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 L'Europe, maillon faible de l'impérialisme

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pzorba75
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   Posté le 24-08-2019 à 16:59:47   Voir le profil de pzorba75 (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à pzorba75   

marquetalia a écrit :

l sitecommunistes.org/index.php/monde/europe/585-poutine-macron-une-rencontre-au-sommet-de-puissances-imperialistes-d-europe

Pour les liens cliquables, tu es toujours aussi nul, même après les vacances qui permettent souvent de combler quelques lacunes, aucun progrès. Ton cas est désespéré.
En rapport avec l'unité des communistes...

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Xuan
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   Posté le 24-08-2019 à 19:10:46   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Au lieu de commenter 'communistes' sur la révolution bolivarienne et Hong Kong,
ton avis sur la visite de Poutine marquetalia...


Voilà le lien :
https://sitecommunistes.org/index.php/monde/europe/585-poutine-macron-une-rencontre-au-sommet-de-puissances-imperialistes-d-europe

Et le texte :

Poutine Macron : une rencontre au sommet de puissances impérialistes d’Europe


Le G8, réduit à 7 après que la Russie en fut exclue pour cause de rattachement de la Crimée à la fédération de Russie, se réunit les 27 et 28 août à Biarritz sous la présidence de la France. Son ordre du jour (n’éclatez pas de rire) ! : la lutte contre les inégalités.
Plus sérieusement ces réunions des puissances impérialistes ont comme finalité de faire le point sur leurs rapports de force et donc sur l’état des affrontements au sein même de l’impérialisme en mesurant la solidité des alliances et leur évolution.

Rien d’étonnant donc que la puissance qui préside le G7, en l’occurrence la France, se livre à une intense activité diplomatique. Ce que fait effectivement le président Macron en recevant à Brégançon, sa résidence d’été, V. Poutine président de la Fédération de Russie et B. Johnson premier Ministre du Royaume Uni. Le choix n’est pas fortuit, la Russie si elle n’est pas une puissance impérialiste majeure de par son économie est une puissance militaire importante qui pèse lourd en Europe et au Moyen- et Proche-Orient et tout particulièrement en Syrie où son appui a donné les moyens au pouvoir syrien pour faire reculer les activités des milices financées par les puissances occidentales et leurs alliés locaux. Sur les points de la situation dans le Donbass et en Syrie, aucun progrès n’était possible et ils n’ont pas eu lieu. Pour l’Ukraine dirigée par un pouvoir fascisant qui interdit de fait le Parti Communiste d’Ukraine et récemment le journal historique de la classe ouvrière ukrainienne « Rabotchnaia Gazeta » (La Gazette du Travail ), l’enjeu pour la Russie c’est la menace que fait peser à sa frontière occidentale l’intégration de l’Ukraine dans le dispositif militaire de l’OTAN. Pour la Syrie, le contrôle de la région renvoie à celui des ressources énergétiques et des routes de circulation de ces dernières. La tension entretenue par les USA contre la souveraineté de l’Iran en est un récent témoignage. Cependant, même si les intérêts de l’impérialisme français et russe divergent, il n’en reste pas moins que les sanctions internationales contre la Russie et la Chine imposées par les USA télescopent les intérêts des monopoles européens. Sans parler d’alliance, il y a la recherche d’un consensus minimum permettant de placer un ton plus haut les rapports avec la puissance impérialiste majeure que sont les USA. D’où la position de la France qui a permis le retour de la Russie au sein au sein du Conseil de l’Europe, ce dont Le président russe a pris soin de remercier M. Macron. Tout le reste, et en particulier le numéro de duettiste de Macron et Poutine lors de la conférence de presse, sur la répression à Moscou et à Paris de mouvements sociaux importants et dont la presse a fait ses choux gras, n’est là que pour amuser la galerie.
Les travailleurs et tout le peuple n’ont rien à attendre de tout cela, ni pour la paix du Monde, ni pour la défense de leurs droits. Poutine à Moscou sert les intérêts du capital russe comme Macron sert les siens à Paris. Ils s’attaquent l’un et l’autre aux conquêtes sociales de la classe ouvrière, c’est vrai en particulier en dynamitant les droits à la retraite ce qui vaut d’ailleurs à Poutine une chute spectaculaire de popularité. L’intérêt commun des travailleurs russes et français, c’est la lutte des classes, la solidarité internationaliste pour mettre fin au système d’exploitation capitaliste à Moscou comme à Paris, c’est pourquoi, nous sommes solidaires des luttes des travailleurs et des communistes russes.

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marquetalia
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   Posté le 25-08-2019 à 00:30:15   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

C est une victoire des pays émergents contre l hégémonie américaine,et annonce la fin du nouvel ordre mondial u.s

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Xuan
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   Posté le 28-08-2019 à 13:13:09   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

C'est surtout un échec pour les puissances impérialistes occidentales.

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pzorba75
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   Posté le 28-08-2019 à 13:48:50   Voir le profil de pzorba75 (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à pzorba75   

Xuan a écrit :

C'est surtout un échec pour les puissances impérialistes occidentales.

Certes oui, un échec des puissances occidentales, mais pas le résultat de la lutte des classes que les dirigeants occidentaux et ceux des régimes russe et chinois ont contrôlé, les classes ouvrières étant affaiblies et peu organisées face aux systèmes qui les dominent.
"Tant que ceux d'en bas supportent ce que leur imposent ceux d'en haut", rien ne changera....propriété assez universelle.

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Xuan
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   Posté le 28-08-2019 à 21:15:10   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Pas exactement, parce que la lutte contre l'impérialisme est une forme de la lutte des classes. Je partage la définition de Samir Amin sur ce point.
Après tu as entièrement raison quant à la lutte prolétarienne dans notre pays par exemple

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   Posté le 29-08-2019 à 11:19:13   Voir le profil de pzorba75 (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à pzorba75   

Xuan a écrit :

Pas exactement, parce que la lutte contre l'impérialisme est une forme de la lutte des classes. Je partage la définition de Samir Amin sur ce point.

