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 Expansion de l'OTAN et guerre en Ukraine

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Xuan
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   Posté le 14-06-2022 à 13:44:51   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Un article du Guardian, centre-gauche et pro US :

Les appels de l’Occident à une victoire totale en Ukraine ne peuvent mener qu’à une escalade ruineuse, par Simon Jenkins

10 JUIN 2022



Catherine Winch, “notre correspondante à Londres” a traduit pour les lecteurs d’histoire et societe cet article de Simon Jenkins, et elle nous signale qu’il s’agit de l’ancien éditeur du Times, qui ne suit pas Johnson dans le jusqu’au-boutisme.
https://histoireetsociete.com/2022/06/10/les-appels-de-loccident-a-une-victoire-totale-en-ukraine-ne-peuvent-mener-qua-une-escalade-ruineuse-par-simon-jenkins/?fbclid=IwAR0XoWrjBvxQbfRaug65f-u3YwCzjeyR3Kwp0PxCvwTpTr4AXNZbV7PEYeA

Simon Jenkins

https://www.theguardian.com/commentisfree/2022/jun/09/west-victory-in-ukraine-escalation-war?CMP=share_btn_link

Alors que la guerre en Ukraine s’éloigne des gros titres, elle atteint un point de danger maximal. Les parties peuvent-elles être amenées à un compromis et à un règlement, ou leur désespoir, associé à la fièvre de guerre des non-participants, conduira-t-il le conflit à une escalade plus large et au risque de catastrophe ?

Le gouvernement britannique a offert à Kiev ce qu’il appelle un soutien indéfectible. Boris Johnson a ainsi délégué sa politique sur l’Ukraine au président de Kiev, Volodymyr Zelenski. Celle-ci comprend l’ambition de chasser les troupes russes de tout le sol ukrainien, y compris la Crimée et le Donbass. Le poids des chiffres de la Russie rend déjà de moins en moins plausible une telle victoire totale et un retour aux frontières d’avant 2014. Cela nécessiterait également une augmentation massive de l’aide occidentale sur une longue période. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déjà qualifié cette guerre de guerre par procuration des États-Unis contre la Russie.

À ce stade de la guerre, les enjeux sont d’une autre nature. Lorsque l’Ukraine a repoussé la première avancée russe, l’aide occidentale est apparue à la fois cruciale et glorieuse. Ces derniers mois, l’équilibre de la puissance militaire s’est transformé en impasse. La France et l’Allemagne font maintenant preuve de prudence. Comme la plupart des pays de l’OTAN, elles apportent à Kiev une aide militaire et humanitaire, tout en considérant à juste titre que la guerre est celle de l’expansion russe. Elles n’utilisent pas le langage de Joe Biden et Johnson, qui parlent d’un grand conflit impliquant l’ensemble de l’Occident.

Alors que des armes “défensives” de plus en plus meurtrières sont livrées par les puissances occidentales à l’Ukraine, la plainte de la Russie qu’il s’agit d’une guerre par procuration semble de plus en plus plausible, et Vladimir Poutine va continuer à agiter son arsenal nucléaire. S’il peut raser des villes ukrainiennes entières avec des bombes, pourquoi pas avec des obusiers nucléaires ? Les faucons occidentaux ont passé leur vie à s’entraîner pour une telle confrontation. On sent qu’ils sont impatients de tester le courage de Poutine, à une distance sûre de chez eux. Les faucons doivent savoir qu’il ne se retirera pas de toute l’Ukraine. Alors pourquoi ne pas voir dans quelle mesure son bluff nucléaire peut être relevé ?

À mesure que les guerres d’aujourd’hui s’éternisent, leur effet sur l’émotion du public va et vient, tandis que les intérêts particuliers font jouer leurs muscles. Lorsque les Soviétiques ont occupé l’Europe de l’Est après la Seconde Guerre mondiale, la discipline de l’Ouest était absolue. Elle a suivi la doctrine de George Kennan, à savoir l’endiguement et non le retour en arrière. La répression soviétique de la Hongrie en 1956 et de la Tchécoslovaquie en 1968 ne furent pas contestées. Une confrontation nucléaire était considérée comme impensable. La crise des missiles de Cuba en 1962 et le moment de folie du vieillissant Andropov en 1983 (lorsque le Kremlin, alarmé par un exercice de l’OTAN, a failli lancer une attaque nucléaire) ont provoqué une excitation paralysante chez les chefs militaires. Des études récentes ont montré à quel point le monde est passé près de la catastrophe, qui n’a pu être évitée que grâce à des échanges frénétiques, des compromis secrets et des décisions prises en une fraction de seconde.

Si la guerre des Malouines de 1982 avait été réglée par la mise sous tutelle des Nations unies avant le débarquement de San Carlos – comme cela a failli être le cas après le naufrage du HMS Sheffield – des centaines de vies auraient pu être sauvées, sans parler des 60 millions de livres sterling par an encore dépensés pour la forteresse Malouines. En Afghanistan, en 2001, le secrétaire américain à la défense de l’époque, Donald Rumsfeld, a conseillé au président George W. Bush d’entrer dans le pays, de punir le régime et d’en sortir immédiatement. Il a été ignoré par les “bâtisseurs de nation”, qui ont entrepris d’imposer un vaste appareil impérial en Afghanistan et de le détruire. Ces tournants critiques sont oubliés dans les histoires de guerre.

Dès qu’un conflit devient brûlant, la fièvre de la guerre déforme la raison par l’émotion. Alimentée par les médias, elle empoisonne toute tentative de paix avec le cri “trop de gens sont morts pour permettre un compromis”. La stratégie est également déformée. Tout comme on nous a dit en 2003 que l’Irak préparait une attaque de missiles contre la Grande-Bretagne, nous devons maintenant croire que Poutine représente une menace similaire pour notre sécurité.

La doctrine de l’endiguement de la guerre froide, acceptée tacitement par Moscou et Washington, consistait à éviter scrupuleusement une confrontation est-ouest entre les grandes puissances. Tout le reste était subordonné. Nous sommes aujourd’hui à un tel tournant.

Quel que soit l’accord conclu dans l’est de l’Ukraine, il s’agira d’un compromis. Johnson et la Grande-Bretagne ont fait leur devoir d’humanité commune en aidant un État étranger, et non un allié, à résister à une odieuse agression russe. Poutine a à peine avancé sur son incursion de 2014, bien qu’il ait avancé. C’est là que doit se trouver le domaine du compromis. Si Johnson se sent incapable de plaider pour la paix, il devrait au moins cesser de crier à la guerre. Le prochain chapitre des relations entre la Russie et l’Ukraine doit être décidé par ces deux pays.


Edité le 14-06-2022 à 13:53:30 par Xuan




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   Posté le 14-06-2022 à 23:56:06   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Un dossier remarquable sur la censure concernant l'Ukraine, et les pressions sur les journalistes. Il faut noter que la presse chinoise est lue dans le monde entier et qu'elle commence à faire contrepoids aux médias mainstream en dehors de l'occident :


Global Times dénonce la propagande et la censure occidentales dans la guerre en Ukraine.


GT enquête:
Des journalistes indépendants occidentaux dénoncent la propagande de l’OTAN fomentant la crise ukrainienne et subissent des attaques impitoyables de l’Occident « civilisé »

Toile de tromperie
Par les journalistes du personnel de GT
Publié: Jun 14, 2022 11:37 PM
https://www.globaltimes.cn/page/202206/1268125.shtml

Situations d’urgence Les pompiers du ministère éteignent un incendie à la suite d’un récent bombardement dans le district de Kievsky à Donetsk, en Ukraine, le 13 juin. Photo : VCG
Récemment, des rapports sont devenus viraux sur les plateformes de médias sociaux selon lesquels un haut responsable ukrainien a été licencié en raison de plusieurs accusations, parmi lesquelles la rhétorique qu’elle a utilisée pour décrire les agressions sexuelles contre des enfants prétendument par des Russes sans preuves vérifiées. Cela a suscité la dernière série d’inquiétudes concernant la montée de la désinformation dans le conflit russo-ukrainien.
Lyudmila Denisova, commissaire aux droits de l’homme du Parlement ukrainien, a été relevée de ses fonctions le 31 mai pour avoir traité des rapports détaillant des allégations d’agression sexuelle portées contre des Russes en Ukraine, a rapporté Newsweek le 31 mai.
Selon Newsweek, cette décision a été prise après l’indignation suscitée par la formulation qu’elle a utilisée dans les rapports publics sur les agressions sexuelles présumées commises par des Russes, mais par le défaut de fournir des preuves tangibles ainsi que la diffusion présumée dans ces rapports d’informations non vérifiées.
Dans le paysage actuel de l’opinion publique sur le conflit russo-ukrainien, il n’est pas rare que les parties semant le chaos s’engagent dans la diffusion de fausses nouvelles. Alors que l’expansion imprudente de l’OTAN reste la principale cause profonde du conflit russo-ukrainien en cours, les États membres de l’OTAN, en tant que vétérans de la concoction et de la diffusion de la désinformation, et certains médias occidentaux ont discrètement fait leur part en employant des tactiques de désinformation et en attisant les flammes.
Lors de la réunion de l’ONU sur la situation en Ukraine le 6 mai, des journalistes indépendants de nombreux pays, dont la France, l’Italie, les Pays-Bas, la Bulgarie et l’Irak, ont critiqué les médias occidentaux pour la propagande utilisée lors des reportages sur le conflit russo-ukrainien.

« J’ai vu la guerre, mais nous ne pouvons pas dire la vérité », a déclaré Sonja van den Ende, une journaliste d’investigation néerlandaise lors de la réunion. « Nous sommes censurés en Europe. »

Le Global Times s’est entretenu avec Sonja van den Ende, le photojournaliste italien Giorgio Bianchi qui a assisté à la réunion de formule Arria, et John Mark Dougan, un journaliste américain qui couvre toujours l’Ukraine, qui viennent tous de sociétés occidentales « démocratiques » mais ont été attaqués de toutes parts pour avoir raconté des histoires et partagé des opinions qui ne sont pas alignées sur le « politiquement correct » de diffamer la Russie en Occident sur la crise ukrainienne.
« L’Occident accuse la Russie de générer de fausses nouvelles, alors qu’ils sont eux-mêmes accros à l’utilisation de faux récits et à la tromperie comme arme », a déclaré van den Ende au Global Times.
« Le titre de 'Terre des Libres' a été retiré à l’Occident il y a longtemps », a déclaré Dougan.

Quand le « bureau de presse » de l’OTAN enveloppe l’Europe

« C’est difficile de jouer la victime tout en agissant comme un méchant. »
Après avoir conclu une conférence sur l’Ukraine boycottée par certains enseignants et élèves d’une école locale en Italie et déformée par les médias et devant endurer le barrage actuel de critiques et d’abus de la part de la « société civilisée et pacifique » dans laquelle il vit, Bianchi, qui est retourné en Italie après avoir couvert et filmé dans la région du Donbass, a fait un post passionné sur sa page Facebook.
« En ce moment en Italie, mais plus généralement dans toute l’Europe, encourager le raisonnement sur les motivations de la Russie dans ce conflit et les fautes de l’Union européenne et de l’OTAN signifie être qualifié de 'poutinisme' », a déclaré Bianchi au Global Times, notant qu’en plus de la condamnation et de la censure habituelles sur le réseau social, « les invités non alignés invités dans les émissions de télévision subissent de véritables « lynchages » médiatiques et des attaques de type escouade par des journalistes et des intellectuels ».

Parce qu’il a courageusement témoigné que les grands médias européens diffusent de la propagande sur le conflit russo-ukrainien, Bianchi a déclaré qu’il avait été la cible d’une campagne de diffamation menée par les principaux journaux italiens.
Le 5 juin 2022, le Corriere Della Sera, l’un des quotidiens italiens les plus influents, a publié une liste de leaders d’opinion, de politiciens, de journalistes et d’influenceurs, accompagnée de photos et prétendument compilée par les services de renseignement italiens, qui comprend également les informations personnelles de Bianchi.
Selon le Corriere Della Sera, le nom de Bianchi apparaît à plusieurs reprises dans les dossiers d’information que les services de renseignement soumettaient quotidiennement au gouvernement. Cela se fait sous l’affirmation de mener des « activités de propagande politique pro-russes ».

« Toutes ces hypothèses sont absolument fausses et manquent de preuves. C’est une tentative maladroite de museler quiconque désapprouve les politiques folles d’un gouvernement qui fait payer au peuple italien le coût de sanctions arbitrairement imposées contre la Russie », a déclaré Bianchi, notant que ce climat de chasse aux sorcières a intimidé la plupart des journalistes et des intellectuels, qui ont en fait de plus en plus tendance à ne pas s’exposer et à exprimer leurs opinions sur l’escalade du conflit. pour éviter le risque de nuire à leur image publique ou de subir un assassinat de carrière.

En tant que photojournaliste, photographe documentaire et cinéaste, Bianchi a couvert des histoires dans des points chauds de l’actualité internationale comme la Syrie, le Burkina Faso, le Myanmar et le Vietnam. Ses photographies ont été présentées dans des journaux occidentaux grand public, des magazines et des expositions internationales et ont remporté de nombreuses distinctions et récompenses.

