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 Expansion de l'OTAN et guerre en Ukraine

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Xuan
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   Posté le 03-04-2022 à 22:53:32   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

A propos du "couloir de sécurité" proposé par Macron, on peut se demander s'il s'agit simplement d'une publicité électoraliste ou d'une participation à une opération d'exfiltration :

Que cherche Macron exactement à Marioupol ?

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   Posté le 04-04-2022 à 11:31:03   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Des gouvernements complices d’un faux charnier comme à Timisoara ? Britanniques et Français…

4 AVRIL 2022

https://histoireetsociete.com/2022/04/04/des-gouvernements-complices-dun-faux-charnier-comme-a-timisoara-britanniques-et-francais/

Le ministère britannique des Affaires étrangères a repris des fausses informations sur les “atrocités” commises par l’armée russe près de Kiev ;
L’auteur de l’article pourrait ajouter à la liste des responsables politiques occidentaux qui ont repris à leur compte cette mise en scène dans une “guerre de l’information” et ceci sans le minimum de vérifications indispensables, Macron et le Drian. Peut-être ceux-ci tentent-ils de détourner leur opinion publique de la présence d’instructeurs français auprès des bataillons nazis de MARIOUPOL ? Le fait est que la manière dont le public français n’a aucune connaissance d’affaires comme les laboratoires d’armes biologiques, et la manière dont on le berce de fausse ironie sur des faits avérés est une véritable honte, on ne peut pas voter pour des gens pareils qui sont à ce point inféodés aux USA, de MACKENZY à l’OTAN. A ce titre, le public français est gorgé de justifications concernant l’existence de véritables escadrons de la mort entretenus par des oligarques. Ceux-ci, bien qu’intégrés à l’armée ukrainienne sont des néo-nazis convaincus, les symboles de la division das Reich, celle qui a accompli le massacre d’Oradour-sur-Glane, sont minimisés. Et pour créer un rideau de fumée on met en scène un faux charnier à la manière de Timisoara où des cadavres sortis de la morgue prétendaient non seulement justifier l’assassinat d’un chef d’ETAT mais faire ignorer qu’au même moment l’opération “juste cause” menée par l’aviation US au PANAMA faisait 3000 morts réels dans la population civile dont personne ne parlait. (note de Danielle Bleitrach et traduction de Marianne Dunlop)
https://vz.ru/news/2022/4/3/1151818.html

3 avril 2022, 13:28
Photo : Ministère russe des affaires étrangères/Global Look Press
Texte : Rafael Fakhrutdinov

Les médias et les politiciens occidentaux et ukrainiens diffusent une nouvelle fausse histoire concernant le meurtre présumé de civils par l’armée russe dans la ville de Boutcha, près de Kiev. Moscou a qualifié cela de véritable guerre d’information militaire contre la Russie.

L’Occident a commencé à reproduire une nouvelle vague de faux sur de prétendues “atrocités russes” en Ukraine. Les rapports concernent en particulier la ville de Boutcha, un centre de district dans la région de Kiev.

Tôt dimanche matin, plusieurs médias étrangers, dont Reuters, le Wall Street Journal et le service russe de la BBC, ont publié de manière synchronisée des notes sur Boutcha, d’où les troupes russes se sont retirées le 30 mars, selon le canal Telegram Readovka.

Les correspondants des médias occidentaux se sont entretenus avec les habitants et ont filmé les destructions laissées après les combats entre les troupes russes et les forces armées ukrainiennes et les bataillons nationaux.

Se déplaçant le long de la rue, ils ont examiné les squelettes de véhicules blindés incendiés, des maisons endommagées et ont parlé avec les habitants de la ville. Et des cadavres gisant sur la route, et ce depuis longtemps.

“Certains sont clairement morts depuis des jours, voire des semaines. On ne sait pas pourquoi ils n’ont pas encore été enterrés », notent les auteurs de l’article.

Le maire de la ville, Anatoly Fedoruk, a déclaré aux journalistes qu ‘«ils ont été tués par centaines», et a parlé d’une fosse commune. Mais Fedoruk n’a pas mentionné qu’à Boutcha, dans des circonstances étranges, toute une colonne de véhicules blindés avait brûlé en même temps que les immeubles environnants.

Il n’a pas dit que la destruction causée par les explosions rappelle beaucoup les dégâts causés avec des munitions au phosphore, avec lesquelles les forces armées ukrainiennes ont tiré sur des colonnes russes ici et à Gostomel.

Après avoir rédigé un rapport et complété pour “l’objectivité” avec les histoires des citadins que les Russes “ont forcés à s’asseoir dans le sous-sol” pour ne pas touchés par des éclats d’obus, que les Russes “les ont forcés à porter des rubans blancs sur leur vêtements” pour ne pas être accidentellement confondus avec l’ennemi, et que certains des citadins ont entendu des coups de feu et des sifflements de balles, les correspondants sont partis.

“L’odeur des explosifs flottait encore dans l’air froid et humide, se mêlant à la puanteur de la mort”, a ajouté l’un des auteurs occidentaux à son rapport. Dans le même temps, on ne sait pas pourquoi l’odeur d’explosifs ne s’est pas dissipée en trois jours.

La presse et la télévision occidentales sont pleines de gros titres sur les “crimes de guerre de l’armée russe”: sur les civils aux mains liées dans les fosses communes, les meurtres et la torture.

Mikhail Podolyak, conseiller du chef de cabinet du président ukrainien, a également publié une photo des personnes “tuées” et a immédiatement appelé l’Occident à imposer un embargo sur les importations d’énergie en provenance de Russie, ou à fermer les ports.

“Région de Kiev. L’enfer du 21ème siècle. Corps d’hommes et de femmes exécutés, les mains liées. Les pires crimes du nazisme sont à nouveau en Europe. Cela a été délibérément fait par la Russie. Imposez un embargo sur les ressources énergétiques, fermez les ports. Arrêtez de tuer maintenant !” dit Podoliak.

La nouvelle a été reprise par la ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss. « Indignée par les atrocités commises à Boutcha et dans d’autres villes d’Ukraine. Les informations faisant état de troupes russes attaquant des civils innocents sont révoltantes. Le Royaume-Uni travaille avec ses alliés pour recueillir des preuves et soutenir les enquêtes sur les crimes de guerre. Les responsables seront tenus responsables », a-t-elle tweeté .

Dans le même temps, même en prenant pour argent comptant les paroles de Truss et les reportages des médias occidentaux, nombre de ses abonnés ont critiqué l’attitude britannique face à ce qui se passe en Ukraine. Un utilisateur avec le nom d’utilisateur Leyline a fait remarquer : « Et si au lieu de collecter des preuves, vous essayiez d’empêcher que cela ne se reproduise ? Ou allons-nous simplement attendre la prochaine atrocité, recueillir à nouveau des preuves, pour tweeter plus tard ? »

Des notes sur Boutcha sont apparues dans plusieurs publications étrangères à la fois, ce qui ressemble à une campagne médiatique planifiée. De plus, étant donné que les forces armées russes ont quitté la ville le 30 mars, on ne comprend pas pourquoi ces cadres ont été rendus publics quatre jours plus tard, écrit la chaîne War on Fake Telegram.

« La vidéo avec les corps laisse perplexe : ici, à la 12e seconde, le « cadavre » de droite bouge sa main. A la 30ème seconde dans le rétroviseur, le “cadavre” s’assied. Les corps de la vidéo semblent avoir été délibérément disposés afin de créer une image plus dramatique. Ceci est clairement visible si la vidéo est lue à une vitesse de 0,25 de la normale », indique le message.

La chaîne indique qu’après le retrait des troupes russes de Boutcha, les forces armées ukrainiennes ont soumis la ville à des tirs d’artillerie. Ce qui pouvait également faire des victimes civiles.

La « fosse commune » avec les corps a été faite par les militaires des Forces armées ukrainiennes, car il y a plus d’un mois, ils ont bloqué la ville en faisant sauter un pont près d’Irpen, et le maire a confirmé que des combats de rue avaient lieu. Il y a également eu des victimes civiles à ce moment-là.

Les commentaires sous la vidéo YouTube montrent également que les utilisateurs ordinaires, y compris les anglophones, sont loin de croire à la réalité de la vidéo de propagande.

Les téléspectateurs se demandent pourquoi les Russes n’ont pas supprimé les preuves de leurs atrocités présumées ? Pourquoi les cadavres sont-ils bien rangés le long des bords de la route – échelonnés à intervalles réguliers ?

“Les Morts vivants, saison 12”, “Le quartier 95 après la kermesse”, “Pourquoi dans un pays où le président est un clown et un acteur, ils ne peuvent pas trouver des acteurs normaux. D’autant plus que tout le rôle est de jouer un homme mort », « Gloire à l’Ukraine ! Félicitations aux acteurs!” peut-on lire dans d’autres commentaires.

La chaîne Telegram “Yulia Vityazeva”, à son tour, a rappelé comment le 31 mars, le maire de Boutcha a rapporté tout joyeux que la localité avait été “libérée” de l’armée russe, et il n’a pas parlé de cadavres sur les routes ou d’horribles destructions.

Dans ce contexte, le chef du groupe de travail sur la lutte contre la propagation de fausses informations, le contrôle public et la sécurité sur Internet, Alexander Malkevich, a rappelé : l’Occident mène des attaques d’informations militaires en bonne et due forme contre la Russie.

“Nous devons comprendre que la ligne de contact n’est plus dans le Donbass, c’est à Londres et à Washington. Et c’est le résultat de la guerre de l’information menée par l’Occident contre la Russie. Une vraie guerre, qui est menée par tous les moyens disponibles et, comme on dit, sur le long terme », a noté l’expert.

Il a averti qu’après les reportages dans les médias, ainsi que les déclarations des politiciens ukrainiens et occidentaux, le travail de désinformation sera poursuivi par “des institutions internationales contrôlées par l’Occident – des pseudo-tribunaux internationaux de poche, leur propre réseau d’influence à l’Assemblée générale des Nations Unies, etc.”, a déclaré Malkevich.

La Russie a lancé une opération militaire spéciale en Ukraine le 24 février. Le dirigeant russe Vladimir Poutine a noté que les plans de Moscou n’incluent pas l’occupation des territoires de l’Ukraine, l’objectif est la dénazification et la démilitarisation du pays. En outre, un certain nombre de conditions politiques ont été posées aux autorités de Kiev – la consolidation législative du statut hors bloc de l’Ukraine avec une interdiction complète du déploiement de bases militaires de l’OTAN et de systèmes d’armes de frappe sur son territoire, le procès de criminels nazis qui ont commis des crimes contre des citoyens de l’Ukraine et du Donbass ces dernières années, la reconnaissance de la Crimée comme russe, et la RPD et la RPL comme États indépendants.

Selon le ministère russe de la Défense, les troupes ukrainiennes prévoyaient d’attaquer le Donbass en mars 2022. Le département militaire souligne que l’opération spéciale menée par l’armée russe a anticipé et perturbé l’offensive à grande échelle des groupes de frappe des troupes ukrainiennes en RPL et en RPD.

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   Posté le 04-04-2022 à 21:25:08   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Ministère russe des Affaires étrangères: Lavrov et Wang Yi ont eu une conversation très profonde
globeÉcriture:Nie Zhenyu

2022-04-04 14:54:00
Dernière mise à jour :2022-04-04 14:54

Après la visite du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov en Chine, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré le 4 avril que la Chine comprenait la nature de la crise ukrainienne, qui est différente de l’Europe.

Zakharova a mentionné lors de sa participation à une émission de télévision russe que la Chine voit et comprend le cours profond de la crise ukrainienne, contrairement à l’Europe, qui ne se contente que de phénomènes superficiels, selon l’agence de presse russe par satellite rapportée le 4 avril.

Zakharova a déclaré : « [Lavrov et le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi] ont eu une conversation profonde à Tunxi, en Chine. Alors que la partie chinoise a déclaré sa position constante de déclarer publiquement qu’elle doit comprendre le processus profond, l’Europe refuse de le faire, mais ne voit que le phénomène superficiel du présent et ne veut pas vérifier si c’est faux ou une sorte de vérité. "

En particulier, Zakharova a mentionné que la Chine « voit très profondément et comprend la source de la crise », sachant que c’est le résultat des États-Unis qui attisent les flammes et violent la souveraineté d’autres pays.

Avant cela, Lavrov s’est rendu en Chine le 30 mars pour rencontrer Wang Yi, appelant à un ordre mondial multipolaire, juste et démocratique. Le ministère russe des Affaires étrangères a publié un message après les pourparlers, disant que Lavrov avait informé Wang Yi des progrès des opérations militaires spéciales de la Russie et des négociations russo-ukrainiennes pendant les pourparlers, mentionnant que la Russie était intéressée par la stabilité et le développement durable des relations russo-chinoises. « Notre camp s’intéresse au développement stable et durable des relations entre la Chine et la Chine. Les dirigeants de nos deux pays se sont entendus sur ce point. Aujourd’hui, nous examinerons des mesures concrètes pour parvenir à la mise en œuvre progressive de tous ces accords ».

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   Posté le 05-04-2022 à 17:06:25   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Intrigant de la guerre froide : Se remémorant leur « victoire » passée,
les États-Unis apportent des révolutions de couleur au 21e siècle pour maintenir leur hégémonie
Par Zhao Juecheng


Publié: 05 avril 2022 21:22
https://www.globaltimes.cn/page/202204/1257580.shtml
Note de l'éditeur :

depuis le début du conflit militaire entre la Russie et l'Ukraine, la communauté internationale est de plus en plus consciente du rôle joué par les États-Unis et l'OTAN dans la crise.

Qu'il s'agisse de lancer des révolutions colorées dans le monde entier ou de diriger l'expansion de l'OTAN vers l'Est pour encercler l'espace territorial de la Russie ; de l'imposition de sanctions aux "pays désobéissants" à la contrainte d'autres nations à choisir leur camp… les États-Unis ont agi comme un "intrigant de la guerre froide" ou un "vampire" qui crée des "ennemis" et fait fortune sur les bûchers de la guerre. Le Global Times publie une série d'histoires et de dessins animés pour dévoiler comment les États-Unis, dans leur statut de superpuissance, ont créé des problèmes dans le monde, crise après crise.

