| | | | | Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
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| Posté le 29-01-2022 à 17:13:36
| Une vidéo de Pagani : philosopher sous la menace les rapports Biden / Ukraine coup d'état au Mali : "France dégage" https://www.youtube.com/watch?v=dedEogpaYo0
Edité le 29-01-2022 à 20:47:36 par Xuan
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 29-01-2022 à 18:26:32
| LA DESESCALADE SUIVANT MACRON : METTRE DE L'HUILE SUR LE FEU ! On ne peut pas s'empêcher de penser que derrière cet avilissement aux intérêts US, et tandis qu'elle se fait éjecter du Mali, la France ne cherche à manger le pré carré allemand https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/conflit-ukraine-russie-la-france-compte-envoyer-des-centaines-de-soldats-en-roumanie/ar-AAThsEi?ocid=sf Conflit Ukraine - Russie : La France compte envoyer des centaines de soldats en Roumanie Une possible intervention militaire ? La France compte envoyer « plusieurs centaines » de ses soldats en Roumanie dans le cadre d’un éventuel déploiement de l’Otan, a déclaré ce samedi sa ministre des Armées Florence Parly, quand le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a annoncé une visite conjointe en Ukraine début février avec son homologue allemande. « C’est la raison pour laquelle je me suis rendue en Roumanie jeudi. Nous avons évidemment échangé avec nos partenaires roumains sur cette question » , a expliqué sur France Inter la ministre des Armées Florence Parly, après que le président Emmanuel Macron a annoncé le 19 janvier la « disponibilité » de la France à s’engager « sur de nouvelles missions », « en particulier en Roumanie ». Ce pays, frontalier de l’Ukraine et qui a un accès à la mer Noire, une « zone de tension extrême » car Russie et Ukraine y disposent aussi d’une « façade », se trouve « à l’épicentre des tensions » et doit donc être « réassuré », a estimé Florence Parly.
Edité le 29-01-2022 à 18:28:26 par Xuan
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| pzorba75 | Grand classique (ou très bavard) | 1225 messages postés |
| Posté le 29-01-2022 à 19:55:25
| Parly a l'expérience des défaites, en Syrie et au Mali; elle ne va pas effrayer les militaires russes avec son curriculum vitae de haut fonctionnaire issu du parti socialiste, plus habituée au très hauts salaires qu'aux droits des peuples à leur souveraineté.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 29-01-2022 à 21:03:43
| Oui, elle vient de se faire jeter du Mali, mais c'est à peine croyable de voir se succéder les mensonges à cette vitesse, ça craint. N'oublions jamais que nous avons affaire aux pires bandits, aux pires crapules, aux pires requins que la terre puisse porter, plus malfaisants et dangereux encore que les terroristes du djihad, parce que ce sont des gens comme eux qui les manipulent, et parce qu'ils peuvent massacrer d'un coup des milliers de gens.
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| pzorba75 | Grand classique (ou très bavard) | 1225 messages postés |
| Posté le 30-01-2022 à 05:07:35
| Attendre d'anciens énarques ayant grenouillé au parti socialiste est une stupidité, tout juste bonne, à sceller les derniers communistes vivants à l'union de la gauche pour avoir des dirigeants soumis à l'impérialisme américain. La liste est longue de Jospin à Védrine, des membre du Siècle et ou de Bildeberg dirigeants du parti socialiste, Parly est un bon officier oeuvrant à la défense des intérêts étrangers en France sous couvert de la "communauté - dite - internationale" et de l'Union européenne, l'héritière brillante de "Das neue Europa". Les aventures africaines peuvent se terminer comme les aventures afghanes ou syriennes, aux peuples de ces pays d'en chasser les armées de mercenaires, aussi bien français que ceux de la communauté internationale. Parly pourra alors faire valoir ses droits à la retraite ou continuer à nuire dans les fourgons de la haute fonction-dite -publique. Sans rire!
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 30-01-2022 à 20:26:07
| Sur le réseau faire vivre : Afghanistan, Irak, Libye, Syrie... et maintenant Ukraine et Chine ? le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée l’orage Dimanche 30 janvier 2022, par pam https://lepcf.fr/Afghanistan-Irak-Libye-Syrie-et-maintenant-Ukraine-et-Chine?fbclid=IwAR1Ogw4YtGtZo1_rC9CQYsVtiSRFD2zoSlytd-3ZkJkm524-nctHtCEOVLg Vous nous avez fait la guerre d’Afghanistan et vous l’avez livré aux talibans Vous nous avez fait la guerre d’Irak et nous avons eu Al Quaida et Daesch Vous avez détruit la Libye et nous avons eu les trafiquants de migrants et AQMI Vous avez fait la guerre en Syrie pour laisser les puits de pétrole à Daesh Et maintenant, vous voulez faire la guerre contre la Russie en Ukraine, contre la Chine dans le Xinjiang, contre la Chine avec l’Australie en mer de Chine ? Nous ne vous laisserons pas faire ! A chaque fois, vous avez parlé de droits de l’homme, de démocratie, de crimes perpétrés par ceux que vous attaquiez. A chaque fois, on a découvert après coup vos mensonges, repris par tous les médias occidentaux, par tous les gouvernements des pays capitalistes ; le faux charnier de Timisoara, les armes de destruction massives inventées, l’armée française qui n’a pas vu le massacre des tutsis, le silence sur les crimes néonazis dans le maïdan ukrainien. Aujourd’hui, vous nous mentez sur l’Ukraine, sur le Xinjiang, sur la mer de Chine ! A chaque fois, vous avez laissé les pays envahis dans la misère, la corruption et la guerre. Vous avez détruit la Libye, qui était un des pays les plus développés d’Afrique, vous avez détruit la Syrie et refuser toujours d’en sortir, vous avez livré l’Afghanistan aux talibans et affaibli durablement ce pays en le privant de ses forces progressistes. Vous avez fait régresser l’Ukraine qui a perdu 10 millions d’habitants, appauvrie, toujours livrée aux oligarques, fracturée par les violences. Cuba, Nicaragua, Vénézuela, Bolivie, Viet-nam, les pays qui vous ont résisté ont soufferts, mais grâce à leur indépendance, grâce aux développements des relations entre eux, sans passer par la finance mondiale des pays capitalistes, grâce à la Chine et sa puissance économique, ils se reconstruisent, se développent et font la démonstration que l’avenir de la planète et de l’humanité passe par le refus de la domination impérialiste de quelques grandes puissances du passé. Vous avez tenté à de multiples reprises de détruire Cuba, ce petit pays socialiste qui assure l’école, la santé, la culture à tous, développe ses propres vaccins et fait mieux que tous les pays de l’OTAN pour la vaccination, malgré le blocus de plus en plus agressif qu’il subit. Les bruits de botte en Ukraine, les manœuvres militaires en mer de Chine ne sont que l’expression de l’agressivité de l’impérialisme US en perte de vitesse, des contradictions entre puissances capitalistes dans le partage entre gaz russe, US et du moyen-orient. C’est pour cela que les USA ont relancé la course aux armements, avec des dépenses qui ont doublé en vingt ans, exigeant de leurs alliés une forte hausse de leur dépenses militaires. Nous refusons les discours de guerre, de confrontation. Nous dénonçons les discours de haine, les insultes contre les dirigeants des pays qui vous déplaisent, comme ce dramatique chef de la diplomatie US inventé par Trump et maintenu par Biden qui veut "triompher" de la tyrannie chinoise. Nous dénonçons les pousse-au-crime de l’assemblée nationale et de l’union européenne qui voteront demain les crédits de guerre comme ils l’ont fait en 1914 ! Nous ne renverrons pas dos à dos les agresseurs et les agressés. Ni la Chine, ni la Russie, ni l’Iran n’installent de bases militaires et de missiles autour des USA ou d’un autre pays de l’OTAN. Ce sont bien les USA qui multiplient les bases et les missiles autour de la Russie et de la Chine ! Nous appelons tous les peuples, à commencer par le peuple de France, à dire NON à la guerre, à exiger l’interdiction des armes nucléaires, à se battre pour un désarmement qui doit être imposé à ceux qui poussent les dépenses militaires à la hausse, à commencer par les USA, qui représentent à eux seuls la moitié des dépenses militaires mondiales. Nous appelons à la solidarité internationaliste, à la rencontre des peuples, à construire un réseau d’information militante indépendant des grands groupes de médias capitalistes et de la propagande occidentale au service de l’OTAN.
