivement, l Allemagne est le maillon faible de l impérialisme:mais qui fera la révolution prolétarienne à Berlin ? Die Linke n est plus pour la dictature du prolétariat, il faudra compter sur les marxistes leninistes allemands qui partent combattre en Syrie aux côtés des Ypg.c est l Empire Allemand qui a, à la fin de la Grande guerre permis à Lenine de prendre le pouvoir, mais qui va porter la flamme révolutionnaire à Berlin ? Il faut espérer une défaite de l impérialisme allemand, comme la recomposition politique de la Fédération Yougoslave, démembrée par Berlin et le Vatican, qui ont poussé au dépeçage du pays des Balkans.le problème est que les Ypg sont proches des Chiftars albanais qui ont regi le Kosovo Komlet en État maffieux.


Edité le 17-07-2022 à 20:06:12 par marquetalia




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   Posté le 17-07-2022 à 16:16:46   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

On ne peut pas dire que l'Allemagne, ou la GB, ou la France, ou l'Italie, la Pologne, etc. soit le maillon faible de l'UE.
Cela dépend de nombreux facteurs internes et externes qui mériteraient d'être étudiés.
Jusqu'à présent il est clair que l'UE est un bloc régional qui concentre de nombreuses contradictions et qui se trouve pris entre les USA et les pays émergents.
La crise économique peut frapper plus particulièrement tel ou tel pays, la bourgeoisie s'affaiblir davantage ici ou là et la classe ouvrière s'organiser davantage. Ou bien au contraire des courants fascistes peuvent se développer.
Notre tâche est de rechercher en priorité les conditions révolutionnaires dans notre pays et y contribuer.

"compter sur les marxistes leninistes allemands qui partent combattre en Syrie aux côtés des Ypg" est une vue de l'esprit et un aveuglement sur les rapports entre hégémonisme et indépendance nationale en Syrie.

"les Anglo Saxons et la France qui vont porter la flamme révolutionnaire à Berlin" c'est quoi cette histoire ?


Edité le 17-07-2022 à 16:20:02 par Xuan




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   Posté le 17-07-2022 à 19:52:46   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Xuan a écrit :

On ne peut pas dire que l'Allemagne, ou la GB, ou la France, ou l'Italie, la Pologne, etc. soit le maillon faible de l'UE.
Cela dépend de nombreux facteurs internes et externes qui mériteraient d'être étudiés.
Jusqu'à présent il est clair que l'UE est un bloc régional qui concentre de nombreuses contradictions et qui se trouve pris entre les USA et les pays émergents.
La crise économique peut frapper plus particulièrement tel ou tel pays, la bourgeoisie s'affaiblir davantage ici ou là et la classe ouvrière s'organiser davantage. Ou bien au contraire des courants fascistes peuvent se développer.
Notre tâche est de rechercher en priorité les conditions révolutionnaires dans notre pays et y contribuer.

"compter sur les marxistes leninistes allemands qui partent combattre en Syrie aux côtés des Ypg" est une vue de l'esprit et un aveuglement sur les rapports entre hégémonisme et indépendance nationale en Syrie.

"les Anglo Saxons et la France qui vont porter la flamme révolutionnaire à Berlin" c'est quoi cette histoire ?
il s agit d une erreur de frappe. Les Gilets Jaunes vont ils reprendre la tête de la contestation en France ?

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   Posté le 17-07-2022 à 19:59:25   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Concernant les Ypg, ils sont, comme je l ai signalé, cul et chemise avec les narco terroristes de l ex Uck. Ils constituent un pion à la fois de l Empire Américain et des intérêts allemands. Il y a le Kpd en Allemagne, comme formation marxiste leniniste, il faut voir leur opportunité d être l avant garde de la Révolution en Allemagne, qui est le cœur économique de l UE. Pour la France, je le répète, l ébauche viendra des Gilets Jaunes.il faut étudier le rapport des puissances impérialistes et des Pays émergents dans la vente d armes aux pays du Tiers monde,la fin de ce commerce immonde porterait un coup de grâce, ne serait-ce que l impérialisme français. La France vendant des armes au Maroc, il faut appuyer l Algérie dans son soutien au Front Polisario, qui est désormais soutenu par l Arabie Saoudite. A bas l impérialisme français !


Edité le 17-07-2022 à 20:04:14 par marquetalia




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   Posté le 17-07-2022 à 20:23:05   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Les monopoles français participent au génocide des peuples du Chiapas. https://www.legrandsoir.info/mexique-au-chiapas-la-guerre-en-catimini.html

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   Posté le 17-07-2022 à 20:26:39   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Le fait que l Ezln soit une insurrection anarcho syndicaliste soutenue par les milieux altermondialistes me fait penser qu il est temps de parvenir à réconcilier toutes les forces anticapitalistes. Mais que faire avec cette jeunesse française embourgeoisee et américanisee à un niveau d abrutissement exacerbé ?


Edité le 19-07-2022 à 07:44:42 par marquetalia




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   Posté le 17-07-2022 à 21:23:48   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Il faut combattre l americanisation de la jeunesse française.

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   Posté le 17-07-2022 à 22:03:27   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Faire la promotion d autres langues vivantes-voir mortes ?

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   Posté le 17-07-2022 à 22:25:15   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

C'est un fil qui concerne l'Europe marquetalia.

La tempête politique s’étendra-t-elle à d’autres pays de l’UE à mesure que la pression inflationniste s’accentuera?

Par Global Times
Publié: Jul 17, 2022 11:59 PM

Will political storm extend to more EU countries as inflation pressure pinches? - Global Times https://www.globaltimes.cn/page/202207/1270753.shtml

Le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, a averti vendredi que la tourmente qui engloutit le gouvernement de Mario Draghi menaçait de priver l’Ukraine d’un soutien militaire vital dans « sa lutte contre la Russie », selon un rapport de Politico. La veille, le Premier ministre italien Draghi avait présenté sa démission après l’effondrement de sa coalition, où un parti clé du Mouvement cinq étoiles (M5S) avait retiré son soutien au gouvernement de Draghi.