Il s'agit du quatrième volet.

Le soir du 25 décembre 1991, le drapeau du marteau et de la faucille représentant l'Union des Républiques socialistes soviétiques a été lentement abaissé au-dessus du Kremlin, et le drapeau de la Fédération de Russie en blanc, bleu et rouge a été hissé sur le même mât.
Le changement de drapeau signifiait la désintégration officielle de l'Union soviétique, qui existait depuis 74 ans, ainsi que la fin de la guerre froide de 44 ans.

Il n'y a pas eu de cérémonies à Moscou cette nuit-là, juste le son sourd des cloches de la tour Spasskaya de l'autre côté du Kremlin. Pendant ce temps, de l'autre côté du Pacifique, les Américains proclamaient internationalement comment ils avaient vaincu l'Union soviétique et remporté la victoire de la guerre froide.

Trente et un ans se sont écoulés depuis cette période de l'histoire, et plusieurs changements majeurs ont eu lieu dans l'ordre mondial et les modèles internationaux. Cependant, ceux-ci n'ont pas dissipé l'arrogance des États-Unis ravis du titre de "vainqueur de la guerre froide" et leur excès de confiance dans la conclusion "faiseur d'histoire".

Au début de la troisième décennie du 21e siècle, les gens peuvent voir comment les politiciens américains considèrent toujours chaque pays considéré comme une menace à travers le prisme de la guerre froide. Ils sont toujours désireux d'inciter à l'hostilité idéologique et de combattre leurs propres ennemis imaginaires, ce qui rend pratiquement impossible la dissipation des sombres nuages ​​de la guerre froide. L'ombre de la guerre froide s'est propagée de Washington à Pékin et Moscou.

De la désintégration de l'Union soviétique à la conception pas à pas du "piège ukrainien" avec l'intention d'atteindre les objectifs stratégiques d'"éliminer" la Russie, de supprimer l'Europe, de contenir la Chine et de maintenir une hégémonie absolue, le "plan directeur stratégique" adopté par les États-Unis peut faire d'une pierre plusieurs coups pour dominer le monde.

Les États-Unis sont toujours un intrigant qui abrite une mentalité de guerre froide.

Les États-Unis jouent un "rôle central" dans la disparition politique de l'Union soviétique

"L'OTAN est une alliance défensive qui n'a jamais recherché la disparition de la Russie" , a déclaré le président américain Joe Biden, défendant l'expansion vers l'est de l'OTAN dans un discours qu'il a prononcé à Varsovie le 26 mars, mais fermant les yeux sur le "pas un pouce vers l'Est" que l'OTAN avait pris dans les années 1990. Les paroles de Biden n'étaient pas un mensonge complet, car il y a peu de possibilité d'essayer d'éliminer (ou de parvenir à la disparition) d'une puissance nucléaire mondiale avec plus de 17 millions de kilomètres carrés de terres et un siège permanent au Conseil de sécurité des Nations Unies (ONU). .

Une "disparition" physique de la Russie est presque impossible. Néanmoins, l'OTAN dirigée par les États-Unis a tenté d'"éliminer" la Russie au cours des dernières décennies sous divers aspects, notamment politiquement, économiquement, culturellement et idéologiquement, afin de continuer à diviser et à affaiblir la Russie, ont noté des observateurs. Après avoir joué un scénario similaire sur l'Union soviétique, les États-Unis attendent maintenant avec impatience une nouvelle représentation sur la Russie d'aujourd'hui.

"Le rôle américain dans la défaite politique de l'Union soviétique... était en effet central ", a souligné Zbigniew Brzezinski, un expert géopolitique américain renommé qui a été conseiller à la sécurité nationale du président Jimmy Carter de 1977 à 1981, dans son livre Second Chance : Trois présidents et la crise de la superpuissance américaine. "La défaite de l'Union soviétique a été la conséquence d'un effort bipartisan de quarante ans qui a traversé les présidences" , a-t-il écrit. "... presque tous les présidents américains ont apporté une contribution substantielle au résultat."

Un exemple frappant de cet « effort » a été l'Initiative de défense stratégique des États-Unis, également connue sous le nom de « programme Star Wars », qui a été proposée par le président américain Ronald Reagan en mars 1983. Les États-Unis ont proposé le programme pour tenter de maintenir leur puissance nucléaire. supériorité, espérant mettre l'économie de l'Union soviétique à genoux par des courses aux armements spatiaux.

Les États-Unis ont annoncé la fin du programme après l'effondrement de l'Union soviétique en 1991. La publication des documents secrets de la Central Intelligence Agency (CIA) à l'époque de la guerre froide a montré que le "programme Star Wars" dont les États-Unis avaient fait la promotion n'était pas plus qu'une tromperie stratégique calculée.

Un autre « outil de la guerre froide » utilisé par les États-Unis était son système de machine de propagande étrangère, comme la Voix de l'Amérique (VOA). Fondée en 1942, VOA a commencé à servir la stratégie de guerre froide des États-Unis après la Seconde Guerre mondiale et est devenue le principal outil de promotion par le gouvernement américain auprès du peuple soviétique, non seulement du mode de vie américain, mais aussi des principes du "monde libre". "

Au 21e siècle, les États-Unis brandissent toujours leur « couteau mou » idéologique, jouant leurs intrigues de révolution de couleur sous le déguisement de « valeurs démocratiques » dans des pays comme l'Ukraine, la Géorgie et la Tunisie, qui n'ont provoqué que trois cas d'agitation politique, l'appauvrissement de masse et la guerre.

Les États-Unis sont absorbés par la création de prétendus ennemis

La fin de la guerre froide entre les États-Unis et l'Union soviétique n'a pas mis fin à la mentalité de guerre froide des États-Unis, qui continue de hanter la Maison Blanche, Capitol Hill, le Pentagone et même la CIA aujourd'hui. Les politiciens américains voient la situation internationale à travers un état d'esprit de "jeu à somme nulle" et de "compétition idéologique", et continuent de rechercher de prétendus ennemis - maintenant la Russie et la Chine.

C'est vraiment le reflet de l'ambition stratégique géopolitique des États-Unis lorsque l'ancien président américain Barack Obama a déclaré que "la Russie est une puissance régionale qui menace certains de ses voisins immédiats" ou lorsque le président sortant, Biden, a déclaré que la Russie était le pays qui " menace [le plus la] sécurité » des États-Unis alors que la Chine est le principal concurrent des États-Unis. Il existe depuis longtemps un consensus anti-russe parmi les élites politiques américaines.

Après l'effondrement de l'Union soviétique, la Russie avait fondé de grands espoirs sur l'Occident. Mais comme l'a dit l'ancien secrétaire d'État américain Mike Pompeo, "Nous avons menti, nous avons triché, nous avons volé… nous avons eu des formations entières" et "Cela vous rappelle la gloire de l'expérience américaine". Cela englobe les raisons pour lesquelles on ne peut pas faire confiance à un intrigant ambitieux.

De 1999 à 2020, l'OTAN a augmenté le nombre de ses membres de 16 à 30 grâce à une expansion vers l'est, complétant l'encerclement stratégique de la Russie sur 3 000 kilomètres.

Depuis 2014, la Russie a été frappée de 5 532 sanctions, selon la base de données de surveillance des sanctions Castellum.ai, suivie de l'Iran, de la Syrie et de la Corée du Nord. Et Moscou a fait l'objet de 2 778 nouvelles sanctions en moins de deux semaines depuis que le président russe Vladimir Poutine a ordonné l'avancée des troupes en Ukraine.

Dans le même temps, les États-Unis ont tenté de saper l'autorité nationale de Poutine, ouvrant la voie à une potentielle "révolution de couleur" en Russie.

Qui a tendu le "piège ukrainien"

Pour empêcher la Russie de redevenir une menace pour l'hégémonie américaine, les États-Unis ont promu deux "révolutions de couleur" en Ukraine, d'abord en plaçant le pro-occidental Viktor Iouchtchenko à la présidence en 2005, puis en forçant le président pro-russe Viktor Ianoukovitch à démissionner. en 2014.

Dans le même temps, l'expansion continue de l'OTAN vers l'Est a poussé la Russie encore plus près du piège tendu.

Depuis août 2021, le gouvernement américain spécule sur les troupes russes le long de la frontière avec l'Ukraine et sur la possibilité d'une "invasion imminente" de l'Ukraine, ce qui a davantage provoqué la Russie.

Il est presque certain que non seulement les États-Unis veulent dissuader la Russie, mais ils veulent également que la Russie envoie des troupes en Ukraine, a déclaré Tang Shiping, professeur à l'École des relations internationales et des affaires publiques de l'Université de Fudan, ajoutant que le véritable objectif des actions des États-Unis était de forcer la Russie à utiliser la force contre l'Ukraine.

La tactique d'affaiblir l'autonomie stratégique de l'Europe en la mettant dans une situation dangereuse, tactique que les États-Unis ont toujours utilisée pendant la guerre froide, se joue à nouveau dans le conflit russo-ukrainien. Dans cette escalade progressive de la situation en Ukraine, les États-Unis continuent de fournir des fonds et des armes à l'Ukraine et d'imposer une gamme complète de sanctions à la Russie. Le sentiment de crise créé par les États-Unis a également renforcé la dépendance de l'Europe vis-à-vis des États-Unis et de l'OTAN, renforçant ainsi considérablement l'emprise des États-Unis sur l'Europe, ont noté les experts.

Les questions de sécurité complexes ne doivent pas être traitées dans une approche simpliste consistant à déterminer si "ami ou ennemi" ou "noir ou blanc", a déclaré le conseiller d'Etat chinois et ministre des Affaires étrangères Wang Yi lors d'une réunion virtuelle avec le haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères. Affaires et politique de sécurité Josep Borrell Fontelles le 29 mars 2022. "Les faits ont prouvé que la mentalité dépassée de la guerre froide et la confrontation des camps ne mènent nulle part en Europe, sans parler des actes de prise de parti et de division du monde" , a noté Wang.

Traîner la guerre froide au XXIe siècle

"Après 1991, la guerre froide n'a pas vraiment pris fin, car les États-Unis et l'OTAN n'ont cessé d'entraver stratégiquement l'intégrité territoriale de la Russie. Ces dernières années, les États-Unis ont également considéré la Chine comme son principal concurrent, essayant de façonner un environnement extérieur qui n'est pas propice au développement de la Chine par divers moyens » , a déclaré Lü Xiang, chercheur en études américaines à l'Académie chinoise des sciences sociales de Pékin, au Global Times.

Les politiciens américains ont non seulement une « mentalité de guerre froide » , mais continuent également de promouvoir une nouvelle « stratégie de guerre froide » .

Robert Gates, ancien secrétaire à la Défense, a écrit dans le Washington Post le 3 mars : « Une nouvelle stratégie américaine doit reconnaître que nous sommes confrontés à une lutte mondiale d'une durée indéterminée contre deux grandes puissances qui partagent l'autoritarisme chez elles et l'hostilité envers les États-Unis."

Les deux pays auxquels Gates fait référence sont sans aucun doute la Russie et la Chine. Les contenir et veiller à ce que personne ne puisse ébranler l'hégémonie des États-Unis est devenu le cœur de la stratégie mondiale actuelle des États-Unis.

"Les membres de l'OTAN ont démontré leur loyauté envers Washington en s'engageant à suivre ses ordres visant à contenir à terme la Russie" , a déclaré le 24 mars la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, ajoutant que Washington était à nouveau "discipliné".

En ce qui concerne la Chine, le gouvernement américain a introduit le « pivot vers l'Asie » et la « stratégie indo-pacifique », et s'est uni au Japon, à l'Inde, à l'Australie et à d'autres pays de la région pour consolider de petites cliques stratégiques telles que « QUAD " et " AUKUS ", essayant de contenir la Chine dans plusieurs directions.

Wu Xinbo, doyen de l'Institut d'études internationales de l'Université de Fudan, a résumé que la concurrence entre les États-Unis et la Chine sera globale, impliquant les gouvernements et les sociétés ; une concurrence approfondie pourrait conduire à un sérieux affaiblissement, voire à un découplage, des relations sino-américaines dans les domaines de la chaîne industrielle, de la science et de la technologie, et des échanges interpersonnels et culturels ; en termes d'intensité, la concurrence est extraordinaire.

"Depuis que le président Joe Biden est entré à la Maison Blanche il y a un an, lui et ses principaux conseillers ont insisté sur le fait qu'ils ne cherchaient pas un retour à la compétition de superpuissance entre les États-Unis et l'Union soviétique qui a dominé les affaires mondiales pendant près de cinq décennies. Pourtant, un année après le début de sa présidence, les actions de Biden ont indiqué le contraire » , a déclaré un commentaire publié sur le site Web d'intérêt national américain, ajoutant que dans tous les domaines de la politique étrangère américaine, l'administration Biden a une mentalité de style guerre froide.

"La guerre froide n'était pas une époque dorée des relations étrangères, mais plutôt une tragédie qui a coûté la vie à des millions de personnes dans le monde. Washington ne peut pas tomber dans la nostalgie de sa victoire dans la guerre froide" , a-t-il déclaré.


