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Xuan
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   Posté le 01-11-2020 à 21:11:12   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Pour info Wall Mart remet en rayon les armes à feu....

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contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit
marquetalia
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   Posté le 01-11-2020 à 22:20:53   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Il y a 20.000 contractors us en Afghanistan,et 9.500 en Irak.

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Xuan
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   Posté le 01-11-2020 à 22:35:29   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

De toutes façons la politique étrangère de l'hégémonisme ne changera pas sur le fond.

Mais comme on pouvait s'y attendre :
"Fabius vote Biden"

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Xuan
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   Posté le 02-11-2020 à 20:08:17   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

"TRUMP CONSTRUIT LA CHINE"


La Chine doit forger sa propre voie mais l’élection américaine va l’y aider


DANIELLE BLEITRACH
2 NOVEMBRE 2020ACTUALITÉ

Cet éditorial du Global Times revient sur ce qui semble être désormais une doctrine pour les Chinois. Il n’y a rien à attendre des Etats-Unis que nous ne soyons en capacité de lui imposer. Cela correspond à la double circulation, se renforcer au plan intérieur pour que cela aide les ouvertures possibles. Cette doctrine, une nouvelle phase de la coexistence pacifique, me parait dans la période de crise déterminée par la chute de l’empire occidental, la plus raisonnable que chaque force individuelle ou collective puisse envisager, ne rien attendre que ce que l’on peut créer soi-même (note et traduction de Danielle Bleitrach).
Source: Global Times Publié le: 2020/11/1 20:36:125
https://histoireetsociete.com/2020/11/02/la-chine-doit-forger-sa-propre-voie-mais-lelection-americaine-va-ly-aider/

La journée de l’élection présidentielle américaine est prévue pour ce mardi (heure américaine), et on s’attend à ce que le résultat initial des élections puisse être publié mercredi après-midi (heure de Pékin) si tout se passe bien. Mais cette année, il y a de nombreuses prédictions qui affirment craindre que le résultat soit différé ou même que la partie perdante puisse même refuser de l’accepter. Cela a renforcé le sentiment d’impasse de cette élection.

Le public en dehors des États-Unis est également très intéressé par le résultat des élections. Mais quel que soit l’intérêt manifesté pour le résultat, celui-ci n’aura que peu d’incidence sur eux. Si l’élection est comparée à un combat de gladiateurs, alors les gens les plus frénétiques dans les travées du stade sont sans aucun doute les Américains eux-mêmes parce qu’ils ont fait des paris différents. D’autres étrangers, pour la plupart des invités assis dans les sièges VIP, sont là alors qu’ils n’ont pas grand chose à en attendre. Ils regardent plus pour le plaisir.

En ce qui concerne la société chinoise, de plus en plus de gens en sont venus à croire que les quatre années au pouvoir du président américain Donald Trump ont eu en effet un impact énorme sur les relations sino-américaines.

Pourtant nous savons désormais que la nouvelle politique des Etats-Unis en Chine a été façonnée au niveau stratégique et que les relations sino-américaines vont entrer dans une période assez longue d’impasse. La marge de manœuvre pour que leurs relations continuent de se détériorer diminue, mais il est très peu probable que les relations se réchauffent. L’idée que l’élection américaine puisse devenir un point clé dans les relations sino-américaines est largement considérée comme naïve.

Trump a un surnom parmi les citoyens chinois sur internet- « Chuan Jianguo, » qui signifie littéralement « Trump construit la Chine. » Cette ironie marque un certain degré d’impuissance. Plus nous irons de l’avant, plus quand nous regardons en arrière en considérant l’impact provoqué par les changements drastiques des Etats-Unis dans sa politique chinoise, plus nous découvrirons que cette impuissance correspondait exactement au genre de réflexion dont la Chine a le plus besoin – la Chine a été forcée de tout faire pour sa prospérité.

Sans la défection des Etats-Unis, le peuple chinois aurait peut-être toujours construit nos industries sur la base des semi-conducteurs américains, nous aurions été soumis au « tremblement de terre » dont nous menaçait Washington à tout moment. Une grande partie de notre sentiment de crise a peut-être été en sommeil pendant longtemps. Ainsi, le surnom de « Chuan Jianguo » représente la capacité que nous devons avoir à transformer la crise en opportunité.

Au cours des quatre dernières années, la politique anti-chinoise des États-Unis a réveillé une fois de plus la Chine. Cela nous a fait comprendre que nous sommes peut-être en retard en ce qui concerne des technologies clés et que nous devons combler les lacunes technologiques. La politique anti-chinoise nous a également convaincus que les Etats-Unis n’accepteront pas l’ascension de la Chine et feront tout pour réprimer la Chine. Ce n’est pas du tout un risque. C’est une froide réalité.

Si la Chine, en tant que grande puissance, veut réaliser son grand rajeunissement, elle doit surmonter la malveillance stratégique et la folie des Etats-Unis.

Une coexistence pacifique entre la Chine et les Etats-Unis ne peut être obtenue par l’obéissance et la tolérance de la Chine. Nous devons être une force invincible, et les Etats-Unis pourront enfin accepter une concurrence pacifique avec la Chine conformément aux règles. En d’autres termes, une coopération positive entre les deux pays ne peut être stabilisée que lorsque les Etats-Unis constateront que la coexistence pacifique avec la Chine est son meilleur choix, ou le moins pire.

Alors ce que doit faire le peuple chinois devient une évidence.

Les Chinois doivent rester fermes, mobiliser l’ensemble de la nation et combler les lacunes de la haute technologie du pays, une après l’autre, dans le contexte de l’économie de marché. Ils devront faire passer le pays de la recherche fondamentale à la position frontalière des applications de haute technologie et mettre en place une chaîne d’approvisionnement sûre et fiable. La Chine doit avancer un pas après l’autre comme une horloge programmée.

C’est une tâche énorme qui ne peut être accomplie qu’avec une série de réformes économiques et sociales.

La société chinoise doit non seulement être unie et déterminée, mais elle doit aussi créer une mobilité et une vitalité capables de brasser diverses innovations. Jusqu’à présent, nous n’avons pas résolu le paradoxe entre l’unité et la flexibilité. C’est là que se trouvent les difficultés futures, mais c’est aussi ce sur quoi nous devons travailler dur.

Le développement militaire nécessaire de la Chine est une urgence. Sur la base du principe d’une défense efficace, outre l’établissement de positions militaires dans les eaux côtières, nous devons consolider notre dissuasion stratégique basée sur les capacités nucléaires.

Nous devons faire comprendre à Washington qu’il est confronté à une Chine de laquelle il devrait se méfier, et que traiter la Chine comme un ami plutôt qu’un ennemi correspond beaucoup mieux aux intérêts nationaux américains.

Dans l’ensemble, les élections américaines ne sont pas si importantes pour la Chine. Le peuple chinois ne devrait pas espérer que les Etats-Unis changent accidentellement ou soudainement d’avis. L’attitude des Etats-Unis à l’égard de la Chine devra reposer sur une ligne de fond, et la ligne de fond doit être façonnée par les Chinois eux-mêmes.

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Xuan
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   Posté le 04-11-2020 à 19:00:12   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

La social-démocratie face à la "résistible ascension" de Donald Trump



Trump pourrait bien prendre le pouvoir quelle que soit la manière dont les élections se déroulent - et les démocrates de l'establishment n'ont pas la volonté de l'arrêter

11/03/2020


http://www.defenddemocracy.press/trump-may-well-grab-the-power-however-the-election-goes-and-the-establishment-democrats-dont-have-the-will-to-stop-him/
Par Paul Street
2 novembre 2020

De nombreux libéraux et progressistes américains que je connais semblent absurdement certains que Joe Biden va gagner les élections américaines. Leur preuve? L'avance `` significative '' de Biden sur Donald Trump dans les sondages et le taux de participation précoce record.

Mais les États-Unis ne choisissent pas leurs principaux élus sur la base d'un vote populaire national. Le Collège électoral, conçu par des rédacteurs constitutionnels propriétaires d'esclaves pour qui la démocratie était le cauchemar ultime, limite l'élection présidentielle à la lutte pour les listes électorales tout ou rien dans un nombre relativement restreint d'États. Et dans ces États, la course entre Biden et Trump est beaucoup plus proche qu'elle ne l'est à l'échelle nationale.

Le collège électoral penche bien vers la droite, surreprésentant les régions les plus réactionnaires, blanches et rurales du pays, de sorte que Biden puisse obtenir plusieurs millions de voix de plus que Trump tout en perdant.

Mais ce n'est pas tout. Les gens qui disent aux sondeurs comment ils vont voter est une chose. Obtenir des votes convenablement pris et comptés équitablement est une autre chose.

De nombreux États contestés pratiquent la répression partisane et raciste des électeurs (à la fois légale et extra-légale) d'une manière qui peut nuire aux chances de Biden. Dans le même temps, Trump et son procureur général personnel William Barr ont clairement fait savoir qu'ils attaqueraient la légitimité du nombre record de bulletins de vote par correspondance requis par la pandémie même que Trump a multipliée à travers le pays.

Ces bulletins de vote par correspondance vont être très démocratiques, car les démocrates prennent le coronavirus plus au sérieux que les républicains. Avec de nombreux tribunaux d'État et fédéraux de droite de leur côté jusqu'à l'actuelle Cour suprême américaine de droite 6-3, l'armée d'avocats (anti-) électoraux de Trump va prendre des mesures pour arrêter le comptage des bulletins de vote par correspondance, jetant ainsi à Trump l'élection dans les États qui comptent et donc dans la nation.

Trois membres du tribunal Trump de droite - Brett Kavanaugh, John Roberts et maintenant Amy Coney Barrett - étaient des avocats de Bush dans la tristement célèbre décision Bush contre Gore de la Haute Cour. Cette décision a annulé un recomptage des bulletins de vote dans un seul État, la Floride, jetant l'élection de 2000 au monstre de droite George W. Bush. Le premier assaut juridique de Trump contre les élections, télégraphié à l'avance, consistera à suspendre le décompte initial dans plusieurs États.

Même si les bulletins de vote sont en quelque sorte entièrement comptés, Trump défiera les listes du collège électoral dans les États contestés qui optent pour Biden. Il n'y a rien dans la Constitution américaine qui oblige les États à envoyer des listes à Washington (Congrès) qui reflètent leurs votes populaires. Les républicains contrôlent les deux chambres des assemblées législatives des États dans de nombreux États contestés et peuvent être comptés pour faire avancer les listes républicaines, même dans les États où Biden remporte le plus de votes. Cela aussi pourrait se frayer un chemin jusqu'à la Cour suprême, où Trump prévaudrait.

Le vote Trump contre Biden avant la mort de Ruth Bader Ginsburg était probablement de 5-4 Biden. Avec la sectatrice chrétienne de droite Amy Coney Barrett maintenant en place, les chances sont de 5-4 pour Trump. Les pièces d'échecs sont en place pour un échec électoral et judiciaire.

C'est en grande partie la raison pour laquelle Trump a l'air si confiant sur la campagne électorale avec une cote d'approbation dans la quarantaine - et pourquoi sa campagne se concentre uniquement sur la transformation de sa base importante mais minoritaire.

