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Xuan
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   Posté le 01-10-2020 à 20:54:31   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

C'est pas le problème marquetalia. Le problème c'est que tu sors du sujet.

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Ci-dessous un article sur la confrontation USA /Chine Populaire dans le domaine la High Tech. Il montre que la guerre déclenchée par Trump nuit financièrement aux entreprises de tech américaines comme Qualcomm, qui commercent avec la Chine, voire produisent en Chine.
Il se trouve par ailleurs que les valeurs boursières de la tech US et les GAFA sont montées à des sommets inégalés ces dernières semaines. Elles dominent de loin la plupart des entreprises cotées en bourse. Il s'agit donc d'un secteur particulièrement sensible, en pointe dans le développement économique, par rapport à des industries traditionnelles qui stagnent.
Le grand capital US se trouve donc divisé lui-aussi dans ses stratégies. Il n'est pas impossible que cette contradiction soit sous-jacente à celle entre républicains et démocrates. Ceci mériterait une étude approfondie.



Rompre avec la Chine ? Un jeu bien trop stupide…

RCI 2020-09-29 22:00:31

http://french.cri.cn/commentaire/2495/20200929/553604.html?fbclid=IwAR3EuU9DDT18YW27I41IMG58TMCL9OTmAOTpRfnvS9vnybRJYOumsWmA2pk

Parlant de la « guerre technologique » déclenchée par Washington contre Beijing, James Kynge, journaliste du Financial Times, estime que les Etats-Unis devront probablement la perdre. Parce que, soutient-il, cette répression exercée en court et long terme pourrait bien se retourner contre les Etats-Unis eux-mêmes.

De Huawei à TikTok en passant par Wechat, des entreprises chinoises se succèdent pour devenir victimes de la frénésie des politiciens américains qui se livrent à une attaque sans scrupule. Pourtant, cette campagne de « rupture » risque d’être plutôt suicidaire que favorable vis-à-vis de Washington.

Intimider les concurrents internationaux revient à donner l’image d’un marché américain hostile, avec la montée des risques politiques. Une telle stratégie ne peut que faire partir les entreprises chinoises et autres investisseurs potentiels et nuire à la compétitivité des Etats-Unis.

Or aucun fait ne prouve que TikTok avait collecté des informations au profit du gouvernement chinois, comme l’a noté le journal britannique The Guardian. Le CIA a également avoué cette réalité dans son dernier rapport remis à la Maison Blanche. Il est clair que le gouvernement américain a agi dans une méfiance totale à l’égard des entreprises étrangères et sur la base de la pure calomnie à l’encontre de celles-ci. Il est temps de poser la question : si Washington ne fait pas confiance aux entreprises technologiques étrangères, comment les autres pays pourraient-ils faire confiance aux entreprises américaines ? Si chaque pays, à l’image des Etats-Unis, pouvait s’autoriser de malmener les sociétés américaines sous prétexte de la sûreté de l’Etat, c’est la boîte de Pandore qui sera ouverte.

L’actuel gouvernement des Etats-Unis a grandement contribué à réduire l’attractivité des produits Made In USA désormais considérés comme étant « politiquement sensibles » à l’international. Casser les chaînes d’approvisionnement de Huawei poussera les fabricants à se tourner vers des fournisseurs en dehors des Etats-Unis : les sociétés américaines verront leur part de marché réduit. Ce qui est déjà arrivé à Qualcomm, le géant américain des puces qui réalisait 65% de ses recettes en Chine, prévoit pour l’exercice 2019 le pire résultat depuis 7 ans, une baisse essentiellement attribuée à la chute des commandes venant de Chine.

Réagissant à la décision de Washington de mettre le groupe chinois SMIC sur la liste des entreprises sanctionnées, la SEMI, association internationale du semi-conducteur qui compte 2400 membres dans le monde a envoyé une lettre à Wilbur Ross, secrétaire au commerce, demandant vivement au Département américain au Commerce de revenir sur sa décision, pour ne pas impacter à long terme l’économie et la sécurité des Etats-Unis.

En effet, le secteur américain du semi-conducteur pourrait essuyer une perte annuelle de 5 milliards de dollars si la décision rentre en vigueur. Il y a peu, plusieurs dizaines d’entreprises américaines se sont opposées à la décision de l’administration Trump d’interdire Wechat aux Etats-Unis. Le milieu d’affaires a un raisonnement net et simple : ces interdictions l’empêcheraient de profiter du marché chinois.

Quelque 3 500 sociétés américaines dont Tesla, Ford, Target, Walgreens et The Home Depot ont intenté un procès contre leur gouvernement qui aurait imposé « illégalement » des taxes sur 300 milliards de dollars de produits chinois. Un responsable de Walgreens se plaint de la hausse des prix des fournitures de bureaux et autres articles d’usage quotidien. Alors que les dirigeants américains ont plaidé pour une guerre commerciale qui dure, « plus elle dure, plus la Chine sera faible et nous serons forts » , disaient-ils. La réalité les contredit bien.

«Vous obligez la Chine à fabriquer elle-même des puces. Dans le futur en cas de conflit, vous allez perdre les emplois bien payés, alors que la Chine deviendra totalement autonome » , a analysé Bill Gates lors d’une interview accordée à Bloomberg News, « est-ce que c’est vraiment dans l’intérêt des Etats-Unis » ? S’est interrogé le fondateur de Microsoft.

Le fait est que la Chine travaille d’arrache-pied pour développer les techniques et matières clés : le pneu aérospatial, l’acier à roulement, le stepper, ou autres techniques figurant sur la liste noire des Etats-Unis. La Chine est fin prête pour subir à long terme un embargo technologique posé par Washington.


Edité le 01-10-2020 à 21:05:15 par Xuan




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   Posté le 02-10-2020 à 07:52:43   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Trump a,pour l instant des petits problèmes de santé....c est le moins qu on puisse dire.

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Xuan
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   Posté le 02-10-2020 à 10:34:40   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

pour une fois qu'il est positif à quelque chose

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   Posté le 02-10-2020 à 10:39:06   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Xuan a écrit :

pour une fois qu'il est positif à quelque chose
Effectivement.

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Xuan
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   Posté le 10-10-2020 à 00:03:49   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Le système Trump ne peut pas être séparé de bandes d'extrême droite, qu'il soutient à mots couverts voire officiellement.
Les démocrates sont évidemment capables de toutes les crapuleries, mais la question est qui peut militairement l'emporter.

Etats-Unis : le FBI déjoue un complot visant à enlever une gouverneure démocrate et à déclencher une "guerre civile"
Gretchen Whitmer, farouche opposante à Donald Trump, était visée par des conspirationnistes considérés comme "extrémement violents".

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   Posté le 11-10-2020 à 13:31:34   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Ce n'est pas la première fois que facebook censure Trump, soit directement, soit indirectement comme ici.
Facebook censure le mouvement pro-Trump QAnon

Les majors de la tech qui raflent les achats d'action particulièrement depuis la crise sanitaire sont-ils plus proches des démocrates ?

Le fait est que le découplage initié par Trump dans la tech prive ces entreprises de revenus très confortables sur le marché chinois, qui se chiffrent en milliards. Pour Qualcomm c'est une perte de 8 milliards.
Bill Gates, à qui la candidate démocrate Elizabeth Warren a promis de ne pas lui faire payer 100 milliards d’impôts, est farouchement opposé à Trump. Il a fait insisté sur le fait qu'en contraignant la Chine à compter sur ses propres forces elle finirait par créer une tech chinoise entrant en concurrence avec les monopoles US.