En général, la démission du chef du gouvernement d’un pays européen est liée à la situation intérieure, mais les erreurs de calcul diplomatiques et les mauvaises politiques - par exemple, l’approche dure de l’Italie contre la Russie - ont dû exacerber son désavantage. Le soutien de l’Italie à l’Ukraine ainsi qu’à d’autres pays de l’UE et l’augmentation progressive des sanctions contre la Russie nuisent à la résolution des problèmes intérieurs en Italie.

Sous la direction de Draghi, l’Italie a adopté une ligne dure contre la Russie, notamment en réduisant sa dépendance aux importations de gaz russe à 25%, contre environ 40% au début de l’année.

L’embargo sur le pétrole brut et les produits pétroliers russes imposé par les pays occidentaux a entraîné une flambée des prix mondiaux de l’énergie, qui sont devenus un problème qui a englouti de nombreux pays, entraînant une hausse de la production et du coût de la vie ainsi qu’une pression croissante sur les gens ordinaires dans de nombreux États de l’UE, y compris l’Italie.

Le taux d’inflation annuel de l’Italie est passé à 8% en juin, le niveau le plus élevé depuis qu’il était de 8,2% en 1986, selon l’agence nationale italienne des statistiques, affirmant que l’énergie était le moteur de la flambée des prix. Mais Draghi a apparemment attaché plus d’importance au conflit en Ukraine, déclarant en avril : « Voulons-nous avoir la paix ou voulez-vous avoir la climatisation allumée ? » Après que Draghi ait proposé de démissionner, Di Maio a affirmé que l’attaque contre Draghi de Giuseppe Conte, actuel chef du parti M5S, « aide la propagande et l’autocratie de Poutine sur la démocratie ». C’est absurde et c’est une utilisation irresponsable d’ennemis extérieurs pour désamorcer une crise interne.

La crise du gouvernement italien pourrait donner le mauvais exemple en Europe, après quoi d’autres dirigeants européens risquent de se retrouver dans une situation similaire. En juin, Français le président Emmanuel Macron a perdu sa majorité parlementaire, la hausse du coût de la vie étant l’un des facteurs. Il ne fait aucun doute que la cohésion politique dans de nombreux pays européens a été perturbée par l’enlèvement de leurs politiques concernant la crise russo-ukrainienne par les États-Unis.

La tourmente et les conflits au sein de leurs organes législatifs et exécutifs augmentent alors que les partis majoritaires sont affaiblis. Si les pays européens continuent de suivre aveuglément la politique des États-Unis, leurs dirigeants politiques devraient être prêts à faire face aux conséquences.

Ce qui rend de plus en plus difficile la formation de majorités gouvernementales stables, c’est que le processus d’intégration européenne est devenu un outil de la stratégie globale américaine, puisque l’Europe se lie trop étroitement à Washington.

L’intégration est au contraire devenue une cause majeure de division européenne, à laquelle personne ne s’attendait.

De plus en plus de pays et de peuples en Europe remettent en question la vision de l’intégration européenne, donnant naissance à des nationalistes et des populistes dans ces États. Les voix en faveur de l’intégration s’affaiblissent progressivement, tandis que les voix des partis politiques opposés et du public qui soutiennent le nationalisme se font de plus en plus fortes. Cela indique que l’Europe est au bord d’un autre danger. Si la situation s’aggrave, en fin de compte, la vision de l’intégration européenne qui unit les pays de la région finira par échouer. Ou pire encore, le continent pourrait tomber dans des conflits en conséquence.

La politique des États membres de l’UE est contagieuse : une crise dans un pays s’étendra bientôt à d’autres, et la montée de la droite s’étendra rapidement au-delà des frontières, et même les États-Unis pourraient ne pas être en mesure d’échapper à une telle tendance générale. Le monde est dans un état précaire et nous devons rester vigilants.


Edité le 17-07-2022 à 22:38:37 par Xuan




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   Posté le 18-07-2022 à 09:31:24   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Par "droite", je suppose que l auteur de l article parle de l extrême droite,tel en Amérique latine, où c est le cas.

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   Posté le 19-07-2022 à 14:23:08   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Il s'agit de la droite populiste, fasciste en fait, même s'il y a des contradictions entre ces partis

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   Posté le 21-07-2022 à 14:06:23   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Xuan a écrit :

Il s'agit de la droite populiste, fasciste en fait, même s'il y a des contradictions entre ces partis
Comme Philippot et ses délires germanophobes ?

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   Posté le 21-07-2022 à 17:10:36   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Pas uniquement, on peut deviner que Philippot et ses déclarations sont du pipi de chat vu depuis la Chine. Déjà en France, qui parle de Philippot ?

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   Posté le 21-07-2022 à 17:18:20   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Nouvelle crise en Italie. Il ressort que la guerre en Ukraine vient de faire imploser l'unité gouvernementale en Italie :

https://www.francetvinfo.fr/monde/italie/italie-on-vous-explique-la-crise-politique-qui-a-conduit-a-la-demission-du-premier-ministre-mario-draghi_5269540.html

Le Monde s'inquiète. On notera "Mario Draghi s’est heurté à la russophilie de ses alliés de circonstance, en particulier la Ligue et Forza Italia, et d’une partie du patronat."
Il s'agit justement de partis populistes dont parle l'article de Global Times. Mais ces partis-là, comme en France d'ailleurs sont pro Poutine, contrairement aux partis fascistes polonais ou ukrainiens.