Hélas, Samir est décédé et n'alimentera plus la réflexion des groupuscules marxistes auxquels il participait de façon éclairée et pédagogique. Reste quelques vidéos sur Youtube...

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Xuan
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   Posté le 30-08-2019 à 20:40:48   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Je pensais particulièrement à ce fil : Une nouvelle internationale

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Xuan
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   Posté le 08-09-2019 à 00:18:12   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

L'Allemagne de plus en plus sous la menace d'une récession


La production industrielle allemande a de nouveau reculé de 0,6 % en juillet, ce qui représente une baisse de 4,2 % sur un an. Les perspectives pour les mois à venir ne sont pas plus encourageantes et elles alimentent le débat sur la nécessité d'un programme de relance.

Avec une progression de tout juste 0,2 % de sa production au deuxième trimestre, le secteur du bâtiment montre à son tour des signes d'essoufflement.

Dominik Butzmann/LAIF-REA
Par
Ninon Renaud
Publié le 06/09 à 12h54
https://www.lesechos.fr/monde/europe/lallemagne-sous-la-menace-dune-recession-1129587

Qui aurait pu le croire il y a un an ? Les premiers signes de difficultés de l'industrie automobile allemande apparaissaient alors comme un épiphénomène lié à l' adaptation à de nouvelles normes antipollution et la question était plutôt de savoir si l'industrie outre-Rhin ne risquait pas la surchauffe. Douze mois plus tard, les commandes domestiques au secteur automobile sont en chute de 25 % depuis le début de l'année et le refroidissement prolongé de l'ensemble du secteur industriel laisse présager une récession en Allemagne.

Cheville ouvrière de l'économie allemande, l'industrie ne cesse d'accumuler les mauvaises nouvelles. Sa production a encore reculé de 0,6 % en juillet, ce qui représente une chute de 4,2 % sur un an, a indiqué vendredi l'Office allemand de la statistique (Destatis). Le recul de la production de biens intermédiaires (-0,7 %) et de biens d'équipement (-1,2 %) n'a pu être compensé par le segment des biens de consommation (+0,6 %). Avec une progression de tout juste 0,2 %, le secteur du bâtiment montre en outre à son tour des signes d'essoufflement.

Des perspectives peu encourageantes
Après un recul du produit intérieur brut allemand de 0,1 % au deuxième trimestre , ces premiers chiffres n'augurent rien de bon pour le troisième trimestre. D'autant que les carnets de commandes de l'industrie piquent du nez : les commandes ont chuté de 2,7 % sur un mois et de 5,6 % sur un an, selon les données publiées jeudi. Dans le secteur de la chimie, fournisseur de l'industrie, la production du deuxième trimestre a chuté de 8,8 % sur un an. La fédération allemande du secteur prévoit désormais une baisse de 6 % sur l'année, soit quasiment le double de ce qu'elle craignait il y a trois mois.

Les tensions commerciales internationales, marquées par un bras de fer entre la Chine et les Etats-Unis, les menaces américaines sur la taxation des automobiles européennes mais aussi les incertitudes liées au Brexit, sont les causes essentielles de ce recul : les commandes des pays hors zone euro ont ainsi plongé de 7 % sur le mois tandis que celles des autres pays de la zone euro et en provenance d'Allemagne ont légèrement augmenté.

Il reste à savoir combien de temps résistera la propension des Allemands à consommer dans ce contexte. Le manque de main-d'oeuvre qualifiée dans le pays est à leur avantage car il dope les salaires : le coût de la main-d'oeuvre par heure travaillée a ainsi augmenté de 3,2 % au deuxième trimestre 2019, selon Destatis. Mais le nombre de chômeurs a cessé de baisser en mai et amorcé une légère remontée cet été.

Débat relancé sur une politique de relance

Les difficultés de la première économie européenne devraient donner des arguments à Mario Draghi pour décider la semaine prochaine d' un nouveau stimulus monétaire avant de passer le relais à Christine Lagarde à la tête de la BCE. Mais cette dégradation nourrit aussi le débat au sein même de l'Allemagne sur la nécessité d'une politique de relance.

Compte tenu des conditions d'emprunt extrêmement favorables - les investisseurs sont même prêts à payer pour acheter de la dette allemande à 30 ans -, les voix s'élèvent en faveur d'un recours à la dette pour doper les investissements. Le coprésident des Verts, Robert Habeck , a suggéré de desserrer le frein à l'endettement inscrit dans la Constitution pour mettre en place un « Fonds d'investissement fédéral » pouvant aller jusqu'à 35 milliards d'euros afin de financer la modernisation des infrastructures publiques.

Bien qu'il ait encore dégagé au premier semestre une cagnotte de 45,3 milliards d'euros lui garantissant une sixième année d'affilée de surplus budgétaires, le gouvernement s'accroche toutefois à son orthodoxie budgétaire. « Il reste toujours des dettes que quelqu'un va devoir rembourser, même quand les taux sont négatifs », a rappelé le ministre des Finances Olaf Scholz. Il assure en outre que son orthodoxie ne l'empêche pas d'intégrer dans le budget 40 milliards d'euros d'investissements annuels.

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Xuan
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   Posté le 08-09-2019 à 18:42:28   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Xinhua relève cette contradiction entre le premier et le second monde.
La dialectique nous enseigne que la contradiction existe du début à la fin d'un processus. C'est-à-dire que celle entres les USA et l'UE existe depuis longtemps.
De fait il existait auparavant des contradictions entre l'impérialisme US naissant et les empires français et anglais.
Mais cette contradiction est passée au second plan longtemps parce que d'autres prenaient le dessus. Par exemple entre l'est et l'ouest, entre le "monde libre" et l'URSS.
Lorsque le mur de Berlin est tombé, la contradiction entre USA et UE s'est progressivement manifestée.