Edité le 30-01-2022 à 20:26:36 par Xuan
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| Posté le 30-01-2022 à 23:11:53
| Sur la base d'images satellites de différentes périodes, le 29 janvier, un certain nombre de méthaniers à destination de l'Asie ont été détournés vers l'Europe. Selon un rapport de l'agence de presse satellite russe du 29 janvier, basé sur des images satellites de différentes périodes, environ 20 navires GNL transportant du GNL à des acheteurs asiatiques à la fin de 2020 ont été détournés vers l'Europe. «À la mi-novembre 2020, plus de 110 navires GNL ont navigué dans les eaux asiatiques, et le suivi des mouvements de ces navires au fil du temps a révélé qu'à la mi-novembre 2020, il y avait plus de 20 navires entre l'Europe et l'Amérique du Nord et entre l'Europe et le Moyen-Orient. sur le fairway entre les deux. En outre, les méthaniers dans les eaux de la Baltique, de la Méditerranée et de la mer du Nord ont augmenté de près de 70 % par rapport à janvier 2021. "Si en janvier 2021, ces eaux comptaient en moyenne environ 24 navires GNL par jour, en janvier 2022, ce nombre était de 40 et est maintenant passé à environ 50." Le "Wall Street Journal" américain a rapporté le 28 janvier que plus de 20 navires de transport de gaz naturel avaient quitté les États-Unis pour l'Europe alors que l'Union européenne et Washington tentaient de trouver des alternatives aux carburants russes. Des responsables du gouvernement américain ont tenu des appels vidéo avec des responsables du monde entier ces derniers jours pour tenter de persuader des acheteurs rémunérés en Corée du Sud, au Japon et dans d'autres pays d'autoriser les États-Unis à transférer du gaz vers l'Europe, ont indiqué les sources. Selon CNN le 28 janvier, l'appel téléphonique entre le président américain Joe Biden et le président ukrainien Volodymyr Zelensky "ne s'est pas bien passé", et ils ont duré 1h20 sur la 27e minute, mais il y a désaccord sur le "niveau de risque". d'une attaque russe. Biden a averti l'Ukraine par téléphone qu'une invasion russe était imminente, et une invasion était presque certaine une fois que le sol a gelé fin février, selon le rapport. Dans le même temps, Zelensky a également réitéré sa position selon laquelle la menace de la Russie reste "dangereuse mais peu claire" et qu'il n'est pas certain qu'une attaque se produise. Selon le rapport du "New York Times" du 29 janvier, une force puissante se rassemble en Biélorussie. La Russie a déployé des milliers de chars et d'artillerie, des avions de combat et des hélicoptères, des systèmes de roquettes avancés et des troupes à travers la Biélorussie. Alors que la majeure partie de l'armée ukrainienne est concentrée à l'est, il est difficile pour le pays de rassembler les troupes nécessaires pour défendre sa frontière nord. Selon des informations, l'Ukraine avait déployé 8 500 soldats à la frontière nord et, bien que cette force soit restée dans la zone frontalière, ses membres étaient partis près de Novy Yarilovich. Seule une poignée de gardes-frontières armés de fusils automatiques sont désormais stationnés aux avant-postes, et si les troupes de chars russes chargent soudainement vers Kiev, il n'y a pas grand-chose à riposter. Certains en Ukraine ont critiqué le gouvernement pour ne pas avoir fait assez pour défendre la frontière du pays avec la Biélorussie. "Le plus grand danger est que les troupes ukrainiennes sont principalement concentrées dans l'est de l'Ukraine, mais la route la plus proche de Kiev passe par la Biélorussie", a déclaré l'ancien Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk. L'insistance de la Russie sur le fait que l'Occident est responsable de l'escalade en Ukraine alors que l'OTAN continue de s'étendre vers l'est, tout en envoyant des armes à l'Ukraine, encourage sans aucun doute Kiev à rechercher une solution militaire à son conflit avec Donetsk et Lougansk dans le sud-est. source dnews Un point de vue : pour les États-Unis comme pour la Russie, déclencher une guerre équivaut presque à "la situation est hors de contrôle". Si c'est vraiment malheureux, cela devrait être déclenché par une certaine condition : c'est-à-dire que l'Ukraine a pris le risque et a envahi l'est de l'Ukraine avec ses troupes, ce qui a conduit à une forte contre-attaque russe. , et a ainsi fait exploser la guerre russo-ukrainienne. Mais si Zelensky veut "avancer courageusement", il doit aussi remplir deux conditions préalables : premièrement, il doit avoir une "croyance ferme" dans les États-Unis, estimant que ces derniers paieront inconditionnellement son audace militaire, même au détriment d'envoyer des troupes pour aider; deuxièmement, le désir de réélection de Zelensky a dépassé la considération globale et préférerait sacrifier l'avenir de l'Ukraine, la vie des civils et des soldats, mais aussi s'emparer du pouvoir sanglant du prochain président. En regardant la situation de l'opinion publique en Ukraine ces dernières années, Zelensky peut être décrit comme pris au piège dans un bourbier. Début 2020, Zelensky et le Parti des serviteurs du peuple auquel il appartenait sont arrivés au pouvoir, arborant une « auréole commune » et largement accueillis par le peuple ukrainien. Cependant, au cours des deux dernières années, Zelensky n'a pas mis en œuvre ses engagements de réforme. Le gouvernement a même éclaté avec la Cour constitutionnelle, faisant exploser des scandales de corruption, et la nouvelle épidémie de la couronne a frappé l'économie ukrainienne. Elle a chuté à 25 % tout du long, comparé aux 73,2% des voix lorsqu'il a battu Petro Porochenko en 2019, il peut être décrit comme tombant du paradis idéal au monde réel. Voyant ce soutien lent, le Parti des serviteurs du peuple a annoncé qu'il ne nommerait plus Zelensky pour se présenter au prochain président Ruslan Stefanchuk, l'actuel président du parlement ukrainien, est devenu une prédiction populaire parmi diverses prédictions. Cependant, en tant que président actuel, Zelensky ne cédera pas facilement la canne du pouvoir, mais a commencé une survie politique consistant à "transformer la corruption en magie": retirer follement de l'argent de la "théorie de la menace russe". À partir de 2021, il a d'abord ordonné l'interdiction de 3 chaînes de télévision pro-russes dont 112 Ukraine, ZIK et NewsOne, puis a sanctionné le parlementaire pro-russe Taras Kozak, et enfin mis le dirigeant politique pro-russe Medvechuk en résidence surveillée. ), afin d'exagérer la peur populiste d'une « infiltration russe », tout en en profitant pour étendre le pouvoir. Et mobiliser l'armée pour rassembler est le geste le plus dangereux dans cette logique. Zelensky ne pense pas vraiment que les deux républiques de l'est de l'Ukraine puissent être reprises avec la faible force de l'Ukraine, mais veut utiliser ce processus pour rechercher toute l'opinion publique anti-russe, et en même temps « lier de force les États-Unis ». et l'OTAN au char" afin de remplacer l'éventuel "Développement incontrôlable" peut saisir l'occasion pour faire le buzz sur l'agenda lié à "l'adhésion à l'OTAN". Cependant, les États-Unis et la Russie ne sont pas des lampes économes en carburant. Les deux parties semblent être en désaccord l'une avec l'autre, mais en fait, elles maintiennent toutes deux le plus haut degré de rationalité stratégique dans le processus.
Edité le 30-01-2022 à 23:27:47 par Xuan
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 31-01-2022 à 20:23:41
| Souverainistes : combien de divisions ? J'avais déjà signalé les numéros de funambule des souverainistes et divers fascistes lors de la présidence Trump, où la dénonciation de l'Empire avait laissé la place au soutien de l'hégémonisme, donc à la dénonciation de la Chine en particulier. Mais les problèmes des souverainistes ne s'arrêtent pas là. A propos des menaces impérialistes à la frontière de la Russie Le Pen n'a pas voulu reprendre les accusations de leurs amis polonais et hongrois. L'article du Huffington affirme "Paris maintient des discussions avec Moscou pour tenter de calmer la situation" en oubliant de rappeler que Paris maintient aussi l'envoi de troupes pour tenter de renforcer l'OTAN.
_________________ Pourquoi Marine Le Pen a fait retirer un passage sur l'Ukraine après sa visite à Madrid Les leaders européens de l'extrême droite étaient réunis à Madrid en vue de se montrer solidaires dans la crise opposant la Russie à l’Ukraine. Le HuffPost avec AFP https://www.huffingtonpost.fr/entry/pourquoi-marine-le-pen-a-fait-retirer-un-passage-sur-ukraine-apres-sa-visite-a-madrid_fr_61f5ae18e4b02de5f519cd0a Marine Le Pen, ici à Madrid en Espagne, le 29 janvier 2022. RASSEMBLEMENT NATIONAL - Les Premiers ministres hongrois et polonais et leurs alliés européens souverainistes et d’extrême droite ont demandé ce samedi 29 janvier à Madrid aux Européens de se montrer solidaires dans la crise opposant la Russie à l’Ukraine, dans une déclaration dont la Française Marine Le Pen s’est démarquée. “Les actions militaires de la Russie à la frontière orientale de l’Europe nous ont conduits au bord de la guerre” , affirme un extrait de la déclaration finale de la rencontre entre les formations européennes d’extrême droite et souverainistes lue par le porte-parole du parti espagnol Vox, Jorge Buxadé. “La solidarité, la détermination et la coopération en matière de défense entre les nations d’Europe sont nécessaires face à de telles menaces” , poursuit le texte, qui dénonce “l’inefficacité de la diplomatie de l’UE” . Un extrait qu’a refusé de parapher la cheffe du Rassemblement national (RN) français et candidate à la présidentielle Marine Le Pen. “Nous n’avons pas la même position sur le dossier ukrainien” , a expliqué Marine Le Pen à la presse. Une “menace” russe Elle s’est justifiée en évoquant une “menace” russe pour éviter une “ influence néfaste sur la liberté qu’a le président de la République française aujourd’hui de mener les négociations” sur l’Ukraine. Alors que Paris maintient des discussions avec Moscou pour tenter de calmer la situation et que Berlin refuse de livrer des armes à l’Ukraine, Viktor Orban et Mateusz Morawiecki avaient demandé à leurs alliés au sein du camp souverainiste et d’extrême droite de faire front commun. “Nous avons tenté, nous les Hongrois et les Polonais, d’expliquer à nos amis que lorsque l’on vit à Madrid, ce qui se passe à la frontière russo-ukrainienne n’a pas de répercussion immédiate mais pour nous qui vivons en Europe centrale, c’est une question très importante” , a dit Viktor Orban. “Nous demandons donc à tout le monde, tous les partis présents ici, de plaider en faveur de la paix et de la désescalade” des tensions, a-t-il ajouté. Ces formations, qui s’étaient déjà réunies à Varsovie en décembre, espèrent à terme constituer un groupe commun au Parlement européen.
