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Xuan
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   Posté le 13-01-2021 à 00:05:57   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Reconfinements en Chine : pour Philippe Klein, médecin français à Wuhan, "il ne s'agit pas d'une reprise épidémique"

Publié le 12/01/2021 à 7:30


Ce week-end, 18 millions d'habitants de la région de Pékin (province de Hebei) ont été confinés après qu'un cluster de 300 personnes a été identifié. Pour "Marianne", Philippe Klein, médecin français à Wuhan, livre une observation de la situation épidémique dans le pays, épicentre de la pandémie il y a un an.
Jusqu'ici préservée de la deuxième vague, la Chine serait-elle de nouveau touchée par l'épidémie ? Ce samedi 9 janvier, les autorités ont annoncé le confinement de 18 millions de personnes dans deux villes de la province de Hebei, tout près de Pékin. En cause : la détection de 319 cas positifs au Covid-19. Les écoles ainsi que les transports publics et les magasins sont désormais fermés. Les autorités prévoient de tester ces millions de personnes d'ici quelques jours alors que le Nouvel an chinois approche.

D'après Philippe Klein, médecin Français chef d’une clinique internationale à Wuhan, la Chine reste globalement épargnée par une seconde vague, mais "les autorités sont très réactives au moindre doute". Entretien.

Marianne : Globalement, quelle est la situation épidémique en Chine aujourd’hui ?

Philippe Klein : Depuis le 8 avril, c'est-à-dire depuis la date de fin du confinement, la situation épidémique est maîtrisée. En Chine on travaille sans restrictions, on se divertit, on se déplace normalement. Bref, on vit. Le masque est obligatoire dans certains lieux publics, comme le métro. Rien de plus.

Le pays est très mobilisé pour pouvoir continuer à vivre comme il le fait. Pour preuve, lorsque deux foyers de contaminations dans deux villes de la province de Hebei ont été détectés en fin de semaine dernière, des millions d'habitants ont aussitôt été confinés, par sécurité. Deux citoyens de ce foyer de contamination se sont retrouvés à Wuhan et en quelques heures toutes les personnes qu'elles avaient pu croiser ont été retrouvées et isolées (chauffeur de taxi, personnel de magasins...). Une attention particulière est portée pour maîtriser les foyers de contamination. A chaque apparition de cas, les autorités identifient très rapidement tous les positifs et tous les cas contacts. Si elles ont un doute, alors elles sont capables d’étendre les restrictions à toute une ville, comme c'est le cas actuellement.

Sait-on à quoi est due cette reprise épidémique ?

Il ne s'agit pas d'une reprise épidémique. A priori le virus proviendrait de déchets contaminés d’un aéroport, probablement de lignes venues de Russie.

Quand un cluster apparaît, comment s'organisent les autorités ?

Tout est organisé de façon millimétrée. Dans chaque ville, il y a des bureaux sanitaires. Ce sont eux qui prennent les décisions en fonction de ce qui a été décidé plus en amont par le gouvernement en cas de crise. Par la suite, ces décisions sont adressées aux comités de quartier, qui sont la plus petite unité sociale. Ils correspondent à la vie en résidence. C'est à eux que revient la responsabilité de la santé des personnes qui vivent dans leur quartier. Ils doivent faire appliquer les règles édictées plus haut, vérifier l'isolement des personnes et organiser le portage des courses si des citoyens sont isolés, ainsi que de tenir informé en temps réel les habitants de leur comité de la situation. Ils sont également tenus de faire remonter les cas suspects. En Chine, dès qu'un cas est détecté, tous les contacts sont testés et isolés strictement en quelques heures.

Le QR Code de santé est-il toujours utilisé pour se déplacer, comme vous l'aviez expliqué à Marianne en octobre ?

Oui bien sûr, mais son utilisation est un peu plus souple selon les périodes. Par exemple, au tout début on devait scanner ce QR code à l'entrée et à la sortie d'un centre commercial. Il s'agissait d'avoir une plage horaire pour faciliter la détection des cas. Aujourd'hui, on ne le fait plus qu'à l'entrée. Mais, vous savez, l’utilisation de l’intelligence artificielle a permis de retrouver une vie normale en Chine.

Comment est l’ambiance à l’approche du Nouvel an lunaire ?

Rien de particulier. A partir du moment où elles ont bloqué 60 millions de personnes début 2020, les autorités ont montré que la situation était grave. Les Chinois ont conscience du danger du virus. Ils restent mobilisés et inquiets. Pour leur Nouvel an, une recommandation du gouvernement demande aux Chinois de ne pas bouger dans d'autres régions et villes. Depuis le début de la crise, toutes les dépenses des ménages liées au Covid-19 sont prises en charge à 100% par l'Etat. Mais pour cette période, les autorités ont mis en garde les citoyens. C'est-à-dire que s'ils tombent malades du Covid à la suite de ces fêtes, notamment à cause du fait de s'être déplacé dans sa famille ou autre, alors aucun frais médical ne sera remboursé.

En Europe, les premières vaccinations ont eu lieu fin décembre. Comment cela se passe-t-il en Chine ?

Il faut savoir que le pays a choisi la technique traditionnelle du vaccin inactivé. Une technique connue, qui apporte certainement plus de confiance à la population que le nouveau vaccin ARN, plutôt méconnu du grand public jusqu'ici. Ici, la vaccination a démarré en juillet pour les soignants, les hommes et femmes d'affaires ainsi que les diplomates. Au total, un million de personnes ont reçu une injection. D'après les laboratoires qui ont fabriqué ces vaccins (des laboratoires d'Etat), aucun effet indésirable grave n'a été recensé.

La vaccination de masse devrait débuter d'ici quelques semaines. Mais la priorité reste sur le personnel soignant ainsi que dans les zones où il y a une résurgence d’infection régulière, comme dans la région de Pékin.

Il y a un an Wuhan, épicentre de l'épidémie de Covid-19, était confinée. Comment se porte désormais la ville ?

Mis à part les deux cas rapportés aujourd'hui, dont nous avons parlé précédemment, il n’y a pas eu de cas de positif depuis fin avril à Wuhan. Nous avons donc passé près de sept mois sans cas positif. On peut dire que nous sommes dans une bulle sanitaire, même si la paroi est très fine. C'est certain que lorsque la pression à l'étranger augmente, cela fait frémir ici.

A LIRE AUSSI : D’après Philippe Klein, médecin français à Wuhan :"L’épidémie est terminée en Chine, la vie a repris son cours"


Edité le 13-01-2021 à 00:07:42 par Xuan




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   Posté le 15-01-2021 à 13:47:52   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

En Chine, dans la campagne près de Pékin, l'épidémie a repris et a même fait un mort.
C'est une région agricole où les mesures sanitaires n'ont pas été systématiquement respectées et où des fêtes et des rassemblements se sont déroulés laissant le virus se développer de façon asymptomatique. Selon les chinois cette rechute pourrait durer deux ou trois semaines.





Chine: dans le Hebei construction de 3000 logements pour la quarantaine

DANIELLE BLEITRACH 15 JANVIER 2021ACTUALITÉ
https://histoireetsociete.com/2021/01/15/chine-dans-le-hebei-construction-de-3000-logements-pour-la-quarantaine/


Le Hebei construit 3 000 installations de fortune pour la quarantaine au milieu de l’essor des infections covid-19. Il est clair que quand on compare les mesures prises par la Chine pour lutter contre l’infection cela n’a rien à voir avec le traitement de celle-ci tel qu’il est conçu en France et dans aucun pays européen, ni aux Etats-Unis.
Quand on voit le bricolage inefficace que l’on nous propose en France alors qu’il n’est toujours pas envisagé d’opérer le traçage et la mise en quarantaine qui assure soins, nourriture aux gens contaminés avec le contrôle des aéroports (qui comme au Hebei semblent bien être à l’origine des nouvelles contaminations puisque les villages sont tous dans le périmètre de l’aéroport).
Je suis d’accord avec la déclaration de Fabien Roussel, organiser la quarantaine et le traçage des populations en mobilisant les jeunes et en les rétribuant serait déjà un pas dans le sens d’une solution qui permette par ailleurs à la vie de continuer à exister. (note et traduction de Danielle Bleitrach)


Par Global Times Publié le: Jan 14, 2021 10:42 AM

Society (globaltimes.cn)

A Shijiazhuang, dans la province du Hebei, dans le nord de la Chine, épicentre de la dernière flambée de covid-19, on a commencé mercredi à construire 3 000 logements de fortune qui seront utilisés comme lieux de quarantaine pour les patients atteints de COVID-19 au milieu de l’augmentation des infections.

Hebei a signalé 81 autres cas nouvellement confirmés et son premier décès enregistré mercredi, les autorités sanitaires ont déclaré jeudi.
Le chantier du lieu de quarantaine centralisé est d’environ 500 mu (33,3 hectares) de taille et offrira 3000 logements pour les patients COVID-19.
Selon les fournisseurs intégrés de logements basés dans la ville de Tangshan, chaque unité est de 18 mètres carrés de superficie et utilise une structure en acier léger, qui a les avantages d’un transport pratique, l’installation rapide, et la recyclabilité.

Les journalistes ont vu une douzaine de personnes et des dizaines de pièces d’équipement technique rassemblés sur le terrain vide mercredi. Lorsque china railway 14th Bureau Group a reçu l’ordre de construire les logements le même mercredi. Une autre équipe a immédiatement commencé à travailler sur le chantier le même jour dans le comté de Zhengding Shijiazhuang, a signalé Xinhua.