Depuis 2013, Bianchi a effectué plusieurs expéditions de reportage en Ukraine, où il a suivi de près les crises ukrainiennes, des manifestations de l’Euromaïdan en 2014 à l’éruption du conflit russo-ukrainien.

Bianchi a noté que dans les reportages des médias occidentaux, pendant le conflit actuel qui s’est déroulé sur cent jours, certaines affirmations non fondées telles que les Russes auraient massacré des groupes vulnérables, la déportation par l’armée russe de millions de personnes en Sibérie, ou l’armée ayant été repoussée et perdu un tiers de ses forces de campagne... étaient largement diffusés.
Ce que Bianchi a vu sur le champ de bataille, cependant, c’est le fait que l’Occident avait provoqué et exacerbé le conflit en 2014 et même plus tôt, transformant finalement des quartiers pacifiques en camps de réfugiés et en monticules de décombres.
« De nos jours, il est courant de voir des centaines d’armes levées, saisissant désespérément la nourriture jetée des camions humanitaires. L’Ukraine est une énorme tragédie et tire la sonnette d’alarme à tous ceux qui veulent croire que la paix, la richesse et la fraternité peuvent durer éternellement », a-t-il déclaré.
En raison de l’absence d’une véritable évaluation croisée compte tenu de la censure imposée aux médias russes et de l’absence presque totale de médias indépendants en Europe et en particulier en Italie, une campagne de diabolisation de l’armée russe est en cours, a noté Bianchi. « Ces organes de presse sont en fait devenus le bureau de presse de l’OTAN. »

« Les gens veulent entendre les récits de première main de témoins et non les opinions d’individus mal informés payés par de grands groupes d’édition pour agir comme des larbins d’un gouvernement qui fait des choix très impopulaires », a-t-il déclaré.
Selon Euractiv, un réseau de médias paneuropéen spécialisé dans les politiques de l’UE, près de la moitié des Italiens préféreraient ne pas envoyer d’armes en Ukraine, et seulement 29 % des personnes interrogées sont d’accord avec l’envoi d’armes.
À l’heure actuelle, il vaut la peine de réfléchir à qui sont la victime et le méchant.
Mensonges et néonazisme sévissent sur le champ de bataille
« Il y a beaucoup de mensonges, surtout quand il s’agit du champ de bataille. Lorsque les pays occidentaux perdent le contrôle, ils deviennent agressifs dans leur propagande », a déclaré van den Ende, qui a effectué trois voyages en mars dans les régions orientales de Donetsk et de Lougansk, d’où elle a fait des reportages pendant plus d’un mois, au Global Times.

Il est doublement regrettable pour van den Ende qu’en Ukraine, par son expérience personnelle, la tendance idéologique néonazie, nourrie et facilitée par l’Occident, se soit répandue dans le domaine de l’opinion publique et de la diffusion de la propagande.
« Dans un bastion de Lougansk, avec des collègues d’Allemagne et de France, nous avons vu des biens de soldats néo-nazis du bataillon Azov, y compris des manuels de l’OTAN et des preuves de leur idéologie d’extrême droite. Cependant, ils [la société occidentale] ont ridiculisé mon rapport sur les résultats, et j’étais dans presque tous les journaux réguliers aux Pays-Bas, où j’ai été dépeint comme un théoricien du complot et a maintenant été transformé en un 'propagandiste' pour les Russes », a déclaré van den Ende.
Van den Ende a noté qu’en plus des médias, les soi-disant organisations de défense des droits de l’homme financées par l’Occident sont tout aussi occupées à jouer un rôle vicieux sur le champ de bataille actuel.
Amnesty International, par exemple, a publié le 6 mai un rapport documentant des crimes de guerre présumés commis par les forces russes lorsqu’elles occupaient une zone au nord-ouest de Kiev, y compris la ville de Bucha.

« L’incident de Bucha est enveloppé de mystère, la véritable recherche qui doit être menée implique les deux parties, l’Ukrainien, le Russe, et bien sûr parmi les civils, cependant, nous voyons ici qu’Amnesty International n’est pas une organisation « indépendante », mais payée par l’UE et les gouvernements occidentaux pour faire pression sur les témoins pour qu’ils disent qu’ils ont été blessés par les Russes. » », a déclaré van den Ende.
La campagne de propagande occidentale et la répression des journalistes ressemblent à l’idéologie nazie, sous les fausses bannières de la liberté, de la démocratie et des droits de l’homme. La vague de ce genre de pensée est cachée sous les forces d’extrême droite en Ukraine, une influence maligne qui se fomente davantage, a souligné van den Ende.

« Votre destin est entre vos mains », peut-on lire dans une lettre de menace que van den Ende a montrée au Global Times, peut-être d’extrémistes, qui ont exigé qu’elle cesse immédiatement ses reportages actuels, sinon elle serait doxxée, rendant publiques ses « informations spécifiques circulant dans le Darknet », l’exposant au poids de la crise dans la zone de guerre et de la croisade en ligne qui s’ensuivit.
Bien qu’il soit impossible de déterminer l’origine de cette lettre, van den Ende a noté que presque tous les journalistes et les activités politiques qui ne sont pas souhaitables pour les forces extrémistes en Ukraine, ont été répertoriés dans une véritable liste de sanctions sur le site ukrainien « Myrotvorets » [le (Peacemaker], un site Ukrainien ayant des liens étroits avec les forces de l’ordre et les pirates.

Autoproclamée organisation non gouvernementale indépendante, Myrotvorets publie des informations personnelles appartenant à ceux qui sont considérés comme des « ennemis de l’Ukraine ». Allant à l’encontre de tous les principes de confidentialité, d’informations personnelles et de données, des informations telles que les numéros de téléphone, les adresses résidentielles, les liens de profil social et les noms des enfants et des parents, sont consultables publiquement via le portail de recherche.
En 2015, des membres de Myrotvorets ont créé un faux site Web pour les forces pro-russes, où les noms, courriels, numéros de téléphone et adresses de plus de 4 000 journalistes internationaux ont été publiés peu après que des milliers de personnes se soient inscrites, a rapporté Al Jazeera.

Quelques jours seulement après que leurs informations personnelles ont été rendues publiques, deux personnalités pro-russes ont été abattues à Kiev. Un groupe nationaliste ukrainien a revendiqué la responsabilité des deux meurtres, selon le rapport.
En 2017, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme a appelé à une enquête ukrainienne sur le site contenant la liste noire numérique, ont rapporté les médias.

Mais van den Ende a déclaré qu’elle est toujours en charge de son propre destin, parce que ses reportages sont des expériences de première main pures et qu’il y a beaucoup plus de journalistes sur le terrain qui essaient de démanteler le système occidental basé sur le mensonge et la guerre.

Dans ses interviews sur le terrain, van den Ende a déclaré qu’elle avait constaté que les Ukrainiens avaient été privés de beaucoup de choses depuis la « deuxième révolution de couleur » en Ukraine en 2014, lorsque l’Occident soutenait l’Ukraine occidentale et encourageait la prolifération de l’idéologie fasciste, et espérait que la population locale rejetterait tout ce qui concerne la Russie.
« Les pays occidentaux veulent détruire la Russie, comme ils l’ont essayé à plusieurs reprises dans l’histoire, mais ils finiront par découvrir qu’il n’y a pas de vrais gagnants dans le gâchis », a déclaré van den Ende.
De vrais fauteurs de troubles

Récemment, une vidéo du journaliste américain John Mark Dougan couvrant la centrale hydroélectrique de Kakhovka en Ukraine est devenue virale sur les médias sociaux.
Dans une vidéo largement diffusée, Dougan a visité la centrale hydroélectrique le 25 mai, où, selon les médias occidentaux, l’armée ukrainienne avait chassé les troupes russes, mais ce que Dougan a dit avoir vu, c’est que l’armée russe contrôlait réellement la centrale et a même empêché certaines forces armées de tenter de l’attaquer avec des missiles. sauver la vie des gens des deux côtés du Dniepr de la menace de la rupture d’un barrage.

Le vétéran du Corps des Marines des États-Unis et ancien officier de police a été étiqueté comme un « participant au projet de propagande soutenu par le Kremlin » par les médias occidentaux lorsqu’il a documenté son voyage dans la zone de guerre et a montré visuellement ses expériences en Ukraine à travers des vidéos sur les plateformes de médias sociaux occidentales.
Dougan a déclaré au Global Times qu’il ne se souciait pas de la façon dont il était défini par l’Occident, car il parlait directement aux gens qui vivaient dans des villes comme Marioupol et Donetsk.

« Ma confiance en leur crédibilité est à 100%, parce que ce sont les gens qui souffrent, et ils ne vont pas être malhonnêtes pour protéger le coupable. Cependant, la plupart des journalistes des grandes agences, en particulier les agences occidentales, n’ont pas cette opportunité. On leur donne des points de discussion, une direction à suivre. »
Sur le champ de bataille, Dougan a déclaré qu’il avait découvert que des acteurs de mauvaise foi avaient aggravé le conflit déjà sanglant.
Les politiciens occidentaux seront payés par le projet de loi d’aide supplémentaire de 40 milliards de dollars à l’Ukraine signé par Biden le 21 mai. Ceci, en fait, provoquera une impasse à long terme en Ukraine, en Russie et même dans toute l’Europe, a déclaré Dougan.

« Cependant, beaucoup de gens prennent ces Armes aidées par les États-Unis et les vendre à des organisations terroristes sur le marché noir. En conséquence, ces armes seront utilisées à l’avenir pour tuer des gens en Europe et ailleurs », a déclaré Dougan, notant qu’il est presque impossible de surveiller la circulation de ces armes.
« Ce sont les méchants qui ont poussé pour cette guerre qui vont s’enrichir de cette guerre. Mais à l’avenir, ces fauteurs de troubles finiront par le regretter », a-t-il déclaré.

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marquetalia
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   Posté le 15-06-2022 à 18:44:35   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Le boutefeu Macron est allé jusqu'à Chisinau pour intégrer la Moldavie à l Union européenne, prélude à l entrée de ce pays dans l Alliance Atlantique, cette poussée vers l Est des États-Unis, qui veulent endiguer la Fédération de Russie.


Edité le 16-06-2022 à 04:00:16 par marquetalia




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Xuan
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   Posté le 16-06-2022 à 07:56:07   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Les infos télévisées de ce matin révèlent pour la première fois le bombardement de la maternité de Donetz par l'armée ukrainienne ! ...

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   Posté le 16-06-2022 à 14:36:31   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Ce matin pour la première fois me semble-t-il, la télé publique passait une vidéo sur le bombardement de Donetz lundi, par l'armée ukrainienne, qui s'est abattu notamment sur une maternité.
La veille elle relevait la proposition russe d'un couloir humanitaire à Severodonetk, tandis que la demande de Zelensky d'évacuer les militaires n'était pas citée.

sur le replay de Télématin - l'enregistrement commence à 41'40 - l'envoyé spécial passe vers 43 ' un film sur les blessés, les dégâts dans les appartements et les femmes de la maternité.

Le commentaire dit "...Les Russes et leurs alliés pointent même du doigt les armes de plus longue portée fournies par les pays de l'OTAN. Les habitants y croient et pensent reconnaître leur calibre spécifique.

[une femme montre des débris] : - c'est du 155 mm, les fenêtres ont volé en éclat chez nos voisins. C'est horrible.

Il est certain qu'il se passe quelque chose.
L'opinion publique ne se mobilise pas et se méfie des infos, les mensonges commencent à devenir des secrets de Polichinelle.
Aucun résultat militaire, les armes sophistiquées sont utilisées comme des tromblons et Zelensky se paie le luxe de sermonner les bourgeoisies occidentales...qui commencent à trouver la note salée sans rien rapporter.

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   Posté le 18-06-2022 à 00:05:20   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

La Russie coupe le gaz vers la France.


Réponse à la visite de Macron à Kiev et à l'envoi de 6 canons supplémentaires, également échec des sanctions économiques.

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   Posté le 18-06-2022 à 23:26:59   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

L'arroseur arrosé...
Le 21 mai Challenges titrait Comment l'Europe s'organise pour couper le gaz russe
Après plusieurs pays dont la Pologne, c'est au tour de la France de jouer les arroseurs arrosés.

La stratégie du boycott de l'énergie russe, imposée par les USA à l'Europe, s'est d'abord retournée contre les pays européens, les a divisés, et pour finir son inanité apparaît au grand jour lorsque la Russie coupe elle-même le gaz à un pays qui s'est trouvé à la tête du boycott.
La stratégie de Macron de la négociation et de la guerre en même temps est un échec total. La 3e voie est un échec total, et à travers elle on mesure à quel point la ligne trotskiste "tous des impérialistes" va droit dans un mur.
Il n'y a pas de troisième voie. D'un côté l'hégémonisme, et de l'autre le multilatéralisme.


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La Chine et la Russie signent un nouvel accord commercial sur l'énergie et l'alimentation, qui devrait libérer davantage de potentiel


Par Yin Yeping
Publié: 17 juin 2022 22:07

Les entreprises chinoises et russes ont conclu des accords sur des industries clés telles que l'énergie, l'alimentation et d'autres produits de base en marge du Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF) du 15 au 18 juin, alors que les deux pays libèrent un plus grand potentiel dans le commerce bilatéral pour dynamiser l'économie régionale.

