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Xuan
Ziouganov : l’attentat terroriste à Crocus est une vengeance pour nos succès sur le front
25 MARS 2024

[url]https://histoireetsociete.com/2024/03/25/ziouganov-lattentat-terroriste-a-crocus-est-une-vengeance-pour-nos-succes-sur-le-front[//url]

Voilà un de ces textes fondamentaux que grâce à Marianne vous avez la chance de pouvoir lire… Marianne qui doit faire des examens de santé et qui a un besoin urgent de repos ne peut s’empêcher de tenter de rompre le blocus de propagande et de censure que l’atlantisme de toutes nos élites politico-médiatiques a construit en France… Alors lisez et diffusez, si vous ne pouvez faire que cela faites-le… C’est l’ultime liberté qu’il nous reste face à l’immonde complicité qui s’est créée derrière Macron et qui est prête à cautionner la problable implication de nos services secrets dans le meurtre de masse perpétré à Moscou… Passez, iln’y a rien à voir ce ne sont que des civils russes, la mort d’un Russe ne peut que réjouir un bon français, un pétainiste, ou un glucksmanien, Hollandiste, sarkozien et les autres suivent les fesses serrées à l’idée de perdre 1% sans mesurer à quel pont ils écoeurent ceux qui ne cèdent pas à une propagande digne de Goebbels, c’est vai que cela vient de loin et même ma propre censure vent de ma position face à ce qui se passait en Yougoslavie la liste “bouge l’Europe”‘, Ziouganov a raison, il n’y a pas eu la moindre faille dans le dispositif atlantiste, après cette approbation de l’infamie et ça continue … Alors il ne reste plus qu’à interdire les communistes russes partout pour justifier ce que l’on prétend faire du peuple français… Logique… un filet d’information auquel s’abreuver serait encore trop… voyez comme les choses sont bien faites, si Ziouganov est interdit on a droit désormais à l’interprétation de l’ancien journaliste de la pravda passé à l’OTAN Andrei Dutslev qui n’a pas réussi à convaincre junge welt mais qui abreuve des blogs comme celui de Nicolas Maury, et la CGT SNCF, bien sur les parisiens de la mairie de Paris, etc, d’autres sur ce que sont censés penser les communistes russes, sa propagande relayéée par son complice Kamenka pourrit ce qui pourrait réister, mais les communisstes du KPRF sont toujours censurés bien sur sauf sur ce blog, il suffit de lire .. . (note de danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)

https://kprf.ru/party-live/cknews/225206.html

Le dirigeant du KPRF – sur les ondes de Radio “KP” – avec l’observateur politique de KP.RU Alexander Gamov

…- Ce qui s’est passé à Crocus vendredi dernier est une immense tragédie, une immense douleur pour tout le pays”, a déclaré le président du KPRF sur les ondes de Radio KP le samedi 23 mars. – Je tiens à exprimer mes condoléances aux parents, aux amis des victimes et à tous les citoyens de notre grande patrie, contre laquelle les Anglo-Saxons mènent une guerre d’anéantissement.

Il faut en prendre conscience et comprendre que cet attentat terroriste sauvage, impitoyable, cynique, s’inscrit dans cette lignée criminelle.

Oui, ce n’est pas la première fois que la Russie connaît un tel malheur…..

“J’ai emmené exprès des Allemands à Khatyn.”

– Vous parlez de parallèles historiques.

– Oui, de telles choses se sont déjà produites dans notre histoire. Nous avons survécu à l’Entente pendant la guerre civile, au raid nazi de 1941 et à la Grande Guerre patriotique. Et dans notre histoire récente, il y a eu Beslan, Budennovsk, Nord-Ost… Mais nous devons comprendre que dans les circonstances actuelles, cet attentat terroriste occupe, je dirais, une place à part.

– C’est – si vous regardez l’ensemble…

– Et si vous regardez la date, elle n’a peut-être pas été choisie par hasard.

C’est le 25e anniversaire de l’attaque agressive des États-Unis contre la Yougoslavie. Pour la première fois après la Grande Guerre Patriotique, l’OTAN a attaqué notre pays frère, un millier d’avions l’ont bombardée, huit jours durant, ils ont tué des gens et des terres uniquement pour des raisons de désobéissance et de solidarité avec nous.

Si vous creusez l’histoire, Sacha, cela coïncide avec l’anniversaire de Khatyn, où des gens ont été brûlés. L’année dernière, j’ai organisé un forum antifasciste à Minsk…

– Je me souviens – c’était à grande échelle

– 50 délégations sont venues à l’époque. L’Europe a bien participé, activement – Allemands, Italiens, Portugais, Hongrois….

Je les ai emmenés spécialement à Khatyn. Ils ont été choqués d’apprendre qu’au Belarus, ces occupants nazis-fascistes avaient brûlé un village sur trois ou sur quatre.

Et, soit dit en passant, les participants de notre forum ont alors, par solidarité, condamné ce phénomène criminel et hideux. Et tous ont exprimé la même idée que le plus grand mal est le nazisme, le fascisme.

Ce n’est pas un hasard si le président Vladimir Poutine vient de tenir (vendredi 22 mars – A.G.) un Conseil de sécurité sur la lutte contre le néo-fascisme.

“C’est une vengeance pour nos succès sur la ligne de front”.

– Revenons sur les événements de vendredi soir…..

– À mon avis, ceux qui ont participé à cette attaque terroriste, qui l’ont préparée, ont impitoyablement pensé à tous les détails.

Les terroristes étaient bien préparés, bien équipés et ont cyniquement tiré sur les gens – tant dans l’auditorium que dans la cage d’escalier.

Ils ont apporté avec eux tout ce dont ils avaient besoin pour mettre le feu au bâtiment. Ce sont des voyous à 100 %, bien entraînés.

(Samedi, il a été rapporté que les organisateurs et les auteurs de l’attaque terroriste ont été arrêtés. – A.G.)

Il y a une autre explication à ce qui s’est passé.

Il faut comprendre que l’OTAN, les Américains, après avoir subi une défaite sur le front de l’Ukraine et se rendant compte qu’ils ne pourront jamais prendre le dessus ou remporter la victoire là-bas, et se rendant compte que le peuple russe s’est mobilisé autant que possible pendant la campagne électorale, en soutenant le président et commandant en chef suprême Vladimir Poutine….

Quoi qu’il en soit, les voilà qui ont décidé de se venger de nous de cette manière.

Nous devons tripler notre sécurité. Les Anglo-Saxons ne nous pardonneront jamais nos succès, nos victoires, notre cohésion interne.

J’ai toujours cru et je crois toujours que les Anglo-Saxons sont les terroristes et les provocateurs les plus sophistiqués de la planète. J’écrivais un article sur “200 ans de rêve américain” et j’étais stupéfait. Tout a changé, y compris le climat, mais leurs actions d’expansion et de provocation n’ont jamais cessé.

Et maintenant, attention, ils ont averti les citoyens américains – dès le début du mois de mars – de ne pas se rendre dans les endroits bondés – centres commerciaux, salles de concert.

Autre chose : lorsque l’attaque terroriste a éclaté, une demi-heure plus tard déjà, les responsables américains ont présenté leurs condoléances.

