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 Trump nouvel Hitler !

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marquetalia
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   Posté le 07-12-2020 à 10:04:23   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Il faut jouer sur les contradictions entre les puissances impérialistes liés à l OTAN.

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Xuan
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   Posté le 07-12-2020 à 10:24:29   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Zyva camarade joue

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contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit
marquetalia
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   Posté le 09-12-2020 à 21:10:59   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Il faut bien comprendre que les Etats Unis n ont pas vocation à diriger le monde ad vitam aeternam.


Edité le 09-12-2020 à 21:11:59 par marquetalia




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Xuan
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   Posté le 10-12-2020 à 00:03:06   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

C'est la fin de l'hégémonisme qui se produit en ce moment. Elle a commencé depuis quelques années et peut se poursuivre encore quelques années, bien que le covid ait accéléré ce renversement.
Et je ne crois pas qu'un empire s'effondre sans dégâts collatéraux.

Notre contribution est infime mais elle est nécessaire.
Plus notre pays soutiendra les USA plus l'accouchement du nouveau monde sera douloureux et peut-être sanglant. Trump est parti mais le trumpisme continue et c'est un fascisme.

Il y a deux camps et le camp anti hégémonique est aussi le camp du socialisme.
Plus les communistes seront hostiles, divisés ou dubitatifs, ou simplement hésitants sur le soutien à la Chine Populaire, plus la bourgeoisie de notre pays pratiquera l'atlantisme à l'extérieur et la fascisation à l'intérieur.

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marquetalia
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   Posté le 10-12-2020 à 02:22:55   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

L impérialisme américain, particulièrement en Europe de l Est,sera de plus en plus agressif.
déjà,quand il était vice-président d Obama,Biden s ingerait en Moldavie,un pays stratégique,pour l ancrer dans l OTAN.


Edité le 10-12-2020 à 03:39:40 par marquetalia




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marquetalia
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   Posté le 10-12-2020 à 02:25:40   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

https://www.moldavie.fr/Le-Vice-president-americain-Joseph-Biden-a-visite-la.html

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Xuan
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   Posté le 11-12-2020 à 18:11:37   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Un article de Pepe Escobar sur le trumpisme sans Trump

La paranoïa sur la nouvelle Route de la soie chinoise perdurera sous Biden

PAR ADMIN · PUBLIÉ 10 DÉCEMBRE 2020 · MIS À JOUR 10 DÉCEMBRE 2020

Par Pepe Escobar
Paru sur Asia Times sous le titre Belt and Road paranoia will rumble on under Biden
http://www.entelekheia.fr/2020/12/10/la-paranoia-sur-la-nouvelle-route-de-la-soie-chinoise-perdurera-sous-biden/

Rien ne changera fondamentalement sous l’administration Biden, la guerre hybride contre la Chine restant à l’ordre du jour.

Sept ans après leur lancement par le président Xi Jinping, d’abord à Astana puis à Jakarta, les nouvelles Routes de la soie, ou Initiative Belt and Road (acronyme anglais BRI), rendent de plus en plus enragée l’oligarchie ploutocratique américaine.
L’implacable paranoïa à propos de la « menace » chinoise a un rapport direct avec la rampe de sortie offerte par Pékin à un Sud global endetté de façon permanente par l’exploitation du FMI/Banque mondiale.

Dans l’ancien ordre, les élites politico-militaires recevaient des pots-de-vin réguliers en échange d’un accès illimité des grandes entreprises aux ressources de leur pays, associé à des programmes de privatisation et à une austérité verrouillée (l’ « ajustement structurel »).
Cela a duré des décennies, jusqu’à ce que la BRI devienne le nouveau terrain de jeu en termes de construction d’infrastructures – offrant une alternative à l’empreinte impériale.

Le modèle chinois permet toutes sortes de taxes parallèles, de ventes, de loyers, de baux – et de profits. Cela signifie des sources de revenus supplémentaires pour les gouvernements hôtes, avec un corollaire important : l’absence des diktats néolibéraux purs et durs du FMI et de la Banque mondiale. C’est ce qui est au cœur de la fameuse stratégie « gagnant-gagnant » des Chinois.
De plus, l’orientation stratégique globale de la BRI sur le développement des infrastructures, non seulement en Eurasie mais aussi en Afrique, constitue un changement majeur dans le jeu géopolitique. La BRI prépare de vastes pans du Sud global à devenir complètement indépendants du piège de la dette imposée par l’Occident. Pour de nombreuses nations, il s’agit d’une question d’intérêt national. En ce sens, la BRI doit être considérée comme le mécanisme post-colonialiste ultime.
La BRI est en fait d’une simplicité digne de Sun Tzu appliquée à la géo-économie. « Ne jamais interrompre l’ennemi lorsqu’il commet une erreur » [1] – dans ce cas, asservir le Sud global par une dette perpétuelle. Puis utiliser ses propres armes – dans ce cas une « aide » financière – pour déloger sa domination.

Sur la route avec les Mongols
Rien de tout cela, bien sûr, n’est destiné à calmer le volcan paranoïaque, qui ne cessera de cracher un déluge d’alertes rouges 24h/24 et 7j/7, ridiculisant la BRI comme étant « mal définie, mal gérée et visiblement défaillante ». « Visiblement » , bien sûr, seulement aux yeux des exceptionnalistes.
Comme on pouvait s’y attendre, le volcan paranoïaque se nourrit d’un mélange toxique d’arrogance et d’ignorance crasse de l’histoire et de la culture chinoises.

Xue Li, directeur du Département de stratégie internationale à l’Institut d’économie et de politique mondiales de l’Académie chinoise des sciences sociales, a montré comment « après la proposition de l’Initiative Belt and Road (BRI) en 2013, la diplomatie chinoise est passée d’un profil bas à une attitude plus proactive dans les affaires mondiales. Mais la politique de « partenariats plutôt que d’alliances » n’a pas changé, et il est peu probable qu’elle change à l’avenir. Le fait est que le système de diplomatie d’alliances préféré par les pays occidentaux n’est le choix que de très peu de pays dans le monde, et que la plupart des pays lui préfèrent une diplomatie non alignée. En outre, la grande majorité d’entre eux sont des pays en développement d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine » .

Les atlantistes sont désespérés, car le « système de diplomatie d’alliances » est en déclin. L’écrasante majorité des pays du Sud est en train de se reconfigurer en un Mouvement des non-alignés (acronyme anglais NAM) redynamisé – c’est comme si Pékin avait trouvé un moyen de faire revivre l’esprit de la Conférence de Bandung de 1955.
Les universitaires chinois aiment à citer un manuel impérial du XIIIe siècle, selon lequel les changements de politique doivent être « bénéfiques au peuple » . S’ils ne profitent qu’aux fonctionnaires corrompus, le résultat est le luan (« chaos »). Ainsi, les Chinois du 21e siècle mettent l’accent sur une politique pragmatique plutôt que sur l’idéologie.
Rivalisant avec les dynasties Tang et Ming, c’est en fait la dynastie Yuan qui offre une introduction fascinante aux rouages de la BRI.

Remontons donc un peu au XIIIe siècle, lorsque l’immense empire de Gengis Khan a été remplacé par quatre khanats.
Nous avions le khanat du Grand Khan – devenu ensuite la dynastie des Yuan – qui régnait sur la Chine, la Mongolie, le Tibet, la Corée et la Mandchourie.
Nous avions l’Ilkhanat, fondé par Hulagu (le conquérant de Bagdad), qui régnait sur l’Iran, l’Irak, l’Azerbaïdjan, le Turkménistan, certaines parties de l’Anatolie et du Caucase.
Nous avions la Horde d’or qui régnait sur la steppe nord-ouest de l’Eurasie, de l’est de la Hongrie à la Sibérie, et surtout sur les principautés russes.
Et nous avions le khanat de Chaghadaid (nommé d’après le deuxième fils de Gengis Khan) qui dirigeait l’Asie centrale, du Xinjiang oriental à l’Ouzbékistan, jusqu’à l’arrivée au pouvoir de Tamerlan en 1370.
Cette époque a vu une énorme accélération du commerce le long des Routes de la soie mongoles.
Tous ces gouvernements sous contrôle mongol ont privilégié le commerce local et international. Cela s’est traduit par un boom des marchés, des taxes, des profits – et du prestige. Les khanats rivalisaient pour attirer les meilleurs cerveaux commerciaux. Ils avaient mis en place l’infrastructure nécessaire à des voyages transcontinentaux (une BRI du XIIIe siècle, en somme) et ouvert la voie à de multiples échanges Est-Ouest et trans-civilisationnels.

Lorsque les Mongols ont conquis les Song dans le sud de la Chine, ils ont même étendu le commerce terrestre des Routes de la soie aux Routes maritimes de la soie. La dynastie des Yuan contrôlait désormais les puissants ports du sud de la Chine. Ainsi, lorsqu’il y avait des troubles sur les voies terrestres, le commerce se reportait sur les voies maritimes.
Les principaux axes passaient par l’océan Indien, entre le sud de la Chine et l’Inde, et entre l’Inde et le golfe Persique ou la mer Rouge.
Les cargaisons étaient acheminées par voie terrestre vers l’Iran, l’Irak, l’Anatolie et l’Europe ; par voie maritime, à travers l’Égypte et la Méditerranée, vers l’Europe ; et d’Aden vers l’Afrique de l’Est.
Une route maritime de commerce d’esclaves entre les ports de la Horde d’or sur la mer Noire et l’Égypte – gérée par des commerçants musulmans, italiens et byzantins – était également active. Les ports de la mer Noire faisaient transiter des marchandises de luxe arrivés par voie terrestre, en provenance de l’Est. Et les caravanes allaient vers l’intérieur des terres depuis la côte indienne pendant les dangereuses saisons de mousson.
Cette activité commerciale frénétique était l’ancêtre de la BRI. Elle a atteint son apogée dans les années 1320 et 1330, jusqu’à l’effondrement de la dynastie des Yuan en 1368, parallèlement à la peste noire en Europe et au Moyen-Orient. Le point clé : toutes les routes terrestres et maritimes étaient reliées entre elles. Les planificateurs de la BRI du XXIe siècle se sont fondés sur une longue mémoire historique.

« Rien ne changera fondamentalement »
Comparons maintenant cette richesse des échanges commerciaux et culturels avec la paranoïa étriquée, mesquine, anti-BRI et globalement anti-Chine des États-Unis. Ce que nous voyons, c’est que le Département d’État, sous la houlette de Mike « Nous mentons, nous trichons, nous volons » Pompeo, publie une diatribe dérisoire sur le « défi chinois » . Ou encore la marine américaine qui remet en service la Première flotte, probablement à baser à Perth, pour « avoir une empreinte indo-pakistanaise » et ainsi maintenir « une domination maritime à l’ère de la concurrence des grandes puissances ».

Plus inquiétant encore, nous avons un résumé de l’énorme Loi d’autorisation de la défense nationale (National Defense Authorization Act, NDAA) de 2021, de 4 517 pages et de 740,5 milliards de dollars, qui vient d’être approuvée par la Chambre par 335 voix contre 78 (Trump a menacé d’y opposer son veto).
Il s’agit du financement du Pentagone l’année prochaine – qui sera supervisé en théorie par le nouveau général venu de Raytheon, Lloyd Austin, le dernier « général commandant » des États-Unis en Irak, qui a dirigé le CENTCOM de 2013 à 2016, et a ensuite pris sa retraite pour passer à quelques juteux postes dans le privé, notamment au conseil d’administration de Raytheon [2] et, surtout, au conseil d’administration de Nucor, un pollueur ultra toxique de l’air, de l’eau et du sol.
Austin est un habitué des portes tournantes qui a soutenu la guerre en Irak, la destruction de la Libye, et a supervisé la formation des « rebelles modérés » syriens – alias Al-Qaïda recyclé – qui ont tué d’innombrables civils syriens.
La NDAA, comme on pouvait s’y attendre, est lourdement chargée d’ « outils pour dissuader la Chine » .