De nombreux Américains protesteront contre le vol des élections de 2020. C'est pourquoi Trump a envoyé des signaux aux foules violentes pour se préparer à réprimer les manifestations anti-coup d'État. C'est pourquoi Barr se prépare à déclarer la loi martiale et à étouffer la «sédition» (c'est-à-dire la protestation) avec les forces paramilitaires du département de la sécurité intérieure - en particulier de l'immigration et des douanes et la patrouille des frontières - qui ne sont responsables que devant Trump. En cours de route, Trump bénéficie du soutien d'officiers de police blancs à travers le pays, y compris dans les plus grandes villes dirigées par les démocrates du pays.

Trump a ouvertement proclamé son objectif de paralyser et de voler les élections de 2020. Ce n'est pas un secret. Il a signalé à maintes reprises qu’il n’avait pas l’intention de quitter ses fonctions pacifiquement en cas de défaite. Parallèlement aux appels à l'arrestation et à l'incarcération de ses ennemis politiques et aux affirmations absurdes selon lesquelles l'Amérique «tourne le coin» sur le coronavirus, Trump continue de dire à ses foules de rassemblement que toute élection dans laquelle il n'est pas le `` gagnant '' est nulle et néant. Sa nomination de Coney Barrett à la Cour suprême des États-Unis a été précipitée et approuvée pour garantir sa `` réélection '' si ses avocats et autres agents peuvent suffisamment saboter le vote le jour du scrutin et au-delà. Trump a utilisé son «débat» initial avec Biden pour dire à ses partisans de la milice suprémaciste blanche de «se tenir prêt» pour attaquer ses adversaires s'il perd.

Les démocrates ont-ils ce qu'il faut pour vaincre le coup d'État qui se déroule sous les yeux de la nation et du monde en mettant les masses dans la rue? Pas probable. « Ne les laissez pas vous enlever votre pouvoir », déclare la personnalité la plus populaire du parti, Barack Obama, dans un dépliant déposé sur le seuil de la porte dans l'Iowa. « Faites un plan dès maintenant sur la façon dont vous allez vous impliquer et voter. «Il n'appelle pas les gens à planifier de défendre le vote dans les rues et sur les places publiques.

Le très conservateur Obama répète à maintes reprises que « la meilleure façon de protester est de voter. «C'est faux: la meilleure façon de protester et de résister est de protester et de résister, et c'est une élection dans laquelle une résistance populaire soutenue sera nécessaire même pour avoir un vote minimal décent et un décompte des voix, dans la mesure où une telle chose est possible dans le Parti et système électoral américain profondément imparfait et de droite.

Obama, absurdement bipartisan et notoirement évitant les conflits, a récemment déclaré qu'il espérait qu'une victoire décisive à Biden signifierait que les démocrates n'auront pas à se disputer avec leurs proches de droite pendant le dîner de Thanksgiving. La dernière chose qu'un parti corporatif profondément conservateur comme les démocrates veut faire est de mettre les masses en action. Un deuxième mandat pour le Trump autoritaire est préférable à des millions de personnes qui se massent dans les rues et y restent, en ce qui concerne les démocrates.

Les Américains qui veulent sauver ce qui reste de la «démocratie» électorale aux États-Unis »ne peuvent pas compter sur le processus électoral, les tribunaux, les démocrates ou l'armée pour faire le travail. Ils devront mener la bataille dans les rues, les places de la ville et des villes, et leurs lieux de travail, et adopter une politique de lutte quotidienne au-delà du simple vote pour les candidats sélectionnés à l'avance pour eux par la classe dirigeante une fois tous les 1460 jours. Les classes dirigeantes de ce pays devront comprendre que l'Amérique sera ingouvernable si elles insistent pour brouiller un deuxième mandat de Trump dans nos gorges. Ensuite, les Américains doivent attaquer en masse les conditions qui ont donné naissance à Trump - tout le système, y compris les faux agents et apologistes `` libéraux '' progressistes pacificateurs de la population, tels qu'Obama et ses amis de CNN et MSDNC.

* Paul Street, est l'auteur de nombreux livres, dont They Rule: The 1% v. Democracy (Routledge, 2014) et The Empire's New Clothes: Barack Obama in the Real World of Power (Routledge, 2011). Le dernier livre de Paul Street est Hollow Resistance: Obama, Trump, and the Politics of Appeasement (CounterPunch Books, septembre 2020). Suivez Paul sur Twitter @ Streetwriter17

Publié sur www.rt.com

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marquetalia
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   Posté le 06-11-2020 à 08:53:22   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Il n y a pas que l extrême droite qui conditionne à la politique de guerre contre la Chine Populaire ;ainsi,l actuel dossier du Canard Enchaîné distille la sinophobie.et,le morceau 10,Sara,du nouvel album de Médine,est un concentré d anticommunisme,le rappeur havrais semble oublier le rôle des communistes dans la décolonisation,en particulier en Algerie.


Edité le 06-11-2020 à 08:55:04 par marquetalia




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Xuan
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   Posté le 06-11-2020 à 09:37:43   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

La "démocratie" US à l'oeuvre :

Après Twitter et Facebook ce sont des chaînes de TV qui censurent Donald Trump :
MSNBC, NBC News et ABC News.

Pour ce qui concerne le conflit USA vs RPC évidemment démocrates et républicains sont d'accord et tous les atlantistes au garde-à-vous.
Il ne faut pas considérer ça comme un "juste équilibre" ou "la voix de la raison", mais comme l'établissement de la censure directement par les empires de la presse et des médias.

Nous en avons un équivalent en France avec Le Monde et quelques autres, prétextant la "désinfox" contre des "fake news".
La façon dont ces organes de censure ont soutenu la version anticommuniste du pacte germano-soviétique et la position de la Pologne montre que le fascisme passe aussi par eux.


Edité le 06-11-2020 à 13:23:18 par Xuan




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   Posté le 06-11-2020 à 16:51:54   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Un article de Global Times sur les élections aux USA.

Pour ce qui concerne le conflit USA vs RPC évidemment démocrates et républicains sont d'accord et tous les atlantistes au garde-à-vous. Mais une division profonde s'est creusée aux USA et les élections la mettent au premier plan.

La division est si évidente que la presse occidentale s'inquiète du risque de guerre civile chez son chef de file.
Après Twitter et Facebook ce sont des chaînes de TV qui censurent Donald Trump :
MSNBC, NBC News et ABC News.
Il ne faut pas considérer ça comme un "juste équilibre" ou "la voix de la raison", mais comme l'établissement de la censure directement par les empires de la presse et des médias.
Nous en avons un équivalent en France avec Le Monde et quelques autres, prétextant la "désinfox" contre des "fake news".
La façon dont ces organes de censure ont soutenu la version anticommuniste du pacte germano-soviétique et la position de la Pologne montre que le fascisme passe aussi par eux.
Quel que soit l'élu la division ne s'effacera pas. On a vu comment l'élection de Trump s'est accompagnée de campagnes de presse et de procès sur ses liens avec la Russie, et comment Trump a écarté les indésirables.
Dans le sens inverse il est absolument certain que Trump mettrait des bâtons dans les roues de Biden, en profitant des positions institutionnelles des républicains.

Il ressort que la démocratie US fondée sur le bipartisme est menacée par son principe même de fonctionnement.

Si on y réfléchit la France "ni gauche ni droite" est elle-même partagée entre social-démocratie et populisme, et un scénario comparable peut s'y jouer.

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Les doctrines de Trump existeront quel que soit le vainqueur des élections américaines


Source: Global Times Publié: 2020/11/5 19:50:45

https://www.globaltimes.cn/content/1205873.shtml


Le résultat de l'élection présidentielle américaine est encore à venir. Au moment de mettre sous presse, le candidat démocrate Joe Biden a reçu 264 voix électorales, seulement six de moins sur les 270 nécessaires pour devenir le nouveau président, et le président sortant Donald Trump n'en avait que 214. Même si Biden est élu, Trump et ses doctrines disparaîtront-ils? Y aura-t-il un autre Trump du Parti démocrate? Le Global Times a recueilli les opinions de deux experts sur ces questions.

Xin Qiang, directeur adjoint du Center for American Studies de l'Université Fudan

Quel que soit le vainqueur des élections, davantage de politiciens de type Trump pourraient émerger aux États-Unis dans les années à venir, probablement du Parti républicain et du Parti démocrate.

Trump propose à America First de ne pas faire beaucoup d'efforts dans les affaires internationales ou de prendre des responsabilités mondiales inutiles. Tant que Trump pense qu'un traité ou une organisation ne correspond pas aux intérêts américains, il en divorcera rapidement. Bon nombre de ses mesures reflètent ce que veut le public américain, du moins une grande partie d'entre elles. Cette fois, bien que Biden mène Trump au moment de la presse, l'élection montre également que près de la moitié des électeurs soutiennent Trump. L'élection de Trump il y a quatre ans n'a jamais été un incident accidentel. Le populisme est déjà devenu une tendance puissante dans le pays.

Tant qu'une telle tendance publique populiste existera, il est très probable qu'à l'avenir, de plus en plus de politiciens non traditionnels n'auront pas d'autre alternative que de marcher sur le chemin de Trump pour gagner plus de soutien. Après tout, gagner des élections est le but ultime des politiciens américains. Par conséquent, plus d'Atouts peuvent naître parce qu'ils justifieront leur approche par leur objectif. Je l'appelle le phénomène Trump.

Même si Biden gagne, cela n'indique pas nécessairement à quel point sa politique est populaire. L'épidémie aux États-Unis est choquante. Et la gestion de la crise par Trump peut être considérée comme horrible. Mais près de la moitié des Américains le soutiennent toujours. Cela signifie que ses doctrines et sa philosophie bénéficient étonnamment d'un large soutien aux États-Unis. Cela mérite notre attention.

Zhang Tengjun, chercheur adjoint à l'Institut chinois des études internationales

L'élection de cette année concerne Trump. Plusieurs enquêtes montrent que l'approbation de la gouvernance de Trump est un facteur clé de son vote. De nombreux démocrates ont voté pour Biden non pas parce qu'ils sont en faveur de Biden, mais parce qu'ils s'opposent à Trump et espèrent le mettre à la porte. Par conséquent, l'élection de cette année consiste à voter pour ou contre la personnalité d'une certaine personne.

Ceux qui votent pour Trump sont pour la plupart des gens frénétiques qui partagent vraiment ses idées. À en juger par le nombre de votes que Trump a obtenus, son soutien n'a pas baissé en raison de ses performances politiques ou des controverses autour de lui; au contraire, il a augmenté. Cela signifie que le Trumpisme est très solide, et cela aura un impact profond sur l'avenir.

Si Biden est élu, le Parti démocrate devra faire face à une route cahoteuse. En tant que parti d'opposition, les républicains continueront à attaquer les démocrates et entraveront la gouvernance de ces derniers. D'un autre côté, le Parti démocrate a des problèmes de l'intérieur. Au cours des quatre dernières années, il y a déjà eu une scission au sein du parti, représentée par des modérés comme Joe Biden et des forces radicales de gauche comme Bernie Sanders. Lors des primaires démocrates au début de cette année, une telle division était déjà apparente. Quatre ans sous Biden pourraient voir une division supplémentaire. Le Parti démocrate ferait face à une rivalité de l'intérieur ainsi qu'à la concurrence du Parti républicain.

