Xuan |
![]() La Chine a remis l’Europe à sa place, par Piotr Akopov 6 juillet 2025 https://histoireetsociete.com/2025/07/06/la-chine-a-remis-leurope-a-sa-place-par-piotr-akopov/ Nous sommes au stade des « évidences », celui où les FAITS sont de plus en plus difficilement niés et où le grotesque de ceux qui prétendent encore nous vendre la toute puissance de l’impérialisme américain et celle de l’OTAN qui tout en se prenant des raclées historiques dans le monde croient encore possible de rallier à cette coalition impuissante, les victimes asiatiques de la politique tarifaire du suzerain. Ce qui a toujours caractérisé Poutine mais aussi la Chine, c’est qu’ils disent ce qui les motive, leurs buts et font ce qu’ils disent pour répondre à l’agression masquée sous les « bons sentiments et les proclamations démocratiques » de l’Occident. L’agression de l’hégémon a prétendu produire ses propres lois et créer des coalitions politiques, économiques autour de cette violence de pillard avec ses chantages. Il n’y avait plus de diplomatie possible et c’est cette situation là que la Chine refuse en rassemblant autour d’elle toutes les victimes de l’arbitraire et elle ne saurait se passer de la puissance militaire mais aussi de l’influence héritée de l’URSS, dans la nouvelle architecture internationale devenue majoritaire. Comme nous cessons de le répéter, l’UE est devenue un handicap mais il peut y avoir une stratégie pour la France dans ce monde déjà là. (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop pour histoireetsociete) https://ria.ru/20250705/kitay-2027302691.html L’Europe a une nouvelle fois exigé de la Chine qu’elle « cesse tout soutien matériel à l’industrie militaire russe » et a reçu une réponse étonnamment franche. Le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi, effectue une visite d’une semaine en Europe : hier, il était à Berlin, aujourd’hui, il poursuit ses rencontres à Paris. Mais la discussion clé a eu lieu mercredi lors d’un dîner d’affaires de quatre heures à Bruxelles, après une réunion avec les dirigeants de l’Union européenne, et ses détails sont progressivement révélés. La commissaire aux affaires étrangères, Kaja Kallas, a notamment discuté avec Wang Yi de la question ukrainienne et a exigé la fin de l’« aide financière » et des livraisons de produits à l’industrie de défense russe. L’UE exige cela de la Chine depuis le début du conflit, mais les Chinois répondent toujours de la même manière : nous ne livrons pas de produits à double usage à la Russie et nous sommes généralement en faveur d’un règlement pacifique. Wang Yi aurait pu se contenter de cette formule habituelle, mais apparemment, la commissaire estonienne n’a pas fait preuve de la délicatesse diplomatique requise. Le ministre chinois lui a donc donné quelques leçons d’histoire. C’est ce qui ressort d’un article publié par le South China Morning Post de Hong Kong, qui cite plusieurs sources proches des négociations, de sorte que l’on peut très probablement se fier à la teneur de ces informations. Si Pékin avait apporté une telle aide à Moscou, le conflit aurait pris fin plus tôt, a déclaré Wang Yi, ce qui signifie que les Européens devraient apprécier l’absence de livraisons d’armes chinoises, sinon les forces armées ukrainiennes auraient déjà capitulé. Il est clair que l’UE ne croit pas à la retenue de la RPC, mais Mme Callas n’a probablement pas eu le temps d’évaluer pleinement la réflexion de Wang Yi, car un autre « enseignement historique » a été formulé de manière très explicite par l’invité. Pékin ne peut se permettre une défaite de la Russie dans le conflit en Ukraine, car la Chine craint que les États-Unis ne reportent alors toute leur attention sur leur pays, a-t-il été déclaré à la diplomate européenne. Plus précisément, c’est ainsi que les Européens l’ont compris, mais la formulation exacte pouvait être légèrement différente. Cela ne change toutefois rien au fond : tous les appels de l’UE à prendre ses distances avec la Russie se heurtent à un mur chinois qui se résume à une seule question : « Pourquoi ferions-nous cela ? » Laisser Moscou seule face à l’Occident uni, c’est-à-dire l’Europe et les États-Unis, pour quoi faire ? Que l’Occident s’occupe d’abord de la Russie, en lui arrachant définitivement une partie de son territoire, l’Ukraine, puis qu’il s’attaque de toutes ses forces à la Chine ? Non seulement cela empêcherait la réunification avec Taïwan, inévitable dans une perspective historique déjà proche, mais cela commencerait également à pousser la Chine hors de l’Asie du Sud-Est, l’encerclant non seulement par la mer, mais aussi par la terre, dans le cas où la Russie vaincue deviendrait un satellite ou un partenaire mineur de l’Occident. Est-ce vraiment l’option que l’Europe propose sérieusement à la Chine ? Le fait que la formulation chinoise fasse référence aux États-Unis et non à l’Occident dans son ensemble ne doit pas induire en erreur : Pékin n’a toujours pas perdu l’espoir de voir l’Europe réduire sa dépendance vis-à-vis des États-Unis, mais comprend déjà qu’il ne faut pas trop compter dessus. Les Européens peuvent bien dire aux Chinois qu’ils veulent acquérir une autonomie stratégique vis-à-vis des États-Unis, qu’ils ont leurs propres intérêts, qu’ils