Edité le 05-04-2022 à 17:10:40 par Xuan




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   Posté le 05-04-2022 à 18:07:56   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

L’ignoble provocation des nazis banderistes doit faire l’objet d’une enquête. Déclaration du Président du Comité Central du KPRF

5 AVRIL 2022

https://histoireetsociete.com/2022/04/05/lignoble-provocation-des-nazis-banderistes-doit-faire-lobjet-dune-enquete-declaration-du-president-du-comite-central-du-kprf/

En Occident, l’hystérie a éclaté à la suite des “atrocités” présumées de l’armée russe dans la ville de Boutcha, près de Kiev. Les victimes de ces “atrocités” auraient été découvertes après le départ de nos unités militaires. La Russie a déclaré qu’une réunion urgente du Conseil de sécurité des Nations unies était nécessaire pour exiger que l’Ukraine fournisse des preuves. Le ministère russe de la défense a déjà officiellement démenti ces accusations, affirmant que pas un seul civil n’a été blessé pendant le séjour des militaires russes dans la ville. Les photos des personnes prétendument tuées ne sont apparues que le quatrième jour après l’arrivée des militaires ukrainiens sur place. D’autres faits suggèrent que cette provocation n’est qu’une mise en scène.

https://kprf.ru/party-live/cknews/209632.html

Il est bien connu que la ligne directrice des dirigeants politiques et militaires russes est de minimiser les pertes civiles et la destruction des objets civils. Et en général, l’armée russe/soviétique est étrangère aux massacres de civils. Même après l’invasion de l’Allemagne nazie en 1944-45, après ces atrocités monstrueuses commises par les nazis en URSS, l’Armée rouge a reçu l’ordre strict de ne pas se venger sur la population civile. Et cet ordre a été strictement exécuté.

Mais les armées des États-Unis et des autres pays de l’OTAN étaient connues pour leurs atrocités. Il suffit de rappeler Hiroshima et Nagasaki – des villes pacifiques où les États-Unis ont détruit des centaines de milliers de Japonais avec des armes nucléaires. La traînée de sang court après les Américains et plus loin encore : la Corée, le Vietnam, la Yougoslavie, l’Irak, la Syrie, la Libye ne sont que quelques-uns des pays où les Américains se sont rendus coupables de massacres ou où de tels crimes ont été commis par les mains de leurs employés locaux.

Les provocations sanglantes sont une marque de fabrique de l’impérialisme américain. Il suffit de rappeler l'”incident de Racak” au Kosovo, lorsque les 34 combattants morts de l’UCK terroriste ont été présentés comme des civils tués par l’armée yougoslave. Plus tard, des experts finlandais indépendants ont fait le jour sur cette affaire. Mais le mal était fait. L’incident de Racak est devenu la justification de l’intervention de l’OTAN contre la Yougoslavie. Pendant 78 jours de bombardements incessants de villes pacifiques, des milliers de personnes ont été tuées et des milliers d’autres blessées, et les dégâts ont atteint plus de 100 milliards de dollars.

Il est clair que les déclarations sur les “atrocités” de l’armée russe font partie de la guerre de l’information que les États-Unis et leurs alliés mènent contre la Russie, leur donnant ainsi une excuse pour soutenir les néonazis. Les dirigeants actuels pro-OTAN en Ukraine sont capables de plus de provocations que cela. Le monde entier regarde avec horreur les néo-nazis en Ukraine utiliser des civils comme boucliers humains. La prise de plusieurs otages par des terroristes est toujours présentée en Occident comme un crime terrible. En Ukraine, cependant, des dizaines de villes et de villages ont été transformés en otages, dont les habitants ne sont pas autorisés à quitter le champ de bataille par les nazis locaux. Non seulement les autorités ukrainiennes officielles ne facilitent pas la création de couloirs humanitaires, mais elles empêchent par tous les moyens les citoyens de quitter les zones de combat.

Il s’agit notamment de la tragédie de Marioupol, où les combattants du régiment nazi Azov ont créé des postes de tir dans des immeubles, tout en interdisant aux habitants de ces immeubles de quitter la ville. Il ne s’agit que d’un seul exemple, bien que le pire, d’un génocide délibéré, sur lequel l’Occident “civilisé” ferme les yeux.

Le KPRF condamne fermement l’ignoble provocation conjointe des politiciens ukrainiens et occidentaux et exige une enquête complète et approfondie, non pas sur les faux montages, mais sur les nombreux crimes réels commis par les nazis banderistes, y compris la torture brutale à laquelle sont soumis les militaires russes.

Président du Comité central du KPRF

G.A. Ziouganov.

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A voir la vidéo de Michel Collon Boutcha : que s'est-il vraiment passé ?
Michel Collon signale très justement que l'armée russe porte un bandeau blanc comme on le voit sur plusieurs vidéos, qu'ils conseillaient de porter aux civils pour ne pas être confondus avec les banderistes, et que la plupart des cadavres civils portent ce bandeau blanc.

La défense ukrainienne tirait sur les habitants de Boutcha qui portaient des brassards blancs

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Le massacre de Boutcha !
legrandsoir.info - 4 avril 2022

La couverture médiatique nous donne l’impression que les soldats ukrainiens qui avancent dans ces villes satellites de Kiev sont confrontés à cette horreur. La plupart des photos que nous avons montrent clairement la nature publique de ces crimes. Quiconque se rendait à Boutcha allait voir la scène du crime. Rien de tout cela n’était caché.
C’est exactement ce que Rudenko avait écrit : dès que les forces russes ont commencé à se retirer de la région, des photos et des vidéos horribles ont commencé à affluer. On peut donc supposer que les forces russes ont commencé à se retirer de Boutcha en fin de soirée le samedi 2 avril et que les photos ont commencé à affluer vers Rudenko et ses collègues de The Kyiv Independent peu de temps après. Mais non, ce n’est pas ce qui s’est passé.

Les forces russes ont commencé à quitter Boutcha Irpin et l’Hostomel dans l’après-midi du mercredi 30 mars, soit trois jours avant que ces horribles vidéos et images ne commencent à "affluer" dans les médias ukrainiens.
Les militaires russes avaient entièrement quitté la ville de Boutcha à 16h31 le 1er avril, car c’est à ce moment-là qu’Anatoliy Fedoruk, le maire de Boutcha, s’est tenu devant l’hôtel de ville et a déclaré la "libération" de la ville et l’a publié sur la page Facebook officielle du conseil municipal de Boutcha.
Il va donc de soi que les survivants du massacre et les soldats ukrainiens qui arrivent auraient vu les scènes horribles dans les rues et les auraient signalées - mais non. En fait, M. Fedoruk ne dit rien des corps qui jonchent les rues dans son discours de libération en ligne. Ce n’est que vingt-quatre heures plus tard qu’un massacre est porté à l’attention de la presse. Étrange.

Il est clair que nous avons quelques heures à remplir ici. Les Russes partent dans l’après-midi du 30 mars, aucun rapport sur un massacre ne provient de la ville - pas même du maire qui est effectivement à Boutcha le 1er avril, et puis le soir du 2 avril, nous avons un massacre. Cela fait plus de soixante-douze heures que personne ne signale un massacre et que les forces ukrainiennes contrôlent la ville.

Le maire est en ville et les habitants retournent dans les rues, et personne - personne - ne parle de massacre. Il y a peut-être une ou deux vidéos, prises par des personnes traversant la ville en voiture, dans lesquelles des corps sont visibles sur la route. Mais il n’y en a peut-être que trois ou quatre, et c’est une zone de guerre active. Il est difficile d’associer ces vidéos aux images ultérieures de massacres à grande échelle.

Selon le New York Times, dont le photojournaliste Daniel Berehulak était sur le terrain, l’une des premières unités ukrainiennes à entrer dans Boutcha était le bataillon ultra-nationaliste Azov. Lors d’un déplacement avec le bataillon Azov, on peut lire le commentaire accompagnant la photo :
Des soldats ukrainiens du bataillon Azov marchent parmi les restes d’un convoi militaire russe dans la ville de Boutcha, récemment libérée, samedi, juste à l’extérieur de la capitale après le retrait des Russes. Les habitants des environs ont pris la nourriture distribuée par les soldats ukrainiens. Beaucoup n’ont pas reçu de nourriture, ni d’électricité ou de gaz pour cuisiner, depuis plus d’un mois. Des résidents plus âgés se tiennent près d’un corps abandonné sur le trottoir.

Pendant toute la matinée du 2 avril, il y avait des cadavres, mais pas assez pour suggérer qu’un massacre avait eu lieu. Le New York Times ne fait aucune mention d’un massacre de civils - et il a accès à la ville et aux habitants. La détresse est évidente et les gens, en particulier les personnes âgées et les infirmes, souffrent énormément.

Mais il n’y a aucune indication d’un massacre, avec charniers, sites d’exécution, victimes de viols, etc. Non, tout cela est absent. Nulle part dans la ville, Berehulak n’a la moindre indication d’un massacre de la population civile et, étant donné sa haine idéologique des Russes, on pourrait penser que si une telle chose était connue ou même si une rumeur circulait, les soldats du bataillon Azov n’auraient été que trop heureux de la partager.

Une chose très intéressante se produit alors le 2 avril, quelques heures avant qu’un massacre ne soit porté à l’attention des médias nationaux et internationaux. Le site en ligne de l’Institut Gorshenin, financé par les États-Unis et l’Union européenne, annonce que :
Les forces spéciales ont commencé une opération de nettoyage dans la ville de Boutcha dans la région de Kiev, qui a été libérée par les forces armées de l’Ukraine. La ville est en train d’être débarrassée des saboteurs et des complices des forces russes.

Suite et Lien vers l'article : https://www.legrandsoir.info/le-massacre-de-boutcha.html

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Egalement l'article du Huffington Post publiant une photo satellite datée du 19 mars et faisant apparaître les cadavres sur la route, démontrant que personne ne les a touchés et qu'ils sont restés en parfait état de conservation pendant deux semaines...


Edité le 05-04-2022 à 22:54:05 par Xuan




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   Posté le 05-04-2022 à 18:19:38   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Les USA plus grand pourrisseur de la situation en Ukraine, danger pour la situation européenne

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   Posté le 05-04-2022 à 18:35:37   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Il est temps d'arrêter le « moteur de guerre » américain !


Russes et Ukrainiens ont clôturé, le 29 mars en Turquie, leur cinquième cycle de négociations. Des médias sur place rapportent des avancées significatives entre les deux protagonistes. Une lueur d'espoir saluée par tous les pays épris de paix.

D'une part, l'Ukraine serait prête à renoncer à sa tentation de s'intégrer à l'OTAN, alors que son adhésion à l'Union européenne ne serait pas mal vue par la Russie qui promet de prendre des mesures concrètes dans la perspective de désamorcer le conflit qui lui oppose à sa voisine.

Les deux délégations ont également évoqué la possibilité pour les deux chefs d'Etat de se rencontrer en tête-à-tête.

Si ces avancées ont été obtenues à la suite d'âpres négociations, il en demeure pas moins vrai que les deux parties sont plus que jamais dans la logique de fin du conflit. La volonté qu'elles ont affichée est en phase avec la position de la communauté internationale dont les efforts consistant à promouvoir les pourparlers ne sont plus à démontrer.

A seulement un mois de conflit militaire, la facture est visiblement salée pour les deux parties. L'issue politique et diplomatique reste donc la seule alternative.

Rien qu'à l'annonce des avancées majeures dans les pourparlers de paix entre Russes et Ukrainiens, plusieurs places boursières, notamment en Europe et aux États-Unis, ont terminé en hausse. Signe que tous les yeux sont rivés du côté d'Istanbul où se tiennent ces négociations.

Mais si la joie était palpable sur pas mal de visages, du côté des États-Unis, initiateurs de la crise ukrainienne, l'ambiance était plutôt glaciale, voire polaire. Ce pays n'a pas digéré le rapprochement entre la Russie et l'Ukraine.

Le secrétaire adjoint au Trésor américain, Wally Adeyemo a, le jour même des avancées annoncées dans les négociations russo-ukrainiennes, jeté le froid dans les efforts diplomatiques, déclarant que les États-Unis et leurs alliés prévoyaient d'imposer de nouvelles sanctions économiques contre la Russie afin d'affaiblir « la capacité du Kremlin à faire fonctionner sa machine de guerre ». Et l'ancien secrétaire adjoint au Trésor américain, Paul Craig Roberts, n'a pas eu tort lorsqu'il disait il y a encore quelques jours que les États-Unis continueraient malgré tout à créer des ennuis à la Russie même dans l'hypothèse d'un accord de paix avec l'Ukraine.

C'est comme si les bonnes nouvelles venant d'Istanbul avaient provoqué des démangeaisons côté américain. C'était au tour de lui-même que le président Joe Biden a improvisé une réunion virtuelle avec les dirigeants du Royaume-Uni, de l'Allemagne, de la France et de l'Italie, lors de laquelle il a renouvelé l'engagement de son pays de ravitailler l'Ukraine, notamment en armes et munitions de guerre.

Considérés comme tireur de ficelle dans ce conflit, les États-Unis ont le cœur lourd de voir la Russie et l'Ukraine tourner la page du conflit. Le pays de l'Oncle Sam voudrait que son rival russe s'enlise dans le conflit, une manière pour lui de renforcer son contrôle sur l'Europe.

Et au sujet de la stratégie américaine de sanctions économiques, une grande partie de l'intelligentsia européenne, qui suit de près la situation en Ukraine, n'a pas tardé à réagir. C'est le cas de European Policy Center, Royal Institute of International Affairs et de Carnegie Europe, des groupes de réflexion qui ont publié des articles condamnant le recours à des sanctions comme moyen de mettre fin à la guerre.

Bien au contraire, ces élites conseillent la prise en compte de la Russie dans toutes les discussions qui pourraient amener à la construction d'un ordre de sécurité en Europe.

Les parties russe et ukrainienne continueront à négocier sur les questions sécuritaire et territoriale qui les préoccupent. En ce moment critique, tout pays responsable devrait adopter une attitude tendant à favoriser le dialogue et la négociation, au lieu de dresser encore des obstacles.

Que les États-Unis sabotent les pourparlers de paix entre la Russie et l'Ukraine, cela démontre une fois de plus que ce pays constitue une vraie menace contre la paix et la sécurité mondiales. Et comme la nature sait parfois arranger les choses, ceux qui sont du mauvais côté de l'histoire n'échappent jamais au châtiment de l'histoire.

Le temps est venu pour arrêter le « moteur de guerre » américain !

(Source : RCI / Photo : VCG)
https://francais.cgtn.com/n/BfJIA-BAA-EA/FcfaEA/index.html

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   Posté le 07-04-2022 à 16:50:48   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

La presse bourgeoise finit par relater le comportement fasciste de l'armée ukrainienne.