Une fois l’infrastructure terminée, 3 000 logements préfabriqués seront rapidement assemblés sur le site. Ces maisons intégrées sont expédiées de la ville de Tangshan au comté de Zhengding et devraient arriver dans les trois jours.
Les unités d’habitation ont suffisamment d’installations de soutien, de conduites d’eau et d’électricité, et peuvent être mises en service immédiatement lorsqu’elles atteignent Zhengding.
Les pièces peuvent être assemblées par des travailleurs qualifiés en une seule journée.
Les fournisseurs de logements de Tangshan ont participé à la construction de l’hôpital de fortune Huoshenshan de Wuhan au début de 2020.

Depuis lundi, après que les infections groupées du village de Xiaoguozhuang, dans le district, ont transformé l’ensemble du district en zone à haut risque, les autorités locales de Shijiazhuang ont commencé à déplacer les 20 000 villageois de 12 villages du district de Gaocheng, frappé par l’épidémie, vers d’autres townships pour y être mis en quarantaine.

Le Global Times a appris de certains habitants et experts que l’imposition d’une quarantaine pour les cas confirmés et asymptomatiques et les contacts étroits est essentielle pour prévenir la propagation du virus. Les villages ne sont pas en mesure de mettre pleinement en œuvre de telles mesures de quarantaine, c’est pourquoi le gouvernement local les a rassemblés et transportés pour les mettre en quarantaine dans des endroits désignés, où les villageois recevront les soins appropriés.
Qi Shunxiang, un fonctionnaire du centre provincial du Hebei pour la prévention et le contrôle des maladies, a déclaré que la quarantaine à domicile dans les villages permettrait aux autres membres de la famille et aux voisins de contracter facilement le virus. Le niveau d’hygiène pratiqué par les villageois n’est pas non plus approprié pour la quarantaine.
La quarantaine conçue pour ces patients est leur meilleure option, et assure l’élimination complète de la source de l’infection, a dit Qi.

Face à l’essor des infections à Hebei, les villes et les provinces ont commencé à envoyer de l’aide au Hebei, telles que des équipes spécialisées dans les tests d’acide nucléique, les enquêtes épidémiologiques et le traitement médical.

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   Posté le 20-01-2021 à 00:11:07   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Le Heilongjiang punit 16 responsables pour avoir négligé leurs devoirs dans la lutte virale, dernière émission du mécanisme de responsabilité stricte croissant de la Chine au milieu d'une épidémie

Par Liu Caiyu
Publié: 19 janv.2021 20:16

https://www.globaltimes.cn/page/202101/1213288.shtml

Des membres de l'équipe de désinfection travaillent dans un centre commercial de la ville de Suihua, dans la province du Heilongjiang (nord-est de la Chine), le 18 janvier 2021. Une équipe de 25 bénévoles a effectué des tâches de désinfection dans le district de Beilin de la ville de Suihua pour freiner la propagation du COVID-19 épidémie à la suite de cas nouvellement apparus. Photo: Xinhua



La province du Heilongjiang, dans le nord-est de la Chine, a tenu 16 responsables responsables de leur relâchement dans le travail de contrôle anti-épidémique, considéré par beaucoup comme le dernier exemple du mécanisme de responsabilité de plus en plus strict de la Chine pour renforcer la gouvernance de l'État et la discipline du Parti.

Le mécanisme de responsabilité de la Chine sur la gestion officielle n'a montré aucun signe de ralentissement malgré l'épidémie de COVID-19; au contraire, le rôle des fonctionnaires et des cadres a été renforcé depuis l'année dernière face à la crise de santé publique, ont noté les observateurs.

Sur les 16 fonctionnaires, des responsables clés, dont Wang Shumi et Zhao Guoli - deux chefs adjoints du comté de Wangkui, épicentre de cette épidémie, qui est administrée par la ville de Suihua - et Sun Zhiyong, membre du Comité permanent du Parti communiste de Le comité chinois Wangkui, ainsi que Chen Liyao, le chef du département de la santé du comté de Wangkui, sont sur la liste, selon la commission d'inspection de la discipline de Suihua, Heilongjiang, mardi.

La commission locale a critiqué le manque de position politique des 16 responsables, affirmant qu'ils avaient été irresponsables et paralysés dans leurs pensées. Leur "formalisme et bureaucratie" dans le travail de prévention et de contrôle de l'épidémie avait conduit à une épidémie en grappes dans le comté.

Ils portent "une responsabilité inébranlable" pour l'existence et la propagation de l'épidémie dans la province, selon l'avis.

Un certain nombre de responsables à travers le pays - y compris les maires de la ville et les directeurs des commissions locales de la santé - ont été punis pour des actes répréhensibles dans la lutte virale depuis l'année dernière. Certains ont été accusés de boire de l'alcool, tandis que d'autres n'ont pas tenu compte des souffrances de la population, selon le Global Times.

La Chine a mis en place un mécanisme de responsabilisation strict sur la discipline du Parti, qui est devenue assez "proéminente" et bien mise en œuvre dans un contexte de crise de santé publique, confrontée à un grand test plein d'incertitudes, Xue Lan, professeur et ancien doyen de la School of Public Policy et la direction de l'Université Tsinghua à Pékin, a déclaré mardi au Global Times.

Xue a déclaré que la tendance à imposer un mécanisme de responsabilité strict montre pleinement la résolution de la Chine de construire une gouvernance d'État et une discipline du Parti solides.

Le pays et la population ancrent leurs espoirs sur les responsables gouvernementaux à tous les niveaux pour diriger la situation épidémique globale. S'ils sont capables d'être responsables à leurs postes est un facteur clé pour savoir si les épidémies peuvent être contrôlées, a déclaré l'expert.

Mardi également, deux hôpitaux de Shijiazhuang, dans la province du Hebei (nord de la Chine) - l'hôpital du peuple du district de Gaocheng et l'hôpital de médecine traditionnelle chinoise de Xinle - ont été publiquement critiqués par le groupe anti-épidémique conjoint dirigé par le Conseil d'État, le cabinet du pays. Les deux hôpitaux n'ont pas mis en œuvre de procédures anti-épidémiques, selon un avis publié sur le site Web de la Commission nationale de la santé.

Début janvier, Hebei a tenu trois responsables du district de Gaocheng, Shijiazhuang, responsables. Le chef adjoint du gouvernement du district de Gaocheng, par exemple, a été accusé de déploiement inapproprié et d'inspection inefficace du contrôle de l'épidémie.

Auparavant, trois responsables de la province de Jilin, dans le nord-est de la Chine, ont été tenus pour responsables de violations de la discipline au milieu de l'épidémie.

Le Global Times a appris de nombreux Chinois ordinaires qui ont déclaré avoir été témoins du nombre de responsables de haut niveau et de la base qui se sont consacrés à la bataille contre le virus depuis 2020, et ils ont placé de grands espoirs sur eux pour aider le public à traverser les moments difficiles.

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   Posté le 23-01-2021 à 07:20:34   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Un message des habitants de Wuhan aux pays qui ont scruté le verrouillage de la ville, un an plus tard

Par Zhao Yusha et Chen Qingqing à Pékin, Yang Cheng à Wuhan
Publié le 22 janvier 2021 20 h 29 Mis à jour le 22 janvier 2021 22 h 03

https://www.globaltimes.cn/page/202101/1213631.shtml?fbclid=IwAR3SuisYmHouqAKU14YNmh8kfFNjmOxPIS-I749LLKQ43LcoRDuk68zoThs

Il y a un an, Wuhan, où le coronavirus a été signalé pour la première fois en Chine, a pris une décision qui n'a guère d'équivalent dans la société moderne: verrouiller la ville de 11 millions d'habitants. Pendant le verrouillage de 76 jours, la ville a eu du mal à sauver des vies et à contenir le virus, tout en maintenant la vie quotidienne des gens ordinaires, une stratégie qui, selon les principaux épidémiologistes chinois, "étouffe le virus à Wuhan". La ville a donc été surnommée une «ville héroïque», dont le sacrifice a ouvert la voie à la reprise rapide du pays. Lorsque la ville est revenue à une vie normale animée en avril et que les pays occidentaux, un par un, ont été confrontés à une attaque plus sévère du coronavirus, de nombreux habitants de Wuhan, initialement perplexes par la décision de leur gouvernement de boucler la ville, sont devenus de fervents partisans de la décision. . Un an s'est écoulé;

Pour la plupart des habitants de Wuhan, leur souvenir du COVID-19, la pandémie qui a bouleversé des vies à travers le monde, a commencé le 23 janvier 2020, jour où le gouvernement de Wuhan a annoncé le bouclage de la ville de 11 millions d'habitants. La décision qui n'a guère d'équivalent dans la société moderne a d'abord intrigué de nombreux habitants, qui se sont rapidement transformés en fervents partisans de la gestion stricte après avoir vu la ville rebondir rapidement de son COVID-19 pâmer tandis que certains pays occidentaux, un par un, traînaient leur pieds dans les accalmies du coronavirus.

Désormais, les mesures de verrouillage de Wuhan sont devenues un outil durable pour réprimer le coronavirus dans le monde. La Chine, qui a rebondi le plus rapidement et le plus fort de la pandémie, a affiné ces méthodes de gestion en un «mode précis de prévention des virus», où les petites flambées ont été contenues une par une, la reprise économique à peine affectée. Mais des pays comme les États-Unis, qui ont connu plusieurs séries de verrouillages, sont toujours confrontés à une attaque du COVID-19, et la mort quotidienne de milliers de personnes est presque devenue une nouvelle norme là-bas.

Un an plus tard, quelle impression le rare verrouillage a-t-il laissé sur les habitants de Wuhan et quel est leur message pour les pays qui avaient ridiculisé leur choix?

http://1253985869.vod2.myqcloud.com/39f921f7vodgzp1253985869/aba076245285890813095462031/JEpaa9jJJ3cA.mov

Le chemin du retour

Lily Wu de Wuhan est allée au cinéma vendredi pour regarder le film Days and Nights in Wuhan. "Je sais que c'est triste, je sais que je vais pleurer en regardant ce film. Mais je veux vraiment jeter un autre regard sur Wuhan à l'époque."