espèrent maintenir et développer leurs relations commerciales et leurs investissements avec la Chine, mais Pékin voit la réalité telle qu’elle est. L’Europe ne parvient à défendre ses intérêts sur aucune question mondiale : ses relations avec la Russie ne sont pas seulement rompues, elles sont entrées dans une phase de guerre par procuration, au Moyen-Orient, l’UE ne peut même pas dire un mot contre Israël, et l’opinion de l’Union n’a pas été prise en compte lorsque Trump a décidé de frapper l’Iran. Et dans leurs relations avec la Chine, les Européens sont progressivement contraints de faire des concessions, certes modestes, aux États-Unis, c’est-à-dire qu’ils limitent eux-mêmes leurs relations avec l’Empire du Milieu. La Chine voit tout cela et met en garde l’Europe depuis longtemps : prenez vos responsabilités, défendez vos propres intérêts, ne devenez pas les pions d’un jeu étranger. En réponse, elle entend des arguments selon lesquels c’est l’aide apportée par la RPC à la Russie qui assombrit les relations sino-européennes et que Pékin doit cesser de soutenir la « guerre en Europe » et « l’agression de Poutine », et qu’il devrait avoir intérêt à « remettre la Russie à sa place ». La place du perdant, celle où l’Occident prévoit de mettre la Chine elle-même lors de son prochain coup. Il est même surprenant que les Chinois ne soient pas d’accord avec une logique aussi convaincante. |
Xuan |
![]() L’Espagne refuse d’établir des négociations bilatérales avec les États-Unis après les menaces de Trump 26 juin 2025 https://histoireetsociete.com/2025/06/26/lespagne-refuse-detablir-des-negociations-bilaterales-avec-les-etats-unis-apres-les-menaces-de-trump/ Voilà pourquoi nous avons proposé que la France, enfin celle qui aurait un gouvernement en capacité de refuser les 5% pour le surarmement ce qui a peu de chance de se réaliser, envisage une adhésion aux BRICS. Parce que ce ministre de l’Économie espagnol qui imagine que l’UE telle qu’elle est serait un rempart contre le chantage de Trump est un peu dans la position de Gribouille allant se mettre dans le lac pour se protéger de la pluie. L’Espagne a même avec ses relations historiques avec l’Amérique latine, les moyens d’aller jusqu’au bout de son attitude courageuse et solitaire dans les 32 pays de l’OTAN. Mais elle est aussi toujours menacée d’un fascisme qui n’a jamais été éradiqué… Ce bilan des résistances est désormais incontournable et la politique de l’Autriche (cette autruche de tous les Anschluss) de l’UE ne masque plus l’adhésion à son annexion à l’empire US devenu incontrôlable et pas seulement à cause de Trump (note et traduction de Danielle Bleitrach) M. Cuerpo a déclaré que l’Espagne au sein de l’Alliance atlantique « est un partenaire fiable, un partenaire stable qui remplira ses engagements » Il souligne que « l’Espagne est un partenaire essentiel dans cette relation transatlantique » entre l’Union européenne et les États-Unis Le ministre espagnol de l’Économie, Carlos Cuerpo, lors de sa participation au Forum de Paris ; Edgar Sapiña Manchado (EFE) infoLibre 25 juin 2025 @_infolibre Le ministre espagnol de l’Économie, Carlos Cuerpo, a évité mercredi de commenter directement les menaces de Donald Trump de « faire payer le double à l’Espagne » pour ne pas vouloir porter les dépenses de défense à 5 % du PIB, et a rejeté les négociations directes avec Washington, rappelant que le cadre de la discussion commerciale est entre la Commission européenne et les Etats-Unis, comme le rapporte EFE. Interrogé à Paris par EFE sur les propos de Trump sur l’Espagne à la fin du sommet de l’OTAN, Cuerpo a déclaré que l’Espagne dans l’Alliance atlantique « est un partenaire fiable, un partenaire stable qui respectera ses engagements » et qu’elle « couvrira les capacités (de défense) qui sont nécessaires et auxquelles nous nous sommes engagés ». Il a également souligné que « l’Espagne est un partenaire essentiel dans cette relation transatlantique » entre l’Union européenne et les États-Unis, qui d’un point de vue commercial est « la plus importante au monde » et « un trésor que nous avons et voulons protéger ». Et lorsqu’il a été souligné que les menaces du président américain sont spécifiquement dirigées contre l’Espagne, il a rappelé que les négociations « se déroulent dans le cadre de la Commission européenne, qui est chargée de négocier au nom de tous les États membres, et pas seulement pour l’Espagne ». « Pour nous, il est très important que, dans ce cadre de négociation de cette relation bilatérale entre l’Union européenne et les États-Unis, nous continuions à progresser pour parvenir à un accord juste et équilibré », a-t-il déclaré avant d’ajouter que les États-Unis appliquaient déjà des droits de douane de 10 % sur tous les produits dans tous les domaines, de 50 % sur l’acier et l’aluminium et de 25 % sur les automobiles. À la question de savoir si les États-Unis pouvaient appliquer des droits de douane spécifiques à l’Espagne, le ministre est revenu sur son message selon lequel la négociation se déroule entre la Commission européenne et les États-Unis et ne voulait pas entrer dans la question de savoir s’il pouvait imposer ces droits sur les principaux produits vendus par l’Espagne. « Nous devons obtenir