Mais à l'inverse les démocrates viseraient les monopoles des GAFA :https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/10/07/aux-etats-unis-un-rapport-veut-casser-les-monopoles-des-gafa_6055097_3234.html
Il n'est donc pas du tout certain que les techs US soutiennent Biden avec énergie.

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   Posté le 12-10-2020 à 07:15:20   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Un article qui fait un peu dans la spéculation et la politique-fiction, et qui laisse un peu de côté les milices d'extrême droite et la supériorité de l'armement individuel chez les républicains.
Cela dit la division au sein de la société US atteint des limites inédites qui rappellent un peu la sécession.
Les institutions US ne sont pas adaptées à cette situation.


Vu de Russie: Trump pourrait être expulsé de la Maison Blanche par la force des armes

DANIELLE BLEITRACH 12 OCTOBRE 2020
https://histoireetsociete.com/2020/10/12/vu-de-russie-trump-pourrait-etre-expulse-de-la-maison-blanche-par-la-force-des-armes/

Une autre vision qui vient de la Russie met en cause cette fois les démocrates qui seraient en train de se préparer à une expulsion manu militari de Trump quels que soient les résultats des élections. Il suffirait simplement que tout ce qu’ils ont mis en place pour déstabiliser le reste du monde soit rapatrié at Home.
Les gens armés sont monnaie courante dans les rues des États-Unis

11 octobre 2020, 13:00

Texte: Victoria Nikiforova
La lutte électorale aux États-Unis a atteint une intensité sans précédent. La question de savoir si cela entraînera un conflit armé à grande échelle entre les Trumpistes et leurs adversaires est sérieusement envisagée. Le facteur d’incertitude est ajouté par les forces militaires et services spéciaux – il y a des raisons de croire que certains d’entre eux peuvent s’immiscer dans l’affrontement national. Comment cela se passerait-il?

Peu importe comment les Américains voteront le 3 novembre, il semble que quel qu’il soit le résultat ne conviendra à aucune des deux parties. Ni l’électorat de Biden ni les partisans de Trump ne seront d’accord avec la défaite de leur protégé. Des déclarations sur ce sujet ont déjà été faites des deux côtés.

S’adressant à ses partisans en Virginie le 25 septembre, Trump a déclaré “nous ne perdrons les élections que s’ils (les démocrates) trichent”. En retour cet été, son rival Joe Biden a menacé: si le président sortant n’accepte pas sa défaite, il sera expulsé de la Maison Blanche par tous les moyens – y compris l’armée.

Les partisans de Trump sur le terrain se mobilisent dans des milices armées pour combattre les manifestants Antifa et Black Lives Matter. Les sponsors de Biden créent d’innombrables ONG qui organisent également leurs cellules de combat dans les villes et les préparent aux émeutes armées le jour des élections.

Par exemple, l’organisation parrainée par George Soros “Indivisible” encourage sur son site Web ouvertement toute personne actuellement aux États-Unis à voter. Seuls les citoyens américains ont toujours été autorisés à voter. Mais “les Indivisibles” affirment qu’une telle règle n’existe pas dans la Constitution américaine. «Personne n’a le droit d’exiger que vous montriez votre carte d’identité, ou votre numéro de sécurité sociale dans un bureau de vote», écrivent-ils dans leur programme et ils exhortent les migrants illégaux à «participer au processus démocratique» plus activement.

Il est clair que la majorité des immigrés clandestins soutiendra le Parti démocrate et son candidat. Ils ne pourront peut-être pas voter le 3 novembre, du moins dans les États républicains. Cependant, même en se présentant simplement dans les bureaux de vote, ils créeront le chaos et menaceront les partisans de l’actuel président américain.

Pendant ce temps, la population américaine s’arme à un rythme qui a triple. L’Amérique est déjà le détenteur du record du monde du nombre d’armes à feu par habitant (les pays africains accusent un retard considérable). En juin, les États-Unis ont battu un autre record. 3,9 millions d’armes à feu ont été officiellement vendues . La plupart des acheteurs sont ceux qui le font pour la première fois. En conséquence, ils n’ont aucune expérience dans le maniement des armes – et ils peuvent organiser un échange de tirs de manière totalement impulsive.

Certains analystes militaires affirment que les États-Unis sont déjà dans un état de conflit armé à grande échelle entre les rebelles démocrates et les conservateurs Trumpistes. Mais à quoi ressemblera la guerre civile américaine? Il semble que ce ne sera pas du tout ce que nous imaginons.

Premièrement, personne ne déclarera de guerre à quiconque. Tout ce que font les partisans du Parti démocrate est pré-désigné comme «manifestations pacifiques». En même temps, ils peuvent détruire des villes, tuer des gens, incendier des maisons et des voitures, verser de l’essence sur leurs adversaires et les incendier sur la place – tout de même, ce seront des «manifestations pacifiques». Mais toute tentative de défense des Trumpistes sera présentée dans les médias comme une tentative de coup d’État militaire et une violation de la constitution.

Deuxièmement, contrairement à la première guerre civile américaine au 19e siècle, il n’y aura pas de batailles à grande échelle, de grandes unités régulières et une ligne de front claire. Ce sera une guerre extrêmement chaotique et irrégulière, comprenant des sabotages, des attaques terroristes et des actions partisanes, broyant des civils avec l’armée dans son hachoir à viande et effaçant la frontière entre guerre et paix. Cette «guerre invisible» a sa propre stratégie. Et il a été développé il y a plusieurs années.

L’ONG nouvellement formée, le Transition Integrity Group, a annoncé qu’elle prévoyait de pousser Trump hors de la Maison Blanche par tous les moyens – y compris l’utilisation de «représentants démocratiques de l’armée et des services spéciaux».

Ce projet est dirigé par Rosa Brooks. Sous le président Barack Obama, Mme Brooks était la conseillère principale à la sécurité nationale. Dans le même temps, elle a travaillé comme conseillère principale auprès du président de l’Open Society, l’organisation mère de George Soros. Au Pentagone, Brooks était en charge des opérations humanitaires. Dans le même temps, elle s’est battue pour les droits humains dans le cadre d’ONG telles que Human Watch et Amnesty International. Puis elle a enseigné à West Point – la principale académie militaire américaine, la forge de l’élite militaire américaine et son groupe de réflexion et centre stratégique.

En 2016, Brooks a publié un livre avec le titre caractéristique Comment tout est devenu la guerre et l’armée est devenue Everithing. Son idée est que la guerre du futur ne ressemblera à aucune de celles que nous avons vues. Ce seront des hostilités chaotiques que les États-Unis et leurs alliés mèneront en petites forces à travers le monde. Cela ne s’appellera pas une guerre – ce sera, par exemple, une opération antiterroriste ou une “restauration de l’ordre démocratique”. Les médias positionneront la guerre future comme une petite opération policière. Le flux d’informations sur ce qui se passe ne jouera pas moins un rôle dans ces actions que les hostilités proprement dites. La guerre du futur combinera une extrême cruauté contre les civils et une extrême hypocrisie dans sa couverture des événements. Tout sera exactement selon l’affirmation d’Orwell: «la guerre est la paix».

La guerre du futur ne se déroulera pas sur les champs de bataille quelque part, très loin – elle sera partout, dans chaque ville. Elle interviendra non seulement grâce à des armées, mais aussi des PMC, des rebelles locaux, des membres de gangs criminels et d’anciens civils qui ont rejoint les partisans. Les frontières entre la guerre et la non-guerre disparaîtront complètement. La guerre du futur sera illimitée et sans fin.