Le film présente la vie de gens ordinaires, des patients et du personnel médical aux bénévoles et aux travailleurs communautaires, lorsque le coronavirus faisait des ravages dans la ville centrale de la Chine. Le film est sorti vendredi, un jour avant le premier anniversaire du verrouillage du COVID-19 de Wuhan.

"Regarder le film, c'est comme déchirer la cicatrice qui a mis un an à guérir. Le sentiment sombre était abondant au cinéma où presque tout le public essuyait des larmes" , a déclaré Wu.

Elle a déclaré que 11 millions de personnes de Wuhan ont 11 millions de souvenirs différents de la pandémie qui a ravagé la ville au début de 2020. Pourtant, la date du 23 janvier reste le point de départ du souvenir collectif du peuple de Wuhan du COVID-19, car c'est le jour où le la ville animée a basculé et a fait une pause pendant 76 jours, et a appelé ses habitants à commencer le combat ardu contre le monstre inconnu.

Après avoir reçu le message du service de santé de Wuhan informant tous les travailleurs médicaux une pénurie de personnel et de matériel dans les hôpitaux de Wuhan, Gao s'est faufilée hors de la maison de ses parents à Ezhou voisine et s'est rendue seule à l'épicentre.
«La route de Wuhan était vide. Et les gens de tous les points de contrôle que j'ai passés m'ont dit 'Soyez prudent' une fois qu'ils ont su que je me dirigeais vers Wuhan. Mon cœur s'est enfoncé de plus en plus quand je les ai entendus le dire.
Gao a trouvé Wuhan scellé ressemblait à une personne dans le coma; seuls les hôpitaux étaient «exceptionnellement actifs». Elle s'est immédiatement consacrée au travail après son arrivée. La première patiente qu'elle a soignée était une femme de 83 ans qui venait de sortir de l'USI après avoir été testée négative pour le virus. Il a fallu deux heures à Gao, qui travaille habituellement dans un bureau administratif, pour changer les couches du patient âgé. "Mes vêtements étaient trempés de sueur en hiver."

Après sa première journée de travail, Gao a découvert qu'elle avait reçu plus de 30 appels sans réponse de ses parents. Elle a fait face à des torrents de réprimande de leur part, qui vient de découvrir qu'elle est retournée à Wuhan lorsqu'elle a répondu à leur appel. «Ils étaient en colère et inquiets. Ils pleuraient, et moi aussi.
À la fin, les parents de Gao se sont calmés et lui ont dit de «faire attention».
Maintenant qu'un an s'est écoulé, Gao a déclaré qu'il était toujours difficile pour elle de regarder des films qui racontent les histoires de verrouillage de Wuhan. «La cicatrice est toujours là. Le port de masques, le lavage des mains et les tests de température sont désormais la même habitude que de sortir votre téléphone avec vous à Wuhan. Même tousser dans le métro effrayera les gens autour de vous. Nous avons été gravement blessés; ainsi, nous savons mieux nous protéger » , a déclaré Gao.

'Wuhan Jiayou'

Bien que l'annonce de Wuhan de boucler toute la ville ait choqué le monde entier comme la foudre dans un ciel clair, Chen Jing de Wuhan ne l'a pas pris au sérieux en l'entendant pour la première fois. "Je n'ai jamais connu le verrouillage. Je ne savais même pas comment cela fonctionne. Comment allez-vous mettre une ville de 11 millions d'habitants en quarantaine?"

Ses questions ont été immédiatement répondues quand on lui a dit de ne pas sortir de chez lui. Plus tard, Chen lui-même a également contracté le coronavirus début février, mais il a renoncé à la chance d'être admis à l'hôpital pour un homme âgé dont l'état était pire et a choisi de rester dans un hôtel de quarantaine.
La décision de sceller Wuhan a dérouté Chen au tout début. Mais ensuite, il a changé d'avis après avoir vu comment les pays occidentaux, en particulier les pays européens et les États-Unis, ont mal géré la pandémie, «ce qui a fait des gens qui meurent chaque jour une nouvelle norme».

"Je sais que de nombreux pays occidentaux ont essayé de copier la méthode de verrouillage de Wuhan. Mais ont-ils empêché leurs porteurs de virus d'errer? Est-ce que leurs gouvernements avaient une application aussi efficace que nous?" demanda Chen.
Chen a déclaré que c'était la force et l'unité du peuple de Wuhan qui avaient fait de la ville autrefois «l'œil de la tempête», désormais la «ville la plus sûre du monde». "Ces pays occidentaux n'ont pas le droit de fustiger Wuhan, avec eux-mêmes des records quotidiens élevés. Quels sont ces" droits de l'homme "dont ils parlent toujours? Garder les gens en vie est la partie la plus importante des droits de l'homme" , a déclaré Chen.

Pendant le verrouillage, Wuhan ne combattait pas seul. Plus de 40000 travailleurs médicaux ont été envoyés pour aider Wuhan et toute la province du Hubei depuis le début de l'épidémie. En outre, des matériaux et des suppléments de vie affluaient dans la ville centrale de la Chine de toute la Chine, et même du reste du monde.

Chen Xingxu, fondateur d'un groupe de volontaires basé à Wuhan qui se concentre sur l'aide aux patients atteints de coronavirus dans la ville, a déclaré au Global Times qu'il avait déjà escorté Yan Yiwei, un nouveau-né de 1 mois qui avait contracté le virus, à Nanjing pour traitement. début février, alors que Wuhan était toujours strictement fermée.
Chen a dit qu'ils avaient dépassé un point de contrôle dans la province voisine de l'Anhui. Les inspecteurs, qui parlaient tranquillement et fumaient sur la route, se sont soudainement levés avec une grande vigilance lorsque la voiture de Chen, avec une plaque d'immatriculation de Wuhan, s'est approchée.
Les inspecteurs ont crié à Chen de loin: "Gardez votre fenêtre entrouverte!" quand il a abaissé la vitre de la voiture et a essayé d'expliquer la situation. Après avoir entendu l'explication de Chen, les inspecteurs ont laissé passer la voiture. «Je les ai entendus crier 'Wuhan Jiayou [continuez à vous battre, Wuhan]' derrière moi quand je suis parti» , a déclaré Chen.
Il a dit que les gens de Wuhan étaient agressifs et facilement irritables. "Il a fallu une épidémie et un verrouillage pour dénoncer cette résilience, l'unité et la qualité de ne jamais se rendre qui a été profondément enfouie dans le cœur des Chinois. Il y avait des gens qui étaient mécontents du verrouillage au début. Mais lorsque les mesures strictes ont fonctionné, lorsque les pays occidentaux n'ont pas réussi à contenir le virus un par un, de plus en plus de gens de Wuhan sont devenus de fervents défenseurs de mesures strictes » , a déclaré Chen.

http://1253985869.vod2.myqcloud.com/39f921f7vodgzp1253985869/acc796635285890801025629116/dMDsZYYj6iQA.mp4

Une décision sans précédent Un an plus tard, en repensant à la décision de boucler Wuhan, de nombreuses personnes à Wuhan et à travers la Chine se sentent "reconnaissantes" pour les mesures décisives du gouvernement, qui ont efficacement et rapidement freiné la propagation virale. Ils pensent que c'était incontestablement le meilleur moyen de ralentir la transmission rapide du virus et qu'il a sauvé de nombreuses vies.
Un jour avant que la ville ne décide de se fermer le 23 janvier, le nombre de cas de COVID-19 était d'environ 500. À ce moment-là, on ne savait pas quelle était la gravité de l'épidémie et à quel point le virus était contagieux, Wu Zunyou, épidémiologiste en chef à le Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies, a déclaré au Global Times, notant qu'une décision aussi sage reflète la clairvoyance du gouvernement central.
Wuhan a souligné que si Wuhan n'avait pas été verrouillé, il y aurait eu plusieurs épidémies graves dans d'autres endroits en Chine, similaires à celle de Wuhan.
Wu a déclaré qu'il participait à une mission conjointe Chine-OMS du 16 au 24 février et a mené des analyses avec des experts de la mission. Il a conclu que si Wuhan n'avait pas été fermé, le nombre de personnes infectées en Chine aurait atteint près de 1,5 à 2 millions à la fin du mois de février. Cela signifie que la décision a empêché 1,5 à 2 millions de personnes d'être infectées et évité quelque 60 000 décès.
"À ce moment-là, le chef du groupe d'experts de l'OMS a accepté mon évaluation. Bien qu'il n'ait pas utilisé de chiffres précis dans le rapport de la mission conjointe, il a inclus une déclaration similaire dans le rapport" , a déclaré Wu.

L'instruction d'imposer un contrôle de la circulation et de limiter les mouvements de population à Wuhan et Hubei a été donnée par le président Xi Jinping le 22 janvier, selon le Livre blanc sur la lutte contre le COVID-19: la Chine en action, publié par le Bureau d'information du Conseil d'État.
Le 22 janvier, Xi a ordonné l'imposition immédiate de restrictions strictes sur la circulation des personnes et les canaux de sortie dans le Hubei et Wuhan, indique le livre blanc.
La décision a été prise deux jours après l'annonce des preuves, révélant que le virus se transmet par l'intermédiaire des humains.