un accord juste et équilibré », a-t-il déclaré avant de faire référence aux avertissements de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, selon lesquels « l’Europe dispose également des outils nécessaires pour se défendre si nous ne parvenons pas à parvenir à cet accord ». Le ministre n’a pas précisé si son gouvernement avait été averti de l’annonce de Trump lors de la conférence de presse à La Haye, à la fin du sommet de l’OTAN. Il a répété qu’au sein de l’OTAN « l’Espagne va être un partenaire responsable » et qu’elle respectera ses engagements comme elle l’a toujours fait, sans entrer dans la question de l’exigence d’augmenter le budget de la défense de 2 % du produit intérieur brut (PIB) à 5 % d’ici 2035. Trump assure que l’Espagne « paiera le double » commercialement pour son refus d’augmenter ses dépenses militairesVoir plus « Dans le cadre commercial », a-t-il ajouté, « l’Espagne va également être un partenaire proactif, en essayant de faire progresser ces relations commerciales, dans l’approfondissement de ces relations commerciales avec les États-Unis ». Cuerpo s’est rendu à Paris pour participer à une réunion du Forum de Paris, qui regroupe les principaux pays créanciers et débiteurs, ainsi que des organisations financières internationales. De la capitale française, il se rendait ce jeudi à New York, où il a rencontré le secteur privé, mais pas avec des représentants du gouvernement américain, a-t-il dit. |
Xuan |
![]() Qui est piégé alors que l'OTAN accepte d'augmenter les dépenses militaires à 5 % du PIB ? : Éditorial du Global Times Par Global Times Publié le 26 juin 2025 à 01h09 https://www.globaltimes.cn/page/202506/1336995.shtml Le sommet de l'OTAN 2025 s'est tenu de mardi à mercredi à La Haye, aux Pays-Bas. Dans la déclaration commune qui a suivi la réunion, le résultat le plus important a été un accord visant à porter les dépenses de défense à 5 % du PIB – un objectif qui a suscité une vive réaction en Europe lorsqu'il a été proposé par les États-Unis plus tôt cette année. Le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, agissant en « fidèle solliciteur » de Washington, a tout mis en œuvre pour inciter les pays européens à délier les cordons de la bourse : lorsque la « menace russe » ne suffisait plus, il a brandi la « menace chinoise », tenant des propos irresponsables sur la question de Taïwan et s'emparant même de la Chine en utilisant le dossier ukrainien. Cela ne fait pas que creuser un gouffre pour les pays européens, mais provoque également des troubles et le chaos dans le monde. Porter les dépenses de défense de 2 % à 5 % du PIB d'ici dix ans – soit plus du double – représenterait des milliers de milliards de dollars de dépenses supplémentaires, faisant de l'OTAN l'une des entités dont les dépenses militaires mondiales connaissent la croissance la plus rapide. La dernière fois que l'OTAN a appelé à une augmentation des dépenses militaires, c'était en 2014, les plus fortes hausses provenant principalement des pays d'Europe de l'Est. Dix ans plus tard, ces nations ont-elles gagné en sécurité grâce à cela ? La réponse est évidente. Non seulement l'Europe de l'Est a été impliquée dans la guerre, mais l'Europe entière a été entraînée dans la crise ukrainienne, et l'économie mondiale en a souffert. L'expansion militaire incontrôlée et débridée de l'OTAN en est largement responsable. Prétendre que la flotte navale chinoise est déjà de la même taille que celle des États-Unis et que la Chine « possèdera 1 000 ogives nucléaires d'ici 2030 » revient essentiellement à légitimer l'infiltration de l'OTAN en Asie-Pacifique. En utilisant la « menace chinoise » pour justifier son expansion militaire, l'OTAN a même devancé les États-Unis en s'engageant à « se préparer à un éventuel conflit dans le détroit de Taïwan ». Si l'OTAN persiste à étendre ses tentacules militaires à l'Asie, il est presque certain que plus elle augmentera ses dépenses militaires, plus les souffrances stratégiques que l'Europe devra supporter seront importantes. Cette logique consistant à « s'engager dans une expansion militaire tout en accusant les autres d'être une menace » est non seulement absurde, mais aussi malveillante. Lorsque Rutte a souligné que l'OTAN « ne dispose d'aucune option de retrait », il s'agissait d'intimidation pour les pays membres, leur faisant croire qu'une sortie à mi-chemin de l'alliance n'était tout simplement pas envisageable. Son affirmation selon laquelle il fallait « assurer notre avenir » est précisément une tentative d'attacher complètement l'Europe au char de guerre des États-Unis. L'OTAN, machine de guerre qui aurait dû être démantelée depuis longtemps, compte désormais sur le soutien des États-Unis et sur le « sale travail » de Washington pour survivre, en distillant sans cesse le récit absurde selon lequel « guerre rime avec sécurité » pour effrayer les Européens. L'OTAN est devenue le principal passif de l'Europe. Un exemple classique est que si l’OTAN ne s’était pas étendue vers l’est, il n’y aurait pas de conflit russo-ukrainien. Parmi les quatre « partenaires indopacifiques » (IP4) soigneusement préparés par l'OTAN, trois dirigeants ont fait l'impasse sur ce sommet, notamment par crainte que, dans le contexte actuel de