La stratégie de Brooks n’est pas son invention. Dans le même West Point, ils développent depuis longtemps un concept de guerre dans les villes de plus d’un million d’habitants, ce qui implique des affrontements à long terme dans les rues des mégapoles, l’implication de criminels et d’opposants avec les militaires, et le nettoyage des civils. En général, la situation où «tout est devenu une guerre».

Dans quelles mégapoles l’armée américaine compte-t-elle combattre? Eh bien, par exemple, l’analyste militaire Alex Ward, décrivant les conflits futurs, suggère que les États-Unis et leurs alliés pourraient «nettoyer» des «centres d’instabilité» tels que Karachi au Pakistan et New Delhi en Inde. On pense qu’il y aura une augmentation critique du nombre d’affrontements pour des raisons religieuses et sociales, et que les États-Unis seront simplement «contraints» d’intervenir dans les conflits et de nettoyer les mégapoles des éléments terroristes, par exemple.

Il est cependant intéressant de noter que de véritables exercices sur le thème de la guerre dans les mégapoles ont été menés en 2015. Et ils n’ont pas eu lieu en Inde ou au Pakistan, mais uniquement dans des villes américaines. L’exercice de deux mois dit le casque de jade a été mené par des forces spéciales d’élite américaines en juillet 2015 en Arizona, en Californie, au Texas, en Utah, au Nevada et au Nouveau-Mexique, l’exercice un entraînement pour prendre d’assaut les villes. La tâche des militaires était compliquée par le fait que les adversaires conditionnels défendaient des quartiers restreints de la ville, se cachaient dans leurs maisons et étaient indiscernables de la population civile. Les drones, les caméras de surveillance, les appareils de vision nocturne ont été abondamment utilisés. Cela s’appelait des «exercices militaires réalistes».

En 2015, ces entraînements étaient censés être utilisés pour les assauts sur Donetsk et Lougansk, Raqqa et Mossoul. Cependant, aujourd’hui, rien n’empêche l’armée américaine de déployer une telle «guerre du futur» dans les villes américaines.

Le seul obstacle à cela est la position des militaires eux-mêmes. Dans sa majorité , l’armée soutient Trump. Cependant, parfois des avertissements lui sonnent aux oreilles . En mai, les militaires ont effectivement refusé d’utiliser l’armée pour réprimer les émeutes de George Floyd. Tout l’été, de hauts responsables militaires à la retraite ont sévèrement critiqué Trump.

L’idée de Trump de réduire le contingent américain à l’étranger peut ne pas plaire à beaucoup de militaires. Et il a l’intention de continuer à adhérer à cette politique. “Les soldats américains ne devraient pas s’attaquer à des conflits de longue date dans des pays lointains dont les gens n’ont jamais entendu parler”, a déclaré Trump en juin, félicitant les diplômés de West Point pour leur diplôme.

Exactement à la veille de son discours, des centaines d’anciens élèves de West Point des dernières années ont publié une lettre ouverte à son état-major et à ses cadets – en fait, à l’élite de l’armée américaine. Cette lettre est un appel mal déguisé à un coup d’État militaire. Il invite l’armée à “protéger la constitution d’un tyran” (lire, Trump) et à “participer au processus démocratique” – comprendre, expulser Trump de la Maison Blanche, quels que soient les résultats réels de l’élection présidentielle.

Les partisans du président sortant sont convaincus que la direction des principaux services de renseignement du pays préfère également jouer avec le clan Clinton et son protégé Joe Biden lors de ces élections. En 2016, la direction du FBI a lancé l’opération Russiagate, conçue pour compromettre Trump avec sa collaboration fictive avec les Russes. Il est intéressant que cette opération ait commencé en Grande-Bretagne. Cela signifie que le FBI l’a coordonnée avec Gina Haspel – qui elle a vécu à Londres et a dirigé le département britannique de la CIA. Selon l’algorithme traditionnel, les officiers du FBI coordonnent toujours leurs opérations à l’étranger avec leurs collègues de la CIA.

Gina Haspel n’a pas interféré avec les actions de ses collègues, même si elles étaient clairement dirigées contre Trump et son équipe, et n’en ont pas informé le président. Aujourd’hui, elle est la directrice de la CIA – et à ce poste empêche de toutes les manières possibles la déclassification des documents liés au Russiagate. Il s’avère que la direction des deux plus grands services spéciaux américains est opposée au président actuel.

Si l’élite de l’armée américaine et des services spéciaux succombe à de nombreuses provocations et participe à un affrontement civil, les États-Unis seront en effet confrontés à un nouveau type de guerre civile. En pleine conformité avec la stratégie à la mode, ce sera “sans limite et sans fin”.

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Vu de Chine, la campagne présidentielle américaine tourne au réalisme magique morbide

DANIELLE BLEITRACH 12 OCTOBRE 2020

https://histoireetsociete.com/2020/10/12/vu-de-chine-la-campagne-presidentielle-americaine-tourne-au-realisme-magique-morbide/

La Chine qui ne cesse de répéter qu’en matière de dangerosité de l’épidémie, ce sont aux scientifiques de décider et pas aux politiques, contemple stupéfaite le spectacle que donnent les Etats-Unis et les pays occidentaux, incapables d’arrêter de se déchirer dans de vaines compétitions et de réfléchir ensemble aux moyens de faire face à l’épidémie, à la crise économique, et aux autres défis qui s’amplifient. Incapables d’arrêter leur bellicisme, leur xénophobie, leur recours à l’armement, pour envisager échange et coopérations. Il y a effectivement dans le spectacle des politiques occidentaux capitalistes quelque chose de l’ordre d’Apocalypse Now , le film de Coppola. Il est difficile de faire plus grandiose dans la folie “démocratique” devenue un pur spectacle hollywoodien sur fond de chômage, d’épidémie et de montée des tensions sociales que ce qui se passe aux Etats-Unis , mais à sa manière la France n’est pas mal non plus dans le genre… Un degré en dessous dans le spectaculaire mais tout aussi belliqueux, inefficace. (note et traduction de danielle Bleitrach)

Par Xu Keyue Source: Global Times Publié le: 2020/10/11 22:23:400

Le président américain Donald Trump, qui se remet toujours du COVIDÉS-19, fait maintenant face à une nouvelle vague de critiques alors qu’il prévoit un retour en campagne pour l’élection présidentielle lundi, après avoir assisté à l’événement « superspreader » de la Maison Blanche au milieu de l’épidémie croissante, une décision qui, selon les observateurs, a « abasourdi le monde ».

Bien que l’épidémie à la Maison-Blanche et dans tout le pays semble être hors de contrôle, ni le Parti républicain ni le Parti démocrate ne paraissent s’intéresser à autre chose qu’à une guerre partisane sans fin et ne songent à s’en détourner pour mener un travail anti-épidémie pour sauver la vie des gens, ce qui reflète une fois de plus l’échec du système politique américain et qui est un facteur capable de jeter le pays dans l’abîme d’une crise, selon les observateurs.

Ces remarques sont intervenues après que M. Trump eut assisté le mois dernier à une cérémonie à la Maison-Blanche pour fêter la nomination d’un candidat à la Cour suprême, cérémonie qui a été classée par le directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses Anthony Fauci comme un « événement superspreader », puisque au moins 11 personnes qui ont assisté à l’événement ont ensuite été testées positives, ont rapporté les médias.

Les analystes chinois ont noté que l’escalade de l’épidémie à la Maison-Blanche aggraverait la pression sur la campagne de réélection de Trump et paralyserait même d’autres autorités nationales à Washington.