Le mode de verrouillage, bien qu'il ait été précédemment critiqué par certains pays occidentaux comme "draconien", est maintenant devenu un outil durable partout pour étouffer le virus.
Pourtant, alors que Wuhan et de nombreuses régions de Chine ont secoué l'épidémie et sont revenus à une vie normale, les pays d'Europe et des États-Unis ont encore du mal à faire face au virus et même les «verrouillages» n'ont pas été entièrement réussis.
L'Italie, qui a également connu plusieurs cycles de verrouillage, a enregistré 81325 décès dus au COVID-19 depuis février dernier, a rapporté l'AFP lundi, notant que le gouvernement italien a publié un nouveau décret prolongeant les restrictions pour limiter les infections. Les cas en Italie ont grimpé d'octobre à janvier, passant de plus de 400 000 à environ 2,41 millions.
Enrico de Lodi, en Lombardie, a déclaré au Global Times que la négligence envers les mesures de verrouillage a alimenté l'augmentation des cas.
"Ce cycle de verrouillage a été beaucoup plus léger que ce que nous avons connu au printemps dernier, car les gens sont maintenant fatigués et essayent de revenir à la normale. Les gens se rassemblent chez des amis pour dîner, font la fête à l'extérieur pour célébrer des festivals. Et les écoles ne l'étaient pas. complètement fermé », a déclaré Enrico.
Selon Yang Zhanqiu, directeur adjoint du département de biologie des agents pathogènes de l'Université de Wuhan, une autre raison pour laquelle les verrouillages à l'occidentale ont eu peu de succès est qu'ils ont assoupli les interdictions trop tôt. "Ils ont rouvert des écoles et des restaurants alors qu'il y a encore des centaines, voire des milliers de cas. C'est comme un feu de forêt: s'il n'est pas complètement éteint, les étincelles restantes finiront par provoquer une nouvelle vague de catastrophe."

Pendant ce temps, la Chine améliore son modèle pour une meilleure «gestion précise du contrôle» .
Après les récentes poussées dans le nord de la Chine, les gouvernements locaux ont adopté des mesures pour freiner la propagation du virus. Pourtant, les mesures de verrouillage dans les villes du Hebei - Shijiazhuang, Xingtai et Langfang - n'étaient pas aussi sévères qu'à Wuhan. Les habitants du Hebei pouvaient descendre pour récupérer leurs livraisons ou acheter de la nourriture dans les magasins de leurs communautés résidentielles. Les villes ont par la suite suspendu les transports publics, tels que le métro et les bus; les services de taxi ont également été arrêtés, en plus de l'arrêt du trafic vers et depuis les villes.
Lors de précédentes épidémies dans des villes telles que Dalian, Qingdao et Chengdu, les mesures de verrouillage ont été imposées à des complexes communautaires spécifiques ou à un district, au lieu de toute la ville.

Le verrouillage de Wuhan a atteint une échelle à l'échelle de la ville car il y avait des épidémies dans toute la ville, avec des causes qui n'étaient pas claires, et il y avait un manque de méthodes de test efficaces, a déclaré Yang.
Le virologue a noté que les épidémies post-Wuhan étaient à une échelle beaucoup plus petite, avec des sources claires, ce qui les rend plus faciles à contrôler. " Tant que nous mettons en quarantaine tout ce qui devrait être mis en quarantaine, comme les contacts étroits, les cas confirmés et les porteurs silencieux, il n'y a pas de quoi s'inquiéter."
Wang Guangfa, un expert respiratoire au premier hôpital de l'Université de Pékin, a déclaré au Global Times que l'identification des sources contagieuses et la coupure de la racine de l'infection sont les principaux dispositifs pour endiguer une propagation virale. "Alors maintenant, sans traitement efficace en vue et une vaccination de masse en cours, les mesures de verrouillage restent le moyen le plus rapide et le plus utile de repousser l'infection."

Il a également rendu hommage à la réponse rapide de la Chine aux épidémies ultérieures dans d'autres villes. «Le verrouillage de la ville de Wuhan n'a plus été observé, car d'autres villes ont également pris la leçon, [qui consiste à] rester vigilantes contre le virus, et ont réagi rapidement chaque fois qu'un cas apparaît. Pour les maladies contagieuses, vous devez étouffer l'infection dans son œuf. . "
Dans les villes où des mini-épidémies ont été signalées, telles que Dalian et Qingdao, des réponses rapides ont été systématiquement évoquées même avec un nombre relativement faible d'infections, comme le déploiement rapide de tests d'acides nucléiques massifs dans toute la ville avec un court préavis, et a assuré le respect des mesures gouvernementales, telles que l'isolement total des complexes résidentiels.
Dans la ville de Qingdao, dans l'est de la Chine, où seuls quelques cas ont été signalés en octobre, la ville a effectué des tests à l'échelle de la ville en cinq jours, prélevant des échantillons de plus de 10 millions d'habitants.
"Compte tenu du nombre énorme et de la forte densité de la population chinoise, nous avons prouvé que [ces mesures] sont très efficaces" , a déclaré Mi Feng, porte-parole de la Commission nationale de la santé du pays, lors d'une conférence de presse.

Wang a également noté que ces «précieuses méthodes de prévention des virus » ont également aidé la Chine à éviter de fermer des villes économiquement importantes comme Pékin, malgré d'importantes poussées.
"Le verrouillage n'est pas le moyen habituel de contenir une épidémie. Mais maintenant, sans aucun progrès médical supplémentaire dans le traitement du virus, des mesures de quarantaine précoces et strictes signifient éviter aux villes de répéter le sort de Wuhan l'année dernière" , a déclaré Wang.

Des actions résolues ramènent l'économie

Si la croissance économique de 2,3% de la Chine l'année dernière malgré les vents contraires du COVID-19 peut être considérée comme une lueur d'espoir pour l'économie mondiale entraînée par le virus, alors la ville centrale du pays de Wuhan, la première ville à avoir connu une situation sans précédent le verrouillage au début de 2020 après une épidémie, pourrait servir de modèle pour que d'autres villes chinoises et le monde sortent encore plus fortes de la crise sanitaire.

Malgré d'énormes difficultés pour récupérer ses industries et améliorer le pouvoir de consommation des populations locales qui ont été durement touchées par le virus, ce qui a amené le classement des performances économiques de Wuhan en dessous de la plupart de ses pairs, la ville a déjà retrouvé sa vigueur et s'est efforcée de rattraper son retard cette année.
La production économique de Wuhan, qui représentait environ 37% du total de la province, devrait enregistrer une croissance négative de 6 à 8% pour toute l'année 2020, sur la base d'un taux de croissance du PIB de la province de 5% au cours de la même période, Dong Dengxin, directeur du Financial Securities Institute de l'Université des sciences et technologies de Wuhan, a déclaré vendredi au Global Times.

"Par rapport à une croissance négative de 40,5% au premier trimestre 2020, lorsque le virus ravageur a mis à l'arrêt toutes les activités économiques, la solide reprise de la ville au second semestre est inimaginable et stupéfiante" , a noté Dong.
Les données sur le PIB de Wuhan devraient être dévoilées prochainement.
http://1253985869.vod2.myqcloud.com/39f921f7vodgzp1253985869/f67f3b725285890813096398702/AAEgljHX6r8A.mp4

Des mesures de prévention efficaces, une sensibilisation accrue des gens à la distanciation sociale et au port de masques, et la réponse rapide des entreprises locales pour coordonner les ressources afin de garantir la chaîne d'approvisionnement ont joué un rôle clé dans la bataille contre le virus et le rétablissement rapide de Wuhan après le verrouillage de 11 semaines qui a mis le ville en quarantaine virtuelle, ont déclaré des observateurs.
«Je me souviens encore du jour où j'ai appris que le chemin de fer était fermé et que nous ne pouvions pas rentrer dans notre ville natale. Les choses sont soudainement devenues sombres et notre inquiétude face au virus s'est également amplifiée» , a déclaré Wang, responsable de première ligne de la production dans un entreprise automobile à Wuhan, a rappelé.

Après la fin de la Fête du Printemps en février de l'année dernière, Wang a déclaré que son équipe avait commencé à se rencontrer en ligne chaque jour pour discuter des préparatifs de la reprise de la production en attendant une nouvelle notification du gouvernement local.
"À notre grand soulagement, la production de notre installation est remontée au niveau pré-épidémique quelques jours seulement après la reprise officielle de la production en avril, bien qu'il y ait eu quelques obstacles causés par un manque de travailleurs et de composants automobiles" , a déclaré Wang.
Il a estimé une croissance de la production positive d'une année sur l'autre en 2020 pour l'entreprise automobile pour laquelle il travaille. " Et je parie que nous ne sommes pas seuls. Certains pairs du secteur y parviendraient également."
Wang a également exprimé une certaine tristesse au sujet de sa cagnotte amincie. «Notre revenu familial a un peu diminué l'an dernier et nous avons moins dépensé en consommation» .

Les dernières données ont montré que le revenu disponible par habitant du Hubei en 2020 a glissé à 27881 yuans (4308 dollars) contre 28319 yuans l'année précédente en raison de l'impact du virus, la seule province à avoir enregistré une croissance négative sur le continent chinois. Shanghai arrive en tête de liste avec 72 232 yuans.
L'année dernière, de nombreux internautes ont exprimé leur volonté de faire du tourisme à Wuhan, la ville héroïque, faisant passer le tourisme local du point de congélation au premier trimestre à son pic au second semestre.
Moins d'une semaine après la levée de verrouillage le 8 avril, les recherches de billets touristiques pour Wuhan ont augmenté de près de 70%. Grâce à la campagne touristique lancée en août, les visiteurs de la ville ont atteint un sommet.
Shen Dongfeng, directeur général de l'agence de voyage Jiuzhou de Wuhan, a déclaré au Global Times que "les commandes ont commencé à augmenter lentement en juin, puis se sont accélérées depuis août. De septembre à la fin de l'année dernière, la reprise était en plein essor" .