Je ne crois à aucune de leurs sincères condoléances. Ils fournissent une mer d’armes pour tuer des gens dans l’Ukraine fraternelle. Ce sont des larmes de crocodile.

À mon avis, ils veulent poursuivre, y compris l’enquête, sur cette fausse piste une nouvelle fois.

Des personnes présentes dans la salle m’ont dit que ceux qui couraient avec des mitrailleuses portaient des fausses barbes.

– Avez-vous eu des contacts avec des personnes présentes dans la salle ?

Bien sûr. Écoutez, je vis dans ce monde, j’ai vu, j’ai entendu parler de l’attaque terroriste quelques minutes après qu’elle se soit produite. J’ai, disons, des informations supplémentaires.

J’ai moi-même fait partie des agences de sécurité, j’ai participé à cinq guerres dans le Caucase, j’ai vu comment cette discorde nationale est enflammée, fomentée, comment elle se transforme en violence…

“Ils veulent semer la panique parmi nous ? Cela ne marchera pas !”

– Lorsque, immédiatement après les élections, les dirigeants des factions de la Douma ont rencontré le président, ces questions ont certainement été discutées là aussi.

– Pas seulement discutées. Le président est un homme très expérimenté, il comprend parfaitement tout, il suit la situation en première ligne, partout. Poutine a lui-même dirigé ces services, il le ressent et le réalise mieux que quiconque.

Mais malheureusement, nous avons une nouvelle génération qui n’a connu ni l’Afghanistan ni la situation dans le Caucase. Il faut donc “peaufiner” tout ce qui concerne l’ordre et la discipline, et en même temps placer des gens capables de résoudre ces problèmes.

Et quand, alors qu’il y a la guerre, dans nos universités certains dirigeants n’informent même pas les étudiants de ce qui se passe, on peut s’attendre à tout. Parce que les gars passent leur temps sur les réseaux étrangers, regardant toutes sortes d’absurdités qui sont dirigées contre nous.

Vous voyez, la guerre est une guerre hybride, et elle est différente en ce sens que, tout d’abord, les cerveaux du peuple ukrainien et des jeunes ont été empoisonnés, puis ils ont déclenché ce combat et ce massacre. Et de nombreuses personnes n’ont jamais réalisé qu’elles avaient été prises en charge par des nazis, des Banderistes et la CIA. Ils n’ont pas besoin de l’Ukraine, ils la détruisent tout simplement, ils n’ont pas besoin des Slaves.

Et le président le comprend parfaitement.

Ils veulent semer la panique, le découragement. Nous sommes un peuple brave, courageux et honorable, nous savons comment résister à cela. Mais la méchanceté et le cynisme de ces crapules sont tout simplement choquants et surprenants. Mais espérer qu’il soit possible de s’entendre avec les terroristes ou de passer un accord avec les nazis et les fascistes est plus que de la naïveté.

Une guerre a été déclenchée contre nous.

C’est évident, et tout le monde devrait le comprendre. Et dans une guerre, la mobilisation interne doit être tout à fait différente.

Mais en même temps, nous devons comprendre que sans cohésion, sans maîtrise des nouvelles technologies, sans le soutien de l’armée, de nos gars qui se battent courageusement contre le nazisme sur le front, sans vigilance à l’intérieur du pays, il est impossible de vaincre un mal aussi grand que le terrorisme. –


Edité le 25-03-2024 à 16:58:41 par Xuan


Xuan
Déclaration de Ziouganov: Mémoire éternelle aux morts, châtiment aux criminels !

24 MARS 2024

https://histoireetsociete.com/

Face à une telle analyse, que nous sommes nombreux à partager, mais qui ne trouvera ni publication, ni écho dans ce malheureux pays qu’est la France “atlantisée”, vassalisée, militarisée, il m’apparait totalement dérisoire désormais de continuer à déplorer la lâcheté de la gauche et du PCF, la complicité manifestée avec Macron. Une conclusion s’impose : j’ai fait un pari, celui de croire qu’il y avait un possible, je l’ai perdu, il probable que ce qui naitra est encore inconnu. Pour le moment, il n’y a plus rien à dire et je m’y tiendrai, plus rien à regretter, il n’y a que le silence celui qui dit sa dernière honte aux camarades russes… je n’interviendrai plus sur “le communisme” français, le contrat est totalement rompu, nous n’avons plus de langage commun. Ils font leur choix, ce n’est pas le mien, le leur reprocher est du temps perdu et il m’en reste peu pour tout ce qui est à connaitre dans un monde qui nait, même si comme disait Lénine le cadavre de l’ancien pourrit au milieu. Je parle en mon seul nom et de ce qui sera désormais à la base de mes contributions dans ce site, c’est une décision qui n’appelle aucun commentaire et s’il y en a ils ne seront pas publiés. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Déclaration du Présidium du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie
Une terrible tragédie s’est produite en Russie. Cela a choqué notre pays et tous les habitants consciencieux de la planète. Le monde regarde ce qui se passe avec anxiété et tension, s’inquiétant avec nous, pleurant les morts.
Service de presse du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie
2024-03-23 ​​​​​​17:17

https://kprf.ru/party-live/cknews/225209.html

Ziouganov Gennady Andreïevitch
Président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie, chef de la faction du Parti communiste à la Douma d’État de l’Assemblée fédérale de la Fédération de Russie

Les victimes de l’attaque terroriste contre la salle de spectacle Crocus à Krasnogorsk, près de Moscou, n’étaient ni des militaires ni des agents des forces de l’ordre. C’étaient des citoyens pacifiques venus au concert la veille du week-end. Parmi eux se trouvent des femmes et des enfants. Dans le cadre de cette tragédie sanglante, nous exprimons nos sincères condoléances aux familles des victimes et souhaitons un prompt rétablissement aux blessés.

Rien ne peut justifier cette attaque lâche et impitoyable. Seuls des monstres ayant perdu toute notion de miséricorde peuvent cyniquement tirer sur des personnes non armées. Nous sommes tous unis par une profonde indignation, le désir de comprendre ce qui s’est passé, de punir les responsables et d’empêcher que cela ne se reproduise à l’avenir.

Il ne fait aucun doute que l’attaque a été soigneusement préparée. Il s’agit de la plus grande attaque terroriste perpétrée en Russie depuis vingt ans, depuis la tragédie de Beslan. L’objectif de ceux qui ont ordonné ce crime ignoble est de semer la peur et la confusion parmi les citoyens du pays et de forcer les autorités à faire des concessions sur les questions internationales.

Les détails de l’organisation de cette ignoble attaque restent à clarifier par l’enquête. Cependant, il est déjà clair qu’elle est le résultat de ces formidables processus dans lesquels l’humanité est plongée. La période de développement relativement paisible touche à sa fin. Le rictus de l’impérialisme devient de plus en plus vicieux et ses actions de plus en plus cruelles. Nous, communistes, savons bien que le principal sponsor du terrorisme est le capital oligarchique. Telles sont ses méthodes : tuer et intimider, raser la population civile avec des bombardements massifs, bombarder les villes avec des bombes au phosphore et à l’uranium.

Voulant conserver le pouvoir et la richesse entre leurs griffes, les forces de l’impérialisme incitent de plus en plus à des conflits sanglants, dressant les peuples les uns contre les autres, et ne dédaignent pas les méthodes les plus viles. L’Ukraine et la Russie constituent l’un des plats les plus savoureux pour ces milieux brutaux.