Ils comprendront :

1. Une initiative dite « Pacific Deterrence Initiative » (PDI), un code pour l’endiguement de la Chine dans l’Indo-Pacifique par le renforcement du Quad [3].
2. Des opérations massives de contre-espionnage.
3. Une offensive contre la « diplomatie de la dette ». C’est absurde : les accords de la BRI sont volontaires, sur une base gagnant-gagnant, et ouverts à la renégociation. Les pays du Sud les privilégient parce que les prêts sont à faibles taux d’intérêt et à long terme.
4. Une restructuration des chaînes d’approvisionnement mondiales qui mènent aux États-Unis. Bonne chance. Les sanctions contre la Chine resteront en place.
5. Une pression générale pour forcer les nations à ne pas utiliser la 5G de Huawei.
6. Un renforcement de Hong Kong et de Taiwan comme chevaux de Troie pour déstabiliser la Chine.

Le directeur du renseignement national, John Ratcliffe, a déjà donné le ton : « Pékin a l’intention de dominer les États-Unis et le reste de la planète sur le plan économique, militaire et technologique » . Ayez peur, très peur du méchant Parti communiste chinois, « la plus grande menace pour la démocratie et la liberté dans le monde depuis la Seconde Guerre mondiale » .
Et voilà : Xi est le nouvel Hitler.

Donc, rien ne changera fondamentalement après janvier 2021 – comme l’ont officiellement promis Biden-Harris : ce sera la guerre hybride contre la Chine à nouveau, déployée sur tout le spectre, comme Pékin l’a parfaitement compris.
Et alors ? La production industrielle de la Chine va continuer à croître alors qu’aux États-Unis, elle continuera à décliner. Il y aura d’autres percées des scientifiques chinois, comme l’informatique quantique photonique – qui a permis de réaliser 2,6 milliards d’années de calcul en 4 minutes. Et l’esprit de la dynastie Yuan du XIIIe siècle continuera d’inspirer la BRI.

Traduction Corinne Autey-Roussel pour Entelekheia
Photo : Gengis Khan, Mongolie, Erdenebayar Bayansan / Pixabay

Notes de la traduction :

[1] Cette citation est en réalité de Napoléon Bonaparte, et non de Sun Tzu.
[2] Raytheon est l’un des mastodontes américains de l’armement.
[3] Le dénommé « Quad » est une alliance informelle entre les USA, le Japon, l’Australie et l’Inde conçue pour contrecarrer la Chine.

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Xuan
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   Posté le 13-12-2020 à 10:43:22   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

La guerre républicains/démocrates continue de faire rage aux USA

Trump impliqué dans une fraude financière? Les procureurs élargissent leurs enquêtes sur Deutsche Bank et Aon Insurance



2020-12-12 19:48 source dnews

Le bureau du procureur du district de Manhattan à New York (Cyrus R. Vance Jr.) a élargi son enquête sur le président Trump et sa société pour crimes financiers; des personnes proches du dossier ont révélé que le bureau du procureur avait convoqué les contacts de Trump ces dernières semaines. En plus d'être incapable d'arrêter cela pour les membres des banques et des groupes d'assurance, Trump a également expliqué qu'après sa démission, il était très susceptible de faire l'objet de poursuites pénales.
Selon des personnes proches du dossier, le bureau de Vance a rendu visite à des géants financiers bien connus tels que Deutsche Bank et Aon Insurance Group (Aon), parmi lesquels deux membres du personnel de la Deutsche Bank ont ​​été interrogés sur les procédures de décision de prêt de la banque. Des personnes proches du dossier ont déclaré que les personnes interrogées étaient toutes responsables des activités de souscription, et non des banquiers qui ont un partenariat avec le groupe Trump.

On ne sait toujours pas si Vance engagera officiellement des poursuites. L'année dernière, plusieurs procureurs ont utilisé les tribunaux pour obtenir à plusieurs reprises des déclarations de revenus de particuliers de Trump et de sa société, montrant qu'elle était au centre de l'enquête.

Vance, un démocrate, a une fois révélé dans un document de la Cour fédérale que Trump doit se conformer à la décision précédente de la Haute Cour. Ses déclarations de revenus de huit ans pour les particuliers et les sociétés peuvent être utilisées comme base pour l'assignation, mais Trump a demandé au juge de déclarer invalide.

Trump perdra la protection du président contre les poursuites pénales après sa retraite en janvier et retrouver son statut de civil. Le New York Times a rapporté que Trump avait envisagé de pardonner à son fils aîné avant de quitter ses fonctions et a déclaré qu'il avait le droit de se pardonner lui-même, mais cette autorité ne s'applique que pour les crimes fédéraux, il ne s'applique pas aux enquêtes étatiques ou locales, telles que celles du bureau de Vance.
l est rapporté que l'enquête de Vance s'est principalement concentrée sur le comportement de Trump en tant que propriétaire d'entreprise privée et si les employés de l'entreprise familiale Trump Group ont commis des crimes financiers; Trump a toujours insisté sur le fait qu'il n'avait pas conduit de conduite inappropriée et que l'enquête était uniquement motivée politiquement.

À l'heure actuelle, les employés de Deutsche Bank et d'Aon peuvent être des témoins importants, mais rien n'indique que ces deux géants financiers aient agi de manière inappropriée.
Aon a confirmé avoir reçu une assignation du bureau du procureur local, demandant des documents. Deutsche Bank a reçu l'assignation dès l'année dernière et a déclaré qu'elle coopérerait avec le bureau de Vance, principalement si Trump falsifiait le total des actifs pour obtenir des prêts.
D'autre part, le porte-parole de Vance, Danny Frost, et l'avocat général de Trump, Alan Garten, ont refusé de commenter les enquêtes sur Deutsche Bank et Aon.

Source de l'article: UDN

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Xuan
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   Posté le 13-12-2020 à 18:26:44   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Le PC israélien s'inquiète d'une possible opération de la dernière heure au Moyen Orient :

Sur le site du PC d'Israël
http://maki.org.il/en/?p=25796
Alors que les ruses de Trump échouent, les États-Unis déploient des bombardiers supplémentaires dans le golfe Persique


"Les contestations judiciaires du président américain Donald Trump concernant la validité de l'élection présidentielle de novembre ont abouti à plus de cinquante défaites devant les tribunaux au cours des dernières semaines, la plus récente ("la grande", selon les propres termes de Trump) étant le refus de la Cour suprême des États-Unis, le vendredi 11 décembre, d'examiner un procès intenté par l'État du Texas pour compromettre les résultats de l'élection dans les États de Pennsylvanie, du Michigan, de Géorgie et du Wisconsin. La décision de la haute cour semble bloquer l'option judiciaire de Trump de mettre en scène un coup d'État et d'annuler la victoire électorale de Joe Biden. "D'un point de vue juridique, la grosse dame a chanté", a déclaré Steve Vladeck, analyste à la Cour suprême de CNN et professeur de droit à l'Université du Texas [c'est nous qui soulignons]. Peut-être, mais d'autres options s'offrent encore à Trump et à ses serviteurs.

Demain, lundi 14 décembre, le Collège électoral se réunira à Washington DC, soi-disant pour affirmer la victoire de Joe Biden. Cependant, selon la Constitution américaine, les électeurs individuels sont en fait des agents libres, et conservent le droit de voter pour qui ils veulent. Dans le contexte du mélodrame politique surréaliste et sans précédent qui se déroule au cœur du pouvoir américain depuis l'élection du 3 novembre, il est prématuré de considérer que les 306 électeurs qui sont censés voter pour Biden le feront en réalité.
L'objectif de Trump et de ses laquais républicains est de faire tout ce qui est nécessaire pour porter la décision à la Chambre des représentants, ce qui se produira si le Collège électoral n'est pas en mesure de décider des résultats lundi. À la Chambre, chaque État recevrait un seul vote et, dans cette configuration, les républicains détiendraient la majorité, ce qui leur permettrait d'élire Trump dans un scénario valide et prescrit par la Constitution.

Mais même si le Collège électoral confirme la présidence de Biden, Donald Trump reste le commandant en chef de toutes les forces militaires américaines jusqu'au 20 janvier 2021 à midi. Et, en particulier au Moyen-Orient, beaucoup de choses peuvent se passer pendant les 38 jours qui restent d'ici là.
Compte tenu de la configuration militaire des forces américaines au Moyen-Orient et dans la région du Golfe Persique ces dernières semaines, et de la pléthore d'activités diplomatiques de Trump depuis le mois d'août dans les quatre accords qu'il a négociés pour la normalisation des régimes arabes réactionnaires avec Israël (le dernier étant celui avec le Maroc annoncé par le président américain jeudi dernier), nous pouvons peut-être mieux discerner le nouveau spectacle d'arrogance et de prépotence impérialiste que Trump a mis en branle le jour même, le 10 décembre, avec l'envoi de deux autres bombardiers lourds américains dans le Golfe persique.
Les avions ont survolé une partie du Moyen-Orient pour envoyer ce que les responsables américains ont déclaré être un "message direct de dissuasion à l'Iran". Le vol a été coordonné avec les alliés des États-Unis dans la région, Israël, l'Arabie Saoudite, le Bahreïn et le Qatar.


Un bombardier lourd B-52 se prépare au décollage avant de s'envoler vers le Moyen-Orient depuis la base aérienne de Minot dans le Dakota du Nord, le 21 novembre 2020. (Photo : US Air Force)

Selon les responsables américains, "le vol des deux énormes bombardiers B-52H Stratofortress au-dessus de la région, la deuxième mission de ce type en moins d'un mois, a été conçu pour souligner l'engagement continu de l'Amérique au Moyen-Orient". Les déploiements de bombardiers et les vols de courte durée au Moyen-Orient et en Europe ont été utilisés dans le passé pour "envoyer un message à l'Iran" à quelques reprises au cours des deux dernières années. Selon des responsables, les bombardiers ont quitté la base aérienne de Barksdale en Louisiane mercredi et ont effectué le vol jusqu'à jeudi. Officiellement surnommé la Stratoforteresse et officieusement connu sous le nom de Big Ugly Fat Fellow, le B-52 a acquis une réputation durable de terreur aérienne au Vietnam. Des bombardiers américains de la base aérienne de Minot dans le Dakota du Nord ont effectué une mission similaire fin novembre.

En outre, le porte-avions USS Nimitz, et pas moins de trois autres navires de guerre de son groupe d'attaque, devaient rentrer chez eux avant la fin de l'année, mais ils ont été retenus au Moyen-Orient et aucun nouveau calendrier de départ n'a été donné. Les responsables ont toutefois précisé que le retour des navires n'a pas été décidé et que le délai supplémentaire dans la région du Golfe est illimité.