Les données officielles publiées mardi ont montré que le PIB du Hubei s'était contracté de seulement 5% l'année dernière à 4,34 billions de yuans (670 milliards de dollars), dépassant les attentes des économistes d'une baisse à deux chiffres. C'est la seule province qui a enregistré une croissance négative du PIB d'une année sur l'autre parmi les 18 provinces et municipalités qui ont jusqu'à présent annoncé leur performance économique.
Pour Wuhan, son PIB de janvier à septembre 2020 a atteint près de 90% de la même période l'année précédente. La baisse de 10,4 pour cent au cours des trois premiers trimestres était une amélioration par rapport à la baisse de 19,5 pour cent du premier semestre.

"La croissance du PIB de la ville pour toute l'année 2020 a été estimée proche du niveau de la province - moins 5%" , a déclaré Ye Qing, directeur adjoint du bureau des statistiques de la province du Hubei.
Ayant une vision optimiste de Wuhan et des perspectives économiques de la province, Tian Yun, vice-directeur de l'Association des opérations économiques de Pékin, estime que leur PIB atteindra une croissance à deux chiffres en 2021.

Différent des crises précédentes, le COVID-19 a porté un coup plus dur à l'approvisionnement. Avec le recul, le verrouillage résolu et opportun de Wuhan a été une réaction si rapide à l'urgence. Avec des mesures efficaces de prévention des virus en place, il a accéléré le rythme pour mettre la reprise du travail à l'ordre du jour. Ainsi, l'offre est garantie, a déclaré Tian jeudi au Global Times.
En ce sens, Wuhan sert de modèle à suivre pour les villes nationales et étrangères, a souligné Tian. En outre, la ville a non seulement survécu, mais a également transformé la crise sanitaire en une opportunité de se renforcer: amélioration de la gouvernance sociale et de la santé publique, modernisations industrielles et devenir plus numérisée, pour devenir une métropole internationale.

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La Chine doit être dure pour le prochain combat contre le virus: éditorial du Global Times
Source: Global Times Publié: 2020/12/25 23:13:39

https://www.globaltimes.cn/content/1211035.shtml


Le problème mondial le plus important cet hiver est de lutter contre la pandémie de COVID-19. La flambée des cas confirmés aux États-Unis et en Europe, l'émergence de nouvelles variantes de coronavirus et des cas sporadiques dans de nombreuses régions de Chine en plus de l'utilisation accélérée des vaccins nous rappellent tous ce fait.

Il ne fait aucun doute que la Chine a maintenant maintenu la meilleure situation anti-épidémique globale. Le système national de prévention et de contrôle de la Chine s'est avéré efficace à plusieurs reprises. Alors que des mesures précises sont prises pour empêcher les cas importés et un rebond national, le peuple chinois a été protégé avant la vaccination de masse. Dans le même temps, la Chine fait partie des pays leaders en termes de recherche et développement de vaccins. Plusieurs vaccins chinois sont à un stade avancé d'essais et seront mis en service. L'économie chinoise est sortie de son plus bas reflux et a connu une reprise stable de la croissance. Alors que les grandes régions du monde sont toujours confrontées à d'énormes incertitudes, la Chine a bien performé sur les fronts anti-épidémique et économique et maintiendra cette dynamique positive.

Les avantages du système chinois et la force économique et technologique du pays ont interagi les uns avec les autres, libérant une puissance énorme cette année. Plus le défi est grand, plus nous devenons forts et calmes.

Bien entendu, la lutte contre l’épidémie s’est avérée être une guerre prolongée extrêmement courante. Certains pays qui ont réussi à contenir la première vague de l'épidémie sont à nouveau tombés dans une crise grave. Ils nous ont offert une leçon. Depuis cet automne et cet hiver, le virus a trouvé des failles dans différentes parties de la Chine de différentes manières, montrant que le virus qui sévit en dehors de la Chine pourrait indirectement ajouter de la pression aux efforts de prévention des épidémies domestiques de la Chine. Le coronavirus a montré sa férocité qui peut ruiner la situation durement gagnée qu'un pays ou une région a réalisée à tout moment.

Par conséquent, la Chine doit être strictement sur ses gardes et se défendre jusqu'au dernier moment. Il ne peut relâcher ses efforts en raison de la «fatigue antivirus». Bien qu'une mise en œuvre efficace des mesures de prévention et de contrôle existantes ne puisse pas éliminer l'apparition de cas sporadiques, des flambées à grande échelle pourraient être pratiquement évitées. Après la première vague de l'épidémie en Chine, l'ampleur des flambées locales est de plus en plus réduite et il faut moins de temps pour les réprimer. Une telle tendance doit être maintenue.

Il est tout aussi important que la situation économique continue de s'améliorer. Cela pose des exigences plus élevées sur les efforts anti-épidémiques ciblés. Une fois qu'un nouveau cas est détecté, il doit être traité rapidement sans provoquer de panique générale. Les zones locales touchées devraient maintenir au maximum l’ordre de base de la vie économique et sociale. Cela nécessite à la fois une forte capacité à résumer continuellement les expériences et l'esprit d'assumer des responsabilités.

La lutte contre l'épidémie ne consiste pas seulement à adhérer à des mesures déjà mûres, mais aussi à améliorer l'efficacité de la prévention et du contrôle et à innover constamment. En fin de compte, c'est une bataille pour mettre les cas sporadiques sous contrôle ferme, les empêchant de se propager davantage, tout en ne permettant pas au processus d'avoir un impact sur la vie économique et sociale. Un équilibre approprié doit être recherché et recherché. La Chine doit créer un tel miracle dans sa lutte contre l’épidémie.

Les êtres humains adoptent les vaccins comme outil. Le rôle d'un vaccin est comme un bombardier ou un char dans les batailles menées par l'infanterie. Quiconque contrôle les vaccins et la manière dont ces vaccins seront utilisés affecteront considérablement le futur schéma anti-épidémique et entraîneront des résultats auxquels on ne peut s'attendre aujourd'hui.

Le scénario idéal est que les vaccins deviennent des biens publics permettant aux humains de lutter contre le coronavirus quel que soit leur développement. Ils seront utilisés comme un outil à 100% scientifiquement fondé, plutôt que comme un levier politique.

On pense que c'est le désir de tous les Chinois. Mais pour promouvoir une telle situation, les vaccins développés par les entreprises chinoises doivent être efficaces et largement applicables. À la lumière de la nature dominante des États-Unis dans le passé, les gens ont des raisons de s'inquiéter du fait que si les vaccins développés aux États-Unis dominent la prochaine étape de la lutte contre la pandémie, il est impossible pour Washington de ne pas politiser la distribution et l'utilisation des vaccins.

L'administration américaine en place a déclaré publiquement qu'elle accordait aux Américains la «première priorité» pour les vaccins COVID-19 fabriqués aux États-Unis. Il est facile de dire que différents alliés américains recevront des ordres différents. Où seront alors placés les pays en développement? Ce n'est que lorsque la concurrence des vaccins peut bousculer l'ordre d'utilisation établi selon l'égoïsme américain qu'elle peut devenir une forteresse pour protéger les intérêts nationaux et la sécurité des pays en développement.

La Chine doit accélérer son rythme de lancement des vaccins sur le marché. L'opinion publique occidentale n'est pas favorable aux vaccins chinois. Ils n'aideront pas à faire connaître les avantages des vaccins chinois en termes de sécurité, de prix bas et de grande applicabilité. Mais si un problème survient, ils auront un grand intérêt à en faire un problème. D'une part, nous devons faire connaître les mérites des vaccins chinois au monde, d'autre part, nous devons laisser le monde comprendre et chérir l'importance des vaccins chinois dans le maintien de l'équité dans la lutte mondiale contre la pandémie.

La lutte contre la pandémie avance. Les gens doivent surmonter la crise de manière plus équitable et créer ensemble un avenir meilleur. Chaque étape de la lutte contre la pandémie ne devrait pas aggraver la situation selon laquelle différents pays seront traités différemment.

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   Posté le 25-01-2021 à 08:34:10   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Wuhan : rencontre avec ces Français qui ont vécu la pandémie
Le 23 janvier 2020, les 11 millions d'habitants de Wuhan (Chine) entamaient un confinement de 76 jours. Retour dans la ville, un an après.

Une vidéo intéressante qui pour une fois ne transpire pas le parti pris.

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   Posté le 02-02-2021 à 19:02:45   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Trois endroits du nord-est de la Chine critiqués pour des contrôles ineptes du COVID-19

Par Global Times
Publié: 02 févr.2021 22:28
https://www.globaltimes.cn/page/202102/1214774.shtml

Les autorités de la province du Heilongjiang, dans le nord-est de la Chine, ont récemment tenu sept responsables responsables de leur approche «taille unique» de la prévention du COVID-19, qui représente un fardeau pour la vie quotidienne de la population locale.

La commission provinciale d'inspection de la discipline a rendu compte lundi de trois problèmes typiques de formalisme et de bureaucratie dans les comtés de Zhaozhou, Zhaodong et Wangkui, dans la province du Heilongjiang au nord-est de la Chine, lors de la prévention et du contrôle de l'épidémie.

Le 12 janvier, les autorités de Zhaozhou ont adopté «21 jours d'isolement centralisé plus 7 jours de mise en quarantaine à domicile, aux frais des citoyens» pour ceux qui revenaient à Zhaozhou d'autres régions de Chine, qui ont été retirés deux jours plus tard suite aux critiques des médias.

Le 16 janvier, l'interdiction pour les personnes d'entrer à Zhaodong par train et aux points de contrôle des autoroutes a également été levée le jour de sa publication par les autorités locales. Trois personnes impliquées ont été critiquées pour leur «gouvernance paresseuse», selon le rapport publié par la commission d'inspection provinciale du Heilongjiang.

Le 18 janvier, Yu Yewei, un secrétaire municipal local du comté de Wangkui a été dénoncé par le groupe de travail du Conseil d'État, après avoir pris des décisions non autorisées de ne transférer que 38 patients positifs à l'hôpital, laissant 223 villageois infectés en quarantaine à domicile.