L'impasse iranienne met en lumière un fossé croissant entre l'UE et les Etats-Unis
(INTERVIEW)

French.xinhuanet.com - Publié le 2019-08-28 à 03:25
VARSOVIE, 27 août (Xinhua) -- Le bras de fer entre les Etats-Unis et l'Europe au sujet du programme nucléaire iranien n'a montré aucun signe de relâchement après que le président iranien Hassan Rohani a rejeté une initiative française qui visait à lui faire rencontrer le président américain Donald Trump.

Mardi, à Téhéran, M. Rohani a souligné qu'aucun dialogue ne pourrait avoir lieu tant que Washington n'aurait pas levé ses sanctions contre l'Iran.
Ses propos ont fortement réduit l'éventualité d'un réchauffement des relations entre l'Iran et les Etats-Unis.

Lundi, après que le président français Emmanuel Macron a déclaré que d'intenses efforts diplomatiques avaient permis de réunir les conditions nécessaires à une rencontre entre les dirigeants des deux pays, le président Trump avait en effet déclaré qu'il était prêt à rencontrer M. Rohani.

Ce nouveau revers met une fois de plus en lumière une situation de plus en plus complexe, qui a généré de profondes divergences entre l'Europe et les Etats-Unis au sujet de l'Iran.

"En Occident, il existe de fait des approches très différentes au sujet de l'Iran. Ces différences existent depuis longtemps" , a indiqué Robert Czulda, professeur assistant spécialisé dans la politique du Moyen-Orient à l'Université de Lodz, en Pologne.
"Comme je l'ai déjà écrit à plusieurs reprises, l'accord sur le nucléaire qu'est le JCPOA (Plan d'action global conjoint) était censé être un des accomplissements phare de la politique étrangère commune de l'UE, ainsi qu'un symbole de la puissance croissante de l'Union" , a déclaré M. Czulda à Xinhua lors d'une interview.

Les relations entre Washington et l'Union européenne se sont refroidies l'an dernier après que Donald Trump a intensifié ses pressions sur le gouvernement iranien en décrétant des sanctions économiques sévères contre Téhéran. Ces sanctions ont également contribué à élargir le désaccord entre Washington et Bruxelles sur le JCPOA, un accord historique dont les Etats-Unis se sont retirés en mai 2018.

A l'époque, Washington avait accusé Téhéran de continuer à essayer de se doter de l'arme nucléaire - une accusation catégoriquement démentie par l'Iran. Le Royaume-Uni, l'Allemagne et la France s'étaient quant à eux opposés M. Trump, et avaient promis de maintenir l'accord sur le nucléaire avec ou sans la participation des Etats-Unis.

Sans surprise, une telle situation empêche à présent l'Occident de se montrer cohérent sur plusieurs questions stratégiques, dont l'Iran, a indiqué M. Czulda.

"Bien qu'il existe de nombreuses différences de positions entre M. Macron et (la chancelière allemande) Angela Merkel, ils souhaitent tous les deux renforcer la position de l'Union européenne" , a-t-il souligné, ajoutant qu'un effondrement de l'accord sur le nucléaire iranien constituerait un revers majeur pour Paris et Berlin.

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marquetalia
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   Posté le 09-09-2019 à 09:46:19   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Le moyen pour les Etats Unis pour pérenniser leur domination en Europe serait de déclencher un conflit dans les Balkans en faveur du rattachement des territoires de Serbie peuplés d albanophones à l entité kosovare.les Usa viennent certe de mettre sur pied une armée kosovare,mais il n est pas certain que le fondamentaliste chrétien Donald Trump fera la guerre à la Serbie chrétienne au profit de Musulmans,même si un nouveau démembrement de l ex Yougoslavie réduirait l influence russe dans cette région du monde.il reste la carte de la Voivodine, peuplée de Croates,de Magyars,de Roumains et de germanophones,cela alors que la Hongrie est dirigée par Victor Orban,et la Roumanie par un Allemand de souche,Klaus Iohannis,cf.Saxons de Transylvanie.le patriotisme russe va très certainement bloquer toute velléité de guerre impérialiste,Poutine n est pas Eltsine.


Edité le 09-09-2019 à 10:09:37 par marquetalia




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marquetalia
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   Posté le 09-09-2019 à 10:06:44   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Les revendications américaines sur le Groenland font partie des ruses de l Oncle Sam pour avoir la mainmise sur le Vieux Continent,de même que les manœuvres militaires en Europe de l'est contre la pretendue menace russe.

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Xuan
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   Posté le 09-09-2019 à 13:28:29   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Il y a un gisement de terres rares au Groenland.

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   Posté le 09-09-2019 à 13:40:04   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Xuan a écrit :

Il y a un gisement de terres rares au Groenland.
et d immenses richesses en hydrocarbures,en or,...


Edité le 09-09-2019 à 13:40:23 par marquetalia




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marquetalia
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   Posté le 09-09-2019 à 13:55:11   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Paradoxalement,une annexion du Groenland par les Etats Unis rapprocherait les Inuit de cette colonie danoise de leurs frères d Alaska,un autre territoire que l Oncle Sam ont racheté cette fois à la Russie des tsars,au XIX ème siècle.


Edité le 09-09-2019 à 13:57:50 par marquetalia




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Xuan
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   Posté le 11-09-2019 à 20:24:49   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Un tournant dans le monde occidental


Nous avons vu au fil du temps l'évolution des contradictions entre le premier et le second monde. Les intérêts impérialistes des pays européens s'étaient déjà confrontés à ceux des USA, par exemple dans l'aviation face à Boeing.
L'élection de Trump a déchiré le voile des hypocrites "communautés de pensée" et étalé au grand jour la rivalité économique entre l'hégémonisme US et l'Europe.

Ceci est aussi la conséquence de l'émergence des anciennes colonies. En prenant la place qui leur revient dans le commerce mondial, ils ont réduit le champ de l'impérialisme et de l'hégémonisme. Mais c'est ce dernier qui est le plus acharné à défendre ses intérêts et c'est le plus puissant.