Trump prévoit de continuer mener la campagne lundi, avec un rassemblement en soirée dans l’État de Floride, selon CNN.
Trump, sans masque, a participé à des événements publics samedi à la Maison Blanche avec un bref discours sur « loi et ordre ».

Quelques heures après l’allocution, la Maison-Blanche a été publié une note du médecin de Trump disant que le président n’était plus à risque, il ne transmettait pas le nouveau coronavirus, mais ne révélant pas s’il avait été testé négatif pour cela.

Diao Daming, professeur agrégé à l’Université Renmin de Chine à Pékin, a déclaré dimanche au Global Times que la précipitation de Trump à reprendre sa campagne reflétait une fois de plus le fait qu’il est soumis à un stress politique croissant car la situation n’est pas la meilleure pour lui, principalement en raison de son échec dans le travail anti-épidémie (???).
Diao a affirmé que Trump n’a probablement pas été testé négatif pour COVID-19, sinon il ferait connaître les « bonnes nouvelles » clairement et immédiatement.
« Dans ce cas, Trump interrompant sa quarantaine médicale et annonçant la reprise des événements publics sont des actions anti-science », a noté Diao.
Diao a déclaré que Trump agit comme une « bête piégée qui se bat avec l’énergie du désespoir » au risque de sa propre vie et la sécurité publique.
« Les États dans lesquels Trump a prévu d’aller pour sa campagne, y compris la Floride et l’Iowa, sont cruciaux pour lui, et s’il ne pouvait pas gagner ces États, il échouerait », a noté Diao.

Le candidat démocrate Joe Biden semble être en tête par rapport à Trump en Floride et les deux candidats sont dans une course serrée en Arizona, selon les sondages d’opinion Reuters /Ipsos publiés mercredi.

Alors que l’élection présidentielle approche, l’épidémie de COVIDE-19 à la Maison Blanche semble être hors de contrôle.

Le média américain ABC News a rapporté jeudi que le nouveau coronavirus avait infecté « 34 membres du personnel de la Maison Blanche et d’autres contacts » ces derniers jours, ce qui indique que la maladie s’est propagée chez plus de personnes qu’on l’estimait auparavant dans le siège du gouvernement américain.

« Un total de 377 employés travaillent à la Maison-Blanche, dont 34 membres du personnel et près d’un dixième d’entre eux est infecté, quel grand choc !» Diao a déclaré, notant que la Maison Blanche est à haut risque d’infection.

La Maison-Blanche et même Washington lui-même se sont transformés en un « repaire de virus » qui pourrait inaugurer une autre vague d’épidémie parmi plus de fonctionnaires à d’autres autorités nationales et leurs contacts, les analystes ont dit.

Shen Yi, professeur à l’université Fudan de Shanghai, a déclaré dimanche au Global Times que l’événement « superspreader » est un « spectacle de réalisme magique », reflétant la négligence des politiciens américains à l’égard d’une urgence de santé publique au risque de leur sécurité.
« Si l’épidémie se propage davantage parmi eux, le travail du gouvernement serait paralysé, et ils récolteront ce qu’ils ont semé », a déclaré Shen.
« Le point culminant de l’élection présidentielle est en fait le prix élevé que l’Amérique devra payer pour achever cette transition du pouvoir », a déclaré Shen.
Il a noté que l’initiative « morbide » de Trump pour engranger des gains politiques et la guerre partisane de longue durée aux États-Unis au milieu de l’épidémie de COVID-19, ont « stupéfait le monde », et l’élection présidentielle de cette année n’est pas la fin du « spectacle de réalisme magique » à l’américaine.


Edité le 12-10-2020 à 07:18:15 par Xuan




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   Posté le 12-10-2020 à 10:05:17   Voir le profil de pzorba75 (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à pzorba75   

À vrai dire, quel intérêt pour des marxistes étrangers de se préoccuper de la situation politique intérieure des États-Unis d'Amérique. Que ce soit un président républicain ou démocrate, un président catholique ou protestant ou un président à la peau noire ou blanche, le système militaro industriel tient tous les leviers du pouvoir, propagande incluse, au profit de quelques milliardaires, et use de la propagande et de ses armées de mercenaires jusqu'aux shérifs pour terroriser son peuple et bombarder si besoin les peuples qui lui résistent, et ce depuis plus d'un siècle, voire deux en comptant serré.
Les marxistes sont peu influents dans ce pays, et c'est bien le seul domaine où les résultats du système militaro industriel sont conformes à ses espérances. Seul le peuple américain peut bousculer la clique qui le dirige d'une main de fer, avec un talon de fer pour écraser les durs à l'obéissance.
Tant que ceux d'en bas, le peuple blanc, noir, métissé et exploité, supportent ce que leur imposent ceux d'en haut, rien ne changera aux États-Unis, et c'est vrai dans tous les pays quel que soit le régime au pouvoir.


Edité le 12-10-2020 à 10:06:05 par pzorba75




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   Posté le 12-10-2020 à 13:39:00   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Il se passe quelque chose d'important aux USA, c'est la division profonde de la société.
Et les USA ne sont pas un pays ordinaire mais la première puissance impérialiste, à vrai dire le rempart de l'impérialisme.

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   Posté le 12-10-2020 à 13:49:56   Voir le profil de pzorba75 (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à pzorba75   

Xuan a écrit :

Il se passe quelque chose d'important aux USA, c'est la division profonde de la société.
Et les USA ne sont pas un pays ordinaire mais la première puissance impérialiste, à vrai dire le rempart de l'impérialisme.

Tout à fait d'accord, sauf que pour moi la division n'est ni récente ni plus profonde qu'il y a 20, 40 ou 50 ans. Quand à "l'impérialisme, stade suprême du capitalisme", c'est ancien, encore d'actualité et l'empire américain, comme tous les empires, finira bien pas s'effondrer.

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   Posté le 12-10-2020 à 17:35:03   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

La situation a changé pendant quelques décennies.

Après la chute de l'URSS les USA sont devenus hégémoniques, c'est un fait nouveau qui place le second monde dans une position subalterne et dominée.

Puis l'émergence et notamment celle de la Chine a renversé l'équilibre mondial.
Après la fin de l'hégémonisme US, quel impérialisme peut le remplacer ? Toutes les puissances impérialistes sont des empires déchus. Elles n'ont plus le pouvoir de diriger le monde de nouveau. C'est la signification du monde multipolaire.

Par conséquent il devient important de suivre l'évolution de l'hégémonisme US.
Je ne crois pas à la stabilité de ses contradictions internes. Tant celles qui opposent les clans bourgeois que celles entre les états, entre les communautés, entre le peuple et la grande bourgeoisie, entre les différents centres de pouvoir etc.
J'avais relevé cette phrase de Tocqueville qui s'extasiait devant la démocratie américaine, en disant qu'elle reposait sur la bonne intelligence de ce peuple. Mais la bonne intelligence suppose l'égalité de traitement et le minimum vital.
A présent les contradictions entre les clans bourgeois prennent une forme antagonique. Le premier débat Trump / Biden a pris une forme inconnue jusque là, qui reflète exactement cet antagonisme.
Les défilés armés des groupes néo fascistes comme ceux des noirs sont aussi un élément nouveau.


Edité le 12-10-2020 à 17:52:36 par Xuan




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pzorba75
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Xuan a écrit :

La situation a changé pendant quelques décennies.
...
Les défilés armés des groupes néo fascistes comme ceux des noirs sont aussi un élément nouveau.