D'autres mesures, telles que l'interception forcée de véhicules, le blocage des routes et la suspension de la production et des activités sans tenir compte des conditions locales réelles, ont été jugées irresponsables et ont entravé la prévention et le contrôle de l'épidémie, selon l'autorité.


Global Times

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   Posté le 04-02-2021 à 16:46:25   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

La Chine fournira 10 millions de doses de vaccin contre le COVID-19 à COVAX

Xinhua | 04.02.2021 08h31
http://french.peopledaily.com.cn/Chine/n3/2021/0204/c31354-9816059.html

À lire aussi :

L'Iran achète 16,8 millions de doses de vaccin contre le COVID-19 par le biais du COVAX
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La Chine a décidé de fournir 10 millions de doses de vaccin contre le COVID-19 à COVAX pour répondre aux besoins urgents des pays en développement, à la demande de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a déclaré mercredi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Wang Wenbin, lors d'un point de presse quotidien.

"Il s'agit d'une autre mesure importante prise par la Chine pour promouvoir la distribution équitable des vaccins, faire progresser la coopération internationale dans la lutte contre la pandémie, et maintenir le concept d'une communauté mondiale de la santé pour tous", a indiqué le porte-parole.
Notant que l'OMS a commencé à examiner l'autorisation d'utilisation d'urgence du vaccin chinois, M. Wang s'est engagé à poursuivre la coopération des entreprises chinoises et a exprimé l'espoir que l'OMS terminerait ce travail dès que possible.

"Nous espérons que les pays compétents de la communauté internationale pourront jouer un rôle actif et prendre des mesures concrètes pour soutenir l'initiative COVAX ainsi que le travail de l'OMS, de manière à aider les pays en développement à recevoir les vaccins à temps et à contribuer à la défaite mondiale de la pandémie à une date précoce" , a-t-il ajouté.

La Chine a officiellement rejoint l'initiative COVAX et a maintenu une communication étroite avec l'OMS, a déclaré M. Wang, en promettant de faire des efforts conjoints pour transformer les vaccins contre le COVID-19 en biens publics mondiaux et de promouvoir l'accessibilité et le caractère abordable des vaccins dans les pays en développement.

La Chine a signé un accord avec Gavi, l'Alliance du vaccin, rejoignant officiellement l'initiative COVAX le 8 octobre 2020.


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Sinovac publie des données d'essais intermédiaires `` prometteuses '' pour les personnes âgées

Par Zhao Yusha et Liu Caiyu
Publié: 4 févr.2021 12:26
https://www.globaltimes.cn/page/202102/1214939.shtml


Des données intérimaires prometteuses publiées par Sinovac, développeur chinois de COVID-19, concernant ses vaccins contre les personnes âgées, feront progresser les efforts de la Chine pour rationaliser son déploiement de vaccins pour les personnes âgées et consolider le plan du pays visant à établir l'immunité collective. Pourtant, les scientifiques ont appelé à la prudence et à l'administration progressive d'inoculations sur ce groupe vulnérable, après avoir été témoin de réactions indésirables et de décès dans les pays occidentaux soupçonnés d'être causés par les vaccinations.

Sinovac a publié des données d'essais cliniques de phase I et de phase II sur des adultes en bonne santé âgés de 60 ans et plus, qui montrent que le vaccin sera sûr et stable chez les personnes âgées, selon un document que Sinovac a envoyé jeudi au Global Times.
Les essais cliniques de phase I et de phase II de Sinovac ont inclus 422 adultes âgés de 60 ans et plus dans la ville de Renqiu, dans la province du Hebei en Chine du Nord entre mai et juin 2020.

L'efficacité du vaccin est généralement réduite chez les personnes âgées en raison de leur système immunitaire défaillant, mais les résultats ont montré que le vaccin de Sinovac est bien toléré par le corps et immunogène chez les adultes en bonne santé âgés de 60 ans et plus, avec des réponses d'anticorps neutralisants au coronavirus vivant non réduites dans ce groupe clé.
Tous les effets indésirables étaient de gravité légère ou modérée. Les réactions les plus fréquemment rapportées étaient la douleur au site d'injection, survenue chez 39 participants, et la fièvre, survenue chez 14 personnes. La plupart des effets indésirables sont survenus dans les sept jours suivant la vaccination et les participants se sont rétablis dans les 48 heures.
Les conclusions de Sinovac ont été publiées mercredi dans le journal médical Lancet. Il s'agissait du premier rapport d'un vaccin inactivé contre le SRAS-CoV-2 testé chez des adultes âgés de 60 ans et plus.
Cela a été salué par les experts chinois en matière de vaccins comme un bon signe qui annonce l'approbation et l'expansion de l'utilisation du vaccin COVID-19 dans les groupes de personnes âgées.

Feng Duojia, président de l'Association chinoise de l'industrie des vaccins, a déclaré jeudi au Global Times que les données de phase III et l'approbation des autorités pharmaceutiques sont nécessaires pour que les personnes âgées soient vaccinées.
Les données de phase II pour les adultes âgés ne peuvent pas représenter les données d'efficacité de phase III, car l'essai de phase II surveillait principalement les niveaux d'anticorps, tandis que les données de phase III évaluaient les niveaux de réduction du risque d'infection en évaluant le nombre de cas de COVID-19 dans les essais en double aveugle contrôlés par placebo, a déclaré jeudi un représentant de Sinovac au Global Times.

Feng a noté que Sinovac et Sinopharm, un autre producteur chinois de vaccins COVID-19 qui a déjà obtenu une autorisation de mise sur le marché conditionnelle, sont susceptibles d'annoncer leurs données de phase III sur les groupes de personnes âgées et de jeunes autour des vacances du Nouvel An chinois, qui commencent le 12 février. .

Les vaccins Sinovac ont induit des réponses d'anticorps neutralisants au nouveau coronavirus vivant chez les adultes âgés de 60 ans et plus, selon les résultats des essais cliniques de phase I et de phase II. Tous les effets indésirables observés parmi les groupes de personnes âgées étaient de gravité légère ou modérée. Graphique: Feng Qingyin / GT

Avancer prudemment

Jiang Chunlai, professeur de la School of Life Sciences de l'Université de Jilin, a déclaré jeudi au Global Times que, comme procédure normale pour faire avancer les vaccins, les groupes de personnes âgées auraient dû être classés dans le premier niveau de vaccination.
Pourtant, il a noté que la Chine restait prudente pour faire avancer la vaccination des personnes âgées, car les personnes âgées ont en fait des niveaux nettement inférieurs d'effets secondaires précoces. " De plus, les essais cliniques sur les personnes âgées devraient être soumis à un examen plus minutieux" , a déclaré Jiang.
Les scientifiques ont également cité des exemples de décès récents parmi les personnes âgées en Norvège à la mi-janvier après avoir inoculé des vaccins contre le COVID-19.
Plus tard, afin de répondre aux craintes concernant l'administration du vaccin, l'Agence norvégienne des médicaments a déclaré qu'il n'y avait aucune preuve d'un lien direct entre la récente série de décès et les vaccinations.
Pourtant, dans un délai d'un mois, les médias ont rapporté lundi que les 78 résidents d'une maison de retraite à Madrid, en Espagne, avaient été testés positifs au COVID-19 après avoir reçu leur première dose du vaccin Pfizer-BioNTech le 13 janvier, et au moins sept personnes sont décédés.

Yang Zhanqiu, directeur adjoint du département de biologie des agents pathogènes de l'Université de Wuhan, estime que contrairement aux vaccins à ARNm utilisés dans les pays européens, le vaccin inactivé de la Chine est le plus sûr pour les personnes âgées, compte tenu de sa technologie mature dans ses applications sur les vaccins et des effets indésirables peu enregistrés.
Il y a peu de chance d'avoir des événements extrêmes tels que la mort avec l'utilisation de vaccins inactivés contre les coronavirus, selon Yang.
Contrairement à d'autres études sur le vaccin, l'essai Sinovac au Brésil a inclus des volontaires âgés.
Dimas Covas, directeur du centre biomédical brésilien Butantan, partenaire de recherche et de production de Sinovac, a déclaré en janvier que le vaccin Sinovac avait totalement évité les cas graves de COVID-19 parmi les groupes vaccinés, y compris dans le groupe des personnes âgées. Aucun de ceux qui ont reçu le vaccin n'est tombé suffisamment malade pour nécessiter une hospitalisation, a-t-il déclaré.

Un autre producteur chinois de vaccin COVID-19, CanSino Biologics, qui a utilisé le vaccin Ad5-nCOV, a annoncé qu'il avait satisfait à ses critères de sécurité et d'efficacité primaires pré-spécifiés lors de l'analyse intermédiaire. Les essais de phase II et de phase III de l'Ad5-nCoV ont impliqué des participants âgés, sans réaction indésirable grave signalée, a appris lundi le Global Times d'une source proche de CanSino.

"L'approche ARNm pourrait être le pire vaccin recommandé pour le groupe des personnes âgées" , a déclaré Yang.
Il a suggéré un processus de vaccination étape par étape pour l'inoculation de masse des personnes âgées. «Premièrement, couvrir les personnes âgées occupant des postes à haut risque, tels que les travailleurs médicaux, puis les résidents âgés dans des endroits ayant déjà connu des épidémies, comme les provinces de Hebei dans le nord de la Chine et de Jilin dans le nord-est de la Chine. La dernière étape consistera à administrer le vaccin à d'autres personnes âgées. "

Berger mondial des vaccins

Plusieurs producteurs chinois de vaccins ont réalisé des percées impressionnantes cette semaine, qui ont été saluées par les experts comme non seulement pour consolider la position de la Chine en tant que berger mondial de la R&D sur les vaccins, mais aussi pour offrir une lueur d'espoir dans la bataille mondiale contre le COVID-19.
Mercredi, la demande de Sinovac pour le lancement conditionnel sur le marché de son vaccin COVID-19 inactivé a été acceptée par le régulateur chinois des médicaments, ce qui est considéré comme une avancée majeure dans la mise à disposition des vaccins chinois pour un usage public.