Ou, comme l'a déclaré fin novembre la liste commune MK Aida Touma-Sliman (Hadash), "Nétanyahou et ses partenaires de l'administration Trump sortante, ainsi que les dirigeants des États du Golfe, comprennent qu'ils vivent sur du temps emprunté et essaient de profiter des mois qui restent avant le départ de Trump pour attiser une guerre... Nétanyahou, l'administration Trump et bin Salman essaient apparemment de mettre le feu à la région et de mettre des rayons dans la roue du retour à l'accord nucléaire iranien et risquent de faire basculer la région dans une escalade des hostilités et de la guerre. ”
Comme le monde en a été témoin il y a seulement deux semaines, avec l'assassinat du chef du programme nucléaire iranien Muhsin Fahirzadeh, le vendredi 27 novembre, universellement attribué à Israël mais non confirmé par ce dernier, l'axe anti-iranien reste résolument déterminé à frapper les installations nucléaires de Téhéran en provoquant d'abord la République islamique à réagir militairement afin que les Etats-Unis et ses alliés puissent justifier une attaque majeure contre l'Iran.

Mais Trump, avec toute sa capacité à faire preuve d'un tel aventurisme téméraire, a été soigneusement formé à cette fin depuis le début de son administration par le premier ministre israélien corrompu et en difficulté, Benjamin Netanyahu. Nous ne pouvons que supposer que le régime iranien compte également les jours jusqu'à la fin du mandat de Trump avant de réagir - espérant probablement qu'il sera absous de le faire avec un changement d'administration américaine - et qu'il fait donc actuellement preuve de retenue, mais qu'il a promis une réponse à un moment et en un lieu appropriés à ses propres considérations.
Les calculs de Nétanyahou sont clairs : les jours et les semaines à venir sont la dernière chance pour les États-Unis d'être manœuvrés par Israël pour frapper les installations nucléaires iraniennes. Avec le transfert de pouvoir prévu pour le 20 janvier 2021, s'il a effectivement lieu, selon Nétanyahou, il ne sera plus aussi facile pour la queue israélienne de remuer le chien américain.

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   Posté le 13-12-2020 à 20:50:36   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Un député US propose que le Texas proclame son indépendance

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   Posté le 13-12-2020 à 20:52:37   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Un 'Proud Boy' tue un antifa

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   Posté le 21-12-2020 à 13:25:50   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Trump s'accroche comme une moule sur son caillou

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   Posté le 02-01-2021 à 13:41:22   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Extraits de la presse chinoise et US. On se souvient que Trump avait appelé ses partisans les plus extrémistes à se replier et à se "tenir prêts" :

Dernière tentative de Trump: un coup d’état avec le rassemblement de protestation du 6 janvier à Washington


Refusant de perdre, Trump a annoncé qu'il y aurait un grand rassemblement de protestation à Washington le 6 janvier. (AP)
Bien que la défaite à l'élection présidentielle de 2020 soit établie, Donald Trump refuse toujours d’admettre le résultat de la défaite.
Le président américain Trump a tweeté le 1er janvier qu'un rassemblement de protestation à grande échelle se tiendra à Washington le 6 janvier à 11 heures.

Il est à noter que le président américain Trump, qui était en vacances en Floride, aux États-Unis, le 31 décembre, a terminé ses vacances plus tôt et est rentré dans la capitale Washington. CNN a déclaré que son absence du parti était inhabituelle.
De nombreux proches ont déclaré dans une interview à CNN que Trump était en «colère» pendant ses vacances et se concentrait sur les résultats des élections. Il a également mentionné à plusieurs reprises le prochain décompte des votes électoraux au Congrès aux membres du Congrès et à d'autres assistants, et a fait pression sur les sénateurs.
Par la suite, Trump a écrit en majuscules sur Twitter: «Rendez-vous à Washington le 6 janvier» .
Dans la zone de commentaires de ce tweet, vous pouvez voir une déclaration republiée par certains Américains et qui peut peut être publiée par certains groupes de soutien à Trump. La déclaration appelle les gens du monde entier à se rendre à Washington ou dans les capitales des États le 6 janvier. Le gouvernement est tenu de prendre des mesures contre la «fraude» lors des élections générales, faute de quoi «We The People» forcera le gouvernement à agir.
La déclaration a également rappelé aux gens de préparer de la nourriture et des articles tels que des talkies-walkies, des casques et des lampes de poche, car Washington sera alors «bloquée».
Il y ressort aussi que certains groupes de soutien à Trump, y compris la milice de droite Proud Boys, lanceront des manifestations à grande échelle à Washington.

Trump prévoit de combattre l’élection même après la fin du rassemblement «Stop the Steal» du 2 janvier 2021
De nombreux partisans les plus fanatiques de Donald Trump prévoient une manifestation de masse à Washington DC, le 6 janvier – à seulement deux semaines du jour de l’inauguration 2021 – comme leur dernière chance de perturber la victoire du président élu Joe Biden.
Mais pour le président lui-même, c’est juste une autre occasion se plaindre.
Deux proches du dossier affirment que ces derniers jours, Trump a déclaré à des conseillers et à ses proches collaborateurs qu’il souhaitait continuer à se battre devant les tribunaux après le 6 janvier si les membres du Congrès finissent comme prévu par certifier les résultats du collège électoral.
« La façon dont il voit les choses est : pourquoi devrais-je jamais laisser tomber ça? … Comment cela me profiterait-il? » a déclaré l’une des sources, qui s’est longuement entretenue avec Trump sur les activités post-électorales visant à annuler la victoire décisive de son adversaire démocrate.

Les plans exacts du président pour les événements du 6 janvier restent flous, et il a régulièrement apporté son soutien à ces rassemblements ou manifestations via des tweets enthousiastes, pour ensuite s’arrêter et faire autre chose. Depuis la semaine dernière, Trump a demandé à certains assistants et alliés ce qu’ils pensent être de bonnes idées pour lui pour marquer l’occasion, comme un discours, un survol ou une vidéo enregistrée, ont déclaré les sources.
La journée sera mouvementée. Plusieurs républicains de la Chambre, ainsi que le sénateur Josh Hawley (R-MO), se sont engagés dans un effort chimérique et vain pour s’opposer à la certification des résultats du collège électoral. Les participants au rassemblement de mercredi veulent faire pression sur davantage de républicains pour qu’ils se joignent à l’effort – ou même, littéralement, empêcher les démocrates d’atteindre le Congrès.
« On doit bloquer Dem et [Republicans in Name Only]», Lit-on dans un graphique de planification publié sur le forum pro-Trump« The Donald », montrant une carte des rues clés du Congrès que les manifestants veulent obstruer. «#Il y a 535 politiciens et ~ 3500 gardes.»
Le jour même, les manifestants prévoient de se réunir dans le coin nord-est du complexe du Capitole, où ils entendront une liste d’orateurs comprenant le représentant Paul Gosar (R-AZ), le conseiller de Trump Roger Stone et la représentante élue Marjorie. Taylor Greene (R-GA), qui a soutenu la théorie du complot QAnon. Trump a promu la manifestation sur Twitter, exhortant ses partisans à y assister.

«#Soyez là, ce sera sauvage!» A-t-il tweeté le 19 décembre.

La Maison Blanche, l’équipe juridique du président et les porte-parole de la campagne Trump n’ont pas commenté cette histoire. Mais parmi les partisans les plus dévoués de Trump, l’idée qu’il continuerait à se battre, même après le 6, est une évidence.
«#Vous ne pouvez pas abandonner» , a déclaré le PDG de MyPillow, Mike Lindell, un allié de Trump qui a financé et pris la parole plusieurs fois pour contester les élections de 2020, au Daily Beast. «#Si ces gens [around the president] ne finissent pas par se lever, ils sont tout aussi mauvais que les personnes qui ont tenté de commettre le crime » .
Pour Lindell, la pression pour renverser les résultats des élections n’est pas seulement une question de politique mais aussi de religion.
«#Dieu a choisi Donald Trump pour huit ans, pas quatre» , a-t-il dit, ajoutant que «même si Biden est désigné, il n’y a pas de prescription [on election theft]. Oui, je continuerai d’enquêter sur ça, [even if he’s sworn in], et je n’arrêterai pas d’essayer de le faire connaître au peuple américain » .

D’autres n’ont pas pris un ton aussi théologique, mais ils n’ont pas montré moins de vigueur en encourageant la contestation des résultats par Trump. Lors d’une apparition dans une émission-débat en ligne, l’ancien conseiller à la sécurité nationale de Trump, Michael Flynn, a prédit que des millions de personnes se présenteraient le 6 janvier.

Cependant la défaite électorale de Trump a attiré au mieux des dizaines de milliers de personnes à Washington.
Le rassemblement du 6 janvier survient après que deux manifestations précédentes à Washington en novembre et décembre n’ont pas réussi à sauver les élections pour Trump ou à arrêter le bilan presque parfait de sa campagne en matière de défaites dans les tribunaux. Mais l’humeur des manifestants avant la manifestation du 6 janvier est devenue encore plus désespérée.

Les purs et durs de Trump de partout au pays ont organisé leur voyage à Washington sur le forum «The Donald». L’un des sujets les plus brûlants sur le site est de savoir comment les manifestants peuvent apporter des armes à DC, ce qui serait considéré comme un crime local dans presque toutes les circonstances en vertu des lois strictes de Washington sur les armes à feu. D’autres ont parlé de s’introduire par effraction dans des bâtiments fédéraux ou de commettre des violences contre des agents des forces de l’ordre qui tentent de les empêcher de prendre d’assaut le Congrès.

«#Je pense que ce sera une guerre littérale ce jour-là» , lit-on dans un commentaire populaire publié mercredi dernier. « Où nous prendrons d’assaut des bureaux et retirerons physiquement et même tuerons tous les traîtres de DC et récupérerons le pays. »
Les rassemblements de novembre et de décembre à Washington ont été marqués par des violences, surtout après la tombée de la nuit. Et cela semble probablement être le cas pour le prochain rallye. Le leader des Proud Boys, Enrique Tarrio, a affirmé dans un article sur le réseau social conservateur Parler que certains Proud Boys s’habilleraient en noir pour se déguiser en manifestants «antifa» de gauche.
" #Attention, le 6 janvier, vous ne saurez pas qui se tient à côté de vous ", a déclaré l’éminent Proud Boy Joe Biggs dans une vidéo publiée sur Parler.

Les partisans du rallye ont cependant subi un revers lundi lorsque l’hôtel Harrington, un hôtel économique de la capitale nationale, a révélé qu’il serait fermé pendant la manifestation. L’hôtel et son bar, Harry’s, sont devenus des plaques tournantes de l’activité MAGA dans la ville, même après que le bar ait été condamné à une amende pour avoir enfreint les restrictions du COVID-19, après avoir été rempli de partisans de Trump. L’hôtel et le bar ont tous deux annoncé leur intention de fermer autour du rassemblement, quelques semaines après que quatre personnes aient été poignardées près du bar après un événement pro-Trump le 12 décembre.

En réponse, les partisans de Trump ont fulminé en ligne et ont proposé des plans peu orthodoxes pour trouver d’autres modes de couchage, affirmant qu’ils camperaient plutôt dans des parcs autour de la ville malgré le temps hivernal.
«#Que Dieu se vengera de l’hôtel Harrington », a déclaré lundi Ali Alexander, l’un des principaux organisateurs du rassemblement de mercredi, dans une vidéo sur Twitter.


Edité le 02-01-2021 à 13:43:00 par Xuan




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Un article de la presse démocrate sur le même sujet, dont on ne retiendra que les éléments factuels, les démocrates US n'étant pas eux-mêmes des enfants de chœur.
Il est difficile de faire la part de la réalité et de la paranoïa, et enfin la dernière phrase :
"Si Biden réussit à occuper la Maison Blanche le 20 janvier sur la base des assurances données au Pentagone et à l'oligarchie au pouvoir selon lesquelles il défendra leurs intérêts, l'attaque contre les droits démocratiques et la menace de dictature mise à nu dans les complots de Trump ne fera que se poursuivre et s'intensifier."
ne tient pas un instant, parce que si la grande bourgeoisie US est rassurée sur les intentions des démocrates, il est certain que Biden aura beaucoup de soutien et d'argent, tandis que Trump sera poubellisé.