Il ne faut pas négliger l'influence des églises et des sectes (qui n'ont pas encore le statut d'églises) qui ont une grande influence sur les minorités ethniques et les très nombreux pauvres et prêchent la soumission , la non violence et l'espoir d'un monde meilleur, une fois morts.
Trump et Biden en jouent à temps plein, de même les dirigeants politiques et économiques tous partis confondus, au nom de la démocratie américaine.

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Xuan
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Les Américains, à cran, se ruent sur les armes avant les élections


https://www.sudouest.fr/2020/10/14/les-americains-a-cran-se-ruent-sur-les-armes-avant-les-elections-7959735-11064.php

Les statistiques de la police fédérale sur les demandes de vérification d'antécédents judiciaires, obligatoires pour les achats d'armes en magasins, confirment cette ruée ©
Par SudOuest.fr avec AFP
Publié le 14/10/2020

Des zones rurales aux grandes métropoles, une frénésie d’achat d’armes s’est emparée des Américains, reflétant une angoisse grandissante face au cumul de la pandémie, de violences très médiatisées et d’un climat politique hyper-tendu.

Un casque anti-bruit vissé sur la tête, les pieds écartés, Brenda Dumas pointe son pistolet flambant neuf vers une cible de carton. "Battez-vous" , crie l’instructeur. Des détonations retentissent dans la clairière de la Boondocks Firearms Academy, en banlieue de Jackson, dans le sud des États-Unis.
"Je veux être capable de me protéger" , explique cette femme blanche, qui vient d’acheter sa première arme et a convaincu son mari de suivre un cours de tir pour leur 36e anniversaire de mariage. " Je me sens un peu moins en sécurité à cause de toutes les violences qu’on voit à la télévision ", avec lesquelles "je suis philosophiquement en désaccord", explique-t-elle.

"De la surenchère"
Depuis la mort de George Floyd, un quadragénaire noir tué par un policier blanc fin mai, les États-Unis sont traversés par une vague de contestation antiraciste qui a, parfois, charrié des violences. Le président Donald Trump dénonce un chaos orchestré par l’extrême gauche et promet de rétablir "la loi et l’ordre" s’il remporte un second mandat le 3 novembre.

"Manifester est un droit, ces gens ne créent pas le chaos" , rétorque un Afro-Américain inscrit à la même formation que Brenda Dumas. "Nous avons un président qui au lieu d’apaiser, fait de la surenchère ", regrette-t-il, sous couvert d’anonymat.

Dans "cette période compliquée", où des milices d’extrême droite ont par endroits défié les manifestants, lui aussi a jugé bon de compléter son arsenal avec une arme de poing, qu’il peut transporter sur lui, contrairement à ses fusils.

Tous les profils, de 18 à 80 ans
"Il y a des pénuries d’armes et de munitions"
À 2 000 kilomètres de là, dans la métropole new-yorkaise, des clients patientent devant l’armurerie Coliseum Gun Traders qui ne désemplit pas.

"Les armes à feu ne faisaient pas partie de mon mode de vie jusqu’à récemment", explique Al Materazo venu s’approvisionner en munitions. En février, il a toutefois acheté son premier fusil à cause de la pandémie.
"J’ai tout de suite pensé que les gens allaient perdre leur travail, qu’il y aurait moins d’argent et que les cambriolages risquaient d’augmenter", explique-t-il. "Je voulais être capable de protéger ma famille". Depuis, ce quadragénaire blanc a acheté une seconde arme, poussé cette fois par "le climat politique et les émeutes".

Sur ce trottoir de Long Island, Edwin Tavares, 51 ans, relève un autre facteur d’inquiétude : la montée de la criminalité à New York où les homicides ont augmenté de 40% sur les neuf premiers mois de l’année et les fusillades de 91%. "Avec les appels à couper les fonds de la police et le dénigrement des agents", entendus dans les manifestations Black Lives Matter, "on dirait que c’est désormais à nous de lutter contre la criminalité", regrette cet homme d’origine hispanique.

À l’intérieur de la boutique, le propriétaire Andrew Chernoff n’en revient pas de voir autant de clients. "Ça dure depuis février, c’est la tendance la plus longue que j’ai vue de toute ma carrière, c’est dingue!". À l’en croire, tous les profils se croisent dans son armurerie "de 18 à 80 ans", "du chauffeur de camion-poubelle à l’employé de bureau".

"En ce moment, il y a tellement de nouveaux acheteurs que les fabricants ont du mal à tenir la cadence", renchérit Chad Winkler, le gérant de la Boondocks Academy. "Il y a des pénuries d’armes et de munitions", partout dans le pays, note-t-il.

Un pic avant chaque scrutin
En conséquence, les prix s’enflamment. Un de ses clients explique avoir payé 800 dollars pour s’acheter un fusil semi-automatique qui en coûte d’ordinaire 499.
Et à New York, où les lois sur les armes sont plus strictes que dans le Mississippi, les demandes de permis s’allongent. "D’habitude, il faut six mois, là on est plutôt sur 14" , assure John DeLoca propriétaire du stand de tir Seneca dans le Queens.

Les statistiques de la police fédérale sur les demandes de vérification d’antécédents judiciaires, obligatoires pour les achats d’armes en magasins, confirment cette ruée : en moyenne de 2,3 millions par mois en 2019, elles sont montées à 3,9 millions en juin, un record historique.
"Après les élections, ça devrait se calmer, les gens n’ont pas tant d’argent que ça", estime toutefois John DeLoca.
Chad Winkler rappelle de son côté qu’il y a un pic avant chaque scrutin. Selon lui, les propriétaires d’armes, environ 30% des adultes aux États-Unis, constituent des stocks par peur d’un éventuel durcissement de la législation.

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   Posté le 14-10-2020 à 13:41:34   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

A lire aussi : La faillite de la démocratie aux Etats-Unis, épisode 2 : la disparité des règles de vote selon les Etats
Du fait du système fédéral, l’organisation du vote relève de la compétence des Etats. Une situation qui explique de profondes disparités ...

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   Posté le 26-10-2020 à 23:46:18   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Élections 2020 : les politiques-unies des USA

PAR ADMIN · 26 OCTOBRE 2020

http://www.entelekheia.fr/2020/10/26/elections-2020-les-politiques-unies-des-usa/
Par Caitlin Johnstone
Paru sur Consortium News sous le titre ELECTION 2020 – The United Politics of America

Lorsque vous regardez la politique américaine, il semble qu’il y ait deux factions politiques principales en très fort désaccord l’une avec l’autre. « Divisée » est un mot qui revient souvent. « Polarisé » en est un autre.

Il est bien sûr vrai que beaucoup d’émotions circulent entre ces deux factions, et la plupart d’entre elles sont en effet négatives. Tout cycle d’information donné en Amérique implique généralement plus d’un exemple de l’inimitié vitriolique entre eux.

Mais au delà des insultes et des débats passionnés, ces deux factions sont en fait furieusement en accord l’une avec l’autre. Elles sont d’accord tout le temps.

Elles sont d’accord sur le fait que le gouvernement américain doit rester le centre d’un empire mondial ; elles se contentent d’ergoter passionnément sur quelques détails de la manière dont cet empire doit être dirigé, comme le fait de savoir si le prince héritier saoudien aurait dû recevoir ou non une petite sanction pour avoir démembré un journaliste du Washington Post avec une scie à os.

Ils sont d’accord pour que les États-Unis restent à tout prix les maîtres unipolaires de la planète ; ils se chamaillent juste à grand bruit sur certains détails de son apparence, comme la question de savoir s’il devrait y avoir des noms de généraux confédérés sur ses bases militaires.