A noter sur Ria Novosti :
Kiev a refusé de se conformer à la Convention de Genève concernant les prisonniers de Russie

MOSCOU, 6 avril - RIA Novosti.

En Ukraine, la torture et la violence sont utilisées contre les prisonniers de guerre russes, auxquelles les organisations internationales ne prêtent pas attention, a déclaré le chef du Centre de contrôle de la défense nationale de la Fédération de Russie, le colonel-général Mikhail Mizintsev.

"Il a été établi de manière fiable que les militaires russes sont soumis à la torture, à la violence, à l'intimidation, qui, avec leur inhumanité, copient les actions des forces de répression pendant la Grande Guerre patriotique (Seconde Guerre Mondiale NDLR), et tout cela est largement diffusé sur Internet et dans les médias, " a-t-il dit. Selon lui, la communauté mondiale, y compris l'ONU, l'OSCE et le CICR, ignore les faits flagrants de mauvais traitements.

Les pays occidentaux sont non seulement conscients des violations flagrantes du droit international humanitaire commises par Kiev contre l'armée russe, mais essaient également d'aider les autorités ukrainiennes à éviter toute responsabilité, affirme Mizintsev.

"Témoignage de cela est le fait que le 1er avril de cette année, le régime de Kiev a notifié au ministère britannique des Affaires étrangères qu'il n'avait pas l'intention de se conformer à la Convention de Genève dans le traitement des prisonniers de guerre russes" , a déclaré le colonel général.

De plus, les autorités ukrainiennes exhortent l'Occident à encourager le CICR à cesser d'essayer d'avoir accès aux Russes en captivité. "De telles manipulations autour du personnel militaire russe indiquent de manière convaincante que les autorités de nombreux États occidentaux deviennent complices des crimes contre l'humanité des néo-nazis ukrainiens ", a déclaré Mizintsev.



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Des images montrent des soldats ukrainiens achevant des militaires russes

Par Mayeul Aldebert - Publié il y a 1 heure

https://www.lefigaro.fr/international/des-images-montrent-des-soldats-ukrainiens-achevant-des-militaires-russes-20220407

L'unité à laquelle appartiennent les soldats ukrainiens n'a pas encore été clairement identifiée. Ces événements sont constitutifs de crimes de guerre.
Des images mises en ligne sur Telegram en début de semaine - attention le contenu est très violent - ont beaucoup circulé sur les réseaux sociaux. Elles montrent des soldats ukrainiens en train d'achever des militaires russes capturés dans la région de Kiev.

https://t.me/voenacher/14106

Dans cette vidéo, traduite par le Figaro, on peut voir effectivement un groupe de soldats dont certains portent le brassard bleu des militaires ukrainiens. Devant un militaire russe allongé au sol, au milieu d'une mare de sang, on entend distinctement l'échange des militaires au brassard bleu. «Merde, il est encore vivant, tu as vu, il a le souffle coupé» , commence le premier, avant que le second ne tire deux fois sur l'homme au sol, qui continue de bouger. «Laisse-le putain de merde» , entend-on ensuite avant qu'un des soldats ukrainiens ne tire une nouvelle fois sur le Russe. «Non, je n'ai pas envie de le laisser» , ajoute-t-il. «Les voilà vos petits défenseurs de la patrie, fumiers !» . À côté, trois autres soldats, apparemment russes aussi, dont un qui a les mains attachées et une blessure à la tête, semblent morts.

Embuscade ukrainienne

Où a pu être enregistrée cette vidéo ? Le New York Times note que la scène se déroule à une centaine de mètres d'un BMD-2, un véhicule de combat d'infanterie utilisé par les unités aéroportées russes. Identifiées en sources ouvertes, les images auraient été tournées au nord du village de Dmytrivka à l'ouest de Kiev. L'agence de presse ukrainienne UNIAN précise que l'unité russe aéroportée aurait été prise en embuscade à la fin du mois de mars alors que les Russes se retiraient de la région de Kiev. Le New York Times rapporte d'ailleurs aussi que le ministère de la Défense ukrainien s'est félicité sur Twitter dans un clip vidéo de la destruction d'un convoi russe. L'embuscade est également documentée en images par le journaliste indépendant Oz Katerji. «Ce ne sont même pas des êtres humains» , affirme un soldat ukrainien dans le clip relayé par le ministère ukrainien précisant que deux lieutenants russes ont été faits prisonniers.

À quelle unité appartiennent les soldats ukrainiens de la vidéo ? Les militaires répètent à plusieurs reprises «Gloire à l'Ukraine» , mais il est difficile d'identifier précisément leur régiment. Dans une autre vidéo datée du 30 mars et relayée par UNIAN, on voit le même endroit, mais avec un angle différent. Les soldats russes au sol ont la même position. Face caméra, un soldat s'exprime. Il fait partie de la «Légion géorgienne», affirme l'agence de presse, une unité paramilitaire de volontaires géorgiens qui s'est formée pour combattre au nom de l'Ukraine en 2014.

L'unité a démenti cette information dans un communiqué sur sa page Facebook. Le commandant de la légion géorgienne Mamuka Mamulashvili avait néanmoins affirmé dans un média russe qu'il ne ferait pas de prisonniers, «comme les soldats de Kadyrov».
D'autres images ont montré la semaine dernière des soldats ukrainiens tirant dans les jambes de prisonniers russes. Ce traitement des prisonniers de guerre est clairement qualifié de crime de guerre selon le droit international humanitaire régi par les conventions de Genève. Suite à la diffusion de ces images, l'ONG Human Rights Watch avait appelé les autorités ukrainiennes jeudi 31 mars à enquêter sur de potentiels «crimes de guerre».


Edité le 07-04-2022 à 17:34:00 par Xuan




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« Des non-humains, pires que des terroristes. Ce qui distingue les forces de sécurité ukrainiennes


https://ria.ru/20220407/pytki-1782120777.html

MOSCOU, 7 avril - RIA Novosti, Andrey Kots. Torture, sadisme, abus psychologiques et exécutions - de plus en plus de preuves du traitement inhumain des prisonniers par les forces de sécurité ukrainiennes sont publiées sur le Web. Les militaires des Forces armées ukrainiennes et des bataillons nationaux, sans se cacher le visage, tirent et mutilent des soldats russes devant la caméra. Le Kiev officiel ne condamne ces « excès » qu'en paroles, mais en réalité, il les ignore tout simplement. En fait, les nationalistes ont reçu carte blanche pour toutes les atrocités.

Exécution près de Kiev
Sur les images d'une vidéo récente des Forces armées ukrainiennes - une route traversant une ceinture forestière dans la région de Kiev. Sur le trottoir se trouvent quatre combattants ensanglantés sous la forme des forces aéroportées russes. L'un est toujours en vie - il bouge et a une respiration sifflante. Cependant, personne n'essaie de l'aider. Au contraire, l'agent de sécurité ukrainien achève calmement les blessés de trois coups de mitrailleuse. "Les voici, les défenseurs, la voici, l'armée russe", dit joyeusement le caméraman.

"Les mains, les jambes étaient liées, ils ont commencé à battre." Soldat des Forces armées de la Fédération de Russie à propos de la captivité ukrainienne

Les Ukrainiens sont de bonne humeur : ils plaisantent, rient et se vantent de leur « victoire ». On voit qu'ils aiment le rôle de bourreaux. Le fait que des parachutistes non armés ont été exécutés, et non tués dans un combat loyal, ne fait aucun doute. Les corps gisent côte à côte, tous achevés d'une balle dans la tête, l'un a les mains liées derrière le dos. Plus tard, il s'est avéré que cette vidéo avait été tournée le 30 mars, alors que les troupes russes quittaient la région de Kiev : le BMD était tombé dans une embuscade.

"Les actions des Forces armées ukrainiennes et d'autres formations militaires ukrainiennes violent gravement la Convention de Genève sur le traitement des prisonniers de guerre", a déclaré la commission d'enquête russe. Le président du comité d'enquête a chargé d'ouvrir une affaire pénale, d'enquêter de manière approfondie sur les circonstances de l'incident, d'enregistrer les preuves des crimes des nationalistes et d'établir leur identité.

Les réseaux sociaux ont rapidement identifié certains des "héros" de cette vidéo. Ceci, vraisemblablement, est un militant de la "Légion géorgienne" Teimuraz Khizanishvili et un résident de Kiev Alexei Antonyuk. Ils ont effectué à plusieurs reprises des voyages d'affaires dans le Donbass, ils ont une expérience de combat considérable. Et, probablement, les services spéciaux russes les ont déjà pris au crayon.

"Torturer pour ne pas tirer"
La première vidéo de prisonniers torturés a été publiée en ligne le 27 mars. Les images montrent des nationalistes se moquant des soldats russes blessés. Au cours de l'interrogatoire, l'un d'eux meurt apparemment. Trois sont touchés aux jambes. Avec de telles blessures et le manque de soins médicaux, une personne saigne très rapidement. Le même jour, une vidéo encore plus terrible est apparue : un nationaliste d'une cruauté particulière tue un soldat ligoté avec un couteau.


La commission d'enquête a ouvert une enquête sur la tentative de meurtre de prisonniers de guerre par l'armée ukrainienne

Plus tard, on a appris que les prisonniers avaient été maltraités dans le village de Malaya Rogan, près de Kharkov, sur le territoire d'une laiterie locale. Selon l'enquête russe, Sergei Velichko, 28 ans, et Konstantin Nemichev, 26 ans, ont participé au massacre. Tous deux adhérents de l'idéologie d'ultra-droite, ils font partie de l'état-major de l'unité Kraken du régiment d'Azov. La commission d'enquête a ouvert une affaire pénale contre eux en vertu de l'article "Tentative de meurtre de deux personnes ou plus, commise par un groupe de personnes avec une cruauté particulière".
Les actions des sadiques ont étonné même les journalistes occidentaux, qui, en règle générale, ne remarquent pas les nazis en Ukraine. De nombreux médias ont accusé Kiev de violer les règles de la guerre. J'ai dû réagir. Le conseiller présidentiel Alexei Arestovich a reconnu un tel traitement des prisonniers de guerre comme un crime et a appelé à la punition des responsables.

Les négociateurs ukrainiens ont dit la même chose à la délégation russe lors d'une réunion à Istanbul fin mars. Néanmoins, ni Velichko ni Nemichev n'ont jamais été détenus. Kiev a tout simplement interdit la publication de telles vidéos. Encore une fois : ne torturez pas, mais rendez public. Cependant, les nationalistes ont même ignoré cette interdiction.

Captivité "publicitaire"
Récemment, le ministère russe de la Défense a publié une série d'entretiens avec des militaires revenus en échange de la captivité ukrainienne. Les combattants disent qu'ils ont été roués de coups, enfermés dans des chambres froides et qu'ils n'ont pas été nourris. Et ils ont constamment insisté psychologiquement, se sont moqués, ont discuté à haute voix de la manière dont ils seraient tués. Les pilotes ont été particulièrement touchés - ils les ont torturés toute la journée, ils ne les ont pas laissé dormir, ils ont menacé de les paralyser.

Seuls les bataillons nationaux abusent des prisonniers, selon un soldat ukrainien
Dans ce contexte, les conditions dans lesquelles sont détenus les Ukrainiens qui se sont rendus rappellent davantage un sanatorium. Ils sont soignés dans les hôpitaux et hôpitaux républicains, ils sont nourris avec des rations sèches de l'armée, ils sont autorisés à appeler leurs proches.

"Le maximum que nous nous permettons, c'est d'exiger devant la caméra d'appeler nos camarades à déposer les armes, déclare un officier de l'armée de la RPD avec l'indicatif d'appel Bereza. Nous estimons qu'il est au-dessous de notre dignité de torturer et de tirer sur des soldats ennemis. Quand les combats se terminent, ils seront échangés contre les nôtres. crimes de guerre, surtout nazis, nous jugerons. L'attitude humaine envers l'ennemi est la meilleure publicité pour notre captivité. Récemment, plus de 250 marines se sont rendus à Marioupol. Si nous avions l'enfer, ils n'auraient pas osé faire ça."

La façon dont les forces de sécurité ukrainiennes traitent le personnel militaire russe rappelle beaucoup les "traditions glorieuses" des militants de "l'État islamique"* ou des cartels de la drogue mexicains - une véritable cruauté bestiale. Les héritiers idéologiques des bourreaux de Khatyn et Babi Yar se dégradent rapidement au niveau de leurs idoles.

* Une organisation terroriste interdite en Russie.

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   Posté le 08-04-2022 à 00:05:49   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

A noter la page Ukraine Crisis sur le site de Global Times.
Les articles ciblent l'hégémonisme US.

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   Posté le 08-04-2022 à 04:55:13   Voir le profil de pzorba75 (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à pzorba75   

Dans le flot de positions pro occidentales, un professeur américain John Mearsheimer explique le rôle des gouvernements américains au travers l'OTAN depuis sa création en 1949 et tout particulièrement depuis le sommet de Bucarest en 2008 où Poutine a bien montré la ligne rouge à ne pas franchir, à commencer par la Georgie où Staline était né.

De nombreuses vidéos sont disponibles sur Internet, une synthèse très universitaire :
https://www.youtube.com/watch?v=JrMiSQAGOS4

Ce n'est pas révolutionnaire mais bien appuyé sur des faits publics.


Edité le 08-04-2022 à 04:57:50 par pzorba75




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Xuan
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   Posté le 08-04-2022 à 22:45:28   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Bombardement de la gare de Kramatorsk

MOSCOU, 8 avril - RIA Novosti. L'analyse du rayon d'impact de l'ogive et la position du corps de queue du missile Tochka-U confirment qu'il a été lancé par les forces armées ukrainiennes depuis Kramatorsk en direction du sud-ouest, a déclaré le porte-parole du ministère russe de la Défense, le major général Igor Konashenkov.
Dans la matinée, les troupes ukrainiennes ont bombardé une gare ferroviaire à Kramatorsk, tuant 50 personnes, dont cinq enfants, et en blessant une centaine d'autres.
Kiev, de son côté, accuse l'armée russe d'être responsable des bombardements.