Dans Sputnik un nouveau degré dans le divorce entre les pays impérialistes.


Pour Merkel, les États-Unis ne jouent plus leur rôle de défenseurs de l’Europe


© Sputnik . Alexeï Vetsvitsky
https://fr.sputniknews.com/international/201909111042078135-pour-merkel-les-etats-unis-ne-jouent-plus-leur-role-de-defenseurs-de-leurope/
11.09.2019

Les pays européens doivent faire plus d’efforts pour assurer leur propre sécurité car les États-Unis ne protégeront plus automatiquement le Vieux continent, a annoncé la chancelière allemande Angela Merkel lors du débat au Bundestag sur le budget fédéral pour 2020.

Bien que l’Europe entretienne des liens avec les États-Unis, une superpuissance « à la fois militairement et économiquement», les pays du Vieux continent doivent unir leurs forces pour se charger de leur sécurité eux-mêmes , a déclaré Angela Merkel.
«L’Europe est liée à cette superpuissance par les valeurs, malgré toutes les divergences d'opinion. Il y a beaucoup de points communs, mais il n’y a plus d’automatisme dans le fait qu’ils joueront le rôle de défenseurs de l’Europe, comme pendant la guerre froide» , a déclaré Mme Merkel devant le Bundestag, lors du débat sur le budget fédéral pour 2020.
«Nous avons besoin d'une contribution plus significative de l'Europe », a-t-elle souligné.

La chancelière a de plus indiqué que «ce débat [au Parlement allemand, ndlr] a lieu à une époque de changements majeurs et de mouvements de forces dans le monde» .

Retard technologique en Europe
Selon la chancelière, l'UE doit surmonter le retard technologique auquel l’Europe fait face dans tous les domaines. La Commission européenne «à vocation mondiale» , construite par sa future présidente, Ursula von der Leyen, ancienne ministre allemande de la Défense, sera en mesure de contribuer à la modernisation de l'UE, a expliqué Mme Merkel.

Dans les pas de Macron
À plusieurs reprises, Emmanuel Macron a appelé les pays de l’UE à s’unir dans le domaine de la sécurité pour réduire leur dépendance aux États-Unis.

Dans une interview de 2018, M. Macron s'était déclaré favorable à la création d'une «vraie armée européenne» indépendante des États-Unis, y compris pour garantir la cybersécurité de l'Europe. Cette idée a été reprise plus tard par Angela Merkel.
Entre-temps, Donald Trump a qualifié d'«insultante» l'idée du Président français et proposé aux Européens de s’acquitter de leurs paiements à l'Otan, largement subventionnée par Washington.
En recevant son homologue russe dans sa résidence d'été du sud de la France, le chef de l’État français a indiqué que la Russie «était européenne » et a appelé «à réinventer une architecture de sécurité et de confiance entre l'Union européenne et la Russie».

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marquetalia
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   Posté le 12-09-2019 à 09:48:56   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Il ne faut pas oublier que,dans les années 90,il y a eu rivalité entre la France et les Etats Unis au Rwanda,puis dans l ex Zaïre.desormais,les crispations interimpérialistes ont lieu au Cameroun, où Trump soutient les séparatistes anglophones de ce pays.

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marquetalia
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   Posté le 12-09-2019 à 11:54:31   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

En Libye,la France se heurte aux intérêts italiens,Rome soutenant Sarraj en Tripolitaine.


Edité le 12-09-2019 à 11:54:52 par marquetalia




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Xuan
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   Posté le 22-09-2019 à 18:46:00   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Un article intéressant sur les conflits entre monopoles impérialistes et la situation périlleuse de l'Europe.


20.septembre.2019 // Les Crises
L’Allemagne stagne et l’Europe sombre
.

Par Alastair Crooke

https://www.les-crises.fr/lallemagne-stagne-et-leurope-sombre-par-alastair-crooke/
Source : Strategic Culture, Alastair Crooke, 11-08-2019 https://www.strategic-culture.org/news/2019/08/11/germany-stalls-and-europe-craters/


Ambrose Pritchard Evans, le très écouté commentateur de l’économie européenne, écrit :

« L’industrie allemande connaît son pire marasme depuis la crise financière mondiale et elle menace d’entraîner l’économie européenne dans une grave récession. L’assombrissement des perspectives contraint la Banque centrale européenne à envisager des mesures toujours plus périlleuses.

« L’influent Institut Ifo de Munich a déclaré que son indicateur du climat des affaires pour l’industrie manufacturière est tombé en “chute libre” en juillet, alors que les dommages différés causés par le conflit commercial mondial se font sentir et que la confiance fléchit. Cela va bien au-delà des malheurs de l’industrie automobile. “Plus de 80% des usines allemandes sont en plein ralentissement. »


Pourquoi ? Que se passe-t-il ? Il semble que, alors que par le passé, le principal marché d’exportation de l’Allemagne était constitué d’États membres européens, ses exportations soient aujourd’hui destinées aux États-Unis et à la Chine, respectivement premier et troisième importateurs de produits allemands. Ensemble, ces deux pays représentent plus de 15 % de l’ensemble de l’activité commerciale allemande à l’étranger. Plus de 18 % des exportations allemandes finissent quelque part en Asie. Par conséquent, les batailles industrielles de l’Allemagne en 2019 sont tournées vers l’extérieur, soit les États-Unis, la Chine et l’Asie – c’est-à-dire ses principaux partenaires commerciaux extracommunautaires. Et ses principaux adversaires dans les guerres commerciales et technologiques d’aujourd’hui.