La crème du Pentagone en «alerte rouge» sur le complot de coup d'État de Trump

Par Bill Van Auken
28 décembre 2020
http://www.defenddemocracy.press/pentagon-brass-on-red-alert-over-trumps-coup-plotting/

Le haut commandement militaire américain opère à ce qui équivaut à un état d'alerte élevé en prévision d'une possible tentative de coup d'État du président Donald Trump au cours du mois prochain visant à renverser les résultats de l'élection présidentielle de novembre.

Ce sentiment accru de danger a été déclenché par une interview extraordinaire du 17 décembre donnée par le général Michael Flynn (à la retraite), premier conseiller à la sécurité nationale de Trump et maintenant criminel gracié, à Newsmax, la chaîne de télévision par câble d'extrême droite qui a fidèlement soutenu la fraude de Trump. réclamations d'une élection volée.
Flynn a affirmé le pouvoir du président de déclarer la loi martiale et a suggéré qu'il pourrait déployer des «capacités militaires» dans les États swing où il a perdu pour «essentiellement relancer une élection». En d'autres termes, les électeurs de Pennsylvanie, du Michigan, du Wisconsin, de Géorgie et d'autres États du «champ de bataille» où le candidat démocrate Joe Biden a gagné seraient renvoyés aux urnes à la pointe d'une baïonnette pour s'assurer qu'ils maintiennent l'emprise de Trump sur la Maison Blanche.

Plus inquiétant encore, le général trois étoiles à la retraite a été invité à la Maison Blanche le lendemain - avec Sydney Powell, l'ancien avocat de Trump chargé de la fraude électorale qui a fait valoir que le vote avait été truqué, entre autres, par le défunt dirigeant vénézuélien Hugo Chavez. - où la possibilité d'imposer la loi martiale a fait l'objet d'un débat houleux.

L'extraordinaire tension au sein des hauts gradés du Pentagone a été clairement mise en évidence ces derniers jours dans une série de rapports rédigés par des commentateurs des médias ayant des liens étroits avec l'appareil de renseignement militaire américain.
Parmi ces avertissements, il y a une chronique du Washington Post de David Ignatius intitulée « Tant que la victoire de Biden ne sera pas certifiée, les États-Unis restent vulnérables.» Ignatius a longtemps servi de canal pour les informations que le Pentagone et la CIA veulent divulguer au public.
Les États-Unis « seront dans la zone de danger jusqu'à la certification formelle de la victoire électorale de Joe Biden le 6 janvier, car de potentielles turbulences nationales et étrangères pourraient donner au président Trump une excuse pour s'accrocher au pouvoir» , écrit Ignatius.

Le 6 janvier, le Congrès devrait officiellement compter les voix du Collège électoral, que Biden a remporté 306 contre 232, et certifier son élection à la présidence des États-Unis. Trump a appelé ses partisans républicains à la Chambre et au Sénat à faire dérailler ce processus, tout en convoquant ses partisans d'extrême droite à descendre dans les rues de Washington le même jour. «Grande manifestation à DC le 6 janvier. Soyez là, ce sera sauvage! " a-t-il tweeté, soulevant le spectre de la violence.
Des affrontements violents dans les rues de la capitale américaine, prévient Ignace, pourraient fournir à Trump le prétexte « d'invoquer la loi sur l'insurrection pour mobiliser l'armée» .

Ignace souligne également la purge par Trump des hauts dirigeants civils du Pentagone et l'installation d'une cabale de loyalistes fascistes. Le secrétaire à la Défense par intérim, Mark Esper, a été limogé à la fois en raison de sa réticence à soutenir une frappe militaire contre l'Iran et de son opposition publique à la proposition de Trump d'invoquer la loi sur l'insurrection et de déployer des troupes régulières de l'armée dans les rues pour attaquer les manifestations de violence anti-police l'été dernier.



«Les dernières semaines au pouvoir de Trump seront également une poudrière en raison du danger de troubles à l'étranger» , écrit Ignace, soulignant les récentes attaques à la roquette contre le vaste complexe de l'ambassade américaine dans la zone verte de Bagdad et la menace de représailles de Trump sur l'Iran. Il cite également le 3 janvier anniversaire de l'assassinat par drone américain l'an dernier du haut dirigeant iranien Qassem Suleimani et du commandant de la milice irakienne Abu Mahdi al-Muhandis.

La réalité est que les États-Unis intensifient régulièrement leurs menaces militaires contre l'Iran. Dans la dernière action, la marine américaine a envoyé le sous-marin nucléaire USS Georgia, armé de missiles de croisière, ainsi que des navires de guerre qui l'accompagnent dans le golfe Persique, rejoignant le groupe de frappe porte-avions USS Nimitz déjà déployé là-bas.
Comme l'a averti le World Socialist Web Site dans une perspective du 17 novembre intitulée «Au milieu d'un complot de coup d'État électoral, Trump menace une guerre catastrophique contre l'Iran»:
«Une attaque contre l'Iran et les inévitables représailles iraniennes, avec la mort potentielle d'un grand nombre de soldats américains, fourniraient à Trump le prétexte d'imposer la loi martiale et de refuser de rendre la Maison Blanche. À 62 jours de l’inauguration présidentielle prévue, le danger d’une telle provocation est omniprésent. »

Ignatius conclut sa chronique inquiétante avec l'assurance que «Trump ne réussira pas à renverser la Constitution, mais il peut faire d'énormes dégâts au cours des prochaines semaines. " La solution, dit-il, est que les républicains se rendent à la Maison Blanche et disent à son président: «Cela doit cesser.»

CNN, quant à elle, rapporte qu '« il y a une anxiété croissante» au sein de l'armée quant à ce que Trump pourrait faire dans les semaines précédant son départ prévu. " Le président ordonnera-t-il une action militaire inattendue, comme une frappe contre l'Iran, ou attirera-t-il d'une manière ou d'une autre l'armée ses efforts pour renverser les résultats des élections?" sont les questions qui affligent le Pentagone, selon le réseau.
Citant près d'une douzaine d'officiers supérieurs en service actif, qui ont parlé sous couvert d'anonymat, le rapport indique que les officiers ont dressé des «listes» de toutes les actions potentielles que Trump pourrait entreprendre le mois prochain, y compris de nouvelles purges de hauts fonctionnaires, y compris en uniforme. personnel.
Le rapport cite une déclaration publiée par le général James McConville, chef d'état-major de l'armée, et Ryan McCarthy, le secrétaire de l'armée nommé par Trump, déclarant:

«L'armée américaine n'a aucun rôle à jouer dans la détermination du résultat d'une élection américaine.» Des officiers supérieurs interrogés par CNN ont noté que de mémoire d'homme, personne ne s'est senti obligé de publier une telle déclaration, ce qui équivaut à l'assurance que l'armée américaine ne procédera pas à un coup d'État.
CNN a cité plusieurs officiers qui ont déclaré que «pour le reste de son mandat, si Trump émet des ordres, la clé sera de savoir s'ils sont jugés légaux. S'ils ne sont pas légaux et que le président ne peut pas être dissuadé d'éventuels ordres illégaux, cela pourrait soulever des questions difficiles sur ce que les hauts dirigeants militaires feront ensuite.
Pour sa part, le chroniqueur républicain anti-Trump Bill Kristol a rapporté via Twitter qu'il avait été «informé de manière fiable que les hauts responsables militaires du Pentagone sont plus, pas moins, alarmés qu'il y a quelques semaines lorsque Mark Esper a été limogé. Le nouvel équipage de loyalistes de Trump occupant les postes civils les plus élevés ne semble pas là seulement pour polir leur curriculum vitae, comme l'a dit une personne. Ils essaient de comprendre, en coordination avec les gens de la Maison Blanche, «comment faire bouger les choses». » Les discussions qui ont lieu au sein des hauts gradés, a-t-il dit, sont« sans précédent ».

Le Washington Post , quant à lui, a édité le 26 décembre que les actions de Trump au cours des prochaines semaines «pourraient donner au reste de sa présidence chaotique une apparence placide» . Il a ajouté: « Les possibilités incluent des ordres étranges aux forces armées…»
Citant la déclaration du chef d'état-major et du secrétaire de l'armée selon laquelle l'armée ne déterminerait pas le résultat des élections, le Post a déclaré: «Les Américains peuvent apprécier ces déclarations - tout en se sentant horrifiés par leur nécessité . Il faut que les hauts gradés de l'armée disent que l'armée n'aidera pas à organiser un coup d'État.

Ce n'est pas la seule raison de se sentir horrifié. Alors que les chefs d'état-major interarmées peuvent considérer l'agitation du général Flynn comme une menace pour la stabilité nationale, ainsi que pour la cohésion et la discipline des forces armées elles-mêmes, il n'y a aucune raison de douter que Flynn ait des contacts et des sympathisants au sein du corps des officiers qui partagent son idéologie fasciste. Qu'ils soient ou non en nombre et en organisation suffisants pour lancer un coup d'État, cette fois, un seuil a été franchi. Un coup d'État militaire aux États-Unis n'est plus simplement imaginable, mais constitue un danger réel et présent.

Dans un article de Newsweek intitulé «Le discours sur la loi martiale de Donald Trump a mis les militaires en alerte rouge» , l'analyste vétéran des affaires militaires William Arkin a rapporté que «les officiers supérieurs ont discuté de ce qu'ils feraient si le président déclarait la loi martiale. Et les commandements militaires responsables de Washington DC sont engagés dans une planification d'urgence secrète au cas où les forces armées seraient appelées à maintenir ou à rétablir l'ordre civil pendant l'inauguration et la période de transition .
Arkin a ajouté que si les officiers supérieurs ont insisté sur le fait qu'ils ne se joindraient pas à un coup d'État pour annuler les élections, «ils craignent que l'armée ne soit entraînée dans une crise de Trump, en particulier si le président tente de rallier des milices privées et des paramilitaires pro-Trump dans un effort pour interrompre la transition et amener la violence dans la capitale. »
Arkin a cité un ancien commandant du Commandement du Nord (NORTHCOM) anonyme qui a déclaré: «Bien que je sois convaincu que les dirigeants militaires en uniforme ont la tête vissée à droite, la folie est sans précédent et les possibilités sont infinies .

Faisant référence à une déclaration faite par Trump en mars selon laquelle il avait «le droit de faire beaucoup de choses que les gens ne savent même pas» , Arkin a rapporté que lors des délibérations sur la déclaration d'une urgence sur la pandémie de coronavirus, Trump a été «informé par son équipe de sécurité nationale sur un large éventail de pouvoirs extraordinaires dont il dispose, y compris des plans militaires secrets pour réprimer les troubles civils dans la 'région de la capitale nationale' et des pouvoirs extraordinaires contenus dans la continuité Top Secret des plans gouvernementaux, tous deux révélés pour la première fois dans Newsweek . Sont également inclus les documents secrets d'action présidentielle d'urgence (PEAD) rédigés à l'époque de la guerre froide qui permettent la déclaration d'une «urgence nationale illimitée» .