"Je tiens à souligner que la portée maximale du missile Tochka-U est de 120 kilomètres. La masse de l'ogive est de 482 kilogrammes et contient 20 ogives à fragmentation de 7,5 kilogrammes chacune, formant environ 16 000 fragments. M. Konashenkov a déclaré : "L'analyse du rayon d'impact de l'ogive ainsi que la position caractéristique de la queue du missile Tochka-U confirment clairement qu'il a été lancé depuis Kramatorsk en direction du sud-ouest.
Le général a rappelé que le système Tochka-U était utilisé uniquement par les forces armées ukrainiennes.
Il a ajouté que, selon les données de renseignement disponibles, l'une des divisions de la 19e brigade de missiles de l'AFU équipée de ces systèmes au moment de la frappe sur Kramatorsk se trouvait près de la ville de Dobropillya, à 45 kilomètres au sud-ouest de Kramatorsk.
M. Konashenkov a souligné que cette zone était toujours sous le contrôle des forces ukrainiennes dans le Donbas.

Auparavant, la DNR avait déclaré que c'était la 19e brigade de missiles de l'AFU qui avait bombardé Donetsk en mars. Ensuite, 17 personnes ont été tuées et 36 ont été blessées.

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   Posté le 09-04-2022 à 08:09:47   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Dmitri Novikov : Construire une nouvelle Ukraine est un long processus qui doit se faire en plusieurs étapes.


9 AVRIL 2022

https://histoireetsociete.com/2022/04/09/dmitri-novikov-construire-une-nouvelle-ukraine-est-un-long-processus-qui-doit-se-faire-en-plusieurs-etapes/

Nous sommes ici dans la mise en œuvre de ce que l’on pouvait effectivement attendre d’un communiste recherchant la paix et pour cela la maîtrise des leviers économiques, politiques et les arrachant au capitalistes à partir de la guerre elle-même. Ne pas ignorer les contradictions que porte celle-ci mais les résoudre en s’attaquant en priorité à ceux qui à l’extérieur comme à l’intérieur portent une politique qui engendre la guerre. Celle-ci ne se limite pas à l’opération spéciale qui est une réponse à l’encerclement hostile mais doit être considérée dans sa globalité pour prendre les mesures qui s’imposent et le KPRF constate que ses propositions sont de plus en plus entendues parce qu’il n’y a pas d’autres voies pour la paix et la souveraineté. (Note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop pour histoireetsociete)
https://kprf.ru/party-live/cknews/209718.html

7 avril 2022
Le Vice-président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie Dmitri Novikov a participé à l’émission « Des gars intelligents » à la radio « Ici Moscou ».
(Extraits)

Pour une réponse russe efficace à la pression occidentale, il faut adopter les recettes proposées par les communistes. La première est la nationalisation des secteurs stratégiques de l’économie et le soutien de la population.

En réponse à la question de savoir si les dirigeants russes sont désormais engagés dans une “revanche historique”, Novikov a conseillé de ne pas perdre de temps à extrapoler, car les tâches de l’opération spéciale ont été annoncées en clair. Parmi elles figurent la dénazification et la démilitarisation de l’Ukraine, la neutralisation des menaces contre la RPL et la RPD, la Crimée et la Russie dans son ensemble. La plus importante de ces menaces est l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN et son inclusion dans la guerre de l’Occident contre la Russie. Il est extrêmement important de prévenir ces menaces.

Revenant à l’évaluation de la destruction de l’URSS, le dirigeant communiste a exhorté à ne pas se couvrir la tête de cendres. Au lieu de cela, selon lui, il faut tirer les bonnes conclusions de cette tragédie et entreprendre la correction des erreurs : « Une analyse correcte des erreurs aide à avancer et nous apprend à ne pas répéter les échecs antérieurs. Même un enfant, s’étant brûlé avec un fer à repasser, comprend qu’il est dangereux d’y toucher ».

Faisant référence à la réunion de la faction du Parti communiste avec le Premier ministre Mikhaïl Michoustine, Novikov a souligné que de nombreuses propositions du Parti communiste, que les autorités avaient auparavant “repoussées des pieds et des mains”, commençaient à être acceptées : “Il n’y a tout simplement pas d’autres options. De nombreux problèmes de la Russie ne peuvent être résolus qu’en utilisant des éléments du système soviétique. Avant tout, cela signifie plus de propriété publique dans les industries stratégiques et la planification de la vie économique. Le KPRF a d’autres propositions concrètes concernant le système fiscal, le soutien à la science, l’éducation et d’autres domaines”.

Dmitri Guéorguiévitch a admis que l’interprétation des propositions du KPRF a parfois un aspect particulier. Par exemple, certains responsables sont prêts à remplacer l’idée de nationaliser le secteur de l’électricité, les chemins de fer et le complexe militaro-industriel par la nationalisation de McDonald’s. “Bien sûr, ce n’est pas ce que le KPRF a présenté au public pendant tout ce temps. La nationalisation de McDonald’s n’aura pas d’incidence sur la politique tarifaire, alors que la nationalisation du secteur de l’énergie en aura. Elle permettrait également d’éliminer les “ciseaux”, c’est-à-dire le fait que les tarifs appliqués aux entreprises en zone rurale sont beaucoup plus élevés que ceux appliqués aux entreprises de l’industrie”, a déclaré M. Novikov.

Le présentateur a demandé si les récents événements signifiaient une rupture avec l’Occident et une remise en question de la voie de la Russie. En réponse, l’invité a souligné que le pays n’était pas sur la voie de l’Occident même avant, lorsque des forces extérieures détruisaient l’Union soviétique en utilisant Gorbatchev, Eltsine, Tchoubaïs, Gaïdar, Sobtchak et d’autres. “Les communistes n’ont pas besoin de repenser quoi que ce soit”, a souligné Novikov. – Dès le début, nous étions contre la voie pro-occidentale et la destruction de l’URSS, contre la Constitution Eltsine et la fusillade du Soviet suprême en 1993. Le KPRF est porteur de la ligne politique qui a été clairement exprimée par le résultat du référendum populaire de mars 1991 sur le maintien de l’Union soviétique.”

La remise en question, a précisé l’interviewer, ce sont ceux qui ont essayé de reconstruire le pays “sur les principes du marché” qui doivent s’y atteler : “Il a été démontré qu’il n’y a pas de marché libre dans le monde. C’est une révélation pour certains aujourd’hui, alors que Ziouganov l’avait déjà expliqué en 1996. Ils ont tenté d’imposer à la Russie un modèle néo-libéral, qui n’existe nulle part ailleurs que dans les fantasmes de certains économistes. Cela a conduit à ce que nous avons maintenant. Beaucoup de choses devront revenir. Sans planification étatique, il est impossible de se développer dans un pays aussi vaste que la Russie, avec ses conditions climatiques différentes et le potentiel différent des régions.

Pour ceux qui réfléchissent sérieusement à l’avenir de la Russie, Novikov a conseillé de lire et de comprendre le programme du Parti communiste “Dix étapes pour une vie digne”. Selon lui, le Parti communiste de la Fédération de Russie est prêt à répondre à toutes les questions importantes pour le pays – comment changer le système fiscal, où trouver de l’argent pour le développement de l’éducation, de la science et du système de logement et de services communaux.

Répondant à la question sur les oligarques, le vice-président du Comité central du KPRF a rappelé que nombre d’entre eux avaient fait main basse sur les biens publics, violant y compris la pitoyable législation sur la privatisation. Si les grands patrons sont prêts à travailler dans l’intérêt du pays, nous pouvons dialoguer avec eux. S’ils se moquent du pays et du peuple, le gouvernement doit prendre des mesures pour le développement de l’État et cela malgré eux. C’est exactement ce que propose le parti communiste, qui insiste sur la nationalisation des industries clés et l’abolition de l’économie offshore.

Le KPRF ne suggère pas que l’État décide du nombre de ciseaux et de prises électriques dont doit disposer un salon de coiffure. Mais il faut aider les petites et moyennes entreprises, par exemple, en leur proposant des tarifs énergétiques abordables. C’est pour cela que le secteur de l’électricité doit être public. Revenant sur l’exemple des clous, Novikov a rappelé que la production de clous, de vis et de boulons n’est pas une question privée. En fait, sans eux, toute la construction s’effondrerait. Le pays a donc besoin de l’industrie minière, de la métallurgie et du travail des métaux. Sans stratégie gouvernementale, il n’y a pas d’issue.

Revenant au sujet de l’opération en Ukraine, le présentateur a posé des questions sur l’unité du Parti communiste de la Fédération de Russie sur cette question. Dmitri Novikov a noté que le Parti communiste a constamment un dialogue animé sur divers sujets – sur les priorités, les tâches, les méthodes d’activité, et a poursuivi : « En ce qui concerne l’opération spéciale, les communistes soutiennent la position développée par le Comité central. Cela a été démontré à la fois par la réunion panrusse avec les représentants des branches régionales et par mes récents voyages à Leningrad-Saint-Pétersbourg et à Kostroma. Un vrai citoyen ne peut que soutenir les objectifs de la dénazification.

L’animateur de l’émission a proposé de commenter le retrait des troupes russes de la région de Kiev et les propos de Dmitry Peskov selon lesquels il s’agit d’un geste de bonne volonté pour poursuivre les négociations. Le vice-président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie a noté que pour la Russie, l’objectif principal des négociations était de s’entendre sur la dénazification et la démilitarisation. Les tâches connexes consistent à aider la population, à organiser des couloirs humanitaires et à prévenir les abus envers les prisonniers. Mais la délégation ukrainienne a un objectif différent : faire traîner les négociations dans l’espoir que la Russie s’essouffle ou que l’Occident puisse faire pression sur elle. Lorsqu’il n’y a pas d’approche constructive, le sens des négociations est réduit.

Dmitri Novikov a suggéré de trouver un compromis entre les points de vue extrêmes – une offensive à tout prix et des concessions au banderisme : “Il existe également une troisième approche. Il ne faut pas pousser l’armée à risquer davantage de pertes en exigeant de prendre les villes à tout prix. Mais je comprends la position de ceux qui pensent que les territoires occupés ne doivent pas être abandonnés. Cela crée des conditions propices à des provocations telles que celle qui s’est produite à Boutcha. La tâche principale est maintenant de mettre fin au groupe qui s’est retranché dans le Donbass et qui continue de bombarder Donetsk et d’autres villes.

L’animatrice a demandé à son invité de clarifier les propos de Poutine concernant la “décommunisation complète de l’Ukraine” avant le début de l’opération spéciale. De l’avis du vice-président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie, c’était un argument polémique, mais pas très réussi. L’idée était que l’État ukrainien avait créé par le gouvernement soviétique. Et donc, si vous voulez désoviétiser l’Ukraine, alors abandonnez l’héritage de Lénine consistant dans la création de l’Ukraine en tant que telle. “Si l’on veut aller au fond du sujet, il faut comprendre que dénazification et décommunisation sont des phénomènes totalement opposés”.

Lorsqu’on lui a demandé comment mener à bien les tâches de dénazification si la Russie n’occupait pas l’Ukraine, la réponse a été : « Maintenant, la première partie de l’opération est en cours. Personne n’a encore commencé la dénazification. Le renouveau de l’Ukraine ne peut se faire en un instant. Une longue période de transition est nécessaire. Il ne faut pas hésiter à parler d’une administration provisoire d’occupation. En 1945, en Allemagne, il s’agissait justement des zones d’occupation. Nous devons donner au peuple ukrainien la possibilité de se libérer de la dictature des nazis, d’adopter une nouvelle Constitution, de créer un nouveau système de partis politiques et d’élire de nouvelles autorités. Mais cela devrait être la prochaine étape. Elle viendra après la démilitarisation et la dénazification. Alors on ne parlera plus d’occupation. Tout ce travail prendra beaucoup de temps. Et cela doit passer par plusieurs étapes.

La plupart des auditeurs de la station de radio “Ici Moscou” qui ont écrit et appelé le studio ont soutenu la position de Dmitri Novikov, exprimée lors de l’émission en direct.

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COMMUNIQUE DE GEORGE MAVRIKOS SECRETAIRE GENERAL DE LA FSM: Honte à Zelensky d’Ukraine !

https://histoireetsociete.com/2022/04/10/communique-de-george-mavrikos-secretaire-general-de-la-fsm-honte-a-zelensky-dukraine/

10 AVRIL 2022

Hier, le gouvernement grec pro-OTAN a invité le président ukrainien à s’adresser au parlement grec.

Tous les députés partisans de l’OTAN étaient présents.

Cependant, Zelensky, qui est une marionnette des États-Unis et de l’OTAN, les a exposés : avec lui, deux nazis ukrainiens, fascistes du bataillon Azov, se sont adressés aux députés grecs.
Un gros gâchis s’en est suivi.
Des syndicats, des forces politiques et des médias ont condamné ces présences fascistes et pro-guerre.

Honte à Zelensky !

Il est aussi le principal complice de la hausse des prix des marchandises qui frappe tous les peuples d’Europe.
Les États-Unis font passer Zelenski dans les parlements comme s’il était un clown donnant des spectacles avec des nazis comme compagnons.
La condamnation de tous les syndicats amis de la paix et qui appellent à l’arrêt immédiat de la guerre, à la résolution des problèmes par la négociation et à la dissolution immédiate de l’OTAN est justifiée.

______________________


En rappelant que George Mavrikos est l'un des principaux membres du KKE, il est utile d'ajouter la position du KKE sur le conflit :

Jeudi 24 février 2022
KKE : DÉCLARATION SUR L'INVASION DE L'UKRAINE PAR LA RUSSIE



30 ans après la dissolution de l'Union soviétique et le renversement du socialisme, que beaucoup ont salué parce qu'il allait soi-disant rendre le monde plus "pacifique" et "sûr", une guerre impérialiste de plus a éclaté sur le territoire européen, après la guerre en Yougoslavie et ailleurs.

