Sujet :

Trump nouvel Hitler !

Xuan
   Posté le 17-05-2020 à 13:52:20   

J'ai lancé ce slogan pendant le confinement. Il est nécessaire de donner quelques explications et de le vérifier (ou pas) dans la réalité.


Ce trait de notre époque s'inscrit dans la crise du capitalisme parce que les conditions matérielles du développement fasciste aux USA sont principalement les contradictions internes du capitalisme et de l'impérialisme US.

Je renvoie à plusieurs fils sur ce sujet :

le capitalisme et la misère aux USA
nouveau développement de la crise.
le covid-19 accélère l’histoire

la méthode Trump

La crise aux USA n'a pas été résolue par les QE de plusieurs milliards de dollars injectés successivement depuis la crise de 2008.
Au contraire, ces sommes se sont accumulées sans aucun rapport avec l'économie réelle.
La désindustrialisation des USA, les délocalisations, son économie fondée en grande partie sur les services, ont accentué la fragilité de ce pays. La pandémie a ainsi mis au chômage plus de 20 million d'américains, plus que pendant la grande crise des années 30.
La dette US a pris des proportions inégalées et le redémarrage économique est incapable de la régulariser. La perspective de passer au second rang devient de plus en plus claire et les conséquences sont inacceptables pour les impérialistes US : la perte de l’hégémonie signifie l’impossibilité de faire payer la dette US par les autres, et l’effondrement de l’économie US.


La personnalité de Trump a été depuis le début surprenante, ses soutiens dans la social-démocratie occidentale ont fini par s'étioler devant ses frasques, ses mensonges répétitifs, son ego caricatural, et ses brusques revirements. Il a renvoyé successivement plusieurs collaborateurs et les a critiqués publiquement, traité la presse d’opposition avec mépris, pris des décisions remises en question peu après, etc.
Depuis des années la contradiction entre les deux clans politiques de la bourgeoisie américaine s'est approfondie. Elle s’est particulièrement déchaînée depuis l’élection de Trump plutôt inattendue et n’a jamais cessé. Elle s'appuie aussi sur des intérêts monopolistiques différents.
Bien évidemment les deux clans sont l’un comme l’autre au service des monopoles et de la finance US et l’un comme l’autre ont déclenché subversion et guerres depuis des années.
Et dans la bourgeoisie américaine, comme dans la population, le consensus est hostile à la Chine.

Trump s’appuie notamment sur l’industrie pétrolière. Il représente aujourd’hui les intérêts de la frange la plus réactionnaire de la grande bourgeoisie US.
La proximité des élections et sa volonté d'être réélu à tout prix accentuent le risque d'actions violentes à l'échelle nationale et/ou mondiale.
Ses attaques contre la Chine, à des fins essentiellement électorales, en sont un exemple, jusqu'à la menace de rompre les relations, mais aussi avec la décision toute récente de couper l'approvisionnement de Huawei en composants, dont ceux fabriqués à Taïwan.

Trump a déclenché une guerre commerciale sans précédent. Elle est particulièrement vive dans le domaine technologique où la Chine devient leader, comme la 5G.

Simultanément Trump poursuit le blocus de Cuba et tente des opérations de subversion ou même militaire contre le Venezuela, avec l’appui des bourgeoisies européennes.
Ces attaques se complètent par des agressions informatiques signalées à plusieurs reprises par la Chine.
Un chercheur chinois a été tué récemment sans qu’on en sache exactement l’origine, mais également l’ambassadeur de Chine en Israël.
Les USA ont soutenu activement la subversion à Hong Kong.
Le renouvellement du mandat présidentiel à Taïwan fait aussi l’objet d’intense préparatifs pour s’opposer à la réunification.

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Cette guerre commerciale et idéologique s’accompagne de préparatifs militaires. Sur le plan militaire la flotte US a tellement sillonné le détroit de Taïwan que les navires n'ont pas été remis à neuf depuis des mois.
Pour prolonger cette présence l'administration a sacrifié l'équipage de deux porte-avions infecté par le covid-19 et limogé le commandant qui voulait rapatrier ses hommes. En fin de compte les marins ont dû être rapatriés quand même.
Les USA disposent d’une fenêtre de deux ans avant que le potentiel militaire chinois équilibre le leur.

Enfin la crise sanitaire a eu des conséquences graves sur l’électorat pauvre de Trump. Des manifestations appuyées par lui ont réclamé la fin du confinement dans les états démocrates. Ces manifestations sont devenues armées.
Au Texas et ailleurs des bandes fascistes armées ont rouvert les commerces. Bien entendu ils disposent de l’appui tacite voire ouvert de l’administration confédérale.

On assiste donc à l’émergence de courants fascistes armés associés au pouvoir central, au moment où les USA se trouvent dans une situation sans issue.
Elle rappelle dans un sens celle de l’Allemagne des années 30.
La guerre pourrait en être l’issue, dans tous les cas la Chine s’y prépare.
Le site théorique déjà cité a publié plusieurs articles sur l’éventualité d’une agression y compris nucléaire et sur les moyens de s’en prémunir et d’y répondre.
Tout récemment la Chine a décidé d'accroître sa dissuasion nucléaire.

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Enfin, à l’échelle internationale, dans les pays occidentaux le poids des USA reste décisif et leurs campagnes de propagande sont reprises assez régulièrement par toutes les agences de presse et amplifiées, à l’exception de la dernière accusation contre le labo de Wuhan, qui n’a jamais été démontrée.
Sur ce point et scientifiquement parlant, il est impossible que le covid-19 ait pu fuiter par erreur de ce labo parce qu’il s’agit d’un nouveau coronavirus jamais étudié jusque là.
Les souches de ce virus n’ont donc jamais pu être collectées dans le labo avant l’analyse déclenchée le 3 janvier et qui a permis d’en dresser le génotype.
L’Europe est piétinée régulièrement par les USA, mais les capitalistes européens craignent aussi d’être mangés par l’Eurasie.
La position des capitalistes européens et l’opinion publique de ces pays sont donc un enjeu politique dans ce conflit.

Notre soutien à la Chine n’est donc nullement une tocade de circonstance, une sorte d’adoration de ses dirigeants ou de déni des défauts inhérents à une société en transition.
Il est indispensable de s’opposer aux campagnes de propagande US, à leur écho en France, doublé d’une hystérie anticommuniste.
Nous appelons à la lutte pour la paix et contre le fascisme US.


Edité le 17-05-2020 à 17:13:51 par Xuan


Plaristes
   Posté le 17-05-2020 à 15:07:00   

Techniquement Hllary et les republicians ayant changé de camp qui l'accompagnait étaient tout aussi belliciste et Russophobes.

Je pense que la différence entre les deux camps qui se sont ravisés, était au départ dans la stratégie. Et que donc il fallait lire les différents stratèges américains.
Xuan
   Posté le 17-05-2020 à 15:49:45   

Avant de te lancer attend que l'article soit terminé marquetalia...
pzorba75
   Posté le 17-05-2020 à 15:55:47   

Xuan a écrit :

Avant de te lancer attend que l'article soit terminé marquetalia...

Depuis la sortie du confinement et la sortie plan vélo, Marquetalia est en roue libre, en descente, il regardera l'état de ses freins une fois arrivé à destination...
Xuan
   Posté le 17-05-2020 à 17:19:29   

Voilà, c'est feu vert
bien que la présentation soit très incomplète dans sa documentation.
Par exemple je n'ai pas abordé la question du racisme et des minorités, particulièrement victimes de la pandémie. De même la fermeture des frontières avec le Mexique.
Evidemment j'ajouterai d'autres éléments.

C'est un sujet grave, avec des aspects incertains, qu'il faut essayer de traiter de manière scientifique.
Peut-être serait-il judicieux de se pencher en particulier sur le développement du fascisme aux USA, sur l'opposition au fascisme, ainsi que sur l'aspect proprement militaire.
Plaristes
   Posté le 17-05-2020 à 17:27:59   

C'est dommage je trouvais que la documentation était un peu vide sur les coulisses de la méthode trump.
Xuan
   Posté le 17-05-2020 à 17:29:27   

marquetalia a écrit :

les peuples parasites qui phagocytent la Chine,et auxquels cet enfoiré de Deng Xiaoping avait laissé le droit d avoir plusieurs enfants


Cette réaction est inacceptable. La Chine met les minorités nationales et les Hans sur le même pied d'égalité, mais pour éviter les méthodes "grand Han", que les plus gros mangent les plus petits , ces minorités ont bénéficié de droits supplémentaires comme la dispense de l'enfant unique ou l'apprentissage des langues minoritaires, le respect de leurs lieux de culte et de leurs religions spécifiques dans le cadre privé ou encore l'entretien des traditions.

Ceci contredit la propagande du Dalaï Lama sur le "génocide culturel" des Tibétains, ainsi que les mensonges sur l'écrasement du culte musulman chez les Ouïgours.
Il n'y a rien de parasitaire chez les minorités nationales, elles participent à l'effort national comme les autres.
Xuan
   Posté le 17-05-2020 à 17:32:56   

USA. L’extrême-droite en arme rouvre les commerces au Texas


https://www.revolutionpermanente.fr/USA-L-extreme-droite-en-arme-rouvre-les-commerces-au-Texas?fbclid=IwAR0pNOd0EnfnofTIc5LEyJBYeUbLprQJuqkXWVZvQXHz2glcvDuwFNcZksw



Au Texas et ailleurs aux États-unis, des groupes armés défient le confinement pour rouvrir des commerces. Pour eux, l’ouverture des entreprises est un droit constitutionnel, à l’opposé des différentes luttes qui agitent notamment Amazon afin de protéger les salariés des risques sanitaires.

Jean-Michel Larhot
jeudi 14 mai


Au Texas, État représentatif du « sud » des États-Unis, des milices armées défient les autorités en permettant la réouverture de commerces fermés suite aux mesures de confinements prises pour enrayer la propagation de la pandémie de Covid-19. Ces démonstrations sont l’œuvre des franges les plus réactionnaires de la population, avec le soutien des autorités politique et dans l’indifférence de la police. Les militants derrière ses actions n’hésitent pas à s’armer lourdement de fusils semi-automatiques ou de fusils à pompe comme le rapporte le New York Times.

Ces démonstrations de force sont dans la continuité des rassemblements armés devant le parlement du Michigan au début du mois. Il s’agit des secteurs les plus réactionnaires de l’extrême-droite américaine. Un des principaux socles du président américain Donald Trump. Ils bénéficient d’ailleurs du soutien des politiciens républicains locaux comme le gouverneur du Texas, qui a pesé de tout son poids pour la libération de la propriétaire d’un salon de coiffure de Dallas qui avait déjà eu recours à des miliciens en arme pour la réouverture de son salon. Cela va de pair avec l’insistance de Trump pour pousser à la reprise de l’économie américaine, quel qu’en soit le coût en termes de vies humaines.

Il convient aussi de noter comme l’ont fait nos camarades du journal Left Voice que l’attitude de la police envers ces manifestations se démarque largement de la violence raciste que celle-ci exerce face à la population noire et latino-américaine. Cela démontre le caractère profondément réactionnaire de la police. En effet, celle-ci tolère des manifestations armées de l’extrême-droite mais tue des Noirs, sous prétexte de se sentir menacés par eux. S’il n’y a pas encore d’alliance entre la police et ces milices, il y a pour le moins une forme de connivence et de tolérance réciproque fasse au reste de la société.

En effet, la « liberté » défendue par ces manifestants est avant tout celle de la bourgeoisie qui veut imposer la reprise du travail alors que les USA comptent désormais plus de 30 millions de chômeurs. Cette volonté de réouverture de l’économie n’est pas soutenue uniquement par les petits commerçants qui ont fait appel aux milices armées. En effet, en Californie, le milliardaire Elon Musk défie également autorités pour obtenir la réouverture des usines Tesla. De la même manière Jeff Bezos tient au maintien de l’activité d’Amazon, et pourrait devenir le premier trillionaire à l’issue de la crise du covid.

Face à cela, les travailleurs d’Amazon se mettent en grève afin d’obtenir de meilleures protections face au risque du Covid-19.. De la même façon, les ouvriers agricoles demandent de meilleures protections et des primes de risques alors que leur activité est pour le moins essentielle afin de maintenir l’approvisionnement en nourriture de l’ensemble de la société (en anglais).
Xuan
   Posté le 17-05-2020 à 17:42:12   

Ci-dessous un article très intéressant de "Renaissance socialiste" publié dans la rubrique internationale du site chinois http://www.cwzg.cn/theory/202005/57649.html
trad auto Google


Des manifestants d'extrême droite américains armés d'armes demandent une "réouverture" économique

2020-05-16 09:41
John Leslie (orthographe à vérifier ?)
WorldCommunistParties
Auteur: CCNUMPFC


La classe ouvrière et ses alliés sont la clé pour s'opposer à ces manifestations d'extrême droite. Des opérations à grande échelle basées sur les syndicats, les groupes communautaires et d'autres organisations de la classe ouvrière doivent être lancées pour s'opposer à de telles attaques contre les travailleurs. Ces opérations à grande échelle doivent défendre le droit d'organiser la légitime défense et le droit de former une équipe de défense au sein des organisations de masse des opprimés et exploités pour se protéger des attaques des forces d'extrême droite.
Des manifestants d'extrême droite américains armés d'armes demandent une "réouverture" économique


( Le 30 avril, des manifestants armés se sont rassemblés sur les marches du Michigan State Capitol à Lansing )

[Note de l'éditeur: les États-Unis sont au centre de l'épidémie, tandis que le Michigan, le Massachusetts, le Texas, la Californie et d'autres endroits ont été témoins de manifestations armées, exigeant que le gouvernement assouplisse les restrictions de prévention des épidémies et rétablisse l'économie. John Leslie a posté sur le site "Socialist Renaissance", soulignant que ces manifestants d'extrême droite ont reçu des fonds et le soutien de la bourgeoisie et a appelé la majorité des travailleurs à s'organiser contre les forces réactionnaires et à s'efforcer de défendre leurs intérêts.
Les protestations et les manifestations dans le Michigan, le Massachusetts, le Texas, la Californie et d'autres endroits ont exigé le rétablissement de l'économie. De nombreux manifestants détiennent des fusils et des pistolets.


Le 30 avril, le deuxième événement «American Patriot Rally» s'est tenu sur les marches du Michigan State Capitol en deux semaines. L'événement a été initié par le Michigan United for Liberty et d'autres groupes de droite y ont participé. La brutale milice du Michigan Liberty a assuré la «sécurité» de l'opération. Après avoir demandé la permission d'entrer à la Chambre des représentants pour la première fois, des centaines de manifestants armés sont entrés dans le hall du Capitole de l'État et se sont précipités dans les couloirs du Sénat de l'État.

Lors d’une manifestation à Boise, dans l’Idaho, le 2 mai, l’extrémiste de la milice Ammon Bundy a comparé les mesures d’isolement du gouvernement au massacre nazi des Juifs et a appelé un tel gouvernement L'intervention est la «tyrannie». La manifestation de "réouverture de Philadelphie" organisée par les propriétaires de petites entreprises et les "Proud Boys" d'extrême droite s'est tenue le vendredi 8 mai à l'hôtel de ville.

Le nombre de cas confirmés de nouvelle pneumonie coronarienne dans ces États continue d'augmenter, mais les gens sont désireux de promouvoir la «réouverture» de l'économie, désireux d'assouplir les réglementations sur la distance sociale et les réglementations de blocus. Les politiques de l'administration Trump établissent des lignes directrices pour que les États assouplissent les restrictions, et aucune de ces restrictions n'est appliquée. Trump a déclaré qu'il était nécessaire de garder une distance, mais a également exprimé son soutien à ces manifestations, affirmant que c'est l'expression de "très bonnes personnes".

Actions soutenues par une partie de la classe dirigeante
Ces protestations, y compris des militants d'extrême droite et ceux qui s'opposent à la vaccination scientifique, ont reçu un financement d'une partie de la bourgeoisie. Tous les facteurs les plus arriérés de la société américaine sont regroupés sous la bannière de la "réouverture de l'économie" et de la "liberté". Les Américains pour la prospérité et l'American Legislative Exchange Commission (ALEC), financés par Charles Koch, sont des institutions typiques.

Le magazine économique Forbes a souligné que le réseau de «toutes sortes de groupes de défense des droits des armes à feu, d'organisations républicaines d'État, de groupes de réflexion conservateurs, de groupes religieux et de défense» était à l'origine de ces manifestations. "Forbes" a déclaré que ces mobilisations n'étaient pas des mouvements de base, mais qu'elles étaient le produit d'une "manipulation cynique" de la part de forces commerciales lourdes.

De toute évidence, certains capitalistes estiment qu'il est nécessaire de rendre à nouveau l'économie et leurs bénéfices opérationnels par tous les moyens nécessaires. Le lieutenant-gouverneur du Texas a exprimé la nécessité d'un "sacrifice" au nom de l'économie. Dans une interview avec ABC, Trump a déclaré: "Le nombre de décès va augmenter ... Je pense que nous avons fait du bon travail dans les vaccins, mais qu'il y ait ou non un vaccin, tout cela passera et nous reviendrons à la normale." Il Continuer, "Nous devons rendre notre pays ... De toute évidence, les gens meurent toujours d'une manière ou d'une autre."

L'ancien gouverneur du New Jersey, Chris Christie, s'est également joint au choeur de la mort. Il a comparé la situation actuelle aux sacrifices de la Seconde Guerre mondiale: "Nous avons envoyé nos jeunes en Europe et dans le Pacifique pendant la Seconde Guerre mondiale. , Nous savons que beaucoup d'entre eux ne reviendront pas vivants. Nous avons décidé de faire un tel sacrifice, parce que nous insistons sur le mode de vie américain. Maintenant, nous devons défendre le mode de vie américain de la même manière ... " En bref, nous devons laisser les gens mourir pour Wall Street.

Lorsque le géant de la transformation de la viande Tyson a fermé ses usines en réponse à la propagation des infections des employés, Trump a publié un décret en vertu de la Defense Production Act qui oblige les transformateurs de viande à ignorer les risques pour la santé des travailleurs Continuez vos affaires. À titre d'urgence, certains responsables du Parti démocrate se sont tournés vers la suppression des contrats syndicaux. Il y a une forte probabilité d'exposition à l'infection sur le lieu de travail, et il peut y avoir une forte augmentation des cas de COVID-19 à l'échelle nationale. Les travailleurs des secteurs de la vente au détail, de la production alimentaire, du transport, de l'entreposage et de la logistique sont à risque.

L'épidémiologiste Dr Tom Frieden est le président-directeur général de l'organisation "Resolve to Save Life" (RSL). Il a déclaré devant le Congrès le 6 mai que selon "le nombre de personnes déjà infectées..., Le virus tuera au moins 100 000 Américains en un mois (mai) . " Il a également déclaré que sans tests approfondis, la situation ne ferait qu'empirer.

Cependant, le même jour, Avik Roy, un économiste conservateur, a répété l'un des mots préférés de Trump, affirmant devant un comité au Sénat qu'aucune mesure d'isolement n'était nécessaire. Roy a déclaré: " 37 000 Américains meurent dans des accidents de la circulation chaque année, mais nous n'avons pas fermé la route."

L'absence de réponse centralisée du gouvernement fédéral, qui attend des États qu'ils élaborent leurs propres politiques et obtiennent leur propre équipement, des tests et un équipement de protection individuelle, a entraîné de nombreux décès inutiles. L'opposition de Trump aux tests approfondis d'acide nucléique est l'une des clés pour assouplir les restrictions de sécurité. Dans certains cas, les autorités fédérales ont saisi des marchandises expédiées vers certaines municipalités. Par conséquent, le gouverneur du Parti républicain du Maryland devra mettre la boîte de détection des coronavirus obtenue de Corée du Sud dans un endroit secret et être gardé par des gardes armés.

Un signe avant-coureur du fascisme?
Ces manifestations ne représentaient pas un mouvement fasciste à grande échelle, mais ces mobilisateurs d'extrême droite ont planté les graines d'un tel mouvement. Certains membres de la bourgeoisie estiment qu'il est raisonnable d'utiliser ces mobilisations réactionnaires pour renforcer leurs intérêts. Cependant, jusqu'à présent, les canaux «légaux» traditionnels pour attaquer les travailleurs ont répondu aux besoins de la plupart des capitalistes. Dans le contexte d'une contre-attaque de la classe ouvrière plus large et plus radicale, cette situation pourrait changer. Par exemple, il n'est pas inconcevable que des militants de droite armés attaquent les grévistes contre des conditions de travail dangereuses.

La classe ouvrière et ses alliés sont la clé pour s'opposer à ces manifestations d'extrême droite. Des opérations à grande échelle basées sur les syndicats, les groupes communautaires et d'autres organisations de la classe ouvrière doivent être lancées pour s'opposer à de telles attaques contre les travailleurs. Ces opérations à grande échelle doivent défendre le droit d'organiser la légitime défense et le droit de former une équipe de défense au sein des organisations de masse des opprimés et exploités pour se protéger des attaques des forces d'extrême droite.

S'appuyer sur la protection de la police et des tribunaux n'est pas la réponse au vrai problème. Nous voyons souvent la police former des alliances avec des organisations d'extrême droite. Le leader socialiste américain Farrell Dobbs a souligné:

"D'une part, le devoir de la police est de défendre les fascistes d'exercer leurs droits démocratiques formels, et d'autre part, de ne pas" voir "que les droits démocratiques des victimes fascistes sont violés. Dans le même temps, la police utilise pleinement toute violation de la loi démocratique bourgeoise Crimes possibles commis par des antifascistes. Dans toute forme de confrontation entre les forces antifascistes et les forces fascistes, la ligne de base de la police est de faire tout son possible pour protéger les fascistes et participer à la persécution des antifascistes. "

Le mouvement syndical doit également exiger beaucoup de la sécurité au travail et des droits des travailleurs. De nombreux parents devraient retourner au travail, mais comme les systèmes scolaires à travers le pays sont toujours fermés, les enfants qui n'ont pas commencé l'école ne sont pas bien pris en charge. Il est essentiel que les parents travaillent en toute tranquillité pour améliorer les services de garde d'enfants en toute sécurité et gratuitement. Le système de santé doit être nationalisé sous le contrôle des travailleurs démocratiques. Les soins de santé doivent être considérés comme un droit de l'homme et non comme un privilège . Même pour atteindre ces objectifs modestes, les travailleurs ont besoin d'une indépendance politique par rapport au Parti démocrate.

Un travail ne doit pas être un procès pour condamnation à mort! Les horaires de travail hebdomadaires doivent être réduits sans diminuer les salaires! Le salaire doit satisfaire la vie de chacun! Effectuez immédiatement un nouveau test de coronavirus à grande échelle pour assurer la sécurité au travail! Des soins gratuits et sûrs pour tous les enfants! Des soins médicaux gratuits pour tous!

(Compilé par Wang Mingdong, Centre de recherche du parti politique marxiste étranger de l'Université normale de Chine centrale)

[Cet article contenait à l'origine le compte public WeChat "WorldCommunistParties", autorisé à être publié par Chawang]
Xuan
   Posté le 17-05-2020 à 18:17:33   

Je signale ce livre paru en 2009, qui relie l'aventure Trump à la Grande crise.
La question fédérale aux USA recouvre à la fois une forte unité nationale et des contradictions profondes que Tocqueville expliquait par le caractère particulièrement civilisé des Américains. Si on s'arrêt une seconde à cet argument il apparaît qu'il ne tient pas face à des intérêts fondamentalement opposés.


Les Etats-désunis de Vadimir Pozner

Sur Trump et le fascisme aux USA (cf. C. Rioux). Une rencontre entre Dos Passos et Pozner, dans Les États-Désunis (brillant livre sur l’Amérique) offre des pistes de réflexions.

« Rencontré John Dos Passos

« Dos Passos traverse la pièce, prend une cigarette, fouille dans ses poches, s’en va chercher des allumettes, revient en aspirant la fumée.
— Nous sommes dans un pays barbare, dit-il, le plus barbare de tous. Le berceau même du fascisme. Les Allemands ont tellement emprunté à certains idéologues américains. L’influence anticivilisatrice des États-Unis en Europe a été beaucoup plus puissante qu’on ne l’a cru. […] Le Ku Klux Klan a été le premier fascisme organisé. Le mot liberté lui-même a été annexé par la classe dominante qui en a baptisé son organisation la plus réactionnaire, la Liberty League. Le fascisme est tellement répandu chez nous que nous en sommes quelque peu immunisés. Et puis, le pays est si grand, si chaotique que les industriels ne pourront jamais s’entendre entre eux, par excès de force. Je ne crois pas que nous ayons jamais un fascisme centralisé, unique.


« Il y a encore ceci : les organisations qui exploitent le fascisme sont tellement malhonnêtes. Lorsqu’il y a eu cinquante mille dollars dans la caisse du Ku Klux Klan, le chef de l’organisation a disparu avec l’argent. Les mots que ces hommes emploient n’ont pas de sens. Ce sont des hommes d’affaires, des marchands de mots, mais ils oublient la nature de leur marchandise : les mots qu’ils négocient ne signifient rien pour eux. Ce qui importe, c’est le fait de vendre. »

https://www.luxediteur.com/catalogue/les-etats-desunis/



En ces temps de crise, il faut lire et relire cette chronique de l’Amérique de la Grande Dépression. Ce livre clé, « d’une critique impitoyable et d’une grande tendresse » (Jorge Semprun), a marqué les esprits dès sa sortie en 1938. Dans un genre littéraire qui lui est propre, qui tient autant du reportage que de la forme roma­nesque, Pozner observe et décrit un pays, les États-Unis, alors en pleine détresse spirituelle et matérielle, mais qui ne cesse de fasciner. Ce peuple, l’auteur en sonde l’âme par un puissant montage de détails : la vie quotidienne de Harlem, les briseurs de grève de l’agence Pinkerton, la guerre des journaux à Chicago, les héros déchus de Hollywood, les grèves violentes dans les mines de Pennsylvanie, John Dos Passos et Waldo Frank, le courrier du cœur et les écrivains publics, le marchand de lacets de Wall Street, les gangsters et les croque-morts… Il compose une mosaïque qui renvoie l’image d’un pays où l’éner­gie le dispute au désespoir, la solidarité à la misère, et où le culte du service et de l’efficacité mène le plus souvent à l’asservissement et au décervelage.

Noam Chomsky, dans un entretien, rappelle l’actualité criante de cette époque et de ce livre. Jean-Pierre Faye signe une postface qui évoque la vie de Pozner et le caractère novateur de son écriture.
Xuan
   Posté le 17-05-2020 à 18:24:35   

Un article historique des "Insoumis" sur les chemises d'argent. Je ne tirerai pas de conclusion aussi hâtivement que l'auteur mais ce sujet rappelle que le courant fasciste a déjà existé aux USA

http://www.gauchemip.org/spip.php?article5419

Les Chemises d’Argent, organisation fasciste US

samedi 22 février 2020.
Source : Jacques Serieys

Le 30 janvier 1933, Adolf Hitler accède au pouvoir politique en Allemagne en s’appuyant sur la majorité de droite du Reichstag. Aussitôt, un activiste américain nommé William Dudley Pelley estime l’heure venue de lancer le fascisme aux Etats Unis. Le lendemain 31 janvier, il fonde la Silver Legion of America (Légion d’Argent d’Amérique).

A) William Dudley Pelley, original à l’origine de la Légion d’argent
Né en 1890, il devient un écrivain et journaliste marqué par un fond mystique ésotérique. En 1918, les USA investissent des sommes et des moyens considérables pour aider les armées blanches russes contre l’armée rouge. Dans cet affrontement sans pitié, Pelley se dépense sans compter :

- comme courrier consulaire du gouvernement US en Russie
- comme dirigeant en second de la Young Men’s Christian Association ( association caritative chrétienne) qui apporte une aide aux populations civiles des Etats formés par les Blancs

Parcourant la Sibérie en tous sens (13000 kilomètres en deux ans), la violence des combats le transforme « d’un écrivain inclassable en un croisé brutal » , écrit-il. Ce terme de croisé est bien choisi pour quiconque connaît le fond idéologique antisémite développé par les Alliés ( USA, Grande Bretagne, France, Allemagne, Japon...) pour monter les paysans contre les communistes russes qui comptent un nombre important de juifs parmi leurs responsables locaux et nationaux.

De retour aux USA, il publie des écrits et donne des conférences violemment anticommunistes et antisémites s’attirant la sympathie et même l’amitié de plusieurs responsables des services secrets du Département d’Etat US qui constituent alors « une documentation sur l’implication juive dans le communisme ».
Sa popularité, ses qualités et ses protections lui ouvrent les portes du monde du cinéma. De 1921 à 1928, il écrit ou supervise 21 scénarios de films.

Dans le même temps, il poursuit son délire ésotérique, aussi naturel pour un "chrétien américain" de son type que pour un nazi. Ainsi, il prétend avoir rencontré en 1927 des êtres astraux qui lui ont transmis des vérités sur le corps, "vêtement" très conjoncturel de l’esprit humain. Il publie cette expérience sous le titre « My Seven Minutes in Eternity » qui se vend à 90000 exemplaires.

En 1930, il lance la revue Libération dans laquelle il transmet les articles reçus d’un « Maître » astral. En 1932, il ouvre le « Galahad College », sorte de locaux pour secte ésotérique, en Caroline du Nord : étude des cultures de la Lémurie et de l’Atlantide, enseignement du Troisième oeil, « mathématiques cosmiques » enseignant les lois de la vibration individuelle et collective, inégalité des races (les Aryens ayant « cosmiquement atteint quelque chose que les Asiatiques sémitiques n’ont pas atteint » )...

B) 31 janvier 1933 : Fondation de la Légion d’argent américaine
Lancer la Silver Legion of America (Légion d’Argent d’Amérique) en vingt quatre heures ne fut possible qu’en intégrant dans le profil fasciste tous les mystiques des réseaux préalables de Pelley. Pour commencer à donner à ses Chemises d’Argent une conscience collective, ils portent tous l’uniforme des légionnaires : une chemise grisée avec un grand « L » rouge sur le cœur, représentant l’amour (Love) de la race aryenne, la loyauté (Loyalty) envers la République américaine, et la libération (Liberation) vis-à-vis de la finance juive. Le drapeau de la Légion est blanc avec un grand « L » rouge en son centre.
Malgré ces aspects surprenants, les Chemises d’Argent deviennent rapidement le plus fort mouvement fasciste US, recevant le soutien de personnalités aussi prestigieuses que Charles Lindbergh et Walt Disney.

Dans le contexte de crise économique et sociale vécue par les USA en 1933, la Légion d’Argent reçoit rapidement l’adhésion :

- de milliers de chômeurs et ouvriers pauvres attirés par la partie "anticapitaliste" du programme qu’elle développe.
- de milliers de vétérans anciens combattants attirés par le discours nationaliste sécuritaire

Sur le fond, la Silver Legion of America peut être analysée comme fasciste par son caractère
Pelley multiplie les meetings faisant preuve de talents d’orateurs multipliés par le bon retour d’une partie importante de la presse. La Légion se donne publiquement une image de type militaire, chevalerie moderne comme les SS, avec par exemple des défilés de tambours et clairons annonçant les réunions.
En 1934, la Légion compte déjà 15000 à 25000 membres et 50000 sympathisants organisés. Des groupes locaux se créent dans toutes les grandes ville du pays.

Le financement apporté par le parti nazi allemand permet aux Chemises d’Argent de construire l’immense Ranch Murphy, fortifié, sur un site intéressant (55 acres) dans les monts proches de Los Angeles dans le but d’en faire le siège social mondial du fascisme après la victoire attendue.

Des Représentants républicains au Congrès apportent une crédibilité supplémentaire en s’affichant à la tribune lors des grandes réunions publiques :

- Jacob Thorkelson (officier de réserve, élu violemment antisémite et pro-fasciste du parti républicain qui ne l’exclut pas)
- Louis Thomas McFadden, banquier, président de la Pennsylvania Bankers’ Association (1914-15), président de la First National Bank of Canton (1916-25) et président du United States House Committee on Banking and Currency (1920-1931).

« Liberation » se vend de plus en plus, en particulier de façon militante dans les rues entraînant des bagarres fréquentes contre des groupes juifs et communistes.
William Dudley Pelley incarne le type même du Chef fasciste par lequel passe toute la vie et toutes les décisions de l’organisation. On a pu dire par exemple que sa voiture était le vrai quartier général de la Légion et non le local central en Caroline du Nord.
En 1936, Pelley participe à l’élection présidentielle sans succès (victoire de Roosevelt).

En 1940, le cap des 100.000 membres est atteint malgré l’hostilité du président, de son gouvernement et du Procureur général Murphy : local perquisitionné, propriété confisquée, accusations diverses, procédures judiciaires coûteuses. Pelley lui-même doit affronter une accusation de fraude fiscale. Ces manoeuvres coupent la dynamique de la campagne menée par la Légion d’argent pour les présidentielles de 1940.

C) Le mouvement America First
La Silver Legion of America connaissant un moment difficile, Pelley s’associe à d’autres groupes et personnalités pour dénoncer le bellicisme de Roosevelt contre l’Allemagne et le Japon.
Le mouvement « America First » bénéficie rapidement d’une écoute considérable, en particulier grâce à l’audience du colonel Lindbergh et du général Van Horn Moseley. Quelques jours avant l’attaque japonaise de Pearl Harbour des sondages d’opinion font apparaître que les trois quarts des gens s’opposent à la participation des USA à des guerres à l’étranger.
Malgré l’entrée en guerre suite à l’attaque du Japon (7 décembre 1941), Pelley lance une nouvelle revue intitulée « Roll Call » qui défend des positions ouvertement favorables à l’Axe Berlin Tokyo. Il se voit bientôt inculpé pour pour « dissémination de fausses informations » en temps de guerre au nom de l’Espionnage Act de 1917.
Après la déclaration de guerre allemande aux USA, le fameux "siège social mondial" du fascisme est occupé par la police.
Malgré le soutien actif de célébrités comme Thorkelson et Lindbergh, le contexte politique de la guerre permet au tribunal de condamner Pelley à 15 ans de prison.

Comment conclure ?

Si le gouvernement avait été républicain dans ces années 1933 à 1940 ou même si le président n’avait pas été aussi fermement antifasciste que Roosevelt, la roue de l’histoire aurait pu tourner autrement.

Jacques Serieys
Xuan
   Posté le 17-05-2020 à 18:27:20   

Le qualificatif de fasciste a déjà été utilisé plusieurs fois contre Trump. Je ferai un récapitulatif sur ce point.
marquetalia
   Posté le 17-05-2020 à 19:24:09   

Xuan a écrit :

[citation=marquetalia]les peuples parasites qui phagocytent la Chine,et auxquels cet enfoiré de Deng Xiaoping avait laissé le droit d avoir plusieurs enfants


Cette réaction est inacceptable. La Chine met les minorités nationales et les Hans sur le même pied d'égalité, mais pour éviter les méthodes "grand Han", que les plus gros mangent les plus petits , ces minorités ont bénéficié de droits supplémentaires comme la dispense de l'enfant unique ou l'apprentissage des langues minoritaires, le respect de leurs lieux de culte et de leurs religions spécifiques dans le cadre privé ou encore l'entretien des traditions.

Ceci contredit la propagande du Dalaï Lama sur le "génocide culturel" des Tibétains, ainsi que les mensonges sur l'écrasement du culte musulman chez les Ouïgours.
Il n'y a rien de parasitaire chez les minorités nationales, elles participent à l'effort national comme les autres.[/citation]Pourtant,le séparatisme a le vent en poupe au Tibet et au Menjiang-l actuelle Mongolie intérieure, séparatisme appuyé par les Usa-lire l ouvrage "les guerriers de Bouddha"sur la guérilla des Khampas appuyée par la CIA,et ce jusqu'à la reconnaissance de la Chine Populaire par Nixon,qui rompit avec la sedition des neo-Vendeens de l Himalaya.


Edité le 17-05-2020 à 19:35:42 par marquetalia


marquetalia
   Posté le 17-05-2020 à 19:30:16   

Les minorités ethniques de Chine comptent autant de personnes que le Mexique...qui lui,par contre,réprime ses territoires indianises du Sud dans le sang.le fait que l Ezln soit d obédience communiste libertaire ne doit pas nous conduire à occulter les véritables génocides culturels qui y sont en cours,il faut couper l herbe sous les pieds des islamogauchistes d Al,qui instrumentalisent cette cause pour attirer le courant altermondialiste,et les mener à soutenir les ordures comme Daech et consort-Plaristes a raison sur Alternative Libertaire et son soutien passé à l État Islamique.A moins de vouloir suivre les pas de Pierre Bergé,et soutenir le nationaliste de gauche AMLO,qui est en bons termes avec Trump.il arrêta de soutenir l Ezln une fois que Mexico a cédé des droits aux LGBT.


Edité le 17-05-2020 à 20:03:22 par marquetalia


pzorba75
   Posté le 17-05-2020 à 19:56:40   

Tu as encore ressorti ta tambouille. Le sujet traite de Trump et du fascisme aux Etats-Unis. Rien à voir avec ton charabia sans queue ni tête. Essaie de faire un plan, un brouillon et de t'y tenir avant de lâcher tes messages.
marquetalia
   Posté le 17-05-2020 à 20:05:10   

Xuan a écrit :

[citation=marquetalia]les peuples parasites qui phagocytent la Chine,et auxquels cet enfoiré de Deng Xiaoping avait laissé le droit d avoir plusieurs enfants


Cette réaction est inacceptable. La Chine met les minorités nationales et les Hans sur le même pied d'égalité, mais pour éviter les méthodes "grand Han", que les plus gros mangent les plus petits , ces minorités ont bénéficié de droits supplémentaires comme la dispense de l'enfant unique ou l'apprentissage des langues minoritaires, le respect de leurs lieux de culte et de leurs religions spécifiques dans le cadre privé ou encore l'entretien des traditions.

Ceci contredit la propagande du Dalaï Lama sur le "génocide culturel" des Tibétains, ainsi que les mensonges sur l'écrasement du culte musulman chez les Ouïgours.
Il n'y a rien de parasitaire chez les minorités nationales, elles participent à l'effort national comme les autres.[/citation]le séparatisme tibétain est une épine dans le pied de la Chine Populaire,donc un atout pour le fasciste Trump.idem pour l irredentisme mongol en Mongolie intérieure.avant la libération par l Armée chinoise,le Tibet était une théocratie, après,c est devenu un pays laïc.


Edité le 17-05-2020 à 20:27:44 par marquetalia


marquetalia
   Posté le 17-05-2020 à 20:06:16   

La réhabilitation du fascisme passe par l amalgame entre communisme et fascisme.et le Tibet était prisé par les autorités du Troisième Reich et l organisation de l Ahnenherbe.le Rassemblement National surfe également sur la tibetomania pour attirer des adhérents vers le parti fasciste.


Edité le 17-05-2020 à 21:20:14 par marquetalia


Xuan
   Posté le 17-05-2020 à 21:12:01   

La question « Trump est-il fasciste ? » s’est posée lors de son élection, et même auparavant.
Et les suprématistes et fascistes blancs ont très vite salué son élection. «Ce qui se passe ici est un tournant pour ce pays. Nous sommes déterminés à reprendre notre pays. Nous allons remplir les promesses de Donald Trump. C’est ce que nous croyons et c’est pour cela que nous avons voté pour lui.»

Il est intéressant d’observer les réactions en France, côté social-démocratie :

Le 1er mars 2016 l’Obs titrait « Non, Donald Trump n'est pas fasciste mais...»

« Un segment de la presse anglo-saxonne voit en Donald Trump une réincarnation du fascisme. Serge Berstein, historien du fascisme, rétorque qu'il ne faut pas tout mélanger. "Il n'y a aucun rapport entre le monde des années 30, berceau du fascisme, et la société mondialisée d'aujourd'hui" , alerte-t-il.
… Trump pratique le populisme de la même manière que les partis populistes européens. Ce n'est pas le fascisme. Mais cela n'exclut ni la violence, ni le risque pour la démocratie » .
Je passe sur la suite à retrouver sur le lien.

Puis le 31 mars de nouveau « Donald Trump est-il fasciste ? » en publiant un article de l’historien Robert Paxton, qui dément :

Des personnalités comme l'ancien secrétaire au Travail Robert Reich ou l'acteur George Clooney ont qualifié Donald Trump de "fasciste". Est-ce pertinent ?

«Une étiquette doit être utilisée si elle aide à la compréhension, et je ne pense pas que ce soit ici le cas. Entre le phénomène Trump et le fascisme, il y a certes des similitudes dans les thèmes et le style, mais les dynamiques sociales et politiques sont très différentes. La fonction fondamentale du fascisme est d'intégrer un peuple, qui a été divisé, par la subordination de l'individu à la communauté, et de créer pour cela un Etat fort : Hitler a ainsi détruit le pouvoir des Länder, pour magnifier l'Etat central. Trump est à l'opposé : c'est l'Etat central qui doit s'effacer, cesser de protéger les pauvres, l'environnement, etc. Nous ne sommes pas en présence d'un extrémisme de droite, mais d'un extrémisme du centre, qui prône la suprématie de l'individu : chacun est invité à faire ce qu'il veut, à s'enrichir, à s'amuser » ...

Les pauvres aux USA apprécieront « l’extrémisme du centre ». Du reste l’Etat central ne disparaît absolument pas aux USA puisque Trump a cherché à contraindre les entreprises US à se plier aux sanctions contre des entreprises étrangères, au mépris de leurs propres intérêts.
En fait de suprématie de l’individu il s’agit de la suprématie des monopoles capitalistes et la liberté individuelle n’est ici qu’un prétexte.

On relèvera donc qu’en 2016 l’Obs se refuse à voir un fasciste en Trump.
Depuis ce canard s’est mis à le critiquer, pour ses fake news, pour son ignorance, pour ses shows « clownesques », ses mensonges, ses affirmations farfelues, son agressivité, mais ne parle jamais de fascisme.

D’autant moins que face à la Chine, c’est plutôt l’Amérique.

Je n’ai pas vu la trace non plus d’une menace fasciste dans le Monde, qui ne se prive pas de critiquer Trump. On confirmera ou pas.


Edité le 17-05-2020 à 21:13:17 par Xuan


Xuan
   Posté le 17-05-2020 à 22:27:37   

Plus intéressant cet article de Mohamed Belaali en novembre 2016.
Il relève d'une part le capitalisme en crise et d'autre part l'agressivité économique de Trump, sa volonté de ne reculer devant rien et la possibilité d'une guerre.
Jusqu'ici les USA n'ont pas été jusqu'au conflit armé et doivent mesurer les avantages et les inconvénients à le déclencher.

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/donald-trump-ou-le-spectre-du-186719
« … Le capitalisme en crise a produit un nouveau monstre aux États-Unis et risque d'en produire d'autres à travers le monde. L'agressivité économique et politique de Trump et de son équipe montre si besoin est que la classe dirigeante américaine, pour sauvegarder et perpétuer ses privilèges, ne reculera devant aucun moyen y compris le plus terrible et le plus abjecte, la guerre. Trump représente un véritable danger non seulement pour le peuple américain mais pour le monde entier. Il est donc urgent de construire un mouvement de résistance planétaire contre Trump, tout en s'attaquant en même temps au système, le capitalisme qui a produit un tel monstre. »


Edité le 17-05-2020 à 22:28:09 par Xuan


Xuan
   Posté le 17-05-2020 à 22:31:27   

Un article de Giorgos Mitralias en 2017. Il insiste sur l'appui populaire du fascisme.
Plus récemment et du même auteur :
> url=http://www.cadtm.org/Le-spectre-de-la-guerre-civile-hante-deja-les-Etats-Unis-d-Amerique]le spectre de la guerre civile hante déjà les Etats Unis d'Amérique[/url]
> Les très dangereux jeux anti-chinois des apprentis-sorciers qui nous gouvernent…
> États-Unis : La pandémie accélère la crise et dessine les contours de l’affrontement de classe qui se prépare



Trump est-il ou non fasciste ? Et fasciste ou non le régime qu’il compte créer ?

9 janvier 2017 par Yorgos Mitralias

http://www.cadtm.org/Trump-est-il-ou-non-fasciste-Et

Journaliste, Giorgos Mitralias est l’un des fondateurs et animateurs du Comité grec contre la dette, membre du réseau international CADTM et de la Campagne Grecque pour l’Audit de la Dette. Membre de la Commission pour la vérité sur la dette grecque et initiateur de l’appel de soutien à cette Commission.

Trump est-il ou non fasciste ? Question pertinente qui -à juste titre- est en train de préoccuper par les temps -toujours plus barbares- qui courent. Sans vouloir sous-estimer l’importance de traits personnels de Donald Trump, il nous serait pourtant plus utile qu’elle soit formulée ainsi : Fasciste ou non le régime que Trump et ses amis comptent établir aux États-Unis ?

Évidemment, cette question n’est pas du tout académique et ne concerne en aucune façon... le sexe des anges. Au contraire, elle est déterminante pour la suite des événements planétaires et même pour notre propre présent et avenir. Ceci étant dit, qu’il nous soit permis une précision préliminaire : contrairement à une habitude plutôt commune, il ne suffit pas de trouver quelqu’un antipathique pour qu’il soit... fasciste. Et encore plus, il ne suffit pas qu’un parti, régime ou mouvement soit réactionnaire, obscurantiste, raciste, violent ou va-t-en-guerre pour qu’il soit fasciste.

Sur la base des leçons tirées des expériences (tragiques) du passé, est fasciste le parti ou le régime qui s’appuie sur un mouvement organisé de masse, qu’il utilise pour attaquer les organisations de toute espèce des travailleurs avec comme objectif déclaré de les dissoudre et les écraser par la violence. Et tout ça afin d’atomiser les travailleurs pour les rendre incapables de résister à l’intérieur comme à l’extérieur de leurs lieux de travail.
Il est évident que, malgré l’important impact qu’ont les idées de Trump dans la société nord-américaine et bien que ses meetings sont suivis par des milliers de gens, il faut reconnaître que, pour l’instant, n’existe pas ce mouvement organisé de masse qui rendrait Trump capable de matérialiser par la violence ses cauchemardesques promesses électorales. Cependant, attention : si ce mouvement de masse n’existe pas « pour l’instant », il y a par contre de nombreux indices très clairs que Trump veut le créer et fait jour après jour tout ce qu’il peut pour le construire !

En effet, contrairement à ce qu’on attendait et veulent les traditions politiques, Trump ne semble pas se reposer sur ses lauriers et continue, après les élections, à parcourir le pays organisant des meetings, surtout à ses bastions, pour s’adresser directement à ses supporters. Ce premier acte pas tellement « orthodoxe » du « Président élu » est éclairé et acquiert tout son sens quand on apprend ce que Trump dit à ces meetings post-électoraux, lesquels il promet d’ailleurs de continuer après son installation à la Maison Blanche !
Voici donc le Trump post-électoral qui n’arrête pas de répéter qu’« il s’agit d’un mouvement », et qui hausse le ton de ses discours au moins autant qu’il le faisait en période pré-électorale. Plus grave, il va jusqu’à faire l’éloge de la vulgarité et de la violence dont avaient déjà fait preuve ses supporters à ses meetings électoraux. Il se peut que ce qui suit semble invraisemblable ou inimaginable mais c’est pourtant la vérité, une vérité que nous devons nous tous regarder en face : Trump non seulement s’adresse aux foules de ses supporters en les appelant avec tendresse... « bêtes sauvages » (wild beasts), mais il a aussi l’habitude d’approuver leur violence quand il flatte leurs pires instincts et les exhorte à faire comme avant les élections, ce qui donne des incitations du genre... « Vous étiez barbares, violents, quand vous hurliez « Où est le mur ? », « Nous voulons le mur ! », quand vous hurliez « En taule ! », « En taule ! », « Mets-la en taule ! », je veux dire que deveniez dingues. Vous étiez des ordures, des sauvages et des vicieux » !!

Mais, pourquoi tous ces comportements « impossibles et pourtant vrais », mais qui éclairent les vraies intentions du très dangereux M. Trump ? La réponse n’est pas trop difficile : pour que M. Trump puisse conduire ses auditoires où il veut, en bourrant leur crâne avec ses propres « vérités », bref pour faire d’eux l’instrument docile de ses volontés. Ce n’est donc pas un hasard que p.ex. 53 % de ses électeurs déclarent croire totalement Trump quand il prétend avoir remporté une victoire écrasante (landslide), bien qu’en réalité Hillary Clinton l’a battu avec presque 3 millions de voix d’écart...
Robert Reich, ministre du Travail dans un gouvernement de Bill Clinton et grand supporter de Bernie Sanders, qui a écrit l’article d’où on a tiré les citations ci-susmentionnées, [1] n’hésite pas à conclure avec le constat perspicace mais aussi cauchemardesque suivant :
« Un président qui fait tout pour créer une base de supporters enthousiastes croyant les mensonges les plus éhontés constitue une menace flagrante pour la démocratie américaine. Voici comment commence la tyrannie » .

De notre côté, on ajouterait que personne ne pourra accuser Trump qu’il ne nous a pas fait connaître qui sera la cible prioritaire du mouvement de masse qu’il compte créer : ce sont les 13 millions d’immigrés sans papiers qu’il menace d’expulser, les citoyens afro-américains et latinos des États-Unis, les femmes et tous ceux et celles visées par son racisme et son inénarrable misogynie. Mais, tout d’abord et en toute priorité, ce sont les syndicats ouvriers auxquels Trump s’est empressé de déclarer la guerre il y a déjà quatre semaines, quand il a attaqué publiquement et avec une violence inouïe un brave leader syndical qui a eu le courage de dénoncer sa démagogie et ses projets anti-ouvriers.

La conclusion est à la fois claire et inquiétante : aux États-Unis on assiste déjà à une course de vitesse entre le camp de Trump et le mouvement de masse qui se déclare décidé à se battre contre les projets du nouveau président du pays. Si Trump et ses amis réussissent à créer ce mouvement organisé de masse qui leur permettra d’attaquer frontalement les minorités, les femmes, les mouvements progressistes et radicaux de jeunes, et surtout les travailleurs et leurs organisations, alors la suite des événements pourrait résulter aussi tragique que l’entre-deux-guerres européen. Quant au reste, c’est-à-dire nous tous, il serait sage qu’on tienne compte non pas des paroles rassurantes mais des actes bien plus éloquents de Trump, et aussi des CV des ministres et autres cadres de son prochain gouvernement, qui ne laissent aucun doute sur ses véritables intentions. Les jours et les heures sont plus que critiques et il est impensable qu’on puisse assister à la répétition des mêmes comportements qui ont permis il y a 95 ou 85 ans la montée au pouvoir, sans pratiquement coup férir, du fascisme italien et du nazisme allemand…



Notes
[1] http://www.commondreams.org/views/2016/12/19/onslaught-tyranny-why-trump-rallies-trump
Cet article comme des centaines d’autres textes, vidéos et informations de première main concernant tant la situation créée aux États-Unis après l’élection de Trump que les développements à l’intérieur du mouvement radical de masse en pleine mutation, sont disponibles sur le Facebook : https://www.facebook.com/Europeans-for-Bernies-mass-movement-199793103737306/


Edité le 17-05-2020 à 22:37:23 par Xuan


Plaristes
   Posté le 18-05-2020 à 00:02:47   

"Des manifestants d'extrême droite américains armés d'armes demandent une "réouverture" économique"

C'est moi qui ait balancé l'article en premier. C'est un Camarade Vietnamien qui m'avait transmit l'info.


Il serait bien de définir le fascisme avant. C'est ce qui distingue foncièrement le marxiste du vulgaire petit (et aussi du grand) bourgeois.

Le fascisme s’inscrit dans une décadence idéologique de la bourgeoisie devenue réactionnaire par Georg Luckacs.
Et il prend forme grâce à la crise du capitalisme.

Clouscard décrivait déjà ces populisme nouveau qui caractérisent trump.

3 Du nationalisme au mondialisme
a/ Le national- socialisme

Phénomène majeur passé inaperçu, cassure idéologique :
le populisme s'est substitué au national-socialisme. Il n'y a
qu'un national-socialisme. L'après-guerre (de 40) met en
scène un système de populismes. Aussi faut-il établir la
spécificité du national-socialisme, la révélation de son rôle
historique pour déterminer le passage aux populismes en
tant que « rectification » du national-socialisme.

Le fascisme traditionnel est le national-socialisme. Il est
spécifique d'un mode de production : le capitalisme
concurrentiel libéral. Il témoigne de la crise. C'est qu'il porte
en lui une contradiction, fatale, entre la nation et le
capitalisme.

En un premier moment, le national (socialisme) accède au
pouvoir grâce au développement du capitalisme et peut
même en venir à un capitalisme d'Etat. C'est la période de la
complémentarité, nationale et socialiste. Elle se concrétise
par des réalisations fondamentales, infrastructurales et
superstructurales : politique autarcique de l'énergie;
concentration de la production en trusts; industrie lourde ;
infrastructures de la nation, communication (autoroutes),
équipements collectifs et des ménages ; production de série
limitée aux biens de subsistance mais permettant d'accéder à
un certain confort (Volkswagen, voiture populaire). Les
capitaux américains favorisent ce développement.


Le nationalisme, en tant qu'émanation de la province H
campagnes (notables et petits hobereaux), des classes
moyennes, de la caste des services et fonctions de la natio
(qui s'identifie au parti-bureaucratie) peut prétendre avoir
accompli l'unité nationale et même avoir concrétisé le rêve
allemand.

L'Etat fort homogénéise les dynasties régionales (Ruhr
Bavière), autant de places fortes qui doivent se mettre au
service du Grand Reich. La xénophobie et le racisme seront
les moyens d'homogénéiser cette nation, stratégies de l'Etat
fasciste pour imposer le sentiment nationaliste aux
régionalismes et corporatismes. Tout cela, j'insiste, avec
l'aide des capitaux américains.

En un second moment, la dualité de complémentarité -
du national et du socialisme, de l'expansion économique et
du développement de la nation — se transforme en
contradiction, en dualité antagoniste. La stratégie
expansionniste de la Nation, du Grand Reich, freine, retarde,
empêche le développement de la logique capitaliste, la course
aux plus grands profits.

Il n'y aura plus l'aide américaine et l'industrie de guerre va
se détourner de la production de série dévolue à la
consommation de masse. La conquête du territoire, les
annexions, le Reich rêvant du Grand Reich, se font
prédominants. L'économie politique est totalement
surdéterminée par le nationalisme. La conquête n'est plus
celle d'un marché mais d'un territoire. A la fin il ne s'agira
plus que de défendre le sol national.

b/ La mondialisation permet au capitalisme de
faire « l'économie » du fascisme

Le national-socialisme aura révélé son rôle historique,
économique, culturel. Il est certes une pièce maîtresse
stratégique et opportuniste, qui permet au capitalisme


d"éviter le pire, les pires conséquences de la crise, mais un
non-sens pour l'économie politique, le profit, le
développement C'est un moyen de sauvegarde, un pouvoir
étatique qui n'est pas une finalité en soi. Mais est-ce une
arme absolue, nécessaire ? Faut-il passer nécessairement par
le fascisme pour sortir de la crise ?

Il y a deux exemples spectaculaires et récents qui
prouveraient le contraire. L'Espagne franquiste de l'Opus
Dei s'est reconvertie sans problème à la société de
consommation. Le franquisme ayant accompli son rôle
répressif empêchait de bétonner le sol national du plus grand
profit touristique. S'il y avait eu guerre civile pour implanter
le fascisme, la société de consommation veut la paix civique.
L' Opus Dei s'est mis en place grâce au franquisme et s'est
maintenu en place en faisant disparaître l'Etat fasciste. De
même pour le Chili de Pinochet qui glisse du fascisme brutal
au néolibéralisme « soft » des Golden Boys. Constat
significatif: c'est le même homme qui accomplit les deux
opérations. Sans état d'âme.

Le libéralisme n'est pas d'essence fasciste. L'économie
politique fasciste n'existe pas, sinon comme embargo (Cuba,
Irak) de l'impérialisme. Le fascisme ne doit pas être une
référence automatique et machinale.

Tout au contraire, car le libéralisme a découvert le moyen
d'échapper aux conséquences extrêmes de la crise. Non par
le nationalisme, mais avec la mondialisation. Il faut bien
préciser que cette stratégie se dédouble, selon qu'il s'agit des
pays industriels et « post-industriels » d'une part, ou des pays
dits « en voie de développement », d'autre part. Pour ces
derniers, la stratégie libérale est faite d'agression,
d'occupation militaire, de corruption. Mais pour les pays
industriels, le fascisme de papa apparaît comme un double
échec, de la nation et du libéralisme. Ce fascisme est le


révélateur de la contradiction inhérente au marché. Il s'est
avéré être une voie sans issue et doit céder la place à l'autre
solution spécifique de la modernité : le marché du désir, le
permissif.

Il faut, pour « échapper » au fascisme, une condition
essentielle : empêcher ses conditions d'existence, le classe-
contre-classe. Aussi, la stratégie qui doit remplacer celle du
fascisme sera une stratégie du tiers inclus, de l'intégration des
classes moyennes. La troisième force doit être au moins aussi
forte que celle des extrêmes. Ce sera l'expansionnisme des
nouvelles couches moyennes, du tertiaire et du quaternaire
des services qui décident du primaire et du secondaire
(bureaucratie). La médiation s'impose aux extrêmes.

4 Les populismes de la fin du capitalisme
concurrentiel libéral

a/ Le populisme du boutiquier (poujadisme), fin du
capitalisme concurrentiel libéral

Ma thèse : il n'y a eu qu'un national-socialisme. Après, le
libéralisme ne peut qu'en venir aux populismes. Ceux-ci font
« l'économie » de la prise de pouvoir fascisante. Ils se
constituent comme relève d'un modèle qui n'a plus cours.
Ces populismes déplacent radicalement les enjeux. Mais s'ils
peuvent se passer de la prise du pouvoir d'Etat, c'est qu'ils
ont ou ont eu une autorité, une puissance, une fonctionnalité
indépendamment de cet Etat, qui les autorise à négocier avec
ce pouvoir. Ils disposent d'un tel appareil superstructural,
d'un tel corps social, qu'ils sont déjà Etat dans l'Etat. Ainsi le
poujadisme venu du corporatisme et de la caste
chrématistique, celle des marchands. Ce service s'étend du
B.O.F. (beurre, œufs, fromage) qui fait fortune (marché noir)
jusqu'au commerce de proximité, qui vivote. Du profit le
plus éhonté à la survivance.


poujade ne voulait pas un ordre nouveau mais l'ordre
ncien, celui qui a transféré le chrématistique dans le
corporatisme et qui a reconduit celui-ci dans la libre
entreprise. Alors que le national-socialisme prétend changer
le monde, ce populisme ne veut que conserver le statut
acquis antérieurement (au capitalisme concurrentiel libéral).
Il veut cumuler les privilèges corporatifs et le profit de la
libre entreprise.

Ce populisme — et ceux qui vont suivre - se définit selon
la loi des trois états : d'abord la conquête révolutionnaire (sur
la féodalité qui, ensuite, se fait conservatisme social (les
jurandes) pour enfin s'achever en revendication
réactionnaire. Il dispose de trois clientèles : celle des
progressistes (du mode de production, du métier), qui
deviennent conservateurs (bénéfice du métier), lesquels
deviennent réactionnaires (conserver les privilèges). Ces trois
états politiques sont les trois états d'âme du populisme : ce
qui a été conquis sur la réaction, devenu nécessité
fonctionnelle, se trouve à son tour dépassé par la
technologie.

Mais le populisme est bien plus que ce populisme. Son
parcours, le système de ses valeurs, rendent compte de
l'histoire de France de la Libération à nos jours. Ce ne sera
plus l'histoire bricolée et empirique des historiens et des
journalistes, mais celle de l'encadrement a priori du mode de
production, celle de la crise, celle de la relation production-
consommation. Cette histoire des catégories constitutives de
la modernité devient l'histoire du populisme, le système
affectif et parental qui s'est constitué pendant les Trente
Glorieuses et les Trente Honteuses.

Ce populisme commence avec Poujade et s'achève avec
Bové : du populisme urbain au populisme rural. La boucle
est bouclée. Ainsi on peut disposer d'un ensemble clos dont


on connaît le commencement et l'achèvement. On peut alors
établir la continuité de ce parcours. Il faudra passer par Alger
et Saint Germain des Prés, faire deux détours du destin pour
rencontrer le populisme de droite - le petit blanc de l'OAS -
et celui de gauche - le petit prince estudiantin.

b/ Le populisme de l'OAS, fin de l'Empire colonial

Le poujadisme signifie une fondamentale remise en
question du capitalisme concurrentiel libéral - du mode de
production - par la modernité — la production de série et la
consommation de masse. Ce populisme de l'OAS remet en
question l'autre pilier du système. Ce sont les fondements
mêmes du mode de production qui sont anéantis. Table rase
est faite : la consommation transgressive va pouvoir se
mettre en place après ce nettoyage par le vide.

L'OAS est l'expression du désir petit blanc qui soudain se
trouve placé devant l'interdit : la Résistance algérienne. C'est
le passage de la toute-puissance de ce désir à l'injonction :
« la valise ou le cercueil ». C'est le recours à la « violence », à
l'armée, à la terreur pour restaurer le consumérisme perdu. Il
s'agit là de la figure essentielle du populisme de la
restauration des privilèges perdus. Elle traduit la situation
d'une multitude de petites gens, de corps intermédiaires,
médiateurs qui ont profité de l'exploitation coloniale sans
être les instigateurs et les gros profiteurs du système (petit
chef, petit patron, petit employé).

La fin de l'Empire colonial est le commencement de la
société de consommation. Le populisme du conservateur va
céder la place au populisme de la modernité. Dans le premier
cas il s'agit de restaurer, dans le second cas il s'agit de
promouvoir. On perd un modèle mais on en gagne un autre.
Il y a passation d'un désir à l'autre. Le capitalisme a perdu
l'Empire mais a gagné le marché du désir. Il y a même un
continuité territoriale et culturelle. Le désir du petit blanc,


sous sa forme littéraire, gidienne se recycle : « Nathanaël,
jette ce livre et va draguer à Saint Germain des Prés ! »

La quête gidienne de la « disponibilité » « s'engage » dans
« la libération du désir ». Quelle continuité, de la philosophie
de la disponibilité à celle de l'engagement ! On croit que
Gide et Sartre s'opposent alors qu'ils sont la
complémentarité des deux moments généalogiques d'un
ensemble éminemment bourgeois.

La médiation qui assure le passage du colonialisme
traditionnel au libéralisme libertaire est le plan Marshall.
C'est le passage à la mondialisation. Certes le colonialisme
était déjà mondialiste. Mais avec le plan Marshall, les USA
imposent le potlatch qui conditionne et soumet les
économies politiques des pays en voie de redressement, de
reconstruction (dont la France). Tout un système d'objets,
de conduites, d'usages s'impose à la culture française : le
surplus américain se fait la cherté et la rareté ! Le
déferlement des films d'Hollywood (accords Blum) imposera
le rêve américain. C'est une autre voie qui s'ouvre vers la
consommation libidinale, ludique et marginale.


5 Le syncrétisme du national-socialisme et du
populisme


a/ Le recyclage du surplus. La nouvelle hiérarchie de class

Il y a deux genres d'étudiants. Ceux qui font des études

pour ne pas être ouvriers et ceux qui font des études pour

être patrons (ou managers). On pourrait ajouter la troisième

composante minoritaire : ceux qui se sont voués «aux

disciplines d'éveil », enfants, et qui se retrouvent

intermittents du spectacle.


Le populisme estudiantin est un état de surplus. J'ai déià
proposé ce statut du surplus à travers les siècles, du surplus
féodal - le cadet et le chevalier - au double recyclage colonial
et artistique. Car les surplus peuvent se recycler selon des
vocations contradictoires. Ce phénomène « mécaniciste » de
la classe sociale, son recrutement et son rôle, permettent
d'accéder à un point de vue inédit sur l'artiste de masse
(Montparnasse, Montmartre, St Germain des Prés).

Le pré-Mai 68 est cette période d'impossible reconversion
des surplus démographiques, familiaux et culturels après la
fin de l'empire colonial et l'aventure populiste de l'OAS. Ce
qui était le principe d'expansion colonial se fait la raison de
l'implosion nationale (guerre civile) : suraccumulation de
surplus. Mai 68 est le constat de la fin des deux recyclages
traditionnels de ce surplus : l'empire colonial et la vie
d'artiste. Table rase du passé, donc. Mais béance de masse,
stupeur existentielle : pré-chômage de masse. Si on a fait des
études pour ne pas devenir ouvrier on se retrouve chômeur,
car ce ne sont pas les études qui permettent de devenir cadre
ou patron.

Mai 68 est bien une contre-révolution. L'estudiantin de
masse se souciait bien peu du marxisme, à part quelques
prétendus mao et non moins prétendus léninistes qui
comme par hasard s'en prenaient à la cible de papa - le PC -,
déjà hors du coup : le coup de pied de l'âne. Mais l'étudiant
était en état de candidat potentiel aux nouveaux métiers
venus d'Amérique - terre du libéralisme - aux nouveaux
métiers de la hiérarchie de l'animation et de celle du
management.

Il ne faut pas réduire le promotionnel libéral à un
opportunisme arriviste de quelques individus qui deviennent
exemplaires avec leur repentance littéraire, gogos abusés puis
désabusés, qui auront vécu « la totale » : « papa ne me


comprend pas», «je m'éclate sur les barricades», «j'étais
bien con ». Que de variantes d'une même partition ! On
entend dire « ils ont réussi parce qu'ils ont trahi ». Tout au
contraire : ils ont réussi parce qu'ils ont été fidèles à eux-
mêmes, libéraux libertaires jusqu'à la moelle, radicaux du
Marais, du centre mou. Tout un ensemble doué de
l'indéniable talent de s'inscrire dans la nouvelle hiérarchie
sociale des deux encadrements de « la nouvelle société » :
l'animation et le management.

Car c'est toute la société qui est rénovée par ce double
contrôle du libéralisme, double création d'emplois. La
modernité n'est autre que le passage de la société sans
tertiaire - embryonnaire — à la société de la saturation du
tertiaire et du quaternaire, celle des métiers du culturel et du
mondain.

La jeunesse de France, déjà libérée de Poujade et de Salan
(OAS) - des deux populismes de la fin du mode de
production et de la fin du colonialisme - est alors totalement
disponible pour constituer la hiérarchie de classe de cette
nouvelle société. Un bel exemple de la disponibilité gidienne.

C'est toute une refondation de l'esprit public, un

basculement de la société française qui passe quasiment sans

transition de la Vieille France de la ruralité à celle de la
modernité.

Aussi peut-on reprendre cette généalogie du libéralisme
libertaire comme une « génération spontanée » qui rendrait
compte de tout un pouvoir d'auto-engendrement. On peut
proposer l'ensemble évolutif selon un tableau constitué
essentiellement à partir des apports de « Néofascisme et
idéologie du Désir » et de « Capitalisme de la Séduction ». Il
s'agit de constituer une anthropologie qui servirait de
référence à une éducation échappant à l'unité des contraires
du permissif et du répressif. Il s'agit en même temps de


reconstituer et de mesurer la pathologie de la civilisation du
libéralisme libertaire et de ne jamais oublier que le
narcissisme en est à la fois l'origine et le terreau. Le tableau
suivant peut figurer cet engendrement :


https://pbs.twimg.com/media/EXh-HDGXQAAPEsO?format=jpg&name=large

Il faut souligner la prégnance de ces déterminations
phénoménologiques. Une fois que l'initiation mondaine a pu
atteindre une certaine consommation transgressive, le
libéralisme libertaire ne peut en venir qu'à ses ultimes
conséquences, à une intériorisation radicale, aliénation
définitive qu'est la servitude volontaire, forme pathologique
de l'action sociale.


Du narcissisme à la psychose, quel parcours ! C'est aussi
la relation dialectique du marché et du désir. Toute une
padiologie sociale est contenue dans la logique économique
des trois parrains et des quatre vénéneuses.

b/ Le triplé électoral de Le Pen : les repentis, les
ratés et les réussis

La crise va révéler tout un nouveau jeu social, un jeu de
société qui est à la fois comédie humaine et drame social.
Trois spécimens humains combien remarquables sont
apparus pour constituer un ensemble spécifique de la
modernité en crise : les parvenus et les ratés de la nouvelle
société, et les repentis du gauchisme. La raison de cette
situation est paradoxale : c'est la société mise en place par
Cohn-Bendit qui est à l'origine de l'électorat de Le Pen.
Cette affirmation mérite évidemment d'être explicitée. Notre
thèse sera une loi méconnue : une société qui accède au
permissif doit proposer une autorégulation de ce permissif.
Dans l'opposition, le discours contestataire a dû être une
radicalisation provocatrice. Au pouvoir, face à la crise, il doit
se normaliser, assurer le minimum de fonctionnalité.

Le petit prince du populisme estudiantin sera la parfaite
illustration de cette loi. Dans l'opposition, il provoque, se
vante d'une certaine pédophilie. Accédant au pouvoir
écologique, il met de l'eau dans son vin, procède, tout
penaud, à son autocritique. Et il se sert habilement de
l'hypothèse freudienne d'une sexualité infantile réprimée
pour justifier des actes équivoques.

Qu'il y ait une sexualité infantile, peut-être. Mais le fait ne
doit pas engendrer la loi, comme le cynisme empiriste
voudrait nous le faire croire. La prétendue libération sexuelle
fondatrice du libéralisme libertaire ne serait dans ce cas que
justification du fait naturel. Prétendant se libérer, le petit


prince du populisme estudiantin se soumet à l'impitoyable
pression de la nature. Sa proclamation immoraliste est une
proposition anti-sociale, anti-républicaine, anti-

démocratique. Elle n'est autre que l'alibi qui cache qu'il est le
parvenu du permissif.

Ne faut-il pas dire au contraire que, puisque sexualité
infantile il y aurait, mais potentielle, virtuelle, il faut d'autant
plus la prévenir, la cultiver par l'interdit pour qu'elle puisse
atteindre sa totale plénitude civique ! L'interdit est donation
de sens à ce qui manque d'être, d'existence. Il charge, il
apporte les conditions de la plénitude. Si l'on fait jouer la loi
naturelle, la soumission à la dictature du fait, on pourrait dire
aussi que, la femelle n'étant en chaleur et disponible à l'acte
sexuel qu'une très courte période du cycle menstruel,
l'homme - par respect naturaliste — ne devrait pas connaître
de vie sexuelle en dehors de ce moment. La loi naturelle doit
jouer dans l'ensemble si elle est promulguée dans une partie.
Le fait de la sexualité infantile devrait avoir comme
conséquence le respect du fait menstruel, la non
instrumentation de la femme en dehors de son « désir ».

Deuxièmement : la crise se manifeste dans la société
globalement rénovée (double contrôle et dressage par
l'animation et le management). Il s'agit alors, pour toute une
population de parvenus, de conserver les privilèges acquis et
de se défendre contre ceux qui voudraient prendre leur
place, profiter aussi du permissif.

De là cette situation brzarre, paradoxale, comico-
dramatique : une société de « réussis » et de ratés. Les réussis
de la refondation que Mai 68 a imposés (parce que
nécessaires à la survie du capitalisme) : un corps élitaire de
gens qui ont su profiter de la création d'emplois, ou de leurs
transformations selon de nouvelles compétences. Ces
individus doivent faire face à l'énorme cohorte des victimes
de la crise, des suppressions d'emplois, des emplois


précaires, de la flexibilité, masse informe des victimes du
système, ratés objectifs.

Les deux vieux copains que l'on disait inséparables, et qui
s'étaient perdus de vue, se rencontrent fortuitement : « Viens
prendre un pot ! », « que deviens-tu ? ». On informe l'autre
de son parcours depuis Mai 68 et l'on se remet à discuter...
Jusqu'à ce qu'une violente dispute les sépare à jamais : « Moi,
je n'ai pas trahi ». « Toi, tu n'es qu'un rêveur ! »

Ce ratage objectif s'alourdit de toutes les retombées de la
permissivité par temps de crise. Les petits boulots s'avèrent
impossible survie ; c'est là où il y a, paradoxalement, le plus
de concurrence. Le retour à la terre qui, en période
d'euphorie de la croissance (les Trente Glorieuses) a pu se
vivre comme vacances bucoliques, s'avère création de néo-
surplus, héritiers de la non formation professionnelle de
l'après Mai 68, celle de gens qui n'ont pas suffisamment de
qualification pour exercer un métier qui fait vivre à la
campagne et qui interdit aussi d'envisager une réinsertion
sociale à la ville.

Après la fin de l'amitié, la fin de l'amour, la rupture avec
la compagne rencontrée à la manif, femme libérée et qui jette
l'éponge, ultime trahison. Elle épousera un métier, car il faut
bien que vivent ses enfants. Quelle amertume pour le raté de
Mai 68. « Les salauds ! Le Pen a bien raison ».

Troisièmement - et c'est l'ironie de l'histoire et du
transcendantal (de la connaissance) - les opposés votent
pour le même parti, le F.N. ! Mais alors, inquiétant constat :
Le Pen pourrait faire l'unanimité ? C'est toute la modernité
qui vote pour ce ringard. Il peut ratisser large. Les réussis et
les ratés de Cohn-Bendit - c'est lui qui est le symbole de la
société permissive - vont se retrouver dans l'électorat de Le
Pen. Engendrement réciproque du permissif et du répressif,
Faut-il s'étonner, étant donné la logique de l'ensemble, de


trouver dans cet électorat des jeunes, des chômeurs, des
employés, des ouvriers ?

On peut alors mesurer toute la portée de la menace Front
National. C'est celle d'un populisme moderne qui traduit et
récupère l'inquiétude d'une société en crise, qui a normalisé
le permissif mais qui reste toujours dépendante des effets
contradictoires de la crise : l'arrogance d'Alcibiade, le jeune
fils à papa, et la frustration du quidam de base, qui a cru que
tout était permis et pour qui rien n'est possible. L'un attend
sa revanche, l'autre est prêt à tout pour conserver sa
consommation libidinale, ludique, marginale.

Ce pouvoir syncrétique du lepénisme est très
préoccupant : c'est toute la modernité qui adhère à la contre-
révolution libérale, qui la façonne. Mais ce syncrétisme n'est
pas la seule prouesse de Le Pen. 11 amalgame ce populisme
du Front National et le national-socialisme, du moins ce qu'il
en reste. Il y a toute une vieille clientèle d'extrême droite à
récupérer et toute acquise à un leader charismatique. Le petit
patron et même la grosse entreprise, dont la production et la
distribution restent délimitées par le territoire national,
opposent à la mondialisation un néo-nationalisme. Les petits
vieux retraités redoutent la dévaluation de leur retraite.
Toutes les composantes du national-socialisme redressent la
tête.


Il faut bien convenir de la fécondité de la méthode qui
consiste à définir un corps social, un mouvement de société,
le populisme lui-même, par la relation dialectique de la
production et de la consommation. La sociologie électorale
est le moyen de cacher cette dialectique et d'imposer des
critères purement descriptifs, des repérages qui sont
proposés comme des explications.


----------------------------------------------------------------------------------------------------------


Michel Clouscard – C’est cela. Le populisme actuel, celui de Le Pen, n’est autre que le ramassage des déçus de la libération des désirs. Une promesse a été faîte, qui se révèle impossible à satisfaire. Quel traumatisme! La jouissance promise est confisquée. Alors Le Pen ramasse les déçus de la société de consommation. Le Pen est le lieu de synthèse du fascisme de papa et du populisme d’après la libération, de la bourgeoisie traditionnelle remise en question par la crise, et de la nouvelle bourgeoisie des déçus. Les déçus de Cohn-Bendit forment la clientèle de Le Pen.

Autrement dit :
Le fascisme de trump Le Pen & un syncrétisme du vieux fascisme et de forme de populisme nouvelle.


Je vous conseil la vidéo de badiou :
https://youtu.be/IfqkZJSakWw

de quoi Trump est-il le nom à la librairie tropique, qui se concentre sur les mécanisme de la machine plutôt que Trump et sa clique.
Xuan
   Posté le 18-05-2020 à 00:11:42   

La définition du fascisme est la dictature terroriste ouverte de la fraction la plus réactionnaire du grand capital.
C'est celle donnée par Dimitrov, qui savait de quoi il parlait.

Cette définition montre à la fois la forme que prend le fascisme et son origine de classe.
Nous nous en tiendrons à cette définition.
Plaristes
   Posté le 18-05-2020 à 00:29:25   

La faction la plus réactionnaire? Je crois que Lukacs a démontré que c'est la quasi totalité du grand capital qui embrasse la réaction.


http://viedelabrochure.canalblog.com/archives/2016/09/23/34356044.html

L'évolution du FN confirme totalement son analyse. Si pour certains l'homosexualité de Philippot et le concubiage de Marine sont anecdotiques et relèvent de la vie privée, ils sont aussi le symbole de cet engendrement qui obsède Clouscard : l'engendrement du permissif et du répressif afin de valider la contgre-révolution libérale. Oui le FN c'est la modernité !

De plus je ne crois pas que ces phénomènes "nouveaux" puisse être à 100% considéré comme fascisme, ils sont un syncrétisme de l'ancien fascisme et des populisme de la libération.
Xuan
   Posté le 18-05-2020 à 07:07:00   

A lire sur le covid-19 accélère l'histoire :

Le meurtre d'une ambulancière noire par des policiers dans son sommeil choque les États-Unis
[https://www.leprogres.fr/faits-divers-justice/2020/05/14/le-meurtre-d-une-ambulanciere-noire-dans-son-sommeil-par-des-policiers-choque-les-etats-unis]

Trump convoque les fantômes du maccarthysme
[https://www.globaltimes.cn/content/1188268.shtml]
Xuan
   Posté le 18-05-2020 à 09:08:49   

Dans le Washington Post un article évoquant la possibilité d'une guerre civile consécutive à l'élection présidentielle aux États-Unis. Si Trump n'était pas élu il n'admettrait pas sa défaite.
https://www.washingtonpost.com/opinions/2020/05/14/we-need-prepare-possibility-trump-rejecting-election-results/?fbclid=IwAR09cuANExhzIP5RFBdoEeD7Sg4dqzbkids_sr3mJvctnYR2S_ea4dCsSMo
marquetalia
   Posté le 18-05-2020 à 10:13:03   

Il faudrait débattre du fascisme au Japon,en pleine récession, où l extrême droite sinophobe s exprime ouvertement.Tomomi Inada va t elle se hisser au rang de première ministre avant le 22 octobre 2021,c est à dire,lors des élections ?


Edité le 18-05-2020 à 11:06:42 par marquetalia


Xuan
   Posté le 18-05-2020 à 12:11:56   

Je crois que tu avais déjà ouvert au moins un sujet sur le Japon.

Vidéo : "Heil Trump!" : l'extrême droite américaine fête Donald Trump
Cette vidéo sur le groupe de Richard Spencer date de 2016, elle ressort de nouveau sur les réseaux sociaux.


Edité le 18-05-2020 à 13:28:18 par Xuan


Plaristes
   Posté le 18-05-2020 à 13:43:54   

Beaucoup de personnes dans l'extrême droite américaine trouvent trump mou.
Ce qui prouve mon analyse sur la stratégie de trump, et de la bourgeoisie derrière.
Xuan
   Posté le 18-05-2020 à 14:53:23   

Plaristes a écrit :

Beaucoup de personnes dans l'extrême droite américaine trouvent trump mou.


A un moment donné il va falloir que tu t'astreignes à un minimum de rigueur si tu veux être crédible.
Qui, combien, que disent-ils, quelles sont les sources ?
Plaristes
   Posté le 18-05-2020 à 15:19:24   

Je peux te balancer toute la liste des serveurs de discussions où il sont présents.
Si tu tiens tant à vérifier par toi même.

Avec un moyen de créer de fausses adresses mails (pour un faux compte) et de brouiller ton adresse MAC si besoin.

Il en va de même avec les milieux ultra capitalistes..
Et l'extrême droite des U.S.A bien qu'évangéliste sur les bords, est de plus en plus antisémite, la confirmations de ses liens avec Israël déplaît (comme en Ukraine..)

Trump est donc la frange de l'extrême droite la plus soft et populiste dans le sens Clouscarien du terme. Ces actions

Il faut aussi mettre à jour la définition du fascisme, clouscard avait montré que le FN avait put tenir si longtemps sans former de coalition car il était la coalition.

La pensée fasciste se veut une forme clair stricte et définie cachant une profondeur misérable, le fascisme est donc forcé d'être brumeux nébuleux pas certains aspect afin de troubler eaux pour qu’elles aient l'air profonde.

Il ne s'agit pas de courants définis mais d'amalgammes permanents entre courants d’idée fascisants sans être forcément fascistes eux-même, se mélangeant, se mixant dans une étrange confusion.


Donc définir de qui cela est ; est un exercice difficile il faudrait parler de tendances.
Xuan
   Posté le 18-05-2020 à 16:18:39   

Ce n'est pas la question que je t'ai posée et à laquelle tu n'as pas répondu.

"Sar Rabindranath Duval pouvez-vous le dire ?
- Je peux le dire !
- Vous pouvez le dire ?
- Je peux le dire !
- Il peut le dire !"


Trump n'est pas dans un groupuscule néo nazi qui peut aboyer tout ce qu'il veut et faire le salut nazi presque impunément. Il est au pouvoir, il a une opposition qu'il n'a pas encore fait taire et les élections se rapprochent. Il peut seulement les soutenir en disant que ce sont de bonnes personnes.
Plaristes
   Posté le 18-05-2020 à 20:54:54   

http://viedelabrochure.canalblog.com/archives/2016/09/23/34356044.html

On en vient à ce que dit cet article !!!!

Michel_Clouscard a écrit :

« le fascisme ne doit pas être une référence automatique et machinale », dans la mesure où la stratégie libérale se dédouble selon les pays « en voie de développement » et les pays industriels et post-industriels : dans ces derniers le fascisme est un repoussoir qui permet de laisser croire que le libéralisme serait la bonne et, surtout, la seule solution. »


Voir l'utilité des parti fascistes et néo-nazis dans les pays scandinaves...

Trump a fait dernièrement des abus de pouvoir qui garantirait au présidents des U.S.A l'immunité judiciaire ! Ce qui fait mousser l'antifascisme libéral en la faveur de Biden.


Pour la bourgeoisie c'est gagnant gagnant, comme avec macron/le pen !!!
Xuan
   Posté le 18-05-2020 à 22:45:20   

l'antifascisme libéral peut bien mousser autant que possible ça ne fera pas élire Biden, d'ailleurs c'est Obama qui est monté au créneau.

Dans tous les cas la question n'est pas de savoir lequel endossera la chemise brune, la question n'a pas été posée en ces termes.
Le fascisme aux USA, sauf s'il est brisé par les masses, est l'aboutissement de l'hégémonisme vaincu.
Il se trouve que c'est Trump qui a le pouvoir, qu'il représente la fraction la plus réactionnaire et la plus belliciste de la grande bourgeoisie, et qu'il s'appuie directement et ouvertement sur les bandes fascistes.
L'histoire peut se répéter comme une farce, ou pas.
Plaristes
   Posté le 18-05-2020 à 23:40:36   

C'est ce que l'ont avait conclu dans de quoi trump est-il le nom. Les populismes que décrit Clouscard qui sont la moitié du syncrétisme ont évolué et se sont adaptés à cet antifascisme libéral.

Tout simplement car les deux sont engendrement réciproques, et la conjecture actuelle (capitalisme en crise disons-le sincèrement., pas juste la chute de l'hégémonisme) favorise le camp de la confusion, qui comme je l'ai dit est une masse plutôt informe et Trump n'est que le guignol tendance du moment qui l'uni et la représente, les attaques personnels contre trump son sans aucun effets.


Il se trouve que c'est Trump qui a le pouvoir, qu'il représente la fraction la plus réactionnaire et la plus belliciste de la grande bourgeoisie, et qu'il s'appuie directement et ouvertement sur les bandes fascistes.

Je ne suis pas d'accord, Trump, c'est la guerre certes, mais il a pire, vous sous-estimez grandement les U.S.A
De plus il y a des désaccord sur la géostratégie. Croyez-moi les U.S.A peuvent et deviendront sûrement plus agressifs.
Xuan
   Posté le 19-05-2020 à 00:15:29   

"c'est la guerre certes, mais il a pire" ...Pire que la guerre, il faut expliquer là.

________________________



A lire : Comment les enfants de Donald Trump font campagne auprès de l'"alt-right" américaine et de sa fachosphère complotiste

Comme on peut le prévoir, les rejetons de Donald ne sont pas Riri Fifi et Loulou mais encore plus menteurs que le père. L'aîné a collé "pour rire" l'étiquette pédophile à Biden et les trois prennent Bill Gates pour tête de Turc.

Avec pour objectif la mobilisation de l'alt right américaine

Plaristes
   Posté le 19-05-2020 à 01:30:02   

Tu vois le monsieur au milieu, quelque chose me dit qu'il aime pas le soutient inconditionnel de trump envers Israël?
Xuan
   Posté le 19-05-2020 à 07:01:34   

Le soutien de Trump à Israël dépend de la position d'Israël envers la Chine. Voir la récente visite de Pompeo.
marquetalia
   Posté le 19-05-2020 à 08:05:22   

Et si Israël se rapproche de la Chine Populaire,vous lâchez le peuple palestinien ? celà s appele de l opportunisme.les opportunistes sont des baltringues,ils ne méritent que la mort.tu te rends,cautionner Netanyahou et Gantz qui vont annexer des pans entiers de la Cisjordanie !


Edité le 19-05-2020 à 08:51:47 par marquetalia


Xuan
   Posté le 19-05-2020 à 09:10:23   

marquetalia a écrit :

Et si Israël se rapproche de la Chine Populaire,vous lâchez le peuple palestinien ? celà s appele de l opportunisme.les opportunistes sont des baltringues,ils ne méritent que la mort.tu te rends,cautionner Netanyahou et Gantz qui vont annexer des pans entiers de la Cisjordanie !


C'est purement gratuit cette accusation. Tu fais les questions et les réponses.
La Chine Populaire n'a pas cessé de soutenir la cause palestinienne.
marquetalia
   Posté le 19-05-2020 à 10:16:25   

Tu dis toi même que Israël peut "le soutien de Trump dépend de la position d Israël envers la Chine".donc,la Chine peut reconnaître Israël,ce qui signifie que ce n est plus un pays socialiste, à l inverse de Cuba,du Venezuela et du Nicaragua,qui ne sont pas prêts de cautionner le colonialisme et l apartheid sionistes.


Edité le 19-05-2020 à 10:16:54 par marquetalia


Xuan
   Posté le 19-05-2020 à 11:51:32   

La Chine reconnaît Israël depuis le 24/01/1992 avec la mention :

"Dans la déclaration, il est écrit, d'une manière ou d'une autre, "Reconnaît que le gouvernement de la RPC est le seul gouvernement légal représentant l'ensemble du peuple Chinois et que Taïwan est une partie inaliénable du territoire de la RPC." "

Si la Chine cessait de reconnaître tous les états dirigés par des réactionnaires, des fascistes, des annexionnistes et des impérialistes, elle devrait se couper de nombreux pays, et organiser des navettes diplomatiques à chaque changement politique ici ou là.
D'autre part ce serait contraire au principe de non ingérence.

Les pays socialistes entretiennent par principe des relations avec tous les pays qui les reconnaissent comme tels, quels que soient les gouvernements et leur caractère plus ou moins réactionnaire.
Généralement ce sont les pays impérialistes qui refusent d'établir des relations diplomatiques ou qui reconnaissent un gouvernement d'opposition pour favoriser la subversion.
L'attitude qui exige de pays socialistes de rompre avec tel ou tel est infantile, sous des apparences gauchistes, elle repose sur la théorie que les pays impérialistes puissent être de nature différente, certains d'entre eux raisonnables et respectables et non les autres.
Cette attitude sous-tend la critique du pacte germano-soviétique et on sait toute l'hypocrisie que recouvre cette critique.

Le Nicaragua entretient des relations diplomatiques avec Israël, comme le Vietnam. Au Venezuela c'est Israël qui a reconnu Guaido.
Quant à Cuba l'histoire des relations diplomatiques a été très changeante, tu regarderas sur Wikipedia. Après il faut fouiller les détails des revirements pour savoir qui est à l'origine des ruptures et des rétablissements.

J'aimerais bien que les camarades et les intervenants sur le forum vérifient leurs informations et les sources avant de me balancer des peaux de banane sous les pieds, je ne suis pas l'archiviste de service et vous êtes d'assez grands garçons pour éviter de recopier des fake news sans réfléchir et faire d'abord les recherches nécessaires.


Edité le 19-05-2020 à 13:23:16 par Xuan


Plaristes
   Posté le 19-05-2020 à 12:13:07   

Tout ça n'est possible que grâce à l'échec en Syrie et la Russie, qui fait qu'Israël fait les yeux doux à la Chine.
marquetalia
   Posté le 19-05-2020 à 13:28:23   

Pour rappel,l Onu considérait, dans les années 70,au moins jusqu'à. 1975,que le sionisme est une forme de racisme.pas de compromis avec le régime d apartheid de Tel Aviv! à bas l opportunisme trotskyste !
Plaristes
   Posté le 19-05-2020 à 13:58:55   

L'occident c'est le capitalisme de la séduction + son poing dans ta gueule.
La chien c'est le capitalisme de la séduction + le socialisme de la séduction.
Xuan
   Posté le 19-05-2020 à 14:01:42   

L'échec en Syrie est postérieur à 1992 Plaristes.

Pour revenir au fascisme aux USA, Trump peut très bien encourager des bandes fascistes et antisémites d'un côté et ne pas les reconnaître de l'autre, ce n'est pas un problème pour lui.
Il serait plus embarrassé avec avec la Pologne et la Hongrie.
Orban a pourtant été accueilli à bras ouverts en Israël.
Il a même poussé le bouchon assez loin pour déclencher une crise diplomatique, mais ce sont des conflits familiaux.

Ceci dit, les démocrates US ne se sont jamais bouché le nez avec les gouvernements fascistes, comme les républicains ils les ont soutenus.
Ce qui est nouveau avec Trump c'est que les groupes fascistes le soutiennent et qu'il les appuie. Les mois à venir nous diront si le mouvement antifasciste populaire l'emporte ou bien si les bandes fascistes et Trump peuvent l'écraser.


Edité le 19-05-2020 à 14:28:11 par Xuan


marquetalia
   Posté le 19-05-2020 à 14:15:37   

Vous voulez occulter la politique de l État d Israël en dénonçant l antisémitisme de l extrême droite occidentale?pour rappel,Marine Lepen en France et Matteo Salvini en Italie veulent reconnaître l annexion de Jerusalem Est par le Eretz Israël.ce qui donne de bons prétextes aux Al Qaeda et autres Daech pour frapper l Europe et l Amérique du Nord.si vous arrêtez de soutenir la juste cause du peuple palestinien,je me casse de ce forum !


Edité le 19-05-2020 à 14:16:21 par marquetalia


Xuan
   Posté le 19-05-2020 à 14:41:20   

Relis ce qui est écrit au lieu de raconter n'importe quoi et de nous prêter des intentions. Il est clair que l'antisémitisme en Europe centrale fait des vagues en Israël mais pas au point de rompre les liens entre Israël et la Pologne ou la Hongrie.
Ces querelles entre eux ne changent rien à notre soutien au peuple palestinien.
Et avant d'écrire commence par prendre un calmant ou va faire une sieste.


Edité le 19-05-2020 à 14:42:35 par Xuan


marquetalia
   Posté le 19-05-2020 à 14:42:48   

Je viens de le prendre.
Xuan
   Posté le 19-05-2020 à 14:45:33   

L’article de John Leslie page précédente indique que les bandes fascistes ne sont pas des mouvements de base mais le produit d'une "manipulation cynique" de la part des puissances monopolistes.

Il montre que « Trump a publié un décret en vertu de la Defense Production Act qui oblige les transformateurs de viande à ignorer les risques pour la santé des travailleurs Continuez vos affaires » .
Simultanément « certains responsables du Parti démocrate se sont tournés vers la suppression des contrats syndicaux » .

« Ces manifestations ne représentaient pas un mouvement fasciste à grande échelle, mais ces mobilisateurs d'extrême droite ont planté les graines d'un tel mouvement. Certains membres de la bourgeoisie estiment qu'il est raisonnable d'utiliser ces mobilisations réactionnaires pour renforcer leurs intérêts. Cependant, jusqu'à présent, les canaux «légaux» traditionnels pour attaquer les travailleurs ont répondu aux besoins de la plupart des capitalistes. Dans le contexte d'une contre-attaque de la classe ouvrière plus large et plus radicale, cette situation pourrait changer. Par exemple, il n'est pas inconcevable que des militants de droite armés attaquent les grévistes contre des conditions de travail dangereuses. »

Ce qui est nouveau c'est qu'une fraction de la bourgeoisie US (mais y compris chez les démocrates) commence à sortir des clous et agit de concert avec le bandes fascistes.
Il est clair également que cette collusion sert directement les intérêts du grand capital et non ceux des boutiquiers ou des travailleurs blancs pauvres, même s'ils constituent les fantassins des bandes fascistes.
Le caractère de classe du fascisme ce sont les intérêts qu'il représente réellement et non ses supporters.


Edité le 19-05-2020 à 14:49:38 par Xuan


Xuan
   Posté le 19-05-2020 à 15:20:33   

Contre le racisme, Obama avait été au dessous de tout, malgré tous les espoirs suscités par son élection.

Côté Trump ce n'est pas l'inaction face au racisme, mais le soutien ouvert à l'idéologie raciste et aux actes racistes.
On se souvient de Charlottesville où Trump avait trouvé le moyen de « dénoncer la violence des deux côtés » !

Le site Europalestine avait publié un article intitulé "Avec Trump les fascistes Américains se sentent pousser des ailes", comprenant le communiqué du Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP) à ce sujet.


Edité le 19-05-2020 à 15:21:05 par Xuan


Xuan
   Posté le 20-05-2020 à 23:52:20   

Une présentation de l’an dernier à la librairie Tropiques.
Nat London ouvrier américain présente le livre de Mary-Alice Waters « la situation des classes laborieuses aux Etats –Unis d’Amérique ".



«Sans comprendre la dévastation de la vie des familles de la classe ouvrière dans des régions comme la Virginie-Occidentale et la forte augmentation des inégalités de classe depuis la crise de 2008, vous ne pouvez pas comprendre ce qui se passe aux États-Unis.» Un géant a commencé à bouger. Hillary Clinton les appelle des «déplorables» qui habitent des régions «arriérées» entre New York et San Francisco. Mais des dizaines de milliers d'enseignants et d'employés d'école de Virginie-Occidentale, d'Oklahoma et d'ailleurs ont donné l'exemple en 2018 avec leurs grèves victorieuses. Les travailleurs de toute la Floride se sont mobilisés et ont obtenu le rétablissement du droit de vote de plus d'un million d'anciens prisonniers. S'appuyant sur les meilleures traditions de combat des producteurs opprimés et exploités de toutes les couleurs de peau et d'origines nationales aux États-Unis, ils se sont battus pour la dignité et le respect d'eux-mêmes, de leurs familles,...
Une somme de faits et de chiffres pour comprendre la situation actuelle, l’effroyable appauvrissement de la classe ouvrière et des salariés depuis les années 70 mais surtout depuis 2008, conduisant à l’élection de Trump. L’amélioration relative et les luttes sociales.

__________________


Depuis l’écriture de ce livre, la crise sanitaire a jeté de nouveau 30 millions de salariés au chômage. Que se passera-t-il maintenant ?
Pour apprécier le risque du fascisme aux USA, il faut aussi connaître la situation et l'action de la classe ouvrière et des salariés américains.


Edité le 20-05-2020 à 23:54:32 par Xuan


Xuan
   Posté le 21-05-2020 à 00:18:01   

En lien avec ce qu précède : L'épidémie expose les profonds problèmes des États-Unis
Plaristes
   Posté le 21-05-2020 à 03:03:37   

La valeur d'un prolétaire aux états-unis, pour un capitaliste est égale à lavaleur d'un paysant au yeux du roi de France durant la guerre de 100 ans.
Xuan
   Posté le 21-05-2020 à 07:18:54   

Je ne sais pas comment tu fais ce calcul.
Dans la société capitaliste on ne mesure pas la valeur du salarié mais la valeur de sa force de travail et le coût de reproduction de cette force de travail.

Après la crise de 2008 de nombreux salariés qui se croyaient « classe moyenne » ont perdu leur patrimoine, et souvent leur emploi ainsi que le droit au chômage.
Des journées de « soins gratuits » sont parfois organisées où des files de pauvres font la queue devant des gymnases pour se faire examiner.
L’an dernier la grève des enseignants a éclaté parce que beaucoup d’entre eux doivent exercer un double emploi, de même chez les agriculteurs (ce qui arrive aussi en France).
Cela signifie que le salaire ne couvre que la moitié du coût de reproduction de la force de travail.
Plaristes
   Posté le 21-05-2020 à 14:10:08   

Ha noter que l'armée américaine participe à ces actions de solidarité pour des questions de sécurité nationale, après tout la chair à canon doit être entretenue à des niveau de qualité minimum.
Pour ça que ce sont surtout les militaires qui ont alerté face au covi-19.

Ajoutez à ça que les U.S.A importent massivement des armées de réserve du capital venues d’Amérique centrale et d’Amérique du sud.


Edité le 21-05-2020 à 14:11:23 par Plaristes


Xuan
   Posté le 21-05-2020 à 16:08:48   

Les grèves dans l’enseignement mobilisant non seulement des professeurs mais aussi tout le personnel d’entretien, de nettoyage, des cantines, de l’administration, se sont opposés aux Etats mais aussi aux directions réformistes des syndicats.
Les enseignants se trouvent ainsi salarisés non seulement sur le plan économique mais également dans le domaine idéologique, ils se sont rapprochés de la classe ouvrière.
On voit que le salaire à vie des fonctionnaires s’avère un salariat à vie , qui remet même en question le droit à la retraite.

Pour une fraction de l’intelligentsia, de l’administration, de la superstructure capitaliste, c’est-à-dire une classe moyenne supérieure, ce « salaire à vie » rémunère leur contribution à la dictature de la bourgeoisie, sous la forme du combat idéologique y compris dans sa version réformiste.
On voit ici des animateurs TV s’accrocher à leur place jusqu’à la sénilité et des professeurs de faculté continuer leurs travaux sous une forme ou une autre, qu’ils considèrent comme un loisir, un passe-temps ou un hobby largement rémunéré. Certaine thèse réformiste y trouve un « communisme déjà là » .
En réalité ce statut privilégié ne concerne qu’une fraction minime des fonctionnaires. Pour l’immense majorité la retraite signifie un repos mérité.
Lorsque le capitalisme exerce sa prédation sur des nations dominées, il peut aussi redistribuer une fraction de la rente impérialiste dans l’aristocratie ouvrière, comme Lénine l’avait signalé.

Il est remarquable que la statistique signalée dans le livre montre un progrès parallèle des salaires et du PIB, jusqu'au début des années 70, au moment de la guerre du pétrole. Puis les salaires stagnent diminuent contrairement au PIB qui poursuit son ascension.
Mais on notera qu’après la fin de l’URSS lors de la domination sans partage de l’hégémonie US, les profits ont continué d’augmenter mais non les salaires.
L’intervenant signale à plusieurs reprises que les ouvriers croyaient ne plus faire partie de la classe ouvrière mais de la classe moyenne parce qu’ils possédaient un patrimoine, par exemple une maison. La crise de 2008 a mis fin brutalement à cette illusion.

Marx notait déjà que pour l’immense majorité des salariés dont les fonctionnaires, les avantages salariaux temporaires dépendent donc des périodes fastes du capitalisme. Dans ce cas le plein emploi diminue la concurrence salariale et les luttes ouvrières aboutissent à des résultats tangibles.
Récemment le chômage avait relativement diminué aux USA, les accords arrachés l’an dernier coïncident avec cette situation.

Il est certain que la crise actuelle accentuera les contradictions de classe aux USA, mais les élections ne pourront en aucun cas permettre de changer de société. Le socialiste Bernie Sanders s’est désisté, Joe Biden est tellement falot qu’Obama a dû prendre sa place de facto. La première élection de Trump avait bénéficié d’une forte désaffection et d’une abstention des voix ouvrières pour les démocrates. Il pourrait encore profiter du rejet des démocrates par le peuple.

On remarque encore que les bandes fascistes armées qui sillonnent les Etats et transmettent le virus dans leurs manifestations, au nom de la liberté de circuler, partent des mêmes motivations et aboutissent au même résultat que certains citadins aisés, qui revendiquent eux aussi le droit de circuler à leur guise et sans masque, au nom de la liberté individuelle, du refus des contraintes notamment du refus d’être « surveillé » par des applications téléphoniques ou des contrôles stricts, un big brother sanitaire en somme.
Plaristes
   Posté le 21-05-2020 à 21:57:33   

Les enseignants se trouvent ainsi salarisés non seulement sur le plan économique mais également dans le domaine idéologique, ils se sont rapprochés de la classe ouvrière.
On voit que le salaire à vie des fonctionnaires s’avère un salariat à vie , qui remet même en question le droit à la retraite.


Dans forme capitaliste oui, la réforme des retraites en France prévoit d'ailleurs de faire bosser les vieux dans des formes capitalistes du travail, c'est à dire l'emploie.

Et ainsi de services des personnes agés comme armée de réserve, d'où la nécessité d'affirmer le droit au travail libre !

Nous pensons que nous approchons une révolution technique sans précédent, en à peine 10-5 ans de socialisme si les dommages causé par la chute du capital ne seront pas trop sévère, votre paradigme et manière de pensée sera obsolète, et nous seront forcé de nous éloigner de la stratégie du misérabilisme.

De plus Marx parlait avant la métamorphose de la lutte des classe, je en crois pas que l'ont puisse comparé un fonctionnaire colonial corse à un développeur en chef de nos jours.
Et à ce que je sache, le travailleur uber n'est pas salarié mais tout aussi dépendant du succès du capital, il n'en est pas moi exploité, il ont d'ailleurs été les premier à se mettre à bosser durant la grève, les médias types Vincent la Pierre n'en ont d'ailleurs pas manqué l'occasion de ridiculiser le mouvement ouvrier en interrogeant ces derniers.



Donc la lutte pour leur loyauté, est bien une lutte sur le plan culturel. Enfin bref,j'ia envie de continuer mais on a déjà ouvert un sujet sur les couches moyennes.

Sinon :
Oui les bandes fascistes aux U.S.A sont a ajouter aux Darwin awards, c'est Papy Nurgle qui va être Content, comme on dit là-bas.
https://lh3.googleusercontent.com/proxy/z2-H3f2j--Bv4UFKBygJwlAjueDAG19IMJrh9mGgEdkyCcPqxo2wlzdeZdhMNlI-Byon1qqDIeKvqNLiAGuA4aq66yJq_tUFBQt7Hm2jWvvYeQy_cPdcencTL1T8aI30
Xuan
   Posté le 21-05-2020 à 23:15:44   

Oui on a déjà ouvert un sujet et c'est plutôt brouillon ce que tu dis.

" la nécessité d'affirmer le droit au travail libre ! " Qu'est ce que tu entends par "travail libre" ?
Plaristes
   Posté le 21-05-2020 à 23:43:48   

Travail libre ----> Travail ou la personne décide d'utiliser sa force de travail comme elle le souhaite, ayant y compris la liberté de en pas l'utiliser.

Bien sur quand il y a travail collectif, cela veut dire se plier à une certaine hiérarchie et l'organisation du travail sera toujours une violence sur ce point. Et il y aura une pression sociale pour forcer les gens à travailler sur la modalité Vulcain = Narcisse, soit l'éthique de la praxis.

https://www.initiative-communiste.fr/wp-content/uploads/2016/03/plaquette-s%C3%A9ance-26-mars-ateliers-de-la-praxis-recto-verso.pdf


Edité le 21-05-2020 à 23:46:22 par Plaristes


Xuan
   Posté le 22-05-2020 à 09:13:13   

Le film into the wild relate l’histoire vraie d’un jeune homme parti vivre seul un hiver dans le grand nord.
Bien qu’il ait prévu un équipement pour survivre, son rêve vire au drame. Un jour il confond deux plantes dans son livre de botanique et s’empoisonne.

L’individu libre dans la nature n’existe pas sauf dans l’imagination de certains philosophes. Essaie de monter le moindre abri sans outil ni la moindre connaissance de la nature et des matériaux, de créer un potager avec un bâton, sans semences ni connaissance des maladies et des insectes nuisibles : c’est un enfer et à terme la mort.
L’homme vit naturellement en société et mêmes les recluses étaient nourries par les voisins. Le travail individuel libre opposé au travail collectif contraint est une vue idéaliste.

Dans la vie réelle, l’étude matérialiste historique autrement dit scientifique du travail humain montre que le travail collectif libère le travail individuel . Il y a donc un rapport d’unité et de contradiction entre la liberté et la contrainte dans le travail.