Il ne faut pas être trop naïf pour croire qu'avec le départ de Trump, l'environnement social qui brasse le Trumpisme disparaîtrait. Au contraire, les forces représentées par Trump continueront d'exister et d'affecter la politique américaine. Le genre de Trump sera inhérent à ses doctrines. Les États-Unis ont besoin de plus de quatre ans pour digérer l'impact destructeur à long terme sur la politique américaine du règne de Trump.

Quant aux démocrates, puisque sa division interne est inévitable, il est probable qu'un politicien qui pense toujours le contraire émergerait des forces radicales de gauche.

Peu importe qui finira par prêter serment, le monde verra les États-Unis divisés pendant longtemps. La confrontation partisane, la division sociale et les questions raciales ne seraient pas soulagées, car la nouvelle administration n'a pas la capacité de combler les différences. La division sera le thème à long terme de la politique américaine.

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   Posté le 06-11-2020 à 17:02:27   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Et quel impact sur l Amérique latine,en particulier la déstabilisation de la Bolivie,du Nicaragua et du Venezuela ?


Edité le 06-11-2020 à 17:42:17 par marquetalia




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   Posté le 06-11-2020 à 20:52:53   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Trump n'est peut-être pas un nouvel Hitler, Mussolini alors


Le chaos post-électoral éclate aux États-Unis, un pays divisé attend le prochain gouvernement
Par Cao Siqi, Yang Sheng et Liu Caiyu Source: Global Times Publié: 05/11/2020 22:14:37
https://www.globaltimes.cn/content/1205904.shtml

L'anxiété, la suspicion et les troubles civils dans les villes des États-Unis poussent apparemment la seule superpuissance du monde au chaos et à la tourmente, car le résultat de l'élection présidentielle de 2020, l'une des courses les plus meurtrières des temps modernes, reste instable un jour après les scrutins. fermé.

La Garde nationale a été activée à Portland, les manifestants qui s'opposent à Donald Trump se sont rassemblés au Black Lives Matter Plaza, les partisans de Trump ont protesté contre le décompte des bulletins de vote et la police de Minneapolis et de New York a procédé à des arrestations et confisqué les armes de certains manifestants ... le tout au cours des dernières 24 heures au milieu de la course serrée.

Après des manifestations relativement pacifiques au début, les tensions ont commencé à monter dans la nuit alors que la situation allait au-delà des attentes de la plupart des médias grand public, des instituts de sondage, des commentateurs et des observateurs aux États-Unis et dans le reste du monde, qui croyaient le challenger démocrate Joe Biden gagnerait par un glissement de terrain.

Les partisans de Trump et Biden sont dans un état d'anxiété et de confrontation élevés. La déclaration de victoire de Trump aux premières heures de mercredi a troublé les partisans de Biden. Mais Trump fait maintenant face à une bataille difficile car Biden n'a besoin de gagner que l'un des quatre États contestés, ce qui incite les partisans de Trump à exiger que le décompte soit arrêté.
D'autres résultats sont attendus dans les heures à venir dans les États du champ de bataille, notamment l'Arizona, la Géorgie et la Pennsylvanie, qui pourraient déterminer le résultat.
Les experts chinois ont déclaré que peu importe le nombre de votes que Trump obtiendrait finalement, s'il perdait, ses partisans ne l'accepteraient pas facilement et que les troubles sociaux ou le chaos ne pouvaient être évités.

La campagne de Trump envisage d'engager des poursuites judiciaires en Arizona et au Nevada alors que les votes sont toujours comptés, ont déclaré deux sources à CNN. La campagne a lancé des batailles juridiques dans plusieurs États du champ de bataille et a appelé à un recomptage dans le Wisconsin, la Pennsylvanie, le Michigan et la Géorgie.
Plusieurs États se sont opposés aux poursuites, les qualifiant de "sans fondement", "une tentative de confusion et de dissimulation de ce qui est en fait un processus très transparent et sécurisé", "cherchant à intervenir dans une affaire en cours devant la Cour suprême concernant la date limite de réception des bulletins de vote par correspondance. »et« gagner du temps pour ralentir le comptage » .

Une action en justice débutera devant les tribunaux fédéraux avant de se rendre à la Cour suprême. Il appartient à chaque État de décider si les votes sont recomptés, a déclaré Lü Xiang, chercheur sur les études américaines à l'Académie chinoise des sciences sociales de Pékin.
Les soupçons montent alors que la Cour suprême actuelle est dominée par des juges conservateurs. Si Trump est en mesure de mener le combat là-bas, il sera probable que le tribunal jugera que les bulletins de vote par correspondance dans les principaux États swing sont invalides, ce qui entraînera un résultat électoral différent.
Cependant, Lü pense que Trump ne pourra pas le porter devant la Cour suprême, car les données actuelles montrent qu'il est très probable que Trump perdra en Pennsylvanie, a déclaré Lü.
Même s'il le porte à la Cour suprême, il y a peu de chances qu'il gagne son procès. "La Cour suprême ne rejettera pas un résultat électoral apparent, et les juges qui favorisent les républicains ne choisiront pas non plus de nuire à leur propre réputation pour se battre pour la réélection de Trump" , a-t-il déclaré.
Xin Qiang, directeur adjoint du Center for American Studies de l'Université Fudan de Shanghai, estime également que tant que Trump n'aura pas de preuves suffisantes pour démontrer la fraude électorale, le procès se terminera rapidement, malgré le fait que six des juges de la Cour suprême sont de tendance conservatrice.

Les analystes chinois ont déclaré que la Cour suprême ne s'impliquerait pas dans le décompte des voix, mais ne pouvait juger que sur des questions constitutionnelles telles que la légitimité et la validité des votes ou des électeurs. Si Trump veut lancer des poursuites massives, il a besoin d'énormes sommes d'argent et d'une équipe de juristes pour l'aider. Mais si la plupart des gens croient que la campagne de Trump est sans espoir, alors il ne pourrait pas recevoir les ressources nécessaires pour une campagne juridique massive.
Dans les prochains jours, les alliés et les politiciens ayant des liens étroits avec Trump se tiendront à distance de lui, et ses partisans radicaux seront d'une aide moindre, car plus ils commettent d'actes illégaux, plus les gens voudraient que Trump parte dès que possible. possible, dit Lü.


Un partisan du président américain Donald Trump (à gauche) se heurte à un manifestant sur la place Black Lives Matter en face de la Maison Blanche le jour des élections à Washington, DC, le 3 novembre 2020. Photo: AFP

Nation divisée

Il existe un précédent dans l'histoire américaine pour qu'un résultat électoral puisse faire l'objet d'un appel devant la Cour suprême. La course entre George W. Bush et Al Gore en 2000 s'est finalement déroulée en Floride, où le vote était exceptionnellement serré. Les deux parties ont porté l'affaire devant un tribunal de Floride. Un tribunal d'État a tranché en faveur de Gore, mais la Cour suprême a par la suite annulé cette décision, ce qui a renvoyé Bush à la Maison Blanche.

Le scénario de cette année est différent, puisque la marge entre les votes en 2000 était très proche.
Un recomptage des votes peut être déclenché lorsque la marge de victoire n'est pas supérieure à 0,5%. Mais l'écart actuel dans la plupart des États est plus grand que cela. Cela signifie que Trump ne peut intenter une action en justice contre le résultat que s'il possède des preuves suffisantes de faute professionnelle dans la collecte des votes, a déclaré Lü.
Si Trump perd, il reste incertain s'il sera disposé à céder le pouvoir pacifiquement. Les experts chinois craignent que les États-Unis ne soient plongés dans une crise politique et même constitutionnelle.
Trump utiliserait n'importe quelle excuse pour rejeter les résultats de l'élection, ce qui pourrait se terminer par un procès prolongé, a déclaré jeudi Xin de l'Université de Fudan au Global Times.
Les conflits entre partisans républicains et démocrates seront inévitables, estime Xin. "Peu importe le nombre de votes que Trump obtient finalement, s'il perd, ses partisans ne l'accepteront pas facilement. Les troubles sociaux ou le chaos ne peuvent être évités" , a-t-il déclaré.
Les experts prédisent que les divisions étant la norme aux États-Unis depuis 2008, la divergence entre les différents groupes se transformera en hostilité, et Biden devra faire face à des difficultés sans précédent pour faire face à des États-Unis divisés s'il est élu.

"La pandémie COVID-19 sera la première chose à gérer pour Biden. L'économie attend de se redresser, et les conflits ethniques profondément enracinés doivent être résolus", a déclaré Lü.

Un autre défi pour les démocrates est que les démocrates d'extrême gauche et favorables à l'establishment qui se sont unis pour battre Trump se sépareront et lutteront pour le pouvoir politique au sein du Congrès, ont déclaré des observateurs chinois, notant que Nancy Pelosi, une des principales représentantes du camp pro-établissement, pourrait être contesté par les jeunes démocrates d'extrême gauche qui suivent Bernie Sanders.

Attentions chinoises

La situation chaotique et déroutante actuelle aux États-Unis a beaucoup attiré l'attention des internautes chinois curieux.

Cependant, au lieu de créer un pont entre les divisions, les élections ont généré de la violence et de la colère aux États-Unis, tandis qu'en Chine, beaucoup de gens y voient un divertissement, un aperçu des États-Unis et de leur société chaotique. Certains trouvent une inspiration inhabituelle de l'événement pour travailler dur, puisque deux hommes dans la 70s se battent toujours pour un emploi.

Les sujets liés aux élections américaines sont en vogue sur la plate-forme de médias sociaux la plus populaire de Chine, Sina Weibo depuis des jours, avec «#US Presidential élections» qui a attiré environ 6,77 milliards de lectures. Ses développements plus récents, tels que le projet annoncé de Trump de intenter des poursuites en Pennsylvanie, au Michigan et en Géorgie, ont recueilli plus de 100 millions de lectures en une heure.

Dans le passé, certaines voix sur l'avancée de la démocratie américaine ou sur ce que la Chine pouvait apprendre du système politique américain pouvaient être entendues parmi les Chinois pendant la saison électorale américaine. Mais cette fois, les élections américaines sont largement ridiculisées, car la plupart des internautes chinois trouvent que le système politique américain n'est pas du tout attrayant.

Un internaute a résumé ses sentiments sur Sina Weibo: «La démocratie américaine échoue, car elle ne peut pas résoudre les problèmes; elle divise la société et crée des conflits; la science et la rationalité sont inutiles dans ce système, mais le radicalisme et l'anti-intellectualisme pourraient fonctionner; et ils aura bientôt 10 millions de cas confirmés de COVID-19. "Quel genre de personnes voudraient cela? Je me sens vraiment mal pour les Américains. "

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Xuan
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   Posté le 07-11-2020 à 18:28:00   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Je signale cet article de la Pravda traduit chez D. Bleitrach, en soulignant certains passages


La Pravda sur les dernières élections aux États-Unis

DANIELLE BLEITRACH 7 NOVEMBRE 2020


Quels que soient les résultats finaux des élections américaines, elles conserveront le pouvoir aux grandes entreprises. Le pays sera confronté à l’aggravation des contradictions et à de nouveaux virages du cercle vicieux, qui ne pourront être brisés que par la victoire des travailleurs.