troubles au Moyen-Orient, celui-ci « ne devienne un piège ». Ces pays ne souhaitent ni s'impliquer dans les conflits au Moyen-Orient ni être contraints de s'engager à augmenter leurs dépenses de défense. Le magazine américain The Diplomat a indiqué que l'alignement de l'Australie après le 11 septembre sur les missions américaines en Irak et en Afghanistan avait entraîné le pays dans des conflits prolongés. Ces conflits, initiés par l'OTAN sous la direction des États-Unis, se sont révélés politiquement impopulaires et financièrement épuisants. Il est donc clair que l'idée de « rechercher la paix par la force » est impopulaire au sein de la communauté internationale. Le comportement erratique des États-Unis ces dernières années a conduit de nombreux pays européens à penser qu'ils devraient renforcer davantage leur propre défense et réduire leur dépendance à leur égard. Or, une augmentation drastique des dépenses militaires de l'OTAN va clairement à l'encontre de cet objectif. Avant le sommet, Rutte a déclaré au président américain Donald Trump : « L'Europe va payer cher, comme elle le devrait, et ce sera votre victoire. » Lorsque cette déclaration a été révélée, elle a provoqué une tempête médiatique. Pourtant, ces flatteries et ces vantardises ont été accueillies avec mépris et doutes par Trump quant à la clause de défense collective de l'OTAN. Malgré cela, Rutte a continué à rassurer les Européens : ils devraient cesser de s'inquiéter et se concentrer sur « ce grand irritant, à savoir que nous ne dépensons pas assez ». L'OTAN a longtemps été largement portée par la volonté américaine, mais cet acte d'auto-manipulation révèle à quel point la « non-autonomie stratégique » de l'Europe est devenue désastreuse. L'ère de l'OTAN est révolue depuis longtemps. Fidèle au principe directeur de « l'Amérique d'abord », Washington applique sans cesse une position « pas d'argent, pas de protection », réduisant l'OTAN à un simple argument de négociation dans les tractations géopolitiques américaines. Allouer 5 % du PIB aux dépenses militaires représente un lourd fardeau pour les pays européens, mais cela reste loin de satisfaire l'appétit géopolitique de Washington et ne fera qu'inciter les États-Unis à exiger davantage de l'Europe. Les nations européennes, surtout celles qui refusent de se laisser entraîner dans des guerres, doivent rester lucides. |
Xuan |
Xuan |
![]() https://histoireetsociete.com/2025/02/15/bhl-et-arte-passez-moi-la-rhubarbe-je-vous-passerai-le-sene-mais-qui-a-choisi-den-finir-avec-bhl/ BHL et Arte : passez-moi la rhubarbe, je vous passerai le séné… mais qui a choisi d’en finir avec BHL 15 février 2025 Le personnage est ce qu’il est et nul ne défendra ce grotesque pitre atlantiste… Mais le fait que l’on fasse en même temps le ménage en Ukraine, avec le sacrifice du « guerrier par procuration » pour en trouver un plus présentable et le fait que l’on attaque les bonnes oeuvres de la CIA, ce qui a nourri pendant des années une fiction droit de l’hommiste de BHL à Kamenka de l’humanité, prouve à quel point il y a du remue ménage chez les vendus, rassurez vous une nouvelle génération est déjà prête… Le réalisateur, écrivain et philosophe, envisage de porter plainte en dénonciation calomnieuse. Le réalisateur, écrivain et philosophe, envisage de porter plainte en dénonciation calomnieuse.© THOMAS SAMSON Après un signalement à la justice effectué par le député LFI Aymeric Caron, une enquête vient d’être ouverte sur le financement des documentaires de Bernard-Henri Lévy par Arte France. Elle porte sur des soupçons de prise illégale d’intérêts, «BHL» étant président du conseil de surveillance de la chaîne. D’un côté on s’étonne de la manière dont LFI flanqué de médiapart (dont on sait les liens avec Soros) est devenu au meilleur des cas un relais du canard enchaîné et d’autres officines de chantage encore moins respectable. On sait que sous la troisième et la quatrième république il y avait comme ça des lieux où l’on envoyait des dossiers pour couler un rival. Mais la 5 e République avec son arrière fond depuis Mitterrand et Sarkozy va encore plus loin: on installe au pouvoir des gens qui comme Mitterrand lui-même ont un passé suspect et que la CIA peut manipuler à partir de Sarkozy. BHL c’est aussi Bolloré et les intérêts africains. Le personnage a beaucoup donné dans la promotion des terroristes afghans, des Kurdes féministes et des vertueux ukrainiens bandéristes… Qui veut s’en débarrasser, nous ne le regretterons pas… L’information a en effet été révélée par Mediapart ce 13 février et l’on sait que comme l’avait révélé Dumas le ministre des affaires étrangères qui lui-même depuis un passé de résistant communiste a glissé jusque dans les eaux putrides de Soral et Dieudonné qui finance cette officine , Soros c’est-à-dire la branche « démocrate » néo-conservatrice de la CIA, nous laissons à Dumas egt à ses pareils la responsabilité et la preuve qu’ils ont faites de telles allégations. Mais l’affaire est suffisamment étayée pour qu’une enquête pour prise illégale d’intérêts aitété ouverte concernant le financement des documentaires réalisés par Bernard-Henri Lévy. C’est en effet Arte france qui a produit les invraisemblables navets que l’on ose appelerfilms, par