Dans un article intitulé « Les derniers jours de Trump tentent de transformer l'armée en pion politique» publié sur le site Internet de The Hill , Dov S. Zakheim, un ancien sous-secrétaire à la défense de George W. Bush, a averti que si de hauts responsables militaires ont déclaré qu'ils le feraient ne pas interférer dans les élections, «Trump pourrait choisir d'invoquer la loi sur l'insurrection, ou émettre un autre ordre qui est moins clairement illégal mais qui mettrait l'armée dans les rues de l'Amérique.»
Faisant référence à Seven Days in May , le roman le plus vendu de 1962 et le film qui a suivi, sur un coup d'État militaire aux États-Unis, Zakheim écrit: «Aujourd'hui, cependant, c'est l'armée qui est un rempart critique de la démocratie américaine et civile. contrôle alors que l'ère Trump touche à ses derniers jours… »

Le fait que l'armée soit exaltée en tant que garante de «la démocratie et du contrôle civil» témoigne de la désintégration des formes démocratiques de gouvernement aux États-Unis sous l'impact d'une guerre sans fin, des attaques incessantes contre les droits démocratiques et des niveaux historiquement sans précédent d'inégalités sociales. La tentative de Trump de renverser la Constitution américaine est le résultat de ce processus, pas sa cause.

Il a été aidé et encouragé par les démocrates et les médias d'entreprise, qui ont pris la décision délibérée de minimiser et de cacher au public les menaces profondes et les complots émanant de la Maison Blanche.

Biden et les démocrates ont choisi d'ignorer le refus de Trump de concéder l'élection et ses réunions à la Maison Blanche pour discuter de la viabilité de l'imposition de la loi martiale pour rester au pouvoir.
Lundi, Biden a prononcé un discours dans lequel il s'est plaint que la cabale de loyalistes fascistes installée par Trump au Pentagone imposait des «barrages routiers» à son équipe «obtenant toutes les informations dont nous avons besoin de l'administration sortante dans les zones clés de la sécurité nationale. Son souci, a-t-il dit, était d'éviter «toute fenêtre de confusion ou de rattrapage que nos adversaires pourraient essayer d'exploiter».

Cette équipe de transition de Biden est exclue du Pentagone parce que les personnes nommées par Trump tentent de le transformer en cockpit d'un coup d'État extra-constitutionnel pour renverser l'élection est délibérément ignoré.
La principale préoccupation du Parti démocrate n'est pas d'exposer et de vaincre les conspirations de Trump, mais plutôt d'empêcher des masses de travailleurs de devenir politiquement conscientes du danger et d'entrer en lutte contre celui-ci. Les démocrates considèrent une telle révolte d'en bas comme une menace intolérable pour les intérêts de Wall Street et de l'impérialisme américain qu'ils défendent.

Si Biden réussit à occuper la Maison Blanche le 20 janvier sur la base des assurances données au Pentagone et à l'oligarchie au pouvoir selon lesquelles il défendra leurs intérêts, l'attaque contre les droits démocratiques et la menace de dictature mise à nu dans les complots de Trump ne fera que se poursuivre et s'intensifier.

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   Posté le 06-01-2021 à 20:25:06   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

La démocratie américaine tourne à la farce


https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/direct-etats-unis-joe-biden-promet-unite-et-action-alors-que-les-democrates-revendiquent-la-victoire-aux-senatoriales-de-georgie_4246961.html

La tentative de "coup d'état" : des supporters pro-Trump tentent de pénétrer à l'intérieur du Congrès, des bâtiments évacués par mesure de sécurité.

"Des bâtiments du Congrès sont en train d'être évacués par la police face aux manifestations de partisans de Donald Trump. Sur Twitter, la représentante républicaine du Michigan (Haley Stevens) explique qu’elle a dû s’abriter dans son bureau. Sa collègue de Caroline du Sud (Nancy Mace) regrette ces violences. "J'ai le cœur brisé", écrit-elle."

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   Posté le 06-01-2021 à 23:34:10   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

La tentative de "coup d'état" de Trump avorte devant le Capitole


Malgré la volonté - encouragée par Trump - des Proud Boys de déstabiliser le nouveau gouvernement. La tentative de coup d'état a échoué. La police y compris les forces fédérales est intervenue et a repoussé les manifestants de Trump.

Voir vidéo sur France Info
https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/direct-etats-unis-joe-biden-promet-unite-et-action-alors-que-les-democrates-revendiquent-la-victoire-aux-senatoriales-de-georgie_4246961.html

De son côté Trump a tweeté "la police est de notre côté" et appelé à se retirer.

C'est un échec politique. Trump est peut-être un bon escroc financier mais en politique c'est une brèle. Quand on n'a pas la force avec soi et qu'aucun plan n'est établi, on n'aboutit à rien.
le vice-président Mike Pence a annoncé, mercredi dans une lettre publiée sur les réseaux sociaux, qu'il ne s'opposerait pas à la certification de la victoire de Joe Biden au Congrès. Les Républicains ont un peu abandonné Trump et les Démocrates ne manqueront pas de lui enfoncer la tête sous l'eau jusqu'à ce qu'il soit définitivement noyé.

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   Posté le 07-01-2021 à 13:14:33   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Les internautes chinois se moquent de l'émeute au Capitole des États-Unis comme du `` Karma '', disent que des bulles de `` démocratie et de liberté '' ont éclaté

Par les journalistes du personnel du GT
Publié: 7 janv.2021 11:31
https://www.globaltimes.cn/page/202101/1212074.shtml


Un membre d'une mafia pro-Trump frappe une entrée du Capitole pour tenter d'y accéder mercredi à Washington. Photo: AFP



Des mots comme «Karma», «rétribution» et «méritant» ont été fréquemment mentionnés dans les commentaires des internautes chinois lorsqu'ils ont vu le dernier épisode de la vraie version américaine de House of Cards - qui a vu les partisans de Trump prendre d'assaut le Capitole, gâchant House of Représentants du bureau du président Nancy Pelosi, affrontant des policiers et pillant des objets. Les images sont devenues virales dans les médias américains, chinois et internationaux après le début des émeutes jeudi matin.

Les internautes chinois se souviennent encore de la détresse et de la colère qu'ils ont ressenties lorsqu'ils ont vu des émeutiers à Hong Kong prendre d'assaut le complexe du Conseil législatif, griffonner des graffitis, briser et voler des objets, et, au lieu de condamner la violence, les politiciens américains ont salué le «courage» de ces foules , Les médias occidentaux ont loué la «retenue» des émeutiers, et la présidente de la Chambre, Nancy Pelosi, a même qualifié cela de «beau spectacle».

Maintenant, cette «belle vue» se déroule aux États-Unis. Un internaute chinois a commenté: "Pelosi peut profiter de la belle vue - même à son bureau! Pendant si longtemps, les politiciens américains ont appelé les émeutiers" combattants de la liberté "dans d'autres pays. Maintenant, ils ont enfin des représailles!"

"C'était comme regarder un film d'action passionnant!"





Lorsqu'un scénario similaire s'est produit dans le LegCo de Hong Kong en 2019, certains politiciens américains comme Pelosi ont félicité les émeutiers de la ville comme des combattants pour la liberté. Cela a inspiré certains internautes talentueux à proposer un slogan pour que les foules américaines poursuivent leurs manifestations.

"Cinq demandes, pas une de moins. Libérez les Etats-Unis, la révolution de notre temps", ont-ils dit, laissant entendre cinq demandes et slogans lancés par des émeutiers de Hong Kong pour faire pression sur le gouvernement de Hong Kong.

Les cinq demandes incluent la reconnaissance du Parti démocrate triché à l'élection présidentielle et le refus que Biden soit le nouveau président; abroger la définition de «violence»; révoquer les charges retenues contre les manifestants; création d'une commission d'enquête sur les violences policières et tenue d'une deuxième élection présidentielle pour garantir justice et équité.



Une photo de manifestants tenant apparemment la chaise de bureau de Pelosi est également devenue virale sur Sina Weibo, incitant les internautes à plaisanter sur le fait qu'il reste encore une odeur de «flatterie» sur la chaise que Pelosi qualifierait de «beau spectacle».

Au moment de la mise sous presse, les sujets «Trump a dit qu'il ne concéderait jamais» et «les partisans de Trump prennent d'assaut le Capitole» figuraient dans la liste «les plus recherchés et les plus vus» sur la plate-forme chinoise de type Twitter, Sina Weibo.

De nombreux internautes chinois "ont avoué" dans leurs commentaires qu'ils considéraient le "chaos aux Etats-Unis" comme une revanche. Après avoir incité tant de chaos dans le monde sous le prétexte de «liberté et démocratie», les États-Unis ont finalement goûté au «karma» de leur double poids.



De nombreux internautes chinois ont trouvé hilarant que le compte Twitter du président américain Donald Trump ait été suspendu pendant 12 heures.

Mohamad Safa, diplomate libanais et également Représentant permanent auprès des Nations Unies, a fait son commentaire sur l'incident sur Twitter, déclarant que "Si les États-Unis voyaient ce que les États-Unis font aux États-Unis, les États-Unis envahiraient les États-Unis. États-Unis pour libérer les États-Unis de la tyrannie des États-Unis. "

Son tweet a reçu plus de 41.8K "j'aime" jeudi à l'heure de la presse.

Différente de ses attitudes actives précédentes à l'égard d'incidents similaires dans d'autres endroits du monde, le compte Sina Weibo de l'ambassade des États-Unis en Chine a gardé le silence sur ce qui se passait aux États-Unis.

Mais les internautes chinois semblent ne "donner aucune pitié" pour dévoiler le double poids et l'hypocrisie de l'ambassade - ils ont envahi le compte de l'ambassade dès 7 heures du matin, demandant "Pourquoi ne venez-vous pas travailler à l'heure? Nous attendons tous ici vous de parler haut de la démocratie et des valeurs américaines. "

«Pendant longtemps, les politiciens américains ont critiqué la Chine pour ses efforts visant à éliminer les rumeurs et la désinformation en ligne et nous ont diffamés pour avoir« porté atteinte à la liberté d'expression ». Que faites-vous en ce moment? Le président Trump jouit de son droit à la liberté! " a commenté un internaute.

Les internautes chinois mettent également en ligne des photos de ce qui se passe aux États-Unis et en Chine en même temps - alors que des émeutiers pro-Trump grimpent sur les murs du Capitole, des travailleurs chinois portant des combinaisons de protection à Dalian de la province du Liaoning poussent une remorque transportant des fournitures quotidiennes. pour combattre le COVID-19. "Un contraste saisissant! Alors que les Chinois sont occupés à sauver des vies, les États-Unis montrent au monde comment ils s'effondrent!" a commenté un internaute.



Shen Yi, professeur à l'École des relations internationales et des affaires publiques de l'Université de Fudan, a déclaré au Global Times que les commentaires des internautes chinois sur la prise du Capitole sont " les sentiments clairs et vrais et sincères des Chinois ".

La prise d'assaut du Capitole américain s'est produite à un moment symbolique de la transition du pouvoir, et c'était la première fois qu'elle se produisait dans l'histoire des États-Unis. Les internautes ont commenté que ce moment symbolique a clairement démontré la «chute du phare de la démocratie».

Ce qui s'est passé au Capitole des États-Unis et la réponse des États-Unis à cela ont fait éclater les bulles de «démocratie» , de « liberté » et de « valeurs universelles» que les États-Unis ont longtemps utilisées pour convaincre les autres, a déclaré Shen.
La Garde nationale américaine a décidé de faire face aux émeutiers dans le Capitole, ce qui est également une gifle pour les États-Unis après ses remarques précédentes sur des incidents similaires dans d'autres pays et régions et à Hong Kong en Chine. "Comme il est hypocrite de critiquer d'autres pays pour avoir utilisé la police pour lutter contre les émeutiers! "

De nombreux alliés américains ont également exprimé leurs inquiétudes face aux manifestations. Le Premier ministre britannique Boris Johnson a qualifié les scènes de "honteuses" , tandis que le Premier ministre norvégien Erna Solberg a déclaré qu'il s'agissait de "scènes incroyables" et " d'attaques totalement inacceptables contre la démocratie" .