Clemens Fuest, le président de l’Ifo, déclare : « Tous les problèmes se recoupent : C’est la Chine, c’est de plus en plus de protectionnisme dans tous les domaines, c’est la perturbation des chaînes d’approvisionnement mondiales. »

Non seulement il y a les difficultés propres de la production industrielle allemande, mais s’y conjugue la menace d’une guerre commerciale avec Trump ; les perspectives sont bien sombres pour l’Europe. Et il est fort probable que toutes ces mesures de relance par la BCE – promises pour cet automne, alors que Mario Draghi avertit que la situation en Europe se détériore de plus en plus – seront très probablement contrées par un Trump furieux, accusant l’UE et sa banque centrale de manipulation monétaire éhontée. Les relations de l’UE avec Washington semblent vouées à se détériorer (à plus d’un titre).

Mais ce n’est pas tout : S’exprimant devant le parlement allemand, Alice Weidel, la dirigeante de l’AfD, a démoli la chancelière Merkel et Bruxelles pour leur gestion bancale du Brexit (dont « elle, Merkel porte une certaine responsabilité » . Mme Weidel a souligné que « le Royaume-Uni est la deuxième plus grande économie d’Europe – pesant autant que les 19 plus petits États membres de l’UE réunis ». « D’un point de vue économique, l’UE passe de 27 États membres à 9. Face à un événement d’une telle ampleur, la réaction de l’UE frôle le déni de réalité pathologique… [ils devraient se rappeler] que la prospérité et les emplois allemands sont en jeu ici. Il est clairement dans l’intérêt de l’Allemagne que les échanges et les investissements se poursuivent sans entrave. Mais, par loyauté aveugle, vous [Merkel], suivez la France, qui veut refuser à la Grande-Bretagne l’accès au marché unique. Oui, vous [Merkel] envisagez de refuser l’accès de la Grande-Bretagne à l’Espace économique européen, parce que la France n’en veut pas. [Sarcastique] Ce serait trop : trop de libre-échange, trop d’air frais sur les marchés… La France avec sa politique industrielle ratée sert de [nouveau] modèle [pour l’UE] » . (Voir la vidéo ici).

Le dernier point de Weidel est essentiel : Elle laisse entendre que Macron se positionne pour éclipser Merkel, leader de l’UE à l’influence et à la crédibilité déclinantes. Macron a l’intention d’imposer à la place, au détriment de l’Allemagne, le modèle industriel français « qui a échoué », suggère Weidel.

Elle n’est pas la seule à avoir ces soupçons. Trump aussi est défavorable à un Macron qui prendrait les commandes de l’UE et qui serait (très certainement) plus hostile à tout accord commercial avec les États-Unis (notamment sur l’agriculture) qui ouvrirait l’industrie française à la concurrence américaine. D’où la riposte de Trump (sur le vin français) en représailles aux nouvelles taxes françaises sur les entreprises de technologie américaines qui ne contribuent que peu, voire pas du tout, à la fiscalité française. Trump aussi s’engage dans la bataille qui déterminera l’avenir de l’Europe. Ce sera une bataille de titans.

C’est désormais, à la surprise générale – des États-Unis qu’émane la menace majeure pour l’UE. A aucun moment les dirigeants européens n’ont considéré leur projet comme un défi à la puissance américaine. Ils considéraient plutôt que l’avancement de leur vie professionnelle dépendait de l’approbation des États-Unis. Par conséquent, ils ont délibérément choisi de ne pas fonder l’euro ailleurs que dans la sphère du dollar. Ils n’ont jamais envisagé la possibilité que les États-Unis changent d’attitude. Et soudain, l’UE se trouve exposée à toutes sortes de sanctions en raison de la vulnérabilité de l’euro face à l’hégémonie du dollar, de l’éventualité d’une guerre commerciale et technologique entre ses deux principaux partenaires commerciaux, et même des retombées consécutives aux réajustements de la stratégie de défense américaine. L’Europe va voir son ancrage culturel malmené dans sa recherche d’une voie entre les États-Unis et la Chine.

Weidel avertit également le Parlement allemand que la principale conséquence du Brexit pour l’Allemagne ne concerne pas seulement les exportations ; sans le Royaume-Uni en tant que membre de l’UE, l’Allemagne perdra sa capacité à réunir une majorité de blocage (35%) au Conseil. Et sans cette capacité de blocage, l’Allemagne pourrait ne pas être en mesure « d’empêcher les États Club-Med [les États du sud, NdT] et la France en crise mettre la main sur les fonds communautaires » .

Cela touche au cœur de la crise européenne : un accord fondé sur l’expérience traumatisante de l’hyperinflation de l’entre-deux-guerres en Allemagne, sur la Grande Dépression des années 30 et sur la détresse sociale qui en a découlé. Pour exorciser ces fantômes, l’Allemagne a délibérément fait de l’UE un système automatique d’austérité et de « discipline », appliqué par une banque centrale (la BCE) sous tutelle allemande. L’ensemble était « verrouillé » dans l’automaticité (c’est-à-dire dans les « mécanismes de stabilisation automatique » de l’Europe). Cette concession a été accordée par les autres États européens (l’accord de base), car elle semblait être le seul moyen (a-t-on dit) pour que l’Allemagne accepte de mettre son vénéré Deutsche Mark, stable à l’époque, dans le « pot » commun du système de monnaie unique européenne.

Le professeur Paul Krugman [prix Nobel d’économie, NdT] explique :

« Comment [alors] l’Europe a-t-elle réussi à suivre une politique monétaire commune […] avec une Banque centrale européenne, explicitement […] mise en place pour accorder à chaque pays une voix égale, tout en répondant à l’exigence allemande de garantie d’orthodoxie monétaire ? La réponse a été de placer le nouveau système en pilotage automatique, de le pré-programmer pour faire ce que les Allemands auraient fait s’ils étaient encore aux commandes.

Premièrement, la nouvelle banque centrale – la BCE – allait devenir une institution autonome, aussi indépendante que possible de toute influence politique. Deuxièmement, on lui allait lui confier un mandat clair et très circonscrit : stabilité des prix, point-final – aucune responsabilité sur les sujets sensibles comme l’emploi ou la croissance. Troisièmement, le premier chef de la BCE, nommé pour un mandat de huit ans, allait être une personnalité garantie plus allemande que les Allemands : W. Duisenberg, qui avait dirigé la banque centrale néerlandaise à une époque où son travail pouvait se résumer à suivre ce que faisait la Bundesbank. »


Krugman est trop poli pour le dire clairement, mais il n’y a jamais eu de politique commune. C’était la mainmise allemande, dissimulée par des mécanismes stabilisateurs conçus par Francfort. C’est la fin de ce mécanisme qui fait peur à tout membre de l’élite allemande.