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| Posté le 01-02-2022 à 22:31:53
| Michel Midi Ukraine guerre imminente ?
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 02-02-2022 à 12:37:39
| https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-club-des-correspondants/crise-en-ukraine-l-attitude-vis-a-vis-de-l-otan-en-hongrie-roumanie-et-slovaquie_4920683.html Un article de France Info sur les pays limitrophes : Crise en Ukraine : l'attitude vis-à-vis de l'Otan en Hongrie, Roumanie et Slovaquie Du lundi au vendredi à 14h43, 16h43, 21h21 et 23h21 Dans le club des correspondants, franceinfo passe les frontières pour voir ce qu'il se passe ailleurs dans le monde. Aujourd'hui, direction la Hongrie, Roumanie et Slovaquie pour savoir si ces pays sont prêts à servir de base arrière de l’Otan en cas d’invasion de l’Ukraine par la Russie ? Article rédigé par Alexis Rosenzweig, Paul Cozighian - franceinfo - Florence La Bruyère Publié le 01/02/2022 18:41 Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a déclaré mardi 1er février à son homologue russe Sergueï Lavrov que le moment était venu de retirer les soldats russes déployés à la frontière avec l'Ukraine si Moscou ne comptait pas lancer une attaque. La Russie, de son côté, dément toute velléité agressive mais conditionne le processus de désescalade à des garanties pour sa sécurité, notamment que l'Ukraine ne soit jamais membre de l'Otan. Vladimir Poutine espère néanmoins que l'Occident et la Russie pourront trouver "une solution" à leur crise, mais accuse Washington d'utiliser l'Ukraine comme un instrument pour entraîner Moscou dans un "conflit armé". Quelle attitude adopter face à la Russie ? La question divise, particulièrement dans les pays qui ont, dans le passé, fait partie du bloc soviétique. Tour d'horizon. En Hongrie, les adversaires de Viktor Orban dénoncent sa proximité avec Moscou Le Premier ministre Viktor Orban se rend mardi à Moscou pour rencontrer Vladimir Poutine. Cette visite n'est pas axée sur la situation Ukrainienne. Le but de la rencontre est même d'acheter du gaz russe et d'évoquer la modernisation de la centrale nucléaire hongroise, confiée au géant russe Rosatom. Néanmoins l'opposition hongroise n'apprécie pas ce déplacement jugeant qu'aller serrer la main de Vladimir Poutine, en ce moment, c’est lui laisser croire que les membres de l’Otan ne sont pas unis face à lui. De manière générale, les adversaires de Viktor Orban dénoncent sa proximité avec Moscou, et la signature de contrats défavorables à la Hongrie. Par exemple, Budapest a acheté très cher des vieilles rames de métro russes, pas climatisées, et qui font un bruit d’enfer. Orban a accueilli une banque russe à Budapest. Une banque dirigée par un ancien membre du KGB, soupçonnée d’être un nid d’espions en plein cœur de l’Europe. Pour l’opposition hongroise, Orban est le cheval de Troie de Poutine en Europe. En réalité, Viktor Orban mène un double jeu. Il a toujours dit que la Hongrie était un membre actif de l’Otan. Et il tient parole. Les avions militaires hongrois participent régulièrement à des exercices en Estonie. Ils aident ce petit pays balte à repousser les incursions des avions russes. Et la Hongrie s’est engagée à mettre ses aéroports militaires à la disposition de l’Otan. Mais visiblement Orban n’a pas vraiment envie d’accueillir des troupes de l’Otan sur son sol. Peut-être justement pour ne pas provoquer Vladimir Poutine avec lequel il a de si bonnes relations. En Slovaquie, un nouvel accord de partenariat avec les États-Unis actuellement sur la table Comme l'Ukraine, la Slovaquie possède une frontière commune avec la Russie. Pour le gouvernement slovaque, il est naturel de s’engager aux côtés des États-Unis, de l’Otan et de l’Union européenne. Le ministre de la Défense slovaque devrait signer cette semaine un nouvel accord de partenariat stratégique avec les États-Unis, élément de base de la coopération militaire entre Bratislava et Washington qui pourrait permettre à l’armée américaine d’utiliser notamment deux aéroports dans ce petit pays d’Europe centrale. La présidente slovaque, Zuzana Caputova, a défendu cet accord en le faisant annoter et préciser que la souveraineté du pays ne saurait être remise en cause. Du côté de l’opposition et de l’ancien Premier ministre Robert Fico, cet accord est critiqué et certains dénoncent la possibilité d’avoir des bases de soldats américains sur le sol slovaque, de plus en plus proches du territoire russe. Pour défendre sa position, l'opposition s'appuie sur les derniers sondages d’opinion. Ces sondages semblent montrer que beaucoup de Slovaques jugent les États-Unis et l’Otan responsables de la tension actuelle entre l’Ukraine et la Russie. L’actuel Premier ministre slovaque Eduard Heger estime que l’opinion publique est manipulée par son prédécesseur et il vient de publier une tribune pour critiquer "ceux qui veulent éloigner la Slovaquie de l’Otan et de l’UE". "S’il faut renforcer les capacités militaires même à notre frontière orientale, alors bien sûr nous le ferons, parce que l’Otan, poursuit le chef du gouvernement, est régi par le principe du un pour tous et tous pour un." La Slovaquie a récemment acheté des F16 américains, son aviation restait la seule de l’Otan à voler encore avec des vieux MiG russes. En Roumanie, l'armée française est attendue Emmanuel Macron l'a déjà annoncé : des troupes françaises sont en phase de préparation pour se positionner dans ce pays frontalier de l’Ukraine. Quelques centaines d'hommes pourraient être déployés, dès lors que l'Otan en fera la demande. La Roumanie, comme la Pologne, est un pays frontalier de l’Ukraine avec 600 km de contact au nord et à l’est. Côté mer Noire, la péninsule de Crimée, annexée par la Russie en 2014, est à moins de 500 km. Mais le choix stratégique du moment est dû à la présence sur le sol roumain d’un très important bouclier anti-missile de l’Alliance Nord-Atlantique. Ce dispositif de défense installé en 2016 indispose les Russes, qui demandent, ni plus ni moins que le retrait total des forces de l’Otan de Roumanie. Il faut savoir que la Roumanie et l'Union soviétique se sont disputé des territoires à plusieurs reprises par le passé, comme la Moldavie voisine, qui a envisagé un temps le rattachement à la Roumanie, avant de finalement choisir l'indépendance après l'effondrement de l'URSS. Le président roumain Klaus Iohannis a essuyé quelques critiques pour avoir laissé Emmanuel Macron parler en premier, mais pour le reste, le choix des Français est très bien perçu en Roumanie. "Nous sommes bien sûr très contents", a déclaré le ministre roumain de la Défense au diapason de la grande majorité des analystes, pour qui cette annonce est un geste de fermeté, de détermination mais aussi d’amitié de la part de la France. Il ne faut pas oublier que c’est la France qui a parrainée la Roumanie pour son entrée dans l’Otan en 2004 et c’est toujours la France qui a le plus fortement œuvré pour l’arrivée de la Roumanie au sein de l’Union européenne. D’ailleurs, l’image de l’Europe s’est sensiblement améliorée en Roumanie, pays longtemps tourné vers les États-Unis : 72% de la population pense aujourd'hui que la Roumanie doit rester au sein de l’UE.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 04-02-2022 à 15:46:34
| Un article d'une toute autre teneur sur l'état des forces et le risque de guerre. Il me semble que l'impérialisme et l'hégémonisme US se trouvent tétanisés dans une position instable, un "pas suspendu", alors que le duo sino-russe prend de plus en plus d'assurance, non seulement à cause de leur alliance forcée par l'OTAN, mais aussi de leurs liens avec le reste du monde. Échec et mat en Ukraine 01 Fév 2022 SCOTT RITTER https://www.investigaction.net/fr/echec-et-mat-en-ukraine/ Sans surprise, les États-Unis ont balayé les demandes de garantie en matière de sécurité qu’exigeait la Russie. Mais Moscou a fait négocier le tout par écrit. Ancien officier du renseignement des Marines ayant servi en Union soviétique, Scott Ritter y voit un piège que ni Washington ni l’OTAN ne semblent avoir compris. Selon lui, la Russie place ses pièces en vue d’un échec et mat qui accentuera davantage les fractures au sein de l’OTAN. Explications. (IGA) En décembre dernier, la Russie a envoyé aux États-Unis et à l’OTAN deux projets de traité. Elle exposait ainsi ses exigences en matière de garanties de sécurité quant à la position de l’OTAN en Europe orientale. Ces demandes ont été formulées dans un climat de tension. Climat alimenté à la fois par un renforcement militaire russe à la frontière ukrainienne et par l’hystérie des États-Unis et de l’OTAN face à ce qu’ils considèrent comme une incursion militaire russe imminente en Ukraine. Les réponses écrites aux propositions russes sont arrivées le 22 janvier. Comme il fallait s’y attendre, elles n’ont abordé aucune des préoccupations de la Russie, y compris la ligne rouge de l’expansion continue de l’OTAN. Au contraire, les États-Unis et l’alliance atlantique ont énuméré des voies alternatives à l’engagement diplomatique, notamment le contrôle des armements et la limitation des exercices militaires. Et ils présentent désormais la crise en cours comme un choix entre deux options: emprunter l’issue diplomatique qu’ils imposent ou la guerre. Cependant, la Russie est bien trop sophistiquée pour se laisser mettre en boîte de la sorte. Dans les semaines et les mois à venir, c’est la Russie qui dictera l’issue de cette crise – et ce sera une victoire russe éclatante. Le renforcement des capacités de la Russie dans ses districts militaires de l’ouest et du sud, ainsi qu’au Belarus, a deux objectifs. L’objectif secondaire tout d’abord est de démontrer, au moment et à l’endroit de son choix, la capacité de la Russie à projeter en Ukraine une puissance militaire suffisante pour vaincre massivement les forces armées ukrainiennes et faire tomber son gouvernement. Soyons clairs, la Russie n’a jamais menacé d’en arriver là. Elle affirme que le renforcement militaire à la frontière n’est qu’un exercice destiné à lui permettre de répondre à l’expansion agressive des forces de l’OTAN sur son flanc ouest. Selon elle, la confrontation