De plus, la contradiction principale ne se situe pas dans l'opposition entre l'individu et la collectivité, mais dans l’aliénation du travail, c’est-à-dire dans les rapports sociaux de production. Et il en résulte la nécessité du communisme, où le travail social n'est plus une contrainte mais une activité naturelle.


Edité le 22-05-2020 à 09:15:20 par Xuan


Plaristes
   Posté le 22-05-2020 à 14:30:51   

Oui c'est ce que Rousseau disait, dans la nature il n'y a que la force !!! Rousseau n'est que l'admirateur du bon sauvage dans les relecture gauchistes et gauchisantes.
Car pour rousseau l'homme commence avec la civilisation et vice versa, avant cela il n'y a qu'un animal stupide et borné. L'état de nature est une vue de l'esprit chez Rousseau nécessaire du fait que l'homme originel ne sort que partiellement de l'état de nature.

Rousseau comme Hegel dans leur concept de liberté insiste sur le travail en société.

"De plus, la contradiction principale ne se situe pas dans l'opposition entre l'individu et la collectivité, mais dans l’aliénation du travail, c’est-à-dire dans les rapports sociaux de production. Et il en résulte la nécessité du communisme, où le travail social n'est plus une contrainte mais une activité naturelle."

C'est là que Réseaux salariat essaye d'en venir, mais le principe d’aliénation ne peut-être
compris que si on comprends le besoin de reconnaissance (anerkennen). Le seul moyen de lutter contre l'aliénation c'est que le travailleur soit reconnu comme producteur de valeur !
Ils ont théorisé une marchandise socialiste dont sa valeur première serait valeur d'usage avant d'être valeur marchande, pour permettre un socialisme compatible avec le marché. Et ainsi la reconnaissance du producteur s'effectuerai peut-importe sa performance grâce à la socialisation de la valeur produite inclue dans le coût de la marchandise.


Seulement pour eux comme on mourra avant le communisme aboutit. Il faut s'attendre à ce que l'organisation soit toujours une violence. Ils n'opposent pas travail libre et travail collectif. De toute façon quand on marche sur le bitume on entre dans un rapport social avec des travailleurs. Ils parlent juste de l'organisation du travail dans une entreprise. Pour eux le travail libre dans ces entreprises est possible. Le travail libre pour eux n'est pas libre car il est individuel, mais libre car il n'y a pas de chantage à l'emploi.


Ensuite je mettrai de guillemets sur le naturellement, la matière naturelle se définie par tout ce qui n'est pas matière historique ou sociale.


Edité le 22-05-2020 à 14:36:23 par Plaristes


Xuan
   Posté le 22-05-2020 à 21:39:51   

Le « réseau salariat » (réseau Friot en Français) est tellement dans un communisme déjà là , qu’on y préconise de ne pas faire grève au risque de se faire tabasser, criminaliser et incarcérer, mais au contraire de « Faire une grève offensive. Prendre en main la production.
Ne plus produire ce qui est inutile, ce qui est nocif, mais construire le monde que nous voulons. Un monde sans dettes, sans dividendes. Sans propriété lucrative.
Produire ce monde, c’est distribuer la production.
C’est court-circuiter le réseau bancaire.
C’est renverser la grève.
Produire ce monde, c’est s’emparer des réseaux, des usines, des bureaux, des machines, des entrepôts. S’emparer de tout, car tout nous appartient. Tout ce monde que nous avons produit nous appartient.
Produire ce monde, c’est désobéir, et enfin devenir responsables.
Collectivement responsables.
Toutes et tous. »

Laurent Berger pourrait le signer.

Le « besoin de reconnaissance » a très bien été compris par le patronat en affublant ses salariés d’épithètes ronflantes « techniciens de surface », « collaborateurs » , etc. et en les gratifiant d’un entretien individuel d’évaluation pour leur expliquer qu’il y a encore des progrès à faire.
Pour le blaireau de base qui sait pertinemment qu’il fait tourner la boutique, la reconnaissance se trouve uniquement en bas et à droite du bulletin de salaire, et l’aliénation est le vol de son travail.


Edité le 22-05-2020 à 21:47:05 par Xuan


Xuan
   Posté le 22-05-2020 à 23:13:40   

Donald Trump annonce le retrait des États-Unis du Traité Ciel ouvert


https://fr.sputniknews.com/international/202005211043819677-donald-trump-annonce-le-retrait-des-etats-unis-du-traite-ciel-ouvert/
18:49 21.05.2020


Le Président américain a annoncé ce jeudi 21 mai son intention de retirer les États-Unis du traité Ciel ouvert. De son côté, Moscou rejette toute tentative de justifier ce retrait de l’accord par des questions techniques.
Accusant la Russie de ne pas respecter les termes de cet accord, Donald Trump a annoncé jeudi 21 mai son intention de retirer les États-Unis du traité Ciel ouvert qui autorise une surveillance aérienne pacifique des territoires des pays participants.
«Je pense que nous avons de très bonnes relations avec la Russie, mais la Russie n'a pas respecté le traité donc tant qu'ils ne le respecteront pas, nous nous retirerons. Mais il y a de très bonnes chances que nous puissions parvenir à un nouvel accord ou faire quelque chose pour revenir à l’accord [actuel, ndlr]» , a déclaré Trump aux journalistes.
Réaction de Moscou
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Alexandre Grouschko a indiqué auprès de Sputnik qu’ «il n'y a[vait] eu aucune violation du traité de la part de la Russie».
Il a souligné que le traité Ciel ouvert était un accord multilatéral et que la décision des États-Unis aurait des conséquences pour les pays de l'Otan qui avaient tous adhéré à l'accord.

«Le retrait des États-Unis de cet accord portera non seulement atteinte aux fondements mêmes de la sécurité européenne et aux instruments de sécurité militaires qui sont toujours en vigueur, mais aussi aux intérêts clés des alliés américains en matière de sécurité»
, a-t-il déclaré.
D'après lui, il faut poursuivre les discussions sur ces questions techniques que Washington tente de présenter comme le moyen que la Russie utilise pour violer le traité.
«Nous rejetons toute tentative de justifier le retrait de cet accord fondamental par la présence de certains problèmes techniques. Je rappelle que tout traité dans le domaine de la sécurité militaire est, en règle générale, très compliqué. Mais s'il y a une volonté politique […] tous les problèmes peuvent être résolus grâce à la coopération» , a-t-il ajouté.
Traité Ciel ouvert
Le 8 octobre 2019, Eliot Engel, membre de la Chambre des représentants des États-Unis, a évoqué la possibilité pour son pays de quitter le traité Ciel ouvert. Sans préciser d’où provenaient ses informations, il a admis que le retrait de Washington du traité pourrait représenter une menace pour l’intégrité de l’Otan.

Le traité Ciel ouvert a été signé le 24 mars 1992 à Helsinki. Il prévoit des vols de surveillance non armés sur la totalité du territoire des États membres et vise à renforcer la compréhension et la confiance mutuelle en permettant à tous ses participants de jouer un rôle direct dans la collecte d'informations sur les forces militaires des autres pays membres. Les États-Unis l'ont ratifié en 1993 et la Russie en 2001. Le document est entré en vigueur le 1er janvier 2002.
Plaristes
   Posté le 23-05-2020 à 02:11:16   

https://humaniterouge.alloforum.com/drapeau-national-drapeau-rouge-vision-friot-t7454-1.html

Ma réponse ici.
Xuan
   Posté le 29-05-2020 à 14:20:30   

"Que justice soit rendue" ...que la police tire sur les émeutiers.




Twitter signale un tweet de Trump sur les émeutes de Minneapolis pour «apologie de la violence»


https://fr.sputniknews.com/international/202005291043859799-twitter-signale-un-tweet-de-trump-sur-les-emeutes-de-minneapolis-pour-apologie-de-la-violence/
10:06 29.05.2020

Twitter a qualifié un tweet de Donald Trump sur les violences urbaines qui ont éclaté à Minneapolis après la mort d’un Afro-Américain pendant une interpellation, d’«apologie de la violence». Le Président américain considère les émeutiers comme des «voyous» et a promis de riposter avec l’armée «à la moindre difficulté».
Le tweet de Donald Trump sur les émeutes qui se produisent à Minneapolis depuis le décès d’un Afro-américain a été signalé par le réseau social pour «apologie de la violence».
Les participants aux émeutes ont été qualifiés de «voyous» qui «déshonorent la mémoire de George Floyd» par le Président américain.


«Je viens de parler au gouverneur Tim Walz et je lui ai dit que l'armée était complètement de son côté. À la moindre difficulté nous prendrons le contrôle. Cependant, les tirs commencent quand le pillage commence. Je vous remercie!» , a-t-il poursuivi.

Indiquant que cette publication viole les règles de Twitter, le réseau social a décidé de la garder car «elle peut être d’intérêt public» .


Dans un tweet suivant, le chef d’État américain a avoué ne pas pouvoir simplement «regarder cela arriver dans une grande ville américaine comme Minneapolis» . D’après lui, il s’agit d'un «manque total d’autorité» . Il a promis d’envoyer la garde nationale pour «faire le travail correctement» si Jacob Frey, «très faible maire de la gauche radicale, ne met pas la ville sous contrôle .

Des émeutes
Lors de la troisième nuit d'affrontements avec la police, des manifestants ont incendié un commissariat de la ville après avoir forcé les barrières et brisé les vitres. Les manifestations précédentes se sont déroulées plutôt dans le calme, les foules ayant été contenues par les forces de l’ordre. Cependant, des heurts ont eu lieu avec la police et une trentaine de magasins ont été pillés.

Décès de George Floyd
Cet Afro-Américain, George Floyd, âgé de 46 ans est décédé le 25 mai juste après avoir été arrêté par la police, qui le soupçonnait d'avoir voulu écouler un faux billet de 20 dollars.

Lors de l'intervention, il a été plaqué au sol par un agent qui a maintenu son genou sur son cou pendant de longues minutes. "Je ne peux plus respirer", l'entend-on dire sur un enregistrement de la scène, devenu viral.

Après avoir vu la vidéo en cause, Trump s’est indigné contre ce drame "odieux, tragique" , a fait savoir sa porte-parole Kayleigh McEnany. Selon ses dires, il souhaite que "justice soit rendue" .

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La vidéo de l'assassinat de George Floyd









Plaristes
   Posté le 29-05-2020 à 18:17:50   

C'est comme Cédric Chouviat, après la théo, la police s'est trouvé un nouvelle lubbie qui a un succès international !
Xuan
   Posté le 29-05-2020 à 21:09:46   

Etats-Unis : Donald Trump veut priver les réseaux sociaux de leur protection

Le président américain a signé, jeudi, un décret visant à limiter la protection dont bénéficient les services comme Twitter et Facebook.

Donald Trump est passé à l’acte, jeudi 28 mai. Ulcéré par la décision de Twitter d’ajouter un lien à deux messages publiés mardi qui spécifiait qu’il avançait des contre-vérités à propos de la fiabilité du vote par correspondance, le président des Etats-Unis a signé un décret exécutif qui invite les agences fédérales concernées à réexaminer la pierre angulaire sur laquelle se sont développés les réseaux sociaux. Il s’agit de la section 230 (c) de la Communications Decency Act, une loi de 1996, qui prévoit que les sites et services qui permettent aux internautes de publier des messages ne sont pas directement responsables de ces messages.

« Ils ont le pouvoir non contrôlé de censurer, éditer, dissimuler ou modifier toute forme de communication entre des individus et de larges audiences publiques. Il n’y a pas de précédent dans l’histoire américaine qu’un si petit nombre de sociétés contrôlent une si grande sphère d’interaction humaine » , a pesté le président des Etats-Unis à propos des mastodontes des réseaux sociaux. La charge est paradoxale puisque l’ancien homme d’affaires a bâti en partie sa carrière politique sur un usage effréné de Twitter. Son compte est suivi aujourd’hui par plus de 80 millions d’abonnés.

Un geste pour l’instant surtout politique
Le geste est potentiellement dévastateur, mais il reste pour l’instant surtout politique. Rien ne dit en effet que les agences concernées qui sont théoriquement indépendantes, la Federal Communications Commission et la Federal Trade Commission, choisissent d’obtempérer. Comme de nombreux décrets présidentiels signés par Donald Trump, celui paraphé jeudi est aussi la garantie d’un intense combat juridique en l’absence d’un soutien clair du Congrès. Ce dernier est difficilement envisageable à propos d’un sujet aussi polémique compte tenu de la polarisation politique.

Les hostilités devraient être accentuées par la proximité de l’élection présidentielle. Des démocrates se sont indignés jeudi d’une tentative d’intimidation de Twitter considéré de longue date comme défavorable aux conservateurs par ces derniers. Le camp des réseaux sociaux est tout aussi divisé puisque Mark Zuckerberg, le patron du géant Facebook, a pris ses distances avec l’initiative de Twitter, tout en exprimant ses plus grandes réserves par rapport à celle de Donald Trump.

A la veille de la signature du décret présidentiel, Jack Dorsey, le directeur général de Twitter, a indiqué qu’il n’entendait pas reculer. « Nous continuerons à signaler des informations incorrectes ou contestées » , a-t-il assuré. Des liens similaires à celui qui a déclenché l’offensive de Donald Trump ont ainsi été ajoutés depuis à des dizaines de messages publiés sur la plate-forme, dont ceux de Zhao Lijian, un porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères. Ce dernier y affirmait que l’épidémie due au coronavirus avait peut-être commencé aux Etats-Unis et s’était propagée en Chine du fait de l’armée américaine.
Plaristes
   Posté le 29-05-2020 à 21:33:19   

https://youtu.be/VfyDhgDUJbE

La bourgeoisie panique ! Avec l'arrivé de la solution fasciste, certains hésitent.

Ceci dit un média qui limite la liberté d'expression à 280 caractères, ce n'était pas l'expression absolue.
Xuan
   Posté le 29-05-2020 à 21:43:46   

vidéo des protestations https://youtu.be/xz575YtRnpA
Xuan
   Posté le 30-05-2020 à 13:42:37   

L'Union Africaine dénonce le crime raciste aux USA :

L'UA condamne le meurtre par la police d'un homme noir non armé aux États-Unis


Source: Xinhua Publié: 2020/5/29 22:16:15
https://www.globaltimes.cn/content/1189970.shtml
Photo: AFP


Vendredi, le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a condamné le "meurtre" par la police d'un homme noir non armé aux États-Unis.
Mahamat faisait référence à la mort de George Floyd lundi soir peu de temps après qu'un policier blanc l'ait maintenu avec un genou au cou pendant plusieurs minutes malgré les appels de Floyd qu'il avait du mal à respirer.
Après quelques minutes, l'homme, allongé face contre terre dans la rue, les mains menottées derrière le dos, est devenu silencieux et immobile. Floyd est décédé peu de temps après avoir été transporté à l'hôpital.

"Je condamne fermement le meurtre de George Floyd survenu aux États-Unis d'Amérique aux mains des forces de l'ordre et souhaite exprimer mes plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches" , a-t-il déclaré dans un communiqué.
"La Commission de l'UA réaffirme et réitère fermement son rejet des pratiques discriminatoires persistantes à l'encontre des citoyens noirs des États-Unis d'Amérique" , a-t-elle déclaré.
"J'exhorte les autorités des États-Unis d'Amérique à intensifier leurs efforts pour assurer l'élimination totale de toutes les formes de discrimination fondées sur la race ou l'origine ethnique" , a indiqué le communiqué de Mahamat.

La mort de Floyd a évoqué des souvenirs du cas d'Eric Garner, un homme noir non armé décédé en garde à vue à New York en 2014, après qu'un officier l'ait détenu dans un étranglement.
Le plaidoyer répété de Garner "Je ne peux pas respirer" à l'époque, enregistré par un téléphone portable, est depuis lors devenu un cri de ralliement lors des manifestations contre l'inconduite policière aux États-Unis.
Plaristes
   Posté le 30-05-2020 à 21:45:41   

Il y a des manipulations Xuan, fait bien attention. Souviens-toi de Soros et l'open Society qui fiançait BLM.
Il y a toute une mise en scène, le pillage en règle qui devient de plsu en plus sytématique est forcément clivant.

Michel Clouscard disait : Le capitalisme apportera la guerre civile chez les pauvres.
Au lieu d'un sentiment d’indignité nationale face à la fascisation de la police, on assiste à une vrai division style guerre des races, qui permet à une certaine partie de la population de se retrancher derrière les actions de la police, niant leur côté crapuleux par paranoïa.
Le raisonnement de ces gens est le suivant :
"On préféra dire que Floyd avait résisté, et que les gens ne comprennent pas le sale métier de la police, que de priver, ce qui en apparence, nous protège contre la violence des bas quartiers."

Je crois qu'il ya toute une mise en scène et que c'est orchestré.
Xuan
   Posté le 31-05-2020 à 07:14:13   

Figure-toi que le peuple a faim maintenant. C'est le discours de Trump qui est clivant, un clivage de classe et racial en même temps.
https://www.nouvelobs.com/l-amerique-selon-trump/20200529.OBS29494/quand-les-pillages-demarrent-les-tirs-commencent-pourquoi-cette-phrase-de-trump-a-un-lourd-passe-historique.html

"Mais cette expression, « quand les pillages démarrent, les tirs commencent » (« When the looting starts, the shooting starts », en VO), est loin d’être anodine. On la doit à Walter Headley, qui dirigeait la police de Miami d’une poigne de fer dans les années 1960. Une époque où la lutte des Noirs américains pour leurs droits civiques était encore sévèrement réprimée par les forces de l’ordre."


Edité le 31-05-2020 à 07:21:14 par Xuan


Xuan
   Posté le 31-05-2020 à 07:19:48   

Xuan
   Posté le 31-05-2020 à 09:34:23   



Décès Floyd: pillages et échauffourées aux Etats-Unis malgré des couvre-feux
https://www.afp.com/fr/infos/334/deces-floyd-pillages-et-echauffourees-aux-etats-unis-malgre-des-couvre-feux-doc-1sj45t11
AFP / Jose Luis Magana

Des heurts entre manifestants et policiers ont secoué samedi soir plusieurs grandes villes des Etats-Unis, placées sous couvre-feu pour tenter de calmer la colère qui s'est emparée du pays depuis la mort de George Floyd.
Le président Donald Trump a promis de "stopper la violence collective", après plusieurs nuits d'émeutes à Minneapolis, où cet Afro-Américain de 46 ans est décédé lundi aux mains de la police.
Dans cette ville du Minnesota, dans le nord du pays, des agents en tenue anti-émeutes ont chargé les manifestants qui ont défié le couvre-feu, les repoussant avec des fumigènes et des grenades assourdissantes.
Peu de temps avant, les manifestants affichaient leur détermination à rester sur place. "Ils ne nous donnent pas le choix, il y a tellement de colère", expliquait Deka Jama, une femme de 24 ans venue "réclamer justice" pour George Floyd.
Donald Trump, qui a dénoncé à plusieurs reprises la mort "tragique" de George Floyd, a estimé que les émeutiers déshonoraient sa mémoire.
"Nous ne devons pas laisser un petit groupe de criminels et de vandales détruire nos villes", a-t-il lancé en attribuant les débordements à "des groupes de l'extrême gauche radicale" et notamment "Antifa" (antifascistes).

Le gouverneur du Minnesota Tim Walz a lui aussi dénoncé des éléments extérieurs à son Etat qui pourraient être, selon lui, des anarchistes mais aussi des suprémacistes blancs ou des trafiquants de drogue.
Des unités de la police militaire ont été mises en alerte pour pouvoir éventuellement intervenir à Minneapolis dans un délai de quatre heures, a précisé le Pentagone.
La police militaire ne peut légalement intervenir sur le territoire américain qu'en cas d'insurrection.
Dans la journée, les habitants, armés de balais, ont tenté de donner une autre image de leur ville. Minneapolis "a mal, brûle", commentait Kyle Johnson, 28 ans. "Tout ce que je peux faire, c'est faire le ménage."
D'autres s'étaient préparés à de nouveaux débordements, en calfeutrant leurs commerces avec de grands panneaux en bois. "On les installe, on croise les doigts et on espère que ça va bien se passer", résumait Nicole Crust, propriétaire d'un salon de beauté déjà vandalisé la nuit précédente.
Mais à Minneapolis, comme ailleurs, la tension est rapidement montée. Des foules de protestataires se sont rassemblées à Dallas, Las Vegas, Seattle, Memphis, etc.
A New York, plus de 200 personnes ont été arrêtées après des échauffourées ayant fait plusieurs blessés au sein des forces de l'ordre. Un cocktail Molotov a été lancé à l'intérieur d'une voiture de police qui était occupée. "C'est un miracle qu'aucun policier n'ait été tué", a déclaré le chef de la police Dermot Shea.

A Los Angeles, cinq policiers ont été blessés et plusieurs centaines de personnes arrêtées lorsqu'une manifestation pacifique a dégénéré avec, là aussi, des commerces incendiés et des pillages, surtout dans les magasins de luxe de Beverly Hills.
A Houston, la ville d'origine de George Floyd où il doit être inhumé Chavon Allen s'est dite "fatiguée, écoeurée" de voir ses "frères et soeurs mourir aux mains de la police". "Mon frère a été abattu, par erreur, par la police de Houston et la justice n'a jamais été rendue", a confié cette mère de famille.
Les manifestants veulent que cette fois, les forces de l'ordre rendent des comptes pour l'arrestation mortelle de George Floyd, dont les images éprouvantes ont fait le tour du monde.
Mais pour nombre d'Américains, ce n'est pas assez: ils réclament son inculpation pour homicide volontaire et l'arrestation des trois autres agents impliqués dans le drame.
pzorba75
   Posté le 31-05-2020 à 11:17:45   

Bizarre que Trump et la clique pro américaine n'aient pas trouvé d'ingérence russe ni la main de Poutine dans les incidents survenus dans les villes américaines, ça serait porteur avant le cinéma de l'élection présidentielle qui va venir. Les russes sont vraiment nuls maintenant.
Xuan
   Posté le 31-05-2020 à 11:50:13   

Question acharnement US, les Chinois leur ont piqué la vedette.
Xuan
   Posté le 31-05-2020 à 20:52:27   





Les guerres civiles de 2020 ont commencé

PAR ADMIN · PUBLIÉ 29 MAI 2020 · MIS À JOUR 30 MAI 2020
http://www.entelekheia.fr/2020/05/29/commence-les-guerres-civiles-de-2020-ont/


Aux USA, les meurtres de personnes de couleur par la police se succèdent depuis des décennies – ou plutôt, ils n’ont jamais cessé. Ces affaires suivent généralement toutes le même schéma : un homme noir est tué par un policier trop enclin à jouer de la gâchette ou de la matraque, les médias se saisissent de l’affaire, des manifestations s’ensuivent pour demander justice et tournent parfois à l’émeute, le gouverneur de l’Etat les fait réprimer, le policier est jugé et relaxé, et le pays retourne à son somnambulisme… jusqu’à la fois suivante.

Mais aujourd’hui, Bernhard, du site Moon of Alabama, semble penser que les choses iront plus loin. C’est à souhaiter, non pas pour les dégradations et les menaces aux personnes dont ces protestations s’accompagnent immanquablement aux USA, mais parce qu’un jour ou l’autre, il faudra bien que la police américaine soit enfin sanctionnée pour ses violences récurrentes et que son racisme institutionnalisé – un problème ancré dans l’histoire esclavagiste et ségrégationniste du pays, qui dépasse de très loin tout ce que nous pouvons voir en France – soit éradiqué. Est-ce que ce serait possible sous ce président ? Certainement pas. Mais pour lui, la menace est ailleurs : cet incident peut-il déclencher la guerre civile qui couve aux USA depuis des années ? C’est la théorie proposée ci-dessous.

Par B.
Paru sur Moon of Alabama sous le titre Begun The Civil Wars Of 2020 Have

[url]__________________________[/url]

Il y a deux jours, un policier du Minnesota bien connu pour sa brutalité a assassiné un homme noir, George Floyd, en l’étouffant lors d’une arrestation pour avoir prétendument payé avec un faux billet de 20 dollars. (vidéo, version longue). Il s’agit d’un meurtre de plus dans une longue série d’affaires similaires.

Des manifestations pacifiques spontanées contre le régime ont suivi.

Hier après-midi, le régime a envoyé ses provocateurs. L’un d’entre eux, apparemment membre d’un groupe de six individus, serait un homme blanc en vêtements noirs, masqué par un masque à gaz professionnel et portant un parapluie noir. Il a été filmé alors qu’il commençait à briser des vitrines de magasins, alors même que les manifestants lui demandaient de ne pas le faire (vidéo). Lorsque les gens ont commencé à se poser des question sur lui, l’homme s’est éloigné (vidéo), son parapluie toujours levé. Il a ensuite été identifié comme membre du département de police de St. Paul.

Dans la nuit, les manifestations ont pris de l’ampleur et ont pris un tour socialiste, lorsque les gens ont commencé à mettre en commun les produits offerts dans un marché local connu pour sa longue survie. Plus tard, le restaurant McDonald’s local est également tombé.

Le régime a abandonné. La police s’est enfuie de la 3e circonscription dans un grand convoi (vidéo, vidéo). Peu de temps après, le commissariat a été incendié. (vidéo)

Il ne s’agit pas d’émeutes raciales. Beaucoup de manifestants sont des jeunes de couleur blanche. (vidéo, vidéo)

Pendant toute la nuit, d’autres bâtiments ont été incendiés.



Le gouverneur local du régime ordonne à sa garde nationale d’intervenir.

Le président a menacé de tuer les manifestants non armés :

…Ces VOYOUS déshonorent la mémoire de George Floyd, et je ne laisserai pas cela se produire. Je viens de parler au gouverneur Tim Walz et de lui dire que les militaires seront avec lui tout au long. Quelle que soit la difficulté, nous prendrons le contrôle mais, si les pillages commencent, les tirs commencent. Merci ! »

Le jeu de mots [en anglais, il y a assonance entre « looting » (pillage) et « shooting » (tirs), NdT] de Trump avait une connotation historiquement raciste :

Quand le pillage commence, les tirs commencent » est une menace inventée par le chef de la police de Miami, Walter Headley, qui avait promis de violentes représailles à des manifestants noirs en 1967. Il a également déclaré « Cela ne nous dérange pas d’être accusés de brutalité policière. Ils n’ont encore rien vu » .

Twitter a qualifié le tweet du président d’ « apologie de la violence » mais ne l’a pas supprimé.



Tôt ce matin, la police de l’État du Minnesota était revenue sur les lieux. Elle a arrêté un journaliste de CNN à la peau sombre devant la caméra qui filmait (vidéo). Le journaliste avait demandé à la police où elle voulait que son équipe se mette en place. Il n’a pas eu de réponse. Aucune raison n’a été donnée pour son arrestation. Un autre reporter de CNN, celui-ci de couleur blanche, a également été approché par la police mais a été autorisé à rester :

"Josh Campell, de CNN, qui était également dans la zone mais ne se trouvait pas avec l’équipe de la diffusion en direct, a déclaré que lui aussi avait été approché par la police, mais qu’il avait été autorisé à rester.
« Je me suis identifié … ils m’ont dit, ‘OK, vous êtes autorisé à être dans la zone' », a raconté Campbell, qui est blanc. « J’ai été traité bien différemment de (Jimenez) ».
Jimenez est noir et latino"
.

Après un appel de CNN au gouverneur, le journaliste et son équipe ont été libérés. Il a expliqué ce qui s’était passé. La police ne lui a pas présenté d’excuses.



Le gouvernement britannique a protesté contre l’arrestation des journalistes.

Il y a maintenant des appels publics à de nouvelles protestations dans beaucoup d’autres villes. Celles-ci risquent de s’intensifier.
Les appels lancés au président chinois Xi pour qu’il fournisse aux rebelles américains les moyens de se défendre contre le régime n’ont pas encore reçu de réponse.

Traduction et note d’introduction Entelekheia
Photo : Le McDonald’s incendié, Minneapolis
Xuan
   Posté le 31-05-2020 à 23:53:41   

Le siège de CNN à Atlanta vandalisé par des manifestants
tensions devant les gratte-ciels de Trump à New York et Chicago - videos
Plaristes
   Posté le 01-06-2020 à 00:33:08   

Xuan a écrit :

Figure-toi que le peuple a faim maintenant. C'est le discours de Trump qui est clivant, un clivage de classe et racial en même temps.
https://www.nouvelobs.com/l-amerique-selon-trump/20200529.OBS29494/quand-les-pillages-demarrent-les-tirs-commencent-pourquoi-cette-phrase-de-trump-a-un-lourd-passe-historique.html

"Mais cette expression, « quand les pillages démarrent, les tirs commencent » (« When the looting starts, the shooting starts », en VO), est loin d’être anodine. On la doit à Walter Headley, qui dirigeait la police de Miami d’une poigne de fer dans les années 1960. Une époque où la lutte des Noirs américains pour leurs droits civiques était encore sévèrement réprimée par les forces de l’ordre."


Je suis conscient que le prolétariat produit plus qu'il en consomme, et qu'il méritait de consommer plus, et que dans cet optique les comportement opportunistes sont tout à fait compréhensible, mais il y a aussi beaucoup de vandalisme non nécessaire (Je en dis rien pour CNN, à part un bravo !) qui permet de rendre la position du trump légitime.
Et on voit que la police laisse ces anti-fa & co (cela inclu des mao spontexes) agir pour justifier la répression des foules autant dans la parole de trump que sur le terrain (comme en France avec les GJ)
Xuan
   Posté le 01-06-2020 à 08:28:07   

Which Side Are You On?



Wich side are you on ? - Billy Bragg

Wich side are you on ? - Pete Seeghers


Natalie Merchant

Come all you good workers
Good news to you I'll tell
Of how the good old union
Has come in here to dwell

Which side are you on boys?
Which side are you on?

My daddy was a miner
He's now in the air and sun
He'll be with you fellow workers
Until the battle's won

Which side are you on boys?
Which side are you on?

They say in Harlan County
There are no neutrals there
You'll either be a union man
or a thug for J.H. Claire

Which side are you on boys?
Which side are you on?

Workers can you stand it?
Oh, tell me how you can
Will you be a lousy scab
or will you be a man?

Which side are you on boys?
Which side are you on?

Don't scab for the bosses
Don't listen to their lies
Poor folks ain't got a chance
Unless they organize

Which side are you on boys?
Which side are you on?


Edité le 01-06-2020 à 09:01:49 par Xuan


Finimore
   Posté le 01-06-2020 à 09:04:14   

Plaristes a écrit :

Et on voit que la police laisse ces anti-fa & co (cela inclu des mao spontexes) agir pour justifier la répression des foules autant dans la parole de trump que sur le terrain (comme en France avec les GJ)


Ce que tu racontes est totalement faux, c'est ce que racontait le PCF dans les années 68, 70 etc... c'est aussi ce que disent les Soral et autre Lapierre (voir également Fiorina Lignier dans son bouquin) !!!!
Plaristes
   Posté le 01-06-2020 à 09:09:05   

Je connais les méthodes, de l'ennemi, le Plan de Sétif, provoquer le peuple algérien pour le forcer à sortir et l'écraser pour acheter la paix pour 10ans de plus. Il avaient infiltré les mouvements nationalistes algériens pour les encourager au zèle et la violence.
En Algérie ça a foiré, ils se sont fait avoir à leur propre jeu.

Mais en cis-jordanie et en Palestine, l'état sioniste a triomphé avec ces méthodes.

En France les gilets jaunes se sont fait pourrir par ce genre de gauchistes (à quand bien même ils servaient de service d'ordre)

Ton commentaire avec l'assault de CNN, m'a rassuré.

They oevrshot it. On se dirige plus vers le cas de l’Algérie, c'est la victoire ou la tragédie dans le bain de sang.


[url]www.librairie-tropiques.fr/2018/12/un-anar-parle-aux-anarchoides.html[/url]

http://www.librairie-tropiques.fr/2017/10/gauche-revolutionnaire-la-grande-manipulation.html

Ce qu'évoque Vincent Le Normant est présent en puissance 100 aux U.S.A, mais là trump et CNN ont foirés, la solution proto-fascsite de Trump est trop empêtré à essayer d'opérer le renversement fasciste, car si tu m'a bien lu, le système libéral se justifie en utilisant le fascisme comme repoussoir (faisant au passage son économie) la solution fasciste pour s’imposer, doit opérer un renversement (c'est dialectique), elle doit utiliser la crise du capitalisme pour utiliser le libéralisme comme repoussoir.

D'où les combats entre Trump Twitter CNN & co.

Autrement dit l'oligarchie cpaitaliste américaine est trop occupé à se bourré le pif pour capitaliser sur la récupération des évènement.

Même avec le gauchisme plus que pathologique de la gauche américaine :
https://www.youtube.com/watch?v=I9AvI-Ld_AY

C'est une occasion en or ils ne peuvent pas la rater.
Plaristes
   Posté le 01-06-2020 à 09:21:51   

Finimore a écrit :

[citation=Plaristes]Et on voit que la police laisse ces anti-fa & co (cela inclu des mao spontexes) agir pour justifier la répression des foules autant dans la parole de trump que sur le terrain (comme en France avec les GJ)


Ce que tu racontes est totalement faux, c'est ce que racontait le PCF dans les années 68, 70 etc... c'est aussi ce que disent les Soral et autre Lapierre (voir également Fiorina Lignier dans son bouquin) !!!![/citation]

La structure du mouvement étant bordélique, ils sont des cibles parfaites pour les stratégie d’infiltration.. Qui sont aussi vieilles que la commune de Paris, qui déjà visait en priorité les anarchistes.

Voici d'ailleurs les souvenir du préfet de police de l'époque :

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k616781/f304.image.texteImage

Je en suis pas Vincnet Lapierre car je peux détailler et donner des détails avec le peu d'infos que j'ai, au lieu de juste me contenter à faire une interview à la pisse pour confirmer des préjugés.

Mais moi je vis à Nantes, , si vous voulez, je comprend la réalité, je sais bien qu'il y a des prolo (et surtout beacoup de lumpen prolétariat) sans emploie au bord du chômage ou sur le point de devenir SDF, mais il sont très mal formés, ce qui laisse la vermine gauchiste de l'AL et sa tête manipuler les gens. Bon au bout de 3 mois à foutre le boxon, tout le monde les abandonné pour la CNT (plateformiste) donc plus discipliné ! Et à parti de là on a pu avoir de vrais manifestations et non plus des orgies, (ça n'empêche pas la police d'attaquer el cortège de la CNT à vue) m'enfin bref.
Xuan
   Posté le 01-06-2020 à 10:19:56   

On soutient la lutte du peuple américain et on attaque Trump.
Et non l'inverse Plaristes.
A chaque conflit tu es en train de chercher des poux dans la tête du côté de la révolte, du côté du socialisme, du côté de la prise du pouvoir et du côté de la revolution.
La révolution n'est pas un dîner de gala.


Edité le 01-06-2020 à 13:35:41 par Xuan


Plaristes
   Posté le 01-06-2020 à 11:27:38   

Ni Farce ni tragédie ! Il y a eu trop d'échec par le apssé trop de massacre, pour ne pas s'en préoccuper ! Car comme tu (enfin mao) le dis/t ce n'est pas un dîner de Gala.

Il faut être sûr de ne pas pousser un peuple à son propre abattoir !

P.S : en gros je ne veux pas tirer à boulet rouge sur le camp des travailleurs, juste donner des conseil stratégiques en communication.


Edité le 01-06-2020 à 11:41:26 par Plaristes


Xuan
   Posté le 01-06-2020 à 13:57:06   

D'abord le peuple américain n'a pas besoin de tes conseils.

Dès que l'Etat bourgeois est menacé il utilise la violence contre le peuple, et donner aux manifestants des "conseil stratégiques en communication" n'y change strictement rien.
Nous avons nous-même constaté que la police bourgeoise gaze des handicapés sur leur fauteuil roulant et éborgne des manifestants pacifiques.
Maintenant même les journalistes se font arrêter s'ils n'ont pas la peau blanche.

As-tu des "conseil stratégiques en communication" à leur prodiguer ? Se tenir à l'écart des manifestations et des coups de bâton, voire des coups de fusil, sans doute. C'était le conseil de Macron et Castaner à l'attention des retraités.
Peut-on peut éviter un massacre et échapper à l'abattoir en restant chez soi et en relisant Hegel ?

Aujourd'hui Trump se terre dans les sous sols de la Maison Blanche en envoyant des tweets rageurs aux quatre coins de la planète, sous la protection de son service rapproché. Quelle sera l'issue ?
Je ne fais pas de pronostic. Le renversement l'Etat bourgeois commence par la révolte. Elle peut échouer, connaître des revers, mais il n'y a pas d'autre apprentissage collectif que la lutte. A force d'échecs le peuple trouve le bon chemin, l'avant-garde qui lui convient et la victoire finale est inévitable.
pzorba75
   Posté le 01-06-2020 à 13:57:28   

Plaristes a écrit :



P.S : en gros je ne veux pas tirer à boulet rouge..., juste donner des conseil stratégiques en communication.


Tu es trop modeste, comme si la communication était la révolution!
Xuan
   Posté le 01-06-2020 à 14:11:58   

pzorba75 a écrit :

Tu es trop modeste...


https://www.ledauphine.com/faits-divers-justice/2020/06/01/un-camion-fonce-dans-la-foule-de-manifestants-a-minneapolis
un chauffeur de bus applaudi pour avoir désobéi à la police

George Floyd: à Londres, des centaines de personnes manifestent
Les manifestants sont partis de Trafalgar Square, avant de rallier l'ambassade américaine de la capitale anglaise
.


"Ils m'ont déjà tiré dessus quatre fois": au cœur des manifestations pour George Floyd, l'acteur Kendrick Sampson est frappé par la police (vidéo)

des manifestants face à la police à Washington

New York, Los Angeles…Les manifestations après la mort de George Floyd se multiplient aux États-Unis

Une interview de Taoufik Djebali


Edité le 01-06-2020 à 14:22:42 par Xuan


Plaristes
   Posté le 01-06-2020 à 14:22:51   

P.S :
Outre ça :


J'avais ça dans mes fichiers de mon pc, j'avais oublié que ça trainait là. C'est juste que je choisi bien mes balles, si ça a de fortes chances de partir en tragédie, je vais appeler à la paix à la réconciliation et unité national avec des manifestants qui font des calins au flics.

La manipulation est réelle.

Outre ça, la communication est essentiel à la mobilisation, les réseaux de propagande de la sphère occidentale sont inter-connectés, il y a porosités entre les membres de cette sphère.

Ici ça semble juste affecter les pays anglosaxons.

Généralement nous comme on a été méfiant vis à vis du Rojava on est considéré comme source fiable sur ces choses. L'avantgarde prend appui sur nos dire, et c'est une responsabilité.

On est capable de lâcher beaucoup de nos principe face aux violences policières. Bien qu'on considère que la police est composé de prolo, mais vu la fascisation et la milice que tout le monde déteste en formation. On sera solidaire avec des féministes bourgeoises s’elle se fond molestés lors de la journée de la femme.

Le problème c'est qu'ici les enjeux sont grand.


Edité le 01-06-2020 à 14:29:41 par Plaristes


Xuan
   Posté le 01-06-2020 à 14:58:11   

Vas vite dans le Minnesota leur expliquer qu'ils sont manipulés ! Que c'est la faute des Antifa !
Prend l'avion, la bateau, le pédalo de Hollande porter la bonne parole !
Mais heureusement je crois que quelqu'un t'a devancé https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/%C3%A9tats-unis-donald-trump-veut-inscrire-les-antifa-comme-une-organisation-terroriste/ar-BB14Qn5I?OCID=ansmsnnews11
Xuan
   Posté le 01-06-2020 à 15:09:13   

Encore un sale coup des antifa évidemment, voilà la chienlit internationale :

EN IMAGES. Toronto, Londres, Berlin... Les manifestations antiracistes se multiplient dans le monde après la mort de George Floyd


Montreal le 31 mai

Londres, Montréal, Toronto, Berlin, Auckland. Le monde anglo-saxon est balayé par la colère antiraciste.


Edité le 01-06-2020 à 15:17:19 par Xuan


Xuan
   Posté le 01-06-2020 à 15:15:14   

Les États-Unis goûtent le fruit amer des doubles standards


Par Hu Xijin Source: Global Times Publié: 2020/6/1 15:38:08
https://www.globaltimes.cn/content/1190151.shtml


Un manifestant lève le poing près d'un incendie lors d'une manifestation à l'extérieur de la Maison Blanche sur la mort de George Floyd aux mains de la police de Minneapolis à Washington DC dimanche. Photo: AFP

Les protestations et le chaos se sont propagés de l'État américain du Minnesota au reste du pays, et les internautes chinois applaudissent. Presque aucun internaute chinois ne sympathise avec les policiers américains. Le gouverneur du Minnesota qui a affirmé que le chaos est manipulé par des extrémistes idéologiques et des forces étrangères est ridiculisé. La raison en est que le gouvernement américain et le Congrès ont soutenu les émeutes à Hong Kong. Certains ont salué le fait que ces émeutiers étaient "courageux". La fausse flatterie de la présidente de la Chambre, Nancy Pelosi, selon laquelle le chaos de Hong Kong est "un beau spectacle à voir" est particulièrement choquante et malveillante.

Pour la plupart des internautes chinois, les émeutes qui se propagent aux États-Unis sont le châtiment des politiciens américains qui ont soutenu les manifestations de Hong Kong. Les États-Unis ont incité les émeutiers de Hong Kong, mais maintenant, ils sont confrontés aux mêmes problèmes. Les sentiments des internautes chinois sont une réaction directe aux politiques erronées des États-Unis envers la Chine.

Le gouvernement chinois et le Congrès national du peuple ont fait preuve de retenue et n'ont pas publié de déclarations condamnant la police américaine qui a tiré des gaz lacrymogènes et arrêté des manifestants.

J'espère que le chaos actuel sur le sol américain peut enseigner aux politiciens américains et à certains politiciens européens une bonne leçon. Pour être honnête, les contradictions sociales aux États-Unis et en Europe sont plus prononcées et problématiques qu'en Chine. Mais aux États-Unis, le gouvernement est incapable de mener de profondes réformes et de faire des efforts pour éliminer les disparités. Par conséquent, les manifestations extrêmes sont beaucoup plus susceptibles de se produire aux États-Unis qu'en Chine. Washington soutient les émeutiers à Hong Kong, alors qu'il est aujourd'hui giflé par de violentes manifestations à travers les États-Unis.

Mes tweets des derniers jours ont reçu des réponses enthousiastes sur Twitter. Certains de mes messages ont été republiés des milliers de fois. Il est facile de dire que les Américains sont très émus envers les émeutes en cours. Il ne faut pas imposer aux autres ce qu'on ne désire pas soi-même. Lorsque Hong Kong a été plongé dans la tourmente et que Washington pointait du doigt Pékin, Washington aurait dû imaginer à quel point le peuple chinois serait désagréable.

Certaines personnes, y compris des commentateurs officiels, ont fait valoir que les manifestations aux États-Unis sont des «actes pervers de coups, de bris et de pillages» , alors que ce qui s'est passé à Hong Kong était une «rébellion juste» . C'est de la sophistique. Ces doubles standards sans vergogne ne peuvent plus dominer la réalité. Le fait est que des changements favorables se sont progressivement produits à Hong Kong. La direction pourra être rétablie. Pendant ce temps, il n'y a pas de solution aux énigmes aux États-Unis. Les États-Unis deviendront plus chaotiques à mesure que leur économie continuera de s'aggraver et que leur système politique déclinera.

Les émeutes qui sapent l'État de droit causeront plus de souffrance à la société. La violence n'est jamais une bonne solution à un problème en aucun lieu. Je tiens à souligner que les États-Unis ont de moins en moins de capital pour jouer à un "double standard" en ce moment. Il est incapable de gêner la Chine. Ce serait un choix judicieux pour eux de reconsidérer d'abord comment se protéger.

L'auteur est rédacteur en chef du Global Times. opinion@globaltimes.com.cn
Xuan
   Posté le 01-06-2020 à 15:21:49   

Des milliers de personnes défient l'interdiction des rassemblements de masse au Royaume-Uni pour protester contre la mort de George Floyd



LONDRES, 31 mai (Xinhua) -- Malgré l'interdiction des rassemblements de masse au Royaume-Uni, des milliers de personnes se sont rassemblées dimanche à Londres et à Manchester pour protester contre la mort de George Floyd, un homme noir non armé mortellement asphyxié lundi par un policier blanc dans l'État américain du Minnesota.
En scandant "Pas de justice, pas de paix", les manifestants se sont rassemblés à Trafalgar Square, un site emblématique de Londres, peu après 13H00 heure locale (12H00 GMT) avant de traverser Westminster jusqu'à Downing Street, la résidence du Premier ministre.
Des vidéos publiées sur Twitter ont montré des gens sur la place criant "Je ne peux pas respirer". Se mettant à genoux, ils ont également scandé "George Floyd", tandis que certains d'entre eux tenaient des banderoles indiquant "Black Lives Matter" ("La vie des Noirs compte").
Des manifestations ont également eu lieu à Manchester et devant l'ambassade des États-Unis à Londres.
Par ailleurs, la police métropolitaine de Londres a déclaré sur son compte Twitter que la police était au courant de la présence des manifestants se rassemblant devant l'ambassade des États-Unis.
"Des agents sont sur place et discutent avec les personnes présentes. Un plan de police approprié est en place", a ajouté la police.

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La Chine dénonce la "maladie chronique" du racisme aux Etats-Unis, l'Iran s'en mêle aussi

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Etats-Unis/mort de George Floyd : de violentes manifestations se poursuivent à travers le pays

Xinhua | 01.06.2020 09h30

http://french.peopledaily.com.cn/International/n3/2020/0601/c31356-9696273.html


De violentes manifestations se sont poursuivies à travers les Etats-Unis ce vendredi, pour le quatrième jour consécutif après la mort de George Floyd, un homme noir non armé mort lundi aux mains de policiers. L'incident s'est produit à Minneapolis, la plus grande ville du Minnesota (Midwest).
Vendredi soir, la Maison Blanche était fermée alors que des centaines de manifestants se rassemblaient devant elle. Un manifestant a tagué le bâtiment de Freedman's Bank tandis que d'autres ont eu des échauffourées avec les agents des services secrets, selon des témoins. Des vidéos montrent des manifestants brûlant des drapeaux et renversant des barricades.
"Le personnel des services secrets aide actuellement d'autres agences des forces de l'ordre dans une manifestation à Lafayette Park (devant la Maison Blanche). Dans l'intérêt de la sécurité publique, nous encourageons tout le monde à rester pacifique", ont tweeté les services secrets. Au moins une personne aurait été placée en garde à vue.
Dans le centre-ville d'Atlanta, en Géorgie (sud), une manifestation qui a commencé pacifiquement a viré au chaos lorsque des manifestants ont incendié une voiture de police, frappé des policiers avec des bouteilles, vandalisé le siège de CNN et pénétré par effraction dans un restaurant, a rapporté la chaîne d'information USA Today.
Les manifestants ont peint à la bombe le grand logo de CNN devant le bâtiment et brisé une entrée vitrée. Un manifestant est monté sur le logo et a brandi un drapeau sur lequel on pouvait lire "Black lives matter" (les vies des Noirs comptent) sous les applaudissements de la foule, selon la même source.
A Minneapolis, les troubles se sont poursuivis vendredi soir alors que les manifestants se rassemblaient et scandaient "Pas de justice, pas de paix, poursuivez la police" dans les rues autour du poste de police ayant été brûlé la veille, défiant le couvre-feu imposé à l'échelle de la ville plus tôt dans la journée. Les forces de l'ordre ont tiré des gaz lacrymogènes dans les rues et patrouillé dans des véhicules militaires.
A Indianapolis, capitale de l'Indiana (Midwest) et ville la plus peuplée de l'Etat, près de 100 personnes ont participé à une manifestation de six heures dans le centre-ville vendredi après-midi qui a duré jusqu'à la nuit, pour protester contre la mort d'un autre homme noir abattu au début du mois par un policier métropolitain d'Indianapolis et d'autres décès à travers le pays, ont rapporté les médias locaux.
"Plusieurs manifestants ont endommagé des voitures de police et continuent de lancer des pierres sur les officiers et le bureau de la division métropolitaine", a tweeté vendredi la police de Charlotte dans l'Etat de Caroline du Nord (sud).
Plusieurs manifestants ont été arrêtés à Charlotte alors que la police a émis un "ordre de dispersion" après avoir déclaré la manifestation "illégale", a indiqué un rapport de CNN.
A Memphis, dans l'Etat du Tennessee (sud), environ 300 manifestants sont descendus dans la rue pour la troisième journée consécutive pour dénoncer la brutalité policière ayant conduit à la mort récente de trois Afro-américains.
A Knoxville, une autre ville du Tennessee, des centaines de manifestants réunis par Black Lives Matter Knoxville se sont rassemblés pacifiquement devant le siège de la police vendredi soir.
A Louisville, au Kentucky, une équipe de WAVE, une filiale de CNN, a rapporté que les policiers avaient tiré des balles de gaz poivré directement sur les journalistes pendant la manifestation.
Des manifestations ont également eu lieu à New York, Houston, Las Vegas, San Diego, Chicago et dans plusieurs autres villes des Etats-Unis. Selon les médias locaux, davantage de manifestations devraient avoir lieu à travers le pays tout au long du week-end.
George Floyd, âgé de 46 ans, est mort lundi après que Derek Chauvin, un policier blanc, l'eut maintenu à terre avec un genou sur le cou, malgré ses plaintes répétées : "Je ne peux pas respirer", "S'il vous plaît, je ne peux pas respirer". Le policier a été arrêté et mis en examen pour meurtre au troisième degré et homicide involontaire plus tôt vendredi.
La supplique de la victime rappelle des souvenirs douloureux aux Afro-américains. En 2014, un passant avait enregistré sur son téléphone portable un homme noir non armé, Eric Garner, disant à plusieurs reprises "Je ne peux pas respirer" avant de succomber à la prise d'étranglement d'un agent new-yorkais lors de son arrestation. Depuis lors, cette phrase est devenue un cri de ralliement des manifestations contre les violences policières à travers les Etats-Unis.


Edité le 01-06-2020 à 15:32:28 par Xuan


Xuan
   Posté le 01-06-2020 à 15:32:02   

La Russie dénonce les violences policières contre les journalistes couvrant les manifestations aux Etats-Unis


Xinhua | 01.06.2020 09h27
http://french.peopledaily.com.cn/International/n3/2020/0601/c31356-9696269.html

Le ministère russe des Affaires étrangères a indiqué dimanche que Moscou s'inquiétait de la multiplication des violences policières et des détentions injustifiées à l'encontre des journalistes qui couvraient les manifestations aux Etats-Unis en réponse à la mort de l'Afro-Américain George Floyd.
"Nous considérons qu'il était inacceptable que les agents des forces de l'ordre américaines utilisent des balles en caoutchouc et du gaz lacrymogène contre des journalistes après qu'ils eurent présenté leur carte de presse" , a déclaré le ministère dans un communiqué.
Les policiers de Minneapolis ont délibérément utilisé des sprays de gaz poivré contre Mikhaïl Tourguiev, correspondant de l'agence de presse russe RIA Novosti, alors qu'il avait prouvé qu'il était journaliste, ce que le ministère a qualifié de "manifestation de cruauté injustifiée" .
"Nous rappelons aux autorités américaines leurs obligations internationales de garantir la sécurité et la liberté des journalistes dans l'exercice de leur métier, ainsi que la liberté d'expression et l'égalité de l'accès à l'information pour tous" , selon le communiqué.
Xuan
   Posté le 01-06-2020 à 15:39:37   

Déclaration du Parti américain pour le socialisme: Justice pour le meurtre de Noirs


Heure: 2020-05-30 (trad automatique google)
Source: International Red Newsletter 2nd
Auteur: IRN


Le Bureau fédéral d'enquête (FBI) a commencé à enquêter sur ce meurtre, mais nous ne pouvons pas nous attendre à ce qu'il rende justice. Le FBI est une institution nationale violente qui a été utilisée comme arme contre le mouvement de libération des Noirs américains. Le FBI n'a jamais été juste et ne favorisera pas la communauté noire. Face à l'oppression raciste des pays capitalistes des États-Unis, ce n'est que lorsque le peuple s'organise et se bat pour ses propres exigences que l'on peut obtenir une véritable justice. Tant que le suprémacisme blanc et le capitalisme existent toujours dans ce pays raciste, la police exercera toujours ses fonctions de stormtrooper.
Déclaration du Parti américain d'interprétation sociale: Justice pour le meurtre de Noirs

Déclaration pour le Parti socialiste et de libération: Justice pour George Freud!

(26 mai 2020) - http://www.cwzg.cn/theory/202005/57901.html

Le Parti pour le socialisme et la libération (PSL) a fermement condamné le meurtre de George Floyd par le département de police de Minneapolis. Nous exprimons notre profonde sympathie à sa famille et à sa communauté. Il ne suffit pas d'expulser les policiers impliqués. L'officier Derek Chauvin et ses trois policiers doivent être arrêtés immédiatement. Ce n'est qu'en condamnant et en condamnant toutes les personnes impliquées que l'on peut dire que la justice est arrivée!

Nous rendons hommage aux centaines de milliers d'habitants de Minneapolis, Minnesota, qui se sont levés remplis d'indignation et ont demandé justice pour George Floyd. Le lendemain de la mort de Floyd, des manifestants d'origines et d'âges différents sont descendus dans la rue, mais ont été violemment réprimés. La police lourdement armée a utilisé des bâtons, des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc pour réprimer la juste colère des habitants de Minneapolis.

Minneapolis a pleuré le noir Philando Castile, qui a également été abattu par la police, il y a à peine quatre ans. L'officier de police Jeronimo Yanez (Jeronimo Yanez) a été jugé "non coupable" et libéré au cours du procès. Le meurtre de Castille par la police a déclenché des manifestations dans tout le pays.

Depuis le déclenchement de la nouvelle crise de pneumonie coronarienne aux États-Unis, une série de policiers et de gangsters de rue (justiciers) Suivi de l'incident d'homicide récemment, le dernier incident terroriste raciste perpétré par l'État. Bien que les mesures de blocus et de quarantaine mises en œuvre dans certaines parties des États-Unis aient effectivement été efficaces, après le déclenchement de cette épidémie, qui est l'une des plus grandes crises de santé publique de l'histoire moderne, l'oppression des Noirs existe toujours, et en fait a également augmenté.

Déclaration du Parti américain d'interprétation sociale: Justice pour le meurtre de Noirs

Une vidéo enregistrant le processus du meurtre de George Freud a été publiée sur Facebook, ce qui a provoqué une colère et des protestations généralisées. Dans la vidéo, le cou de Freud était pressé contre le sol, son visage était si tendu que son nez saignait, et il a continué à l’entendre haletant et a dit: «Je ne peux pas respirer». Au sol, Derek Shavin a mis Floyd à genoux et l'a pincé pendant quelques minutes. Alors que de nombreux passants ont supplié la police de laisser Floyd sortir son cou, Floyd a perdu connaissance et a été emmené en ambulance au centre médical du comté de Hennepin. Peu après, il a été déclaré mort. Les derniers mots de George Floyd "Je ne peux pas respirer" sont exactement les mêmes que les derniers mots d'Eric Garner. En 2014, Eric Garner a été étranglé par l'agent de police de New York Daniel Pantaleo.

La police a affirmé qu'elle traitait une affaire de faux présumé, qui pourrait être un crime non violent. La police a déclaré que Floyd non armé refusait de s'arrêter, mais plus tard, ils ont changé leur déclaration et l'ont qualifié de "malade". Il est scandaleux que la police utilise une méthode aussi brutale et meurtrière contre quiconque, sans parler d'une personne "malade".

Le Bureau fédéral de l'investissement (FBI) a commencé à enquêter sur ce meurtre, mais nous ne pouvons pas nous attendre à ce qu'il rende justice. Le FBI est une institution nationale violente qui a été utilisée comme arme contre le mouvement de libération des Noirs américains. Le FBI n'a jamais été juste et ne favorisera pas la communauté noire. Face à l'oppression raciste des pays capitalistes des États-Unis, ce n'est que lorsque le peuple s'organise et se bat pour ses propres exigences que l'on peut obtenir une véritable justice. Tant que le suprémacisme blanc et le capitalisme existent toujours dans ce pays raciste, la police exercera toujours ses fonctions de stormtrooper.

En cette période absolument critique, nous sommes déterminés à construire une organisation capable de mener une lutte de classe contre le pays racistes et sa classe dirigeante. Pendant la crise de l'épidémie de nouvelle pneumonie coronaire, la classe dirigeante et son gouvernement n'ont fait preuve que d'un mépris total pour la vie de millions de travailleurs, en particulier des Noirs, qui ont été les plus gravement touchés par le virus. Dans cette grave crise, George Floyd, Brunswick, Géorgie, Ahmed Arbery et Louisville, Ky. Breanna Taylor et Sean Reed d'Indianapolis, Ind., Ont été tuées par des racistes; il ressort clairement de ces affaires que, Les protestations et les contre-attaques doivent être poursuivies et renforcées. Nous soutenons et soutenons les droits des Noirs et de tous les opprimés de protester et de se défendre contre le terrorisme raciste.

Conditions requises pour le Parti socialiste et de libération: poursuite et condamnation des quatre policiers impliqués dans le meurtre de Freud. Pendant cette crise sanitaire et économique, les manifestants de Minneapolis réclament justice et responsabilité (meurtriers), et nous demandons la fin de leur répression.

Rendez justice à George Freud et à toutes les victimes de la terreur policière raciste!

Source: "Liberation News" [États-Unis]

https://www.liberationnews.org/psl-statement-justice-for-george-floyd/

Traduction: Prairie

[Cet article contenait à l'origine le compte public WeChat "International Red Communication 2nd", autorisé par ChaCha à publier
Plaristes
   Posté le 01-06-2020 à 21:17:46   

Xuan a écrit :

Vas vite dans le Minnesota leur expliquer qu'ils sont manipulés ! Que c'est la faute des Antifa !
Prend l'avion, la bateau, le pédalo de Hollande porter la bonne parole !
Mais heureusement je crois que quelqu'un t'a devancé https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/%C3%A9tats-unis-donald-trump-veut-inscrire-les-antifa-comme-une-organisation-terroriste/ar-BB14Qn5I?OCID=ansmsnnews11


Vous savez que les évènement en Algérie avaient derrière eux des vétérans de la yougoslavie et des printemps arabes pour détourner le mouvement? ET qu'on a quand même soutenu le peuple algérien car c'était la chose à faire, et qu'on avait confiance dans le peuple algérien pour ne pas tomber dans le piège du projet de CANVAS :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Centre_pour_les_actions_et_strat%C3%A9gies_non_violentes_appliqu%C3%A9es

De plus vous m'avez déjà convaincu sur le sujet.

De plus encore il s'agit de s'adresser aux indécis, qui sont souvent bien plus conscient de vous de la manipulation.

P.S : Beaucoup de la population américaine est convaincu du caractère mafieux de la population des quartiers noirs.
Ce qui justifie les actions de la police, sans justifier les bavures policières, qui elle sont justifié par le manque d'entrainement.

Le faîte que tout le monde ait plus moins été mis au courant des manipulation de Soros et l'open society qui ont pourri le mouvement la dernière fois, rend cet point de vu plus acceptable encore.

Pour ça qu'il faut rappeler des cas comme le meurtre de Daniel Shaver, pour rappeler que tout le monde est égal devant la fascisation de la police !

Sinon vous ne parlerez qu'au zèle de ceux qui sont déjà dans la rue.


Edité le 01-06-2020 à 21:28:01 par Plaristes


Xuan
   Posté le 01-06-2020 à 21:26:33   

ça suffit comme ça.
Tout le monde sait que les antifa sont extrêmement minoritaires et qu'il n'y a que Trump pour essayer de faire avaler le complot antifa.
Le seul indécis ici c'est toi.
Plaristes
   Posté le 01-06-2020 à 21:33:30   

Vous savez très bien que je me limite pas à eux car vous savez très bien, qu'aux sein de ces anarcho-gauchiste c'est juste une minorité qui est manipulé.

Je pense au traitement médiatique des média bourgeois libéraux libertaires, et leur story telling qu'il ne faut pas amplifier, car clivant sur les races :

https://actu.orange.fr/monde/videos/daniel-shaver-abattu-alors-qu-il-suppliait-un-policier-CNT0000019Esgd.html

Tout le monde est égale devant la fascisation de la police. Rappeler ça devrait briser le clivage mentionné plus haut.

Ce que je veux dire par là c'est qu'on s'appuie très rarement sur la guerre des races, pour faire de la lutte de classe.


Edité le 01-06-2020 à 21:36:44 par Plaristes


Plaristes
   Posté le 01-06-2020 à 22:52:50   

La mort de Flyod délit les langues.
On se rappelle de la mort d'Eric Garner :

https://www.youtube.com/watch?v=1o9lX34dFUw

Mort dans des circonstances similaires. Il ne s'agit plus d’affaire de KKK (sauf si vous considérez que le KKK est raciste envers les socialistes qui aident les noirs tel Lothrop Stoddard, mais peut-on vraiment parler de racisme là?) c'est toute la police qui est remise en question.

Comme quoi j'avais raison.
marquetalia
   Posté le 01-06-2020 à 23:00:36   

Plaristes a raison,des combattants des pays musulmans,et d Algérie en particulier, et meme des banlieues françaises,avaient été recrutes par les Etats Unis pour mener l épuration ethnique contre les Serbes en Bosnie.avec la complicité des anarchotrotskystes qui ont ainsi cire les godasses des Américains,en proclamant que "les Musulmans sont les damnés de la Terre".la Cnt aurait elle oublié le martyr christique des peuples d Amérique latine ?


Edité le 01-06-2020 à 23:02:11 par marquetalia


Xuan
   Posté le 01-06-2020 à 23:06:33   

Le capitalisme implique aussi le racisme.

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Des vidéos :

les raisons de la colère

USA : près de 40 villes imposent des couvre-feux
Un reportage de CGTN avec une interview du frère de Floyd qui a eu la visite de Trump. Dans un autre reportage il signale que Trump ne l'a même pas écouté.

Ici un reportage sur différentes manifestations et une scène historique : à Washington où le couvre-feu n'a pas été respecté des manifestants sur le parvis de la Maison-Blanche. (1'32" ) https://youtu.be/rzIn-ovfoMw

Cet article signale que la police a tiré sur des journalistes de TF1 et les a arrêtés à Minneapolis.

A new York des policiers mettent un genou à terre comme le quarterback Colin Kaepernick en 2016 pendant l'hymne US, contre les injustices raciales et la brutalité policière : vidéo. D'autres ont manifesté.

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Le Journal de Montreal titre "l'ami embarrassant - Donald Trump, une source d'inquiétude pour l'humanité." :

Donald Trump s’avère un grand fauteur de troubles pour la planète et Justin Trudeau doit malheureusement composer avec lui.
Pas facile de danser avec un ours, car on ne décide de rien ! Il apparaît que c’est la situation dans laquelle le premier ministre se retrouve.

L’ennemi extérieur

La gestion déficiente pour faire face à la COVID-19 a entraîné plus d’une centaine de milliers de morts aux États-Unis et on peut croire être encore loin du décompte final.
Plutôt que d’assumer sa part de responsabilité, le président états-unien préfère imputer la faute à d’autres et ne pas écouter les recommandations de ses experts en santé publique. Au gré des jours, le délire « trumpien » évolue sans que son pays s’en porte vraiment mieux.
De l’avis du président Trump, la Chine aurait trop tardé à révéler la présence du virus. Ensuite, il reproche à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) d’avoir été trop conciliante avec celle-ci.
Comme si ce n’était pas assez, il se disperse dans une théorie du complot en déclarant que le microbe vient d’un laboratoire chinois, sans le prouver.
S’appuyant sur ses accusations mal fondées, le dirigeant états-unien rompt les liens avec l’OMS alors qu’elle s’efforce de coordonner la lutte planétaire contre le virus et de faire émerger un consensus sur un éventuel vaccin qui serait considéré comme bien mondial de l’humanité.
Pour le président aux tendances narcissiques, l’investissement de son pays doit servir avant tout à la production d’un vaccin pour ses 300 millions de concitoyens.
Cela peut paraître un bon coup en matière de politique intérieure. Il faut toutefois savoir que le bénéfice ne serait qu’à court terme si la planète continue d’être mal en point.
Chose certaine, l’attitude de monsieur Trump révèle à quel point le reste du monde lui importe peu et comment ses alliés sont des quantités négligeables et manipulables.

Mauvais donneur de leçons

Champion du détournement d’attention, le président s’est trouvé un autre prétexte pour s’attaquer à la Chine. Il reproche à l’Empire du Milieu sa récente loi pour maintenir l’ordre à Hong Kong en arguant qu’elle irait à l’encontre du principe, « un pays, deux systèmes ».
Il s’ingère dans les affaires intérieures de la Chine, mais Donald Trump est assurément mal placé pour faire la leçon.
Muet sur les intentions d’Israël d’annexer unilatéralement une partie de la Cisjordanie qui ne lui appartient pas, comment peut-il reprocher aux Chinois de vouloir gouverner une portion de leur territoire selon leurs lois ?
Les interventions états-uniennes hors de son territoire pour préserver leurs intérêts ont été multiples. Le Chili est un exemple frappant. Ce n’est donc pas tant la Chine qui devrait nous inquiéter, mais notre proche voisin qui tend à vouloir qu’on fasse à sa guise.
Notre vie est conditionnée par cette superpuissance, mais quand son président se comporte comme un dément, il la met en danger sans que nous ayons notre mot à dire !



Edité le 02-06-2020 à 00:01:00 par Xuan


Xuan
   Posté le 01-06-2020 à 23:42:38   

Il ne s'agit pas d'un article marxiste-léniniste ici mais d'une réflexion sur l'unité des Etats-Unis.
En guise de préambule des extrait de Tocqueville sur la Constitution des USA :


https://fr.m.wikisource.org/wiki/De_la_d%C3%A9mocratie_en_Am%C3%A9rique/%C3%89dition_1848/Tome_1/Premi%C3%A8re_partie/Chapitre_8

[...] Lorsqu’on examine la constitution des États-Unis, la plus parfaite de toutes les constitutions fédérales connues, on est effrayé au contraire de la multitude de connaissances diverses et du discernement qu’elle suppose chez ceux qu’elle doit régir. Le gouvernement de l’Union repose presque tout entier sur des fictions légales. L’Union est une nation idéale qui n’existe pour ainsi dire que dans les esprits, et dont l’intelligence seule découvre l’étendue et les bornes.

[...] Le principe sur lequel reposent toutes les confédérations est le fractionnement de la souveraineté. Les législateurs rendent ce fractionnement peu sensible ; ils le dérobent même pour un temps aux regards, mais ils ne sauraient faire qu’il n’existe pas. Or, une souveraineté fractionnée sera toujours plus faible qu’une souveraineté complète.

[...] Tous les peuples qu’on a vus se confédérer avaient un certain nombre d’intérêts communs, qui formaient comme les liens intellectuels de l’association.

[...] La constitution donne au congrès le droit d’appeler la milice des différents États au service actif, lorsqu’il s’agit d’étouffer une insurrection ou de repousser une invasion ; un autre article dit que dans ce cas le président des États-Unis est le commandant en chef de la milice.
Lors de la guerre de 1812, le président donna l’ordre aux milices du Nord de se porter vers les frontières ; le Connecticut et le Massachusetts, dont la guerre lésait les intérêts, refusèrent d’envoyer leur contingent.
La constitution, dirent-ils, autorise le gouvernement fédéral à se servir des milices en cas d’insurrection et d’invasion or il n’y a, quant à présent ni insurrection ni invasion. Ils ajoutèrent que la même constitution qui donnait à l’Union le droit d’appeler les milices en service actif, laissait aux États le droit de nommer les officiers ; il s’ensuivait, selon eux, que, même à la guerre, aucun officier de l’Union n’avait le droit de commander les milices, excepté le président en personne. Or, il s’agissait de servir dans une armée commandée par un autre que lui.
Ces absurdes et destructives doctrines reçurent non seulement la sanction des gouverneurs et de la législature, mais encore celle des cours de justice de ces deux États ; et le gouvernement fédéral fut contraint de chercher ailleurs les troupes dont il manquait


[...] Il y a un fait qui facilite admirablement, aux États-Unis, l’existence du gouvernement fédéral. Les différents États ont non seulement les mêmes intérêts à peu près, la même origine et la même langue, mais encore le même degré de civilisation

[...] D’où vient donc que l’Union américaine toute protégée qu’elle est par la perfection relative de ses lois, ne se dissout pas au milieu d’une grande guerre ? C’est qu’elle n’a point de grandes guerres à craindre.
Placée au centre d’un continent immense, ou l’industrie humaine peut s’étendre sans bornes, l’Union est presque aussi isolée du monde que si elle se trouvait resserrée de tous côtés par l’Océan.


[...] Admirable position du Nouveau-Monde, qui fait que l’homme n’y a encore d’ennemis que lui-même ! Pour être heureux et libre, il lui suffit de le vouloir.


A. de Tocqueville était ignorant de la lutte des classes, du colonialisme et du racisme, les indiens étaient pour lui des "tribus sauvages à moitié détruites que 6 000 soldats poussent devant eux" . Mais il relève qu'aux USA l’homme n’y a encore d’ennemis que lui-même .
En d'autres termes la seule unité des USA est un consensus, et le seul danger qui menace ce pays ce sont ses propres contradictions de classe et de race.



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The New Yorker : l’Amérique va-t-elle vers un nouveau type de guerre civile?


https://histoireetsociete.com/2020/05/30/the-new-yorker-lamerique-va-t-elle-vers-un-nouveau-type-de-guerre-civile/?fbclid=IwAR1P1ij64utw087kKz-ounuSVpcEh9dSppRuZYNpHUbH1a-tHIO8ZamWw8A

DANIELLE BLEITRACH 30 MAI 2020



L’Amérique contemple avec stupéfaction non seulement la colère qui a saisi les noirs, les pauvres, mais le renforcement de l’extrême-droite et surtout l’absence d’institutions crédibles. Elle cherche ses marques dans la guerre civile, tant ce sont les mêmes lieux, mais même cette référence est fausse… Cette manière de se tourner vers le passé pour tenter de comprendre les déchirures du présent est moins une analogie que la conscience de l’impossibilité d’échapper à ce que l’Amérique n’a cessé d’exporter et continue à le faire. En effet, on apprend au même moment que Trump envoie des militaires en Colombie sous prétexte de lutter contre le trafic de drogue… au Venezuela, et envoie des navires de guerre provoquer la Chine. De surcroît ce qui n’est jamais remis en cause c’est le fondement même de la démocratie non seulement raciste mais qui repose sur un gouffre inégalitaire et qui fait de tout discours pseudo égalitaire sur les races à la Obama une duperie (note et traduction de Danielle Bleitrach).
Par Robin Wrigh t14 août 2017



Les troubles récents à Charlottesville, en Virginie, après un rassemblement suprémaciste blanc ont attisé les craintes de certains Américains d’une nouvelle guerre civile. Photographie de Glenna Gordon pour The New Yorker

Un jour après les brutalités racistes en Virginie, le gouverneur Terry McAuliffe avait demandé: «Comment en sommes-nous arrivés là?» La question la plus pertinente après Charlottesville – et d’autres épisodes meurtriers à Ferguson, Charleston, Dallas, Saint-Paul, Baltimore, Baton Rouge et Alexandrie – est celle de se demander où vont les États-Unis. Quelle est la fragilité de l’Union, de notre république et d’un pays qui a longtemps été considéré comme la démocratie la plus stable du monde? Les dangers vont au-delà des épisodes collectifs de violence. “La droite radicale a mieux réussi à pénétrer la vie politique du pays qu’en un demi-siècle”, a rapporté le Southern Poverty Law Center en février. L’organisation a comptabilisé plus de neuf cents groupes haineux actifs (et nombreux) aux États-Unis.

La stabilité de l’Amérique est de plus en plus remise en question dans le discours politique. Il y a peu cette année, j’ai entamé une conversation avec Keith Mines sur la tourmente américaine. Mines a passé sa carrière dans les forces spéciales de l’armée américaine, les Nations Unies et maintenant le département d’État, il a vu des guerres civiles dans d’autres pays, notamment en Afghanistan, en Colombie, au Salvador, en Irak, en Somalie et au Soudan. Il est retourné à Washington seize ans après pour y trouver des conditions qu’il avait vues générer des guerres civiles à l’étranger maintenant visibles chez lui. Ça le hante. En mars, Mines était l’un des nombreux experts en sécurité nationale à qui la politique étrangère a demandé d’évaluer les risques d’une seconde guerre civile – en établissant un pourcentage de probabilité. Mines a conclu que les États-Unis étaient confrontés à une probabilité de 60% de guerre civile au cours des dix à quinze prochaines années. Les prévisions d’autres experts variaient de 5% à 95%. La moyenne qui donne à réfléchir était de trente-cinq pour cent. Et c’était cinq mois avant Charlottesville.

«Nous n’arrêtons pas de dire:« Ça ne peut pas arriver ici », mais pourtant, la fumée indique que cela peut arriver», m’a dit Mines avec qui j’ai parlé, ce dimanche, de Charlottesville. Le modèle des conflits civils a évolué dans le monde entier au cours des soixante dernières années. Aujourd’hui, peu de guerres civiles impliquent des batailles rangées à partir de tranchées le long de lignes de front géographiques soignées. Beaucoup sont des conflits de faible intensité avec une violence épisodique dans des lieux en évolution constante. La définition d’une guerre civile est une violence à grande échelle qui comprend le rejet de l’autorité politique traditionnelle et exige que la Garde nationale s’en occupe. Samedi, McAuliffe a mis la Garde nationale en alerte et a déclaré l’état d’urgence.

Sur la base de son expérience dans les guerres civiles sur trois continents, Mines a cité cinq conditions qui soutiennent sa prédiction: une polarisation nationale enracinée, sans lieu de rencontre évident pour la résolution; une couverture médiatique et un flux d’informations de plus en plus conflictuels; l’affaiblissement des institutions, notamment le Congrès et le pouvoir judiciaire; une liquidation ou un abandon de responsabilité par les dirigeants politiques; et la légitimation de la violence comme moyen «in» de s’imposer ou de résoudre des différends.

Le président Trump “a institué la violence comme un moyen de faire avancer l’intimidation sur le plan politique et il a validé l’intimidation pendant et après la campagne”, a écrit Mines dans Foreign Policy . “A en juger par les événements récents, la gauche est maintenant pleinement d’accord avec cela”, a-t-il poursuivi, citant les anarchistes dans les émeutes anti-mondialisation comme l’un des nombreux points chauds. “C’est comme en 1859, tout le monde est hors de soi sur un problème et tout le monde a un pistolet.”

Pour tester la description de Mines, j’ai contacté cinq éminents historiens de la guerre civile ce week-end. «Lorsque vous regardez la carte des États rouges et bleus et que vous superposez la carte de la guerre civile – et qui était alliée à qui pendant la guerre civile – peu de choses ont changé», m’a dit Judith Giesberg, rédactrice en chef du Journal de l’ère de la guerre civile et historienne à l’Université de Villanova. «Nous ne nous sommes jamais entendus sur l’issue de la guerre civile et sur la direction que le pays devrait prendre. Les amendements d’après-guerre étaient très controversés – en particulier le quatorzième amendement, qui offre une protection égale en vertu de la loi – et ils le sont toujours aujourd’hui. Que signifie donner le droit de vote aux personnes de couleur? Nous ne le savons toujours pas. “

Elle a ajouté: «Est-ce que cela nous rend vulnérables à une répétition du passé? Je ne vois pas de répétition de ces circonstances spécifiques. Mais cela ne signifie pas que nous n’entrons pas dans quelque chose de similaire dans le cadre d’une guerre culturelle. Nous sommes vulnérables au racisme, au tribalisme et aux visions contradictoires de la voie à suivre pour notre nation. »

L’anxiété face à l’approfondissement des schismes et des nouveaux conflits trouve un débouché dans la culture populaire: en avril, Amazon a sélectionné le roman dystopique « American War » – qui se concentre sur une deuxième guerre civile américaine – comme l’un de ses meilleurs livres du mois. Dans une revue du Washington Post, Ron Charles a écrit: «À travers ces pages fortes, éclate avec rage le choc que beaucoup d’entre nous anticipent avec inquiétude à l’époque de Trump: une nation déchirée par des idéologies inconciliables, aliénée par des soupçons bien ancrés. . . une nation à la fois poignante et horrible. ” Dans le Times le critique de livre a noté: «C’est une œuvre de fiction. Pour l’instant, de toute façon.” L’auteur du livre, Omar El Akkad, est né en Égypte et a couvert la guerre en Afghanistan, le printemps arabe et la manifestation de Ferguson en tant que journaliste pour le Globe and Mail du Canada.


Avant Charlottesville, David Blight, un historien de Yale, planifiait déjà une conférence en novembre sur «American Disunion, Then and Now». «Les parallèles et les analogies sont toujours risqués, mais nous avons des institutions affaiblies et pas seulement des partis polarisés, mais des partis qui risquent de se désintégrer, ce qui s’est produit dans les années 1850», m’a-t-il dit. «L’esclavage a déchiré, en quinze ans, les deux principaux partis politiques. Il a détruit le Parti Whig, qui a été remplacé par le Parti républicain, et a divisé le Parti démocrate en deux zones, le nord et sud. »

“Alors”, a-t-il dit, “il fallait regarder les partis” comme un indicateur de la santé de l’Amérique.

Dans les années 1850, Blight m’a dit que les Américains n’étaient pas en mesure de prévoir ou absorber le «choc des événements», notamment la loi sur les esclaves fugitifs, la décision Dred Scott de la Cour suprême, le raid de John Brown et même la guerre américano-mexicaine. «Personne ne les avait prédits. Ils ont forcé les gens à se repositionner », a déclaré Blight. «Nous traversons actuellement l’un de ces repositionnements. L’élection de Trump en fait partie, et nous essayons toujours de comprendre pourquoi ça a eu lieu. Mais ce n’est pas nouveau. Cela remonte à l’élection d’Obama. Nous pensions que cela entraînerait la culture dans l’autre sens, mais ce n’est pas le cas », a-t-il déclaré. «Il y avait une énorme résistance de la droite, puis ces épisodes de violence policière, et toutes ces choses [du passé] ont de nouveau explosé. Ce n’est pas seulement une polarisation raciale mais une crise d’identité. »

En règle générale, Blight a ajouté: «Nous savons que nous courons un risque de guerre civile, ou quelque chose du même genre, lorsqu’une élection, une loi, un événement, une action du gouvernement ou de personnes haut placées devient totalement inacceptable pour un parti, un grand groupe, un groupe important. ” La nation a été témoin de changements tectoniques à la veille de la guerre civile et pendant l’ère des droits civiques, les troubles de la fin des années 1960 et de la guerre du Vietnam, a-t-il déclaré. «Cela ne s’est pas produit avec Bush c. Gore, en 2000, mais nous en étions peut-être proches. Il n’est pas inconcevable que cela puisse arriver maintenant. »

Dans un renversement de l’opinion publique à partir des années 1960, a déclaré Blight, l’affaiblissement des institutions politiques aujourd’hui a conduit les Américains à changer d’avis sur les institutions qui sont crédibles. «En qui avons-nous confiance aujourd’hui? Peut-être, ironiquement dans le FBI », a-t-il dit. «Avec tous ces militaires dans l’administration Trump, c’est là que nous mettons notre espoir pour l’usage de la raison. Ce n’est pas le président. Ce n’est pas le Congrès, qui est totalement dysfonctionnel et dirigé par des hommes qui ont passé des décennies à nous diviser pour garder le contrôle, et pas même la Cour suprême, parce qu’elle a été tellement politisé. »

Dans le sillage de Charlottesville, le chœur de condamnations des politiciens de tous les horizons politiques a été encourageant, mais ce n’est pas nécessairement rassurant ou un indicateur de l’avenir, m’a dit Gregory Downs, historien à l’Université de Californie à Davis. Pendant la guerre civile, même les politiciens du Sud qui ont dénoncé la sécession ou se sont méfiés de la sécession pendant des années – dont Jefferson Davis – ont fini par devenir les dirigeants de la Confédération. “Si la source du conflit est profondément ancrée dans les forces culturelles ou sociales, alors les politiciens ne sont pas intrinsèquement capables de les tenir par des appels à la raison”, a déclaré Downs. Il a qualifié les suprématistes et les néonazis blancs nocifs de «messagers» plutôt que d ‘«architectes» de l’effondrement potentiel de la République. Mais, a-t-il averti, “Nous tenons notre stabilité pour acquise.”

Il a creusé pour moi une citation du livre du journaliste Murat Halstead « The War Claims of the South », publié en 1867. «La leçon de la guerre qui ne devrait jamais nous quitter», écrit Halstead, «est que le peuple américain n’est en rien exempté du sort ordinaire de l’humanité. Si nous péchons, nous devons souffrir pour nos péchés, comme les empires qui chancellent et les nations qui ont péri. »

Eric Foner, l’historien de la Columbia University, a remporté le prix Pulitzer, en 2011, pour son livre « The Fiery Trial: Abraham Lincoln and American Slavery ». Comme les autres universitaires à qui j’ai parlé, Foner est sceptique que le fait que le futur conflit pourrait ressembler à la dernière guerre civile américaine. “De toute évidence, nous avons des divisions assez profondes le long de plusieurs lignes – raciale, idéologique, rurale contre urbaine”, m’a-t-il dit. «Qu’ils mènent à une guerre civile, j’en doute. Nous avons de fortes forces gravitationnelles qui contrecarrent ce que nous voyons aujourd’hui. » Il a souligné que «l’étincelle à Charlottesville – abattre une statue de Robert E. Lee – n’a rien à voir avec la guerre civile. Les gens ne débattent pas de la guerre civile. Ils débattent de la société et des races américaines aujourd’hui. »

Charlottesville n’a pas été la première manifestation de la soi-disant alt-droite, ni la dernière. Neuf autres rassemblements sont prévus le week-end prochain et d’autres en septembre.

Robin Wright est un écrivain collaborateur du New Yorker depuis 1988. Il est l’auteur de « Rock the Casbah: Rage and Rebellion Across the Islamic World ».Plus:Guerre civileAmériqueAtoutHistoriens


Edité le 01-06-2020 à 23:49:37 par Xuan


Plaristes
   Posté le 02-06-2020 à 00:48:05   



Tant qu'on restera dans la guerre des races l'oligarchie capitaliste américain pourra mobiliser les milices fascistes des suprémacistes blancs, pour tabasser le peuple américain.

Il faudra dépasser cette guerre des races pour éviter la tragédie.

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La loi martiale est déclarée !


Edité le 02-06-2020 à 01:28:16 par Plaristes


Plaristes
   Posté le 02-06-2020 à 05:07:55   

marquetalia a écrit :

Plaristes a raison,des combattants des pays musulmans,et d Algérie en particulier, et meme des banlieues françaises,avaient été recrutes par les Etats Unis pour mener l épuration ethnique contre les Serbes en Bosnie.avec la complicité des anarchotrotskystes qui ont ainsi cire les godasses des Américains,en proclamant que "les Musulmans sont les damnés de la Terre".la Cnt aurait elle oublié le martyr christique des peuples d Amérique latine ?


Là il ne s'agit pas d'ingérence mais de politique intérieure.

Il y a un lien dans mon commentaire du dessus cliques dessus.

Il s'agit, de Trump contre Biden, de Hindenburg contre Hitler.

Ils sont près à jouer le jeu de la guerre civile chez les pauvres, pour assoir leur dominance. Celui qui gagnera pourra utiliser l’adversaire comme repoussoir et se justifier comme la seul alternative viable désignant l'autre comme une impasse ! (Uttu Contre tuitsi)

Une seule solution, passer de la guerre des races à la lutte des classes. Et il y a largement moyen de le faire.



Les suprémacistes blancs pro trump sont dans la rue, mais bientôt il seront tous nu.
Car entre Hitler et Hiddenburg, entre Trump et Biden, le peuple américain est sur le point de choisir la révolution.
Car ce n'est pas juste la communauté Noire qui est opprimée, Lothrop Stoddard plaçais comme la plus inférieur des races les socialistes blancs

Leur rhétorique s'effondrera face à la notre :
Dénonciation de la guerre civile.

Promotion de l'unité du peuple américain face au violence policières, promotion de la révolution et du mouvement d'émancipation des travailleurs.

Car ces manifestations ont fait des morts :
https://www.youtube.com/watch?v=yAi7pLhZ3Kk

On ne laissera pas ces salauds impunis pour s'être fait moussé sur le sang du peuple américain !

Face à un tel discourt l'extrême droite aura plus de mal à se mobiliser et c'est tout le prolétariat américain sans son semble qui se soulèvera !
Ils ont semé la guerre civile, il récolteront la révolution. Il n'y a rien de crapuleux à ça.

Biden c'est dalladier il ne fera que de retarder le fascisme, avant de serrer la main d'Hitler !
Trump c'est Hitler et la loi martial perpétuelle.
Comprenez bien qu'à la fin du conflit le pays sera à bout, la révolution c'est maintenant.


Edité le 02-06-2020 à 11:17:42 par Plaristes


Xuan
   Posté le 02-06-2020 à 07:11:18   


A prétexte que les bourgeois démocrates ont des visées électoralistes, qu’il y a des antifa ou que des blancs pauvres sont racistes, où voulez-vous en venir ?
Demander aux noirs et aux antiracistes de se taire ?

Il n'y a pas de guerre civile "chez les pauvres" le racisme ne vient pas "des pauvres" il vient du capital, de ses milices et de sa police.
Aujourd'hui c'est Trump qui est enfermé dans son bunker.

La lutte du peuple noir et des blancs anti racistes est la seule réponse possible au racisme et au fascisme.
Le soulèvement des milliers de manifestants fait taire les suprématistes.

Prétendre que cette lutte est "un jeu" entre factions bourgeoises est proprement odieux, c'est une insulte à la lutte contre le racisme.
Ce n'est pas parce que des fractions bourgeoises appuient la lutte anti raciste ou tentent de s'en servir qu'elle est bourgeoise. Au contraire les conflits au sein des monopoles US isolent davantage le clan de Trump.

Nous devons soutenir sans réserve ce combat des masses qui s'oppose au fascisme et au racisme.

Vous êtes l'un et l'autre en train de cracher sur tous ceux qui se dressent avec raison contre le racisme. Je vous demande de retirer vos posts insultants sur-le-champ !



Edité le 02-06-2020 à 08:36:24 par Xuan


Xuan
   Posté le 02-06-2020 à 08:59:37   

Plaristes a écrit :


Il s'agit, de Trump contre Biden, de Hindenburg contre Hitler.

Ils sont près à jouer le jeu de la guerre civile chez les pauvres, pour assoir leur dominance. Celui qui gagnera pourra utiliser l’adversaire comme repoussoir et se justifier comme la seul alternative viable désignant l'autre comme une impasse ! (Uttu Contre tuitsi)

Une seule solution, passer de la guerre des races à la lutte des classes. Et il y a largement moyen de le faire.


Ton post est crapuleux.

Le combat antiraciste n'est pas le combat de Biden
Il n'y a pas de "guerre des races" la seule guerre raciale est celle des racistes et du fascisme.
La lutte des noirs et des blancs antiracistes n'est pas une guerre de race mais une lutte pour l'égalité des droits et l'arrêt des assassinats racistes.

Pour la deuxième fois je te demande de retirer ce post !



Edité le 02-06-2020 à 08:59:52 par Xuan


Plaristes
   Posté le 02-06-2020 à 09:07:05   

Xuan a écrit :

Demander aux noirs et aux antiracistes de se taire ?


Ha jamais dans la demi mesure, le dogmatisme léniniste reproduit des comportements gauchistes. C'est Fatiguant. Vous ne mes lisait jamais, c'est comme défendre le Marxisme face à quelqu'un qui n'a jamais lu Marx.

Bien sûr que non, je ne suis pas idiot ! Mais je sais que Soros va pourrir le mouvement.
Et que donc il faut encourager à voir plus loin :
Apréhension de Daniel Shaver

Exécution de Daniel Shaver

Un Homme se fait tiré dessus alors qu'il est au sol les mains en l'air

Un Enfant autaitse de 6 ans tué de 5 balles, il a mis 7 minutes à agoniser....

Car oui c'est le moment idéal de revoir tous les infractions policières qui n'ont pas causés d’émeute, que la victime soit noire ou blanche, de les examiner.

Je n'appelle pas à nier le racisme et la racialisation du lumpen prolétariat aux U.S.A et ce genre de problème, je joue autour c'est tout.

On est l'avant-garde, pas des moutons manipulable, on a donc plus de responsabilité. Il ne s'agit pas de mobiliser les noirs contre les blancs mais tout le monde.

Vous êtes vraiment bouché à essayer d'interpréter mon propos de manière à faire de mot l'ennemi systématique, et vous plaignez que j'ai peu d'estime pour vous après.

Vous savez très bien, que je demande juste à nous de permettre au BML d'aller plus loin pour ne pas être récupérer par la droite de cette manière :
https://media.discordapp.net/attachments/644737061202690069/717225256556953690/1590864168686.png

Je n'ai pas mis l'image car c'était trop insultant.

Mais voilà, je en demande pas de tirer au boulet rouge sur eux, je demande de faire plus que les soutenir, les orienter vers la lutte des classe et la solidarité nationale. Que cela ne reste pas dans la communauté noire ! Afin de ne pas faire l'économie de genre d'ignominie !
Je demande juste que l'ont suggère au peuple américain de se traiter comme frère et sœur face à l’oppresseur, peu importe la couleur de peau sans nier les problèmes du racisme aux U.S.A.

Ils ont voulu la guerre civil chez les pauvres ils auront la révolution.
J'espère que vous m'avez compris.
Non parce-que vous commencez à me les briser là avec votre :
"Il n'y a pas de guerre civile "chez les pauvres" le racisme ne vient pas "des pauvres" il vient du capital, de ses milices et de sa police."
Comme si j'avais dit autre chose. J'ai dit le capitalisme apportera la guerre civile chez les pauvres, j'ai pas dit : "l'antiracisme est le nouveau racisme du XIX° siècle !"
Bordel de dieu.

Et vous avez compris que ma solution au problème est de faire en sorte que les blancs rejoignent aussi le mouvement. Et que donc, on ne s’arrêtera pas juste soutenir le mouvement, on va suggérer des choses !

P.S : En gros ne cédons pas l'opportunisme, apportons un soutien critique mais inconditionnel de ce mouvement, la critique ne dois jamais être directe, mais on dois au contraire suggérer des choses. SI ça tourne mal, on aura au moins pas été les pucelles à soros.


P.P.S :
Par-ce que oui souvenez-vous de la dernière foi soros avait pourrit le mouvement autorisant le genre de réaction dans l'image que j'ai posté sous forme d'URL pour ne pas choquer.
Je n'ai rien à reprocher aux pauvres victimes de la manipulation, mais la reproche est faite à l'avantgarde, car j'avais mordu à l’hameçon.
Je vosu demande jsute de faire votre autocritique sur ce point comme je l'ai fait, et de ne pas appuyer des narrative existantes, mais une narrative parallèle et non orthodoxe, qui met en scène Trump et ses milice de suprémacistes blanc d'un côté, et Soros et se tentative de manipulation du mouvement de l'autre.
Afin de rassurer le prolo de base, pas ultra raciste mais farouche face à ce genre de mouvement, on pourra ainsi lui dire que non tout va, bien et il y a intérêt à soutenir le mouvement, l'image de la solidarité du peuple américain uni face à cette injustice qui touche tout le monde, dépassant la thématique de la lutte des races sans nier le racisme !
Et on pourra faire la promo de la révolution et mouvement d'émancipation du mouvement ouvrier grâce à cette position non orthodoxe intrigante.

Et il faudra aussi rassurer le prolo Français.
Car oui ce mouvement aura des répercussions en France !


Edité le 02-06-2020 à 10:20:22 par Plaristes


Plaristes
   Posté le 02-06-2020 à 10:27:52   

Xuan a écrit :

[citation=Plaristes]
Il s'agit, de Trump contre Biden, de Hindenburg contre Hitler.

Ils sont près à jouer le jeu de la guerre civile chez les pauvres, pour assoir leur dominance. Celui qui gagnera pourra utiliser l’adversaire comme repoussoir et se justifier comme la seul alternative viable désignant l'autre comme une impasse ! (Uttu Contre tuitsi)

Une seule solution, passer de la guerre des races à la lutte des classes. Et il y a largement moyen de le faire.[itation]

Ton post est crapuleux.

Le combat antiraciste n'est pas le combat de Biden
Il n'y a pas de "guerre des races" la seule guerre raciale est celle des racistes et du fascisme.
La lutte des noirs et des blancs antiracistes n'est pas une guerre de race mais une lutte pour l'égalité des droits et l'arrêt des assassinats racistes.

Pour la deuxième fois je te demande de retirer ce post !


Oui les raciste mènent la guerre de race. Là c'est clair que les population on retenu la leçon de la dernière fois, ils ne sont pas fait manipulés par Soros de la même manière que la dernière foi.

Et ce propos n'est pas crapuleux car :
Xuan a écrit :

la seule guerre raciale est celle des racistes et du fascisme.


Après il peut il y avoir des réaction des opprimés un peu doutables, amplifié par des manipulation comme la dernière foi... Mais là ça semble être clean.

Clouscard écrivait :

Notre thèse : les racismes ne sont — en leur essence, en
leur nature — que des déviations fatales de l'économie du
profit, la dégénérescence fatale du chrématistique. De même
que l'accumulation primitive est l'origine criminelle du
capitalisme, les racismes déterminent la relation dialectique
du pauvre et du riche.

La paupérisation menaçante, c'est une race : l'Arabe. La
richesse interdite, c'est une race : le Juif. « On » est désigné
comme race. Les états de pauvre ou de riche sont ramenés à
un principe originel, matriciel, général. Le racisme est à
double face : il prétend à une supériorité, mais surtout il est
la désignation de l'altérité comme une erreur ontologique qui
associe la contingence et la malfaisance. L'Autre est de trop.
Il n'est qu'une excroissance cancéreuse de la Création. Il n'a
rien et il n'est rien : c'est normal, puisqu'il est pure
contingence. Il n'est que la forme vide : une race.

Le pauvre, c'est l'immigrant, l'immigrant c'est l'Arabe.
Ainsi se constitue une race, un homme vide de toute culture,
de tout contenu qui n'est plus qu'une forme : un faciès. Le
lepéniste reconnaît la race par le faciès. L'Arabe, dira-t-il, a le


faciès de sa race. C'est le signe extérieur qui ne peut être
camouflé, le stigmate, la tache indélébile. Le faciès, c'est
l'aveu de la race. Et ce pauvre, ce faciès, est un envahisseur,
incroyable paradoxe.

Il est nul et il menace l'identité nationale ! Quel scandale !
La stratégie de l'immigrant aurait consisté à contourner...
Poitiers, le lieu officiel de l'arrêt de l'invasion Arabe. Ce qui
n'a pu être réalisé au sommet peut l'être en pénétrant la base.
C'est un entrisme de masse qui glisse l'Arabe au cœur même
du peuple. Ce dernier, dira Le Pen, doit se mettre en état de
légitime défense. Autrement nous deviendrons tous des
Arabes, c'est-à-dire des pauvres. Le discours raciste cache la
peur de la régression sociale, de la crise, de la paupérisation.
L'Arabe est bien plus qu'un bouc émissaire. Il est la relation
de l'identitaire et de l'altérité dans l'économie de marché.


Si l'envahisseur menace, s'il peut être encore repéré et
désigné par la vigilance nationaliste, l'autre ennemi de
l'identitaire a déjà pénétré dans la place : le Juif. Il est l'autre
face de l'altérité. L'identitaire est menacé à la fois par la
paupérisation et par la richesse, par les propres limites du
chrématistique. Le Juif a été désigné par l'Eglise comme
l'usurier, le prêteur, celui qui profite. Mais cette
stigmatisation ne suffit pas à expliquer l'antisémitisme. Il est
l'ennemi intérieur qui n'a pu s'enrichir qu'en profitant de
l'institution nationale sans participer aux frais. Corollaire :
l'enrichissez-vous est impossible. C'est le Juif qui détient et qui
conserve les moyens du chrématistique, qui dispose des
postes de création et de gestion. Les deux racismes sont
complémentaires : l'un à l'égard du pauvre, l'autre à l'égard
du riche. La peur de devenir pauvre s'exaspère de la colère
de ne pouvoir devenir riche.


Il suffit de remplacer l'arabe par noir ou hispano, et ça colle à la situation américaine.

Autrement dit vous vous énervez pour rien.

P.S :
Bon vous avez gagné je vais éditer le post.
Mais faudra vous mettre en tête qu'une grande partie du peuple américain a intégré la légitimité de la légalité des actions de la police.


Edité le 02-06-2020 à 11:05:37 par Plaristes


Xuan
   Posté le 02-06-2020 à 16:23:20   

Je vois que tu as retiré tes articles.
Mais tu n’as pas à réclamer une « autocritique » et je rappelle tes positions successives pour mémoire et t'inviter à réfléchir parce que ton obstruction est systématique et pas seulement sur ce sujet :

P.S : « En gros ne cédons pas l'opportunisme, apportons un soutien critique mais inconditionnel de ce mouvement, la critique ne dois jamais être directe, mais on dois au contraire suggérer des choses. SI ça tourne mal, on aura au moins pas été les pucelles à soros »

D’abord par définition un soutien « inconditionnel » n’est pas un soutien critique.
Ensuite il n’y a aucune critique à formuler envers le mouvement de masse pour l’égalité des droits et contre l’assassinat des noirs.
Tes critiques sont permanentes et tu ne t’avises de « soutenir » qu’au moment où je te signale que tu nages dans les eaux de la réaction.
Tu as commencé par annoncer une manipulation des antifa.
Faux, contrairement à ce que tu as prétendu avec Trump, ils sont ultra minoritaires et ils n’ont pas manipulé le mouvement.
Ensuite tu as décrit un combat entre Trump et Biden.
Faux, Biden essaie d’en tirer profit pour sa campagne mais ce n’est pas lui qui combat le racisme.
Troisièmement tu annonces « je sais que Soros va pourrir le mouvement » .
Faux. C’est une pure spéculation que tu as reconnue.

Pour suivre, tu as voulu parler de tous les crimes policiers pour ne pas « mobiliser les noirs contre les blancs », « Que cela ne reste pas dans la communauté noire ! ».
« Et vous avez compris que ma solution au problème est de faire en sorte que les blancs rejoignent aussi le mouvement. Et que donc, on ne s’arrêtera pas juste soutenir le mouvement, on va suggérer des choses ! » « Je demande juste que l'ont suggère au peuple américain de se traiter comme frère et sœur face à l’oppresseur »


Faux le racisme et les crimes racistes dans la police US sont un fait avéré qui dépasse largement les méfaits commis par elle sur des blancs.
Le racisme aux USA a des racines anciennes qui se prolongent chez les suprémacistes et les nazis US. Encore une fois tu as essayé de minimiser ce racisme et de noyer le poisson.
Faux également : Les manifestants ne se mobilisent pas « contre les blancs » mais contre les crimes racistes et les exactions policières.
Faux encore : les manifestations ne restent pas dans la communauté noire. Il y a déjà des blancs qui n’ont pas attendu les « suggestions » de Plaristes, et ils sont nombreux
Faux pour la « suggestion » : tu n’as rien à suggérer au peuple américain dont tu n’es pas le guide éclairé avec ta modestie habituelle.


« Je n'appelle pas à nier le racisme et la racialisation du lumpen prolétariat aux U.S.A et ce genre de problème, je joue autour c'est tout »
Tu joues autour de ce genre de problèmes ?
C’est ça le problème avec toi, c’est que tu joues beaucoup et après tu écris « on est l’avant-garde», «on a plus de responsabilité» .
Tu te conduis comme un enfant et tu passes ton temps à démobiliser, à débiner l’action des masses et tout ce qui s’oppose au capitalisme et à l’impérialisme, sous des prétextes divers et variés.
Après quoi tu as continué d’insulter « Vous êtes vraiment bouché » en réclamant une « autocritique » .

Maintenant « "faudra vous mettre en tête qu'une grande partie du peuple américain a intégré la légitimité de la légalité des actions de la police."
C'est quoi cette grande partie maintenant ? Où sont tes statistiques ?
Et si cela était est-ce que ça changerait d’un cheveu la nécessité du combat anti raciste ?
La lutte pour l’égalité des droits est une condition indispensable pour l’unité du peuple.
Finimore
   Posté le 02-06-2020 à 17:24:55   

Entièrement d'accord avec Xuan, le sieur Plaristes commence à force de tourner autour du pot, de montrer ou va sa logique social-chauvine et les théories clouscariennes mal assimilées. Le social-patriotisme de Plaristes est manifeste dans ses posts et il n'est qu'une forme masquée de la défense de l'impérialisme français, son jargon intellectualiste, n'est qu'une bouillie imbuvable faisant écran de ses vrais positions politiques anti-marxistes au nom d'un soi-disant anti-dogmatisme.
Xuan
   Posté le 02-06-2020 à 17:43:07   

Trump a appelé à l'intervention armée contre les manifestants. Le frère de Floyd a appelé au calme. Mais une action pacifique n'aura aucune issue, lui-même a eu la visite de Trump qui a parlé sans l'écouter. La révolte populaire n'aboutit pas cette fois


Les pauvres et les vulnérables souffrent désespérément aux États-Unis: éditorial du Global Times

Source: Global Times Publié: 2020/6/1 22:13:40
https://www.globaltimes.cn/content/1190218.shtml


Des manifestants protestant contre la mort de George Floyd brandissent des pancartes près de la Maison Blanche dimanche à Washington, DC. Photo: AFP

Les États-Unis viennent de traverser un week-end chaotique, avec des manifestations violentes à grande échelle dans de nombreuses villes. L'église historique de Saint-Jean, à 300 mètres de la Maison Blanche, était incendiée, et la Maison Blanche a également été harcelée et menacée par des manifestants, deux événements marquants des manifestations en cours.

Mais peu de gens croient que le chaos amènerait une réflexion sur la politique américaine. Cela entraînera un impact et une destruction superficiels, mais la structure politique américaine s'est solidifiée. Les États-Unis ne peuvent guère constituer une force puissante pour faire avancer les réformes. Les protestations sont désormais principalement poussées par les Afro-Américains. Pourtant, même s'ils sont rejoints par des Américains traditionnels, peut-être que rien ne changera .

La discrimination raciale a été le problème le plus délicat parmi les minorités ethniques aux États-Unis. Mais l'autorité administrative américaine, et la plupart des membres du Congrès américain, n'ont pas saisi cette occasion pour condamner la question afin de réconforter les personnes blessées. La raison fondamentale est qu'ils ne veulent pas déplaire à l'électorat blanc. Le Parti démocrate a également besoin du vote des blancs, ils étaient donc également prudents sur la question.

Pendant les émeutes, une grande partie des doléances des manifestants est venue du fait que, en tant que personnes au fond, ils ont souffert la plupart des douleurs causées par la nouvelle épidémie de coronavirus. Parce que la stratégie de campagne de l'équipe du président est de minimiser la douleur de l'épidémie, la Maison Blanche a rarement mentionné l'épidémie la semaine dernière, sauf lorsqu'elle avait besoin d'exploiter le virus pour attaquer la Chine.

Les États-Unis ne sont pas là pour les minorités ethniques et les pauvres. À travers l'épidémie et l'attitude des élites dirigeantes dans les émeutes, on peut voir que ces groupes vivent dans le désespoir. Parce que les pauvres n'ont aucun moyen de s'unir sous le système américain et peuvent facilement être divisés, leur mécontentement commun a un impact limité sur les élections, et ils ne sont jamais devenus le centre d'attention des décideurs.

Le programme massif de réduction de la pauvreté de la Chine est tout simplement impensable aux États-Unis. L'attitude glaciale du capitalisme contre les groupes vulnérables a été dévoilée au cours des derniers mois. Les pauvres aux États-Unis connaissent une très mauvaise année 2020.

La politique partisane a créé de graves divisions dans la société. De telles divisions restreignent et perturbent la pensée des gens. Le soutien des gens à un parti particulier n'est qu'une question de position, qui fournit un abri aux politiciens qui violent les intérêts des gens.

Alors que les élections vont et viennent, il s'agit simplement d'un groupe d'élites remplaçant l'autre. Les intérêts entrelacés entre les deux groupes sont beaucoup plus importants que ceux entre le vainqueur et l'électorat qui vote pour eux.

Pour couvrir une telle tromperie, l'agenda clé aux États-Unis est soit une lutte partisane soit un conflit avec des pays étrangers. La grave discrimination raciale et les disparités de richesse sont des sujets marginalisés.