parenthèse entre arte, les festivals, les revues financées par les mêmes on ne s’étonnera pas de la tonalité politique des films, de leur production et de leur lancement comme de leur couronnement. Les opérations vertueuses périodiques devenant un mmarché de dupe où l’on ne change rien mais on s’en sert pour éliminer un concurrent. . Or, «BHL» est président du conseil de surveillance de la chaîne depuis 1993. Et pour Aymeric Caron, le député La France insoumise (LFI) qui a effectué un signalement auprès de la justice le 5 février dernier, le bât blesse. L’enquête a été confiée à la Direction régionale de la police judiciaire de la Préfecture de police de Paris, précise Le Monde, qui a relayé cette information. Dans son signalement, Aymeric Caron affirme que BHL «a pu bénéficier, pendant ses 31 années de mandat, d’un soutien substantiel» de la chaîne «pour le financement de ses œuvres audiovisuelles et cinématographiques», soit «un montant cumulé de 750 000 euros» entre 2011 et 2022. Ces financements concernent également, «pour un montant non précisé», le long-métrage Le Jour et la nuit, qui s’était fait éreinter par la critique et le public à sa sortie en 1997. Idem pour les droits de diffusion du film Bosna!, co-réalisé par BHL et dont Arte France a acquis les droits de diffusion en 2004 pour un montant de 68 700 euros. |
pzorba75 |
![]() Hier, JD. Vance, Vice-Président américain a brossé une leçon au public munichois, diplomates européens atlantistes convaincus, militaires haut-gradés pas forcément brillants sur le champ de bataille, patrons et serviteurs dominés syndicalistes compréhensifs en soulignant les annulations d'élections en Roumanie, l'afflux d'immigrés, la censure et le contrôle de l'information, celle qui n'est pas conforme à l'européisme libéral, pour conclure que la situation en Europe n'était pas une affaire des Américains qui avaient des sujets plus importants à régler, sans donner plus de détails. Les pro-UE, pro-OTAN, pro-USA qui pullulent en France et dans les sphères de l'Union européenne ont intérêt à bien décortiquer les propos de Vance et à ajuster leurs discours, je n'ose pas parler de leurs programmes, pour éviter de se voir balayés par l'Intelligence Artificielle chère à Macron et ses obligés, y compris issus ou prétendus de gauche. La parenthèse Poutine Munich 2007 se referme, celle ouverte par Vance 2025 s'appuie sur 'Don't 'be afraid' de Jojtyla futur JP2 et carbure avec "Got bless you" final. D'aucuns traduiront irrespectueusement "Gott mit uns", celui du camp des vaincus en 1945. https://www.youtube.com/watch?v=TOkaaX8SR-A Edité le 15-02-2025 à 05:47:17 par pzorba75 |
Xuan |
![]() Guennadi Ziouganov : les États-Unis forceront l'Ukraine à négocier Le chef du Parti communiste de la Fédération de Russie, Héros du travail de Russie - avec l'observateur politique du « KP » Alexandre Gamov https://kprf.ru/party-live/cknews/231967.html KP.RU 2025-02-13 13:44 Ziouganov Guennadi Andreïevitch Président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie, chef de la faction du Parti communiste de la Fédération de Russie à la Douma d'État de l'Assemblée fédérale de la Fédération de Russie …- Gennady Andreevich, bonjour. C'est l'assistante de Ziouganov. - Bonjour, assistante, qui, voyez-vous, m'aide de jour comme de nuit. - Eh bien, finalement la conversation entre Vladimir Poutine et Donald Trump a eu lieu. Si je comprends bien, vous savez déjà de quoi ont parlé les présidents. Et vous et moi avons, en général, prédit plus d’une fois que ce genre de contact significatif devrait avoir lieu tôt ou tard (et de préférence plus tôt)... - En général, cette conversation téléphonique était préparée depuis longtemps. J'ai suivi de près le voyage électoral de Trump à travers les États-Unis ; il a déclaré à plusieurs reprises qu'il serait heureux de parler à Poutine. Et il a également ouvertement noté : s’il était resté à la Maison Blanche, il n’y aurait pas eu ce conflit en Ukraine. Eh bien, il a promis de mettre fin aux opérations militaires rapidement, dans les 24 heures, et maintenant il a donné à ses assistants 100 jours pour le faire. - Mais revenons à la conversation téléphonique entre les présidents... - En principe, à mon avis, ils ont préparé ces négociations avec beaucoup de soin. Il y avait des fuites constantes selon lesquelles le dialogue était sur le point d’avoir lieu. - Fuites aux USA. - Mais la diplomatie – la diplomatie sérieuse – exige le silence et des calculs précis. - Maintenant, vous allez probablement donner un exemple tiré de l'histoire... - Tu as bien deviné, Sasha. Quand Staline est allé à Téhéran pour mener des négociations, nos militaires se sont réunis et ont siégé pendant trois jours et ont continuellement calculé... - quand mettront-ils fin à la guerre, quand prendront-ils Berlin... RÉFÉRENCE KP La Conférence de Téhéran a eu lieu du 28 novembre au 1er décembre 1943. Y prirent part les chefs de gouvernement des trois États alliés : I. V. Staline (URSS), F. Roosevelt (États-Unis) et W. Churchill (Grande-Bretagne). …- Et aussi – même à cette époque, l’entourage de Staline faisait des plans sur la manière de répondre à la demande de Roosevelt. - Quelle est la demande ? - Et Roosevelt, avant même que la réunion ne commence, a