Et Macron vient de faire exploser le pacte franco-allemand initial en mettant une Française (Christine Lagarde) à la tête de la BCE, un fédéraliste autoproclamé (« Je veux des États-Unis d’Europe » ) à la présidence de la Commission européenne, et un faucon du Brexit à la présidence du Conseil Européen. Le triomphe de Macron sur Merkel a pour but de détrôner l’Allemagne. Et un Brexit punitif affaiblit l’Allemagne et donne un coup de rabot à sa puissance lors des votes au Conseil tout en procurant la satisfaction de voir la Grande-Bretagne châtiée chassée de l’UE.

Macron inaugure donc sa vision d’une gouvernance communautaire plus centralisée. Mais qui doit la financer à présent ? Sans le niveau antérieur de contribution de l’Allemagne et en l’absence d’une Grande-Bretagne qui était un contributeur majeur, l’UE ne peut ni se réformer (puisque de nombreuses réformes nécessiteraient une réécriture des Traités), ni conserver son train de dépenses.

Et les bases d’un fort mécontentement politique à l’égard de la vision de Macron sont déjà en train de se mettre en place, comme le souligne Frank Lee :

« Les pays d’Europe de l’Est qui ont émergé de l’éclatement de l’Union soviétique avaient été amenés à croire qu’un monde nouveau et lumineux leur était offert, avec un niveau de vie à l’occidentale, des salaires et un pouvoir d’achat bien plus élevés et des opportunités d’ascension sociale en cadeau.

Malheureusement, on leur a vendu une chimère : le résultat de la transition, jusqu’à présent, semble plutôt être la création d’un arrière-pays à bas salaires, d’une économie de frontière à l’écart d’un cœur européen ultra développé ; une version européenne de l’ALENA et de la maquiladora, à savoir les unités de production basse technologie, basse rémunération, basse qualification du côté mexicain de la frontière sud des USA. »


Et on ne parle pas « seulement de la Lettonie » : Pour beaucoup d’Allemands de l’Est (le cœur électoral de l’AfD), la réunification allemande de 1990 n’était pas une fusion d’égaux, mais plutôt une « Anschluss » (annexion) avec l’Allemagne de l’Ouest prenant le contrôle de l’Allemagne de l’Est. Les raisons du désenchantement est-allemand peuvent être vues partout : La population de l’Est a diminué d’environ 2 millions d’habitants, le chômage a grimpé en flèche, les jeunes s’en vont en masse et ce qui fut l’une des principales nations industrielles du bloc soviétique est maintenant largement désindustrialisé.

Et c’est là que réside le cœur de la crise. Toutes les parties ont appelé à tenter quelque chose de différent : par exemple, assouplir les règles fiscales qui détruisent les services publics ; ou, plus audacieusement, toucher au « Saint Graal » de la réforme du système financier et bancaire.

Mais le hic, c’est que toutes ces initiatives sont proscrites dans le système des traités qui verrouille tout. Tout le monde pourrait penser à réviser ces traités. Mais ce n’est pas ce qui va se produire. Les traités sont intouchables, précisément parce que l’Allemagne estime que relâcher son emprise sur le système monétaire reviendrait à ouvrir la boîte de Pandore des fantômes de l’inflation et de l’instabilité sociale, de les laisser nous hanter à nouveau. Weidel a été très claire sur ce danger.

En réalité, le « verrou » européen découle d’un système qui a délibérément supprimé le pouvoir des parlements et des gouvernements et qui a incorporé l’automaticité de ce système dans des traités qui ne peuvent être révisés que par des procédures extraordinaires. Personne à Bruxelles ne voit comment une « telle chose » pourrait intervenir – c’est pourquoi le « disque » bruxellois est rayé : il répète le mantra selon lequel il n’y a pas d’alternative [There Is No Alternative (TINA), NdT] à une intégration européenne plus poussée, et plus étroite. Et c’est précisément ce à quoi les « souverainistes » européens sont déterminés à s’opposer, par tous les moyens possibles.

Seul le début de la récession à venir en Europe et la crise de la dette souveraine qui l’accompagne pourraient réussir à sortir Bruxelles de sa torpeur arrogante et à faire réfléchir aux moyens de gérer la crise à venir. Comme le conclut Evans-Pritchard, la BCE ne peut pas sauver la zone euro une fois de plus. Le flambeau revient aux responsables politiques. Se montreront-ils à la hauteur ?

Bienvenue dans la nouvelle phase de la lutte westphalienne : être, ou ne pas être un « Empire » européen.

Source : Strategic Culture, Alastair Crooke, 11-08-2019

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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marquetalia
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   Posté le 22-09-2019 à 19:49:22   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

La présence de Viktor Orban en Hongrie gêne la politique u.s en Europe,Budapest revendique la Transcarpathie en Ukraine,et bloque l entrée de Kiev dans l OTAN.il n est pas à exclure qu un compromis pour l entrée de l Ukraine en cas de défaite du candidat populiste, à court terme,n aboutisse à une annexion du Donbass par la Russie.il est certain que Washington va tout faire pour attiser les braises au Donbass,pour éviter de perdre cette région industrialisée,ainsi qu en Trandnistrie,cf.en Moldavie orientale,où les puissances impérialistes demandent le retrait des troupes russes qui y sont stationnées.