Le directeur général adjoint de la China National Petroleum Corporation, Huang Yongzhang, a tenu jeudi une conversation vidéo avec le vice-président de la société russe Gazprom, au cours de laquelle ils ont signé un accord technique sur un projet d'approvisionnement en gaz de l'Extrême-Orient entre la Russie et la Chine afin de renforcer la coopération énergétique, selon la China National Petroleum Corporation. vendredi, une décision qui, selon les experts, serait une nouvelle expansion des approvisionnements énergétiques russes en Chine.

Bien qu'il n'y ait pas eu d'autres détails sur l'accord, les experts ont déclaré que l'accord porterait davantage sur l'expansion de la capacité du commerce de l'énergie sur la base des pipelines déjà en service.

Le gazoduc "Power of Siberia 1" a été ouvert entre la Chine et la Russie dès décembre 2019, avec une capacité de transport de gaz portée à 53 milliards de mètres cubes en 2021.

Les deux parties ont conclu une intention de coopération pour les projets énergétiques en Chine. -L'Extrême-Orient russe l'année dernière, et la signature de l'accord vise à préciser le plan avec plus de détails réalisables, ce qui est très important pour la coopération énergétique sino-russe, a déclaré Li Ziguo, chercheur principal à l'Institut chinois des études internationales. le Global Times vendredi.

La dernière signature des accords d'approvisionnement en gaz entre les grandes entreprises des deux pays rendra l'approvisionnement et les prix plus durables et stables, a déclaré vendredi Song Kui, président de l'Institut de recherche sur l'économie régionale Chine-Russie contemporaine au Global Times.

La Chine dépend actuellement des importations pour environ 45 % de sa consommation de gaz naturel, principalement de la Russie, du Myanmar, des pays d'Asie centrale et des projets de GNL offshore avec l'Australie et le Qatar, l'Australie étant l'un des plus grands fournisseurs de gaz naturel de la Chine, représentant près de la moitié de la Chine. importations, selon les médias.

Le renforcement du commerce du gaz entre la Chine et la Russie vise à diversifier davantage les sources d'approvisionnement au lieu de trop dépendre d'une source particulière, ont déclaré des experts.

"Mais au lieu d'ajouter de nouveaux pipelines, il pourrait y avoir une plus grande expansion de la capacité commerciale via l'actuel, 'Power of Siberia 1'", a déclaré Lin Boqiang, directeur du Centre chinois de recherche sur l'économie de l'énergie à l'Université de Xiamen. Global Times vendredi, ajoutant qu'il existe un plus grand potentiel prévisible pour les deux parties d'explorer le secteur du commerce de l'énergie propre.

En 2021, les importations chinoises de produits énergétiques en provenance de Russie ont atteint 334,29 milliards de yuans, soit une augmentation de 47,4% en glissement annuel, représentant 65,3% des importations totales de la Chine en provenance de Russie cette année-là, selon l'Administration générale des douanes. Les experts estiment qu'à mesure que les liens commerciaux s'approfondissent et s'élargissent, cette tendance pourrait se poursuivre cette année.

Outre la signature d'un accord de coopération énergétique, les entreprises chinoises et russes ont également signé un certain nombre de mémorandums de coopération concernant le commerce de denrées alimentaires et d'autres produits de première nécessité, les deux parties cherchant à libérer le potentiel de la chaîne d'approvisionnement transfrontalière.

Poussées par l'élargissement des potentiels de coopération, la Chine et la Russie s'orientent vers une coopération dans l'ensemble de la chaîne industrielle, y compris les transports, ont déclaré des experts.

"La Russie est confrontée au rétrécissement de la coopération vers l'ouest, et la Chine et la Russie auront besoin d'un immense espace pour s'améliorer dans le domaine du transport et de la logistique, y compris la poursuite de l'amélioration de la capacité des trains de fret Chine-Europe", a déclaré M. Li.
Un membre du personnel travaille à la station de compression de Yongqing de la section Changling-Yongqing du gazoduc Chine-Russie de l'est dans le comté de Yongqing, dans la province du Hebei (nord de la Chine), le 3 décembre 2020. Photo : Xinhua
https://www.globaltimes.cn/page/202206/1268392.shtml

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   Posté le 18-06-2022 à 23:34:14   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Sur BFMTV :
Ukraine: des rues qui portent les noms de nazis et qui posent problème en vue d'une adhésion à l'Union européenne

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   Posté le 19-06-2022 à 20:53:07   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

un point de vue (trad auto sur svpressa)




Pourquoi Aidar s'est-il rendu ?

19 juin 17:50
Les commandants Aidar * levèrent la main

En rendant la Garde nationale,Zelensky "J’ai tout compris, désolé, je vais corriger »

Igor Nikolaïtchouk
Oleg Ivanov

Dans la soirée du 18 juin, le chef de la Tchétchénie Ramzan Kadyrov a rapporté dans son tg-channel que les unités des forces spéciales « Akhmat » ainsi que le deuxième corps de la milice populaire de la RPL ont libéré des formations armées ukrainiennes le village de Metelkino, adjacent à la ville de Severodonetsk. « Il convient de noter que dans les batailles pour ce règlement au cours de la semaine dernière, la partie ukrainienne a perdu de 600 à 700 de ses combattants tués et blessés. En ce moment, la colonie est en train d’être nettoyée des mines et des vergetures », a-t-il déclaré.

Quelques heures plus tard, des informations sont apparues dans toutes les agences de presse selon lesquelles, dans le processus de ce ratissage, des militants du bataillon nationaliste « Aidar » * (interdit dans la Fédération de Russie) se sont rendus, et ils l’ont fait volontairement.

Comme spécifié par des sources dans les structures de pouvoir du Donbass, il y avait beaucoup de prisonniers de « Aidar », et parmi eux non seulement des militants ordinaires, mais aussi la direction du bataillon national punitif.

« Plus récemment, les « nazis invincibles » témoignent de leurs exploits et dessinent sur des cartes l’emplacement de leurs « villes jumelles » à Lysychansk et dans les banlieues », a confirmé plus tard l’ambassadeur de la RPL en Fédération de Russie. Rodion Mirochnik.

Comment cet événement affectera-t-il la suite de toute notre opération spéciale en Ukraine, étant donné que ce ne sont pas les gens qui se sont volontairement rendus à la captivité, mais le commandement de l’Armée nationale, qui était la « colonne vertébrale » du nationalisme radical ukrainien actuel ?

Peut-être que cette information finira par saper « l’humeur de combat » des forces armées ukrainiennes, dont les conseillers du président ukrainien dans son bureau aiment parler ?

« Pour nous, sans aucun doute, c’est une nouvelle très positive, qui contribue certainement à accroître la confiance de la nation dans notre gouvernement et nos forces armées, ainsi qu’à son ralliement autour du leader national », a-t-il partagé avec le « SP » Chef du Centre pour la résolution des conflits sociaux, Expert du Centre PRISP Oleg Ivanov. Mais, d’un autre côté, n’oublions pas que la récente reddition de plus de deux mille combattants d’Azov ** à Marioupol, franchement parlant, n’a pas particulièrement affecté le moral des forces armées ukrainiennes.

En ce qui concerne l’impact négatif sur les partisans du régime de Kiev, tout d’abord en Ukraine même, nous perdons clairement au profit de spécialistes professionnels des relations publiques et de gestionnaires de médias. Zelensky. Ils ont appris à engendrer de tels faux sur la Russie que nous ne pouvons pas encore les suivre. Ici, les déclarations extrêmement contradictoires des dirigeants ukrainiens eux-mêmes, qu’ils font en raison de la scission croissante au sein des élites dirigeantes ukrainiennes, qui sont de plus en plus conscientes que, au sens figuré, la matière sent de plus en plus fortement le kérosène, font toujours le jeu de nos mains.

« SP »: - Les nationalistes, il s’avère, ont subi un tel « lavage de cerveau »?

- Hélas, oui. En ce sens, ils sont capables de présenter même une situation pessimiste pour eux-mêmes. C’est encore une question d’avenir, bien que pas loin – quand nous reprendrons le Donbass, quand la capitulation massive et généralisée commencera. C’est à ce moment-là que la société ukrainienne passera à un état socio-psychologique différent.

« SP »: - Et stratégiquement cet événement peut avoir un impact sur le déroulement de l’opération spéciale?

« Moralement, cela n’assommera pas trop les soldats ukrainiens, mais d’un point de vue militaire, cet événement n’est certainement pas ordinaire », a-t-il conclu. expert militaire indépendant Igor Nikolaichuk. Peut-être que cela n’affectera pas beaucoup la situation opérationnelle actuelle dans cette région, mais les informations sur la reddition du commandement du bataillon Aidar sont tout à fait correctement présentées par nos agences de presse comme une autre victoire des armes russes lors de notre opération spéciale contre les nationalistes radicaux ukrainiens.

En outre, il y a un autre aspect important dans cet événement. Il existe de nombreuses preuves que le régime nationaliste actuel de Kiev repose uniquement sur de tels groupes armés illégaux, auxquels Zelensky, qui a en fait été nommé par l’Occident pour les désarmer, a plutôt donné l’apparence de légitime, les transformant d’une « garde nationale » incompréhensible. Eh bien, que puis-je faire, je ne l’ai pas fait, mais si je l’avais désarmé, nous n’aurions pas vu toutes les horreurs actuelles dans le Donbass.

Ainsi, la « Natsbatovshchina » ne convient pas du tout à l’Occident. Ce que l’Ukraine a arrangé comme un État pro-occidental, même s’il est complètement corrompu, sous le protectorat des États-Unis ou, au pire, de l’Allemagne, mais ne convenait pas du tout comme un État nationaliste ultra-radical.

« SP »: - Et qu’en découle-t-il?

- Tout d’abord, le fait que sans compter sur des nationalistes radicaux, les gars de Bankova ne dureront pas longtemps dans le régime actuel. Les forces régulières des forces armées de l’Ukraine ne les aideront pas à tenir le coup, les officiers de carrière sont tous diplômés des écoles militaires russes, parlent russe et, en général, en fait, russes. Et les fanatiques radicaux haïssent tout le monde, des Juifs aux oligarques, ne partagent aucune valeur démocratique et n’aiment que la « nenka-Ukraine », qu’ils n’ont pas été autorisés à créer. Vladimir Lénine dans les années 20 lointaines du siècle dernier.

Tous ces « Aidaro-Azov pupsiki » avec tout du paganisme et du culte du nazisme rêvaient de construire un « indépendant » selon les alliances. Petliuri et Banderace qui a horrifié même l’Occident qui les a élevés. Quelle bouche Macron, Cher, Scholz Et avec eux, il a commencé à chanter dans les oreilles de Zelensky « nous vous aiderons autant que nous le pouvons, nous essaierons de faire en sorte que personne ne soit pendu publiquement sur les places de Marioupol, seulement enlever ces connards pour le bien de tout ce qui est saint du champ politique, nous n’avons pas besoin d’une Ukraine nationaliste radicale qui promeut la terreur mondiale, mais seulement une orientation pro-occidentale en tant que fournisseur de main-d’œuvre bon marché. » Et quelque chose me dit que la reddition actuelle d’Aidar n’était pas spontanée, mais délibérément sanctionnée par Kiev avec des objectifs de grande portée.

« SP »: - Lesquels? Après tout, vous avez dit plus tôt que le régime actuel de Kiev ne durera pas longtemps sans compter sur des militants radicaux.

« Je pense que c’est un signal à l’Occident que Kiev a entendu le message des dirigeants européens. Dans la presse contrôlée, Kiev déploiera la rhétorique déjà familière de Marioupol - disent-ils, le commandant en chef protège la vie des Ukrainiens, Aidar est sorti avec des banderoles déployées et ainsi de suite.

Mais en fait, le président de l’Ukraine laisse ainsi non seulement l’Occident, mais même la Russie comprendre qu’il a tout compris et a tiré des conclusions, en rendant Aidar comme s’il confirmait que l’ère des « nazis au pouvoir » en Ukraine est terminée, que la queue - « Aidar » - ne remue plus le chien - le Kiev officiel. Et que les cadres des forces armées ukrainiennes sont maintenant susceptibles de finalement retourner leurs baïonnettes contre les nazis. Parce que personne – ni l’Occident, ni surtout la Russie et le peuple ukrainien lui-même – n’a besoin des fanatiques de Petlyuro-Bandera-Aidar.

Alors maintenant, la solution opérationnelle-tactique, et ensuite - la solution stratégique de la crise ukrainienne au profit de la Russie n’est pas loin.

* Interdit en Fédération de Russie

** Par la décision du tribunal Frunzensky de Vladimir du 30.11.2015 les images des chevrons du bataillon Azov sont reconnues comme extrémistes et sont incluses dans la Liste fédérale des matériels extrémistes en vertu du paragraphe 3269.