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La fin de l’ère de Mario Draghi en Italie, un choc pour toute l’Europe


Le premier ministre italien a annoncé sa démission. L’effondrement de sa coalition place le pays, mais aussi la zone euro et toute l’UE, dans une zone de fortes turbulences économiques et géopolitiques.
Publié aujourd’hui à 11h33, mis à jour à 13h28
https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/07/21/la-fin-de-l-ere-de-draghi-en-italie-un-choc-pour-toute-l-europe_6135623_3232.html


Le moment ne pouvait pas être pire pour l’Italie, pour la zone euro et pour l’Union européenne (UE) tout entière. Le désaveu infligé au premier ministre italien, Mario Draghi, au cours d’une folle journée au Parlement, mercredi 20 juillet, suivie par l’annonce de sa démission, jeudi, qui devrait logiquement aboutir à l’organisation de nouvelles élections, survient alors que les orages s’accumulent sur la Péninsule, au risque d’une inquiétante déstabilisation.

Le pays, affaibli par le Covid-19, plombé par sa dette impressionnante et ses taux d’emprunt prohibitifs, compte sur les quelque 200 milliards d’euros du plan d’urgence européen post-pandémie dont il est, avec l’Espagne, le premier bénéficiaire. Or le dirigeant italien, arrivé au pouvoir en février 2021, lui-même ancien président de la Banque centrale européenne (BCE), était considéré à Bruxelles comme le garant d’un retour à la confiance par des réformes destinées à remettre sur les rails l’Italie, perçue comme le maillon faible de la zone euro.

L’effondrement de la coalition qui soutenait M. Draghi intervient à quelques heures d’annonces délicates de la BCE, qui cherche à limiter le décrochage des taux d’intérêt sur les dettes souveraines plombant l’exécutif italien, tout en cherchant à juguler l’inflation. La crise survient aussi alors que l’Italie, dont 40 % du gaz consommé est importé de Russie, subit les conséquences de la guerre en Ukraine sur ses approvisionnements en énergie.

Des formations au lourd passé
Cette « tempête parfaite » a été déclenchée par la défection de Forza Italia, le parti de droite de Silvio Berlusconi, de la Ligue, la formation d’extrême droite de Matteo Salvini, et de la formation antisystème Mouvement 5 étoiles (M5S), qui, mercredi, ont refusé de participer à un vote de confiance demandé par M. Draghi au Sénat. Ainsi a pris fin le paradoxe qui voulait que cohabite le Parlement le plus eurosceptique de l’histoire de l’Italie avec un président du conseil personnifiant le sauvetage de la zone euro après la crise financière de 2011, finalement appelé à la rescousse en Italie en 2021 pour sortir le pays de la crise du Covid-19.

Déstabilisante pour la zone euro, la crise politique italienne l’est aussi pour les Vingt-Sept, au moment même où ils mettent en œuvre l’innovation historique que constitue le plan de relance financé par une dette commune. La capacité de Mario Draghi à réformer l’Etat italien et à utiliser les fonds européens pour relancer l’économie était considérée, notamment à Berlin, comme un test du bien-fondé de cette solidarité européenne.

Sa démission, au moment où deux autres piliers de l’UE, le chancelier Scholz et le président Macron, sont affaiblis – le premier par les conséquences de l’agression russe en Ukraine, le second par la perte de sa majorité parlementaire –, représente un choc majeur pour la consolidation de l’Union, pour son leadership et pour sa cohésion sur la scène internationale.

L’éclatement de la coalition gouvernementale met à nu les tensions extrêmes que connaît l’Italie dans son rapport avec la Russie. Ayant imposé une ferme politique de sanctions à l’encontre de Moscou, Mario Draghi s’est heurté à la russophilie de ses alliés de circonstance, en particulier la Ligue et Forza Italia, et d’une partie du patronat.

On mesure le bouleversement géopolitique que constituerait le retour au pouvoir, à l’occasion de prochaines élections, en pleine inquiétude énergétique à l’approche de l’hiver, de ces formations au lourd passé de complaisance avec Vladimir Poutine. Aux Italiens proeuropéens de se mobiliser et à l’UE d’agir avec doigté pour éviter ce scénario de cauchemar.

Le Monde

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Le Figaro commente :
https://www.lefigaro.fr/vox/monde/stefano-pilotto-quelles-sont-les-causes-du-depart-de-mario-draghi-20220721

"Ce fut un pari. Il n'est pas certain que ce fut un pari gagné. Une action politique parmi les plus véhémentes à l'encontre de la Russie, un zèle parfois surprenant visant à relancer les sanctions économiques, politiques, culturelles et sociales contre le peuple russe, une volonté indéracinable de fournir non seulement des équipements civils et les aides sanitaires à la population ukrainienne, mais aussi des armements légers et lourds aux forces armées de Kiev, contre l'avis et du Mouvements 5 étoiles, de la Ligue et de la majorité de l'opinion publique italienne"


Edité le 21-07-2022 à 17:22:54 par Xuan




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   Posté le 21-07-2022 à 19:58:50   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Italie: le président du Conseil Mario Draghi a remis sa démission


Publié le : 21/07/2022 - 10:28
https://www.rfi.fr/fr/europe/20220721-italie-le-pr%C3%A9sident-du-conseil-mario-draghi-a-remis-sa-d%C3%A9mission

Le président du Conseil italien, Mario Draghi, a remis sa démission au président Sergio Mattarella, a annoncé, jeudi 21 juillet au matin, la présidence de la République italienne dans un communiqué, au lendemain de l'implosion de sa coalition d'unité nationale au Parlement. Le président de la République en a pris acte.

Mario Draghi « a réitéré sa démission et celle de l'exécutif qu'il dirige » , a indiqué la présidence dans un bref communiqué, dans lequel elle précise que le président Sergio Matarella « en a pris acte » et qu'il restera en fonction pour l'instant pour « gérer les affaires courantes ».