Ces derniers mois, le glissement du régime de Bandera vers des tactiques terroristes est devenu de plus en plus évident. Incapable de gagner sur le champ de bataille, la junte retranchée à Kiev recourt de plus en plus au sabotage dans l’espoir d’intimider nos citoyens. Plus d’une fois, les forces armées ukrainiennes ont tenté d’attaquer les colonies frontalières de la Russie afin de se moquer des civils et d’exprimer leur colère contre tous ceux qui parlent fièrement russe.

Pour atteindre leurs objectifs, les néo-nazis utilisent de plus en plus leur « loup-garou » et forment des agents munis de passeports russes. On a appris que des membres d’une organisation terroriste qui poursuivaient le travail des traîtres de Vlasov étaient arrêtés à Moscou. Leurs armes, l’attirail nazi et les moyens de communication avec les conservateurs de Kiev ont été confisqués. Les jeunes gens se préparaient à attaquer nos concitoyens. Le criminel Boudanov avait déjà parlé ouvertement des projets du SBU d’organiser de telles atrocités.

Ce qui a été commis dans la soirée du 22 mars à la frontière de Moscou et de la région de Moscou est un crime monstrueux. Les terroristes ont soigneusement chronométré le carnage. Ils ont fait irruption dans le bâtiment de Crocus et ouvert le feu sur les gens. Ensuite, ces monstres ont mis le feu à l’auditorium et ont déclenché un incendie à grande échelle dans le bâtiment.

Nous considérons le crime commis comme un crime grave et sans prescription. Ses auteurs, organisateurs et inspirateurs doivent subir un châtiment mérité. C’est ce qu’attendent les parents et amis des personnes tuées dans l’attentat terroriste. Des millions de victimes des bombardements dans les régions du Donbass, de Zaporozhye et de Kherson le crient. Cela est requis par la justice élémentaire et par la nécessité de protéger notre peuple contre de tels crimes. La tâche des autorités est de prendre les mesures les plus énergiques pour empêcher que ce qui s’est passé ne se reproduise.

La Russie est une cible de l’agression de l’OTAN qui veut la détruire. Dans ces conditions, une politique pleinement adaptée à la situation actuelle est extrêmement importante. Il faut éviter toute agitation, peser chaque étape et agir le plus énergiquement possible lorsque les décisions ont mûri et sont devenues absolument nécessaires.

Une guerre de destruction a été déclenchée contre nous. Et il est impossible de ne pas participer à la guerre. Il est impossible d’y gagner en combattant sans enthousiasme. La prise de conscience de l’ampleur des menaces devrait devenir la base pour faire passer le pays sur la voie de la mobilisation avec un refus total de l’État de suivre les principes des « fringantes années 90 ». Le caractère destructeur de la politique libérale est évident dans tous les domaines – depuis la fuite incessante des finances russes à l’étranger jusqu’à l’état d’esprit et d’âme empoisonné par l’antisoviétisme et la russophobie.

Le fascisme engendre toujours la guerre, la haine et la terreur. Ce n’est qu’en résolvant les problèmes de l’opération militaire spéciale visant à dénazifier l’Ukraine et en améliorant la vie de la société russe elle-même que nous garantirons à notre pays une vie paisible et un avenir décent !

Les peuples de Russie ne peuvent pas être intimidés ! Nous relèverons tous les défis. La réponse à la haine des terroristes et de leurs protecteurs sera l’unité du peuple dans la lutte pour l’indépendance de la Russie et pour un monde juste !

Gueorgui Ziouganov,

Président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie.
Xuan
Discours du Président du Comité Central de la FCRR G.A. Ziouganov aux citoyens du pays
Nous publions l'Adresse du Président du Comité Central du Parti Communiste G.A. Ziouganov aux citoyens du pays.
Discours du Président du Comité Central de la FCRR G.A. Ziouganov aux citoyens du pays
Nous publions l'Adresse du Président du Comité Central du Parti Communiste G.A. Ziouganov aux citoyens du pays.


https://kprf.ru/party-live/cknews/224995.html


Service de presse du Comité central du FCRR
2024-03-12 18:03 (mise à jour: 2024-03-13 15:41)
G.A. Ziouganov:

- Chers camarades, chers amis !

Le vote panrusse aura lieu pour la première fois dans le contexte de la guerre déclenchée contre nous par l'OTAN. L'Occident a décidé que la chance était venue de mettre fin à la Russie. Il se venge contre un peuple qui n'a pas réussi à intimider ou à soudoyer avec des prostituées. Nous continuons tous à honorer les actes de nos ancêtres. Les défenseurs de la patrie luttent vaillamment contre un ennemi armé. La force de la grande économie soviétique nous a permis de rester debout. Le pays avait l'espoir d'un nouveau renouveau.

L'élection présidentielle est un événement spécial. Chacun a la possibilité de montrer avec le bulletin quel chemin il défend pour la Russie. Et la Russie, c'est nous. Et il s'agit du destin de chacun de nous. Quand la question est ainsi posée, il est dangereux de supposer que rien ne dépend de notre vote.

Oui, les autorités se sont entourées de pressions administratives et d'information, de votes sur trois jours et électroniques. Cependant, ce mur n'est imprenable qu'à première vue. Ce n'est pas en vain la sagesse populaire qui dit: "La bonne fraternité a plus de valeur que la richesse." L'histoire l'a prouvé: unis, les gens font des miracles.

Plus d'une fois, notre Patrie a été au bord d'un précipice. Le superstatus de l'extérieur et le traître de l'intérieur l'ont déchiré. Mais la Russie renaît de ses cendres et renaît. Et ce ne sont pas des héros individuels qui l'ont sauvée, mais la dignité et le courage de toute la nation. Ce sont nos ancêtres qui ont chassé Mamay de Kulikov Field. Ce sont eux qui allèrent avec Minine et Pozharsky libérer Moscou des Polonais et de la trahison des Boyards. C'est leur club qui a battu l'"invincible" armée napoléonienne. Ce sont les travailleurs qui ont mené la révolution socialiste et défendu la Patrie contre les interventionnistes cupides et la trahison des gardes blanches. Sous la direction des communistes, le peuple soviétique a également écrasé le désordre fasciste.

Aujourd'hui encore, la Russie s'accroche aux masses ouvrières. Même la trahison la plus maléfique des années 90 n'a pas réussi à briser notre nation. Il a remporté une grande victoire morale sur le mensonge universel et la trahison. Redressant les épaules, il montra à tous qu'il était vivant et prêt à conduire les « humiliés et les insultés » au rempart de l'injustice.

Il y a beaucoup de travail à faire. Les autorités sont encore pleines de ceux qui interfèrent avec le renouveau de la Patrie et soupirent secrètement sur les stations balnéaires de Courchevel. De nombreux problèmes exigent des solutions urgentes. Le Parti communiste les a toujours déclarés honnêtement et avec attention. Nous avons exposé le caractère vicieux du cours libéral, insisté sur un changement complet des approches du développement de l'économie et de la société.

Nous avons exigé et exigé un soutien à la science et à l'introduction de nouvelles technologies. Nous célébrons pour les enseignants et les médecins, les retraités et les familles nombreuses. Nous prenons soin de la jeune génération. Nous aidons Donbass. Nous soutenons l'armée et la marine. Combattre la falsification de l'histoire. Nous montons la garde pour notre grande spiritualité et culture.