L'élection présidentielle américaine a lieu tous les quatre ans, alors que les pauvres n'ont en fait pas le choix. Il n'y a pas de politique qui aborde la question de la discrimination raciale pour qu'ils votent, ni de politique sociale qui profite vraiment aux pauvres et aux vulnérables.

Les Afro-Américains et les gens du bas protestent de temps en temps, des cas isolés étant le fusible de l'éruption. Mais cela ne changera rien et ils finiront par payer la facture de la plupart des destructions qu'ils font. Avant qu'une solution raisonnable ne sorte, cette cassure périodique devient un cycle inévitable.

À en juger par les commentaires superficiels et les déclarations des politiciens américains sur les manifestations, les étrangers peuvent facilement tirer la conclusion que la résolution des problèmes n'est pas dans l'esprit du pays, et les élites attendent sans crainte que cette vague de manifestations s'éteigne.


Edité le 02-06-2020 à 17:50:52 par Xuan


Plaristes
   Posté le 02-06-2020 à 18:43:03   

Finimore a écrit :

Entièrement d'accord avec Xuan, le sieur Plaristes commence à force de tourner autour du pot, de montrer ou va sa logique social-chauvine et les théories clouscariennes mal assimilées. Le social-patriotisme de Plaristes est manifeste dans ses posts et il n'est qu'une forme masquée de la défense de l'impérialisme français, son jargon intellectualiste, n'est qu'une bouillie imbuvable faisant écran de ses vrais positions politiques anti-marxistes au nom d'un soi-disant anti-dogmatisme.


Je les ait toujours mieux assimilé que Xuan, évidemment si vous prenez pour le gas d'égalité et réconciliation du coin, vous prêterez toujours des intentions viles à mes propos que vous interpréterez que de façon la plus foireuse qui soit.

Ceci dit :


CNN n'est pas une chaine pro Trump à ce que je sache.

Il y a donc un ras-le-bol généralisé. Et comme il n'y a aucune perspective révolutionnaire dans l'anti-racisme pur ; ma logique est d’appeler de la manière la plus subtile qui soit a voir plus loin, et ça va aller plus loin.

Outre ça, j’insiste vraiment pour que vous compreniez ma "théorie foireuse" dans le monde de demain.

Vous comprenez, bien que la position social de ces minorité ethnique relève de l'infra structure et le racisme qui en découle de la super structure.


Concernant "l'anti-marxisme" allons-voir dans la Chine est rouge. Pour voir si vous serez capables de pousser cette logique jusqu'au bout.

Critiquer c'est poser la limite, j'espère vous faire atteindre la limite de votre propos.



A Xuan maintenant :

Xuan a écrit :

Ensuite il n’y a aucune critique à formuler envers le mouvement de masse pour l’égalité des droits et contre l’assassinat des noirs.


L'instrumentalisation de BML par soros la dernière fois nous a prouvé que si.
Pour le moment je n'ai pas vu son influence se manifester, juste les médias démocrates essayer de récupérer les évènements pour mettre Hiddenburg au reichstag à la palce d'Hitler.

Mais CNN brûle, pendant que Trump la censure. Donc ils sont mals partis.

Xuan a écrit :

Le racisme aux USA a des racines anciennes qui se prolongent chez les suprémacistes et les nazis US. Encore une fois tu as essayé de minimiser ce racisme et de noyer le poisson.


Oui, mais c'est un choix stratégique, le Lumpen prolétariat est racialisé aux U.S.A, il s'agit d'opérer un basculement, de la guerre des races à la lutte des classe sans nier cette racialisation du prolétariat.

J'opère aussi dans une association bénévole qui traite des gas qui reviennent du suprémacisme Blanc, pour les ré-éduquer. Donc je sais ce qu'est le racisme aux U.S.A.

Xuan a écrit :

C'est quoi cette grande partie maintenant ? Où sont tes statistiques ?
Et si cela était est-ce que ça changerait d’un cheveu la nécessité du combat anti raciste ?


Pour eux ce n'est qu'une simple bavure policière du à un manque d'entrainement, c'est moche mais il n'y a pas de quoi mettre le pays à feu et à sang.
Donc la force du combat anti-raciste doit changer.
Il faut faire un détour par la lutte des classes pour pouvoir adresser correctement le problème.


Vous savez très bien que qu'il ne s'agit pas juste d'un problème d'anti-racisme, sinon j'ai toute une liste de cas de bavure policière dégueulasses sur des noirs qui n'ont pas générer d'émeute.
Dont beaucoup de cas similaires.

Vous savez très bien que ce n'est pas le vovid-19 qui inquiète les gens quand on a connu la grippe espagnole et la fièvre asiatique, vous savez très bien que ce qui tue c'est le manque de lit de masque et de respirateur. Vous savez très bien qu'il s'agit d'un problème de la psyché collective atteinte par la crise du capitalisme généralisée.

C'est la crise du capitalisme généralisée qui a provoquée ces émeutes.

5voilà pourquoi je vous ai balancé Rousseau ou Sartre qui traite de la psyché collective.)


P.S : Concernant le guide, non on est pas les guide du peuple américain juste l'avantgarde de la révolution, et les conséquence de cette crise vont résulter dans des polarisations en France.

Nous on a les arabes & co.

https://pbs.twimg.com/media/EL11_OGXYAIp96L?format=jpg&name=large

L'antiracisme bébête et concon, ne fait que de renforcer le racisme, toute le monde sait qu'S.O.S racisme c'est comme S.O.S baleine, S.O.S baleine sauve des baleines.

La stratégie de la lutte des races vers la lutte des classe est un impasse et une dérive social démocrate.

Il faut mettre en avant la contradiction première sinon on en s'en sort jamais !


P.S : que ça soit en France ou aux U.S.A, le débat sur les violence policière requiert des connaissances techniques qui rendent la police forcément plus sympathiques.

Pour mettre en avant les problèmes culturels de la police et lié à leur formation qui laisse à désirer avec des instruction franchement honteuses. Il faut montrer que c'est un problème.


Car oui, le lumpen prolétariat c'est Lumpen est crapuleux, et ce côté crapuleux peut-être utilisé pour justifier la méthode policière, il faut montrer que eux aussi peuvent être victime de cette violence policière pour qu'ils sympathisent.


Edité le 02-06-2020 à 19:20:09 par Plaristes


Xuan
   Posté le 02-06-2020 à 20:48:03   

J’ai démonté une par une tes critiques. Elles sont infondées et ne reposent sur rien.
Pas plus que « l’antiracisme bébête et concon » qui n’a rien à faire ici.
Tu nies encore qu’il s’agit fondamentalement d’un combat anti-raciste contre l’évidence et tous les témoignages.
Ta dernière trouvaille Soros tu l’as démontée toi-même.
Maintenant c’est la « formation » des flics qui laisse à désirer. Mensonge : l’assassin de Floyd est coutumier des voies de fait.
Je t'ai demandé : C'est quoi cette grande partie maintenant ? Où sont tes statistiques ?
Et si cela était est-ce que ça changerait d’un cheveu la nécessité du combat anti raciste ?

Aucune réponse.
C’est le zéro absolu.

Mais tu continues à justifier tes « critiques » en prétendant « poser la limite» à nos propos… C’est quoi ton problème ?
Ton problème c’est que tu nies la légitimité de la lutte des afro-américains.

Tu prétends que «non on est pas les guide du peuple américain juste l'avantgarde de la révolution » .

D’abord tu n’es certainement pas l’avant-garde de la révolution. Tu es contre la lutte de classe et tu l’as écrit.

Mais tu te prends bien pour un grand leader en dispensant sans cesse tes critiques, tes conseils et tes directives « ma logique est d’appeler de la manière la plus subtile » « il s'agit d'opérer un basculement, de la guerre des races à la lutte des classe sans nier cette racialisation du prolétariat. » « Il faut faire un détour par la lutte des classes pour pouvoir adresser correctement le problème. » etc.

Nous n'avons pas à nous substituer à l'avant-garde communiste des USA. Ce sont eux qui peuvent analyser et agir en fonction de la situation et de leurs propres forces.

La lutte des afro-américains est une lutte contre le racisme et la pauvreté. Elle atteint de plein fouet l’hégémonisme US et son dirigeant actuel Trump.
Par conséquent c’est déjà une lutte de classe et une partie de la révolution prolétarienne aux USA et dans le monde.
Xuan
   Posté le 02-06-2020 à 20:58:24   

Cet article a précédé la lutte actuelle contre le meurtre raciste de Floyd :

Le Parti communiste d'Amérique: de plus en plus de gens pensent au socialisme


sur le site théorique chinois http://www.cwzg.cn/theory/202006/57956.html
traduction auto google

Heure: 2020-06-02 09:29
Source: WorldCommunistParties
Auteur: CCNUMPFC



[Note de l'éditeur original] L'épidémie a révélé les lacunes du système médical américain et a suscité beaucoup de réflexion auprès du public. Le site officiel du Parti communiste des États-Unis d'Amérique a publié le 22 mai un article "De plus en plus de gens commencent à penser au socialisme" . L'entrevue de James a discuté des problèmes du système médical américain, des problèmes ethniques et du développement du Parti communiste américain. Voici le contenu spécifique de l'article:


Q: Les États-Unis sont l'un des pays les plus riches du monde, mais ils ne peuvent pas soutenir leur propre système médical. Est-ce parce que son système de santé est principalement entre les mains du secteur privé?

R: Après la Seconde Guerre mondiale, lorsque de nombreux autres pays industrialisés ont commencé à établir des systèmes de soins de santé publics et gérés, les États-Unis ont pris du retard. Dans d'autres pays, la forte présence des partis communistes et socialistes dans les syndicats en est le moteur, mais aux États-Unis, le mouvement dans cette direction est entravé par le mouvement anticommuniste répressif et les phénomènes politiques anti-ouvriers de McCarthy. En 1947, le Congrès sous contrôle républicain n'a pas tenu compte du veto du président Truman et a adopté la loi Taft-Hartley, qui excluait les communistes et la plupart des syndicats, affaiblis et marginalisés. Dans certains cas, ils ont même détruit les syndicats rebelles et lancé une campagne de persécution contre le Parti communiste américain. Cette situation a également rompu les liens entre les syndicats américains et les syndicats d'autres pays, y compris ceux des pays socialistes. Par conséquent, au lieu de continuer à promouvoir les «services nationaux de soins de santé» financés par le gouvernement, les syndicats aux États-Unis ont tenté de négocier des accords avec les employeurs un par un pour répondre aux besoins de leurs membres. Selon ces accords, le plan de soins de santé est répertorié comme un «avantage social» dans le contrat négocié.

En plus des services de santé locaux dans certaines villes et comtés, les intérêts privés et privés dominent le financement des soins de santé. Le résultat de cette privatisation comprend également un grand nombre d'hôpitaux et de cliniques privés à but lucratif, ce qui signifie que les travailleurs non syndiqués et certains travailleurs syndiqués ne bénéficient pas de la protection voulue car ils n'ont pas de contrats ou les contrats sont très fragiles. L'augmentation est hors de contrôle, ce qui rend le coût du système de santé beaucoup plus élevé que dans d'autres pays riches. Les politiques néolibérales radicales, en particulier celles qui ont commencé avec Ronald Reagan à la présidence en 1980, ont considérablement endommagé la situation financière des hôpitaux et cliniques publics existants, y compris ceux visant à satisfaire les anciens combattants et les peuples autochtones , Hôpitaux et cliniques qui ont besoin des pauvres des zones urbaines et rurales. Les signes existants suggèrent fortement que le public est fatigué de cette situation insoutenable. Dans la campagne présidentielle actuelle, les sondages montrent que le public soutient fermement le changement du système public. Il s'agit de l'élection du sénateur Bernie Sanders du Vermont. Fait partie du programme.

Q: Le Parti communiste d'Amérique célèbre son 100e anniversaire, tout en conservant la tradition de la lutte à long terme dans tous les aspects. Qu'avez-vous appris de cette fière histoire? Quels sont le rôle et l'influence du Parti communiste américain aujourd'hui? Comment convaincre le peuple américain de croire à sa position et à quels obstacles il fait face dans ses activités?

R: Malgré le développement rapide de notre parti, en particulier depuis que Trump a été élu en 2016, nous sommes toujours un parti relativement petit. Par conséquent, après 101 ans de lutte, nous comprenons que notre travail ne peut pas quitter le mouvement ouvrier et tous les mouvements populaires démocratiques. Depuis le début de la création de notre parti en 1919, la classe dirigeante américaine a essayé de nous isoler de la classe ouvrière et des masses à travers divers plans, y compris la répression, la calomnie et la division, comme le racisme. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous adonner à la fantaisie sectaire. La répression dans le passé a également empêché nombre de nos membres et militants de notre parti de se présenter publiquement en tant que communistes, non par peur de la violence et de l'emprisonnement, mais davantage par l'isolement du mouvement ouvrier. Le maccarthysme a rendu notre travail extrêmement difficile de la fin des années 40 aux années 70. Pendant cette période, certains de nos membres clés ont été emprisonnés et déportés, et d'autres ont été exilés dans d'autres pays, comme le Mexique et la France. Les membres du parti et les intellectuels qui enseignent dans les collèges et les universités, beaucoup d'entre eux ont perdu leur emploi pendant cette période, ont considérablement affaibli notre capacité à influencer les groupes de jeunes.

D'un autre côté, nous reconnaissons qu'en dépit de toutes les difficultés, nous devons maintenir la force de l'Organisation et la cohérence de nos positions et de nos croyances, nous devons travailler dans le mouvement de masse, travailler dans l'unité et devons toujours maintenir la nature de notre parti. Pour adhérer à la tradition du marxisme-léninisme, il faut aussi se méfier de l'annulationnisme. Depuis que l'influence du maccarthysme dans notre pays a diminué, nous l'avons trouvé de plus en plus accessible au public ouvrier, en particulier, mais sans s'y limiter, les jeunes, les minorités ethniques opprimées et d'autres idéologies de droite les plus touchées par la crise du système capitaliste. Le groupe ayant le moins d'impact offensant. Nous utilisons activement la communication en ligne et les médias sociaux pour compléter et étendre notre impact sur le public. Nous parlons autant que possible sur diverses questions en public, et même ceux qui ne sont pas encore prêts à rejoindre notre parti sont les bienvenus. Nos deux sites Web officiels en ligne, le site Web officiel du Parti communiste d’Amérique et le site Web de People’s World, ainsi que certains de nos districts et sites Web collectifs locaux, nos nombreux efforts de promotion sur les médias sociaux nous ont permis d’avoir Il y a de plus en plus de followers. À ce stade, le principal obstacle auquel nous sommes confrontés actuellement n'est pas la répression, mais les ressources. Nous devons de toute urgence développer nos membres, en particulier le groupe des jeunes.

Q: Les États-Unis jouent un rôle extrêmement négatif dans les relations internationales et de nombreuses autres questions. Par exemple, il a retiré la signature de l'accord nucléaire iranien "Accord de Paris sur le climat", ignorant les conséquences au niveau mondial. Que sait le peuple américain de ces politiques?

R: Cela renversera l'intention du gouvernement américain et de la classe dirigeante d'opprimer les organisations progressistes et les gouvernements socialistes à travers le monde, en particulier à Cuba, au Venezuela, en Bolivie, au Nicaragua, son alliance avec des régimes autoritaires et réactionnaires tels que l'Arabie saoudite, et l'utilisation unilatérale Les sanctions obligent tout le pays à succomber. Bien sûr, ces politiques ont été créées dans le contexte de l'impérialisme. On peut affirmer avec certitude que ces mauvaises politiques ne sont pas issues d'une quelconque demande publique. En fait, les sondages montrent que la grande majorité des gens s'y opposent. La plupart des Américains sont conscients des dangers du changement climatique et du réchauffement climatique et souhaitent agir. En fait, presque personne dans la classe ouvrière ne veut faire la guerre à l'Iran, et de nombreux travailleurs se rendent compte qu'il n'est pas dans leur intérêt de mener une guerre commerciale avec le Mexique ou la Chine. L'écrasante majorité soutient le travail du gouvernement précédent pour améliorer les relations avec le pays socialiste Cuba. Dans l'autre sens, la droite organisée, certains départements de l'Église chrétienne évangélique et de puissantes forces médiatiques, qui sont souvent les seules sources d'information pour les communautés sous-urbanisées. Dans le cadre de la législation, il est difficile de trouver une raison de s'opposer à ces politiques dangereuses, car le principal parti démocratique d'opposition, bien que pas aussi extrême que Trump et son parti républicain, n'est pas assez dur sur de nombreuses questions. Récemment dans le camp démocrate, les opinions et les commentaires de certaines personnes brisent souvent ce modèle. De plus, bien que l'opinion publique américaine ne soutienne pas la politique étrangère agressive de Trump, le mouvement pour la paix n'est pas encore le plus intense. Notre parti essaie de changer cela par le biais de notre comité de paix et d'unité.

Q: La position du gouvernement américain sur l'immigration est inhumaine. La séparation violente des familles et la construction des murs d'enceinte ont provoqué de vives protestations dans le monde entier. Comment les États-Unis réagissent-ils à cela?

R: Dans ce pays, il y a toujours eu des immigrants du monde entier, mais en même temps, il y a toujours eu une tendance au nationalisme et à la xénophobie dans notre culture nationale. À l'heure actuelle, le gouvernement national soutient activement ce dernier pour le rendre particulièrement violent et raciste. Non seulement les immigrants et les réfugiés sont refoulés, parfois aux frontières, mais à l'intérieur du pays, les immigrants continuent de se rassembler, ce qui crée des difficultés pour ceux qui veulent devenir des résidents légaux permanents ou des citoyens, etc.



Cela est principalement dû à l'administration Trump et aux éléments extrémistes et racistes de droite, qui constituent une grande partie des fondements politiques de l'administration Trump. L'objectif de la propagande anti-immigration est de s'inquiéter de la perte de travail et de salaires ou des conditions de travail des travailleurs dans le pays, décrivant les immigrants d'Amérique latine comme des violeurs et des trafiquants de drogue, et les immigrants des pays à majorité musulmane comme des terroristes potentiels. Mais au niveau de l'opinion publique, cela n'a pas entièrement réussi. "L'enfant en cage" et la mort actuelle de travailleurs migrants dans certaines industries à cause de la pandémie de COVID-19 ont choqué de nombreuses personnes. Par conséquent, il est généralement estimé que cette persécution radicale devrait être arrêtée et des immigrants illégaux trouvés Un mécanisme pour légaliser votre situation. En général, dans certains secteurs de la classe ouvrière américaine, tels que les zones urbaines avec de nombreux immigrants, le sentiment anti-immigrant est plus faible que dans les communautés éloignées avec moins de collègues immigrés, d'amis ou de voisins. Les syndicats, les communautés minoritaires, de nombreuses églises et chrétiennes, le judaïsme et d'autres communautés religieuses, la plupart des démocrates et une certaine bourgeoisie ont crié et se sont activement opposés aux violentes actions anti-immigration de l'administration Trump. Bien sûr, notre parti considère les travailleurs comme faisant partie de la classe ouvrière américaine, quels que soient leur race ou leur origine ethnique, leur lieu de naissance, leur citoyenneté ou leur statut juridique aux États-Unis, nous nous efforçons donc de garantir à tous les droits légaux et politiques.

Question: Quelle est la position du Parti communiste américain sur les prochaines élections? Le fait que Bernie Sanders se soit retiré de la course rendra-t-il les choses plus difficiles? Comment ce parti se présente-t-il aux élections? Dans la phase préparatoire de l'élection présidentielle, quel est son objectif principal?

R: En fait, le sénateur Bernie Sanders a suspendu sa campagne présidentielle et a demandé aux électeurs de soutenir l'ancien vice-président Joe Biden qui pourrait devenir candidat démocrate. Sanders est un homme qui se déclare publiquement socialiste. Dans notre politique électorale, il est plus éloigné que quiconque se prétend socialiste dans l'histoire américaine. Il n'a pas retiré ses représentants de la Convention nationale démocratique. Ils participeront et continueront à rechercher dans ce forum de meilleures politiques que les démocrates ne soutiennent habituellement au niveau national. La politique à long terme du Parti communiste des États-Unis est qu'il ne soutient pas les candidats aux élections d'autres partis politiques. Nous élisons parfois nos propres candidats, principalement au niveau des gouvernements locaux. Nous pensons que le phénomène Sanders est très positif. De nombreux jeunes qui participent activement aux élections sont maintenant très déçus et frustrés. Je pense qu’une partie de la responsabilité de notre parti à ce stade est de les aider à surmonter ces émotions, en particulier à ne pas rester chez eux et à résister aux élections de novembre. Nous encourageons ces progressistes à continuer de participer activement, à prêter attention aux questions soulevées dans la lutte et à donner la priorité à combattre Trump et ses alliés lors des prochaines élections.

Question: Aujourd'hui, en particulier les jeunes, l'intérêt pour le socialisme semble augmenter. Selon vous, quelle en est la raison et comment le Parti communiste américain a-t-il formé une alliance avec les forces de gauche, progressistes et démocratiques?

Réponse: En effet, dans la pensée des jeunes et des autres, un changement gratifiant s'est opéré dans le sens du socialisme. Cela est principalement dû à la panique causée par le déclin des forces anticommunistes de McCarthy et la crise systémique du capitalisme. Il y a de moins en moins de gens dans notre pays qui croient que les problèmes environnementaux, les problèmes de guerre, les problèmes d'inégalité et les problèmes du système de santé peuvent être résolus dans le cadre du capitalisme. Nous pensons que c'est l'une des meilleures choses qui se produisent actuellement, et nous nous efforçons d'encourager et de soutenir ce phénomène et de le faire évoluer vers une action politique efficace. Nous mettons l'accent sur la création d'organisations et d'alliances et sommes prêts à parler à divers groupes et individus qui sont prêts à nous écouter et à agir. Nous travaillons avec prudence dans les organisations publiques (syndicats, etc.) et les alliances, respectons leurs structures décisionnelles et essayons de ne pas nous imposer en tant que «leaders». Nous sommes très disposés à coopérer avec les religions qui partagent les objectifs les plus importants et n'excluent pas les croyants de rejoindre notre parti. Nous constatons que le nombre de personnes demandant à devenir membre du parti augmente actuellement de manière significative.

[ Compilé par Wang Yu, un centre de recherche étranger du parti marxiste à l'Université normale de Chine centrale; cet article contenait à l'origine le compte public WeChat "WorldCommunistParties", qui a été autorisé à être publié par Chawang]
Plaristes
   Posté le 02-06-2020 à 21:10:09   

Xuan a écrit :

Maintenant c’est la « formation » des flics qui laisse à désirer. Mensonge : l’assassin de Floyd est coutumier des voies de fait.


Oui mais va leur dire. Va leur dire que le flic a fait une Cédric Chouviat !

Je te rappelle qu'avec Cuba on ne faisait pas dans la dentelle dans la répression des racailles lors de la lutte contre la drogue.
Pareille en Chine.

Au final, bien que les droitards soient dans l'erreur, leur démarche est compréhensible.
Pour qu'ils se rendent compte de fait il faut montrer des images où ce sont eux les victimes de violences policières.

Ainsi on pourra les sensibiliser à la lutte des classes, et leur expliquer ce que sont les armées de réserve du capital.

Complicité du congrès et de l'industrie pharamceutique dans le commerce de la drogue
En quoi le capitalisme a besoin de ce marché noir pour survivre.

En quoi la répression musclée de ces population, est criminelle et ne sert àr ein sous le capitalisme.

Et là le mec va peut-être envisager la possibilité de l'assassinat.

Logique pure et dure.

Xuan a écrit :

Nous n'avons pas à nous substituer à l'avant-garde communiste des USA. Ce sont eux qui peuvent analyser et agir en fonction de la situation et de leurs propres forces.


Plaristes a écrit :

P.S : Concernant le guide, non on est pas les guide du peuple américain juste l'avantgarde de la révolution, et les conséquence de cette crise vont résulter dans des polarisations en France.


https://youtu.be/UTcj8y7L-h4

Si seulement vous étiez d'une morale plus chrétienne, vous comprendrez pourquoi j’ai pitié pour mes ennemis.

Xuan a écrit :

Aucune réponse.
C’est le zéro absolu.

Plaristes a écrit :

P.S : que ça soit en France ou aux U.S.A, le débat sur les violence policière requiert des connaissances techniques qui rendent la police forcément plus sympathiques.

Pour mettre en avant les problèmes culturels de la police et lié à leur formation qui laisse à désirer avec des instruction franchement honteuses. Il faut montrer que c'est un problème.


Car oui, le lumpen prolétariat c'est Lumpen est crapuleux, et ce côté crapuleux peut-être utilisé pour justifier la méthode policière, il faut montrer que eux aussi peuvent être victime de cette violence policière pour qu'ils sympathisent.


Pareil en France, c'est par expérience. Il a fallu attendre les gilets jaunes en France pour qu'on se penche sur les violence policière, comme le dit si bien la mère de Cédric Chouviat.
Xuan
   Posté le 02-06-2020 à 23:20:14   

Pas de commentaire sur la comparaison entre l'assassinat de Floyd et la "répression des racailles lors de la lutte contre la drogue" .

Une vidéo sur les réactions de la population noire: https://youtu.be/Bl0fB0QpKrU
Une autre vidéo sur les revendications https://youtu.be/VXIQyOtyfOY
Sur les menaces de Trump (à relier avec les écrits de Tocqueville) https://youtu.be/KI89H-OgoOk
Et la sortie de Trump de la Maison Blanche https://youtu.be/cQQfhDvOIw4


Edité le 02-06-2020 à 23:48:51 par Xuan


Plaristes
   Posté le 02-06-2020 à 23:33:51   

Aucune revendication sur le fonctionnement de la police pour le moment?
La dernière foi BLM avait une très longue liste de revendication, teinté de nationalisme ethnique noir certes, mais si on supprime tout ça, ce qui en découlait était plutôt ambitieux et positif.

Concernent Trump je relis ça plus à ce que disait Rousseau.

On a pas un crime des polices communautaires?

Durant les émeutes un magasin s'est fait cambriolé et mis à sac, les proprios noirs ont appelé la police : Grossière erreur !


Edité le 03-06-2020 à 00:15:05 par Plaristes


Xuan
   Posté le 02-06-2020 à 23:53:23   

La mort de George Floyd met en évidence le problème du racisme chronique aux États-Unis


le Quotidien du Peuple en ligne http://french.peopledaily.com.cn/Horizon/n3/2020/0602/c31362-9696780.html 02.06.2020 14h12

Plus de 200 personnes arrêtées au cours de la première nuit du couvre-feu dans l'Arizona
Le 31 mai, le feu et la colère provoqués par la mort de l'Afro-américain George Floyd ont continué à faire des ravages à travers les États-Unis. Selon les statistiques du New York Times, des manifestations ont éclaté dans au moins 75 villes des États-Unis et des couvre-feux ont été imposés dans au moins 20 villes américaines dans la soirée du 31. Plus de 5 000 gardes nationaux ont été déployés dans 15 États et à Washington, DC

Tout a commencé le 25 mai. George Floyd, un Afro-américain de Minneapolis, dans le Minnesota, a été soupçonné d'avoir utilisé un billet de 20 dollars contrefait par le propriétaire d'un magasin de proximité alors qu'il y faisait ses courses. Le propriétaire a téléphoné au 911 pour appeler la police. Après l'arrivée de quatre policiers, George Floyd a été plaqué au sol. L'un des policiers blancs, Derek Chauvin, lui a appuyé sur le cou avec un genou pendant au moins 8 minutes 46 seconde. Tombé dans le coma, George Floyd a été emmené à l'hôpital, où les médecins n'ont pas pu le sauver.



Ce drame a été photographié par des passants et diffusé sur Internet, déclenchant une colère dans tout le pays.

Les Afro-américains subissent depuis longtemps les injustices de la police

Il convient de noter que ce n'est pas la première fois que ce genre d'incident se produit. Aux États-Unis, l'abus de la force par la police est monnaie courante. Parmi eux, le traitement injuste des Afro-Américains et le grave déséquilibre de ces injustices par rapport au reste de la population. Selon les statistiques du Washington Post, le nombre de civils tués par la police aux États-Unis en 2019 a été de 1 004, dont 370 blancs et 235 Afro-américains, soit un ratio d'environ 1,6 pour 1. Selon les données de 2019 du Bureau du recensement américain, le rapport entre les Américains blancs et les Afro-Américains est de 5,7 pour 1. Cela signifie que les Afro-Américains sont 3,6 fois plus de risques d'être abattus que les Blancs par la police aux États-Unis.



Le New York Times a déclaré que, comme le montre l'affaire George Floyd, pour les Afro-Américains, même la chose la plus banale comme appeler le 911 peut signifier la peine de mort. Dans une certaine mesure, l'insigne de police est devenu un symbole d'immunité pour les policiers. Pourquoi en est-on arrivé là ? En 1967, afin de dissuader les manifestants afro-américains des mouvements de défense des droits civiques, le département de police de Miami avait lancé le slogan « Si les pillages commencent, les tirs commenceront ». La même année, la Cour suprême des États-Unis avait jugé que la police ne devait pas être tenue légalement responsable de l'application des lois si elle agissait « de bonne foi et pour de possibles raisons ».

Le racisme chronique met en lumière le dilemme des États-Unis

Darnell Hunt, directeur du Département des sciences sociales de l'Université de Californie à Los Angeles, estime que les manifestations en cours semblent avoir été déclenchées par la violence de la police, mais qu'en fait les causes profondes est plus qu'un simple incident soudain. Aux États-Unis, les minorités et les pauvres subissent une pression économique disproportionnée. Particulièrement du fait des multiples pressions sociales actuelles telles que le chômage et l'épidémie aux États-Unis, une série de facteurs combinés ont fait qu'un incident soudain a enflammé les turbulences qui balayent aujourd'hui les États-Unis et constituent la logique de l'action collective.

Selon le magazine Foreign Policy, la mort de George Floyd a une fois de plus révélé le traumatisme racial qui existe aux États-Unis depuis longtemps. Les Afro-Américains aux États-Unis connaissent un taux de pauvreté, un taux de chômage et une violence policière disproportionnés. Cette année coïncide avec l'année des élections présidentielles aux États-Unis. Le drame George Floyd fera sûrement des questions raciales un sujet brûlant lors des élections.



Heather Ann Thompson, historienne à l'Université du Michigan, estime qu'il y a trop de choses aux États-Unis susceptibles de provoquer la colère des gens, un chômage massif, les différences du taux de mortalité entre les différentes ethnies et classes reflétées dans l'épidémie de nouveau coronavirus, les inégalités économiques et les abus de violence par la police. Mme Thompson pense que dans le passé, lorsque l'injustice de la société américaine a atteint son apogée, ce pays a tenté de trouver une solution au problème et de parvenir à un nouvel équilibre, mais il ne semble pas y avoir ce genre de signes chez les dirigeants américains actuels, comme si plonger dans un chaos complet leur semblait acceptable. « Je pense que nous sommes effectivement à un moment critique et que la situation risque de devenir plus tendue ».

Par Zhang Mengxu, journaliste au Quotidien du Peuple en ligne

(Rédacteurs : Yishuang Liu)

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extraits de l'article http://www.cwzg.cn/theory/202005/57926.html
Manipulation de "l'opinion publique" - de Reagan à Trump, comment le Parti républicain américain d'extrême droite a-t-il utilisé le racisme?

traduction auto google

Les principaux partisans de Trump aux niveaux supérieurs de la société sont les forces d'extrême droite du Parti républicain, c'est-à-dire ces agitateurs racistes qui représentent les intérêts des oligarques du capital.
Depuis l'ère Reagan, les présidents successifs du Parti républicain doivent promouvoir le modèle économique néolibéral et fondamentaliste du marché consistant à exploiter et à comprimer les travailleurs au fond, et d'autre part, ils doivent maintenir un certain taux d'approbation populaire. Comment font-ils? Une stratégie consiste à utiliser la tradition inhabituellement riche du racisme aux États-Unis pour obtenir le soutien des Blancs inférieurs.
Une autre stratégie consiste à utiliser l'intégrisme chrétien traditionnel. Les politiciens progressistes et libéraux qui prônent une société de bien-être et garantissent les droits fondamentaux des minorités sont en grande partie anti-traditionnels et chrétiens, ce qui arrive juste à diviser la classe ouvrière inférieure en deux factions et à empêcher la formation consciente prolétarienne.
La stratégie fondamentale de l'extrême droite du Parti républicain est le néolibéralisme + le racisme + le fondamentalisme chrétien.

La victoire de Trump aux élections est indissociable de la manipulation médiatique dont il a accusé. Au début de l'élection, les médias traditionnels traditionnels aux États-Unis ont mené un battage médiatique sans précédent contre Trump, ce qui a presque fait la une des journaux tous les jours. Bien que beaucoup d'entre eux soient sous forme d'ironie, ils ont considérablement accru l'exposition de Trump et distribué librement les idées racistes de Trump à la grande majorité des Blancs américains de niveau inférieur. Une raison importante de succès. Le résultat final a été que Trump a obtenu un grand nombre de votes inférieurs de Sanders. Sanders a été divisé par Trump à l'extérieur et manipulé en interne par la boîte noire de haut niveau démocrate. Dans la scène féroce de Hillary PK Trump, les médias traditionnels américains ont soutenu Hillary d'un côté, mais les médias sociaux, qui ont un plus grand impact sur les élections, sont le monde de Trump. Il faut souligner que, tout comme les plateformes publiques chinoises Weibo et WeChat, les médias sociaux américains sont également contrôlés et manipulés par le capital, et non par l’opinion publique naturelle. Plus important encore, l'intégration des médias sociaux tels que Facebook et Twitter aux États-Unis avec Wall Street et Silicon Valley est plus proche que celle des médias traditionnels tels que CNN et le New York Times.
L'élection de Trump est en effet une victoire de "l'opinion publique" aux États-Unis. En fait, le résultat de chaque élection générale peut être considéré comme une victoire de "l'opinion publique", mais jusqu'à présent, ce type d'opinion publique a été essentiellement manipulé par le capital monopolistique. opinion publique. En fait, Sanders est plus représentatif de l'opinion publique et de la démocratie que Trump, mais le premier est bloqué par le système politique américain par des moyens de boîte noire, tandis que le second est placé sur le trône du président américain.
Les principaux partisans de Trump aux niveaux supérieurs de la société sont les forces d'extrême droite du Parti républicain, c'est-à-dire ces agitateurs racistes qui représentent les intérêts des oligarques du capital. Depuis l'ère Reagan, les présidents successifs du Parti républicain doivent promouvoir le modèle économique fondamentaliste néolibéral et du marché consistant à exploiter et à comprimer les travailleurs au fond, et d'autre part, ils doivent maintenir un certain niveau d'approbation populaire. Une stratégie consiste à utiliser la tradition inhabituellement riche du racisme aux États-Unis pour obtenir le soutien des Blancs inférieurs. Une autre stratégie consiste à utiliser l'intégrisme chrétien traditionnel. Les politiciens progressistes et libéraux qui prônent une société de bien-être et garantissent les droits fondamentaux des minorités sont en grande partie anti-traditionnels et chrétiens, ce qui arrive juste à diviser la classe ouvrière inférieure en deux factions et à empêcher la formation consciente du prolétariat. La stratégie fondamentale de l'extrême droite du Parti républicain est le néolibéralisme + le racisme + le fondamentalisme chrétien. De Reagan à George W. Bush et George W. Bush à Trump d'aujourd'hui, c'est toute la routine.
Cependant, le racisme de Trump est significativement différent des familles Reagan et Bush précédentes. Bien que le racisme des familles Reagan et Bush soit évident et sans équivoque, il ne le met jamais sur la table et reste dans un état de réponse timide. Par exemple, lorsque Reagan a été candidat à la présidence en 1980, il s'est délibérément rendu à la "Foire du comté de Neshoba" au Mississippi, où trois volontaires des droits civiques ont été assassinés par le KK et le gouvernement local en 1964. Reagan a fait face à un grand groupe Les partis des trois K et les croyants ultra-racistes ont prononcé un discours << croient au pouvoir de l'État, prônent l'autonomie de la communauté, rétablissent l'intention initiale de la constitution et limitent l'expansion du pouvoir fédéral >> pour soutenir la politique d'apartheid du gouvernement de l'État.
Bien que les tendances racistes de Reagan soient très évidentes, il n'ose pas le dire, n'ose jamais l'admettre publiquement. Ce problème a été repéré par Wallace, un média bien connu à Hong Kong qui était en quelque sorte plus grand que les médias de Hong Kong à l'époque, et l'a utilisé pour augmenter les cotes d'écoute. Une fois, Reagan a accidentellement mentionné son équipe de campagne au cours de la conversation. Wallace a immédiatement saisi l'occasion pour commencer à demander: "M. Reagan, combien d'employés noirs sont dans votre équipe de campagne?" Reagan a répondu: "Je ne peux pas vous le dire honnêtement. "Wallace a demandé," Cette phrase parle d'elle-même. "Reagan a dit avec inquiétude:" Non, parce que je ne peux pas vous dire combien de personnel nous avons ... "Wallace a dit:" Vous devriez être clair Est-ce blanc ou noir! "Reagan a dit:" Oh, oui, je veux dire que nous avons, nous avons ... "Wallace a pris les devants et a dit:" Je veux dire le personnel noir senior dans l'équipe de campagne. "Branche Reagan Zhi Wuwu: "Parlons de ça ..." Wallace interrompit Reagan: "Évidemment, il n'y a pas de Noirs dans ta campagne." Bégaya Reagan, "Non, je ne pense pas. Je veux dire non, ... je ne suis pas d'accord avec ce que tu as dit. "
En 1988, le président Bush a continué de parler d'un cas où un prisonnier noir avait violé une femme blanche à ce moment-là et a utilisé la peur qu'il avait créée pour inciter les Blancs à voter pour lui-même. Son principal stratège de campagne a admis: "Tant que nous parlons de ce cas à plusieurs reprises dans le sud , Nous gagnerons." Lors des élections de 2000, Bush Jr. a donné une conférence dans une université du sud, connue pour avoir interdit l'amour entre les noirs et les blancs. Bush Attorney General Ashcroft a également une tendance raciste et a été interviewé par des magazines blancs racistes extrêmes. Obama a rappelé dans son autobiographie que lors de sa première rencontre avec les couples Bush en 2005, Bush a pris l'initiative de lui serrer la main, mais dès que sa main a été libérée, Bush a rapidement tendu la main aux gardes autour de lui, et il était prêt Les gardes ont pulvérisé quelques liquides de nettoyage sur les paumes de Bush afin qu'il puisse éliminer les bactéries à temps.
Cependant, même Bush Jr. ne peut pas supporter les tendances racistes extrêmes de Trump. Bush Jr. croit que les remarques ridicules et les déclarations racistes de Trump provoquent des larmes au sein du Parti républicain.
Les forces racistes blanches extrêmes telles que le parti KKK sont un pilier important de Trump. L'ancien chef du Parti du KKK, David Duke, a appelé à plusieurs reprises ses partisans à voter pour Trump sur son site officiel: "Quiconque s'oppose à Trump signifie trahir vos traditions." Pendant la campagne Trump, son fils Trump Jr. a été ouvertement interviewé par le leader des médias du parti K et l'hôte de l'émission de radio raciste politique blanche "Political Sinkhole". Il convient également de noter que lorsque l'infâme ancien chef du Parti 3K a fermement soutenu Trump et que les médias espéraient que Trump le rejetterait publiquement, Trump a répondu: "Je ne sais pas ce que David Duke, je ne sais pas. De quel type d'organisation parlez-vous? Je ne peux pas critiquer une organisation que je ne connais pas. Je dois faire des recherches. " Cependant, dans un rapport que Trump avait publié en 2000, il a mentionné le Parti K et David Duke. En tant que candidat politique ayant une nette tendance au racisme blanc, il a déclaré qu'il ne savait pas quel type d'organisation était le Parti des trois K. Trump a déjà utilisé ses actions pour montrer sa relation avec le Parti des trois k.
De plus, Trump a déclaré dans sa campagne qu'il devrait imposer un tarif élevé de 45% sur les produits chinois exportés aux États-Unis, empêcher tous les musulmans d'entrer aux États-Unis et que les immigrants mexicains sont principalement des "trafiquants de drogue" et des "violeurs", prétendant créer un isolement à la frontière entre les deux pays. mur.
Trump a réussi à susciter une frénésie raciste parmi les groupes blancs moyens et inférieurs. Selon une enquête publiée par Reuters le 28 juin 2016, les partisans de Trump ont clairement une haute opinion des blancs, tandis que les Africains ont une attitude négative. Les partisans de Trump pensent que les Afro-Américains sont moins intelligents que les Caucasiens, plus paresseux que les Caucasiens, plus impolis que les Caucasiens, plus violents que les Caucasiens et plus pécheurs que les Caucasiens. La proportion la plus élevée de réponses. Sous l'instigation de Trump, les partisans de Trump, le groupe blanc de la classe moyenne inférieure, sont plus préoccupés par le fait que les personnes de couleur volent les Caucasiens pour le travail et préconisent que les Caucasiens s'unissent pour attaquer les personnes de couleur.
Trump a une relation étroite avec l'ancien personnel de Reagan. Le porte-parole de Trump et Jeffrey Lord, qui est étroitement lié à Trump, est également un ancien assistant de Reagan. Il a décrit Trump comme un autre Reagan devant les principaux médias: Les critiques ont dit exactement la même chose à propos de Reagan. Reagan a été ridiculisé en tant qu'acteur non sérieux et de second ordre. Ils ont répété à plusieurs reprises qu'il ne pouvait pas gagner jusqu'à ce qu'il gagne. Maintenant (la même chose) se reproduit. Je vraiment C'est ce Seigneur que lorsque Trump a été sévèrement critiqué pour ne pas avoir exprimé son opinion sur le Parti KKK, Lauder a propagé dans les médias: "Des organisations comme les nazis et le Parti KKK sont politiquement à gauche, pas à droite. . "
Le concept central des nazis était le racisme spécifique. En d'autres termes, les nazis sont une sorte de racisme, le soi-disant racisme germanique, mais le racisme anglo-saxon en Grande-Bretagne et aux États-Unis est beaucoup plus sanglant et impudique que celui d'Hitler. La traite négrière et l'esclavage noirs en sont la preuve la plus évidente. Le racisme, comme l'individualisme, est la tradition nationale la plus ancrée de la nation américaine.

Le racisme est l'une des trois idéologies fondamentales des affaires intérieures et étrangères américaines. Les deux autres sont l'individualisme libéral et l'anticommunisme. Depuis la fondation du pays, en particulier depuis l'époque de l'impérialisme, la richesse de la société américaine a été monopolisée et concentrée entre les mains d'un très petit groupe de grands consortiums blancs. La classe dirigeante aux États-Unis a toujours été une poignée de consortiums blancs qui ne sont pas mélangés avec d'autres races. Ces consortiums qui pratiquent le système héréditaire de richesse sont des foyers naturels de racisme, d'individualisme libéral et d'anticommunisme. Le but fondamental des trois idéologies fondamentales est d'assurer le caractère sacré de leurs biens.
Pour les pays anglo-saxons, le racisme, une stratégie qui divise la classe ouvrière, est une politique nationale depuis près de deux cents ans. En même temps, ils ont été colonisés sur le continent américain. Contrairement aux Espagnols, les Britanniques se sont à peine mariés avec des Noirs, des Indiens et des personnes de couleur, et ils ont perpétré un génocide brutal contre les Indiens de l'Amérique du Nord. Il s'agit d'une source importante de racisme plus répandue en Amérique du Nord qu'en Amérique du Sud. Dès 1790, le vice-président américain de l'époque, John Adams, a déclaré: "Il doit y avoir un groupe de personnes au fond". Les Américains doivent non seulement se battre pour l'avant-garde, mais ils doivent également être sous-estimés.
Et le président Lyndon Johnson (assassinant le président Kennedy) a expliqué pourquoi les pauvres blancs admirent le racisme: "Si vous pouvez convaincre les hommes blancs les plus bas qu'ils sont supérieurs aux gens de couleur, alors ils ne remarqueront pas que vous avez pris l'argent de leur poche. Dieu, demandez-lui un objet et faites-lui sentir qu'il est supérieur, alors il vous le donnera. "

[He Xuefei, chroniqueur de Chawang, cet article est extrait de "New Reagan or New Hitler?" ——Si Trump devient le président des États-Unis, la deuxième partie de l'article, Chawang a été publiée pour la première fois le 11 novembre 2016. &#12305;


Edité le 03-06-2020 à 00:01:42 par Xuan


Xuan
   Posté le 03-06-2020 à 08:12:36   

le chef de la police de Houston demande à Trump de la fermer



...Donald Trump s'est fait remarqué ce mardi matin en appelant les gouverneurs des états américains à "dominer" les manifestants et la situation en cessant de faire preuve de "faiblesse". Une sortie qui n'est pas passée inaperçue et à laquelle le chef de la police de Houston (Texas), Arturo Acevedo, a répondu au micro de CNN :
" Je veux m'adresser au président des Etats-Unis, en tant qu'officier de police de ce pays. S'il vous plaît, si vous n'avez rien de constructif à dire, fermez-la" . ...


Edité le 03-06-2020 à 08:13:19 par Xuan


Plaristes
   Posté le 03-06-2020 à 14:13:18   

Preuve que même si la police américains "irs rotted to the very core".

https://m.facebook.com/copblockorg/videos/2217194338598572/

Et agit aux U.SA tel un gang (alors qu'ici il n'y a que la BAC et les CRS)

Il y a quelques hommes bons.


Edité le 03-06-2020 à 14:24:33 par Plaristes


Xuan
   Posté le 03-06-2020 à 22:54:38   

Que risque l'assassin de Floyd ?

L’assassin de Floyd avait déjà été visé par 17 plaintes il n’a reçu que deux lettres de réprimande. Les syndicats de policiers sont actifs pour défendre les flics racistes.
Sans la cas de Floyd, le président lui-même pèsera pour atténuer la sanction.
Xuan
   Posté le 03-06-2020 à 23:36:24   

Les États-Unis déploient des armes de guerre pour contrôler les manifestations


https://www.globaltimes.cn/content/1190435.shtml

Par Liu Xuanzun et Zhang Han Source: Global Times Publié: 2020/6/3 19:01:58

Des machines à tuer pourraient faire plus de victimes: un expert

Des officiers de police militaire retiennent lundi un manifestant près de la Maison Blanche alors que les manifestations entourant la mort de George Floyd se poursuivent. La police a tiré des gaz lacrymogènes à l'extérieur de la Maison Blanche dimanche soir alors que les manifestants descendaient de nouveau dans les rues pour exprimer leur fureur face à la brutalité policière, l'administration Trump qualifiant les instigateurs des six nuits d'émeutes de "terroristes nationaux", il y avait plus d'affrontements entre la police et les manifestants . Photo: AFP

Les États-Unis se sont tournés vers une large sélection d'armes destinées à l'origine à la guerre pour tenter de réprimer les émeutes rampantes déclenchées par la mort de l'Afro-américain George Floyd, une mesure qui montre l'incapacité des autorités américaines à gérer la situation et qui pourrait conduire à plus victimes, ont déclaré des experts chinois.

Depuis le début des manifestations, plus de 17 000 membres de la Garde nationale américaine ont été mobilisés dans 23 États et à Washington DC pour renforcer l'application des lois contre les manifestants. Ajouté aux quelque 45 000 membres de la Garde nationale appelés à répondre à l'épidémie de COVID-19, cela porte le nombre total à 66 700, a rapporté mardi CNN.

Le Pentagone a également ordonné à la police militaire en service actif du XVIIIe Corps aéroporté de se rendre dans la région de Washington, a rapporté lundi le site Internet militaire américain Military.com.

Certains internautes et médias chinois ont été surpris de voir que les troupes américaines avaient également apporté avec elles des armes de guerre lourdes contre les civils qui protestaient, ce qui a incité beaucoup de gens à se demander: "Est-ce trop?"

Certains des équipements lourds les plus fréquemment vus aux États-Unis dans les opérations de contrôle des protestations étaient des véhicules blindés, y compris des véhicules protégés contre les embuscades résistants aux mines RC-31, des véhicules blindés de sécurité M1117 et des Humvees équipés de postes d'armes M153, comme l'ont identifié les médias chinois thepaper.cn sur Mercredi.

De nombreux véhicules, comme le RC-31, ont été développés pour lutter contre les terroristes et sont largement utilisés en Afghanistan, en Irak et en Syrie. Même les internautes américains ont critiqué leur déploiement, affirmant qu'il s'agissait d'une réaction excessive et qui avait transformé les États-Unis en Moyen-Orient. Certains internautes ont également interrogé "

L'expert militaire basé à Pékin, Wei Dongxu, a déclaré mercredi au Global Times que les troupes américaines craignaient que des véhicules moins fortifiés ne soient pas en mesure de les protéger lorsque des manifestants leur lançaient des pierres ou des explosifs.Ils ont donc choisi d'utiliser des véhicules blindés et pourraient également espérer que ces armes puissantes servent de dissuasion.

Un drone Predator B affilié aux douanes et à la protection des frontières américaines a été dépêché lors de la manifestation à Minneapolis, a rapporté Daily Mail.

Le Predator B est un type de drone de reconnaissance armé capable de mener des missions de surveillance et de transporter des missiles air-sol pour lancer des attaques directes. Il a également été largement déployé dans des missions antiterroristes au Moyen-Orient.

Bien que ce drone Predator particulier ne soit pas armé, il peut utiliser ses dispositifs optiques avancés pour vérifier la distribution et la direction de marche des manifestants et fournir des informations aux troupes au sol, a déclaré Wei.

Des hélicoptères Black Hawk et Lakota de l'armée américaine ont également été vus à basse altitude et ont tenté de disperser des manifestants à Washington DC, a rapporté mardi Fox News.

Le déploiement d'armes létales a également fait des victimes. Un soldat de la garde nationale du Minnesota a tiré son arme dimanche soir sur un véhicule en mouvement à Minneapolis alors que les manifestations de rue devenaient violentes, a rapporté lundi le journal militaire américain Stars and Stripes.

Wei a déclaré que l'utilisation d'armes de guerre pourrait inciter davantage les manifestants à l'hostilité et à la haine, les incitant à prendre des mesures encore plus agressives.

Faisant écho à l'avis de Wei, Li Haidong, professeur à l'Institut des relations internationales de l'Université des affaires étrangères de Chine, a déclaré mercredi au Global Times que l'utilisation des forces armées pourrait détériorer la situation et faire davantage de victimes.

L'envoi des militaires et des armes a montré que le gouvernement fédéral et les gouvernements des États sont incapables de gérer la situation actuelle, car les manifestations contre le racisme ont touché un nerf de longue date dans la société américaine et les autorités ont choisi de répondre avec une poigne de fer, a déclaré Li.

Trump lui-même, en tant que suprémaciste blanc, a aggravé le racisme et la fracture sociale au cours de son administration plutôt que d'exercer une influence positive sur la résolution du problème, qui a culminé après la mort de Floyd, a déclaré Li, notant que le président n'avait aucune compréhension de base ni aucun plan pour s'attaquer le problème, et l'adoption d'une stratégie de haute pression ne fera qu'exacerber le chaos.


Titre d'un journal: Les armes de guerre utilisées pour réprimer les émeutes


Edité le 03-06-2020 à 23:36:55 par Xuan


Xuan
   Posté le 03-06-2020 à 23:41:24   

Extrait d'un article chinois sur les attaches racistes et fascistes de Trump http://www.cwzg.cn/theory/202005/57926.html


Les principaux partisans de Trump aux niveaux supérieurs de la société sont les forces d'extrême droite du Parti républicain, c'est-à-dire ces agitateurs racistes qui représentent les intérêts des oligarques du capital. Depuis l'ère Reagan, les présidents successifs du Parti républicain doivent promouvoir le modèle économique fondamentaliste néolibéral et du marché consistant à exploiter et à comprimer les travailleurs au fond, et d'autre part, ils doivent maintenir un certain taux d'approbation populaire. Comment font-ils? Une stratégie consiste à utiliser la tradition inhabituellement riche du racisme aux États-Unis pour obtenir le soutien des Blancs inférieurs. Une autre stratégie consiste à utiliser l'intégrisme chrétien traditionnel. Les politiciens progressistes et libéraux qui prônent une société de bien-être et garantissent les droits fondamentaux des minorités sont en grande partie anti-traditionnels et chrétiens, ce qui arrive à diviser la classe ouvrière inférieure en deux factions et à empêcher la formation consciente du prolétariat. La stratégie fondamentale de l'extrême droite du Parti républicain est le néolibéralisme + le racisme + le fondamentalisme chrétien. De Reagan à George W. Bush et George W. Bush à Trump d'aujourd'hui, c'est toute la routine.

…Cependant, même Bush Jr. ne peut pas supporter les tendances racistes extrêmes de Trump. Bush Jr. croit que les remarques ridicules et les déclarations racistes de Trump provoquent des larmes au sein du Parti républicain.
Les forces racistes blanches extrêmes telles que le KKK sont un pilier important de Trump. L'ancien chef du KKK, David Duke, a appelé à plusieurs reprises ses partisans à voter pour Trump sur son site officiel: "Quiconque s'oppose à Trump signifie trahir vos traditions."
Pendant la campagne Trump, son fils Trump Jr. a été ouvertement interviewé par le leader des médias du KKK et l'hôte de l'émission de radio raciste politique blanche "Political Sinkhole".
Il convient également de noter que lorsque l'ancien infâme chef du KKK a fermement soutenu Trump et que les médias espéraient que Trump le rejetterait publiquement, Trump a répondu: "Je ne sais pas qui est ce David Duke, je ne sais pas. De quel type d'organisation parlez-vous? »
marquetalia
   Posté le 04-06-2020 à 14:48:54   

En même temps,un individu comme Erdogan est mal placé pour traîter Trump de raciste et de fasciste,alors qu'il l est lui même..
Plaristes
   Posté le 04-06-2020 à 22:40:58   

Sur une des photos j'avais vu un sorte de cougard.. Donc les armes de guerres ils les avaient déployés depuis longtemps.

Bon après les missiles air soles c'est pour protéger la maison blanche je suppose, comme en France.

L’assassin de Floyd avait déjà été visé par 17 plaintes il n’a reçu que deux lettres de réprimande. Les syndicats de policiers sont actifs pour défendre les flics racistes.

Si t'étais proche des associations de victimes de la police américaine, tu saurais que blanc ou noir ça ne change pas grand chose, il y a eu un gamin blanc de 7 ans abattu de 5 balles 7 minutes d'agonie, rien, pareille pour Daniel Shaver.

Je ne nie pas le racisme, et les délits de facies. Mais il semble que ça doit du au fait que la police s'auto-police.



Il y a aussi tout ce clouscard a dit sur l’immigrant arabe, sauf que là ce n'est pas une problème d'immigration, c'est un trafique de drogue, t'as un mal de dos parce-que tu te le casse au boulot? Hop un médecin corrompu te prescris de l'oxycotin, tu deviens addict, tu te fais chopper par les flics avec de l'héroïne dans les poches, 5 ans de taule, où en plus de travailler en tant qu'esclave tu apprends à dealer !

Faut voir le nombre de flic et de parlementaire corrompus par l'industrie pharmaceutique aux U.S.A !

Le sous prolétariat américains étant dans certains états majoritairement noir...


Après il y a les combines à la bordure mexicaine :

How Immigration Detention is a For-Profit Business
Xuan
   Posté le 05-06-2020 à 00:24:46   

Le racisme contre les Afro Américains est ancien aux USA. Les exactions policières s'inscrivent dans ce cadre et non dans une liste de faits divers.
D'autre part la crise sanitaire et économique ont particulièrement frappé la population noire. C'est l'ensemble de ces faits qu'il faut prendre en compte.
Xuan
   Posté le 05-06-2020 à 07:40:45   

Le racisme et le colonialisme "interne" contre les indiens, les Mexicains, les noirs, et notamment l'esclavage et la ségrégation, ont jalonné l'histoire de ce pays depuis sa création jusqu'à nos jours.
Même l'élection d'un président noir n'a pas aboli les discriminations et les policiers racistes ont continué d'être protégés.
Ces faits ont été amplifiés par l'institutionnalisation de la violence dans le port d'armes, conduisant à plusieurs reprises à des massacres.

L'impérialisme ne peut pas résoudre ces contradictions dont il est à l'origine. Par conséquent la lutte pour l'égalité des droits devient aussitôt une lutte contre les institutions, contre l'Etat fédéral, c'est-à-dire contre les représentants de la bourgeoisie.
C'est une lutte qui ne concerne pas seulement les noirs et les antiracistes blancs, mais aussi les latinos et les blancs pauvres qui en sont tous victimes. Ces derniers ont aussi gravement souffert de la crise sanitaire et du chômage.

Sous la gouvernance de Trump les représentants du racisme et du grand capital sont intimement liés, aussi la révolte contre l'assassinat de Floyd s'est-elle tournée contre Trump, assiégé dans la Maison Blanche, qui a dû faire intervenir l'armée pour sortir de son trou et brandir la Bible, au milieu d'un aréopage de suprémacistes.


Edité le 05-06-2020 à 07:45:36 par Xuan


Plaristes
   Posté le 05-06-2020 à 09:12:33   

Xuan a écrit :

Le racisme et le colonialisme "interne" contre les indiens, les Mexicains, les noirs, et notamment l'esclavage et la ségrégation, ont jalonné l'histoire de ce pays depuis sa création jusqu'à nos jours.
Même l'élection d'un président noir n'a pas aboli les discriminations et les policiers racistes ont continué d'être protégés.
Ces faits ont été amplifiés par l'institutionnalisation de la violence dans le port d'armes, conduisant à plusieurs reprises à des massacres.

L'impérialisme ne peut pas résoudre ces contradictions dont il est à l'origine. Par conséquent la lutte pour l'égalité des droits devient aussitôt une lutte contre les institutions, contre l'Etat fédéral, c'est-à-dire contre les représentants de la bourgeoisie.
C'est une lutte qui ne concerne pas seulement les noirs et les antiracistes blancs, mais aussi les latinos et les blancs pauvres qui en sont tous victimes. Ces derniers ont aussi gravement souffert de la crise sanitaire et du chômage.

Sous la gouvernance de Trump les représentants du racisme et du grand capital sont intimement liés, aussi la révolte contre l'assassinat de Floyd s'est-elle tournée contre Trump, assiégé dans la Maison Blanche, qui a dû faire intervenir l'armée pour sortir de son trou et brandir la Bible, au milieu d'un aréopage de suprémacistes.


Si tu lis la constitution, l'esclavage est toujours légal, et se pratique toujours. Lisez le 13° amendement. Il y a un mais.

"except as punishment for a crime whereof the party shall have been duly convicted"

Sauf si tu commet un crime.

C'est une lutte qui ne concerne pas seulement les noirs et les antiracistes blancs, mais aussi les latinos et les blancs pauvres qui en sont tous victimes. Ces derniers ont aussi gravement souffert de la crise sanitaire et du chômage.


Ce que je voulais rappeler.
Xuan
   Posté le 06-06-2020 à 07:20:30   




Je cite en extrait le sociologue marxiste argentin Atilio A.Boron.
Ces chiffres reflètent la base matérielle de la révolte populaire :

Le rapport du US Census Bureau 2019 confirme la validité de ce diagnostic à distance par Myrdal en montrant que si le revenu médian des ménages américains était de 63 179 $ et celui des ménages «blancs» était de 70 642 $ celui des Afro-Américains
Il s’est effondré à 41 361 $ et celui des «Hispaniques» a chuté mais est resté à 51 450 $.

Les Blancs représentent 64% du pays, mais 30% de la population carcérale; les Noirs représentent 33% des détenus, alors qu’il forment 12% de la population.

72% des jeunes blancs qui terminent leurs études secondaires entrent dans un établissement d’enseignement supérieur cette même année, ce que seulement 44% des Afro-descendants font.
Les révoltes récurrentes de ce groupe ethnique opprimé témoignent de l’échec des mesures timides adoptées pour l’intégrer.

»La pandémie de Covid-19 a aggravé la situation, mettant en évidence la discrimination scandaleuse qui existe: le taux de mortalité général pour ce virus est de 322 par million d’habitants et tombe à 227 pour les blancs, mais il augmente fortement chez les noirs à 546 par million.
Et la dépression économique que la pandémie a alimentée de façon exponentielle a des Afro-descendants parmi ses premières victimes.
Xuan
   Posté le 06-06-2020 à 07:35:28   

Un article d'Entelekeia. L'article de Van Buren cité mettait l'accent sur la continuité des politiques de l'administration US. Cet article met l'accent sur la possiblité d'un Etat fascisant, compte tenu de l'absence d'avant-garde dirigeante, je dirais de la faiblesse du parti communiste.
Une réserve est la présence de manifestants sur les marches de la maison blanche, un degré inédit dans l'accusation de l'administration US.
Entelekeia publie la photo de Martin Luther King "leader charismatique qui manque au peuple des USA". En fait ce leader était pacifiste militant pour les droits civiques, pour la paix et contre la pauvreté et non pour le socialisme.


Pourquoi la révolution américaine ne sera pas télévisée

PAR ADMIN · PUBLIÉ 5 JUIN 2020 · MIS À JOUR 6 JUIN 2020


Avant-hier, nous avions posté l’opinion de Peter Van Buren, qu’on peut résumer à un constat d’échec pour les USA. La vision de Pepe Escobar, ci-dessous, ne brille pas non plus par un excès d’optimisme.

Pour le peuple américain privé de leaders révolutionnaires crédibles et d’objectifs clairs, désorganisé par des décennies d’individualisme, est-ce un échec et mat ? Il faut souhaiter que non, et en attendant, en tirer des leçons pour éviter de tomber à chaque fois dans le même piège : vous entendrez des échos des Gilets jaunes français dans les lignes qui suivent. En une phrase, comme l’avait dit Lénine cité par Emmanuel Todd à l’occasion d’encore un autre soulèvement raté à cause de ce que ce sociologue avait identifié comme un excès d’individualisme et de libertarisme (Nuit debout), « Pas de révolution sans organisation ».


Note : Le titre renvoie à la chanson de Gil Scott-Heron The Revolution Will Not Be Televised (La révolution ne sera pas télévisée). Dans son article, Peter Van Buren s’était servi de la même référence.

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Par Pepe Escobar
Paru sur Asia Times sous le titre Why America’s revolution won’t be televised

La révolution ne sera pas télévisée parce que ceci n’est pas une révolution. En tous cas, pas encore.
Brûler et/ou piller les magasins Target ou Macy’s est une diversion mineure. Personne ne vise le Pentagone (ni même les magasins du Pentagon Mall). Le FBI. La Réserve fédérale de NY. Le Département du Trésor. La CIA à Langley. Les maisons de Wall Street.

Les vrais pillards – la classe dirigeante – surveillent confortablement le spectacle sur leurs énormes Bravia 4K en sirotant du single malt.

C’est une lutte des classes bien plus qu’une lutte raciale et elle doit être abordée comme telle. Pourtant, elle a été détournée dès le début pour se dérouler comme une simple révolution de couleur.

Les médias mainstream américains ont laissé tomber comme une brique – stratégiquement placée ? – leur couverture haletante de la Planète Confinement pour couvrir en masse la nouvelle « révolution » américaine. La distanciation sociale n’est pas exactement propice à l’esprit révolutionnaire.

Il ne fait aucun doute que les États-Unis soient enlisés dans une guerre civile complexe aussi grave que celle qui a suivi l’assassinat du Dr Martin Luther King à Memphis en avril 1968.

Pourtant, la dissonance cognitive massive est la norme dans tout le spectre de la « stratégie de la tension ». De puissantes factions tentent de contrôler l’opinion. Personne n’est capable d’identifier pleinement toutes les subtilités et les incohérences de ce théâtre d’ombres.

Les programmes hardcore se mélangent : une tentative de révolution de couleur/changement de régime (un retour de boomerang, ça fait mal) interagit avec les Boogaloo Bois [organisation d’extrême droite US, NdT] – dans ce qui pourrait être vu comme un alliance tactique avec Black Lives Matter – tandis que les « accélérationnistes » de la suprématie blanche tentent de provoquer une guerre raciale.

Pour citer les Temptations : c’est une ‘ball of confusion’.

Les Antifa sont criminalisés mais les Boogaloo Bois obtiennent un laissez-passer. Encore une autre guerre tribale, encore une autre révolution de couleur – désormais intérieure – sous le signe de la « division pour régner », opposant les Antifa aux suprémacistes blancs fascistes.

Pendant ce temps, l’infrastructure politique nécessaire à la promulgation de la loi martiale a évolué en projet bipartite.

Nous sommes au milieu d’un brouillard total de guerre. Ceux qui défendent l’armée américaine écrasant les « insurgés » dans les rues prônent en même temps une fin rapide de l’empire américain.

Au milieu de tant de bruit et de fureur qui signifient perplexité et paralysie, nous pourrions atteindre un moment suprême d’ironie historique, où la (in)sécurité de la patrie américaine est frappée par un boomerang – non seulement l’un des artefacts-clés de la propre création de son État profond – une révolution de couleur – mais aussi les éléments combinés d’un trio parfait de chocs en retour : l’opération Phoenix, l’opération Jakarta [massacre dans le cadre d’une opération anticommuniste menée par les USA en Indonésie en 1965, un million de victimes, NdT] et l’opération Gladio.

Mais cette fois, les cibles ne seront pas des millions de personnes dans le Sud mondial. Il s’agira de citoyens américains.

L’Empire rentre à la maison
Un certain nombre de progressistes soutiennent qu’il s’agit d’un soulèvement de masse spontané contre la répression policière et l’oppression du système – et que cela conduira nécessairement à une révolution, comme la révolution de février 1917 en Russie, qui avait surgi d’une pénurie de pain à Petrograd.

Les protestations contre la brutalité policière endémique seraient donc le prélude à un remix de Levitate the Pentagon [une campagne de masse contre la guerre du Vietnam en 1967, NdT] – qui entraînerait bientôt un possible face-à-face avec l’armée américaine dans les rues.

Mais nous avons un problème. L’insurrection, jusqu’à présent purement pulsionnelle, n’a donné lieu à l’émergence d’aucune structure politique et à aucun dirigeant crédible pour articuler sa myriade de griefs. En l’état actuel des choses, il s’agit d’une insurrection inaboutie, placée sous le signe de l’appauvrissement et de la dette perpétuelle.

Pour encore compliquer les choses, les Américains sont maintenant confrontés à ce que l’on ressent au Vietnam, au Salvador, dans les zones tribales pakistanaises ou à Sadr City à Bagdad.

L’Irak est entré en grande pompe à Washington DC, les Blackhawks du Pentagone faisant des « démonstration de force » au-dessus des manifestants, dans une technique de dispersion éprouvée appliquée dans d’innombrables opérations de contre-insurrection à travers les pays du Sud.

Et puis, est venu le « moment Elvis » : Le général Mark Milley, président de l’état-major interarmées, plastronnant dans les rues de Washington. Le lobbyiste de Raytheon qui dirige maintenant le Pentagone, Mark Esper, a dit qu’il « dominait l’espace de combat ».

Eh bien, après qu’ils se soient fait botter l’arrière-train en Afghanistan, en Irak et indirectement en Syrie, la « domination sur l’ensemble du spectre » doit bien dominer quelque part. Alors pourquoi pas chez eux?

Les troupes de la 82ème division aéroportée, de la 10ème division de montagne et de la 1ère division d’infanterie – qui ont perdu des guerres au Vietnam, en Afghanistan, en Irak et, oui, en Somalie – ont été déployées sur la base aérienne d’Andrews, près de Washington.

Le Super-Faucon de guerre Tom Cotton a même appelé, dans un tweet, la 82e division aéroportée à faire « tout ce qu’il faut pour rétablir l’ordre. Pas de quartier pour les insurgés, les anarchistes, les émeutiers et les pillards ». Ce sont certainement des cibles plus faciles que les armées russe, chinoise et iranienne.

La performance de Milley me rappelle John McCain paradant à Bagdad en 2007 en jouant au macho, sans casque, pour prouver que tout allait bien. Bien sûr : il avait un bataillon armé jusqu’aux dents qui surveillait ses arrières.

Et en complément de l’angle du racisme, il faut toujours se rappeler qu’un président blanc et un président noir ont tous deux signé pour des attaques de drones contre des fêtes de mariages dans les zones tribales pakistanaises.

Esper l’a bien expliqué : une armée d’occupation pourrait bientôt « dominer l’espace de combat » dans la capitale du pays, et peut-être même ailleurs. Quelle sera la prochaine étape ? Une Autorité provisoire de la coalition [comme en Irak, NdT] ?

Comparé à des opérations similaires dans le Sud, cela évitera non seulement un changement de régime, mais produira également l’effet souhaité par l’oligarchie au pouvoir : un serrage de vis néofasciste. De quoi prouver une fois de plus que si vous n’avez pas un Martin Luther King ou un Malcolm X pour combattre le pouvoir, alors le pouvoir vous écrasera quoi que vous fassiez.

Le totalitarisme inversé
Le grand théoricien politique Sheldon Wolin, aujourd’hui décédé, l’avait déjà bien compris dans un livre publié pour la première fois en 2008 : il s’agit de totalitarisme inversé.

Wolin montrait comment « les formes de contrôle les plus grossières – de la police militarisée à la surveillance de masse en passant par les policiers faisant office de juge, de jury et de bourreau, désormais une réalité pour la classe inférieure – deviendront une réalité pour nous tous si nous résistons au siphonnage constant du pouvoir et de la richesse par ceux qui se situent au sommet.
Nous ne sommes tolérés en tant que citoyens que tant que nous participons à l’illusion d’une démocratie participative. Au moment où nous nous rebellerons et refuserons de continuer à participer à l’illusion, le visage du totalitarisme inversé ressemblera à celui des systèmes totalitaires du passé », a-t-il écrit.

Sinclair Lewis (qui n’a pas dit « lorsque le fascisme arrivera en Amérique, il sera enveloppé dans le drapeau et agitera une croix » a en fait écrit, dans It Can’t Happen Here (Cela ne peut pas se produire ici, 1935), que les fascistes américains seront ceux « qui ont renié le mot ‘fascisme’ et prêché l’asservissement au capitalisme au nom de la liberté constitutionnelle et du mode de vie des natifs américains ».

Ainsi, le fascisme américain, quand il arrivera, selon lui, parlera et marchera comme l’Amérique habituelle.

George Floyd a été l’étincelle. Dans un rebondissement freudien, le retour du refoulé s’est fait brutalement, mettant à nu de multiples blessures : comment l’économie politique américaine a brisé les classes ouvrières ; a échoué lamentablement sur le Covid-19 ; n’a pas réussi à fournir des soins de santé abordables ; profite à une ploutocratie ; et prospère sur un marché du travail racialisé, une police militarisée, des guerres impériales de plusieurs billions de dollars et des renflouements en série des « trop importantes pour faire faillite » (« too big to fail »).

Instinctivement au moins, bien que de manière inaboutie, des millions d’Américains voient clairement comment, depuis le Reaganisme, tout le jeu consiste en une oligarchie/ploutocratie qui arme la suprématie blanche à des fins de pouvoir politique, avec en prime un transfert de richesse régulier et massif vers le haut.

Un peu avant les premières manifestations pacifiques de Minneapolis, j’ai fait valoir qu’en termes de realpolitik, les perspectives après le confinement étaient sombres, en privilégiant à la fois la restauration du néolibéralisme – déjà en vigueur – et le néofascisme hybride.

La séance de photo biblique du président Trump devant l’église St John’s, qui est désormais célèbre – y compris son introduction de tirs de gaz lacrymogènes contre des citoyens – ont permis de franchir une nouvelle étape. Trump voulait envoyer un signal soigneusement chorégraphié à sa base d’électeurs évangéliques. Mission accomplie.

Mais le signal le plus important (invisible) était sans doute celui du quatrième homme sur l’une des photos.

Giorgio Agamben a déjà prouvé au-delà de tout doute que l’état de siège est désormais totalement normalisé en Occident. Le procureur général William Barr vise maintenant à l’institutionnaliser aux États-Unis : c’est l’homme qui a la marge de manœuvre nécessaire pour aller jusqu’à un état d’urgence permanent, un Patriot Act sous stéroïdes, avec le soutien de « démonstrations de force » d’hélicoptères Blackhawk.

Traduction et note d’introduction Corinne Autey-Roussel pour Entelekheia
Photo : Martin Luther King, le leader charismatique qui manque au peuple des USA.


Edité le 06-06-2020 à 09:26:11 par Xuan


Plaristes
   Posté le 06-06-2020 à 07:52:54   

Atilio A.Boron, me semble être dans ces délires anglo-saxons, qui considèrent que l'homme est un animal, un singe stupide et bordé avec quelquechose en plus.
Alors qu'en réalité le cœur de l'homme (the very core), c'est une vide un moins, un moins investit dans un plus qui fait sa grandeur, l'animalité de l'homme est secondaire et non primaire.

Les concepts qu'il emploie son typiquement anglo-saxon.

On va parler de race de mâle de femelle, à tout bout de champs pour parler d'homme !
Et pourquoi pas de territoire et de Lebansraum?

Sa sociologie me paraît donc pauvre et à côté de la plaque.
Les sciences de la natures ne peuvent être utilisées pour conceptualiser les sciences sociales.


Pour Pepe Escobar, son concept de totalitarisme inversé m'intrigue grandement, bien que j'ai énormément de problème avec le concept de totalitarisme.
Il a quelque part raison,nous somme dans une fascisme inversé, c'était une des théories de clouscard.

Il étudie la psyché..... Je mettrait ma mai à coupé qu'il est aussi freudien que Marxiste sans être freudo-marxiste.
Et je sens un sens dialectique digne de l'école hégéliano-marxiste.

Je me penche sur les travaux de Sheldon Wolin maintenant.


Edité le 06-06-2020 à 07:54:38 par Plaristes


Xuan
   Posté le 06-06-2020 à 13:49:08   

Je n'ai pas cité l'intégralité de l'article de Boron mais les chiffres qui sont indépendants de lui et de ses opinions personnelles. Ce sont eux qui présentent un intérêt pour notre sujet.

En ce qui concerne Escobar son article éclaire des aspects peu cités dans la presse, d'où son intérêt.
Par contre il est unilatéral. Les institutions US ont dû reculer en requalifiant l'assassinat de Floyd en homicide volontaire, ce qui constitue une victoire face à Trump et aux bandes suprémacistes.
Plaristes
   Posté le 06-06-2020 à 22:04:04   

Pas si sûr, la réaction est dure, si la révolution c'est le savoir absolu ; la réaction et la contre-révolution c'est le non-savoir absolu.

J'aimerai utiliser le terme Orwellianisme inversé.
On voit déjà en Chine ce que le communisme de guerre chinois fait. Pour maîtriser le capitalisme et ses ravages, l'appareil d'état Chinois déploie des moyens assez inhumains et terrifiants, assez Orwelliens, le système carcéral chinois est totalement immonde.

Et contrairement aux cubains il ont des fachos sur leur sol.


C'est ce qui nous attends quand le capitalisme montrera son vrai visage en occident.


Edité le 06-06-2020 à 22:04:14 par Plaristes


Xuan
   Posté le 06-06-2020 à 22:38:09   

Cite tes sources quand tu affirmes ceci ou cela.
Xuan
   Posté le 06-06-2020 à 23:34:42   

Des réactions qui reflètent le hiatus entre la ligne fascisante de Trump et les traditions constitutionnelles de l'administration

Les relations de Trump avec son armée sont au plus mal


Par AFP -5 juin 2020 à 19 h 00 min
http://www.45enord.ca/2020/06/les-relations-de-trump-avec-son-armee-sont-au-plus-mal/

Les relations de Donald Trump avec son armée sont au plus mal depuis que le ministre de la Défense Mark Esper et d’anciens responsables militaires respectés, notamment Jim Mattis, ont désavoué le président sur sa façon de répondre aux manifestations antiracistes dans le pays.

Le chef du Pentagone s’est publiquement désolidarisé du président, qui est commandant en chef des forces armées américaines, en se déclarant opposé au déploiement de l’armée américaine sur le territoire pour répondre aux manifestations émaillées d’émeutes qui ont gagné l’ensemble des Etats-Unis après la mort d’un homme noir aux mains d’un policier blanc.

« Je ne suis pas favorable à décréter l’état d’insurrection » , a déclaré M. Esper en référence au seul décret qui permettrait légalement au président de déployer des soldats d’active face à des citoyens américains, et non plus des réservistes de la Garde nationale.

Quelques heures plus tard, c’est le prédécesseur de M. Esper, Jim Mattis qui, lui, a porté mercredi un coup frontal à Donald Trump en l’accusant de vouloir « diviser » l’Amérique, dans une tribune publiée par la revue The Atlantic.

« Quand j’ai rejoint l’armée, il y a environ 50 ans, j’ai prêté serment de soutenir et défendre la Constitution » , a écrit l’ex-chef du Pentagone, qui avait démissionné avec fracas en décembre 2018 au pour protester contre l’annonce par M. Trump d’un retrait total de Syrie, sans concertation avec les alliés de Washington.

« Jamais je n’ai imaginé que des soldats qui prêtent le même serment puissent recevoir l’ordre, quelles que soient les circonstances, de violer les droits constitutionnels de leurs concitoyens — et encore moins pour permettre au commandant-en-chef élu d’aller poser pour une photo, de manière saugrenue, avec les chefs militaires à ses côtés ».

Politiser l’armée

William Barr, Donald Trump, Mark Esper et Mark Milley. [AFP]

M. Mattis faisait allusion aux images dévastatrices de M. Esper et du chef d’état-major, le général Mark Milley, marchant lundi soir avec M. Trump près de la Maison Blanche après la dispersion brutale de manifestants qui protestaient pacifiquement.
Deux anciens chefs d’état-major sont également intervenus dans le débat. « L’Amérique n’est pas un champ de bataille. Nos concitoyens ne sont pas l’ennemi » , a tweeté l’ex-général Martin Dempsey qui a dirigé l’état-major de 2011 à 2015.
Son prédécesseur immédiat, l’ex-général Mike Mullen a dit craindre que les militaires « soient utilisés à des fins politiques » .
David Lapan, un ancien porte-parole du Pentagone, a indiqué à l’AFP n’avoir jamais vu pareil désaveu du président, notamment par quelqu’un de la stature de Jim Mattis.
« Ce président a politisé l’armée comme jamais » , a-t-il ajouté, rappelant les images devant l’église lundi soir.
M. Esper et le général Milley « ont trop attendu » avant de se désolidariser du président et « ils ont laissé la situation s’envenimer » , a-t-il ajouté. « Ils ont perdu dans une certaine mesure la confiance des troupes et du public américain » .
Même tardive, la déclaration publique de Mark Esper contre l’emploi de l’armée contre les manifestants a libéré la parole au sein du Pentagone et ouvert le débat sur les disparités raciales.
« Je suis George Floyd » , a notamment tweeté un conseiller de l’état-major, l’adjudant de l’US Air Force Kaleth Wright, qui est noir. « Ce qui arrive trop souvent dans ce pays à des hommes noirs victimes de brutalités policières (…) pourrait m’arriver à moi » .

« Chaque soldat et employé civil du ministère de la Défense prête le serment de soutenir et défendre notre constitution » , a rappelé dans un message aux troupes le secrétaire à l’Armée de Terre, Ryan McCarthy. « Cela inclut le droit de la population de se rassembler pacifiquement » .

Le général Robert Abrams, qui commande les forces américaines en Corée du Sud, a indiqué vendredi avoir lui-même ouvert un débat sur le racisme au sein de ses forces.
« Ce que j’ai entendu me fend le coeur. Nous devons faire mieux » , a-t-il tweeté, appelant tous ses chefs d’unités à ouvrir un débat avec leurs soldats, même s’ils n’ont pas conscience de problèmes. Car « si vous ne voyez pas de problème, vous faites peut-être partie du problème » .

C’est maintenant l’avenir du ministre de la Défense qui apparaît fragilisé. La porte-parole de la Maison Blanche Kayleigh McEnany s’est abstenue de dire jeudi si M. Esper avait encore la confiance du président.
Xuan
   Posté le 07-06-2020 à 08:27:08   

Après avoir opposé le déni aux manifestants l'administration US cède sur les revendications, tandis que l'armée refuse de s'engager dans la répression.
Il faut interpréter cela comme la conséquence des manifestations répétées malgré le couvre-feu et de la solidarité internationale, jusqu'aux critiques des chefs d'état africains et des autres bourgeoisies impérialistes.
Ceci ne mettra pas un terme aux exactions policières ni à la présence de fascistes dans la police, mais objectivement c'est un camouflet pour Trump et pour les suprémacistes blancs qui doivent reculer et sont publiquement déconsidérés.


Sur https://www.globaltimes.cn/content/1190583.shtml

Les complices de Derek Chauvin inculpés à leur tour


Trois policiers de Minneapolis ont été inculpés mercredi pour leur rôle dans le meurtre d'un homme noir menotté qui a déclenché des manifestations à l'échelle nationale, tandis que des accusations plus graves ont été portées contre l'officier principalement responsable.
Les procureurs du Minnesota avaient annoncé vendredi un acte d'accusation de meurtre au troisième degré contre Derek Chauvin, 44 ans - l'officier blanc filmé à genoux sur le cou de George Floyd pendant près de neuf minutes alors qu'il plaide: "Je ne peux pas respirer".
Mais ils ont dit qu'ils augmentaient l'accusation, à peu près semblable à l'homicide involontaire coupable, au meurtre au deuxième degré, ce qui n'implique pas une préméditation mais entraîne des sanctions plus sévères.
"Je crois que les preuves dont nous disposons soutiennent désormais l'accusation plus forte de meurtre au deuxième degré" , a déclaré le procureur général du Minnesota, Keith Ellison.
Les trois collègues de Chauvin, sur les lieux de l'arrestation de Floyd le 25 mai pour avoir prétendument acheté des cigarettes avec un chèque en bois, sont accusés d'être complices du meurtre.

Tou Thao, 34 ans, J. Alexander Kueng, 26 ans, et Thomas Lane, 37 ans, ont été accusés de complicité de meurtre au deuxième degré.
L'arrestation de tous les officiers impliqués a été une demande persistante des manifestants qui sont descendus dans les rues de dizaines de villes américaines au cours des neuf derniers jours pour condamner les violences policières et exiger la justice raciale.
Des dizaines de milliers de personnes ont défié les couvre-feux dans plusieurs villes américaines du jour au lendemain pour exprimer leur colère contre la mort de Floyd, âgé de 46 ans, mais les manifestations ont été largement pacifiques et n'ont pas comporté les pillages ou les affrontements avec la police des jours précédents.
La famille de Floyd, dans un communiqué, a qualifié ces arrestations de «moment doux-amer» et de «pas en avant significatif sur la voie de la justice» .
"Ces officiers savaient qu'ils pouvaient agir en toute impunité, étant donné le modèle et la pratique répandus et prolongés du département de police de Minneapolis de violer les droits constitutionnels des gens" , a déclaré sa famille.
"Nous sommes profondément reconnaissants pour l'effusion de soutien par les Américains dans les villes à travers le pays, et nous les exhortons à faire entendre leur voix pour le changement de manière pacifique."
L'ancien président américain Barack Obama a applaudi mercredi les protestations "profondes" exigeant la justice raciale et a déclaré que les manifestations sur le meurtre d'un homme noir en garde à vue la semaine dernière pourraient déclencher des réformes à l'échelle nationale.
Dans ses premiers commentaires vidéo depuis la mort de George Floyd le 25 mai à Minneapolis déclenchant des troubles à travers le pays, le prédécesseur du président Donald Trump a également exhorté les autorités étatiques et locales à revoir leurs politiques sur le recours à la force.
Obama a adressé ses commentaires aux jeunes hommes et femmes noirs qui, selon lui, ont souvent été témoins ou victimes de trop de violence.
"Trop souvent, une partie de cette violence est venue de gens qui étaient censés vous servir et vous protéger" , a déclaré Obama lors d'une webémission avec des militants.


Edité le 07-06-2020 à 08:39:24 par Xuan


Xuan
   Posté le 07-06-2020 à 23:06:22   

Une photo symptomatique : le président du pays le plus puissant du monde doit faire intervenir l'armée pour sortir de la Maison Blanche faire une photo de propagande avec la Bible.
Il passe devant un mur couvert d'injures.




Edité le 07-06-2020 à 23:07:42 par Xuan


pzorba75
   Posté le 08-06-2020 à 08:09:41   

Bilan rapide : ni les tags, ni la Bible ne peuvent traiter les problèmes sociaux. Ni aux États-Unis, ni ailleurs, ces modes d'expression sont la destruction de la réflexion, les symboles d'un monde de brutes.
Xuan
   Posté le 08-06-2020 à 13:10:53   

En eux-mêmes non, ce sont seulement des symboles.
C'est ce qu'ils représentent qui peut transformer la société US.

Il n'est jamais arrivé jusqu'à présent que le président des USA soit insulté à deux pas de sa porte, tandis qu'il s'adresse à des catholiques intégristes.

Ces symboles reflètent une division inédite de la société américaine, et une telle contradiction aboutit à une transformation, dont on ne peut pas encore prévoir le sens mais qui est inévitable.
pzorba75
   Posté le 08-06-2020 à 16:18:13   

Les inégalités et le racisme restent le socle de la société américaine, les opérations actuelles d'information - émotion ne préparent pas de solution.

Depuis le temps que la communication et l'information sont présentées comme des piliers de la démocratie américaine, "on" devrait avoir eu l'occasion de voir une évolution vers plus de justice et une relative égalité des droits, or ce n'est toujours pas le cas.

Les classes dirigeantes restent solidement en place, avec l'alternance bidonnée républicains - démocrates, toujours fidèles employés du complexe militaro industriel qu'elles défendent et qui reste la principale menace pour les classes populaires américaines et les peuples qui lui résistent.
Xuan
   Posté le 08-06-2020 à 17:44:15   

Il ne s'agit pas de communication et d'information . Il y a eu des manifestations monstres qui ont secoué tout le pays. Inévitablement le rapport des forces entre les suprémacistes et les antiracistes va peser.

Après il est certain qu'il n'y a pas de solution sans changement de société.
L'article du Global Times cité page précédente https://www.globaltimes.cn/content/1190218.shtml dit à peu près la même chose.


Edité le 08-06-2020 à 17:46:51 par Xuan


Xuan
   Posté le 08-06-2020 à 20:58:18   

Un article intéressant sur le racisme et le rétablissement de l'esclavage :

« RACISME SYSTEMIQUE », RACISME SANS MECHANTS ?


8 JUIN 2020 / JEAN-LOUIS SAGOT-DUVAUROUX
https://jlsagotduvauroux.wordpress.com/2020/06/08/racisme-systemique-racisme-sans-mechants/?fbclid=IwAR3CxZXvmnmpgFSDuZcTDb3prEKCBRHkU1YqEkB-31a3exMcgGVpd3EqUpI

« Racisme systémique ». L’expression est entrée dans le langage commun à l’occasion des soulèvements antiracistes provoqués par le lynchage policier de George Floyd. Elle suggère l’existence d’un racisme qui ne prendrait pas racine dans la méchanceté des personnes (elle aussi joue son rôle), mais dans l’organisation même, dans la structuration du système. Ce racisme existe. Son « isme » se rapproche de celui par lequel on désigne le système où règne le capital : capital-isme. Rac-isme : système d’organisation sociale et de représentations idéologiques fondé sur la croyance dans l’existence des races humaines, dans leur hiérarchisation.
La matrice de ce rac-isme structurel est un événement massif et pluri-séculaire : la conquête et l’assujettissement de la totalité de la planète par une poignée de nations européennes ; la justification de cette conquête par l’invention d’une race blanche prétendue supérieure à tous les autres humains ; la croyance dans la vocation de cette race à unifier et à conduire l’histoire humaine. Mon dernier livre – L’art est un faux dieu / Contribution à la construction d’une mondialité culturelle – explore la façon dont cette croyance s’est construite et comment elle structure inconsciemment nos pensées, nos affects, nos institutions. Cette exploration le conduit au cœur du champ culturel et artistique, dans un lieu où les méchants racistes sont rares mais que je crois être tordu en profondeur par le racisme systémique de la domination occidentale. Voici, tiré de ce livre, un exemple de ce racisme sans méchant, de ce racisme systémique qui marche tout seul.


Charles Victoire Emmanuel Leclerc, chef de l’armée envoyé par Bonaparte pour rétablir l’esclavage à Saint-Domingue (Haïti)

Cet exemple prend la forme d’une statue qui trône sur une place publique de la République française – Liberté, Egalité, Fraternité – et qui glorifie un criminel contre l’humanité. Contre l’humanité…noire. Effigie dressée là par le système, effigie considérée par le système avec les mêmes yeux vides que ceux qu’on voit au meurtrier de George Floyd en train d’étouffer sa victime :

7 octobre 1802

«Voici mon opinion sur ce pays (la colonie de Saint-Domingue, future Haïti). Il faut détruire tous les Nègres des montagnes, hommes et femmes, ne garder que les enfants au-dessous de douze ans, détruire moitié de ceux de la plaine et ne laisser dans la colonie un seul homme de couleur qui ait porté l’épaulette, sans cela jamais la colonie ne sera tranquille.»

Ces propos génocidaires sont tirés d’une lettre envoyée à Napoléon Bonaparte, Premier Consul de la République française, par le général Charles Victoire Emmanuel Leclerc, son beau-frère. Leclerc a été dépêché dans l’île des Caraïbes à la tête de 30 000 hommes pour y rétablir l’esclavage, aboli sous la pression conjuguée de l’insurrection conduite sur l’île par Toussaint Louverture et de la ferveur révolutionnaire de la Convention à Paris.

Charles Victoire Emmanuel Leclerc est natif de Pontoise. Le site internet de cette ville d’Ile de France présente ainsi ce qui lui semble utile d’être rapporté sur ce « Pontoisien illustre » :

« Le Général sous le Premier Empire épousa en 1797 la princesse Pauline Bonaparte, sœur de Napoléon Bonaparte. C’est le futur empereur lui-même qui proposa la main de sa sœur au Général Leclerc ! Les deux hommes étaient devenus très amis quatre ans plus tôt lors du siège de Toulon, à tel point que Napoléon Bonaparte avait demandé au Général Leclerc d’annoncer au Directoire la signature du Traité de paix de Loeben”, souligne Pascal Gaillard, responsable des Archives Municipales. Une statue à Pontoise, surplombant la rue Thiers, honore également la mémoire de ce Pontoisien illustre. Le militaire y est représenté en uniforme, son épée au fourreau touchant terre. »

Sur l’action de l’illustre en Haïti, l’i-rédacteur a peut-être l’info. Ce n’est pas sûr. En 1797, ce n’est pas une princesse qu’il épouse, mais la sœur d’un général de la République engagé dans la campagne d’Italie. Et Leclerc meurt en 1802, bien avant la proclamation de l’Empire. Quoi qu’il en soit, volontairement ou non, cet historien approximatif ne juge pas nécessaire de ternir la gloire du notable pontoisien avec une histoire dont son silence nous révèle qu’il la juge anecdotique, si même il la connaît, ce qui revient presqu’au même. En tout cas, programmer l’assassinat de masse de « tous les Nègres des montagnes, hommes ou femmes » ne mérite pas pour lui d’ôter à la dévotion des Pontoisiens et à l’éclat de la ville le souvenir du beau-frère de l’empereur. Pas pour ce qui apparaît de fait comme un « point de détail de l’histoire » , comme dirait Jean-Marie Le Pen.

Évoquant parfois, dans des conversations fortuites et avec une prudence de chat, l’étonnante prolifération des distinctions honorifiques accordées à des acteurs directs du ravage des civilisations américaines, de la traite des Africains, de l’esclavage et de l’occupation coloniale – noms de rues, monuments, cartes postales, promo numériques… –, j’ai souvent reçu en retour des regards vaguement apitoyés, légèrement agacés, accompagnés de réactions qui disaient en substance : « D’accord, d’accord, mais pourquoi tu vas chercher la petite bête ? »
Et qui sous-entendaient : « Tu commences à franchement nous agacer avec ta négrophilie obsessionnelle » .
Souvent mais pas toujours. Parmi mes interlocuteurs, certains sont les descendants de la dévoration à laquelle la « petite bête » se livra durant cinq siècles. Ça ne les amuse pas particulièrement de constater les honneurs accordés aux bourreaux de leurs ancêtres et surtout le peu de cas qui est fait de ces crimes, comme s’ils avaient reçu en héritage mémoriel l’assignation de leur « race » à l’état de détail.

Fin de la citation.

Un mot pour conclure, mais pas pour en finir avec ces questions. J’ai à dessein fait le parallèle entre le système capitaliste et le système raciste. L’un et l’autre sont nés de notre histoire. L’un et l’autre l’habitent et la structurent. L’un et l’autre peuvent être dépassés. On appelle ce type de dépassement Révolution.
Par sa puissance, par sa forme, par la variété de celles et ceux qui la font vivre, par les mots dont elle se nomme, la révolte provoquée par le lynchage de George Floyd sonne différemment que la plupart des soulèvements analogues du passé. Prodromes d’une révolution contre le racisme systémique ?
Balbutiements d’un système où ne viendrait plus à l’esprit de personne l’idée de glorifier quelqu’un qui a prôné le massacre de milliers d’entre nous ?
Plaristes
   Posté le 08-06-2020 à 21:09:42   

C'est symbole sont l'expression le signifiant de quelque-chose, il ne sont pas le symbole du symbole.
Xuan
   Posté le 09-06-2020 à 08:17:49   

Les puissances occidentales forment une nouvelle alliance contre la Chine


Les États-Unis et leurs alliés occidentaux forment une nouvelle alliance anti-Chine pour lutter contre l’influence de la nation asiatique à travers le monde, apprend-on ce lundi 8 juin sur le site web d’Al-Masdar News depuis Beyrouth.
Selon Sputnik, le nouveau groupe, l'Alliance interparlementaire sur la Chine, se compose de huit pays du monde entier, dont trois membres du Conseil de sécurité de l’Union européenne.
Le rapport indique que le groupe sera composé du Royaume-Uni, des États-Unis, du Canada, du Japon, de la Norvège, de la Suède, de l'Allemagne et du reste de l'Union européenne. Dans une déclaration, le groupe a déclaré qu’il vise à « donner des réponses appropriées et coordonnées et à aider à élaborer une réponse proactive et stratégique aux questions liées à la République populaire de Chine » .
Les coprésidents du nouveau groupe suivront les États-Unis dans leurs démarches.
Le sénateur républicain Marco Rubio et le sénateur démocrate Robert Menendez, l'ancien ministre japonais de la Défense Gen Nakatani, le membre de la commission des affaires étrangères du Parlement européen Miriam Lexmann et le célèbre député conservateur britannique Iain Duncan Smith ont dans un communiqué déclaré : « Le moment est venu pour les pays démocratiques de s'unir pour défendre ensemble nos valeurs communes.»

« Ravi de coprésider l'Alliance interparlementaire sur la Chine » , a tweeté Duncan Smith.

Source: Avia.pro
http://french.presstv.com/Detail/2020/06/08/627000/LOccident-se-ligue-contre-la-Chine
marquetalia
   Posté le 09-06-2020 à 09:35:03   

Il n est pas certain que la prochaine administration américaine fasse la guerre froide à la Chine,des dirigeants Républicains aux États-Unis vont voter contre Trump,donc Joe Biden va être élu en Novembre.il faut garder en mémoire que c est Bill Clinton qui a fait entrer les Usa en guerre contre l ex Fédération Yougoslave,Joe Biden risque de continuer l œuvre funeste des Yankees dans les Balkans, en chassant les Serbes de Bosnie,donc déclencher un conflit en Europe,pour pérenniser la domination nord américaine dans le Vieux Continent.il faudra voir quelle sera la réaction des Russes, Poutine n étant pas un molasson comme Eltsine dans les années 90,pas certain que Moscou laissera l OTAN réduire la Serbie à peau de chagrin.en tous les cas,en cas d agression contre le peuple serbe,il faudra prendre garde à ne pas mener d alliances rouges brunes avec le Mnr de Megret,ou encore avec un certain Alain Soral,qui soutiennent aussi la Serbie,pour des raisons historiques et civilisationelles.il faut également se méfier du courant pro albanais, des adorateurs de Enver Hoxha, dont certains ont appuyés l Uck,les maos de Vp Partisan ont pour leur part soutenus les Bosniaques dans les années 90.et le Pcof, également hoxhiste jusqu'à peu?


Edité le 09-06-2020 à 11:31:03 par marquetalia


Xuan
   Posté le 12-06-2020 à 07:35:17   

A l'enterrement de Floyd, l'antiracisme a pris un tour institutionnel et les démocrates s'en servent à des fins électoralistes.



Le système politique américain aggrave ses propres problèmes

Par Yang Sheng Source: Global Times Publié: 2020/6/11 22:33:40
https://www.globaltimes.cn/content/1191363.shtml

Supprimer des films, renverser des statues n'aidera pas les minorités, les pauvres

Les protestations et les émeutes à travers les États-Unis déclenchées par la mort de George Floyd sont devenues une nouvelle étape - la révolution culturelle américaine , un mouvement social plus large. Malheureusement, ni les manifestants ni les démocrates n'ont trouvé de solution pratique pour résoudre les problèmes raciaux de longue date, mais utilisent la fureur du peuple pour obtenir des avantages politiques.

Certains internautes chinois ont déclaré sur Sina Weibo, comme le Twitter chinois, qu '"il semble que la révolution culturelle se poursuive aux États-Unis" et "les Américains font quelque chose de similaire à ce que nous avons fait dans les années 1960-1970". Ces commentaires sont apparus après que des statues de Christophe Colomb ont été renversées à plusieurs endroits aux États-Unis et dans certains films et séries télévisées classiques. est devenu le centre de l'attention du public pour avoir hissé le drapeau du racisme.

Ces actes, tels que le ciblage de films et de statues, ainsi que les manifestations dans d'autres pays occidentaux déclenchées par les mêmes raisons, sont tous inutiles pour résoudre les vrais problèmes rencontrés par les minorités et la classe inférieure aux États-Unis, car aucune idée ou solution claire n'est apparue pour réformer le système social injuste, ont déclaré des analystes chinois, ajoutant qu'avec l'hégémonie américaine en déclin, davantage de problèmes et de conflits intérieurs apparaîtront à l'avenir, et les troubles ne sont qu'un début.

Certains médias américains traditionnels partagent également ce sentiment. Le magazine américain National Review a publié mardi un article intitulé "Bienvenue dans la révolution culturelle américaine" de l'écrivain David Harsanyi.

"Nous sommes à l'aube d'une révolution culturelle de haute technologie sans effusion de sang; une révolution qui s'appuie sur l'intimidation, la honte publique et la ruine économique pour dicter quels mots et idées sont autorisés sur la place publique" , et "elle guide désormais la politique sur des pages éditoriales de journaux tels que le Philadelphia Inquirer, le New York Times et la plupart des grands médias " , qui font référence à la démission des rédacteurs en chef des deux journaux alors qu'ils supervisaient la publication d'opinions controversées qui s'opposent aux troubles actuels provoqués par Floyd's mort.

Wang Xiao, un commentateur du site d'information guancha.cn basé à Shanghai, qui a étudié la politique et l'histoire aux États-Unis pendant des années, a déclaré au Global Times que les élites politiques des États-Unis ont toujours utilisé la "politique identitaire" pour diviser la classe inférieure depuis l'ère de la guerre froide, afin qu'ils puissent transformer le conflit entre les classes en un conflit entre différentes minorités ou groupes religieux ou des personnes d'orientation sexuelle différente, permet ainsi aux élites de maintenir facilement leur avantage dans un système capitaliste.

"Nous voyons beaucoup d'étiquettes pour différents groupes minoritaires aux États-Unis, tels que les Afro-Américains, les Américains d'origine asiatique, les Latino-américains ou les LGBT" , mais pas le prolétariat ou la bourgeoisie, qui reflète la théorie du marxisme, a déclaré Wang. Il est donc facile pour les élites américaines d'émettre des politiques pour satisfaire des groupes spécifiques, et la division entre les différents groupes peut effectivement empêcher la classe inférieure de s'unir et même de lancer une révolution pour changer fondamentalement le système américain.

Des manifestations similaires provoquées par la politique identitaire se sont produites occasionnellement ces dernières années. En 2017, un rassemblement Unite the Right organisé par des nationalistes blancs s'est tenu à Charlottesville, en Virginie, pour s'opposer au retrait proposé de la statue du général Robert E. Lee, commandant de l'armée des États confédérés pendant la guerre de Sécession, a également provoqué des affrontements.

Cette fois, la statue du général Lee a également été prise pour cible par les manifestants, et la crise profonde des droits de l'homme et des divisions de classe aux États-Unis devient de plus en plus grave sous la révolution culturelle américaine.

Exactitude politique

L'animateur de Fox News TV, Tucker Carlson, a même déclaré que "la révolution culturelle était venue en Occident" . Le week-end dernier, lors d'une manifestation de Black Lives Matter à Londres, la statue de Winston Churchill sur la place du Parlement a été défigurée avec des graffitis indiquant «Churchill était un raciste» . Et un article d'opinion publié par CNN mercredi a déclaré: "Oui, Churchill était un raciste. Il est temps de se libérer de sa vision des" grands hommes blancs "de l'histoire."

Lü Xiang, chercheur en études américaines à l'Académie chinoise des sciences sociales, a déclaré au Global Times que ces activités montrent que les pays occidentaux avec un grand nombre d'immigrants ont des problèmes similaires, mais, malheureusement, il n'y a pas de force dirigeante ou de parti politique d'unir les manifestants sur la question centrale,

Les médias américains ont rapporté que les principaux politiciens démocrates, y compris le candidat à la présidence Joe Biden et la présidente de la Chambre Nancy Pelosi, ont exprimé leur soutien aux manifestations en assistant aux funérailles de Floyd ou en se mettant à genoux.

Mais aucun d'entre eux n'a abordé la question fondamentale des inégalités subies par les Afro-Américains et d'autres minorités, ont déclaré des observateurs chinois.

Ce qu'ils font, c'est "faire un show" pour gagner plus de votes, utiliser la colère du peuple pour servir leurs intérêts politiques, et c'est ainsi que le politiquement correct fonctionne pour eux, a déclaré Lü.

Le président américain Donald Trump, des responsables comme le secrétaire d'État Mike Pompeo, ainsi que d'autres républicains, n'ont pas réussi à résoudre le problème également. Ils ont accusé les forces étrangères d'avoir incité aux émeutes aux États-Unis, ont déclaré des experts chinois.

«L'administration Trump utilise un autre type de« politiquement correct »qui s'adresse aux Blancs pour détourner la colère des pauvres Blancs - blâme les Latinos pour avoir volé leurs emplois; blâme les Noirs pour avoir pillé leurs propriétés; blâme les Chinois pour avoir pris leurs usines. et blâmer les musulmans de les avoir rendus précaires " , a déclaré Lü.

Fan Yongpeng, expert américain en études et directeur adjoint du China Institute de l'Université Fudan à Shanghai, a déclaré au Global Times que la politique partisane entre démocrates et républicains rend les États-Unis presque impossibles à réformer pour répondre efficacement aux demandes de son peuple. Et en raison de la culture éducative et politique des États-Unis, ainsi que de son économie de marché, il est presque impossible pour les Américains de réformer fondamentalement son système capitaliste, même s'il est très problématique et inégal.

https://www.globaltimes.cn/Portals/0/attachment/2020/2020-06-08/968a3463-7210-4b57-afb5-7aeda0ba1333.jpeg
Des gens participent à une manifestation contre la mort de George Floyd près du Palais de justice de Bruxelles, Belgique, le 7 juin 2020. (Xinhua / Zheng Huansong)

Pays divisé

Au fur et à mesure que son hégémonie s'affaiblit, ajoutant les impacts externes tels que la montée en puissance de la Chine, l'Amérique à l'avenir serait plus divisée et les troubles ne sont qu'un début, selon les analystes chinois.

"Le fédéralisme et la séparation des pouvoirs aux États-Unis ont enterré les graines d'une séparation potentielle du pays. Mais dans le passé, en raison de l'hégémonie inébranlable des États-Unis, le pays a évité ce problème en pillant d'autres pays à travers les guerres et la mondialisation dirigée par les États-Unis" . il a dit.

La montée de la Chine et d'autres changements dans le monde ont empêché les États-Unis de poursuivre ce jeu. Ainsi, le potentiel d'une scission des États-Unis pourrait progressivement émerger, a noté Fan.

Lü a déclaré que dans le passé, lorsque les États-Unis dominaient l'ordre mondial, ils pouvaient créer des ennemis étrangers pour couvrir leurs problèmes intérieurs. Mais après les guerres en Irak et en Afghanistan, il est très clair que l'hégémonie américaine s'est affaiblie et il est peu probable qu'elle joue de vieux tours car elle ne peut pas se le permettre.