Le président du Conseil italien, qui a été largement applaudi jeudi à la Chambre des députés, a immédiatement demandé la suspension de la séance pour se rendre au palais présidentiel du Quirinal, où il est arrivé peu après 9h15, heure locale, pour informer le président Sergio Mattarella de sa « décision ».

Un départ attendu après que Forza Italia, le parti de droite de Silvio Berlusconi, la Ligue, le parti d'extrême droite de Matteo Salvini et le Mouvement 5 étoiles (M5E), parti anti-establishment, ont refusé de participer à un vote de confiance demandé par le Premier ministre au Sénat mercredi, le condamnant à une confiance restreinte, en forme de désaveu. Arrivé à la tête de l'exécutif en février 2021, Mario Draghi avait présenté sa démission le 14 juillet au président Mattarella, qui l'avait aussitôt refusée.

Élections anticipées à l'automne
Sergio Mattarella ne veut pas perdre une minute de temps pour protéger l'Italie, confrontée à de grands défis économiques. Il a donc convoqué au palais du Quirinal la présidente du Sénat, à 16h30, et le président de la Chambre des députés, une demi-heure plus tard, rapporte notre correspondante à Rome, Anne Le Nir. C'est un devoir institutionnel nécessaire pour qu'il puisse dissoudre le Parlement dès ce soir.

Par ailleurs, il adressera un message télévisé aux Italiens pour expliquer son choix et pourrait, à cette occasion, indiquer la date des législatives anticipées. Selon la presse accréditée au Quirinal, les électeurs seront appelés aux urnes fin septembre.

Coup dur pour l'économie italienne
Une annonce qui a fait chuter la Bourse de Milan de plus de 2%. La crise politique fragilise encore la troisième économie de la zone euro, déjà considérée comme un maillon faible en Europe. Le pays est surendetté, à hauteur de 150% de son produit intérieur brut. Une dette publique deux fois plus lourde que celle de ses voisins.

Certes, les Italiens attendent les fonds promis par l'Union européenne – 191 milliards d'euros de prêts et de subventions – mais cette bouée de sauvetage est conditionnée à des réformes. Pas de réforme, pas d'argent, a prévenu la Commission Européenne.

« Ce revirement politique tombe au mauvais moment, souligne Ana Boata, directrice de la recherche économique chez Allianz Trade. On est à la croisée des chemins entre une inflation qui n'arrête pas de reprendre à la hausse, une guerre [en Ukraine] qui continue avec les prix des commodités qui restent très élevés, une crise alimentaire qui se préfigure... De l'autre côté, ce revirement politique questionne la capacité du nouveau gouvernement à implémenter les réformes et les fonds européens pour pouvoir donner suite au versement des prochaines tranches du Fonds européen de reprise, le NextGenerationEU. »

Car Mario Draghi apparaissait aux yeux des dirigeants européens comme le plus apte à engager ces réformes, que ce soit dans le domaine de la fiscalité ou de la concurrence. Déjà salué pour son action lorsqu'il était à la tête de la Banque centrale européenne, Mario Draghi est en effet considéré comme celui qui a remis sur pied en huit mois l'Italie, « l'homme malade de l'Europe » .

Son départ ouvre donc une période d'incertitude, à la fois pour le pays et pour ses partenaires européens, comme le soulignait ce matin Laurence Boone, secrétaire d'État aux Affaires européennes.

La crainte d'un effet domino en Europe
Car cette crise inquiète l'UE, d'autant plus que la situation politique est compliquée dans plusieurs autres pays. « Ce n'est pas le premier pays qui est en crise en ce moment en Europe, déclare Ludmila Aconé est historienne, spécialiste de l'Italie contemporaine et chercheuse associé à l'Université Paris 1. On a vu [ce qui s'est passé avec] Boris Johnson... On sait que d'autres pays européens sont en situation d'instabilité. Il y a la crainte d'un élargissement des instabilités et aussi, peut-être, d'un effet domino. On ne peut pas penser que cette crise, même si elle a des traits spécifiquement italiens, soit circonscrite à la péninsule. »

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Avec des sanctions hésitantes, il est temps pour l'UE de voir la situation et de se détacher des États-Unis

Par Global Times
Publié: 20 juil. 2022 22:16

https://www.globaltimes.cn/page/202207/1271024.shtml

Reuters a cité mardi un projet de document de l'Union européenne indiquant que le bloc modifierait ses sanctions contre la Russie en autorisant le dégel de certains fonds des principales banques russes liés au commerce de denrées alimentaires et d'engrais.

Mais tandis que l'UE exclut les exceptions d'un côté, elle resserre l'étau de l'autre. L'UE est sur le point d'ajouter le principal prêteur russe Sberbank et le chef de la société géante de zinc et de cuivre UMMC à sa liste d'individus et d'entreprises interdits pour avoir soutenu les actions de la Russie en Ukraine, a rapporté Reuters. Les ministres des Affaires étrangères de l'UE discutent également d'une interdiction des importations d'or en provenance de Russie, a rapporté Guardian.

De tels mouvements contradictoires sont la manifestation du dilemme de l'UE. Jusqu'à présent, l'UE a imposé six séries de sanctions contre la Russie et en envisage une septième. Josep Borrell, chef de la politique étrangère de l'UE, a appelé à la "patience stratégique" des peuples d'Europe et d'ailleurs, car "cela peut prendre beaucoup de temps" pour que les sanctions "aient l'effet souhaité".

Mais le public européen peut-il attendre ? Avant que les sanctions n'aient "l'effet escompté", ce sont les gens ordinaires qui en souffriront. L'économie russe est encore debout, mais la crise a jeté une ombre sur les économies européennes. Les dirigeants des pays de l'UE sont confrontés à une faible croissance et à une inflation record. L'euro est à parité avec le dollar. Selon un rapport de Bloomberg, la Commission européenne est sur le point d'avertir qu'un arrêt de l'approvisionnement en gaz russe de l'UE pourrait potentiellement réduire son PIB de 1,5 %.