La société pharmaceutique chinoise Fosun Pharma, partenaire de la société allemande de biotechnologie BioNTech, est en passe de demander l'approbation du régulateur chinois pour le vaccin à ARNm COVID-19 à utiliser en Chine, Hui Aimin, président de la R&D mondiale et directeur médical de Fosun Pharma, a déclaré mercredi au Global Times dans une interview exclusive, notant qu'il était "très optimiste" sur le développement du vaccin à ARNm en Chine.
La Chine a administré plus de 31 millions de doses de vaccins COVID-19 à des groupes clés mercredi, a déclaré Mi Feng, porte-parole de la Commission nationale chinoise de la santé, lors d'une conférence jeudi.

Pendant ce temps, la Chine offre généreusement des vaccins aux pays qui en ont un besoin urgent. Conformément à la demande de l'OMS, la Chine fournira 10 millions de doses de vaccins COVID-19 pour une utilisation d'urgence dans les pays en développement, a déclaré mercredi Wang Wenbin, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
La Chine considère toujours ses vaccins comme une sorte de bien public mondial et est disposée à coopérer avec d'autres pays sur la R&D des vaccins COVID-19, a déclaré Feng, notant le fait que de plus en plus de pays ont émis leur vote de confiance envers les vaccins chinois, aidant consolider le statut de la Chine en tant que «distributeur équitable garanti de vaccins mondiaux» .

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Des internautes chinois pleurent Li Wenliang un an après sa mort tout en réfutant l'exploitation occidentale

Par Global Times
Publié: 06 févr.2021 12:40
https://www.globaltimes.cn/page/202102/1215101.shtml

[img][/img]



Un an après la mort du docteur Li Wenliang des suites de la contraction du nouveau coronavirus à Wuhan, dans le centre de la Chine, les internautes chinois ont inondé son compte de médias sociaux de messages pleurant son décès et pour envoyer des vœux du Nouvel An chinois à sa famille tout en dénonçant le détournement de sa mort par l'Occident pour attaquer Chine.

"Docteur Li, vous pouvez être rassuré, nous sommes beaucoup mieux maintenant, et la pandémie en Chine a été contrôlée. Je viens de recevoir ma deuxième dose de vaccin COVID-19 hier" , a déclaré un internaute.

«Salut Docteur Li, j'ai eu un pot-au-feu avec ma famille à Wuhan la nuit dernière. La Fête du Printemps approche à grands pas; Bonne Fête du Printemps à vous et à votre famille! lit un autre commentaire.

L'hôpital central de Wuhan, où Li travaillait, a annoncé que Li était décédé à 2 h 58 le 7 février 2020,

Le compte Weibo personnel de Li s'est en quelque sorte transformé en un trou d'arbre pour que les internautes versent leur bonheur et leurs peines depuis son décès, et jusqu'à présent, sa page Weibo a recueilli plus d'un million de commentaires.

Depuis samedi matin, le compte Weibo de Li était rempli d'émojis de bougie, de profonde gratitude et des expériences personnelles des internautes au cours de l'année écoulée, bien qu'ils savaient qu'ils n'obtiendraient aucune réponse.

"Comment allez-vous, docteur Li? Je postule pour des universités de médecine cette année, merci de me bénir" , a commenté un internaute.

"La lecture des commentaires sur vos comptes Weibo m'a donné beaucoup de courage, et merci, Docteur Li, notre pays nous a bien protégés. Vous devez aussi rester bien" , a déclaré un autre internaute.

Fin décembre 2019, Li, un ophtalmologiste, a fait part de ses préoccupations concernant une maladie inconnue de type SRAS avec des collègues d'un groupe de discussion sur les réseaux sociaux WeChat. Le 3 janvier, la police de Wuhan a réprimandé Li pour avoir répandu des «rumeurs en ligne» et lui a demandé de signer une lettre de dénégation.

Après la mort de Li, une équipe d'enquête envoyée par les autorités centrales le 7 février a demandé à l'organe de contrôle local d'entreprendre la rectification de l'affaire, de responsabiliser le personnel concerné et d'annoncer les résultats en temps opportun.

Le 19 mars, la police de Wuhan a révoqué l'ordre de réprimande contre Li, et les autorités chinoises ont décerné au médecin et à 32 autres personnes des médailles du 4 mai pour commémorer leurs sacrifices dans la lutte contre le COVID-19.

De tels commentaires contrastaient fortement avec les rapports des médias occidentaux et les affirmations de politiciens qui, après près d'un an, faisaient encore sensation sur la mort de Li afin d'attaquer la gestion initiale de l'épidémie de COVID-19 par la Chine.

Les internautes chinois ont dénoncé la distorsion intentionnelle par les médias occidentaux de l'histoire de Li et la réponse de la Chine dans la prévention et le contrôle de la pandémie.
"Pourquoi Li a-t-il été mentionné à maintes reprises par l'Occident? Ils veulent juste utiliser le docteur Li pour salir la Chine. Les médias occidentaux, comme la BBC, doivent savoir que déformer la réponse de la Chine dans la gestion de la pandémie ne sauvera pas leurs pays de la souffrance. de la maladie, et la Chine a été le premier pays à alerter le monde » , a déclaré un internaute.

La BBC a publié des articles relatant la situation à Wuhan un an après le verrouillage du coronavirus, mais de nombreux habitants de Wuhan pensaient que les paramètres soigneusement choisis, l'éclairage et les voix off biaisées montraient la mentalité de «raisins aigres» de certains journalistes occidentaux, et les internautes chinois ont également été exposés et moqués. les astuces de la BBC pour utiliser des méthodes d'édition pour discréditer les efforts et les réalisations de la Chine contre la pandémie .

Global Times

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   Posté le 07-02-2021 à 08:42:33   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Coronavirus : la théorie d'une fuite d'un laboratoire chinois jugée peu crédible par l'OMS


Le chef des experts de l'OMS a écarté jeudi la thèse selon laquelle l'origine du coronavirus serait une fuite d'un laboratoire chinois.

William Vuillez
et AFP
https://www.rtl.fr/actu/bien-etre/coronavirus-la-theorie-d-une-fuite-d-un-laboratoire-chinois-jugee-peu-credible-par-l-oms-7900000186
PUBLIÉ LE 04/02/2021 À 21:35

Peter Ben Embarek fait partie de la dizaine de chercheurs de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui enquêtent à Wuhan sur l'origine de la pandémie et l'apparition de la Covid-19. Dans un entretien avec l'AFP ce jeudi, l'expert a semblé écarter la thèse de la fuite de laboratoire. Donald Trump avait notamment accusé l'Institut de virologie de Wuhan d'avoir laissé s'échapper le virus d'un de ses laboratoires, accidentellement ou non.

"Si nous commençons à suivre et à chasser les fantômes ici et là, nous n'irons jamais nulle part" , a estimé Peter Ben Embarek. La visite de l'Institut a été "une étape importante pour comprendre d'où viennent ces histoires" , selon ce spécialiste de la sécurité alimentaire. Il affirme avoir eu avec ses interlocuteurs chinois des "discussions très franches" , utiles "pour comprendre" leur position sur "un certain nombre d'affirmations vues et lues dans les médias" .

Toutes ces conjectures feraient d' "excellents scénarios pour des films et des séries" , estime le chef des experts de l'OMS, qui doit achever sa mission à Wuhan la semaine prochaine. "On n'aura pas de réponses complètes sur l'origine du virus, mais ce sera un bon premier pas" , dit-il.

L'Institut de virologie de Wuhan plusieurs fois pointé du doigt
L'Institut de virologie de Wuhan dispose depuis 2012 d'un laboratoire de haute sécurité P3 (pour "pathogène de classe 3" qui étudie de nombreux virus, notamment les coronavirus. L'établissement possède également un P4 (pour les pathogènes encore plus dangereux). Un laboratoire à la sécurité davantage encore renforcée, qui peut héberger des souches comme Ebola, et que l'OMS a pu visiter.

Avant de rendre son tablier de chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo avait de nouveau pointé du doigt à la mi-janvier l'Institut. Aucune preuve ne vient cependant jusqu'ici accréditer cette hypothèse.

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   Posté le 10-02-2021 à 15:12:39   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Lors de la conférence de presse régulière du ministère chinois des Affaires étrangères le 8 février, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin, a déclaré que la Chine avait fourni une assistance vaccinale à 53 pays en développement et exporté des vaccins vers 22 pays. La Chine a également participé activement au "Plan de mise en œuvre du nouveau vaccin de la Couronne" de l'OMS et a décidé de fournir 10 millions de doses de vaccin au "Plan de mise en œuvre", principalement pour les pays en développement.

les Émirats arabes unis, Bahreïn, l'Égypte, la Jordanie, l'Irak, la Serbie, le Maroc, la Hongrie et le Pakistan ont approuvé le vaccin de Sinopharm; à la mi-janvier de cette année, 1,8 million de personnes aux Émirats arabes unis avaient reçu ce vaccin. La Bolivie, l'Indonésie, la Turquie, le Brésil et le Chili ont approuvé et commencé à vacciner un autre vaccin chinois de Sinovac.