remonte au « péché originel » de l’expansion de l’OTAN. Les faits historiques confirment cette interprétation : le mantra russe « pas un pouce vers l’est » provient d’une promesse orale faite par l’ancien secrétaire d’État James Baker au président soviétique Mikhaïl Gorbatchev au moment de la réunification allemande. Mais l’objectif de la Russie n’est pas de marquer des points dans le débat. Il s’agit plutôt de renverser la politique et la posture de l’OTAN qu’elle juge nuisibles à sa sécurité nationale. À cette fin, l’objectif principal du renforcement militaire de la Russie est d’exposer l’impuissance politique, militaire et économique du partenariat États-Unis/OTAN par une série de crises. Des crises indépendantes de toute incursion militaire en Ukraine et pour lesquelles les États-Unis et l’OTAN n’ont pas d’autre réponse viable que de céder à la plupart, sinon à toutes, les demandes de garanties de sécurité de la Russie. Crier au loup Le décor de la crise actuelle a été planté au printemps 2021, lorsque la Russie a mobilisé environ 100.000 soldats le long des lignes que l’on peut observer aujourd’hui. Les États-Unis et l’OTAN ont immédiatement entamé une guerre rhétorique. Le but? La gestion de la perception. En utilisant les médias mainstream et les think tanks, il fallait dresser un tableau faisant ressortir la malfaisance russe et la détermination occidentale. Une rencontre en tête-à-tête entre le président russe Vladimir Poutine et le président étasunien Joe Biden s’est tenue, et la Russie a fini par retirer ses troupes. Mais pas avant de faire valoir plusieurs points importants : elle a exigé que l’Occident mette l’Ukraine au pied du mur concernant le respect de l’accord de Minsk de 2015. Et après un exercice de « navigation libre » qui a amené un destroyer britannique dans les eaux contestées au large de la Crimée, la Russie a aussi tracé des lignes rouges qu’elle était prête à défendre, par la force si nécessaire. La Russie a tiré deux leçons de tout cela. Premièrement, que ni les États-Unis ni l’OTAN n’avaient de réponse militaire viable. La supériorité militaire russe dans tout conflit futur avec l’Ukraine était pratiquement assurée. Deuxièmement, la seule réponse que les États-Unis ou l’OTAN pourraient apporter serait axée sur des sanctions économiques. Ce « stress test » a ainsi révélé plusieurs faiblesses critiques que la Russie pourrait exploiter. Forte de ces informations importantes, la Russie a attendu l’automne dernier pour répéter le test, en mobilisant à nouveau plus de 100.000 soldats près de l’Ukraine et en déployant des dizaines de milliers de troupes d’élite de choc – la First Guards Tank Army – au Belarus. Une fois de plus, la Russie n’a émis aucune menace, déclarant à plusieurs reprises qu’elle effectuait simplement des exercices militaires de routine. Les États-Unis et l’OTAN, en revanche, ont immédiatement considéré le renforcement des capacités de la Russie comme la preuve de son intention d’envahir l’Ukraine. Malgré les démentis russes et le rejet ukrainien du caractère inévitable de cette issue, les États-Unis et l’OTAN ont basé leur position sur le principe du caractère inviolable de leur politique de la « porte ouverte »: toute nation qualifiée pour devenir membre de l’OTAN doit avoir la possibilité de le devenir. De son côté, la Russie a fait remarquer que l’expansion de l’OTAN vers l’est a créé un risque inacceptable pour sa sécurité nationale. Elle revendique le droit à une sphère d’influence autour de ses frontières, ce qui implique que toute adhésion à l’OTAN des anciennes républiques soviétiques d’Ukraine ou de Géorgie est considérée comme une menace existentielle qui nécessiterait une réponse « militaro-technique ». C’est ce que dit la Russie dans les deux projets de traités qu’elle a soumis en décembre dernier. En outre, la Russie a exigé que l’OTAN et les États-Unis répondent par écrit. Carte de la zone tampon établie par l’accord de Minsk 2 en 2015. Mise en place du piège Avec le recul, l’exigence russe d’une réponse écrite apparait comme un piège, que ni les États-Unis ni l’OTAN ne reconnaissent encore. En rejetant les demandes russes de garanties de sécurité, les États-Unis et l’OTAN se sont enchaînés à une posture définie par leur politique de « porte ouverte » à l’adhésion de l’OTAN. De plus, lorsque la Russie a refusé de retirer ses troupes malgré les menaces de sanctions, les États-Unis et l’OTAN n’ont eu d’autre choix que de passer à la vitesse supérieure. Ils ont ainsi donné l’impression d’une réponse militaire destinée à faire pression sur le flanc oriental de la Russie – même si Washington a clairement indiqué qu’elle ne défendrait pas l’Ukraine contre un assaut russe. Il en est ressorti, premièrement, que ni les États-Unis ni l’OTAN ne sont en mesure de projeter une puissance militaire significative, même à l’intérieur des frontières de l’OTAN. Mettre 8.500 soldats US en état d’alerte pour un déploiement potentiel en Europe, c’est comme apporter un tuyau d’arrosage pour un immense incendie de forêt. En outre, menacer d’activer la force de réaction rapide de l’OTAN pour un problème qui n’est pas lié à l’OTAN a créé des fractures au sein de l’alliance atlantique. L’Allemagne s’est montrée hésitante. La République tchèque et la Bulgarie ont interdit à leurs troupes d’être impliquées dans une telle aventure. Quant à la Turquie, elle considère toute la crise ukrainienne comme une conspiration des États-Unis et de l’OTAN visant à contenir les ambitions régionales pour les lier à un conflit avec la Russie. Ces fractures militaires sont conjuguées à l’hésitation de l’Europe à commettre un suicide économique si elle acceptait des sanctions qui la couperaient de l’énergie russe dont elle a besoin pour survivre. Tout cela a permis à la Russie de tirer trois enseignements principaux : l’OTAN est militairement impuissante ; il n’y a pas d’unanimité au sein de l’OTAN ou de l’Europe sur les sanctions économiques visant la Russie ; et l’OTAN – une organisation fondée sur le consensus – est profondément fracturée sur le plan politique. Vers un échec et mat Malgré les cris d’alarme répétés de l’Occident, il est très peu probable que la Russie envahisse l’Ukraine – du moins pas encore. Au contraire, la Russie semble entrer dans une nouvelle phase de gestion de crise qui vise à exploiter les faiblesses de l’alliance États-Unis/OTAN mises en évidence par leurs réponses écrites à ses demandes. Premièrement, la Russie maintiendra l’option diplomatique ouverte, mais à ses conditions. Moscou s’est déjà engagée dans des pourparlers dits de Normandie impliquant la Russie, la France, le Royaume-Uni et l’Ukraine au sujet de la crise actuelle du Donbass. Lors de la réunion initiale, toutes les parties ont convenu de respecter le cessez-le-feu en vigueur et de se revoir dans 10 jours – soit l’exact opposé d’une invasion imminente de la Russie. Notez l’absence des États-Unis et de l’OTAN à ces pourparlers. Ensuite, la Russie va brandir la menace de sanctions contre les États-Unis et l’Europe. La Russie a déjà déclaré que son exclusion du système Swift pour les transactions monétaires internationales entraînera l’arrêt immédiat de l’approvisionnement énergétique russe en Europe. La Russie devrait bientôt signer avec la Chine des accords majeurs qui la mettront davantage à l’abri des sanctions économiques. La Chine a clairement indiqué qu’elle soutenait la Russie dans la crise actuelle, reconnaissant que si l’Occident l’emporte sur la Russie, il sera bientôt confronté à une attaque similaire. Enfin, la Russie exploitera l’hypocrisie des États-Unis sur les sphères d’influence et les alliances militaires en établissant des relations militaires avec Cuba, le Venezuela et le Nicaragua, en déployant un escadron naval dans les Caraïbes, et en gardant la possibilité de déployer d’autres forces à l’avenir. Avec ces trois mesures, la Russie cherche à isoler davantage les États-Unis de l’OTAN et de l’Europe. En fin de compte, les États-Unis seront confrontés à l’une des deux options suivantes : soit ils acceptent de troquer la politique de la porte ouverte de l’OTAN contre la promesse russe de ne pas se déployer dans l’hémisphère occidental; soit ils forcent une confrontation qui aboutira à une invasion russe de l’Ukraine et dont l’Europe imputera la faute aux États-Unis. Les pièces d’échecs sont déjà en train d’être déplacées. Même si les États-Unis ne le voient pas, on peut prédire un échec et mat russe plus tôt que tard. Source originale: Energy Intelligence Traduit de l’anglais par Investig’Action
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| Posté le 04-02-2022 à 16:10:22
| Il y a une similitude toute jésuite entre soutenir les athlètes français aux JO d'hiver de Pékin mais s'absenter de leur défilé le jour de l'ouverture, et parler de désescalade en Ukraine mais continuer d'envoyer des troupes. Et cette similitude se retrouve à l'échelle des USA entre boycotter les JO mais envoyer des athlètes, et envoyer des armes en Ukraine mais ne pas l'intégrer à l'OTAN. C'est ce que j'appelle un "pas suspendu", un équilibre instable qui forcément prendra fin. La position finale ne dépend pas des aléas d'une guerre, de sanctions, qui auraient de toutes façons dans cette région non seulement des impacts limités à cause du voisinage, mais ne pourraient qu'accroître les dissensions au sein de l'Europe même. La position finale dépend de la solidité des acteurs principaux en présence, et c'est cette solidité que la Chine et la Russie sont en train de bâtir dos à dos. Ainsi Lavrov et Wang Yi se sont rencontrés hier à Pékin, Poutine et Xi Jinping aujourd'hui. Tandis que le camp occidental ne marche pas du même pas et que ses membres sont déjà divisés. L'article suivant tiré de dnews tire des conclusions assez proches, tout en liant la situation en Ukraine et celle à Taiwan. On lit en particulier : "Le résultat final ne sera pas déterminé par la taille de l'armée, le nombre d'armes, ou la victoire ou la défaite sur le champ de bataille, mais par l'efficacité du gouvernement, la qualité et les moyens de subsistance de la population, et les performances réelles du système socio-économique."