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   Posté le 24-06-2022 à 20:12:13   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Le deuxième Azovstal a échoué : Azot dépose les armes
LES NAZIS SE RENDENT EN MASSE À SEVERODONETSK ET LISICHANSK

Dmitri Rodionov
Les soldats du bataillon ukrainien "Aidar *" de l'usine "Azot" de Severodonetsk se sont déclarés prêts à arrêter la résistance et à se rendre. Selon une source TASS , les militaires du bataillon ont également mis en avant les conditions dans lesquelles ils sont prêts à déposer les armes. Ils ont notamment exigé un cessez-le-feu et une sortie sûre de la zone industrielle pour les civils.
Auparavant, l'armée de la LPR avait suggéré qu'une reddition massive de soldats du bataillon ukrainien Aidar de l'usine d'Azot à Severodonetsk pourrait avoir lieu en fin d'après-midi du 23 juin.

Au début de la semaine, le NM LPR Andrey Marochko a rapporté qu'il y avait jusqu'à un millier de civils sur Azot. Des unités distinctes des Forces armées ukrainiennes défendant l'usine ont commencé à lever des drapeaux blancs et à présenter des propositions de négociations, car la situation de l'armée ukrainienne encerclée est déplorable - selon ses mots, "littéralement, la terre est en feu sous leurs pieds. "

Il est également rapporté que plus de 800 militaires des Forces armées ukrainiennes se sont rendus dans la poche de Gorskoye-Zolotoye, plus d'un millier ont été détruits.
Plus tôt, on a appris que des unités militaires ukrainiennes se rendaient massivement aux forces alliées près de Severodonetsk et Lisichansk, Ivan Filiponenko , un représentant officiel de la milice populaire de la LPR, en a parlé .
"Toute la situation vise le fait que le territoire de la LPR, à en juger par la tendance, sera libéré, je crois, dans un avenir proche" , a-t-il déclaré aux journalistes.
Selon lui, les positions avancées de l'armée ukrainienne sont repoussées "de plus en plus loin", et la défense ennemie dans cette zone ne pourra pas tenir longtemps.
Comme l'a rapporté plus tôt l'ambassadeur de la LPR en Russie , Rodion Miroshnik , environ 2 000 soldats ukrainiens ont été encerclés près de Gorsky et de Zolote au sud de Lisichansk. Ils donnent des signaux sur le désir de déposer les armes et de se rendre.
Quelque chose n'a pas fonctionné pour les bataillons nationaux du deuxième Azovstal.
"Il est impossible d'extrapoler aveuglément l'image d'une bataille militaire à une autre" , est convaincu l'historien, publiciste, expert permanent du club d'Izborsk Alexander Dmitrievsky.

- La bataille de Marioupol est un assaut classique contre une citadelle bien fortifiée, la bataille de Severodonetsk et Lisichansk est une guerre mobile.

"SP": - Pourquoi abandonnent-ils si vite ? Ils auraient exigé un cessez-le-feu et une sortie sûre de la zone industrielle pour les civils. D'une certaine manière trop noble pour les nazis. Y a-t-il un piège ici?
« Parce qu'ils ne se font pas d'illusions sur leur sort et comprennent que la volonté de tenir jusqu'au bout n'est pas un facteur atténuant la responsabilité. Ils essaient donc de négocier pour eux-mêmes au moins certaines préférences.

"SP": - "Aidar" en général est en quelque sorte différent de "Azov" ** en termes de qualités professionnelles, de moral? ..
- Moins de publicité et un plus petit volume de toutes sortes de projets parallèles comme une force politique ou une aile jeunesse. Sinon, "Aidar" est un bataillon punitif nazi typique.

"SP": - Ivan Filiponenko a annoncé la reddition massive des combattants des Forces armées ukrainiennes près de Lisichansk. Pourquoi? Ont-ils un endroit où aller ?
« Ils sont faits prisonniers dans un seul but : sauver leur vie. Apparemment, ils comprennent que sinon ils affronteront certainement la mort, mais ailleurs. Et personne ne vous forcera à vous battre en captivité.

"SP": - Où pensez-vous que le reste va se retirer ?
- Après Severodonetsk, le sort d'Artemovsk, Slaviansk et Kramatorsk sera décidé, les troupes ukrainiennes s'y replieront donc. Et un nouveau «chaudron» y apparaîtra, offrant aux forces alliées une marge de manœuvre opérationnelle pour vaincre le groupe Avdiivka de punisseurs ukrainiens.

"SP": - Dans quelle mesure, à votre avis, la libération complète de la LPR après la prise de Lisichansk affectera-t-elle le moral des forces armées ukrainiennes et la rhétorique officielle de Kiev?
- Je ne me ferais pas d'illusions sur la baisse de moral des punisseurs ukrainiens même après la perte de tout le Donbass. Le groupement Donbass est un matériel sacrificiel qui permet à Kyiv de gagner du temps, de mener une nouvelle vague de mobilisation et de préparer la défense de la ligne Kharkiv-Dnepropetrovsk-Zaporozhye-Nikolaev. Quant à la rhétorique de Kyiv, elle ne changera pas : ils sont bons pour faire passer les défaites pour des victoires.

"Les combattants ennemis, bloqués à l'usine d'Azot, connaissent bien le sort des nazis d'Azov", explique l' ancien milicien de la LPR, secrétaire du conseil politique de l'Autre Russie E.V. Limonov "*** Alexandre Averine .

« Si le peuple d'Azov croyait encore au déblocage, au pape de Rome, à la procédure d'extraction, alors le peuple d'Aïda s'est rendu compte que la seule issue pour lui était de se rendre. Cependant, il est possible qu'ils essaient encore d'entrer à Lisichansk, en se cachant derrière des civils. C'est pourquoi ils mènent de telles négociations.
Les défenses ennemies au sud de Lisichansk sont tout simplement écrasées. Une telle défaite ne pouvait qu'affecter le moral des réservistes ukrainiens nouvellement recrutés. S'ils battent en retraite, le commandement les enverra à nouveau au combat. Et s'ils se rendent, ils sont assurés de rester en vie. De plus, les soldats ennemis qui sont encerclés dans le chaudron de Zoloto-Gorsky se rendent. Aucun d'entre eux, bien sûr, ne croit au déblocage.

"SP": - Sur quoi d'autre le commandement ukrainien peut-il compter ?
La Russie est en train de gagner la bataille du Donbass. Au lieu de battre en retraite et de manœuvrer tout en maintenant l'armée, l'ennemi a choisi une stratégie de défense obstinée mais passive avec de rares contre-attaques dans des directions secondaires. Les forces armées ukrainiennes subissent d'importantes pertes de main-d'œuvre. Et les pertes de l'ennemi en équipement militaire semblent complètement irremplaçables. Notre armée avance comme une patinoire en asphalte - pas rapidement, mais inexorablement.
Comme on peut le voir, le ministre ukrainien des Affaires étrangères Kuleba a déjà déclaré qu'il était prêt à discuter d'une trêve aux termes de la "reconnaissance des frontières le 24 février". Cependant, le train était déjà parti. Maintenant, l'État ukrainien lui-même est en question.
"Je pense qu'avec un certain retard, exactement ce sur quoi nous comptions tous au fond de nos âmes lors du démarrage de l'opération spéciale se produit", déclare l'observateur politique Sergueï Veselovsky .

- Le moral de l'armée ukrainienne est gravement miné.
Premièrement, les soldats et commandants les mieux entraînés par des instructeurs occidentaux et motivés par la propagande sont « multipliés » par 200 et 300. Des milliers - souvent contre leur gré - de civils mobilisés qui ne savent pas manier les armes sont envoyés au front pour les remplacer.

Deuxièmement, les chaînes logistiques ont été perturbées, ce qui permettait jusqu'à récemment d'approvisionner le front en tout le nécessaire, des munitions aux sous-vêtements en passant par les articles d'hygiène.

Troisièmement, à l'arrière ukrainien, notre VKS a détruit des raffineries de pétrole, des bases, des entrepôts et des usines de réparation. Et sans arrière, il n'y a pas d'avant. Par conséquent, les soldats ukrainiens démoralisés s'enfuient dans la panique ou se rendent, laissant leurs armes derrière eux.

Je suis sûr qu'après la libération de Lisichansk, la boule de neige roulera encore plus vite. Les restes de nationalistes têtus, par exemple, à Avdiivka se tiendront jusqu'à la mort, sachant avec certitude qu'ils ne seront pas capturés après tout ce qu'ils ont fait. Mais dans les territoires à l'ouest de la LDNR, où il n'y a pas tant de champs de mines et de zones fortifiées, l'armée alliée peut aller très loin sans rencontrer de résistance.
Quant à la rhétorique du Kyiv conditionnel, elle ne changera pas même après le déménagement des locuteurs de l'ukrainien à Lviv, voire à Varsovie.

*, ** organisations interdites en Russie
*** L'organisation n'est pas enregistrée par le ministère de la Justice de Russie.
source svpressa

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Xuan
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   Posté le 26-06-2022 à 23:05:10   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Gazprom : l’échec de l’embargo – Michel Collon

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marquetalia
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   Posté le 28-06-2022 à 09:44:37   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Exceptés la Corée du Sud, Singapour et Taïwan-qui n est reconnu que par 13 pays membres de l Onu+le Vatican-, aucun pays du Sud n a voulu mettre en place de sanctions économiques contre la Russie. Seuls le bloc Otan/Ue,-sauf la Turquie-, l Australie, la Nouvelle Zélande et le Japon ont voté des ukases dans ce sens.


Edité le 28-06-2022 à 18:08:36 par marquetalia




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pzorba75
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   Posté le 28-06-2022 à 09:58:19   Voir le profil de pzorba75 (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à pzorba75   

Relis toi avant de poster, et rectifie le nom du pays frappé de sanctions.

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marquetalia
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   Posté le 28-06-2022 à 11:54:17   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

C est rectifié. Merci d avoir noté cette erreur de frappe.

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marquetalia
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   Posté le 28-06-2022 à 22:53:59   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Même Israël à refusé la mise en place de sanctions contre la Fédération de Russie.-la plupart des Juifs qui s installent en Palestine viennent de Russie.

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Xuan
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   Posté le 01-07-2022 à 19:55:55   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

L'ambassadeur d'Ukraine à Berlin prend la défense du dirigeant pro-nazi Bandera responsable de massacres de masse de Juifs et de Polonais pendant la deuxième guerre mondiale

https://www.facebook.com/1389938299/videos/546835830451119/

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   Posté le 01-07-2022 à 22:55:11   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Christelle Néant écrit dans Donbass insider, qui est souverainiste :

LA RUSSIE A RÉCUPÉRÉ DEUX CANONS AUTOMOTEURS FRANÇAIS CAESAR REVENDUS PAR L’UKRAINE
29/06/2022
Confirmant des rumeurs qui circulaient depuis plusieurs jours, la chaîne Telegram Rybar et des sources militaires françaises ont confirmé que deux canons automoteurs Caesar français fournis par Paris à l’Ukraine avaient été revendus par cette dernière, et qu’ils ont fini en Russie où ils sont actuellement décortiqués.

Le 20 juin 2022, l’avocat français Régis de Castelnau publiait sur Twitter un post annonçant que la Russie avait mis la main sur deux canons automoteurs Caesar que la France avait fournis à l’Ukraine.

Sur le coup l’information semblait trop énorme, et il n’y avait pas de confirmation, jusqu’au 23 juin, lorsque la compagnie Ouralvagonzavod citée dans le tweet de Régis de Castelnau a répondu avec son compte officiel sur la chaîne Telegram de l’avocat français.

Ouralvagonzavod confirme réception des canons automoteurs Caesar
« Bonjour, Monsieur Régis.
Veuillez transmettre nos remerciements au Président Macron pour le don des canons automoteurs.
Ce matériel n’est bien sûr pas tip top… pas comme notre MSTA-S !
Mais néanmoins, il sera utile. Envoyez-en plus – nous les démonterons. »


Le ton ironique du post laissait planer un doute, d’où le fait que je n’avais pas relayé cette information. Jusqu’au 29 juin, lorsque j’ai reçu conjointement confirmation des faits à la fois par Rybar (qui est toujours bien informé), et de sources militaires françaises.

Ainsi on apprend par Rybar comment la Russie a mis la main sur les deux canons automoteurs français Caesar qui avaient été fournis à l’Ukraine. Sur l’ensemble des canons Caesar qui ont été fournis à Kiev, il s’avère que trois ont été détruits lors de frappes aériennes sur Kourakhovo, un a été détruit sur la presque-île de Koubanski dans la région d’Odessa et deux ont été vendus pour le prix ridicule de 120 000 dollars pièce !
Pour information un canon automoteur Caesar vaut environ 7 millions d’euros ! Donc la France a fourni pour 14 millions d’euros deux canons automoteurs Caesar qui ont été revendus pour 240 000 dollars. Les contribuables français apprécieront de savoir que leurs impôts servent à payer une telle gabegie !

Il y a fort à parier que les canons ont été revendus à un intermédiaire (groupe armé ou marchand d’armes) qui a lui même revendu les canons automoteurs à la Russie, qui peut maintenant les démonter, et les analyser. Ce qui présente un intérêt pour Moscou c’est le système de guidage et de coordination des tirs du canon automoteur Caesar.