"Les États-Unis seront de plus en plus incapables de mener des réformes politiques ou de lancer des guerres à l'étranger. Dans quelle mesure ils pourraient couvrir ou résoudre leurs propres problèmes profondément enracinés reste une grande question pour le monde. Nous espérons que les États-Unis pourront être stables, mais seuls les Américains peuvent sauver leur propre pays " , a-t-il noté.


Edité le 12-06-2020 à 07:43:01 par Xuan


Xuan
   Posté le 12-06-2020 à 07:35:41   

Qu’est-ce que les Black Panthers penseraient de Black Lives Matter ?


http://www.entelekheia.fr/2020/06/11/quest-ce-que-les-black-panthers-penseraient-de-black-lives-matter/ PUBLIÉ 11 JUIN 2020

Une question que vous vous posez peut-être est celle de la différence entre les militants historiques des droits civiques des USA – Malcolm X, Martin Luther King, les Black Panthers, etc – et les organisations antiracistes actuelles. Cet article paru en 2017 et republié par Truthdig à l’occasion des troubles consécutifs au meurtre de George Floyd y apporte une réponse précise.

Que l’on soit américain ou français de droite – même et surtout si l’on est raciste assumé – ou de gauche, la réflexion qu’il propose est fondamentale : à quoi et qui sert le racisme soigneusement entretenu par une certaine droite? À quoi et qui sert son image inversée, l’antiracisme d’une certaine gauche communautariste, dont les excès de sentimentalisme et les affectations de vertu, il faut bien le dire, peuvent agacer l’opinion publique et engendrer des réflexes de rejet ? La clé est dans la citation de Fred Hampton, des Black Panthers, que vous trouverez dans l’article. Hampton a été assassiné par la police pour avoir insisté sur cette idée, qui reprenait la vision de Martin Luther King – également assassiné. Car ce que prônaient ces hommes n’était pas l’antiracisme clivant actuel, mais une doctrine bien autrement dangereuse pour les élites économiques : l’union des peuples de toutes couleurs et ethnies en vue d’une refonte totale de la société capitaliste. Autrement dit, la révolution.

Par Paul Street
Paru sur Truthdig sous le titre What Would the Black Panthers Think of Black Lives Matter?

La révolution noire est bien plus qu’une lutte pour les droits des Noirs. Elle oblige l’Amérique à faire face à toutes ses failles interconnectées : le racisme, la pauvreté, le militarisme et le matérialisme. Elle expose des maux qui sont profondément ancrés dans toute la structure de notre société. Elle révèle des défauts systémiques plutôt que superficiels et suggère qu’une reconstruction radicale de la société elle-même est le véritable problème à affronter. – Martin Luther King Jr., 1968

Il n’est pas nécessaire d’être un de ces complotistes qui réduisent chaque signe de protestation populaire à « l’argent de George Soros » pour reconnaître qu’une grande partie de ce qui passe pour de l’activisme populaire et progressiste a été coopté, repris et/ou créé par les entreprises américaines, le « complexe industriel à but non lucratif » financé par les grandes entreprises, et le bon ami de Wall Street, le Parti démocrate depuis longtemps connu par les gauchistes comme « le cimetière des mouvements sociaux ». Cette « corporatisation de l’activisme » (terme de Peter Dauvergne, professeur à l’université de Colombie britannique) est omniprésente dans une grande partie de ce qui passe pour la gauche aux États-Unis aujourd’hui.

Qu’en est-il du groupe racialiste Black Lives Matter, qui a reçu l’année dernière une énorme subvention de 100 millions de dollars de la Fondation Ford ? Sous l’impulsion des meurtres racistes par des agents de sécurité et des policiers de Trayvon Martin, Mike Brown et Eric Garner, BLM a obtenu un soutien sans réserve de la part de l’ensemble du spectre de la gauche libérale où il est presque cité de manière pavolvienne comme un exemple d’activisme populaire noble et radical. C’est une erreur.

J’ai commencé à me demander où se situait BLM sur l’échelle de l’AstroTurf
  • par rapport à la base populaire lorsque j’ai lu un essai publié il y a trois ans dans The Feminist Wire par Alicia Garza, l’une des trois fondatrices noires et lesbiennes de BLM, une femme qui a fait carrière dans le business de l’intérêt public. Dans son « Herstory of the #BlackLivesMatter Movement », Garza a écrit : « Les vies noires. Pas seulement toutes les vies. Les vies noires. S’il vous plaît, ne détournez pas le débat en parlant de l’importance de votre vie aussi. C’est le cas, mais nous avons besoin d’une unité moins édulcorée et d’une solidarité plus active avec nous, les Noirs, pour défendre notre humanité. Notre avenir collectif en dépend ».

    Dénonçant l’ « hétéro-patriarcat », Garza a décrit les adaptations de son habile slogan (« black lives matter » par d’autres – « brown lives matter, migrant lives matter, women’s lives matter, et ainsi de suite » (les mots dédaigneux de Garza) – comme « des vols du travail des femmes noires queer ».

    « Peut-être », a-t-elle ajouté, « si nous étions les hommes noirs charismatiques qui rassemblent beaucoup de gens ces jours-ci, l’histoire aurait été différente ».

    D’un point de vue gauchiste, cela m’a semblé alarmant. Pourquoi cet attachement agressif, hyper-axé sur l’identité et exclusif à la phrase « la vie compte » (« Life matters » ? Garza semblait plus intéressée par la valeur de la marque et une identité étroite que par la justice sociale. Voulait-elle qu’on lui paie des droits ? Tout militant populaire sérieux de gauche n’offrirait-il pas avec empressement l’expression accrocheuse « la vie compte » à tous les opprimés et n’espérerait-il pas qu’elle soit largement diffusée dans une société lourdement capitaliste qui a soumis tout et tout le monde à la logique sans âme de la marchandise, du profit et de la valeur d’échange ? Et qui étaient ces « hommes noirs charismatiques qui rassemblent beaucoup de gens ces jours-ci » dont elle parlait ?

    Et dans quelle mesure les attaques de Garza contre l’ « hétéro-patriarcat » et les « hommes noirs charismatiques » de la communauté noire au nom de laquelle elle s’exprimait étaient-elles représentatives ? Serait-ce trop patriarcal de ma part, me suis-je demandé, de suggérer qu’un ou deux hommes noirs dotés d’expériences de l’oppression dans le système pénal raciste de la nation devraient peut-être avoir un peu d’espace au sein d’un mouvement axé sur un État policier et carcéral qui cible avant tout les garçons et les hommes noirs ?

    J’ai défendu l’expression « les vies noires comptent » contre l’accusation absurde selon laquelle elle serait raciste, mais je ne pouvais pas m’empêcher de m’interroger sur les références de gauche de quiconque s’agace de voir que d’autres voudraient un « débat » (comme l’a dit Garza) sur le fait que leur vie compte aussi. Y a-t-il vraiment quelque chose de mal à ce qu’un ouvrier amérindien marginalisé ou un ex-ouvrier d’usine blanc et pas si « privilégié par la couleur de sa peau », qui luttent contre la maladie et la pauvreté, veuillent entendre que leur vie compte ? Pour toute personne de gauche un tant soit peu sérieuse, y a-t-il quelque chose de mystérieux dans le fait que de nombreux Blancs confrontés à la saisie de leurs biens, à la perte d’un emploi, à des salaires de misère et autres ne s’extasient pas sur l’expression « la vie des Noirs compte » alors qu’ils vivent la même dure réalité quotidienne dans laquelle leur vie n’a pas d’importance dans le contexte du système de profit ?

    Mes inquiétudes concernant le service potentiel rendu par BLM à l’élite capitaliste ont été ravivées lorsque j’ai entendu un discours de Patrisse Cullors (autre carriériste vétéran des ONG à but non lucratif), une des fondatrices de BLM avec Garza. Patrisse Cullors s’est exprimée devant des centaines de libéraux de gauche blancs dans le centre-ville d’Iowa City en février. « Nous assistons à l’érosion de la démocratie américaine », a-t-elle déclaré, ajoutant que Donald Trump « est en train de construire un État policier ». En relatant qu’elle était entrée dans une « dépression de deux semaines » après la défaite d’Hillary Clinton face à Trump, Cullors a déclaré qu’elle se demandait si BLM en avait « fait assez pour éduquer les gens sur les différences entre Donald Trump et Hillary Clinton ». Elle a décrit Trump comme un fasciste.

    Je pense que Cullors savait certainement que les États-Unis sont sous l’emprise d’une oligarchie d’entreprises dirigée par la finance et qu’ils construisent un État policier militarisé depuis de nombreuses années, sous Barack Obama ainsi que George W. Bush et d’autres. Elle comprenait certainement, je l’espérais, que « l’érosion de la démocratie » et la construction d’un État policier raciste étaient en cours depuis bien avant que Trump ne s’installe à la Maison Blanche. J’avais le sentiment que Cullors savait que les Clinton étaient des racistes toxiques qui ont privé des millions de femmes et d’enfants noirs des aides publiques fédérales, tout en encourageant l’incarcération de masse à caractère racial avec leur horrible loi sur les crimes en trois coups (que Bill Clinton a plus tard admis avoir regretté). [La troisième incarcération envoie en prison à vie, NdT]

    Cullors n’a rien dit dans son discours sur le problème de la domination de classe et la situation critique de la classe ouvrière multiraciale, qui comprend les travailleurs blancs. Je me suis dit qu’elle savait qu’une « belliciste néolibérale menteuse » (la description d’Hillary Clinton par le politologue noir de gauche Adolph Reed Jr.) avait perdu contre un « fasciste » à cause de sa proximité avec l’élite de la finance et des grandes entreprises du pays, qui a abandonné la classe ouvrière blanche et multiraciale depuis le néolibéralisme (de 1975 à nos jours). A cause de cette proximité – de nature politique, économique, idéologique et même culturelle – le « Parti d’opposition inauthentique » (selon la description impitoyable des lamentables Démocrates amis du dollar par le défunt théoricien politique Sheldon Wolin) a perdu le vote des classes inférieures et ouvrières et a remis la majorité de l’électorat actif, blanc et ouvrier au Parti républicain, nationaliste blanc. C’est une vieille histoire.

    Il n’aurait pas été si difficile de faire valoir ce point à Iowa City, où les électeurs, surtout les jeunes, étaient entièrement acquis à Bernie Sanders, le social-démocrate autoproclamé qui s’est présenté contre la ploutocratie des entreprises et de la finance et qui aurait probablement battu Trump aux élections générales, si les Démocrates amis des grandes entreprises n’avaient pas truqué l’investiture en faveur de Clinton.

    Si Cullors reconsidérait sa position sur (et au sein) de la politique des grands partis lors du dernier cycle électoral, je me suis demandé si elle penserait que BLM « en avait fait assez pour éduquer les gens » sur la différence entre une candidate raciste, impérialiste et militante néolibérale comme Hillary et un candidat grosso modo social-démocrate et anti-néolibéral comme Sanders. Et qu’en est-il des partis tiers? BLM a-t-il essayé de parler du programme du Parti vert de Jill Stein-Ajamu Baraka, qui prônait des réformes de bon sens telles qu’un dividende de paix géant pour financer des programmes d’emplois verts qui aideraient à sauver la planète, une assurance maladie digne de ce nom et des programmes massifs de reconstruction sociale dans les ghettos, les barrios et les réserves indiennes du pays ?

    Puis je me suis souvenu que le seul candidat à la présidence à avoir vu un de ses événements de campagne interrompus par des militants de BLM était Sanders, le candidat de gauche qui avait le plus à offrir aux noirs américains pauvres et à la classe ouvrière. En ce qui concerne Hillary Clinton, tout ce que les militants de BLM ont trouvé à faire, c’est une réunion « auto-humiliante » en coulisses d’un meeting, où ils l’ont écoutée leur faire la leçon sur la façon de formuler des revendications.

    Si vous écoutez les nombreux critiques paranoïaques, nationalistes et de droite de BLM, vous pourriez être amené à penser que le groupe est un agent radical, voire terroriste, de troubles civils destiné à ressusciter l’esprit du Black Panther Party dans une lutte populaire à mort contre chacun de ceux que Martin Luther King Jr. avait appelés « les trois maux liés » : le racisme, les inégalités économiques (le capitalisme) et le militarisme impérialiste.

    Les Black Panthers trouveraient ce jugement amusant. « Nous croyons », écrivait en 1969 le ministre de l’Information des Panthers, Eldridge Cleaver, « à la nécessité d’un mouvement révolutionnaire unifié … informé par les principes révolutionnaires du socialisme scientifique. » Formés par de jeunes intellectuels noirs qui avaient lu Marx, Lénine, Mao, W.E.B. Du Bois, Malcom X et Frantz Fanon, les Panthers avaient fusionné le nationalisme noir avec le marxisme dans une opposition militante à tous les maux cités par King, en accord avec sa conclusion selon laquelle la « vraie question à affronter » au-delà des questions « superficielles » était « la reconstruction radicale de la société elle-même ».

    La solution, selon les Panthers, était la révolution, une transformation de toute la société, à réaliser en combinant les forces des « prolétariats » noir, brun, jaune, rouge et blanc en opposition à l’empire capitaliste et raciste américain. Cette idée était le « Black Power » mais aussi et, plus largement, le « Power to the People » (« Pouvoir pour le peuple »). Comme l’a expliqué le jeune et légendaire Black Panther de Chicago Fred Hampton dans un discours prononcé en 1969 :

    Nous devons faire face à certains faits. Que les masses sont pauvres, que les masses appartiennent à ce que vous appelez la classe inférieure, et quand je parle des masses, je parle des masses blanches, je parle des masses noires, et des masses brunes, et des masses jaunes aussi. Nous devons admettre que certains disent que le feu est le meilleur moyen de combattre le feu, mais nous disons que l’eau est le meilleur moyen d’éteindre le feu. Nous disons qu’on ne combat pas le racisme par le racisme. Nous allons combattre le racisme par la solidarité. Nous disons qu’on ne combat pas le capitalisme en rejetant le capitalisme noir, mais qu’on combat le capitalisme par le socialisme.

    Hampton et ses cohortes encourageaient et aidaient les pauvres et les radicaux blancs de la classe ouvrière à organiser des groupes de « nationalistes hillbilly » [littéralement « nationalistes péquenauds blancs », NdT] de gauche comme la Young Patriots Organization (Chicago), Rising Up Angry (Chicago), la October 4th Organization (Philadelphie) et White Lightning (le Bronx). Comme l’ont noté Amy Sonnie et James Tracy dans « Hillbilly Nationalists, Urban Race Rebels, and Black Power », « La coalition arc-en-ciel [originale] initiée par les Panthers a réuni les blancs, les noirs et les Latinos pauvres dans une « avant-garde des dépossédés ».

    En plus de leur pratique bien connue de « maintien de l’ordre » avec autodéfense armée des ghettos noirs « occupés », le modèle des Panthers comprenait une approche directe de service à la population qui « touchait des milliers de familles [des quartiers noirs pauvres] chaque jour ». Dans le cadre d’une stratégie appelée « Survie en attendant la révolution », les Panthers Sonnie et Tracy ont écrit qu’ils « ont fourni des services de base dont les gens avaient désespérément besoin, y compris un programme populaire de petits déjeuners gratuits, des tests de dépistage de la drépanocytose, des centres de défense juridique, des cours de littérature et des écoles qui ont enseigné aux enfants la fierté culturelle et l’histoire des Noirs pour la première fois ».

    Ce n’est pas sans raison que les Panthers ont fait face à une répression féroce de la part de l’État américain (y compris la froide exécution de Fred Hampton par la police lors d’une descente organisée par le procureur du comté de Cook, Ed Hanrahan, en décembre 1969).

    La mention des Black Panthers peut faire hausser les sourcils aux féministes en raison de la réputation d’hyper-virilisme du parti. Cependant, le Combahee River Collective, une coalition dirigée par des femmes noires qui est devenue l’aile gauche du mouvement féministe des années 1970, partageait l’engagement de l’organisation pour une transformation sociale et politique radicale, bien au-delà de la seule égalité raciale. Le manifeste du CRC d’avril 1977 appelait à une « révolution féministe et antiraciste » qui serait aussi « une révolution socialiste ». Il disait que « la libération de tous les peuples opprimés nécessite la destruction des systèmes politico-économiques du capitalisme et de l’impérialisme ainsi que du patriarcat ».

    Black Lives Matter – fondé par trois militantes professionnelles des associations à but non lucratif et de la collecte de fonds (Garza, Cullors et Opal Tometi) ayant depuis longtemps des « liens étroits avec des entreprises, des fondations, des universités et des agences gouvernementales » – ne représente aucune menace similaire aux Black Panthers envers l’ordre établi. Ses slogans savamment commercialisés, « Black Lives Matter » et « Hands Up, Don’t Shoot » (« mains en l’air, ne tirez pas »), sont défensifs, de pâles reflets du « Black Power » et du « Power to the People ». BLM n’a que peu, voire pas du tout de relations de service directes avec les communautés noires pauvres au nom desquelles il s’exprime. Il n’appelle pas à une large rébellion populaire contre les structures d’oppression combinées et interconnectées du racisme, du capitalisme, de l’impérialisme et du patriarcat. En décembre, il s’est ouvertement engagé dans la cause du capitalisme noir, s’associant à l’agence de publicité J. Walter Thompson (Fortune 500) pour créer une base de données nationale sur le commerce noir. En février, BLM a marqué le Black History Month (Mois de l’histoire des Noirs) en commercialisant une « carte de débit noire » (la « carte de débit Amir Visa » avec OneUnited Bank, la plus grande banque américaine détenue par des Noirs. Tout cela et bien d’autres choses encore pourraient surprendre nombre de gauchistes qui ont adopté avec enthousiasme la marque #BLM au nom de la lutte contre la violence raciale policière.

    La classe dirigeante américaine, dont le système capitaliste est la sage-femme historique du racisme moderne, n’est pas menacée par le BLM racialiste et capitaliste noir. Mais juste pour s’assurer que la colère des Noirs reste dans des limites politiques sûres, une émanation de la concentration de richesse a accepté l’année dernière de financer somptueusement le groupe, et un nombre important de groupes politiques et de défense des droits dirigés par la classe moyenne noire.

    En août 2016, lorsque j’ai appris que BLM avait obtenu 100 millions de dollars de la Fondation Ford et d’autres philanthro-capitalistes d’élite (dont la Fondation Hill-Snowden, la Fondation NoVo, Solidaire, JPMorgan Chase et la Fondation Kellogg), j’ai cru que c’était une « fake news » provenant de la machine à bruit de la droite. L’histoire m’a semblé correspondre trop parfaitement au récit républicain et nationaliste blanc selon lequel les manifestants noirs sont à la solde de la diabolique « élite de gauche libérale ». Elle semblait trop parfaitement synchronisée avec la saison des élections et trop proche des propos racistes et faussement populistes de Trump et Steve Bannon contre les libéraux de gauche.

    Mais l’histoire a été vérifiée. La remarquable subvention – une somme d’argent énorme, dépassant toutes les habitudes des fondations – avait été octroyée de façon publique. Le magazine Fortune a écrit que ce don « ferait se redresser n’importe qui s’il le lisait dans un pitch deck ». C’était une déclaration curieuse : Un « pitch deck » est un lieu de présentation pour start-ups à la recherche d’un soutien financier.

    Le jour de l’élection présidentielle de l’année dernière, le Huffington Post a publié un article intitulé « Black Lives Matter – A Catalyst for Philanthropic Change »(Black Lives Matter – un catalyseur pour des changements philanthropiques »), rédigé par une ancienne du « complexe industriel à but non lucratif ». L’auteur de l’article, Liora Norwich, a qualifié cette subvention historique d’exemple de « philanthropie pour la justice sociale (PJS, pour les connaisseurs) » et l’a saluée pour « avoir marqué un changement notable et louable, de l’octroi de petites subventions épisodiques vers des investissements à plus long terme soutenant un processus de construction du mouvement via un modèle flexible de dons ». Norwich a répété la déclaration de la Fondation Ford selon laquelle elle et d’autres fondations de la PJS « cherchaient activement à ne pas [selon les termes exacts de la Fondation Ford] « dicter ou dévier le travail en cours ». Norwich a écrit que « ces mêmes bailleurs de fonds semblent également conscients des pièges historiques du soutien des grandes fondations aux mouvements ». Ainsi, ils peuvent essayer d’éviter ce qui s’est passé dans les années 1960 lors du mouvement des droits civiques et dans le dilemme actuel du mouvement environnemental, où le soutien philanthropique a forcé une modération des programmes des mouvements, les rendant moins réceptifs à leurs membres ».

    Malgré sa richesse en mises en garde et en réserves (« semblent conscients » et « peuvent essayer »), Norwich a affirmé avec naïveté que la fondation n’avait aucun intérêt à s’assurer que BLM reste inoffensif pour les riches et les blancs. Comme l’a noté le World Socialist Website en octobre :

    La Fondation Ford, l’une des plus puissantes fondations privées au monde, étroitement liée à Wall Street et au gouvernement américain, … reçoit la majeure partie de ses fonds de dotation de sociétés privées et de donateurs très riches par le biais de fiducies et de legs. … La Fondation Ford entretient depuis des années des liens étroits avec l’armée et les services de renseignement américains. … Son conseil d’administration est un « who’s who » de puissants acteurs du monde des affaires, dont des PDG et des avocats de Wall Street. … La contribution d’une telle somme [100 millions de dollars] est un don de la classe dirigeante qui permettra à Black Lives Matter de construire une bureaucratie de salariés et de lobbyistes. L’afflux d’argent apportera au mouvement une plus grande influence par le biais de contributions aux campagnes et l’intégrera encore plus étroitement au Parti démocrate et aux médias grand public.

    Selon le World Socialist Website, la subvention était un investissement capitaliste dans l’ancien jeu de domination de la classe dirigeante à travers les divisions raciales, une tactique qui a fait ses preuves :

    Le don de 100 millions de dollars par une puissante partie de la classe dirigeante équivaut à une reconnaissance des objectifs du mouvement Black Lives Matter considérés comme alignés sur ceux de Wall Street et du gouvernement américain. Dans une interview accordée à Bloomberg News en 2015, l’actuel président de la Fondation Ford, Darren Walker, ancien banquier à UBS, a expliqué la perspective pro-capitaliste qui sous-tend la décision de la fondation de financer le mouvement Black Lives Matter : Les inégalités … tuent les aspirations et les rêves et nous rendent plus cyniques en tant que peuple… Quel genre de Capitalisme voulons-nous avoir en Amérique ?… Le soutien de la fondation à Black Lives Matter est un investissement dans la défense du système de profit. Black Lives Matter dépeint le monde comme divisé selon des lignes raciales, proclamant sur son site web qu’elle « se voit comme faisant partie d’une famille noire globale ».

    Il est pertinent de noter que la vénérable fondation de la classe dirigeante Ford avait réagi à l’émeute raciale de 1967 à Detroit (provoquée par la brutalité de la police blanche) en essayant de promouvoir le capitalisme noir à Detroit, il y a un demi-siècle.

    Le jugement du World Socialist Website était-il trop sévère ? Peut-être. Il n’est pas nécessaire d’être un racialiste bourgeois pour voir que la nation est divisée selon des critères de race et de classe, après tout. Un examen attentif du programme politique en ligne de BLM/Movement for Black Lives (Mouvement pour les vies noires, M4BL) suggère que les organisations qui la composent se situent à gauche, au sens large, du spectre politique américain. Sous une épaisse couche de politiques communautaires spécifiques aux Noirs, se cache un monument tentaculaire à la politique progressiste, rempli des dernières et meilleures idées libérales et sociales-démocrates pour créer un capitalisme américain plus juste, plus inclusif, plus démocratique et plus durable sur le plan social, économique et racial. Les États-Unis et le monde seraient de meilleurs endroits si la « Vision 4 Black Lives » de M4BL – comprenant des soins de santé universels, la restauration du droit des travailleurs à s’organiser, le financement public des élections, un transfert de ressources du militarisme vers la satisfaction des besoins sociaux, des réparations pour l’esclavage – était mise en œuvre.

    Pourtant, les formulations de M4BL trouvables sur le web sont emballées dans le jargon exclusif de la classe professionnelle et politique soutenue par les fondations, remplies de références à l’ « intersectionnalité » et autres expressions de l’élite qui trahissent un manque de présence organique et populaire dans les communautés noires pauvres au nom desquelles BLM parle. Parmi les pauvres noirs ghettoïsés et incarcérés, rares sont ceux qui, sur Internet, se frayent un chemin à travers les idées politiques complexes des professionnels noirs de la classe des coordinateurs qui reçoivent des subventions des grandes fondations bourgeoises, dont peu de donateurs et de responsables de programmes s’intéressent de près ou de loin à la « reconstruction radicale de la société elle-même » de Martin Luther King.

    En tant qu’ancien bénéficiaire de subventions de la Fondation pour la justice raciale (j’ai passé des années dans le complexe industriel à but non lucratif), je peux assurer aux lecteurs que l’argent de Ford est assorti d’au moins quatre conditions. D’abord, il ne doit pas y avoir d’appel à une révolution radicale sérieuse et à une solidarité entre les classes populaires de toutes races et ethnies. Ensuite, les idées politiques progressistes doivent être énoncées dans un langage de classe moyenne destiné aux responsables des programmes de la Fondation et du Parti démocrate, et non aux gens de la rue, des projets de logement, des emplois mal payés ou des prisons. Trois, les organisations qui bénéficient des largesses de la Fondation doivent s’inspirer de ceux qui sont déjà au pouvoir, et non de ceux qui sont en marge. Quatre, les groupes recevant de l’argent sous la rubrique ou la marque BLM doivent être (selon les termes du site Black Agenda Report) « dirigés exclusivement par des professionnels formés à l’université et responsables devant des conseils d’administration et des bailleurs de fonds philanthropiques ». Ils ne doivent pas devenir des organisations de masse financièrement redevable à leur base de membres.

    L’argent parle plus haut, mais la Fondation Ford ne se contente pas de laisser parler son argent sans supervision et contrôle. La subvention à BLM permet au bailleur de fonds de fournir « des conseils auxiliaires à une confédération de 14 groupes liés à BLM ». L’argent et les « services auxiliaires » ont été coordonnés par le biais du dénommé « Black-Led Movement Fund », supervisé par une société à but lucratif appelée Borealis Philanthropy. Ford et Borealis affirment vouloir « soutenir l’infrastructure, l’innovation et le dynamisme des méthodes d’organisation intersectionelle dirigées par des Noirs ».

    Avec l’argent viennent le statut et la célébrité. Comme le font remarquer les journalistes du World Socialist Website Lawrence Porter et Nancy Hanover, « la direction de BLM a été couverte d’honoraires, de récompenses et de primes, tant aux États-Unis qu’au niveau international. Cullors a été élue Femme de l’année pour les Tribuns de la Justice par le magazine Glamour, Plus Grande Dirigeante du monde par le magazine Fortune et a reçu un doctorat honoraire de l’université Clarkson ».

    Une ironie de la situation est que cette dépendance à l’argent et à une administration par des élites (néo)libérales liées au Parti Démocrate est handicapante pour les bénéficiaires des subventions octroyées à BLM/M4BL sincères et véritablement engagés. En l’absence de tonnerre révolutionnaire venant de la gauche réelle, les libéraux de gauche/néolibéraux ne vont pas mettre en œuvre bon nombre des réformes qu’ils préconisent, voire aucune.

    La révolution ne sera pas financée par la Fondation Ford. Et elle ne sera pas menée par des « carriéristes dans le business de l’intérêt public qui veulent être des acteurs » à travers des accords avec la classe dirigeante.

    Paul Street est titulaire d’un doctorat en histoire américaine de l’université de Binghamton. Il était vice-président de la Chicago Urban League pour la recherche et la planification. Outre ses contributions régulières à Truthdig et Counterpunch, Street est l’auteur de sept livres.

    Traduction et note d’introduction Corinne Autey-Roussel pour Entelekheia
    Photo Elizabeth Cecil / Pixabay

  • Note de la traduction : « Astroturf », une marque de gazon artificiel, désigne les groupes/actions/campagnes/mouvements faussement populaires et spontanés utilisés à des fins de manipulation des masses. Voir la fiche Wikipedia en français.
  • Xuan
       Posté le 12-06-2020 à 08:08:59   

    Le politiquement correct américain ne résoudra pas l'inégalité raciale

    Par Mu Lu Source: Global Times Publié: 2020/6/11 21:58:40

    https://www.globaltimes.cn/content/1191361.shtml
    ________________________________________

    Un manifestant tient une pancarte devant les troupes de la Garde nationale lors d'une manifestation sur la mort de George Floyd à Hollywood, en Californie, mardi. Photo: AFP

    Le politiquement correct peut-il résoudre des problèmes sociaux profondément enracinés tels que l'inégalité raciale aux États-Unis? Je suppose que les Américains sont les mieux placés pour répondre à cette question, et une majorité d'entre eux pourraient dire «non».

    Alors que les flammes de la colère alimentées par la mort de George Floyd continuent de se propager aux États-Unis, le politiquement correct a déclenché une série d'incidents - une statue d'un général confédéré en Virginie a été renversée par des manifestants; La co-créatrice d'amis Marta Kauffman a regretté le manque de diversité raciale dans la série télévisée; les principaux dirigeants du Pentagone ont déclaré qu'ils étaient ouverts à l'idée de renommer 10 installations de l'armée américaine; et Autant en emporte le vent, l'épopée de la guerre civile américaine considérée comme un classique du cinéma américain, a été temporairement retiré de HBO Max.

    Cependant, tout cela n'est qu'un soulagement temporaire qui ne touchera certainement pas au cœur de l'inégalité raciale profondément enracinée aux États-Unis.

    Il a fallu 100 ans aux États-Unis pour interdire la ségrégation raciale après l'abolition de l'esclavage dans le pays. Un autre demi-siècle s'est écoulé, mais les États-Unis de 2020 rejouent toujours les scénarios qui étaient courants en 1968. Pire, selon certains points de vue, les minorités ethniques aux États-Unis d'aujourd'hui souffrent plus que jamais.

    Les efforts d'innombrables pionniers au prix de leur vie pour l'égalité raciale semblent avoir échoué en vain. Malgré le politiquement correct, les États-Unis n'ont jamais été épargnés par les inégalités raciales. Sous la direction du politiquement correct, ils n’ont pu ni répondre à l’humeur publique ni publier des déclarations qui puissent dissiper le trouble de l’inégalité raciale.

    La mort de Floyd a attisé les flammes de protestations féroces contre la discrimination raciale, mais les mouvements ne peuvent pas bouger le gouvernement américain actuel. Le président américain Donald Trump a utilisé des mots discriminatoires tels que "basse vie et racaille" pour décrire les manifestants, continuant à remuer les nerfs sensibles de l'inégalité raciale. Bien que certains démocrates de haut rang se soient engagés à faire pression sur une législation pour annuler le racisme systémique, ils n'ont rien apporté de pragmatique.

    Pendant ce temps, la question de l'égalité raciale a été de plus en plus politisée aux États-Unis et s'est transformée en un outil permettant aux politiciens de gagner plus d'intérêts politiques. Les politiciens profitent de la question pour gagner des intérêts plutôt que pour défendre les droits des groupes minoritaires.

    Le politiquement correct vient de plaquer et de blanchir les problèmes à la surface, mais n'a jamais vraiment abordé la racine des problèmes.

    Le politiquement correct n'est pas un remède à l'inégalité raciale. Tant que les politiciens américains politiseront le problème et s'en serviront pour leurs propres intérêts, les Américains ordinaires ne pourront pas jouir d'une véritable égalité raciale et la crise du racisme réapparaîtra encore et encore.

    Dans la structure politique américaine actuelle, les problèmes d'inégalité raciale sont presque impossibles à résoudre. Les conflits entre républicains et démocrates deviennent extrêmement intenses. Ils ne feront aucun compromis. Pire encore, les deux parties n'osent même pas penser à faire des compromis. Par conséquent, l'élan et la vitalité de la réforme sont perdus dans les conflits quotidiens entre les partis. Mais si les choses continuent de cette façon, les États-Unis auront-ils suffisamment de ressources politiques pour résoudre ce problème social au lieu d'être complètement déchirés par lui?


    Edité le 12-06-2020 à 09:27:55 par Xuan


    Xuan
       Posté le 12-06-2020 à 11:23:38   

    Justice internationale.Les États-Unis menacent les magistrats de la CPI


    https://www.courrierinternational.com/article/justice-internationale-les-etats-unis-menacent-les-magistrats-de-la-cpi?fbclid=IwAR0wXmFSbhfYOkGZP-z6SmIiQPJl5914s7icb87qUXOSWA0zaPHGtkjHTDs

    Publié le 12/06/2020 - 05:56
    Le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, accompagné des ministres de la Justice&amp;nbsp;et de la Défense, annonce les sanctions potentielles contre des magistrats de la CPI, à Washington. Reuters (Yuri Gripas / Pool)Le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, accompagné des ministres de la Justice et de la Défense, annonce les sanctions potentielles contre des magistrats de la CPI, à Washington. Reuters (Yuri Gripas / Pool)

    Donald Trump a signé jeudi un décret autorisant les États-Unis à empêcher les employés de la Cour pénale internationale d’entrer dans le pays ainsi qu’à les pénaliser financièrement. L’administration Trump, qui critique depuis des mois la CPI, s’oppose à l’ouverture d’une enquête pour crimes de guerre en Afghanistan.

    Pour El País, c’est un nouveau “coup” porté à la Cour pénale internationale, qui s’ajoute “à l’obstruction constante” de Washington. Le Guardian parle, lui, d’une “offensive juridique et économique” contre la CPI en réponse à l’ouverture d’une enquête pour crimes de guerre en Afghanistan. Jeudi, Donald Trump a signé un décret autorisant les États-Unis à geler les avoirs des magistrats participant aux investigations mais aussi à “imposer des restrictions de visa aux familles de ces officiels” , précise le quotidien britannique.

    Politico note que le 45e président américain a également déclaré une urgence nationale face à la “menace” que poserait selon lui la CPI. “Une action qui pose les bases légales pour de futures sanctions” , commente le site.

    Le secrétaire d’État Mike Pompeo, le ministre de la Défense Mark Esper et le ministre de la Justice Bill Barr ont justifié lors d’une conférence de presse commune cette décision “dans une démonstration sans précédent de la puissance de feu de l’administration” , constate le Washington Post.
    “Nous ne pouvons pas et ne resterons pas sans rien faire quand nos concitoyens sont menacés par un tribunal fantoche”, a prévenu M. Pompeo. M. Esper, cité par The Hill, a rappelé que son pays “pouvait mener les actions appropriées comme nous l’avons régulièrement fait dans le passé” , suggérant qu’un tribunal international n’était pas nécessaire pour condamner des actes répréhensibles commis par un Américain. La BBC souligne toutefois que le président Trump a “pardonné des soldats poursuivis aux États-Unis pour des crimes de guerre en Afghanistan” .

    Benyamin Nétanyahou se félicite de l’initiative américaine
    De son côté, M. Barr a reproché à la CPI “une longue histoire de corruption au plus haut niveau”, assurant avoir reçu des “informations crédibles” . Le ministre de la Justice n’a toutefois pas donné de détails sur ces allégations, relève The Hill. Il a également affirmé que des puissances étrangères manipulaient la cour, mettant en cause la Russie. Moscou, signale Politico, s’est désengagé du tribunal en 2016 après un rapport qualifiant son intervention en Crimée d’occupation.
    Benyamin Nétanyahou “a fait l’éloge” de Donald Trump pour son action, rapporte le Times of Israel. Le dirigeant a qualifié jeudi la CPI de “cour politisée”, “corrompue”, “partisane” et “obsédée par des chasses aux sorcières contre Israël, les États-Unis et d’autres démocraties qui respectent les droits de l’homme” . Comme Washington, Tel-Aviv est dans le viseur de la procureure Fatou Bensouda pour de potentiels crimes de guerre contre des Palestiniens. Il faut dire que, selon Axios, l’initiative de l’administration Trump a été “coordonnée” avec Israël. Il s’agirait même de “l’une des principales raisons” de la visite de Mike Pompeo à Jérusalem le mois dernier.
    Des organisations de défense de droits de l’homme ont “rapidement critiqué” le décret, insiste la BBC. “Les pays soutenant la justice internationale devraient publiquement s’opposer à cette tentative manifeste d’obstruction” , dénonce Humans Rights Watch. L’Union américaine pour les libertés civiles (Aclu) estime que le chef d’État américain “emploie des méthodes de régimes autoritaires en intimidant juges et procureurs” .

    El País voit là un exemple supplémentaire du rejet du multilatéralisme démontré par Donald Trump et son gouvernement depuis janvier 2017. Le quotidien espagnol évoque notamment le retrait des accords de Paris sur le climat, de l’accord nucléaire iranien ou plus récemment la fin des subventions américaines à l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

    Alors que des millions d’Américains manifestent à travers le pays contre les violences policières, l’initiative du locataire de la Maison-Blanche a incité Slate à ironiser : “Après des semaines de tourmente nationale et d’introspection, l’administration Trump agit enfin pour contrôler des figures d’autorité hors de contrôle, accusant ces officiels d’utiliser leurs vastes pouvoirs de manière capricieuse et discriminatoire, à l’abri de toute responsabilité, forçant des citoyens américains innocents à vivre dans la peur.”
    marquetalia
       Posté le 13-06-2020 à 00:19:28   

    Trump risque de perdre des voix,en particulier parmi les courants évangélistes,du fait de son propre non respect de ses promesses électorales, surtout celle de défendre partout les chrétiens,il soutient les menées turques en Syrie-ou Erdogan arme le front Al Nosra-en et Libye-ou toutefois les Turcs vont voir leur marge de manœuvre limitées par l alliance greco égyptienne,Le Caire s opposé au transfert d armes d Ankara vers Tripoli.
    pzorba75
       Posté le 13-06-2020 à 05:56:51   

    marquetalia a écrit :

    Trump risque de perdre des voix,en particulier parmi les courants évangélistes,du fait de son propre non respect de ses promesses électorales, surtout celle de défendre partout les chrétiens,il soutient les menées turques en Syrie-ou Erdogan arme le front Al Nosra-en et Libye-ou toutefois les Turcs vont voir leur marge de manœuvre limitées par l alliance greco égyptienne,Le Caire s opposé au transfert d armes d Ankara vers Tripoli.

    Crise du capitalisme - Trump nouvel Hitler : Faut suivre tes explications ou demander sa route?


    Edité le 13-06-2020 à 05:58:56 par pzorba75


    Xuan
       Posté le 17-06-2020 à 07:31:33   

    On remarquera que concernant les USA la Chine abandonne clairement la "non ingérence"


    Où le chaos mènera-t-il les États-Unis dans une nouvelle ère de bouleversements raciaux et de classe?

    Par Zhao Kejin Source: Global Times Publié: 2020/6/16 19:33:40
    https://www.globaltimes.cn/content/1191810.shtml



    Une vue aérienne de Hollywood Boulevard peinte avec les mots "Black Lives Matter" alors que les manifestations se poursuivent à la suite de la mort de George Floyd samedi à Los Angeles, Californie Photo: AF P

    La nouvelle pandémie de coronavirus est étroitement liée au virus politique. La bataille contre COVID-19 s'est chevauchée avec des manifestations aux États-Unis, voyant la nation plongée dans la tourmente.

    La communauté internationale tout entière s'intéresse depuis quelque temps à la situation intérieure des États-Unis. Cette situation mérite notre analyse de la nature du chaos actuel et de l'orientation future de la stratégie américaine.

    Il ne fait aucun doute que les États-Unis sont témoins de turbulences.

    En fait, cependant, depuis la fondation de ce pays en 1776, le chaos politique y était la norme. Les Américains aiment interférer dans les affaires intérieures d'autres pays et discuter avec d'autres pays. Les manifestations de rue ou même les émeutes sont des activités normales aux yeux de nombreux Américains.

    Lorsque nous revenons sur le chaos passé, les États-Unis forgeraient un nouveau consensus social, voire lanceraient de nouveaux mouvements de réformes sociales.

    De ce point de vue, la tourmente actuelle des États-Unis est le résultat de sa polarisation politique et de son conservatisme politique.

    La cause profonde du désordre actuel est la confusion des Américains à propos de la démocratie. Les Américains se considèrent comme un modèle de démocratie libérale. Ils n'ont épargné aucun effort pour exporter la démocratie vers d'autres parties du monde. Cependant, pour la stratégie démocratique américaine, dont les principales bannières sont le Consensus de Washington et les révolutions de couleur, elle n'a pas réussi à apporter des bénédictions à d'autres pays. Non seulement cela, il a également provoqué plus de chaos dans des régions telles que l'Amérique latine, l'Afrique, le Moyen-Orient et l'Europe de l'Est.

    Ces dernières années, des voix demandant de repenser les pratiques démocratiques américaines ont été fortes. Le politologue américain Francis Fukuyam, qui a déjà écrit "La fin de l'histoire", a également soulevé des préoccupations concernant la décadence politique aux États-Unis. Quelques experts ont adopté des positions extrêmes. Ils sont devenus antidémocratiques et ont cherché à annuler les élections.

    Pendant ce temps, il est devenu évident que la majorité des politiques américaines sont contrôlées par des milliardaires, ce qui signifie que la démocratie est asservie à l'argent. Ce n'est pas seulement une tragédie aux États-Unis, mais aussi pour la démocratie.

    Récemment, de nombreux Américains ont du mal à explorer un moyen de résoudre leur confusion démocratique. Aujourd'hui encore, la société américaine n'est pas parvenue à un consensus.

    La confusion de la démocratie aux États-Unis vient de son système politique, et non des menaces étrangères soulevées par les politiciens américains. Afin de résoudre la confusion des Américains sur la démocratie, les États-Unis ont besoin d'un mouvement de libération. Elle doit explorer une nouvelle voie pour développer son système politique.

    Le chaos américain n'est qu'un phénomène superficiel. Un profond changement social se cache. Que le changement se produise dépend des efforts déployés par tous les horizons de la société américaine. Il existe trois scénarios possibles dans un avenir prévisible.

    La première pourrait être de nouvelles réformes progressives. Les établissements traditionnels américains pourraient revenir à la même page en termes de politique. Ils pourraient répondre à la polarisation et promouvoir de manière proactive les réformes et l'innovation des mécanismes démocratiques. Ils pourraient renforcer l'inclusivité envers les groupes à faible revenu et à revenu intermédiaire et les minorités. Ils pourraient s'attaquer à des problèmes nationaux tels que le racisme et l'écart grandissant entre riches et pauvres.

    Un deuxième scénario possible est un nouvel ensemble de réformes socialistes. Si la société américaine parvient à un consensus sur la transformation du système social américain - en établissant une proposition acceptée par les Blancs, les minorités et les nouveaux groupes sociaux, de nombreux problèmes des États-Unis peuvent être traités dans de nouveaux cadres sociaux. Les Américains inaugureront de nouvelles réformes socialistes.

    Un troisième résultat potentiel pourrait être le néofascisme. De nombreux politologues américains s'inquiètent de cette possibilité. Si les forces politiques et la société américaines sont incapables de parvenir à un consensus, un groupe de dirigeants politiques au pouvoir hautement centralisé pourrait se lever avec le populisme pour maintenir l'ordre social américain.

    Il est évident que les problèmes actuels des États-Unis ne peuvent pas être entièrement résolus par les mécanismes existants. Cela pourrait conduire les États-Unis à finir par s'enliser dans le néofascisme.
    Xuan
       Posté le 18-06-2020 à 07:07:58   

    La mort de deux hommes noirs pendus à des arbres suscite l’indignation et soulève des questions aux États-Unis
    Xuan
       Posté le 14-07-2020 à 15:41:46   

    Parti ouvrier américain: un carrefour de l’histoire, socialisme ou fascisme?



    http://www.cwzg.cn/theory/202006/58095.html
    [traduction automatique Google chinois-français]
    Heure: 2020-06-09
    Source: WorldCommunistParties
    Auteur: Scott Williams •


    Le Parti des travailleurs a toujours été le meilleur combattant révolutionnaire professionnel pour notre classe et les peuples opprimés du monde. Nous devons constamment trouver des moyens de renforcer l’unité des travailleurs, établir des congrès ouvriers, approfondir nos organisations de masse et celles d’intuition dans notre classe, et nous opposer conjointement au capitalisme mourant. Comme le chante la chanson de Woody Guthrie, "Vous, les fascistes, êtes voués à l'échec." "Une manière douce, des actions audacieuses, mais toujours avec le racisme, la suprématie blanche et toutes les formes d'oppression. Combattez, nous allons construire un monde de travailleurs. "
    Parti ouvrier américain: un carrefour de l’histoire, du socialisme ou du fascisme?


    [Note de l'éditeur original] Récemment, les violents incidents d'application de la loi de la police américaine et les paroles et les actes du fascisme du président américain Trump nous avertissent que les forces fascistes et racistes augmentent. Par conséquent, à ce moment critique de l'histoire, il est particulièrement important de choisir la bonne voie à suivre. L'auteur de cet article, Scott Williams, est l'organisateur du chapitre de Philadelphie du Workers 'World Party, membre et membre du comité exécutif du Workers' World Party (WWP). L'organisation Scott a mobilisé de nombreuses campagnes influentes, notamment une manifestation à grande échelle contre les "garçons fiers" de la suprématie blanche à Philadelphie, et une manifestation contre la Convention nationale démocrate à Philadelphie en 2016. Le 22 mai 2020, le site officiel du Workers 'World Party (WWP) a publié son discours lors du webinaire du 16 mai du Workers' World Party "Quelle est la voie vers le socialisme?" Ce qui suit est le contenu spécifique de l'article.
    Nous sommes à un grand carrefour de l'histoire humaine. En raison de la pandémie et de la crise sociale et économique qu'elle a déclenchée, cela est devenu le moment le plus important de l'histoire moderne. Le défi auquel nous sommes confrontés n'est qu'un précurseur de l'énorme menace de survie causée par la crise climatique.

    C'est aussi le début de la fin du capitalisme et de l'impérialisme américain. Alors que les conflits continuent de s'intensifier, notre société est également confrontée à des choix entre la vie et la mort. En dernière analyse, ce qui détermine le destin futur de l'humanité est de voir quelle classe deviendra la classe dirigeante. La question à laquelle nous sommes confrontés maintenant est: choisissez le socialisme ou le génocide? Est-ce le socialisme ou la mort massive de milliers d'espèces? Et politiquement, choisissez le socialisme ou le fascisme? Les données nous donnent la réponse, puisque le travail américain Depuis que le ministère a commencé à collecter des statistiques, le taux de chômage a augmenté le plus rapidement en avril: 38 millions de personnes ont demandé une protection contre le chômage.

    Le taux d'activité (y compris les chômeurs) a fortement chuté de 63% à 60% en avril, le niveau le plus bas de l'histoire récente. Les chômeurs représentent environ 10% de ce chiffre, ce qui signifie qu'à l'exception de ceux emprisonnés, confinés ou dans l'armée, seuls 50% environ des adultes ont actuellement un emploi. Des millions de petites entreprises ont fermé. Et au cours des cinq prochains mois, près de 7,5 millions de petites entreprises aux États-Unis risquent de fermer définitivement. La petite bourgeoisie est menacée de destruction. Cette classe, souvent appelée classe moyenne supérieure, n'est pas indépendante. Par conséquent, ils doivent prendre une décision: doivent-ils se tenir du côté de la classe dirigeante de plus en plus brutale et désespérée, ou rejoindre les rangs de la classe ouvrière et lutter pour que les travailleurs s'emparent de la liberté économique et politique?

    Dans le même temps, le milliardaire Bezos et la classe dirigeante continuent de s'enrichir. Tout cela se fait au détriment de la classe ouvrière et de la petite bourgeoisie qui jouit de privilèges plus élevés. La destruction des politiques néolibérales de la classe moyenne du monde impérialiste depuis des décennies a fourni un soutien social à la montée de l'extrémisme de droite. C'est ainsi que Trump a établi le fondement de son règne.

    Un fascisme terrifiant
    Des terroristes blancs ont envahi tous les pays impérialistes du monde et ont été poussés à l'extrême droite par la crise croissante du capitalisme. Mais ce n'est que le début d'une terreur fasciste.
    Aux États-Unis, la suprématie blanche "traditionnelle" et son génocide a jeté des bases sociales solides pour le fascisme. L'histoire du colonialisme, de l'esclavage et de l'oppression nationale s'est accompagnée de la classe dirigeante la plus violente du monde.
    La petite bourgeoisie fait référence à ceux qui gagnent leur vie en exploitant la main-d'œuvre et à ceux qui ont des compétences spécialisées, tels que les propriétaires d'entreprise, les médecins, les cadres supérieurs et les avocats. Parce que nous vivons dans le plus grand empire, la petite bourgeoisie est une classe énorme dans ce pays, mais nous avons également vu leur effondrement.
    En ce moment, les milliardaires de droite financent cette fausse campagne de "réouverture" pour "lutter pour les droits des gens", comme les coupes de cheveux, le golf ou la bière. Encouragés par le président Trump, ils ont tenté de persuader la classe moyenne et la classe ouvrière de rejoindre leur mouvement génocide et raciste. Nous ne devons pas les laisser réussir.
    Dans le même temps, nous voyons l’économie du pays progresser, ce qui signifie que les fascistes continueront d’avoir des possibilités d’emploi. À Philadelphie, le seul budget supplémentaire consiste à inciter davantage de policiers à descendre dans la rue pour tuer des jeunes noirs, arrêter des manifestants, emprisonner des toxicomanes et des sans-abri. Ce qui est certain, c'est que le prochain budget fédéral sera utilisé pour développer l'armée. Par conséquent, nous devons tout faire pour le combattre.

    Quelle est la voie à suivre?
    Comment vaincre la montée du fascisme? Quelle est la voie du socialisme?


    Cela n'a rien à voir avec Joe Biden. Les démocrates n'ont pas arrêté la propagation du fascisme. Cela a beaucoup à voir avec John Brown.
    Lorsque les fascistes se mobiliseront, nous ne resterons pas silencieux. Nous devons travailler plus dur pour organiser et fournir un canal pour évacuer la colère révolutionnaire pour faire face à cette menace.
    La "démocratie" du capitalisme ne peut pas durer. Nous avons beaucoup appris sur le développement du capitalisme, de l'impérialisme et du fascisme en Europe et dans d'autres régions des 20e et 21e siècles. Nous approchons d'une crise particulièrement grave dans laquelle la classe dirigeante capitaliste ne semble pas disposée à laisser les droits humains fondamentaux entrer au cœur de l'empire.
    La lutte des classes sera plus intense, mais comment se développera-t-elle?
    Comment faire face à ce danger? Nous avons organisé la classe ouvrière en syndicats, conférences de travailleurs, organisations communautaires et partis révolutionnaires comme nous.
    La classe ouvrière américaine a la capacité de changer l'histoire humaine. Les capitalistes qui exploitent les travailleurs aux États-Unis sont également des capitalistes qui oppriment et exploitent le monde entier. La classe ouvrière en Amérique doit gagner. Qui a gagné le soutien de la classe ouvrière américaine, des fascistes et des révolutionnaires? En d'autres termes, après le réchauffement climatique et la destruction de l'habitat, ce qui reste dans le monde jouera un rôle important dans l'avenir du monde.
    Le Parti mondial des travailleurs sait comment combattre le fascisme. Grâce aux tuyaux en plomb, aux slogans, à la littérature incendiaire et à notre capacité à parler à la classe ouvrière, nous sommes prêts. Nous devons continuer comme nous l'avons fait à Philadelphie il y a un an, lorsque nous avons mobilisé 5 000 travailleurs qui ont rencontré 10 membres de "Proud Boy" dans la rue. Nous devons continuer à perpétuer notre grande tradition de lutte contre le fascisme.
    Le Parti des travailleurs a toujours été le meilleur combattant révolutionnaire professionnel pour notre classe et les peuples opprimés du monde. Nous devons constamment trouver des moyens de renforcer l’unité des travailleurs, établir des congrès ouvriers, approfondir nos organisations de masse et celles d’intuition dans notre classe, et nous opposer conjointement au capitalisme mourant.
    Comme le chante la chanson de Woody Guthrie, "Vous, les fascistes, êtes voués à l'échec." "Une manière douce, des actions audacieuses, mais toujours avec le racisme, la suprématie blanche et toutes les formes d'oppression. Combattez, nous allons construire un monde de travailleurs. "

    [Cet article a été édité par Sun Hongming, un centre de recherche étranger du parti marxiste de l'Université normale de Chine centrale. Il contenait à l'origine le compte public WeChat "WorldCommunistParties" et a été autorisé par ChaCha.


    Edité le 14-07-2020 à 15:43:58 par Xuan


    Plaristes
       Posté le 15-07-2020 à 02:23:29   

    Moi je dis, tu vas vers un noir américain, et tu lui dis ceci :
    "T'es D'accord que même avec Tigerwood, le golfe c'est un sport de blanc?
    -Oui
    -Et le basket un sport de noir?
    -Pourquoi ça?"

    Et là il va réaliser que blanc, c'est couches moyennes supérieures et bourgeoisie et noir ça veut dire prolétaire/sous prolétaire.
    Xuan
       Posté le 15-07-2020 à 08:05:51   

    Heureusement que tu es là, il ne mourra pas idiot.
    Mais le caractère de classe du golf ne dépend pas de Trump.


    Edité le 15-07-2020 à 09:28:54 par Xuan


    Plaristes
       Posté le 15-07-2020 à 22:16:55   

    Toi t'es pas tombé sur les suprémacistes noirs de BML et les potes des traorés.

    Tant que ces derniers joueront sur l'échiquier politique, Trump et ses équivalents dans le reste du camp atlantistes ne seront jamais défaits !
    Xuan
       Posté le 15-07-2020 à 23:01:45   

    Je n'ai pas encore vu que le mouvement Black Lives Matter mangeait les blancs.

    Tu m'as demandé dans un autre fil pourquoi je n'avais pas tenu compte de ton avis sur la tentative de récupération de BLM par les démocrates.
    Je t'ai répondu que sur le fond tu es hostile au mouvement pour les droits civiques, et tu le confirmes encore une fois.
    Le mouvement pour les droits civiques est légitime. Il dépasse de très loin les manœuvres des démocrates,et l'unité du peuple américain est liée à cette exigence d'égalité.

    De son côté Trump est lié aux suprémacistes blancs et à leurs pancartes "White Lives Matter", de sorte que la lutte des classes aux USA et le combat contre le racisme sont intimement liés.

    En ce qui concerne Adama Traoré sa famille demande une enquête, et c'est un droit pour qui que ce soit, excepté dans les polars avec fusillades et poursuites en voiture.
    Dans tous les cas comme il n'est pas un citoyen américain le sort de Trump ne dépend pas de lui.


    Edité le 15-07-2020 à 23:08:39 par Xuan


    Plaristes
       Posté le 16-07-2020 à 02:29:13   

    Alors j'avais un lien, mais le thread sur lequel il était a été éffacé.

    Mais faut comprendre que BML est un fourre tout !
    Il n'a pas juste les démocrates, mais t'as des éléments nocifs et toxiques dedans. Je suis sûr qu'ils sont promus exprès pour saborder le mouvement.

    Il y a des éléments qui sont vachement bon dans BML. La communauté Boondocks, les afro de NY, qui sont pour des changements drastique dans la police mais pas son démantèlement qui a la porte ouverte aux milices privées qu'ils vomissent. Et Bon les Boondocks sont pas aussi modérés sur la violence d'état sont plutôt anarcho-communistes sérieux, pas comme ces tas d'immondice gauchistes qui se balladent en rouge-noir...
    Et leur point de vu plus radical sur la police se respecte. Il respecte les flics en tant qu'individus, et comprennent que pour faire leur métier de merde, faut faire de l'autohypnose et de se persuader qu'on sert le bien commun, et ça ne les empêche nullement de sortir tous les dossiers foireux de l’institution que les médias libéraux même ceux qui sont pour le démantèlement de la police, ne veulent jamais sortir !

    Il faut comprendre que s'organiser en 2020 c'est pas la même chose qu'en 1980.
    Le meilleur moyens de ne pas se salir les mains de nos jours c'est de en pas avoir de main.

    J'aime beaucoup l'approche dure et honnête du créateur des boondocks sur les mouvements sociaux de nos jours, faut accepter des alliés qui n'en ont pas grand chose à foutre de la cause et qui sont là juste parce-que le mouvement est cool et branché, ça va à l’encontre de tous ce que je crois. Et bon BML lui donne raison.
    Ça me rappelle ce que disait Pagani sur la médiation, ce qu'il dit... Et c'est une grosse tarte dans la gueule à se prendre quand on est ML....Je vais m’arrêter là car j'ai pas encore digéré l'information...
    Et il l'a aussi prouvé ça avec les boondock...
    Qui est de la propagande qui vient droit des Black Panthers avec Huey étant une métaphore pour le Huey des Black Panthers, et les droitards aux U.S.A adorrent le show ! Surtout le personnage de Huey. C'est juste dinnnnnguuuuuuueeee!!!!!

    On a de quoi radicaliser les supporters de trump au socialisme... C'est fou.... Et le show parle aussi des problèmes culturels au sein de la communauté afro-américaine, donc ça fou des claques aux gauchistes du coin.....
    Et le show parle des violence policières, des magouilles du gouvernement des U.S.A !

    Après white lives matters, je comprend pourquoi c'est dégueulasse, pas besoin d’avoir lu Hegel sur l'universalisme pour comprendre que c'est l'équivalent du Aryan live matter face à des pogroms...

    Mais pas que, il faut lire le facho Maurice Bardèche, c'est le principe postmdoerne de Kierarchie, mais inversé. En faîte faut être raciste envers eux, mais en les survictisant, faut les traiter comme des nourrissons, leur offrir la pitié la plus condescendante qui soit au monde. Pas moi qui a inventé la combine, mais ça marche ! Si on avait un parti de classe et de masse il donnerait cette directive.

    En ce qui concerne Adama Traoré sa famille demande une enquête, et c'est un droit pour qui que ce soit, excepté dans les polars avec fusillades et poursuites en voiture.
    Dans tous les cas comme il n'est pas un citoyen américain le sort de Trump ne dépend pas de lui.


    C'est plus les comités à la cons, pleins de racisme anti-blanc qui servent à remplir des cagnottes qui ne serviront que pour leur gueule, c'est ça qui me fait chier. Ils font trainer le truque pour gagner en gravitas tous en s'en mettant pleins les poches.

    Tu crois pourquoi que les médias parlent de traorés et pas de Mohammed Gabsi? Les traorés c'est une impasse.

    Faudrait ouvrir un nouveau topique rien que pour ça.
    Xuan
       Posté le 16-07-2020 à 08:20:42   

    Je comprends que depuis le début tu vises en priorité le mouvement des masses en cherchant tout ce qui peut le discréditer.
    Un attitude positive et utile consiste à soutenir ce qui est juste et va dans le sens de l'unité contre l'ennemi de classe.
    Il y aura toujours et partout des mouvements contraires à cette unité et tes interventions en font aussi partie.


    Edité le 16-07-2020 à 08:28:14 par Xuan


    Plaristes
       Posté le 16-07-2020 à 18:43:12   

    Si tu veux je comprends bien la phrase "ils ont les mains propres mais ils n'ont pas de main."
    Ceci dit regardez comment BLM s'est fait infiltré.

    Vous connaissez le film Joker et tout ça? La contestation n'arrive qu'à se manifester de manière chaotiques de nous, pourquoi ça?

    Pour avoir des révolutionnaires il faut d’abord des ados rebelles, mais pourquoi on arrive pas à dépasser le stade d'ado rebelle? Pourquoi avons-nous une année de retard?

    J'ai calculé, on a fait de la désobéissance civile en 2019 alors qu'on aurait du faire ça en 2018/17, et là on commence à faire du sabotage pacifique (ce sont les théories pour défendre la nation contre l'ennemi qu'on enseigne à ceux qui refusaient leur service militaire...) alors qu'on aurait du faire ça en 2019....

    Et là on devrait commencer la lutte armée avec frappe stratégique ultra planifiée (pas la guérilla à outrance de la résistance) On a 1 ans de retard......

    Non mais vraiment, j'en suis arrivé à la conclusion que pour défaire notre adversaire fallait se donner des gifles...
    Boondock, c'est des pairs de gifle que se prend la communauté noir, mais on ne peut pas dire que l'auteur du show déteste la communauté noire il l'aime profondément malgré tout ses défauts et c'est clair.
    Xuan
       Posté le 16-07-2020 à 19:47:21   

    Asselineau s'est fait "infiltrer" aussi ?
    Plaristes
       Posté le 16-07-2020 à 20:32:45   

    Non c'est un parti bourgeois certes mais populaire, il joue sur la magouille politicarde pour arriver à ses fin des et stratégies alambiquées condamnés à l'échec.

    Même en considérant sa stratégie d'ensemble comme viable l'absence de formation militante sérieuse est incroyablement déplorable, et est un grand détriment à la cause.

    P.S : Vous savez que j'ai raison, qu'il ne suffit pas d'encourager les mouvement, mais de les orienter, car si vous ne les orientez pas d'autres le feront à votre place.

    Et il faut atteindre les arsenaux de communication en jouant des contradiction internes du système, pour pouvoir atteindre les masses.


    Edité le 16-07-2020 à 20:49:02 par Plaristes


    Xuan
       Posté le 16-07-2020 à 23:07:59   

    Plaristes a écrit :

    Non c'est un parti bourgeois certes mais populaire...
    Même en considérant sa stratégie d'ensemble comme viable l'absence de formation militante sérieuse est incroyablement déplorable, et est un grand détriment à la cause...
    P.S : Vous savez que j'ai raison, qu'il ne suffit pas d'encourager les mouvement, mais de les orienter...



    Le RN aussi est populaire .
    Quelle est cette formation militante sérieuse qui manque à l'UPR, des cours de rattrapage sur la vie et l'oeuvre de Charles De Gaulle ?
    Et de quelle cause s'agit-il ?


    Edité le 16-07-2020 à 23:13:37 par Xuan


    Plaristes
       Posté le 17-07-2020 à 09:04:35   

    Non, l'UPR est populaire dans ses objectifs. Il est pour une forme assez naïve de souvraineté populaire, ça va plus loin que la souvraineté nationale car ils ont compris que les deux allait ensemble, ils n'ont cependant pas compris que cette première allait de pair avec le socialisme.

    Asselineau veut juste le modèle bielorusse niveau économie, (enfin il est satisfait par de simple étatisations bismarkiennes....)

    S'il veut le socialisme selon les théories folles de mon camarades dépressif qui fait ce qu'on appelle du wishfull thinking en anglais, c'est que les gas comme Asselineau d'origine gaullistes croient en la manipulation politicarde faux drapeau etc...

    Mais bon, on évite de parler de ça trop longtemps je fini par le traiter de trotskard après....
    Ce qui est dommage car on est sur la même longueur d'onde sur tout le reste. (Ou presque)
    C'est un camarade de valeur.

    Je lui ait dit de se casser de là, m'enfin breeeeeeffffff.......
    Parfois je me dis plutôt lui que l'église du marxisme biblique.
    Xuan
       Posté le 17-07-2020 à 14:03:57   

    Plaristes a écrit :

    ...l'UPR est populaire dans ses objectifs. Il est pour une forme assez naïve de souvraineté populaire...


    Ce qu’il y a de « populaire » dans les objectifs d’Asselineau selon moi c’est passer la barre de 1 %.

    Tu peux détailler en quoi le programme d’Asselineau sert les intérêts du peuple et sur quoi s’exercerait la souveraineté du peuple ?

    Ensuite, et bien que tu ne veuilles « pas pousser trop loin la lutte des classes » , de quel côté se trouve Asselineau ?
    Plaristes
       Posté le 17-07-2020 à 19:05:27   

    Asselineau joue double, il joue du côté de la bourgeoisie mais est convaincu qu'un peu de socialisme sous la forme de ce qu'ambrosie croizat a donné, et qu'il faut abattre l'état profond bourgeois, pas juste l'union européenne, mais bon ces pas ses mesurettes à deux balles qui vont nous libérer de cet état profond :
    Possibilité un il est d'une conviction politique qui le condamne à la naïvité sur le sujet.
    La seconde moins probable c'est que mon ami ait raison.
    Et que l'entourage d'Asselienau n'est pas prêt pour ça.

    Bon c'est vrai que l'entourage ça renforce la thèse, mais c'est une excuse biddon pour maintenir la théorie après 2017 et 2013.


    Mais Asselineau croit vraiment en la souveraineté populaire et nationale, un MAO devrait comprendre ce genre de chose.
    Xuan
       Posté le 17-07-2020 à 21:03:22   

    Tu parles d' un peu de socialisme et d' "abattre l'état profond bourgeois" mais de "mesurettes à deux balles" , de "naïveté" , qu'il est mal entouré.
    Mais finalement "Asselineau croit à la souveraineté populaire" etc.
    Ce que croit Asselineau te passionne peut-être, pas nous. Ce qui nous intéresse ce sont les conséquences de ses objectifs. Et je comprends surtout que tu n'as pas répondu à ma question :

    Détailler en quoi le programme d’Asselineau sert les intérêts du peuple et sur quoi s’exercerait la souveraineté du peuple , puisque tu as dit qu'il est "populaire dans ses objectifs"

    > Par exemple explique-moi en quoi la "dépréciation du franc de 10 %" est un objectif populaire.

    > Egalement que signifie "rompre le monopole syndical au premier tour des élections professionnelles" ?

    > Et aussi "Majoration du salaire minimum interprofessionnel de croissance. Porter le SMIC mensuel de 1 153 € nets à 1 300 € nets, soit une augmentation de 12 % du SMIC actuel.
    Le surcoût pour l’employeur sera compensé en partie par une baisse des cotisations sociales patronales pour les PME et les TPE"
    .


    Edité le 17-07-2020 à 21:03:41 par Xuan


    Plaristes
       Posté le 17-07-2020 à 22:20:02   

    Pour moi souveraineté populaire = Socialisme.
    Pas pour lui.

    Mais un Mao devrait comprendre ce qu'est une lutte de libération nationale. La France est un pays semi-impérialiste. Nous somme colonisés, la souveraineté monétaire et la nationalisation des banques c'est déjà ça.


    "Le surcoût pour l’employeur sera compensé en partie par une baisse des cotisations sociales patronales pour les PME et les TPE" . "

    M'ont envoyé chier avec cette promesse quand j'ai proposé d'augmenter la socialisation du salaire pour financer des caisses de sécurité économiques.
    Et je l'ait dit à mon cher camaarde... mais bon.

    L'UPR se place aussi dans une optique Keynésienne. C'est clair et net. Vous connaissez les problèmes du Keynésianisme moi aussi.
    Mais ce n'est pas le néolibéralisme fou, si par miracle il arrive au pouvoir constate l’échec du keynésianisme, il devra choisir entre socialisme et néolibéralisme fou/fascisme.
    Mais ça fait beaucoup trop de si pour que j'aille à l'UPR m'y inscrire.
    Et puis ça sera trop tard pour le socialisme au moment où ils auront réalisé l’échec du capitalisme keynésien...
    Xuan
       Posté le 18-07-2020 à 00:18:34   

    1 - D’abord je te rappelle que je ne suis pas un « Mao » mais un marxiste-léniniste. Ensuite ce que je comprends c’est que tu veux mettre dans le même sac un pays impérialiste comme la France et les pays colonisés.
    Puis que la nationalisation des banques serait un pas vers l’indépendance.
    Tu dis n’importe quoi, la BNP est la première banque européenne.
    Nous n’allons pas discuter de ta position souverainiste ici, il ressort simplement que tu défends Asselineau comme un moindre mal , un pas en avant.

    2 - Tu nous as dit
    Plaristes a écrit :

    Asselineau croit à la souveraineté populaire.
    […]
    Pour moi souveraineté populaire = Socialisme. Pas pour lui.


    En clair Asselineau n’est pas pour une « souveraineté populaire » puisqu’il ne veut pas du socialisme. Après ce qu’il « croit », ou ce que tu crois qu’il croit, ou ce que tu ne crois pas qu’il croie, n’entre pas en ligne de compte. D'ailleurs ce n'est pas tant de ses opinions qu'il s'agit mais de tes propres positions.
    Tout en sachant qu’Asselineau ne veut pas du socialisme, tu lui fais crédit de sa bonne foi en nous racontant qu’il croît ceci ou cela, parce que tu as confiance en lui . Sauf que le pauvre homme est mal entouré ...évidemment.


    3 -
    Plaristes a écrit :

    Le surcoût pour l’employeur l’employeur sera compensé en partie par une baisse des cotisations sociales patronales pour les PME et les TPE. "
    M'ont envoyé chier avec cette promesse…


    Une promesse ? !!!
    Supprimer les cotisations sociales c’est supprimer le salaire différé, c’est voler une partie du salaire et la donner au patronat, lequel peut faire royalement cadeau d’une obole sur le salaire net.
    En 2017 Macron et Le Pen avaient tous deux préconisé de diminuer les cotisations sociales, Macron en remplaçant le CICE par une baisse des cotisations sociales employeurs de 6 points allant jusqu’à 10 points concernant le SMIC et de supprimer les cotisations maladie et chômage des salariés et des indépendants pour diminuer l’écart entre la rémunération brute et nette. Marine Le Pen, elle, proposait une baisse des cotisations sociales uniquement pour les TPE et PME et de fusionner le CICE avec les autres dispositifs d’allégements de charges sous la condition du maintien de l’emploi. Les deux candidats proposaient de rétablir les exonérations de cotisations sociales sur les heures supplémentaires.

    Il ressort qu’Asselineau est parfaitement en phase avec les autres candidats de la bourgeoisie pour voler une partie du salaire, ce qui aboutit aussi à supprimer l'alimentation des caisses sociales.
    Alors pour le retour au programme du CNR tu repasseras.
    Mais quant tu dis «M'ont envoyé chier avec cette promesse quand j'ai proposé … » Je me trompe ou bien tu fais des propositions de programme à l’UPR ?

    4 – Tu n’as pas répondu sur la « dépréciation du franc de 10 % » . Cette fois Asselineau est moins ambitieux que Le Pen qui voulait le dévaluer de 15 ou 25 % par rapport à l’euro. Tu sais très bien puisque je te l’ai déjà dit que cette dévaluation correspondrait à une baisse équivalente des salaires pour toutes les marchandises importées. C’est un objectif encore une fois anti populaire et non "populaire" comme tu le prétends .

    5 – Rompre avec le monopole syndical :
    il s’agit très clairement de développer des syndicats maison, c’est-à-dire des syndicats patronaux. Asselineau n’invente rien là non plus.
    De Gaulle et son RPF avait déjà lancé la CTI confédération du Travail Indépendant et favorisé l’éclosion de tels syndicats notamment à Simca-Poissy.
    La CFT est fondée en décembre 1959 regroupant les syndicats « indépendants », farouchement anti communiste, elle est aussi proche du SAC et des CDR gaullistes.
    Pendant 28 ans, il n'y a pas de grèves dans l'usine grâce à un système de double hiérarchie, les syndicalistes de la CFT (plusieurs centaines, tous membres de l'encadrement) gérant primes, avancement, punitions et surveillant les ouvriers, principalement immigrés, dans et hors de l'usine. La carte du syndicat était donnée aux ouvriers avec le contrat d'embauche, et le premier mois de cotisation déjà prélevé sur la première paye.
    En mai 68 elle organise « la liberté du travail » à Simca Poissy et obtient la poursuite du travail avec d’anciens paras organisés en commandos. L’amiral Louis Galtier met en place les mêmes méthodes chez Citroën à Aulnay.
    Je passe sur les multiples conflits violents des années 70 entre la CFT d’une part et d’autre part les partis de gauche, la CGT, des trotskistes de LCR et le PCMLF, qui aboutissent le 4 juin 1977 à l’assassinat par un commando de la CFT du syndicaliste CGT Pierre Maître aux Verreries Mécaniques Champenoises de Reims. Puis la CFT change de nom.
    Rompre avec le monopole syndical était aussi en 2017 l’objectif de Le Pen « instaurer une véritable liberté syndicale par la suppression du monopole de représentativité »

    Quant on étudie le programme élaboré par Asselineau il apparaît qu'il est franchement REACTIONNAIRE et peu éloigné des objectifs néo fascistes du RN.

    Sa volonté farouche d'éviter les débats clivants a été relevée par Aymeric Monville "La quatrième sortie (celle du capitalisme), Asselineau nous demande de la mettre en veilleuse, pour ne pas être trop « clivants »."
    Evidemment, Asselineau vise, comme ses potes de la soirée Brexit, l'UNION SACREE autour du patronat, d'où son rejet des propos clivants comme de la lutte des classes.
    C'est d'ailleurs ton opinion aussi qu'il ne faut pas pousser trop loin la lutte de classe .

    _______________________


    Plaristes tu prétends jouer avec les concepts. Je vois que tu joues aussi à retourner ta veste, à jouer les révolutionnaires ici et les souverainistes à l'UPR.
    Tu viens ici donner des leçons de marxisme y compris au PCC et la Chine que tu trouves "capitaliste" ou "hybride".
    Puis tu vas donner d'autres conseils à ton ami très proche et très déprimé, cadre dirigeant de l'UPR.
    Mais en définitive quand on creuse un peu le sujet tu maquilles le programme d'Asselineau pour le rendre "populaire" alors qu'il est anti-social et réactionnaire.
    On ne peut pas jouer sur les deux tableaux.

    Regarde l'en-tête du forum. Il est écrit :
    "le forum marxiste-léniniste s’emploie à unir les marxistes-léninistes qui s’opposent à la trahison révisionniste et au réformisme, sur la base du marxisme-léninisme et à partir des faits."
    Ça ne te concerne pas.
    Plaristes
       Posté le 18-07-2020 à 03:49:40   

    Salaire différé?
    Non, pas comme ça que ça marche le salaire socialisé, c'est pas du salaire différé, c'est un salaire collectif !
    Et c'est comme ça que Jean-Paul Batisse le voit aussi.
    Si vous le voyez comme ça et el défendez comme ça pas étonnant qu'on continue de s’attaquer aux "CHARGES SOCIALES" (laissez moi me lavez les doigts après avoir écrit ça..)

    Mais on avait un sujet dédié à la question non?

    [quote=Xuan]4 – Tu n’as pas répondu sur la « dépréciation du franc de 10 % » . Cette fois Asselineau est moins ambitieux que Le Pen qui voulait le dévaluer de 15 ou 25 % par rapport à l’euro. Tu sais très bien puisque je te l’ai déjà dit que cette dévaluation correspondrait à une baisse équivalente des salaires pour toutes les marchandises importées. C’est un objectif encore une fois anti populaire et non "populaire" comme tu le prétends .[/Xuan]

    Vous raisonnez tout deux en terme de compétitivité, moi je fais le paris du protectionnisme dur, aussi dur qu'on puisse se le permettre, d'ailleurs je compte importer le pétrole du vénézuela et non de l’Arabie saoudite. Protectionnisme solidaires de thomas Sankara.
    Je fais le paris de miser sur nos restes de savoir faire pour réindustrialiser la France, et certaines innovations technologiques notamment sur le plan énergétique.


    [quote=Xuan]Mais en définitive quand on creuse un peu le sujet tu maquilles le programme d'Asselineau pour le rendre "populaire" alors qu'il est anti-social et réactionnaire.
    On ne peut pas jouer sur les deux tableaux.[/quote]

    La vérité est la totalité. Ça inclut autant les passages à TVLiberté de l'UPR, que ses conférence d'éducation populaire formidables. Si tu veux Asselineau c'est un Poutine Français, tu va pas soutenir la Chine qui fait copain copain avec Israël, tire son soutien d'un mec qui a démoli les retraites Russes, et amalgamer l'UPR au FN?

    Un peu de réalisme et de pragmatisme ne fait pas de mal...

    [quote=Xuan] "le forum marxiste-léniniste s’emploie à unir les marxistes-léninistes qui s’opposent à la trahison révisionniste et au réformisme, sur la base du marxisme-léninisme et à partir des faits."[/quote]

    Xuan, la trahison a déjà eu lieu.
    Moi je ramasse les miettes. Ce type ne croit pas vraiment au réformisme, il est à l'UPR juste pour avoir accès à des arsenaux de communication. C'est facile de l'en sortir. Et il s'est déjà rendu compte de la merde qu'était l'UPR avec mes efforts.

    Tout en sachant qu’Asselineau ne veut pas du socialisme, tu lui fais crédit de sa bonne foi en nous racontant qu’il croît ceci ou cela, parce que tu as confiance en lui . Sauf que le pauvre homme est mal entouré ...évidemment.

    Il commence a réaliser que oui, c'est pas juste une question d'entourage.
    Finimore
       Posté le 18-07-2020 à 06:52:58   

    Plaristes a écrit :

    La France est un pays semi-impérialiste. Nous somme colonisés, la souveraineté monétaire et la nationalisation des banques c'est déjà ça.


    En 2 phrases, tu indiques la logique de tes conceptions qui s'appuient sur une analyse fausse (la France pays semi-impérialiste) des conclusions erronées (Nous somme colonisés, la souveraineté monétaire et la nationalisation des banques).
    Xuan
       Posté le 18-07-2020 à 09:39:50   

    Plaristes a écrit :

    moi je fais le paris du protectionnisme dur, aussi dur qu'on puisse se le permettre …ses conférence d'éducation populaire formidables…il s'est déjà rendu compte de la merde qu'était l'UPR avec mes efforts…


    Plaristes veut un protectionnisme à la Trump, ment sur la Chine, dissimule le programme de baisse des salaires, de vol des cotisations, de syndicalisme maison, d'Union Sacrée et finalement l’anticommunisme viscéral d’Asselineau.
    Il appelle ça du « réalisme » tandis que nous serions des « dogmatiques » .
    Il trouve « formidables » les conférences de ce réactionnaire anticommuniste, fréquente assidûment son bras droit, s'implique et prétend donner des conseils à cette fripouille endurcie.


    Finalement le masque tombe et Plaristes est très proche de cette bande de crapules fascisantes, dont il est compagnon de route et familier.

    Plaristes n’est qu’un sous-marin de l’UPR.



    Edité le 18-07-2020 à 09:58:51 par Xuan


    pzorba75
       Posté le 18-07-2020 à 10:50:23   

    Je recommande de le confiner un petit moment. Cela évitera bien des messages sans intérêt.
    Plaristes
       Posté le 18-07-2020 à 21:15:41   

    Finimore a écrit :

    [citation=Plaristes]La France est un pays semi-impérialiste. Nous somme colonisés, la souveraineté monétaire et la nationalisation des banques c'est déjà ça.


    En 2 phrases, tu indiques la logique de tes conceptions qui s'appuient sur une analyse fausse (la France pays semi-impérialiste) des conclusions erronées (Nous somme colonisés, la souveraineté monétaire et la nationalisation des banques).[/citation]

    Je m'appuie sur les écrits d'annie lacroix riz le choix de Marianne, la France est dominé par les ricains, ou les atlantistes si vous préférez, bien plus qu'on ne l'a jamais été sous l'allemagne nazi. Et ce sont ses dires

    Les maos qu'ils soient spontexes, gauchistes type Front Uni, ou autre, seront toujours hypcorite sur le sujet. Qu'ils soient Saint Xi-Jing Ping ou Saint Mao la chien actuel se sont es salauds de Dengists....

    Et pourtant :
    https://youtu.be/kdS2OVFbzis

    C'est quelque chose que l'ont sait au PRCF.
    Pourquoi vous croyez que l'UPR et le M'PEP ont soutenu l'UPR ensemble?

    Qu'on lui a donné un tribune au départ? On a réalisé la merde que c'était plus tard !

    Pas besoin d'être un "sous-marin de l'UPR" pour reconnaître que l'UPR veut vraiment la souveraineté nationale, et que c'est un objectifs à atteindre qu'on a pas atteinds UPR ou pas.

    La souveraineté populaire qui effraie tant la bourgeoisie requiert la souveraineté nationale, c'est basique. Pour ça qu'ils en ont peur, bien sûr pour garder cette souveraineté nationale le replis nationaliste débile ne suffira pas ! Et l'UPR se place dans une logique internationaliste naïve, mais bien mieux comprise que la votre, si l'UPR ne fait pas de distinguo entre nations prolétariennes et bourgeoises et ne comprend pas les représailles dont seront cappables ces dernières.

    Il y a la notion d'inter-NATIONALISME, de relations entre nations souveraines.
    Et Aymeric Monville sera d'accord avec moi.

    Le Brexit à été la démonstration que le socialisme devrait aller de pari avec le Frecsit.
    Et républicaine souveraine seront d'accord avec moi.

    Et sur ça on est d'accord, l'UPR est une impasse, ne serait-ce que par l'article 50 !
    N'en déplaise à un certains camarades que je côtoie qui ne fait pas d'illusions sur ma position.

    Mais ceci dit, je n'aime pas trop l’orthodoxie du marxisme biblique, regardez la Chine, c'est fini tout ça. J'ai peut-être des problèmes avec la nature confucéenne du Marxisme Chinois, mais on ne peut leur reprocher d'être dans l’orthodoxie bête et méchante, on peut leur reprocher de ne pas être honnêtes avec nous voir avec eux-même, mais ils sont pragmatiques et réalistes.

    Vous vous doutez encore de l'influence exercée via la French American Fondation.
    Xuan
       Posté le 18-07-2020 à 21:26:09   

    La souveraineté nationale est conditionnée par le socialisme et la contradiction principale oppose bourgeoisie et prolétariat en France.
    Cesse de te justifier avec le PRCF tu n'es même pas sur leurs positions. Tu.défends Asselineau et à ce titre tu n'as rien à faire ici.

    En ce qui concerne "la France est dominé par les ricains, ou les atlantistes si vous préférez, bien plus qu'on ne l'a jamais été sous l'allemagne nazi." il ne reste plus beaucoup de survivants de cette époque, s'il voyaient ça ils t'emmèneraient illico faire un tour à Dachau ou sur un mémorial du Vercors pour te rafraîchir la mémoire.


    Edité le 21-07-2020 à 12:04:34 par Xuan


    Plaristes
       Posté le 24-07-2020 à 07:07:06   

    https://youtu.be/i8l-UxhFew0


    Comment l'anarchocommunisme est instrumentalisé par Soros Jeff Besos et les tenants du capital?

    Ou le besoin du léninisme.


    Edité le 24-07-2020 à 07:15:01 par Plaristes


    Xuan
       Posté le 06-08-2020 à 23:36:40   

    Un acte de piraterie



    Après avoir annoncé le 4 août que si Microsoft achète le réseau social TikTok au Chinois ByteDance, "une très grosse proportion du prix doit revenir au Trésor des Etats-Unis" ,
    Trump a aussi déclaré qu'il bannissait ce réseau social très populaire chez les jeunes, pour des raisons de "sécurité nationale" , et qu'il s'opposait à un rachat. Il s'est finalement déclaré favorable à une acquisition par Microsoft ou une autre société américaine, d'ici le 15 septembre au plus tard.
    "J'ai dit à Microsoft que s'ils acquièrent juste la partie américaine de TikTok ou toute l'entreprise, c'est grâce à nous, parce que nous les laissons opérer ici. Donc les Etats-Unis devraient en bénéficier aussi, pas juste les vendeurs" , a-t-il développé pendant une conférence de presse. Une transaction qu'il a, de fait, rendue obligatoire, menaçant l'application d'interdiction totale si elle ne passait pas entre des mains américaines. Washington accuse en effet la plateforme d'espionner ses utilisateurs pour le compte de Pékin.
    "C'est comme pour un propriétaire et un locataire : c'est le bail qui donne la valeur. Nous sommes le bail, en quelque sorte" , avait déjà expliqué Donald Trump lundi pour justifier sa position. "TikTok est un succès formidable. Mais une part importante de ce succès est dans ce pays", a-t-il détaillé, estimant qu'il était "juste" que l'Etat reçoive une partie de la somme de la vente.

    "C'est le genre de tactique mafieuse qu'on pourrait voir en Russie" , analyse pour l'AFP James Lewis, directeur des technologies au Center for Strategic and International Studies. "Je ne pense pas que ce soit constitutionnel."
    Le terme de mafieux n’est pas tombé du ciel puisque la fortune immobilière de Trump s’est effectivement bâtie avec la mafia.
    Et certaines critiques ont commencé à fuser :

    La suggestion du président est "grossièrement inappropriée et n'a aucune base légale" , a commenté Bobby Chesney, un professeur de droit de l'université du Texas, spécialisé dans les questions constitutionnelles et de sécurité nationale.
    L'ancien procureur Michael Bromwich a même assimilé la demande de Donald Trump à du racket, en référence à une loi fédérale sur les organisations criminelles, le Racketeer Influenced and Corrupt Organizations Act (RICO). "Quand l'extorsion et la corruption deviennent un art de vivre..." a-t-il tweeté lundi.
    Microsoft, de son côté, semble avoir reçu le message cinq sur cinq. "Ils ont compris. Ils sont d'accord avec moi. Ils sont tout à fait d'accord avec moi" , a assuré Donald Trump mardi. Le patron du groupe, Satya Nadella, s'est entretenu dimanche avec le président pour le convaincre d'approuver les négociations, déjà bien avancées. Dans la foulée, Microsoft a publié un communiqué expliquant que l'acquisition serait soumise "à une évaluation complète de la sécurité et devrait apporter des bénéfices économiques aux Etats-Unis, y compris au Trésor américain" .

    D’ores et déjà de nouvelles applications sont en ligne de mire, comme WeChat, l’objectif étant d’écarter les logiciels chinois de tous les portables US.

    Que devient la « communauté de destin » face à la guerre hors limites ?
    Réponse symétrique et asymétrique de la Chine


    Bien que la Chine ait généralement riposté du tac-au-tac, sa réponse invite encore à « un dialogue constructif » .

    Il est intéressant de voir que la Chine répond à le fois de façon symétrique et asymétrique, soit en prenant du tac-au-tac des mesures équivalentes, soit ou simultanément, en préconisant l'apaisement comme dans cette vidéo mise en ligne aujourd'hui :L'apaisement et l'appel à la négociation font aussi partie de la guerre hors limite, il ne faut pas se méprendre, mais d'une part cela vise à isoler l'équipe de Trump, et d'autre part relève du projet stratégique de la communauté de destin, qui n'est pas un élément de propagande mais une analyse de la fin de l'hégémonisme et de l'impérialisme, et de l'avènement du monde multipolaire. Voir les commentaires de Pascal Boniface par exemple, qui explique comment l'unilatéralisme US isole les USA et renforce la Chine.

    La loi des GAFA


    Suite à une nouvelle déclaration de Trump affirmant que les enfants sont " presque totalement " immunisés contre le Covid-19, Facebook et Twitter ont supprimé la vidéo.
    "Cette vidéo inclut de fausses affirmations selon lesquelles un certain groupe de personnes n'est pas susceptible d'attraper le Covid-19, ce qui enfreint notre règlement sur la désinformation dangereuse autour de la maladie" , a expliqué à l'AFP un porte-parole de Facebook. C'est la première fois que le groupe censure directement Donald Trump.
    Twitter est allé encore plus loin. Le réseau a interdit au compte de campagne du chef de l'Etat de continuer à tweeter tant qu'il ne retirait pas l'extrait de l'interview.

    Mis à part les mensonges récurrents et les énormes bourdes répétées de Trump, une question se pose sur la légitimité des réseaux sociaux à censurer des fake news de leur propre chef, et de s'attribuer un droit régalien qui n'existe pas aux USA.
    On peut se demander si cette censure n'est pas avant tout un épisode de la guerre électorale entre démocrates et républicains, voire un conflit d’intérêt entre deux fractions des monopoles, pétrolier et Silicon Valley, un conflit qui menace même la paix mondiale dans ses débordements.
    Sachant que l’hégémonisme américain est aux abois, et pourrait basculer dans l’agression militaire, il vient un autre question : le fascisme aux USA pourrait-il se réduire à Trump ?


    Edité le 07-08-2020 à 13:30:21 par Xuan


    Xuan
       Posté le 07-08-2020 à 23:22:06   

    La marine américaine saisit un navire transportant des fournitures de la Chine vers l'Iran
    Xuan
       Posté le 08-08-2020 à 23:36:19   

    La marine américaine saisit un navire transportant des fournitures de la Chine vers l'Iran

    07/08/2020

    6 août 2020 http://www.defenddemocracy.press/us-navy-seizes-ship-carrying-supplies-from-china-to-iran/

    Les navires de guerre américains près du port chinois de Qingdao ont saisi un navire qui transportait la zéolite nécessaire à la fabrication de concentrateurs d'oxygène pour les patients atteints de coronavirus.
    «Il y a quelques jours, nous avons reçu une lettre disant que notre navire avait été saisi par un navire de guerre américain au port de Qingdao, nous livrant la cargaison sous un point d'interrogation, ce qui nous a donné un mauvais choc» , Peyman Bakhshandeh-Nejad , a déclaré mercredi à la FNA le PDG de la société Zist Tajhiz Danesh Pouya en Iran.

    «Pour produire des concentrateurs d'oxygène, nous devons importer une seule partie qui est de la zéolite et nous sommes obligés de l'acheter à la France et de l'importer dans le pays par le biais de plusieurs intermédiaires» , a-t-il ajouté, expliquant la cargaison.
    Il a déclaré que le navire qui transportait de la zéolite pour fabriquer les concentrateurs d'oxygène pour les patients atteints de coronavirus a été saisi au port de Qingdao, ajoutant que la cargaison pourrait conduire à la production de 4000 à 5000 systèmes de concentrateur d'oxygène à utiliser par les patients.

    Bakhshandeh-Nejad a rejeté les affirmations selon lesquelles les sanctions américaines ne laissent pas d'impacts sur les secteurs médical et sanitaire de l'Iran.

    Un concentrateur d'oxygène est un dispositif qui concentre l'oxygène d'une alimentation en gaz (généralement l'air ambiant) en éliminant sélectivement l'azote pour fournir un courant de gaz de produit enrichi en oxygène.
    Une entreprise pionnière basée sur la connaissance en Iran avait également produit en avril un système spécial de concentrateur d'oxygène qui peut être utilisé par les patients atteints de coronavirus à domicile.
    «Le concentrateur d'oxygène est le produit basé sur la connaissance de l'entreprise. Lorsque les poumons ne sont pas assez puissants pour pomper l'oxygène nécessaire dans le sang, le système peut augmenter la pureté de l'oxygène des poumons » , a déclaré Ali Ebrahimi, PDG de l'entreprise.
    Il a ajouté que le système a été fabriqué en trois versions domestique, centrale et portable.

    Ebrahimi a déclaré que l'une des applications les plus importantes des systèmes de concentrateur d'oxygène est destinée aux patients atteints de coronavirus qui peuvent l'utiliser à la maison sans avoir besoin de se rendre à l'hôpital.

    Source: Fars
    Xuan
       Posté le 22-08-2020 à 09:31:32   

    Trump restera-t-il dans le cadre institutionnel de la démocratie américaine et peut-il en sortir ?


    Je reviens sur ce sujet bien que cela paraisse "excessif", limite conspirationniste.
    Après avoir mis en question le résultat des élections pour une "terrible fraude électorale" qui serait due au vote par correspondance, après une réponse évasive d'une porte-parole à la question Trump respectera-t-il le résultat ?
    Trump en remet une couche :



    Donald Trump avertit que le résultat pourrait tarder à être connu

    Le président américain estime que le vote par correspondance, probablement massif en raison de l'épidémie de coronavirus, pourrait poser un problème logistique pour le pays.
    ...Donald Trump, a mis en garde, vendredi 21 août, sur le fait qu'il faudrait peut-être des semaines, voire des mois, pour connaître le résultat de l'élection présidentielle du 3 novembre qui l'opposera au démocrate Joe Biden.
    "On n'aura jamais un résultat de l'élection le 3 novembre" , a-t-il déclaré vendredi lors d'un discours près de Washington. "On ne va selon moi pas pouvoir savoir comment se termine cette élection pendant des semaines, des mois, peut-être jamais" .
    A la traîne dans les sondages derrière Joe Biden, Donald Trump accuse les démocrates de pousser au vote par correspondance pour pouvoir manipuler les résultats. Mais il a aussi évoqué un problème logistique si le nombre de bulletins envoyés par courrier explosait comme attendu, dans ce pays à l'histoire déjà marquée par des résultats controversés et de longues journées de comptage.

    "Nous n'y sommes pas préparés, 51 millions de bulletins. Cela va être extrêmement humiliant pour notre pays", a ajouté le président américain. "C'est un problème très grave pour la démocratie" .


    Il est très clair que Trump veut préparer l'opinion à un déni du résultat de ces élections.
    Les USA sont coutumiers du fait quand il s'agit de pays étrangers, mais pourraient-ils appliquer à eux-mêmes cette sorte de coup d'Etat ?
    L'arrestation au Canada de Meng Wanzhou, directrice financière de Huawei, à la demande des USA, en vue de son extradition aux USA et en refusant de fournir les raisons exactes, montre que même la légalité internationale ne les embarrasse pas et Trump s'est fait une spécialité du mensonge. Pompeo s'est même vanté d'avoir été formé pour ça.

    On ne peut pas anticiper mais mesurer les forces en présence, d'abord ce que veut le peuple américain, notamment les américains pauvres qui ont voté pour Trump, mais aussi ce que veulent les monopoles US.

    Le découplage USA/Chine entamé par Trump pèse sur certains monopoles du secteur numérique, c'est-à-dire sur l'économie montante.
    Par exemple Qualcomm a demandé des dérogations sur la vente des chipsets à Huawei. 8 milliards de dollars sont en jeu pour cette entreprise.
    Mais d'un autre côté ces monopoles doivent se douter que la Chine ne s'arrêtera pas au premier rand de la 5G, au premier rang de l'IE et au premier rang de la téléphonie, et qu'elle veut aussi prendre la tête dans la conception et la fabrication des puces.

    Parallèlement les Démocrates ne seraient pas davantage complaisants avec la Chine et iraient probablement plus loin que Trump s'ils parvenaient au pouvoir.
    Il s'agit de la première place mondiale. La perdre signifie perdre l'hégémonie du dollar.
    Et perdre l'hégémonie du dollar signifie payer sa dette. Et cette perspective est inacceptable. Cela signifierait non pas descendre d'un cran dans le classement mondial, mais briser l'empire et ébranler le capitalisme à la fois, avec un déchaînement des contradictions internes à un degré inégalé.


    On a dit que la démocratie ne serait jamais menacée aux USA parce que "tous les américains possèdent une arme à feu" .
    C'est une pure illusion.
    Précisément, 7,7 millions d'Américains possèdent entre huit et 140 armes. Il existe près de 55 millions de propriétaires d'armes à feu aux Etat-Unis - sur 319 millions de personnes - mais la plupart possède en moyenne une à trois armes. Près de la moitié en possède seulement une ou deux.


    Aux Etats-Unis, la moitié des armes à feu détenue par 3% des Américains

    Qui sont les 30% d’Américains propriétaires d’une arme à feu ?




    ...Le possesseur d’armes type serait un homme blanc proche des Républicains
    L'institut de recherche observe que les hommes sont presque deux fois plus nombreux que les femmes à posséder une arme (39% contre 22%). Et plus particulièrement, les hommes blancs : 39% des hommes blancs possèdent une arme; contre 28% des hommes de couleur.

    Cet écart ethnique se retrouve aussi chez les femmes. 24% des femmes blanches américaines sont armées, contre 16% des femmes de couleur.

    Les "musées à selfie" font un malheur aux Etats-Unis
    Notre possesseur d’armes type aurait en outre de fortes chances d’être proche du Grand Old Party (GOP). 41% de ceux qui se déclarent officiellement Républicains possèdent une arme contre 16% des Démocrates affirmés. Un décalage qui se retrouve auprès des simples sympathisants du GOP, avec 44% des “tendance-Républicains” détenant une arme. C’est plus du double de ceux se disant proches des Démocrates.

    Le Nord-Est des Etats-Unis boude les armes à feu
    Aux frontières politiques se superposent celles de la géographie étatsunienne. Le Nord-Est américain est beaucoup moins féru d’armes (16% de ses habitants en ont) que le reste du pays. Ses habitants y sont deux fois moins nombreux à posséder une arme que dans le Midwest, le Sud et l’Ouest (respectivement 32%, 36% et 31%).

    On retrouve ici une fracture historique propre à l’histoire américaine : les colons européens s’implantent initialement le long de la côte nord-est : là se développent la haute bourgeoisie immigrée, les institutions fédérales, et les centres marchands, financiers et politiques, tandis que le mid-west, le sud et l’ouest font l’objet d’une colonisation plus tardive.

    ...


    Edité le 22-08-2020 à 11:19:19 par Xuan


    Xuan
       Posté le 22-08-2020 à 23:04:02   

    L'équipe de gangsters qui a soutenu Trump
    extrait de la presse chinoise en ligne :


    Le 20 août, Steve Bannon, ancien conseiller du président américain Donald Trump et «stratège en chef», a été arrêté sur le yacht de luxe de Guo Wengui, un homme d'affaires chinois en exil aux États-Unis, soupçonné de fraude. Bannon a ensuite payé une caution et a été temporairement libéré, mais il était déjà soupçonné de fraude et de blanchiment d'argent. S'il est reconnu coupable, il risque jusqu'à 20 ans de prison pour chaque crime.
    Pendant un certain temps, même si la culpabilité de Bannon doit encore être jugée, aux yeux du «Capitol Hill», du «Washington Post», de la British Broadcasting Corporation (BBC) et d’autres médias, en raison de la collecte de fonds politiques en ligne et de la fraude impliquées ces dernières années. La plupart du temps, l'intimidation n'est «qu'une ligne mince», ce qui signifie non seulement que Bannon, la «principale figure controversée» de la Maison Blanche, ne pourra peut-être pas éviter la vie derrière les barreaux. Il déclare également que les dirigeants qui ont planifié l'élection de Trump en 2016 sont sur la sellette. Contestation. Il semble que Trump puisse également avoir des risques considérables autour de lui.
    Qui dans le camp Trump a souffert en prison?
    En regardant autour de la trajectoire de Trump depuis sa victoire aux élections générales de 2016, de nombreuses personnes ont été emprisonnées dans son voisinage. Trois de ses quatre directeurs de campagne étaient soupçonnés d'enquêtes criminelles: à l'exception de sa troisième directrice de campagne, Kellyanne Conway, qui n'a pas fait face à un procès, le premier directeur de campagne Corey Lewandowski n'a été impliqué qu'avec le journaliste. En dehors du «contact», l'expérience des autres est accrocheuse.
    L'emprisonnement des collaborateurs de Trump est lié à la lutte politique à Washington après son élection: la plupart de ces personnes ont été arrêtées par l'ancien FBI en raison de l'enquête «Tong-Rumen» qui a débuté en mai 2017 et s'est terminée en mars 2019. L'enquête menée par le directeur du FBI Robert Mueller a été envoyée en prison.
    Parmi les poursuites judiciaires de Trump, qui ont fait l'objet d'une enquête de Mueller et ont été envoyées en prison, la plus importante était son deuxième directeur de campagne, Paul Manafort. L'affaire Manafort impliquait trois personnes à la fois, et c'était également la première affaire qui a été déposée par l'équipe Mueller et le tribunal fédéral jugé.
    Dans le procès intenté par Mueller le 30 octobre 2017, l'ancien directeur de campagne adjoint Rick Gates et l'ancien conseiller de campagne George Papadopoulos ont rejoint Manafort pour «blanchiment d'argent, complot contre les États-Unis, Les accusations de «falsification de témoignages, fausses déclarations et dissimulation d'informations bancaires» ont été rigoureusement recherchées par des agents du FBI.
    Depuis lors, l'équipe Mueller a profité de la victoire et le 1er décembre 2017, a d'abord ordonné à Flynn (Michael Flynn), qui était alors l'assistant des affaires de sécurité nationale de l'administration Trump, d'admettre avoir donné un faux témoignage au FBI lors de «l'enquête russe», et en 2018 En janvier 1999, une percée a été ouverte du stratège de la politique étrangère de Trump (George Nader) pour lui permettre de jouir du droit d'être dispensé d'enquêter sur les informations. Nader s'est donc tourné vers l'équipe d'enquête "TongRumen" et en est devenu le témoin. Gates a également admis les crimes de "conspiration contre les États-Unis" et de "parjure" en février de cette année-là, et a conclu un accord de coopération avec l'équipe Mueller.
    Le 21 août 2018, l'équipe Mueller a également ordonné à l'ancien avocat personnel de Trump, Michael Cohen, de se rendre au FBI pour "évasion fiscale et fraude". Le même jour, Manafort a également été reconnu coupable de huit chefs d'accusation. En septembre de la même année, Papadopoulos a été condamné à 14 jours de prison; comme Cohen a plaidé coupable en novembre 2018, l'affaire semblait terminée.
    Cependant, après 2019, alors que les feux de la rampe de l'affaire «Tong-Rumen» passaient progressivement, le sort des personnes impliquées dans l'affaire précédente a également changé. Bien que Manafort ait dû purger sept ans et demi de prison pour deux procès en mars 2019, sa peine a été calculée à partir du moment où il a été détenu en 2017, et sa peine est bien inférieure aux 19-24 ans initialement prévues par l'équipe Mueller. En mai 2020, Manafort est également passé à "purger sa peine à domicile" en raison de la possible propagation de l'épidémie en prison.
    De même, lorsque Washington a condamné en février 2020 l'ami proche et consultant de Trump, Roger Stone, à des accusations de parjure au Congrès, d'ingérence avec des témoins et d'obstruction à l'enquête de la Chambre des représentants et de Mueller sur le «lien russe». Après trois et quatre mois de prison, le politicien vétéran a même obtenu une commutation de sa peine arrangée personnellement par Trump en juillet 2020. Cependant, Nader, qui est tombé aux mains de Mueller, a été découvert en 2020 dans un scandale de "pornographie enfantine" et a été condamné à 10 ans de prison en juin 2020.
    À l'heure actuelle, diverses enquêtes du côté de Trump se poursuivent. Par exemple, le procureur du district sud de New York, Geoffrey Berman, a enquêté sur diverses affaires de l'avocat personnel de Trump, Rudy Giuliani. Mais avec le procureur général des États-Unis qui a également occupé le poste de procureur général Barr (William Barr), Berman a été démis de ses fonctions en juin. Le monde extérieur peut également trouver une autre tendance plus évidente.
    En effet, de nombreux membres clés de l'administration Trump ont des problèmes dans le contexte actuel, ce qui a déclenché des «drapeaux rouges», mais ils sont toujours liés à l'environnement général de la lutte politique américaine. Sans oublier que les anciens départements du gouvernement américain ont fait face à moins d'accusations criminelles qu'à l'époque Trump, et ce n'est que parce que les procureurs n'étaient pas actifs. Par conséquent, les dignitaires de Trump peuvent subir certains coups en raison des luttes politiques, mais tant qu'ils restent fermes, la catastrophe doit être temporaire.


    Edité le 23-08-2020 à 22:14:53 par Xuan


    Xuan
       Posté le 23-08-2020 à 23:48:46   

    Guerre Démocrates vs Républicains. Facebook vise ici Qanon, un groupe d'extrême droite, mais aussi des groupes anti-fa. On notera que FB a déjà censuré des messages de Trump.
    A noter le commentaire de Valeurs Actuelles, où les activistes sont exclusivement anti-fa.
    D'une manière ou d'une autre FB fait maintenant la loi dans l'expression et la censure politiques :


    Facebook supprime des centaines de groupes liés au mouvement complotiste Qanon


    https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/facebook-supprime-des-centaines-de-groupes-lies-au-mouvement-complotiste-qanon_4079437.html
    Le réseau social précise avoir aussi imposé des restrictions à 1 950 groupes publics et privés liés au mouvement, en cessant notamment de les recommander à ses utilisateurs et en réduisant la probabilité qu'ils apparaissent dans des résultats de recherche.

    publié le 19/08/2020 | 23:53


    Le réseau social Facebook a annoncé, mercredi 19 août, avoir supprimé près de 800 groupes liés au mouvement complotiste QAnon après la publication de messages glorifiant la violence, suggérant l'intention d'utiliser des armes ou cherchant à attirer de nouveaux membres en faisant la promotion de comportements violents.

    L'entreprise américaine précise avoir aussi imposé des restrictions à 1 950 groupes publics et privés liés au mouvement, en cessant notamment de les recommander à ses utilisateurs et en réduisant la probabilité qu'ils apparaissent dans des résultats de recherche.

    Le réseau social a aussi supprimé 980 groupes qui, selon lui, font la promotion d'émeutes, dont une majorité semblent liés à des groupes d'extrême-droite mais dont un nombre non négligeable sont proches du mouvement de gauche "antifa".

    Un risque potentiel de violence, selon le FBI
    Le mouvement QAnon est apparu dans le sillage de la théorie dite du "pizzagate" durant la campagne pour l'élection présidentielle de 2016, une théorie selon laquelle de hauts responsables du Parti démocrate américain dirigeaient un réseau pédophile depuis la cave d'une pizzeria de Washington.