L'UE est bien placée pour découvrir que ce n'est pas que la Russie ne peut pas vivre sans l'Europe, mais l'Europe ne peut pas vivre sans la Russie. Les sanctions de l'UE contre la Russie font office de boomerang. Après tout, c'est le public européen qui paie le prix de la décision des décideurs politiques. Les politiciens européens parlent avec enthousiasme des types de sanctions qui nuiraient le plus à la Russie et du fait que s'aligner sur les États-Unis les rend plus sûrs. Mais quand le public n'a même pas d'essence pour prendre une douche ou ne peut pas acheter d'huile et de farine au supermarché, que signifie la « sécurité » que vantent les politiciens européens ?

Zhang Chenyang, chercheur assistant à l'Institut d'études européennes de l'Académie chinoise des sciences sociales, a déclaré au Global Times que l'UE a évalué et résumé les effets des sanctions, mais qu'elle n'a pas de jugement clair à ce sujet, et "l'effet souhaité" envisagé par Borrell est beaucoup trop optimiste.

Dans la question des sanctions contre la Russie, l'UE a joué le rôle d'homme de main des États-Unis et a servi l'objectif américain de « faire d'une pierre deux coups ». D'un côté, les États-Unis profitent de l'UE pour affaiblir la Russie ; de l'autre, il utilise la Russie pour contrôler l'UE. L'Europe aurait dépassé l'Asie en tant que plus grand consommateur de pétrole brut américain pour la première fois en six ans. Les États-Unis ont tiré une grande fortune du conflit ukrainien et ont réussi à lier l'UE à leur char. En d'autres termes, non seulement les États-Unis se battront jusqu'au dernier Ukrainien, mais ils retiendront également l'Europe en otage, alors que l'Europe est le type typique d'être vendue par les États-Unis mais de compter de l'argent pour les États-Unis.

Pas plus tard que mardi, le Wall Street Journal a publié un éditorial intitulé "L'Europe affronte son pire cauchemar énergétique". La suggestion qu'il a donnée à l'Europe, cependant, est de ne jamais céder au maître chanteur, à savoir la Russie. Évidemment, la crise que traverse l'Europe et la souffrance du peuple européen ne sont pas dans l'esprit des États-Unis, et ce qui est dans l'esprit des États-Unis, c'est comment prolonger le conflit pour en tirer des bénéfices.

Cela fait cinq mois que la crise ukrainienne a commencé. Il est peu probable que les décideurs européens ne voient pas la situation. Que l'UE assouplisse les sanctions contre les banques russes pour permettre le commerce alimentaire peut être considéré comme un ajustement et un effort pour trouver une issue. Zhang a noté que la chose la plus importante que l'UE devrait faire est de se détacher des États-Unis et de vraiment réfléchir à sa stratégie et à sa sécurité.

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Un remède plus nocif que le mal: la hausse des taux d’intérêt

22 JUILLET 2022

https://histoireetsociete.com/2022/07/22/un-remede-plus-nocif-que-le-mal/

La BCE augmente massivement ses taux : les Français risquent d’être en première ligne dit l’hebdomadaire Challenge. Avant hier sur Arte il y a eu un documentaire sur la crise asiatique de 1997 et les recettes miracles du FMI à l’époque pour attirer les capitaux dans un pays que Soros et la spéculation financière avait ruiné (la Thaïlande puis la Corée du sud), relever les taux d’intérêt et réclamer de l’austérité et la fin de l’intervention gouvernementale en faveur de la consommation intérieure. Les résultats ont été catastrophiques et ceux qui ont résisté à la vague de chômage, de faillite et de misère sont les pays qui ont refusé le diktat du FMI. Draghi démissionnant nous dit à quel point le choix est fait en faveur des monopoles financiarisés, ceux de la guerre et l’aide aux superprofits malgré l’expérience de 1997 et celle de 2008. Ne vous faites pas d’illusion, ce n’est pas la guerre qui est à l’origine de cette politique, mais c’est parce que le capital est incapable d’une autre politique, qu’il y a la guerre. La Chine ne suit pas cette politique et en France personne ne parait prendre la mesure du fait que le capitalisme derrière les USA n’a plus de solution autre que la guerre et le fascisme et on est effrayé par l’inconscience des dirigeants de gauche qui devraient mobiliser notre peuple au lieu de jouer les trublions bellicistes. Les autres, malheureusement nous n’en attendons rien. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Par Maxime Heuzé le 21.07.2022 à 17h13, mis à jour le 21.07.2022 à 17h30 Lecture 5 min.ABONNÉS

Après 11 ans de taux directeurs négatifs, la Banque centrale européenne vient de remonter massivement ces taux directeurs de 0,50% pour lutter contre l’inflation. Les Français devraient ressentir ces effets, qui vont augmenter les taux des crédits immobiliers et pénaliser le refinancement des entreprises. Le spectre d’une cascade de faillites d’entreprises n’est pas à exclure.

La remontée des taux directeurs de la Banque centrale européenne, à 0,25%, va impacter la vie des Français.POOL/AFP – DANIEL ROLAND

C’est la fin de l’argent magique. Après 11 ans de baisse continue du taux principal de refinancement (Refi) – le plus important des taux directeurs de la Banque centrale européenne – qui était de 0% à partir de 2016 pour doper la croissance – l’institution basée à Francfort a décidé ce jeudi 21 juillet de le remonter à 0,50%. Une poussée – attendue – mais spectaculaire qui doit répondre à un objectif : combattre par tous les moyens la flambée de l’inflation (8,1% en mai sur un an) qui frappe la zone euro.