Edité le 04-02-2022 à 16:52:33 par Xuan
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 04-02-2022 à 16:26:53
| Un Biden faible est mauvais pour la sécurité de Taïwan Rédigé par : Zhongshi News Network 2022-02-04 08:22:02 Le président américain Joe Biden a tenu une conférence de presse à l'occasion de l'anniversaire de son investiture le 19 janvier, dans l'espoir de redorer le blason de son leadership, mais il a fini par donner le "feu vert" à une éventuelle invasion russe de l'Ukraine, ce qui a au contraire accru les tensions en Ukraine et contraint les États-Unis à lancer une aide militaire d'urgence et à commencer à évacuer les familles des diplomates. Sous la pression des problèmes nationaux et internationaux, le test de Biden pour les élections de mi-mandat est encore plus difficile à passer, et le chemin vers la réélection en 2024 est parsemé d'épines. La gestion de crise interne et externe par Biden La "période de lune de miel politique" de Biden n'a duré que six mois, et sa cote de popularité a commencé à baisser après le retrait précipité des troupes d'Afghanistan en août 2021 et la résurgence d'Omicron, la nouvelle variante de la pneumonie. La situation s'est aggravée depuis 2022, avec un certain nombre de projets de loi et de mesures importantes qui ont été rejetés par le Congrès, une inflation qui atteint un niveau record de 7 % depuis 40 ans, et le porte-monnaie du peuple américain sévèrement vidé, autant de facteurs qui sont un poison pour l'administration. Les universitaires et les experts ont depuis longtemps averti que les États-Unis ne sont plus assez forts pour faire face à deux fronts en même temps, notamment les deux puissances presque égales que sont la Chine et la Russie. L'administration Biden a identifié le parti communiste chinois comme le plus grand défi et la plus grande menace pour les États-Unis et l'ordre mondial, mais alors que les forces majeures et l'attention se tournent vers la région indo-pacifique, la Russie y voit une opportunité, la Corée du Nord et l'Iran sont également en mouvement, et les ambitions du président russe Vladimir Poutine pour l'Ukraine sont claires, mais la réponse des États-Unis a été passive et réactive, et Biden a fait une série de déclarations inappropriées, apparemment hors de contrôle. Le plus gros point d'achoppement dans la situation difficile de Biden, c'est lui-même. Il a des aspirations politiques, mais n'a pas la force de les soutenir et évalue souvent mal la situation. Le chef-d'œuvre de l'administration Biden, la loi Rebuild a Better Future, d'un montant de 1 750 milliards de dollars, a été contrecarrée et pourrait maintenant être réduite à zéro, "en laissant autant de morceaux que possible" ; sachant qu'il n'a pas assez de voix pour faire passer en force la loi sur le droit de vote, qui s'est soldée par une défaite, Biden a de nouveau défié la défaite, menaçant lors d'une conférence de presse que les élections de mi-mandat de cette année pourraient donc être "illégitimes", un argument extrême qui n'est pas sans rappeler le refus de Donald Trump d'accepter les résultats de l'élection présidentielle de 2020. Le fait que Biden qualifie de "racistes" ceux qui s'opposent à l'abolition des règles de procédure du "long débat" au Congrès a créé une confrontation encore plus vive, et si les démocrates perdent leur majorité dans les deux chambres du Congrès lors des élections de mi-mandat, cela portera gravement atteinte à la "position de force" privilégiée par Biden. Si les démocrates perdent la majorité dans les deux chambres du Congrès lors des élections de mi-mandat, la "position de force" privilégiée par M. Biden s'en trouvera sérieusement affectée, et les effets s'étendront aux relations extérieures. L'Ukraine est devenue la région la plus dangereuse, les États-Unis et la Russie négocient activement, même si la Russie ne bouge pas, mais la menace militaire pour l'Ukraine et même pour l'OTAN est déjà un fait accompli, l'administration Biden gère la crise en Ukraine de manière instable, partout les États-Unis sont aujourd'hui piégés par Poutine dans une crise militaro-diplomatique et la conception stratégique de la concurrence stratégique États-Unis-Chine comme axe principal, la relation complexe entre la Russie et l'Ukraine, les ambitions et les méthodes de Poutine. La crise diplomatique militaire américaine actuelle est liée à la conception de la concurrence stratégique entre les États-Unis et la Chine, à la relation complexe entre la Russie et l'Ukraine, aux ambitions et aux tactiques de Poutine, à l'extension excessive de la puissance et des engagements militaires américains et au style personnel de Biden. Une aide substantielle pour Taïwan bien moindre que pour l'Ukraine Qu'il s'agisse du gazoduc Nord Stream II ou de la question de l'Ukraine, les États-Unis eux-mêmes ont peu de moyens de pression, et M. Biden a soit ouvert ses cartes trop tôt, soit fait des déclarations inappropriées, envoyant des messages erronés et confus qui ont choqué et frustré l'Ukraine et les pays de l'OTAN. M. Biden a clairement indiqué en décembre que les États-Unis n'enverraient pas de troupes en Ukraine, avant de faire un commentaire choquant sur une "petite invasion" lors d'une conférence de presse le 19, ce qui a incité le président ukrainien à rétorquer : "Nous voulons rappeler aux puissants qu'il n'existe pas de petite invasion ni de petit pays. Tout comme lorsqu'on perd un être cher, il n'existe pas de décès ou de blessure de faible ampleur ou de deuil mineur." Taïwan et l'Ukraine sont très éloignés l'un de l'autre et font face à des menaces et des pressions différentes, mais tous deux sont devenus des pions dans la rivalité stratégique entre les grandes puissances et sont utilisés pour tester les limites de l'autre. Bien que le continent n'ait pas l'intention d'entreprendre une action militaire, les dangers potentiels ne doivent pas être sous-estimés. Les États-Unis sont toujours restés stratégiquement ambigus en ce qui concerne Taïwan et l'Ukraine, mais ont été beaucoup plus utiles à l'Ukraine qu'à Taïwan sur le fond. Les États-Unis ont fourni à l'Ukraine une aide militaire de 2,7 milliards de dollars depuis 2014, 650 millions de dollars d'aide militaire ayant été approuvés pour 2021, 90 tonnes d'armes étant récemment arrivées dans la capitale ukrainienne Kiev, et le Canada, le Royaume-Uni et les Pays-Bas ayant également prêté main forte, l'Ukraine a reçu une aide autrichienne internationale considérable. Au contraire, à l'exception des États-Unis, qui se sont engagés à fournir à Taïwan des capacités de défense adéquates et dont tous les coûts doivent être supportés par Taïwan, les autres pays ont exprimé leur préoccupation pour la paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan et sont réticents à intervenir dans les affaires entre les deux rives, sans parler de fournir à Taïwan une assistance et des garanties en matière de sécurité. La Chine continue de mettre l'accent sur la réunification pacifique, et le jugement général est qu'en 2022, les États-Unis, la Chine et Taïwan donneront la priorité aux affaires intérieures et que le continent n'entreprendra pas d'action militaire, mais la rivalité stratégique entre les États-Unis et la Chine se poursuivra, et le Parti communiste chinois ne cessera pas de promouvoir la réunification. Le résultat final ne sera pas déterminé par la taille de l'armée, le nombre d'armes, ou la victoire ou la défaite sur le champ de bataille, mais par l'efficacité du gouvernement, la qualité et les moyens de subsistance de la population, et les performances réelles du système socio-économique. Le gouvernement du DPP, qui est superstitieux quant aux promesses et à la force des États-Unis, devrait en tirer une orientation rationnelle avec une attitude objective.