    Ce mouvement s'appuie sur des publications anonymes mais attribuées à un prétendu haut responsable de l'administration Trump surnommé Q, selon lesquelles des responsables démocrates et des stars d'Hollywood vouent un culte au diable, mangent des enfants ou auraient été remplacés pour certains par des comédiens après avoir été exécutés sur ordre de tribunaux militaires secrets.

    Le FBI considère ce mouvement comme un risque potentiel de violence sur le sol américain, certains de ses partisans ayant commis des meurtres et des enlèvements.
    Xuan
       Posté le 24-08-2020 à 22:32:35   



    Le 22 août, une capture d'écran d'une émission en direct de Fox News aux États-Unis a provoqué une discussion animée dans les médias. La capture d'écran montre les principaux orateurs du Congrès du Parti républicain, et la famille Trump est devenue le sujet d'un débat houleux. (Twitter @ Reed Gaken)
    Xuan
       Posté le 25-08-2020 à 14:30:22   

    La Garde nationale déployée dans une ville US où la police avait tiré à plusieurs reprises dans le dos d'un Noir

    © AFP 2020 KAMIL KRZACZYNSKI

    08:06 25.08.2020(mis à jour 08:09 25.08.2020)URL courte191318
    https://fr.sputniknews.com/international/202008251044309169-la-garde-nationale-deployee-dans-une-ville-us-ou-la-police-avait-tire-a-plusieurs-reprises-dans-le/

    Le gouverneur du Wisconsin a ordonné lundi 24 août que des soldats de la Garde nationale soient envoyés à Kenosha, alors que des échauffourées ont opposé manifestants et forces de l'ordre pour une deuxième nuit consécutive après que la police a tiré à plusieurs reprises dans le dos d'un homme noir dimanche.

    À Kenosha, pour une deuxième nuit consécutive, des affrontements ont éclaté entre des manifestants et la police anti-émeute. Appelant à manifester de façon pacifique, le gouverneur Tony Evers a annoncé que 125 militaires de la Garde nationale seraient déployés dans la ville afin d'y faire respecter l'ordre.

    Au moment de son annonce lundi après-midi, le gouverneur a dénoncé ce qu'il a décrit comme un recours excessif à la force lors de la fusillade de dimanche et a appelé à la tenue d'une session parlementaire extraordinaire pour envisager des réformes de la police, indique Reuters.
    Environ une heure plus tard, le maire de Kenosha, ville située sur la rive du lac Michigan à 65 km au sud de Milwaukee, s'est retrouvé face à des dizaines de manifestants qui ont demandé l'arrestation des policiers impliqués dans la fusillade.

    Certains contestataires ont tenté d'entrer de force dans le bâtiment de la sûreté. Peu après la tombée de la nuit, des manifestants défiant le couvre-feu nocturne imposé par les autorités se sont rassemblés devant le tribunal pour crier leur colère et ont lancé des bouteilles d'eau contre des adjoints du shérif, qui ont répondu par des gaz lacrymogènes.
    Quelques instants plus tard, plusieurs camions de la Garde nationale ont été aperçus près du centre-ville, à proximité du tribunal et du bâtiment de la sûreté publique.

    Sept coups de feu dans le dos
    Jacob Blake, 29 ans, qui a été transporté d'urgence à l'hôpital dimanche, se trouve dans un état stable après avoir subi une intervention chirurgicale, a déclaré lundi à la presse le père de Blake.

    D'après l'avocat de la famille, les trois jeunes fils de Blake ont assisté à la fusillade alors qu'ils se trouvaient à moins d'un mètre de leur père, dans la voiture familiale.
    Une vidéo filmée par un témoin montre Blake marcher vers le côté conducteur d'un SUV gris, suivi par deux officiers de police pointant leurs armes dans son dos. Sept coups de feu sont entendus lorsque Blake, qui semble être non armé, ouvre la portière avant du véhicule.
    On ignore si les officiers ont vu quelque chose à l'intérieur du véhicule qui pourrait expliquer leur geste et si un seul ou les deux policiers ont fait usage de leurs armes.

    Les policiers impliqués dans la fusillade ont été placés en congé administratif le temps de l'enquête, a indiqué lundi le département de la Justice du Wisconsin.
    Cette fusillade est survenue trois mois presque jour pour jour après la mort de George Floyd, un homme afro-américain âgé de 46 ans, lors de son interpellation par la police de Minneapolis, qui a provoqué de vastes manifestations contre les violences policières et les discriminations raciales à travers les Etats-Unis.

    Voir sur RT https://francais.rt.com/international/78212-manifestations-emeutes-etats-unis-affaire-jacob-blake-ravive-tensions
    Xuan
       Posté le 02-09-2020 à 09:47:45   

    Dans le registre de la fascisation des USA sous la direction de Trump, je reprends le lien déjà mis en ligne sur le fil "le covid accélère l'histoire" :

    soutien de Trump au fasciste qui avait tué des manifestants lors de la manifestation de Kenosha :
    https://www.youtube.com/watch?v=IMpR_xjs6LY
    Je crois qu'on a ici l'affirmation de la frange la plus réactionnaire, fasciste et raciste de la bourgeoisie US.
    Simultanément Trump poursuit une politique belliqueuse en Asie avec des provocations répétées en Mer de Chine et des tentatives d'alliances avec le Japon, l'Inde et l'Australie, et au Moyen Orient, où les USA interviennent de nouveau militairement.
    Que se passera-t-il lors des élections ?
    La crise économique très grave qui se profile peut être à l'origine d'une troisième guerre mondiale.
    pzorba75
       Posté le 02-09-2020 à 10:44:20   

    Xuan a écrit :


    La crise économique très grave qui se profile peut être à l'origine d'une troisième guerre mondiale.

    Après les guerres mondiales du XXe siècle, ce fut aussi le temps des révolutions : bolchévique en Russie, puis "maoiste" en Chine et de grands territoires dégagés du capitalisme et de l'emprise américaine sur des millions de kilomètres carrés. Victoire militaire mais défaite idéologique, et de la décolonoisation longue, sanglante mais quasi accomplie de nos jours.
    Alors pour l'après prochaine guerre générale, je ne formule aucun pronostic...
    Xuan
       Posté le 02-09-2020 à 10:59:48   

    L'incapacité de la gauche à reconnaître un paysage économique profondément modifié donne à Trump une réelle chance de remporter cette élection

    30/08/2020

    http://www.defenddemocracy.press/the-lefts-failure-to-recognise-a-massively-changed-economic-landscape-gives-trump-a-real-chance-of-winning-this-election/
    Par Glenn Diesen
    19 août, 2020

    Malgré quelques défauts très évidents, le président Trump présente toujours une option viable pour de nombreux Américains laissés pour compte économiquement par le nouvel ordre mondial et un parti démocrate qui ne reconnaît même pas qu'il y a un problème.

    Pourquoi les Américains voteraient-ils pour Trump? L'ancienne star de télé-réalité est vulgaire, bruyante, a un rapport lâche avec les faits et ne se comporte pas de manière présidentielle par un effort d'imagination.

    Sur le plan intérieur, la société se polarise sous son administration et l'électorat craint que le pays ne se dirige dans la mauvaise direction. Sur le plan international, les alliés sont aliénés et les adversaires sont provoqués, tandis que les traités internationaux cruciaux s'effondrent à gauche et à droite. Pourtant, la tendance de l'establishment politique des médias à rejeter ses électeurs comme étant xénophobes et imbéciles est une erreur.

    Comme pour toutes les élections américaines, l'économie a tendance à être la question centrale. Le cas de Trump est qu'il semble être la seule alternative au statu quo à un moment où l'économie néolibérale s'effondre. La classe politique reconnaît que de nombreux Américains ont été laissés pour compte pendant la mondialisation, mais on a généralement pensé que cela pourrait être résolu dans le format néolibéral. C'est une erreur, car l'effondrement de l'industrie manufacturière américaine - au grand désarroi des cols bleus - était en grande partie intentionnel.

    À la fin des années 80 et au début des années 90, l'économie américaine a subi un changement radical, la société devant être façonnée presque uniquement par le marché. Les activités à faible profit dans les chaînes d'approvisionnement ont été externalisées vers des pays à bas salaires, et les multinationales occidentales ont absorbé et consolidé le contrôle de la recherche, du développement, du marketing et des droits de propriété intellectuelle.

    Les accords commerciaux axés sur la libéralisation du commerce et l'extension des droits de propriété intellectuelle ont été conçus pour une division internationale radicale du travail. Dans la nouvelle division internationale du travail de l'ère numérique, les technologies américaines pourraient saturer les marchés étrangers et en retour ouvrir sa fabrication à la concurrence du reste du monde. En termes simples, le leadership économique américain reposait sur une division du travail où les États-Unis inventeraient le smartphone et les Chinois pourraient le fabriquer.

    La stratégie était un cadeau pour l'industrie numérique, mais les cols bleus de l'industrie manufacturière ont été jetés sous le bus. Les régions métropolitaines de la côte ouest et de la côte est ont explosé, tandis que le reste du pays était creusé. Le gouvernement américain n'a pas répondu de manière significative à la polarisation socio-économique croissante du pays.

    Traditionnellement, la gauche politique préconisait la redistribution des richesses comme limitation du libre-échange, tandis que la droite politique chercherait à protéger les communautés et les valeurs traditionnelles des forces du marché sans entraves. Dans le cadre du consensus néolibéral, la classe politique est largement impuissante car le marché est censé résoudre toutes les perturbations sociétales.

    Pour aggraver les choses, la division internationale du travail qui a favorisé l'industrie de la technologie semble s'effondrer. La Chine a progressivement gravi les chaînes de valeur mondiales et remet en question le leadership technologique et économique des États-Unis. Les smartphones du futur seront inventés et fabriqués par la Chine. Le leadership américain ne semble plus viable sous le format libéral de la mondialisation.

    Trump a puisé dans ces puissants courants sous-jacents de la société et de l'économie américaines, ce qui l'a conduit à la Maison Blanche. Comment Trump a-t-il joué? Pauvrement. Ses politiques sont incohérentes, contradictoires et semblent souvent servir uniquement sa vanité ou ses efforts de réélection. La reprise économique chancelante a toujours reposé sur une relance artificielle, Trump s'est plongé dans le «marais» qu'il avait l'intention de drainer, et il semble y avoir une absence de réflexion stratégique dans son engagement avec le monde au sens large.

    Lisez aussi:
    > Le projet américano-néo-conservateur d'une guerre mondiale contre la Russie et la Chine et ses implications pour l'Europe
    > Michael Moore prévient que Donald Trump est sur le point de répéter la victoire de 2016

    En 1998, près de deux décennies avant que Trump ne remporte l'élection présidentielle, le philosophe américain Richard Rorty a fait une prédiction sur la voie du néolibéralisme de son pays: « Les membres des syndicats, et les travailleurs non organisés et non qualifiés, réaliseront tôt ou tard que leur gouvernement est n'essayant même pas d'empêcher les salaires de baisser ou d'empêcher l'exportation d'emplois. À peu près au même moment, ils se rendront compte que les cols blancs des banlieues - qui ont désespérément peur d'être réduits - ne vont pas se laisser imposer pour fournir des avantages sociaux à qui que ce soit. À ce stade, quelque chose va craquer

    «L'électorat non suburbain décidera que le système a échoué et commencera à chercher un homme fort pour lequel voter - quelqu'un prêt à leur assurer qu'une fois élu, les bureaucrates suffisants, les avocats délicats, les vendeurs d'obligations surpayés et les professeurs postmodernes ne le feront pas plus de coups de feu… Une fois que l'homme fort prend ses fonctions, personne ne peut prédire ce qui va se passer.

    La réélection éventuelle de Trump ne sera pas le résultat de sa capacité à résoudre les problèmes socio-économiques, mais plutôt l'échec de l'opposition à les reconnaître. La gauche politique, attachée à l'économie néolibérale, est réticente à envisager des réformes économiques. Le résultat a été une plate-forme politique dénuée de sens et destructrice composée de politiques identitaires qui divisent, de théories du complot anti-russes et d'une concentration sur les personnalités plutôt que sur le contenu. Le billet Joe Biden-Kamala Harris incarne parfaitement le vaisseau vide qu'est devenu le Parti démocrate.

    La réticence à reconnaître pourquoi les gens ont voté pour Trump jouera donc un rôle déterminant dans sa possible réélection.

    * Glenn Diesen , est professeur agrégé à l'Université du sud-est de la Norvège et rédacteur en chef de la revue Russia in Global Affairs. Suivez-le sur Twitter @glenndiesen
    Xuan
       Posté le 03-09-2020 à 00:02:25   

    Sept balles dans le dos de Jacob Blake : "...ils manquent un putt d’un mètre" dit Trump


    Le mépris du peuple et des noirs en particulier s'étale au grand jour.

    https://twitter.com/i/status/1300639524159193090

    Dans une interview accordée à la chaîne Fox News, lundi 31 août, Donald Trump était interrogé sur le climat tendu autour de la police ces derniers mois aux Etats-Unis. Le président américain s'est notamment exprimé sur l'affaire Jacob Blake, cet Afro-Américain touché de sept balles tirées dans le dos par des policiers fin août. Il a alors comparé les coups de feu tirés par les policiers à un coup de golf raté.

    "Tirer sur un gars dans le dos plusieurs fois... Ils n’auraient pas pu faire quelque chose de différent ? Ils n’auraient pas pu le combattre ? Je veux dire, en attendant, il aurait pu chercher une arme. (...) Ils ont craqué, comme dans un tournoi de golf, ils manquent un putt d’un mètre" , a déclaré Donald Trump.
    Xuan
       Posté le 04-09-2020 à 13:36:41   

    Première allusion de Xi Jinping à la guerre déclenchée par l'hégémonisme US.
    Le parallèle avec la résistance au nazisme n'est pas fortuit :




    Xi Jinping met l'accent sur la perpétuation du grand esprit de la résistance à l'agression


    French.xinhuanet.com | Publié le 2020-09-04 à 10:47

    (Xinhua / Xie Huanchi)
    http://french.xinhuanet.com/2020-09/04/c_139342060.htm

    BEIJING, 4 septembre (Xinhua) -- Le président chinois, Xi Jinping, a appelé jeudi à perpétuer le grand esprit de la résistance à l'agression dans la nouvelle ère et à s'efforcer de réaliser le renouveau national.

    M. Xi, également secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) et président de la Commission militaire centrale (CMC), a prononcé un discours important lors d'un symposium commémorant le 75e anniversaire de la victoire de la Guerre de résistance du peuple chinois contre l'agression japonaise et de la Guerre anti-fasciste mondiale.

    Prenant la parole lors du symposium organisé par le Comité central du PCC, le Conseil des Affaires d'Etat et la CMC, M. Xi a indiqué que le peuple chinois avait démontré au monde son patriotisme, son caractère national, son héroïsme et sa forte volonté de l'emporter pendant la guerre.

    Le grand esprit de la résistance à l'agression né pendant la guerre est une source inestimable d'inspiration et encouragera toujours le peuple chinois à surmonter toutes les difficultés et tous les obstacles et à s'efforcer de réaliser le renouveau national, a indiqué M. Xi.

    M. Xi a déclaré qu'il y a 75 ans, le 3 septembre, le peuple chinois avec le reste de l'humanité, avait finalement remporté une victoire totale contre le fascisme grâce à une volonté inébranlable et à un combat courageux. C'était une grande victoire sur le mal, l'obscurité et la réaction.

    Ce jour a également marqué une grande victoire pour le peuple chinois inflexible qui s'est battu avec ténacité pendant quatorze ans et qui a finalement vaincu les agresseurs militaristes japonais, a souligné M. Xi.

    Cette guerre est le plus long et le plus important combat du peuple chinois contre l'agression étrangère des temps modernes, qui a exigé le plus grand des sacrifices mais qui a conduit à la première victoire complète du peuple chinois dans la libération nationale, a-t-il réaffirmé.

    Cette grande victoire a constitué un tournant historique au cours duquel la nation chinoise s'est relevée d'une grave crise des temps modernes et s'est engagée dans une expédition vers le grand renouveau, a déclaré M. Xi, ajoutant qu'elle faisait également partie intégrante du triomphe mondial sur le fascisme.

    Cette victoire appartient au peuple chinois, mais aussi à tous les peuples du monde. Elle restera dans l'histoire de la nation chinoise ainsi que dans l'histoire de la lutte de l'humanité pour la justice, a indiqué M. Xi.

    Au nom du Comité central du PCC, de l'Assemblée populaire nationale, du Conseil des Affaires d'Etat, du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois et de la CMC, M. Xi a salué les vétérans et les patriotes qui avaient combattu pendant la guerre, ainsi que les Chinois, dans leur pays et à l'étranger, qui avaient contribué à la victoire finale.

    M. Xi a exprimé sa sincère gratitude aux gouvernements étrangers et aux amis du monde entier pour leur soutien et leur aide à la Chine dans la guerre contre l'agression japonaise. Il a également présenté ses profondes condoléances aux martyrs qui ont donné leur vie pour la victoire finale, et aux victimes qui ont été brutalement massacrées par les agresseurs.
    Xuan
       Posté le 04-09-2020 à 19:04:08   

    Xi Jinping déclare que la Chine est prête à défendre l’histoire de la Seconde Guerre mondiale avec la Russie


    DANIELLE BLEITRACH 4 SEPTEMBRE 2020



    https://histoireetsociete.com/2020/09/04/xi-jinping-declare-que-la-chine-est-prete-a-defendre-lhistoire-de-la-seconde-guerre-mondiale-avec-la-russie/


    Le président de la République populaire de Chine, Xi Jinping, a déclaré jeudi qu’il était prêt à travailler avec le président russe Vladimir Poutine pour protéger l’issue de la Seconde Guerre mondiale et la justice internationale. C’est ce que déclare le télégramme de félicitations de Xi Jinping à V. Poutine à l’occasion du 75e anniversaire de la victoire dans la guerre antifasciste mondiale. Notons également qu’à cette occasion, Xi pour la première fois a répondu aux attaques contre le parti communiste Chinois (note et traduction de Danielle Bleitrach).

    “Je suis prêt, avec vous, à continuer à faire des efforts […] pour que les générations futures puissent vivre sur une planète où règnent la paix, la sécurité et la prospérité” , a déclaré l’agence de presse Xinhua en rapportant les propos de Xi Jinping.

    Comme l’a noté le dirigeant chinois, Pékin a l’intention d’approfondir les relations d’un partenariat stratégique global avec Moscou, afin de protéger les résultats de la Seconde Guerre mondiale et un ordre international équitable. «Je suis prêt à contribuer activement à la préservation des mécanismes multilatéraux d’interaction, à promouvoir la formation d’une humanité avec un destin commun» , a souligné Xi Jinping.
    «Les deux peuples se sont battus côte à côte et ont formé avec leur sang une grande amitié indestructible, jetant une base solide pour le développement des relations bilatérales à un niveau élevé» , cite l’agence.
    Le président de la RPC a également qualifié la Russie et la Chine de «principaux champs de bataille en Asie et en Europe» .

    Auparavant, la télévision centrale chinoise avait rapporté que Xi Jinping et Poutine avaient échangé jeudi des télégrammes de félicitations à l’occasion du 75e anniversaire de la Victoire de la Seconde Guerre mondiale.
    Comme le rapporte l’agence, Poutine a également envoyé un télégramme de félicitations au chef de la RPC. Dans ce document, il a noté que la Chine et la Russie ont fait d’énormes sacrifices pour la victoire, ce qui a renforcé leur «amitié militaire» . Selon le politicien russe, ces États doivent ensemble préserver la vérité sur les événements de cette époque, résister aux distorsions de l’histoire et aux justifications du nazisme.

    Xi Jinping et les dirigeants chinois ont également assisté à une cérémonie de dépôt de gerbes au Musée commémoratif de Pékin sur la guerre du peuple chinois contre le Japon en l’honneur des héros qui ont sacrifié leur vie pour la liberté et l’indépendance de leur patrie. L’événement dédié au 75e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale a été retransmis en direct sur les chaînes de télévision locales.

    En avril 2020, Poutine a signé une loi sur le report du jour de la gloire militaire – le jour de la fin de la Seconde Guerre mondiale du 2 au 3 septembre. Le 3 septembre, la RPC célèbre le jour de la victoire sur le Japon militariste.

    La Seconde Guerre mondiale a commencé le 1er septembre 1939 avec l’invasion de l’Allemagne nazie en Pologne et s’est terminée par la défaite et l’occupation du Japon militariste par les forces des puissances alliées le 2 septembre 1945.

    Le 3 septembre, la RPC célèbre le jour de la victoire sur le Japon militariste.

    ***



    Le président chinois Xi Jinping, également secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) et président de la Commission militaire centrale (CMC), prend la parole lors d’un colloque commémorant le 75e anniversaire de la victoire dans la guerre de résistance du peuple chinois contre l’agression japonaise et la guerre antifasciste mondiale à Pékin, capitale de la Chine, le 3 septembre 2020. Le symposium a été organisé par le Comité central du PCC, le Conseil d’État et le CMC dans le Grand Hall du Peuple. (Xinhua / Xie Huanchi)

    Le peuple chinois ne sera jamais d’accord sur aucune tentative de toute personne ou force de déformer l’histoire du Parti communiste chinois (PCC) et de salir la nature et le but du PCC, le président chinois Xi Jinping, qui est également le secrétaire général du le Comité central du PCC et président de la Commission militaire centrale, a déclaré lors d’un symposium commémorant le 75e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale. C’était la première fois que le principal dirigeant chinois répondait indirectement aux attaques menées par les États-Unis contre le parti au pouvoir en Chine.

    Xi a également souligné que toute personne ou toute force qui a l’intention de déformer et de changer le socialisme aux caractéristiques chinoises, ou de nier et de dégrader les grands progrès que le peuple chinois a réalisés dans la construction du socialisme, ne sera pas tolérée. Et le peuple chinois ne sera d’accord sur personne ni sur aucune force qui sépare le PCC et le peuple chinois et les oblige à s’affronter, a déclaré le président chinois.
    De plus, toute personne et toute force qui essaie d’imposer sa volonté à la Chine par des tactiques d’intimidation et des tentatives de changer la voie de développement du pays, d’entraver les efforts du peuple chinois pour se créer une vie meilleure, ne sera pas tolérée.
    Toute personne ou force qui tente de saper le droit du peuple chinois à vivre dans la paix et le développement, de saper les échanges et la coopération entre le peuple chinois et le peuple d’autres pays, et de saper la paix et le développement de l’humanité, ne sera pas non plus acceptée, a déclaré Xi.

    Xi a souligné lors du 75e anniversaire de la victoire de la Seconde Guerre mondiale que le rôle du PCC était la clé de la victoire dans la guerre de résistance du peuple chinois contre l’agression japonaise.
    Il a également mentionné que le peuple chinois a fait preuve d’un grand esprit de résistance pendant la guerre, et qu’un tel esprit inspirera toujours le peuple chinois à lutter pour le grand rajeunissement de la nation.

    C’est la première fois que le principal dirigeant chinois fait des remarques d’autorité complètes face à une série d’accusations et d’attaques sans fondement contre la Chine, en particulier la campagne de diffamation constante contre le PCC, a déclaré Li Haidong, professeur à l’Institut des relations internationales de la Chine, Université des affaires étrangères, jeudi au Global Times.
    “Cela montre également que le gouvernement chinois tient une position très ferme sans crainte de se battre. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le pays a remporté la victoire grâce à la direction du PCC et au pouvoir du peuple” , a déclaré Li, notant que sous la direction du PCC, la Chine a non seulement remporté une bataille acharnée contre l’agression japonaise, mais a également ouvert une nouvelle page pour le développement et l’ouverture accélérés du pays,

    L’administration Trump des États-Unis traite désormais le PCC comme une menace majeure et de telles initiatives mal intentionnées visant à créer une confrontation idéologique avec la Chine font désormais partie de la stratégie géopolitique américaine. Le gouvernement américain a également proposé certaines mesures telles qu’une interdiction pour les membres du PCC à l’entrée aux États-Unis, ce qui est considéré comme l’une des approches les plus difficiles que Washington envisage d’adopter alors que les relations américano-chinoises glissent dans une situation historiquement intense.

    Cependant, certains politiciens américains ont intentionnellement pris la confrontation idéologique comme un moyen majeur de mener une guerre froide initiée par les États-Unis contre la Chine, car elle ne peut pas supprimer l’économie, la culture ou le système de son principal rival, ont déclaré certains experts. Il est également largement considéré comme une mesure inutile des États-Unis dans une tentative de maintenir son hégémonie à travers le monde


    Edité le 04-09-2020 à 19:04:57 par Xuan


    Xuan
       Posté le 20-09-2020 à 19:36:16   

    Ci-dessous un texte de Chomski critiqué par Danielle Bleitrach.
    L'internationale progressiste est très en deçà des besoins des classes ouvrières et des peuples.
    Il présente quand même un intérêt : récapituler l'ascension fasciste de Trump.

    Noam Chomsky: “L’Internationale progressiste a un rôle crucial à jouer pour déterminer la direction que prendra l’histoire”
    Xuan
       Posté le 24-09-2020 à 14:27:37   

    Trump nouvel Hitler !


    Pour la troisième fois Trump refuse de s'engager à un transfert pacifique du pouvoir

    La presse bourgeoise s'en émeut (ci-dessous le Figaro). Le PC américain avait averti sur le danger fasciste et nous avons déjà lancé le slogan "Trump nouvel Hitler !" sur ce fil.
    On peut considérer qu'il ne s'agit que d'un bluff dont il est coutumier, Trump est un provocateur.
    Mais les faits ont montré que ses provocations sont toujours suivies d'effets et que seule une riposte ferme peut les refreiner et ce n'est pas dans les capacités de Biden.

    CNN a commenté le 23 que Trump avait refusé de s'engager à un transfert pacifique du pouvoir après le jour du scrutin. S'il perd en Chine, il ne peut pas démissionner.
    Compte tenu du déploiement par Trump d'organismes fédéraux d'application de la loi pour réprimer les manifestations dans les villes américaines, ses opposants sont déjà sous pression.



    Trump refuse de s'engager à un transfert pacifique du pouvoir


    Dans la même intervention, le président américain a suggéré de se «débarrasser» des bulletins de vote par correspondance envoyés pour le scrutin présidentiel du 3 novembre.

    Par Le Figaro avec AFP
    Publié il y a 10 heures

    Le président américain a refusé mercredi de s'engager à un transfert pacifique du pouvoir en cas de défaite à l'élection du 3 novembre, s'attirant les réactions outrées de son adversaire démocrate et jusque dans son propre camp. «Il va falloir que nous voyions ce qui se passe» , a déclaré Donald Trump lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche. Il avait été interrogé par un journaliste qui lui demandait de prendre l'engagement d'assurer un transfert sans violence du pouvoir quel que soit le résultat de l'élection qui l'oppose au démocrate Joe Biden.

    Actuellement en retard dans les sondages, le président républicain se plaint régulièrement des conditions d'organisation du scrutin et affirme que le vote par correspondance est source de fraudes potentielles. Cette assertion n'est pas démontrée, mais le vote par courrier devrait être beaucoup plus utilisé cette année du fait de la pandémie de Covid-19. Donald Trump a semblé mercredi appeler à une annulation des bulletins envoyés par la poste. «Débarrassons-nous de ces bulletins et ce sera très pacifique, il n'y aura pas de transfert vraiment, ce sera une continuation» , a-t-il dit.

    Joe Biden a immédiatement réagi à ces propos du milliardaire républicain qui joue régulièrement avec l'idée de ne pas reconnaître les résultats de l'élection. Il avait formulé la même menace lors du scrutin de 2016 qu'il avait remporté face à Hillary Clinton. «Dans quel pays vivons-nous ? Je plaisante à peine. Je veux dire, dans quel pays sommes-nous ? Il dit les choses les plus irrationnelles, je ne sais pas quoi dire» , a déclaré le candidat démocrate.

    «C'est la Biélorussie»
    Le sénateur républicain Mitt Romney, qui s'oppose régulièrement au président, s'est également insurgé. «Le transfert pacifique du pouvoir est fondamental pour notre démocratie; sans cela, c'est la Biélorussie. Toute suggestion par un président qu'il puisse se soustraire à cette garantie constitutionnelle est à la fois impensable et inacceptable» , a-t-il affirmé sur Twitter.

    Ces déclarations ambiguës de Donald Trump s'inscrivent dans un contexte tendu aux Etats-Unis. La mort vendredi dernier de la juge à la Cour suprême Ruth Bader Ginsburg offre au président la possibilité de nommer un nouveau juge au sein de cette institution fondamentale dans la démocratie américaine, puisqu'elle tranche les grandes questions de société, comme le droit à l'avortement, le port d'arme ou la couverture santé de millions d'Américains. La haute cour, qui arbitre aussi les litiges lors de l'élection présidentielle, devrait ainsi s'ancrer durablement dans le camp conservateur avec trois nominations effectuées par Donald Trump.

    ____________________



    Un article reprend l'image du "scorpion d'Esope" pour illustrer la nature belliciste des USA :

    Par leur refus de prolonger le New Start, les USA sont-ils sur la voie du suicide ?

    PAR ADMIN · PUBLIÉ 22 SEPTEMBRE 2020
    http://www.entelekheia.fr/2020/09/22/refus-de-prolonger-le-new-start-les-usa-sur-la-voie-du-suicide/

    Ceci est un texte sombre qui peut refléter ou non la réalité. Les USA semblent certes enfermés dans une bulle d’omnipotence sans rapport avec la réalité, or ces bulles narcissiques, quand elles explosent parce que l’illusion n’est plus soutenable, peuvent faire de gros dégâts. A un niveau individuel, le narcissique dont la bulle d’illusions sur sa toute-puissance explose face à la réalité est confronté à un danger majeur : le suicide. D’où une volonté têtue, voire désespérée, de maintenir sa bulle coûte que coûte. Quid d’un pays entier ? A quel point les USA sont-ils encore rationnels, à quel point ont-ils décroché ? Quand leur bulle explosera comme elle y est vouée, chercheront-ils à entraîner le reste du monde dans leur chute ou seront-ils paralysés par la peur de subir le traitement qu’ils souhaitent infliger aux autres, comme ils l’ont été tout au long de la Guerre froide ?

    Si l’auteur est pessimiste, nous le sommes moins.

    Par Scott Ritter
    Paru sur RT sous le titre In refusing to extend New START, the US puts the world on the path of collective suicide

    Les déclarations de l’envoyé en chef américain pour le contrôle des armements montrent clairement que les États-Unis sont engagés dans une course aux armements nucléaires sans s’encombrer du traité New START. Cependant, c’est une course qu’ils ne peuvent pas gagner et le monde n’y survivra pas.

    Dans une fable attribuée au fabuliste et conteur de la Grèce antique Ésope, un scorpion et une grenouille se rencontrent au bord d’une rivière. Le scorpion demande à la grenouille de l’emmener sur l’autre rive. La grenouille refuse la demande du scorpion, notant que celui-ci va le piquer à mi-chemin et le tuer. Le scorpion lui répond que cela signifierait une mort certaine pour les deux, et que, par conséquent, cela serait illogique. La grenouille accepte de porter le scorpion. Comme elle le craignait, le scorpion la pique, les envoyant tous les deux à la mort. Avant qu’elle ne coule, la grenouille demande au scorpion pourquoi il a fait cela, à quoi le scorpion répond : « C’est ma nature ».

    J’utilise cette fable dans l’introduction de mon livre ‘Scorpion King: America’s Suicidal Embrace of Nuclear Weapons from FDR to Trump’ (‘Le Roi Scorpion : L’étreinte suicidaire de l’Amérique avec les armes nucléaires de FDR à Trump’). Il a été publié au printemps dernier, alors qu’il y avait encore de l’espoir pour que l’administration actuelle reste raisonnable et accepte une prolongation de cinq ans du dernier traité de contrôle des armements encore en vigueur, le New START qui limitait les ambitions nucléaires des États-Unis et de la Russie.

    Les récentes déclarations de Marshall Billingslea, l’envoyé spécial du président américain pour le contrôle des armements, dans une interview au journal russe Kommersant, ont clairement démontré que l’administration Trump n’a pas l’intention de demander une prolongation du programme New START, qui expirera en février 2021.

    Tout d’abord, Billingslea a déclaré que les États-Unis ne cherchent pas à obtenir la prolongation automatique de cinq ans prévue par le traité, mais plutôt un « mémorandum d’intention » d’une durée inférieure à cinq ans qui présente aux Russes une proposition « à prendre ou à laisser » : accepter un accord qui n’impose aucune contrainte aux armes nucléaires de l’OTAN, sans quoi les États-Unis iront de l’avant avec un programme de modernisation nucléaire sans la contrainte d’accords de contrôle des armements. En outre, la Russie a jusqu’aux élections présidentielles américaines de novembre pour accepter l’accord ou, comme Billingslea a menacé, « après la réélection de Trump, le « péage », comme on dit aux États-Unis, augmentera ».

    Sans surprise, l’ultimatum américain ait été rejeté par la Russie, le vice-ministre des affaires étrangères Sergey Rybakov déclarant « Nous [la Russie] ne pouvons pas parler de cette manière » et notant que la position américaine ne constituait guère plus qu’un ultimatum qui a finalement réduit toute chance pour que les deux nations parviennent à un accord sur la prolongation du New START.

    En plus de fixer des conditions inacceptables concernant l’arsenal nucléaire de l’OTAN, l’insistance américaine sur des négociations trilatérales a également été considérée comme mort-née par la Russie et la Chine. L’effort visant à transformer le traité bilatéral New START en accord trilatéral a pratiquement anéanti les perspectives d’une extension du New START, ouvrant la porte à la perspective d’une nouvelle course aux armements à un moment où les États-Unis et la Russie cherchent à se doter d’armes nucléaires stratégiques avancées. Cette réalité n’a pas semblé stopper Billingslea, qui a noté « la Russie a largement achevé la modernisation de son arsenal nucléaire ».

    Nous commençons tout juste le nôtre. Et nous serons extrêmement heureux de le poursuivre sans les restrictions du programme START », a-t-il ajouté.

    La plupart des experts en matière de contrôle des armements s’accordent presque unanimement à dire que l’extension du nouveau traité START est une étape essentielle pour assurer un minimum de stabilité au regard des positions nucléaires stratégiques des États-Unis et de la Russie, en particulier à un moment où les relations entre ces deux nations se sont détériorées dans tous les domaines. La décision de l’administration Trump de se retirer du traité sur les forces nucléaires intermédiaires (FNI) en août 2019 a encore compliqué l’équilibre stratégique entre les États-Unis et la Russie. En éliminant de l’Europe les armes à portée intermédiaire susceptibles de frapper Moscou dans les minutes suivant leur lancement, le traité FNI contribuait à réduire la possibilité d’un conflit nucléaire à grande échelle entre les États-Unis et la Russie.

    Le nouveau traité START est la dernière contrainte qui pèse encore sur les armes nucléaires stratégiques américaines et russes, tant en termes de nombre que de capacité. S’il venait à expirer, les États-Unis et la Russie iraient de l’avant avec le déploiement de nouveaux systèmes avancés, y compris de nouveaux vecteurs nucléaires hypersoniques, ce qui ne ferait qu’exacerber les positions nucléaires de la part des deux nations qui fonctionnent déjà à un niveau d’alerte proche du seuil de déclenchement.

    L’histoire pourrait très bien montrer un jour que le point de bascule concernant la viabilité de l’expérience démocratique américaine se sera produite lorsqu’elle a tenté de financer une course inutile aux armements nucléaires à un moment où l’économie et la société américaines, affaiblies par des années de négligence, et encore fracturées par les tensions imposées par la pandémie de Covid-19, étaient déjà au bord de l’effondrement. Déjà, l’administration Trump a été contrainte de réduire les dépenses de défense pour 2021 en raison des exigences imposées au budget global par la pandémie. L’attitude cavalière de Billingslea à l’égard du financement de la prochaine course aux armements – « nous pouvons nous le permettre » – ne reflète pas la réalité.

    L’économie américaine est en train de subir un réalignement fondamental, tant en ce qui concerne son fonctionnement interne que ses interfaces avec le reste du monde. Les demandes sociales créées par une économie qui ne peut fonctionner que grâce à des injections massives d’apports gouvernementaux et un système de santé qui, pour de nombreux Américains, brille par son absence, ne peuvent pas être financées par des emprunts ad vitam æternam, surtout lorsque l’un des plus grands consommateurs de dette américaine, la Chine, est engagé dans une guerre commerciale dans laquelle le dumping de dette américaine est très présent.

    Dans un avenir très proche, les politiciens américains feront face au type de crise existentielle à laquelle tous les empires en déclin finissent par être confrontés, où, quelle que soit la décision prise, il n’y a rien à faire pour se relever du gâchis qu’ils ont eux-mêmes créé. L’idée selon laquelle le Congrès américain continuera à financer une nouvelle génération d’armes nucléaires stratégiques dans ces conditions est absurde. Cela ne signifie pas pour autant que la crise a été évitée, loin de là.

    Comme je l’écris dans la conclusion du « Roi Scorpion » :

    Le monde vit sur la croyance erronée selon laquelle les États-Unis sont un acteur rationnel, et donc non enclin au type d’actions irrationnelles qui mèneraient à un échange nucléaire apocalyptique. Mais les faits disponibles ne permettent pas d’étayer cette conclusion. La désinvolture avec laquelle les États-Unis se sont débarrassés de l’encombrement des traités et accords contraignants de contrôle des armes nucléaires tout en s’engageant dans une course aux armements nucléaires où les armes acquises sont considérées comme un élément viable de projection de puissance militaire suggère que les États-Unis endossent le rôle du scorpion d’Ésope.

    Ayant adopté l’idée selon laquelle la sécurité américaine est fondée sur une nouvelle génération d’armes nucléaires, non limitée par les restrictions imposées par les accords de contrôle d’armements, le fait de pouvoir se procurer ces armes malgré l’effondrement social et financier ne fait qu’exacerber la menace que ces armes étaient censées dissuader. Peu importe qu’une telle menace n’existe pas ; la perception crée sa propre réalité, et la perception de ceux qui, comme le maréchal Billingsley, plaident en faveur de nouvelles armes nucléaires est qu’une telle menace existe.

    Comme la grenouille d’Ésope, le reste du monde cherchera plus que probablement à aider les États-Unis à naviguer dans les temps troublés qui s’annoncent. Et comme le scorpion d’Ésope, les États-Unis récompenseront très probablement cette gentillesse en s’engageant dans des politiques irresponsables basées sur l’armée et destinées à compenser leurs propres défaillances sociales et économiques, et à déclencher un conflit nucléaire qui les détruira, eux et le reste du monde.

    Parce que c’est notre nature.

    Scott Ritter est un ancien officier du renseignement du corps des Marines américains. Il a servi en Union soviétique en tant qu’inspecteur chargé de la mise en œuvre du traité FNI, dans l’état-major du général Schwarzkopf pendant la guerre du Golfe et de 1991 à 1998, il était inspecteur en désarmement aux Nations-Unies.

    Traduction et note d’introduction Entelekheia
    Illustration Mohamed Hassan / Pixabay


    Edité le 24-09-2020 à 15:01:08 par Xuan


    Xuan
       Posté le 27-09-2020 à 13:10:08   

    Le remplacement de la juge Ginsberg prépare un coup d'état


    Le président américain Trump a officiellement nommé la juge ultra conservatrice Amy Coney Barrett (Amy Coney Barrett) de la Cour d'appel fédérale, âgée de 48 ans, pour siéger à la Cour suprême le 26 septembre pour succéder au juge libéral Ginsberg, décédé il y a une semaine. Ruth Bader Ginsburg). Après l'annonce de la nomination, Lindsey Graham, président du Comité judiciaire du Sénat responsable de l'audience d'examen des candidatures, a immédiatement déclaré qu'il prévoyait d'ouvrir l'audience le 12 octobre et de tenir un vote en commission le 22 octobre.
    Bien que le chef de la majorité au Sénat, Mitch McConnell, n'ait pas encore déterminé ce jour, à en juger par le degré de coordination entre le Parti républicain et la Maison Blanche, cela a été fondamentalement approuvé par le parti.

    Trump avait dit en 2016 et 2018 que «s'il y avait un poste vacant au cours de la dernière année du mandat du président, le prochain président devrait être responsable de la nomination.» Maintenant qu'il s'est dédit, si Trump est réélu, il peut également devenir procureur général.

    Mais surtout cette nomination illégale a pour objectif de faciliter le déni du résultat des élections, en particulier en justifiant le classement vertical des votes par correspondance.
    marquetalia
       Posté le 27-09-2020 à 14:24:52   

    Pour revenir sur le nom du topic,"Trump nouvel Hitler",n est pas approprié,l actuel président des États-Unis fait essentiellement la guerre pour les intérêts sionistes,les pays qu il a renversé-ou veut renverser-comme le Venezuela,Cuba,la RPD de Corée et l Iran ,ne reconnaissent pas Israël,et Donald Trump est en train de faire reconnaître l entité sioniste à une flopée de pays arabes.De plus,lors des accords de reconnaissance mutuelle et entre Pristina et Belgrade,Trump a fait pression pour que la Serbie et le Kosovo déplacent leurs ambassades respectives à Jérusalem.il ne fera jamais la guerre à la Chine Populaire, contrairement à ce que vous affirmez, puisque Pékin a des liens diplomatiques avec l Etat Hébreu,ni contre le Vietnam et le Laos,qui ont reconnu Israël en 1993.l Algerie,pays soutenant les Palestiniens jusqu'au bout des ongles,verra une contrepartie pour l aide que lui proposent les Usa: reconnaître Israel-cf.Alger veut se détourner de la France-pour le passé colonial- au profit des États Unis et de l Allemagne,deux bastions du sionisme.


    Edité le 27-09-2020 à 15:41:51 par marquetalia


    marquetalia
       Posté le 27-09-2020 à 14:55:12   

    https://www.middleeasteye.net/fr/opinion-fr/venezuela-pourquoi-israel-veut-voir-maduro-renverse
    marquetalia
       Posté le 27-09-2020 à 14:57:32   

    J espère que vous n allez passer traîter de "nationaliste révolutionnaire",...car,il se trouve que le Nicaragua,qui est dans le viseur de Trump,a reconnu Israel il y a quelques années...De même,le Pakistan et l Indonésie, alliés historiques des USA,ne reconnaissent pas l entité sioniste.


    Edité le 27-09-2020 à 15:48:12 par marquetalia


    Xuan
       Posté le 27-09-2020 à 19:52:55   

    marquetalia a écrit :

    Pour revenir sur le nom du topic,"Trump nouvel Hitler",n est pas approprié,l actuel président des États-Unis fait essentiellement la guerre pour les intérêts sionistes...


    C'est du grand n'importe quoi marquetalia.
    Qui sert les intérêts de qui ? Les USA servent les intérêts d'Israël ou bien Israël sert les intérêts des USA ?
    Quelle est la première puissance mondiale ? Israël ou les USA ?
    Qui domine qui ? Israël ou les USA ?

    Je rappelle à ton attention ceci : la fachosphère prétend depuis des années que le "lobby juif" fait la pluie et le beau temps à Washington. La finalité de cet argument foireux c'est l'antisémitisme.
    marquetalia
       Posté le 27-09-2020 à 20:14:42   

    J ai anticipé que vous me traiteriez de "nationaliste révolutionnaire",ou un truc dans le genre,et que je m étais planté,puisque l Indonésie et le Pakistan, alliés des USA,ne reconnaissent pas Israël, et qu à l inverse,le Nicaragua,qui est dans le viseur de Washington,a noué des liens diplomatiques avec Tel Aviv.les thèses rouges-brunes d Alain Soral ont du me contaminer,espérons que je ne vais pas finir comme lui....


    Edité le 27-09-2020 à 20:23:52 par marquetalia


    marquetalia
       Posté le 27-09-2020 à 20:19:10   

    En même temps,affirmer que Trump serait un "Nouvel Hitler" est exagéré,le petit caporal de l Enfer était un néo-paien,et Trump un évangéliste.evidemment,le président américain est le dirigeant le plus réactionnaire du capitalisme etats unien,mais franchement,crois tu vraiment qu'il veuille commencer une carrière de dictateur à son âge ?


    Edité le 27-09-2020 à 20:24:43 par marquetalia


    Xuan
       Posté le 27-09-2020 à 20:25:19   

    II - L'antisémitisme n'est pas la caractéristique principale du nazisme. Sa caractéristique principale est la dictature terroriste ouverte de la fraction la plus réactionnaire du grand capital, du capital financier.

    Aujourd'hui les USA se trouvent dans une situation comparable à celle de l'Allemagne nazie en tenant compte des circonstances historiques différentes.

    Après la première guerre mondiale l’Allemagne avait été humiliée et spoliée de ses colonies. L’empire allemand était dominé par les puissances occidentales et la crise économique et financière y avait été particulièrement grave. C’est pour sortir de cette situation que les capitalistes allemands ont joué la carte d’Hitler.

    Aujourd’hui les USA sont dans une situation comparable même si elle semble inversée puisque les USA dominent encore le monde :
    En réalité cette domination est temporaire et sa fin signifie l’effondrement du dollar, c’est-à-dire non pas un simple recul à la seconde place mais la fin du crédit gratuit que les USA se sont octroyé des décennies durant, la fin de l’oppression et de l’exploitation mondiale, et l’exacerbation des contradictions internes qui pourraient engendrer une guerre civile.

    La guerre contre la Chine a déjà commencé depuis deux ans.

    La guerre économique de Trump contre la Chine, qui n’est qu’un aspect de la guerre totale « hors limite » comme je l’ai démontré en long et en large, est l’anticipation de cet effondrement que les USA commencent à mesurer depuis quelques années.
    Seul l’aspect militaire de cette guerre n’est pas encore apparu ouvertement, quoique les USA fomentent déjà des agressions militaires sur la frontière indienne. Et depuis plusieurs années les manœuvres navales et aériennes se sont succédé, aussitôt contrariées par des manœuvres chinoises similaires.
    Les USA disposent d’un créneau de deux ans au terme desquels leur supériorité militaire sera battue en brèche.


    Edité le 27-09-2020 à 20:26:31 par Xuan


    marquetalia
       Posté le 27-09-2020 à 20:36:34   

    Les Etats Unis ne se contentent pas de pousser l Inde à la guerre contre la Chine Populaire,ils veulent aussi également faire reconnaître internationalement Taiwan,et obtenir les sécessions de Hong Kong,du Tibet,du Xinjiang et de la Mongolie intérieure.maintenant,on pourrait se poser la question pour la France, où la bourgeoisie pourrait aussi ouvrir la voie au Rassemblement National, puisque l impérialisme français est en déroute,que ce soit au Mali,en Algérie,voir en Kanaky.et l impérialisme français arme également Taiwan et l Inde contre la principale puissance émergente,le Quai d Orsay pourrait participer à une confrontation militaire avec Pékin.


    Edité le 27-09-2020 à 20:41:34 par marquetalia


    Xuan
       Posté le 27-09-2020 à 20:42:41   

    III - En ce qui concerne la "carrière de dictateur"

    J'ai déjà signalé le jugement du PC américain sur la nature de Trump.
    Il a affiché son soutien aux racistes et aux fascistes et envoyé la police fédérale contre les manifestants, maintenu et défendu les symboles de l'esclavagisme, etc.

    Mais ce qui se joue maintenant est la négation de la démocratie bourgeoise elle-même.
    Trump et ses porte-paroles ont plusieurs fois annoncé qu'il ne tiendrait pas nécessairement compte du résultat des élections s'il perdait.

    La nomination anticipée de la juge Amy Coney Barrett, en remplacement de Ruth Bader Ginsburg comme je l'ai expliqué page précédente, est déjà en elle-même contraire à la démocratie américaine. La décision finale appartient au Sénat Trump y possède la majorité.
    Cette nomination a pour objectif de récupérer davantage de voix dans l'électorat républicain.
    Elle doit servir surtout à justifier légalement la remise en cause du résultat des élections, en cas de vote controversé, si une partie engage une action en justice, la Cour Suprême statuera en faveur de Trump.

    _____________


    Quant à l'aspect militaire de la guerre contre la Chine, Trump s'appuie actuellement sur l'Inde, l'Australie, la Grande Bretagne et le Canada. L'intervention de la France est beaucoup moins évident.


    Edité le 27-09-2020 à 20:45:33 par Xuan


    marquetalia
       Posté le 27-09-2020 à 20:48:54   

    La guerre contre la Chine a commencé au moins depuis 1999,quand,lors de l intervention atlantiste en Fédération Yougoslave,l ambassade chinoise a été anéantie par l aviation de de l Oncle Sam.et en 1996, déjà,les Etats Unis ont déployé leur marine contre la République populaire de Chine qui voulait légitimement récupérer Taiwan,que les Chinois considérent comme leur "Alsace Moselle",qu ils n administrent plus depuis 1895,lorsqu elle leur fut ravie par l Empire Japonais.effectivement,en cas de guerre sino-americaine,Tokyo,New Delhi et Canberra suivront Washington.


    Edité le 27-09-2020 à 20:54:24 par marquetalia


    marquetalia
       Posté le 27-09-2020 à 20:52:33   

    La France se déploie dans la zone Indo-pacifique pour contrer la Chine Populaire,aux côtés des Anglo-saxons,de l Inde et du Japon.
    marquetalia
       Posté le 27-09-2020 à 21:01:56   

    La France prône la coopération économique avec la République populaire de Chine. https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/asie-oceanie/la-zone-indopacifique-une-priorite-pour-la-france/
    marquetalia
       Posté le 27-09-2020 à 21:21:37   

    L aggravation des sanctions américaines contre le Nicaragua,le Venezuela, Cuba et l Iran s inscrit dans la logique de refoulement de l influence chinoise,ces pays étant des alliés de Pékin.il y a quinze ans,l administration américaine avait également inscrit le Myanmar sur la liste de "l Axe du Mal";Trump va aussi s en prendre au petit protégé de la Chine.


    Edité le 27-09-2020 à 21:21:54 par marquetalia


    Xuan
       Posté le 27-09-2020 à 22:29:20   

    Je reviens sur la nomination d'Amy Coney Barrett avec cette vidéo
    Visiblement les jeux sont faits et les électeurs démocrates qu'on entend ici sont de grands naïfs.
    Xuan
       Posté le 28-09-2020 à 11:49:47   

    Deux articles s'interrogent sur la possibilité d'un coup d'état. Ce ne sont pas des positions marxistes, le second est Démocrate, mais ces réflexions sont intéressantes.

    USA : un coup d’État en préparation ?

    PAR ADMIN · PUBLIÉ 24 SEPTEMBRE 2020 · MIS À JOUR 24 SEPTEMBRE 2020

    Par Alastair Crooke
    Paru sur Strategic Culture Foundation sous le titre And Then What? – We Daren’t Not Look Into the Abyss
    http://www.entelekheia.fr/2020/09/24/usa-un-coup-detat-en-preparation/

    Le millénarisme laïque – la croyance selon laquelle une certaine catharsis transformatrice dans l’histoire a le pouvoir d’effacer les crimes et les folies du passé – a une longue et sanglante histoire. Cette notion vient à l’origine de la religion. Les théories du « Progrès » humain comme continuum linéaire ascendant conduisant inévitablement à « une meilleure destinée humaine » , bien que revêtues aujourd’hui de « miracles » technologiques, n’ont jamais été des hypothèses empiriques. Il s’est toujours agi de mythes artificiellement construits, répondant à un besoin humain de sens, mais manipulés sans pitié dans l’intérêt du pouvoir.

    Mais quelle est la place de tels mythes dans une élection présidentielle américaine moderne ? C’est assez étrange. Abruptement, la politique américaine actuelle (dans l’ensemble) s’est mise à éviter les politiques détaillées et se définit plutôt comme une lutte manichéenne entre les forces de la lumière et des ténèbres ; de la liberté contre le despotisme ; de la justice contre l’oppression et la cruauté.

    L’élection n’est plus une « politique », mais plutôt une « croisade » contre un mal cosmique – un démon, ou un démiurge. Plus étrange encore, les deux camps semblent se refléter l’un l’autre dans ces passions.

    « Article après article, les intellectuels et les militants libéraux parlent depuis des mois de la façon dont Trump pourrait voler l’élection ou refuser de quitter la Maison-Blanche même s’il perd. Mais si la droite ose souligner que les démocrates sont en train de changer les règles du processus électoral et qu’ils parlent publiquement de refuser de se retirer même s’ils perdent, eh bien, cela prouve seulement que la droite va voler l’élection et refuser de se retirer si elle perd ! (extrait d’un article, « Stop the Coup ! » )

    Que se passe-t-il ?

    Ce qui semble presque certain, c’est que l’élection sera irrémédiablement contestée soit par l’un, soit par les deux grands partis. Une crise constitutionnelle majeure se profile à l’horizon, et ensuite ?

    C’est l’abîme que nous n’osons pas contempler.

    Une partie du millénarisme « de gauche » libérale reflète effectivement quelque chose de substantiel : un changement dans la façon dont les Américains (et de nombreux Européens) conçoivent le monde. Mais d’une autre manière, ce manichéisme est une manipulation politique cynique : il prépare le terrain pour le récit médiatique selon lequel Trump va perdre. Il perdra lors du vote populaire (même s’il obtient la majorité au Collège électoral), et refusera ensuite de quitter son poste – au mépris flagrant du (soi-disant) « verdict » public. La constitution américaine est cependant claire. Le candidat qui remporte 270 voix au Collège électoral est le président.

    Les Démocrates et les Républicains anti-Trump ont publié un rapport de 22 pages intitulé « The Transition Integrity Project » (« Projet Intégrité de la transition » , un exercice de simulation d’une élection contestée. Le résultat de chaque scénario du TIP entraîne une mobilisation de masse et une impasse politique, qui, selon les auteurs, peut et doit conduire à l’élimination de Trump.
    Le point ici est que le plan TIP est perversement présenté comme n’étant pas un coup d’État. Au contraire, il est mis en avant comme un effort héroïque pour sauver le pays – pour sauver la démocratie du despotisme. C’est peut-être cynique, mais cela ne le rend pas moins efficace.

    Le nouveau livre d’Anne Applebaum, Twilight of Democracy (Le crépuscule de la démocratie), offre quelques indications importantes sur les racines de ce récit manichéen de l’ « ombre contre la lumière ». C’est une éminente journaliste américaine et l’épouse de Radek Sikorski, un homme politique polonais de premier plan. Rod Dreher le résume ainsi : « Elle commence son livre en parlant d’une fête du Nouvel An dans leur maison de campagne polonaise, au tournant du millénaire. La Pologne avait été libérée du communisme depuis une dizaine d’années. Tout le monde était joyeux. Mais aujourd’hui, la moitié des personnes présentes ce jour-là à la fête ne parlent pas à l’autre moitié » .

    Selon Applebaum, ce consensus anticommuniste clé a été fracturé entre les internationalistes libéraux classiques comme elle – pro-mondialisme, valeurs sociales pro-libérales, pro-immigration – et, de l’autre côté du schisme, les populistes nationalistes comme les partisans du parti polonais Droit et justice, du Fidesz hongrois – et Donald Trump. Autrement dit, le terrain commun est vide et a migré soit vers les « woke », soit vers la nouvelle droite.

    Sa conclusion est que les États-Unis ne se dirigent pas vers un totalitarisme de gauche (woke), mais plutôt vers un autoritarisme de droite. (L’autoritarisme se définit ici comme l’émanation d’un dirigeant national fort, exerçant quelque chose qui s’approche du monopole du pouvoir, tandis que le totalitarisme n’est pas seulement de l’autoritarisme, mais exige une « emprise » idéologique dans laquelle « tous » sont tenus de « vivre » l’idéologie – dans toutes les facettes de leur pensée et dans leur conduite quotidienne).

    Ici, nous allons à la racine du problème : Applebaum présente un monde où tout s’est inversé : Le conservatisme n’est plus conservateur. Et les progressistes ne sont plus progressistes, mais cherchent plutôt à « conserver » ce qui existe. Elle écrit : « La nouvelle droite ne veut pas du tout conserver ou préserver ce qui existe … Elle a rompu avec l’ancien conservatisme avec un c minuscule de Burke,* celui qui se méfie des changements rapides sous toutes leurs formes. Bien qu’elle déteste cette phrase, la nouvelle droite est plus bolchevique que burkéenne : ce sont des hommes et des femmes qui veulent renverser, contourner ou miner les institutions existantes, détruire ce qui existe » .

    Trump devient donc un dangereux révolutionnaire radical qui veut faire tomber tout ce qui est « bon », ce qu’Applebaum définit comme l’ordre laïque, libéral, capitaliste et mondialiste. Les membres de la « nouvelle droite », dit-elle, considèrent les institutions existantes (l’ordre mondial à l’américaine) comme une menace pour leurs traditions et leur souveraineté, et ont donc l’intention de perturber à la fois ces institutions et l’ordre mondial en tant que tel. Ce qui amène l’Amérique au type de despotisme qui censément, était typique des régimes d’Europe de l’Est.

    Ivan Krastev a écrit que les « livres d’histoire très appréciés d’Applebaum sur les goulags soviétiques et l’établissement des régimes communistes en Europe centrale ont été son introduction historique à « l’inéluctabilité de 1989". Pour elle, la fin de la Guerre froide n’était pas une histoire géopolitique : C’était une histoire morale, un verdict prononcé par l’Histoire elle-même. Elle a tendance à voir le monde de l’après-Guerre froide comme une lutte entre la démocratie et l’autoritarisme, entre la liberté et l’oppression » .
    « Marx qui a cru que le communisme était inévitable parce que l’Histoire – une force dotée de pouvoirs de détermination divins – l’exigeait. Eh bien, le millénarisme des démocrates repose maintenant précisément sur la conviction commune selon laquelle l’humanité a entrepris une « grande marche » vers le « progrès ». Elle continue encore et encore, malgré les obstacles, car obstacles il doit y avoir si la Marche doit être la Grande Marche » .

    Et si le progrès est « inévitable » et que le Parti démocrate dirige la grande marche de la société pour préserver l’avenir, la « marche » devient une lutte contre les forces réactionnaires qui s’opposent à l’avenir, et à l’histoire aussi. Quant à ceux qui s’opposent ou perturbent la Marche : « Il est nécessaire – et même noble – que le Parti démolisse ces obstacles à la Grande Marche, et aplanisse la route de demain » .

    L’image symétrique du récit d’Applebaum est que de nombreux conservateurs américains voient précisément cette gauche de plus en plus illibérale – et elle a raison – comme l’ennemie de ces traditions et de cette morale des débuts des États-Unis qui, selon eux, ont fait la grandeur de l’Amérique d’autrefois – et qu’ils souhaiteraient voir restaurer.

    Les pro-Trump, quant à eux, voient clairement le projet de destitution forcée du président Trump (même s’il devait obtenir une majorité au sein du Collège). Le TIP est explicite : « Nous estimons qu’il est très probable que les élections de novembre seront marquées par un paysage juridique et politique chaotique. Nous estimons également que le président Trump est susceptible de contester le résultat par des moyens légaux et extra-légaux, dans une tentative de s’accrocher au pouvoir » .

    Selon le professeur Mike Vlahos, les scénarios du TIP seront inévitablement présentés comme visant à « sauver la démocratie » – de Trump – et à éviter l’ « aberration » d’un collège électoral qui pourrait attribuer la présidence à Trump, même s’il perdait le vote populaire (un résultat qui s’était produit en 2016). Vlahos prévoit donc la possibilité que le Collège électoral (et même la Constitution elle-même) soit considéré comme « l’ennemi », faisant obstacle à la démocratie – cette dernière devant être sauvée sous les applaudissements du public, par la destitution d’un président « illégitime ».

    L’objectif du dualisme manichéen devient donc clair : l’élection américaine doit être imaginée comme une lutte à mort entre les forces de la démocratie et du despotisme. C’est dans ce sens qu’Applebaum est une « 1989iste » classique, écrit Krastev : elle a été façonnée par la Guerre froide sans jamais vraiment la vivre : « La Guerre froide a été aux 1989istes ce que la résistance antifasciste a été aux étudiants révolutionnaires occidentaux des années 60, les jeunes de 1968 – une période d’inspiration sur l’héroïsme et la clarté morale. C’est précisément cet état d’esprit qui a poussé de nombreux jeunes de 1989 à détecter le danger provenant de la Russie de Vladimir Poutine, mais aussi du parti polonais Droit et justice, du Fidesz hongrois et de Donald Trump » .

    Ce qui se passe ici est, bien sûr, de la gestion classique de psychologie de masse de type « révolution de couleur » – bien que perpétrée de l’intérieur des États-Unis, contre son propre président sortant. Ce que le TIP représente, c’est la mise en place d’une mosaïque de narratives : il ne propose rien d’abrupt. Le Collège électoral est simplement « déplacé » progressivement de la catégorie « en besoin de réforme » à la catégorie « obstacle à la démocratie » qui « devrait être abandonné » (voir ici, par exemple).

    Le but du TIP est de manipuler les perceptions du public sur le mauvais comportement électoral probable de Trump, raconte Vlahos (en tant qu’historien et ancien professeur du War College), afin de cacher son élimination sous un manteau apaisant de légalité et d’acceptabilité.

    Le projet permettra également aux gens de laisser derrière eux le choc de ce qui est sur le point de se produire : d’une part en leur donnant le temps et l’espace nécessaires pour embrasser ce « nouveau monde » et en leur faisant comprendre que le monde dans lequel ils vivaient est devenu insupportable et inacceptable. (C’est une création classique de mythe instrumentalisé à des fins politiques).

    Tout cela est orchestré de manière à ce que les gens puissent avancer en douceur et se préparer à la violence et à l’agitation – de ce qui est à venir.

    Et qu’est-ce qui va arriver ? Des manifestations massives (par millions, qui sont déjà en préparation) de façon à donner l’impression que toute l’Amérique est contre le président, posant ainsi la question à l’armée américaine : « De quel côté êtes-vous ? Démocratie ou despotisme ? » Le TIP l’explique clairement : « Une manifestation de masse dans les rues – et des actions – peuvent être des facteurs décisifs pour déterminer ce que le public perçoit comme un résultat juste et légitime ». Ou, en d’autres termes, les événements vont conspirer pour suggérer aux gens et au commandement militaire la seule réponse « correcte ».

    Cela fonctionnera-t-il ? Cela pourrait bien être le cas. Seule une victoire nette lors du vote populaire pourrait être un obstacle, mais cela semble peu probable. Les hauts responsables militaires vont-ils changer de côté? On peut en débattre.

    Alastair Crooke est un ancien diplomate et agent du MI6 britannique. Il a fondé un think tank géopolitique, le Conflicts Forum, basé à Beyrouth.

    Traduction Entelekheia


    * Note de la traduction : Edmund Burke (1729-1797), homme politique et philosophe libéral, est considéré comme « le père du conservatisme moderne ».

    ________________________



    Trump prépare-t-il un coup d'État?

    26/09/2020

    http://www.defenddemocracy.press/is-trump-planning-a-coup-detat/

    De nombreux observateurs - y compris des républicains - s'inquiètent qu'il le soit. Ils s'organisent maintenant pour l'arrêter.

    Par Sasha Abramsky
    7 septembre 2020

    Cet été, peu de temps après que des dizaines d'agents fédéraux portant un camouflage et lourdement armés se soient rendus à Portland, Oregon, pour attaquer les manifestants, Charles Fried, le solliciteur général de Ronald Reagan, a réfléchi aux implications de ce qu'il voyait dans les rues. Ce qu'il vit lui fit peur; il se souvenait de l'utilisation des paramilitaires par les dirigeants fascistes dans l'Europe des années 1930, où il était né, et il craignait d'assister à présent à un glissement vers le paramilitarisme aux États-Unis. (Sa famille a fui l'occupation nazie de la Tchécoslovaquie.) Fried a estimé que le président Trump utilisait le ministère de la Sécurité intérieure et d'autres agences gouvernementales d'une manière «très menaçante. Vous pourriez aussi bien leur mettre des chemises brunes. C'est une très mauvaise chose.

    Professeur de la Harvard Law School qui se considère toujours comme un républicain et membre du conseil d'administration de groupes tels que le Campaign Legal Center, Checks and Balances et Republicans for the Rule of Law, Fried est de plus en plus inquiet ces derniers mois de la volonté de Trump de remuer. le chaos et la violence comme stratégie électorale à l'approche du vote de novembre et sur la volonté de son procureur général, William Barr, de brûler les institutions démocratiques du pays pour préserver l'emprise de cette administration sur le pouvoir. Comme les autoritaires précédents, Trump pourrait, craint Fried, utiliser «des agents provocateurs, amenant les gens de droite à s'infiltrer dans des manifestations pacifiques orientées vers la gauche et en général pour les rendre violents et justifier ainsi une intervention».

    Fried, un étudiant en histoire qui choisit ses mots avec soin, a conclu que Trump et son équipe sont "certainement racistes, méprisants des normes démocratiques et constitutionnelles ordinaires, et ils croient que leur cause, leurs intérêts, sont vraiment les intérêts de la nation et donc tout ce qui les maintient au pouvoir est dans l'intérêt national. Cela fait-il de vous un fasciste? C'est un peu comme ça, n'est-ce pas?

    Michael Steele, ancien président du Comité national républicain, en est venu à partager la conviction de Fried que Trump est une menace pour la République, bien que Steele pense que le culte de Trump concerne davantage l'opportunisme politique nu que n'importe quelle grande idéologie fasciste.

    Steele en veut amèrement à la prise de contrôle du GOP par Trump. Il a le sentiment que Trump et ses acolytes essaient de chasser les vrais républicains de leur foyer politique. Comme le dit Steele piquant: «Je viens chez toi et je chie sur le tapis. Je déchire vos rideaux, j'écris sur vos murs, j'offense les gens qui vivent dans la maison. Est-ce que tu pars ou mets-moi le cul? Je ne connais personne qui quitte sa maison sans se battre. Quel genre d'Amérique, quel genre de pays voulez-vous? Quel genre de leader voulez-vous? »

    Comme Fried, Steele a conclu ces derniers mois que Trump, aidé et encouragé par les dirigeants du Congrès du GOP, était prêt à «ouvrir la boîte de Pandore» pour rester installé à la Maison Blanche, dit Steele. «Il pose le prédicat - prendre des photos lors du vote par courrier et dire qu'il sait déjà qu'il y a fraude - et il est donc probable qu'il n'acceptera pas les résultats de l'élection. Pour Steele, Trump est «le PT Barnum du 21ème siècle, sous stéroïdes», un homme maîtrisant l'art de la manipulation. «Il s'en fout des habitants de Portland. Il n'en a rien à foutre de Chicago », avoue Steele. «Ce n'est pas compliqué. Je ne sais pas pourquoi les gens continuent de trop réfléchir à cet homme. Son objectif est de se protéger. Il utilise le système contre lui-même.

    Cet été, Fried, Steele et d'autres adeptes du conservatisme traditionnel ont commencé à se coordonner avec d'autres conservateurs anti-Trump à travers le pays, ainsi qu'avec des organisations progressistes, pour élaborer des stratégies si Trump tentait de maintenir le pouvoir malgré le rejet des urnes. Certains participants ont formé le Transition Integrity Project, qui comprend des experts de la campagne tels que l'ex-gouverneur démocrate du Michigan Jennifer Granholm et la consultante du Parti démocrate Donna Brazile, ainsi que Steele et d'autres piliers du GOP de la vieille garde. Ils craignent que si les votes par correspondance sont toujours comptabilisés des semaines après les élections et - comme cela semble de plus en plus probable - des barrages de poursuites judiciaires sont intentés par les campagnes des candidats, les conditions pourraient être réunies pour que Trump crée un chaos maximal.

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    Les syndicats et la lutte contre l 'impérialisme
    Dans leur rapport de 22 pages qui donne à réfléchir, ils écrivent sur le potentiel d'une «escalade de la violence» si Trump perd et refuse de se retirer gracieusement. Compte tenu du bilan de l'administration en matière d'adoption de «nombreuses pratiques corrompues et autoritaires», un grand nombre d'Américains doivent être prêts à descendre dans la rue si Trump et ses hommes de main tentent de réduire illégalement le décompte des bulletins de vote par correspondance. L'administration pourrait déployer des troupes fédéralisées de la Garde nationale pour arrêter le décompte des voix. En effet, le jour où Joe Biden a accepté la nomination présidentielle démocrate, Trump a suggéré sur Fox News qu'il pourrait ordonner à des agents fédéraux, même des shérifs locaux, de se rendre dans les bureaux de vote pour surveiller la fraude. Trump et ses alliés pourraient également contester les résultats dans de nombreux États simultanément, envoyer des forces fédérales dans des villes contrôlées par les démocrates et par le biais de comptes et de discours sur les réseaux sociaux,

    Le rapport prévient qu'un Trump désespéré pourrait pousser la république américaine au point de rupture. Les auteurs envisagent même des scénarios dans lesquels Trump remporte le Collège électoral mais perd le vote populaire et exploite les troubles qui en résultent, poussant les États occidentaux à tenter de se séparer de l'Union.

    De plus en plus, les observateurs électoraux soulignent la possibilité que Trump utilise les tribunaux pour contester le nombre de bulletins de vote de nombreux États que la Cour suprême finit par devenir l'arbitre ultime, comme ce fut le cas lors des élections de 2000. Dans certains scénarios, il perd, mais sa campagne refuse d'accepter les résultats de l'État, visant à lier le processus afin que les États ne puissent pas certifier leurs résultats à temps pour l'inauguration de janvier. Dans d'autres, il se passe des subtilités juridiques et refuse simplement de céder le pouvoir, comptant sur le soutien suffisant des agences quasi-militaires soutenant son programme, telles que les services d'immigration et de douane et la protection des douanes et des frontières, ainsi que les agences d'application de la loi au niveau local. et les milices, qu'il faudrait une intervention militaire pour le renvoyer de la Maison Blanche. Quelque chose comme ce scénario a été décrit dansune lettre ouverte au général Mark Milley , le président des chefs d'état-major interarmées, par deux vétérans de la guerre en Irak, John Nagl et Paul Yingling, à la mi-août. «Si Donald Trump refuse de quitter ses fonctions à l'expiration de son mandat constitutionnel, l'armée américaine doit le destituer par la force, et vous devez donner cet ordre», ont-ils écrit.

    Mais s'appuyer sur une Cour suprême dominée par les conservateurs ou sur une armée qui a été conditionnée - pour de bonnes raisons - à ne jamais intervenir dans les conflits politiques internes n'est pas une voie infaillible pour protéger le pays des ambitions dictatoriales de Trump. Ce qui nous ramène au pouvoir des gens.

    Deux des principales organisations qui ont commencé à planifier une mobilisation de masse sont le Projet Indivisible et Stand Up America . Entre eux, ils ont rassemblé des dizaines d'organisations et de mouvements - de Public Citizen, MoveOn et End Citizens United Action Fund sur la gauche aux républicains pour l'état de droit et Stand Up Republic sur la droite - inspirés par des groupes non partisans tels que le Groupe de travail national sur les crises électorales. L'objectif est de construire une infrastructure juridique et politique à la base capable de repousser les efforts visant à saper le processus électoral. Alors que les attaques de Trump contre lui se sont intensifiées, d'autres groupes ont rejoint ce mouvement naissant en faveur de la démocratie, notamment le Syndicat international des employés des services et le mouvement Sunrise.

    «Nous y consacrons beaucoup d'énergie», déclare Ezra Levin, cofondateur du projet Indivisible et l'un des organisateurs de Protect the Results (un projet conjoint d'Indivisible et de Stand Up America). «Indivisible apporte à la table le pouvoir des gens. Nous avons commencé en décembre 2016 en réponse à Trump. Trois ans et demi plus tard, nous avons des milliers de groupes indivisibles dirigés localement dans tout le pays. Nous faisons équipe avec d'autres groupes, dont Stand Up America. »

    Levin est bien conscient que ce qu'ils préparent n'est pas une protestation banale; ils devront plutôt coordonner une campagne nationale capable de faire descendre des millions de personnes dans la rue - et pas seulement pour une journée, mais pendant des semaines, voire des mois. Ils vont devoir développer un mouvement durable qui pourrait fonctionner comme le mouvement pour la démocratie à Hong Kong ou les mouvements qui ont pacifiquement fait tomber le régime communiste en Europe de l'Est il y a une génération.

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    Levin soutient que Trump «peut essayer de s'accrocher au pouvoir et utiliser des moyens extraconstitutionnels», mais «l'outil dont nous disposons, ce sont les gens au niveau local. Voilà comment fonctionne une démocratie. Le seul outil de notre boîte à outils est la participation. Nous avons besoin d'une participation massive à ce moment-là.

    Indivisible souligne sa capacité démontrée à mobiliser un grand nombre de personnes pour protester contre la séparation de la famille au début de la présidence Trump et à activer les réseaux qui ont défilé dans les rues pour appeler à la destitution en 2019. Ces actions - ainsi que les marches des femmes, les mobilisations autour du climat crise, et bien sûr, les récentes effusions de soutien à la justice raciale - ont montré que le pouvoir du peuple peut façonner les événements même à l'ère Trump. «Il n'y a pas d'arbitre dans le ciel qui va évaluer les preuves et donner [la présidence] aux forces pro-démocratie», dit Levin. «Ce n'est pas ainsi que cela fonctionne. Je ne me demande pas si nous pourrons amener les gens à se présenter. La question est: «Où emmenez-vous les gens?» »Sean Eldridge de Stand Up America est d'accord. «Nous allons avoir besoin de toutes les mains sur le pont», soutient-il.

    Une partie de ce travail de base consiste à amener des millions de personnes dans les 50 États à s'inscrire aux alertes SMS. Certains d'entre eux consistent à faire en sorte que des avocats se portent volontaires pour aider à résoudre les problèmes électoraux dans les semaines entourant le vote. Certains impliquent des campagnes d'éducation à la base - par exemple, faire connaître les efforts de l'administration pour saper le service postal. Certains parlent avec les organisations syndicales de la perspective de faire grève et de bloquer l'économie si Trump tente de voler les élections. «Il va y avoir des litiges, une mobilisation de masse, des options politiques de la part des gouverneurs, des procureurs généraux des États, des membres du Congrès», déclare Vanita Gupta, présidente de la Conférence du leadership sur les droits civils et humains basée à Washington .

    La protection des élections, dit Rahna Epting, la directrice exécutive de MoveOn , «prendra plusieurs tactiques différentes. Les gens commencent à relier les points - et tout le travail que les mouvements ont accompli à travers les générations. Les gens commencent à sortir. Les gens seront inspirés et motivés pour protéger leur pays. Réussirons-nous? Nous allons nous battre comme un diable pour nous assurer que nous le sommes.

    a écrit un éditorial pendant la campagne de '16 soulignant toutes les similitudes entre Adolf Hitler et Donald Trump », se souvient Tom Coleman, ancien représentant républicain du sixième district du Congrès du Missouri et maintenant membre du National Task Force on Election Crises. (L'éditorial n'a jamais été publié.) Mais à sa frustration, alors même que les actions de Trump en tant que président semblaient valider l'avertissement de Coleman, ses anciens collègues du GOP ne se sont pas distancés du magnat et du politicien. Même aujourd'hui, les attaques de Trump contre le système électoral et sa promotion du conflit civil se heurtent en grande partie au silence des grands du GOP.

    «Une préoccupation est ce que nous constatons en ce moment: les forces de l'ordre fédérales dans les grandes villes se sont engagées dans des actions avec les manifestants qui génèrent des troubles civils et des batailles dans les rues», a déclaré Trevor Potter, ancien président de la Commission électorale fédérale et actuellement président de la Centre juridique de la campagne non partisane. «Pour moi, c'était une idée hypothétique tirée par les cheveux jusqu'à ce que nous l'ayons vu à Portland. Cela pourrait conduire à des troubles civils suffisants [tels] qu'il soit, en fait, difficile de mener des élections dans ces villes. » Potter craint que Trump puisse déclarer une forme de loi martiale dans les villes contrôlées par les démocrates ou faire pression sur les gouverneurs du GOP pour qu'ils émettent des ordres de rester à la maison dans leurs villes plus grandes et plus libérales. Certains observateurs ont réfléchi à la possibilité que les gouverneurs républicains déploient la Garde nationale dans les semaines entourant l'élection. «Du côté des élections, existe-t-il un recours lorsque des parties de l'État ne peuvent pas voter le jour du scrutin pour des raisons indépendantes de leur volonté? » Demande Potter.

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    Trump a parlé vaguement des pouvoirs extraordinaires qu'il pourrait saisir lors d'une urgence nationale putative. Il a exigé - et largement gagné - des mesures d'application de plus en plus politisées de la part des ministères de la Justice et de la Sécurité intérieure et d'autres organismes clés. Et ces dernières semaines, il s'est appuyé sur les conseils juridiques de personnes telles que John Yoo, auteur des fameux mémos sur la torture utilisés par l'administration George W. Bush, qui préconise l'utilisation de décrets pour exercer un pouvoir présidentiel pratiquement sans entraves.

    Coleman craint que, sous prétexte de protéger les palais de justice fédéraux et d'autres biens, Trump utilise des agents fédéraux «pour refroidir la participation aux élections. Les gens vont avoir peur. Et où? Dans les grandes villes. Et c'est pour préparer sa base à utiliser ces forces, donc s'il conteste l'élection [résultat], ces forces pourraient être considérées comme un atout à utiliser.

    Stuart Gerson, qui a été procureur général par intérim sous le président George HW Bush, dit que ce moment lui rappelle de plus en plus la trilogie de la Fondation Isaac Asimov , qui portait sur une «société basée sur un comportement prédictif, puis vient un personnage appelé le mulet, qui bouleverse l'applecart démocratique. Trump est la mule. Il jette des normes dans un bicorne. C'est un égoïste. Le soleil se déplace autour de lui. Il pense qu'il est Louis XIV.

    Les démocraties survivent lorsque tous les principaux acteurs respectent les règles de base. Ils s'effondrent lorsque des joueurs importants commencent à bafouer ces règles - et s'en tirent. Gerson a conclu que Trump n'est que trop disposé à contourner les décisions de la Cour suprême, est parfaitement capable de donner des ordres illégaux à l'armée pour attaquer des opposants politiques nationaux et ne montrerait probablement aucun scrupule à ignorer un résultat électoral qui ne va pas dans son sens. Chaque fois qu'il a réussi à s'écraser sous une contrainte démocratique, ses ambitions se sont intensifiées. Lors des audiences de destitution, les avocats de Trump ont fait valoir qu'en tant que président, il était au-dessus et en dehors de la loi. Après la mise en accusation, il a cherché à mettre en œuvre cette théorie de la gouvernance.

    Les organisateurs craignent que Trump prépare le terrain pour un coup d'État de facto. Mais ils espèrent également qu'il pourra être chassé par une vague massive d'opposition suscitée et renforcée. Après tout, le public est de plus en plus conscient de la menace existentielle pour la démocratie du pays, avec un battement de tambour d'avertissements de Biden, Barack Obama, Colin Powell et d'autres personnalités politiques de haut niveau. Levin, Fried et les autres personnes impliquées dans Protect the Results espèrent que cela générera une vague électorale imparable, entraînant un rejet si complet et incontestable de tout ce que Trump défend que sa capacité à contester les résultats sera coupée au les genoux.

    «Plus Trump fait monter la température, [plus] il met le public en colère. Ils sont fatigués du chaos, fatigués de sa mauvaise gestion », affirme Epting. «Nous devons faire tout ce que nous pouvons pour nous assurer que ce sera une victoire écrasante, pour rendre moins probable qu'il puisse la combattre.»

    Trump, estime Gerson, «perdra finalement. Soit parce qu'il fait tourner la roue et peut trouver un moyen de sauver la face pour entrer dans l'histoire, soit parce que la roue est tournée pour lui. C'est entre nos mains, et il existe des moyens démocratiques pour y parvenir pacifiquement. Et c'est la responsabilité du public d'agir.

    * Sasha Abramsky , qui écrit régulièrement pour The Nation, est l'auteur de plusieurs livres, dont Inside Obama's Brain, The American Way of Poverty, The House of 20,000 Books , Jumping at Shadows et, plus récemment, Little Wonder: The Fabulous Story de Lottie Dod, la première superstar sportive féminine au monde. Abonnez-vous au rapport Abramsky, une chronique politique hebdomadaire basée sur un abonnement, ici .


    Edité le 28-09-2020 à 11:59:04 par Xuan


    pzorba75
       Posté le 28-09-2020 à 14:21:20   

    Sur que la démocratie américaine va y gagner en s'appuyant sur un menteur avéré comme Colin Powell, rien que sa fiole d'anthrax, ou de sel fin, agitée à la tribune de l'ONU inspire confiance dans un avenir pacifique et prospère, les irakiens sont là pour témoigner.

    Tant que ceux d'en bas, aux Etats-Unis et ailleurs, supportent ce que leur imposent ceux d'en haut, rien ne change, c'est la paix sociale et démocratique.
    Xuan
       Posté le 29-09-2020 à 08:08:38   

    A propos de la question soulevée par marquetalia "l actuel président des États-Unis fait essentiellement la guerre pour les intérêts sionistes" , voir l'article Les États-Unis sont au Moyen-Orient `` pour protéger Israël '' et non pour le pétrole, dit Trump à lire avec la trad automatique anglais/français.
    marquetalia
       Posté le 30-09-2020 à 14:11:09   

    Il faut également se méfier de Joe Biden,et sa rhétorique russophobe.
    pzorba75
       Posté le 30-09-2020 à 14:26:33   

    Trump et Biden sont les deux faces d'une même médaille, celle de l'impérialisme américain. L'histoire montre depuis de nombreuses années que la couleur du camp du président des Etats-Unis n'a pas grand effet sur les guerres que mène ce pays ni sur le comportements des entreprises américaines dans la guerre commerciale pour maintenir leurs profits.
    Les yougoslaves ont été bombardés démocratiquement et au nom des droits de l'homme sous Clinton, comme les libyens sous Obama et les irakiens sous Bush. Chacun des partis alternant au pouvoir mène la même politique, aussi bien à l'"international" que dans le "domestic" comme ils disent, faisant des promesses à chaque épisode électoral, promesses qui n'engagent pas vraiment l'heureux élu du cirque médiatique.


    Edité le 30-09-2020 à 15:04:01 par pzorba75


    marquetalia
       Posté le 30-09-2020 à 14:42:58   

    Tu as fait une erreur,c est Obama,sous le conseil de Hillary Clinton,qui a bombardé la Libye,et laissé les mercenaires arabes empaler Kadhafi avec un sabre.d ailleurs,cette salope d Hillary a ironisé en déclarant ,,je suis venue,j ai vaincu,il est mort.
    pzorba75
       Posté le 30-09-2020 à 15:07:00   

    marquetalia a écrit :

    Tu as fait une erreur,c est Obama,sous le conseil de Hillary Clinton,qui a bombardé la Libye,et laissé les mercenaires arabes empaler Kadhafi avec un sabre.d ailleurs,cette salope d Hillary a ironisé en déclarant ,,je suis venue,j ai vaincu,il est mort.

    Relis ce que j'ai écrit...
    marquetalia
       Posté le 30-09-2020 à 15:11:08   

    Ah,excuse.pour en revenir au fil conducteur du sujet,Biden s était exprimé en 2015 en faveur du retour de la Crimée dans le giron ukrainien.il peut toujours rêver.


    Edité le 30-09-2020 à 15:14:20 par marquetalia


    pzorba75
       Posté le 30-09-2020 à 17:52:36   

    Biden ou Trump : c'est chou vert et vert chou comme avait finement dit J. Duclos en refusant de choisir entre Pompidou et Poher...deux sbires au service de l'impérialisme américain.
    Xuan
       Posté le 30-09-2020 à 22:48:21   

    Effectivement, du reste même sur le plan intérieur il n'y en a pas pas un pour racheter l'autre.
    Le premier débat électoral a tourné au vinaigre et les commentateurs sont affligés de voir la plus grande démocratie bourgeoise donner un spectacle aussi pathétique.
    La plupart ont relevé les insultes mais l'essentiel est que ni Biden ni Trump n'ont un programme de gouvernement.

    Naturellement lorsque Trump est élu les démocrates l'accusent d'être soutenu par une puissance étrangère et cherchent à le virer pendant son mandat.
    Cette fois il a pris des dispositions pour passer coûte que coûte et quel que soit le résultat.

    Ceci indique que le vote est une comédie et la démocratie une vaste farce où l'argent est roi. Mais il se trouve que Trump est aux manettes et que c'est lui qui entraîne le pays vers le fascisme et la guerre. Par conséquent c'est lui le nouvel Hitler .


    Edité le 01-10-2020 à 00:14:00 par Xuan


    marquetalia
       Posté le 01-10-2020 à 12:48:36   

    C est plutôt Biden le Nouvel Hitler,il veut s en prendre à la Fédération de Russie.en même temps,Poutine,qui a des intérêts gaziers en Azerbaïdjan, laisse ce pays et la Turquie dépecer l Arménie.on verra bien la réaction des nationaux religieux russes,qui peuvent récupérer la contestation contre le maître du Kremlin.en tous les cas,l Arménie n est pas à brader comme une vieille chaussette.


    Edité le 01-10-2020 à 12:50:57 par marquetalia


    Xuan
       Posté le 01-10-2020 à 15:51:49   

    Pour le moment c'est Trump.
    marquetalia
       Posté le 01-10-2020 à 16:08:32   

    Trump veut renverser les pouvoirs progressistes en place au Nicaragua et au Venezuela,ce qui n est pas le cas pour Biden.c est la différence entre les deux candidats.de plus,l actuel locataire de la Maison Blanche veut renforcer les sanctions contre Cuba,alors, qu à l inverse,son adversaire veut rétablir des liens avec la Havane.c est ça la différence.
    Xuan
       Posté le 01-10-2020 à 16:48:19   

    marquetalia pour les matérialistes ce ne sont pas les intentions qui comptent mais les actes.
    Et le palmarès de Trump est déjà bien éloquent, en particulier les distances qu'il a prises avec les institutions internationales. C'est une stratégie qu'Hitler avait déjà suivie en son temps.
    Dans ses interventions face à Biden, Trump a aussi ouvertement soutenu les bandes fascistes.

    Il ne s'agit pas de blanchir Biden, personne ne se fait la moindre illusion sur lui et son programme est tout aussi vide. J'insiste sur la situation des monopoles US et l'orientation que prend leur politique extérieure. La population US est divisée comme jamais et le candidat Trump convient tout-à-fait pour drainer les blancs pauvres dans le sillage d'une guerre. Il a pris les dispositions nécessaires pour être élu quel que soit le résultat, et malgré tous les calculs des démocrates leurs procédures judiciaires ne pourront plus aboutir.
    Après reste la guerre civile, mais comme je l'ai indiqué précédemment, les partisans de Trump monopolisent les collections d'armes.
    Reste l'armée. Tous ses cadres ne sont pas acquis à Trump, c'est un sujet à étudier.

    Et c'est un sujet à étudier aussi pour nous parce qu'il y a des similitudes avec la situation de notre pays.
    pzorba75
       Posté le 01-10-2020 à 17:18:30   

    Xuan a écrit :

    La population US est divisée comme jamais et le candidat Trump convient tout-à-fait pour drainer les blancs pauvres dans le sillage d'une guerre.

    Le 1% qui détient le capital est très séparé du 99% qui survit dans la mal bouffe, les maladies (obésité, diabète), mal instruits, en subissant l'abrutissement des médias et des sectes religieuses.
    Rien ne disposant à lancer la population contre le système policier que le 1% tient parfaitement en main, qu'il soit républicain ou démocrate. L'espoir semble mince, H. Zinn qui analysait les conditions sociales des opprimés et des minorités, défendait la non violence, la meilleure garantie pour que rien ne change. Sinon, ça se saurait!

    Un peuple désarmé sera toujours vaincu...même s'il est américain aux Etats-Unis.
    marquetalia
       Posté le 01-10-2020 à 17:34:08   

    La situation en France est un peu différente,l impérialisme français est en difficulté en Afrique, où la présence de l armée bleu blanc rouge et compromise.de plus,l Algerie se rapproche aussi bien des États Unis que de leur protégé turc.les monopoles hexagonaux vont bientôt devoir plier bagage de l Afrique francophone, excepté le Maroc,il va y avoir six élections dans les néo colonies françaises.sand compter la possible indépendance de la Kanaky,et le fait que les mouvements de revendications noirs qui ont occupé le siège de Valeurs Actuelles il y a un mois veulent retourner dans les Caraïbes,et encouragent les séparatistes en Guyane,en Martinique,en Guadeloupe et à Saint Barthélémy, ainsi qu à Mayotte et à la Réunion.il resterait Wallis et Futuna et la Polynésie française comme territoires à décoloniser, ainsi que Clipperton, revendiqué par le Mexique.quant aux Terres Australes et Antarctiques Françaises et à Saint Pierre et Miquelon,je ne vois pas comment Paris pourrait les perdre,elles sont soit inhabitées,soit servent à la science,ou encore sont peuplées de populations exclusivement européennes, comme cette dernière.


    Edité le 01-10-2020 à 23:32:37 par marquetalia


    pzorba75
       Posté le 01-10-2020 à 18:03:54   

    Essaie d'être lisible, la vulgarité lasse.

    Prends du repos et écris en faisant un plan dans tes idées avant de tout lâcher en plein désordre. Tu y gagneras en lecteurs, l'influence...c'est une autre étape.
    Xuan
       Posté le 01-10-2020 à 20:54:31   

    C'est pas le problème marquetalia. Le problème c'est que tu sors du sujet.

    ________________


    Ci-dessous un article sur la confrontation USA /Chine Populaire dans le domaine la High Tech. Il montre que la guerre déclenchée par Trump nuit financièrement aux entreprises de tech américaines comme Qualcomm, qui commercent avec la Chine, voire produisent en Chine.
    Il se trouve par ailleurs que les valeurs boursières de la tech US et les GAFA sont montées à des sommets inégalés ces dernières semaines. Elles dominent de loin la plupart des entreprises cotées en bourse. Il s'agit donc d'un secteur particulièrement sensible, en pointe dans le développement économique, par rapport à des industries traditionnelles qui stagnent.
    Le grand capital US se trouve donc divisé lui-aussi dans ses stratégies. Il n'est pas impossible que cette contradiction soit sous-jacente à celle entre républicains et démocrates. Ceci mériterait une étude approfondie.



    Rompre avec la Chine ? Un jeu bien trop stupide…

    RCI 2020-09-29 22:00:31

    http://french.cri.cn/commentaire/2495/20200929/553604.html?fbclid=IwAR3EuU9DDT18YW27I41IMG58TMCL9OTmAOTpRfnvS9vnybRJYOumsWmA2pk

    Parlant de la « guerre technologique » déclenchée par Washington contre Beijing, James Kynge, journaliste du Financial Times, estime que les Etats-Unis devront probablement la perdre. Parce que, soutient-il, cette répression exercée en court et long terme pourrait bien se retourner contre les Etats-Unis eux-mêmes.

    De Huawei à TikTok en passant par Wechat, des entreprises chinoises se succèdent pour devenir victimes de la frénésie des politiciens américains qui se livrent à une attaque sans scrupule. Pourtant, cette campagne de « rupture » risque d’être plutôt suicidaire que favorable vis-à-vis de Washington.

    Intimider les concurrents internationaux revient à donner l’image d’un marché américain hostile, avec la montée des risques politiques. Une telle stratégie ne peut que faire partir les entreprises chinoises et autres investisseurs potentiels et nuire à la compétitivité des Etats-Unis.

    Or aucun fait ne prouve que TikTok avait collecté des informations au profit du gouvernement chinois, comme l’a noté le journal britannique The Guardian. Le CIA a également avoué cette réalité dans son dernier rapport remis à la Maison Blanche. Il est clair que le gouvernement américain a agi dans une méfiance totale à l’égard des entreprises étrangères et sur la base de la pure calomnie à l’encontre de celles-ci. Il est temps de poser la question : si Washington ne fait pas confiance aux entreprises technologiques étrangères, comment les autres pays pourraient-ils faire confiance aux entreprises américaines ? Si chaque pays, à l’image des Etats-Unis, pouvait s’autoriser de malmener les sociétés américaines sous prétexte de la sûreté de l’Etat, c’est la boîte de Pandore qui sera ouverte.

    L’actuel gouvernement des Etats-Unis a grandement contribué à réduire l’attractivité des produits Made In USA désormais considérés comme étant « politiquement sensibles » à l’international. Casser les chaînes d’approvisionnement de Huawei poussera les fabricants à se tourner vers des fournisseurs en dehors des Etats-Unis : les sociétés américaines verront leur part de marché réduit. Ce qui est déjà arrivé à Qualcomm, le géant américain des puces qui réalisait 65% de ses recettes en Chine, prévoit pour l’exercice 2019 le pire résultat depuis 7 ans, une baisse essentiellement attribuée à la chute des commandes venant de Chine.

    Réagissant à la décision de Washington de mettre le groupe chinois SMIC sur la liste des entreprises sanctionnées, la SEMI, association internationale du semi-conducteur qui compte 2400 membres dans le monde a envoyé une lettre à Wilbur Ross, secrétaire au commerce, demandant vivement au Département américain au Commerce de revenir sur sa décision, pour ne pas impacter à long terme l’économie et la sécurité des Etats-Unis.

    En effet, le secteur américain du semi-conducteur pourrait essuyer une perte annuelle de 5 milliards de dollars si la décision rentre en vigueur. Il y a peu, plusieurs dizaines d’entreprises américaines se sont opposées à la décision de l’administration Trump d’interdire Wechat aux Etats-Unis. Le milieu d’affaires a un raisonnement net et simple : ces interdictions l’empêcheraient de profiter du marché chinois.

    Quelque 3 500 sociétés américaines dont Tesla, Ford, Target, Walgreens et The Home Depot ont intenté un procès contre leur gouvernement qui aurait imposé « illégalement » des taxes sur 300 milliards de dollars de produits chinois. Un responsable de Walgreens se plaint de la hausse des prix des fournitures de bureaux et autres articles d’usage quotidien. Alors que les dirigeants américains ont plaidé pour une guerre commerciale qui dure, « plus elle dure, plus la Chine sera faible et nous serons forts » , disaient-ils. La réalité les contredit bien.

    «Vous obligez la Chine à fabriquer elle-même des puces. Dans le futur en cas de conflit, vous allez perdre les emplois bien payés, alors que la Chine deviendra totalement autonome » , a analysé Bill Gates lors d’une interview accordée à Bloomberg News, « est-ce que c’est vraiment dans l’intérêt des Etats-Unis » ? S’est interrogé le fondateur de Microsoft.

    Le fait est que la Chine travaille d’arrache-pied pour développer les techniques et matières clés : le pneu aérospatial, l’acier à roulement, le stepper, ou autres techniques figurant sur la liste noire des Etats-Unis. La Chine est fin prête pour subir à long terme un embargo technologique posé par Washington.


    Edité le 01-10-2020 à 21:05:15 par Xuan


    marquetalia
       Posté le 02-10-2020 à 07:52:43   

    Trump a,pour l instant des petits problèmes de santé....c est le moins qu on puisse dire.
    Xuan
       Posté le 02-10-2020 à 10:34:40   

    pour une fois qu'il est positif à quelque chose
    marquetalia
       Posté le 02-10-2020 à 10:39:06   

    Xuan a écrit :

    pour une fois qu'il est positif à quelque chose
    Effectivement.
    Xuan
       Posté le 10-10-2020 à 00:03:49   

    Le système Trump ne peut pas être séparé de bandes d'extrême droite, qu'il soutient à mots couverts voire officiellement.
    Les démocrates sont évidemment capables de toutes les crapuleries, mais la question est qui peut militairement l'emporter.

    Etats-Unis : le FBI déjoue un complot visant à enlever une gouverneure démocrate et à déclencher une "guerre civile"
    Gretchen Whitmer, farouche opposante à Donald Trump, était visée par des conspirationnistes considérés comme "extrémement violents".
    Xuan
       Posté le 11-10-2020 à 13:31:34   

    Ce n'est pas la première fois que facebook censure Trump, soit directement, soit indirectement comme ici.
    Facebook censure le mouvement pro-Trump QAnon

    Les majors de la tech qui raflent les achats d'action particulièrement depuis la crise sanitaire sont-ils plus proches des démocrates ?

    Le fait est que le découplage initié par Trump dans la tech prive ces entreprises de revenus très confortables sur le marché chinois, qui se chiffrent en milliards. Pour Qualcomm c'est une perte de 8 milliards.
    Bill Gates, à qui la candidate démocrate Elizabeth Warren a promis de ne pas lui faire payer 100 milliards d’impôts, est farouchement opposé à Trump. Il a fait insisté sur le fait qu'en contraignant la Chine à compter sur ses propres forces elle finirait par créer une tech chinoise entrant en concurrence avec les monopoles US.

    Mais à l'inverse les démocrates viseraient les monopoles des GAFA :https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/10/07/aux-etats-unis-un-rapport-veut-casser-les-monopoles-des-gafa_6055097_3234.html
    Il n'est donc pas du tout certain que les techs US soutiennent Biden avec énergie.
    Xuan
       Posté le 12-10-2020 à 07:15:20   

    Un article qui fait un peu dans la spéculation et la politique-fiction, et qui laisse un peu de côté les milices d'extrême droite et la supériorité de l'armement individuel chez les républicains.
    Cela dit la division au sein de la société US atteint des limites inédites qui rappellent un peu la sécession.
    Les institutions US ne sont pas adaptées à cette situation.


    Vu de Russie: Trump pourrait être expulsé de la Maison Blanche par la force des armes

    DANIELLE BLEITRACH 12 OCTOBRE 2020
    https://histoireetsociete.com/2020/10/12/vu-de-russie-trump-pourrait-etre-expulse-de-la-maison-blanche-par-la-force-des-armes/

    Une autre vision qui vient de la Russie met en cause cette fois les démocrates qui seraient en train de se préparer à une expulsion manu militari de Trump quels que soient les résultats des élections. Il suffirait simplement que tout ce qu’ils ont mis en place pour déstabiliser le reste du monde soit rapatrié at Home.
    Les gens armés sont monnaie courante dans les rues des États-Unis

    11 octobre 2020, 13:00

    Texte: Victoria Nikiforova
    La lutte électorale aux États-Unis a atteint une intensité sans précédent. La question de savoir si cela entraînera un conflit armé à grande échelle entre les Trumpistes et leurs adversaires est sérieusement envisagée. Le facteur d’incertitude est ajouté par les forces militaires et services spéciaux – il y a des raisons de croire que certains d’entre eux peuvent s’immiscer dans l’affrontement national. Comment cela se passerait-il?

    Peu importe comment les Américains voteront le 3 novembre, il semble que quel qu’il soit le résultat ne conviendra à aucune des deux parties. Ni l’électorat de Biden ni les partisans de Trump ne seront d’accord avec la défaite de leur protégé. Des déclarations sur ce sujet ont déjà été faites des deux côtés.

    S’adressant à ses partisans en Virginie le 25 septembre, Trump a déclaré “nous ne perdrons les élections que s’ils (les démocrates) trichent”. En retour cet été, son rival Joe Biden a menacé: si le président sortant n’accepte pas sa défaite, il sera expulsé de la Maison Blanche par tous les moyens – y compris l’armée.

    Les partisans de Trump sur le terrain se mobilisent dans des milices armées pour combattre les manifestants Antifa et Black Lives Matter. Les sponsors de Biden créent d’innombrables ONG qui organisent également leurs cellules de combat dans les villes et les préparent aux émeutes armées le jour des élections.

    Par exemple, l’organisation parrainée par George Soros “Indivisible” encourage sur son site Web ouvertement toute personne actuellement aux États-Unis à voter. Seuls les citoyens américains ont toujours été autorisés à voter. Mais “les Indivisibles” affirment qu’une telle règle n’existe pas dans la Constitution américaine. «Personne n’a le droit d’exiger que vous montriez votre carte d’identité, ou votre numéro de sécurité sociale dans un bureau de vote», écrivent-ils dans leur programme et ils exhortent les migrants illégaux à «participer au processus démocratique» plus activement.

    Il est clair que la majorité des immigrés clandestins soutiendra le Parti démocrate et son candidat. Ils ne pourront peut-être pas voter le 3 novembre, du moins dans les États républicains. Cependant, même en se présentant simplement dans les bureaux de vote, ils créeront le chaos et menaceront les partisans de l’actuel président américain.

    Pendant ce temps, la population américaine s’arme à un rythme qui a triple. L’Amérique est déjà le détenteur du record du monde du nombre d’armes à feu par habitant (les pays africains accusent un retard considérable). En juin, les États-Unis ont battu un autre record. 3,9 millions d’armes à feu ont été officiellement vendues . La plupart des acheteurs sont ceux qui le font pour la première fois. En conséquence, ils n’ont aucune expérience dans le maniement des armes – et ils peuvent organiser un échange de tirs de manière totalement impulsive.

    Certains analystes militaires affirment que les États-Unis sont déjà dans un état de conflit armé à grande échelle entre les rebelles démocrates et les conservateurs Trumpistes. Mais à quoi ressemblera la guerre civile américaine? Il semble que ce ne sera pas du tout ce que nous imaginons.

    Premièrement, personne ne déclarera de guerre à quiconque. Tout ce que font les partisans du Parti démocrate est pré-désigné comme «manifestations pacifiques». En même temps, ils peuvent détruire des villes, tuer des gens, incendier des maisons et des voitures, verser de l’essence sur leurs adversaires et les incendier sur la place – tout de même, ce seront des «manifestations pacifiques». Mais toute tentative de défense des Trumpistes sera présentée dans les médias comme une tentative de coup d’État militaire et une violation de la constitution.

    Deuxièmement, contrairement à la première guerre civile américaine au 19e siècle, il n’y aura pas de batailles à grande échelle, de grandes unités régulières et une ligne de front claire. Ce sera une guerre extrêmement chaotique et irrégulière, comprenant des sabotages, des attaques terroristes et des actions partisanes, broyant des civils avec l’armée dans son hachoir à viande et effaçant la frontière entre guerre et paix. Cette «guerre invisible» a sa propre stratégie. Et il a été développé il y a plusieurs années.

    L’ONG nouvellement formée, le Transition Integrity Group, a annoncé qu’elle prévoyait de pousser Trump hors de la Maison Blanche par tous les moyens – y compris l’utilisation de «représentants démocratiques de l’armée et des services spéciaux».

    Ce projet est dirigé par Rosa Brooks. Sous le président Barack Obama, Mme Brooks était la conseillère principale à la sécurité nationale. Dans le même temps, elle a travaillé comme conseillère principale auprès du président de l’Open Society, l’organisation mère de George Soros. Au Pentagone, Brooks était en charge des opérations humanitaires. Dans le même temps, elle s’est battue pour les droits humains dans le cadre d’ONG telles que Human Watch et Amnesty International. Puis elle a enseigné à West Point – la principale académie militaire américaine, la forge de l’élite militaire américaine et son groupe de réflexion et centre stratégique.

    En 2016, Brooks a publié un livre avec le titre caractéristique Comment tout est devenu la guerre et l’armée est devenue Everithing. Son idée est que la guerre du futur ne ressemblera à aucune de celles que nous avons vues. Ce seront des hostilités chaotiques que les États-Unis et leurs alliés mèneront en petites forces à travers le monde. Cela ne s’appellera pas une guerre – ce sera, par exemple, une opération antiterroriste ou une “restauration de l’ordre démocratique”. Les médias positionneront la guerre future comme une petite opération policière. Le flux d’informations sur ce qui se passe ne jouera pas moins un rôle dans ces actions que les hostilités proprement dites. La guerre du futur combinera une extrême cruauté contre les civils et une extrême hypocrisie dans sa couverture des événements. Tout sera exactement selon l’affirmation d’Orwell: «la guerre est la paix».

    La guerre du futur ne se déroulera pas sur les champs de bataille quelque part, très loin – elle sera partout, dans chaque ville. Elle interviendra non seulement grâce à des armées, mais aussi des PMC, des rebelles locaux, des membres de gangs criminels et d’anciens civils qui ont rejoint les partisans. Les frontières entre la guerre et la non-guerre disparaîtront complètement. La guerre du futur sera illimitée et sans fin.

    La stratégie de Brooks n’est pas son invention. Dans le même West Point, ils développent depuis longtemps un concept de guerre dans les villes de plus d’un million d’habitants, ce qui implique des affrontements à long terme dans les rues des mégapoles, l’implication de criminels et d’opposants avec les militaires, et le nettoyage des civils. En général, la situation où «tout est devenu une guerre».

    Dans quelles mégapoles l’armée américaine compte-t-elle combattre? Eh bien, par exemple, l’analyste militaire Alex Ward, décrivant les conflits futurs, suggère que les États-Unis et leurs alliés pourraient «nettoyer» des «centres d’instabilité» tels que Karachi au Pakistan et New Delhi en Inde. On pense qu’il y aura une augmentation critique du nombre d’affrontements pour des raisons religieuses et sociales, et que les États-Unis seront simplement «contraints» d’intervenir dans les conflits et de nettoyer les mégapoles des éléments terroristes, par exemple.