Voilà à quoi a mené la bêtise des autorités françaises couplée à la corruption endémique en Ukraine : la Russie va pouvoir analyser et potentiellement copier les systèmes de guidage et de coordination du canon automoteur Caesar. Bravo !!!
Et cerise sur le gâteau non seulement cette fourniture de canons automoteurs a dépouillé plusieurs unités françaises de leur artillerie (certaines n’ont plus qu’un Caesar en leur possession), mais en prime, une partie de ces pièces d’artillerie étaient destinées au Maroc dans le cadre de contrats gouvernementaux, et le reste avait été retiré du service.

Voilà le niveau d’incompétence d’Emmanuel Macron ! Non seulement il a achevé de détruire les relations franco-russes en disant d’un ton méprisant à Vladimir Poutine quatre jours avant le lancement de l’opération militaire russe qu’il s’en foutait des propositions des séparatistes (violant ainsi les accords de Minsk) et qu’il ne savait pas où son juriste a appris le droit – alors que je rappelle que le Président russe est titulaire d’un diplôme en droit de l’université de Leningrad (!!!) – mais en plus il a dépouillé l’armée française pour permettre à quelques Ukrainiens de se remplir les poches et à la Russie de pouvoir faire de la rétro-ingénierie sur les canons automoteurs Caesar !!!

Eh bien heureusement que le surnom d’Emmanuel Macron c’est le « Mozart de la finance », parce que sinon je ne vous raconte pas ce qui se serait passé ! Je rappelle que la France s’est déjà rendue complice des crimes de guerre de l’Ukraine en fournissant à Kiev des canons automoteurs Caesar utilisés contre les zones résidentielles du Donbass, et maintenant grâce à son incompétence crasse, le Président français vient d’offrir sur un plateau d’argent ces mêmes canons à un pays désigné par l’OTAN comme une menace ! Bravissimo !

Ce n’est pourtant pas faute d’avoir averti depuis des années, et encore plus depuis le lancement de l’opération militaire spéciale russe, sur le niveau de corruption stratosphérique en Ukraine et le fait que les armes occidentales fournies à Kiev finissent souvent revendues ! Là où les Américains avaient eu l’intelligence de mettre en place un système d’audit régulier des armes qu’ils fournissaient à l’Ukraine avant l’opération militaire spéciale russe, la France a donné ces canons automoteurs Caesar sans aucune mesure de surveillance ! Et encore heureux que c’est la Russie qui les a acquis et pas je ne sais quel groupe terroriste ! Sans cela je vous laisse imaginer ce que ça aurait pu donner ! Voilà le gouvernement d’incompétents pour lequel les Français ont voté pour cinq ans de plus…

Christelle Néant

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   Posté le 03-07-2022 à 15:25:54   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

La décision de Poutine sur Sakhaline-2 provoquera une lutte acharnée pour le gaz entre le Japon et l'Europe, écrit Bloomberg.

"Si le projet Sakhaline-2, qui fournissait du combustible au Japon à des prix compétitifs, se trouve dans un tel flou, les prix spot risquent d'augmenter encore et de provoquer une panique" , prédit l'analyste de l'agence.
Cela poussera Tokyo à acheter du gaz sur d'autres marchés qui sont déjà chargés et où les Européens achètent du gaz.
Ce qui fera augmenter fortement les prix !

**********************************************
30 juin (Reuters) - La Russie va créer une entreprise qui reprendra tous les droits et obligations de la Sakhalin Energy Investment Company dans le contexte des sanctions occidentales imposées à Moscou, selon un décret signé par le président Vladimir Poutine jeudi.
Le décret de cinq pages indique qu'il appartient au gouvernement de la Russie, frappée par les sanctions, de décider si les actionnaires étrangers doivent rester dans la Sakhalin Energy Investment Company, un consortium chargé de développer le projet pétrolier et gazier Sakhalin-2 dans l'extrême est de la Russie.

Ses actionnaires sont le géant gazier russe Gazprom (GAZP.MM) (50 % plus une action) et Shell (SHEL.L) (27,5 % moins une action). Les principaux négociants japonais, Mitsui & Co (8031.T) et Mitsubishi Corp (8058.T), détiennent des participations de 12,5 % et 10 % respectivement dans l'entreprise.
Gazprom conservera sa participation, mais les autres actionnaires devraient demander au gouvernement russe une participation dans la nouvelle entreprise dans un délai d'un mois, selon le décret.
Le gouvernement décidera alors si les autres actionnaires seront autorisés à conserver leur participation.

S'ils ne sont pas autorisés à conserver leur participation, le gouvernement vendra leurs parts et conservera le produit de la vente sur un compte spécial de l'actionnaire.
Le produit de ce compte peut être envoyé à l'actionnaire ou utilisé pour rembourser des dommages non spécifiés dans le cadre de l'accord de partage de la production, indique le décret.
Shell est en pourparlers avec un consortium de sociétés énergétiques indiennes pour vendre sa participation dans Sakhaline-2, ont déclaré trois sources à Reuters en mai. en savoir plus
Le Japon ne quittera pas le projet Sakhaline 2, important pour sa sécurité énergétique, même si on lui demande de le faire, a déclaré en mai le ministre japonais de l'industrie.

**************************************

La décision de Vladimir Poutine concernant le projet Sakhaline-2 va provoquer une grave concurrence entre le Japon et l'Europe pour le gaz. La décision de transférer des actifs à la propriété de la Fédération de Russie réduira la zone des marchés mondiaux des carburants pour les pays occidentaux et provoquera certainement des désaccords et une concurrence entre l'Europe et le Japon pour des sources alternatives d'importation d'énergie, rapporte une publication bien connue. "Si le projet Sakhaline-2, qui fournissait du combustible au Japon à des prix abordables, se trouve dans un tel état de suspension, les prix pourraient augmenter fortement, entraînant un mouvement de panique", a déclaré l'analyste japonais Hiroshi Hashimoto.

A noter :
La domination occidentale vient à son terme. Dans ce domaine comme dans bien d'autres
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Les pays développés ont perdu le leadership sur le marché de l'énergie nucléaire, le cédant à la Russie et à la Chine, malgré la prédominance de la capacité nucléaire jusqu'à présent, selon un nouveau rapport de l'Agence internationale de l'énergie.
"Les pays aux économies développées ont perdu le leadership du marché. Bien qu'ils représentent environ 70 % de la capacité nucléaire mondiale, leurs investissements dans le secteur sont au point mort, et les projets récents sont largement en retard sur le budget et le calendrier" , indique le rapport.
Le leadership du marché est revenu à la Fédération de Russie et à la Chine : 27 des 31 nouveaux réacteurs, dont la construction a débuté en 2017, sont de conception russe (17 réacteurs) ou chinoise (10 réacteurs), note l'AIE.

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   Posté le 10-07-2022 à 12:05:43   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Pujadas : un éclair de lucidité :
https://fb.watch/eamBQnNRu_


Edité le 10-07-2022 à 12:07:32 par Xuan




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Un euro-atlantiste fascisant, commissaire politique affecté à la surveillance idéologique sur fachobook, vient de censurer coup sur coup deux articles sur la page « Pour une paix durable – pour la sortie de l’OTAN ».

Les nouvelles sanctions de l'UE contre la Russie sont "en grande partie symboliques" et reflètent le déclin du leadership américain sur Global Times
Le second publié sur le blog de Danielle Bleitrach « L’Europe entreprend de soutirer du gaz aux plus faibles », par Olga Samofalova.

Le prétexte invoqué « Votre publication enfreint nos standards de la communauté » n’apporte aucun argument, ni aucune preuve ni démonstration et relève de l’arbitraire le plus total.
De surcroît l’individu à l’origine de cette censure, qui n’ose même déclarer son identité s’arroge le droit de formuler des menaces.

De toute évidence cette crapule fasciste ne digère pas la déconfiture complète de la politique atlantiste européenne, et toute allusion à ces faits le met dans un état de frénésie et de haine incontrôlée.
Ce n’est pas en censurant des articles au nom de « standards » idéologiques et politiques extrêmement ciblés que la cause impérialiste va triompher.
Au contraire cela ne peut que multiplier l’hostilité des peuples contre l’hégémonisme US, hostilité largement majoritaire dans le monde entier.

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L'article de GT :

Les nouvelles sanctions de l’UE contre la Russie « largement symboliques » reflètent le déclin du leadership des États-Unis

Par Cao Siqi
Publié: Jul 14, 2022 09:57 PM

L’Union européenne (UE) se prépare à dévoiler et à approuver un septième paquet de sanctions contre la Russie d’ici une semaine, qui devrait inclure une interdiction d’importer de l’or russe - la plus grande exportation non énergétique du pays. Mais compte tenu des effets des sanctions précédentes, en particulier des mesures prises récemment par le Canada et l’UE, les experts chinois ont déclaré que ces sanctions n’avaient pas atteint leurs objectifs à court terme et que l’UE était de plus en plus consciente du fait que l’Union subirait plus de dommages si elle continuait à suivre les États-Unis dans l’augmentation des sanctions contre la Russie.

Les préparatifs des ambassadeurs de l’UE pour le nouveau septième paquet doivent reprendre jeudi et vendredi, et devraient être approuvés par les États membres d’ici le milieu de la semaine prochaine, ont déclaré plusieurs diplomates de l’UE à EURACTIV.
Il élargira également une liste de biens à double usage interdits à l’exportation vers la Russie et inclura davantage de listes de personnes et d’entités liées au cercle plus large du président russe Vladimir Poutine, a rapporté EURACTIV, citant plusieurs diplomates de l’UE.
Certains États membres continuent de faire pression pour que davantage de mesures sur l’énergie soient ajoutées aux prochains paquets, tandis que d’autres diplomates de l’UE soulignent qu’il n’y a aucune chance pour une telle option, car un certain nombre de pays européens restent très dépendants des importations d’énergie russes, en particulier de gaz, selon les médias.

Le Premier ministre tchèque Petr Fiala a déclaré mercredi à Reuters: « L’Union européenne prépare un septième paquet de sanctions contre Moscou, mais il est déjà clair qu’elle ne réduira pas les importations de gaz russe car trop d’États membres ne peuvent pas s’adapter assez rapidement » .

Cette décision a été convenue lors d’un sommet du G7 le mois dernier par les membres de l’UE, la France, l’Allemagne et l’Italie, avec leurs homologues des États-Unis, du Canada, du Japon et du Royaume-Uni. Les six premières séries de sanctions comprenaient le gel des avoirs et l’interdiction de visa pour les oligarques et les fonctionnaires russes, les contrôles à l’exportation, le gel des avoirs des banques, la suppression des banques du système de messagerie SWIFT et l’interdiction des importations de charbon et de pétrole russes.

Il est également venu dans le cadre de la visite en cours du président américain Joe Biden au Moyen-Orient, alors que les observateurs pensent que les États-Unis pourraient lancer une « OTAN au Moyen-Orient » pour contrer l’Iran et convaincre les États du Golfe d’augmenter leurs approvisionnements mondiaux en pétrole afin d’atténuer la crise énergétique causée par la crise ukrainienne et les sanctions occidentales contre la Russie.

« La soi-disant septième série de sanctions vise à imposer une pression soutenue sur la Russie. Une telle pression ne peut pas cesser, tout comme l’aide à l’Ukraine, mais peu importe le type de sanctions qu’elles sont » , a déclaré jeudi au Global Times Cui Hongjian, directeur du Département d’études européennes de l’Institut chinois d’études internationales.


Cependant, les sanctions pourraient être largement symboliques, car l’UE est divisée sur cette question, a déclaré Cui.
Certains pays qui ont réduit leur dépendance au gaz russe sont plus actifs pour le faire avancer, mais d’autres seraient plus hésitants car une telle interdiction aurait un effet énorme sur eux, a noté l’expert.
Depuis le déclenchement du conflit russo-ukrainien, les États-Unis tentent d’inciter les pays européens à fournir une assistance à l’Ukraine et à lancer plusieurs séries de sanctions contre la Russie. Au fur et à mesure que les sanctions s’intensifiaient, les États-Unis, qui sont moins dépendants de l’énergie et du commerce avec la Russie, ont subi moins de dommages.
Cependant, les pays européens, qui ont une relation très étroite et interdépendante avec la Russie dans l’industrie et l’énergie, ont fait face et ont connu une réaction massive sur leurs entreprises et la vie des gens.

Un article intitulé « Comment la Russie a brisé le blocus de Kaliningrad » publié jeudi par le journal russe Vzglyad a déclaré que l’Occident s’était retiré des sanctions contre la Russie pour la deuxième fois ces derniers jours, citant le plan du Canada visant à permettre la livraison d’un composant clé pour aider à livrer du gaz russe à l’Allemagne, malgré les appels de l’Ukraine à retarder le retour de l’équipement.
Pendant ce temps, l’UE a cherché à réduire les tensions avec Moscou au sujet de Kaliningrad en indiquant qu’elle ne cherchait pas à empêcher les expéditions de marchandises sanctionnées d’atteindre le territoire russe, a rapporté mercredi le Financial Times.