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| Posté le 04-02-2022 à 23:28:07
| Dans une déclaration commune publiée ce 4 février, à l'occasion de la rencontre de Vladimir Poutine et Xi Jinping à Pékin, Moscou et Pékin affichent leur convergence sur plusieurs sujets, parmi lesquels l'extension de l'Alliance atlantique. selon ce document, Moscou et Pékin se disent «opposés à tout élargissement futur de l'OTAN», dénoncent «l'influence négative pour la paix et la stabilité dans la région de la stratégie indo-pacifique des Etats-Unis» et se disent «préoccupés» par la création en 2021 de l'alliance des Etats-Unis avec le Royaume-Uni et l'Australie (AUKUS). «Les parties appellent l’Alliance atlantique à abandonner les approches idéologisées de l’époque de la guerre froide, à respecter la souveraineté, la sécurité et les intérêts des autres pays, ainsi que la diversité de leurs modes civilisationnels, culturels et historiques, et à avoir une attitude objective et équitable envers le développement pacifique des autres Etats. Les parties s’opposent à la constitution de blocs fermés et de camps opposés dans la région Asie-Pacifique et restent très vigilantes quant à l’impact négatif de la stratégie indo-pacifique américaine sur la paix et la stabilité dans cette région» , explique le texte. «Les parties estiment que le retrait des Etats-Unis du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI), l’accélération des études et du développement de missiles à portée intermédiaire et à courte portée basés au sol et la volonté de les déployer en Asie-Pacifique et en Europe, ainsi que de les transférer à leurs alliés, entraînent une augmentation des tensions et de la méfiance, augmentent les risques pour la sécurité internationale et régionale, conduisent à un affaiblissement du système international de non-prolifération et de maîtrise des armements, et compromettent la stabilité stratégique mondiale. La partie chinoise comprend et soutient les propositions avancées par la Fédération de Russie sur l’établissement de garanties de sécurité juridiquement contraignantes à long terme en Europe.» , peut-on encore y lire. Dans un contexte de vives tensions entre Occident et Russie autour de l'Ukraine, Moscou a exprimé ces dernières semaines ses préoccupations en matière de sécurité. Partant, les autorités russes ont remis mi-décembre à Washington et à l'OTAN des propositions de traité, dont un des points centraux est un engagement de l'Alliance atlantique à ne pas s'étendre davantage vers l'est, Moscou voyant une telle progression à ses portes comme une menace pour sa sécurité. Pékin avait déjà souligné sa considération pour ces craintes russes, le ministère chinois des Affaires étrangères déclarant le 27 janvier : «Les préoccupations raisonnables de la Russie en matière de sécurité doivent être prises au sérieux et recevoir une solution» .
_______________ vidéo https://youtu.be/mJn_pzG6_Yo
Edité le 04-02-2022 à 23:37:44 par Xuan
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| Posté le 14-02-2022 à 22:42:18
| L'admission de l'Ukraine dans l'OTAN n'est «pas à l'ordre du jour», soutient Olaf Scholz 14 févr. 2022, 17:17 © SERGEI SUPINSKY Source: AFP En déplacement à Kiev le 14 février pour s'entretenir avec le président ukrainien, le chancelier allemand Olaf Scholz a déclaré que l'adhésion de l'Ukraine de l'Alliance atlantique «n'est pas à l'ordre du jour». L'adhésion de l'Ukraine au sein de l'Alliance atlantique «n'est pas à l'ordre du jour», a affirmé le chancelier allemand Olaf Scholz lors d'une conférence de presse conjointe avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, comme le rapporte l'agence de presse russe TASS. Le chancelier a ajouté qu'il était «étrange» que Moscou présente cette question comme « un grave problème de politique étrangère ». Le dirigeant allemand a éludé la question portant sur d'éventuelles livraisons d'armes allemandes à l'Ukraine, se contentant de déclarer que le gouvernement allemand étudiait individuellement chacune des demandes de Kiev. « Je voudrais répéter une fois de plus que l'Allemagne fournit le plus grand soutien financier [possible] à l'Ukraine et que cela continuera ains i», a-t-il promis. De son côté, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé qu'une adhésion de l'Ukraine à l'OTAN « garantirait sa sécurité », réitérant ainsi la volonté de Kiev de rejoindre l'Alliance transatlantique. « Nous comprenons qu'une appartenance à l'OTAN garantirait notre sécurité et notre souveraineté territoriale. » L'ambassadeur d'Ukraine au Royaume-Uni affirme que son pays pourrait « envisager de ne pas rejoindre l'OTAN » La veille, l'ambassadeur d'Ukraine au Royaume-Uni avait déclaré que Kiev envisageait de mettre fin à son projet d'adhésion à l'OTAN afin de «trouver une porte de sortie» à la crise. Lors d'un entretien sur BBC Radio 5 le 13 février, l'ambassadeur d'Ukraine a affirmé que la position de son pays était «flexible» sur son objectif de rejoindre l'Alliance atlantique et que l'Ukraine pourrait «envisager de ne pas rejoindre l'OTAN» pour «éviter» un conflit avec la Russie. Réagissant le 14 février aux propos de l'ambassadeur ukrainien au Royaume-Uni, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que le renoncement de l'Ukraine à rejoindre l'OTAN «contribuerait de manière significative» à l'apaisement des tensions entre Moscou et Kiev. Le même jour, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré lors d'une vidéoconférence avec Vladimir Poutine qu'il existait toujours une «chance» de régler la crise ukrainienne par la voie diplomatique. Dans la foulée, le ministre de la Défense Sergueï Choïgou a annoncé la fin de certaines manœuvres militaires. «Des exercices ont lieu, une partie est terminée, une autre partie est en train de se terminer. D'autres se font encore étant donné [leur] taille », a-t-il annoncé à Vladimir Poutine, des propos repris par l'AFP. sur RT France :https://francais.rt.com/international/95800-admission-ukraine-dans-otan-nest-pas-ordre-du-jour-olaf-scholz
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 14-02-2022 à 22:45:26
| Un instant Macron touche le ciel ... Sur dnews Après avoir discuté avec Macron pendant 5 heures, Poutine a déclaré que « les propositions et les idées de Macron » peuvent être utilisées pour « j eter les bases de notre prochain mouvement », ce qui est une rare déclaration positive de la Russie à un dirigeant occidental. Et Macron a déclaré plus tard que Poutine lui avait déclaré que la Russie "ne serait pas l'initiatrice de l'escalade" , ce qui était aussi une réfutation claire de la propagande américaine de menace de guerre, et en même temps montrait la propre vision de Macron de l'Europe où "l'Europe s'occupe de l'Europe par elle-même" Passionné par l'idée de souveraineté. Cependant, le Kremlin n'a pas tardé à jeter de l'eau froide sur les idéaux de souveraineté européenne de Macron. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que la France n'avait pas réussi à apaiser les inquiétudes de la Russie et qu'aucun accord n'avait été conclu, ce qui a été interprété par le monde extérieur comme un déni de la "théorie de non-guerre" de Macron. Peskov a clairement déclaré qu'il est "impossible" de parvenir à un accord avec la France, car " la France n'est qu'un membre de l'UE et de l'OTAN, pas leur chef", "un autre pays est le chef de ce camp" , et a demandé " comment pouvons-nous faire cela ? Parler de n'importe quel "accord" ?" Les propos de Peskov montrent que les États-Unis sont l'objet qualifié pour négocier avec la Russie. Cependant, cela ne signifie pas que les actions diplomatiques de Macron ne sont que symboliques.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 16-02-2022 à 19:04:21
| Xi Jinping enfonce un coin entre les USA et l'Europe : la France et l'Allemagne ne se sont pas engagées dans la paranoïa belliciste de Joe Biden Ukraine: Xi Jinping soutient l'initiative de dialogue franco-allemande, dit l'Elysée information fournie par REUTERS•16/02/2022 à 14:46 https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/ukraine-xi-jinping-soutient-l-initiative-de-dialogue-franco-allemande-dit-l-elysee-c95875214ff52eb1581ea31d29da8e1d PARIS (Reuters) - Le président chinois Xi Jinping a apporté son soutien aux efforts menés par la France et l'Allemagne pour trouver une solution à la crise ukrainienne, au cours d'un entretien téléphonique avec Emmanuel Macron, a déclaré mercredi l'Elysée. Les médias officiels chinois avaient rapporté un peu plus tôt que Xi Jinping était convenu avec son homologue français que tous les acteurs de cette crise doivent privilégier le dialogue pour aboutir à une solution diplomatique. "Les présidents ont échangé sur la nécessité de poursuivre les efforts en faveur de la baisse des tensions et du règlement de la crise par le dialogue", dit également l'Elysée dans un communiqué. "Le président chinois a salué l'action de la France et de l'Allemagne dans le cadre du Format Normandie et rappelé son plein soutien à la mise en oeuvre des Accords de Minsk" , ajoute la présidence française. Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz se sont rendus l'un après l'autre à Moscou et à Kiev au cours des dix derniers jours pour tenter de relancer les accords signés dans la capitale biélorusse en 2014 et 2015. Négociés en "format Normandie" (France, Allemagne, Russie, Ukraine) pour mettre fin à la guerre entre l'armée ukrainienne et les sécessionnistes russophones du Donbass, soutenus par Moscou, ces protocoles qui prévoient notamment une autonomie élargie des régions de l'Est de l'Ukraine sont restés très largement lettre morte. Il s'agit d'un des aspects des discussions actuellement menées entre les pays occidentaux, l'Ukraine et la Russie, qui réclame par ailleurs des "garanties de sécurité" aux Etats-Unis et à l'Otan, dont celle que Kiev n'intégrera jamais l'Alliance atlantique. Alors que la Douma, la chambre basse du Parlement russe, a appelé mercredi Vladimir Poutine à reconnaître les républiques autoproclamées du Donbass, Emmanuel Macron a souligné auprès de Xi Jinping "l'importance du respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine ", indique l'Elysée. (Reportage d'Elizabeth Pineau, avec la contribution de Yew Lun Tian à Pékin, rédigé par Tangi Salaün, édité par Blandine Hénault)