Les autorités empruntent déjà les idées et les approches du PCRF, mais elles le font timidement et au hasard. Des changements importants sont manifestement en retard.

Le gouvernement risque de moins en moins de protéger le patrimoine pourri d'Eltsine. Toutefois, l'amertume de cette époque entrave encore le progrès. Le Parti de la revanche libérale espère torpiller un virage à gauche attendu depuis longtemps.

Il est inacceptable de voir les pauvres continuer d'être pauvres, les riches continuer d'être riches et le pays mourir. Quand l'argent est pompé hors de Russie. Quand la cinquième colonne continue à tisser sa toile. Quand le "centre Eltsine" est partout, et les monuments du traître Krasnov sont ruinés par la terre russe.

Tout le monde devrait savoir qu'on ne peut pas s'en sortir avec des demi-mesures. Pour survivre à la guerre avec l'Occident et gagner, le pays a besoin d'un rétablissement complet. Le changement est nécessaire sur des bases solides. Il est créé par le Programme de la Victoire du CPRF, le programme de Nikolay Kharitonov.

Ignorer la nécessité d'un virage à gauche est déjà extrêmement dangereux. Par conséquent, l'élection du président n'est pas une simple marque sur le bulletin de vote. C'est l'occasion de dire oui à un avenir meilleur et plus juste.

Nikolay Kharitonov n'a jamais eu peur de parler des problèmes et a offert la clé de leur solution. Et pour que la Russie surmonte toute menace, il est nécessaire de travailler dur, intelligent et honnête.

Nikolay Mikhailovich est une figure intégrale d'un travailleur, lutteur, patriote. Elle est forgée par l'esprit créatif de l'époque soviétique. Un représentant de la génération d'après-guerre - il est fidèle à l'exploit des pères-vainqueurs du fascisme. Originaire d'un village sibérien, il franchit toutes les étapes de l'échelle du travail, ne travaille pas par peur, mais par conscience.

Dans les années difficiles, Nikolaï Kharitonov devint la voix des paysans et des ouvriers, ceux qui avaient été volés par la contre-révolution antisoviétique. Les gens du travail ont perdu beaucoup, mais ils ont conservé leur honneur et les idéaux les plus brillants. C'est leur conscience et leurs principes qui forment la base de la renaissance de la Patrie.

Nikolai Mikhailovich jamais "collé à une chaise", il est resté un homme du peuple. Depuis le podium de la Douma d'Etat et dans les rencontres avec les gens, il dit la vérité, dit la parole du CPRF, propose des solutions. Aujourd'hui, il est à nouveau sur le bord de la lutte. Avec les forces patriotiques du peuple, notre candidat propose de rendre les richesses du pays au peuple, d'assurer une percée dans l'économie, de parvenir à la justice.

Le temps a prouvé que les communistes avaient raison. Le capitalisme est en faillite. Il sent la guerre et le fascisme. L'avenir est avec le socialisme.

Ce n'est qu'en résolvant des problèmes stratégiques que nous pourrons aller de l'avant avec confiance, notamment :

– changement fondamental de cap;

– la nationalisation des industries stratégiques;

– la planification socio-économique à long terme;

– une croissance décisive des investissements dans les hautes technologies, la science et l’éducation;

– la fin du retrait des capitaux à l’étranger;

– un soutien global des entreprises nationales et collectives;

– le renforcement de la protection sociale des jeunes familles, des retraités, des « enfants de la guerre ».

– l’amélioration de la qualité de vie dans le pays.

Chers concitoyens! Le programme de Kharitonov et de la FCRP est un programme de création et de développement, de paix et de justice! Plus il y aura de gens qui nous soutiennent, plus tôt nous changerons nos vies pour le mieux.

Je vous appelle à voter pour un ouvrier, un patriote, un combattant, un communiste.

Jouons au capitalisme et arrêtons-le !

Un vote pour Kharitonov, c'est un vote pour la Russie, pour l'avenir, pour le socialisme!

Le socialisme va gagner ! est un événement spécial. Chacun a la possibilité de montrer avec le bulletin quel chemin il défend pour la Russie. Et la Russie, c'est nous. Et il s'agit du destin de chacun de nous. Quand la question est ainsi posée, il est dangereux de supposer que rien ne dépend de notre vote.

Oui, les autorités se sont entourées de pressions administratives et d'information, de votes sur trois jours et électroniques. Cependant, ce mur n'est imprenable qu'à première vue. Ce n'est pas en vain la sagesse populaire qui dit: "La bonne fraternité a plus de valeur que la richesse." L'histoire l'a prouvé: unis, les gens font des miracles.

Plus d'une fois, notre Patrie a été au bord d'un précipice. Le superstatus de l'extérieur et le traître de l'intérieur l'ont déchiré. Mais la Russie renaît de ses cendres et renaît. Et ce ne sont pas des héros individuels qui l'ont sauvée, mais la dignité et le courage de toute la nation. Ce sont nos ancêtres qui ont chassé Mamay de Kulikov Field. Ce sont eux qui allèrent avec Minine et Pozharsky libérer Moscou des Polonais et de la trahison des Boyards. C'est leur club qui a battu l'"invincible" armée napoléonienne. Ce sont les travailleurs qui ont mené la révolution socialiste et défendu la Patrie contre les interventionnistes cupides et la trahison des gardes blanches. Sous la direction des communistes, le peuple soviétique a également écrasé le désordre fasciste.

Aujourd'hui encore, la Russie s'accroche aux masses ouvrières. Même la trahison la plus maléfique des années 90 n'a pas réussi à briser notre nation. Il a remporté une grande victoire morale sur le mensonge universel et la trahison. Redressant les épaules, il montra à tous qu'il était vivant et prêt à conduire les « humiliés et les insultés » au rempart de l'injustice.

Il y a beaucoup de travail à faire. Les autorités sont encore pleines de ceux qui interfèrent avec le renouveau de la Patrie et soupirent secrètement sur les stations balnéaires de Courchevel. De nombreux problèmes exigent des solutions urgentes. Le Parti communiste les a toujours déclarés honnêtement et avec attention. Nous avons exposé le caractère vicieux du cours libéral, insisté sur un changement complet des approches du développement de l'économie et de la société.

Nous avons exigé et exigé un soutien à la science et à l'introduction de nouvelles technologies. Nous célébrons pour les enseignants et les médecins, les retraités et les familles nombreuses. Nous prenons soin de la jeune génération. Nous aidons Donbass. Nous soutenons l'armée et la marine. Combattre la falsification de l'histoire. Nous montons la garde pour notre grande spiritualité et culture.

Les autorités empruntent déjà les idées et les approches du PCRF, mais elles le font timidement et au hasard. Des changements importants sont manifestement en retard.

Le gouvernement risque de moins en moins de protéger le patrimoine pourri d'Eltsine. Toutefois, l'amertume de cette époque entrave encore le progrès. Le Parti de la revanche libérale espère torpiller un virage à gauche attendu depuis longtemps.