Le début officiel de la guerre est l'ignoble intervention militaire russe et l'invasion de l'Ukraine ; cependant, la région est assise sur un baril de poudre depuis de nombreuses années maintenant.
Indépendamment des prétextes utilisés par les deux parties, le conflit militaire en Ukraine est le résultat de l'aiguisement de la concurrence entre les deux camps belligérants, principalement axée sur les sphères d'influence, les parts de marché, les matières premières, les plans énergétiques et les voies de transport ; une concurrence qui ne peut plus être résolue par des moyens diplomatico-politiques et des compromis fragiles.

D'un côté, il y a les États-Unis, l'OTAN et l'UE qui soutiennent le gouvernement réactionnaire de Kiev, les mécanismes paramilitaires et les groupes fascistes en Ukraine et qui, depuis des années, promeuvent leurs positions (élargissement de l'OTAN aux pays d'Europe orientale, bouclier antimissile, etc.

D'autre part, il y a la Russie capitaliste qui promeut ses propres plans d'unification capitaliste des pays de l'ex-URSS et qui, ces dernières années, a procédé à l'annexion de la Crimée à la Fédération de Russie et à la récente reconnaissance de l'"indépendance" des soi-disant "républiques populaires" de Donetsk et de Louhansk.

C'est la confirmation que la guerre est la continuation de la même politique avec d'autres moyens, violents. C'est la preuve que la guerre impérialiste, ainsi que la mort et la destruction qu'elle provoque, découle inévitablement de la concurrence capitaliste.

La confrontation militaire a lieu entre deux pays, la Russie et l'Ukraine, dont les peuples vivaient en amitié et prospéraient en paix depuis des décennies sous le socialisme. Les deux parties tentent d'effacer cette mémoire historique des deux peuples, en utilisant l'anticommunisme et l'antisoviétisme. Cependant, l'histoire ne peut être effacée. Au contraire, il est prouvé que l'issue réside dans le conflit avec le système capitaliste, qui engendre la pauvreté et la guerre. C'est la voie alternative que ces peuples et tous les peuples doivent suivre aujourd'hui.

La confrontation militaire actuelle mène maintenant à un conflit militaire aux dimensions imprévisibles, d'autant plus qu'elle est liée à une confrontation générale (entre les États-Unis, l'UE, la Chine, la Russie, etc.) pour la suprématie dans le système impérialiste. Les peuples des pays impliqués seront une fois de plus les victimes car les répercussions économiques et géopolitiques de ce conflit affectent les peuples du monde entier.

La Grèce participe activement à cette compétition impérialiste visant à la valorisation géostratégique de la bourgeoisie grecque, ce qui n'est rien d'autre que sa participation au pillage et à la redistribution du gâteau qui s'opère par le biais de nouveaux crimes contre les peuples.

Les gouvernements grecs de ND, PASOK et SYRIZA ont soutenu toutes les décisions et les plans de l'OTAN concernant l'expansion de cette organisation meurtrière et l'encerclement de la Russie. Ils ont initié l'installation de nouvelles bases US-OTAN dans notre pays, comme celle d'Alexandroupolis, qui est devenue une plaque tournante pour le transfert et le déploiement de forces militaires en Europe de l'Est. Notre pays, ainsi, devient un auteur contre d'autres peuples, mais en même temps, il peut devenir une victime puisqu'il devient automatiquement la cible d'éventuelles représailles comme la Russie a déjà mis en garde contre Alexandroupolis et d'autres bases militaires, alors qu'il paie déjà un lourd tribut en raison des prix élevés, de la hausse des prix du carburant, de la pauvreté énergétique et des armements. Entre autres choses, cela augmente l'appétit de la bourgeoisie turque pour ses revendications inacceptables sur la mer Égée et la question chypriote.

S'allier à l'un ou l'autre pôle impérialiste ne peut être une réponse aux intérêts de notre peuple. Le dilemme n'est pas entre les Etats-Unis et la Russie ou l'OTAN et la Russie. La lutte des travailleurs et du peuple doit tracer sa propre ligne indépendante, loin de tous les plans bourgeois et impérialistes.

Face à ce nouveau crime, notre réponse ne peut être qu'une seule : A bas la guerre impérialiste. Seuls les peuples peuvent condamner les classes bourgeoises et les gouvernements de leurs pays, qui les conduisent au massacre en Ukraine, en Russie, et partout. La participation et l'implication de la Grèce doivent immédiatement cesser. Les bases militaires US-NATO dans notre pays doivent être immédiatement fermées. La lutte pour le désengagement des unions impérialistes de l'OTAN et de l'UE doit se renforcer, le peuple doit être maître sur sa terre.

inter.kke.gr
source: https://www.idcommunism.com/2022/02/kke-statement-on-russian-invasion-of.html


Edité le 10-04-2022 à 20:00:31 par Xuan




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L'Europe élimine la diplomatie. Comme superflu

Un trait caractéristique de la crise actuelle des relations avec l'Occident (comme, d'ailleurs, de toutes les crises majeures) est que les problèmes urgents, voire trop mûrs, sont résolus de la manière la plus brutale. Sans faire preuve d'opportunisme et sans lubrifier la question.

article de ria novosty

La diplomatie au sens étroit du terme, c'est-à-dire l'échange d'ambassades, qui traditionnellement participait activement aux tentatives de résolution des contradictions entre puissances, n'a pas fait exception. La présente initiative de l'Europe met fin à cette coutume très ancienne.

La décision d'expulser les employés des ambassades russes et de fermer les bureaux consulaires russes a été prise par :
la Pologne (45 diplomates), l'Allemagne (40), la France (35), la Slovaquie (35), l'Italie (30), l'Espagne (25), la Belgique ( 21), les Pays-Bas (17), le Danemark (15), la Bulgarie (12), la Macédoine du Nord (cinq), la Slovénie (33), l'Irlande (quatre), la Suède (trois), République tchèque (un), la Roumanie (dix) , le Monténégro (un),l'Estonie (17), la Lituanie (quatre) et la Lettonie (13).

La réaction verbale de la Russie ne s'est pas fait attendre. Le ministère russe des Affaires étrangères a promis des expulsions en représailles, ce qui est assez standard. Personne n'a annulé les règles "sur la base de la réciprocité", la loi du talion dans de tels cas est tout à fait valable.

Le Kremlin, à son tour, par la bouche de l'attaché de presse D.S. Peskov, répondant à la question de la chaîne de télévision française LCI sur la possibilité de rompre les relations diplomatiques entre Moscou et Paris , a noté que si les déportations se poursuivent, alors " il y a un risque potentiel que cela se produise ". Et cela ne s'appliquait pas qu'à la France, il a été noté que les actions des gouvernements européens dans leur ensemble sont "à courte vue", car elles "rétrécissent les possibilités de communication diplomatique et travaillent dans des conditions de crise aussi difficiles ".

Les actions ne sont pas seulement myopes, mais parfois mystérieuses. Bien sûr, tout le potentiel de l'État n'est pas déterminé par la population, il existe d'autres paramètres - et pourtant. La population de la France - 67,5 millions d'habitants, la Slovaquie - 5,5 millions, soit huit pour cent des Français. Mais Paris et Bratislava ont expulsé 35 diplomates chacun. Italiens - 59,5 millions, Slovènes - 2,1 millions, soit 3,5%. Cependant, Rome a envoyé 30 travailleurs diplomatiques et Ljubljana - 33.
Philosophez, l'esprit tournera. Nous ne parlons plus de la détermination des grandes puissances baltes.
La question se pose de savoir comment le cœur va se calmer.

Autrefois, les expulsions étaient généralement modérées. Pour les activités incompatibles avec le statut diplomatique: c'est-à-dire que les espions infiltrés ont été expulsés en petit nombre lorsqu'ils ont commencé à travailler assez grossièrement. Cela a été suivi du tac au tac, qui était la fin de l'affaire. Cela n'a pas contribué à l'harmonie dans les relations interétatiques, mais cela n'a pas non plus produit de terribles désaccords. Qu'en est-il du fait que de ce côté-ci tout le monde a compris :
"Tu peux espionner, tu ne peux pas te faire prendre. " Et certainement la routine d'espionnage n'est pas une raison pour rompre les relations diplomatiques - " Mais comment allons-nous espionner alors ? "

À l'époque moderne, il ne s'agit clairement pas d'activités incompatibles avec le statut, mais du fait que la cessation de toutes relations avec une puissance hostile, c'est-à-dire avec la Russie, devrait également se refléter dans les ambassades. "Culture d'annulation" dans tous les azimuts. Il y a un mouvement inexorable soit vers une rupture complète des relations diplomatiques, soit vers leur abaissement au rang de chargé d'affaires. Avocat plus deux ou trois techniciens.

Cela ne suffit pas pour le dialogue interétatique et pour les fonctions standard des ambassades en général, mais une circonstance doit être prise en compte. Les idées sur les lois et coutumes diplomatiques étaient basées sur la pratique des ambassades de communication entre les puissances souveraines, qui résolvaient vraiment entre elles les questions importantes et les plus importantes. Les monuments de cette époque peuvent servir d'ambassade de France dans le palais romain Farnèse ou dans le bâtiment parisien de la rue Lille , où avant la Seconde Guerre mondiale se trouvait une ambassade d'Allemagne. Mais dans l'histoire de l'Europe, cette époque est révolue depuis longtemps.

La politique étrangère non seulement de la Slovénie, de la Slovaquie, de la Bulgarie, mais aussi d'anciens géants comme l'Italie, la France, l'Allemagne est déterminée en partie par Bruxelles, en partie par Washington. Eux-mêmes décident très peu.
Bien sûr, en plus des décisions fondamentales, il y avait des domaines d'intérêt mutuel. Patronage envers ses citoyens (bien que par tradition le consul ne soit pas tout à fait un diplomate, mais quand même). Relations économiques, culturelles, scientifiques. Et même les réceptions d'ambassade, lorsque des nobles apparaissent en harnais complet et transmettent leur position autour d'un verre de vin, lancent des ballons d'essai, écoutent ce qui se passe dans l'air, puis font des rapports sur ce qu'ils ont entendu lors de conversations informelles.
Mais si désormais les partenaires russes sont déclarés toxiques, si diverses relations sont sous les auspices de l'État, s'il y a eu un échange de personnes et d'idées, et que toutes sont sorties, alors que devraient faire les ambassades au sens traditionnel ? Rien.
Pour que les anciennes fonctions d'ambassade soient pertinentes, le pays d'accueil n'a pas besoin d'être en accord cordial avec l'accrédité, mais il doit être souverain. C'est ce qu'on observe dans les relations des ambassades avec l'Inde , la Chine , l'Iran et certains pays d'Amérique du Sud . Les coutumes à l'ancienne de la vie d'ambassade y règnent.

Cependant, dans l'Europe avancée, qui a perdu sa souveraineté d'État-nation, ces coutumes ont également disparu. Et puis que font les diplomates ? Surtout lorsque les relations de transport économiques et même simples tendent vers zéro.
Hormis le passage au régime des notaires intérimaires (et c'est encore au mieux), remise et réception de notes, rien de plus grave n'est visible. Si une puissance européenne veut parler de quelque chose de sérieux, il y a Istanbul neutre avec les îles des Princes. Mais même ce désir est encore loin.

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   Posté le 11-04-2022 à 23:42:26   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Je signale la position du PCO Russie


Commission idéologique du CC du PCORussie : Cette guerre a un bon départ 08Avril 2022
Commentaire sur la résolution du Comité central du KKE "Sur la guerre impérialiste en Ukraine"