Ils sont d’accord sur le fait qu’il devrait y avoir une présence militaire américaine massive dans le monde entier ; ils débattent simplement furieusement de petits détails, par exemple la question de savoir si quelques petits milliers de ces militaires devraient rester en Allemagne ou être déplacés en Pologne.

Ils concordent sur la nécessité d’une violence militaire de masse sans fin pour soutenir l’empire centré sur les États-Unis* ; ils se contentent de différer sur la question de savoir si cette violence militaire doit être davantage axée sur la Syrie ou l’Iran.

Ils conviennent qu’il est nécessaire de menacer la planète entière avec des armes nucléaires tout en intensifiant les agressions contre d’autres puissances nucléaires ; ils se disputent furieusement pour savoir qui devrait avoir le doigt sur le bouton.

Ils s’accordent à dire qu’il est nécessaire de contrôler l’économie mondiale d’une main de fer ; ils se chamaillent simplement sur ses aspects, comme par exemple comment et quand lancer une guerre commerciale avec la Chine.

Ils conviennent du fait que l’inégalité des revenus et des richesses devrait persister aux États-Unis ; ils sont simplement en désaccord passionné sur la manière dont elle devrait persister, comme la question de savoir si les Américains devraient ou non recevoir un autre paiement dérisoire de 1200 dollars pour la relance cette année.

Ils sont d’accord pour dire que la ploutocratie devrait continuer à diriger l’Amérique ; ils s’affrontent juste sur des points mineurs, comme la question de savoir si les ploutocrates devraient ou non payer un peu plus d’impôts.

Ils sont d’accord pour dire que les Américains devraient continuer à faire l’objet d’une propagande agressive ; ils se disputent simplement pour savoir si cela doit être fait par Fox News ou MSNBC.

Ils conviennent du fait que les Américains devraient être étroitement surveillés et leur discours étroitement contrôlé ; ils débattent simplement des détails, comme le fait de savoir si les personnalités de droite sont ou non censurées de manière disproportionnée sur les réseaux sociaux.

Sur toutes les questions qui affectent le plus gravement les personnes réelles à grande échelle, ces deux factions politiques sont en parfait accord. Mais elles font énormément de bruit sur le minuscule 1% du spectre sur lequel elles sont en désaccord.

Elles ne permettent aucune discussion générale sur la question de savoir si l’empire oligarchique doit continuer à exister ; toutes leurs questions, arguments et crises d’hystérie tournent autour de comment il devrait exister.

C’est ce qu’elles sont censées faire. Elles sont conçues pour empêcher la population américaine de voir clairement quel est le vrai débat, c’est pourquoi toute personne qui s’appuie sur une vision du monde qui favorise l’une ou l’autre de ces factions dominantes souffrira inévitablement de confusion et de perceptions erronées. Ce sont des filtres perceptifs conçus pour cacher le seul vrai débat dans la politique américaine.

Le vrai débat dans la politique américaine n’est pas entre les deux factions principales qui sont d’accord l’une avec l’autre sur pratiquement tout ce qui compte, dans toute la mesure du possible. Le vrai débat est celui qui oppose ces deux factions à ceux qui comprennent que tout le statu quo américain doit être jeté aux toilettes.

Le véritable débat politique en Amérique se situe entre (A) ceux qui comprennent que l’empire américain est la force la plus destructrice sur cette planète et qu’il est corrompu de la tête aux pieds, et (B) ceux qui souscrivent aux discours partisans du courant dominant conçu pour soutenir l’empire américain.

Si la politique était réelle en Amérique, ce serait le débat que tout le monde verrait. Non pas entre deux septuagénaires meurtriers qui se crient dessus pour savoir qui déteste le plus le socialisme, mais entre le bord qui s’oppose à l’empire oligarchique et celui qui le promeut et le protège.

Mais la politique n’est pas réelle en Amérique. C’est un spectacle. Un spectacle de marionnettes à deux mains pour distraire le public pendant que des pickpockets le volent comme au coin d’un bois.

Si vous voulez voir les choses clairement, ignorez complètement le faux drame du spectacle de marionnettes et concentrez-vous sur l’avancement du vrai débat : l’empire oligarchique centré sur les États-Unis est corrompu au-delà de toute rédemption et devrait être complètement démantelé.

Traduction Entelekheia
Photo Anncapictures / Pixabay

*Note de la traduction : Caitlin Johnstone emploie l’expression « empire centré sur les États-Unis » pour désigner la zone d’influence des USA, à savoir les pays de l’Otan, le Commonwealth britannique, nombre de pays d’Amérique du Sud et des pays d’Asie comme par exemple l’Inde et le Japon.

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marquetalia
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   Posté le 27-10-2020 à 07:53:40   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Trump ne sera pas réélu,et ça, Netanyahou le sait, puisqu'il n a pas annexé la vallée du Jourdain, sachant que Biden ne reconnaîtra pas ce charcutage de la Cisjordanie.Trump a mal géré la crise du Covid 19 aux USA...


Edité le 27-10-2020 à 07:54:24 par marquetalia




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Xuan
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   Posté le 27-10-2020 à 08:01:26   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

La pythonisse du forum revient...

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   Posté le 27-10-2020 à 08:08:52   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

En attendant Amy Coney Barrett est nommée à vie à la tête de la Cour suprême, afin de départager les contestations électorales ...

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   Posté le 27-10-2020 à 09:15:21   Voir le profil de pzorba75 (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à pzorba75   

Pour comprendre ce qui se passe aux Etats-Unis, il suffit de lire ce qui est écrit sur les billets de banque "In God we trust". Que ce soit un républicain ou un démocrate qui sera élu président, il faut compléter par : "Others pay cash".

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Xuan
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   Posté le 27-10-2020 à 11:26:59   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Il existe d'autres états religieux dans le monde, seuls les USA sont hégémoniques.

L'élection de Barrett ne conforte pas seulement la camp de l'anti avortement et les cathos intégristes, Donald Trump avait déjà placé deux juges conservateurs (nommés à vie) à la Cour suprême: Neil Gorsuch, anti-IVG, pro-armes et pro-peine de mort, et Brett Kavanaugh confirmé malgré ses agressions sexuelles.

Les juges démocrates passent à trois sur neuf et se retrouvent en position de faiblesse pour de nombreuses années.

Mais dans l'immédiat l'objectif de Trump est très clairement de contester le résultat des élections et de porter l'affaire devant la Cour suprême, avec une conclusion anticipée par la nomination de Barrett.

Une vidéo : États-Unis : "Donald Trump a détruit tous les contre-pouvoirs"
Le réalisateur britannique David Carr-Brown auteur du docu "Trump face au FBI" est interviewe par Paris direct.


Edité le 27-10-2020 à 12:49:27 par Xuan




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   Posté le 29-10-2020 à 06:55:14   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Etrange partage des sympathies du grand capital envers les deux candidats, dont tous deux peuvent devenir le nouveau défenseur. Peut-être la grande bourgeoisie est -elle aussi divisée.


Une victoire de Trump ferait bondir Wall Street selon JPMorgan

27 oct. 2020, 18:20

https://francais.rt.com/economie/80054-victoire-trump-ferait-bondir-wall-street-jpmorgan
+ 20% ! C’est le gain que prévoit la banque américaine pour l’indice phare de la bourse en cas de réélection du président sortant. Mais pour le moment, les marchés d’actions ont parié sur sa défaite.

«Nous considérons une victoire ordonnée de Trump comme le résultat le plus favorable pour les actions» , déclare la banque américaine JPMorgan dans une note consultée le 26 octobre par l'agence Reuters.