Il est inacceptable de voir les pauvres continuer d'être pauvres, les riches continuer d'être riches et le pays mourir. Quand l'argent est pompé hors de Russie. Quand la cinquième colonne continue à tisser sa toile. Quand le "centre Eltsine" est partout, et les monuments du traître Krasnov sont ruinés par la terre russe.

Tout le monde devrait savoir qu'on ne peut pas s'en sortir avec des demi-mesures. Pour survivre à la guerre avec l'Occident et gagner, le pays a besoin d'un rétablissement complet. Le changement est nécessaire sur des bases solides. Il est créé par le Programme de la Victoire du CPRF, le programme de Nikolay Kharitonov.

Ignorer la nécessité d'un virage à gauche est déjà extrêmement dangereux. Par conséquent, l'élection du président n'est pas une simple marque sur le bulletin de vote. C'est l'occasion de dire oui à un avenir meilleur et plus juste.

Nikolay Kharitonov n'a jamais eu peur de parler des problèmes et a offert la clé de leur solution. Et pour que la Russie surmonte toute menace, il est nécessaire de travailler dur, intelligent et honnête.

Nikolay Mikhailovich est une figure intégrale d'un travailleur, lutteur, patriote. Elle est forgée par l'esprit créatif de l'époque soviétique. Un représentant de la génération d'après-guerre - il est fidèle à l'exploit des pères-vainqueurs du fascisme. Originaire d'un village sibérien, il franchit toutes les étapes de l'échelle du travail, ne travaille pas par peur, mais par conscience.

Dans les années difficiles, Nikolaï Kharitonov devint la voix des paysans et des ouvriers, ceux qui avaient été volés par la contre-révolution antisoviétique. Les gens du travail ont perdu beaucoup, mais ils ont conservé leur honneur et les idéaux les plus brillants. C'est leur conscience et leurs principes qui forment la base de la renaissance de la Patrie.

Nikolai Mikhailovich jamais "collé à une chaise", il est resté un homme du peuple. Depuis le podium de la Douma d'Etat et dans les rencontres avec les gens, il dit la vérité, dit la parole du CPRF, propose des solutions. Aujourd'hui, il est à nouveau sur le bord de la lutte. Avec les forces patriotiques du peuple, notre candidat propose de rendre les richesses du pays au peuple, d'assurer une percée dans l'économie, de parvenir à la justice.

Le temps a prouvé que les communistes avaient raison. Le capitalisme est en faillite. Il sent la guerre et le fascisme. L'avenir est avec le socialisme.

Ce n'est qu'en résolvant des problèmes stratégiques que nous pourrons aller de l'avant avec confiance, notamment :

– changement fondamental de cap;

– la nationalisation des industries stratégiques;

– la planification socio-économique à long terme;

– une croissance décisive des investissements dans les hautes technologies, la science et l’éducation;

– la fin du retrait des capitaux à l’étranger;

– un soutien global des entreprises nationales et collectives;

– le renforcement de la protection sociale des jeunes familles, des retraités, des « enfants de la guerre ».

– l’amélioration de la qualité de vie dans le pays.

Chers concitoyens! Le programme de Kharitonov et de la FCRP est un programme de création et de développement, de paix et de justice! Plus il y aura de gens qui nous soutiennent, plus tôt nous changerons nos vies pour le mieux.

Je vous appelle à voter pour un ouvrier, un patriote, un combattant, un communiste.

Jouons au capitalisme et arrêtons-le !

Un vote pour Kharitonov, c'est un vote pour la Russie, pour l'avenir, pour le socialisme!

Le socialisme va gagner !


Edité le 15-03-2024 à 11:01:49 par Xuan


Xuan
Il faut essayer de se figurer de manière dialectique la nature de l’hégémonisme.

Evidemment c’est une domination mondiale d’une part, et de l’autre une soumission. Mais il serait erroné de considérer cette situation comme le fruit d’une communauté de vues et d’idéologies. Ou bien comme l’illustration d’une « finance mondialisée », résurgence de la « finance cosmopolite et enjuivée » mais dans un langage plus policé.

Lors du boycott du gaz russe, les conséquences ont été désastreuses pour le peuple et pour nombre d’entreprises, qui ont vu leur facture d’énergie crever le plafond. Mais Total a importé du gaz de schiste et fait trois fois la culbute avec ce trafic.
Où l’on voit que la domination n’est jamais philanthropique mais que certains monopoles peuvent s’en accommoder et en tirer profit.

En 2019, 39 % de l’énergie utilisée dans l’UE était produite par elle-même et les 61 % restants étaient importés par des pays tiers. La structure énergétique est principalement composée de cinq sources, dont 36 % de produits pétroliers (dont l’essence, le diesel, fioul, etc.), 22 % de gaz naturel, 15 % d’énergies renouvelables, 13 % d’énergie nucléaire et 13 % d’énergies fossiles solides.
Les produits pétroliers représentent les deux tiers des importations énergétiques de l’UE, suivis du gaz naturel à 27 % et des combustibles fossiles solides à 6 %. La Russie est le plus grand fournisseur de ces trois sources d’énergie. En prenant les données de 2019 comme exemple, le pétrole brut représentait 27 %, le gaz naturel 41 % et les combustibles fossiles solides (principalement le charbon) 47 %. Vient ensuite le pétrole brut et le gaz naturel norvégiens.
En 2020, pas moins de 65 % des importations de gaz naturel de l’Allemagne provenaient de Russie, et le reste provenait principalement de Norvège (20,5 %) et des Pays-Bas (12,7 %). (eurostat)

A l’échelle de l’Europe, la destruction du gazoduc avait pénalisé l’Allemagne, qui avait refusé des années durant d’y renoncer.
Il en résulte que l’hégémonisme, loin de rassembler l’ensemble du monde impérialiste le divise. C’est une conséquence du développement inégal du capitalisme
Il divise les nations impérialistes entre elles, et au sein de chacune d’entre elles il accentue les contradictions de classe.

Sur le plan financier, les sanctions contre la Russie ont créé un marché commercial et financier parallèle au dollar, c’est-à-dire une division du marché financier.

Dans « l’impérialisme stade suprême du capitalisme », Lénine écrivait « Les propos absolument vides de Kautsky sur l’ultra-impérialisme encouragent, notamment, cette idée profondément erronée et qui porte de l’eau au moulin des apologistes de l’impérialisme, suivant laquelle la domination du capital financier atténuerait les inégalités et les contradictions de l’économie mondiale, alors qu’en réalité elle les renforce »

La conscience du double aspect de l’hégémonisme US, de l’unité et de la confrontation en son sein, nous permet de comprendre les multiples contradictions apparues en Europe lors de chaque épreuve rencontrée, lors de la crise de l’euro, du covid, de la guerre en Ukraine, etc.
La dialectique de l’hégémonisme et de l’impérialisme aboutit à l’autodestruction de l’un et de l’autre.
Xuan
L’opération spéciale a déclenché une fracture géopolitique au centre de l’Europe, par Kirill Averianov
14 MARS 2024

https://histoireetsociete.com/2024/03/14/loperation-speciale-a-declenche-une-fracture-geopolitique-au-centre-de-leurope-par-kirill-averianov/?unapproved=14894&moderation-hash=3d9392354dc7c6256db762f050f96682#comment-14894