Edité le 22-09-2019 à 19:57:56 par marquetalia




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Xuan
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   Posté le 22-09-2019 à 20:28:28   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Les banques européennes annoncent plus de 44.000 suppressions de postes
© CC BY-SA 2.0 / Mohamed Yahya

https://fr.sputniknews.com/international/201909221042138012-les-banques-europeennes-annoncent-plus-de-44000-suppressions-de-postes/

22.09.2019
Plus de 44.000 suppressions d’emplois sont prévues dans une dizaine de banques en Europe, dont Société Générale et Commerzbank. Dans certaines institutions, les coupes vont être en partie compensées par de futures embauches.

Au moins dix banques européennes ont annoncé depuis le début de l'année la suppression de plus de 44.000 postes, confirmant la passe très difficile que traverse un secteur confronté à des taux d'intérêt bas ainsi qu’à des tensions politico-commerciales.
Dans certains établissements, de futures embauches compenseront ces coupes, explique l'AFP. Dernières annonces en date, celles vendredi de Société Générale et de Commerzbank.

En France et en Belgique
Le groupe français était l'un des premiers en 2015 à annoncer la refonte de son réseau de détail en France, face à la baisse de fréquentation des agences et au virage du numérique. Entre 2016 et 2020, Société Générale, qui emploie plus de 147.000 personnes, a programmé la suppression de 3.450 postes.

Les 530 nouvelles dans le réseau français, présentées vendredi aux syndicats, viennent s'ajouter aux 1.600 annoncées dans le monde en avril, dont environ 750 en France dans la banque de financement et d'investissement principalement.

Fin août, la première banque française, BNP Paribas, a confirmé envisager de se séparer d'environ 20% des effectifs de sa filiale de conservation de titres en France, soit une réduction de 446 à 546 postes d'ici à 2021. En mars, BNP Paribas Fortis, sa filiale belge, avait confirmé réduire de 40% son nombre d'agences et supprimer quelque 2.200 emplois d'ici trois ans.

Le bancassureur belge KBC compte supprimer 1.400 emplois en Belgique d'ici à 2022 afin d'améliorer son «efficacité opérationnelle».

En Allemagne
En crise depuis plusieurs années, la deuxième banque allemande, Commerzbank, a annoncé vendredi la suppression de 4.300 emplois dans le monde et de 200 agences. Parallèlement, elle compte créer 2.000 emplois. En 2016, elle annonçait déjà un plan de réduction de 9.600 postes à l'horizon 2020 qui a déjà été bouclé.
Commerzbank, dont l'État allemand est actionnaire à hauteur de quelque 15%, entend également se séparer de sa lucrative filiale polonaise mBank. Cela pour financer sa transition vers le numérique et le recentrage de ses activités en Allemagne dans la banque de détail et auprès des petites entreprises.

Deutsche Bank, la première banque allemande, a annoncé début juillet le plus grand plan de restructuration de son histoire avec la suppression de 18.000 emplois d'ici à 2022. L'an dernier, le nombre avait déjà atteint les 6.000 postes.
Jamais remise de la crise financière de 2008, elle compte désormais se concentrer sur l'Europe et l'Allemagne dans la banque de détail et des entreprises, dans ce plan considéré comme celui de la dernière chance.

La banque régionale allemande HSH Nordbank compte quant à elle supprimer 700 emplois sur un total de 1.700, une mesure intervenant peu de temps après son rachat par des investisseurs privés.

Au Royaume-Uni
Le géant bancaire britannique HSBC a annoncé début août le départ surprise de son patron John Flint, moins de deux ans après son arrivée, et la suppression de 4.000 emplois.
HSBC, établie à Londres mais active à travers le monde et surtout en Asie, est très vulnérable dans la guerre commerciale que se livrent la Chine et les États-Unis. Autre défi de taille: le Brexit, et le caractère «hautement incertain» de la nature et de l'impact de la sortie de l'UE.

En Espagne
La banque espagnole Santander a annoncé en juin la suppression de 10% de ses effectifs en Espagne, soit 3.200 emplois. Cette restructuration est la conséquence de l'absorption en 2017 de sa rivale Banco Popular.

La troisième banque espagnole, CaixaBank, a négocié avec les syndicats un plan de départs volontaires prévoyant la suppression de plus de 2.000 postes d'ici à la fin 2020.

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Xuan
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   Posté le 02-10-2019 à 18:49:44   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Nouvel épisode de la guerre commerciale entre les USA et l'UE : les contradictions s'accentuent.


L’OMC autorise Trump à sanctionner l’Europe


https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/10/02/l-omc-autorise-trump-a-sanctionner-l-europe_6013961_3234.html

En réponse aux subventions illégales versées par les Européens à Airbus, l’institution de Genève permet à Washington d’infliger 7,5 milliards de dollars de droits de douanes sur les importations du Vieux Continent.
Par Julien Bouissou et Guy Dutheil Publié aujourd’hui à 16h05, mis à jour à 17h50 - 02/10/2019


Un record. Jamais depuis sa création, en 1995, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) n’avait imposé de telles sanctions commerciales. L’organisation située à Genève a autorisé, mercredi 2 octobre, Washington à imposer des droits de douane de 7,5 milliards de dollars (6,9 milliards d’euros) sur les importations européennes, en réponse aux subventions illégales versées par le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et l’Espagne à l’avionneur Airbus. Une décision définitive, qui ne peut pas être contestée par Bruxelles. Ce conflit vieux de quinze ans n’est pas tout à fait terminé. L’OMC a déjà condamné Washington pour les mêmes raisons, à savoir le versement de subventions déguisées à l’américain Boeing, et doit fixer, dans six mois, le montant des sanctions que l’Union européenne (UE) sera autorisée à imposer.