Ses analystes vont jusqu’à prédire que l'indice phare de Wall Street, le S & P 500, grimperait à 3900 points si le président américain Donald Trump était réélu, le 3 novembre. Une telle hausse marquerait un bond de 12,6% par rapport au niveau de clôture de la semaine précédente, et de près de 20% par rapport au début de l’année.

En revanche une vague bleue, soit une large victoire des démocrates, serait «principalement neutre» pour les marchés, affirme la banque d’affaires, à une semaine du scrutin. Ces prévisions de JPMorgan confirment celles déjà faites en début de mois sur la base de l’analyse des répercussions pour les grandes entreprises des programmes des deux candidats.

Ces derniers diffèrent notamment en matière fiscale, dans le domaine de l’activité des grandes entreprises technologiques comme les GAFA, et dans le domaine de l’énergie.

Grandes différences de programmes entre les deux candidats
En matière fiscale, par exemple, Joe Biden prévoit de remonter les impôts sur les entreprises jusqu’à 28% (contre 21% depuis l’administration Trump) ainsi que la création d’une taxe minimum de 15% sur le résultat net pour limiter les pratiques d’optimisation fiscale.

Dans le domaine de la santé, Joe Biden prévoit également que Medicare, l’assurance santé publique, négocie plus durement le prix des médicaments. Dans le domaine des GAFA, les démocrates veulent également légiférer dans le cadre de législations anti-trust qui pourraient aller jusqu’au démantèlement. Rien de tel n’est pour le moment prévu par les républicains, même si de nombreuses enquêtes ont été ouvertes contre la plupart des GAFA.

Mais c’est dans le domaine de l’énergie que la différence est la plus à même d’influencer le cours des actions. Tandis que l’équipe de Joe Biden prévoit de mettre un terme aux permis d’explorations en mer et sur terre et de viser une neutralité carbone vers 2050, celle de Trump opte officiellement à ouvrir plus de terres à l’exploration, et à soutenir les prix en réduisant l’offre mondiale par les sanctions contre l’Iran et le Venezuela.

Les investisseurs parient sur Biden
Au sein des secteurs, JPM estime d’ailleurs que les actions énergétiques et financières seront probablement les principaux bénéficiaires d'une victoire de Trump, tandis qu'une victoire de Biden pourrait déclencher une rotation des actions de croissance américaines vers des actions de croissance non américaines, compte tenu du risque de hausse des impôts.

«Nous constatons que les secteurs de l'énergie, de la finance et de la santé pourraient probablement voir les mouvements les plus démesurés, car ils ont été explicitement mentionnés par chaque candidat au long de la campagne» , a ajouté la banque.

Etonnamment, les grandes banques commerciales –lesquelles ont plutôt à gagner à une hausse de la valeur des actions – ont marqué leur préférence pour le candidat démocrate en lui réservant près de deux fois plus de fonds qu’à Donald Trump. Des chiffres à scruter à la loupe toutefois, car les financements directs auprès de membres du Congrès (et non des équipes de campagne présidentielle) continuent de favoriser les candidats républicains.

Les investisseurs quant à eux suivent les sondages qui donnaient, en fin de semaine dernière, toujours une avance au niveau national de près de 8 points de pourcentage à Joe Biden, malgré un resserrement net depuis la mi-octobre. Reuters rapporte ainsi que «les investisseurs ont parié sur une victoire du challenger démocrate Joe Biden en achetant des actions d'énergie alternative et des actions de cannabis, qui devraient bénéficier de ses propositions politiques».

_____________


Wall Street a donné quatre fois plus d'argent à Biden qu'à Trump

Le candidat démocrate a récolté davantage de contributions d'institutions financières et de personnalités de Wall Street que le président sortant.

https://www.lesechos.fr/monde/ameriques/wall-street-a-donne-quatre-fois-plus-dargent-a-biden-qua-trump-1260033
Par Les Echos
Publié le 28 oct. 2020 à 21:27Mis à jour le 29 oct. 2020 à 8:33
Joe Biden, le candidat démocrate à la Maison Blanche, a reçu plus de 74 millions de dollars de contributions d'institutions financières ou de personnalités de Wall Street pour la campagne 2020, selon des données du Center for Responsive Politics (CRP) , un institut indépendant spécialisé dans l'analyse du financement des politiques. Le président des Etats-Unis n'a levé, lui, qu'un peu plus de 18 millions de dollars auprès de la communauté financière, soit quatre fois moins que son concurrent.

Parmi les grands fonds d'investissement ayant financé la campagne de Joe Biden, Paloma Partners a déboursé plus de 9 millions de dollars. Plusieurs barons de Wall Street ont aussi contribué à titre individuel au comité de campagne de l'ancien vice-président américain, dont l'ancien numéro 2 de Goldman Sachs Harvey Schwartz .

Au total, l'organisation « Biden for President » a déjà amassé un butin de plus de 937 millions de dollars, selon CRP, davantage que l'organisation de son concurrent. Les fonds versés par le monde de la finance au candidat démocrate sont toutefois inférieurs à ceux obtenus en 2016 par Hillary Clinton, qui avait, elle, totalisé près de 88 millions de dollars de la part des grands fonds d'investissement. Donald Trump avait lui collecté 21 millions de dollars de ce secteur.

[...]


Edité le 29-10-2020 à 15:19:03 par Xuan




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   Posté le 29-10-2020 à 16:05:25   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Cet article publié sur un site trotskiste donne des indications factuelles sur des possibilités de coup d'état d'extrémistes républicains.
Il ne faut pas en déduire que les démocrates soient des agneaux sacrifiés sur l'autel du fascisme pour autant.




La perspective de la violence de droite et de la répression policière plane sur les élections américaines

29/10/2020


Sur le site trotskiste https://www.wsws.org/en/articles/2020/10/27/elec-o27-1.html - trad auto
Par Eric London
27 octobre 2020

À une semaine des élections américaines du 3 novembre, des détails supplémentaires apparaissent sur les plans de la droite pour la violence le jour des élections et les préparatifs de la police pour réprimer les manifestations le soir des élections.

Dans une requête déposée hier dans l'affaire fédérale contre six des 14 fascistes qui ont comploté pour kidnapper et tuer le gouverneur démocrate du Michigan, Gretchen Whitmer, les procureurs ont souligné le moment choisi pour le complot: "À plusieurs reprises", les comploteurs se sont dit "que la date limite du groupe pour exécuter le complot était l'élection nationale du 3 novembre 2020. »

La requête demande un délai dans l'affaire afin que la poursuite puisse «déterminer si des accusations fédérales supplémentaires sont appropriées» parce que les enquêteurs ont trouvé des «composants de dispositifs explosifs» qui indiquent un complot plus large. «En raison de la nature imminente de la menace, les forces de l'ordre ont été obligées d'arrêter les sujets avant que ces preuves puissent être traitées», indique la motion.

Au cours du week-end, le juge Michael Klaeren du comté de Jackson a réduit la caution du conspirateur Peter Musico de 10 millions de dollars à 100 000 dollars, ce qui équivaut à un crime relativement mineur. Klaeren, qui a été nommé à son poste par la gouverneure de l'époque, Jennifer Granholm, une démocrate, a qualifié le lien initial de «excessivement excessif» et a rejeté une demande de l'accusation de confiner Musico chez lui, affirmant que cela rendrait difficile le départ de Musico. travailler. Musico, un membre fondateur des Wolverine Watchmen, a donné un coup de pouce et a remercié le juge.