remis une enveloppe secrète à Staline. Il a rencontré le président américain qui lui a demandé de déclencher une guerre contre le Japon. Et il a clairement dit que les îles Kouriles et Sakhaline nous seront rendues. Et déjà pendant les négociations, Staline déclarait : oui, nous entrerons en guerre avec le Japon dans trois mois, quand nous gagnerons sur le front occidental, nous prendrons Berlin. Et l’Union soviétique a rempli exactement ses obligations. - Et pourquoi faisons-nous maintenant cette excursion dans l’histoire ? - Et voici pourquoi - tant en 1943 qu'en 2025 (il faut bien le comprendre) les Américains ont pris en compte et prendront en compte uniquement un pays intelligent, fort et grand, un dirigeant volontaire. Le président Poutine connaît très bien la situation et comprend parfaitement d’où viennent les menaces. Et même avant ces négociations, il a déclaré directement que nous ne nous satisferons que de ce qui, en premier lieu, nous assurera la paix et la sécurité pour de nombreuses années et décennies à venir. Et que cela sera documenté et réellement mis en œuvre. C'est maintenant précisément le moment de commencer à travailler sur des matériaux de ce type pour de futurs contacts. Au fait, les Américains ont apparemment déjà décidé quelque chose pour eux-mêmes. - Que veux-tu dire? - J’ai vu que le nouveau secrétaire américain à la Défense est arrivé à Rammstein et a dit directement qu’ils « n’interviendraient pas en Ukraine » et que leurs soldats ne seraient pas là… Et que l’Europe devrait régler le problème elle-même, pas d’OTAN pour l’Ukraine, et ainsi de suite. Sans plus tarder. Là, ils étaient stupéfaits, le parlement anglais s'était déjà réuni. Et les Britanniques, semble-t-il, sont prêts à se lancer dans cette aventure et à mobiliser les forces les plus agressives afin de continuer cette guerre, qui est meurtrière pour l’Europe et détruit absolument l’Ukraine. - Comment évaluez-vous le fait même des négociations entre Poutine et Trump ? Et - leur tonalité, leur caractère... - Quant à la nature des négociations, eh bien, une heure et demie, c’est un temps considérable. Les principaux sujets abordés étaient la guerre, les liens économiques, le rétablissement du dialogue, le Moyen-Orient et l’accord sur le nucléaire iranien. Mais il y avait probablement un autre sujet qui n’a pas encore été commenté. - Lequel? - Comment traiter l’intelligence artificielle ? - Comment savez-vous? - C’est une menace énorme pour la planète entière. La question de savoir si une personne doit être humaine se pose désormais avec toute sa force. Et il faut résoudre ce problème. Et Musk, soit dit en passant, n’est pas là par hasard à côté de Trump ; il comprend parfaitement de quoi il s’agit. Il a récemment eu une conversation avec Carlson et il lui a demandé : comment pensez-vous que l'intelligence artificielle se comportera ? J’ai été à la fois surpris et ravi par la réponse de Musk. Il a déclaré : beaucoup de choses seront décidées par les mathématiciens et les algorithmes. Si vous ne mettez pas la vérité dans l’intelligence artificielle, dit-on, nous allons tous mourir… Vous voyez, il est désormais très important de trouver des réponses aux questions les plus urgentes, de la guerre à l’écologie et à l’intelligence artificielle. Sans un dialogue à part entière entre l’Amérique, notre pays, la Chine et la communauté internationale dans son ensemble, il n’y aura pas de réponse à ces questions. Je suis attristé par la position et le comportement de l’Europe, qui a connu deux guerres mondiales. Et il semble que ces vaccinations ne leur ont servi à rien ; elles continuent la guerre, qui est absolument destructrice pour les pays européens. Eh bien, notre tâche est de mobiliser nos forces autant que possible et d’assurer une victoire confiante pour nous-mêmes... Quant aux accords, il n’y a encore personne en Ukraine pour les signer. Celui-ci – « expiré » – est déjà « condamné par l’histoire » et comprend déjà son sort futur. Eh bien, je suis sûr que les Américains les forceront à négocier. Certes, il reste encore à déterminer qui les dirigera et qui est habilité à signer quelque chose. Notre tâche maintenant - je le répète encore une fois - est de faire en sorte que Pobela soit aussi confiant que possible. D’ailleurs, le secrétaire américain à la Défense a déclaré : il est naïf de penser que dans les territoires que la Russie a libérés des nazis en Ukraine, « on peut ouvrir la bouche ». - C'est comme ça que tu l'as traduit ? - Au sens figuré, mais - exactement ! Alors continuons à travailler et à nous battre. - Merci, camarade secrétaire général. Tout est très clair... - Vas-y, bonne chance. |
Xuan |