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| Posté le 16-02-2022 à 22:30:42
| Xi Jinping et Macron sont parvenus à un certain nombre de consensus lors de l'appel téléphonique, Xi Jinping a exprimé sa position sur la situation en Ukraine Par : Wang Feng 2022-02-16 19:51:01 Dernière mise à jour : 2022-02-16 20:29 dnews Le président chinois Xi Jinping s'est entretenu avec le président français Emmanuel Macron et les deux parties ont parlé de l'accord d'investissement Chine-Europe (CEI), parvenant à un certain nombre de consensus, et Xi a fait une déclaration importante sur la situation en Ukraine. Selon le média officiel chinois CCTV, le président chinois Xi Jinping s'est entretenu au téléphone avec le président français Emmanuel Macron dans l'après-midi du 16 février, heure de Pékin. M. Macron a adressé ses vœux de Nouvel An du Tigre à M. Xi et au peuple chinois et les a félicités pour le merveilleux succès de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'hiver à Pékin. Xi a déclaré qu'il avait souligné à plusieurs reprises que la Chine et l'Europe devaient maintenir des perceptions mutuelles correctes et insister sur le respect mutuel, le dialogue et la coopération, ainsi que sur les avantages mutuels et la situation gagnant-gagnant. La Chine et l'Europe devraient travailler ensemble pour rassembler le plus grand nombre de conventions et promouvoir un nouveau développement des relations Chine-Europe. M. Xi a déclaré que la Chine était disposée à travailler avec la partie française pour promouvoir la tenue réussie de la réunion des dirigeants Chine-UE, organiser conjointement un nouveau cycle de dialogues de haut niveau sur la stratégie, l'économie et le commerce, l'écologie, le numérique et les sciences humaines, et promouvoir le processus de ratification et d'entrée en vigueur de l'accord d'investissement Chine-UE, qui bénéficiera efficacement aux peuples des deux parties. Selon M. Macron, la situation internationale actuelle est pleine de tensions et de turbulences. Dans ce contexte, la France est d'autant plus désireuse d'approfondir le partenariat stratégique global avec la Chine. La partie française est prête à discuter avec la Chine pour surmonter l'impact de l'épidémie, renforcer les échanges de personnel, accroître l'amitié et la confiance mutuelle et approfondir la coopération mutuellement bénéfique. M. Macron a déclaré qu'en tant que président de l'Union européenne en 2022, la France fera tout son possible pour promouvoir l'agenda positif entre l'UE et la Chine et travailler avec la Chine pour faire de la réunion des dirigeants UE-Chine un succès et faire avancer les relations entre l'Europe et la Chine. Nous espérons que des progrès seront réalisés en vue de la ratification et de l'entrée en vigueur de l'accord d'investissement UE-Chine. Les chefs d'État chinois et français ont conclu un certain nombre d'accords importants sur la prochaine phase de la coopération bilatérale. 1. promouvoir la coopération en matière de sciences et de technologies agricoles et d'industries agricoles locales avantageuses à un stade précoce. La Chine accueille davantage d'entreprises françaises qui répondent aux exigences chinoises pour s'enregistrer en Chine pour les produits agricoles et alimentaires. 2. approfondir l'initiative sino-française de "partenariat pour une fabrication écologique" et fournir un environnement commercial juste, équitable et non discriminatoire pour le développement des entreprises de l'autre partie en Chine. 3. aider davantage de banques et d'infrastructures financières françaises à accéder au système de paiement transfrontalier RMB. La Chine approuvera activement les demandes de qualification financière des banques françaises, conformément aux procédures et critères applicables. 4. soutenir l'approfondissement de la coopération entre les entreprises aéronautiques des deux pays sous diverses formes et promouvoir la certification mutuelle de la navigabilité des aéronefs. 5. accélérer la mise en œuvre de la quatrième liste de projets modèles pour la coopération avec les marchés tiers. 6. organiser au plus tôt une réunion du sous-groupe spatial et du sous-groupe cyber du dialogue stratégique sino-français, mener des dialogues polaires et maritimes, et renforcer le dialogue et les échanges entre les deux armées à tous les niveaux. Il est rapporté que Macron a présenté son point de vue sur la situation actuelle en Ukraine lors de son appel avec Xi Jinping. Xi a souligné que toutes les parties concernées devaient s'en tenir à l'orientation générale d'une solution politique, utiliser pleinement les plateformes multilatérales, y compris le mécanisme de Normandie, et rechercher une solution globale à la question ukrainienne par le dialogue et la consultation.
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| Posté le 17-02-2022 à 19:08:24
| Une déclaration commune PRCF, JRCF, CISC, ANC L'ennemi principal de la Paix et des peuples est le bloc euro-atlantique! http://cercles.communistes.free.fr/rcc/publi.php?idArticle=2022_02_14_paix Les médias dominants largement liés au complexe militaro-industriel se saisissent de toute occasion pour présenter la Fédération de Russie et la République populaire de Chine comme deux États intrinsèquement agressifs et criminels, menaçant gravement la tranquillité de l’Europe et du monde. Les discussions sur la nature de l’expérience chinoise ont certes leur légitimité théorique et politique et les organisations communistes françaises défendent des positionnements divers à ce sujet. Il n’est pas douteux par ailleurs que le régime bourgeois dirigé par Poutine a réprimé à plusieurs reprises les démocrates authentiques et les communistes russes ; mais on doit rappeler à cette occasion que la constitution russe actuelle a été adoptée au pas de charge après la répression sauvage en 1993 des défenseurs du Parlement russe démocratiquement élu, mesure qui a rencontré l’engagement actif des conseillers américains alors présents à tous les étages de l’administration russe. Le devoir des communistes français est de manifester fortement leur solidarité de classe avec tous les militants russes luttant pour le progrès social et la souveraineté nationale. Pour autant, la présentation médiatique de la Russie et de la Chine comme les instigatrices de la situation dangereuse, voire explosive, qui prévaut désormais en Ukraine ou en Mer de Chine et ailleurs, relève clairement de la propagande de guerre : il s’agit de créer en Europe une forme d’union sacrée russophobe et sinophobe. S’agissant de l’Ukraine, c’est la poussée continue vers l’Est de l’UE-OTAN depuis 1989 au mépris des engagements pris et sous l’impulsion de l’impérialisme américain et des actuels gouvernements allemand et français qui, en alliance avec les nostalgiques du nazisme au pouvoir à Kiev, qui menace la Russie d’une odieuse revanche historique sur Stalingrad. En Extrême-Orient, c’est l’impérialisme américain et ses vassaux, y compris le gouvernement macronien, qui provoquent la Chine et qui s’ingèrent grossièrement dans ses affaires internes, encourageant les séparatismes tibétain, taïwanais, ouïghour, hongkongais, etc. En réalité, l’impérialisme euro-atlantique tente de conjurer sa crise économique inéluctable en tentant de briser, par le recours à la menace, voire à la violence armée, le développement de la République populaire chinoise. Dans ces conditions, le rôle des communistes et des syndicalistes de classe français est alors de refuser tout soutien à l’impérialisme euro-atlantique et de le dénoncer pour ce qu’il est, l’ennemi principal de la paix et des peuples, y compris du peuple français. Plus que jamais, avant que le bloc euro-atlantique n’ait précipité le monde dans une guerre potentiellement mondiale et exterminatrice, exigeons que notre pays sorte de l’Alliance atlantique fauteuse de guerre et dénonçons plus fort encore le mensonge social-impérialiste d’une Union européenne soi-disant porteuse de paix, de démocratie et de progrès social. Dans les luttes sociales qui se développent présentement, lions systématiquement la défense de la paix mondiale à la bataille pour les salaires, les services publics, l’emploi et la protection sociale car il existe un lien structurel entre l’euro-austérité et la course au surarmement impulsée par l’oncle Sam et par l’Europe atlantique. Car la désindustrialisation et les délocalisations successives que nos peuples ont subies depuis une trentaine d’années ont contribué à affaiblir toutes les capacités productives dirigées vers le développement et la paix. Ceci a contribué à renforcer constamment le poids relatif du secteur militaro-industriel resté lui sur place, constituant ainsi une des causes de l’aveuglement militariste de nos dirigeants qui vise la Russie, la Chine, et plus largement l’ensemble des peuples dans le viseur de l’impérialisme et du néocolonialisme.