Vendredi dernier, des rapports ont révélé qu'un complot similaire, dirigé par un individu actif au sein du Parti républicain de l'Ohio, était en cours contre le gouverneur républicain de cet État, Mike DeWine. Mais malgré des informations crédibles selon lesquelles Renea Turner prévoyait de kidnapper DeWine à son domicile de Cedarville et de le traduire en justice pour le tuer ou «l'exiler», la police n'a pas porté plainte. Un rapport de la WHIO note que «des soldats de l'État ont déclaré au News Center 7 qu'ils avaient ouvert une enquête, mais ont refusé de commenter davantage.»

Lundi après-midi, Turner a été autorisée à tenir une conférence de presse dans le bâtiment du Capitole de l'État où elle a nié son intention de tuer DeWine, mais a affirmé que 85% des habitants de l'Ohio «veulent qu'il [DeWine] soit retiré», ajoutant: «disons 5% de ces 85 pour cent sont des tireurs d'élite qualifiés.


Partout au pays, les services de police se préparent également pour le jour des élections.

Au Michigan, les organisations de tout l'État représentant la police et les shérifs continuent de refuser de respecter l'ordre des élus de l'État d'interdire les armes dans les bureaux de vote - un clin d'œil clair aux milices de l'État.

Dans le New Hampshire, les responsables ont annoncé qu'ils n'essaieraient pas d'empêcher les électeurs d'apporter des armes aux urnes. D'autres anecdotes indiquent que la police est de plus en plus effrontée quant à son soutien à Trump dans les jours précédant les élections, encouragée par les propres déclarations du président.

Un policier de New York a utilisé le mégaphone de sa voiture de patrouille pour diffuser des messages pro-Trump aux habitants de Flatbush ce week-end. En Floride, un officier en uniforme est arrivé dans un bureau de vote la semaine dernière avec un masque qui disait «Trump». Onze personnes ont été arrêtées dimanche à New York lorsque les partisans et les manifestants de Trump ont commencé à se battre. La police a gardé la manifestation pro-Trump et malmené plusieurs manifestants anti-Trump.

À partir de lundi, le département de police de New York a déployé des milliers de flics pour patrouiller dans plus de 1 200 bureaux de vote, le chef expliquant que la force est «prête» à la perspective de manifestations. À Washington DC, la police a acheté pour plus de 100 000 dollars de cartouches de gaz lacrymogènes supplémentaires. Buzzfeed News a rapporté que le chef de la police, Peter Newsham, «a déclaré aux législateurs locaux que dans les cercles d'application de la loi, 'on pense généralement qu'il y aura des troubles civils après les élections de novembre, quel que soit le vainqueur.' '

King County, Washington déploiera également des gardes aux urnes. Le chef de la police de Chicago a fait référence aux manifestations électorales dans le contexte des manifestations anti-police dans la ville au début de l'été. Il a déclaré: «Nous avons des opérations en place pour nous assurer qu'ils ne détruisent pas la propriété, qu'ils ne provoquent pas de nouvelles violences et qu'ils soient tenus pour responsables.»

Dans le New Jersey, 250 membres de la Garde nationale de l'État traiteront les bulletins de vote au niveau du comté, bien qu'ils le fassent en civil. Plusieurs dizaines de soldats de la garde aideront à la «cybersécurité» en Caroline du Nord, tandis que le Washington Post a rapporté que des États comme le Kentucky, le Nebraska et le Wisconsin envisagent également de déployer la Garde le jour des élections.

Ces déploiements montrent qu'une présence importante de la police et de la Garde nationale sera sur le terrain la nuit des élections, lorsque la probabilité de grandes manifestations anti-Trump est élevée.

Dans quatre États du champ de bataille, les bulletins de vote par correspondance ne peuvent pas être comptés avant le jour du scrutin. Ces États sont également la cheville ouvrière de la stratégie de Trump pour proclamer la «fraude» et contester les résultats: Michigan, Pennsylvanie, Wisconsin et Iowa. Dans ces États, une grande majorité des bulletins de vote par correspondance proviennent des démocrates, ce qui signifie que Trump est susceptible de passer rapidement en tête le soir des élections, car les bulletins de vote des électeurs le jour du scrutin, qui devraient être pour la plupart des républicains, sont comptés en premier. Lundi, la Cour suprême des États-Unis a rejeté une tentative des démocrates de commencer à compter les bulletins de vote par correspondance avant le jour des élections.

Cette avance s'érodera dans les jours qui suivront les élections, donnant à Trump l'occasion de prétendre sans fondement que les élections lui sont volées. Trump peut revendiquer la victoire si les premiers décomptes le montrent à la tête de ces États, provoquant des manifestations de masse et des contre-mobilisations de groupes fascistes qui soutiennent le président.

La police et les responsables de la sécurité nationale «jouent» des plans pour écraser les manifestations contre Trump. Dans un rapport publié par le Claremont Institute de droite et la Texas Public Policy Foundation, un réseau d'anciens responsables de la sécurité nationale et de la police de haut niveau écrivent: «Il y a un risque accru de troubles urbains, en particulier dans les juridictions où les autorités locales et nationales sont réticents à maintenir l'ordre. »

Le rapport «joue» la perspective de mobilisations sociales à grande échelle et prédit une répression policière massive.

Le rapport indique que dans les premières heures du matin du 4 novembre, le lendemain des élections, la police mènera des raids généralisés sur les maisons des opposants de gauche à Trump, suggérant qu'il y aura «plus d'un millier de mandats d'arrêt émis en utilisant les autorités fédérales et étatiques. les statuts de RICO à une conduite désordonnée avec des exécutions coordonnées avant l'aube des mandats dans tout le pays. La décision d'obtenir des mandats d'arrêt, même pour le minimum de cause probable sur la plus basse des charges, vise à retirer les joueurs de l'image, au moins temporairement.

Le rapport prédit que les services de police se rebelleront contre les élus démocrates dans des villes comme Chicago, Portland, Los Angeles et New York alors que la police réprimera les manifestations, et que les officiers affectés à la garde des maires démocrates appelleront malades, abandonnant leurs postes.

Le rapport fait également référence à la probabilité que la police mobilise des miliciens fascistes: «Les efforts de lutte contre les émeutes se poursuivent dans tout le pays. Il y a des rumeurs selon lesquelles plusieurs shérifs dans les comtés conservateurs à travers le pays laissent entendre qu'ils pourraient remplacer des citoyens ordinaires en possession si l'anarchie venait dans leurs comtés. Les médias sociaux sont en feu avec des bénévoles de Proud Boys, Three Percenters, Oath Keepers et d'autres groupes Posse Comitatus pour former des posses.

C'est le scénario auquel se prépare l'extrême droite. Alors que Trump avance avec sa stratégie de droite et menace de violences contre les gouverneurs en exercice dans ses discours brusques, le Parti démocrate répond par des appels inutiles au «calme». Sa plus grande crainte est que l'opposition à Trump et sa tentative de voler les élections se transforment en un mouvement de masse échappant à son contrôle.


Edité le 29-10-2020 à 20:11:04 par Xuan




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   Posté le 30-10-2020 à 13:34:39   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

à 5 jours des élections Wall Mart retire les armes à feu de ses stocks

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   Posté le 01-11-2020 à 19:55:52   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Trump opère un retrait en trompe l oeil d Afghanistan et d Irak

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/09/09/le-retrait-us-d-irak-se-poursuit-comme-prevu-par-trump1-21429.html


Edité le 01-11-2020 à 20:30:41 par marquetalia




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