Leurs voix ont également irrité de nombreux internautes chinois, qui ont critiqué leur double standard en ce qui concerne l'ingérence dans les affaires chinoises de Hong Kong.
Les internautes chinois ont commenté: " Pourquoi Boris Johnson n'a-t-il pas dit qu'il soutenait les 'combattants de la liberté' américains pour l'équité, la façon dont il a dit qu'il soutenait les manifestants de Hong Kong à chaque instant ?"
Tom Fowdy, un britannique des relations politiques et internationales analyste et diplômé des universités de Durham et d'Oxford, a déclaré au Global Times: "Ce que nous voyons ce soir est le produit d'un environnement politique extrêmement polarisé aux États-Unis." Il a ajouté qu'il pourrait être décrit comme des «fissures» dans la démocratie américaine, car un tel système ne fonctionne que s'il a une légitimité parmi toutes ses parties prenantes.

Fowdy a déclaré qu'il y avait un contraste notable dans le discours quant à la façon dont les deux événements sont décrits à Hong Kong et aux États-Unis. Lorsque les émeutiers ont pris d'assaut le HK LegCo, cela a été annoncé comme un acte de rébellion courageuse par des manifestants " pro-démocratie ", mais lorsque les partisans de Trump ont pris d'assaut le bâtiment du capitole américain, la BBC l'a décrit comme une "foule violente et pro-Trump".
"Il y a clairement un double standard médiatique. Les Etats-Unis sont depuis longtemps convaincus que les troubles dans leur propre pays sont toujours objectivement mauvais, mais devraient être encouragés à des fins politiques ailleurs"
, a-t-il déclaré.

Global Times

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ET SI ON REPARLAIT DU "TCHERNOBYL CHINOIS" ?



FIGAROVOX/TRIBUNE - En 1986, l’accident nucléaire de Tchernobyl avait révélé les carences et les failles du régime soviétique. De même, le coronavirus aura des conséquences graves pour le régime chinois, juge le spécialiste du communisme.

Par Thierry Wolton
Publié le 07/02/2020 à 15:51, mis à jour le 11/02/2020 à 09:57



_________________


Le coup d'état fasciste de Trump a échoué. Il croyait pouvoir bénéficier de ses appuis dans la police mais c'est la police qui a tiré sur ses manifestants.
Obligé de battre en retraite il laisse au monde le spectacle d'une démocratie bourgeoise en fin de vie, à laquelle Macron se raccroche désespérément.


Edité le 07-01-2021 à 16:54:39 par Xuan




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dnews signale :

Émeute du Congrès américain | Facebook a bloqué Trump au moins jusqu'à la fin de son mandat


Écrit par: Zhang Zijie
08/01/2021 01:10:01

Le Congrès américain a été envahi par un grand nombre de partisans du président Donald Trump le 6 janvier, entraînant la mort d'au moins quatre personnes. Toutes les parties ont pointé du doigt Trump, y compris le fondateur de la plateforme sociale Facebook Mark Zuckerberg a annoncé le 7 janvier que le compte de Trump sur la plateforme et son compte Instagram avaient été bloqués, du moins jusqu'à la prise de fonction du président élu Joe Biden.

Zuckerberg a publié une déclaration sur Facebook, affirmant que les incidents de choc survenus au cours des dernières 24 heures reflétaient clairement l'intention de Trump de nuire à la paix et au transfert légal du pouvoir avant la fin de son mandat. Par conséquent, la révocation de Trump par la société pourrait entraîner davantage Des propos violents, en même temps que l'autre partie utilise la plate-forme de l'entreprise pour prôner un soulèvement violent contre le gouvernement élu.

Il a souligné qu'il était trop risqué de continuer à laisser l'autre partie utiliser les services Facebook au moment du transfert de pouvoir. Il a donc décidé de bloquer les comptes Facebook et Instagram de Trump indéfiniment, du moins jusqu'à ce que Biden prenne ses fonctions.

En plus de Facebook, une autre plate-forme sociale Twitter a également bloqué les messages pendant 12 heures, le 6 en raison de multiples remarques inappropriées de Trump sur la fraude électorale. L'interdiction correspondante a expiré le 7, et Trump n'a pas encore publié de nouveaux messages. Cependant, un porte-parole de Twitter a souligné que la société continuerait d'évaluer la situation immédiatement et n'exclut pas de prendre d'autres mesures.

En outre, la plate-forme de commerce électronique Shopify a annoncé le 7 que, en réponse à des incidents récents, elle pensait que le comportement de Trump violait la politique d'utilisation acceptable de l'entreprise, elle a donc décidé de suspendre les magasins connectés à Trump sur la plate-forme.


____________________


Ce n'est pas la première fois que Trump est censuré. Il ressort que dans le cadre de la division profonde des USA, le camp "démocrate" possède la main sur les plus importantes plateformes de communication.

Ces interdictions se font en dehors de tout texte de loi ou de décision parlementaire, et en dépit de tout l'arsenal institutionnel, notamment la fameuse pièce montée du Capitole, qui a fait les titres des journaux hier.
La nature fasciste des Proud Boys comme de QAnon ne fait aucun doute, par contre la dictature idéologique exercée par les Démocrates n'est pas d'une nature différente.


Edité le 07-01-2021 à 22:42:08 par Xuan




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DERRIERE LA CENSURE DE TRUMP : LA CENSURE PAR LES GAFA


Caitlin Johnstone: Les médias grand public à deux visages utilisent déjà l'émeute de Washington pour appeler à plus de censure sur les réseaux sociaux
08/01/2021

http://www.defenddemocracy.press/caitlin-johnstone-the-two-faced-mainstream-media-is-already-using-the-washington-riot-to-call-for-more-social-media-censorship/


Par Caitlin Johnstone *
7 janvier 2021
Ainsi, les États-Unis ont un petit avant-goût de leur propre médecine et maintenant la presse veut des contrôles sur ce que les gens peuvent dire sur Internet - mais qui décide ce dont les commentaires et la dissidence sont acceptables ?
Les États-Unis ont reçu un très petit avant-goût de leur propre médecine alors que les fanatiques de Trump émeutes se frayaient temporairement un chemin dans le bâtiment du Capitole du pays , et maintenant tout le pays panique.

Je suis généreux quand je dis qu'on a donné à l'Amérique un tout petit avant-goût de sa propre médecine; contrairement aux coups d'État horribles et aux soulèvements violents que les États-Unis orchestrent régulièrement dans les pays non conformes à travers le monde, celui-ci n'avait aucune chance de prendre le contrôle du gouvernement.
Je suis également généreux quand je dis que les émeutiers ont « pénétré de force» ; DC a choisi de ne pas augmenter sa présence policière en préparation des manifestations tout en sachant qu'elles étaient planifiées, et il y a des images de ce qui semble être des flics les laissant activement traverser une barricade policière. Il y a eu des combats entre la police et les manifestants, mais en contraste avec le barrage incessant de séquences de brutalités policières qui ont émergé des manifestations de Black Lives Matter quelques mois auparavant, il est juste de dire que la réponse de la police a été aujourd'hui relativement douce.

Comme on pouvait s'y attendre, cette perturbation entièrement américaine entraîne des commentaires cochés en bleu criant à propos de Vladimir Poutine sur les réseaux sociaux.
Tout aussi prévisible, cela les a également amenés à appeler à la censure des médias sociaux.
Le New York Times a publié deux nouveaux articles intitulés « L'assaut de Capitol Hill a été organisé sur les médias sociaux » et «La violence à Capitol Hill est un jour de jugement pour les médias sociaux », tous deux plaidant pour des restrictions plus sévères sur la parole de Silicon Géants de la technologie de la vallée.
Dans le premier, Sheera Frenkel du NYT écrit, «la violence de mercredi était le résultat de mouvements en ligne opérant dans des réseaux de médias sociaux fermés où les gens croyaient aux allégations de fraude électorale et de vol de l'élection à M. Trump», citant l'analyse d'expert de Renee DiResta, spinmeister du think tank, de la renommée de « Tulsi Gabbard est un actif russe » . Comme d'habitude, aucune mention n'est faite de l' implication de DiResta dans le scandale New Knowledge dans lequel une ingérence russe «faux drapeau» a été organisée pour une course au Sénat de l'Alabama.
«Ces gens agissent parce qu'ils sont convaincus qu'une élection a été volée», a déclaré DiResta. «C'est une démonstration de l'impact réel des chambres d'écho.»
«Cela a été une répudiation frappante de l'idée qu'il existe un monde en ligne et hors ligne et que ce qui est dit en ligne est en quelque sorte maintenu en ligne», ajoute DiResta.

Ce récit qui fonde l'idée que la communication non réglementée sur Internet mènera à des soulèvements violents est drôle de la part de Frankel, qui, comme un adepte de Twitter l'a récemment observé , a écrit un article en 2018 condamnant le gouvernement iranien pour avoir restreint l'accès des manifestants aux médias sociaux pendant la manifestations à cette époque.
«Les médias sociaux et les applications de messagerie sont devenus cruciaux pour les manifestants anti-gouvernementaux du monde entier, en tant que moyen à la fois d'organiser et de transmettre des messages à d'autres citoyens», a écrit Frankel. «Il n'est pas surprenant que la restriction de l'accès à ces technologies soit devenue aussi importante pour la répression gouvernementale que la présence physique de la police.»
Dans l'autre article , co-écrit par Frankel, Mike Isaac et Kate Conger, le message est ramené à la maison encore moins subtilement.
«Alors que les manifestants pro-Trump ont pris d'assaut le bâtiment du Capitole mercredi et ont interrompu la certification des votes du collège électoral, le rôle des entreprises de médias sociaux telles que Twitter, Facebook et YouTube dans la diffusion de la désinformation et le fait d'être un mégaphone pour M. Trump a fait l'objet de nouvelles critiques, » Lit l'article, ajoutant: « Ainsi, lorsque la violence a éclaté à Washington mercredi, c'était, dans l'esprit des critiques de longue date, le jour où les poulets sont rentrés chez eux pour se percher pour les entreprises de médias sociaux. »
L'article rend compte de la suspension temporaire par le président américain des privilèges sur les réseaux sociaux pour avoir prétendument incité à la violence avec ses publications, puis discute des différents types de désinformation et d'idées violentes diffusées dans les forums de discussion de Trump.
«Ces sites de médias sociaux alternatifs regorgeaient de partisans de Trump qui s'organisaient et communiquaient mercredi», nous dit NYT. «Sur Parler, un hashtag tendance était #stormthecapitol. De nombreux partisans de Trump sur les sites ont également semblé croire à une fausse rumeur selon laquelle Antifa, un mouvement de gauche, était responsable d'avoir commis des violences lors des manifestations.
«Nous savons que les entreprises de médias sociaux ont au mieux été insensées pour empêcher l'extrémisme de se développer sur leurs plates-formes» , a déclaré Jonathan Greenblatt, directeur de l'Anti-Defamation League, au NYT. «La liberté d'expression n'est pas la liberté d'inciter à la violence. Ce n’est pas un discours protégé. »
Nous verrons probablement beaucoup plus d'articles de ce type dans les prochains jours, plaidant pour une réglementation accrue de la communication Internet afin d'éviter de futurs incidents comme celui de mercredi.
En soi, cela ne semblera pas terriblement préoccupant pour le citoyen moyen. Rien de mal à prendre des mesures pour empêcher les gens de comploter la violence et le terrorisme sur les réseaux sociaux, n'est-ce pas?
Mais comment prédire quelles manifestations vont être «violentes»? Comment décidez-vous quelles protestations et dissensions politiques doivent être censurées et lesquelles devraient être autorisées à communiquer librement? Laissez-vous le soin aux oligarques de la Silicon Valley de faire l'appel? Ou les demandez-vous de consulter le gouvernement comme ils l'ont fait ? Est-ce que l'une de ces institutions en qui vous avez confiance pour réglementer les manifestations méritent d'être autorisées à organiser en ligne?
Parce que les structures de pouvoir réelles aux États-Unis semblent vouloir simplement censurer Internet pour éliminer complètement la dissidence politique.
En 2017, de hauts responsables de Facebook, Twitter et Google ont été déférés devant le Comité judiciaire du Sénat et ont été exhortés à proposer des politiques qui «empêcheront la fomentation de la discorde» aux États-Unis.
Cela semble horrible comme des fonctionnaires et des agents du gouvernement qui disent aux entreprises de médias sociaux que c'est leur travail de censurer la communication qui pourrait faciliter tout type de troubles, aussi justifiés soient-ils.
Faites-vous confiance à ces mégacorporations monopolistiques pour décider si le discours dissident des gens est acceptable ou non? Je ne.
Alors que Julian Assange est condamné à rester emprisonné à tort et que les médias de masse intensifient leurs arguments en faveur d'un contrôle narratif plus impérial, nous sommes maintenant dans une bataille pour la souveraineté de nos esprits mêmes.
* Caitlin Johnstone , est une journaliste indépendante basée à Melbourne, en Australie. Son site Web est ici et vous pouvez la suivre sur Twitter @caitoz