Dans ce commentaire, il faut souvent répéter le mot "Donbass", car c'est précisément dans l'appel aux événements du Donbass que réside la racine de nos différences avec les camarades grecs dans l'évaluation de cette guerre.
La résolution des communistes grecs déclare : "Le KKE a condamné dès le début l'invasion de l'Ukraine par la Russie et a exprimé sa solidarité avec le peuple ukrainien."
Je voudrais clarifier ici, mais avec le peuple du Donbass, qui jusqu'à récemment, selon toutes les estimations officielles, y compris russes, était considéré comme faisant partie du peuple ukrainien, et qui souffre des nazis depuis 8 ans, est il n'y a pas de solidarité ?
En outre, la résolution déclare que le peuple ukrainien paie pour la concurrence et la lutte entre les États-Unis, l'OTAN, l'UE et la Russie pour la division des marchés et des sphères d'influence. Droit !
Le Donbass ne fait que payer le prix, et sous la forme la plus dangereuse pour la vie des gens : la forme de terreur fasciste et de génocide. Pendant 8 ans, les nazis ont déjà tué environ 15 000 civils, dont des femmes et des enfants.
Le KKE rappelle que dans le cadre de la rivalité entre les centres impérialistes, les USA, l'OTAN et l'UE se sont engagés depuis de nombreuses années dans l'encerclement économique, politique et militaire de la Russie.
Et nous ajouterons que c'est dans un tel environnement que le régime fasciste a été établi en Ukraine en 2014, excellant de toutes les manières possibles dans la russophobie, écrasant sans pitié tous les dissidents et tuant les habitants du Donbass qui s'en sont séparés.
Parlant de cette sécession, la résolution déclare : "La Russie, à son tour, a commencé à rompre les territoires de l'Ukraine... dans son propre intérêt".
Ici, le fait est complètement ignoré que ce sont les peuples du Donbass qui ont « découpé » les territoires, qui se sont rebellés contre la dictature fasciste et ont exprimé lors de référendums la volonté du peuple de ne pas vivre sous la botte des fascistes.
Ces événements, dit la résolution, sont la preuve tragique de la régression historique après le renversement du socialisme et l'effondrement de l'URSS.
Absolument vrai ! C'est pourquoi nous parlons de l'énorme faute de la bourgeoisie russe qui, après avoir détruit l'URSS et fait de l'anticommunisme enragé son idéologie, a créé toutes les conditions pour des guerres fratricides et la renaissance du fascisme.
Mais si aujourd'hui, en raison des circonstances, la bourgeoisie russe réprime le fascisme en Ukraine, alors nous ne pouvons que soutenir cette direction de leurs efforts. La lutte contre le fascisme et les fascistes est le devoir de toute personne sensée et honnête, sans parler des communistes.
Les communistes grecs croient que la guerre ukrainienne est devenue une auto-exposition pour les centres impérialistes.
Accepter. La guerre montre le caractère réactionnaire des alliances impérialistes menant les peuples au massacre grandiose de la Troisième Guerre mondiale. Pour contrôler de nouveaux territoires et pour dissoudre dans les explosions du chauvinisme les vrais problèmes et vices du capitalisme.
Le KKE s'oppose à l'entraînement de la Grèce dans la mise en œuvre des plans de l'OTAN pour une guerre avec la Russie. De même, les communistes du RCRP s'opposeront à une éventuelle occupation de l'Ukraine afin de la transformer d'un tremplin anti-russe en un tremplin anti-OTAN.
« La véritable solidarité avec les peuples d'Ukraine et de Russie est la lutte dans chaque pays contre la guerre impérialiste… C'est la condamnation de l'opération militaire de la Russie… C'est la lutte et l'isolement des activités des groupes fascistes nationalistes qui sèment la haine, », dit la résolution du KKE.
Et comment, on se demande, est-il possible de réprimer ces groupes de nazis ukrainiens, qui depuis 8 ans tuent, et tuent encore, les habitants du Donbass ? Avec le plein soutien des États-Unis, de l'UE et de l'OTAN. Et avec la connivence du Kremlin, qui tente depuis 8 ans à travers les soi-disant accords de Minsk de repousser le Donbass dans le giron de l'Ukraine nationaliste. De manière non militaire ? Bien sûr, nous aimerions tous que la dictature fasciste de Kiev soit renversée non pas à la suite d'une opération militaire du pays capitaliste de la Fédération de Russie, mais à la suite d'un soulèvement antifasciste des travailleurs de l’Ukraine, mais les conditions pour cela ont été détruites par la même dictature fasciste.
Le véritable dilemme aujourd'hui, comme le proclame la résolution, n'est pas entre la Russie et l'OTAN, mais entre les impérialistes et les peuples. La guerre menée par l'impérialisme est une guerre injuste et barbare.
Demandons-nous, la guerre des gens du Donbass contre les fils et filles des nazis qui les tuent est-elle juste ?
En fait, on peut conclure que le KKE s'est trompé en ce qu'il n'a vu dans la défense du peuple du Donbass qu'un prétexte pour que le Kremlin déclenche une guerre impérialiste en Ukraine.
C'est vrai, si nous prenons le but impérialiste ultime de la guerre - la prise de "l'espace post-soviétique" sous le contrôle du capital russe. Mais ce n'est pas du tout un prétexte, mais une réelle nécessité du point de vue des peuples - victimes du régime fasciste de Kiev. Et le peuple ukrainien aussi.
Et donc, dans ce volet antifasciste, nous soutenons la guerre des milices du Donbass et de l'armée russe.
Nous sommes entièrement d'accord avec les communistes grecs qu'il est juste de lutter pour le renversement du pouvoir bourgeois et pour une société socialiste, comme la voie qui mettra fin aux guerres impérialistes.

C'est pourquoi nous avons avancé des mots d'ordre pour transformer la guerre impérialiste en guerre :
- pour le nouveau pouvoir soviétique des travailleurs ;
- pour la nouvelle Union soviétique ;
- pour le socialisme.

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   Posté le 13-04-2022 à 22:37:26   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Le fascisme libéral révèle ses sinistres projets. Déclaration du Président du Comité central du KPRF

13 AVRIL 2022

https://histoireetsociete.com/2022/04/13/le-fascisme-liberal-revele-ses-sinistres-projets-declaration-du-president-du-comite-central-du-kprf/

Un texte fondamental des communistes russes dont personne ne doit rater la lecture à la veille de différents votes qui nous attendent. La porte est étroite vu ce qu’est devenue “la démocratie française” dont ces élections sont un peu la grande messe, l’opium du peuple et dont la seule vraie question reste : quels moyens avons-nous de résister à cette catastrophe imminente dans laquelle nous sommes engouffrés? Le bon côté de l’affaire est qu’ils ont presque renoncé à jouer avec la peur du loup fascisme après l’avoir fait monter à 30% des votes et 30% d’abstention, et surtout savoir que les combats et les bannières de l’OTAN derrière lesquelles ils nous invitent sont celles décrites ici par ZIOUGANOV. Savoir qu’ils réprimeront les révoltes de la misère que leur politique provoque et qu’ils ont déjà choisi. Entre le libéralisme et le fascisme, ce n’est qu’un simple prolongement, celui de l’acceptation également de la guerre, le choix mortifère (note de Danielle Bleitrach et traduction de Marianne Dunlop)
https://kprf.ru/party-live/cknews/209849.html

Le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a déclaré que la confrontation entre l’Ukraine et la Russie “sera gagnée sur le champ de bataille” . Borrell est un opposant de longue date à la Russie. En mai 2019, il a qualifié notre pays de “vieil ennemi”. Mais sa déclaration actuelle a un caractère qualitativement nouveau. Borrel a annoncé publiquement les intentions des stratèges occidentaux, qu’ils avaient jusqu’à présent soigneusement dissimulées. Il ne s’agit pas d’une guerre entre la Russie et l’Ukraine. C’est une guerre de l’OTAN contre la Russie dans laquelle le peuple ukrainien est utilisé comme chair à canon.

Les mots “négociations” ou “règlement politique” ont disparu du vocabulaire des politiciens occidentaux et de leurs vassaux à Kiev. À l’Ouest et à Kiev, les discours sont désormais exclusivement belliqueux. Des armes et des mercenaires sont fournis à l’Ukraine à flot continu. Une guerre de fausses informations est menée de manière extrêmement agressive.

De plus, les “démocraties” occidentales ne reculent pas devant les provocations les plus viles et les plus sanglantes. Il a déjà été prouvé que le “massacre de Boutcha” a été mis en scène et que l’attaque au missile “Totchka-U” contre la gare de Kramatorsk, qui a tué plus de 50 civils, a été menée par les Banderistes. Mais, comme l’affirmait Goebbels, le maître de la propagande hitlérienne, “plus le mensonge est effrayant, plus il est facile à croire” . Puisque l’Occident a besoin de justifier les atrocités de ses vassaux, nous pouvons nous attendre à davantage de provocations sanglantes.

Les États-Unis et leurs alliés ne se contentent pas d’ignorer le fait que le gouvernement actuel de l’Ukraine est sous le contrôle de nazis purs et simples. Ils protègent ces ordures – les héritiers des criminels fascistes et les auteurs des crimes les plus graves contre le peuple ukrainien. Preuve en est le vote le 7 décembre 2021 de la résolution de l’ONU intitulée ” Combattre la glorification du nazisme, du néonazisme et d’autres formes de racisme, de discrimination raciale et de xénophobie “ .

Seuls deux pays, en fait, ont soutenu le fascisme en votant contre la résolution : les États-Unis et l’Ukraine. Quarante-neuf pays se sont abstenus. Parmi ceux qui ont refusé de condamner le nazisme figurent toutes les “démocraties”, dont beaucoup ont combattu aux côtés d’Hitler et fournissent aujourd’hui des armes et une couverture politique et de propagande aux Banderistes. Il s’agit du Royaume-Uni, de l’Allemagne, de la France, des Pays-Bas, de la Pologne, de l’Australie, de la Belgique, du Canada, de la Croatie, de la République tchèque, du Danemark, de l’Estonie, de la Finlande, du Japon, de la Lettonie, de la Lituanie, de la Norvège, de la Roumanie, de la Slovénie, de l’Espagne, de la Suède et de la Suisse.

Même les membres du Congrès américain s’inquiètent de la transformation de l’Ukraine en un centre mondial du néonazisme. Mais le vrai pouvoir en Amérique est entre les mains de ceux qui soutiennent les néo-nazis banderistes. Les États-Unis forcent tous les alliés de l’OTAN à envoyer des armes à l’Ukraine, les obligeant à acheter de nouvelles armes américaines, augmentant ainsi les profits des “marchands de mort” aux États-Unis.

L’écran de fumée de la “lutte pour les valeurs civilisées” est levé. Josep Borrell a publiquement assimilé l’Union européenne, l’OTAN et les Banderistes. En Occident, ils ne peuvent plus cacher leur haine historique de la Russie, leur désir de la supprimer, en s’appuyant une fois de plus sur les forces les plus sinistres sous la forme du néonazisme.

Dans ces circonstances, la solidarité de toutes les forces progressistes du monde est importante. Il est nécessaire de mobiliser toutes les ressources spirituelles, intellectuelles et économiques de la Russie pour repousser le fascisme libéral. Le pays a besoin d’un nouveau cours basé sur les propositions du KPRF. La politique socio-économique de l’État russe doit subir des changements fondamentaux, non seulement pour briser les sanctions, mais aussi pour s’engager sur la voie de l’indépendance vis-à-vis des importations, pour une industrialisation accélérée, en s’appuyant sur le génie créateur du peuple, sur les énormes ressources naturelles et le potentiel de production de la Russie. Le socialisme est notre avenir

UNE VIDEO de C NEWS qui illustre bien le propos de Ziouganov : qui commande en Ukraine ?

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   Posté le 16-04-2022 à 21:08:33   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Des soldats des pays de l'OTAN parmi les prisonniers de l'armée russe


La Russie a affirmé qu'"il y a des soldats des pays de l'OTAN" parmi les prisonniers de l'armée russe. L'animateur de la télévision d'État russe a déclaré que la Russie "se bat définitivement contre l'OTAN elle-même" et que la troisième guerre mondiale a commencé.

Selon le site d'information argentin infobae du 15 avril, un journaliste de la télévision d'État russe a déclaré que l'escalade de la guerre russo-ukrainienne pouvait déjà être décrite comme un conflit mondial, ajoutant que le Kremlin "luttait définitivement contre l'OTAN elle-même".
Selon des informations, l'animatrice de la chaîne de télévision d'État russe Rossiya 1, Olga Skabeyeva (Olga Skabeyeva), a déclaré qu'après le naufrage du navire amiral russe "Moscou", la troisième guerre mondiale avait commencé. Il a également souligné que la Russie "est définitivement en guerre avec l'OTAN elle-même".

L'agence de presse satellite russe a rapporté le 15 que plus de 1 000 soldats ukrainiens qui se sont rendus sont actuellement détenus en Russie.
Le rapport citait les informations publiées par le service de presse de la commission d'enquête russe le 15 disant que sur plus de 1 000 soldats ukrainiens qui se sont rendus, cinq étaient des commandants de brigade ukrainiens qui avaient participé à des opérations de combat contre les habitants du Donbass. La commission d'enquête russe a inclus 42 commandants ukrainiens dans "l'affaire criminelle du génocide du Donbass".
Au cours de l'enquête, la Russie a obtenu des informations sur 25 pays fournissant des armes à l'Ukraine, dont 21 sont membres de l'OTAN.

Le rapport indiquait également que des instructeurs militaires étrangers étaient activement impliqués dans la formation des troupes ukrainiennes et des unités nationalistes. La commission d'enquête russe mène une enquête criminelle fondée sur le fait que "des citoyens du Royaume-Uni, des États-Unis, de la Norvège et du Canada ont rejoint les rangs des mercenaires".

Andrey Klimov, président du "Comité pour la protection de la souveraineté de l'État" du Conseil de la Fédération de Russie (la chambre haute du parlement), a déclaré le même jour que parmi les personnes capturées par l'armée russe, "il y a des soldats des pays de l'OTAN".

Klimov a déclaré que la Russie "montrerait au monde entier ce qui s'est réellement passé" lorsqu'elle l'aurait jugé.

L'OTAN n'a pas répondu à cela.

Klimov a également déclaré qu'en Ukraine, il y avait aussi des mercenaires d'Asie et d'Afrique, ainsi que des personnes associées à des groupes extrémistes, et des personnes du Royaume-Uni, des États-Unis et de nombreux autres pays. Il a souligné que les mercenaires ne sont pas des soldats et ne sont pas protégés par le droit international.

Il a également affirmé que l'opération militaire spéciale de la Russie en Ukraine se terminerait bientôt et que la Russie n'avait pas l'intention de prolonger le délai.
Il convient de noter que le président américain Joe Biden a déclaré à plusieurs reprises qu'il n'enverrait pas de troupes directement en Ukraine, car la confrontation directe entre l'OTAN et la Russie est la troisième guerre mondiale.
"Nous n'allons pas entrer en guerre avec la Russie en Ukraine", a déclaré Biden, "un conflit direct OTAN-Russie, c'est la Troisième Guerre mondiale, quelque chose que nous devons essayer d'empêcher".

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Un haut responsable russe déclare que "l'opération militaire spéciale" en Ukraine se terminera bientôt


Selon le média d'État chinois CCTV, le 16 avril, Andrey Klimov, président du "Comité pour la sauvegarde de la souveraineté de l'État" du Conseil de la Fédération de Russie (chambre haute du parlement), a déclaré que "l'opération militaire spéciale" de la Russie en Ukraine serait très importante. C'est presque fini, la Russie n'a pas l'intention de prolonger le temps.
L'agence de presse satellite russe a cité le secrétaire de presse présidentiel russe Dmitri Peskov disant le 15 que le Kremlin n'a aucun doute que toutes les tâches de l'opération spéciale menée en Ukraine seront accomplies.
"L'important est de libérer l'Ukraine de ces nationalistes. L'opération se poursuit, les tâches actuelles sont bien connues. Ces tâches doivent être accomplies et seront accomplies. Cela ne fait aucun doute."
Il a déclaré que des bataillons nationalistes avaient pris des civils en otage et attaqué des installations sociales dans des endroits où les gens ne pouvaient pas vivre en paix chez eux.
"Dans les endroits où les bataillons nationalistes font les choses que j'ai dites, il y a beaucoup de combats en cours et tous seront anéantis là-bas", a souligné Peskov.
En outre, Klimov a également déclaré que parmi le personnel capturé par l'armée russe se trouvaient des soldats des pays de l'OTAN.
L'OTAN n'a pas répondu à cela.

source dnews

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Lire aussi : Le pape sous le feu de la "critique" ukrainienne.