Sergei KOZHEMYAKIN, commentateur politique de la Pravda.
06-11-2020

https://kprf.ru/international/capitalist/198281.html
https://histoireetsociete.com/2020/11/07/la-pravda-sur-les-dernieres-elections-aux-etats-unis/
Une saison explosive

Le spectacle politique des élections américaines est rarement ennuyeux et totalement imprévisible. Si, bien sûr, nous considérons la victoire garantie de l’un des groupes bourgeois comme imprévisible. La bagarre actuelle a cependant battu des records de gravité des attaques mutuelles entre Donald Trump et Joe Biden. La controverse s’est souvent transformée en insultes et les”attaques personnelles”ont éclipsé les programmes électoraux.

La pandémie et les manifestations de masse ont laissé une grande marque sur la campagne. Elles ont annulé les avantages de Trump, qui semblaient indéniables en début d’année. Avec une part de 4% de la population mondiale, les États-Unis sont responsables de près de 20% des infections et des décès dus au coronavirus. Ces derniers jours, une augmentation record a été enregistrée : plus de 100 000 nouveaux cas par jour. Le système de santé privé a laissé des millions de personnes sans aide.

La tâche principale des républicains était de détourner les accusations. À cette fin, Trump a attaqué la Chine. “Ils paieront cher ce qu’ils ont fait à notre pays”, a-t-il menacé. Pour les démocrates, la pandémie a été une manne céleste. Se référant aux aveux du journaliste Bob Woodward, que Trump avait informé en janvier du danger du nouveau virus, ils ont qualifié le déni du problème dans les mois suivants de criminel. La candidate à la vice-présidence Kamala Harris a ajouté que l’absence d’un plan national de lutte contre le COVID-19 en fait le “plus grand échec” de l’histoire des États-Unis.

La réaction aux manifestations, intrinsèquement dirigées contre l’ensemble du système dominant, a été également différente. Si l’équipe de Biden a tenté de spéculer sur le mécontentement et a même inclus un certain nombre de promesses populistes dans le programme, Trump a quant à lui porté au point d’absurdité les accusations traditionnelles de sympathie des démocrates pour le socialisme. «Notre pays ne pourra pas survivre en tant qu’État socialiste, même si c’est ce que veulent les démocrates. Les États-Unis ne deviendront jamais une version à grande échelle du Venezuela! » – a-t-il déclaré, qualifiant Biden de . “marionnette des marxistes et de Bernie Sanders”

Bien avant les élections, Trump a commencé à parler de fraude dans les États contrôlés par les démocrates. La raison était le vote par correspondance. Il était pratiquée auparavant, mais en relation avec la pandémie, il a pris une ampleur particulière. Plus de 100 millions de citoyens ont voté par anticipation et, selon les sondages, cette méthode a été choisie par près de la moitié de l’électorat de Biden et seulement un tiers des supporters de Trump.

Pour contrecarrer les violations annoncées, les autorités ont refusé d’allouer des fonds supplémentaires au service postal et ont appelé les partisans à organiser le contrôle des bureaux de vote. Parmi ceux qui ont répondu figuraient des membres de groupes d’extrême droite. L’un d’eux – “Action anticommuniste” – promet de “détruire le nid de frelons des communistes” au premier signal de Trump. Et qu’un tel signal est possible, les propos du président lui-même l’ont prouvé. S’adressant à un autre groupe néonazi, Proud Boys, il leur a demandé de “se retirer et d’attendre”. Les démocrates rapportent des menaces contre leurs militants et contre des fonctionnaires, tels que les gouverneurs du Michigan et de Virginie.

Une autre façon de “défendre la victoire contre les extrémistes de gauche” était de se battre pour la Cour suprême. Après la mort de la juge Ruth Ginsburg, qui ne cachait pas ses opinions anti-Trump, le président a nommé la droitiste Amy Coney Barrett pour la remplacer. Cela a provoqué le mécontentement des démocrates, qui ont rappelé qu’il y a quatre ans, les républicains avaient bloqué un poulain de Barack Obama sous prétexte d’une élection à venir. Néanmoins, le Sénat a approuvé Barrett, obtenant une majorité conservatrice à la plus haute cour. C’est un événement à grande portée, étant donné que c’est la Cour suprême qui a mis fin aux élections de 2000 en reconnaissant la victoire de Bush Jr.


Deux piliers du capital

La nature dramatique de la campagne pourrait donner l’impression que les rivaux sont fondamentalement différents. De nombreuses personnes ont succombé à l’illusion, y compris en Russie.

En réalité, Biden et Trump représentent les intérêts du capital monopoliste – comme tous les principaux candidats des principaux partis avant eux. La différence entre la situation actuelle réside dans la peur de la bourgeoisie face à la croissance des sentiments de gauche et la perte de la position américaine de l’hégémonie mondiale. Au plus profond de la classe dirigeante, deux réponses au défi se sont développées. Les partisans de la première voient la voie à suivre dans certaines concessions aux travailleurs américains et la poursuite de la stratégie d’une «économie de marché libre mondiale». La deuxième option est de poursuivre la politique néolibérale aux États-Unis et un protectionnisme agressif, soutenu par le pouvoir militaire et politique, sur la scène internationale.

Des désaccords, d’ailleurs très similaires, sont déjà survenus dans le camp du capital. Il y a quarante ans, ils ont conduit à la victoire de Ronald Reagan, à la réduction de la doctrine de l’État providence et à la politique de “détente”avec l’URSS. La crise croissante du capitalisme et la figure excentrique de Trump lui-même exacerbent la rivalité entre les deux camps de l’élite, mais son objectif est le même: maintenir la domination.

La participation de la grande bourgeoisie à la campagne le prouve. Le magazine Forbes a calculé que Trump a reçu des dons de 100 milliardaires et Biden de 130. De plus, l’illusion que les démocrates sont favorisés par les financiers et que les républicains sont aidés par les industriels n’est pas fondée. Le plus grand holding financier, JP Morgan Chase, a annoncé que la victoire de Trump serait le meilleur cadeau pour le marché boursier. Un autre géant de Wall Street, Goldman Sachs Bank, a déclaré attendre un “effet positif” du succès de Biden, mais que la meilleure option serait un pouvoir partagé, le président représentant un parti et le Congrès étant contrôlé par un autre. En outre, Trump était soutenu par le chef de la campagne d’investissement de Blackstone, Stephen Schwartzman, et le fondateur de hedge funds controversés, John Paulson, qui a fait des milliards lors de la crise de 2008, et Biden était assisté par le conglomérat financier Bank of America.

Il n’y a pas non plus de contradictions profondes dans les programmes. Trump promet de réduire les impôts et la réglementation commerciale «à des niveaux jamais vus auparavant» et de réduire les dépenses gouvernementales en bloquant les initiatives visant à étendre les programmes de santé du gouvernement. À ce propos, le “boom industriel” sous Trump est un simple cliché de propagande. L’emploi dans le secteur est passé de 12,4 millions à 12,8 millions, ne faisant que poursuivre la lente reprise amorcée sous Obama. De 2012 à 2016, le nombre de travailleurs industriels est passé de 11,8 à 12,4 millions, alors qu’il était de 14,3 millions en 2006. Mais le processus de concentration du capital s’est accéléré. Le nombre d’entreprises fermées sous Trump a approché 1800.

Biden, proclamant les soins médicaux «un droit pour tous», s’est en fait limité à une promesse de réduire l’âge de participation au programme d’État Medicare de 65 à 60 ans et de chercher à réduire le prix des médicaments. Des demi-mesures similaires sont envisagées pour le secteur fiscal. Biden est prêt à augmenter l’impôt sur les sociétés, que Trump a réduit de 35 à 21%, à seulement 28%. D’autres éléments, comme le doublement du salaire minimum, l’aide aux familles pauvres avec enfants ou la stratégie du gouvernement pour lutter contre la pandémie, peuvent être qualifiés de progressistes. Mais, pris sous la pression de l’aile gauche regroupée autour de Sanders, ils ne seront certainement pas une priorité si Biden gagne. Il est difficile d’attendre quoi que ce soit de différent d’un candidat qui, lors d’une réunion avec des donateurs, a déclaré que les riches ne sont pas moins patriotiques de l’Amérique que les pauvres et a garanti la préservation de leur niveau de bien-être.

Il en va de même pour la politique étrangère. Les adeptes du mythe “Trump le pacificateur” oublient le bombardement de la Syrie, l’aggravation de la situation autour de l’Iran et de la Palestine, le renforcement du blocus de Cuba, les tentatives de coups d’État au Venezuela et en Bolivie et le déclenchement de la “guerre froide” contre la Chine. Les contingents américains restent en Irak et en Afghanistan, et le nombre total de soldats américains à l’étranger est passé de 210 000 à 180 000, ce qui est beaucoup plus modeste que sous Barack Obama (de 380 000 à 210 000).

Biden, critiquant Trump pour sa”guerre commerciale” avec la Chine, exige que Pékin se conforme aux “règles du commerce mondial”. «Si vous ne les respectez pas, vous en paierez le prix fort» , prévient-il. Les promesses de retour à “l’accord nucléaire” avec l’Iran ne valent pas grand chose. Biden ne le fera que pour “resserrer et étendre les restrictions” pour contrer les “politiques de déstabilisation” de Téhéran. Il n’y a rien à dire sur la Russie: Biden l’a qualifiée de « plus grande menace sur notre sécurité et nos alliances ».

Une autre Amérique

Aucun des groupes de l’establishment n’empiète sur le système existant. Et il ne fait aucun doute que la concurrence sera abandonnée si la classe dirigeante ressent une réelle menace. Et il y a de plus en plus de signes d’éveil dans la société américaine. Seuls 40% des citoyens estiment que les deux principaux partis se soucient de leur bien-être. Les trois quarts de la population sont convaincus que le pays va dans la mauvaise direction.

Une caractéristique de la crise actuelle est la recherche de moyens de sortir du cadre du système dominant. Le changement de sentiment public est documenté dans le rapport annuel, «Attitudes américaines envers le socialisme, le communisme et le collectivisme» . Publié en octobre, il a enregistré une augmentation du soutien aux idées socialistes parmi l’ensemble de la population de 36 à 40 %, et dans le groupe des 16-23 ans de 40 à 49 %.

Le sentiment public favorise non seulement l’expansion, mais aussi la radicalisation du sentiment. 78% des Américains disent que l’écart entre les riches et les pauvres est inacceptable, et près de la moitié sont en faveur d’un changement sur des principes autres que le capitalisme. Parmi les citoyens de moins de 40 ans, leur part est proche de 60%. Les trois quarts des répondants jeunes et d’âge moyen ne considèrent pas le marxisme comme «une idéologie totalitaire qui supprime la liberté».

Le résultat de ces changements est les millions de voix remportées par Sanders aux primaires, ainsi que les victoires des candidats socialistes aux élections au Congrès. Ainsi, le 3 novembre, Jamaal Bowman et Corey Bush ont été élus à la Chambre des représentants, et Rashida Tlaib et Alexandria Ocasio-Cortez ont confirmé leurs mandats.