    Il est cependant intéressant de noter que de véritables exercices sur le thème de la guerre dans les mégapoles ont été menés en 2015. Et ils n’ont pas eu lieu en Inde ou au Pakistan, mais uniquement dans des villes américaines. L’exercice de deux mois dit le casque de jade a été mené par des forces spéciales d’élite américaines en juillet 2015 en Arizona, en Californie, au Texas, en Utah, au Nevada et au Nouveau-Mexique, l’exercice un entraînement pour prendre d’assaut les villes. La tâche des militaires était compliquée par le fait que les adversaires conditionnels défendaient des quartiers restreints de la ville, se cachaient dans leurs maisons et étaient indiscernables de la population civile. Les drones, les caméras de surveillance, les appareils de vision nocturne ont été abondamment utilisés. Cela s’appelait des «exercices militaires réalistes».

    En 2015, ces entraînements étaient censés être utilisés pour les assauts sur Donetsk et Lougansk, Raqqa et Mossoul. Cependant, aujourd’hui, rien n’empêche l’armée américaine de déployer une telle «guerre du futur» dans les villes américaines.

    Le seul obstacle à cela est la position des militaires eux-mêmes. Dans sa majorité , l’armée soutient Trump. Cependant, parfois des avertissements lui sonnent aux oreilles . En mai, les militaires ont effectivement refusé d’utiliser l’armée pour réprimer les émeutes de George Floyd. Tout l’été, de hauts responsables militaires à la retraite ont sévèrement critiqué Trump.

    L’idée de Trump de réduire le contingent américain à l’étranger peut ne pas plaire à beaucoup de militaires. Et il a l’intention de continuer à adhérer à cette politique. “Les soldats américains ne devraient pas s’attaquer à des conflits de longue date dans des pays lointains dont les gens n’ont jamais entendu parler”, a déclaré Trump en juin, félicitant les diplômés de West Point pour leur diplôme.

    Exactement à la veille de son discours, des centaines d’anciens élèves de West Point des dernières années ont publié une lettre ouverte à son état-major et à ses cadets – en fait, à l’élite de l’armée américaine. Cette lettre est un appel mal déguisé à un coup d’État militaire. Il invite l’armée à “protéger la constitution d’un tyran” (lire, Trump) et à “participer au processus démocratique” – comprendre, expulser Trump de la Maison Blanche, quels que soient les résultats réels de l’élection présidentielle.

    Les partisans du président sortant sont convaincus que la direction des principaux services de renseignement du pays préfère également jouer avec le clan Clinton et son protégé Joe Biden lors de ces élections. En 2016, la direction du FBI a lancé l’opération Russiagate, conçue pour compromettre Trump avec sa collaboration fictive avec les Russes. Il est intéressant que cette opération ait commencé en Grande-Bretagne. Cela signifie que le FBI l’a coordonnée avec Gina Haspel – qui elle a vécu à Londres et a dirigé le département britannique de la CIA. Selon l’algorithme traditionnel, les officiers du FBI coordonnent toujours leurs opérations à l’étranger avec leurs collègues de la CIA.

    Gina Haspel n’a pas interféré avec les actions de ses collègues, même si elles étaient clairement dirigées contre Trump et son équipe, et n’en ont pas informé le président. Aujourd’hui, elle est la directrice de la CIA – et à ce poste empêche de toutes les manières possibles la déclassification des documents liés au Russiagate. Il s’avère que la direction des deux plus grands services spéciaux américains est opposée au président actuel.

    Si l’élite de l’armée américaine et des services spéciaux succombe à de nombreuses provocations et participe à un affrontement civil, les États-Unis seront en effet confrontés à un nouveau type de guerre civile. En pleine conformité avec la stratégie à la mode, ce sera “sans limite et sans fin”.

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    Vu de Chine, la campagne présidentielle américaine tourne au réalisme magique morbide

    DANIELLE BLEITRACH 12 OCTOBRE 2020

    https://histoireetsociete.com/2020/10/12/vu-de-chine-la-campagne-presidentielle-americaine-tourne-au-realisme-magique-morbide/

    La Chine qui ne cesse de répéter qu’en matière de dangerosité de l’épidémie, ce sont aux scientifiques de décider et pas aux politiques, contemple stupéfaite le spectacle que donnent les Etats-Unis et les pays occidentaux, incapables d’arrêter de se déchirer dans de vaines compétitions et de réfléchir ensemble aux moyens de faire face à l’épidémie, à la crise économique, et aux autres défis qui s’amplifient. Incapables d’arrêter leur bellicisme, leur xénophobie, leur recours à l’armement, pour envisager échange et coopérations. Il y a effectivement dans le spectacle des politiques occidentaux capitalistes quelque chose de l’ordre d’Apocalypse Now , le film de Coppola. Il est difficile de faire plus grandiose dans la folie “démocratique” devenue un pur spectacle hollywoodien sur fond de chômage, d’épidémie et de montée des tensions sociales que ce qui se passe aux Etats-Unis , mais à sa manière la France n’est pas mal non plus dans le genre… Un degré en dessous dans le spectaculaire mais tout aussi belliqueux, inefficace. (note et traduction de danielle Bleitrach)

    Par Xu Keyue Source: Global Times Publié le: 2020/10/11 22:23:400

    Le président américain Donald Trump, qui se remet toujours du COVIDÉS-19, fait maintenant face à une nouvelle vague de critiques alors qu’il prévoit un retour en campagne pour l’élection présidentielle lundi, après avoir assisté à l’événement « superspreader » de la Maison Blanche au milieu de l’épidémie croissante, une décision qui, selon les observateurs, a « abasourdi le monde ».

    Bien que l’épidémie à la Maison-Blanche et dans tout le pays semble être hors de contrôle, ni le Parti républicain ni le Parti démocrate ne paraissent s’intéresser à autre chose qu’à une guerre partisane sans fin et ne songent à s’en détourner pour mener un travail anti-épidémie pour sauver la vie des gens, ce qui reflète une fois de plus l’échec du système politique américain et qui est un facteur capable de jeter le pays dans l’abîme d’une crise, selon les observateurs.

    Ces remarques sont intervenues après que M. Trump eut assisté le mois dernier à une cérémonie à la Maison-Blanche pour fêter la nomination d’un candidat à la Cour suprême, cérémonie qui a été classée par le directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses Anthony Fauci comme un « événement superspreader », puisque au moins 11 personnes qui ont assisté à l’événement ont ensuite été testées positives, ont rapporté les médias.

    Les analystes chinois ont noté que l’escalade de l’épidémie à la Maison-Blanche aggraverait la pression sur la campagne de réélection de Trump et paralyserait même d’autres autorités nationales à Washington.

    Trump prévoit de continuer mener la campagne lundi, avec un rassemblement en soirée dans l’État de Floride, selon CNN.
    Trump, sans masque, a participé à des événements publics samedi à la Maison Blanche avec un bref discours sur « loi et ordre ».

    Quelques heures après l’allocution, la Maison-Blanche a été publié une note du médecin de Trump disant que le président n’était plus à risque, il ne transmettait pas le nouveau coronavirus, mais ne révélant pas s’il avait été testé négatif pour cela.

    Diao Daming, professeur agrégé à l’Université Renmin de Chine à Pékin, a déclaré dimanche au Global Times que la précipitation de Trump à reprendre sa campagne reflétait une fois de plus le fait qu’il est soumis à un stress politique croissant car la situation n’est pas la meilleure pour lui, principalement en raison de son échec dans le travail anti-épidémie (???).
    Diao a affirmé que Trump n’a probablement pas été testé négatif pour COVID-19, sinon il ferait connaître les « bonnes nouvelles » clairement et immédiatement.
    « Dans ce cas, Trump interrompant sa quarantaine médicale et annonçant la reprise des événements publics sont des actions anti-science », a noté Diao.
    Diao a déclaré que Trump agit comme une « bête piégée qui se bat avec l’énergie du désespoir » au risque de sa propre vie et la sécurité publique.
    « Les États dans lesquels Trump a prévu d’aller pour sa campagne, y compris la Floride et l’Iowa, sont cruciaux pour lui, et s’il ne pouvait pas gagner ces États, il échouerait », a noté Diao.

    Le candidat démocrate Joe Biden semble être en tête par rapport à Trump en Floride et les deux candidats sont dans une course serrée en Arizona, selon les sondages d’opinion Reuters /Ipsos publiés mercredi.

    Alors que l’élection présidentielle approche, l’épidémie de COVIDE-19 à la Maison Blanche semble être hors de contrôle.

    Le média américain ABC News a rapporté jeudi que le nouveau coronavirus avait infecté « 34 membres du personnel de la Maison Blanche et d’autres contacts » ces derniers jours, ce qui indique que la maladie s’est propagée chez plus de personnes qu’on l’estimait auparavant dans le siège du gouvernement américain.

    « Un total de 377 employés travaillent à la Maison-Blanche, dont 34 membres du personnel et près d’un dixième d’entre eux est infecté, quel grand choc !» Diao a déclaré, notant que la Maison Blanche est à haut risque d’infection.

    La Maison-Blanche et même Washington lui-même se sont transformés en un « repaire de virus » qui pourrait inaugurer une autre vague d’épidémie parmi plus de fonctionnaires à d’autres autorités nationales et leurs contacts, les analystes ont dit.

    Shen Yi, professeur à l’université Fudan de Shanghai, a déclaré dimanche au Global Times que l’événement « superspreader » est un « spectacle de réalisme magique », reflétant la négligence des politiciens américains à l’égard d’une urgence de santé publique au risque de leur sécurité.
    « Si l’épidémie se propage davantage parmi eux, le travail du gouvernement serait paralysé, et ils récolteront ce qu’ils ont semé », a déclaré Shen.
    « Le point culminant de l’élection présidentielle est en fait le prix élevé que l’Amérique devra payer pour achever cette transition du pouvoir », a déclaré Shen.
    Il a noté que l’initiative « morbide » de Trump pour engranger des gains politiques et la guerre partisane de longue durée aux États-Unis au milieu de l’épidémie de COVID-19, ont « stupéfait le monde », et l’élection présidentielle de cette année n’est pas la fin du « spectacle de réalisme magique » à l’américaine.


    Edité le 12-10-2020 à 07:18:15 par Xuan


    pzorba75
       Posté le 12-10-2020 à 10:05:17   

    À vrai dire, quel intérêt pour des marxistes étrangers de se préoccuper de la situation politique intérieure des États-Unis d'Amérique. Que ce soit un président républicain ou démocrate, un président catholique ou protestant ou un président à la peau noire ou blanche, le système militaro industriel tient tous les leviers du pouvoir, propagande incluse, au profit de quelques milliardaires, et use de la propagande et de ses armées de mercenaires jusqu'aux shérifs pour terroriser son peuple et bombarder si besoin les peuples qui lui résistent, et ce depuis plus d'un siècle, voire deux en comptant serré.
    Les marxistes sont peu influents dans ce pays, et c'est bien le seul domaine où les résultats du système militaro industriel sont conformes à ses espérances. Seul le peuple américain peut bousculer la clique qui le dirige d'une main de fer, avec un talon de fer pour écraser les durs à l'obéissance.
    Tant que ceux d'en bas, le peuple blanc, noir, métissé et exploité, supportent ce que leur imposent ceux d'en haut, rien ne changera aux États-Unis, et c'est vrai dans tous les pays quel que soit le régime au pouvoir.


    Edité le 12-10-2020 à 10:06:05 par pzorba75


    Xuan
       Posté le 12-10-2020 à 13:39:00   

    Il se passe quelque chose d'important aux USA, c'est la division profonde de la société.
    Et les USA ne sont pas un pays ordinaire mais la première puissance impérialiste, à vrai dire le rempart de l'impérialisme.
    pzorba75
       Posté le 12-10-2020 à 13:49:56   

    Xuan a écrit :

    Il se passe quelque chose d'important aux USA, c'est la division profonde de la société.
    Et les USA ne sont pas un pays ordinaire mais la première puissance impérialiste, à vrai dire le rempart de l'impérialisme.

    Tout à fait d'accord, sauf que pour moi la division n'est ni récente ni plus profonde qu'il y a 20, 40 ou 50 ans. Quand à "l'impérialisme, stade suprême du capitalisme", c'est ancien, encore d'actualité et l'empire américain, comme tous les empires, finira bien pas s'effondrer.
    Xuan
       Posté le 12-10-2020 à 17:35:03   

    La situation a changé pendant quelques décennies.

    Après la chute de l'URSS les USA sont devenus hégémoniques, c'est un fait nouveau qui place le second monde dans une position subalterne et dominée.

    Puis l'émergence et notamment celle de la Chine a renversé l'équilibre mondial.
    Après la fin de l'hégémonisme US, quel impérialisme peut le remplacer ? Toutes les puissances impérialistes sont des empires déchus. Elles n'ont plus le pouvoir de diriger le monde de nouveau. C'est la signification du monde multipolaire.

    Par conséquent il devient important de suivre l'évolution de l'hégémonisme US.
    Je ne crois pas à la stabilité de ses contradictions internes. Tant celles qui opposent les clans bourgeois que celles entre les états, entre les communautés, entre le peuple et la grande bourgeoisie, entre les différents centres de pouvoir etc.
    J'avais relevé cette phrase de Tocqueville qui s'extasiait devant la démocratie américaine, en disant qu'elle reposait sur la bonne intelligence de ce peuple. Mais la bonne intelligence suppose l'égalité de traitement et le minimum vital.
    A présent les contradictions entre les clans bourgeois prennent une forme antagonique. Le premier débat Trump / Biden a pris une forme inconnue jusque là, qui reflète exactement cet antagonisme.
    Les défilés armés des groupes néo fascistes comme ceux des noirs sont aussi un élément nouveau.


    Edité le 12-10-2020 à 17:52:36 par Xuan


    pzorba75
       Posté le 12-10-2020 à 17:46:39   

    Xuan a écrit :

    La situation a changé pendant quelques décennies.
    ...
    Les défilés armés des groupes néo fascistes comme ceux des noirs sont aussi un élément nouveau.

    Il ne faut pas négliger l'influence des églises et des sectes (qui n'ont pas encore le statut d'églises) qui ont une grande influence sur les minorités ethniques et les très nombreux pauvres et prêchent la soumission , la non violence et l'espoir d'un monde meilleur, une fois morts.
    Trump et Biden en jouent à temps plein, de même les dirigeants politiques et économiques tous partis confondus, au nom de la démocratie américaine.
    Xuan
       Posté le 14-10-2020 à 13:39:36   

    Les Américains, à cran, se ruent sur les armes avant les élections


    https://www.sudouest.fr/2020/10/14/les-americains-a-cran-se-ruent-sur-les-armes-avant-les-elections-7959735-11064.php

    Les statistiques de la police fédérale sur les demandes de vérification d'antécédents judiciaires, obligatoires pour les achats d'armes en magasins, confirment cette ruée ©
    Par SudOuest.fr avec AFP
    Publié le 14/10/2020

    Des zones rurales aux grandes métropoles, une frénésie d’achat d’armes s’est emparée des Américains, reflétant une angoisse grandissante face au cumul de la pandémie, de violences très médiatisées et d’un climat politique hyper-tendu.

    Un casque anti-bruit vissé sur la tête, les pieds écartés, Brenda Dumas pointe son pistolet flambant neuf vers une cible de carton. "Battez-vous" , crie l’instructeur. Des détonations retentissent dans la clairière de la Boondocks Firearms Academy, en banlieue de Jackson, dans le sud des États-Unis.
    "Je veux être capable de me protéger" , explique cette femme blanche, qui vient d’acheter sa première arme et a convaincu son mari de suivre un cours de tir pour leur 36e anniversaire de mariage. " Je me sens un peu moins en sécurité à cause de toutes les violences qu’on voit à la télévision ", avec lesquelles "je suis philosophiquement en désaccord", explique-t-elle.

    "De la surenchère"
    Depuis la mort de George Floyd, un quadragénaire noir tué par un policier blanc fin mai, les États-Unis sont traversés par une vague de contestation antiraciste qui a, parfois, charrié des violences. Le président Donald Trump dénonce un chaos orchestré par l’extrême gauche et promet de rétablir "la loi et l’ordre" s’il remporte un second mandat le 3 novembre.

    "Manifester est un droit, ces gens ne créent pas le chaos" , rétorque un Afro-Américain inscrit à la même formation que Brenda Dumas. "Nous avons un président qui au lieu d’apaiser, fait de la surenchère ", regrette-t-il, sous couvert d’anonymat.

    Dans "cette période compliquée", où des milices d’extrême droite ont par endroits défié les manifestants, lui aussi a jugé bon de compléter son arsenal avec une arme de poing, qu’il peut transporter sur lui, contrairement à ses fusils.

    Tous les profils, de 18 à 80 ans
    "Il y a des pénuries d’armes et de munitions"
    À 2 000 kilomètres de là, dans la métropole new-yorkaise, des clients patientent devant l’armurerie Coliseum Gun Traders qui ne désemplit pas.

    "Les armes à feu ne faisaient pas partie de mon mode de vie jusqu’à récemment", explique Al Materazo venu s’approvisionner en munitions. En février, il a toutefois acheté son premier fusil à cause de la pandémie.
    "J’ai tout de suite pensé que les gens allaient perdre leur travail, qu’il y aurait moins d’argent et que les cambriolages risquaient d’augmenter", explique-t-il. "Je voulais être capable de protéger ma famille". Depuis, ce quadragénaire blanc a acheté une seconde arme, poussé cette fois par "le climat politique et les émeutes".

    Sur ce trottoir de Long Island, Edwin Tavares, 51 ans, relève un autre facteur d’inquiétude : la montée de la criminalité à New York où les homicides ont augmenté de 40% sur les neuf premiers mois de l’année et les fusillades de 91%. "Avec les appels à couper les fonds de la police et le dénigrement des agents", entendus dans les manifestations Black Lives Matter, "on dirait que c’est désormais à nous de lutter contre la criminalité", regrette cet homme d’origine hispanique.

    À l’intérieur de la boutique, le propriétaire Andrew Chernoff n’en revient pas de voir autant de clients. "Ça dure depuis février, c’est la tendance la plus longue que j’ai vue de toute ma carrière, c’est dingue!". À l’en croire, tous les profils se croisent dans son armurerie "de 18 à 80 ans", "du chauffeur de camion-poubelle à l’employé de bureau".

    "En ce moment, il y a tellement de nouveaux acheteurs que les fabricants ont du mal à tenir la cadence", renchérit Chad Winkler, le gérant de la Boondocks Academy. "Il y a des pénuries d’armes et de munitions", partout dans le pays, note-t-il.

    Un pic avant chaque scrutin
    En conséquence, les prix s’enflamment. Un de ses clients explique avoir payé 800 dollars pour s’acheter un fusil semi-automatique qui en coûte d’ordinaire 499.
    Et à New York, où les lois sur les armes sont plus strictes que dans le Mississippi, les demandes de permis s’allongent. "D’habitude, il faut six mois, là on est plutôt sur 14" , assure John DeLoca propriétaire du stand de tir Seneca dans le Queens.

    Les statistiques de la police fédérale sur les demandes de vérification d’antécédents judiciaires, obligatoires pour les achats d’armes en magasins, confirment cette ruée : en moyenne de 2,3 millions par mois en 2019, elles sont montées à 3,9 millions en juin, un record historique.
    "Après les élections, ça devrait se calmer, les gens n’ont pas tant d’argent que ça", estime toutefois John DeLoca.
    Chad Winkler rappelle de son côté qu’il y a un pic avant chaque scrutin. Selon lui, les propriétaires d’armes, environ 30% des adultes aux États-Unis, constituent des stocks par peur d’un éventuel durcissement de la législation.
    Xuan
       Posté le 14-10-2020 à 13:41:34   

    A lire aussi : La faillite de la démocratie aux Etats-Unis, épisode 2 : la disparité des règles de vote selon les Etats
    Du fait du système fédéral, l’organisation du vote relève de la compétence des Etats. Une situation qui explique de profondes disparités ...
    Xuan
       Posté le 26-10-2020 à 23:46:18   

    Élections 2020 : les politiques-unies des USA

    PAR ADMIN · 26 OCTOBRE 2020

    http://www.entelekheia.fr/2020/10/26/elections-2020-les-politiques-unies-des-usa/
    Par Caitlin Johnstone
    Paru sur Consortium News sous le titre ELECTION 2020 – The United Politics of America

    Lorsque vous regardez la politique américaine, il semble qu’il y ait deux factions politiques principales en très fort désaccord l’une avec l’autre. « Divisée » est un mot qui revient souvent. « Polarisé » en est un autre.

    Il est bien sûr vrai que beaucoup d’émotions circulent entre ces deux factions, et la plupart d’entre elles sont en effet négatives. Tout cycle d’information donné en Amérique implique généralement plus d’un exemple de l’inimitié vitriolique entre eux.

    Mais au delà des insultes et des débats passionnés, ces deux factions sont en fait furieusement en accord l’une avec l’autre. Elles sont d’accord tout le temps.

    Elles sont d’accord sur le fait que le gouvernement américain doit rester le centre d’un empire mondial ; elles se contentent d’ergoter passionnément sur quelques détails de la manière dont cet empire doit être dirigé, comme le fait de savoir si le prince héritier saoudien aurait dû recevoir ou non une petite sanction pour avoir démembré un journaliste du Washington Post avec une scie à os.

    Ils sont d’accord pour que les États-Unis restent à tout prix les maîtres unipolaires de la planète ; ils se chamaillent juste à grand bruit sur certains détails de son apparence, comme la question de savoir s’il devrait y avoir des noms de généraux confédérés sur ses bases militaires.

    Ils sont d’accord sur le fait qu’il devrait y avoir une présence militaire américaine massive dans le monde entier ; ils débattent simplement furieusement de petits détails, par exemple la question de savoir si quelques petits milliers de ces militaires devraient rester en Allemagne ou être déplacés en Pologne.

    Ils concordent sur la nécessité d’une violence militaire de masse sans fin pour soutenir l’empire centré sur les États-Unis* ; ils se contentent de différer sur la question de savoir si cette violence militaire doit être davantage axée sur la Syrie ou l’Iran.

    Ils conviennent qu’il est nécessaire de menacer la planète entière avec des armes nucléaires tout en intensifiant les agressions contre d’autres puissances nucléaires ; ils se disputent furieusement pour savoir qui devrait avoir le doigt sur le bouton.

    Ils s’accordent à dire qu’il est nécessaire de contrôler l’économie mondiale d’une main de fer ; ils se chamaillent simplement sur ses aspects, comme par exemple comment et quand lancer une guerre commerciale avec la Chine.

    Ils conviennent du fait que l’inégalité des revenus et des richesses devrait persister aux États-Unis ; ils sont simplement en désaccord passionné sur la manière dont elle devrait persister, comme la question de savoir si les Américains devraient ou non recevoir un autre paiement dérisoire de 1200 dollars pour la relance cette année.

    Ils sont d’accord pour dire que la ploutocratie devrait continuer à diriger l’Amérique ; ils s’affrontent juste sur des points mineurs, comme la question de savoir si les ploutocrates devraient ou non payer un peu plus d’impôts.

    Ils sont d’accord pour dire que les Américains devraient continuer à faire l’objet d’une propagande agressive ; ils se disputent simplement pour savoir si cela doit être fait par Fox News ou MSNBC.

    Ils conviennent du fait que les Américains devraient être étroitement surveillés et leur discours étroitement contrôlé ; ils débattent simplement des détails, comme le fait de savoir si les personnalités de droite sont ou non censurées de manière disproportionnée sur les réseaux sociaux.

    Sur toutes les questions qui affectent le plus gravement les personnes réelles à grande échelle, ces deux factions politiques sont en parfait accord. Mais elles font énormément de bruit sur le minuscule 1% du spectre sur lequel elles sont en désaccord.

    Elles ne permettent aucune discussion générale sur la question de savoir si l’empire oligarchique doit continuer à exister ; toutes leurs questions, arguments et crises d’hystérie tournent autour de comment il devrait exister.

    C’est ce qu’elles sont censées faire. Elles sont conçues pour empêcher la population américaine de voir clairement quel est le vrai débat, c’est pourquoi toute personne qui s’appuie sur une vision du monde qui favorise l’une ou l’autre de ces factions dominantes souffrira inévitablement de confusion et de perceptions erronées. Ce sont des filtres perceptifs conçus pour cacher le seul vrai débat dans la politique américaine.

    Le vrai débat dans la politique américaine n’est pas entre les deux factions principales qui sont d’accord l’une avec l’autre sur pratiquement tout ce qui compte, dans toute la mesure du possible. Le vrai débat est celui qui oppose ces deux factions à ceux qui comprennent que tout le statu quo américain doit être jeté aux toilettes.

    Le véritable débat politique en Amérique se situe entre (A) ceux qui comprennent que l’empire américain est la force la plus destructrice sur cette planète et qu’il est corrompu de la tête aux pieds, et (B) ceux qui souscrivent aux discours partisans du courant dominant conçu pour soutenir l’empire américain.

    Si la politique était réelle en Amérique, ce serait le débat que tout le monde verrait. Non pas entre deux septuagénaires meurtriers qui se crient dessus pour savoir qui déteste le plus le socialisme, mais entre le bord qui s’oppose à l’empire oligarchique et celui qui le promeut et le protège.

    Mais la politique n’est pas réelle en Amérique. C’est un spectacle. Un spectacle de marionnettes à deux mains pour distraire le public pendant que des pickpockets le volent comme au coin d’un bois.

    Si vous voulez voir les choses clairement, ignorez complètement le faux drame du spectacle de marionnettes et concentrez-vous sur l’avancement du vrai débat : l’empire oligarchique centré sur les États-Unis est corrompu au-delà de toute rédemption et devrait être complètement démantelé.

    Traduction Entelekheia
    Photo Anncapictures / Pixabay

    *Note de la traduction : Caitlin Johnstone emploie l’expression « empire centré sur les États-Unis » pour désigner la zone d’influence des USA, à savoir les pays de l’Otan, le Commonwealth britannique, nombre de pays d’Amérique du Sud et des pays d’Asie comme par exemple l’Inde et le Japon.
    marquetalia
       Posté le 27-10-2020 à 07:53:40   

    Trump ne sera pas réélu,et ça, Netanyahou le sait, puisqu'il n a pas annexé la vallée du Jourdain, sachant que Biden ne reconnaîtra pas ce charcutage de la Cisjordanie.Trump a mal géré la crise du Covid 19 aux USA...


    Edité le 27-10-2020 à 07:54:24 par marquetalia


    Xuan
       Posté le 27-10-2020 à 08:01:26   

    La pythonisse du forum revient...
    Xuan
       Posté le 27-10-2020 à 08:08:52   

    En attendant Amy Coney Barrett est nommée à vie à la tête de la Cour suprême, afin de départager les contestations électorales ...
    pzorba75
       Posté le 27-10-2020 à 09:15:21   

    Pour comprendre ce qui se passe aux Etats-Unis, il suffit de lire ce qui est écrit sur les billets de banque "In God we trust". Que ce soit un républicain ou un démocrate qui sera élu président, il faut compléter par : "Others pay cash".
    Xuan
       Posté le 27-10-2020 à 11:26:59   

    Il existe d'autres états religieux dans le monde, seuls les USA sont hégémoniques.

    L'élection de Barrett ne conforte pas seulement la camp de l'anti avortement et les cathos intégristes, Donald Trump avait déjà placé deux juges conservateurs (nommés à vie) à la Cour suprême: Neil Gorsuch, anti-IVG, pro-armes et pro-peine de mort, et Brett Kavanaugh confirmé malgré ses agressions sexuelles.

    Les juges démocrates passent à trois sur neuf et se retrouvent en position de faiblesse pour de nombreuses années.

    Mais dans l'immédiat l'objectif de Trump est très clairement de contester le résultat des élections et de porter l'affaire devant la Cour suprême, avec une conclusion anticipée par la nomination de Barrett.

    Une vidéo : États-Unis : "Donald Trump a détruit tous les contre-pouvoirs"
    Le réalisateur britannique David Carr-Brown auteur du docu "Trump face au FBI" est interviewe par Paris direct.


    Edité le 27-10-2020 à 12:49:27 par Xuan


    Xuan
       Posté le 29-10-2020 à 06:55:14   

    Etrange partage des sympathies du grand capital envers les deux candidats, dont tous deux peuvent devenir le nouveau défenseur. Peut-être la grande bourgeoisie est -elle aussi divisée.


    Une victoire de Trump ferait bondir Wall Street selon JPMorgan

    27 oct. 2020, 18:20

    https://francais.rt.com/economie/80054-victoire-trump-ferait-bondir-wall-street-jpmorgan
    + 20% ! C’est le gain que prévoit la banque américaine pour l’indice phare de la bourse en cas de réélection du président sortant. Mais pour le moment, les marchés d’actions ont parié sur sa défaite.

    «Nous considérons une victoire ordonnée de Trump comme le résultat le plus favorable pour les actions» , déclare la banque américaine JPMorgan dans une note consultée le 26 octobre par l'agence Reuters.

    Ses analystes vont jusqu’à prédire que l'indice phare de Wall Street, le S & P 500, grimperait à 3900 points si le président américain Donald Trump était réélu, le 3 novembre. Une telle hausse marquerait un bond de 12,6% par rapport au niveau de clôture de la semaine précédente, et de près de 20% par rapport au début de l’année.

    En revanche une vague bleue, soit une large victoire des démocrates, serait «principalement neutre» pour les marchés, affirme la banque d’affaires, à une semaine du scrutin. Ces prévisions de JPMorgan confirment celles déjà faites en début de mois sur la base de l’analyse des répercussions pour les grandes entreprises des programmes des deux candidats.

    Ces derniers diffèrent notamment en matière fiscale, dans le domaine de l’activité des grandes entreprises technologiques comme les GAFA, et dans le domaine de l’énergie.

    Grandes différences de programmes entre les deux candidats
    En matière fiscale, par exemple, Joe Biden prévoit de remonter les impôts sur les entreprises jusqu’à 28% (contre 21% depuis l’administration Trump) ainsi que la création d’une taxe minimum de 15% sur le résultat net pour limiter les pratiques d’optimisation fiscale.

    Dans le domaine de la santé, Joe Biden prévoit également que Medicare, l’assurance santé publique, négocie plus durement le prix des médicaments. Dans le domaine des GAFA, les démocrates veulent également légiférer dans le cadre de législations anti-trust qui pourraient aller jusqu’au démantèlement. Rien de tel n’est pour le moment prévu par les républicains, même si de nombreuses enquêtes ont été ouvertes contre la plupart des GAFA.

    Mais c’est dans le domaine de l’énergie que la différence est la plus à même d’influencer le cours des actions. Tandis que l’équipe de Joe Biden prévoit de mettre un terme aux permis d’explorations en mer et sur terre et de viser une neutralité carbone vers 2050, celle de Trump opte officiellement à ouvrir plus de terres à l’exploration, et à soutenir les prix en réduisant l’offre mondiale par les sanctions contre l’Iran et le Venezuela.

    Les investisseurs parient sur Biden
    Au sein des secteurs, JPM estime d’ailleurs que les actions énergétiques et financières seront probablement les principaux bénéficiaires d'une victoire de Trump, tandis qu'une victoire de Biden pourrait déclencher une rotation des actions de croissance américaines vers des actions de croissance non américaines, compte tenu du risque de hausse des impôts.

    «Nous constatons que les secteurs de l'énergie, de la finance et de la santé pourraient probablement voir les mouvements les plus démesurés, car ils ont été explicitement mentionnés par chaque candidat au long de la campagne» , a ajouté la banque.

    Etonnamment, les grandes banques commerciales –lesquelles ont plutôt à gagner à une hausse de la valeur des actions – ont marqué leur préférence pour le candidat démocrate en lui réservant près de deux fois plus de fonds qu’à Donald Trump. Des chiffres à scruter à la loupe toutefois, car les financements directs auprès de membres du Congrès (et non des équipes de campagne présidentielle) continuent de favoriser les candidats républicains.

    Les investisseurs quant à eux suivent les sondages qui donnaient, en fin de semaine dernière, toujours une avance au niveau national de près de 8 points de pourcentage à Joe Biden, malgré un resserrement net depuis la mi-octobre. Reuters rapporte ainsi que «les investisseurs ont parié sur une victoire du challenger démocrate Joe Biden en achetant des actions d'énergie alternative et des actions de cannabis, qui devraient bénéficier de ses propositions politiques».

    _____________


    Wall Street a donné quatre fois plus d'argent à Biden qu'à Trump

    Le candidat démocrate a récolté davantage de contributions d'institutions financières et de personnalités de Wall Street que le président sortant.

    https://www.lesechos.fr/monde/ameriques/wall-street-a-donne-quatre-fois-plus-dargent-a-biden-qua-trump-1260033
    Par Les Echos
    Publié le 28 oct. 2020 à 21:27Mis à jour le 29 oct. 2020 à 8:33
    Joe Biden, le candidat démocrate à la Maison Blanche, a reçu plus de 74 millions de dollars de contributions d'institutions financières ou de personnalités de Wall Street pour la campagne 2020, selon des données du Center for Responsive Politics (CRP) , un institut indépendant spécialisé dans l'analyse du financement des politiques. Le président des Etats-Unis n'a levé, lui, qu'un peu plus de 18 millions de dollars auprès de la communauté financière, soit quatre fois moins que son concurrent.

    Parmi les grands fonds d'investissement ayant financé la campagne de Joe Biden, Paloma Partners a déboursé plus de 9 millions de dollars. Plusieurs barons de Wall Street ont aussi contribué à titre individuel au comité de campagne de l'ancien vice-président américain, dont l'ancien numéro 2 de Goldman Sachs Harvey Schwartz .

    Au total, l'organisation « Biden for President » a déjà amassé un butin de plus de 937 millions de dollars, selon CRP, davantage que l'organisation de son concurrent. Les fonds versés par le monde de la finance au candidat démocrate sont toutefois inférieurs à ceux obtenus en 2016 par Hillary Clinton, qui avait, elle, totalisé près de 88 millions de dollars de la part des grands fonds d'investissement. Donald Trump avait lui collecté 21 millions de dollars de ce secteur.

    [...]


    Edité le 29-10-2020 à 15:19:03 par Xuan


    Xuan
       Posté le 29-10-2020 à 16:05:25   

    Cet article publié sur un site trotskiste donne des indications factuelles sur des possibilités de coup d'état d'extrémistes républicains.
    Il ne faut pas en déduire que les démocrates soient des agneaux sacrifiés sur l'autel du fascisme pour autant.




    La perspective de la violence de droite et de la répression policière plane sur les élections américaines

    29/10/2020


    Sur le site trotskiste https://www.wsws.org/en/articles/2020/10/27/elec-o27-1.html - trad auto
    Par Eric London
    27 octobre 2020

    À une semaine des élections américaines du 3 novembre, des détails supplémentaires apparaissent sur les plans de la droite pour la violence le jour des élections et les préparatifs de la police pour réprimer les manifestations le soir des élections.

    Dans une requête déposée hier dans l'affaire fédérale contre six des 14 fascistes qui ont comploté pour kidnapper et tuer le gouverneur démocrate du Michigan, Gretchen Whitmer, les procureurs ont souligné le moment choisi pour le complot: "À plusieurs reprises", les comploteurs se sont dit "que la date limite du groupe pour exécuter le complot était l'élection nationale du 3 novembre 2020. »

    La requête demande un délai dans l'affaire afin que la poursuite puisse «déterminer si des accusations fédérales supplémentaires sont appropriées» parce que les enquêteurs ont trouvé des «composants de dispositifs explosifs» qui indiquent un complot plus large. «En raison de la nature imminente de la menace, les forces de l'ordre ont été obligées d'arrêter les sujets avant que ces preuves puissent être traitées», indique la motion.

    Au cours du week-end, le juge Michael Klaeren du comté de Jackson a réduit la caution du conspirateur Peter Musico de 10 millions de dollars à 100 000 dollars, ce qui équivaut à un crime relativement mineur. Klaeren, qui a été nommé à son poste par la gouverneure de l'époque, Jennifer Granholm, une démocrate, a qualifié le lien initial de «excessivement excessif» et a rejeté une demande de l'accusation de confiner Musico chez lui, affirmant que cela rendrait difficile le départ de Musico. travailler. Musico, un membre fondateur des Wolverine Watchmen, a donné un coup de pouce et a remercié le juge.

    Vendredi dernier, des rapports ont révélé qu'un complot similaire, dirigé par un individu actif au sein du Parti républicain de l'Ohio, était en cours contre le gouverneur républicain de cet État, Mike DeWine. Mais malgré des informations crédibles selon lesquelles Renea Turner prévoyait de kidnapper DeWine à son domicile de Cedarville et de le traduire en justice pour le tuer ou «l'exiler», la police n'a pas porté plainte. Un rapport de la WHIO note que «des soldats de l'État ont déclaré au News Center 7 qu'ils avaient ouvert une enquête, mais ont refusé de commenter davantage.»

    Lundi après-midi, Turner a été autorisée à tenir une conférence de presse dans le bâtiment du Capitole de l'État où elle a nié son intention de tuer DeWine, mais a affirmé que 85% des habitants de l'Ohio «veulent qu'il [DeWine] soit retiré», ajoutant: «disons 5% de ces 85 pour cent sont des tireurs d'élite qualifiés.


    Partout au pays, les services de police se préparent également pour le jour des élections.

    Au Michigan, les organisations de tout l'État représentant la police et les shérifs continuent de refuser de respecter l'ordre des élus de l'État d'interdire les armes dans les bureaux de vote - un clin d'œil clair aux milices de l'État.

    Dans le New Hampshire, les responsables ont annoncé qu'ils n'essaieraient pas d'empêcher les électeurs d'apporter des armes aux urnes. D'autres anecdotes indiquent que la police est de plus en plus effrontée quant à son soutien à Trump dans les jours précédant les élections, encouragée par les propres déclarations du président.

    Un policier de New York a utilisé le mégaphone de sa voiture de patrouille pour diffuser des messages pro-Trump aux habitants de Flatbush ce week-end. En Floride, un officier en uniforme est arrivé dans un bureau de vote la semaine dernière avec un masque qui disait «Trump». Onze personnes ont été arrêtées dimanche à New York lorsque les partisans et les manifestants de Trump ont commencé à se battre. La police a gardé la manifestation pro-Trump et malmené plusieurs manifestants anti-Trump.

    À partir de lundi, le département de police de New York a déployé des milliers de flics pour patrouiller dans plus de 1 200 bureaux de vote, le chef expliquant que la force est «prête» à la perspective de manifestations. À Washington DC, la police a acheté pour plus de 100 000 dollars de cartouches de gaz lacrymogènes supplémentaires. Buzzfeed News a rapporté que le chef de la police, Peter Newsham, «a déclaré aux législateurs locaux que dans les cercles d'application de la loi, 'on pense généralement qu'il y aura des troubles civils après les élections de novembre, quel que soit le vainqueur.' '

    King County, Washington déploiera également des gardes aux urnes. Le chef de la police de Chicago a fait référence aux manifestations électorales dans le contexte des manifestations anti-police dans la ville au début de l'été. Il a déclaré: «Nous avons des opérations en place pour nous assurer qu'ils ne détruisent pas la propriété, qu'ils ne provoquent pas de nouvelles violences et qu'ils soient tenus pour responsables.»

    Dans le New Jersey, 250 membres de la Garde nationale de l'État traiteront les bulletins de vote au niveau du comté, bien qu'ils le fassent en civil. Plusieurs dizaines de soldats de la garde aideront à la «cybersécurité» en Caroline du Nord, tandis que le Washington Post a rapporté que des États comme le Kentucky, le Nebraska et le Wisconsin envisagent également de déployer la Garde le jour des élections.

    Ces déploiements montrent qu'une présence importante de la police et de la Garde nationale sera sur le terrain la nuit des élections, lorsque la probabilité de grandes manifestations anti-Trump est élevée.

    Dans quatre États du champ de bataille, les bulletins de vote par correspondance ne peuvent pas être comptés avant le jour du scrutin. Ces États sont également la cheville ouvrière de la stratégie de Trump pour proclamer la «fraude» et contester les résultats: Michigan, Pennsylvanie, Wisconsin et Iowa. Dans ces États, une grande majorité des bulletins de vote par correspondance proviennent des démocrates, ce qui signifie que Trump est susceptible de passer rapidement en tête le soir des élections, car les bulletins de vote des électeurs le jour du scrutin, qui devraient être pour la plupart des républicains, sont comptés en premier. Lundi, la Cour suprême des États-Unis a rejeté une tentative des démocrates de commencer à compter les bulletins de vote par correspondance avant le jour des élections.

    Cette avance s'érodera dans les jours qui suivront les élections, donnant à Trump l'occasion de prétendre sans fondement que les élections lui sont volées. Trump peut revendiquer la victoire si les premiers décomptes le montrent à la tête de ces États, provoquant des manifestations de masse et des contre-mobilisations de groupes fascistes qui soutiennent le président.

    La police et les responsables de la sécurité nationale «jouent» des plans pour écraser les manifestations contre Trump. Dans un rapport publié par le Claremont Institute de droite et la Texas Public Policy Foundation, un réseau d'anciens responsables de la sécurité nationale et de la police de haut niveau écrivent: «Il y a un risque accru de troubles urbains, en particulier dans les juridictions où les autorités locales et nationales sont réticents à maintenir l'ordre. »

    Le rapport «joue» la perspective de mobilisations sociales à grande échelle et prédit une répression policière massive.

    Le rapport indique que dans les premières heures du matin du 4 novembre, le lendemain des élections, la police mènera des raids généralisés sur les maisons des opposants de gauche à Trump, suggérant qu'il y aura «plus d'un millier de mandats d'arrêt émis en utilisant les autorités fédérales et étatiques. les statuts de RICO à une conduite désordonnée avec des exécutions coordonnées avant l'aube des mandats dans tout le pays. La décision d'obtenir des mandats d'arrêt, même pour le minimum de cause probable sur la plus basse des charges, vise à retirer les joueurs de l'image, au moins temporairement.

    Le rapport prédit que les services de police se rebelleront contre les élus démocrates dans des villes comme Chicago, Portland, Los Angeles et New York alors que la police réprimera les manifestations, et que les officiers affectés à la garde des maires démocrates appelleront malades, abandonnant leurs postes.

    Le rapport fait également référence à la probabilité que la police mobilise des miliciens fascistes: «Les efforts de lutte contre les émeutes se poursuivent dans tout le pays. Il y a des rumeurs selon lesquelles plusieurs shérifs dans les comtés conservateurs à travers le pays laissent entendre qu'ils pourraient remplacer des citoyens ordinaires en possession si l'anarchie venait dans leurs comtés. Les médias sociaux sont en feu avec des bénévoles de Proud Boys, Three Percenters, Oath Keepers et d'autres groupes Posse Comitatus pour former des posses.

    C'est le scénario auquel se prépare l'extrême droite. Alors que Trump avance avec sa stratégie de droite et menace de violences contre les gouverneurs en exercice dans ses discours brusques, le Parti démocrate répond par des appels inutiles au «calme». Sa plus grande crainte est que l'opposition à Trump et sa tentative de voler les élections se transforment en un mouvement de masse échappant à son contrôle.


    Edité le 29-10-2020 à 20:11:04 par Xuan


    Xuan
       Posté le 30-10-2020 à 13:34:39   

    à 5 jours des élections Wall Mart retire les armes à feu de ses stocks
    marquetalia
       Posté le 01-11-2020 à 19:55:52   

    Trump opère un retrait en trompe l oeil d Afghanistan et d Irak
    marquetalia
       Posté le 01-11-2020 à 19:59:47   

    http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/09/09/le-retrait-us-d-irak-se-poursuit-comme-prevu-par-trump1-21429.html


    Edité le 01-11-2020 à 20:30:41 par marquetalia


    Xuan
       Posté le 01-11-2020 à 21:11:12   

    Pour info Wall Mart remet en rayon les armes à feu....
    marquetalia
       Posté le 01-11-2020 à 22:20:53   

    Il y a 20.000 contractors us en Afghanistan,et 9.500 en Irak.
    Xuan
       Posté le 01-11-2020 à 22:35:29   

    De toutes façons la politique étrangère de l'hégémonisme ne changera pas sur le fond.

    Mais comme on pouvait s'y attendre :
    "Fabius vote Biden"
    Xuan
       Posté le 02-11-2020 à 20:08:17   

    "TRUMP CONSTRUIT LA CHINE"


    La Chine doit forger sa propre voie mais l’élection américaine va l’y aider


    DANIELLE BLEITRACH
    2 NOVEMBRE 2020ACTUALITÉ

    Cet éditorial du Global Times revient sur ce qui semble être désormais une doctrine pour les Chinois. Il n’y a rien à attendre des Etats-Unis que nous ne soyons en capacité de lui imposer. Cela correspond à la double circulation, se renforcer au plan intérieur pour que cela aide les ouvertures possibles. Cette doctrine, une nouvelle phase de la coexistence pacifique, me parait dans la période de crise déterminée par la chute de l’empire occidental, la plus raisonnable que chaque force individuelle ou collective puisse envisager, ne rien attendre que ce que l’on peut créer soi-même (note et traduction de Danielle Bleitrach).
    Source: Global Times Publié le: 2020/11/1 20:36:125
    https://histoireetsociete.com/2020/11/02/la-chine-doit-forger-sa-propre-voie-mais-lelection-americaine-va-ly-aider/

    La journée de l’élection présidentielle américaine est prévue pour ce mardi (heure américaine), et on s’attend à ce que le résultat initial des élections puisse être publié mercredi après-midi (heure de Pékin) si tout se passe bien. Mais cette année, il y a de nombreuses prédictions qui affirment craindre que le résultat soit différé ou même que la partie perdante puisse même refuser de l’accepter. Cela a renforcé le sentiment d’impasse de cette élection.

    Le public en dehors des États-Unis est également très intéressé par le résultat des élections. Mais quel que soit l’intérêt manifesté pour le résultat, celui-ci n’aura que peu d’incidence sur eux. Si l’élection est comparée à un combat de gladiateurs, alors les gens les plus frénétiques dans les travées du stade sont sans aucun doute les Américains eux-mêmes parce qu’ils ont fait des paris différents. D’autres étrangers, pour la plupart des invités assis dans les sièges VIP, sont là alors qu’ils n’ont pas grand chose à en attendre. Ils regardent plus pour le plaisir.

    En ce qui concerne la société chinoise, de plus en plus de gens en sont venus à croire que les quatre années au pouvoir du président américain Donald Trump ont eu en effet un impact énorme sur les relations sino-américaines.

    Pourtant nous savons désormais que la nouvelle politique des Etats-Unis en Chine a été façonnée au niveau stratégique et que les relations sino-américaines vont entrer dans une période assez longue d’impasse. La marge de manœuvre pour que leurs relations continuent de se détériorer diminue, mais il est très peu probable que les relations se réchauffent. L’idée que l’élection américaine puisse devenir un point clé dans les relations sino-américaines est largement considérée comme naïve.

    Trump a un surnom parmi les citoyens chinois sur internet- « Chuan Jianguo, » qui signifie littéralement « Trump construit la Chine. » Cette ironie marque un certain degré d’impuissance. Plus nous irons de l’avant, plus quand nous regardons en arrière en considérant l’impact provoqué par les changements drastiques des Etats-Unis dans sa politique chinoise, plus nous découvrirons que cette impuissance correspondait exactement au genre de réflexion dont la Chine a le plus besoin – la Chine a été forcée de tout faire pour sa prospérité.

    Sans la défection des Etats-Unis, le peuple chinois aurait peut-être toujours construit nos industries sur la base des semi-conducteurs américains, nous aurions été soumis au « tremblement de terre » dont nous menaçait Washington à tout moment. Une grande partie de notre sentiment de crise a peut-être été en sommeil pendant longtemps. Ainsi, le surnom de « Chuan Jianguo » représente la capacité que nous devons avoir à transformer la crise en opportunité.

    Au cours des quatre dernières années, la politique anti-chinoise des États-Unis a réveillé une fois de plus la Chine. Cela nous a fait comprendre que nous sommes peut-être en retard en ce qui concerne des technologies clés et que nous devons combler les lacunes technologiques. La politique anti-chinoise nous a également convaincus que les Etats-Unis n’accepteront pas l’ascension de la Chine et feront tout pour réprimer la Chine. Ce n’est pas du tout un risque. C’est une froide réalité.

    Si la Chine, en tant que grande puissance, veut réaliser son grand rajeunissement, elle doit surmonter la malveillance stratégique et la folie des Etats-Unis.

    Une coexistence pacifique entre la Chine et les Etats-Unis ne peut être obtenue par l’obéissance et la tolérance de la Chine. Nous devons être une force invincible, et les Etats-Unis pourront enfin accepter une concurrence pacifique avec la Chine conformément aux règles. En d’autres termes, une coopération positive entre les deux pays ne peut être stabilisée que lorsque les Etats-Unis constateront que la coexistence pacifique avec la Chine est son meilleur choix, ou le moins pire.

    Alors ce que doit faire le peuple chinois devient une évidence.

    Les Chinois doivent rester fermes, mobiliser l’ensemble de la nation et combler les lacunes de la haute technologie du pays, une après l’autre, dans le contexte de l’économie de marché. Ils devront faire passer le pays de la recherche fondamentale à la position frontalière des applications de haute technologie et mettre en place une chaîne d’approvisionnement sûre et fiable. La Chine doit avancer un pas après l’autre comme une horloge programmée.

    C’est une tâche énorme qui ne peut être accomplie qu’avec une série de réformes économiques et sociales.

    La société chinoise doit non seulement être unie et déterminée, mais elle doit aussi créer une mobilité et une vitalité capables de brasser diverses innovations. Jusqu’à présent, nous n’avons pas résolu le paradoxe entre l’unité et la flexibilité. C’est là que se trouvent les difficultés futures, mais c’est aussi ce sur quoi nous devons travailler dur.

    Le développement militaire nécessaire de la Chine est une urgence. Sur la base du principe d’une défense efficace, outre l’établissement de positions militaires dans les eaux côtières, nous devons consolider notre dissuasion stratégique basée sur les capacités nucléaires.

    Nous devons faire comprendre à Washington qu’il est confronté à une Chine de laquelle il devrait se méfier, et que traiter la Chine comme un ami plutôt qu’un ennemi correspond beaucoup mieux aux intérêts nationaux américains.

    Dans l’ensemble, les élections américaines ne sont pas si importantes pour la Chine. Le peuple chinois ne devrait pas espérer que les Etats-Unis changent accidentellement ou soudainement d’avis. L’attitude des Etats-Unis à l’égard de la Chine devra reposer sur une ligne de fond, et la ligne de fond doit être façonnée par les Chinois eux-mêmes.
    Xuan
       Posté le 04-11-2020 à 19:00:12   

    La social-démocratie face à la "résistible ascension" de Donald Trump



    Trump pourrait bien prendre le pouvoir quelle que soit la manière dont les élections se déroulent - et les démocrates de l'establishment n'ont pas la volonté de l'arrêter

    11/03/2020


    http://www.defenddemocracy.press/trump-may-well-grab-the-power-however-the-election-goes-and-the-establishment-democrats-dont-have-the-will-to-stop-him/
    Par Paul Street
    2 novembre 2020

    De nombreux libéraux et progressistes américains que je connais semblent absurdement certains que Joe Biden va gagner les élections américaines. Leur preuve? L'avance `` significative '' de Biden sur Donald Trump dans les sondages et le taux de participation précoce record.

    Mais les États-Unis ne choisissent pas leurs principaux élus sur la base d'un vote populaire national. Le Collège électoral, conçu par des rédacteurs constitutionnels propriétaires d'esclaves pour qui la démocratie était le cauchemar ultime, limite l'élection présidentielle à la lutte pour les listes électorales tout ou rien dans un nombre relativement restreint d'États. Et dans ces États, la course entre Biden et Trump est beaucoup plus proche qu'elle ne l'est à l'échelle nationale.

    Le collège électoral penche bien vers la droite, surreprésentant les régions les plus réactionnaires, blanches et rurales du pays, de sorte que Biden puisse obtenir plusieurs millions de voix de plus que Trump tout en perdant.

    Mais ce n'est pas tout. Les gens qui disent aux sondeurs comment ils vont voter est une chose. Obtenir des votes convenablement pris et comptés équitablement est une autre chose.

    De nombreux États contestés pratiquent la répression partisane et raciste des électeurs (à la fois légale et extra-légale) d'une manière qui peut nuire aux chances de Biden. Dans le même temps, Trump et son procureur général personnel William Barr ont clairement fait savoir qu'ils attaqueraient la légitimité du nombre record de bulletins de vote par correspondance requis par la pandémie même que Trump a multipliée à travers le pays.

    Ces bulletins de vote par correspondance vont être très démocratiques, car les démocrates prennent le coronavirus plus au sérieux que les républicains. Avec de nombreux tribunaux d'État et fédéraux de droite de leur côté jusqu'à l'actuelle Cour suprême américaine de droite 6-3, l'armée d'avocats (anti-) électoraux de Trump va prendre des mesures pour arrêter le comptage des bulletins de vote par correspondance, jetant ainsi à Trump l'élection dans les États qui comptent et donc dans la nation.

    Trois membres du tribunal Trump de droite - Brett Kavanaugh, John Roberts et maintenant Amy Coney Barrett - étaient des avocats de Bush dans la tristement célèbre décision Bush contre Gore de la Haute Cour. Cette décision a annulé un recomptage des bulletins de vote dans un seul État, la Floride, jetant l'élection de 2000 au monstre de droite George W. Bush. Le premier assaut juridique de Trump contre les élections, télégraphié à l'avance, consistera à suspendre le décompte initial dans plusieurs États.

    Même si les bulletins de vote sont en quelque sorte entièrement comptés, Trump défiera les listes du collège électoral dans les États contestés qui optent pour Biden. Il n'y a rien dans la Constitution américaine qui oblige les États à envoyer des listes à Washington (Congrès) qui reflètent leurs votes populaires. Les républicains contrôlent les deux chambres des assemblées législatives des États dans de nombreux États contestés et peuvent être comptés pour faire avancer les listes républicaines, même dans les États où Biden remporte le plus de votes. Cela aussi pourrait se frayer un chemin jusqu'à la Cour suprême, où Trump prévaudrait.

    Le vote Trump contre Biden avant la mort de Ruth Bader Ginsburg était probablement de 5-4 Biden. Avec la sectatrice chrétienne de droite Amy Coney Barrett maintenant en place, les chances sont de 5-4 pour Trump. Les pièces d'échecs sont en place pour un échec électoral et judiciaire.

    C'est en grande partie la raison pour laquelle Trump a l'air si confiant sur la campagne électorale avec une cote d'approbation dans la quarantaine - et pourquoi sa campagne se concentre uniquement sur la transformation de sa base importante mais minoritaire.

    De nombreux Américains protesteront contre le vol des élections de 2020. C'est pourquoi Trump a envoyé des signaux aux foules violentes pour se préparer à réprimer les manifestations anti-coup d'État. C'est pourquoi Barr se prépare à déclarer la loi martiale et à étouffer la «sédition» (c'est-à-dire la protestation) avec les forces paramilitaires du département de la sécurité intérieure - en particulier de l'immigration et des douanes et la patrouille des frontières - qui ne sont responsables que devant Trump. En cours de route, Trump bénéficie du soutien d'officiers de police blancs à travers le pays, y compris dans les plus grandes villes dirigées par les démocrates du pays.

    Trump a ouvertement proclamé son objectif de paralyser et de voler les élections de 2020. Ce n'est pas un secret. Il a signalé à maintes reprises qu’il n’avait pas l’intention de quitter ses fonctions pacifiquement en cas de défaite. Parallèlement aux appels à l'arrestation et à l'incarcération de ses ennemis politiques et aux affirmations absurdes selon lesquelles l'Amérique «tourne le coin» sur le coronavirus, Trump continue de dire à ses foules de rassemblement que toute élection dans laquelle il n'est pas le `` gagnant '' est nulle et néant. Sa nomination de Coney Barrett à la Cour suprême des États-Unis a été précipitée et approuvée pour garantir sa `` réélection '' si ses avocats et autres agents peuvent suffisamment saboter le vote le jour du scrutin et au-delà. Trump a utilisé son «débat» initial avec Biden pour dire à ses partisans de la milice suprémaciste blanche de «se tenir prêt» pour attaquer ses adversaires s'il perd.

    Les démocrates ont-ils ce qu'il faut pour vaincre le coup d'État qui se déroule sous les yeux de la nation et du monde en mettant les masses dans la rue? Pas probable. « Ne les laissez pas vous enlever votre pouvoir », déclare la personnalité la plus populaire du parti, Barack Obama, dans un dépliant déposé sur le seuil de la porte dans l'Iowa. « Faites un plan dès maintenant sur la façon dont vous allez vous impliquer et voter. «Il n'appelle pas les gens à planifier de défendre le vote dans les rues et sur les places publiques.

    Le très conservateur Obama répète à maintes reprises que « la meilleure façon de protester est de voter. «C'est faux: la meilleure façon de protester et de résister est de protester et de résister, et c'est une élection dans laquelle une résistance populaire soutenue sera nécessaire même pour avoir un vote minimal décent et un décompte des voix, dans la mesure où une telle chose est possible dans le Parti et système électoral américain profondément imparfait et de droite.

    Obama, absurdement bipartisan et notoirement évitant les conflits, a récemment déclaré qu'il espérait qu'une victoire décisive à Biden signifierait que les démocrates n'auront pas à se disputer avec leurs proches de droite pendant le dîner de Thanksgiving. La dernière chose qu'un parti corporatif profondément conservateur comme les démocrates veut faire est de mettre les masses en action. Un deuxième mandat pour le Trump autoritaire est préférable à des millions de personnes qui se massent dans les rues et y restent, en ce qui concerne les démocrates.

    Les Américains qui veulent sauver ce qui reste de la «démocratie» électorale aux États-Unis »ne peuvent pas compter sur le processus électoral, les tribunaux, les démocrates ou l'armée pour faire le travail. Ils devront mener la bataille dans les rues, les places de la ville et des villes, et leurs lieux de travail, et adopter une politique de lutte quotidienne au-delà du simple vote pour les candidats sélectionnés à l'avance pour eux par la classe dirigeante une fois tous les 1460 jours. Les classes dirigeantes de ce pays devront comprendre que l'Amérique sera ingouvernable si elles insistent pour brouiller un deuxième mandat de Trump dans nos gorges. Ensuite, les Américains doivent attaquer en masse les conditions qui ont donné naissance à Trump - tout le système, y compris les faux agents et apologistes `` libéraux '' progressistes pacificateurs de la population, tels qu'Obama et ses amis de CNN et MSDNC.

    * Paul Street, est l'auteur de nombreux livres, dont They Rule: The 1% v. Democracy (Routledge, 2014) et The Empire's New Clothes: Barack Obama in the Real World of Power (Routledge, 2011). Le dernier livre de Paul Street est Hollow Resistance: Obama, Trump, and the Politics of Appeasement (CounterPunch Books, septembre 2020). Suivez Paul sur Twitter @ Streetwriter17

    Publié sur www.rt.com
    marquetalia
       Posté le 06-11-2020 à 08:53:22   

    Il n y a pas que l extrême droite qui conditionne à la politique de guerre contre la Chine Populaire ;ainsi,l actuel dossier du Canard Enchaîné distille la sinophobie.et,le morceau 10,Sara,du nouvel album de Médine,est un concentré d anticommunisme,le rappeur havrais semble oublier le rôle des communistes dans la décolonisation,en particulier en Algerie.


    Edité le 06-11-2020 à 08:55:04 par marquetalia


    Xuan
       Posté le 06-11-2020 à 09:37:43   

    La "démocratie" US à l'oeuvre :

    Après Twitter et Facebook ce sont des chaînes de TV qui censurent Donald Trump :
    MSNBC, NBC News et ABC News.

    Pour ce qui concerne le conflit USA vs RPC évidemment démocrates et républicains sont d'accord et tous les atlantistes au garde-à-vous.
    Il ne faut pas considérer ça comme un "juste équilibre" ou "la voix de la raison", mais comme l'établissement de la censure directement par les empires de la presse et des médias.

    Nous en avons un équivalent en France avec Le Monde et quelques autres, prétextant la "désinfox" contre des "fake news".
    La façon dont ces organes de censure ont soutenu la version anticommuniste du pacte germano-soviétique et la position de la Pologne montre que le fascisme passe aussi par eux.


    Edité le 06-11-2020 à 13:23:18 par Xuan


    Xuan
       Posté le 06-11-2020 à 16:51:54   

    Un article de Global Times sur les élections aux USA.

    Pour ce qui concerne le conflit USA vs RPC évidemment démocrates et républicains sont d'accord et tous les atlantistes au garde-à-vous. Mais une division profonde s'est creusée aux USA et les élections la mettent au premier plan.

    La division est si évidente que la presse occidentale s'inquiète du risque de guerre civile chez son chef de file.
    Après Twitter et Facebook ce sont des chaînes de TV qui censurent Donald Trump :
    MSNBC, NBC News et ABC News.
    Il ne faut pas considérer ça comme un "juste équilibre" ou "la voix de la raison", mais comme l'établissement de la censure directement par les empires de la presse et des médias.
    Nous en avons un équivalent en France avec Le Monde et quelques autres, prétextant la "désinfox" contre des "fake news".
    La façon dont ces organes de censure ont soutenu la version anticommuniste du pacte germano-soviétique et la position de la Pologne montre que le fascisme passe aussi par eux.
    Quel que soit l'élu la division ne s'effacera pas. On a vu comment l'élection de Trump s'est accompagnée de campagnes de presse et de procès sur ses liens avec la Russie, et comment Trump a écarté les indésirables.
    Dans le sens inverse il est absolument certain que Trump mettrait des bâtons dans les roues de Biden, en profitant des positions institutionnelles des républicains.

    Il ressort que la démocratie US fondée sur le bipartisme est menacée par son principe même de fonctionnement.

    Si on y réfléchit la France "ni gauche ni droite" est elle-même partagée entre social-démocratie et populisme, et un scénario comparable peut s'y jouer.

    ________________





    Les doctrines de Trump existeront quel que soit le vainqueur des élections américaines


    Source: Global Times Publié: 2020/11/5 19:50:45

    https://www.globaltimes.cn/content/1205873.shtml


    Le résultat de l'élection présidentielle américaine est encore à venir. Au moment de mettre sous presse, le candidat démocrate Joe Biden a reçu 264 voix électorales, seulement six de moins sur les 270 nécessaires pour devenir le nouveau président, et le président sortant Donald Trump n'en avait que 214. Même si Biden est élu, Trump et ses doctrines disparaîtront-ils? Y aura-t-il un autre Trump du Parti démocrate? Le Global Times a recueilli les opinions de deux experts sur ces questions.

    Xin Qiang, directeur adjoint du Center for American Studies de l'Université Fudan

    Quel que soit le vainqueur des élections, davantage de politiciens de type Trump pourraient émerger aux États-Unis dans les années à venir, probablement du Parti républicain et du Parti démocrate.

    Trump propose à America First de ne pas faire beaucoup d'efforts dans les affaires internationales ou de prendre des responsabilités mondiales inutiles. Tant que Trump pense qu'un traité ou une organisation ne correspond pas aux intérêts américains, il en divorcera rapidement. Bon nombre de ses mesures reflètent ce que veut le public américain, du moins une grande partie d'entre elles. Cette fois, bien que Biden mène Trump au moment de la presse, l'élection montre également que près de la moitié des électeurs soutiennent Trump. L'élection de Trump il y a quatre ans n'a jamais été un incident accidentel. Le populisme est déjà devenu une tendance puissante dans le pays.

    Tant qu'une telle tendance publique populiste existera, il est très probable qu'à l'avenir, de plus en plus de politiciens non traditionnels n'auront pas d'autre alternative que de marcher sur le chemin de Trump pour gagner plus de soutien. Après tout, gagner des élections est le but ultime des politiciens américains. Par conséquent, plus d'Atouts peuvent naître parce qu'ils justifieront leur approche par leur objectif. Je l'appelle le phénomène Trump.

    Même si Biden gagne, cela n'indique pas nécessairement à quel point sa politique est populaire. L'épidémie aux États-Unis est choquante. Et la gestion de la crise par Trump peut être considérée comme horrible. Mais près de la moitié des Américains le soutiennent toujours. Cela signifie que ses doctrines et sa philosophie bénéficient étonnamment d'un large soutien aux États-Unis. Cela mérite notre attention.

    Zhang Tengjun, chercheur adjoint à l'Institut chinois des études internationales

    L'élection de cette année concerne Trump. Plusieurs enquêtes montrent que l'approbation de la gouvernance de Trump est un facteur clé de son vote. De nombreux démocrates ont voté pour Biden non pas parce qu'ils sont en faveur de Biden, mais parce qu'ils s'opposent à Trump et espèrent le mettre à la porte. Par conséquent, l'élection de cette année consiste à voter pour ou contre la personnalité d'une certaine personne.

    Ceux qui votent pour Trump sont pour la plupart des gens frénétiques qui partagent vraiment ses idées. À en juger par le nombre de votes que Trump a obtenus, son soutien n'a pas baissé en raison de ses performances politiques ou des controverses autour de lui; au contraire, il a augmenté. Cela signifie que le Trumpisme est très solide, et cela aura un impact profond sur l'avenir.

    Si Biden est élu, le Parti démocrate devra faire face à une route cahoteuse. En tant que parti d'opposition, les républicains continueront à attaquer les démocrates et entraveront la gouvernance de ces derniers. D'un autre côté, le Parti démocrate a des problèmes de l'intérieur. Au cours des quatre dernières années, il y a déjà eu une scission au sein du parti, représentée par des modérés comme Joe Biden et des forces radicales de gauche comme Bernie Sanders. Lors des primaires démocrates au début de cette année, une telle division était déjà apparente. Quatre ans sous Biden pourraient voir une division supplémentaire. Le Parti démocrate ferait face à une rivalité de l'intérieur ainsi qu'à la concurrence du Parti républicain.

    Il ne faut pas être trop naïf pour croire qu'avec le départ de Trump, l'environnement social qui brasse le Trumpisme disparaîtrait. Au contraire, les forces représentées par Trump continueront d'exister et d'affecter la politique américaine. Le genre de Trump sera inhérent à ses doctrines. Les États-Unis ont besoin de plus de quatre ans pour digérer l'impact destructeur à long terme sur la politique américaine du règne de Trump.

    Quant aux démocrates, puisque sa division interne est inévitable, il est probable qu'un politicien qui pense toujours le contraire émergerait des forces radicales de gauche.

    Peu importe qui finira par prêter serment, le monde verra les États-Unis divisés pendant longtemps. La confrontation partisane, la division sociale et les questions raciales ne seraient pas soulagées, car la nouvelle administration n'a pas la capacité de combler les différences. La division sera le thème à long terme de la politique américaine.
    marquetalia
       Posté le 06-11-2020 à 17:02:27   

    Et quel impact sur l Amérique latine,en particulier la déstabilisation de la Bolivie,du Nicaragua et du Venezuela ?


    Edité le 06-11-2020 à 17:42:17 par marquetalia


    Xuan
       Posté le 06-11-2020 à 20:52:53   

    Trump n'est peut-être pas un nouvel Hitler, Mussolini alors


    Le chaos post-électoral éclate aux États-Unis, un pays divisé attend le prochain gouvernement
    Par Cao Siqi, Yang Sheng et Liu Caiyu Source: Global Times Publié: 05/11/2020 22:14:37
    https://www.globaltimes.cn/content/1205904.shtml

    L'anxiété, la suspicion et les troubles civils dans les villes des États-Unis poussent apparemment la seule superpuissance du monde au chaos et à la tourmente, car le résultat de l'élection présidentielle de 2020, l'une des courses les plus meurtrières des temps modernes, reste instable un jour après les scrutins. fermé.

    La Garde nationale a été activée à Portland, les manifestants qui s'opposent à Donald Trump se sont rassemblés au Black Lives Matter Plaza, les partisans de Trump ont protesté contre le décompte des bulletins de vote et la police de Minneapolis et de New York a procédé à des arrestations et confisqué les armes de certains manifestants ... le tout au cours des dernières 24 heures au milieu de la course serrée.

    Après des manifestations relativement pacifiques au début, les tensions ont commencé à monter dans la nuit alors que la situation allait au-delà des attentes de la plupart des médias grand public, des instituts de sondage, des commentateurs et des observateurs aux États-Unis et dans le reste du monde, qui croyaient le challenger démocrate Joe Biden gagnerait par un glissement de terrain.

    Les partisans de Trump et Biden sont dans un état d'anxiété et de confrontation élevés. La déclaration de victoire de Trump aux premières heures de mercredi a troublé les partisans de Biden. Mais Trump fait maintenant face à une bataille difficile car Biden n'a besoin de gagner que l'un des quatre États contestés, ce qui incite les partisans de Trump à exiger que le décompte soit arrêté.
    D'autres résultats sont attendus dans les heures à venir dans les États du champ de bataille, notamment l'Arizona, la Géorgie et la Pennsylvanie, qui pourraient déterminer le résultat.
    Les experts chinois ont déclaré que peu importe le nombre de votes que Trump obtiendrait finalement, s'il perdait, ses partisans ne l'accepteraient pas facilement et que les troubles sociaux ou le chaos ne pouvaient être évités.

    La campagne de Trump envisage d'engager des poursuites judiciaires en Arizona et au Nevada alors que les votes sont toujours comptés, ont déclaré deux sources à CNN. La campagne a lancé des batailles juridiques dans plusieurs États du champ de bataille et a appelé à un recomptage dans le Wisconsin, la Pennsylvanie, le Michigan et la Géorgie.
    Plusieurs États se sont opposés aux poursuites, les qualifiant de "sans fondement", "une tentative de confusion et de dissimulation de ce qui est en fait un processus très transparent et sécurisé", "cherchant à intervenir dans une affaire en cours devant la Cour suprême concernant la date limite de réception des bulletins de vote par correspondance. »et« gagner du temps pour ralentir le comptage » .

    Une action en justice débutera devant les tribunaux fédéraux avant de se rendre à la Cour suprême. Il appartient à chaque État de décider si les votes sont recomptés, a déclaré Lü Xiang, chercheur sur les études américaines à l'Académie chinoise des sciences sociales de Pékin.
    Les soupçons montent alors que la Cour suprême actuelle est dominée par des juges conservateurs. Si Trump est en mesure de mener le combat là-bas, il sera probable que le tribunal jugera que les bulletins de vote par correspondance dans les principaux États swing sont invalides, ce qui entraînera un résultat électoral différent.
    Cependant, Lü pense que Trump ne pourra pas le porter devant la Cour suprême, car les données actuelles montrent qu'il est très probable que Trump perdra en Pennsylvanie, a déclaré Lü.
    Même s'il le porte à la Cour suprême, il y a peu de chances qu'il gagne son procès. "La Cour suprême ne rejettera pas un résultat électoral apparent, et les juges qui favorisent les républicains ne choisiront pas non plus de nuire à leur propre réputation pour se battre pour la réélection de Trump" , a-t-il déclaré.
    Xin Qiang, directeur adjoint du Center for American Studies de l'Université Fudan de Shanghai, estime également que tant que Trump n'aura pas de preuves suffisantes pour démontrer la fraude électorale, le procès se terminera rapidement, malgré le fait que six des juges de la Cour suprême sont de tendance conservatrice.

    Les analystes chinois ont déclaré que la Cour suprême ne s'impliquerait pas dans le décompte des voix, mais ne pouvait juger que sur des questions constitutionnelles telles que la légitimité et la validité des votes ou des électeurs. Si Trump veut lancer des poursuites massives, il a besoin d'énormes sommes d'argent et d'une équipe de juristes pour l'aider. Mais si la plupart des gens croient que la campagne de Trump est sans espoir, alors il ne pourrait pas recevoir les ressources nécessaires pour une campagne juridique massive.
    Dans les prochains jours, les alliés et les politiciens ayant des liens étroits avec Trump se tiendront à distance de lui, et ses partisans radicaux seront d'une aide moindre, car plus ils commettent d'actes illégaux, plus les gens voudraient que Trump parte dès que possible. possible, dit Lü.


    Un partisan du président américain Donald Trump (à gauche) se heurte à un manifestant sur la place Black Lives Matter en face de la Maison Blanche le jour des élections à Washington, DC, le 3 novembre 2020. Photo: AFP

    Nation divisée

    Il existe un précédent dans l'histoire américaine pour qu'un résultat électoral puisse faire l'objet d'un appel devant la Cour suprême. La course entre George W. Bush et Al Gore en 2000 s'est finalement déroulée en Floride, où le vote était exceptionnellement serré. Les deux parties ont porté l'affaire devant un tribunal de Floride. Un tribunal d'État a tranché en faveur de Gore, mais la Cour suprême a par la suite annulé cette décision, ce qui a renvoyé Bush à la Maison Blanche.

    Le scénario de cette année est différent, puisque la marge entre les votes en 2000 était très proche.
    Un recomptage des votes peut être déclenché lorsque la marge de victoire n'est pas supérieure à 0,5%. Mais l'écart actuel dans la plupart des États est plus grand que cela. Cela signifie que Trump ne peut intenter une action en justice contre le résultat que s'il possède des preuves suffisantes de faute professionnelle dans la collecte des votes, a déclaré Lü.
    Si Trump perd, il reste incertain s'il sera disposé à céder le pouvoir pacifiquement. Les experts chinois craignent que les États-Unis ne soient plongés dans une crise politique et même constitutionnelle.
    Trump utiliserait n'importe quelle excuse pour rejeter les résultats de l'élection, ce qui pourrait se terminer par un procès prolongé, a déclaré jeudi Xin de l'Université de Fudan au Global Times.
    Les conflits entre partisans républicains et démocrates seront inévitables, estime Xin. "Peu importe le nombre de votes que Trump obtient finalement, s'il perd, ses partisans ne l'accepteront pas facilement. Les troubles sociaux ou le chaos ne peuvent être évités" , a-t-il déclaré.
    Les experts prédisent que les divisions étant la norme aux États-Unis depuis 2008, la divergence entre les différents groupes se transformera en hostilité, et Biden devra faire face à des difficultés sans précédent pour faire face à des États-Unis divisés s'il est élu.

    "La pandémie COVID-19 sera la première chose à gérer pour Biden. L'économie attend de se redresser, et les conflits ethniques profondément enracinés doivent être résolus", a déclaré Lü.

    Un autre défi pour les démocrates est que les démocrates d'extrême gauche et favorables à l'establishment qui se sont unis pour battre Trump se sépareront et lutteront pour le pouvoir politique au sein du Congrès, ont déclaré des observateurs chinois, notant que Nancy Pelosi, une des principales représentantes du camp pro-établissement, pourrait être contesté par les jeunes démocrates d'extrême gauche qui suivent Bernie Sanders.

    Attentions chinoises

    La situation chaotique et déroutante actuelle aux États-Unis a beaucoup attiré l'attention des internautes chinois curieux.

    Cependant, au lieu de créer un pont entre les divisions, les élections ont généré de la violence et de la colère aux États-Unis, tandis qu'en Chine, beaucoup de gens y voient un divertissement, un aperçu des États-Unis et de leur société chaotique. Certains trouvent une inspiration inhabituelle de l'événement pour travailler dur, puisque deux hommes dans la 70s se battent toujours pour un emploi.

    Les sujets liés aux élections américaines sont en vogue sur la plate-forme de médias sociaux la plus populaire de Chine, Sina Weibo depuis des jours, avec «#US Presidential élections» qui a attiré environ 6,77 milliards de lectures. Ses développements plus récents, tels que le projet annoncé de Trump de intenter des poursuites en Pennsylvanie, au Michigan et en Géorgie, ont recueilli plus de 100 millions de lectures en une heure.

    Dans le passé, certaines voix sur l'avancée de la démocratie américaine ou sur ce que la Chine pouvait apprendre du système politique américain pouvaient être entendues parmi les Chinois pendant la saison électorale américaine. Mais cette fois, les élections américaines sont largement ridiculisées, car la plupart des internautes chinois trouvent que le système politique américain n'est pas du tout attrayant.

    Un internaute a résumé ses sentiments sur Sina Weibo: «La démocratie américaine échoue, car elle ne peut pas résoudre les problèmes; elle divise la société et crée des conflits; la science et la rationalité sont inutiles dans ce système, mais le radicalisme et l'anti-intellectualisme pourraient fonctionner; et ils aura bientôt 10 millions de cas confirmés de COVID-19. "Quel genre de personnes voudraient cela? Je me sens vraiment mal pour les Américains. "
    Xuan
       Posté le 07-11-2020 à 18:28:00   

    Je signale cet article de la Pravda traduit chez D. Bleitrach, en soulignant certains passages


    La Pravda sur les dernières élections aux États-Unis

    DANIELLE BLEITRACH 7 NOVEMBRE 2020


    Quels que soient les résultats finaux des élections américaines, elles conserveront le pouvoir aux grandes entreprises. Le pays sera confronté à l’aggravation des contradictions et à de nouveaux virages du cercle vicieux, qui ne pourront être brisés que par la victoire des travailleurs.

    Sergei KOZHEMYAKIN, commentateur politique de la Pravda.
    06-11-2020

    https://kprf.ru/international/capitalist/198281.html
    https://histoireetsociete.com/2020/11/07/la-pravda-sur-les-dernieres-elections-aux-etats-unis/
    Une saison explosive

    Le spectacle politique des élections américaines est rarement ennuyeux et totalement imprévisible. Si, bien sûr, nous considérons la victoire garantie de l’un des groupes bourgeois comme imprévisible. La bagarre actuelle a cependant battu des records de gravité des attaques mutuelles entre Donald Trump et Joe Biden. La controverse s’est souvent transformée en insultes et les”attaques personnelles”ont éclipsé les programmes électoraux.

    La pandémie et les manifestations de masse ont laissé une grande marque sur la campagne. Elles ont annulé les avantages de Trump, qui semblaient indéniables en début d’année. Avec une part de 4% de la population mondiale, les États-Unis sont responsables de près de 20% des infections et des décès dus au coronavirus. Ces derniers jours, une augmentation record a été enregistrée : plus de 100 000 nouveaux cas par jour. Le système de santé privé a laissé des millions de personnes sans aide.

    La tâche principale des républicains était de détourner les accusations. À cette fin, Trump a attaqué la Chine. “Ils paieront cher ce qu’ils ont fait à notre pays”, a-t-il menacé. Pour les démocrates, la pandémie a été une manne céleste. Se référant aux aveux du journaliste Bob Woodward, que Trump avait informé en janvier du danger du nouveau virus, ils ont qualifié le déni du problème dans les mois suivants de criminel. La candidate à la vice-présidence Kamala Harris a ajouté que l’absence d’un plan national de lutte contre le COVID-19 en fait le “plus grand échec” de l’histoire des États-Unis.

    La réaction aux manifestations, intrinsèquement dirigées contre l’ensemble du système dominant, a été également différente. Si l’équipe de Biden a tenté de spéculer sur le mécontentement et a même inclus un certain nombre de promesses populistes dans le programme, Trump a quant à lui porté au point d’absurdité les accusations traditionnelles de sympathie des démocrates pour le socialisme. «Notre pays ne pourra pas survivre en tant qu’État socialiste, même si c’est ce que veulent les démocrates. Les États-Unis ne deviendront jamais une version à grande échelle du Venezuela! » – a-t-il déclaré, qualifiant Biden de . “marionnette des marxistes et de Bernie Sanders”

    Bien avant les élections, Trump a commencé à parler de fraude dans les États contrôlés par les démocrates. La raison était le vote par correspondance. Il était pratiquée auparavant, mais en relation avec la pandémie, il a pris une ampleur particulière. Plus de 100 millions de citoyens ont voté par anticipation et, selon les sondages, cette méthode a été choisie par près de la moitié de l’électorat de Biden et seulement un tiers des supporters de Trump.

    Pour contrecarrer les violations annoncées, les autorités ont refusé d’allouer des fonds supplémentaires au service postal et ont appelé les partisans à organiser le contrôle des bureaux de vote. Parmi ceux qui ont répondu figuraient des membres de groupes d’extrême droite. L’un d’eux – “Action anticommuniste” – promet de “détruire le nid de frelons des communistes” au premier signal de Trump. Et qu’un tel signal est possible, les propos du président lui-même l’ont prouvé. S’adressant à un autre groupe néonazi, Proud Boys, il leur a demandé de “se retirer et d’attendre”. Les démocrates rapportent des menaces contre leurs militants et contre des fonctionnaires, tels que les gouverneurs du Michigan et de Virginie.

    Une autre façon de “défendre la victoire contre les extrémistes de gauche” était de se battre pour la Cour suprême. Après la mort de la juge Ruth Ginsburg, qui ne cachait pas ses opinions anti-Trump, le président a nommé la droitiste Amy Coney Barrett pour la remplacer. Cela a provoqué le mécontentement des démocrates, qui ont rappelé qu’il y a quatre ans, les républicains avaient bloqué un poulain de Barack Obama sous prétexte d’une élection à venir. Néanmoins, le Sénat a approuvé Barrett, obtenant une majorité conservatrice à la plus haute cour. C’est un événement à grande portée, étant donné que c’est la Cour suprême qui a mis fin aux élections de 2000 en reconnaissant la victoire de Bush Jr.


    Deux piliers du capital

    La nature dramatique de la campagne pourrait donner l’impression que les rivaux sont fondamentalement différents. De nombreuses personnes ont succombé à l’illusion, y compris en Russie.

    En réalité, Biden et Trump représentent les intérêts du capital monopoliste – comme tous les principaux candidats des principaux partis avant eux. La différence entre la situation actuelle réside dans la peur de la bourgeoisie face à la croissance des sentiments de gauche et la perte de la position américaine de l’hégémonie mondiale. Au plus profond de la classe dirigeante, deux réponses au défi se sont développées. Les partisans de la première voient la voie à suivre dans certaines concessions aux travailleurs américains et la poursuite de la stratégie d’une «économie de marché libre mondiale». La deuxième option est de poursuivre la politique néolibérale aux États-Unis et un protectionnisme agressif, soutenu par le pouvoir militaire et politique, sur la scène internationale.

    Des désaccords, d’ailleurs très similaires, sont déjà survenus dans le camp du capital. Il y a quarante ans, ils ont conduit à la victoire de Ronald Reagan, à la réduction de la doctrine de l’État providence et à la politique de “détente”avec l’URSS. La crise croissante du capitalisme et la figure excentrique de Trump lui-même exacerbent la rivalité entre les deux camps de l’élite, mais son objectif est le même: maintenir la domination.

    La participation de la grande bourgeoisie à la campagne le prouve. Le magazine Forbes a calculé que Trump a reçu des dons de 100 milliardaires et Biden de 130. De plus, l’illusion que les démocrates sont favorisés par les financiers et que les républicains sont aidés par les industriels n’est pas fondée. Le plus grand holding financier, JP Morgan Chase, a annoncé que la victoire de Trump serait le meilleur cadeau pour le marché boursier. Un autre géant de Wall Street, Goldman Sachs Bank, a déclaré attendre un “effet positif” du succès de Biden, mais que la meilleure option serait un pouvoir partagé, le président représentant un parti et le Congrès étant contrôlé par un autre. En outre, Trump était soutenu par le chef de la campagne d’investissement de Blackstone, Stephen Schwartzman, et le fondateur de hedge funds controversés, John Paulson, qui a fait des milliards lors de la crise de 2008, et Biden était assisté par le conglomérat financier Bank of America.

    Il n’y a pas non plus de contradictions profondes dans les programmes. Trump promet de réduire les impôts et la réglementation commerciale «à des niveaux jamais vus auparavant» et de réduire les dépenses gouvernementales en bloquant les initiatives visant à étendre les programmes de santé du gouvernement. À ce propos, le “boom industriel” sous Trump est un simple cliché de propagande. L’emploi dans le secteur est passé de 12,4 millions à 12,8 millions, ne faisant que poursuivre la lente reprise amorcée sous Obama. De 2012 à 2016, le nombre de travailleurs industriels est passé de 11,8 à 12,4 millions, alors qu’il était de 14,3 millions en 2006. Mais le processus de concentration du capital s’est accéléré. Le nombre d’entreprises fermées sous Trump a approché 1800.

    Biden, proclamant les soins médicaux «un droit pour tous», s’est en fait limité à une promesse de réduire l’âge de participation au programme d’État Medicare de 65 à 60 ans et de chercher à réduire le prix des médicaments. Des demi-mesures similaires sont envisagées pour le secteur fiscal. Biden est prêt à augmenter l’impôt sur les sociétés, que Trump a réduit de 35 à 21%, à seulement 28%. D’autres éléments, comme le doublement du salaire minimum, l’aide aux familles pauvres avec enfants ou la stratégie du gouvernement pour lutter contre la pandémie, peuvent être qualifiés de progressistes. Mais, pris sous la pression de l’aile gauche regroupée autour de Sanders, ils ne seront certainement pas une priorité si Biden gagne. Il est difficile d’attendre quoi que ce soit de différent d’un candidat qui, lors d’une réunion avec des donateurs, a déclaré que les riches ne sont pas moins patriotiques de l’Amérique que les pauvres et a garanti la préservation de leur niveau de bien-être.

    Il en va de même pour la politique étrangère. Les adeptes du mythe “Trump le pacificateur” oublient le bombardement de la Syrie, l’aggravation de la situation autour de l’Iran et de la Palestine, le renforcement du blocus de Cuba, les tentatives de coups d’État au Venezuela et en Bolivie et le déclenchement de la “guerre froide” contre la Chine. Les contingents américains restent en Irak et en Afghanistan, et le nombre total de soldats américains à l’étranger est passé de 210 000 à 180 000, ce qui est beaucoup plus modeste que sous Barack Obama (de 380 000 à 210 000).

    Biden, critiquant Trump pour sa”guerre commerciale” avec la Chine, exige que Pékin se conforme aux “règles du commerce mondial”. «Si vous ne les respectez pas, vous en paierez le prix fort» , prévient-il. Les promesses de retour à “l’accord nucléaire” avec l’Iran ne valent pas grand chose. Biden ne le fera que pour “resserrer et étendre les restrictions” pour contrer les “politiques de déstabilisation” de Téhéran. Il n’y a rien à dire sur la Russie: Biden l’a qualifiée de « plus grande menace sur notre sécurité et nos alliances ».

    Une autre Amérique

    Aucun des groupes de l’establishment n’empiète sur le système existant. Et il ne fait aucun doute que la concurrence sera abandonnée si la classe dirigeante ressent une réelle menace. Et il y a de plus en plus de signes d’éveil dans la société américaine. Seuls 40% des citoyens estiment que les deux principaux partis se soucient de leur bien-être. Les trois quarts de la population sont convaincus que le pays va dans la mauvaise direction.

    Une caractéristique de la crise actuelle est la recherche de moyens de sortir du cadre du système dominant. Le changement de sentiment public est documenté dans le rapport annuel, «Attitudes américaines envers le socialisme, le communisme et le collectivisme» . Publié en octobre, il a enregistré une augmentation du soutien aux idées socialistes parmi l’ensemble de la population de 36 à 40 %, et dans le groupe des 16-23 ans de 40 à 49 %.

    Le sentiment public favorise non seulement l’expansion, mais aussi la radicalisation du sentiment. 78% des Américains disent que l’écart entre les riches et les pauvres est inacceptable, et près de la moitié sont en faveur d’un changement sur des principes autres que le capitalisme. Parmi les citoyens de moins de 40 ans, leur part est proche de 60%. Les trois quarts des répondants jeunes et d’âge moyen ne considèrent pas le marxisme comme «une idéologie totalitaire qui supprime la liberté».

    Le résultat de ces changements est les millions de voix remportées par Sanders aux primaires, ainsi que les victoires des candidats socialistes aux élections au Congrès. Ainsi, le 3 novembre, Jamaal Bowman et Corey Bush ont été élus à la Chambre des représentants, et Rashida Tlaib et Alexandria Ocasio-Cortez ont confirmé leurs mandats.

    Mais même ce tournant sans précédent pourrait être suivi de changements encore plus rapides. La crise que traverse le pays menace d’éclipser la Grande Dépression. Par rapport au début de l’année, le nombre d’emplois a diminué de 11 millions, 700 à 900 000 demandes initiales d’allocations de chômage sont enregistrées chaque semaine. La proportion de familles menacées de malnutrition est passée de 13 à 30 %, dont la moitié admettent de graves difficultés financières. Le nombre de citoyens privés de tout type d’assurance médicale est passé de 27 à 40 millions. Plus de 8 millions de familles risquent d’être expulsées en raison de l’incapacité de payer leurs dettes.

    L’État a prouvé son essence de classe en accordant la part du lion de l’aide aux institutions financières et en augmentant leurs bénéfices de 82% au cours du seul premier semestre de l’année. La richesse combinée des milliardaires a augmenté d’un tiers, soit 931 milliards de dollars, ce qui a encore aggravé le problème des inégalités. Au cours des 20 dernières années, les revenus des 40% des ménages les plus pauvres ont baissé de 45%, tandis que les 10% les plus riches ont gagné 33%. Le revenu des 30 000 citoyens les plus riches était égal au revenu total des 150 millions les plus pauvres, et l’écart de capital accumulé est encore plus grand.

    C’est compréhensible, étant donné que grâce aux baisses d’impôts et à toutes sortes d’échappatoires, le milliardaire américain donne à l’État 23% en moyenne – moins que les pauvres! Les 10% les plus riches détiennent 88% des actions, dont 53% sont détenues par les 1% les plus riches.

    Cela nécessite un changement de tactique des forces de gauche avec le refus de choisir “entre deux maux”. «Le rêve américain d’un capitalisme qui apporte liberté et prospérité a toujours été un mensonge pour des dizaines de millions de travailleurs» , note l’une des publications socialistes aux États-Unis. «Mais au cours des dernières décennies, ce”rêve”s’est transformé en cauchemar … Quand le choix est entre un politicien capitaliste et un autre, la défaite vient en acceptant ce choix limité. L’espoir est en dehors des deux partis, dans la lutte pour un véritable changement. » Une telle lutte ne peut être menée que par un parti ouvrier de masse dont la création est urgente.
    marquetalia
       Posté le 07-11-2020 à 20:31:11   

    Ou Biden le nouveau Napoléon ?il est certain que le nouveau président américain s en prendra à la Russie de Poutine pour ménager la Turquie-ou plutôt l inverse-,un article récent du Monde évoque le possible embrassement des conflits gelés dans l ex espace soviétique,qui, contrairement à ce qu en analyse le journal,servira de relais à la politique américaine de refoulement de l influence russe en Europe Orientale et au Caucase.


    Edité le 07-11-2020 à 20:31:57 par marquetalia


    marquetalia
       Posté le 07-11-2020 à 20:34:31   

    Trump ne s était pas impliqué en Biélorussie,Biden en fera son premier coup de gueule contre la Grande Russie.rappellons que Biden a voté les crédits de guerre contre la Serbie en 1999,a cautionné les bombardements sur Belgrade,et est en grande partie responsable du carnage au Kosovo Komlet, passée sous la coupe d anciens hoxhistes alliés à des islamistes, à la maffia albanaise et à des nostalgiques de la Division Skanderberg, désormais tous kollabos de la mainmise d Erdogan sur les Balkans.pour punir le Monténégro d avoir élu des "pro-serbes",l OTAN va appuyer l irredentisme albanophone et la sécession du Sandjak de Novi Pazar, à cheval sur la Serbie et le Monténégro.


    Edité le 07-11-2020 à 20:47:03 par marquetalia


    pzorba75
       Posté le 07-11-2020 à 21:16:43   

    Tu as rencontré Mme Soleil ce soir?
    marquetalia
       Posté le 07-11-2020 à 22:14:04   

    pzorba75 a écrit :

    Tu as rencontré Mme Soleil ce soir?
    Non, pas du tout.
    Xuan
       Posté le 07-11-2020 à 23:20:47   

    Ben si, la seule chose qui peut vraiment les différencier c'est l'attitude de Biden envers ses alliés.
    En tous cas c'est ce que croient les alliés en question, il suffit d'écouter la télé pour voir nos chroniqueurs tout jouasses.
    A mon avis ils se font des illusions, pas parce que Biden est Biden, mais parce que l'hégémonisme a des exigences et que la crise sanitaire, économique et financière les décuple.
    Par contre, pour faire la guerre contre la Chine, les USA ont besoin d'alliés. Après, ça n'empêche pas d'utiliser la vaseline.

    Par contre l'événement le plus important n'est pas l'élection aux USA mais les dernières décisions du PCC.
    J'ai mis en ligne l'article d'Alberto Cruz "La Chine fixe la date d’expiration de l’hégémonie américaine" .
    La traduction est à chier, mais le sens reste assez clair. Pendant que les USA réparent les pneus du vélo, la Chine change de braquet et appuie sur les pédales en fixant les objectifs du 14e plan quinquennal : l'aisance moyenne en 2035, la double circulation (commerce intérieur Et extérieur avec une priorité à la consommation intérieure), l'accent sur les technologies (notamment l'indépendance dans la fabrication des puces), et la loi sur le contrôle des exportations.
    Cette loi autorise le gouvernement à « prendre des contre-mesures » contre tout pays qui « abuse des mesures de contrôle des exportations » et constitue une menace pour la sécurité et les intérêts nationaux de la Chine. Elle concerne notamment l'exportation des terres rares et par voie de conséquences toute la chaîne de production high tech des USA.
    L'auteur conclut qu'il s'agit d'un tournant historique mondial, et ceci nous concerne dans la mesure où la France continue dans l'esprit munichois ou rejoint le camp contre l'hégémonisme, avec les conséquences que ça comporte venant de ses "alliés naturels".

    Aujourd'hui on ne peut plus raisonner sur la stratégie des USA et encore moins faire des plans sur la comète sans réfléchir à ce qui se passe de l'autre côté de la planète.

    Xuan
       Posté le 07-11-2020 à 23:37:13   

    Je signale quand même l'article sur le blog de J. Tourtaux :
    Élections aux USA – Une présidence Biden signifie « le Retour du Blob »

    Une Maison Blanche Biden-Harris ramènerait de nombreuses goules bien connues et d’autres encore inconnues dans les couloirs du pouvoir de la politique étrangère.
    Par Pepe Escobar

    Que va-t-il se passer le 3 novembre ? C’est comme une rediffusion plus grande que nature du célèbre adage hollywoodien : « Personne ne sait rien ».

    La stratégie du Parti Démocrate est claire comme de l’eau de roche, née du jeu de scénarios électoraux intégré au Transition Integrity Project et rendue encore plus explicite par l’un des co-fondateurs du TIP, un professeur de droit de l’Université de Georgetown.

    Hillary Clinton, sans détour, l’a déjà dit : Les Démocrates doivent reprendre la Maison Blanche par tous les moyens et dans tous les cas de figure.
    Et juste au cas où, avec un opus de 5 000 mots, elle se positionne déjà pour un emploi de premier ordre.

    Bien que les Démocrates aient clairement fait savoir qu’ils n’accepteraient jamais une victoire de Trump, la réplique a été un Trump vintage : il a dit aux Proud Boys de « se tenir en retrait » – insinuant sans violence, pour l’instant – mais surtout de « se tenir en retrait », comme pour « soyez prêts ».
    Le décor est planté pour le chaos Kill Bill le 3 novembre et au-delà.

    Dis que ce n’est pas vrai, Joe

    Inspiré du modèle du TIP, imaginons un retour des Démocrates à la Maison Blanche – avec la perspective d’une prise de pouvoir de la Présidente Kamala dans les plus brefs délais. Cela signifie, essentiellement, le Retour du Blob.
    Le Président Trump l’appelle « le marais ». L’ancien Conseiller Adjoint à la Sécurité Nationale d’Obama, Ben Rhodes – un hack médiocre – a au moins inventé le « Blob » plus funky, appliqué à la bande incestueuse de la politique étrangère de Washington, aux think tanks, aux universités, aux journaux (du Washington Post au New York Times), et à cette bible non officielle, le magazine Foreign Affairs.

    Une présidence démocrate, dès maintenant, devra faire face aux implications de deux guerres : La Guerre Froide 2.0 contre la Chine, et l’interminable GWOT (Guerre Mondiale contre le Terrorisme), rebaptisée OCO (Opérations de Contingence à l’Étranger) par l’administration Obama-Biden.
    Biden est devenu le membre le plus important du Comité des Affaires Étrangères du Sénat en 1997 et en a été le Président de 2001 à 2003 et de nouveau de 2007 à 2009. Il a défilé en tant que supporter inconditionnel de la Guerre d’Irak – nécessaire, selon lui, dans le cadre de la GWOT – et a même défendu une « partition douce » de l’Irak, ce que les nationalistes féroces, sunnites et chiites, de Bagdad à Bassora, n’oublieront jamais.
    Les réalisations géopolitiques d’Obama-Biden comprennent une guerre des drones, ou la diplomatie des missiles Hellfire, avec des « listes de mise à mort » ; l’échec de la campagne en Afghanistan ; la « libération » de la Libye depuis les coulisses, qui en a fait une terre désolée pour les milices ; la guerre par procuration en Syrie contre les « rebelles modérés » ; et, une fois de plus, la destruction du Yémen orchestrée par les Saoudiens.
    Des dizaines de millions de Brésiliens n’oublieront jamais non plus qu’Obama-Biden a légitimé l’espionnage de la NSA et les tactiques de guerre hybride qui ont conduit à la destitution de la Présidente Dilma Rousseff, à la neutralisation de l’ancien Président Lula et à l’éviscération de l’économie brésilienne par des élites de la finance.

    Parmi ses anciens interlocuteurs, Biden compte l’ancien Secrétaire Général de l’OTAN Anders Fogh Rasmussen – qui a supervisé la destruction de la Libye – et John Negroponte, qui a « organisé » les contras au Nicaragua puis « supervisé » l’État Islamique/Daech en Irak – l’élément crucial de la stratégie d’instrumentalisation des djihadistes de Rumsfeld/Cebrowski pour faire le sale boulot de l’empire.
    On peut affirmer sans risque de se tromper qu’une administration Biden-Harris supervisera une expansion de facto de l’OTAN englobant certaines parties de l’Amérique Latine, de l’Afrique et du Pacifique, ce qui plaira au Blob atlantiste.

    En revanche, deux éléments presque certains seraient rédempteurs : le retour des États-Unis au JCPOA, ou accord nucléaire iranien, qui était la seule réalisation d’Obama-Biden en matière de politique étrangère, et la reprise des négociations sur le désarmement nucléaire avec la Russie. Cela impliquerait l’endiguement de la Russie, et non une nouvelle guerre froide généralisée, même si Biden a récemment souligné, pour mémoire, que la Russie est la « plus grande menace » pour les États-Unis.

    Réveil de Kamala dans la maison

    Kamala Harris a été préparée à se hisser au sommet dès l’été 2017. Comme on pouvait s’y attendre, elle est entièrement favorable à Israël – à l’image de Nancy Pelosi (« si ce Capitole s’effondrait, la seule chose qui resterait serait notre engagement en matière d’aide… et je n’appelle même pas cela de l’aide… notre coopération avec Israël ».)
    Kamala est un faucon sur la Russie et la Corée du Nord ; et elle n’a pas co-parrainé la législation visant à empêcher la guerre contre le Venezuela et, encore une fois, la Corée du Nord. Appelez-la la quintessence du faucon Dem.
    Pourtant, le positionnement de Kamala est plutôt astucieux, puisqu’elle touche deux publics différents : elle s’intègre totalement au Blob mais avec un vernis d’éveil supplémentaire (baskets à la mode, affection annoncée pour le hip hop). Et en prime, elle est directement en contact avec le gang des « Never Trumper ».

    Les Républicains Never Trumper – opérant notamment au Think Tankland – ont totalement infiltré la matrice Dem. Ils sont le matériel de prédilection du Blob. L’ultime néo-con Never Trumper doit être Robert Kagan, le mari de Victoria « F**k the EU » Nuland, la distributrice de cookies du Maidan ; d’où la plaisanterie récurrente dans de nombreuses régions d’Asie Occidentale, depuis des années, sur le « Kaganate du Nulandistan ».
    Kagan, qui se glorifie lui-même et est idolâtré comme un intellectuel conservateur vedette, est bien sûr l’un des cofondateurs du redoutable Projet pour le Nouveau Siècle Américain (PNAC) des néoconservateurs. Cela s’est traduit par la suite par un soutien enthousiaste à la Guerre d’Irak. Obama a lu ses livres avec émerveillement. Kagan a soutenu avec force Hillary en 2016. Inutile d’ajouter que les néo-conservateurs de la variété Kagan sont tous enragés contre l’Iran.

    Sur le plan financier, il y a le Projet Lincoln, mis en place l’année dernière par une bande de stratèges républicains actuels et anciens très proches, entre autres, des stars du Blob telles que Papa Bush et Dick Cheney. Une poignée de milliardaires a généreusement fait don à ce grand super-PAC anti-Trump, avec parmi eux l’héritier de J. Paul Getty, Gordon Getty, l’héritier de l’empire des hôtels Hyatt, John Pritzker, et l’héritière de Cargill, Gwendolyn Sontheim.

    Ces Trois Harpies

    Le personnage clé du Blob dans une Maison Blanche putative Biden-Harris est Tony Blinken, ancien Conseiller Adjoint à la Sécurité Nationale pendant Obama-Biden et sans doute le prochain Conseiller à la Sécurité Nationale.
    C’est de la géopolitique – avec un ajout important : l’ancienne Conseillère à la Sécurité Nationale Susan Rice, qui a été sans cérémonie écartée de la liste des candidats à la vice-présidence au profit de Kamala, pourrait devenir la prochaine Secrétaire d’État.
    Le candidat possible de Rice est le Sénateur Chris Murphy, qui, dans un document stratégique intitulé « Repenser le champ de bataille« , reprend sans surprise Obama-Biden : pas de « repenser », vraiment, juste de la rhétorique sur la lutte contre Daech et contenir la Russie et la Chine.
    Le suave Tony Blinken a travaillé pour le Comité des Affaires Étrangères du Sénat dans les années 2000, il n’est donc pas étonnant qu’il ait été très proche de Biden avant même le premier mandat Obama-Biden, lorsqu’il est monté au sommet en tant que Conseiller Adjoint à la Sécurité Nationale puis, lors du second mandat, en tant que Secrétaire d’État Adjoint.
    Proche de Blinken figure Jake Sullivan, qui, sous l’aile protectrice d’Hillary Clinton, a remplacé Blinken en tant que Conseiller à la Sécurité Nationale lors du second mandat Obama-Biden. Il occupera une place de premier plan au Conseil National de Sécurité ou au Département d’État.

    Mais qu’en est-il des Trois Harpies ?

    Beaucoup d’entre vous se souviendront des Trois Harpies, telles que je les ai nommées avant le bombardement et la destruction de la Libye, et de nouveau en 2016, lorsque la promotion de leur version remixée pour une suite glorieuse a été brutalement interrompue par la victoire de Trump. Pour ce qui est du Retour du Blob, il s’agit de la version 5K, 5G, IMAX.
    Sur les trois Harpies originales, deux – Hillary et Susan Rice – semblent prêtes à s’arracher un tout nouveau poste de pouvoir. L’intrigue s’épaissit pour Samantha Power, ancienne Ambassadrice des États-Unis à l’ONU et auteur de « L’Éducation d’une Idéaliste », où l’on apprend que cette « idéaliste » met en pièces Damas et Moscou tout en ignorant totalement l’offensive des drones Obama-Biden, les listes de mise à mort, l’armement « en coulisses » d’Al-Qaïda en Syrie rebaptisée « rebelles modérés », et l’implacable destruction saoudienne du Yémen.
    Samantha semble être de sortie. Il y a une nouvelle Harpie en ville. Ce qui nous amène à la vraie reine du Blob.

    La reine du Blob

    Michele Flournoy est peut-être l’incarnation même du Retour du Blob : la quintessence, la fonction impériale de ce que l’ancien analyste de la CIA Ray McGovern a brillamment baptisé MICIMATT (le complexe Militaire-Industrie-Congrès-Renseignement-Médias-Académie-Think-Tank).
    La fonctionnaire impériale idéale s’épanouit dans la discrétion : pratiquement personne ne connaît Flournoy en dehors du Blob, ce qui signifie la planète entière.
    Flournoy est une ancienne conseillère principale du Boston Consulting Group, la co-fondatrice du Center for a New American Security (CNAS), une chargée de recherche au Belfer Center de Harvard, Sous-Secrétaire à la Défense pendant le mandat Obama-Biden, la favorite d’Hillary la Harpie pour devenir chef du Pentagone après 2016, et une fois de plus la favorite pour devenir chef du Pentagone après 2020.
    Le plus savoureux sur le CV de Flournoy est qu’elle est la co-fondatrice de WestExec Advisors avec nul autre que Tony Blinken.
    Tous les initiés du Blob savent que WestExec se trouve être le nom de la rue qui longe l’aile ouest de la Maison Blanche. Dans une intrigue Netflix, ce serait l’indice évident qu’une courte marche de la gloire directement vers le 1600 Pennsylvania Avenue se profile à l’horizon pour les protagonistes vedettes.
    Flournoy, plus que Blinken, a fait de WestExec un succès certifié dans le MICIMATT du Beltway, en ne profitant de pratiquement aucune campagne de relations publiques ou médiatiques et en s’adressant exclusivement à des groupes de réflexion.
    Voici un aperçu crucial de la pensée de Flournoy. Elle affirme clairement que la simple dissuasion américaine bénigne à l’égard de la Chine est une « erreur de calcul ». Et il est important de garder à l’esprit que Flournoy est en fait le cerveau de la stratégie globale de guerre Obama-Biden, qui a échoué.