![]() L'UE devra capituler, elle a déjà perdu la troisième guerre mondiale https://svpressa.ru/war21/article/450884/?utm_source=politobzor.net La Russie est très en avance dans la course aux armements et dans les technologies de guerre hybride Constantin Olchanski l'UE devra capituler, elle a déjà perdu la troisième guerre mondiale Photo : Vadim Savitsky/TASS Les négociations entre Vladimir Poutine et Donald Trump constituent le principal succès de la politique étrangère russe. Tous les commentateurs occidentaux sans exception sont d’accord sur ce point. Le thème des négociations fait la une des journaux du monde entier depuis trois jours déjà. Les discussions ont esquissé un nouvel ordre mondial dans lequel la Russie et les États-Unis sont les puissances mondiales. Et l’Europe est à la périphérie. C'est ce qu'écrit dans un éditorial Fatto Quotidien, l'un des journaux italiens les plus influents. « Dans certaines conditions, la Russie et les États-Unis pourraient s’autoproclamer vainqueurs de la Troisième Guerre mondiale, tandis que les perdants seront principalement la Chine et l’Europe », prédit la publication. L’Europe est déjà confrontée à de graves problèmes économiques en raison du conflit ukrainien. Les coûts des sanctions et le refus d’accepter le carburant russe bon marché ont été aggravés par l’afflux de réfugiés ukrainiens et les dépenses gigantesques consacrées à l’armement des forces armées ukrainiennes et de ses propres armées. Dans le même temps, les attentes des Européens selon lesquelles leurs mesures restrictives enterreraient l’économie russe n’ont pas été satisfaites. La croissance du PIB dans notre pays en 2024 a été de 4,1%, tandis qu'en Allemagne, elle est tombée à -0,2%. En France, ce chiffre est dérisoire : 1,1 %, en République tchèque : 1 %, aux Pays-Bas : 0,8 %, en Italie : 0,7 %, en Suède : 0,6 %. Le PIB de la Finlande, qui a rompu tous ses liens économiques et fermé ses frontières avec la Russie, a chuté de près de 0,5 % en un an. Fatto Quotidiennement, la Chine est également citée comme le camp perdant. L’élite chinoise surveille de près les relations russo-américaines. "Le risque d'un changement de position de Poutine à l'égard des Etats-Unis, voire d'un soupçon d'"infidélité" de la Russie, ferait fluctuer toute la situation politique en Chine", écrit le journal italien. — Maintenant, Trump peut promettre n’importe quoi à Poutine. Il peut promettre de convaincre Zelensky de démissionner, de laisser la Crimée et le Donbass à la Russie et de restituer les visas aux citoyens russes pour qu'ils puissent se rendre aux États-Unis. Les lamentations sur la vieille Europe, que Trump a ruinée, sont également entendues dans d’autres publications européennes. La publication allemande Merkur, par exemple, cite un rapport des services de renseignements militaires danois. Après la fin de la deuxième opération militaire, compte tenu des « leçons ukrainiennes », les forces armées russes atteindront un nouveau niveau dans quelques années. Et il est peut-être potentiellement prêt à déclencher une guerre à grande échelle sur le continent européen. L'article de Merkur note que depuis 2022, la Russie a procédé à d'importantes réformes et restructurations de ses forces armées. La transition vers de nouvelles armes est désormais pleinement achevée ; l’étape finale est nécessaire pour que l’armée russe devienne la plus puissante du monde : l’introduction totale de l’intelligence artificielle. En outre, la Russie a perfectionné ses technologies de guerre « hybrides », notamment en lançant des cyberattaques sur des infrastructures critiques dans le monde entier. Nikolaï Mezhevitch : Même un petit groupe de 20 000 Ukrainiens qui ont survécu et sont devenus brutaux au cours de ces trois années détruirait rapidement toute l'armée polonaise La publication polonaise Wydarzenia souligne que la nouvelle « course aux armements » a été clairement perdue par l’Europe. Cela a été prouvé par la difficulté avec laquelle les Atlantistes ont rassemblé leurs « coalitions » – d’abord des chars, puis des chasseurs (F-16). Les Européens n’ont jamais été en mesure d’organiser la livraison à l’Ukraine de la quantité promise d’obus d’artillerie, puis de systèmes de défense aérienne supplémentaires. Dans le même temps, les États-Unis ont clairement fait savoir qu’ils ne seraient plus responsables de la dissuasion militaire sur le flanc oriental de l’OTAN. Cette tâche incombe entièrement aux Européens. Et, comme le souligne Wydarzenia, les États-Unis ont refusé à l’avance d’envoyer des soldats de la paix dans l’État indépendant (si jamais une telle question est à l’ordre du jour). Le secrétaire américain à la Défense Pete Hegseth a déjà déclaré que le Pentagone ne participerait à aucune mission qui ne serait pas menée sous les auspices de l’OTAN. Les Européens devront donc prendre en charge le financement supplémentaire des forces armées ukrainiennes. « Trump parle directement de mettre fin à l’action militaire et d’économiser l’argent américain, puis de rejeter les problèmes de l’avenir de l’Ukraine sur l’UE », a déclaré Jamie Shea, ancien haut responsable du siège de l’OTAN, à la publication économique polonaise Money . « Le président américain ne se soucie pas de l’Ukraine ; il semble seulement s’intéresser à l’exploitation de ses richesses minières. » Edité le 14-02-2025 à 20:24:01 par Xuan |
Xuan |