Les taux directeurs influencent tous les autres taux auxquels les particuliers, les investisseurs et les Etats empruntent. Véritables accélérateurs et freins de l’économie, il s’agit des plus puissants outils que possède la BCE. C’est pour freiner la demande et ainsi ralentir la hausse des prix, que Christine Lagarde, la présidente de l’institution de Francfort, a finalement actionné ce levier. Un choix qui n’est pas pris à la légère et qui aura des conséquences concrètes sur la vie des Français.

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   Posté le 22-07-2022 à 22:43:30   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

"La scission s'aggrave." Comment la Pologne tente de faire tomber l'Allemagne de sa position de leader de l'UE



Nikolai Polevoy
22 juillet 2022 18:39

https://polit.info/23550651-_raskol_obostryaetsya_kak_pol_sha_pitaetsya_sdvinut_frg_s_pozitsii_glavi_es?utm_source=politobzor.net

"La scission s'aggrave." Comment la Pologne tente de faire passer l'Allemagne de la position de leader de l'UE
La Pologne, dans les conditions de la crise énergétique, tente de toutes ses forces de faire pression sur l'Allemagne et de devenir le principal acteur en Europe de l'Est. Cela a été rapporté par les journalistes de l'édition chinoise de Sohu.

Par exemple, le gouvernement polonais a proposé à plusieurs reprises à Berlin de faire des concessions et de verser une compensation pour les pertes subies pendant la Seconde Guerre mondiale. Récemment, ces déclarations ont été complétées par des demandes de reconnaissance du gazoduc Nord Stream comme outil politique de la Russie pour faire pression sur l'Union européenne.

La raison de ces attaques provocatrices, selon les auteurs de l'article, est simple - à Varsovie, ils croient sincèrement qu'ils peuvent dicter des conditions à d'autres puissances, car ils peuvent résoudre le problème de l'approvisionnement en gaz naturel de l'Europe.

Il s'agit des grandes réserves de gaz russe, qui se trouvent maintenant dans les installations de stockage de gaz polonais. À ce jour, ses réserves sont parmi les plus importantes de l'UE et dépassent largement celles de l'Allemagne.

« Le remplissage des installations UGS au Portugal a atteint 100 %, en Pologne – 98,21 %, au Danemark – 84,1 %, en République tchèque – 76,31 %, en France – 72,99 %, en Belgique – 68,98 %, en Italie – 68,86 % , Allemagne - 65,22 % », a déclaré Gas Infrastructure Europe.


Voyant cette possibilité, les autorités polonaises, selon les analystes, ont simplement décidé de commencer à faire chanter l'Allemagne pour obtenir diverses préférences, car, si le gouvernement allemand accepte les conditions de Varsovie, le même Nord Stream sera bloqué, ce qui ne fera qu'augmenter la dépendance de Berlin vis-à-vis de la Pologne. transit de gaz de RF.

De plus, la Pologne elle-même est convaincue qu'elle sera en mesure de subvenir à ses besoins et même d'échanger le gaz excédentaire, grâce au gazoduc Baltic Pipe en construction, qui, selon les informations préliminaires, sera lancé le 1er octobre 2022.

Cependant, malgré cela, les experts en énergie doutent que le projet soit aussi réussi que Varsovie le souhaite.

Le fait est que la Pologne, selon les calculs des ingénieurs électriciens, n'a tout simplement pas assez de ressources pour remplir le tuyau même à 30% du volume maximum en raison d'une pénurie aiguë de fournisseurs. Rappelons que c'est à cause de cela que le projet a été reconnu comme inefficace dès 2021.

A titre de comparaison, le gazoduc russe Yamal-Europe a une capacité de 33 milliards de mètres cubes par an et a été utilisé en moyenne à 80-85% du volume maximal possible, contre 10 milliards de mètres cubes et 38% de l'efficacité calculée de Baltic Tuyau.

En résumé, les experts chinois ont déclaré que la politique étrangère de la Pologne est, en fait, une aventure ordinaire et répète en grande partie la ligne de comportement qui a déjà conduit l'État à la perte de souveraineté à plusieurs reprises.

« Les deux premières destructions de la Pologne ont été causées par des provocations et une expansion généralisée. Elle a tour à tour insulté les pays voisins et a finalement été divisée. Après la restauration de la Pologne, le souvenir de cela ne s'est pas du tout élevé et ils ont continué à provoquer d'autres pays partout » , a rappelé Sohu.
L'une des raisons d'un tel comportement arrogant envers des voisins plus forts, les observateurs ont appelé l'emplacement du contingent militaire américain en Pologne. Ils ont souligné que par le passé, Varsovie espérait aussi le soutien de Paris et de Londres, ce qui a toujours entraîné des conséquences désastreuses pour le pays.

Le professeur agrégé du Département d'études européennes de la Faculté des relations internationales de l'Université d'État de Saint-Pétersbourg, Dmitry Levy , a expliqué que les relations existantes entre Varsovie et Berlin montrent clairement la différence établie de longue date entre «l'ancienne» et la «nouvelle» Europe.

«Cette scission s'intensifie en ce moment. Et depuis longtemps. Elle a été formulée dans les années 90, lors d'une expansion massive de l'Union européenne. Elle était moins aigue alors que les économies étaient à la hausse. Dès qu'elle a commencé à trembler un peu, le tournant a commencé » , estime l'expert.


Comme l'a suggéré l'interlocuteur de Politika Segodnya, Varsovie peine à devenir un centre politique pour les pays d'Europe de l'Est et revendique l'exclusivité régionale.
Il a noté que la Pologne utilise sa position géographique pour influencer d'autres pays occidentaux, mais une telle rhétorique ne génère que l'opposition de Berlin.
"Pour l'Allemagne, la fermeture du Nord Stream et toutes les restrictions à cet égard sont comme la mort, donc l'Allemagne se tiendra jusqu'à la mort dans cette affaire" , a commenté Levy.