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Boutcha: 10 questions sans réponses par Michel Collon

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La nouvelle aide militaire américaine crée un mauvais précédent et pousse la crise ukrainienne dans un territoire imprévisible

Par Song Zhongping Publié: 16 avril 2022 20:55

Le président américain Joe Biden a annoncé mercredi une aide militaire supplémentaire de 800 millions de dollars à l'Ukraine, dont 18 obusiers de 155 mm, ainsi que 40 000 obus d'artillerie. Alors que la nouvelle du nouveau paquet d'armes a été divulguée pour la première fois, la Russie a envoyé mardi une note diplomatique officielle aux États-Unis avertissant que les expéditions des États-Unis et de l'OTAN "ajoutaient de l'huile" au conflit là-bas et pourraient avoir des "conséquences imprévisibles".

L'assistance militaire cette fois, en particulier les obusiers de 155 mm, est une amélioration sérieuse de l'artillerie à longue portée et aura un impact important sur le conflit une fois fourni à l'Ukraine. L'essentiel est que cette décision américaine créera un mauvais précédent pour que d'autres pays commencent à fournir des armes lourdes à l'Ukraine, il est donc inévitable que la Russie réponde en publiant une note diplomatique aussi stricte.

Après des pourparlers de paix à Istanbul fin mars, la partie russe avait envoyé des signaux positifs indiquant que l'activité militaire près de Kiev pourrait être réduite. Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a mis en garde la Russie contre l'attaque des lignes d'approvisionnement soutenant l'Ukraine, et la Russie s'est jusqu'à présent abstenue de le faire. Cependant, le nouveau cycle d'aide militaire annoncé par l'administration Biden a peut-être conduit la Russie à reconsidérer sa décision afin d'empêcher l'armée ukrainienne d'acquérir davantage d'armes lourdes, rendant ainsi possible et augmentant probablement une escalade du conflit russo-ukrainien. Le résultat des pourparlers d'Istanbul, le cinquième cycle de négociations russo-ukrainiennes, a déjà été abandonné en raison du soutien militaire amélioré que les États-Unis ont apporté à l'Ukraine.

La fourniture imprudente par les États-Unis d'armes à l'Ukraine, en particulier d'artillerie lourde, n'aidera pas les pourparlers de paix et ne fera que perpétuer ce conflit militaire, ce qui, cependant, est exactement ce à quoi les États-Unis s'attendent. La Russie veut atteindre ses objectifs militaires déclarés par le biais d'un conflit limité et résoudre le différend par des pourparlers de paix, plutôt que de voir l'aide militaire sans fin à l'Ukraine se traduire par un conflit permanent, rendant difficile pour la Russie de s'en sortir.

Au contraire, les États-Unis et l'OTAN veulent piéger la Russie dans ce conflit et l'entraîner ainsi dans une hémorragie prolongée. Les États-Unis ne veulent pas s'arrêter et dissuader l'OTAN de fournir une assistance militaire à l'Ukraine, mandataire des États-Unis et de l'OTAN, afin de lui permettre de se tenir au front pour lutter contre la Russie. On ne peut même pas exclure que l'Occident ait envoyé des mercenaires pour combattre dans le conflit. En outre, il ne peut être exclu que le récent naufrage du croiseur russe de missiles guidés Moskva soit également lié au soutien américain, ce qui pourrait déclencher des représailles russes. Ce conflit militaire va probablement se prolonger, au détriment de la Russie.

Malgré la note diplomatique russe de mardi, le Pentagone a déclaré jeudi que l'assistance militaire à l'Ukraine se poursuivrait. Le fait que les États-Unis ignorent les avertissements de la Russie montre que les États-Unis ont l'intention d'utiliser ce conflit pour faire tomber la Russie et ne s'attendent à aucun cessez-le-feu dans un court laps de temps. Les États-Unis participeront à ce conflit de manière indirecte et active pour contenir le développement de la Russie et affaiblir ses capacités militaires.

Il est important de noter que même si la Russie choisit un jour de frapper l'approvisionnement militaire occidental en Ukraine, le principal moyen d'affaiblir l'accès de l'armée ukrainienne à l'aide militaire sera toujours de frapper les convois d'armes de l'OTAN entrant en Ukraine, et pas nécessairement de frapper de manière préventive l'OTAN. pays de la périphérie ukrainienne qui servent de points de transfert pour les approvisionnements américains, comme le suggère George Beebe, ancien directeur de l'analyse de la Russie à la CIA. Une telle décision sera considérée comme une provocation russe envers l'OTAN, activant le mécanisme de défense collective de l'article 5 de l'OTAN pour cibler conjointement la Russie, ce qui conduira à un conflit militaire entre l'OTAN et la Russie.

Cependant, cette possibilité n'est pas exclue. Alors que le conflit militaire continue de s'intensifier, il est probable que la Russie utilisera cette tactique pour avertir les pays de l'OTAN autour de l'Ukraine de ne plus fournir d'assistance en matière d'armement. Mais alors, ce conflit s'intensifiera encore et pourrait même se transformer en une guerre nucléaire. Ce serait une tragédie pour l'humanité, qu'aucun de nous ne voudrait voir.

L'auteur est un expert militaire chinois et un commentateur de télévision. opinion@globaltimes.com.cn.Démasquer la superpuissance : Là où la crise ukrainienne a commencé


Dessin animé : Xu Zihe/GTDémasquer la superpuissance : Là où la crise ukrainienne a commencé Dessin animé : Xu Zihe/GT
https://www.globaltimes.cn/page/202204/1259473.shtml

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Les États-Unis tirent parti de la crise ukrainienne pour élargir l'OTAN et pousser l'Europe plus loin dans le chaos


https://www.globaltimes.cn/page/202204/1259415.shtml

Par Carlos Martínez
Publié: 15 avril 2022 14:20


L'OTAN a été créée en 1949, quatre ans seulement après la fin de la Seconde Guerre mondiale, pour fournir une infrastructure militaire à l'alliance de la guerre froide dirigée par les États-Unis. Son existence a permis le positionnement de troupes et d'armements américains en Europe, prêts à être déployés rapidement contre l'Union soviétique et les démocraties populaires nouvellement formées en Europe orientale et centrale.
La prétendue raison d'être de l'OTAN était de protéger ses membres de l'agression et de l'expansion soviétiques. Pourtant, lorsque l'Union soviétique s'est effondrée et que le Pacte de Varsovie a été dissous en 1991, il n'y a eu aucune discussion sérieuse sur la dissolution de l'OTAN. En fait, l'OTAN n'a fait que devenir plus agressive.
Personne ne peut sérieusement prétendre que l'OTAN a un caractère fondamentalement défensif. C'est une alliance nucléaire agressive conçue pour imposer l'hégémonie américaine.
Dans les décennies qui ont suivi l'effondrement soviétique, l'OTAN est passée de 16 pays à 30 - reniant les promesses répétées faites aux dirigeants soviétiques et russes au début des années 1990 que les frontières de l'OTAN ne se déplaceraient "pas d'un pouce" à l'est de l'Allemagne. En fait, les frontières de l'OTAN se sont déplacées jusqu'aux portes de la Russie.
Ce processus d'élargissement de l'OTAN est la cause sous-jacente de la crise actuelle en Europe. En 2014, les États-Unis ont soutenu un coup d'État en Ukraine qui a porté au pouvoir un gouvernement pro-occidental. Ce gouvernement a été dès le départ explicite sur son intention d'adhérer à l'OTAN.
Le gouvernement russe a clairement indiqué que l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN franchirait une ligne rouge en termes de préoccupations de sécurité de la Russie, étant donné que les deux pays partagent une frontière de 2 000 kilomètres.
La Russie a appelé à plusieurs reprises au dialogue avec l'Ukraine, les États-Unis et l'OTAN afin de répondre à ses préoccupations légitimes, mais ces demandes ont été repoussées. Entre-temps, l'OTAN a mené plusieurs exercices militaires conjoints avec l'armée ukrainienne.
C'est le déclencheur de l'opération militaire russe en Ukraine. Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a déclaré sans ambages que la guerre actuelle "aurait pu être évitée si l'OTAN avait tenu compte des avertissements de ses propres dirigeants et responsables au fil des ans selon lesquels son expansion vers l'est conduirait à une plus grande, et non moins, instabilité dans la région".
La Chine a constamment appelé tous les protagonistes de la crise ukrainienne à reconnaître le principe de la sécurité indivisible. L'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN serait une menace pour la sécurité de la Russie, et par conséquent elle doit être retirée de la table et l'Ukraine devrait s'engager à la neutralité. Comme le dit Jeffrey Sachs, professeur à l'Université de Columbia, la neutralité ukrainienne aidera à maintenir l'OTAN et la Russie séparées - "un bien positif pour toutes les parties et pour le monde".
À l'avenir, les peuples du monde pourraient bien se demander si une paix stable est possible tant que l'OTAN continue d'exister. Comme l'a récemment noté le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin : « L'OTAN ne sert d'autre but que la guerre. Elle n'a jamais contribué à la paix et à la sécurité de notre monde et ne le fera jamais.
La crise en Ukraine est causée principalement par l'agression et l'expansion de l'OTAN. Parvenir à une paix durable signifie endiguer cette agression et cette expansion ; cependant, les États-Unis utilisent la guerre comme une publicité élaborée pour l'OTAN, promouvant une version basée sur les blocs de la sécurité collective fondée sur l'opposition à la Russie. La Suède et la Finlande ont longtemps prospéré sous une politique de non-alignement militaire, mais elles subissent maintenant des pressions pour abandonner la neutralité en faveur de l'adhésion à l'OTAN. Une telle politique fomentera l'insécurité collective et plongera davantage le continent européen dans le chaos.
La sécurité collective était le mot d'ordre mondial au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et de la défaite du fascisme allemand et du militarisme japonais. Cependant, la sécurité collective ne peut pas fonctionner sur la base de la division et des blocs exclusifs, dans lesquels la sécurité d'un pays compromet la sécurité d'un autre. C'est précisément pour cette raison que l'Union soviétique a proposé d'adhérer à l'OTAN en 1954, un an avant l'établissement du Pacte de Varsovie. Ce dont l'Europe a besoin, c'est d'un mécanisme de sécurité collective qui englobe l'ensemble du continent, ait une base légitime dans le droit international et prête attention aux préoccupations légitimes de sécurité et aux droits nationaux de toutes les parties.
La condition minimale immédiate pour la paix en Europe est de garantir qu'il n'y aura plus d'élargissement de l'OTAN. À plus long terme, les blocs de la guerre froide tels que l'OTAN et l'AUKUS devraient être démantelés, afin que l'humanité puisse réaliser son rêve commun de longue date de paix mondiale.

L'auteur est un auteur britannique et un commentateur politique indépendant. opinion@globaltimes.com.cn

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   Posté le 18-04-2022 à 08:38:08   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

https://histoireetsociete.com/2022/04/18/daniel-arias-que-se-passe-il-a-marioupol/

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   Posté le 19-04-2022 à 22:24:45   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Un tournant dans la guerre en Ukraine



À l’issue de son déplacement le 8 avril à Kiev et à Boutcha en compagnie de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le haut commissaire européen aux Affaires étrangères Josep Borrell a publié un tweet qui a suscité de nombreuses réactions en Russie.

“500 millions d’euros d’aide supplémentaire de l’UE sont en train d’être débloqués. Les livraisons d’armes seront adaptées aux besoins de l’Ukraine. Cette guerre doit être gagnée sur le champ de bataille”

Après avoir repris les injonctions des USA sur les sanctions économiques, et après l'expulsion de très nombreux diplomates russes le 6 avril, il s'agit d'un tournant dans la guerre en Ukraine, l'engagement militaire de l'UE contre la Russie.

Par ailleurs les USA essaient de créer un front identique face à la Chine.
La 3e guerre mondiale a commencé.

Nous devrions comprendre le lien, entre cette guerre dans laquelle nous sommes engagés et les élections françaises :
Le Pen a des sympathies pro russes, mais factuellement elle entend sortir du commandement de l'OTAN. Et les USA ne tolèreraient pas ça un instant, ils feraient plier les banquiers et les actionnaires européens par tous les moyens pour l'éviter.
Et tous les moyens signifie que Le Pen ne resterait pas une minute à l'Elysée.


Edité le 19-04-2022 à 23:50:36 par Xuan




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   Posté le 20-04-2022 à 05:37:18   Voir le profil de pzorba75 (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à pzorba75   

Les américains misent sur le temps long pour se défaire de la Russie, c'est leur méthode depuis leur second débarquement en Europe au milieu de la deuxième guerre mondiale, celui de Sicile après l'invasion des pays d'Afrique du Nord. , le premier remontant à 1917 pour rafler mise en 1918 à la barbe de leurs alliés anglais et français.

Ces quinze dernières années, ils ont été aussi actifs que possible, de Sarkozy élu et jeté en 2007, trop excité, à Hollande élu en 2012 et balancé en 2017, trop mou, maintenant avec Macron en poche et tout à fait bon pour un prochain contrat d'obéissance de cinq ans.

Les Etats-Unis mènent la guerre de classes, contre tous les pays qui résistent à leur modèle d'exploitation néo libérale et impérialiste. Leur palmarès est éloquent, ne manque qu'une victoire en Russie et c'est précisément un des enjeux du conflit russo - ukrainien.

Aujourd'hui, personne ne sait la durée de la bataille en Ukraine, on peut qu'en même imaginer que la Russie, Crimée et Donbass inclus, sortira épuisée d'un conflit long et, en reconnaissant son échec, choisira des dirigeants compréhensifs et plus souples que Poutine, dirigeants qui aligneront la politique russe sur les rails américains et cessera de perturber l'ordre international. Cette victoire américaine renforcera alors les positions des pays impérialistes pour s'attaquer à la Chine, probablement dans une guerre économique.

L'histoire n'est jamais écrite d'avance, surtout si es peuples s'en mêlent un peu.

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