![]() Les yeux s'ouvrent sur l'hégémonisme US Voilà https://histoireetsociete.com/2025/02/14/moscou-washington-une-nouvelle-partition/ Moscou-Washington : une nouvelle partition ? admin531914 février 2025Civilisation 0 Voici deux articles liés publiés par la Jornada le grand journal mexicain, qui n’est pas plus l’équivalent du Monde ou de The Guardian que la gauche mexicaine ressemblerait à Hollande ou à stamer. C’est très intéressant de les unir parce que si l’on mesure à quel point le Mexique est rebelle à l’inverse de la gauche française et britannique on peut également voir que cette rébellion ressemble à celle de Roussel, le secrétaire du PCF, elle s’ancre autour de l’escroquerie néolibérale et l’entreprise qui plonge tant de familles dans le désarroi tel Arcelor Mittal n’a été qu’un chasseur de prime qui a usé jusqu’au bout des machines et des hommes, c’est à partir de là que commence une véritable résistance. L’article entier dit le mépris pour les dirigeants européens qui assument une nouvelle étape de leur déclin, vont accepter ce que l’Amérique latine et le Mexique, la sentinelle, patrie de Juarez refuse et fièrement déclare ne nous parlez pas de nos cartels, de la drogue, la pourriture est votre … (note et traduction de danielle Bleitrach pour histoireetsociete) En revenant sur la très longue et productive conversation téléphonique qu’il a eue avec le président russe Vladimir Poutine, son homologue américain, Donald Trump, s’est concentré sur la question de la guerre en Ukraine en des termes qui confirment les pires craintes de l’Union européenne (UE) et du dirigeant ukrainien, Volodymir Zelensky : la Maison Blanche abandonne la politique de soutien sans restriction à l’Ukraine et se consacrera à la construction d’une paix négociée par Washington et Moscou. sans compter les pays qui composent l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) et aussi, bien sûr, Zelensky lui-même. Comme s’il était nécessaire de confirmer le virage radical de la politique américaine en la matière, la Maison Blanche s’est non seulement prononcée contre l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN, mais Trump lui-même a exprimé l’idée que la nation slave pourrait un jour être absorbée par la Fédération de Russie. Les arguments pour défendre sa participation – et celle de Kiev – à la solution de la guerre en cours seront de peu d’utilité pour l’UE, comme ceux exprimés, en réaction aux déclarations de Trump, par les ministres des Affaires étrangères de la France, de l’Allemagne et de l’Espagne ; il est clair que face à la redéfinition grossière et brutale des sphères d’influence par Trump et Poutine, Bruxelles devra choisir entre se soumettre aux directives américaines ou continuer, avec ses propres ressources et avec une perspective peu flatteuse, à soutenir Zelensky et prendre ses distances avec Washington, au risque de provoquer une aggravation de l’assaut économique et géopolitique de l’occupant effréné de la Maison Blanche ; Et la deuxième solution est évidemment très improbable. Si pour les puissances européennes, cette circonstance marque un nouveau chapitre dans leur déclin dans le monde et leur capacité à influencer les déterminations géopolitiques mondiales, pour le gouvernement de Kiev, elle représente une catastrophe totale : comme prévu dans un avenir proche, l’Ukraine sera contrainte de céder ses provinces orientales à la Russie. habités principalement par des Russes ethniques, après avoir perdu des centaines de milliers de leurs habitants dans la guerre, avoir subi la dévastation de leurs infrastructures et sans perspective de comment et avec quels fonds entreprendre la reconstruction. ... ___________________ Macron a déjà choisi une troisième option, le déni. Il met en garde contre une « paix qui serait une capitulation » quand la capitulation est déjà un fait acquis. Et , « c’est aux Ukrainiens de négocier avec la Russie », alors que depuis le début Zélensky n’a été qu’un pion des USA, tout comme l’Europe. Dans l’Humanité, Kamenka conclut : https://www.humanite.fr/monde/donald-trump/guerre-en-ukraine-donald-trump-renoue-avec-vladimir-poutine-et-dicte-le-tempo Pour Jean de Gliniasty, « c’est dramatique. Une bonne partie de l’Europe se pliera aux injonctions américaines. La question des garanties de sécurité pour l’Ukraine reste la principale difficulté. L’Europe apparaît comme l’une des clefs avec l’intégration à l’Union européenne et la possibilité de forces, ou missions sécuritaires. Il est dommageable qu’aucune puissance européenne n’ait anticipé cette accélération diplomatique largement prévisible. La France n’apparaît plus être une force de dialogue dans ce dossier », constate, amer, l’ancien ambassadeur de France en Russie. » La France n’a jamais été une » force de dialogue » dans ce conflit. Ses dirigeants ont soutenu de bout en bout l’offensive de l’OTAN pour démanteler le Comecon et coloniser l’Europe centrale, ils ont appuyé les injonctions US pour empêcher la construction de Nord Stream, saboté les accords de paix, envoyé des canons Caesar qui ont bombardé les civils de Donetz, formé des soldats ukrainiens, envoyé des militaires, dissimulé le caractère néo nazi des bandéristes ukrainiens, repris les bobards de Kiev sur le massacre abominable de Bucha et dilapidé l’argent public au seul profit des USA pour poursuivre une guerre meurtrière, etc. mais ne comptons pas sur Kamenka pour l’admettre. Le résultat est que » Une bonne partie de l’Europe se pliera aux injonctions américaines. » Et la France aussi, volens nolens. Ce sont les fruits amers de la soumission du grand capital à l’hégémonie des USA, qui n’a pas commencé avec Trump mais se dévoile ouvertement maintenant. |