Cette description des fractures géopolitiques entre les capitales officielles – ici la Tchéquie et la Slovaquie – mériterait d’être complétée par les fractures (parfois liées à des régions entières comme en Moldavie) entre le gouvernement du pays et une large partie de son opinion publique. Même la Pologne de Donald Tusk est loin d’être unanime derrière le très interventionniste Donald Tusk. Que dire des Balkans, de l’ex-Yougoslavie ou de la Bulgarie ? La situation française et le vote du Parlement (grâce à l’abstention du RN qui veut ratisser large mais cherche des financements du grand patronat comme toutes les extrêmes-doites) et la pseudo majorité dont Macron feint de bénéficier est assez caractéristique du fait que ce ne sont pas seulement les anciens pays du pacte de Varsovie qui sont “fracturés”, nous assistons bien à un séisme qui porte sur une UE de plus en plus confondue avec l’OTAN et nous n’en sommes qu’aux prémisses. On ne peut que se féliciter de la manière dont les communistes français ont su prendre date. (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)

https://vz.ru/world/2024/3/12/1257610.html

L’opération militaire spéciale de la Russie en Ukraine a provoqué des changements tectoniques dans la politique internationale, et des lignes de fracture géopolitiques apparaissent maintenant dans les endroits les plus inattendus. Fin février, lors d’une réunion des premiers ministres des pays du groupe de Visegrad, il est apparu clairement que l’existence de cette alliance très importante pour l’Europe centrale et orientale était compromise. En effet, la Hongrie et la Slovaquie n’ont pas accepté l’intention des deux autres membres de l’alliance – la République tchèque et la Pologne – de fournir une aide militaire à l’Ukraine.

Le premier ministre polonais Donald Tusk a exprimé sa perplexité à ce sujet : “Il est paradoxal que Budapest et Bratislava nous envoient aujourd’hui des signaux aussi contradictoires à l’égard de Poutine et de la Russie. Après tout, nous avons vécu la même expérience avec l’Union soviétique. Leurs chars étaient à Budapest, Varsovie et Bratislava. Je ne vois pas pourquoi les pays de la région ne pourraient pas être extrêmement unis pour résister et soutenir ceux qui luttent contre un régime qui n’accepte pas nos valeurs communes”.

Les dirigeants tchèques ont également fait semblant de ne pas comprendre comment on pouvait ne pas soutenir l’Ukraine. Début mars, Prague a annulé une réunion conjointe régulière des cabinets tchèque et slovaque en raison des démarches amicales de la diplomatie slovaque à l’égard de la Russie.

Les Tchèques ont notamment été irrités par la rencontre du ministre slovaque des affaires étrangères, Juraj Blanar, avec le ministre russe des affaires étrangères, Sergei Lavrov, en marge d’un sommet diplomatique à Antalya. “Il est impossible de cacher qu’il existe des désaccords importants sur certains sujets clés de la politique étrangère”, a déclaré le Premier ministre tchèque, Petr Fiala, pour expliquer l’annulation des consultations intergouvernementales avec le cabinet du pays voisin.

Les Slovaques n’ont pas tardé à réagir. Le Premier ministre slovaque Robert Fico a critiqué la décision de Prague dans une vidéo publiée sur son compte de médias sociaux. “Le gouvernement tchèque a décidé de nous menacer uniquement parce qu’il souhaite soutenir la guerre en Ukraine, alors que le gouvernement slovaque souhaite parler ouvertement de paix”, a déclaré M. Fitzo.

Auparavant, M. Fitzo avait déclaré que le conflit armé en Ukraine avait commencé en 2014 avec les agissements des “néonazis ukrainiens”.

Selon lui, il n’y a pas de solution militaire à ce conflit et il est nécessaire de chercher des moyens de résoudre pacifiquement la situation, car la poursuite de la confrontation est un chemin direct vers la Troisième Guerre mondiale.

La Prague officielle, au contraire, fait tout ce qui est en son pouvoir pour intensifier le conflit. La République tchèque a été le premier pays à fournir des chars à l’Ukraine, avant même la Grande-Bretagne et la Pologne. Le Premier ministre tchèque, Petr Fiala, a initié l’achat urgent de 800 000 obus pour Kiev auprès de sources extérieures à l’Union européenne, et ce plan a déjà commencé à être mis en œuvre.

Comme nous pouvons le constater, les gouvernements tchèque et slovaque ont des positions diamétralement opposées sur la confrontation russo-ukrainienne, ce qui devait tôt ou tard conduire à une crise dans les relations entre les anciennes parties de la Tchécoslovaquie. Cependant, l’aggravation actuelle, avec un haut degré de probabilité, est liée à l’élection présidentielle slovaque, dont le premier tour aura lieu le 23 mars. À ce jour, selon les sondages d’opinion, le collègue de la coalition gouvernementale de M. Fitzo, Peter Pellegrini, et le politicien libéral Ivan Korchok sont au coude à coude.

Les journalistes tchèques se demandent maintenant si le gouvernement libéral tchèque n’est pas en train soutenir la candidature de M. Korczok. C’est une hypothèse raisonnable, étant donné que les relations entre Prague et Bratislava se sont détériorées depuis que le gouvernement slovaque est dirigé par Robert Fitzo.

Si un collaborateur de l’actuel premier ministre accède à la présidence slovaque, la crise des relations tchéco-slovaques s’aggravera encore. En tant que “grand frère”, Prague envoie un message aux électeurs du pays voisin : si les Slovaques veulent une amitié avec les Tchèques, ils doivent voter pour un candidat que Kiev qualifie de “pro-ukrainien”.

La présidente slovaque sortante, Zuzana Chaputova, qui a soutenu M. Korczok lors de l’élection, a “renvoyé l’ascenseur” à ses collègues tchèques en écrivant sur les médias sociaux : “Lorsque nous affaiblissons les valeurs de la politique étrangère, nous perdons des amis. Je serais désolée que cela se produise. À mon poste, je continuerai à essayer de renforcer les relations entre la Slovaquie et la République tchèque.” Mme Chaputova a ensuite développé son offensive contre M. Fico, affirmant que les réformes proposées par le premier ministre mettaient la démocratie à rude épreuve et faisaient courir le risque à la Slovaquie de perdre ses subventions européennes.

La position de Prague aura-t-elle un impact sur la volonté des Slovaques ? On peut en douter.

Tout d’abord, il existe de sérieuses différences mentales entre les citoyens tchèques et slovaques : la société slovaque est historiquement plus russophile que la société tchèque.

Ce n’est pas un hasard si, après la Seconde Guerre mondiale, le dirigeant communiste slovaque Gustav Husak a suggéré à Joseph Staline que la Slovaquie rejoigne l’Union soviétique. Le soutien à la Russie dans le conflit avec l’Ukraine est principalement dû aux sympathies profondément ancrées des Slovaques pour Moscou.

Deuxièmement, les libéraux slovaques, qui étaient au pouvoir avant le retour de Robert Fitzo au poste de premier ministre, se sont discrédités aux yeux d’une grande partie des citoyens par des mesures économiques et politiques impopulaires. Le social-démocrate Pellegrini a donc de meilleures chances de l’emporter.

Enfin, troisièmement, la pression exercée par Prague peut aboutir au résultat inverse, à savoir une augmentation du soutien au candidat qui ne danse pas au son des tambours tchèques. Bien que les Tchèques et les Slovaques ne soient pas aussi antagonistes que, par exemple, les Serbes et les Croates, personne n’aime qu’un voisin joue le rôle de “grand frère”.