Auparavant, le chef du cabinet polonais , Mateusz Morawiecki , avait déclaré que le gouvernement avait fini de compter les réparations de guerre que, selon lui, Berlin devrait payer. Il a précisé que Varsovie calcule depuis quatre ans combien l'Allemagne devrait payer pour les dommages qu'elle a infligés à la Pologne pendant la Seconde Guerre mondiale.

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   Posté le 22-07-2022 à 23:03:09   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

L'Allemagne vole au secours de son géant gazier

information fournie parAFP•22/07/2022 à 17:30

https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/l-allemagne-vole-au-secours-de-son-geant-gazier-71e1b43384c940216ce6d1000d617636


Le gouvernement d'Olaf Scholz va injecter des milliards d'euros pour sauver l'un des géants allemands de l'énergie, Uniper, asphyxié par les coupures de gaz russe, et promet un bouclier tarifaire aux ménages frappés par la crise énergétique.
"Uniper est une entreprise d'une importance capitale" pour le pays, a déclaré le chancelier allemand vendredi pour justifier cette nouvelle intervention massive de l'Etat qui va débourser jusqu'à 15 milliards d'euros.
Principales mesures du plan de sauvetage: l'entrée de l'État au capital du groupe à hauteur de 30% et une émission d'obligations convertibles en actions pour un montant pouvant atteindre 7,7 milliards d'euros.
Pour éviter la faillite, en attendant que ces fonds soient disponibles, Uniper voit sa facilité de crédit passer de 2 à 9 milliards d'euros via la banque publique KfW.
La béquille publique est devenue indispensable à cause de "la pénurie d'énergie créée artificiellement par la Russie", a accusé le ministre de l'Economie Robert Habeck.
Uniper, premier importateur et stockeur de gaz en Allemagne, est frappé de plein fouet par la baisse depuis mi-juin des livraisons de gaz russe.

Les contribuables vont également devoir mettre la main au portefeuille: Berlin va autoriser Uniper à répercuter les hausses du prix du gaz à ses clients.
Leur facture énergétique risque de s'envoler, a admis M. Scholz. Il a assuré que son gouvernement ferait "tout, aussi longtemps que nécessaire", pour surmonter cette crise énergétique.

Interrompant ses vacances pour une allocution à la chancellerie, le dirigeant a promis que l'État dégainerait prochainement un nouveau paquet de soutien aux ménages, encore non chiffré, et augmenterait les aides au logement.

L'Allemagne a déjà débloqué plus de 30 milliards d'euros pour le pouvoir d'achat face notamment aux répercussions de la guerre en Ukraine.

– Pertes en milliard –
Arguant de l'absence d'une turbine, le géant russe Gazprom a réduit de 60% ses livraisons via le gazoduc Nord Stream, indispensable pour l'approvisionnement de l'Allemagne.

Uniper doit désormais, pour honorer ses contrats, se procurer du gaz sur le marché au comptant où les prix ont explosé.

Résultat: le groupe allemand, qui emploie près de 12.000 salariés dans le monde, va perdre "plus de 6 milliards d'euros" entre juin et septembre, a expliqué à la presse son patron Klaus-Dieter Maubach.

Des centaines de services publics municipaux et fournisseurs d'énergie allemands sont clients d'Uniper.
Lorsque les prix seront répercutés aux clients à partir d'octobre, les charges supplémentaires pourront "s'élever à 200 ou 300 euros par an pour une famille de quatre personnes", a prévenu Olaf Scholz.

Mais l'État sera là, a-t-il assuré. "You'll Never Walk Alone" (tu ne marcheras jamais seul), a répété à plusieurs reprises le chancelier reprenant le titre de cet hymne cher à de nombreux fans de football.

Olaf Scholz s'était engagé à empêcher une faillite d'Uniper qui menacerait, par effet domino, de disloquer le marché énergétique et d'entraîner des pénuries.

– Budget compromis –
M. Scholz et son gouvernement agitent depuis plusieurs semaines le spectre d'un "Lehman Brothers" de l'énergie, en référence à la banque américaine dont la faillite avait précipité la grande crise financière de 2008 aux États-Unis et dans le monde.

Le siège du groupe Fortum, actionnaire majoritaire du géant de l'énergie Uniper, à Espoo en Finlande, le 22 juillet 2022 ( Lehtikuva / Roni Rekomaa )
Le siège du groupe Fortum, actionnaire majoritaire du géant de l'énergie Uniper, à Espoo en Finlande, le 22 juillet 2022 ( Lehtikuva / Roni Rekomaa )

Mais les discussions pour sauver Uniper ont été âpres avec l'actionnaire majoritaire du groupe, Fortum, détenu par l'État finlandais.

Ce dernier plaidait pour le transfert des activités menacées dans une entité distincte, aboutissant à un démantèlement du groupe. Berlin demandait de son côté à Fortum de participer au sauvetage.

Le renflouement d'Uniper et la prochaine enveloppe d'aides aux ménages risquent de compliquer le retour de l'Allemagne à la discipline budgétaire, promis pour 2023.

L'Allemagne a fait sauter ses strictes règles financières pendant la pandémie de coronavirus pour aider particuliers et entreprises. L'État était ainsi entré à hauteur de 20% au capital de Lufthansa.

Et depuis le début de la guerre en Ukraine, ce n'est pas la première fois qu'il doit venir au secours du secteur de l'énergie. Début avril, le gouvernement a pris le contrôle de la filiale allemande du groupe Gazprom qui exploite des installations de stockage et de transport de gaz vitales pour l'Allemagne.

Là encore, une aide de 9 à 10 milliards d'euros, via la banque publique KfW, a dû être débloquée.