    En un mot, Biden-Harris signifierait le Retour du Blob avec une vengeance. Biden-Harris serait Obama-Biden 3.0. Souvenez-vous de ces sept guerres. Souvenez-vous des assauts. Souvenez-vous des listes de mise à mort. Souvenez-vous de la Libye. Souvenez-vous de la Syrie. Souvenez-vous du « coup d’État doux » au Brésil. Souvenez-vous du Maidan. Vous êtes tous avertis.

    Pepe Escobar
    Xuan
       Posté le 08-11-2020 à 07:23:18   

    Il est peut-être temps de refermer la parenthèse "Trump nouvel Hitler", quoique les USA ne vont pas se transformer pour autant.
    La Chine ne se fait guère d'illusions. Je signale cet article en anglais à traduire avec Google :
    Biden gagne: quelle est la suite des relations sino-américaines?
    Xuan
       Posté le 11-11-2020 à 00:06:39   

    Le canard est toujours vivant :

    Le chef de la justice américaine autorise les enquêtes
    Source: AFP Publication: 10/11/2020 16:53:40
    https://www.globaltimes.cn/content/1206333.shtml

    Le procureur général américain William Barr a donné lundi aux procureurs fédéraux l'autorisation générale d'ouvrir des enquêtes sur des irrégularités de vote, alors que le président Donald Trump a répété des affirmations non fondées selon lesquelles il avait perdu l'élection présidentielle en raison de fraudes.

    Barr, longtemps un proche défenseur de Trump, a souligné que sa lettre aux avocats américains dans tout le pays n'indiquait pas que le ministère de la Justice disposait encore de preuves de véritables cas de fraude lors des élections remportées par Joe Biden.

    Mais il a libéré les procureurs d'anciennes restrictions sur de telles enquêtes, tout comme les républicains ont émis des allégations de vote et de dépouillement illégaux dans plusieurs États, affirmations qui attendent toujours des preuves solides.

    "Étant donné que le vote à nos élections actuelles est maintenant terminé, je vous autorise à poursuivre des allégations substantielles d'irrégularités de vote et de tabulation des votes avant la certification des élections dans vos juridictions dans certains cas", a déclaré Barr dans la lettre.

    "De telles enquêtes et examens peuvent être effectués s'il y a des allégations claires et apparemment crédibles d'irrégularités qui, si elles sont vraies, pourraient potentiellement avoir un impact sur le résultat d'une élection fédérale dans un État individuel."

    Les enquêtes sur la fraude électorale relèvent normalement de la compétence des États individuels, qui établissent et contrôlent leurs propres règles électorales.

    La politique du ministère de la Justice a été de retenir toute participation fédérale jusqu'à ce que le décompte des voix soit certifié, les recomptages terminés et les courses conclues.

    Mais Barr a déclaré aux avocats que "la pratique n'a jamais été une règle dure et rapide", et a souligné que, s'ils voient quelque chose qui pourrait renverser les résultats de l'élection du 3 novembre, ils devraient la poursuivre.

    "Alors que les allégations sérieuses doivent être traitées avec beaucoup de soin, les affirmations spécieuses, spéculatives, fantaisistes ou farfelues ne devraient pas être une base pour lancer des enquêtes fédérales", écrit-il.

    Les médias américains ont rapporté que le chef de la Division des crimes électoraux du ministère de la Justice, qui supervise les enquêtes sur la fraude électorale, a démissionné suite à l'ordre de Barr.

    Le directeur de la succursale, Richard Pilger, aurait remis sa démission dans les heures suivant l'autorisation de Barr.

    Dans un courrier électronique adressé à des collègues au sujet de l'ordre de Barr, Pilger a déclaré: "Après m'être familiarisé avec la nouvelle politique et ses ramifications ... je dois à regret démissionner de mon rôle", selon un rapport du New York Times.

    L'ordre de Barr est venu alors que Trump se battait pour inverser les victoires étroites de Biden dans plusieurs États clés - Pennsylvanie, Nevada, Géorgie et Arizona - qui ont donné à l'ancien vice-président de Barack Obama suffisamment de votes électoraux pour remporter l'élection présidentielle générale.

    La campagne Trump et le parti républicain ont intenté ou menacé de poursuites judiciaires dans plusieurs États, dans l'espoir de changer le résultat avec des disqualifications et des recomptages.

    Mais jusqu'à présent, leurs actions ne sont allées nulle part, et les responsables de l'État les ont mis au défi de fournir des preuves d'allégations.

    Trump aurait fait pression sur Barr pour qu'il s'implique en son nom même des semaines avant les élections.

    Mais le procureur général avait disparu de la vue du public pendant plusieurs semaines, jusqu'à lundi où il a été vu en train de rencontrer le chef de la majorité au Sénat, Mitch McConnell.

    AFP
    Xuan
       Posté le 13-11-2020 à 18:02:20   

    Trump emballe le Pentagone avec des loyalistes de droite

    12/11/2020


    http://www.defenddemocracy.press/trump-packs-pentagon-with-right-wing-loyalists/
    Par Bill Van Auken
    12 novembre 2020

    Parmi les mesures les plus inquiétantes prises par la Maison-Blanche de Trump alors qu'elle cherche à annuler les résultats de l'élection présidentielle de 2020, il y a un remaniement global des hauts dirigeants civils du Pentagone.

    Le président Donald Trump est parfaitement conscient que sa tentative de réussir un coup d'État extra-constitutionnel et de rester à la Maison Blanche ne peut être accomplie sans recourir à une répression extrême contre une inévitable éruption populaire contre un tel coup d'État. À cette fin, il place un gang d'idéologues et de loyalistes d'extrême droite à des postes clés.

    La purge a commencé lundi avec le limogeage sommaire - par tweet - du secrétaire à la Défense Mark Esper, qui aurait pris par surprise l'ensemble du commandement en uniforme de l'armée américaine. Le remplacement d'Esper a été encore plus choquant pour les militaires.

    Le nouveau chef «par intérim» du Pentagone sera Christopher Miller, un agent des forces spéciales de 30 ans et colonel à la retraite sans expérience dans les échelons supérieurs du commandement militaire. Trump a délibérément cultivé le soutien au sein des 70000 forces spéciales, y compris par le biais de pardons pour crimes de guerre, dans le but de transformer cette force quasi indépendante en sa garde prétorienne.

    Miller est considéré au sein de la hiérarchie militaire comme totalement non préparé à assumer le poste de secrétaire à la Défense. Sa principale qualification est son soutien sans réserve à Trump, démontré alors qu'il siégeait au Conseil de sécurité nationale à la Maison Blanche, et sa volonté d'utiliser la répression militaire contre les manifestants nationaux.

    Avant d'occuper son ancien poste de directeur du National Counter-Terrorism Center (NCTC), il a témoigné lors de son audience de confirmation au Sénat qu'il ne s'opposerait pas au partage de renseignements sur les citoyens américains avec le FBI et le Department of Homeland Security dans le but de: réprimer les manifestations

    L'éviction d'Esper a été suivie mardi de la démission du troisième fonctionnaire du Pentagone, James Anderson, sous-secrétaire à la défense de la politique, et de son remplacement par le général à la retraite et commentateur de Fox News Anthony Tata. Trump a nommé Tata pour le poste en août dernier, mais a été contraint d'annuler la nomination après que le Sénat a annulé les auditions de confirmation face au bilan de Tata faisant référence à l'ancien président Barack Obama comme un «chef terroriste», un «candidat mandchou» et un musulman . Tata a ensuite été installé au Pentagone dans une position maquillée en tant qu'assistant d'Anderson. Désormais, un fasciste islamophobe occupe le troisième poste de la machine de guerre américaine.

    Dans sa lettre de démission, Anderson a écrit: «Aujourd'hui, comme toujours, notre succès à long terme dépend du respect de la Constitution américaine que tous les fonctionnaires jurent de soutenir et de défendre. Dans son rapport sur la démission, Breaking Defense a noté: «De telles phrases ne sont pas standard dans la lettre de démission d'un haut fonctionnaire et cela a été clairement conçu pour envoyer un message.» En effet, Esper a inclus un langage presque identique dans son dernier message aux militaires, le félicitant de «rester apolitique et d'honorer votre serment envers la Constitution».

    La détermination de Trump à se débarrasser d'Esper découle des événements de début juin, au cours desquels la Maison Blanche a déployé les forces de sécurité fédérales et a cherché à mettre des troupes américaines dans les rues pour réprimer les manifestations de masse déclenchées par le meurtre policier de George Floyd à Minneapolis.

    Esper s'est publiquement opposé aux menaces de Trump d'invoquer la loi sur l'insurrection afin de déployer des troupes américaines dans tout le pays pour réprimer les manifestations. Il a déclaré qu'une telle action ne pouvait être qu'un «dernier recours et uniquement dans les situations les plus urgentes et les plus graves». Il a ajouté: «Nous ne sommes pas dans l'une de ces situations actuellement.»

    Cette opposition d'un fonctionnaire dont la soumission à la Maison-Blanche lui avait valu le surnom de «Yesper» reflétait de graves inquiétudes quant au fait qu'un tel déploiement national n'était pas nécessaire et pourrait déchirer l'armée. Trump aurait été exaspéré par la déclaration d'Esper et était désormais déterminé à le remplacer par quelqu'un qui ne s'opposerait pas à ses tentatives d'utiliser l'armée à la poursuite d'une dictature présidentielle.

    Une indication de l'atmosphère de purge vindicative au Pentagone a été fournie par le chroniqueur républicain Bill Kristol. Citant des conversations avec de hauts responsables militaires, Kristol a rapporté: «Lorsque Jim Anderson a été limogé hier en tant que sous-secrétaire aux politiques par intérim, il a reçu un« coup de poing »en quittant le bâtiment. Le PM a appelé pour demander les noms de tous les candidats politiques qui se sont joints afin qu'ils puissent être renvoyés.

    Deux autres nominations de loyalistes de Trump à des postes de direction indiquent la portée de la prise de contrôle politique d'extrême droite du Pentagone. Le sous-secrétaire à la Défense du renseignement Joseph Kernan, un amiral de la marine trois étoiles à la retraite, a été remplacé par Ezra Cohen-Watnick, un agent de droite de 34 ans qui a obtenu des postes dans l'appareil militaire et du renseignement en raison de ses relations politiques avec Trump. l'ancien conseiller Stephen Bannon et l'ancien conseiller à la sécurité nationale, le général Michael Flynn, ainsi qu'avec Jared Kushner. Il a fait ses preuves auprès de Trump en divulguant des documents secrets de la CIA censés prouver que le gouvernement espionnait la campagne Trump au représentant républicain de Californie Devin Nunes, président du House Intelligence Committee et membre de l'équipe de transition de Trump.

    La quatrième nomination était celle de Kash Patel, qui remplace Jen Stewart en tant que chef de cabinet du secrétaire à la Défense. Patel, ancien membre du personnel de Nunes, avait auparavant été nommé à un poste créé spécialement pour lui au Conseil de sécurité nationale. Trump l'a qualifié de «spécialiste de la politique ukrainienne» et il était largement soupçonné de faire partie des efforts visant à faire pression sur le gouvernement ukrainien pour des informations préjudiciables sur Joe Biden.

    Mercredi, le nouveau secrétaire à la Défense par intérim, Christopher Miller, a annoncé sa première nomination majeure, nommant le colonel à la retraite Douglas Macgregor comme son conseiller principal. Un commentateur fréquent de Fox News, Macgregor a dénoncé l'Union européenne et l'Allemagne pour avoir accueilli des «envahisseurs musulmans indésirables», qui, a-t-il affirmé, avaient «l'objectif de transformer finalement l'Europe en un État islamique». Il a également tourné en dérision les tentatives en Allemagne de traiter les crimes des nazis dans le cadre d'une «mentalité malade» et a appelé à l'imposition de la loi martiale à la frontière américano-mexicaine. Par provocation délibérée, Trump a tenté de nommer le colonel ambassadeur à Berlin.

    Le chroniqueur du Washington Post , David Ignatius, qui entretient des relations très étroites avec l'appareil de sécurité nationale, a cité des spéculations dans le commandement du Pentagone selon lesquelles Trump pourrait installer ses loyalistes triés sur le volet pour effectuer des retraits accélérés de troupes au cours de ses derniers jours au pouvoir. Il a toutefois ajouté: «Une possibilité plus sombre est que Trump veuille un chef du Pentagone qui puisse ordonner à l'armée de prendre des mesures qui pourraient l'aider à le maintenir au pouvoir en raison d'un résultat électoral qu'il prétend être frauduleux.»

    William Cohen, ancien secrétaire à la Défense et sénateur républicain, a déclaré à CNN que le bouleversement de l'administration au Pentagone s'apparentait plus à une dictature qu'à une démocratie. De même, CNN a cité un haut responsable de la défense anonyme qui a déclaré: «C'est effrayant, c'est très troublant. Ce sont des mouvements de dictateur.

    Le fait de placer les principaux leviers de pouvoir au sein de l'énorme appareil militaire américain entre les mains d'une cabale de fidèles fascistes de Trump pose d'immenses dangers pour la classe ouvrière aux États-Unis et dans le monde entier. À 68 jours du jour de l'inauguration, l'emprise politique resserrée de Trump sur le Pentagone peut être utilisée pour lancer des actes d'agression militaire et fabriquer le prétexte d'une déclaration de loi martiale et de la suspension des droits constitutionnels et démocratiques.

    Biden et le Parti démocrate ont traité la purge globale du Pentagone comme un problème de «sécurité nationale», suggérant que la plus grande inquiétude est que le remaniement des hauts fonctionnaires par Trump affaiblisse l'impérialisme américain vis-à-vis de la Russie et de la Chine. Surtout, ils sont déterminés à dissimuler que les actions de Trump constituent une menace sérieuse pour ce qui reste des droits démocratiques et des formes de gouvernement aux États-Unis.

    Bien plus que la menace d'un coup d'État et d'une dictature, le Parti démocrate, représentant les intérêts de Wall Street et de l'appareil de renseignement militaire, craint une éruption de protestations populaires et de résistance de masse par en bas contre Trump et ses co-conspirateurs.

    Publié à https://www.wsws.org/en/articles/2020/11/12/pent-n12.html
    Xuan
       Posté le 24-11-2020 à 08:05:49   

    Réorientation de la bourgeoisie US : GM abandonne son soutien aux baisses de climat de Trump et s'aligne sur Biden

    24/11/2020

    [trad. auto]http://www.defenddemocracy.press/g-m-drops-its-support-for-trump-climate-rollbacks-and-aligns-with-biden/

    General Motors a déclaré qu'il ne soutiendrait plus les efforts du président Trump pour priver la Californie du pouvoir d'établir des normes d'économie de carburant.

    24 novembre 2020

    WASHINGTON - General Motors a tourné le dos lundi à la lutte juridique de l'administration Trump pour annuler les règles strictes d'économie de carburant de la Californie, signalant qu'elle était prête à travailler avec le président élu Joseph R. Biden Jr. pour réduire les émissions liées au réchauffement climatique des voitures et des camions.

    La décision de Mary Barra, directrice générale de General Motors, de retirer le soutien de son entreprise aux efforts de l'administration Trump pour priver la Californie de sa capacité à fixer ses propres normes d'efficacité énergétique a été un renversement frappant. C'était également un signal que les entreprises américaines quittaient le président Trump.

    General Motors a tourné le dos lundi à la lutte juridique de l'administration Trump pour annuler les règles strictes d'économie de carburant de la Californie, signalant qu'elle était prête à travailler avec le président élu Joseph R. Biden Jr.pour réduire les émissions liées au réchauffement climatique des voitures et des camions.
    Xuan
       Posté le 28-11-2020 à 07:15:25   

    Les Etats-Unis et l’Europe occidentale s’abstiennent sur le nazisme à l’ONU !


    DANIELLE BLEITRACH 28 NOVEMBRE 2020

    https://histoireetsociete.com/2020/11/28/les-etats-unis-et-leurope-occidentale-sabstiennent-sur-le-nazisme-a-lonu/

    L’importance politique de ce vote est claire : les membres et partenaires de l’OTAN ont boycotté la résolution qui, tout d’abord, remet en question l’Ukraine sans la nommer, dont les mouvements néonazis ont été et sont utilisés par l’OTAN à des fins stratégiques. La France, comme les autres pays européens s’est abstenu face à cette condamnation, les Etats-Unis et l’Ukraine ont voté contre. Dans un temps où l’UE met un signe d’égalité entre nazisme et communisme, elle refuse de condamner les mouvements nazis. Est-cequ’il n’y a aucune relation entre ces votes et le pourrissement, la violence de l’appareil d”Etat français, n’y a-t-il que la Grèce où on laisse pousser le fascisme dans la police ? (note et traduction de Danielle Bleitrach)
    27/11/2020

    A l’ONU, l’Italie s’abstient sur le nazisme
    Par Manlio Dinucci

    Global Research, 26 novembre 2020

    L’importance politique de ce vote est claire : les membres et partenaires de l’OTAN ont boycotté la résolution qui, tout d’abord, remet en question l’Ukraine sans la nommer, dont les mouvements néonazis ont été et sont utilisés par l’OTAN à des fins stratégiques.

    ***


    Le Troisième Comité des Nations Unies – en charge des questions sociales, humanitaires et culturelles – a approuvé le 18 novembre la résolution «Lutte contre la glorification du nazisme, du néonazisme et d’autres pratiques qui contribuent à alimenter les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et d’intolérance connexe ».


    La résolution, rappelant que « la victoire sur le nazisme pendant la Seconde Guerre mondiale a contribué à la création des Nations Unies afin de sauver les générations futures du fléau de la guerre » a dénoncé la propagation des mouvements néonazis, racistes et xénophobes dans de nombreuses régions du monde.

    La résolution exprimait sa « profonde préoccupation pour la glorification du nazisme, du néonazisme et des anciens membres de la Waffen-SS » sous quelque forme que ce soit. La résolution souligne donc que « le néonazisme est plus que la glorification d’un mouvement passé : c’est un phénomène contemporain » . Les mouvements néonazis et autres mouvements similaires « alimentent les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, d’antisémitisme, d’islamophobie, de christianophobie, de xénophobie et d’intolérance connexe » .

    La résolution a donc appelé les États des Nations Unies à prendre une série de mesures pour contrer ce phénomène

    La résolution, déjà adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 18 décembre 2019, a été approuvée par la Troisième Commission par 122 voix pour, y compris les votes de la Russie et de la Chine, deux membres permanents du Conseil de sécurité.

    Seuls deux membres des Nations Unies ont voté contre : les États-Unis (membre permanent du Conseil de sécurité ) et l’Ukraine.

    Les 29 autres pays membres de l’OTAN, dont l’Italie, certainement en raison d’une directive interne, se sont abstenus. Tout comme les 27 membres de l’Union européenne, dont 21 appartiennent à l’OTAN. Parmi les 53 abstentions figurent également l’Australie, le Japon et d’autres partenaires de l’OTAN.


    L’importance politique de ce vote est claire : les membres et partenaires de l’OTAN ont boycotté la résolution qui remet d’abord en cause l’Ukraine sans la nommer, les mouvements néonazis ukrainiens ont été et sont utilisés par l’OTAN à des fins stratégiques.

    Il existe de nombreuses preuves que des équipes néo-nazies ont été formées et employées, sous la direction des États-Unis et de l’OTAN, sur la place Maïdan putsch en 2014 et dans l’attaque contre les Russes ukrainiens pour provoquer, avec le détachement de Crimée et son retour en Russie, une nouvelle confrontation en Europe similaire à celle de la guerre froide.

    Le rôle du bataillon Azov – fondé en 2014 par Andriy Biletsky, le « Führer blanc » qui soutient la « pureté raciale de la nation ukrainienne, qui ne doit pas se mêler aux races inférieures » , est emblématique.

    Après s’être distingué par sa férocité, le bataillon Azov a été transformé en régiment de la Garde nationale ukrainienne, équipé de chars et d’artillerie. Il a conservé l’emblème, calqué sur celui du SS Das Reich, et la formation idéologique de ses recrues est calquée sur celle des nazis. Le régiment Azov est formé par des instructeurs américains, transférés de Vicence à l’Ukraine, flanqués d’autres membres de l’OTAN.

    Azov n’est pas seulement une unité militaire, mais un mouvement idéologique et politique. Biletsky est le leader charismatique en particulier pour l’organisation de jeunesse, qui est éduquée à la haine contre les Russes et entraînée militairement. Dans le même temps, des néonazis de toute l’Europe, y compris d’Italie, sont recrutés à Kiev. Ainsi, l’Ukraine est devenue la « pépinière » du nazisme résurgence au cœur de l’Europe.

    L’abstention de l’Italie fait partie de ce cadre, même en ne votant pas pour la résolution à l’Assemblée générale. Le Parlement a accepté, comme lorsqu’il a signé en 2017 un protocole d’accord avec le président du Parlement ukrainien Andriy Parubiy, fondateur du Parti national social ukrainien organisé sur le modèle national-socialiste hitlérien; il est à la tête des escouades néo-nazies qui sont responsables de meurtres et de coups féroces d’opposants politiques.

    C’est lui qui félicitera le gouvernement italien pour la résolution de l’ONU sur le non-vote du nazisme, conformément à ce qu’il a déclaré à la télévision : « Le plus grand homme qui pratiquait la démocratie directe était Adolf Hitler. »

    Cet article a été publié en italien sur Il Manifesto.

    * Manlio Dinucci est associé de recherche au Centre de recherche sur la mondialisation.

    L’image en vedette est par andriy parubiy/Flickr/CC BY-SA 2.0

    Publié à[url]www.globalresearch.ca[/url]


    Edité le 28-11-2020 à 07:15:51 par Xuan


    Xuan
       Posté le 01-12-2020 à 18:52:50   

    Biden, la propagande et la censure : contrôle renforcé de l’opinion publique en vue
    Xuan
       Posté le 05-12-2020 à 15:44:31   

    L'équipe Trump vise à contrôler la Maison Blanche: éditorial du Global Times

    Source: Global Times Publié: 2020/12/4 22:33:40
    https://www.globaltimes.cn/content/1209013.shtml


    L'administration Trump sortante a pris jeudi plusieurs mesures contre la Chine, notamment la réduction de la période de validité du visa de visiteur américain pour les membres du Parti communiste chinois (PCC) et leur famille de 10 ans à un mois, et la mise sur liste noire de quatre entreprises chinoises telles que le fabricant de puces SMIC et producteur de pétrole CNOOC. Et le chef du renseignement américain John Ratcliffe a publié un article d'opinion hystérique contre la Chine dans le Wall Street Journal.

    Il a écrit que la Chine est "la plus grande menace à la démocratie et à la liberté dans le monde depuis la Seconde Guerre mondiale" et que "la Chine prive les entreprises américaines de leur propriété intellectuelle, reproduit la technologie, puis remplace les entreprises américaines sur le marché mondial". Il a dit que "la Chine a même mené des tests sur des humains sur des membres de l'Armée populaire de libération dans l'espoir de développer des soldats avec des capacités biologiquement améliorées."

    Ratcliffe a adopté la même approche que Captain America, fabriqué à Hollywood, en Chine. Lorsqu'il a été interviewé par Fox News, il a envoyé un message à l'équipe de Biden demandant à la nouvelle administration de considérer la Chine comme «la plus grande menace pour la sécurité nationale à laquelle nous sommes confrontés».

    L'équipe Trump déploie de manière insensée de nouvelles politiques anti-chinoises, dans le but de faire imprudemment ce qu'elle veut faire. Ils font un effort concerté pour utiliser les semaines restantes pour nuire au maximum aux quatre prochaines années des relations sino-américaines. Compte tenu de l'importance des relations sino-américaines pour la paix humaine, ce que fait l'administration américaine actuelle est non seulement politiquement irresponsable, mais aussi anti-humain. En un mot, ils commettent un crime.

    La relation sino-américaine aura un impact profond sur la nature des relations internationales. Cette administration américaine, en arrivant à son terme, ne cache même pas son intention de créer une nouvelle guerre froide dans le monde. La confrontation entre les grandes puissances entraîne des coûts énormes pour l'humanité, ce qui affaiblira sérieusement la capacité de la communauté internationale à allouer plus de ressources pour améliorer les conditions de vie des populations. Mais l'équipe Trump s'est efforcée d'extirper les relations sino-américaines comme si elles étaient ensorcelées.

    C'est l'un de leurs actes extrêmes qui montre qu'ils n'admettent pas leur perte électorale. Bien qu'ils partent, ils veulent que leurs approches radicales de la Chine restent et obligent l'équipe de Biden à affronter la Chine à travers l'itinéraire qu'ils ont conçu. Au moins dans les relations avec la Chine, ils veulent faire de l'administration entrante un autre Trump, mais avec un masque Biden.

    En plus de consolider leur nouvel héritage politique de la guerre froide, l'équipe de Trump veut créer des problèmes pour l'équipe Biden afin d'ouvrir la voie à l'élection d'un président républicain dans quatre ans. Si l'administration Biden adopte les mesures actuelles, l'équipe Trump pourrait revendiquer un crédit. Si l'administration Biden ajuste sa position sur la Chine, les républicains peuvent s'en prendre à Biden pour sa douceur envers la Chine. C'est un gros piège.

    Il n'y a pas eu d'administration américaine si délibérément en ruine pour la prochaine administration. Le gouvernement Trump veut contrôler les relations sino-américaines entre les deux mandats, ce qui revient à verrouiller quelques bureaux importants à la Maison Blanche et à emporter les clés avec eux.

    Si l'administration américaine actuelle est déterminée à consommer les actifs diplomatiques et sécuritaires américains avant de quitter et de surenchérir sur la puissance américaine pour détruire les relations sino-américaines et la paix mondiale, c'est la tragédie à laquelle les États-Unis et le monde doivent faire face. Cette administration a détruit l'effort anti-virus américain. Les décès quotidiens aux États-Unis pourraient être égaux au nombre de décès le 11 septembre. Si l'administration américaine actuelle est autorisée à nuire à volonté aux futures relations sino-américaines, cela signifie qu'elle laissera le virus politique malveillant à l'humanité.
    marquetalia
       Posté le 06-12-2020 à 14:58:38   

    Le soutien u.s au régiment Azov va se retourner contre les États Unis eux mêmes, à la manière des "moudjahidines afghans",le modèle américain cosmopolite,pro-avortement.., surtout avec Joe Biden,est en contradiction avec les fascistes ukrainiens,qui voudront,par ailleurs,expulser la minorité juive de Kiev.rappellons nous aussi que la Division Galicie a, pendant la Seconde Guerre Mondiale, éliminé des Polonais,alors que Varsovie est la tête de pont des Américains en Europe Orientale, Biden sera à Varsovie dans deux mois pour déstabiliser la Biélorussie,et y porter au pouvoir des pro-atlantistes.
    marquetalia
       Posté le 07-12-2020 à 10:04:23   

    Il faut jouer sur les contradictions entre les puissances impérialistes liés à l OTAN.
    Xuan
       Posté le 07-12-2020 à 10:24:29   

    Zyva camarade joue
    marquetalia
       Posté le 09-12-2020 à 21:10:59   

    Il faut bien comprendre que les Etats Unis n ont pas vocation à diriger le monde ad vitam aeternam.


    Edité le 09-12-2020 à 21:11:59 par marquetalia


    Xuan
       Posté le 10-12-2020 à 00:03:06   

    C'est la fin de l'hégémonisme qui se produit en ce moment. Elle a commencé depuis quelques années et peut se poursuivre encore quelques années, bien que le covid ait accéléré ce renversement.
    Et je ne crois pas qu'un empire s'effondre sans dégâts collatéraux.

    Notre contribution est infime mais elle est nécessaire.
    Plus notre pays soutiendra les USA plus l'accouchement du nouveau monde sera douloureux et peut-être sanglant. Trump est parti mais le trumpisme continue et c'est un fascisme.

    Il y a deux camps et le camp anti hégémonique est aussi le camp du socialisme.
    Plus les communistes seront hostiles, divisés ou dubitatifs, ou simplement hésitants sur le soutien à la Chine Populaire, plus la bourgeoisie de notre pays pratiquera l'atlantisme à l'extérieur et la fascisation à l'intérieur.
    marquetalia
       Posté le 10-12-2020 à 02:22:55   

    L impérialisme américain, particulièrement en Europe de l Est,sera de plus en plus agressif.
    déjà,quand il était vice-président d Obama,Biden s ingerait en Moldavie,un pays stratégique,pour l ancrer dans l OTAN.


    Edité le 10-12-2020 à 03:39:40 par marquetalia


    marquetalia
       Posté le 10-12-2020 à 02:25:40   

    https://www.moldavie.fr/Le-Vice-president-americain-Joseph-Biden-a-visite-la.html
    Xuan
       Posté le 11-12-2020 à 18:11:37   

    Un article de Pepe Escobar sur le trumpisme sans Trump

    La paranoïa sur la nouvelle Route de la soie chinoise perdurera sous Biden

    PAR ADMIN · PUBLIÉ 10 DÉCEMBRE 2020 · MIS À JOUR 10 DÉCEMBRE 2020

    Par Pepe Escobar
    Paru sur Asia Times sous le titre Belt and Road paranoia will rumble on under Biden
    http://www.entelekheia.fr/2020/12/10/la-paranoia-sur-la-nouvelle-route-de-la-soie-chinoise-perdurera-sous-biden/

    Rien ne changera fondamentalement sous l’administration Biden, la guerre hybride contre la Chine restant à l’ordre du jour.

    Sept ans après leur lancement par le président Xi Jinping, d’abord à Astana puis à Jakarta, les nouvelles Routes de la soie, ou Initiative Belt and Road (acronyme anglais BRI), rendent de plus en plus enragée l’oligarchie ploutocratique américaine.
    L’implacable paranoïa à propos de la « menace » chinoise a un rapport direct avec la rampe de sortie offerte par Pékin à un Sud global endetté de façon permanente par l’exploitation du FMI/Banque mondiale.

    Dans l’ancien ordre, les élites politico-militaires recevaient des pots-de-vin réguliers en échange d’un accès illimité des grandes entreprises aux ressources de leur pays, associé à des programmes de privatisation et à une austérité verrouillée (l’ « ajustement structurel »).
    Cela a duré des décennies, jusqu’à ce que la BRI devienne le nouveau terrain de jeu en termes de construction d’infrastructures – offrant une alternative à l’empreinte impériale.

    Le modèle chinois permet toutes sortes de taxes parallèles, de ventes, de loyers, de baux – et de profits. Cela signifie des sources de revenus supplémentaires pour les gouvernements hôtes, avec un corollaire important : l’absence des diktats néolibéraux purs et durs du FMI et de la Banque mondiale. C’est ce qui est au cœur de la fameuse stratégie « gagnant-gagnant » des Chinois.
    De plus, l’orientation stratégique globale de la BRI sur le développement des infrastructures, non seulement en Eurasie mais aussi en Afrique, constitue un changement majeur dans le jeu géopolitique. La BRI prépare de vastes pans du Sud global à devenir complètement indépendants du piège de la dette imposée par l’Occident. Pour de nombreuses nations, il s’agit d’une question d’intérêt national. En ce sens, la BRI doit être considérée comme le mécanisme post-colonialiste ultime.
    La BRI est en fait d’une simplicité digne de Sun Tzu appliquée à la géo-économie. « Ne jamais interrompre l’ennemi lorsqu’il commet une erreur » [1] – dans ce cas, asservir le Sud global par une dette perpétuelle. Puis utiliser ses propres armes – dans ce cas une « aide » financière – pour déloger sa domination.

    Sur la route avec les Mongols
    Rien de tout cela, bien sûr, n’est destiné à calmer le volcan paranoïaque, qui ne cessera de cracher un déluge d’alertes rouges 24h/24 et 7j/7, ridiculisant la BRI comme étant « mal définie, mal gérée et visiblement défaillante ». « Visiblement » , bien sûr, seulement aux yeux des exceptionnalistes.
    Comme on pouvait s’y attendre, le volcan paranoïaque se nourrit d’un mélange toxique d’arrogance et d’ignorance crasse de l’histoire et de la culture chinoises.

    Xue Li, directeur du Département de stratégie internationale à l’Institut d’économie et de politique mondiales de l’Académie chinoise des sciences sociales, a montré comment « après la proposition de l’Initiative Belt and Road (BRI) en 2013, la diplomatie chinoise est passée d’un profil bas à une attitude plus proactive dans les affaires mondiales. Mais la politique de « partenariats plutôt que d’alliances » n’a pas changé, et il est peu probable qu’elle change à l’avenir. Le fait est que le système de diplomatie d’alliances préféré par les pays occidentaux n’est le choix que de très peu de pays dans le monde, et que la plupart des pays lui préfèrent une diplomatie non alignée. En outre, la grande majorité d’entre eux sont des pays en développement d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine » .

    Les atlantistes sont désespérés, car le « système de diplomatie d’alliances » est en déclin. L’écrasante majorité des pays du Sud est en train de se reconfigurer en un Mouvement des non-alignés (acronyme anglais NAM) redynamisé – c’est comme si Pékin avait trouvé un moyen de faire revivre l’esprit de la Conférence de Bandung de 1955.
    Les universitaires chinois aiment à citer un manuel impérial du XIIIe siècle, selon lequel les changements de politique doivent être « bénéfiques au peuple » . S’ils ne profitent qu’aux fonctionnaires corrompus, le résultat est le luan (« chaos »). Ainsi, les Chinois du 21e siècle mettent l’accent sur une politique pragmatique plutôt que sur l’idéologie.
    Rivalisant avec les dynasties Tang et Ming, c’est en fait la dynastie Yuan qui offre une introduction fascinante aux rouages de la BRI.

    Remontons donc un peu au XIIIe siècle, lorsque l’immense empire de Gengis Khan a été remplacé par quatre khanats.
    Nous avions le khanat du Grand Khan – devenu ensuite la dynastie des Yuan – qui régnait sur la Chine, la Mongolie, le Tibet, la Corée et la Mandchourie.
    Nous avions l’Ilkhanat, fondé par Hulagu (le conquérant de Bagdad), qui régnait sur l’Iran, l’Irak, l’Azerbaïdjan, le Turkménistan, certaines parties de l’Anatolie et du Caucase.
    Nous avions la Horde d’or qui régnait sur la steppe nord-ouest de l’Eurasie, de l’est de la Hongrie à la Sibérie, et surtout sur les principautés russes.
    Et nous avions le khanat de Chaghadaid (nommé d’après le deuxième fils de Gengis Khan) qui dirigeait l’Asie centrale, du Xinjiang oriental à l’Ouzbékistan, jusqu’à l’arrivée au pouvoir de Tamerlan en 1370.
    Cette époque a vu une énorme accélération du commerce le long des Routes de la soie mongoles.
    Tous ces gouvernements sous contrôle mongol ont privilégié le commerce local et international. Cela s’est traduit par un boom des marchés, des taxes, des profits – et du prestige. Les khanats rivalisaient pour attirer les meilleurs cerveaux commerciaux. Ils avaient mis en place l’infrastructure nécessaire à des voyages transcontinentaux (une BRI du XIIIe siècle, en somme) et ouvert la voie à de multiples échanges Est-Ouest et trans-civilisationnels.

    Lorsque les Mongols ont conquis les Song dans le sud de la Chine, ils ont même étendu le commerce terrestre des Routes de la soie aux Routes maritimes de la soie. La dynastie des Yuan contrôlait désormais les puissants ports du sud de la Chine. Ainsi, lorsqu’il y avait des troubles sur les voies terrestres, le commerce se reportait sur les voies maritimes.
    Les principaux axes passaient par l’océan Indien, entre le sud de la Chine et l’Inde, et entre l’Inde et le golfe Persique ou la mer Rouge.
    Les cargaisons étaient acheminées par voie terrestre vers l’Iran, l’Irak, l’Anatolie et l’Europe ; par voie maritime, à travers l’Égypte et la Méditerranée, vers l’Europe ; et d’Aden vers l’Afrique de l’Est.
    Une route maritime de commerce d’esclaves entre les ports de la Horde d’or sur la mer Noire et l’Égypte – gérée par des commerçants musulmans, italiens et byzantins – était également active. Les ports de la mer Noire faisaient transiter des marchandises de luxe arrivés par voie terrestre, en provenance de l’Est. Et les caravanes allaient vers l’intérieur des terres depuis la côte indienne pendant les dangereuses saisons de mousson.
    Cette activité commerciale frénétique était l’ancêtre de la BRI. Elle a atteint son apogée dans les années 1320 et 1330, jusqu’à l’effondrement de la dynastie des Yuan en 1368, parallèlement à la peste noire en Europe et au Moyen-Orient. Le point clé : toutes les routes terrestres et maritimes étaient reliées entre elles. Les planificateurs de la BRI du XXIe siècle se sont fondés sur une longue mémoire historique.

    « Rien ne changera fondamentalement »
    Comparons maintenant cette richesse des échanges commerciaux et culturels avec la paranoïa étriquée, mesquine, anti-BRI et globalement anti-Chine des États-Unis. Ce que nous voyons, c’est que le Département d’État, sous la houlette de Mike « Nous mentons, nous trichons, nous volons » Pompeo, publie une diatribe dérisoire sur le « défi chinois » . Ou encore la marine américaine qui remet en service la Première flotte, probablement à baser à Perth, pour « avoir une empreinte indo-pakistanaise » et ainsi maintenir « une domination maritime à l’ère de la concurrence des grandes puissances ».

    Plus inquiétant encore, nous avons un résumé de l’énorme Loi d’autorisation de la défense nationale (National Defense Authorization Act, NDAA) de 2021, de 4 517 pages et de 740,5 milliards de dollars, qui vient d’être approuvée par la Chambre par 335 voix contre 78 (Trump a menacé d’y opposer son veto).
    Il s’agit du financement du Pentagone l’année prochaine – qui sera supervisé en théorie par le nouveau général venu de Raytheon, Lloyd Austin, le dernier « général commandant » des États-Unis en Irak, qui a dirigé le CENTCOM de 2013 à 2016, et a ensuite pris sa retraite pour passer à quelques juteux postes dans le privé, notamment au conseil d’administration de Raytheon [2] et, surtout, au conseil d’administration de Nucor, un pollueur ultra toxique de l’air, de l’eau et du sol.
    Austin est un habitué des portes tournantes qui a soutenu la guerre en Irak, la destruction de la Libye, et a supervisé la formation des « rebelles modérés » syriens – alias Al-Qaïda recyclé – qui ont tué d’innombrables civils syriens.
    La NDAA, comme on pouvait s’y attendre, est lourdement chargée d’ « outils pour dissuader la Chine » .

    Ils comprendront :

    1. Une initiative dite « Pacific Deterrence Initiative » (PDI), un code pour l’endiguement de la Chine dans l’Indo-Pacifique par le renforcement du Quad [3].
    2. Des opérations massives de contre-espionnage.
    3. Une offensive contre la « diplomatie de la dette ». C’est absurde : les accords de la BRI sont volontaires, sur une base gagnant-gagnant, et ouverts à la renégociation. Les pays du Sud les privilégient parce que les prêts sont à faibles taux d’intérêt et à long terme.
    4. Une restructuration des chaînes d’approvisionnement mondiales qui mènent aux États-Unis. Bonne chance. Les sanctions contre la Chine resteront en place.
    5. Une pression générale pour forcer les nations à ne pas utiliser la 5G de Huawei.
    6. Un renforcement de Hong Kong et de Taiwan comme chevaux de Troie pour déstabiliser la Chine.

    Le directeur du renseignement national, John Ratcliffe, a déjà donné le ton : « Pékin a l’intention de dominer les États-Unis et le reste de la planète sur le plan économique, militaire et technologique » . Ayez peur, très peur du méchant Parti communiste chinois, « la plus grande menace pour la démocratie et la liberté dans le monde depuis la Seconde Guerre mondiale » .
    Et voilà : Xi est le nouvel Hitler.

    Donc, rien ne changera fondamentalement après janvier 2021 – comme l’ont officiellement promis Biden-Harris : ce sera la guerre hybride contre la Chine à nouveau, déployée sur tout le spectre, comme Pékin l’a parfaitement compris.
    Et alors ? La production industrielle de la Chine va continuer à croître alors qu’aux États-Unis, elle continuera à décliner. Il y aura d’autres percées des scientifiques chinois, comme l’informatique quantique photonique – qui a permis de réaliser 2,6 milliards d’années de calcul en 4 minutes. Et l’esprit de la dynastie Yuan du XIIIe siècle continuera d’inspirer la BRI.

    Traduction Corinne Autey-Roussel pour Entelekheia
    Photo : Gengis Khan, Mongolie, Erdenebayar Bayansan / Pixabay

    Notes de la traduction :

    [1] Cette citation est en réalité de Napoléon Bonaparte, et non de Sun Tzu.
    [2] Raytheon est l’un des mastodontes américains de l’armement.
    [3] Le dénommé « Quad » est une alliance informelle entre les USA, le Japon, l’Australie et l’Inde conçue pour contrecarrer la Chine.
    Xuan
       Posté le 13-12-2020 à 10:43:22   

    La guerre républicains/démocrates continue de faire rage aux USA

    Trump impliqué dans une fraude financière? Les procureurs élargissent leurs enquêtes sur Deutsche Bank et Aon Insurance



    2020-12-12 19:48 source dnews

    Le bureau du procureur du district de Manhattan à New York (Cyrus R. Vance Jr.) a élargi son enquête sur le président Trump et sa société pour crimes financiers; des personnes proches du dossier ont révélé que le bureau du procureur avait convoqué les contacts de Trump ces dernières semaines. En plus d'être incapable d'arrêter cela pour les membres des banques et des groupes d'assurance, Trump a également expliqué qu'après sa démission, il était très susceptible de faire l'objet de poursuites pénales.
    Selon des personnes proches du dossier, le bureau de Vance a rendu visite à des géants financiers bien connus tels que Deutsche Bank et Aon Insurance Group (Aon), parmi lesquels deux membres du personnel de la Deutsche Bank ont &#8203;&#8203;été interrogés sur les procédures de décision de prêt de la banque. Des personnes proches du dossier ont déclaré que les personnes interrogées étaient toutes responsables des activités de souscription, et non des banquiers qui ont un partenariat avec le groupe Trump.

    On ne sait toujours pas si Vance engagera officiellement des poursuites. L'année dernière, plusieurs procureurs ont utilisé les tribunaux pour obtenir à plusieurs reprises des déclarations de revenus de particuliers de Trump et de sa société, montrant qu'elle était au centre de l'enquête.

    Vance, un démocrate, a une fois révélé dans un document de la Cour fédérale que Trump doit se conformer à la décision précédente de la Haute Cour. Ses déclarations de revenus de huit ans pour les particuliers et les sociétés peuvent être utilisées comme base pour l'assignation, mais Trump a demandé au juge de déclarer invalide.

    Trump perdra la protection du président contre les poursuites pénales après sa retraite en janvier et retrouver son statut de civil. Le New York Times a rapporté que Trump avait envisagé de pardonner à son fils aîné avant de quitter ses fonctions et a déclaré qu'il avait le droit de se pardonner lui-même, mais cette autorité ne s'applique que pour les crimes fédéraux, il ne s'applique pas aux enquêtes étatiques ou locales, telles que celles du bureau de Vance.
    l est rapporté que l'enquête de Vance s'est principalement concentrée sur le comportement de Trump en tant que propriétaire d'entreprise privée et si les employés de l'entreprise familiale Trump Group ont commis des crimes financiers; Trump a toujours insisté sur le fait qu'il n'avait pas conduit de conduite inappropriée et que l'enquête était uniquement motivée politiquement.

    À l'heure actuelle, les employés de Deutsche Bank et d'Aon peuvent être des témoins importants, mais rien n'indique que ces deux géants financiers aient agi de manière inappropriée.
    Aon a confirmé avoir reçu une assignation du bureau du procureur local, demandant des documents. Deutsche Bank a reçu l'assignation dès l'année dernière et a déclaré qu'elle coopérerait avec le bureau de Vance, principalement si Trump falsifiait le total des actifs pour obtenir des prêts.
    D'autre part, le porte-parole de Vance, Danny Frost, et l'avocat général de Trump, Alan Garten, ont refusé de commenter les enquêtes sur Deutsche Bank et Aon.

    Source de l'article: UDN
    Xuan
       Posté le 13-12-2020 à 18:26:44   

    Le PC israélien s'inquiète d'une possible opération de la dernière heure au Moyen Orient :

    Sur le site du PC d'Israël
    http://maki.org.il/en/?p=25796
    Alors que les ruses de Trump échouent, les États-Unis déploient des bombardiers supplémentaires dans le golfe Persique


    "Les contestations judiciaires du président américain Donald Trump concernant la validité de l'élection présidentielle de novembre ont abouti à plus de cinquante défaites devant les tribunaux au cours des dernières semaines, la plus récente ("la grande", selon les propres termes de Trump) étant le refus de la Cour suprême des États-Unis, le vendredi 11 décembre, d'examiner un procès intenté par l'État du Texas pour compromettre les résultats de l'élection dans les États de Pennsylvanie, du Michigan, de Géorgie et du Wisconsin. La décision de la haute cour semble bloquer l'option judiciaire de Trump de mettre en scène un coup d'État et d'annuler la victoire électorale de Joe Biden. "D'un point de vue juridique, la grosse dame a chanté", a déclaré Steve Vladeck, analyste à la Cour suprême de CNN et professeur de droit à l'Université du Texas [c'est nous qui soulignons]. Peut-être, mais d'autres options s'offrent encore à Trump et à ses serviteurs.

    Demain, lundi 14 décembre, le Collège électoral se réunira à Washington DC, soi-disant pour affirmer la victoire de Joe Biden. Cependant, selon la Constitution américaine, les électeurs individuels sont en fait des agents libres, et conservent le droit de voter pour qui ils veulent. Dans le contexte du mélodrame politique surréaliste et sans précédent qui se déroule au cœur du pouvoir américain depuis l'élection du 3 novembre, il est prématuré de considérer que les 306 électeurs qui sont censés voter pour Biden le feront en réalité.
    L'objectif de Trump et de ses laquais républicains est de faire tout ce qui est nécessaire pour porter la décision à la Chambre des représentants, ce qui se produira si le Collège électoral n'est pas en mesure de décider des résultats lundi. À la Chambre, chaque État recevrait un seul vote et, dans cette configuration, les républicains détiendraient la majorité, ce qui leur permettrait d'élire Trump dans un scénario valide et prescrit par la Constitution.

    Mais même si le Collège électoral confirme la présidence de Biden, Donald Trump reste le commandant en chef de toutes les forces militaires américaines jusqu'au 20 janvier 2021 à midi. Et, en particulier au Moyen-Orient, beaucoup de choses peuvent se passer pendant les 38 jours qui restent d'ici là.
    Compte tenu de la configuration militaire des forces américaines au Moyen-Orient et dans la région du Golfe Persique ces dernières semaines, et de la pléthore d'activités diplomatiques de Trump depuis le mois d'août dans les quatre accords qu'il a négociés pour la normalisation des régimes arabes réactionnaires avec Israël (le dernier étant celui avec le Maroc annoncé par le président américain jeudi dernier), nous pouvons peut-être mieux discerner le nouveau spectacle d'arrogance et de prépotence impérialiste que Trump a mis en branle le jour même, le 10 décembre, avec l'envoi de deux autres bombardiers lourds américains dans le Golfe persique.
    Les avions ont survolé une partie du Moyen-Orient pour envoyer ce que les responsables américains ont déclaré être un "message direct de dissuasion à l'Iran". Le vol a été coordonné avec les alliés des États-Unis dans la région, Israël, l'Arabie Saoudite, le Bahreïn et le Qatar.


    Un bombardier lourd B-52 se prépare au décollage avant de s'envoler vers le Moyen-Orient depuis la base aérienne de Minot dans le Dakota du Nord, le 21 novembre 2020. (Photo : US Air Force)

    Selon les responsables américains, "le vol des deux énormes bombardiers B-52H Stratofortress au-dessus de la région, la deuxième mission de ce type en moins d'un mois, a été conçu pour souligner l'engagement continu de l'Amérique au Moyen-Orient". Les déploiements de bombardiers et les vols de courte durée au Moyen-Orient et en Europe ont été utilisés dans le passé pour "envoyer un message à l'Iran" à quelques reprises au cours des deux dernières années. Selon des responsables, les bombardiers ont quitté la base aérienne de Barksdale en Louisiane mercredi et ont effectué le vol jusqu'à jeudi. Officiellement surnommé la Stratoforteresse et officieusement connu sous le nom de Big Ugly Fat Fellow, le B-52 a acquis une réputation durable de terreur aérienne au Vietnam. Des bombardiers américains de la base aérienne de Minot dans le Dakota du Nord ont effectué une mission similaire fin novembre.

    En outre, le porte-avions USS Nimitz, et pas moins de trois autres navires de guerre de son groupe d'attaque, devaient rentrer chez eux avant la fin de l'année, mais ils ont été retenus au Moyen-Orient et aucun nouveau calendrier de départ n'a été donné. Les responsables ont toutefois précisé que le retour des navires n'a pas été décidé et que le délai supplémentaire dans la région du Golfe est illimité.

    Ou, comme l'a déclaré fin novembre la liste commune MK Aida Touma-Sliman (Hadash), "Nétanyahou et ses partenaires de l'administration Trump sortante, ainsi que les dirigeants des États du Golfe, comprennent qu'ils vivent sur du temps emprunté et essaient de profiter des mois qui restent avant le départ de Trump pour attiser une guerre... Nétanyahou, l'administration Trump et bin Salman essaient apparemment de mettre le feu à la région et de mettre des rayons dans la roue du retour à l'accord nucléaire iranien et risquent de faire basculer la région dans une escalade des hostilités et de la guerre. ”
    Comme le monde en a été témoin il y a seulement deux semaines, avec l'assassinat du chef du programme nucléaire iranien Muhsin Fahirzadeh, le vendredi 27 novembre, universellement attribué à Israël mais non confirmé par ce dernier, l'axe anti-iranien reste résolument déterminé à frapper les installations nucléaires de Téhéran en provoquant d'abord la République islamique à réagir militairement afin que les Etats-Unis et ses alliés puissent justifier une attaque majeure contre l'Iran.

    Mais Trump, avec toute sa capacité à faire preuve d'un tel aventurisme téméraire, a été soigneusement formé à cette fin depuis le début de son administration par le premier ministre israélien corrompu et en difficulté, Benjamin Netanyahu. Nous ne pouvons que supposer que le régime iranien compte également les jours jusqu'à la fin du mandat de Trump avant de réagir - espérant probablement qu'il sera absous de le faire avec un changement d'administration américaine - et qu'il fait donc actuellement preuve de retenue, mais qu'il a promis une réponse à un moment et en un lieu appropriés à ses propres considérations.
    Les calculs de Nétanyahou sont clairs : les jours et les semaines à venir sont la dernière chance pour les États-Unis d'être manœuvrés par Israël pour frapper les installations nucléaires iraniennes. Avec le transfert de pouvoir prévu pour le 20 janvier 2021, s'il a effectivement lieu, selon Nétanyahou, il ne sera plus aussi facile pour la queue israélienne de remuer le chien américain.
    Xuan
       Posté le 13-12-2020 à 20:50:36   

    Un député US propose que le Texas proclame son indépendance
    Xuan
       Posté le 13-12-2020 à 20:52:37   

    Un 'Proud Boy' tue un antifa
    Xuan
       Posté le 21-12-2020 à 13:25:50   

    Trump s'accroche comme une moule sur son caillou
    Xuan
       Posté le 02-01-2021 à 13:41:22   

    Extraits de la presse chinoise et US. On se souvient que Trump avait appelé ses partisans les plus extrémistes à se replier et à se "tenir prêts" :

    Dernière tentative de Trump: un coup d’état avec le rassemblement de protestation du 6 janvier à Washington


    Refusant de perdre, Trump a annoncé qu'il y aurait un grand rassemblement de protestation à Washington le 6 janvier. (AP)
    Bien que la défaite à l'élection présidentielle de 2020 soit établie, Donald Trump refuse toujours d’admettre le résultat de la défaite.
    Le président américain Trump a tweeté le 1er janvier qu'un rassemblement de protestation à grande échelle se tiendra à Washington le 6 janvier à 11 heures.

    Il est à noter que le président américain Trump, qui était en vacances en Floride, aux États-Unis, le 31 décembre, a terminé ses vacances plus tôt et est rentré dans la capitale Washington. CNN a déclaré que son absence du parti était inhabituelle.
    De nombreux proches ont déclaré dans une interview à CNN que Trump était en «colère» pendant ses vacances et se concentrait sur les résultats des élections. Il a également mentionné à plusieurs reprises le prochain décompte des votes électoraux au Congrès aux membres du Congrès et à d'autres assistants, et a fait pression sur les sénateurs.
    Par la suite, Trump a écrit en majuscules sur Twitter: «Rendez-vous à Washington le 6 janvier» .
    Dans la zone de commentaires de ce tweet, vous pouvez voir une déclaration republiée par certains Américains et qui peut peut être publiée par certains groupes de soutien à Trump. La déclaration appelle les gens du monde entier à se rendre à Washington ou dans les capitales des États le 6 janvier. Le gouvernement est tenu de prendre des mesures contre la «fraude» lors des élections générales, faute de quoi «We The People» forcera le gouvernement à agir.
    La déclaration a également rappelé aux gens de préparer de la nourriture et des articles tels que des talkies-walkies, des casques et des lampes de poche, car Washington sera alors «bloquée».
    Il y ressort aussi que certains groupes de soutien à Trump, y compris la milice de droite Proud Boys, lanceront des manifestations à grande échelle à Washington.

    Trump prévoit de combattre l’élection même après la fin du rassemblement «Stop the Steal» du 2 janvier 2021
    De nombreux partisans les plus fanatiques de Donald Trump prévoient une manifestation de masse à Washington DC, le 6 janvier – à seulement deux semaines du jour de l’inauguration 2021 – comme leur dernière chance de perturber la victoire du président élu Joe Biden.
    Mais pour le président lui-même, c’est juste une autre occasion se plaindre.
    Deux proches du dossier affirment que ces derniers jours, Trump a déclaré à des conseillers et à ses proches collaborateurs qu’il souhaitait continuer à se battre devant les tribunaux après le 6 janvier si les membres du Congrès finissent comme prévu par certifier les résultats du collège électoral.
    « La façon dont il voit les choses est : pourquoi devrais-je jamais laisser tomber ça? … Comment cela me profiterait-il? » a déclaré l’une des sources, qui s’est longuement entretenue avec Trump sur les activités post-électorales visant à annuler la victoire décisive de son adversaire démocrate.

    Les plans exacts du président pour les événements du 6 janvier restent flous, et il a régulièrement apporté son soutien à ces rassemblements ou manifestations via des tweets enthousiastes, pour ensuite s’arrêter et faire autre chose. Depuis la semaine dernière, Trump a demandé à certains assistants et alliés ce qu’ils pensent être de bonnes idées pour lui pour marquer l’occasion, comme un discours, un survol ou une vidéo enregistrée, ont déclaré les sources.
    La journée sera mouvementée. Plusieurs républicains de la Chambre, ainsi que le sénateur Josh Hawley (R-MO), se sont engagés dans un effort chimérique et vain pour s’opposer à la certification des résultats du collège électoral. Les participants au rassemblement de mercredi veulent faire pression sur davantage de républicains pour qu’ils se joignent à l’effort – ou même, littéralement, empêcher les démocrates d’atteindre le Congrès.
    « On doit bloquer Dem et [Republicans in Name Only]», Lit-on dans un graphique de planification publié sur le forum pro-Trump« The Donald », montrant une carte des rues clés du Congrès que les manifestants veulent obstruer. «#Il y a 535 politiciens et ~ 3500 gardes.»
    Le jour même, les manifestants prévoient de se réunir dans le coin nord-est du complexe du Capitole, où ils entendront une liste d’orateurs comprenant le représentant Paul Gosar (R-AZ), le conseiller de Trump Roger Stone et la représentante élue Marjorie. Taylor Greene (R-GA), qui a soutenu la théorie du complot QAnon. Trump a promu la manifestation sur Twitter, exhortant ses partisans à y assister.

    «#Soyez là, ce sera sauvage!» A-t-il tweeté le 19 décembre.

    La Maison Blanche, l’équipe juridique du président et les porte-parole de la campagne Trump n’ont pas commenté cette histoire. Mais parmi les partisans les plus dévoués de Trump, l’idée qu’il continuerait à se battre, même après le 6, est une évidence.
    «#Vous ne pouvez pas abandonner» , a déclaré le PDG de MyPillow, Mike Lindell, un allié de Trump qui a financé et pris la parole plusieurs fois pour contester les élections de 2020, au Daily Beast. «#Si ces gens [around the president] ne finissent pas par se lever, ils sont tout aussi mauvais que les personnes qui ont tenté de commettre le crime » .
    Pour Lindell, la pression pour renverser les résultats des élections n’est pas seulement une question de politique mais aussi de religion.
    «#Dieu a choisi Donald Trump pour huit ans, pas quatre» , a-t-il dit, ajoutant que «même si Biden est désigné, il n’y a pas de prescription [on election theft]. Oui, je continuerai d’enquêter sur ça, [even if he’s sworn in], et je n’arrêterai pas d’essayer de le faire connaître au peuple américain » .

    D’autres n’ont pas pris un ton aussi théologique, mais ils n’ont pas montré moins de vigueur en encourageant la contestation des résultats par Trump. Lors d’une apparition dans une émission-débat en ligne, l’ancien conseiller à la sécurité nationale de Trump, Michael Flynn, a prédit que des millions de personnes se présenteraient le 6 janvier.

    Cependant la défaite électorale de Trump a attiré au mieux des dizaines de milliers de personnes à Washington.
    Le rassemblement du 6 janvier survient après que deux manifestations précédentes à Washington en novembre et décembre n’ont pas réussi à sauver les élections pour Trump ou à arrêter le bilan presque parfait de sa campagne en matière de défaites dans les tribunaux. Mais l’humeur des manifestants avant la manifestation du 6 janvier est devenue encore plus désespérée.

    Les purs et durs de Trump de partout au pays ont organisé leur voyage à Washington sur le forum «The Donald». L’un des sujets les plus brûlants sur le site est de savoir comment les manifestants peuvent apporter des armes à DC, ce qui serait considéré comme un crime local dans presque toutes les circonstances en vertu des lois strictes de Washington sur les armes à feu. D’autres ont parlé de s’introduire par effraction dans des bâtiments fédéraux ou de commettre des violences contre des agents des forces de l’ordre qui tentent de les empêcher de prendre d’assaut le Congrès.

    «#Je pense que ce sera une guerre littérale ce jour-là» , lit-on dans un commentaire populaire publié mercredi dernier. « Où nous prendrons d’assaut des bureaux et retirerons physiquement et même tuerons tous les traîtres de DC et récupérerons le pays. »
    Les rassemblements de novembre et de décembre à Washington ont été marqués par des violences, surtout après la tombée de la nuit. Et cela semble probablement être le cas pour le prochain rallye. Le leader des Proud Boys, Enrique Tarrio, a affirmé dans un article sur le réseau social conservateur Parler que certains Proud Boys s’habilleraient en noir pour se déguiser en manifestants «antifa» de gauche.
    " #Attention, le 6 janvier, vous ne saurez pas qui se tient à côté de vous ", a déclaré l’éminent Proud Boy Joe Biggs dans une vidéo publiée sur Parler.

    Les partisans du rallye ont cependant subi un revers lundi lorsque l’hôtel Harrington, un hôtel économique de la capitale nationale, a révélé qu’il serait fermé pendant la manifestation. L’hôtel et son bar, Harry’s, sont devenus des plaques tournantes de l’activité MAGA dans la ville, même après que le bar ait été condamné à une amende pour avoir enfreint les restrictions du COVID-19, après avoir été rempli de partisans de Trump. L’hôtel et le bar ont tous deux annoncé leur intention de fermer autour du rassemblement, quelques semaines après que quatre personnes aient été poignardées près du bar après un événement pro-Trump le 12 décembre.

    En réponse, les partisans de Trump ont fulminé en ligne et ont proposé des plans peu orthodoxes pour trouver d’autres modes de couchage, affirmant qu’ils camperaient plutôt dans des parcs autour de la ville malgré le temps hivernal.
    «#Que Dieu se vengera de l’hôtel Harrington », a déclaré lundi Ali Alexander, l’un des principaux organisateurs du rassemblement de mercredi, dans une vidéo sur Twitter.


    Edité le 02-01-2021 à 13:43:00 par Xuan


    Xuan
       Posté le 02-01-2021 à 15:13:07   

    Un article de la presse démocrate sur le même sujet, dont on ne retiendra que les éléments factuels, les démocrates US n'étant pas eux-mêmes des enfants de chœur.
    Il est difficile de faire la part de la réalité et de la paranoïa, et enfin la dernière phrase :
    "Si Biden réussit à occuper la Maison Blanche le 20 janvier sur la base des assurances données au Pentagone et à l'oligarchie au pouvoir selon lesquelles il défendra leurs intérêts, l'attaque contre les droits démocratiques et la menace de dictature mise à nu dans les complots de Trump ne fera que se poursuivre et s'intensifier."
    ne tient pas un instant, parce que si la grande bourgeoisie US est rassurée sur les intentions des démocrates, il est certain que Biden aura beaucoup de soutien et d'argent, tandis que Trump sera poubellisé.



    La crème du Pentagone en «alerte rouge» sur le complot de coup d'État de Trump

    Par Bill Van Auken
    28 décembre 2020
    http://www.defenddemocracy.press/pentagon-brass-on-red-alert-over-trumps-coup-plotting/

    Le haut commandement militaire américain opère à ce qui équivaut à un état d'alerte élevé en prévision d'une possible tentative de coup d'État du président Donald Trump au cours du mois prochain visant à renverser les résultats de l'élection présidentielle de novembre.

    Ce sentiment accru de danger a été déclenché par une interview extraordinaire du 17 décembre donnée par le général Michael Flynn (à la retraite), premier conseiller à la sécurité nationale de Trump et maintenant criminel gracié, à Newsmax, la chaîne de télévision par câble d'extrême droite qui a fidèlement soutenu la fraude de Trump. réclamations d'une élection volée.
    Flynn a affirmé le pouvoir du président de déclarer la loi martiale et a suggéré qu'il pourrait déployer des «capacités militaires» dans les États swing où il a perdu pour «essentiellement relancer une élection». En d'autres termes, les électeurs de Pennsylvanie, du Michigan, du Wisconsin, de Géorgie et d'autres États du «champ de bataille» où le candidat démocrate Joe Biden a gagné seraient renvoyés aux urnes à la pointe d'une baïonnette pour s'assurer qu'ils maintiennent l'emprise de Trump sur la Maison Blanche.

    Plus inquiétant encore, le général trois étoiles à la retraite a été invité à la Maison Blanche le lendemain - avec Sydney Powell, l'ancien avocat de Trump chargé de la fraude électorale qui a fait valoir que le vote avait été truqué, entre autres, par le défunt dirigeant vénézuélien Hugo Chavez. - où la possibilité d'imposer la loi martiale a fait l'objet d'un débat houleux.

    L'extraordinaire tension au sein des hauts gradés du Pentagone a été clairement mise en évidence ces derniers jours dans une série de rapports rédigés par des commentateurs des médias ayant des liens étroits avec l'appareil de renseignement militaire américain.
    Parmi ces avertissements, il y a une chronique du Washington Post de David Ignatius intitulée « Tant que la victoire de Biden ne sera pas certifiée, les États-Unis restent vulnérables.» Ignatius a longtemps servi de canal pour les informations que le Pentagone et la CIA veulent divulguer au public.
    Les États-Unis « seront dans la zone de danger jusqu'à la certification formelle de la victoire électorale de Joe Biden le 6 janvier, car de potentielles turbulences nationales et étrangères pourraient donner au président Trump une excuse pour s'accrocher au pouvoir» , écrit Ignatius.

    Le 6 janvier, le Congrès devrait officiellement compter les voix du Collège électoral, que Biden a remporté 306 contre 232, et certifier son élection à la présidence des États-Unis. Trump a appelé ses partisans républicains à la Chambre et au Sénat à faire dérailler ce processus, tout en convoquant ses partisans d'extrême droite à descendre dans les rues de Washington le même jour. «Grande manifestation à DC le 6 janvier. Soyez là, ce sera sauvage! " a-t-il tweeté, soulevant le spectre de la violence.
    Des affrontements violents dans les rues de la capitale américaine, prévient Ignace, pourraient fournir à Trump le prétexte « d'invoquer la loi sur l'insurrection pour mobiliser l'armée» .

    Ignace souligne également la purge par Trump des hauts dirigeants civils du Pentagone et l'installation d'une cabale de loyalistes fascistes. Le secrétaire à la Défense par intérim, Mark Esper, a été limogé à la fois en raison de sa réticence à soutenir une frappe militaire contre l'Iran et de son opposition publique à la proposition de Trump d'invoquer la loi sur l'insurrection et de déployer des troupes régulières de l'armée dans les rues pour attaquer les manifestations de violence anti-police l'été dernier.



    «Les dernières semaines au pouvoir de Trump seront également une poudrière en raison du danger de troubles à l'étranger» , écrit Ignace, soulignant les récentes attaques à la roquette contre le vaste complexe de l'ambassade américaine dans la zone verte de Bagdad et la menace de représailles de Trump sur l'Iran. Il cite également le 3 janvier anniversaire de l'assassinat par drone américain l'an dernier du haut dirigeant iranien Qassem Suleimani et du commandant de la milice irakienne Abu Mahdi al-Muhandis.

    La réalité est que les États-Unis intensifient régulièrement leurs menaces militaires contre l'Iran. Dans la dernière action, la marine américaine a envoyé le sous-marin nucléaire USS Georgia, armé de missiles de croisière, ainsi que des navires de guerre qui l'accompagnent dans le golfe Persique, rejoignant le groupe de frappe porte-avions USS Nimitz déjà déployé là-bas.
    Comme l'a averti le World Socialist Web Site dans une perspective du 17 novembre intitulée «Au milieu d'un complot de coup d'État électoral, Trump menace une guerre catastrophique contre l'Iran»:
    «Une attaque contre l'Iran et les inévitables représailles iraniennes, avec la mort potentielle d'un grand nombre de soldats américains, fourniraient à Trump le prétexte d'imposer la loi martiale et de refuser de rendre la Maison Blanche. À 62 jours de l’inauguration présidentielle prévue, le danger d’une telle provocation est omniprésent. »

    Ignatius conclut sa chronique inquiétante avec l'assurance que «Trump ne réussira pas à renverser la Constitution, mais il peut faire d'énormes dégâts au cours des prochaines semaines. " La solution, dit-il, est que les républicains se rendent à la Maison Blanche et disent à son président: «Cela doit cesser.»

    CNN, quant à elle, rapporte qu '« il y a une anxiété croissante» au sein de l'armée quant à ce que Trump pourrait faire dans les semaines précédant son départ prévu. " Le président ordonnera-t-il une action militaire inattendue, comme une frappe contre l'Iran, ou attirera-t-il d'une manière ou d'une autre l'armée ses efforts pour renverser les résultats des élections?" sont les questions qui affligent le Pentagone, selon le réseau.
    Citant près d'une douzaine d'officiers supérieurs en service actif, qui ont parlé sous couvert d'anonymat, le rapport indique que les officiers ont dressé des «listes» de toutes les actions potentielles que Trump pourrait entreprendre le mois prochain, y compris de nouvelles purges de hauts fonctionnaires, y compris en uniforme. personnel.
    Le rapport cite une déclaration publiée par le général James McConville, chef d'état-major de l'armée, et Ryan McCarthy, le secrétaire de l'armée nommé par Trump, déclarant:

    «L'armée américaine n'a aucun rôle à jouer dans la détermination du résultat d'une élection américaine.» Des officiers supérieurs interrogés par CNN ont noté que de mémoire d'homme, personne ne s'est senti obligé de publier une telle déclaration, ce qui équivaut à l'assurance que l'armée américaine ne procédera pas à un coup d'État.
    CNN a cité plusieurs officiers qui ont déclaré que «pour le reste de son mandat, si Trump émet des ordres, la clé sera de savoir s'ils sont jugés légaux. S'ils ne sont pas légaux et que le président ne peut pas être dissuadé d'éventuels ordres illégaux, cela pourrait soulever des questions difficiles sur ce que les hauts dirigeants militaires feront ensuite.
    Pour sa part, le chroniqueur républicain anti-Trump Bill Kristol a rapporté via Twitter qu'il avait été «informé de manière fiable que les hauts responsables militaires du Pentagone sont plus, pas moins, alarmés qu'il y a quelques semaines lorsque Mark Esper a été limogé. Le nouvel équipage de loyalistes de Trump occupant les postes civils les plus élevés ne semble pas là seulement pour polir leur curriculum vitae, comme l'a dit une personne. Ils essaient de comprendre, en coordination avec les gens de la Maison Blanche, «comment faire bouger les choses». » Les discussions qui ont lieu au sein des hauts gradés, a-t-il dit, sont« sans précédent ».

    Le Washington Post , quant à lui, a édité le 26 décembre que les actions de Trump au cours des prochaines semaines «pourraient donner au reste de sa présidence chaotique une apparence placide» . Il a ajouté: « Les possibilités incluent des ordres étranges aux forces armées…»
    Citant la déclaration du chef d'état-major et du secrétaire de l'armée selon laquelle l'armée ne déterminerait pas le résultat des élections, le Post a déclaré: «Les Américains peuvent apprécier ces déclarations - tout en se sentant horrifiés par leur nécessité . Il faut que les hauts gradés de l'armée disent que l'armée n'aidera pas à organiser un coup d'État.

    Ce n'est pas la seule raison de se sentir horrifié. Alors que les chefs d'état-major interarmées peuvent considérer l'agitation du général Flynn comme une menace pour la stabilité nationale, ainsi que pour la cohésion et la discipline des forces armées elles-mêmes, il n'y a aucune raison de douter que Flynn ait des contacts et des sympathisants au sein du corps des officiers qui partagent son idéologie fasciste. Qu'ils soient ou non en nombre et en organisation suffisants pour lancer un coup d'État, cette fois, un seuil a été franchi. Un coup d'État militaire aux États-Unis n'est plus simplement imaginable, mais constitue un danger réel et présent.

    Dans un article de Newsweek intitulé «Le discours sur la loi martiale de Donald Trump a mis les militaires en alerte rouge» , l'analyste vétéran des affaires militaires William Arkin a rapporté que «les officiers supérieurs ont discuté de ce qu'ils feraient si le président déclarait la loi martiale. Et les commandements militaires responsables de Washington DC sont engagés dans une planification d'urgence secrète au cas où les forces armées seraient appelées à maintenir ou à rétablir l'ordre civil pendant l'inauguration et la période de transition .
    Arkin a ajouté que si les officiers supérieurs ont insisté sur le fait qu'ils ne se joindraient pas à un coup d'État pour annuler les élections, «ils craignent que l'armée ne soit entraînée dans une crise de Trump, en particulier si le président tente de rallier des milices privées et des paramilitaires pro-Trump dans un effort pour interrompre la transition et amener la violence dans la capitale. »
    Arkin a cité un ancien commandant du Commandement du Nord (NORTHCOM) anonyme qui a déclaré: «Bien que je sois convaincu que les dirigeants militaires en uniforme ont la tête vissée à droite, la folie est sans précédent et les possibilités sont infinies .

    Faisant référence à une déclaration faite par Trump en mars selon laquelle il avait «le droit de faire beaucoup de choses que les gens ne savent même pas» , Arkin a rapporté que lors des délibérations sur la déclaration d'une urgence sur la pandémie de coronavirus, Trump a été «informé par son équipe de sécurité nationale sur un large éventail de pouvoirs extraordinaires dont il dispose, y compris des plans militaires secrets pour réprimer les troubles civils dans la 'région de la capitale nationale' et des pouvoirs extraordinaires contenus dans la continuité Top Secret des plans gouvernementaux, tous deux révélés pour la première fois dans Newsweek . Sont également inclus les documents secrets d'action présidentielle d'urgence (PEAD) rédigés à l'époque de la guerre froide qui permettent la déclaration d'une «urgence nationale illimitée» .

    Dans un article intitulé « Les derniers jours de Trump tentent de transformer l'armée en pion politique» publié sur le site Internet de The Hill , Dov S. Zakheim, un ancien sous-secrétaire à la défense de George W. Bush, a averti que si de hauts responsables militaires ont déclaré qu'ils le feraient ne pas interférer dans les élections, «Trump pourrait choisir d'invoquer la loi sur l'insurrection, ou émettre un autre ordre qui est moins clairement illégal mais qui mettrait l'armée dans les rues de l'Amérique.»
    Faisant référence à Seven Days in May , le roman le plus vendu de 1962 et le film qui a suivi, sur un coup d'État militaire aux États-Unis, Zakheim écrit: «Aujourd'hui, cependant, c'est l'armée qui est un rempart critique de la démocratie américaine et civile. contrôle alors que l'ère Trump touche à ses derniers jours… »

    Le fait que l'armée soit exaltée en tant que garante de «la démocratie et du contrôle civil» témoigne de la désintégration des formes démocratiques de gouvernement aux États-Unis sous l'impact d'une guerre sans fin, des attaques incessantes contre les droits démocratiques et des niveaux historiquement sans précédent d'inégalités sociales. La tentative de Trump de renverser la Constitution américaine est le résultat de ce processus, pas sa cause.

    Il a été aidé et encouragé par les démocrates et les médias d'entreprise, qui ont pris la décision délibérée de minimiser et de cacher au public les menaces profondes et les complots émanant de la Maison Blanche.

    Biden et les démocrates ont choisi d'ignorer le refus de Trump de concéder l'élection et ses réunions à la Maison Blanche pour discuter de la viabilité de l'imposition de la loi martiale pour rester au pouvoir.
    Lundi, Biden a prononcé un discours dans lequel il s'est plaint que la cabale de loyalistes fascistes installée par Trump au Pentagone imposait des «barrages routiers» à son équipe «obtenant toutes les informations dont nous avons besoin de l'administration sortante dans les zones clés de la sécurité nationale. Son souci, a-t-il dit, était d'éviter «toute fenêtre de confusion ou de rattrapage que nos adversaires pourraient essayer d'exploiter».

    Cette équipe de transition de Biden est exclue du Pentagone parce que les personnes nommées par Trump tentent de le transformer en cockpit d'un coup d'État extra-constitutionnel pour renverser l'élection est délibérément ignoré.
    La principale préoccupation du Parti démocrate n'est pas d'exposer et de vaincre les conspirations de Trump, mais plutôt d'empêcher des masses de travailleurs de devenir politiquement conscientes du danger et d'entrer en lutte contre celui-ci. Les démocrates considèrent une telle révolte d'en bas comme une menace intolérable pour les intérêts de Wall Street et de l'impérialisme américain qu'ils défendent.

    Si Biden réussit à occuper la Maison Blanche le 20 janvier sur la base des assurances données au Pentagone et à l'oligarchie au pouvoir selon lesquelles il défendra leurs intérêts, l'attaque contre les droits démocratiques et la menace de dictature mise à nu dans les complots de Trump ne fera que se poursuivre et s'intensifier.
    Xuan
       Posté le 06-01-2021 à 20:25:06   

    La démocratie américaine tourne à la farce


    https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/direct-etats-unis-joe-biden-promet-unite-et-action-alors-que-les-democrates-revendiquent-la-victoire-aux-senatoriales-de-georgie_4246961.html

    La tentative de "coup d'état" : des supporters pro-Trump tentent de pénétrer à l'intérieur du Congrès, des bâtiments évacués par mesure de sécurité.

    "Des bâtiments du Congrès sont en train d'être évacués par la police face aux manifestations de partisans de Donald Trump. Sur Twitter, la représentante républicaine du Michigan (Haley Stevens) explique qu’elle a dû s’abriter dans son bureau. Sa collègue de Caroline du Sud (Nancy Mace) regrette ces violences. "J'ai le cœur brisé", écrit-elle."
    Xuan
       Posté le 06-01-2021 à 23:34:10   

    La tentative de "coup d'état" de Trump avorte devant le Capitole


    Malgré la volonté - encouragée par Trump - des Proud Boys de déstabiliser le nouveau gouvernement. La tentative de coup d'état a échoué. La police y compris les forces fédérales est intervenue et a repoussé les manifestants de Trump.

    Voir vidéo sur France Info
    https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/direct-etats-unis-joe-biden-promet-unite-et-action-alors-que-les-democrates-revendiquent-la-victoire-aux-senatoriales-de-georgie_4246961.html

    De son côté Trump a tweeté "la police est de notre côté" et appelé à se retirer.

    C'est un échec politique. Trump est peut-être un bon escroc financier mais en politique c'est une brèle. Quand on n'a pas la force avec soi et qu'aucun plan n'est établi, on n'aboutit à rien.
    le vice-président Mike Pence a annoncé, mercredi dans une lettre publiée sur les réseaux sociaux, qu'il ne s'opposerait pas à la certification de la victoire de Joe Biden au Congrès. Les Républicains ont un peu abandonné Trump et les Démocrates ne manqueront pas de lui enfoncer la tête sous l'eau jusqu'à ce qu'il soit définitivement noyé.
    Xuan
       Posté le 07-01-2021 à 13:14:33   

    Les internautes chinois se moquent de l'émeute au Capitole des États-Unis comme du `` Karma '', disent que des bulles de `` démocratie et de liberté '' ont éclaté

    Par les journalistes du personnel du GT
    Publié: 7 janv.2021 11:31
    https://www.globaltimes.cn/page/202101/1212074.shtml


    Un membre d'une mafia pro-Trump frappe une entrée du Capitole pour tenter d'y accéder mercredi à Washington. Photo: AFP



    Des mots comme «Karma», «rétribution» et «méritant» ont été fréquemment mentionnés dans les commentaires des internautes chinois lorsqu'ils ont vu le dernier épisode de la vraie version américaine de House of Cards - qui a vu les partisans de Trump prendre d'assaut le Capitole, gâchant House of Représentants du bureau du président Nancy Pelosi, affrontant des policiers et pillant des objets. Les images sont devenues virales dans les médias américains, chinois et internationaux après le début des émeutes jeudi matin.

    Les internautes chinois se souviennent encore de la détresse et de la colère qu'ils ont ressenties lorsqu'ils ont vu des émeutiers à Hong Kong prendre d'assaut le complexe du Conseil législatif, griffonner des graffitis, briser et voler des objets, et, au lieu de condamner la violence, les politiciens américains ont salué le «courage» de ces foules , Les médias occidentaux ont loué la «retenue» des émeutiers, et la présidente de la Chambre, Nancy Pelosi, a même qualifié cela de «beau spectacle».

    Maintenant, cette «belle vue» se déroule aux États-Unis. Un internaute chinois a commenté: "Pelosi peut profiter de la belle vue - même à son bureau! Pendant si longtemps, les politiciens américains ont appelé les émeutiers" combattants de la liberté "dans d'autres pays. Maintenant, ils ont enfin des représailles!"

    "C'était comme regarder un film d'action passionnant!"





    Lorsqu'un scénario similaire s'est produit dans le LegCo de Hong Kong en 2019, certains politiciens américains comme Pelosi ont félicité les émeutiers de la ville comme des combattants pour la liberté. Cela a inspiré certains internautes talentueux à proposer un slogan pour que les foules américaines poursuivent leurs manifestations.

    "Cinq demandes, pas une de moins. Libérez les Etats-Unis, la révolution de notre temps", ont-ils dit, laissant entendre cinq demandes et slogans lancés par des émeutiers de Hong Kong pour faire pression sur le gouvernement de Hong Kong.

    Les cinq demandes incluent la reconnaissance du Parti démocrate triché à l'élection présidentielle et le refus que Biden soit le nouveau président; abroger la définition de «violence»; révoquer les charges retenues contre les manifestants; création d'une commission d'enquête sur les violences policières et tenue d'une deuxième élection présidentielle pour garantir justice et équité.



    Une photo de manifestants tenant apparemment la chaise de bureau de Pelosi est également devenue virale sur Sina Weibo, incitant les internautes à plaisanter sur le fait qu'il reste encore une odeur de «flatterie» sur la chaise que Pelosi qualifierait de «beau spectacle».

    Au moment de la mise sous presse, les sujets «Trump a dit qu'il ne concéderait jamais» et «les partisans de Trump prennent d'assaut le Capitole» figuraient dans la liste «les plus recherchés et les plus vus» sur la plate-forme chinoise de type Twitter, Sina Weibo.

    De nombreux internautes chinois "ont avoué" dans leurs commentaires qu'ils considéraient le "chaos aux Etats-Unis" comme une revanche. Après avoir incité tant de chaos dans le monde sous le prétexte de «liberté et démocratie», les États-Unis ont finalement goûté au «karma» de leur double poids.



    De nombreux internautes chinois ont trouvé hilarant que le compte Twitter du président américain Donald Trump ait été suspendu pendant 12 heures.

    Mohamad Safa, diplomate libanais et également Représentant permanent auprès des Nations Unies, a fait son commentaire sur l'incident sur Twitter, déclarant que "Si les États-Unis voyaient ce que les États-Unis font aux États-Unis, les États-Unis envahiraient les États-Unis. États-Unis pour libérer les États-Unis de la tyrannie des États-Unis. "

    Son tweet a reçu plus de 41.8K "j'aime" jeudi à l'heure de la presse.

    Différente de ses attitudes actives précédentes à l'égard d'incidents similaires dans d'autres endroits du monde, le compte Sina Weibo de l'ambassade des États-Unis en Chine a gardé le silence sur ce qui se passait aux États-Unis.

    Mais les internautes chinois semblent ne "donner aucune pitié" pour dévoiler le double poids et l'hypocrisie de l'ambassade - ils ont envahi le compte de l'ambassade dès 7 heures du matin, demandant "Pourquoi ne venez-vous pas travailler à l'heure? Nous attendons tous ici vous de parler haut de la démocratie et des valeurs américaines. "

    «Pendant longtemps, les politiciens américains ont critiqué la Chine pour ses efforts visant à éliminer les rumeurs et la désinformation en ligne et nous ont diffamés pour avoir« porté atteinte à la liberté d'expression ». Que faites-vous en ce moment? Le président Trump jouit de son droit à la liberté! " a commenté un internaute.

    Les internautes chinois mettent également en ligne des photos de ce qui se passe aux États-Unis et en Chine en même temps - alors que des émeutiers pro-Trump grimpent sur les murs du Capitole, des travailleurs chinois portant des combinaisons de protection à Dalian de la province du Liaoning poussent une remorque transportant des fournitures quotidiennes. pour combattre le COVID-19. "Un contraste saisissant! Alors que les Chinois sont occupés à sauver des vies, les États-Unis montrent au monde comment ils s'effondrent!" a commenté un internaute.



    Shen Yi, professeur à l'École des relations internationales et des affaires publiques de l'Université de Fudan, a déclaré au Global Times que les commentaires des internautes chinois sur la prise du Capitole sont " les sentiments clairs et vrais et sincères des Chinois ".

    La prise d'assaut du Capitole américain s'est produite à un moment symbolique de la transition du pouvoir, et c'était la première fois qu'elle se produisait dans l'histoire des États-Unis. Les internautes ont commenté que ce moment symbolique a clairement démontré la «chute du phare de la démocratie».

    Ce qui s'est passé au Capitole des États-Unis et la réponse des États-Unis à cela ont fait éclater les bulles de «démocratie» , de « liberté » et de « valeurs universelles» que les États-Unis ont longtemps utilisées pour convaincre les autres, a déclaré Shen.
    La Garde nationale américaine a décidé de faire face aux émeutiers dans le Capitole, ce qui est également une gifle pour les États-Unis après ses remarques précédentes sur des incidents similaires dans d'autres pays et régions et à Hong Kong en Chine. "Comme il est hypocrite de critiquer d'autres pays pour avoir utilisé la police pour lutter contre les émeutiers! "

    De nombreux alliés américains ont également exprimé leurs inquiétudes face aux manifestations. Le Premier ministre britannique Boris Johnson a qualifié les scènes de "honteuses" , tandis que le Premier ministre norvégien Erna Solberg a déclaré qu'il s'agissait de "scènes incroyables" et " d'attaques totalement inacceptables contre la démocratie" .

    Leurs voix ont également irrité de nombreux internautes chinois, qui ont critiqué leur double standard en ce qui concerne l'ingérence dans les affaires chinoises de Hong Kong.
    Les internautes chinois ont commenté: " Pourquoi Boris Johnson n'a-t-il pas dit qu'il soutenait les 'combattants de la liberté' américains pour l'équité, la façon dont il a dit qu'il soutenait les manifestants de Hong Kong à chaque instant ?"
    Tom Fowdy, un britannique des relations politiques et internationales analyste et diplômé des universités de Durham et d'Oxford, a déclaré au Global Times: "Ce que nous voyons ce soir est le produit d'un environnement politique extrêmement polarisé aux États-Unis." Il a ajouté qu'il pourrait être décrit comme des «fissures» dans la démocratie américaine, car un tel système ne fonctionne que s'il a une légitimité parmi toutes ses parties prenantes.

    Fowdy a déclaré qu'il y avait un contraste notable dans le discours quant à la façon dont les deux événements sont décrits à Hong Kong et aux États-Unis. Lorsque les émeutiers ont pris d'assaut le HK LegCo, cela a été annoncé comme un acte de rébellion courageuse par des manifestants " pro-démocratie ", mais lorsque les partisans de Trump ont pris d'assaut le bâtiment du capitole américain, la BBC l'a décrit comme une "foule violente et pro-Trump".
    "Il y a clairement un double standard médiatique. Les Etats-Unis sont depuis longtemps convaincus que les troubles dans leur propre pays sont toujours objectivement mauvais, mais devraient être encouragés à des fins politiques ailleurs"
    , a-t-il déclaré.

    Global Times
    Xuan
       Posté le 07-01-2021 à 16:21:20   

    ET SI ON REPARLAIT DU "TCHERNOBYL CHINOIS" ?



    FIGAROVOX/TRIBUNE - En 1986, l’accident nucléaire de Tchernobyl avait révélé les carences et les failles du régime soviétique. De même, le coronavirus aura des conséquences graves pour le régime chinois, juge le spécialiste du communisme.

    Par Thierry Wolton
    Publié le 07/02/2020 à 15:51, mis à jour le 11/02/2020 à 09:57



    _________________


    Le coup d'état fasciste de Trump a échoué. Il croyait pouvoir bénéficier de ses appuis dans la police mais c'est la police qui a tiré sur ses manifestants.
    Obligé de battre en retraite il laisse au monde le spectacle d'une démocratie bourgeoise en fin de vie, à laquelle Macron se raccroche désespérément.


    Edité le 07-01-2021 à 16:54:39 par Xuan


    Xuan
       Posté le 07-01-2021 à 22:32:39   

    dnews signale :

    Émeute du Congrès américain | Facebook a bloqué Trump au moins jusqu'à la fin de son mandat


    Écrit par: Zhang Zijie
    08/01/2021 01:10:01

    Le Congrès américain a été envahi par un grand nombre de partisans du président Donald Trump le 6 janvier, entraînant la mort d'au moins quatre personnes. Toutes les parties ont pointé du doigt Trump, y compris le fondateur de la plateforme sociale Facebook Mark Zuckerberg a annoncé le 7 janvier que le compte de Trump sur la plateforme et son compte Instagram avaient été bloqués, du moins jusqu'à la prise de fonction du président élu Joe Biden.

    Zuckerberg a publié une déclaration sur Facebook, affirmant que les incidents de choc survenus au cours des dernières 24 heures reflétaient clairement l'intention de Trump de nuire à la paix et au transfert légal du pouvoir avant la fin de son mandat. Par conséquent, la révocation de Trump par la société pourrait entraîner davantage Des propos violents, en même temps que l'autre partie utilise la plate-forme de l'entreprise pour prôner un soulèvement violent contre le gouvernement élu.

    Il a souligné qu'il était trop risqué de continuer à laisser l'autre partie utiliser les services Facebook au moment du transfert de pouvoir. Il a donc décidé de bloquer les comptes Facebook et Instagram de Trump indéfiniment, du moins jusqu'à ce que Biden prenne ses fonctions.

    En plus de Facebook, une autre plate-forme sociale Twitter a également bloqué les messages pendant 12 heures, le 6 en raison de multiples remarques inappropriées de Trump sur la fraude électorale. L'interdiction correspondante a expiré le 7, et Trump n'a pas encore publié de nouveaux messages. Cependant, un porte-parole de Twitter a souligné que la société continuerait d'évaluer la situation immédiatement et n'exclut pas de prendre d'autres mesures.

    En outre, la plate-forme de commerce électronique Shopify a annoncé le 7 que, en réponse à des incidents récents, elle pensait que le comportement de Trump violait la politique d'utilisation acceptable de l'entreprise, elle a donc décidé de suspendre les magasins connectés à Trump sur la plate-forme.


    ____________________


    Ce n'est pas la première fois que Trump est censuré. Il ressort que dans le cadre de la division profonde des USA, le camp "démocrate" possède la main sur les plus importantes plateformes de communication.

    Ces interdictions se font en dehors de tout texte de loi ou de décision parlementaire, et en dépit de tout l'arsenal institutionnel, notamment la fameuse pièce montée du Capitole, qui a fait les titres des journaux hier.
    La nature fasciste des Proud Boys comme de QAnon ne fait aucun doute, par contre la dictature idéologique exercée par les Démocrates n'est pas d'une nature différente.


    Edité le 07-01-2021 à 22:42:08 par Xuan


    Xuan
       Posté le 09-01-2021 à 13:38:58   

    DERRIERE LA CENSURE DE TRUMP : LA CENSURE PAR LES GAFA


    Caitlin Johnstone: Les médias grand public à deux visages utilisent déjà l'émeute de Washington pour appeler à plus de censure sur les réseaux sociaux
    08/01/2021

    http://www.defenddemocracy.press/caitlin-johnstone-the-two-faced-mainstream-media-is-already-using-the-washington-riot-to-call-for-more-social-media-censorship/


    Par Caitlin Johnstone *
    7 janvier 2021
    Ainsi, les États-Unis ont un petit avant-goût de leur propre médecine et maintenant la presse veut des contrôles sur ce que les gens peuvent dire sur Internet - mais qui décide ce dont les commentaires et la dissidence sont acceptables ?
    Les États-Unis ont reçu un très petit avant-goût de leur propre médecine alors que les fanatiques de Trump émeutes se frayaient temporairement un chemin dans le bâtiment du Capitole du pays , et maintenant tout le pays panique.

    Je suis généreux quand je dis qu'on a donné à l'Amérique un tout petit avant-goût de sa propre médecine; contrairement aux coups d'État horribles et aux soulèvements violents que les États-Unis orchestrent régulièrement dans les pays non conformes à travers le monde, celui-ci n'avait aucune chance de prendre le contrôle du gouvernement.
    Je suis également généreux quand je dis que les émeutiers ont « pénétré de force» ; DC a choisi de ne pas augmenter sa présence policière en préparation des manifestations tout en sachant qu'elles étaient planifiées, et il y a des images de ce qui semble être des flics les laissant activement traverser une barricade policière. Il y a eu des combats entre la police et les manifestants, mais en contraste avec le barrage incessant de séquences de brutalités policières qui ont émergé des manifestations de Black Lives Matter quelques mois auparavant, il est juste de dire que la réponse de la police a été aujourd'hui relativement douce.

    Comme on pouvait s'y attendre, cette perturbation entièrement américaine entraîne des commentaires cochés en bleu criant à propos de Vladimir Poutine sur les réseaux sociaux.
    Tout aussi prévisible, cela les a également amenés à appeler à la censure des médias sociaux.
    Le New York Times a publié deux nouveaux articles intitulés « L'assaut de Capitol Hill a été organisé sur les médias sociaux » et «La violence à Capitol Hill est un jour de jugement pour les médias sociaux », tous deux plaidant pour des restrictions plus sévères sur la parole de Silicon Géants de la technologie de la vallée.
    Dans le premier, Sheera Frenkel du NYT écrit, «la violence de mercredi était le résultat de mouvements en ligne opérant dans des réseaux de médias sociaux fermés où les gens croyaient aux allégations de fraude électorale et de vol de l'élection à M. Trump», citant l'analyse d'expert de Renee DiResta, spinmeister du think tank, de la renommée de « Tulsi Gabbard est un actif russe » . Comme d'habitude, aucune mention n'est faite de l' implication de DiResta dans le scandale New Knowledge dans lequel une ingérence russe «faux drapeau» a été organisée pour une course au Sénat de l'Alabama.
    «Ces gens agissent parce qu'ils sont convaincus qu'une élection a été volée», a déclaré DiResta. «C'est une démonstration de l'impact réel des chambres d'écho.»
    «Cela a été une répudiation frappante de l'idée qu'il existe un monde en ligne et hors ligne et que ce qui est dit en ligne est en quelque sorte maintenu en ligne», ajoute DiResta.

    Ce récit qui fonde l'idée que la communication non réglementée sur Internet mènera à des soulèvements violents est drôle de la part de Frankel, qui, comme un adepte de Twitter l'a récemment observé , a écrit un article en 2018 condamnant le gouvernement iranien pour avoir restreint l'accès des manifestants aux médias sociaux pendant la manifestations à cette époque.
    «Les médias sociaux et les applications de messagerie sont devenus cruciaux pour les manifestants anti-gouvernementaux du monde entier, en tant que moyen à la fois d'organiser et de transmettre des messages à d'autres citoyens», a écrit Frankel. «Il n'est pas surprenant que la restriction de l'accès à ces technologies soit devenue aussi importante pour la répression gouvernementale que la présence physique de la police.»
    Dans l'autre article , co-écrit par Frankel, Mike Isaac et Kate Conger, le message est ramené à la maison encore moins subtilement.
    «Alors que les manifestants pro-Trump ont pris d'assaut le bâtiment du Capitole mercredi et ont interrompu la certification des votes du collège électoral, le rôle des entreprises de médias sociaux telles que Twitter, Facebook et YouTube dans la diffusion de la désinformation et le fait d'être un mégaphone pour M. Trump a fait l'objet de nouvelles critiques, » Lit l'article, ajoutant: « Ainsi, lorsque la violence a éclaté à Washington mercredi, c'était, dans l'esprit des critiques de longue date, le jour où les poulets sont rentrés chez eux pour se percher pour les entreprises de médias sociaux. »
    L'article rend compte de la suspension temporaire par le président américain des privilèges sur les réseaux sociaux pour avoir prétendument incité à la violence avec ses publications, puis discute des différents types de désinformation et d'idées violentes diffusées dans les forums de discussion de Trump.
    «Ces sites de médias sociaux alternatifs regorgeaient de partisans de Trump qui s'organisaient et communiquaient mercredi», nous dit NYT. «Sur Parler, un hashtag tendance était #stormthecapitol. De nombreux partisans de Trump sur les sites ont également semblé croire à une fausse rumeur selon laquelle Antifa, un mouvement de gauche, était responsable d'avoir commis des violences lors des manifestations.
    «Nous savons que les entreprises de médias sociaux ont au mieux été insensées pour empêcher l'extrémisme de se développer sur leurs plates-formes» , a déclaré Jonathan Greenblatt, directeur de l'Anti-Defamation League, au NYT. «La liberté d'expression n'est pas la liberté d'inciter à la violence. Ce n’est pas un discours protégé. »
    Nous verrons probablement beaucoup plus d'articles de ce type dans les prochains jours, plaidant pour une réglementation accrue de la communication Internet afin d'éviter de futurs incidents comme celui de mercredi.
    En soi, cela ne semblera pas terriblement préoccupant pour le citoyen moyen. Rien de mal à prendre des mesures pour empêcher les gens de comploter la violence et le terrorisme sur les réseaux sociaux, n'est-ce pas?
    Mais comment prédire quelles manifestations vont être «violentes»? Comment décidez-vous quelles protestations et dissensions politiques doivent être censurées et lesquelles devraient être autorisées à communiquer librement? Laissez-vous le soin aux oligarques de la Silicon Valley de faire l'appel? Ou les demandez-vous de consulter le gouvernement comme ils l'ont fait ? Est-ce que l'une de ces institutions en qui vous avez confiance pour réglementer les manifestations méritent d'être autorisées à organiser en ligne?
    Parce que les structures de pouvoir réelles aux États-Unis semblent vouloir simplement censurer Internet pour éliminer complètement la dissidence politique.
    En 2017, de hauts responsables de Facebook, Twitter et Google ont été déférés devant le Comité judiciaire du Sénat et ont été exhortés à proposer des politiques qui «empêcheront la fomentation de la discorde» aux États-Unis.
    Cela semble horrible comme des fonctionnaires et des agents du gouvernement qui disent aux entreprises de médias sociaux que c'est leur travail de censurer la communication qui pourrait faciliter tout type de troubles, aussi justifiés soient-ils.
    Faites-vous confiance à ces mégacorporations monopolistiques pour décider si le discours dissident des gens est acceptable ou non? Je ne.
    Alors que Julian Assange est condamné à rester emprisonné à tort et que les médias de masse intensifient leurs arguments en faveur d'un contrôle narratif plus impérial, nous sommes maintenant dans une bataille pour la souveraineté de nos esprits mêmes.
    * Caitlin Johnstone , est une journaliste indépendante basée à Melbourne, en Australie. Son site Web est ici et vous pouvez la suivre sur Twitter @caitoz
    Xuan
       Posté le 10-01-2021 à 00:08:42   

    L'interdiction de Twitter sur Trump dépouille les États-Unis de `` haut niveau moral '' en critiquant les autres sur la liberté d'expression: observateurs

    Par Global Times
    Publié: 9 janv.2021 16:48

    https://www.globaltimes.cn/page/202101/1212286.shtml


    Le silence permanent du président américain Donald Trump par les médias sociaux a de nouveau révélé le double standard du pays et a dépouillé le «haut niveau moral» de Washington en donnant des leçons aux autres nations sur la «liberté d'expression», ont déclaré des observateurs chinois, ajoutant que l'évolution récente de la transition présidentielle, y compris la prise d'assaut de la colline du Capitole, a appris aux États-Unis une leçon: la liberté d'expression a des limites.

    Utilisant l'excuse d'un risque potentiel d'incitation supplémentaire à la violence, les plateformes de médias sociaux, Twitter, ont annoncé la suspension permanente des comptes de Trump.
    Google a également emboîté le pas. Peu de temps après que Twitter a annoncé vendredi la suspension du compte de Trump, Google a déclaré qu'il supprimait immédiatement Parler, une application de médias sociaux conservatrice, de son Play Store, affirmant qu'il suspendait l'application jusqu'à ce que les développeurs s'engagent à appliquer une politique de modération et d'application qui pourrait gérer contenu répréhensible sur la plateforme.

    Ce ne sont pas seulement les comptes de Trump qui ont été suspendus. Twitter a également supprimé les comptes de Michael Flynn, l'ancien conseiller à la sécurité nationale de Trump qui a reçu une grâce présidentielle; et l'avocat pro-Trump Sidney Powell, pour avoir enfreint les politiques qui interdisent aux utilisateurs de s'engager dans une «activité coordonnée» qui entraîne des dommages en ligne et dans le monde réel.
    Dans un communiqué de presse publié vendredi soir, Trump a répondu à ses suspensions en déclarant que "Twitter est allé de plus en plus loin en interdisant la liberté d'expression" .

    L'incident a pleinement mis à nu les doubles standards des États-Unis lorsqu'ils ne ménagent aucun effort pour critiquer les «violations de la liberté d'expression» des autres nations, tout en prenant la décision radicale de restreindre le discours de son propre président, Li Haidong, professeur à l'Institut de Relations internationales, a déclaré samedi l'Université des affaires étrangères de Chine au Global Times.

    Il a dit que ces doubles standards flagrants ont dépouillé les Etats-Unis de leur « haut niveau moral» lorsqu'ils ont l'intention de se plaindre des «violations de la liberté d'expression» par d'autres nations.
    La Chine se consacre depuis longtemps à la réglementation des contenus préjudiciables, tels que la violence, la pornographie et les attaques personnelles sur son Internet. Pourtant, une telle décision est tombée dans le museau américain d'attaquer la Chine pour « restriction de la liberté d'expression» .

    "Peut-être que ce n'est que jusqu'à aujourd'hui, les États-Unis ont appris la leçon que la liberté d'expression n'est pas sans limites. Aucun gouvernement ne peut avoir un Internet non réglementé" , a déclaré Shen Yi de l'École des relations internationales et des affaires publiques de l'Université de Fudan. Fois.

    Pourtant, il a déclaré que les États-Unis avaient un long chemin à parcourir en ce qui concerne la réglementation de l'Internet. " Nous avons réglementé Internet pour fournir un environnement en ligne sain pour le public; mais les plates-formes américaines ont commencé une purge d'Internet parce que ces plates-formes penchent vers certains partis politiques et que certains discours ne sont pas conformes aux intérêts politiques qu'ils défendaient."

    Li a noté qu'après l'incident, les États-Unis ne devraient pas se traiter comme spéciaux et parfaits, se différenciant de tous les pays du monde. «C'est tombé dans la risée pour le monde de voir.»
    La suspension du compte de Trump et de ses partisans a également suscité des vagues de moqueries sur Internet chinois. Le hashtag "Twitter a annoncé la suspension permanente du compte de Trump" a généré plus de 400 millions de vues au moment de la publication.
    "Nous avons vraiment été témoins de l'histoire; avons été témoins des vraies couleurs du système politique américain et de ses doubles standards" , a déclaré un utilisateur de Sina Weibo.
    Xuan
       Posté le 10-01-2021 à 13:42:17   

    Deux menaces jumelles néonazisme et techno-totalitarisme


    Le Monde se félicite de cette censure, reproche qu'elles soient si tardives et voudrait que les GAFA les rendent "transparentes et légitimes"
    :
    "Twitter, Facebook, Google et d’autres acteurs ont pris des mesures pour limiter la portée de la parole du président des Etats-Unis. Tardives, ces réactions ne doivent pas faire oublier leur part de responsabilité dans l’émergence d’un terreau propice aux théories complotistes, ni leur difficulté à mettre en place des politiques de modération transparentes et légitimes..."

    On se demande en quoi des mesures prises par les monopoles des réseaux sociaux pourraient être "transparentes et légitimes". Peut-être que Le Monde souhaiterait poser en exemple son propre Décodex...
    La presse de gauche US ne manque pas d'épingler elle-même sous le titre "Twin Threats: Neonazism vs. Techno-Totaliarinism", soit "Deux menaces jumelles néonazisme et techno-totalitarisme" .

    Avec la censure unilatérale d'un président américain en exercice, Big Tech a prouvé qu'elle était plus puissante que n'importe quel gouvernement

    09/01/2021
    http://www.defenddemocracy.press/with-unilateral-censorship-of-a-sitting-us-president-big-tech-has-proven-its-more-powerful-than-any-government/

    Par Helen Buyniski *
    8 janvier 2021

    Les démarches de Big Tech pour éloigner le président Donald Trump des médias sociaux ont été qualifiées de victoire par certains. Mais un État dirigé par des entreprises avec des politiciens servant de simples figures de proue équivaut au fascisme même auquel ils prétendent s'opposer.

    L'air suffisant et palpable de `` mission accomplie '' émanant de Facebook, Twitter et Google dans les semaines qui ont suivi le déclenchement de l'élection du démocrate Joe Biden par les médias en novembre a été difficile à ignorer. Grâce à une emprise de fer sur le discours politique et à la répression brutale de toute voix dissidente influente, ces entreprises incroyablement riches et leurs partenaires dans l'establishment médiatique ont réussi à renverser ce qui restait du processus démocratique américain.

    En bref, ils ont des raisons de se réjouir, ayant réussi le premier coup d'État réussi au niveau national dans l'histoire des États-Unis. Et mieux encore - pour eux du moins - ayant aidé le «bon» gars à gagner, ils n'auront pas à répondre à de fausses accusations de collusion russe cette fois-ci. En effet, pas moins que le département de la Sécurité intérieure s'est manifesté pour déclarer le vote le plus sûr de l'histoire des États-Unis - une affirmation déconcertante au mieux, étant donné que les mêmes responsables ont passé des mois à insister sur le fait que l'infiltration étrangère était censée avoir la démocratie suspendue à un fil.