Edité le 14-03-2024 à 20:02:37 par Xuan


Xuan
Afonine sur “Russia-1” : le KPRF et Guennadi Ziouganov ont convaincu la majorité des partis communistes du monde de soutenir notre pays
13 MARS 2024
D Bleitrach

https://histoireetsociete.com/2024/03/13/afonine-sur-russia-1-le-kprf-et-guennadi-ziouganov-ont-convaincu-la-majorite-des-partis-communistes-du-monde-de-soutenir-notre-pays/


Un excellent article, alors qu’est posée la conviction d’Orban que Trump fera la paix, le communiste lui répond : aux Etats-Unis comme en France d’ailleurs, il ne faut pas se fier à ce que disent les candidats pour plaire à leurs électeurs, pour mener des manœuvres politiciennes, ce qui dirige la politique ce sont les capitalistes et l’extrême-droite ne leur manquera pas : L’initiative explosive du président français Macron, dont toute la planète discute actuellement – envoyer des troupes de l’OTAN en Ukraine – reflète également cette crainte de l’Occident de perdre sa marionnette ukrainienne. Il s’agit d’une tentative d’envoyer un signal aux dirigeants russes : n’allez pas plus loin que les régions qui font constitutionnellement déjà partie de la Russie. Les troupes de l’OTAN seront à proximité. Qu’importe à ces gens-là si cette provocation porte la guerre mondiale… Non il faut tabler sur les forces de progrès, sur les communistes qui partout portent les intérêts du peuple qui lui n’a aucun intérêt à la guerre. (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)

https://kprf.ru/party-live/cknews/224984.html

Iouri Afonine, premier vice-président du comité central du kPRF, a participé à l’émission “60 minutes” sur la chaîne de télévision Rossiya-1.

Le premier sujet de discussion a été la déclaration du Premier ministre hongrois Orban selon laquelle Trump a l’intention de cesser de financer l’Ukraine s’il est élu président. Viktor Orban a rencontré Donald Trump au domaine de Mar-a-Lago, dans l’État de Floride. Selon Orban, Trump a un plan pour mettre fin au conflit russo-ukrainien.

Le premier vice-président du comité central du KPRF a déclaré que l’élection présidentielle américaine nous offre un grand spectacle politique. Dans ce spectacle, Trump dit ce que ses électeurs veulent entendre. Et ses électeurs veulent entendre que l’argent de l’Amérique, c’est-à-dire leur argent en tant que contribuables, cessera d’être gaspillé à gauche et à droite. Mais Trump tiendra-t-il ses promesses ?

Iouri Afonine a rappelé que lorsque Trump était président, des sanctions anti-russes ont été imposées, ce qui a en fait bloqué le lancement du gazoduc Nord Stream-2. C’est également sous Trump que les États-Unis se sont retirés du traité RSMD (traité interdisant les missiles de portée intermédiaire et de plus courte portée), ce qui a créé de nouvelles menaces pour la sécurité de la Russie. Sous Trump, les États-Unis ont mené trois guerres simultanées : en Afghanistan, en Syrie et au Yémen. Enfin, c’est Trump qui a porté un coup à notre allié Cuba en renforçant fortement les sanctions contre l’île de la Liberté.

Mais il est caractéristique, a déclaré Iouri Viatcheslavovitch, que le thème de la fin du conflit ukrainien soit de plus en plus entendu dans les déclarations de divers hommes politiques occidentaux. Il est évident que ces sentiments sont une réaction aux succès de nos troupes sur le front. Mais le fait est que l’Occident veut manifestement préserver le régime nazi de Kiev à tout prix pour mettre fin au conflit.

L’initiative explosive du président français Macron, dont toute la planète discute actuellement – envoyer des troupes de l’OTAN en Ukraine – reflète également cette crainte de l’Occident de perdre sa marionnette ukrainienne. Il s’agit d’une tentative d’envoyer un signal aux dirigeants russes : n’allez pas plus loin que les régions qui font constitutionnellement déjà partie de la Russie. Les troupes de l’OTAN seront à proximité.

Toutefois, une telle tentative de pression sur la Russie est porteuse d’un conflit mondial. En outre, selon Iouri Afonine, l’introduction des troupes de l’OTAN serait en fait une véritable intervention, et ce dans des endroits où les interventionnistes occidentaux, tels que les Français, ont déjà fait des dégâts. Le scénario de l’entrée des troupes de l’OTAN en Ukraine est de plus en plus souvent comparé aux événements de 1918-1919, lorsque les troupes de l’Entente sont apparues dans différents territoires de notre pays. Et en Ukraine, ce sont surtout les Français qui étaient à l’œuvre. Les interventionnistes se tenaient dans le dos des armées blanches, tout comme l’OTAN veut aujourd’hui se tenir dans le dos des forces armées ukrainiennes. Mais lorsque l’Armée rouge a commencé à battre avec succès les gardes blancs, les troupes interventionnistes ont commencé à évacuer, en essayant dans la plupart des cas d’éviter une confrontation directe avec l’Armée rouge. Dès que le front blanc se mettait à craquer, les interventionnistes à l’arrière commençaient à embarquer sur des bateaux et à fuir. Une situation similaire pourrait se reproduire au XXIe siècle.

Iouri Viatcheslavovitch a attiré l’attention sur les déclarations faites après la rencontre avec Macron par les dirigeants des partis politiques français de gauche – Jean-Luc Mélenchon (“La France insoumise”) et Fabien Roussel (Parti communiste français). Lors de cette rencontre, Macron a parlé de son intention de créer une coalition pour envoyer des troupes en Ukraine. De manière caractéristique, Mélenchon et Roussel ont tous deux considéré cette idée comme extrêmement dangereuse et s’y sont fermement opposés. Et ce, bien que la gauche européenne, y compris française, soient massivement tombée sous l’influence de la propagande de leurs régimes bourgeois et aient adopté une position de “condamnation de l’agression russe”. Cependant, ils refusent catégoriquement de soutenir un affrontement direct entre les pays occidentaux et la Russie. Quant aux partis communistes et ouvriers des autres régions de la planète, ils soutiennent aujourd’hui principalement la Russie dans sa confrontation avec l’impérialisme occidental. Cela est dû en grande partie au fait que le KPRF et personnellement Guennadi Andreïevitch Ziouganov, qui jouit d’une grande autorité dans le mouvement progressiste international, ont accompli un énorme travail d’explication. Les communistes russes ont clairement montré à leurs camarades étrangers que la lutte actuelle de la Russie est en fait anti-impérialiste et de libération nationale.

Un autre sujet de discussion a été la déclaration retentissante du pape François sur le conflit ukrainien. Il a déclaré que l’Ukraine devrait avoir le “courage de hisser le drapeau blanc” et d’entamer des négociations avec la Russie. Selon lui, lorsqu’un pays voit qu’il “subit une défaite”, il devrait “avoir le courage” d’entamer des négociations.

Iouri Afonine a noté qu’au cours des dernières décennies, des papes d’orientations politiques très différentes se sont succédés sur le trône papal. Il y a eu Jean-Paul II, un Polonais, marqué par une position farouchement anticommuniste, et a en fait joué un rôle majeur dans les actions subversives de l’impérialisme occidental contre l’URSS et les pays socialistes d’Europe de l’Est.