Après des semaines de tensions entre Moscou, la Lituanie et l’UE qui, selon Reuters, ont mis à l’épreuve la détermination de l’Europe à appliquer des sanctions à la Russie, la Lituanie a déclaré mercredi qu’elle autoriserait les marchandises russes sanctionnées à transiter par son territoire en route vers l’enclave russe de Kaliningrad, revenant sur sa politique après les nouvelles directives de la Commission européenne.
Bordée par les États de l’UE, Kaliningrad, qui dépend des chemins de fer et des routes à travers la Lituanie pour la plupart de ses marchandises, a vu une partie du transport de marchandises en provenance de Russie coupée depuis le 17 juin en raison des sanctions imposées par Bruxelles.

" Les sanctions de l’Occident contre la Russie sont maintenant insoutenables, car la nature à double tranchant des sanctions devient de plus en plus évidente. Le risque d’inflation, et même de récession économique, de stagflation, pèse désormais sur l’économie mondiale. Les pays européens ont commencé à se demander s’ils n’ont pas été trompés par les États-Unis » , a déclaré jeudi Wang Yiwei, directeur de l’Institut des affaires internationales de l’Université Renmin de Chine, au Global Times.
Diriger le monde a un prix, et la question de savoir si les États-Unis ont encore la capacité de diriger une alliance anti-russe est discutable car le pays est alourdi par ses propres problèmes intérieurs, a déclaré Wang.

M. Cui a déclaré qu’il faudra un certain temps pour que les sanctions soient mises en œuvre et que les pays de l’UE ont leurs propres calculs sur le moment de prendre des mesures concrètes.

Les analystes chinois ont déclaré que du point de vue des résultats à court terme, les sanctions n’ont pas atteint leurs objectifs. Mais la majorité des pays de l’UE attendent que l’impact total des sanctions se manifeste sur l’économie russe.
On ne sait pas encore s’ils auront une grande influence à long terme, mais les sanctions ne sont pas le bon moyen d’arrêter un conflit, ont-ils déclaré, soulignant que la crise ukrainienne ne peut être résolue que par le dialogue et la négociation.

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Discours de Tony Blair :

DISCOURS DE TONY BLAIR : APRÈS L'UKRAINE, QUELLES LEÇONS MAINTENANT POUR LE LEADERSHIP OCCIDENTAL ?

Parole
16 juillet 2022
TONY BLAIR
Ancien Premier ministre de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord et président exécutif du Tony Blair Institute for Global Change

https://institute.global/tony-blair/tony-blairs-speech-after-ukraine-what-lessons-now-western-leadership?fbclid=IwAR1xRjbc2YM3k8gCwf5D8EqVHuucnO_bpnVx68iewHYqUU8TVNyMPQR7J-o

DISCOURS DE TONY BLAIR À LA CONFÉRENCE ANNUELLE DITCHLEY, SAMEDI 16 JUILLET 2022

Comme 1945 ou 1980, l'Occident est à un point d'inflexion. En 1945, l'Occident a dû créer de nouvelles institutions de gouvernance internationale, de défense et de coopération européenne à la place non pas d'une mais de deux guerres mondiales causées par des conflits entre nations européennes.
En 1980, après des années de prolifération nucléaire, nous avons cherché l'effondrement définitif de l'Union soviétique et le triomphe des valeurs démocratiques libérales.
Dans chaque cas, l'objectif de la politique étrangère occidentale était accompagné d'un objectif de politique intérieure.

En 1945, en Europe, au Royaume-Uni sous le gouvernement Attlee et aux États-Unis, c'était la construction d'un État-providence, d'infrastructures modernes, de services de santé et d'éducation pour mettre à la disposition de la grande masse de la population ce qui était jusque-là réservé à quelques privilégiés.
En 1980, ce fut la révolution Reagan/Thatcher en faveur des marchés et de l'entreprise privée et en réaction contre un pouvoir étatique naissant qui semblait freiner l'entreprise du peuple, et non la nourrir.

Être d'accord ou en désaccord avec l'un ou l'autre point d'inflexion n'est pas ce qui est important. Ce qui compte, c'est qu'il y ait eu un projet gouvernant, un plan, un regard sur le monde qui cherchait à lui donner un sens et à faire avancer les peuples.
Dans les deux cas, au moins dans leurs propres termes, le projet a réussi. L'Europe est devenue pacifiée. L'Union soviétique s'est effondrée. Jusqu'au début de ce siècle, les gens ont vu augmenter leur niveau de vie et leurs salaires réels. Les choses se sont améliorées. L'Occident était fort.

En 2022, on peut raisonnablement dire ce qui suit. Pour une grande partie de la population occidentale, le niveau de vie stagne, des millions de personnes sont aux prises avec les nécessités de base et l'inflation devrait faire chuter les salaires réels. Si nous prenons la Grande-Bretagne, nous serons bientôt taxés plus qu'à n'importe quel moment depuis les années 1940, dépensant plus que jamais et pourtant nos services publics grincent des articulations. Le NHS, bien qu'il représente désormais 44% des dépenses quotidiennes des services publics, est à peu près à genoux.

À des degrés divers, nous pourrions faire le tour du monde occidental et constater le même schéma.

Covid a fait des ravages. Et maintenant le conflit en Ukraine.
Suite à la crise financière, nous avons évité une dépression grâce à une politique monétaire non conventionnelle et à la recapitalisation des banques. Il n'y avait pas d'alternative réaliste, mais cette politique a faussé nos économies, récompensant ceux qui avaient des actifs, pénalisant ceux qui n'en avaient pas et s'est accompagnée d'austérité, réduisant les services dont dépendaient les plus pauvres de la société.

La conséquence politique au cours des 15 dernières années a été le populisme rampant. Les partis traditionnels ont vu une nouvelle génération de militants prendre le relais, bousculant la politique conventionnelle et rejetant la responsabilité de la condition du peuple sur les « élites ». La droite est devenue nationaliste, mettant autant l'accent sur les questions culturelles qu'économiques ; la gauche à un mélange de pouvoir d'État à l'ancienne comme réponse à l'inégalité et de politique identitaire comme nouveau radicalisme. Mais de nouveaux partis ont également vu le jour, certains verts, d'autres centristes, d'autres aux extrêmes de la gauche et de la droite.

La politique occidentale est en ébullition – plus partisane, laide, improductive ; et alimentée par les réseaux sociaux.
Cela a eu des conséquences sur la politique étrangère. Récemment, un dirigeant m'a décrit son désespoir d'essayer de trouver une cohérence à l'engagement américain dans le monde. Caractérisant les administrations Bush, Obama, Trump et maintenant Biden, il a dit : « trop ; trop petit; trop bizarre; trop faible". J'ai repoussé. Je pense que la caractérisation est vraiment injuste. Dans le cas de chaque président, il y a eu des réalisations importantes, plus récemment dans le ralliement de soutien du président Biden à l'Ukraine.
Mais ce qu'il voulait vraiment dire, je pense, c'est que ceux qui traitent avec l'Amérique aujourd'hui estiment que la politique intérieure américaine domine la politique extérieure d'une manière destructrice de la cohérence des politiques, une analyse malheureusement partagée par ceux qui ne sont pas nos amis.

L'effet de tout cela est que, pour notre propre peuple, la politique intérieure semble dysfonctionnelle ; et pour le monde extérieur, la politique étrangère semble imprévisible. Ni l'un ni l'autre n'aide la cause de la démocratie occidentale.

Après dix ans en tant que premier ministre britannique, et maintenant 15 ans d'expérience de travail avec des gouvernements du monde entier, j'ai appris une chose. Tout est question de livraison. Que ce soit en démocratie ou non. C'est ce qui soutient les dirigeants et les systèmes ou les sape.
Le défi de la démocratie est l'efficacité. Le discours politique parle souvent de transparence, d'honnêteté, d'authenticité. Ces choses sont importantes. Mais ils ne battent pas la livraison. En fin de compte, la raison pour laquelle Boris Johnson est tombé n'était pas simplement l'indignation suscitée par le «partygate», mais l'absence de plan pour l'avenir de la Grande-Bretagne. Lorsque l'authenticité s'est effondrée, il ne restait plus rien de substantiel pour se battre.

Aujourd'hui, la démocratie occidentale a besoin d'un nouveau projet. Quelque chose qui donne une direction, inspire l'espoir, est une explication crédible de la façon dont le monde change et comment nous y réussissons.

En politique intérieure, je pense qu'il s'agit avant tout d'exploiter la révolution technologique. C'est le plus grand changement dans le monde réel qui se produit. Cela va tout perturber. Cela devrait perturber le fonctionnement du gouvernement. C'est l'équivalent au XXIe siècle de la révolution industrielle du XIXe siècle. C'est la seule solution que je vois à la faible croissance et à la faible productivité et donc à l'élévation du niveau de vie ; le seul moyen d'améliorer les services tout en réduisant les coûts, par exemple dans le domaine de la santé ; la seule réponse au changement climatique si l'on veut maintenir le développement tout en réduisant les émissions.

Le problème est que la politique de droite et de gauche du XXe siècle ne correspond pas vraiment à cela ; et les politiciens, désormais habituellement plus familiers avec la politique des griefs, la trouvent trop « technocratique » et en tout cas trop difficile à comprendre.
Mais si nous recherchons le projet global de gouvernance nationale moderne, je crois comprendre la révolution technologique, accéder à ses vastes opportunités et atténuer ses risques incontestables, c'est ça.
Heureusement, dans le domaine technologique, la Grande-Bretagne est bien placée. Mais il faut que la politique la place sur le devant de la scène. Et le débat actuel à la direction des conservateurs autour des « réductions d'impôts », vraisemblablement à opposer aux travaillistes en tant que parti « taxer et dépenser », a un air déprimant des années 1980.

Pour la politique étrangère, l'Ukraine doit devenir un pivot qui ravive notre sens de la mission.
Non seulement à cause de la Russie, mais à cause de ce que cela signifie à l'égard de la Chine.
Le conflit en Ukraine, où une nation européenne pacifique et démocratique a fait l'objet d'un acte d'agression brutal et injustifié, dans le but explicite de supprimer sa liberté de choisir sa propre voie, sous le prétexte absurde qu'elle menaçait d'une manière ou d'une autre l'agresseur, dont le chef croit en une interprétation excentrique de l'histoire russe délégitimant la nationalité ukrainienne a, pour les connaisseurs occidentaux de la politique étrangère, été comme un seau d'eau très froide jeté sur la tête de quelqu'un assis dans un café lisant tranquillement son journal.
La première réaction à l'invasion de l'Ukraine est le choc : la mort et la destruction horribles et inutiles.

Mais après le choc vient la prise de conscience : c'est le bouleversement de notre croyance en la rationalité des grandes nations. Oui, les terroristes se comportent comme ça. Parfois, des nations lointaines dans des endroits lointains se combattent. Mais c'est un membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies. La nation avec la plus grande masse terrestre au monde. Dont le chef se mêle aux autres dirigeants des grands pays à peu près sur un pied d'égalité.
On peut citer la Crimée en 2014 ou la Géorgie en 2008 et dire qu'on a été prévenu. Mais la vérité est que cela - une guerre à grande échelle menée pour subjuguer toute une nation européenne démocratique - était inattendu parce qu'il est d'une nature que nous pensions inconcevable.

Il y a six mois, l'idée que Poutine puisse envahir les États baltes, la Suède ou la Finlande aurait été rejetée comme fantastique. Maintenant, pour une bonne raison, les dirigeants de ces pays savent qu'ils ont besoin de l'OTAN.
Au début du conflit, j'ai plaidé pour une double stratégie pour l'Ukraine : autant de soutien militaire que nous pouvions apporter à moins de rejoindre directement le combat plus les sanctions les plus sévères ; mais pour que la stratégie militaire puisse créer le levier d'une solution négociée, bien sûr à des conditions acceptables pour l'Ukraine et son peuple. Je préconise toujours cette approche.

La question est de savoir ce que signifie l'Ukraine pour la politique étrangère occidentale au sens large. Il y a quelques années, de nombreuses personnes en Occident se sont même interrogées sur la nécessité d'une chose appelée «politique occidentale». Cela sonnait pour certains provocateur, voire agressif, surtout après la chute du mur de Berlin et après le 11 septembre. L'Ukraine a largement supprimé cette requête.


Cependant, le plus grand changement géopolitique de ce siècle viendra de la Chine et non de la Russie. Nous arrivons à la fin de la domination politique et économique occidentale. Le monde va être au moins bipolaire et peut-être multipolaire.
La Chine est déjà la deuxième superpuissance mondiale. La Russie a cependant une puissance militaire importante, comme l'a révélé l'Ukraine, également une certaine faiblesse militaire. Mais son économie fait 70 % de la taille de celle de l'Italie.

La puissance de la Chine est à un tout autre niveau. Elle compte plus de 1,3 milliard d'habitants : bien plus que la population combinée de l'Europe et de l'Amérique du Nord. Son économie est proche de la parité avec celle des États-Unis. Au cours des deux dernières décennies, il a poursuivi un engagement actif et fructueux avec le monde, établissant des liens à l'égard desquels, comme je peux en témoigner, il y a une profonde réticence, même de la part des alliés américains traditionnels, à céder.
Il a une civilisation ancienne, l'une des cultures prééminentes, et un peuple de plus en plus instruit et prospère.