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L'interdiction de Twitter sur Trump dépouille les États-Unis de `` haut niveau moral '' en critiquant les autres sur la liberté d'expression: observateurs

Par Global Times
Publié: 9 janv.2021 16:48

https://www.globaltimes.cn/page/202101/1212286.shtml


Le silence permanent du président américain Donald Trump par les médias sociaux a de nouveau révélé le double standard du pays et a dépouillé le «haut niveau moral» de Washington en donnant des leçons aux autres nations sur la «liberté d'expression», ont déclaré des observateurs chinois, ajoutant que l'évolution récente de la transition présidentielle, y compris la prise d'assaut de la colline du Capitole, a appris aux États-Unis une leçon: la liberté d'expression a des limites.

Utilisant l'excuse d'un risque potentiel d'incitation supplémentaire à la violence, les plateformes de médias sociaux, Twitter, ont annoncé la suspension permanente des comptes de Trump.
Google a également emboîté le pas. Peu de temps après que Twitter a annoncé vendredi la suspension du compte de Trump, Google a déclaré qu'il supprimait immédiatement Parler, une application de médias sociaux conservatrice, de son Play Store, affirmant qu'il suspendait l'application jusqu'à ce que les développeurs s'engagent à appliquer une politique de modération et d'application qui pourrait gérer contenu répréhensible sur la plateforme.

Ce ne sont pas seulement les comptes de Trump qui ont été suspendus. Twitter a également supprimé les comptes de Michael Flynn, l'ancien conseiller à la sécurité nationale de Trump qui a reçu une grâce présidentielle; et l'avocat pro-Trump Sidney Powell, pour avoir enfreint les politiques qui interdisent aux utilisateurs de s'engager dans une «activité coordonnée» qui entraîne des dommages en ligne et dans le monde réel.
Dans un communiqué de presse publié vendredi soir, Trump a répondu à ses suspensions en déclarant que "Twitter est allé de plus en plus loin en interdisant la liberté d'expression" .

L'incident a pleinement mis à nu les doubles standards des États-Unis lorsqu'ils ne ménagent aucun effort pour critiquer les «violations de la liberté d'expression» des autres nations, tout en prenant la décision radicale de restreindre le discours de son propre président, Li Haidong, professeur à l'Institut de Relations internationales, a déclaré samedi l'Université des affaires étrangères de Chine au Global Times.

Il a dit que ces doubles standards flagrants ont dépouillé les Etats-Unis de leur « haut niveau moral» lorsqu'ils ont l'intention de se plaindre des «violations de la liberté d'expression» par d'autres nations.
La Chine se consacre depuis longtemps à la réglementation des contenus préjudiciables, tels que la violence, la pornographie et les attaques personnelles sur son Internet. Pourtant, une telle décision est tombée dans le museau américain d'attaquer la Chine pour « restriction de la liberté d'expression» .

"Peut-être que ce n'est que jusqu'à aujourd'hui, les États-Unis ont appris la leçon que la liberté d'expression n'est pas sans limites. Aucun gouvernement ne peut avoir un Internet non réglementé" , a déclaré Shen Yi de l'École des relations internationales et des affaires publiques de l'Université de Fudan. Fois.

Pourtant, il a déclaré que les États-Unis avaient un long chemin à parcourir en ce qui concerne la réglementation de l'Internet. " Nous avons réglementé Internet pour fournir un environnement en ligne sain pour le public; mais les plates-formes américaines ont commencé une purge d'Internet parce que ces plates-formes penchent vers certains partis politiques et que certains discours ne sont pas conformes aux intérêts politiques qu'ils défendaient."

Li a noté qu'après l'incident, les États-Unis ne devraient pas se traiter comme spéciaux et parfaits, se différenciant de tous les pays du monde. «C'est tombé dans la risée pour le monde de voir.»
La suspension du compte de Trump et de ses partisans a également suscité des vagues de moqueries sur Internet chinois. Le hashtag "Twitter a annoncé la suspension permanente du compte de Trump" a généré plus de 400 millions de vues au moment de la publication.
"Nous avons vraiment été témoins de l'histoire; avons été témoins des vraies couleurs du système politique américain et de ses doubles standards" , a déclaré un utilisateur de Sina Weibo.

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   Posté le 10-01-2021 à 13:42:17   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Deux menaces jumelles néonazisme et techno-totalitarisme


Le Monde se félicite de cette censure, reproche qu'elles soient si tardives et voudrait que les GAFA les rendent "transparentes et légitimes"
:
"Twitter, Facebook, Google et d’autres acteurs ont pris des mesures pour limiter la portée de la parole du président des Etats-Unis. Tardives, ces réactions ne doivent pas faire oublier leur part de responsabilité dans l’émergence d’un terreau propice aux théories complotistes, ni leur difficulté à mettre en place des politiques de modération transparentes et légitimes..."

On se demande en quoi des mesures prises par les monopoles des réseaux sociaux pourraient être "transparentes et légitimes". Peut-être que Le Monde souhaiterait poser en exemple son propre Décodex...
La presse de gauche US ne manque pas d'épingler elle-même sous le titre "Twin Threats: Neonazism vs. Techno-Totaliarinism", soit "Deux menaces jumelles néonazisme et techno-totalitarisme" .

Avec la censure unilatérale d'un président américain en exercice, Big Tech a prouvé qu'elle était plus puissante que n'importe quel gouvernement

09/01/2021
http://www.defenddemocracy.press/with-unilateral-censorship-of-a-sitting-us-president-big-tech-has-proven-its-more-powerful-than-any-government/

Par Helen Buyniski *
8 janvier 2021

Les démarches de Big Tech pour éloigner le président Donald Trump des médias sociaux ont été qualifiées de victoire par certains. Mais un État dirigé par des entreprises avec des politiciens servant de simples figures de proue équivaut au fascisme même auquel ils prétendent s'opposer.

L'air suffisant et palpable de `` mission accomplie '' émanant de Facebook, Twitter et Google dans les semaines qui ont suivi le déclenchement de l'élection du démocrate Joe Biden par les médias en novembre a été difficile à ignorer. Grâce à une emprise de fer sur le discours politique et à la répression brutale de toute voix dissidente influente, ces entreprises incroyablement riches et leurs partenaires dans l'establishment médiatique ont réussi à renverser ce qui restait du processus démocratique américain.

En bref, ils ont des raisons de se réjouir, ayant réussi le premier coup d'État réussi au niveau national dans l'histoire des États-Unis. Et mieux encore - pour eux du moins - ayant aidé le «bon» gars à gagner, ils n'auront pas à répondre à de fausses accusations de collusion russe cette fois-ci. En effet, pas moins que le département de la Sécurité intérieure s'est manifesté pour déclarer le vote le plus sûr de l'histoire des États-Unis - une affirmation déconcertante au mieux, étant donné que les mêmes responsables ont passé des mois à insister sur le fait que l'infiltration étrangère était censée avoir la démocratie suspendue à un fil.

L'épopée qui a suivi la marche de mercredi sur le Capitole est presque garantie d'entraîner de nouvelles restrictions sur le discours en ligne - et comme de nombreux observateurs l'ont noté , c'est exactement ce que veulent Big Tech et Big Brother. Aucune explication n'a été fournie sur la raison pour laquelle le Capitole était en grande partie sans surveillance pendant les manifestations, même si Trump avait appelé pendant des semaines ses partisans à organiser des manifestations « sauvages » ce jour-là. On ne savait pas non plus pourquoi le maire Muriel Bowser avait attendu si longtemps avant d'envoyer la police et l'armée pour freiner le chaos.

La scène semblait avoir été délibérément pliée au désastre, juste le genre de spectacle dont un axe intelligent Big Business-Big Tech a besoin pour terrifier les masses en leur faisant croire qu'une insurrection totale est en cours. La seule vraie surprise dans les événements de mercredi est que plus de personnes n'ont pas été tuées - mais c'est là que les médias sont entrés, brandissant des descriptions terriblement détaillées et photographiant les personnages les plus bizarrement vêtus du groupe.

En distrayant le public, en attribuant la violence qui a coûté la vie à cinq personnes aux extrémistes domestiques radicalisés et en interdisant un nombre toujours croissant de sujets de discussion, Facebook, Twitter et Google peuvent éviter l'abrogation totale des protections en matière de responsabilité de l'article 230 et vivre jusqu'à la couverture la nation dans la propagande un autre jour. Peu importe l'absence de `` suprémacistes blancs '' visibles, de nazis et d'autres indésirables censés diriger le contingent pro-Trump - il est toujours possible de Photoshop avec un insigne nazi ou 12 en poste.

En fin de compte, le récit diverge de la réalité juste assez pour faire valoir son point de vue, qualifiant les médias sociaux de coupables et dupant l'Américain moyen en soutenant de nouvelles incursions sur leurs libertés du premier amendement. La morale de l'histoire devient « Arrêtez de penser, avant que quelqu'un ne soit blessé. "

Et la relation devrait-elle se dégrader, et les politiciens veulent-ils récupérer leur pouvoir? Big Tech peut facilement saboter toute tentative législative de briser son monopole simplement en menaçant d'exposer les secrets des douzaines d'agences gouvernementales qui ont leurs données stockées dans le cloud. Des entreprises comme Facebook et Twitter, Amazon et Google ont ce qui reste de la `` démocratie '' américaine par les boules proverbiales, et si un politicien en croisade tentait de perturber leur relation chaleureuse, ils vivraient presque certainement pour le regretter.

Il suffirait d'une seule «fuite» gênante pour retourner le public contre tout sauveur luddite tentant de soulever la botte de Big Tech du cou américain. Le contrôle des médias par ces entreprises est si hermétique qu'un «scandale» manufacturé pourrait être préparé et lancé dans le cyberespace en quelques heures. De telles représailles serviraient le double objectif de détruire la carrière du croisé politique et de rappeler aux autres bienfaiteurs potentiels de ne rien faire d'idiot - comme se battre pour défendre son propre pays contre les mégacorporations qui le tiennent en otage.