Mais même ce tournant sans précédent pourrait être suivi de changements encore plus rapides. La crise que traverse le pays menace d’éclipser la Grande Dépression. Par rapport au début de l’année, le nombre d’emplois a diminué de 11 millions, 700 à 900 000 demandes initiales d’allocations de chômage sont enregistrées chaque semaine. La proportion de familles menacées de malnutrition est passée de 13 à 30 %, dont la moitié admettent de graves difficultés financières. Le nombre de citoyens privés de tout type d’assurance médicale est passé de 27 à 40 millions. Plus de 8 millions de familles risquent d’être expulsées en raison de l’incapacité de payer leurs dettes.

L’État a prouvé son essence de classe en accordant la part du lion de l’aide aux institutions financières et en augmentant leurs bénéfices de 82% au cours du seul premier semestre de l’année. La richesse combinée des milliardaires a augmenté d’un tiers, soit 931 milliards de dollars, ce qui a encore aggravé le problème des inégalités. Au cours des 20 dernières années, les revenus des 40% des ménages les plus pauvres ont baissé de 45%, tandis que les 10% les plus riches ont gagné 33%. Le revenu des 30 000 citoyens les plus riches était égal au revenu total des 150 millions les plus pauvres, et l’écart de capital accumulé est encore plus grand.

C’est compréhensible, étant donné que grâce aux baisses d’impôts et à toutes sortes d’échappatoires, le milliardaire américain donne à l’État 23% en moyenne – moins que les pauvres! Les 10% les plus riches détiennent 88% des actions, dont 53% sont détenues par les 1% les plus riches.

Cela nécessite un changement de tactique des forces de gauche avec le refus de choisir “entre deux maux”. «Le rêve américain d’un capitalisme qui apporte liberté et prospérité a toujours été un mensonge pour des dizaines de millions de travailleurs» , note l’une des publications socialistes aux États-Unis. «Mais au cours des dernières décennies, ce”rêve”s’est transformé en cauchemar … Quand le choix est entre un politicien capitaliste et un autre, la défaite vient en acceptant ce choix limité. L’espoir est en dehors des deux partis, dans la lutte pour un véritable changement. » Une telle lutte ne peut être menée que par un parti ouvrier de masse dont la création est urgente.

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marquetalia
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   Posté le 07-11-2020 à 20:31:11   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Ou Biden le nouveau Napoléon ?il est certain que le nouveau président américain s en prendra à la Russie de Poutine pour ménager la Turquie-ou plutôt l inverse-,un article récent du Monde évoque le possible embrassement des conflits gelés dans l ex espace soviétique,qui, contrairement à ce qu en analyse le journal,servira de relais à la politique américaine de refoulement de l influence russe en Europe Orientale et au Caucase.


Edité le 07-11-2020 à 20:31:57 par marquetalia




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marquetalia
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   Posté le 07-11-2020 à 20:34:31   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Trump ne s était pas impliqué en Biélorussie,Biden en fera son premier coup de gueule contre la Grande Russie.rappellons que Biden a voté les crédits de guerre contre la Serbie en 1999,a cautionné les bombardements sur Belgrade,et est en grande partie responsable du carnage au Kosovo Komlet, passée sous la coupe d anciens hoxhistes alliés à des islamistes, à la maffia albanaise et à des nostalgiques de la Division Skanderberg, désormais tous kollabos de la mainmise d Erdogan sur les Balkans.pour punir le Monténégro d avoir élu des "pro-serbes",l OTAN va appuyer l irredentisme albanophone et la sécession du Sandjak de Novi Pazar, à cheval sur la Serbie et le Monténégro.


Edité le 07-11-2020 à 20:47:03 par marquetalia




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pzorba75
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   Posté le 07-11-2020 à 21:16:43   Voir le profil de pzorba75 (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à pzorba75   

Tu as rencontré Mme Soleil ce soir?

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marquetalia
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   Posté le 07-11-2020 à 22:14:04   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

pzorba75 a écrit :

Tu as rencontré Mme Soleil ce soir?
Non, pas du tout.

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Xuan
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   Posté le 07-11-2020 à 23:20:47   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Ben si, la seule chose qui peut vraiment les différencier c'est l'attitude de Biden envers ses alliés.
En tous cas c'est ce que croient les alliés en question, il suffit d'écouter la télé pour voir nos chroniqueurs tout jouasses.
A mon avis ils se font des illusions, pas parce que Biden est Biden, mais parce que l'hégémonisme a des exigences et que la crise sanitaire, économique et financière les décuple.
Par contre, pour faire la guerre contre la Chine, les USA ont besoin d'alliés. Après, ça n'empêche pas d'utiliser la vaseline.

Par contre l'événement le plus important n'est pas l'élection aux USA mais les dernières décisions du PCC.
J'ai mis en ligne l'article d'Alberto Cruz "La Chine fixe la date d’expiration de l’hégémonie américaine" .
La traduction est à chier, mais le sens reste assez clair. Pendant que les USA réparent les pneus du vélo, la Chine change de braquet et appuie sur les pédales en fixant les objectifs du 14e plan quinquennal : l'aisance moyenne en 2035, la double circulation (commerce intérieur Et extérieur avec une priorité à la consommation intérieure), l'accent sur les technologies (notamment l'indépendance dans la fabrication des puces), et la loi sur le contrôle des exportations.
Cette loi autorise le gouvernement à « prendre des contre-mesures » contre tout pays qui « abuse des mesures de contrôle des exportations » et constitue une menace pour la sécurité et les intérêts nationaux de la Chine. Elle concerne notamment l'exportation des terres rares et par voie de conséquences toute la chaîne de production high tech des USA.
L'auteur conclut qu'il s'agit d'un tournant historique mondial, et ceci nous concerne dans la mesure où la France continue dans l'esprit munichois ou rejoint le camp contre l'hégémonisme, avec les conséquences que ça comporte venant de ses "alliés naturels".

Aujourd'hui on ne peut plus raisonner sur la stratégie des USA et encore moins faire des plans sur la comète sans réfléchir à ce qui se passe de l'autre côté de la planète.



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   Posté le 07-11-2020 à 23:37:13   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Je signale quand même l'article sur le blog de J. Tourtaux :
Élections aux USA – Une présidence Biden signifie « le Retour du Blob »

Une Maison Blanche Biden-Harris ramènerait de nombreuses goules bien connues et d’autres encore inconnues dans les couloirs du pouvoir de la politique étrangère.
Par Pepe Escobar

Que va-t-il se passer le 3 novembre ? C’est comme une rediffusion plus grande que nature du célèbre adage hollywoodien : « Personne ne sait rien ».

La stratégie du Parti Démocrate est claire comme de l’eau de roche, née du jeu de scénarios électoraux intégré au Transition Integrity Project et rendue encore plus explicite par l’un des co-fondateurs du TIP, un professeur de droit de l’Université de Georgetown.

Hillary Clinton, sans détour, l’a déjà dit : Les Démocrates doivent reprendre la Maison Blanche par tous les moyens et dans tous les cas de figure.
Et juste au cas où, avec un opus de 5 000 mots, elle se positionne déjà pour un emploi de premier ordre.

Bien que les Démocrates aient clairement fait savoir qu’ils n’accepteraient jamais une victoire de Trump, la réplique a été un Trump vintage : il a dit aux Proud Boys de « se tenir en retrait » – insinuant sans violence, pour l’instant – mais surtout de « se tenir en retrait », comme pour « soyez prêts ».
Le décor est planté pour le chaos Kill Bill le 3 novembre et au-delà.

Dis que ce n’est pas vrai, Joe

Inspiré du modèle du TIP, imaginons un retour des Démocrates à la Maison Blanche – avec la perspective d’une prise de pouvoir de la Présidente Kamala dans les plus brefs délais. Cela signifie, essentiellement, le Retour du Blob.
Le Président Trump l’appelle « le marais ». L’ancien Conseiller Adjoint à la Sécurité Nationale d’Obama, Ben Rhodes – un hack médiocre – a au moins inventé le « Blob » plus funky, appliqué à la bande incestueuse de la politique étrangère de Washington, aux think tanks, aux universités, aux journaux (du Washington Post au New York Times), et à cette bible non officielle, le magazine Foreign Affairs.

Une présidence démocrate, dès maintenant, devra faire face aux implications de deux guerres : La Guerre Froide 2.0 contre la Chine, et l’interminable GWOT (Guerre Mondiale contre le Terrorisme), rebaptisée OCO (Opérations de Contingence à l’Étranger) par l’administration Obama-Biden.
Biden est devenu le membre le plus important du Comité des Affaires Étrangères du Sénat en 1997 et en a été le Président de 2001 à 2003 et de nouveau de 2007 à 2009. Il a défilé en tant que supporter inconditionnel de la Guerre d’Irak – nécessaire, selon lui, dans le cadre de la GWOT – et a même défendu une « partition douce » de l’Irak, ce que les nationalistes féroces, sunnites et chiites, de Bagdad à Bassora, n’oublieront jamais.
Les réalisations géopolitiques d’Obama-Biden comprennent une guerre des drones, ou la diplomatie des missiles Hellfire, avec des « listes de mise à mort » ; l’échec de la campagne en Afghanistan ; la « libération » de la Libye depuis les coulisses, qui en a fait une terre désolée pour les milices ; la guerre par procuration en Syrie contre les « rebelles modérés » ; et, une fois de plus, la destruction du Yémen orchestrée par les Saoudiens.
Des dizaines de millions de Brésiliens n’oublieront jamais non plus qu’Obama-Biden a légitimé l’espionnage de la NSA et les tactiques de guerre hybride qui ont conduit à la destitution de la Présidente Dilma Rousseff, à la neutralisation de l’ancien Président Lula et à l’éviscération de l’économie brésilienne par des élites de la finance.

Parmi ses anciens interlocuteurs, Biden compte l’ancien Secrétaire Général de l’OTAN Anders Fogh Rasmussen – qui a supervisé la destruction de la Libye – et John Negroponte, qui a « organisé » les contras au Nicaragua puis « supervisé » l’État Islamique/Daech en Irak – l’élément crucial de la stratégie d’instrumentalisation des djihadistes de Rumsfeld/Cebrowski pour faire le sale boulot de l’empire.
On peut affirmer sans risque de se tromper qu’une administration Biden-Harris supervisera une expansion de facto de l’OTAN englobant certaines parties de l’Amérique Latine, de l’Afrique et du Pacifique, ce qui plaira au Blob atlantiste.

En revanche, deux éléments presque certains seraient rédempteurs : le retour des États-Unis au JCPOA, ou accord nucléaire iranien, qui était la seule réalisation d’Obama-Biden en matière de politique étrangère, et la reprise des négociations sur le désarmement nucléaire avec la Russie. Cela impliquerait l’endiguement de la Russie, et non une nouvelle guerre froide généralisée, même si Biden a récemment souligné, pour mémoire, que la Russie est la « plus grande menace » pour les États-Unis.