Ainsi, la place de la Chine en tant que superpuissance est naturelle et justifiée. Ce n'est pas l'Union soviétique.
Cependant, ces derniers temps, le président Xi a rétabli le pouvoir suprême du parti communiste, n'a pas caché son mépris pour la « décadence » occidentale, ni son admiration personnelle pour le président Poutine et son genre de leadership. Il a l'intention de rester au pouvoir pendant au moins une autre décennie et son ambition claire et non dissimulée est de remettre Taiwan sous le contrôle de Pékin. Hong Kong est la preuve de ce que cela signifie. Il est donc pratiquement impossible de penser que Taïwan reviendra volontairement, d'où la crainte que la Chine n'utilise la force plutôt que la persuasion.

De plus, la Chine a maintenant rattrapé l'Amérique dans de nombreux domaines technologiques et pourrait la surpasser dans d'autres.
Ce nouveau point d'inflexion est qualitativement différent de 1945 ou 1980. C'est la première fois dans l'histoire moderne que l'Orient peut être à égalité avec l'Occident. Et aux deux autres points d'inflexion, la démocratie occidentale était essentiellement ascendante.
Ce n'est pas vrai pour 2022. Ou du moins pas clair.

L'importance de l'Ukraine, c'est qu'elle clarifie. À la suite des actions de Poutine, nous ne pouvons pas compter sur les dirigeants chinois pour qu'ils se comportent d'une manière que nous considérerions comme rationnelle.
Ne vous méprenez pas. Je ne dis pas à court terme que la Chine tenterait de prendre Taiwan par la force.
Mais nous ne pouvons fonder notre politique sur la certitude que ce ne sera pas le cas. Et même en laissant de côté Taïwan, la réalité est que la Chine sous la direction de Xi est en concurrence pour l'influence et le fait de manière agressive.

La Chine ne sera pas seule. Il aura des alliés. La Russie maintenant à coup sûr. Peut-être l'Iran. Mais dans le monde entier, il attirera les nations vers lui, comme les divisions mises en évidence au G20 sur l'Ukraine devraient nous l'enseigner. Parfois par intérêt. Parfois par aversion pour l'Occident. Parfois parce que les dirigeants partagent la propension au modèle antidémocratique. Parfois, les nations ne seront entraînées qu'en partie. Mais la Chine rivalisera non seulement pour le pouvoir, mais contre notre système, notre façon de gouverner et de vivre.
Au moins pour l'instant. Et c'est une qualification cruciale.

Je suis favorable à une politique vis-à-vis de la Chine que j'appelle « force plus engagement ». Nous devons être suffisamment forts pour faire face à tout ce que la disposition future de la Chine nous réserve, afin de maintenir notre système et ses valeurs. Mais nous ne devons pas rechercher un « découplage » complet ou fermer les lignes d'interaction ou de coopération. Nous sommes lucides mais pas hostiles.
Nous devrions montrer qu'avec des attitudes chinoises différentes envers nous, viennent des attitudes différentes de nous ; que nous acceptions le statut de la Chine en tant que puissance mondiale ; que nous respectons la culture chinoise et son peuple.

La Chine devrait toujours avoir matière à réflexion. Elle n'a pas un système politique monolithique comme la Russie. Xi obtiendra son mandat renouvelé. Mais il n'est pas invincible. Et comme sa politique Covid l'a montré, le leadership de l'homme fort comporte une faiblesse inhérente lorsque les gens craignent de contester ce qui devrait être contesté.
Nous devons être ouverts à la possibilité que la Chine change. Mais assez solide pour le supporter si ce n'est pas le cas.

Pour cela, l'Occident a besoin de stratégie. Aucun projet n'aboutit sans elle. Poursuivi avec coordination, engagement et compétence.
Le partenariat transatlantique entre l'Europe et l'Amérique est crucial. Mais il lui faut du contenu et de la vigueur. Avec nos principaux alliés parmi les pays développés comme le Japon, le Canada et l'Australie, et ceux du monde en développement, en particulier au Moyen et en Extrême-Orient, nous devons nous mettre d'accord sur nos objectifs. Et respectez-les. Les États-Unis dirigeront mais doivent impliquer des alliés dans la formulation et l'exécution de la politique.

Nous avons besoin de dirigeants politiques prêts à résister aux pressions politiques intérieures.
Il y a souvent une délimitation grossière faite entre la politique étrangère « realpolitik » – fondamentalement sans principes et la politique étrangère « axée sur les valeurs » – celle poursuivie par les honnêtes gens.

Mais les valeurs ne peuvent être protégées que si nous sommes assez forts pour vaincre ceux qui s'y opposent. La force ne vient pas d'un vœu pieux mais d'une appréciation intransigeante de la réalité.
Les gouvernements ne sont pas des ONG. Les dirigeants n'écrivent pas de commentaires; ils élaborent la politique.


Qu'est-ce que cela signifie concrètement ?

Nous devons augmenter les dépenses de défense et maintenir la supériorité militaire. Les États-Unis ont encore de loin l'armée la plus grande et la mieux équipée du monde. Mais elle, et nous, devrions être suffisamment supérieures pour faire face à toute éventualité ou type de conflit et dans tous les domaines. Les Américains rattrapent rapidement leur retard en matière de capacité de missiles hypersoniques ; mais le fait qu'ils en aient besoin devrait nous apprendre une leçon.
La cybersécurité est la nouvelle frontière de la défense. Elle exige une réponse coordonnée à l'échelle mondiale.

Deuxièmement, l'Occident a été lamentable dans l'espace du "soft power" ces dernières années, bien que, heureusement, il y ait des indications que l'administration Biden corrige sa trajectoire. Je le vois continuellement avec mon Institut travaillant dans toute l'Afrique et en Asie du Sud-Est. Non seulement la Chine, mais la Russie, la Turquie et même l'Iran ont déversé des ressources dans le monde en développement et se sont solidement enracinés dans les sphères de la défense et de la politique. Pendant ce temps, l'Occident et les institutions internationales qu'il contrôle ont été bureaucratiques, sans imagination et souvent politiquement intrusifs sans être politiquement efficaces.

Pourtant, nous avons une belle opportunité. Les pays en développement préfèrent les entreprises occidentales. Ils sont beaucoup plus sceptiques à l'égard des contrats chinois qu'il y a dix ans. Ils admirent le système occidental plus que nous ne le pensons.
Mais nous devons rendre nos institutions et nos gouvernements plus agiles, plus réactifs aux besoins réels des pays et nous coordonner. Un seul exemple : dans la région du SAHEL, attend la prochaine explosion de l'immigration et de l'extrémisme. Nous devrions nous préparer maintenant pour l'empêcher.
La population de l'Afrique doublera au cours des 30 prochaines années alors que celle de la Chine décline. Nous devrions aider la nouvelle génération de dirigeants africains à croître durablement, à réformer l'agriculture afin que les pays disposant de vastes terres arables ne soient pas en situation d'insécurité alimentaire, à transformer et à valoriser les produits qu'ils possèdent en abondance.

L'annonce par le G7 d'un « partenariat pour l'infrastructure et l'investissement mondiaux » de 600 milliards de dollars est une réponse bienvenue mais tardive à l'OBOR de la Chine.
Covid-19 a stimulé d'énormes progrès dans la science médicale. Il y aura bientôt le lancement de la campagne « One Shot » pour s'assurer que la nouvelle génération de vaccins et d'injectables pour des maladies comme le paludisme, la tuberculose, la dengue et même le VIH/sida soit mise à la disposition du monde en développement et d'ailleurs. Des millions de vies pourraient être sauvées. L'Occident devrait le diriger.
Nous ne devons pas abandonner le leadership au Moyen-Orient. Cela n'a rien à voir avec le pétrole. Ou même la sécurité au sens étroit du travail avec des alliés pour contrecarrer des actes de terreur planifiés. Le mouvement de modernisation qui balaie la région – dont le large soutien régional est amplement démontré par le sondage de mon Institut publié plus tôt dans la semaine – est extrêmement important pour notre sécurité à long terme. Les accords d'Abraham auxquels j'ai participé sont la preuve que le Moyen-Orient est en train de changer. C'est littéralement le dernier moment pour y renoncer.

L'Occident a quelques grandes institutions de soft power culturel, comme le British Council et la BBC. Nous devrions les soutenir.
Nous devons continuer à mener le débat sur le climat.
Et, comme vous vous attendez à ce que je le dise, nous devons être des leaders en matière de technologie. Le Conseil du commerce et de la technologie entre les États-Unis et l'UE pourrait devenir un mécanisme efficace d'élaboration des politiques collectives.

Nous devons veiller à ce que les préoccupations légitimes concernant la confidentialité des données et les abus technologiques n'entravent pas l'innovation ou ne nous perdent pas notre avantage concurrentiel. Une approche commune de la réglementation serait utile.
Il existe de bonnes raisons politiques pour les pays proches de la délocalisation, de la relocalisation et même de la délocalisation d'amis, pour la sécurité des chaînes d'approvisionnement. Mais si nous laissons cela se transformer en une poussée générale contre la mondialisation, en faveur du protectionnisme, cela nous fera du mal.
Nous devons faire preuve de persévérance – d'engagement – ​​même lorsque c'est difficile. Même quand ce n'est pas populaire. C'est une leçon du retrait de l'Afghanistan et, dans une certaine mesure, de l'engagement réduit avec l'Irak et la Libye.
Cet engagement doit englober nos alliés. Si nous avons des désaccords sur les droits de l'homme, nous devons le dire, mais cela ne doit pas nous empêcher de les soutenir lorsqu'ils sont confrontés à des menaces qui nous sont communes à tous.
L'Inde – qui pourrait et devrait atteindre le statut de superpuissance et qui est la plus grande démocratie du monde – doit être maintenue à l'intérieur et à l'intérieur de nos priorités et de notre réflexion. L'établissement de relations solides avec des pays émergents comme l'Indonésie est essentiel.
Les gens du monde entier ont besoin de voir que nous savons ce que nous faisons. Que nous avons une stratégie. Que nous opérons selon un plan façonné non pas par le dernier fil Twitter, mais par une profonde emprise politique.
Même si nous sommes dirigés par l'Amérique, nous avons tous notre rôle à jouer. Je ne vais pas provoquer d'agonie en parlant de Brexit, mais il est urgent que le Royaume-Uni reconstruise une relation sensée avec l'Europe, qui nous permette de travailler ensemble dans notre intérêt mutuel avec les autres nations du continent auquel nous appartenons et en harmonie avec les États-Unis leadership.
C'est le projet de politique étrangère de la démocratie occidentale dans la troisième décennie du 21e siècle : protéger nos valeurs et notre mode de vie à l'ère de la Chine non pas en train de monter, mais de monter.
Comme 1945 ou 1980, on peut réussir. L'une des leçons de mon temps passé dans le monde depuis que j'ai quitté mes fonctions, c'est qu'en fin de compte, l'esprit humain veut être libre - et cet esprit est indestructible.

Après tout, c'est ce qui motive le brave peuple ukrainien à subir un tel chagrin. Ils le font parce qu'ils savent que la liberté vaut la peine d'être défendue. Leur péril devrait nous éveiller au nôtre. Les anciennes hypothèses se sont désintégrées. Le monde avance à son rythme et il ne nous attendra pas.

Ce point d'inflexion est, à certains égards, plus grave que ceux de 1945 ou 1980. Nous avons besoin d'organisation, de poids intellectuel, d'une concentration soutenue, d'un sens d'un objectif commun et d'une stratégie partagée pour y parvenir.
Mon dernier point : cela n'arrivera que si nous guérissons notre propre politique. Comment la Grande-Bretagne a-t-elle jamais atteint un point où Nigel Farage et Jeremy Corbyn sont venus pour une période courte mais conséquente pour façonner notre politique ? Ou l'Amérique à un endroit où le fait d'avoir été vacciné dénotait une allégeance politique ?

La folie de notre propre politique doit cesser. Nous ne pouvons pas nous permettre le luxe de nous adonner à la fantaisie. Il faut remettre la raison et la stratégie en selle. Et nous devons le faire de toute urgence.
Image principale : Getty Images

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Guerre en Ukraine : Volodymyr Zelensky limoge la procureure générale et le chef de la sécurité en raison de soupçons de trahison


Iryna Venediktova a notamment dirigé l'enquête sur les atrocités commises dans la ville de Boutcha au début de l'invasion des forces russes.

Article rédigé par
franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié le 18/07/2022 06:17
Mis à jour le 18/07/2022 07:46
https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/guerre-en-ukraine-volodymyr-zelensky-limoge-la-procureure-generale-et-le-chef-de-la-securite-en-raison-de-soupcons-de-trahison_5262979.html?fbclid=IwAR3KGPeI1HqVEH5OQgxBA1Aoj-bseZBTPSUpz8aN86P3dw8jW3A60nZUhBw#xtor=CS2-765-[facebook]-
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a limogé, dimanche 17 juillet, la procureure générale, Iryna Venediktova, et le chef des services de sécurité du pays, Ivan Bakanov, en raison de soupçons de trahison de certains de leurs subordonnés au profit du Kremlin. Les autorités ukrainiennes enquêtent sur plus de 650 cas de soupçons de trahison de responsables locaux, dont 60 dans les zones occupées par les forces russes et prorusses, a expliqué le chef d'Etat lors d'une conférence de presse.