Edité le 22-07-2022 à 23:03:47 par Xuan




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   Posté le 24-07-2022 à 23:02:24   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

le 23 juillet 2022
Pourquoi l’inquiétude pour l’unité et la stabilité de l’Europe monte

Par Garance Le Caisne - le JDD

https://www.lejdd.fr/International/pourquoi-linquietude-pour-lunite-et-la-stabilite-de-leurope-monte-4124800
La démission du ­Premier ministre italien fait vaciller l’Europe et ses principaux partenaires.
L’image des trois dirigeants souriants, le Premier ministre italien, Mario Draghi, le président français, Emmanuel Macron , et le chancelier allemand, Olaf Scholz, à bord d’un train spécial à destination de Kiev, en Ukraine, le 16juin, semble désormais d’une autre époque. La démission du ­Premier ministre italien fait vaciller l’Europe et ses principaux partenaires. Tout en retenue, l’ancien banquier Draghi était un pilier de l’UE. Comme l’a écrit mardi le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, sur le site Politico, «les idées de Mario ont été essentielles ces derniers mois dans [les] débats» sur l’énergie, l’inflation, l’Ukraine. Avec son départ et la perspective des élections anticipées fin septembre ou début octobre, l’Italie entre dans une période agitée.

UNE COALITION PLUS À DROITE

Selon un sondage de l’institut SWG effectué lundi dernier, le parti postfasciste Fratelli ­d’Italia, présidé par Giorgia Meloni, arriverait en tête avec 23,8% des voix devant le Parti démocrate avec 22,1% et la Ligue de Matteo Salvini avec 14%. Or, si Meloni ne prône pas une sortie de l’UE, la dirigeante populiste souhaite une révision des traités et la substitution d’une «confédération d’États souverains» à l’UE. Avec la Ligue et Forza Italia de Silvio ­Berlusconi, qui recueillerait 7,4%, Fratelli d’Italia pourrait constituer une coalition avec les partis les plus à droite. Que deviendraient alors les réformes engagées par Draghi, pour lesquelles l’UE a promis 19milliards d’euros dans son plan de relance post-­pandémie?

Si la Banque centrale européenne a annoncé jeudi l’augmentation de ses taux d’intérêts pour tenter de juguler l’inflation, en promettant un mécanisme pour protéger les pays très fortement endettés –comme l’Italie avec l’équivalent de 151% de PIB;–, rien ne garantit que la troisième économie de la zone euro ne décroche pas.

En attendant, l’Europe vacille aussi sur son flanc est. Au lendemain de la présentation du plan de Bruxelles de réduction de 15% la consommation européenne de gaz, la Hongrie a décidé d’acheter 700millions de mètres cubes supplémentaires de gaz à la Russie. Coïncidence qui ravive les inquiétudes concernant l’unité. Samedi, le Premier ministre hongrois, ­Viktor Orbán, a même appelé à des négociations entre Moscou et ­Washington, fustigeant les sanctions européennes et la livraison d’armement. «Plus l’Occident envoie des armes puissantes, a avancé le dirigeant nationaliste, plus la guerre s’éternise.»

_________________


En parallèle la déclaration du président allemand s'inquiétant aussi de l'unité européenne "détruite par la Russie "
https://www.lefigaro.fr/flash-actu/ukraine-le-president-allemand-denonce-une-guerre-contre-l-unite-de-l-europe-20220724


Edité le 24-07-2022 à 23:07:27 par Xuan




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marquetalia
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   Posté le 28-07-2022 à 17:09:18   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Le chancelier allemand conditionne l entrée de la Serbie dans l Union européenne au ralliement de Belgrade aux sanctions contre Moscou. Scholz fordert Serbien zu Sanktionen auf. Bundeskanzler Olaf Scholz hat den UE-Beitrittskandidaten Serbien dazu aufgefordet, sich den Sanktionen der Europaischen Union gegen Russland anzuschlieben. "Unsere Erwartung ist es, dass die Sanktionen auch von jenen Landern, die sich im EU-Beitrittprozess bewegen, umgesetzt werden", sagte der SPD-Politiker nach einem Gesprach mit dem serbischen Prasidenten Aleksandar Vucic. Belgrade habe den russischen Angriff auf die Ukraine in der Un-Generalversammlung veruteilt, so Vucic. Zu den Sanktionen nehme sein Land aber, "aus viekeb Grunen" eine andere Position ein.


Edité le 28-07-2022 à 17:19:53 par marquetalia




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pzorba75
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   Posté le 28-07-2022 à 17:57:21   Voir le profil de pzorba75 (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à pzorba75   

@marquetalia : tu peux traduire, les germanophones ne sont pas très nombreux.

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Xuan
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   Posté le 29-07-2022 à 11:46:26   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Traduction deepl : Scholz demande à la Serbie de prendre des sanctions.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a demandé à la Serbie, pays candidat à l'adhésion à l'UE, de s'aligner sur les sanctions de l'Union européenne contre la Russie. "Nous attendons que les sanctions soient également appliquées par les pays qui évoluent dans le processus d'adhésion à l'UE ", a déclaré le politicien du SPD après un entretien avec le président serbe Aleksandar Vucic. Belgrade a condamné l'attaque russe contre l'Ukraine lors de l'Assemblée générale de l'ONU, a déclaré Vucic. Mais son pays a pris une position différente sur les sanctions, "pour de nombreuses raisons" .


Si on se souvient des origines de la progression de l'OTAN lors du bombardement de la Yougoslavie, on devine qu'il a un certain ressentiment.
En mai 2013 , la Russie et la Serbie ont signé un pacte d'alliance militaire. En fait, la Serbie adhère à l'organisation du traité de sécurité collective (OTSC) en tant qu'État observateur. Elle est donc le premier État non membre du pacte de Varsovie à adhérer à une alliance avec la Russie post-soviétique.
Eh merde... le loup est dans la bergerie !


Edité le 29-07-2022 à 11:46:54 par Xuan




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