Réveil de Kamala dans la maison

Kamala Harris a été préparée à se hisser au sommet dès l’été 2017. Comme on pouvait s’y attendre, elle est entièrement favorable à Israël – à l’image de Nancy Pelosi (« si ce Capitole s’effondrait, la seule chose qui resterait serait notre engagement en matière d’aide… et je n’appelle même pas cela de l’aide… notre coopération avec Israël ».)
Kamala est un faucon sur la Russie et la Corée du Nord ; et elle n’a pas co-parrainé la législation visant à empêcher la guerre contre le Venezuela et, encore une fois, la Corée du Nord. Appelez-la la quintessence du faucon Dem.
Pourtant, le positionnement de Kamala est plutôt astucieux, puisqu’elle touche deux publics différents : elle s’intègre totalement au Blob mais avec un vernis d’éveil supplémentaire (baskets à la mode, affection annoncée pour le hip hop). Et en prime, elle est directement en contact avec le gang des « Never Trumper ».

Les Républicains Never Trumper – opérant notamment au Think Tankland – ont totalement infiltré la matrice Dem. Ils sont le matériel de prédilection du Blob. L’ultime néo-con Never Trumper doit être Robert Kagan, le mari de Victoria « F**k the EU » Nuland, la distributrice de cookies du Maidan ; d’où la plaisanterie récurrente dans de nombreuses régions d’Asie Occidentale, depuis des années, sur le « Kaganate du Nulandistan ».
Kagan, qui se glorifie lui-même et est idolâtré comme un intellectuel conservateur vedette, est bien sûr l’un des cofondateurs du redoutable Projet pour le Nouveau Siècle Américain (PNAC) des néoconservateurs. Cela s’est traduit par la suite par un soutien enthousiaste à la Guerre d’Irak. Obama a lu ses livres avec émerveillement. Kagan a soutenu avec force Hillary en 2016. Inutile d’ajouter que les néo-conservateurs de la variété Kagan sont tous enragés contre l’Iran.

Sur le plan financier, il y a le Projet Lincoln, mis en place l’année dernière par une bande de stratèges républicains actuels et anciens très proches, entre autres, des stars du Blob telles que Papa Bush et Dick Cheney. Une poignée de milliardaires a généreusement fait don à ce grand super-PAC anti-Trump, avec parmi eux l’héritier de J. Paul Getty, Gordon Getty, l’héritier de l’empire des hôtels Hyatt, John Pritzker, et l’héritière de Cargill, Gwendolyn Sontheim.

Ces Trois Harpies

Le personnage clé du Blob dans une Maison Blanche putative Biden-Harris est Tony Blinken, ancien Conseiller Adjoint à la Sécurité Nationale pendant Obama-Biden et sans doute le prochain Conseiller à la Sécurité Nationale.
C’est de la géopolitique – avec un ajout important : l’ancienne Conseillère à la Sécurité Nationale Susan Rice, qui a été sans cérémonie écartée de la liste des candidats à la vice-présidence au profit de Kamala, pourrait devenir la prochaine Secrétaire d’État.
Le candidat possible de Rice est le Sénateur Chris Murphy, qui, dans un document stratégique intitulé « Repenser le champ de bataille« , reprend sans surprise Obama-Biden : pas de « repenser », vraiment, juste de la rhétorique sur la lutte contre Daech et contenir la Russie et la Chine.
Le suave Tony Blinken a travaillé pour le Comité des Affaires Étrangères du Sénat dans les années 2000, il n’est donc pas étonnant qu’il ait été très proche de Biden avant même le premier mandat Obama-Biden, lorsqu’il est monté au sommet en tant que Conseiller Adjoint à la Sécurité Nationale puis, lors du second mandat, en tant que Secrétaire d’État Adjoint.
Proche de Blinken figure Jake Sullivan, qui, sous l’aile protectrice d’Hillary Clinton, a remplacé Blinken en tant que Conseiller à la Sécurité Nationale lors du second mandat Obama-Biden. Il occupera une place de premier plan au Conseil National de Sécurité ou au Département d’État.

Mais qu’en est-il des Trois Harpies ?

Beaucoup d’entre vous se souviendront des Trois Harpies, telles que je les ai nommées avant le bombardement et la destruction de la Libye, et de nouveau en 2016, lorsque la promotion de leur version remixée pour une suite glorieuse a été brutalement interrompue par la victoire de Trump. Pour ce qui est du Retour du Blob, il s’agit de la version 5K, 5G, IMAX.
Sur les trois Harpies originales, deux – Hillary et Susan Rice – semblent prêtes à s’arracher un tout nouveau poste de pouvoir. L’intrigue s’épaissit pour Samantha Power, ancienne Ambassadrice des États-Unis à l’ONU et auteur de « L’Éducation d’une Idéaliste », où l’on apprend que cette « idéaliste » met en pièces Damas et Moscou tout en ignorant totalement l’offensive des drones Obama-Biden, les listes de mise à mort, l’armement « en coulisses » d’Al-Qaïda en Syrie rebaptisée « rebelles modérés », et l’implacable destruction saoudienne du Yémen.
Samantha semble être de sortie. Il y a une nouvelle Harpie en ville. Ce qui nous amène à la vraie reine du Blob.

La reine du Blob

Michele Flournoy est peut-être l’incarnation même du Retour du Blob : la quintessence, la fonction impériale de ce que l’ancien analyste de la CIA Ray McGovern a brillamment baptisé MICIMATT (le complexe Militaire-Industrie-Congrès-Renseignement-Médias-Académie-Think-Tank).
La fonctionnaire impériale idéale s’épanouit dans la discrétion : pratiquement personne ne connaît Flournoy en dehors du Blob, ce qui signifie la planète entière.
Flournoy est une ancienne conseillère principale du Boston Consulting Group, la co-fondatrice du Center for a New American Security (CNAS), une chargée de recherche au Belfer Center de Harvard, Sous-Secrétaire à la Défense pendant le mandat Obama-Biden, la favorite d’Hillary la Harpie pour devenir chef du Pentagone après 2016, et une fois de plus la favorite pour devenir chef du Pentagone après 2020.
Le plus savoureux sur le CV de Flournoy est qu’elle est la co-fondatrice de WestExec Advisors avec nul autre que Tony Blinken.
Tous les initiés du Blob savent que WestExec se trouve être le nom de la rue qui longe l’aile ouest de la Maison Blanche. Dans une intrigue Netflix, ce serait l’indice évident qu’une courte marche de la gloire directement vers le 1600 Pennsylvania Avenue se profile à l’horizon pour les protagonistes vedettes.
Flournoy, plus que Blinken, a fait de WestExec un succès certifié dans le MICIMATT du Beltway, en ne profitant de pratiquement aucune campagne de relations publiques ou médiatiques et en s’adressant exclusivement à des groupes de réflexion.
Voici un aperçu crucial de la pensée de Flournoy. Elle affirme clairement que la simple dissuasion américaine bénigne à l’égard de la Chine est une « erreur de calcul ». Et il est important de garder à l’esprit que Flournoy est en fait le cerveau de la stratégie globale de guerre Obama-Biden, qui a échoué.

En un mot, Biden-Harris signifierait le Retour du Blob avec une vengeance. Biden-Harris serait Obama-Biden 3.0. Souvenez-vous de ces sept guerres. Souvenez-vous des assauts. Souvenez-vous des listes de mise à mort. Souvenez-vous de la Libye. Souvenez-vous de la Syrie. Souvenez-vous du « coup d’État doux » au Brésil. Souvenez-vous du Maidan. Vous êtes tous avertis.

Pepe Escobar

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   Posté le 08-11-2020 à 07:23:18   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Il est peut-être temps de refermer la parenthèse "Trump nouvel Hitler", quoique les USA ne vont pas se transformer pour autant.
La Chine ne se fait guère d'illusions. Je signale cet article en anglais à traduire avec Google :
Biden gagne: quelle est la suite des relations sino-américaines?

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   Posté le 11-11-2020 à 00:06:39   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Le canard est toujours vivant :

Le chef de la justice américaine autorise les enquêtes
Source: AFP Publication: 10/11/2020 16:53:40
https://www.globaltimes.cn/content/1206333.shtml

Le procureur général américain William Barr a donné lundi aux procureurs fédéraux l'autorisation générale d'ouvrir des enquêtes sur des irrégularités de vote, alors que le président Donald Trump a répété des affirmations non fondées selon lesquelles il avait perdu l'élection présidentielle en raison de fraudes.

Barr, longtemps un proche défenseur de Trump, a souligné que sa lettre aux avocats américains dans tout le pays n'indiquait pas que le ministère de la Justice disposait encore de preuves de véritables cas de fraude lors des élections remportées par Joe Biden.

Mais il a libéré les procureurs d'anciennes restrictions sur de telles enquêtes, tout comme les républicains ont émis des allégations de vote et de dépouillement illégaux dans plusieurs États, affirmations qui attendent toujours des preuves solides.

"Étant donné que le vote à nos élections actuelles est maintenant terminé, je vous autorise à poursuivre des allégations substantielles d'irrégularités de vote et de tabulation des votes avant la certification des élections dans vos juridictions dans certains cas", a déclaré Barr dans la lettre.

"De telles enquêtes et examens peuvent être effectués s'il y a des allégations claires et apparemment crédibles d'irrégularités qui, si elles sont vraies, pourraient potentiellement avoir un impact sur le résultat d'une élection fédérale dans un État individuel."

Les enquêtes sur la fraude électorale relèvent normalement de la compétence des États individuels, qui établissent et contrôlent leurs propres règles électorales.

La politique du ministère de la Justice a été de retenir toute participation fédérale jusqu'à ce que le décompte des voix soit certifié, les recomptages terminés et les courses conclues.

Mais Barr a déclaré aux avocats que "la pratique n'a jamais été une règle dure et rapide", et a souligné que, s'ils voient quelque chose qui pourrait renverser les résultats de l'élection du 3 novembre, ils devraient la poursuivre.

"Alors que les allégations sérieuses doivent être traitées avec beaucoup de soin, les affirmations spécieuses, spéculatives, fantaisistes ou farfelues ne devraient pas être une base pour lancer des enquêtes fédérales", écrit-il.

Les médias américains ont rapporté que le chef de la Division des crimes électoraux du ministère de la Justice, qui supervise les enquêtes sur la fraude électorale, a démissionné suite à l'ordre de Barr.

Le directeur de la succursale, Richard Pilger, aurait remis sa démission dans les heures suivant l'autorisation de Barr.

Dans un courrier électronique adressé à des collègues au sujet de l'ordre de Barr, Pilger a déclaré: "Après m'être familiarisé avec la nouvelle politique et ses ramifications ... je dois à regret démissionner de mon rôle", selon un rapport du New York Times.

L'ordre de Barr est venu alors que Trump se battait pour inverser les victoires étroites de Biden dans plusieurs États clés - Pennsylvanie, Nevada, Géorgie et Arizona - qui ont donné à l'ancien vice-président de Barack Obama suffisamment de votes électoraux pour remporter l'élection présidentielle générale.

La campagne Trump et le parti républicain ont intenté ou menacé de poursuites judiciaires dans plusieurs États, dans l'espoir de changer le résultat avec des disqualifications et des recomptages.

Mais jusqu'à présent, leurs actions ne sont allées nulle part, et les responsables de l'État les ont mis au défi de fournir des preuves d'allégations.

Trump aurait fait pression sur Barr pour qu'il s'implique en son nom même des semaines avant les élections.