La procureure générale a notamment dirigé l'enquête sur les atrocités commises à Boutcha, banlieue au nord-ouest de Kiev, au début de l'invasion russe. Ces exactions sont devenues aux yeux de l'Occident un symbole des "crimes de guerre" russes en Ukraine.

"Un si grand nombre de crimes contre les fondations de la sécurité nationale et les liens établis entre des responsables ukrainiens en charge de l'application des lois et les services spéciaux russes posent des questions très sérieuses aux dirigeants concernés" , a déclaré Volodymyr Zelensky. "Chacune de ces questions recevra une réponse" , a-t-il ajouté.

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extrait d'un commentaire :
Depuis l'élection de Zelinski, les procureurs généraux d'Ukraine sont facilement "limogés" :
Ruslan Riaboshapka (Prix international des champions de la lutte contre la corruption 2021) nommé en aout 2019 et viré en mars 2020 qui aura tenu moins d'un an (car trop attaché à la lutte contre la corruption qui touchait -entre autres- le mentor de Zelinski, le milliardaire Ihor Kolomoisky).
Après le passage éclair (10 jour en mars 2020!) de Victor, ChumakIryna Venediktova n'aura tenu que 28 mois

La loi martiale décrétée par Zelensky en février à permis :
- de réquisitionner les hommes Ukrainiens pour les envoyer au front
- d'interdire aux hommes entre 18 et 60 ans de quitter le territoire
- d'interdire onze partis politiques d'opposition, dont certains siégeaient au parlement.
- de regrouper toutes les chaines de TV en une seule chaine nationale d'information
- de faire interdire la presse d'opposition
- de dicter aux médias y compris étranger quelles images il peuvent ou pas diffuser, au risque d'une peine de 12 ans de prison

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contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit
Xuan
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Joe Biden a mangé son chapeau à Djeddah Pascal Boniface
https://www.youtube.com/watch?v=pyObnREh4AA

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   Posté le 21-07-2022 à 23:44:38   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

21 juillet 18:30 sur svpressa
« Bouclier humain » : Les faits des atrocités commises par les nazis et les forces armées ukrainiennes sont connus du monde entier

L’ONU a confirmé les crimes humanitaires du régime de Kiev
Konstantin Olshansky


Dans un rapport spécial, l’ONU a confirmé que l’armée ukrainienne et les militants de Nazibat utilisent des tactiques terroristes. La population civile du Donbass est utilisée comme « boucliers humains » et les biens de caractère civil comme couverture pour les frappes militaires. Ensuite, ces faits sont déformés et largement utilisés par la propagande de Kiev, disent les experts.
Staraya Krastyanka: Des militants de Kiev ont spécialement provoqué des tirs d’artillerie sur la maison de retraite
Un rapport récent du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) a confirmé que l’armée ukrainienne met délibérément en danger des civils. Les civils sont utilisés comme boucliers humains, selon le rapport, que détaille le Free Press.
Ce ne sont là que quelques exemples concrets documentés par une organisation internationale.
Immédiatement après le début de l’opération spéciale, en mars, Kiev a blâmé les troupes russes pour la mort de plus de 50 personnes âgées et handicapées vivant dans une maison de retraite dans le village de Staraya Krastyanka, à l’est de la région de Lougansk. Apparemment, en raison de frappes non ponctuelles, un incendie s’est produit, dans lequel des civils sont morts.
En fait, c'est tout le contraire qui s’est passé, a-t-il été déclaré lors d’une enquête indépendante de l’ONU. Les forces ukrainiennes ont pris position à l’intérieur de la maison de retraite dès le 7 mars, car elle revêtait une importance stratégique en raison de sa proximité avec une route importante.
La direction de l’établissement médical a appelé à plusieurs reprises les autorités locales pro-ukrainiennes à exiger l’évacuation des résidents de la maison de retraite. Mais l’armée a refusé d’évacuer en raison du fait que des saboteurs de Kiev ont miné le territoire adjacent et bloqué des routes. Ainsi, il était impossible de sortir les personnes âgées de Staraya Krastyanka.
Deux jours plus tard, le 9 mars, alors que les forces alliées s’approchaient de Staraya Krasnyanka, d’intenses escarmouches commencèrent. Et au 11 mars, 71 patients handicapés et 15 employés restaient dans l’établissement sans accès à l’électricité ou à l’eau.
Les combattants ukrainiens n’ont fait aucun effort pour évacuer les personnes âgées et les médecins. En fait, les humains ont été utilisés comme boucliers humains. Les habitants de Kiev ont délibérément appelé à des tirs d’artillerie sur le bâtiment de la maison de retraite, à la suite de quoi un incendie s’est déclaré.
Certains membres du personnel et personnes âgées qui étaient encore capables de se déplacer de manière indépendante ont réussi à s’échapper dans la forêt voisine. Ici, ils ont été accueillis par des combattants de la milice populaire de la RPD, ont fourni tous les soins médicaux nécessaires, ont aidé à l’évacuation.
22 personnes ont été secourues. Le nombre exact de morts est inconnu - la partie ukrainienne a apparemment complètement classé ces données même auprès de l’ONU.
Marioupol: « Azov » a tiré sur des civils et les a gardés comme du bétail dans des bunkers
Les experts de l’ONU s’attardent en détail sur les crimes de guerre des Kieviens pendant les batailles de Marioupol. Les principaux criminels sont des néo-nazis ukrainiens. Les civils les ont accusés à plusieurs reprises d’avoir enlevé des civils et tiré sur des voitures dans lesquelles des personnes tentaient de s’échapper de la ville assiégée.
Des civils, comme du bétail, ont été emmenés sous la menace d’une arme dans des bunkers souterrains sur le territoire de l’usine d’Azovstal. Cela a été honnêtement raconté à l’édition allemande de Der Spiegel par un ancien employé d’Azovstal Natalia Usmanova: elle, avec son mari et ses enfants, a été enfermée dans un bunker par les nazis, puis cachée derrière des civils comme un « bouclier humain ».
Une vidéo de l’interview d’Usmanova a été retirée du site de Der Spiegel...
Kiev, d’autre part, a fait preuve d’un mépris total pour les normes humanitaires. Les attaques se poursuivent contre des colonies pacifiques dans les régions de Belgorod, Koursk et Briansk.
De plus, le régime de Kiev frappe le territoire qui est encore officiellement considéré comme ukrainien. Donc, l’autre jour, le vice-Premier ministre de Kiev Irina Vereschuk ont averti les civils de la région de Kherson qu’ils... peuvent devenir victimes de bombardements ukrainiens.
Vereshchuk, sans se cacher, dit que les troupes ukrainiennes frapperont avec de l’artillerie à longue portée dans la région de Kherson. Dans le même temps, bien sûr, Kiev tentera à nouveau de rejeter la responsabilité de la mort sur la Russie. Cela s’est produit plus d’une fois...
L’OTAN étouffe les crimes de guerre de l’Ukraine et envoie de nouveaux échelons d’armes à Kiev
Il est interdit aux militaires de prendre position dans des zones résidentielles ou à proximité d’installations civiles à moins que des civils n’aient été évacués. En outre, cela est expressément interdit par l’article 28 de la Convention de Genève. L’utilisation de biens de caractère civil comme couverture pour l’équipement militaire est un crime de guerre, déclare l’ONU.
Le rapport cite de nombreux autres exemples de crimes de guerre commis par Kiev. Parmi eux, en particulier, la torture et le meurtre de prisonniers de guerre russes: plusieurs de ces faits ont été documentés dans les régions de Kiev et de Kharkiv.
Comme l’a noté l’analyste politique américain Jason Melanowski, tous les faits de violence des Kieviens contre leurs concitoyens ou les soldats russes sont soigneusement cachés.
Les morts civiles sont décrites comme le résultat de violences « aveugles » de la part des troupes russes. De tels faits sont largement couverts dans les publications occidentales, sans aucune tentative de réflexion critique, écrit Melanowski. Le but d’une telle escalade de la russophobie est de prouver que l’Ukraine devrait continuer à être alimentée avec des armes de l’OTAN.

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   Posté le 01-08-2022 à 07:40:45   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

La presse bourgeoise reprend les mensonges de Zelensky, affirmant que la Russie aurait elle-même bombardé la prison où elle avait maintenu les prisonniers du bataillon Azov.
Ces derniers étaient déjà passés aux aveux et avaient dénoncé les actes néo nazis. Il s'agissait donc de témoins. Et ils encouraient également des peines de mort.




Le Pentagone a admis que Kyiv avait frappé "involontairement" un centre de détention provisoire à Yelenovka


WASHINGTON, 29 juillet –
Si Kiev a frappé le centre de détention provisoire de Yelenovka, cela a été fait "sans le vouloir", a déclaré un haut responsable du Pentagone.
"Si c'était un coup du côté ukrainien, je vous assure, ils ne voulaient pas le faire", a-t-il déclaré.
Dans le même temps, le coordinateur des communications stratégiques au Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, a précédemment déclaré que les États-Unis ne disposaient pas de suffisamment de renseignements concernant cet incident.
La nuit, les forces armées ukrainiennes du MLRS américain HIMARS ont tiré sur le centre de détention où étaient détenus les prisonniers ukrainiens. L'impact a tué 53 personnes.
Le chef de la RPD, Denis Poushilin, a attribué le bombardement au fait que les radicaux d'Azov, détenus au centre de détention provisoire (des poursuites ont été engagées contre des militants individuels de cette formation en Russie), ont commencé à témoigner.
Le ministère de la Défense a qualifié le bombardement de provocation flagrante, commis "dans le but d'intimider les militaires ukrainiens et d'empêcher leur reddition".
De nombreux fragments d'un missile américain HIMARS, utilisé par les troupes ukrainiennes, ont été retrouvés sur le site de l'attaque.
Précédemment, le mercenaire britannique Aiden Aslin, qui a été condamné à mort en RPD, avait déjà déclaré que l'APU bombardait l'établissement correctionnel où il est détenu.
On avait appris plus tôt à 17h :
ELENOVKA (RPD), 29 juillet – source officielle Le bâtiment du centre de détention provisoire n ° 120 à Yelenovka a été presque entièrement détruit, les militants ukrainiens qui y étaient détenus ont été brûlés, rapporte le correspondant en RPD.
La nuit, le centre de détention a été la cible de tirs de militants ukrainiens du HIMARS MLRS. Maintenant, des médecins et des employés du ministère des Situations d'urgence y travaillent.
Comme l'a noté le correspondant, le bâtiment du SIZO a été gravement endommagé : le toit a été détruit, tout autour était couvert de cendres et de suie. Les cadavres de prisonniers de guerre ukrainiens, carbonisés, sont visibles sur place.
Selon l'état-major de la défense territoriale de la RPD, le bilan des morts dus au bombardement s'élève déjà à 53 personnes…


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Les propos évasifs du Pentagone sont d'autant plus surprenant que ce sont les USA qui donnent les coordonées des cibles à l'Ukraine, et qu'ils sont parfaitement informés de l'utilisation de leur matériel à 155 000 $ le missile, pour une marge d'erreur de 9 m.

https://www.defense.gov/News/Transcripts/Transcript/Article/3110921/senior-defense-official-and-senior-military-official-hold-a-background-briefing/fbclid/senior-defense-official-and-senior-military-official-hold-a-background-briefing/



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30.07.2022 - Ria Novosty
L’ancien ambassadeur Français en Russie doutait de la version de Kiev de la frappe sur Yelenivka
L’ancien ambassadeur Français en Russie Bermann doutait de la version de Kiev de la frappe sur Yelenivka
MOSCOU, 30 juillet
La Russie, la RPD et la RPL n’avaient aucune raison de frapper le centre de détention de Yelenivka, où étaient détenus des prisonniers de guerre ukrainiens, a déclaré l’ancienne ambassadrice Français en Russie, Sylvie Bermann, dans une interview à BFMTV.
Selon elle, les prisonniers détenus dans des centres de détention provisoire sur le territoire DNR, attendaient un procès qui aboutirait à leurs condamnations à mort, ce qui signifiait qu'« il n’était pas nécessaire de les tuer de cette façon“.
La position de Bermann a été soutenue par le Français à la retraite, le colonel Michel Goya, qui a également mis en doute la véracité de la version. Kiev sur le bombardement du centre de détention par les forces pro-russes. En analysant l’incident, il a noté qu’il ne voyait pas l’intérêt que la Russie et ses alliés « bombardent la prison qui est sous leur contrôle », étant donné qu’un procès était en préparation contre des prisonniers ukrainiens.
Le Chef de la RPD Denis Pouchiline a lié le bombardement au fait que les radicaux d’Azov détenus dans le centre de détention provisoire (contre des militants individuels de cette formation en Russie ont été intentés) ont commencé à témoigner.
Le ministère de la Défense a qualifié le bombardement de provocation flagrante commise « dans le but d’intimider les militaires ukrainiens et d’empêcher leur reddition ».


Edité le 01-08-2022 à 07:44:59 par Xuan




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