En empêchant Trump de publier même sur Twitter et Facebook et sur la plate-forme de diffusion en direct Twitch, Big Tech a clairement fait savoir qu'ils ne se contentaient plus d'un simple monopole sur l'une des rares industries rentables restantes aux États-Unis. Ils n'arrêteront pas d'accumuler du pouvoir jusqu'à ce qu'ils dirigent la politique, de la présidence aux plus petites élections locales. Avec les émeutes de mercredi, la danse soigneusement chorégraphiée entre les dirigeants de la technologie et les politiciens qui font leur offre a reçu le feu vert pour passer au niveau suivant.

Déplatformer Trump n'est que le début d'une croisade mégalomane contre tous ceux qui interrogeraient un gouvernement par les algorithmes, des algorithmes, et pour les algorithmes.

* Helen Buyniski, est une journaliste américaine et commentatrice politique à RT. Suivez-la sur Twitter @ velocirapture23

Publié sur rt.com

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   Posté le 10-01-2021 à 18:28:45   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Quelle surveillance des réseaux sociaux ?


Sur les arrêts de bus des appels à dénoncer les participants à l'invasion du Capitole :
https://video.twimg.com/ext_tw_video/1347990653901410305/pu/vid/480x270/S1xPBnzsn5hrsU3u.mp4?tag=10

Selon le secrétaire d'état au numérique Cédric O :

"La fermeture du compte de Donald Trump par @Twitter, si elle peut se justifier par une forme de prophylaxie d’urgence, n’en pose pas moins des questions fondamentales. La régulation du débat public par les principaux réseaux sociaux au regard de leurs seuls CGU*...
10:42 AM · 9 janv. 2021
..alors qu’ils sont devenus de véritables espaces publics et rassemblent des milliards de citoyens, cela semble pour le moins un peu court d’un point de vue démocratique. Au-delà de la haine en ligne, nous avons besoin d’inventer une nouvelle forme de supervision démocratique.
10:42 AM · 9 janv. 2021·Twitter Web App"


[*CGU : Conditions Générales d'Utilisation ou netiquette. Cependant celle-ci peut être interprétée en fonction de la situation].

Il ressort que les sociétés démocratiques bourgeoises pratiquent la censure, l'appel à la délation, assorties des techniques les plus modernes.

Ce qui les distingue des sociétés socialistes aujourd'hui c'est que la censure est décidée et mise en œuvre par les entreprises high tech, en dehors de toute légalité et de toute démocratie.
Quelle supervision démocratique peut être inventée par la bourgeoisie ?
La supervision des réseaux sociaux ne peut que que refléter la dictature de cette classe sur la société et asseoir sa domination, en lien avec les monopoles de la high tech.
Par conséquent une régulation décidée par l'Etat bourgeois ne sera pas une limitation du pouvoir de ces monopoles mais le mettra au service de l'ensemble de la classe dominante.


Edité le 10-01-2021 à 18:40:19 par Xuan




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   Posté le 11-01-2021 à 08:30:25   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Plus de violence émergera aux États-Unis tant que "les divergences restent non résolues ''

Par Yang Sheng et Liu Caiyu
Publié: 10 janv.2021 22:03
https://www.globaltimes.cn/page/202101/1212380.shtml

Après l'incident choquant et historique qui s'est produit au Capitol Hill à Washington DC la semaine dernière, les démocrates et les élites de l'establishment américain font de leur mieux pour lancer une offensive globale contre le président américain Donald Trump et ses partisans pour les éliminer du système, mais de telles mesures ne serviront pas à guérir le pays blessé et polarisé, mais pourraient encore accroître les divergences, ont déclaré des analystes chinois.

Les États-Unis seront plus imprévisibles à l'avenir en raison de luttes internes sans fin, et dans les 10 derniers jours de l'administration Trump, ils seront impuissants par les démocrates et les élites de l'establishment, de sorte que sa "folie finale ou frénésie finale" est principalement une " guerre des mots "plutôt que des actions réelles qui pourraient vraiment mettre en danger d'autres pays dans leurs derniers instants au gouvernement,

Presque tous les réseaux sociaux occidentaux grand public ont interdit les comptes de Trump, Twitter a même suspendu définitivement le compte du président en exercice, au nom du contrôle de la diffusion d'informations qui pourraient inciter à la violence, mais le déchaînement au Capitole mercredi ne semble pas être le dernier acte de violence avant le jour de l'inauguration du président élu Joe Biden le 20 janvier, alors que des panneaux circulant sur les plateformes de médias sociaux américaines indiquent que des partisans fanatiques de Trump prévoient de semer plus de problèmes.

" Trump ou la guerre. Aujourd'hui. C'est simple" et " Si vous ne savez pas tirer: vous devez apprendre. Maintenant" et " [i]nous prendrons d'assaut les bâtiments gouvernementaux, tuerons des flics, tuerons les gardes de sécurité, tuerons les employés et agents fédéraux. , et exigez un recomptage. " [/i] Ce sont parmi les commentaires radicaux sur les réseaux sociaux qui tentent d'encourager les partisans de Trump à être violents et à passer à l'offensive, selon CNN.

Les experts américains ont averti via les médias que les appels à la violence n'ont fait que s'intensifier avant le jour de l'inauguration et ils « s'attendent pleinement à ce que cette violence puisse en fait empirer avant de s'améliorer» .
Des analystes chinois ont déclaré que les élites de l'establishment américain et les géants des médias sociaux faisaient de leur mieux pour dépeindre Trump et ses partisans comme "l'ennemi commun de la démocratie" , pour simplifier la crise systémique complexe et de longue date en une question en noir et blanc entre l'establishment. élites et Trump, mais malheureusement, cela ne fera que provoquer plus de divergences et les conflits continueront.
Les démocrates, et certains républicains, tentent maintenant de pousser la destitution contre Trump pour la deuxième fois de son mandat car ils estiment qu'il devrait être tenu responsable des violences de mercredi au Capitole, selon le New York Times.

Ni Feng, directeur de l'Institut d'études américaines de l'Académie chinoise des sciences sociales, a déclaré dimanche au Global Times que la destitution de Trump n'est pas seulement conçue pour destituer un président, mais pour déplaire ou choisir la confrontation contre 74 millions de personnes aux États-Unis qui a voté pour Trump. "La destitution de Trump ne ferait que provoquer une nouvelle vague de violence et déchirer la société américaine."
Le fait de faire taire Trump en ligne pourrait irriter de nombreux partisans de Trump car ils sentent que leur position politique ou leurs opinions sont également étouffées, et ils pourraient croire que c'est un type de tyrannie que les élites de l'establishment leur ont imposé, afin qu'ils puissent devenir plus violents, Ni noté.
Jin Canrong, doyen associé de la School of International Studies de l'Université Renmin de Chine, a déclaré dimanche au Global Times qu ' "après que Trump eut réalisé que son opportunité d'annuler le résultat des élections avait totalement échoué et avait promis que la transition au pouvoir serait harmonieuse et ordonnée, ses partisans se sont à nouveau divisés. Un groupe d'entre eux a accepté le fait et cherche à se distancier des extrémistes, et un autre groupe devient plus extrême et radical. "

Grâce à l'opération de nettoyage menée mercredi par la police américaine et d'autres forces armées au Capitole, nous pouvons voir que les élites de l'establishment américain ont suffisamment de pouvoir pour sévir très rapidement contre les forces conservatrices d'extrême droite dans des conflits violents. Tant qu'ils seront pleinement préparés, tant que les partisans de Trump et d'autres extrémistes ne voudront pas être tués ou arrêtés, ils ne pourront pas répéter les émeutes du Capitole, a déclaré Jin.
Mais la destitution ressemblerait plus à une humiliation à Trump et à ses partisans qu'à une motion sérieuse, car il ne reste que 10 jours avant le jour de l'inauguration, le temps n'est pas suffisant pour le Congrès de destituer Trump, ont déclaré des observateurs chinois.
"Les États-Unis traversent une grave crise systémique. Trump ou le Trumpisme est le résultat, plutôt que la cause profonde, de cette crise. Sortir Trump du système ne résoudra pas le problème. Les gens en colère qui veulent que Trump revienne sont en colère et insatisfaits, les problèmes qui ont causé la polarisation du pays restent non résolus. La victoire de Biden est le retour du pouvoir de l'establishment plutôt que le début d'une réforme profonde » , a déclaré Jin.
Les luttes internes se poursuivront, les problèmes deviendront plus compliqués et les États-Unis seront plus imprévisibles à l'avenir, a noté Jin.

Laisser le pouvoir à Trump

La présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi, s'est entretenue vendredi avec le plus haut officier militaire du pays des précautions à prendre pour empêcher Trump d'ordonner une frappe nucléaire ou de mener d'autres hostilités militaires alors que les démocrates cherchaient à le démettre de leurs fonctions, a rapporté le Politico.
La révélation étonnante est venue dans une lettre du président aux démocrates de la Chambre décrivant les prochaines étapes à la suite d'une violente violation du Capitole mercredi. Pelosi a déclaré qu'elle avait parlé au président général des Joint Chiefs, Mark Milley, des garde-fous en place qui pourraient empêcher "un président instable" de manier l'armée ou l'arsenal nucléaire du pays.
Dans les 10 prochains jours, l'administration Trump ne sera pas en mesure de provoquer de nouveaux troubles dans le monde, et bien que des politiciens comme le secrétaire d'État Mike Pompeo puissent encore dire des bêtises pour provoquer d'autres pays, l'administration n'a pas le pouvoir de provoquer des problèmes et des crises réels, depuis que Trump et son administration sont muets et isolés, ont déclaré des analystes chinois.
Les secteurs militaires et diplomatiques professionnels choisissent maintenant de coopérer avec la prochaine administration démocrate plutôt que de servir des idées folles dans les derniers moments de la présidence de Trump, a déclaré Jin.
"Ces professionnels comprennent que le fait de déclencher une guerre ou toute opération militaire contre d'autres ne détournera pas le problème mais ne fera que créer plus de problèmes, de chaos, de victimes et de pertes économiques. Sans parler d'une guerre avec des pays dotés d'armes nucléaires comme la Chine et la Russie, même l'Iran le ferait. faire souffrir les États-Unis. Les Américains ne seront pas aussi fous et stupides » , a noté Jin.


Edité le 11-01-2021 à 08:30:59 par Xuan




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contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit
Xuan
Grand classique (ou très bavard)
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   Posté le 11-01-2021 à 16:10:39   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Lire : Censure : bruit de bottes sur les réseaux sociaux – et les USA

Biden s'est vanté d'avoir pondu le Patriot Act après le 11 septembre.
A présent ces lois sont à usage interne.
Les contradictions de classe et raciales ne vont pas s'effacer pour autant, comme le signalent les chinois. Au contraire, la gestion abominable de la crise sanitaire se répercute sur la crise économique et sur les conditions de vie du peuple.
Faire tourner la planche à billets continue de déprécier la monnaie de fait.

On trouve un article de la même teneur sur http://www.defenddemocracy.press/biden-calls-pro-trump-capitol-protesters-domestic-terrorists/

Ce n'est pas Trump qui a produit le fascisme, il en a donné un avant-goût caricatural mussolinien (bien que Mussolini fût tout aussi brutal que l'hitlérisme). Les choses sérieuses commencent avec Biden.
Pour faire la guerre il faut d'abord faire taire toute opposition interne. Puis s'assurer d'un soutien sans faille des alliés, et la France doit en faire partie.



Edité le 11-01-2021 à 16:33:38 par Xuan




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contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit
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