Mais le procureur général avait disparu de la vue du public pendant plusieurs semaines, jusqu'à lundi où il a été vu en train de rencontrer le chef de la majorité au Sénat, Mitch McConnell.

AFP

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   Posté le 13-11-2020 à 18:02:20   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Trump emballe le Pentagone avec des loyalistes de droite

12/11/2020


http://www.defenddemocracy.press/trump-packs-pentagon-with-right-wing-loyalists/
Par Bill Van Auken
12 novembre 2020

Parmi les mesures les plus inquiétantes prises par la Maison-Blanche de Trump alors qu'elle cherche à annuler les résultats de l'élection présidentielle de 2020, il y a un remaniement global des hauts dirigeants civils du Pentagone.

Le président Donald Trump est parfaitement conscient que sa tentative de réussir un coup d'État extra-constitutionnel et de rester à la Maison Blanche ne peut être accomplie sans recourir à une répression extrême contre une inévitable éruption populaire contre un tel coup d'État. À cette fin, il place un gang d'idéologues et de loyalistes d'extrême droite à des postes clés.

La purge a commencé lundi avec le limogeage sommaire - par tweet - du secrétaire à la Défense Mark Esper, qui aurait pris par surprise l'ensemble du commandement en uniforme de l'armée américaine. Le remplacement d'Esper a été encore plus choquant pour les militaires.

Le nouveau chef «par intérim» du Pentagone sera Christopher Miller, un agent des forces spéciales de 30 ans et colonel à la retraite sans expérience dans les échelons supérieurs du commandement militaire. Trump a délibérément cultivé le soutien au sein des 70000 forces spéciales, y compris par le biais de pardons pour crimes de guerre, dans le but de transformer cette force quasi indépendante en sa garde prétorienne.

Miller est considéré au sein de la hiérarchie militaire comme totalement non préparé à assumer le poste de secrétaire à la Défense. Sa principale qualification est son soutien sans réserve à Trump, démontré alors qu'il siégeait au Conseil de sécurité nationale à la Maison Blanche, et sa volonté d'utiliser la répression militaire contre les manifestants nationaux.

Avant d'occuper son ancien poste de directeur du National Counter-Terrorism Center (NCTC), il a témoigné lors de son audience de confirmation au Sénat qu'il ne s'opposerait pas au partage de renseignements sur les citoyens américains avec le FBI et le Department of Homeland Security dans le but de: réprimer les manifestations

L'éviction d'Esper a été suivie mardi de la démission du troisième fonctionnaire du Pentagone, James Anderson, sous-secrétaire à la défense de la politique, et de son remplacement par le général à la retraite et commentateur de Fox News Anthony Tata. Trump a nommé Tata pour le poste en août dernier, mais a été contraint d'annuler la nomination après que le Sénat a annulé les auditions de confirmation face au bilan de Tata faisant référence à l'ancien président Barack Obama comme un «chef terroriste», un «candidat mandchou» et un musulman . Tata a ensuite été installé au Pentagone dans une position maquillée en tant qu'assistant d'Anderson. Désormais, un fasciste islamophobe occupe le troisième poste de la machine de guerre américaine.

Dans sa lettre de démission, Anderson a écrit: «Aujourd'hui, comme toujours, notre succès à long terme dépend du respect de la Constitution américaine que tous les fonctionnaires jurent de soutenir et de défendre. Dans son rapport sur la démission, Breaking Defense a noté: «De telles phrases ne sont pas standard dans la lettre de démission d'un haut fonctionnaire et cela a été clairement conçu pour envoyer un message.» En effet, Esper a inclus un langage presque identique dans son dernier message aux militaires, le félicitant de «rester apolitique et d'honorer votre serment envers la Constitution».

La détermination de Trump à se débarrasser d'Esper découle des événements de début juin, au cours desquels la Maison Blanche a déployé les forces de sécurité fédérales et a cherché à mettre des troupes américaines dans les rues pour réprimer les manifestations de masse déclenchées par le meurtre policier de George Floyd à Minneapolis.

Esper s'est publiquement opposé aux menaces de Trump d'invoquer la loi sur l'insurrection afin de déployer des troupes américaines dans tout le pays pour réprimer les manifestations. Il a déclaré qu'une telle action ne pouvait être qu'un «dernier recours et uniquement dans les situations les plus urgentes et les plus graves». Il a ajouté: «Nous ne sommes pas dans l'une de ces situations actuellement.»

Cette opposition d'un fonctionnaire dont la soumission à la Maison-Blanche lui avait valu le surnom de «Yesper» reflétait de graves inquiétudes quant au fait qu'un tel déploiement national n'était pas nécessaire et pourrait déchirer l'armée. Trump aurait été exaspéré par la déclaration d'Esper et était désormais déterminé à le remplacer par quelqu'un qui ne s'opposerait pas à ses tentatives d'utiliser l'armée à la poursuite d'une dictature présidentielle.

Une indication de l'atmosphère de purge vindicative au Pentagone a été fournie par le chroniqueur républicain Bill Kristol. Citant des conversations avec de hauts responsables militaires, Kristol a rapporté: «Lorsque Jim Anderson a été limogé hier en tant que sous-secrétaire aux politiques par intérim, il a reçu un« coup de poing »en quittant le bâtiment. Le PM a appelé pour demander les noms de tous les candidats politiques qui se sont joints afin qu'ils puissent être renvoyés.

Deux autres nominations de loyalistes de Trump à des postes de direction indiquent la portée de la prise de contrôle politique d'extrême droite du Pentagone. Le sous-secrétaire à la Défense du renseignement Joseph Kernan, un amiral de la marine trois étoiles à la retraite, a été remplacé par Ezra Cohen-Watnick, un agent de droite de 34 ans qui a obtenu des postes dans l'appareil militaire et du renseignement en raison de ses relations politiques avec Trump. l'ancien conseiller Stephen Bannon et l'ancien conseiller à la sécurité nationale, le général Michael Flynn, ainsi qu'avec Jared Kushner. Il a fait ses preuves auprès de Trump en divulguant des documents secrets de la CIA censés prouver que le gouvernement espionnait la campagne Trump au représentant républicain de Californie Devin Nunes, président du House Intelligence Committee et membre de l'équipe de transition de Trump.

La quatrième nomination était celle de Kash Patel, qui remplace Jen Stewart en tant que chef de cabinet du secrétaire à la Défense. Patel, ancien membre du personnel de Nunes, avait auparavant été nommé à un poste créé spécialement pour lui au Conseil de sécurité nationale. Trump l'a qualifié de «spécialiste de la politique ukrainienne» et il était largement soupçonné de faire partie des efforts visant à faire pression sur le gouvernement ukrainien pour des informations préjudiciables sur Joe Biden.

Mercredi, le nouveau secrétaire à la Défense par intérim, Christopher Miller, a annoncé sa première nomination majeure, nommant le colonel à la retraite Douglas Macgregor comme son conseiller principal. Un commentateur fréquent de Fox News, Macgregor a dénoncé l'Union européenne et l'Allemagne pour avoir accueilli des «envahisseurs musulmans indésirables», qui, a-t-il affirmé, avaient «l'objectif de transformer finalement l'Europe en un État islamique». Il a également tourné en dérision les tentatives en Allemagne de traiter les crimes des nazis dans le cadre d'une «mentalité malade» et a appelé à l'imposition de la loi martiale à la frontière américano-mexicaine. Par provocation délibérée, Trump a tenté de nommer le colonel ambassadeur à Berlin.

Le chroniqueur du Washington Post , David Ignatius, qui entretient des relations très étroites avec l'appareil de sécurité nationale, a cité des spéculations dans le commandement du Pentagone selon lesquelles Trump pourrait installer ses loyalistes triés sur le volet pour effectuer des retraits accélérés de troupes au cours de ses derniers jours au pouvoir. Il a toutefois ajouté: «Une possibilité plus sombre est que Trump veuille un chef du Pentagone qui puisse ordonner à l'armée de prendre des mesures qui pourraient l'aider à le maintenir au pouvoir en raison d'un résultat électoral qu'il prétend être frauduleux.»

William Cohen, ancien secrétaire à la Défense et sénateur républicain, a déclaré à CNN que le bouleversement de l'administration au Pentagone s'apparentait plus à une dictature qu'à une démocratie. De même, CNN a cité un haut responsable de la défense anonyme qui a déclaré: «C'est effrayant, c'est très troublant. Ce sont des mouvements de dictateur.

Le fait de placer les principaux leviers de pouvoir au sein de l'énorme appareil militaire américain entre les mains d'une cabale de fidèles fascistes de Trump pose d'immenses dangers pour la classe ouvrière aux États-Unis et dans le monde entier. À 68 jours du jour de l'inauguration, l'emprise politique resserrée de Trump sur le Pentagone peut être utilisée pour lancer des actes d'agression militaire et fabriquer le prétexte d'une déclaration de loi martiale et de la suspension des droits constitutionnels et démocratiques.

Biden et le Parti démocrate ont traité la purge globale du Pentagone comme un problème de «sécurité nationale», suggérant que la plus grande inquiétude est que le remaniement des hauts fonctionnaires par Trump affaiblisse l'impérialisme américain vis-à-vis de la Russie et de la Chine. Surtout, ils sont déterminés à dissimuler que les actions de Trump constituent une menace sérieuse pour ce qui reste des droits démocratiques et des formes de gouvernement aux États-Unis.

Bien plus que la menace d'un coup d'État et d'une dictature, le Parti démocrate, représentant les intérêts de Wall Street et de l'appareil de renseignement militaire, craint une éruption de protestations populaires et de résistance de masse par en bas contre Trump et ses co-conspirateurs.

Publié à https://www.wsws.org/en/articles/2020/11/12/pent-n12.html

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   Posté le 24-11-2020 à 08:05:49   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Réorientation de la bourgeoisie US : GM abandonne son soutien aux baisses de climat de Trump et s'aligne sur Biden

24/11/2020

[trad. auto]http://www.defenddemocracy.press/g-m-drops-its-support-for-trump-climate-rollbacks-and-aligns-with-biden/

General Motors a déclaré qu'il ne soutiendrait plus les efforts du président Trump pour priver la Californie du pouvoir d'établir des normes d'économie de carburant.

24 novembre 2020

WASHINGTON - General Motors a tourné le dos lundi à la lutte juridique de l'administration Trump pour annuler les règles strictes d'économie de carburant de la Californie, signalant qu'elle était prête à travailler avec le président élu Joseph R. Biden Jr. pour réduire les émissions liées au réchauffement climatique des voitures et des camions.

La décision de Mary Barra, directrice générale de General Motors, de retirer le soutien de son entreprise aux efforts de l'administration Trump pour priver la Californie de sa capacité à fixer ses propres normes d'efficacité énergétique a été un renversement frappant. C'était également un signal que les entreprises américaines quittaient le président Trump.

General Motors a tourné le dos lundi à la lutte juridique de l'administration Trump pour annuler les règles strictes d'économie de carburant de la Californie, signalant qu'elle était prête à travailler avec le président élu Joseph R. Biden Jr.pour réduire les émissions liées au réchauffement climatique des voitures et des camions.