Mais l’actuel pape François, latino-américain de naissance, est considéré comme étant quasiment de gauche dans ses opinions politiques. C’est peut-être la raison pour laquelle il a une vision plutôt sobre des événements en Ukraine.

Bien sûr, le pape François n’est pas du tout communiste. Mais il reste très loyal envers à la gauche politique. Il a déclaré à plusieurs reprises qu’il n’était pas honteux pour un croyant d’avoir des opinions politiques de gauche et que “la bannière des pauvres est la bannière chrétienne”. Il a également déclaré qu’il ne s’offusquait pas d’être traité de “marxiste” dans la presse. Il était impossible d’imaginer une telle déclaration dans la bouche de Jean-Paul II. Ni dans la bouche du prédécesseur immédiat de François sur le trône papal, Benoît XVI, qui fut dans sa jeunesse membre des Jeunesses hitlériennes.

Résumant les efforts déployés par les personnalités occidentales pour ouvrir la voie à la fin du conflit en Ukraine, Iouri Afonine a déclaré : l’Occident est prêt à menacer de faire intervenir ses troupes et à exprimer, par l’intermédiaire de Trump ou du pape, des propositions de négociations et de règlement pacifique, simplement pour maintenir, d’une manière ou d’une autre, le régime actuel de Kiev au pouvoir. Mais pour la Russie, le maintien du régime nazi en Ukraine signifierait le maintien d’une menace extrêmement dangereuse pour la sécurité de notre pays. En fait, une paix obtenue de cette manière ne durerait pas. Seules la démilitarisation et la dénazification de l’Ukraine permettront d’assurer une paix véritablement durable. Par conséquent, la principale chose dont nous avons besoin aujourd’hui est le succès de notre armée au front et le travail ininterrompu de notre complexe de défense à l’arrière. C’est ce qui apportera le type de paix dont la Russie a besoin.


Edité le 13-03-2024 à 17:43:12 par Xuan


Xuan
Poutine pour un cessez-le-feu ?

https://www.youtube.com/watch?v=4jcQBYM1PVI
Xuan
https://histoireetsociete.com/2024/03/10/remarquable-lecon-de-geopolitique-de-jacques-sapir/?unapproved=14804&moderation-hash=d2f3f8ef906a455703bbc36f84fd9e52#comment-14804

Une intéressante interview de Jacques Sapir.

https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/guerre-en-ukraine-le-pape-francois-appelle-a-avoir-le-courage-de-negocier_6414337.html

Le pape François a appelé à "avoir le courage de hisser un drapeau blanc et à négocier" pour mettre un terme à la guerre en Ukraine "avant que les choses ne s'aggravent" , dans une interview à la télévision publique suisse RTS, diffusée samedi 9 mars.
Xuan
https://histoireetsociete.com/2024/02/29/lotan-est-elle-vraiment-prete-a-entrer-en-guerre-avec-la-russie/?fbclid=IwAR0d5XTShehwKHCCMIOuJ4MEoo5BVkoDjHcSrdODcKUIgGYpnriyA0MgusE
Xuan
A propos du débat sur la déclaration du 4 mars de Macron


Débat en ligne sur https://www.youtube.com/live/TM-VDcJNJsk?si=exKisP3wQ2BWdRs7

Voir l'article et les commentaires sur
https://histoireetsociete.com/2024/03/04/la-prise-de-conscience-de-la-realite-risque-daller-vite-tres-vite/#comment-14684


commentaire Xuan :

5 MARS 2024 AT 20 H 59 MIN
Merci pour ce débat sur le fond, la position de Deffontaines a le mérite de défendre la paix et c’est ce que je retiens moi aussi.
Je relève entre autres deux commentaires indiquant que la déclaration de Macron et la « fuite » allemande ne sont pas des anecdotes, et je crois qu’il faut gratter le sable des discours pour chercher les intérêts matériels :

> Michel BEYER « Si j’ai bien écouté Isabelle Lasserre, l’intervention de Macron n’était pas spontanée, mais mûrement réfléchie Il n’en est que plus critiquable. Dans quels buts a-t-il fait cette opération? Par mégalomanie vraisemblablement, mais il a voulu aussi s’affirmer comme le chef de file de l’UE. Comment va-t-il entrer en guerre sans faire la guerre? Je doute qu’il trouve la quadrature du cercle. D’autant que la France n’a pas les moyens de sa déclaration. »

> Daniel Arias « S’il y a eut fuite, celle-ci est volontaire, tant pour intoxiquer l’adversaire ou préparer l’opinion publique au futur ».

Qu’est-ce qui distingue la France et l’Allemagne sur le fond ?
L’une et l’autre sont les deux piliers de l’Europe qui se disputent sa tête et qui donnent le ton, cela s’est déjà produit dans le passé par exemple lors de la crise de l’Euro et du grexit, même si l’UE est bien divisée sur plusieurs dossiers.
Entre la « fuite » et la déclaration de Macron il n’y a pas de différence de nature, elles reflètent toutes deux la peur panique des monopoles industriels, commerciaux et financiers de voir s’évaporer les milliards « investis » en Ukraine et avec eux des perspectives de profit immenses. Et cela quel qu’en soit le coût pour les agriculteurs européens d’ailleurs.
A partir de là, « Une victoire russe, c’est la fin de la sécurité européenne » se comprend comme « c’est la fin de l’impérialisme français » , et cela vaut pour l’impérialisme allemand.
Et le danger sécuritaire est d’autant plus grand que derrière la Russie c’est l’Eurasie
Je veux dire par là que pour ces capitalistes la motivation fondamentale c’est la guerre pour les profits, qu’ils y sacrifient déjà les retraites et la santé du peuple et qu’ils iront plus loin. Soit sous l’aile des USA, soit avec une OTAN décervelée, mais par tous les moyens y compris la sueur et le sang du peuple, et jusqu’au bout comme Zelensky.

En second lieu se trouvent les particularités nationales, c’est-à-dire l’aspect usage interne des déclarations de Macron.
Une particularité de notre pays et son actualité, c’est le scenario électoral du repoussoir fasciste inauguré sous Mitterrand et reconduit depuis à l’identique, pour faire réélire le candidat social-démocrate-libéral même avec un fort taux d’abstention.
On constate que cette fois, le discrédit de l’équipe Macron est tel qu’il faut mettre en œuvre tous les moyens qui ne coûtent rien ou presque : campagne sur le harcèlement scolaire, chasse à l’agression sexuelle dans le spectacle, avortement constitutionnalisé, débauche de films sur le fascisme, Manouchian au Panthéon, et j’en passe.
Il s’agit d’inverser la tendance des intentions de vote RN, en opposant le chevalier blanc “antifasciste” et ses mains propres à « Poutine et ses alliés du RN ».
Simultanément réaliser l’Union Sacrée même avec le RN, en l’obligeant à lâcher Poutine comme il a lâché le frexit.
Après tout, la violente dispute aux USA entre Biden et Trump n’a pas changé la nature de l’hégémonisme, ni réglé l’abcès ukrainien ni interrompu la guerre avec la Chine, et ici le RN avait soutenu Trump contre la Chine, Bardella applaudit Zelensky au Parlement européen…
 
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