« Même si nous avons tous les deux commis des erreurs et que nous pouvons, à proprement parler, nous imposer des droits de douane l’un à l’autre, ce n’est pas une bonne solution » , avait insisté la veille, mardi 1er octobre, la commissaire européenne au commerce, Cecilia Malmström. Mercredi, Bruno Le Maire, le ministre des finances, a insisté :
« Une résolution à l’amiable (…) est la meilleure solution, d’autant plus que l’Europe pourra imposer des sanctions aux Etats-Unis l’année prochaine dans un contentieux croisé. (…) Si les Etats-Unis choisissent d’imposer les sanctions, ce serait une erreur économique et politique. Nous serons prêts avec nos partenaires européens à y répondre de façon ferme. »

Plusieurs appels à négocier de la part de Bruxelles ont été ignorés par l’administration Trump. Cette nouvelle guerre commerciale qui s’engage entre les Etats-Unis et l’UE, et qui s’ajoute aux tensions commerciales entre Washington et Pékin, risque de peser sur un commerce mondial dont la croissance ralentit fortement. L’OMC n’espère plus qu’une hausse des échanges de marchandises de 1,2 % en 2019, contre 2,6 % attendus jusqu’ici.

Le montant des sanctions fixé par l’OMC est beaucoup moins élevé que ce que demandaient les autorités américaines. Au début de la procédure, le constructeur américain exigeait 100 milliards de dollars de sanctions commerciales, avant de revoir ses prétentions… à 11 milliards.

Crainte de renchérissement de l’A320neo

Le bureau du représentant américain du commerce (USTR), Robert Lighthizer, va déterminer quels produits seront touchés par cette hausse des droits de douane. Un véritable inventaire à la Prévert. Outre les avions produits par Airbus et des pièces fournies par des sous-traitants, l’USTR envisage de s’attaquer à l’huile d’olive, aux fromages, aux steaks d’espadon, au whisky, aux filets de saumon, aux fruits comme aux motos, aux vêtements ou aux produits laitiers. Une liste qui inquiète partout en Europe. La ministre italienne de l’agriculture, Teresa Bellanova, a ainsi demandé à son gouvernement d’intervenir d’urgence auprès des Etats-Unis pour éviter qu’une hausse des droits de douane ne pénalise durement les produits italiens.

Airbus craint un renchérissement de son moyen-courrier le plus vendu au monde, l’A320neo, au prix catalogue de 100 millions de dollars. Avec le risque que les dernières productions du groupe européen, qui livre chaque année une centaine d’avions aux Etats-Unis, ne soient plus compétitives outre-Atlantique.
Ces nouvelles taxes devraient aussi susciter le courroux des compagnies américaines. Delta, JetBlue ou American Airlines n’ont pas attendu la décision de l’OMC pour s’insurger. « Les droits de douane sur ces avions nuiront à Delta, à ses employés et à ses clients, et n’auront pas d’incidence sur Airbus, car ces ventes ont déjà été effectuées » , avait déclaré, en mai, la direction de Delta. Selon nos informations, les taxes ne devraient pas s’étendre à toute la gamme d’Airbus.

Sauf règlement du conflit à l’amiable, les sanctions commerciales que pourra imposer Bruxelles dans six mois risquent à leur tour d’être dévastatrices pour Boeing. L’avionneur américain a en effet bénéficié de crédits d’impôt, assimilables à des subventions, pour un montant équivalent à 18 milliards de dollars.

Boeing risque de se voir fermer le marché européen

Cette fois, Boeing risque de se voir fermer le marché européen, où il écoule 110 appareils chaque année. Pis, la réplique européenne pourrait être de longue durée. Selon nos informations, l’avionneur de Seattle, au contraire de son concurrent européen, n’a pas encore renoncé aux crédits d’impôts versés par les Etats américains où sont installées ses usines. Il n’a même pas donné de suite à la tentative de règlement à l’amiable du conflit proposé conjointement par Airbus et la Commission européenne.

Or ces taxes s’appliquent tous les ans jusqu’à ce que l’OMC estime que le fautif s’est mis en conformité avec sa réglementation. De son côté, Airbus aurait, selon plusieurs sources, apporté la preuve qu’il a renoncé à une grande partie des subventions dénoncées par son concurrent américain. Seuls 6 % des productions de l’avionneur européen, principalement les long-courriers A350 et A380, en bénéficieraient encore. Et encore, l’A380 n’est plus en cause depuis qu’Airbus a annoncé l’arrêt de la production de son superjumbo-jet. De même, les avions fabriqués dans son usine américaine de Mobile, en Alabama, devraient passer au travers des mailles du filet.

Selon le calendrier de l’OMC, ces droits de douane américains ne seront pas applicables avant le 28 octobre, date de la prochaine réunion des pays membres de l’organisation, qui doivent entériner la décision. Toutefois, les Etats-Unis pourraient choisir d’accélérer leur mise en application en demandant la tenue d’une réunion exceptionnelle.

Julien Bouissou et Guy Dutheil

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   Posté le 28-10-2019 à 00:14:17   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

les rivalités entre impérialismes américain et etats unien en Syrie s exacerbent https://www.voltairenet.org/article208121.html

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   Posté le 28-10-2019 à 00:30:25   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

la contradiction sur la présence en Syrie oppose les USA et la Turquie d'un côté, la France et l'Allemagne de l'autre.
Concernant l'OTAN le leadership US est remis en cause
https://www.voltairenet.org/article208121.html

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   Posté le 28-10-2019 à 00:35:32   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

La victoire turcoamericaine en Syrie fragilise l impérialisme européen,d où le vote d'une loi au Parlement européen criminalisant le communisme et l assimilant au nazisme,pour interdire les p.c,qui commencent à avoir le vent en poupe,et réhabiliter le fascisme afin de réprimer le renouveau du marxisme léninisme.le nouvel Octobre Rouge aura lieu dans l Europe supranationale,il faut soutenir le Frexit contre cette UE qui fascise le Vieux Continent, et la France doit sortir de l Otan.la gouvernance mondiale par les Brics favorisera la révolution prolétarienne et en Europe,puisque la Russie s oppose à la calomnie anticommuniste,et soutient les forces anti-impérialistes en Afrique et en Amérique latine.une cinglante défaite de l impérialisme occidental sera l interdiction de la Division Azov,qui provoquerait des remous entre Bruxelles et Washington.

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