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   Posté le 28-11-2020 à 07:15:25   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Les Etats-Unis et l’Europe occidentale s’abstiennent sur le nazisme à l’ONU !


DANIELLE BLEITRACH 28 NOVEMBRE 2020

https://histoireetsociete.com/2020/11/28/les-etats-unis-et-leurope-occidentale-sabstiennent-sur-le-nazisme-a-lonu/

L’importance politique de ce vote est claire : les membres et partenaires de l’OTAN ont boycotté la résolution qui, tout d’abord, remet en question l’Ukraine sans la nommer, dont les mouvements néonazis ont été et sont utilisés par l’OTAN à des fins stratégiques. La France, comme les autres pays européens s’est abstenu face à cette condamnation, les Etats-Unis et l’Ukraine ont voté contre. Dans un temps où l’UE met un signe d’égalité entre nazisme et communisme, elle refuse de condamner les mouvements nazis. Est-cequ’il n’y a aucune relation entre ces votes et le pourrissement, la violence de l’appareil d”Etat français, n’y a-t-il que la Grèce où on laisse pousser le fascisme dans la police ? (note et traduction de Danielle Bleitrach)
27/11/2020

A l’ONU, l’Italie s’abstient sur le nazisme
Par Manlio Dinucci

Global Research, 26 novembre 2020

L’importance politique de ce vote est claire : les membres et partenaires de l’OTAN ont boycotté la résolution qui, tout d’abord, remet en question l’Ukraine sans la nommer, dont les mouvements néonazis ont été et sont utilisés par l’OTAN à des fins stratégiques.

***


Le Troisième Comité des Nations Unies – en charge des questions sociales, humanitaires et culturelles – a approuvé le 18 novembre la résolution «Lutte contre la glorification du nazisme, du néonazisme et d’autres pratiques qui contribuent à alimenter les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et d’intolérance connexe ».


La résolution, rappelant que « la victoire sur le nazisme pendant la Seconde Guerre mondiale a contribué à la création des Nations Unies afin de sauver les générations futures du fléau de la guerre » a dénoncé la propagation des mouvements néonazis, racistes et xénophobes dans de nombreuses régions du monde.

La résolution exprimait sa « profonde préoccupation pour la glorification du nazisme, du néonazisme et des anciens membres de la Waffen-SS » sous quelque forme que ce soit. La résolution souligne donc que « le néonazisme est plus que la glorification d’un mouvement passé : c’est un phénomène contemporain » . Les mouvements néonazis et autres mouvements similaires « alimentent les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, d’antisémitisme, d’islamophobie, de christianophobie, de xénophobie et d’intolérance connexe » .

La résolution a donc appelé les États des Nations Unies à prendre une série de mesures pour contrer ce phénomène

La résolution, déjà adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 18 décembre 2019, a été approuvée par la Troisième Commission par 122 voix pour, y compris les votes de la Russie et de la Chine, deux membres permanents du Conseil de sécurité.

Seuls deux membres des Nations Unies ont voté contre : les États-Unis (membre permanent du Conseil de sécurité ) et l’Ukraine.

Les 29 autres pays membres de l’OTAN, dont l’Italie, certainement en raison d’une directive interne, se sont abstenus. Tout comme les 27 membres de l’Union européenne, dont 21 appartiennent à l’OTAN. Parmi les 53 abstentions figurent également l’Australie, le Japon et d’autres partenaires de l’OTAN.


L’importance politique de ce vote est claire : les membres et partenaires de l’OTAN ont boycotté la résolution qui remet d’abord en cause l’Ukraine sans la nommer, les mouvements néonazis ukrainiens ont été et sont utilisés par l’OTAN à des fins stratégiques.

Il existe de nombreuses preuves que des équipes néo-nazies ont été formées et employées, sous la direction des États-Unis et de l’OTAN, sur la place Maïdan putsch en 2014 et dans l’attaque contre les Russes ukrainiens pour provoquer, avec le détachement de Crimée et son retour en Russie, une nouvelle confrontation en Europe similaire à celle de la guerre froide.

Le rôle du bataillon Azov – fondé en 2014 par Andriy Biletsky, le « Führer blanc » qui soutient la « pureté raciale de la nation ukrainienne, qui ne doit pas se mêler aux races inférieures » , est emblématique.

Après s’être distingué par sa férocité, le bataillon Azov a été transformé en régiment de la Garde nationale ukrainienne, équipé de chars et d’artillerie. Il a conservé l’emblème, calqué sur celui du SS Das Reich, et la formation idéologique de ses recrues est calquée sur celle des nazis. Le régiment Azov est formé par des instructeurs américains, transférés de Vicence à l’Ukraine, flanqués d’autres membres de l’OTAN.

Azov n’est pas seulement une unité militaire, mais un mouvement idéologique et politique. Biletsky est le leader charismatique en particulier pour l’organisation de jeunesse, qui est éduquée à la haine contre les Russes et entraînée militairement. Dans le même temps, des néonazis de toute l’Europe, y compris d’Italie, sont recrutés à Kiev. Ainsi, l’Ukraine est devenue la « pépinière » du nazisme résurgence au cœur de l’Europe.

L’abstention de l’Italie fait partie de ce cadre, même en ne votant pas pour la résolution à l’Assemblée générale. Le Parlement a accepté, comme lorsqu’il a signé en 2017 un protocole d’accord avec le président du Parlement ukrainien Andriy Parubiy, fondateur du Parti national social ukrainien organisé sur le modèle national-socialiste hitlérien; il est à la tête des escouades néo-nazies qui sont responsables de meurtres et de coups féroces d’opposants politiques.

C’est lui qui félicitera le gouvernement italien pour la résolution de l’ONU sur le non-vote du nazisme, conformément à ce qu’il a déclaré à la télévision : « Le plus grand homme qui pratiquait la démocratie directe était Adolf Hitler. »

Cet article a été publié en italien sur Il Manifesto.

* Manlio Dinucci est associé de recherche au Centre de recherche sur la mondialisation.

L’image en vedette est par andriy parubiy/Flickr/CC BY-SA 2.0

Publié àwww.globalresearch.ca


Edité le 28-11-2020 à 07:15:51 par Xuan




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   Posté le 01-12-2020 à 18:52:50   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Biden, la propagande et la censure : contrôle renforcé de l’opinion publique en vue

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   Posté le 05-12-2020 à 15:44:31   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

L'équipe Trump vise à contrôler la Maison Blanche: éditorial du Global Times

Source: Global Times Publié: 2020/12/4 22:33:40
https://www.globaltimes.cn/content/1209013.shtml


L'administration Trump sortante a pris jeudi plusieurs mesures contre la Chine, notamment la réduction de la période de validité du visa de visiteur américain pour les membres du Parti communiste chinois (PCC) et leur famille de 10 ans à un mois, et la mise sur liste noire de quatre entreprises chinoises telles que le fabricant de puces SMIC et producteur de pétrole CNOOC. Et le chef du renseignement américain John Ratcliffe a publié un article d'opinion hystérique contre la Chine dans le Wall Street Journal.

Il a écrit que la Chine est "la plus grande menace à la démocratie et à la liberté dans le monde depuis la Seconde Guerre mondiale" et que "la Chine prive les entreprises américaines de leur propriété intellectuelle, reproduit la technologie, puis remplace les entreprises américaines sur le marché mondial". Il a dit que "la Chine a même mené des tests sur des humains sur des membres de l'Armée populaire de libération dans l'espoir de développer des soldats avec des capacités biologiquement améliorées."

Ratcliffe a adopté la même approche que Captain America, fabriqué à Hollywood, en Chine. Lorsqu'il a été interviewé par Fox News, il a envoyé un message à l'équipe de Biden demandant à la nouvelle administration de considérer la Chine comme «la plus grande menace pour la sécurité nationale à laquelle nous sommes confrontés».

L'équipe Trump déploie de manière insensée de nouvelles politiques anti-chinoises, dans le but de faire imprudemment ce qu'elle veut faire. Ils font un effort concerté pour utiliser les semaines restantes pour nuire au maximum aux quatre prochaines années des relations sino-américaines. Compte tenu de l'importance des relations sino-américaines pour la paix humaine, ce que fait l'administration américaine actuelle est non seulement politiquement irresponsable, mais aussi anti-humain. En un mot, ils commettent un crime.

La relation sino-américaine aura un impact profond sur la nature des relations internationales. Cette administration américaine, en arrivant à son terme, ne cache même pas son intention de créer une nouvelle guerre froide dans le monde. La confrontation entre les grandes puissances entraîne des coûts énormes pour l'humanité, ce qui affaiblira sérieusement la capacité de la communauté internationale à allouer plus de ressources pour améliorer les conditions de vie des populations. Mais l'équipe Trump s'est efforcée d'extirper les relations sino-américaines comme si elles étaient ensorcelées.

C'est l'un de leurs actes extrêmes qui montre qu'ils n'admettent pas leur perte électorale. Bien qu'ils partent, ils veulent que leurs approches radicales de la Chine restent et obligent l'équipe de Biden à affronter la Chine à travers l'itinéraire qu'ils ont conçu. Au moins dans les relations avec la Chine, ils veulent faire de l'administration entrante un autre Trump, mais avec un masque Biden.

En plus de consolider leur nouvel héritage politique de la guerre froide, l'équipe de Trump veut créer des problèmes pour l'équipe Biden afin d'ouvrir la voie à l'élection d'un président républicain dans quatre ans. Si l'administration Biden adopte les mesures actuelles, l'équipe Trump pourrait revendiquer un crédit. Si l'administration Biden ajuste sa position sur la Chine, les républicains peuvent s'en prendre à Biden pour sa douceur envers la Chine. C'est un gros piège.

Il n'y a pas eu d'administration américaine si délibérément en ruine pour la prochaine administration. Le gouvernement Trump veut contrôler les relations sino-américaines entre les deux mandats, ce qui revient à verrouiller quelques bureaux importants à la Maison Blanche et à emporter les clés avec eux.

Si l'administration américaine actuelle est déterminée à consommer les actifs diplomatiques et sécuritaires américains avant de quitter et de surenchérir sur la puissance américaine pour détruire les relations sino-américaines et la paix mondiale, c'est la tragédie à laquelle les États-Unis et le monde doivent faire face. Cette administration a détruit l'effort anti-virus américain. Les décès quotidiens aux États-Unis pourraient être égaux au nombre de décès le 11 septembre. Si l'administration américaine actuelle est autorisée à nuire à volonté aux futures relations sino-américaines, cela signifie qu'elle laissera le virus politique malveillant à l'humanité.

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marquetalia
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   Posté le 06-12-2020 à 14:58:38   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Le soutien u.s au régiment Azov va se retourner contre les États Unis eux mêmes, à la manière des "moudjahidines afghans",le modèle américain cosmopolite,pro-avortement.., surtout avec Joe Biden,est en contradiction avec les fascistes ukrainiens,qui voudront,par ailleurs,expulser la minorité juive de Kiev.rappellons nous aussi que la Division Galicie a, pendant la Seconde Guerre Mondiale, éliminé des Polonais,alors que Varsovie est la tête de pont des Américains en Europe Orientale, Biden sera à Varsovie dans deux mois pour déstabiliser la Biélorussie,et y porter au pouvoir des pro-atlantistes.

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