    L'épopée qui a suivi la marche de mercredi sur le Capitole est presque garantie d'entraîner de nouvelles restrictions sur le discours en ligne - et comme de nombreux observateurs l'ont noté , c'est exactement ce que veulent Big Tech et Big Brother. Aucune explication n'a été fournie sur la raison pour laquelle le Capitole était en grande partie sans surveillance pendant les manifestations, même si Trump avait appelé pendant des semaines ses partisans à organiser des manifestations « sauvages » ce jour-là. On ne savait pas non plus pourquoi le maire Muriel Bowser avait attendu si longtemps avant d'envoyer la police et l'armée pour freiner le chaos.

    La scène semblait avoir été délibérément pliée au désastre, juste le genre de spectacle dont un axe intelligent Big Business-Big Tech a besoin pour terrifier les masses en leur faisant croire qu'une insurrection totale est en cours. La seule vraie surprise dans les événements de mercredi est que plus de personnes n'ont pas été tuées - mais c'est là que les médias sont entrés, brandissant des descriptions terriblement détaillées et photographiant les personnages les plus bizarrement vêtus du groupe.

    En distrayant le public, en attribuant la violence qui a coûté la vie à cinq personnes aux extrémistes domestiques radicalisés et en interdisant un nombre toujours croissant de sujets de discussion, Facebook, Twitter et Google peuvent éviter l'abrogation totale des protections en matière de responsabilité de l'article 230 et vivre jusqu'à la couverture la nation dans la propagande un autre jour. Peu importe l'absence de `` suprémacistes blancs '' visibles, de nazis et d'autres indésirables censés diriger le contingent pro-Trump - il est toujours possible de Photoshop avec un insigne nazi ou 12 en poste.

    En fin de compte, le récit diverge de la réalité juste assez pour faire valoir son point de vue, qualifiant les médias sociaux de coupables et dupant l'Américain moyen en soutenant de nouvelles incursions sur leurs libertés du premier amendement. La morale de l'histoire devient « Arrêtez de penser, avant que quelqu'un ne soit blessé. "

    Et la relation devrait-elle se dégrader, et les politiciens veulent-ils récupérer leur pouvoir? Big Tech peut facilement saboter toute tentative législative de briser son monopole simplement en menaçant d'exposer les secrets des douzaines d'agences gouvernementales qui ont leurs données stockées dans le cloud. Des entreprises comme Facebook et Twitter, Amazon et Google ont ce qui reste de la `` démocratie '' américaine par les boules proverbiales, et si un politicien en croisade tentait de perturber leur relation chaleureuse, ils vivraient presque certainement pour le regretter.

    Il suffirait d'une seule «fuite» gênante pour retourner le public contre tout sauveur luddite tentant de soulever la botte de Big Tech du cou américain. Le contrôle des médias par ces entreprises est si hermétique qu'un «scandale» manufacturé pourrait être préparé et lancé dans le cyberespace en quelques heures. De telles représailles serviraient le double objectif de détruire la carrière du croisé politique et de rappeler aux autres bienfaiteurs potentiels de ne rien faire d'idiot - comme se battre pour défendre son propre pays contre les mégacorporations qui le tiennent en otage.

    En empêchant Trump de publier même sur Twitter et Facebook et sur la plate-forme de diffusion en direct Twitch, Big Tech a clairement fait savoir qu'ils ne se contentaient plus d'un simple monopole sur l'une des rares industries rentables restantes aux États-Unis. Ils n'arrêteront pas d'accumuler du pouvoir jusqu'à ce qu'ils dirigent la politique, de la présidence aux plus petites élections locales. Avec les émeutes de mercredi, la danse soigneusement chorégraphiée entre les dirigeants de la technologie et les politiciens qui font leur offre a reçu le feu vert pour passer au niveau suivant.

    Déplatformer Trump n'est que le début d'une croisade mégalomane contre tous ceux qui interrogeraient un gouvernement par les algorithmes, des algorithmes, et pour les algorithmes.

    * Helen Buyniski, est une journaliste américaine et commentatrice politique à RT. Suivez-la sur Twitter @ velocirapture23

    Publié sur rt.com
    Xuan
       Posté le 10-01-2021 à 18:28:45   

    Quelle surveillance des réseaux sociaux ?


    Sur les arrêts de bus des appels à dénoncer les participants à l'invasion du Capitole :
    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1347990653901410305/pu/vid/480x270/S1xPBnzsn5hrsU3u.mp4?tag=10

    Selon le secrétaire d'état au numérique Cédric O :

    "La fermeture du compte de Donald Trump par @Twitter, si elle peut se justifier par une forme de prophylaxie d’urgence, n’en pose pas moins des questions fondamentales. La régulation du débat public par les principaux réseaux sociaux au regard de leurs seuls CGU*...
    10:42 AM · 9 janv. 2021
    ..alors qu’ils sont devenus de véritables espaces publics et rassemblent des milliards de citoyens, cela semble pour le moins un peu court d’un point de vue démocratique. Au-delà de la haine en ligne, nous avons besoin d’inventer une nouvelle forme de supervision démocratique.
    10:42 AM · 9 janv. 2021·Twitter Web App"


    [*CGU : Conditions Générales d'Utilisation ou netiquette. Cependant celle-ci peut être interprétée en fonction de la situation].

    Il ressort que les sociétés démocratiques bourgeoises pratiquent la censure, l'appel à la délation, assorties des techniques les plus modernes.

    Ce qui les distingue des sociétés socialistes aujourd'hui c'est que la censure est décidée et mise en œuvre par les entreprises high tech, en dehors de toute légalité et de toute démocratie.
    Quelle supervision démocratique peut être inventée par la bourgeoisie ?
    La supervision des réseaux sociaux ne peut que que refléter la dictature de cette classe sur la société et asseoir sa domination, en lien avec les monopoles de la high tech.
    Par conséquent une régulation décidée par l'Etat bourgeois ne sera pas une limitation du pouvoir de ces monopoles mais le mettra au service de l'ensemble de la classe dominante.


    Edité le 10-01-2021 à 18:40:19 par Xuan


    Xuan
       Posté le 11-01-2021 à 08:30:25   

    Plus de violence émergera aux États-Unis tant que "les divergences restent non résolues ''

    Par Yang Sheng et Liu Caiyu
    Publié: 10 janv.2021 22:03
    https://www.globaltimes.cn/page/202101/1212380.shtml

    Après l'incident choquant et historique qui s'est produit au Capitol Hill à Washington DC la semaine dernière, les démocrates et les élites de l'establishment américain font de leur mieux pour lancer une offensive globale contre le président américain Donald Trump et ses partisans pour les éliminer du système, mais de telles mesures ne serviront pas à guérir le pays blessé et polarisé, mais pourraient encore accroître les divergences, ont déclaré des analystes chinois.

    Les États-Unis seront plus imprévisibles à l'avenir en raison de luttes internes sans fin, et dans les 10 derniers jours de l'administration Trump, ils seront impuissants par les démocrates et les élites de l'establishment, de sorte que sa "folie finale ou frénésie finale" est principalement une " guerre des mots "plutôt que des actions réelles qui pourraient vraiment mettre en danger d'autres pays dans leurs derniers instants au gouvernement,

    Presque tous les réseaux sociaux occidentaux grand public ont interdit les comptes de Trump, Twitter a même suspendu définitivement le compte du président en exercice, au nom du contrôle de la diffusion d'informations qui pourraient inciter à la violence, mais le déchaînement au Capitole mercredi ne semble pas être le dernier acte de violence avant le jour de l'inauguration du président élu Joe Biden le 20 janvier, alors que des panneaux circulant sur les plateformes de médias sociaux américaines indiquent que des partisans fanatiques de Trump prévoient de semer plus de problèmes.

    " Trump ou la guerre. Aujourd'hui. C'est simple" et " Si vous ne savez pas tirer: vous devez apprendre. Maintenant" et " [i]nous prendrons d'assaut les bâtiments gouvernementaux, tuerons des flics, tuerons les gardes de sécurité, tuerons les employés et agents fédéraux. , et exigez un recomptage. " [/i] Ce sont parmi les commentaires radicaux sur les réseaux sociaux qui tentent d'encourager les partisans de Trump à être violents et à passer à l'offensive, selon CNN.

    Les experts américains ont averti via les médias que les appels à la violence n'ont fait que s'intensifier avant le jour de l'inauguration et ils « s'attendent pleinement à ce que cette violence puisse en fait empirer avant de s'améliorer» .
    Des analystes chinois ont déclaré que les élites de l'establishment américain et les géants des médias sociaux faisaient de leur mieux pour dépeindre Trump et ses partisans comme "l'ennemi commun de la démocratie" , pour simplifier la crise systémique complexe et de longue date en une question en noir et blanc entre l'establishment. élites et Trump, mais malheureusement, cela ne fera que provoquer plus de divergences et les conflits continueront.
    Les démocrates, et certains républicains, tentent maintenant de pousser la destitution contre Trump pour la deuxième fois de son mandat car ils estiment qu'il devrait être tenu responsable des violences de mercredi au Capitole, selon le New York Times.

    Ni Feng, directeur de l'Institut d'études américaines de l'Académie chinoise des sciences sociales, a déclaré dimanche au Global Times que la destitution de Trump n'est pas seulement conçue pour destituer un président, mais pour déplaire ou choisir la confrontation contre 74 millions de personnes aux États-Unis qui a voté pour Trump. "La destitution de Trump ne ferait que provoquer une nouvelle vague de violence et déchirer la société américaine."
    Le fait de faire taire Trump en ligne pourrait irriter de nombreux partisans de Trump car ils sentent que leur position politique ou leurs opinions sont également étouffées, et ils pourraient croire que c'est un type de tyrannie que les élites de l'establishment leur ont imposé, afin qu'ils puissent devenir plus violents, Ni noté.
    Jin Canrong, doyen associé de la School of International Studies de l'Université Renmin de Chine, a déclaré dimanche au Global Times qu ' "après que Trump eut réalisé que son opportunité d'annuler le résultat des élections avait totalement échoué et avait promis que la transition au pouvoir serait harmonieuse et ordonnée, ses partisans se sont à nouveau divisés. Un groupe d'entre eux a accepté le fait et cherche à se distancier des extrémistes, et un autre groupe devient plus extrême et radical. "

    Grâce à l'opération de nettoyage menée mercredi par la police américaine et d'autres forces armées au Capitole, nous pouvons voir que les élites de l'establishment américain ont suffisamment de pouvoir pour sévir très rapidement contre les forces conservatrices d'extrême droite dans des conflits violents. Tant qu'ils seront pleinement préparés, tant que les partisans de Trump et d'autres extrémistes ne voudront pas être tués ou arrêtés, ils ne pourront pas répéter les émeutes du Capitole, a déclaré Jin.
    Mais la destitution ressemblerait plus à une humiliation à Trump et à ses partisans qu'à une motion sérieuse, car il ne reste que 10 jours avant le jour de l'inauguration, le temps n'est pas suffisant pour le Congrès de destituer Trump, ont déclaré des observateurs chinois.
    "Les États-Unis traversent une grave crise systémique. Trump ou le Trumpisme est le résultat, plutôt que la cause profonde, de cette crise. Sortir Trump du système ne résoudra pas le problème. Les gens en colère qui veulent que Trump revienne sont en colère et insatisfaits, les problèmes qui ont causé la polarisation du pays restent non résolus. La victoire de Biden est le retour du pouvoir de l'establishment plutôt que le début d'une réforme profonde » , a déclaré Jin.
    Les luttes internes se poursuivront, les problèmes deviendront plus compliqués et les États-Unis seront plus imprévisibles à l'avenir, a noté Jin.

    Laisser le pouvoir à Trump

    La présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi, s'est entretenue vendredi avec le plus haut officier militaire du pays des précautions à prendre pour empêcher Trump d'ordonner une frappe nucléaire ou de mener d'autres hostilités militaires alors que les démocrates cherchaient à le démettre de leurs fonctions, a rapporté le Politico.
    La révélation étonnante est venue dans une lettre du président aux démocrates de la Chambre décrivant les prochaines étapes à la suite d'une violente violation du Capitole mercredi. Pelosi a déclaré qu'elle avait parlé au président général des Joint Chiefs, Mark Milley, des garde-fous en place qui pourraient empêcher "un président instable" de manier l'armée ou l'arsenal nucléaire du pays.
    Dans les 10 prochains jours, l'administration Trump ne sera pas en mesure de provoquer de nouveaux troubles dans le monde, et bien que des politiciens comme le secrétaire d'État Mike Pompeo puissent encore dire des bêtises pour provoquer d'autres pays, l'administration n'a pas le pouvoir de provoquer des problèmes et des crises réels, depuis que Trump et son administration sont muets et isolés, ont déclaré des analystes chinois.
    Les secteurs militaires et diplomatiques professionnels choisissent maintenant de coopérer avec la prochaine administration démocrate plutôt que de servir des idées folles dans les derniers moments de la présidence de Trump, a déclaré Jin.
    "Ces professionnels comprennent que le fait de déclencher une guerre ou toute opération militaire contre d'autres ne détournera pas le problème mais ne fera que créer plus de problèmes, de chaos, de victimes et de pertes économiques. Sans parler d'une guerre avec des pays dotés d'armes nucléaires comme la Chine et la Russie, même l'Iran le ferait. faire souffrir les États-Unis. Les Américains ne seront pas aussi fous et stupides » , a noté Jin.


    Edité le 11-01-2021 à 08:30:59 par Xuan


    Xuan
       Posté le 11-01-2021 à 16:10:39   

    Lire : Censure : bruit de bottes sur les réseaux sociaux – et les USA

    Biden s'est vanté d'avoir pondu le Patriot Act après le 11 septembre.
    A présent ces lois sont à usage interne.
    Les contradictions de classe et raciales ne vont pas s'effacer pour autant, comme le signalent les chinois. Au contraire, la gestion abominable de la crise sanitaire se répercute sur la crise économique et sur les conditions de vie du peuple.
    Faire tourner la planche à billets continue de déprécier la monnaie de fait.

    On trouve un article de la même teneur sur http://www.defenddemocracy.press/biden-calls-pro-trump-capitol-protesters-domestic-terrorists/

    Ce n'est pas Trump qui a produit le fascisme, il en a donné un avant-goût caricatural mussolinien (bien que Mussolini fût tout aussi brutal que l'hitlérisme). Les choses sérieuses commencent avec Biden.
    Pour faire la guerre il faut d'abord faire taire toute opposition interne. Puis s'assurer d'un soutien sans faille des alliés, et la France doit en faire partie.



    Edité le 11-01-2021 à 16:33:38 par Xuan


    Xuan
       Posté le 11-01-2021 à 16:31:55   

    Les capitalistes les plus avisés de notre pays réfléchissent à la manière de défendre la démocratie

    09/01/2021

    Par Alex
    N.Presse 8 janvier 2021

    http://www.defenddemocracy.press/our-countrys-most-rapacious-capitalists-are-weighing-in-on-how-to-defend-democracy/

    Mercredi, alors que les partisans de Donald Trump ont pris d'assaut le Capitole américain, une déclaration a été publiée à partir d'un trimestre inattendu. «Les fabricants appellent les voyous armés à cesser la violence au Capitole», lit-on dans le document , publié par l'Association nationale des industriels (NAM).

    «Ce n'est pas la vision de l'Amérique à laquelle les fabricants croient et travaillent si dur à défendre» , déclare-t-il, dans les remarques attribuées au président-directeur général du NAM, Jay Timmons. Fait remarquable, il appelle le vice-président Mike Pence à invoquer le 25e amendement, qui permet au vice-président, travaillant avec le cabinet, d'assumer le pouvoir présidentiel si le président actuel est jugé incapable de remplir ses fonctions. Cette mesure, dit Timmons, peut « préserver la démocratie ».

    NAM représente environ quatorze mille fabricants. Des représentants d'ExxonMobil et Pfizer Inc. siègent au comité exécutif actuel, tandis que les membres du conseil comprennent des représentants de General Electric, Raytheon Technologies, General Motors, Boeing et Smithfield Foods. C'est un groupe de lobbying - Open Secrets rapporte qu'il a dépensé près de 15 millions de dollars en lobbying en 2019 - mais pas n'importe quel groupe de lobbying. Alors que les préférences politiques de la personne moyenne aux États-Unis peuvent avoir peu ou pas d'incidence sur la politique publique, des organisations comme NAM veillent à ce que les préférences des capitalistes soient prises en compte. Si l'exécutif de l'État moderne n'est qu'un comité pour gérer les affaires communes de toute la bourgeoisie, c'est en grande partie grâce à des organisations comme le NAM.

    Mercredi, la déclaration du NAM a rapidement gagné un large public. Quiconque regardait CNN ce soir-là en a entendu plusieurs références. Cependant, personne n'a beaucoup parlé de l'organisation elle-même. Ce qui est dommage, car peu de groupes ont une histoire plus ancienne de guerre à la démocratie.

    Une ombre sur le mouvement ouvrier
    Fondé en 1895 en réponse à une vague de syndicalisation, le NAM a une longue histoire de lutte contre l'une des principales institutions démocratiques du pays: les syndicats.

    Ses premières années ont été consacrées à des objectifs tels que le lobbying sur les tarifs et la création d'une chambre de commerce américaine. Mais tout en organisant la classe capitaliste, le groupe n'a jamais quitté l'ennemi des yeux. Le travail organisé entraînerait «le despotisme, la tyrannie et l'esclavage» , a déclaré le président du NAM, David Maclean Parry, lors de la convention du groupe en 1903. (Peu de temps après, Parry a publié The Scarlet Empire, un roman dystopique sur une société socialiste - malgré les possibilités créatives offertes à l'écrivain de fiction, sa société, Atlantis, a même une «Fédération du travail de l'Atlantide. Comme vous pouvez l'imaginer, la fédération transforme la société totalitaire et dominante dans son ensemble avec son égalitarisme oppressif.) Comme John Kirby Jr, le nouveau président de l'organisation, l'a dit lors de la convention de 1911, surpassant Parry, «La Fédération américaine du travail est engagée dans une guerre ouverte contre Jésus-Christ et sa cause. »

    Alors que le NAM a rencontré un certain succès au début du XXe siècle, la Grande Dépression a changé tout cela. L'élection de Franklin D. Roosevelt et le passage en 1935 de la loi nationale sur les relations de travail (NLRA) ont appelé à une nouvelle stratégie commerciale. La NLRA garantit le droit des travailleurs d'adhérer à un syndicat. Alors que de nombreux capitalistes, y compris le NAM, espéraient que la loi serait annulée par la Cour suprême, en 1937, les juges l'ont confirmée. Les syndicats se sont développés à un rythme sans précédent. C'était l'année de la grève d'occupation de Flint, Michigan chez General Motors: en six mois, le Congrès des organisations industrielles (CIO) a gagné deux millions de membres.

    En réponse, le NAM s'est occupé du front de la propagande, pionnier d'une stratégie de piégeage rouge contre les travailleurs qui, à long terme, a contribué à entraver gravement le mouvement. À l'époque, la majorité du budget de l'organisation était allouée aux relations publiques. Par l'intermédiaire de son Conseil national de l'information industrielle, il a diffusé des millions d'exemplaires de dessins animés, de chroniques de journaux pro-business, d'une série de films et de quelque 45 000 panneaux publicitaires.

    Par exemple, en 1938, le NAM a imprimé et distribué des millions d'exemplaires d'un pamphlet avec une couverture représentant le chef du syndicat des mineurs John L. Lewis - les énormes sourcils touffus sont impossibles à tromper - tenant une pancarte sur laquelle on lit « Rejoignez le CIO et aidez à construire le Soviet Amérique. " La brochure a rapidement trouvé sa place dans les usines de production de masse.

    La fin des années 1930 a également vu le NAM se lancer à la radio . Une émission produite par le groupe, «The American Family Robinson», qui suivait une famille dirigée par un patriarche capitaliste bienveillant, présentait un complot didactiquement conçu pour promouvoir la libre entreprise. (Un frère fantasque enclin aux tendances socialistes a fourni l'occasion de dramatiser la bêtise et le danger du socialisme, un peu comme The Scarlet Empire de Parry ).

    Malgré ces efforts, les organisations de la classe ouvrière ont continué à se développer. Alors que la Seconde Guerre mondiale a atténué la guerre des classes, sa fin a vu un doublement du militantisme dans les industries. Près de 10 pour cent de la main-d'œuvre américaine se sont mis en grève en 1946.

    C'était une explosion trop grande pour être ignorée: les entreprises exigeaient une réponse politique, et avec une majorité républicaine nouvellement élue au Congrès, ils en ont obtenu une. Comme l'a dit plus tard le membre du Congrès Donald O'Toole de New York, la loi antisyndicale Taft-Hartley de 1947 a été préparée «phrase par phrase, paragraphe par paragraphe, par l'Association nationale des fabricants» . Comme le républicain Joseph Ball du Minnesota l'a dit aux participants à propos de la convention NAM de 1946 concernant la législation en cours, «cela pèsera le plus lourdement sur les syndicats». En effet, le projet de loi, qui restreint considérablement les droits des travailleurs tout en consacrant ceux des employeurs dans la loi, continue de jeter une ombre sur le mouvement ouvrier.

    Au cours des décennies suivantes, le NAM a continué à innover sa machine de propagande. Dans les années 1950, une émission de télévision produite par le NAM a été diffusée dans les foyers à travers le pays: Industry on Parade a mis en évidence diverses industries et les entreprises qui les dirigeaient, d'une durée de quinze minutes et comprenant des commentaires sur l'opportunité du système capitaliste américain sur le " Système d'esclavage communiste » , comme le dit un épisode sur l'industrie de l'aluminium.

    Mais le NAM n'a pas limité son travail à la propagande. Comme le raconte Jeremy Millroy dans Blood, Sweat, and Fear: Violence at Work in the Auto Industry, 1960–80 , le NAM, en prenant une page du manuel de la guerre du Vietnam, a organisé des séminaires de contre-insurrection à Detroit en 1968, distribuant six cent mille exemplaires d'un brochure intitulée «Guide de planification industrielle contre les troubles civils» .

    Un brillant avenir
    Plus récemment, le NAM a bénéficié d'un « accès sans entrave à la Maison Blanche sous Trump» , jouant un rôle central dans l'élaboration de la facture fiscale de l'administration. Trump lui-même a pris la parole lors de sa convention de 2017 et, au cours de son mandat, l'organisation a embauché plusieurs anciens responsables de l'administration comme lobbyistes. Il y a moins d'un an, en février 2020, elle a choisi Ivanka Trump comme la première récipiendaire de son Alexander Hamilton Award, un honneur destiné à reconnaître les dirigeants « qui, comme Hamilton, inspirent les Américains à promouvoir, pérenniser et préserver la fabrication en Amérique. "

    NAM n'est pas le seul représentant des grandes entreprises à avoir eu une influence néfaste sur la démocratie - ni la seule marque avec un bilan moins qu'impeccable à avoir publié des déclarations sur les événements de Washington DC - mais son histoire peu glorieuse et ses liens étroits à l'administration Trump met sa volonté de conseiller sur la préservation de la démocratie sous un jour particulièrement ridicule. Le NAM, semble-t-il, n'a pas perdu son contact en matière de relations publiques - son communiqué de presse largement diffusé a commodément choisi le groupe comme un allié de la nouvelle majorité démocrate. Bref, tout un coup

    Publié sur jacobinmag.com
    Xuan
       Posté le 12-01-2021 à 21:34:46   

    En Hongrie, Twitter a bloqué dans la nuit les comptes de 200 partisans inconditionnels de l’homme politique populiste du pays, Victor Orban, sans explication. Le moment est peut-être venu pour l’élite de l’establishment occidental d’unir ses forces au capitalisme libéral, représenté par les géants des médias sociaux, pour anéantir les forces populstes.

    Source DNEWS

    A relier aux réactions des médias français.
    Xuan
       Posté le 13-01-2021 à 07:31:57   

    `` L'hégémonie numérique américaine '' derrière l'interdiction de Trump


    Par Yang ShengPublié: 12 janv.2021 23:03
    https://www.globaltimes.cn/page/202101/1212623.shtml

    Les forces de l'establishment et pro-établissement aux États-Unis s'unissent pour combattre leur «ennemi commun» - le président Donald Trump et ses partisans - avec des efforts sans précédent, en particulier «l'exécution numérique de Trump» dans les réseaux sociaux, ce qui a suscité des inquiétudes dans le monde entier sur l'hégémonie numérique américaine. Cela pourrait avoir un impact énorme sur la politique mondiale, et les analystes chinois ont rappelé que le Trumpisme ne disparaîtra pas, mais qu'il continuera à déchirer les États-Unis.

    Les géants américains des médias sociaux ne ciblent pas seulement le président, mais aussi les comptes qui choisissent de soutenir Trump. Twitter a déclaré lundi avoir supprimé plus de 70 000 comptes promouvant la théorie du complot QAnon ces derniers jours, alors que la société élargissait sa répression contre les contenus susceptibles d'inciter à la violence après avoir exclu le président Trump de son service la semaine dernière, selon le New York Times .

    Les experts chinois ont déclaré, d'une part, qu'il est compréhensible que les géants américains des médias sociaux doivent interdire ces comptes, sinon ils pourraient voir plus de violence et de conflits dans leur pays en raison de l'extrémisme et des théories du complot qui pourraient répandre la haine et créer des divergences ; mais d'un autre côté, les actions n'étaient pas fondées sur la loi mais sur les règles établies par les entreprises, qui montrent que ces entreprises aux avantages monopolistiques en Occident sont de plus en plus puissantes et incontestables dans une certaine mesure.


    À travers la situation politique américaine après l'émeute du Capitole, le peuple chinois voit plus clairement que le centre du pouvoir du système capitaliste américain est toujours Wall Street, car il peut effectivement rassembler toutes les forces de l'establishment, les politiciens de deux grands partis, les géants des médias sociaux et les médias traditionnels, pour réprimer conjointement Trump, les politiciens pro-Trump et les partisans de Trump avec des frappes puissantes et sans précédent.


    La chancelière allemande Angela Merkel, l'une des dirigeants occidentaux les plus respectés en désaccord avec Trump sur de nombreuses questions, considère également l'expulsion de Trump par Twitter comme "problématique", a déclaré lundi son porte-parole Steffen Seibert, a rapporté l'AP.
    Seibert a déclaré que les opérateurs des plateformes de médias sociaux "portent une grande responsabilité pour que la communication politique ne soit pas empoisonnée par la haine, par les mensonges et par l'incitation à la violence".
    Mais Seibert a également déclaré que la liberté d'opinion est un droit fondamental de "signification élémentaire" et que "ce droit fondamental peut être intervenu, mais selon la loi et dans le cadre défini par les législateurs - pas selon une décision de la direction des plateformes de médias sociaux» , a-t-il déclaré aux journalistes à Berlin.


    Hégémonie numérique


    Lü Xiang, chercheur à l'Académie chinoise des sciences sociales de Pékin, a déclaré mardi au Global Times que l'expression des préoccupations de Merkel reflétait un problème très crucial auquel les pays européens et la plupart des pays du monde sont confrontés: comment faire face à l'hégémonie numérique des États-Unis.
    Tous les pays ne peuvent pas ou ne peuvent pas exercer leur souveraineté sur le cyberespace. Les gens en Europe et dans la plupart des pays du monde dépendent fortement des réseaux sociaux américains, ces services fournis par les entreprises américaines ont des avantages monopolistiques, et tous les pays ne peuvent pas contrôler efficacement leur puissante influence, ont déclaré des experts chinois.
    «À l'heure actuelle, ces géants de l'internet comme Twitter, Google, Apple et Amazon ont créé un précédent pour interdire un président des États-Unis. À l'avenir, ils peuvent également utiliser la même méthode pour punir un autre dirigeant en Europe avec des valeurs politiques différentes de celles des États-Uni et des élites de l'establishment, ou hostiles aux intérêts nationaux américains. C'est tout à fait possible et la préoccupation soulevée par Merkel est très réaliste ; elle ne concerne pas seulement la loi et la liberté d'expression, mais la sécurité nationale » , a déclaré Lü.

    Shen Yi, professeur à l'École des relations internationales et des affaires publiques de l'Université de Fudan, a déclaré au Global Times que les mesures que les démocrates et les géants des médias sociaux ont imposées à Trump et à ses partisans après l'émeute du Capitole sont "une tactique classique des États-Unis pour renverser un gouvernement à l'étranger - en utilisant un conflit comme une opportunité de mobiliser le public en diffusant ou en masquant sélectivement des informations spécifiques en ligne, " pour dominer l'opinion publique et créer les conditions d'une révolution de couleur ou un coup d'État et éliminer une force politique avec une justification inventée .
    " Le résultat a prouvé que la tactique est très efficace. Trump et ses partisans sont condamnés ", a déclaré Shen.

    Les inquiétudes viennent également de certains experts et politiciens américains, et ils craignent que cette action sans précédent ne fasse augmenter les divergences au lieu de créer plus de consensus et de guérir le pays blessé et polarisé.
    Ben Wizner, un avocat de l'Union américaine des libertés civiles, a déclaré qu'il était compréhensible qu'aucune entreprise ne veuille être associée au " discours répulsif " qui encourageait la violation du Capitole. Mais il a déclaré que la situation de Parler, une société américaine de microblogage et de réseautage social de haute technologie qui compte une base d'utilisateurs importante de partisans et de conservateurs de Trump, était troublante, selon le New York Times.
    En effet, la suppression de Parler par Apple et Google de leurs magasins d'applications et l'arrêt par Amazon de son hébergement Web allaient au-delà de ce que font Twitter ou Facebook lorsqu'ils limitent le compte d'un utilisateur ou leurs publications, a-t-il déclaré. "Je pense que nous devons reconnaître l'importance de la neutralité lorsque nous parlons de l'infrastructure d'Internet" , a-t-il déclaré.
    Devin Nunes, un membre du Congrès républicain, a déclaré lundi lors d'une émission sur Fox News: "Je ne sais pas où diable se trouve le ministère de la Justice en ce moment ou le FBI. Il s'agit clairement d'une violation des lois antitrust, des droits civils, du Statut RICO (Racketeer Influenced and Corrupt Organizations). "
    "Il devrait y avoir une enquête sur le racket contre toutes les personnes qui ont coordonné cette attaque non seulement contre une entreprise, mais contre tous ceux comme nous ... J'ai trois millions d'abonnés sur Parler. Ce soir, je ne pourrai plus communiquer avec ces personnes. . Et ce sont des Américains » , a déclaré Nunes.

    Source du pouvoir

    Shen a déclaré que les élites de l'establishment américain, les médias grand public et les démocrates n'avaient pas répondu à une question très importante - " lorsqu'ils qualifient Trump et ses partisans d'ennemi commun" , reconnaissent-ils les 74 millions d'électeurs qui soutiennent Trump dans les élections ont des demandes raisonnables en tant que citoyens américains? Répondraient-ils à ces gens? Tous les partisans de Trump ne sont pas entrés en force dans le Capitole.

    Malheureusement a déclaré Lü, ces personnes seront divisées et abandonnées par les politiciens traditionnels, leur demande et leur position politique ne devraient pas mériter une réforme, car aux yeux des élites de l'establishment, "il n'est pas nécessaire de les unir car ils ne sont pas un force constructive. "
    Le président élu Joe Biden tentera d'unir les forces pro-établissement et modérées des républicains au Congrès, et "les républicains chercheront également à la désextrémisation, pour couper et rester à l'écart des loyalistes radicaux de Trump et des forces d'extrême droite comme Proud Boys " a noté Lü.

    Les forces de l'establishment ont montré leur pouvoir ultime d'éliminer presque l'influence politique de Trump au cours de la dernière semaine de son mandat, mais elles n'ont pas agi de manière aussi unie et affirmée pour intervenir dans la gouvernance de Trump auparavant, même pendant l'échec de la gestion et la désinformation de l'administration qui ont coûté au gouvernement. la vie de plus de 370 000 Américains du COVID-19, a déclaré Shen, ajoutant que « pour ces élites, l'émeute du Capitole semble beaucoup plus nuisible que la situation épidémique mortelle et incontrôlée ».

    Cela a montré que le centre de pouvoir des États-Unis qui habilite toutes les forces de l'establishment, les politiciens, les médias, les réseaux de médias sociaux et les entreprises est toujours Wall Street, et rien ne peut rivaliser avec le pouvoir du capital, a déclaré Lü.

    Lü a en outre déclaré que Trump est un homme qui ne se soucie que de ses propres intérêts et qu'il ne se soucie pas tellement des intérêts nationaux américains, des intérêts de Wall Street et des intérêts républicains. Maintenant, Trump a prouvé qu'il avait vraiment offensé tout cela et qu'il avait été abandonné. "

    Jin Canrong, doyen associé de la School of International Studies de l'Université Renmin de Chine, a déclaré au Global Times que "Trump pourrait être abandonné mais que le Trumpisme restera. Le fondement du Trumpisme est toujours là - développement inégal entre l'industrie financière et l'économie substantielle; injuste distribution entre élites et classe moyenne. Tant que les problèmes subsisteront, en 2024, un Trumpiste plus intelligent avec des compétences politiques plus sophistiquées pourrait revenir dans le jeu. "


    Edité le 13-01-2021 à 09:18:30 par Xuan


    Xuan
       Posté le 13-01-2021 à 09:14:54   

    Apple pourrait limiter la liberté de ses utilisateurs, estime le fondateur de Telegram
    © CC0 / Pexels

    21:54 12.01.2021(mis à jour 21:55 12.01.2021)URL courte
    Par Zlata Tikhaya
    https://fr.sputniknews.com/sci_tech/202101121045059433-apple-pourrait-limiter-la-liberte-de-ses-utilisateurs-estime-le-fondateur-de-telegram/

    En réaction à la suppression du réseau social Parler de l'App Store suite à l’assaut du Capitole le 6 janvier, le fondateur de la messagerie Telegram a appelé les utilisateurs à opter pour Android afin d’éviter «l’empiètement sur la liberté» par iOS.
    Le fondateur de la messagerie Telegram Pavel Durov a conseillé aux utilisateurs d’iOS de passer sur Android, estimant que le géant américain pourrait limiter leur liberté.

    «Apple et Google posent un problème de liberté bien plus important que Twitter. Apple est le plus dangereux des deux, car il peut limiter complètement votre accès aux applications» , estime-t-il.
    Dans le même temps, il est possible d'installer ses propres applications sur Android via des fichiers APK, indique Pavel Durov, invitant les utilisateurs à opter pour Android afin de «maintenir l'accès à la libre circulation de l'information» .

    Sanctions suite à l'émeute au Capitole
    Cette déclaration est en fait une réaction au retrait de l'App Store et de Google Play du réseau social Parler, utilisé par les partisans de Donald Trump qui ont assiégé le Capitole le 6 janvier.
    Apple et Google accusent les fondateurs de ce réseau de ne pas assez modérer et d’avoir diffusé des «menaces à la sécurité publique» . Apple a averti que Parler ne reviendrait pas sur l'App Store tant qu'il n'aura pas «démontré sa capacité à filtrer efficacement les contenus dangereux et nocifs» .
    Xuan
       Posté le 13-01-2021 à 09:19:55   

    La chaîne YouTube de Donald Trump suspendue pour «incitation à la violence»
    Xuan
       Posté le 18-01-2021 à 09:48:16   

    La mascarade du Capitole et la fiction démocratique

    PAR ADMIN · PUBLIÉ 14 JANVIER 2021 · MIS À JOUR 14 JANVIER 2021

    http://www.entelekheia.fr/2021/01/14/la-mascarade-du-capitole-et-la-fiction-democratique/
    Par Bruno Guigue


    Tel un bouillon de culture, l’état de décomposition avancée dans lequel se trouve le système politique des « États désunis » délivre au moins un enseignement : il témoigne de la vanité de ses prétentions démocratiques. Trump a beau s’ériger en victime, il est l’un des acteurs de cette démocratie-pour-rire, de ce cirque à ciel ouvert que les médias occidentaux feignent de prendre au sérieux, parce qu’il faut bien accréditer cette fiction pour justifier leur propre existence.

    Mascarade d’une élection ubuesque et truquée où tout le monde a menti et triché, mascarade d’une marche sur le Capitole qui a fini en pantalonnade sanglante, mascarade d’un régime pourri jusqu’au trognon où les campagnes électorales sont de vulgaires opérations marketing, où les deux candidats du système rivalisent de servilité devant les lobbies et les multinationales qui les arrosent d’une pluie de dollars dans un pays délabré où le quart de la population vit dans la pauvreté : telle est la « démocratie américaine ».

    Mais ce qu’illustre surtout cette clownerie politicienne, c’est l’inanité des concepts de débat public et de consensus démocratique. Car la compétition pour le pouvoir ne se déroule, nulle part, dans des conditions idéales où l’objectivité et l’impartialité des règles du jeu seraient garanties. Aucun arbitrage incontestable ne veille à la régularité des opérations, aucune juridiction au-dessus de la mêlée ne détermine les limites d’un affrontement où tous les coups sont permis.

    Contrairement à ce que proclament les régimes qui se disent démocratiques, la politique n’a rien d’une scène transparente où les opinions seraient équivalentes et dotées des mêmes moyens. Donald Trump est scandaleusement privé de Twitter, mais le scandale, pour ses défenseurs, vient de ce qu’on censure le président des États-Unis, et non du principe d’une censure qui est le mode habituel d’exercice du pouvoir oligarchique. Il en fait les frais à son tour, mais le président sortant ne passe pas pour avoir été, au cours de sa carrière, un ardent promoteur de la liberté d’expression pour tous ceux qui ne pensent pas comme lui.

    Présumée libre, l’expression du suffrage populaire, en réalité, est strictement canalisée par les conditions matérielles de son exercice. Louée par l’idéologie dominante, la diversité des opinions, dans les faits, est passée au laminoir des moyens d’information dont les hyper-riches contrôlent l’usage. Car les médias de masse sont les instruments de production et de diffusion de l’information, et la classe qui en détient la propriété ne se prive pas d’orienter cette information conformément à ses intérêts. On peut toujours jouer du violon en parlant de démocratie, ces proclamations ont de fortes chances de rester à l’état de flatus vocis.

    La philosophie politique de Jürgen Habermas, par exemple, définit l’espace public comme le lieu d’une délibération collective propice à un consensus rationnel, mais la description qu’il en donne peine à s’extraire d’une vision idéale. Apparu au XVIIIe siècle en Europe occidentale avec les journaux, les clubs et les cafés, cet espace public aurait favorisé une confrontation des idées où les participants se plient aux règles d’un « agir communicationnel ».

    Dans ce schéma idyllique, le débat politique est crédité du pouvoir d’engendrer un ethos commun où chacun admet l’altérité des points de vue. Livrée à « la force sans violence du discours argumentatif », la discussion collective a pour vertu de neutraliser les rapports de force et de donner naissance au consensus. Et c’est sous l’effet de cette éthique de la communication qu’advient la démocratie, laquelle n’est autre que l’universalisation de l’espace public.

    Mais cette théorie, en faisant de la communication le fondement du consensus, suggère une interprétation irénique de l’avènement de la société bourgeoise. Car les institutions politiques forgées par la classe dominante se déploient dans un agir communicationnel qui est surtout l’expression de ses intérêts de classe. Omettant cette donnée de fait, la célébration de l’espace public, chez Habermas, en occulte les conditions historiques. Et surtout, elle jette un voile pudique sur les discriminations qui ont restreint les possibilités d’accès à la sphère politique.

    Car dans les faits, la sélection des individus jugés aptes à participer à la délibération collective est une fonction des rapports de classes. Clé de voûte du système politique des États-Unis, le financement privé des campagnes électorales est le plus sûr moyen de cantonner la politique à une agitation de surface qui n’atteindra jamais les structures. Mécanisme aveugle, il assujettit la sphère politique à la sphère financière et tue dans l’œuf la possibilité même d’une délibération collective qui porterait sur l’essentiel.
    Afin d’accréditer la fiction de la liberté d’opinion et du débat collectif comme figures de la démocratie, l’idéologie dominante fait ainsi l’impasse sur ce qui préempte précisément l’espace public : le pouvoir absolu exercé par la classe dominante dans la production et la diffusion de l’information. Pour éluder le problème, la philosophie idéaliste de l’espace public passe sous silence la question de son infrastructure matérielle. Et la célébration de l’éthique de la communication laisse dans l’ombre, délibérément, la question de la détention effective des moyens de communication.

    La propriété capitaliste des moyens d’information est, par définition, ce dont il est impossible de débattre dans les conditions fixées par la pseudo-démocratie. Si on le faisait, on serait contraint d’admettre que cette démocratie est une farce, et que le barnum politicien est l’écran de fumée jeté sur une privatisation monstrueuse du bien commun. On s’apercevrait que la fabrique du consentement est le principal ressort de la perpétuation de l’oligarchie et que le signifiant démocratie est un mot-valise, bon à tout et propre à rien, qui doit son efficacité symbolique à l’énorme mensonge dont il est le prétexte.
    Finimore
       Posté le 20-01-2021 à 06:42:21   

    Lu sur : https://www.investigaction.net/fr/maxime-vivas-les-etats-unis-sont-sur-le-declin-les-betes-blessees-sont-dangereuses/

    Maxime Vivas: « Les États-Unis sont sur le déclin. Les bêtes blessées sont dangereuses »

    Maxime Vivas a récemment accordé un entretien à l’AntiDiplomatico sur l’impérialisme des États-Unis, la Chine et quelques autres questions brûlantes. Ci-dessous la version en français de cet entretien.

    L’assaut du Capitole est un événement qui peut marquer l’avenir des États-Unis ?

    L’assaut du Capitole démontre une chose : le système électoral états-unien est mauvais, les Etats-unis ne sont pas la “plus grande démocratie du monde”. En effet, le comptage des voix est compliqué, il demande plusieurs jours, il offre des possibilités de fraude. En France, les résultats des élections sont connus quelques heures après la clôture du scrutin et ils sont officialisés le lendemain. De plus, aux États-Unis, un candidat peut être proclamé vainqueur en ayant moins de voix que son concurrent à cause du poids différent des Etats et du vote des sénateurs. Quoi qu’il en soit, et même si le dépouillement des élections était parfait, les anomalies sont antérieures. Toutes les pré-campagnes ne laissent en compétition que deux candidats soutenus par des milliardaires et souvent milliardaires eux-mêmes. L’un est de droite (le “Démocrate”) et l’autre d’extrême-droite” (le Républicain”). Quel que soit le vainqueur, il est un défenseur du capitalisme, un gestionnaire zélé des quelques 800 bases militaires des EU à travers le monde et un adversaire hystérique de tout ce qui ressemble, de près ou de loin, au communisme (Cuba, Venezuela, Chine, Russie…).

    Donald Trump schématisait son programme en disant « America first ». Joe Biden, avant même d’être entré dans le bureau ovale de la Maison blanche, dit que les Etats-unis « sont prêts à diriger le monde ».

    En tout cas, les EU vont avoir désormais plus de mal à contester les résultats des élections dans d’autres pays. Sur Internet, des moqueurs ironisent : « A cause des difficultés à se déplacer avec la Covid-19, les USA font les putschs chez eux, maintenant ». Les Vénézuéliens, en souvenir du temps où les USA proclamaient le putschiste Juan Guaido « président intérimaire du Venezuela » attribuent le titre de président provisoire des EU au manifestant tatoué vu dans le Capitole, vêtu de peaux de bêtes et coiffé d’un casque à cornes.

    La Chine a vaincu Covid jusqu’à présent. Même des pays d’inspiration socialiste comme le Vietnam, Cuba, Venezuela avec leurs systèmes de santé publique ont bien fait face à cette urgence. L’Occident subit des coupes dans la santé publique depuis des années avec les conséquences que nous avons constatées. La pandémie a-t-elle montré que le socialisme peut encore être une possibilité ?

    La pandémie a montré plusieurs choses en effet. Premièrement, que l’Union européenne n’a aucune compétence pour aider les peuples. Quand la Grèce a eu des difficultés budgétaires, rappelez-vous comment l’Union européenne l’a écrasée au lieu de l’aider. Quand l’Italie a été un temps submergée par la Covid, l’Union européenne n’a servi à rien. Ce sont des équipements chinois qui vous ont été fournis et des médecins cubains qui sont venus aider vos équipes de soignants. Voyez, actuellement, il n’y a toujours pas de politique européenne de lutte coordonnée contre le virus. Chaque pays fait ce qu’il veut. Par contre, là ou l’Union européenne a été efficace, c’est dans la multiplication des directives aux pays membres pour qu’ils réduisent le nombre de lits d’hôpitaux. Ces dernières décennies, il y a eu plus de 60 demandes répétées de l’Union européenne aux pays membres pour supprimer des lits. Chez nous, les présidents Sarkozy, Hollande, Macron ont obéi. On voit le dramatique résultat.

    Sur l’efficacité des pays comme la Chine, le Vietnam, Cuba, le Venezuela, la propagande dans nos médias a une explication : “Dictatures !”. Que peuvent-ils dire d’autre pour justifer notre faillite ? La vérité est que dans ces pays, un choix a été fait immédiatement entre l’économie et les habitants. La Chine a confiné toute une région, réduisant à zéro toute activité économique. La France, qui manquait de masques et de lits de réanimations, a laissé circuler des métros bondés de travailleurs. A Cuba, pays que je connais et où j’ai des amis, le gouvernement a tout misé sur la préservation de la vie des habitants. Cuba a renoncé à sa principale ressource, le tourisme. Les Cubains ont immédiatement fabriqué des masques, souvent artisanaux et toujours gratuits. Le système de santé, connu pour être exemplaire, a été magnifique. Les médecins cubains (qui sont très nombreux) sont allé frapper à chaque porte de chaque maison, de chaque immeuble, pour expliquer comment se prémunir, pour prendre la température frontale des habitants, pour déceler les symptômes. La population a joué le jeu, non par crainte des autorités, mais par confiance en ses dirigeants et en ses médecins. Dans ce pays soumis à un blocus inhumain, les chercheurs ont mis au point un vaccin alors qu’on attend toujours le vaccin français.

    Donc, pour répondre en trois mots à votre question : la gestion socialiste de la pandémie a fait ses preuves. La gestion capitaliste a fait les siennes qui sont : d’abord le PIB, les banques, l’économie.

    Outre la Chine, l’ennemi de l’Occident, en particulier des États-Unis, est la Russie. Les relations entre Moscou et Pékin se renforcent, sommes-nous désormais en présence d’un monde multipolaire.

    Les États-Unis sont sur le déclin. Les bêtes blessées sont dangereuses. Voyez comment avec leur loi Helms-Burton, ils prétendent décider qui peut commercer avec qui. Ceux qui désobéissent sont punis d’amendes. Des entreprises et banques françaises ont été sanctionnées et ont payé. Voyez comment les EU veulent que leur soit livré un journaliste (le plus grand journaliste vivant, le plus couvert de prix). Julian Assange est Australien. Il n’a jamais mis les pieds aux EU. Il n’a commis aucun délit aux EU (ni ailleurs). Mais les EU veulent son extradition pour qu’il accomplisse 175 ans de prison !

    De plus, l’US Army est la plus puissante armée que le monde ait jamais connu. Elle absorbe autant d’argent que les armées de la moitié de tous les autres pays du monde. Elle est partout. Elle est près de la Chine et de la Russie. La Chine et la Russie ont donc intérêt à s’entendre.

    La Chine, pacifiquement, développe son projet pharaonique de “Nouvelle route de la soie” qui tracera des voies de commerce entre la Chine, l’Asie, l’Afrique, l’Europe.

    En 2020, ce sont 138 pays et 31 organisations internationales (soit plus des deux tiers des pays dans le monde) qui ont signé des accords bilatéraux avec la Chine dans le cadre de ce projet, y compris dix-neuf pays d’Amérique latine parmi lesquels on peut citer : Bolivie, Chili, Cuba, Équateur, Guyane, Jamaïque, Panama, Pérou, République dominicaine, Salvador, Suriname, Uruguay, Venezuela, Costa-Rica, Trinité-et-Tobago. Une semaine à peine après les élections présidentielles de novembre 2020 aux EU et la victoire de Joe Biden, la Chine a signé avec quatorze pays d’Asie et du Pacifique l’accord commercial le plus important du monde : le “ Partenariat régional économique global ” (RCEP). Cet accord qui représente 30% du PIB mondial, concerne plus de deux milliards d’habitants et vise à créer une gigantesque zone de libre-échange entre la Chine et les dix États de l’ASEAN (Association des nations de l’Asie du Sud-Est ) : Birmanie, Brunei, Cambodge, Indonésie, Laos, Malaisie, Philippines, Singapour, Thaïlande, Vietnam, plus l’Australie, la Corée du Sud, le Japon et la Nouvelle-Zélande.
    Les États-Unis se sentent seuls.

    Chine contre les États-Unis sera le conflit des prochaines années. Comment Biden conduira-t-il ce conflit ? Continuera d’exploiter les Ouïghours, Hong Kong ?

    Je ne vois pas comment les EU pourraient ne pas céder du terrain peu à peu. Il faudrait qu’ils détruisent militairement la Chine, mais l’aventure pourrait être un suicide. Sur le plan économique, les accords passés par la Chine avec la plupart des pays du monde réduisent la marge de manoeuvre des EU. Leur suprématie technologique est mise à mal. 40 % des brevets déposés dans le monde sont des brevets chinois. Il reste une arme formidable que les EU manient comme personne : la propagande pour gagner la sympathie des peuples et faire détester leurs concurrents par des campagnes de presse mondiales. Là, ils sont les plus forts (mais pas invincibles) et nos médias les aident. Sur le Tibet, ils ont perdu. Sur Hong Kong aussi, semble-t-il. Il reste le Xinjiang, région grande comme trois fois la France, un sixième du territoire chinois où vivent 12, 7 millions de Ouïghours, souvent musulmans. C’est le point de départ de la “Nouvelle route de la soie”. J’étudie cette question depuis 2016, je suis allé deux fois au Xinjiang, et je dis des choses dans mon livre Ouïghours, pour en finir avec les Fake news. J’espère qu’il sera traduit en italien.

    10 ans depuis les printemps arabes. Le bilan est désastreux. La Libye divisée entre des bandes et détruites. Aujourd’hui encore, la Syrie résiste, c’est un exemple, malgré dix ans de guerre et de terribles sanctions. Dans quelle mesure la manipulation médiatique a-t-elle été décisive dans la guerre syrienne et, surtout, était-ce un autre échec de l’Occident puisque le président Assad est toujours là malgré la prédiction de sa chute ?

    Partout où les Etats-unis et leurs alliés (dont la France) sont allés “apporter la démocratie” on a remplacé des dirigeants qui n’étaient pas des démocrates, par des pantins qui règnent sur des pays détruits, pillés et où les fanatiques islamistes font régner la terreur. Dans ces pays, la misère s’est installée, les femmes ont perdu leurs droits d’être humains. Recherchez des photos des années 60 prises dans les rues des villes (y compris Kaboul) de ces pays. Vous y verrez des femmes en jupes courtes, en shorts. C’est inimaginable aujourd’hui. Oui, la Syrie résiste, c’est le dernier Etat laïque. Je ne fais pas l’éloge de son système politique, mais moins encore de ceux qui veulent le remplacer par des marionnettes des EU. Savez-vous qu’il y a des milliers de soldats ouïghours qui se battent avec Daech en Syrie ?

    Ces dernières années, les péronistes sont retournés en Argentine, le MAS l’emporte en Bolivie, le Grand Polo Patriotic a triomphé au Venezuela. Qu’est-ce qui va changer avec l’administration Biden envers ces pays dirigés par des partis progressistes ?

    Cela ne va rien changer fondamentalement, même pas la volonté de fabriquer des coups Etat. On verra peut-être des rencontres et des accords de façade, mais Biden n’est que le jouet du complexe militaro-industriel étatsunien. Si j’avais un conseil à donner aux pays d’Amérique latine qui veulent prendre leur destin en main et ne pas laisser piller leurs ressources, je leur dirais de bien regarder ce qui est arrivé à Salvador Allende (Chili), à Manuel Zelaya (Honduras), à Evo Morales (Bolivie) et de s’inspirer de Cuba : un peuple solidaire, armé. Les EU savent qu’à Cuba, ils perdront des hommes dans chaque bâtiment, chaque village, chaque rue, chaque port, chaque plage, chaque chemin. Fidel Castro a dit un jour que les EU peuvent détruire Cuba, mais que c’est le dernier pays qu’ils auront envie de détruire. Car, dans l’armée des EU, on aime tuer, mais pas mourir. Et le peuple étatsunien veut que tous les boys entrent, intacts au pays.

    Avec le livre Ouïghour pour en finir avec les fake news, vous avez refusé toute propagande occidentale contre la Chine (vous avez visité le Tibet, le Xinjiang). La propagande médiatique a toujours été confirmée comme un instrument pour préparer la guerre, pour imposer des sanctions, des troubles, sinon des guerres comme en Libye, en Syrie, les attaques contre la Russie, le Venezuela, l’Iran en sont un exemple. Assange premier héros puis traité comme un espion ou un simple hacker. Quelle voie pour des informations alternatives ?

    J’ai peut-être déjà répondu un peu par anticipation. Je crois que c’est le Belge Michel Collon, qui administre le site Investig’action, qui a dit que la première victime d’une guerre est toujours la vérité. Je raconte dans mon livre comment la matrice des accusations contre le Tibet et celle contre le Xinjiang sont les mêmes. Dans les deux cas, on compte quatre thèmes identiques : génocide, religion opprimée, culture éradiquée, stérilisation des femmes. Quatre fake news.

    Sur l’Iran, la question est de neutraliser une théocratie, non pas parce qu’elle est une théocratie, mais parce qu’elle pourrait contrebalancer la toute puissance d’Israël qui fait la loi dans la région.

    Sur le Venezuela, j’ai écrit un roman historique pour démonter les fake news. Sur le Tibet, j’ai écrit un essai. Je parle de ces deux pays dans mon récent livre sur les Ouïghours. Je cite (et je prouve) des mensonges hallucinants qui deviennent vérités à force de répétitions. Vous ne pouvez pas savoir à quel point ils mentent.

    Que faire ? Ce que vous faites, ce que je fais. Mais dans le contexte politique de nos pays, nous ne faisons que maintenir la flamme pour des jours où le feu pourra prendre. Il faudra des changements politiques pour que les peuple se réapproprient les organes d’information. Et je n’oublie pas le rôle de la rue.

    Maxime Vivas
    9 janvier 2021
    Xuan
       Posté le 20-01-2021 à 07:09:21   

    Je partage pour l'essentiel, c'est pour ça que j'avais ouvert ce fil, pas uniquement à cause de la brutalité de Trump étant donné que les Démocrates ont déjà fait pis que pendre dans le monde entier.

    Mais le conflit USA vs RPC repose cette fois sur plusieurs contradictions inconciliables. L'émergence de la Chine face à l'impérialisme US, la fin de l'hégémonisme et son remplacement par le multilatéralisme, l'ouverture et l'action commune contre les fléaux mondiaux opposées à l'intérêt privé des pays riches, l'exemple de la Chine et son soutien aux nations du Tiers Monde, l'essor du socialisme et la fin du capitalisme.
    Ca fait beaucoup.

    En face, reste l'imbrication des commerces et des productions, qui explique pourquoi la Chine ne coupe pas les ponts. Les zones spéciales de Shenzen et leur développement ailleurs, où les capitalistes occidentaux peuvent s'implanter plus facilement, sont un peu l'équivalent des accords germano-soviétiques.
    Xuan
       Posté le 20-01-2021 à 08:47:35   

    BIDEN : LE RETOUR DES FAUCONS NEO-CONS AU POUVOIR


    DANIELLE BLEITRACH18 JANVIER 2021T
    https://histoireetsociete.com/2021/01/18/biden-le-retour-des-faucons-neo-cons-au-pouvoir/


    Je vais poser une question apparemment tirée par les cheveux mais à laquelle je vous demande de réfléchir : est-ce que l’opération à l’intérieur du PCF autour de la FI pour empêcher une candidature communiste et au-delà reprendre le pouvoir au prochain congrès, les tentatives “douces” de déstabilisation de Cuba vers “la social-démocratie’, le retour de Navalny, etc… sont des événements sans aucun rapport les uns avec les autres? Une simple coïncidence ? Effets du hasard?

    Ce qui est sûr c’est qu’autour de l’installation de l’équipe des faucons néoconservateurs qui unissent démocrates et républicains, Clinton et Bush, nous allons assister à une nouvelle offensive… Rien de plus parlant que de se souvenir de ce qui a été accompli en Ukraine par ces gens-là au nom des “héros de la liberté du maïdan…

    Mais pour cela il faut des gens prêts à cautionner le fait que l’Amérique en a fini avec les folies agressives trumpiennes et qu’elle affronte de méchants dictateurs au nom de la démocratie…
    Il s’agit de recréer le retour de la stratégie des néo-conservateurs, approbation des interventions militaires, révolutions de couleur sous des prétextes humanitaires comme sous Clinton.
    Non seulement il s’agit de bien tenir ses vassaux et pour cela quoi de mieux que de réactiver les réseaux de la social-démocratie alignée partout?

    Mais pour apprécier la pertinence d’une telle question, une inspection de l’équipe autour de Biden s’impose et elle est éclairante.


    __________________


    Nous avons vu hier qui était William Burns, le nouveau dirigeant de la CIA, sous ses allures de diplomate policé c’est un faucon. Il ne s’agit pas d’un hasard toute l’équipe autour de Biden est constituée par les pires faucons de l’ère Clinton, sous le parrainage des néo-conservateurs de Robert Kagan et de la toujours active Madeleine Albright. Ceux qui ont créé la guerre en Irak et ont fait leur fortune dans le sillage du complexe industrialo militaire comme les Clinton. Voici une des principales figures de ces faiseurs de guerre sous des prétextes humanitaires. Pour ceux qui, comme nos lecteurs savent ce qui se passe aujourd’hui en Ukraine, voici l’architecte du coup d’Etat, dont l’obsession est la Russie. On voit avec le retour de Nalvany auquel nous consacrons par ailleurs un dossier que ces gens-là n’ont pas perdu de temps. Il faut être aussi irresponsables que le sont les actuels tenant de la politique étrangère du PCF ou encore l’invraisemblable Clémentine Autain et ses copines MG Buffet, Elsa Faucillon pour considérer que dans ce domaine l’ère Biden apparait sur le plan international comme une bonne chose. Cela donne à leur opération de déni de la démocratie du parti son sens réel celui d’une adhésion à la politique que les troupes de Biden vont impulser en UE. Le coup de force à l’intérieur du parti communiste prend tout son sens et montre à quel point ce genre de chose est lié à des enjeux beaucoup plus importants. Cela témoigne non seulement d’une courte vue mais de ce que sont ceux qui font “tanguer la barque”, l’inflexion qu’ils comptent donner avec la complicité de l’humanité à la politique étrangère du PCF. En gros l’approbation des guerres de l’OTAN en suivant toutes les opérations montées par ces gens-là pour faire des guerres. Voici donc l’un de ces personnages, les organisations qui protestent, suivis d’un bref résumé des nominations qui vont dans le même sens. (note et traduction de Danielle Bleitrach)

    1) 25 organisations pacifistes protestent devant la nomination:de Victoria Nuland

    Par World BEYOND War
    Janvier 11, 2021

    Victoria Nuland, ancienne conseillère en politique étrangère du vice-président Dick Cheney, ne doit pas être nommée sous-secrétaire d’État et, si elle est nommée, elle devrait être rejetée par le Sénat.

    Nuland a joué un rôle clé en facilitant un coup d’État en Ukraine qui a créé une guerre civile qui a coûté la vie à 10 000 personnes et déplacé plus d’un million de personnes. Elle a également joué un rôle clé dans la guerre en Ukraine. Elle préconise une augmentation radicale des dépenses militaires, l’expansion de l’OTAN, l’hostilité envers la Russie et les efforts visant à renverser le gouvernement russe.

    Les États-Unis ont investi 5 milliards de dollars dans la formation de la politique ukrainienne, y compris le renversement d’un président démocratiquement élu qui avait refusé d’adhérer à l’OTAN. Nuland, alors secrétaire d’État adjoint, est en vidéo pour parler de l’investissement américain et de la planification audio pour installer le prochain dirigeant ukrainien, Arseniy Iatseniouk.

    Les manifestations de Maïdan, au cours de laquelle Nuland a distribué des gâteaux aux manifestants, ont été portées jusqu’à la violence par des néonazis et par des tireurs embusqués qui ont ouvert le feu sur la police. Lorsque la Pologne, l’Allemagne et la France ont négocié un accord pour les revendications des manifestants en obtenant des élections anticipées, les néo-nazis ont alors attaqué le gouvernement et pris le relais. Le département d’État américain a immédiatement reconnu le gouvernement issu du coup d’État, et Arseniy Iatseniouk a été installé comme Premier ministre.

    Nuland a travaillé avec le parti ouvertement pro-nazi Svoboda en Ukraine. Elle a longtemps été l’une des principales partisanes de l’armement de l’Ukraine. Elle était également un défenseur de la suppression du poste de procureur général de l’Ukraine, que le vice-président de l’époque Joe Biden a poussé le président à destituer.

    Nuland a écrit l’année dernière que « Le défi pour les États-Unis en 2021 sera de mener les démocraties du monde dans l’élaboration d’une approche plus efficace de la Russie, qui s’appuie sur leurs forces et met l’accent sur Poutine où il est vulnérable, y compris parmi ses propres citoyens.

    Elle a ajouté: « … Moscou devrait également voir que Washington et ses alliés prennent des mesures concrètes pour renforcer leur sécurité et augmenter le coût de la confrontation et de la militarisation russes. Cela comprend le maintien de budgets de défense robustes, la poursuite de la modernisation des systèmes d’armes nucléaires américains et alliés, et le déploiement de nouveaux missiles conventionnels et de défenses antimissiles, … établir des bases permanentes le long de la frontière orientale de l’OTAN et accroître le rythme et la visibilité des exercices d’entraînement conjoints.

    Les États-Unis ont quitté le traité ABM et plus tard le traité INF, ont commencé à mettre des missiles en Roumanie et en Pologne, ont étendu l’OTAN à la frontière russe, facilité un coup d’État en Ukraine, commencé à armer l’Ukraine et commencé à organiser d’énormes exercices de répétition de guerre en Europe de l’Est. Mais si l’on écoute le “récit” de Victoria Nuland, la Russie est simplement une force irrationnellement mauvaise et agressive qui doit être combattue par encore plus de dépenses militaires, de bases et d’hostilité. Certains responsables militaires américains disent que cette diabolisation de la Russie est d’abord pour elle et son époux Kagan l’occasion d’un enrichissement personnel sur les profits sur les armes et le pouvoir bureaucratique, il n’est pas plus basé sur les faits que le dossier Steele qui a été donné au FBI par Victoria Nuland.

    2) Voici la description de l’ensemble de l’équipe de Jo Biden telle qu’elle s’installe

    (à partir de notes de Jean-Pierre Page)

    Comme prévu c’est une grande partie de l’équipe des néoconservateurs de l’équipe Clinton/Obama qui revient en force aux manettes de la nouvelle administration US. Tous et toutes sont dans une démarche conflictuelle avec dans leur ligne de mire la Russie et la montée en force de la Chine. Les vassaux européens sont invités à serrer les rangs autour du suzerain maintenant que l’éléphant dans le magasin de porcelaine a fait ses bagages, qu’il quitte la maison Blanche et que le “Deep State” même s’il est toujours très inquiet respire un peu mieux.

    Après les nominations au Département d’Etat d’Anthony Bliken, Victoria Nuland (l’épouse de Robert Kagan auteur du fameux “Project for the New American Century”), de William Burns à la CIA (ancien ambassadeur en Russie sous Obama) et de Lloyd Austin à la Défense (criminel de guerre notoire lié directement au complexe militaro industriel dont le groupe Raytheon, 3e producteur d’armes aux USA), Biden vient de désigner Samantha Power comme patronne de US Aid avec plus de 20 milliards de dollars de budget.

    Samantha Power prix Pulitzer, protégée de Madeleine Albright, ancienne correspondante de guerre en Yougoslavie, est une des théoriciennes de l’ingérence humanitaire et du changement de régime. Elle était
    un membre de poids du conseil national de sécurité puis ambassadeur à l’ONU sous Obama. Elle est connue comme une interventionniste de choc. La direction d’US Aid est totalement stratégique dans le dispositif US sous couvert d’aide au développement et à l’assistance humanitaire, placée directement sous l’autorité directe du Président. Dans le domaine de l’ingérence, US Aid travaille étroitement avec le département d’état, la CIA, le NED. US Aid dispose de moyens considérables comme le statut diplomatique de ses fonctionnaires qui sont entre 15 et 20 000 à travers le mode d’un réseau parallèle mais associé à celui des ambassades US dans plus de 100 pays au moins. C’est dire les moyens. Toutefois, US Aid est très controversé et a été expulsé de plusieurs pays pour espionnage, en Russie entre autre, et pour ingérence directe en faveur de changement de régime en particulier dans plusieurs pays d’Amérique Latine, Uruguay, Bolivie, Equateur. US Aid a participé directement au coup d’état de 2002 contre Chavez, et a eu un programme visant la déstabilisation du régime cubain en 2009/2012.

    Power fait partie du premier cercle d’amis de Barack Obama avec Susan Rice qui devait être nommée comme secrétaire d’état mais qui n’en doutons pas va disposer d’un poste stratégique tout comme Michèle Flournoy qui devait elle se retrouver à la tête du Pentagone. Tous et toutes font figure d’intellectuels issus de très bonnes familles, aux réseaux puissants dans le monde des affaires, ils, elles sont diplômés des meilleurs universités US (Stanford, MIT, Yale, Harvard, Princeton, Georgetown University ) liés aux grandes ONG US comme Human Rights Watch, Amnesty ou Freedom House, et aux Fondations les plus riches comme le Carnegie Endowment, le Brookings Institute, les fondations Ford et Rockfeller, le NED.

    En ce qui concerne les néoconservateurs et ce niveau, les classifications républicains ou démocrates sont vraiment secondaires. Par exemple Kagan était républicain, Blinken est démocrate mais ils travaillent ensemble. Aussi il faut noter l’importance politique de l’article récent signé ces jours-ci par Kagan et Blinken dans le Washington Post ou ensemble ils tracent les grandes lignes de ce que sera la vision géopolitique des USA. “America first” is only making the world worse. Here’s a better approach!

    Ce que ces gens-là attendent de leurs vassaux c’est une obéissance sans faille à leurs ordres. Souvenez-vous de la manière dont Nuland ne tolérait pas la moindre protestation dans les rangs à propos du coup d’Etat. En gros on les paye pour qu’ils se taisent et suivent.

    “Que l’UE aille se faire foutre”: Victoria Nuland, une haute diplomate américaine s’emporte à propos de l’Ukraine
    Xuan
       Posté le 20-01-2021 à 13:30:32   

    Defend Democracy publie aussi un article de fond sur la transition dans la continuité, en cours aux USA.
    Dimitris Konstantakopoulos est publié sur Voltaire.net, il est aussi un journaliste et écrivain, ancien Secrétaire du Mouvement des Citoyens Indépendants, ancien membre du Comite Central de SYRIZA, membre du comité de rédaction de la revue internationale Utopie Critique, ancien directeur du bureau de l’Agence de presse grecque a Moscou, ancien conseiller au bureau du Premier ministre Andreas Papandreou dans les relations Est-Ouest et pour le contrôle des armements.



    http://www.defenddemocracy.press/trump-lost-long-live-trumpism/

    Trump a perdu: vive le Trumpisme!

    20/01/2021

    par Dimitris Konstantakopoulos



    Plus d'une semaine après les événements dramatiques aux États-Unis, beaucoup de confusion règne sur ce qui s'est réellement passé, mais aussi sur le sens de ce qui s'est passé. Nous examinerons cette question mais nous jugeons utile, avant de le faire, de faire quelques remarques plus générales.

    Qu'est-ce que le Trumpisme

    Nous pensons que Trump représente un équivalent moderne des mouvements totalitaires classiques, comme le nazisme et le fascisme, en ce sens qu'il essaie d'imiter la fonction historique traditionnelle des nazis et des fascistes, c'est-à-dire utiliser le profond mécontentement et la colère envers les élites dirigeantes. des classes populaires et moyennes, afin de les mettre enfin au service du grand capital et de l'impérialisme.

    Le véritable programme de Trump est essentiellement «Dictature en Amérique, guerre contre tout le monde» (y compris la civilisation et la nature). Ses efforts pour accélérer la destruction du climat, avec des conséquences catastrophiques pour la survie de la civilisation humaine, sinon de la vie elle-même sur la planète sont bien connus. Il en va de même pour ses efforts pour provoquer une énorme guerre (et probablement nucléaire) au Moyen-Orient, en coopération avec Netanyahu. Le général prussien Clausewitz, l'un des théoriciens les plus éminents de la guerre, l'a définie comme «la continuation de la politique par d'autres moyens». On peut aussi inverser sa formule. L'idéologie et le type de liens que Trump cultive avec les masses sont nécessaires si l'on veut passer des «guerres sans fin» aux «guerres cataclysmiques».http://www.defenddemocracy.press/trumps-legacy-from-the-forever-wars-to-the-cataclysmic-wars/ ).

    Tout le débat aux États-Unis est encadré de manière irrationnelle, car les deux camps accusent l'autre pour ce qu'il n'est pas, mais pas pour ce qu'il est vraiment. Trump accuse les démocrates, le parti du grand capital américain par excellence, en tant que «socialistes» et «radicaux de gauche». Les démocrates accusent Trump d'être un agent de Poutine, alors que nous savons tous qu'il est impossible pour quiconque non soutenu et non protégé par un centre de pouvoir influent à Washington de devenir président des États-Unis. De l'autre côté, Trump utilise en réalité cette accusation pour créer l'illusion que, en tant qu'ami de la Russie, il est un politicien anti-guerre et épris de paix. Croyez mais vérifiez, disent les Américains. Si l'on examine la vraie politique de Trump et non les mythes, il trouvera la poursuite et l'accélération des politiques anti-russes américaines (bombardements de la Syrie, encerclement de la Russie par l'OTAN, abolition du traité INF, nouvelles sanctions, programme gigantesque de modernisation des armes nucléaires. , une nouvelle doctrine stratégique caractérisant la Russie et la Chine comme les principaux rivaux stratégiques des USA, etc.).

    Bien entendu, les phénomènes ne se répètent pas exactement sous les mêmes formes à des endroits et à des moments différents. En outre, le «Trumpisme» n'a pas encore atteint sa forme définitive, mais il a également fallu plusieurs années aux nazis pour l'acquérir. L'une de ses principales différences avec le nazisme était qu'il était organisé par le haut et par une utilisation intensive des médias sociaux. Ce n'est que l'année dernière qu'il a commencé à acquérir certaines caractéristiques rudimentaires d'un mouvement de masse avec les gangs de partisans armés de Trump (les nazis ont également commencé leur «carrière» en 1919, en tant que groupes terroristes contre le mouvement ouvrier allemand et la gauche). Maintenant, avec Trump à l'extérieur de la Maison Blanche, il tentera probablement d'acquérir les caractéristiques d'un mouvement de masse d'extrême droite.

    Le fait que Trump ait finalement quitté la Maison Blanche a considérablement diminué, à court terme, le danger d'une catastrophe mondiale. Mais une grande partie de son héritage restera et le Trumpisme ne s'évaporera pas, il restera très probablement un courant politique fort aux États-Unis et à l'international. (Il ne faut pas oublier le puissant réseau de ses alliés, comme Bolsonaro au Brésil, Johnson en Grande-Bretagne, Modi en Inde, l'extrême droite européenne et, bien sûr, le Premier ministre Netanyahu en Israël, même si certains d'entre eux tentent désormais de prendre une certaine distance ).

    Le plus gros dommage que Trump a fait vient du fait qu'il a pu orienter d'importantes forces sociales vers l'extrême droite, des forces sociales qui veulent lutter contre l'establishment et ses politiques destructrices, et dont une partie pourrait devenir un allié pour une nécessité une transformation progressive des États-Unis et du monde.

    Le «coup d'État» du 6 janvier

    Trump, en invitant publiquement ses partisans à se rassembler à Washington pour protester contre le «trucage» de l'élection, prédisant en même temps que la manifestation serait «sauvage», semble avoir ouvertement appelé à ce qui a finalement conduit à la «prise d'assaut» »Du Capitole, même si l'on a généralement du mal à comprendre ce que cet homme veut vraiment dire quand il parle, étant donné son style« bouffon », à la Mussolini.

    L'intrusion d'une bande de «fous» dans le Capitole peut être ou ne pas être considérée légalement comme une «insurrection», mais il reste clair que tout cela manquait de sérieux. Un problème beaucoup plus grave que l'intrusion des «fous» dans le Capitole est «l'intrusion» d'idées folles dans l'esprit de millions d'Américains. A ce problème, Biden ne semble pas avoir de réponse.

    Trump voulait-il vraiment la «tempête» et que pensait-il gagner à une telle action? Préparait-il un vrai coup d'État pour prendre le pouvoir et s'il y avait un tel plan pourquoi il n'a pas été mis en œuvre? Pourquoi la police du Capitole n'a-t-elle même pas essayé d'empêcher les manifestants d'entrer dans le bâtiment? Nous parlons d'un pays où les policiers tirent d'abord puis posent des questions, et de l'un de ses bâtiments d'État les plus importants, où le Congrès américain allait valider l'élection du nouveau président. Pourquoi le FBI n'a-t-il envoyé les trois premiers «groupes tactiques» au Capitole que lorsque quelqu'un de l'intérieur du bâtiment a téléphoné à un de ses amis du Bureau? Pourquoi le Pentagone a-t-il refusé les demandes répétées des gardes nationaux de Washington et du Maryland de déployer des forces pour protéger le Sénat des États-Unis?

    Aucune des deux parties du conflit ne nous a fourni de réponse sérieuse aux questions ci-dessus. Souvent, les explications qu'ils essaient de fournir sont franchement plutôt ridicules. Les Trumpistes ont accusé Antifa d'être les auteurs de toute l'affaire. Tout aussi peu plausible est la thèse officielle du FBI selon laquelle il n'avait aucune idée préalable des incidents à venir.

    J'ai pu écrire, de chez moi en Europe, et publier le 5 janvier, un article intitulé «Rumeurs d'un coup d'État aux États-Unis» ( http://www.defenddemocracy.press/red-alarm-in-the- pentagone-rumeurs-de-coup-et-ou-de-guerre-aux-Etats-Unis / ), mais le FBI ne savait rien à l'avance! Nous avons prédit dans cet article que si Trump tentait un coup d'État, il produirait très probablement une farce, comme le coup d'État raté d'Hitler en 1923, dix ans avant son accession au pouvoir. Nous avons pu faire cette prédiction sur la base du fait que Trump ne semblait pas avoir de soutien pour une telle décision, ni d'une majorité de capitalistes américains ni de la tendance dominante au sein des forces armées et des services secrets.

    Comment le destin de Trump a été scellé

    Le 20 février 1933, les représentants des industries et des banques allemandes (dans une large mesure les mêmes qui dominent encore l'économie européenne), rencontrent la direction du parti nazi au Reichstag. Ils ont approuvé les plans d'Hitler et lui ont fourni un généreux soutien financier. Ils l'ont fait pour éviter le désastre pour eux d'une révolution socialiste ou communiste et pour pouvoir préparer leur campagne impérialiste à l'Est ( Drang nach Osten ) jugée nécessaire pour trouver une issue à la crise profonde du capitalisme allemand. Ils espéraient probablement que les autres pays capitalistes les suivraient dans leur croisade anti-bolchevique.

    La majorité de la classe capitaliste américaine, bien qu'approuvée avec une grande satisfaction les réductions d'impôts et autres cadeaux que lui offrait Trump, n'était pas prête pour une décision aussi audacieuse et risquée et ne voyait aucune raison de l'approuver, du moins après avoir neutralisé Bernie Sanders, perçus comme une réelle menace potentielle pour leurs intérêts. La neutralisation de Sanders était leur premier objectif et, seulement lorsqu'ils l'ont atteint, ils ont commencé à déplacer leurs préférences de Trump vers Biden. Depuis mai 2020, seulement après la défaite de Sanders, Biden a surpassé Trump lors de la collecte de fonds, et son avance a augmenté chaque mois qui passe, bien qu'une section considérable, mais minoritaire, de la classe américaine en colère ait soutenu Trump jusqu'aux élections ( [url]https: // www .opensecrets.org / outsidespending / summ.php? cycle = 2020 & disp = D & type = V & superonly = N[/url]). Le soutien de l'industrie des médias à l'exception de Fox, qui n'a commencé à modifier sa position qu'après les élections, a été particulièrement critique pour la victoire électorale de Biden.

    Mais cela ne suffisait pas. Une série de réunions de hauts dirigeants d'entreprise a été nécessaire pour approuver la «transition pacifique» du pouvoir vers Biden. Recherchez par exemple https://www.cnbc.com/2020/11/13/top-ceos-met-to-plan-response-to-trumps-election-denial.html et https://www.ft.com / content / e49fdbcf-5992-4d17-8ccd-c5223707e14d.

    Voici ce qu'un rédacteur en chef adjoint du Financial Times , Rana Aylin Foroohar a écrit sur le résultat de ces réunions:

    «Comme l'observait Karl Marx, ce n'est que sous la menace des masses que les propriétaires des moyens de production reconnaissent leurs intérêts communs. Les entreprises américaines ont obtenu ce qu'elles voulaient de M. Trump, à savoir des réductions d'impôts et une déréglementation. Les grandes entreprises américaines savent maintenant qu'il n'y a plus rien à obtenir de lui. Ils ont donc hâte qu'il aille, emportant avec lui ces tweets perturbateurs dont ils étaient parfois la cible.

    Ils ont également hâte que le président élu Joe Biden entre en fonction et normalise le commerce et les affaires étrangères, ainsi que la crise de Covid-19. La gestion inepte de la pandémie par M. Trump, qui fait à nouveau rage aux États-Unis, a été terrible pour l'économie et les entreprises. Les PDG veulent désespérément que M. Biden mette la situation sous contrôle, même s'il annule leurs réductions d'impôts.

    Je crois que M. Trump finira par partir. Mais le cynisme et la colère de nombreux électeurs laissés pour compte qui l'ont soutenu resteront »


    Lorsque les capitalistes américains se sont réunis après les élections, leur majorité a décidé de soutenir la transition du pouvoir à Biden. Nous ne savons pas si et quel genre d'assurances ils ont demandé et ont été donnés en échange de Biden. Nous ne voyons déjà aucun représentant de la gauche du Parti démocrate dans l'administration de Biden, bien que son rôle ait été crucial dans sa victoire électorale. Biden envoie toujours des signaux assez contradictoires sur ses intentions, qui reflètent probablement aussi les forces qui lui sont appliquées (comme la nomination de Nuland et Burns). Nous devrons attendre et voir la posture finale de sa politique.

    Les deux autres luttes importantes qui ont scellé le sort de Trump, déjà avant le 6 janvier, étaient:

    - premièrement, la prédominance de ce que l'on peut appeler des «impérialistes normaux» sur les «extrémistes», dans les forces armées américaines et les services secrets, comme le prouve le fait que ces derniers n'ont pas pu lancer la guerre contre l'Iran qu'ils voulaient et, également, par la lettre de dix anciens secrétaires de la défense mettant en garde contre l'implication des forces armées dans la décision du résultat des élections. Encore une fois, nous ne savons pas ce que Cheney et Rumsfeld ont pu ou non avoir reçu en échange de leur soutien à l'arrivée au pouvoir de Biden.

    - deuxièmement, l'apparente victoire de la faction anti-Netanyahu à l'intérieur du tout-puissant Lobby

    À ces facteurs, il faut ajouter la décision des géants de l'Internet de s'opposer enfin à Trump

    Le fait que la majorité de tous ces changements n'ait eu lieu qu'après la défaite de Sanders et ne soit devenu décisif qu'après les élections, prouve d'une certaine manière que les principaux capitalistes américains peuvent être prêts, à un autre moment, à soutenir quelqu'un comme Trump, peut-être un Far plus prévisible. Bonne figure, comme Pompeo par exemple. Pour le moment, ils utiliseront très probablement la pression de l'extrême droite pour promouvoir leurs agendas avec Biden. Même aujourd'hui, ils feront pression sur Biden pour qu'il devienne un peu `` Trumpish '' lui-même, en adoptant au moins certaines de ses politiques. Ils le pressent déjà d'attacher de nouvelles conditions au retour des États-Unis à l'accord d'Obama avec l'Iran, afin de torpiller toute réconciliation avec Téhéran et de laisser la porte ouverte à une grande guerre au Moyen-Orient.

    Quoi qu'il en soit, un effort pour essayer de maintenir Trump au pouvoir après sa défaite électorale aurait signifié d'énormes risques et déstabiliserait profondément à la fois le système de pouvoir étatique et la société américaine. Dans ce contexte, les électeurs américains ont effectivement joué un rôle décisif pour décider laquelle des factions concurrentes de l'élite dirigeante exercerait le pouvoir.

    Revenant maintenant aux événements du 6 janvier, il est également important de noter que nous ne savons rien de sérieux sur ce qui s'est passé dans les coulisses pendant les sept heures que ces événements ont duré. L'inaction de la police du Capitole, du FBI et du Pentagone peut s'expliquer d'au moins trois manières. Cela aurait pu être le résultat d'une action des partisans de Trump à l'intérieur de ces structures étatiques, de luttes intestines ou d'un effort délibéré des forces anti-Trump pour laisser Trump et les «Trumpistes» s'exposer afin de provoquer le contrecoup dont nous avons été témoins. Nous doutons que nous apprenions jamais avec un certain degré de certitude ce qui s'est réellement passé dans les coulisses des États-Unis le 6 janvier.

    Désormais, aux États-Unis, mais aussi au niveau international, règne une atmosphère qui rend impossible tout dialogue sérieux et même accord sur les faits eux-mêmes. L'opinion publique (et ceux qui participent au dialogue public par le biais des médias traditionnels ou d'Internet) semble désormais séparée en deux camps par un mur chinois. Non seulement ils ne communiquent pas et ne discutent pas entre eux; non seulement ils sont en désaccord sur la signification de la réalité, mais même sur la réalité elle-même! C'est le fondement même de la logique et des décisions rationnelles qui est détruit sous nos yeux.

    Un camp croit sans critique les médias grand public. L'autre est de plus en plus influencé par un énorme réseau (international) d'extrémistes d'extrême droite, propageant diverses théories du complot irrationnel et de fausses nouvelles, selon les doctrines Bannon («le non-sens est supérieur à la vérité», «nous remplirons le réseau de merde» ). Les plus extrémistes de ces tendances flirtent même avec les théories selon lesquelles COVID n'existe pas, mais, en même temps, est une «arme biologique chinoise», que le changement climatique ne se produit pas ou, si tel est le cas, n'est pas le résultat de l'homme activité; ils présentent (le beau-père de Jared Kushner qui a probablement pressé sa propre fille de changer de religion!) comme un guerrier contre le Mossad et la domination juive satanique; ils cultivent une sorte de relation religieuse avec le chef, ne le présentant pas comme un politicien, mais comme une sorte de prophète ou de sauveur. En périphérie de ce réseau, on voit même la multiplication des adeptes de la théorie de «l'accélération» (l'effondrement de la société est inévitable, donc mieux vaut l'accélérer), de l'écofascisme (il y a trop de monde sur Terre, nous doivent diminuer leur nombre), et même des théories selon lesquelles les êtres extraterrestres ont pris la forme d'humains et nous gouvernent (ce qui, d'ailleurs, nous ne pouvons pas facilement dire que ce serait une si mauvaise idée, étant donné les résultats de ... notre domination par les terrestres ). L'effort de ceux qui ont conçu la théorie QUanon et d'autres théories «comparables» est de fonder une nouvelle religion et une nouvelle église, pas seulement un courant politique. il vaut donc mieux l'accélérer), de l'écofascisme (il y a trop de gens sur Terre, il faut en diminuer le nombre), et même des théories selon lesquelles les êtres extraterrestres ont pris la forme d'humains et nous gouvernent (qui d'ailleurs on ne peut pas facilement dire que ce serait une si mauvaise idée, étant donné les résultats de… notre domination par les terrestres). L'effort de ceux qui ont conçu la théorie QUanon et d'autres théories «comparables» est de fonder une nouvelle religion et une nouvelle église, pas seulement un courant politique. il vaut donc mieux l'accélérer), de l'écofascisme (il y a trop de gens sur Terre, il faut en diminuer le nombre), et même des théories selon lesquelles les êtres extraterrestres ont pris la forme d'humains et nous gouvernent (qui d'ailleurs on ne peut pas facilement dire que ce serait une si mauvaise idée, étant donné les résultats de… notre domination par les terrestres). L'effort de ceux qui ont conçu la théorie QUanon et d'autres théories «comparables» est de fonder une nouvelle religion et une nouvelle église, pas seulement un courant politique.

    Les personnes les plus sérieuses ne prêtent pas beaucoup d'attention à toutes les «idées» qui sont actuellement propagées par des «canaux» distincts des médias sociaux qui ne se chevauchent pas avec les leurs. Ils ne les reçoivent que rarement, et s'ils le font, ils les rejettent comme ridicules. Mais rien n'est ridicule, si cela est cru par des millions de personnes. La situation commence à présenter les caractéristiques de la fin de l'empire romain. À cette époque, les gens étaient complètement désespérés, à cause de la corruption et de la cruauté de leurs élites. Comme ils ne pouvaient pas trouver de réponse rationnelle à leur vie insupportable, ils ont produit une multitude de croyances métaphysiques et mystiques. Bien que l'on ne puisse pas en être certain, ce processus a probablement été encouragé par des sections de la structure du pouvoir romain afin d'éviter une véritable révolution contre elle. Tout cela a contribué à la décomposition du monde antique et à l'entrée de l'âge sombre. La seule différence est que nous avons maintenant des armes nucléaires, des biotechnologies et de nombreux autres «jouets» mortels. A ce propos, nous assistons actuellement à des «révoltes» contre les masques; dans les années 20 du siècle dernier, il y eut des «révoltes» contre la courbe du temps et la «physique juive» d'Albert Einstein. (L'ironie est qu'en propageant toutes ces absurdités, l'extrême droite allemande s'est finalement infligée un énorme coup. Elle a contribué à accélérer l'exode d'Allemagne des scientifiques capables de produire la bombe atomique). dans les années 20 du siècle dernier, il y eut des «révoltes» contre la courbe du temps et la «physique juive» d'Albert Einstein. (L'ironie est qu'en propageant toutes ces absurdités, l'extrême droite allemande s'est finalement infligée un énorme coup. Elle a contribué à accélérer l'exode d'Allemagne des scientifiques capables de produire la bombe atomique). dans les années 20 du siècle dernier, il y eut des «révoltes» contre la courbe du temps et la «physique juive» d'Albert Einstein. (L'ironie est qu'en propageant toutes ces absurdités, l'extrême droite allemande s'est finalement infligée un énorme coup. Elle a contribué à accélérer l'exode d'Allemagne des scientifiques capables de produire la bombe atomique).

    Les deux camps, les empires de la presse grand public et l'extrême droite internétique irrationnelle, sont loin de la vérité et du rationalisme, bien que la deuxième blogosphère semble opérer un divorce beaucoup plus complet du rationalisme, de la logique et de la science (malgré le fait qu'ils utilisent les dernières applications de la science, par exemple les téléphones intelligents, pour échanger leurs messages!). En fait, c'est l'effondrement sans précédent de la crédibilité des principales institutions des pays capitalistes (institutions étatiques, partis politiques, grands médias, scientifiques, banques, entreprises) qui préparent le terrain, en l'absence d'interprétations et de propositions progressistes crédibles, pour le développement de la paranoïa d'extrême droite.

    Soros contre Netanyahu

    Prenons un exemple en dehors de la politique. Les gens critiquent depuis des décennies les politiques néfastes (parfois même criminelles) des énormes sociétés pharmaceutiques. Mais cette critique, souvent mais pas toujours très sérieuse, alors qu’elle n’a pas été en mesure de produire une pression plutôt limitée pour contrôler les activités de ces multinationales et leur influence sur la pratique médicale, a sapé la confiance dans la science et la médecine. Le résultat est que des millions de personnes dans le monde pensent que le COVID n'existe pas ou est un stratagème satanique de Bill Gates et George Soros qui veulent injecter des micropuces via le vaccin. Nous n'avons aucune confiance ni en Gates ni en Soros, et nous sommes contre quiconque exerce une telle influence dans les affaires publiques via la richesse, mais nous trouvons très curieux le fait que littéralement tout le monde que nous connaissons a entendu parler de leurs supposés plans sataniques et, en même temps, personne ne sait le fait qu'il y a un politicien très puissant, le Premier ministre d'Israël Benjamin Netanyahu, qui a en fait proposé publiquement de mettre des micropuces dans tous les enfants (et par la suite dans tout le monde), mais ensuite fait marche arrière à cause du tollé qu'il a provoqué! (https://www.jpost.com/israel-news/benjamin-netanyahu-suggests-to-microchip-kids-slammed-by-experts-627381 ) (Au fait, les mouvements de tous les véhicules en Israël sont déjà suivis par la police et sont stockés dans une base de données non réglementée nommée Eagle Eye).

    Que peut-on conclure de cet incident? First Gates et Soros ont déjà été condamnés par une partie considérable de l'opinion publique. Mais cette «condamnation» ne nous aide pas à lutter contre les mauvaises actions de Gates ou de Soros. Et si je dis demain, ils mangent des enfants et si j'ai les ressources et la capacité de publier de telles choses dans les positions appropriées du réseau, beaucoup de gens me croiront. En revanche, Benjamin Netanyahu, l'ami le plus proche de Donald Trump, bénéficie d'une étrange «protection» à l'intérieur d'Internet, bien qu'il avoue avoir ouvertement des intentions similaires à celles attribuées, sans aucune preuve, à Gates et Soros ! L'explication est très simple. Gates et Soros appartiennent à la section «libérale» de l'establishment, Netanyahu à la section «extrémiste».

    Comment les deux camps s'entraident

    Ces mondes mutuellement exclus de «l'info-sphère» se nourrissent les uns les autres. Regardant avec horreur les idées et les pratiques de Trump et de ses partisans (ce qui n'est que le plan B du capitalisme occidental), une partie considérable de l'opinion publique soutient les politiciens du «plan A» afin d'éviter une catastrophe, donc re -stabiliser (quoique temporairement) le système.

    D'autre part et en mentant systématiquement pendant des années, la presse grand public alimente les réseaux d'extrême droite. Encore plus critique est le fait qu'en soutenant sans réserve les élites et même en déformant la réalité elle-même (comme par exemple quand ils prétendent que les Russes ont commencé une guerre en Ukraine au lieu de la vérité qui est que les États-Unis ont déclenché un coup d'État contre un président corrompu mais élu, seulement pour le remplacer par d'autres corrompus), ils ont cessé de fournir au système les fonctions de «retour» et de «nettoyage» nécessaires. Si vous comparez le traitement réservé à Daniel Ellsberg des Pentagon Papers pendant la guerre du Vietnam à celui réservé maintenant à Julian Assange, vous obtiendrez la mesure exacte de l'évolution du capitalisme occidental vers le totalitarisme. Vous trouverez également un reflet assez révélateur de sa faiblesse pour produire une sorte de réponse raisonnable à sa crise profonde, ce qui explique après tout l'apparition de personnes comme Trump. Une différence avec les années 30 est qu'à l'époque, nous avions Hitler mais aussi Roosevelt.

    Récemment, l'ancien président Obama a accordé une interview à l'Atlantique. Il essayait de rassurer le public, les choses ne sont pas aussi mauvaises qu'elles le paraissent. Mais il n'a pas trouvé de meilleur argument que de comparer notre époque à celle de Gengis Khan! Soit dit en passant, nous ne sommes pas convaincus qu'il ait raison, même sur ce point. La situation en Irak, en Libye ou au Yémen est-elle vraiment pire aujourd'hui qu'elle ne l'était à l'époque de Gengis Khan? Gengis Khan était-il vraiment plus barbare que la secrétaire d'État d'Obama Hillary Clinton, qui a exprimé sa satisfaction après avoir vu en direct l'humiliation - l'exécution du leader libyen, le colonel Quadafi? Ou Madeleine Albright, ambassadrice américaine à l'ONU qui, interrogée sur le fait que les sanctions contre l'Irak avaient coûté la vie à un demi-million d'enfants irakiens, a répondu: «Je pense que c'est un choix très difficile, mais le prix, nous pensons, le prix en vaut la peine ».

    L'embarras de Biden

    Mais nous n'avons pas besoin en réalité des interviews d'Obama. Il suffit d'entendre Biden alors qu'il s'adressait, avec beaucoup de retard, au peuple américain lors des événements du Capitole. Il n'a appelé à aucune mobilisation populaire pour sauver la démocratie d'un coup d'État fasciste, comme le ferait normalement tout dirigeant démocratique confronté à une rébellion. Il a presque supplié Trump de tout arrêter, pas tant au nom de la protection de la démocratie, qu'au nom de la préservation de la stabilité de l'État. Il n'avait pas un mot à adresser au demi-million d'Américains qui protestaient devant le Capitole et aux dizaines de millions qui ont voté pour Trump, pour répondre à leurs griefs et aux raisons les plus profondes qui les ont poussés à la révolte contre un système qu'ils ressentent profondément. corrompus et hostiles à leurs besoins.

    Il ne pouvait pas dire tout cela pour une raison simple. Il est également le représentant de ce régime oligarchique évoluant vers le totalitarisme. Seule une gauche sérieuse, cohérente et crédible aurait pu jouer un tel rôle et c'est la seule qui pourrait faire face à la double menace du néofascisme classique et du techno-néo-totalitarisme postmoderne. Mais nous sommes encore assez loin de son émergence.

    Un coup dans un autre

    Temporairement, les événements du 6 août ont déplacé l'équilibre politique aux États-Unis contre Trump tandis que, dans le même temps, ils ont «cimenté» la conviction d'au moins une faction de ses partisans selon laquelle le président sortant est une «victime» et un «héros». ». Nous ne savons pas quel sera l'avenir de Trump lui-même. Mais il a jeté les bases à la fois de la création d'un mouvement d'extrême droite de masse et d'une adoption permanente de certaines des idées d'extrême droite extrémistes par le Parti républicain, sinon par l'ensemble du spectre politique américain.

    Carl Schmitt définit le «dictateur» comme celui qui prend des décisions dans une situation d'urgence. En ce sens, le 6 janvier a été un tournant, comme l'ont prouvé Facebook et Twitter qui détient le vrai pouvoir. Ils ont été précédés par des chaînes de télévision qui ont annulé en direct la diffusion du discours de Trump aux Américains.

    Quant à Biden lui-même, il traitait les intrus du Capitole comme des terroristes. Ce ne sont évidemment pas des terroristes mais, en les traitant comme tels, il crée les conditions pour l'imposition d'un nouvel autoritarisme, aujourd'hui contre les partisans de Trump et l'extrême droite, demain contre tout le monde.

    Les événements de type opérette du 6 janvier peuvent probablement être considérés à l'avenir comme l'anniversaire d'un mouvement néo-fasciste classique. Mais derrière eux, nous pouvons facilement discerner l'ombre de l'énorme menace émergente d'une nouvelle branche du totalitarisme basée sur le progrès explosif de l'information et d'autres technologies, qui n'est pas moins une menace pour la civilisation humaine que le fascisme classique.
    Xuan
       Posté le 22-01-2021 à 18:40:39   

    Joe Biden place Samantha Power à la tête d’US Aid: une nomination qui en dit long

    22 Jan 2021 JEAN-PIERRE PAGE

    https://www.investigaction.net/fr/joe-biden-place-samantha-power-a-la-tete-dus-aid-une-nomination-qui-en-dit-long/

    Jean-Pierre Page revient sur la nomination de Samantha Power à la tête d’US Aid. Officiellement, l’agence œuvre pour le développement international. Elle est surtout un outil du soft power US qui a déjà été impliqué dans des opérations de « regime change ». Et la nomination d’un personnage comme Samantha Power à sa tête ne doit rien au hasard. (IGA)


    Comme prévu, c’est une grande partie de l’équipe des néoconservateurs du tandem Clinton-Obama qui revient en force aux manettes de la nouvelle administration US. Tous et toutes sont dans une démarche conflictuelle avec dans leur ligne de mire la Russie et la montée en puissance de la Chine. Les vassaux européens sont invités à serrer les rangs autour du suzerain maintenant que l’éléphant dans le magasin de porcelaine a fait ses bagages, qu’il quitte la Maison-Blanche et que le « Deep State », même s’il est toujours très inquiet, respire un peu mieux.

    Après les nominations au Département d’État d’Anthony Bliken, Victoria Neuland (l’épouse de Robert Kagan, auteur du fameux « Project for the New American Century »), de William Burns à la CIA (ancien ambassadeur en Russie sous Obama) et de Lloyd Austin à la Défense (criminel de guerre notoire lié directement au complexe militaro-industriel dont le groupe Raytheon, 3e producteur d’armes aux USA), Biden vient de désigner Samantha Power comme patronne de US Aid avec plus de 20 milliards de dollars de budget.

    Samantha Power prix Pulitzer, protégée de Madeleine Albright, ancienne correspondante de guerre en Yougoslavie, est une des théoriciennes de l’ingérence humanitaire et du changement de régime. Elle était une membre de poids du Conseil national de sécurité, puis ambassadeur à l’ONU sous Obama. Elle est connue comme une interventionniste de choc.

    La direction d’US Aid est totalement stratégique dans le dispositif US qui, sous couvert d’aide au développement et à l’assistance humanitaire, est placée directement sous l’autorité directe du Président. Dans le domaine de l’ingérence, US Aid travaille étroitement avec le département d’État, la CIA, le NED. US Aid dispose de moyens considérables comme le statut diplomatique de ses fonctionnaires qui sont entre 15 et 20 000 à travers le mode d’un réseau parallèle, mais associé à celui des ambassades US dans plus de 100 pays au moins. C’est dire les moyens. Toutefois, US Aid est très controversée et a été expulsée de plusieurs pays pour espionnage, en Russie entre autres, et pour ingérence directe en faveur de changement de régime en particulier dans plusieurs pays d’Amérique latine comme l’Uruguay, la Bolivie ou l’Équateur. US Aid a participé directement au coup d’État de 2002 contre Chavez, et a mené un programme visant la déstabilisation du régime cubain en 2009/2012.

    Power fait partie du premier cercle d’amis de Barack Obama tout comme Susan Rice qui va disposer d’un poste stratégique comme conseillère auprès de Biden sur tout ce qui touche la politique intérieure des USA. Comme ancienne membre du conseil national de sécurité et ambassadeur à l’ONU, le titre prend tout son sens compte tenu du désastre économique et social, le rapide déclin que connaissent les USA et qu’il va falloir chercher à enrayer. Par ailleurs, Michèle Flournoy qui devait elle se retrouver à la tête du Pentagone, sera sans aucun doute à la tête d’un poste déterminant.

    Tous et toutes font figure d’intellectuels issus de très bonnes familles, liés aux réseaux les plus puissants dans le monde des affaires. Ils et elles sont diplômés des meilleures universités US (Stanford, MIT, Yale, Harvard, Princeton, Georgetown University ) et sont liés également aux grandes ONG US comme Human Rights Watch, Amnesty ou Freedom House, ainsi qu’aux Fondations les plus riches comme le Carnegie Endowment, le Brookings Institute, les fondations Ford et Rockfeller ou la NED.

    En ce qui concerne les néoconservateurs et ce niveau, les classifications républicaines ou démocrates sont vraiment secondaires. Par exemple Kagan était républicain, Blinken est démocrate, mais ils travaillent ensemble. Aussi, il faut noter l’importance politique de l’article signé ces jours-ci par Kagan et Blinken dans le Washington Post ou ensemble, ils tracent les grandes lignes de ce que sera la vision géopolitique des USA: « America first is only making the world worse. Here’s a better approach! ».

    Dans tout ce dispositif, on retrouve Madeleine Albright qui a conceptualisé avec Richard Williamson le fameux R2P (Responsability to Protect » qui est la Bible de toute cette équipe. Madeleine Albright, malgré son âge, reste toujours très active. Tout comme George Soros et son Open society. Le rapport R2P est la référence en matière d’ingérence pour légitimer la politique US de « régime change ».

    Cette fois on va avoir à faire à du sérieux dans la reprise en main des affaires à commencer par le contrôle de tous les outils permettant de restaurer, d’assurer et renforcer le leadership US sur le monde, au besoin par de nouvelles guerres! Enfin, cerise sur le gâteau, j’ai lu dans un article de Daniel Durand dans Relations Internationales de janvier 2021, qui est un des responsables de la politique extérieure du PCF, que « la bonne nouvelle de 2021 » serait l’élection de J. Biden. Je pense que nous n’allons pas tarder à le vérifier!
    Xuan
       Posté le 15-05-2021 à 20:32:02   

    https://blog.dwnews.com/post-1427742.html
    Un blog sur dnews annonce que 124 généraux à la retraite ont pondu une lettre commune contre Biden, remettant en cause les élections.

    En parallèle Le New York Times a rapporté que plus de 100 républicains publieront une autre lettre ouverte menaçant l'ensemble du parti ce jeudi :
    S'il n'abandonne pas Trump, ils mettront en place un parti séparé.
    Xuan
       Posté le 15-09-2021 à 00:17:49   

    Si c'est vrai, cela en dit long sur l'état des USA, mais aussi sur la crainte d'un conflit avec la Chine.

    https://www.sudouest.fr/international/nous-n-allons-pas-vous-attaquer-le-plus-haut-grade-americain-craignait-que-donald-trump-s-en-prenne-a-la-chine-5875890.php


    Le plus haut gradé du Pentagone s'inquiétait tellement de l'état mental de Donald Trump dans les derniers jours de son mandat qu'il a pris secrètement des mesures pour éviter une guerre avec la Chine, selon un nouveau livre
    Le chef d'état-major américain, le général Mark Milley, a pris l'initiative de téléphoner secrètement à son homologue chinois pour lui assurer que les États-Unis n'attaqueraient pas la Chine, affirment les journalistes du Washington Post Bob Woodward et Robert Costa dans leur ouvrage «Péril», à paraître dans les prochains jours.
    Selon des extraits publiés par le Washington Post et CNN, le général Milley a aussi fait promettre à ses adjoints de ne pas obéir immédiatement à un éventuel ordre extrême de Donald Trump, notamment sur l'usage de l'arme nucléaire, après la défaite électorale du président républicain le 3 novembre face à Joe Biden.

    Donald Trump imprévisible
    Les services de renseignement américains ayant conclu que la Chine considérait une attaque américaine comme imminente, le chef d'état-major a appelé le général Li Zuocheng deux fois : le 30 octobre, un peu avant le scrutin présidentiel américain, et le 8 janvier, deux jours après l'assaut des partisans de Donald Trump contre le Capitole.
    «General Li, je veux vous assurer que l'État américain est stable et que tout va bien se passer» , lui a-t-il dit, selon ce livre basé sur les témoignages anonymes de 200 responsables américains. «Nous n'allons pas vous attaquer ni mener d'opérations militaires contre vous ».
    Le général Milley a rappelé son homologue chinois deux mois plus tard, alors que le comportement de Donald Trump, furieux de sa défaite électorale, apparaissait de plus en plus erratique. « Tout va bien» , lui a-t-il dit. « Mais la démocratie, c'est quelquefois brouillon ».
    Par ailleurs, le général Milley a réuni l'état-major pour souligner que, si Donald Trump ordonnait une frappe nucléaire, il devait en être informé d'abord.
    En les regardant chacun dans les yeux, il a demandé à tous les officiers réunis de confirmer qu'ils avaient bien compris, ajoutent Woodward et Costa, selon lesquels il s'agissait d'un «serment».
    Il a aussi demandé à la directrice de la CIA, Gina Haspel, et au chef du Renseignement militaire, le général Paul Nakasone, de surveiller tout comportement erratique de Donald Trump.
    « Certains peuvent penser que Milley a outrepassé son autorité et s'est attribué des pouvoirs excessifs» , écrivent les auteurs de «Péril».
    Mais il était convaincu qu'il faisait ce qu'il fallait pour «qu'il n'y ait pas de rupture historique dans l'ordre international, de guerre accidentelle avec la Chine ou d'autres, et que l'arme nucléaire ne serait pas utilisée» , ajoutent-ils.

    Interrogé, l'état-major américain s'est abstenu de tout commentaire.
    pzorba75
       Posté le 15-09-2021 à 05:19:26   

    Cet épisode souligne une nouvelle fois, probablement pas la dernière, que le Président des États-Unis, est un pantin et que le pouvoir est dans les mains du complexe militaro industriel américain. Quand au plus haut gradé du Pentagone, son uniforme parle pour lui et ses auxiliaires.

    On peut être "rassuré" qu'il n'y aura pas de guerre accidentelle avec la Chine, seulement une guerre bien pensée et bien préparée pour défendre les intérêts des capitalistes américains.