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| Posté le 17-02-2022 à 20:25:07
| Joe Biden plus fort que Paco Rabanne Le jour de "l'invasion" de l'Ukraine se passe paisiblement, défiant le "battage médiatique" de la guerre Le Kremlin fait preuve de sang-froid et de ténacité dans la gestion de la situation: Par Zhang Han,Wang Wenwenet Fan Anqi Publié: 17 février 2022 00:56 https://www.globaltimes.cn/page/202202/1252452.shtml Le président russe Vladimir Poutine (à gauche) et le chancelier allemand Olaf Scholz se rencontrent sur l'Ukraine au Kremlin, à Moscou, le 15 février 2022. Le Kremlin a confirmé plus tôt un retrait de certaines forces russes des frontières de l'Ukraine, mais a déclaré que le mouvement était planifié et a souligné la Russie continuerait à déplacer des troupes à travers le pays comme bon lui semblerait. Photo : AFP Bien que les États-Unis aient précédemment affirmé que la Russie prévoyait d'attaquer l'Ukraine mercredi, la journée s'est déroulée pacifiquement avec le récent retrait partiel des troupes russes de certaines zones frontalières, bien que Washington et l'OTAN aient déclaré qu'ils n'avaient pas vu le retrait et insistent sur leurs affirmations d'une agression imminente pour empêcher un apaisement des tensions. Les observateurs ont souligné que la Russie avait maintenu son sang-froid stratégique dans le traitement de cette question très sensible malgré certains politiciens occidentaux débitant une rhétorique de guerre pour vanter les risques de guerre et la désinformation des médias. Le président américain Joe Biden a déclaré à ses alliés que la Russie envahirait mercredi. Les médias occidentaux, citant des responsables, ont même rapporté que l'heure exacte de l'attaque était de 3 heures du matin tôt le matin. Mardi, le Premier ministre britannique Boris Johnson a abordé le sujet sur la plateforme de médias sociaux chinois Sina Weibo, affirmant qu'ils étaient au bord d'une falaise et a exhorté la Russie à éviter de prendre des décisions désastreuses, en chinois. Le récit de l'ambassade de Russie en Chine a nié toute action militaire majeure, également en chinois, et a déclaré que la déclaration de Downing Street sur "l'invasion de la Russie" était du terrorisme de l'information. Avant le "moment d'invasion" fixé par l'Occident, la Russie a annoncé mardi le retrait de ses troupes près des frontières ukrainiennes après avoir achevé des exercices conjoints avec la Biélorussie. Les exercices ont été utilisés par l'Occident pour démontrer le renforcement militaire de la Russie en tant que "préparation à l'invasion". La Russie s'est moquée de ces affirmations, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, affirmant que les Ukrainiens qui croient en de telles choses sont les bienvenus pour déclencher une alarme et rester éveillés, a rapporté Russia Today. Peskov avait précédemment plaisanté en disant que Poutine lui demandait parfois - également en plaisantant - si l'heure exacte de "l'invasion" avait été publiée dans la presse occidentale. Commentant "l'invasion" inexistante, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a écrit sur Telegram que "le 15 février 2022 restera dans l'histoire comme le jour de l'échec de la propagande de guerre occidentale. Humilié et détruit sans coup férir" . Yury Tavrovsky, chef du centre d'analyse « Rêve russe-Rêve chinois » du Club d'Izborsk, a déclaré mercredi au Global Times que le retrait avant l'invasion prévue remettait en question l'efficacité des services de renseignement américains et de l'OTAN. La Russie a complètement pris le contrôle de la situation et a décidé de faire venir ou de retirer des troupes. Ayant obtenu un avantage dans les armes offensives, principalement les missiles hypersoniques, Poutine a eu l'occasion de parler à Biden sur un pied d'égalité et de ne pas "cligner des yeux d'abord", a déclaré Tavrovsky, ajoutant que la Russie avait converti ses réalisations militaro-techniques en réalisations géopolitiques, et dans le dans un avenir prévisible, la conversation avec l'Occident sera beaucoup plus difficile, a déclaré Tavrovsky. L'envoyé adjoint russe à l'ONU, Dmitry Polyansky, commentant plus tôt les spéculations du conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, sur une prétendue invasion russe à tout moment, a souligné que la tactique américaine est une "campagne de panique" claire, a rapporté TASS. La bombe rhétorique a été principalement menée par des politiciens américains, car ils souhaitent avant tout une guerre. Les États-Unis sont impatients d'utiliser l'anxiété européenne face à la présence russe pour attiser l'hystérie et lier étroitement l'Europe au char anti-russe des États-Unis en vantant la «menace russe», Yang Jin, chercheur associé à l'Institut de recherche russe, orientale Études européennes et d'Asie centrale de l'Académie chinoise des sciences sociales, a déclaré mercredi au Global Times. Ni la Russie ni l'Europe ne veulent aggraver la situation, et le Kremlin s'est engagé diplomatiquement avec les États de l'OTAN pour contrôler la situation tout en maintenant une présence militaire raisonnable pour montrer la position russe face à la possibilité que l'Ukraine rejoigne l'OTAN, ont déclaré des experts. Tavrovsky a noté que la Russie n'a pratiquement rien perdu pendant les trois mois de la crise mais a beaucoup gagné, imposant son programme à l'Occident et forçant les dirigeants occidentaux à faire la queue pour des réunions avec Poutine et le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Poutine a rencontré mardi le chancelier allemand Olaf Scholz, après les dirigeants occidentaux Macron et Johnson. Poutine a déclaré aux médias après la réunion qu'il ne voulait pas s'engager dans la guerre, a rapporté TASS. Les négociations devraient aboutir à "un accord garantissant une sécurité égale pour tous, y compris notre pays ", a déclaré Poutine. Scholz a déclaré que les options diplomatiques pour éviter la guerre n'ont pas été épuisées et que la nouvelle du retrait de certaines troupes russes de la zone frontalière est un bon signe. Poutine a répété que l'élargissement de l'OTAN ne doit pas compromettre la sécurité russe. Selon Poutine, la Russie ne se contentera pas des assurances que Kiev ne rejoindra pas l'alliance dans un avenir proche car il faut considérer ce que l'OTAN ferait "après-demain". Victor Larin, académicien et chercheur principal à l'Académie russe des sciences, a déclaré au Global Times que de nombreux politiciens russes ont perdu leurs anciennes illusions sur la décence de l'Occident et qu'aujourd'hui, ils ne croient pas les paroles des politiciens occidentaux. C'est pourquoi les dirigeants russes exigent désormais des dirigeants occidentaux qu'ils mettent toutes leurs propositions et promesses sur papier. La Russie s'est finalement révélée être une grande puissance qui exige le respect de ses intérêts et exhorte les autres puissances à reconnaître ces intérêts, a déclaré l'expert. Alerte au fauteur de troubles Après que la Russie a annoncé le retrait des troupes, Biden a déclaré que le retrait n'avait pas été vérifié par les États-Unis et qu'une attaque russe en Ukraine était "encore très probable", a rapporté france24. Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin, a déclaré lors de la conférence de presse de routine de mercredi que les États-Unis avaient exagéré la menace de guerre et créé un climat de tension. Cela a gravement affecté l'économie, la stabilité sociale et la vie des gens en Ukraine, et ajouté des obstacles à l'avancement du dialogue et de la négociation entre les parties concernées. C'est exactement le battage médiatique et la diffusion persistants de la désinformation par certains en Occident qui ont ajouté plus de turbulences et d'incertitudes au monde déjà plein de défis et intensifié la méfiance et la division, a déclaré M. Wang. Le président chinois Xi Jinping, lors d'un appel téléphonique mercredi avec Macron, a souligné que les parties liées devraient s'en tenir à l'orientation générale du règlement politique de la question ukrainienne. En plus des complots des États-Unis sur la crise ukrainienne et de la guerre médiatique, les observateurs ont souligné une tendance selon laquelle l'OTAN dirigée par les États-Unis met de plus en plus la Chine à son ordre du jour et tente d'impliquer la Chine dans la crise ukrainienne. Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré mardi lors d'une conférence de presse que la Chine et la Russie, après avoir encore renforcé leurs relations grâce à une déclaration conjointe signée avant les Jeux olympiques d'hiver de Pékin, sont des "puissances autoritaires" qui ne partagent pas leurs valeurs. Washington mobilise également le Quad, qui sert principalement la stratégie indo-pacifique des États-Unis, pour cibler la Russie. Au milieu de la tendance occidentale à affronter ensemble la Chine et la Russie, les deux pays sont en état d'alerte face aux véritables fauteurs de troubles et leur coordination stratégique est basée sur une telle position commune, ont déclaré des observateurs. Tavrovsky a déclaré que le nouveau niveau de partenariat stratégique démontré lors de la dernière réunion Xi-Poutine est un grand pas en avant pour freiner l'arrogance de l'Occident. Larin estime que les deux pays devraient unir leurs efforts dans la guerre de l'information dans laquelle l'Occident est devenu expert, tandis que Yang a déclaré qu'il était crucial de définir activement l'ordre du jour sur des sujets que l'Occident attaque fréquemment, tels que les affaires liées au Xinjiang et à Hong Kong en Chine et le Question de Taiwan, ont déclaré des experts chinois. Tout comme la Russie a acquis l'expérience d'une longue rivalité avec l'Occident, la Chine tire les leçons de la confrontation avec les États-Unis et sait gérer les relations avec les puissances mondiales et défendre ses intérêts nationaux, ont déclaré des experts chinois.
Edité le 17-02-2022 à 20:25:57 par Xuan
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