Selon un rapport de l’Agence France-Presse du 10 février, Peter Daszak, membre du groupe d’experts, a déclaré sur Twitter: «Ne vous fiez pas trop aux renseignements américains: sous la direction de Donald Trump, il est en train de se déconnecter. faux à bien des égards. "

Le 9 février, le Groupe conjoint d'experts Chine-OMS sur la traçabilité du nouveau coronavirus a tenu une conférence de presse. Il a été rapporté lors de la réunion qu'il était extrêmement improbable que le virus du laboratoire de Wuhan fuit, et aucune recherche ne sera menée à ce sujet à l'avenir.

le site Web chinois du New York Times a publié le 9 février un article de synthèse intitulé " Il est temps de faire confiance aux vaccins de Chine et de Russie"


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Les USA se prennent toujours pour le gendarme du monde ...

dnews

Le chef de l'équipe d'experts indépendants de l'OMS, Peter Ben Embarek, a révélé lors d'une conférence de presse le 9 février que l'hypothèse selon laquelle les fuites du laboratoire de virus entraîneraient la propagation du virus est extrêmement faible et que les travaux de traçabilité futurs ne seront pas effectués.
Anbarek a mentionné que lorsque les chercheurs ont commencé le travail de traçabilité du virus, ils ont découvert que la source du virus pouvait être liée aux chauves-souris, mais il est peu probable que la source soit Wuhan. La chaîne du froid alimentaire est l'un des moyens possibles de transmission du virus, et la possibilité de transmission du virus par les aliments surgelés mérite une enquête plus approfondie.

Cependant, la Maison Blanche a déclaré plus tard que le gouvernement américain n'avait pas participé à la «planification et à la mise en œuvre» de l'enquête de l'Organisation mondiale de la santé, mais espérait examiner attentivement l'analyse et les données rapportées par l'Organisation mondiale de la santé.
Le porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, a souligné que bien que les États-Unis aient rejoint l'Organisation mondiale de la santé, les États-Unis doivent autoriser leur propre équipe d'experts à mener une enquête en personne, affirmant que c'est un "impératif".

Lors de la conférence de presse du ministère chinois des Affaires étrangères le 10 février 2021, heure de Pékin, le porte-parole Wang Wenbin a répondu que la coopération en matière de traçabilité est la partie chinoise de l'étude de traçabilité mondiale du nouveau virus de la couronne convoquée par l'OMS. Avec l'accumulation continue de preuves factuelles et le développement continu d'hypothèses scientifiques, le travail de traçabilité changera également géographiquement.

Le dépistage des virus est une question scientifique complexe impliquant de nombreux pays et lieux, et le travail devrait être effectué par des scientifiques du monde entier en coopération. Le gouvernement chinois a fortement soutenu et aidé les experts de l'OMS à venir en Chine pour une coopération de recherche scientifique sur la traçabilité mondiale, et l'OMS et des experts internationaux ont fait des commentaires positifs à ce sujet.

Wang Wenbin a souligné qu'il existe de nombreux indices, rapports et études qui indiquent que l'épidémie est apparue dans de nombreux endroits du monde dès le deuxième semestre de 2019. Parmi eux, on craint que l'émergence du nouveau virus de la couronne aux États-Unis peut être antérieure au premier rapport officiel de la nouvelle couronne aux États-Unis.

Wang Wenbin a souligné que l'on espère que les États-Unis adopteront également une attitude ouverte et transparente comme la Chine et inviteront les experts de l'OMS aux États-Unis pour mener des recherches sur la traçabilité.

Au cours de l’enquête de l’équipe de l’OMS en Chine, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a parlé de l’équipe de l’OMS à Wuhan et a estimé que les arrangements de la Chine «manquaient de transparence» .

Lors de la conférence de presse du ministère chinois des Affaires étrangères le 2 février, Wang Wenbin a déclaré en réponse à des sujets connexes qu'il espérait que les États-Unis inviteraient des experts de l'OMS aux États-Unis pour mener des recherches sur la traçabilité, tout comme la Chine.

La réponse de Wang Wenbin à l'époque mentionnait que certains dons de sang américains en décembre 2019 contenaient des anticorps contre le nouveau coronavirus, ce qui signifie que le nouveau coronavirus pourrait être apparu aux États-Unis à ce moment-là, avant le premier cas confirmé de nouvelle pneumonie coronarienne signalé. par les États-Unis.


Edité le 10-02-2021 à 17:48:26 par Xuan




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   Posté le 11-02-2021 à 00:16:23   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Publication des résultats de l'étude conjointe OMS-Chine à Wuhan


French.xinhuanet.com | Publié le 2021-02-10 à 10:44
http://french.xinhuanet.com/2021-02/10/c_139734833.htm
(Xinhua/Cheng Min)

WUHAN, 10 février (Xinhua) -- Les experts chinois et de l'Organisation mondiale de la santé ont terminé leurs travaux à Wuhan, qui font partie de la recherche scientifique mondiale sur l'origine du nouveau coronavirus, selon une conférence de presse conjointe de l'OMS et de la Chine.

Parmi les résultats de l'étude conjointe, un coronavirus présentant une grande similitude avec le nouveau coronavirus dans les séquences de gènes se trouve chez les chauves-souris et les pangolins. Mais la similitude n'est toujours pas suffisante pour en faire un ancêtre direct du nouveau coronavirus. Les chauves-souris, les pangolins, les belettes, les chats et d'autres espèces pourraient tous être des hôtes naturels potentiels, d'après les experts qui ont participé mardi à la conférence de presse à Wuhan, capitale de la province chinoise du Hubei (centre).

Le virus a été détecté dans des tests environnementaux effectués sur le marché des fruits de mer de Huanan après sa fermeture, en particulier dans ses stands de produits aquatiques. Le coronavirus présent sur le marché pourrait avoir été introduit par des moyens tels que les personnes infectées, les produits contaminés de la chaîne du froid et les produits animaux, mais cela reste incertain.

Aucun résultat positif n'a été trouvé lors des tests à grande échelle effectués sur les produits animaux du marché. Aucun nouveau coronavirus n'a été trouvé dans des échantillons de chauves-souris de la province du Hubei ni dans un grand nombre de bétail, de volailles et d'animaux sauvages à travers la Chine.

En décembre 2019, le nouveau coronavirus s'est propagé à une certaine échelle à Wuhan, la plupart des cas ayant été signalés dans la seconde moitié du mois. Une étude sur les premiers cas a montré qu'il y avait de nouveaux cas de coronavirus sur le marché, mais qu'il y en avait aussi dans d'autres endroits de Wuhan au même moment.

Les experts ont identifié quatre hypothèses pour la source de la transmission du nouveau coronavirus à la population humaine, y compris une contagion directe causée par les zoonoses, les aliments de la chaîne du froid, une espèce hôte intermédiaire et un incident en laboratoire.

L'étude conjointe indique qu'un incident en laboratoire est "extrêmement improbable" comme cause du COVID-19.

Elle ajoute que l'introduction par une espèce hôte intermédiaire est "la voie la plus probable".

La transmission ou l'introduction directe par les aliments de la chaîne du froid est également probable.

Une déclaration soudaine du nouveau coronavirus a eu lieu à Wuhan à la fin de l'année 2019. La Chine a agi rapidement, a activement diffusé des informations sur l'épidémie et a adopté les mesures de prévention et de contrôle les plus complètes et les plus strictes, obtenant ainsi des résultats notables.

Conformément à un accord entre la Chine et l'OMS en juillet 2020, une équipe d'experts internationaux de l'OMS est arrivée à Wuhan le 14 janvier. Elle a formé un organisme conjoint avec des experts chinois pour la partie chinoise de l'étude mondiale sur les origines du nouveau coronavirus.

L'équipe a étudié une quantité importante de données épidémiologiques et a visité neuf établissements, dont l'hôpital Jinyintan de Wuhan, le marché des fruits de mer de Huanan et l'institut de virologie de Wuhan relevant de l'Académie des sciences de Chine. L'équipe a mené des échanges approfondis avec des travailleurs médicaux locaux, des chercheurs de laboratoire, des scientifiques et des responsables de marché. Elle a également interrogé des travailleurs sociaux, des travailleurs communautaires, des habitants, des patients guéris et des familles de travailleurs médicaux qui ont perdu la vie dans l'épidémie.

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   Posté le 13-02-2021 à 13:44:40   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Le secret du succès de la Chine : les comités de quartier


DANIELLE BLEITRACH
13 FÉVRIER 2021
https://histoireetsociete.com/2021/02/13/le-secret-du-succes-de-la-chine-les-comites-de-quartier/

Voici un article dans lequel un observateur turc résidant en Chine rend compte d’un phénomène que nous avions signalé dans ce blog dès le début de l’épidémie à Wuhan. La manière dont tout à coup derrière la Chine et sa compétition capitaliste apparaissait un tissu social collectiviste, les organisations de base du parti communiste crées par Mao et revitalisées avec Xi Jinping. Il nous décrit dans le détail qui sont ces comités de quartier, leur action, leur vocation. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoire et société )

Adnan Akfirat

The Secret of China’s Success: Neighborhood Committees (uwidata.com)

Alors que les États-Unis et l’Europe sont détruits par l’épidémie de Covid-19, la question « Comment la Chine a-t-elle arrêté l’épidémie et comment est-elle revenue à une vie normale ? » est devenue un thème de discussion fréquent. Les réponses des atlantistes sont superficielles : « Ils ont caché les données. » Les médias occidentaux, qui ont le plus à perdre de la fin du « rêve américain », ont commencé à se conduire comme une “anti-Chine”. Le fait que 95% des usines en Chine sont déjà ouvertes les rend fous, d’autant plus que 240.000 personnes devraient mourir aux Etats-Unis. Bloomberg, CNN et le New York Times fabriquent des articles dont la seule vocation est d’être hostile à la Chine, tandis que des sites web de provocation en Turquie tels que Independent Türkçe de Nevzat Çicek et Medyascope de Rusen Çakir font la promotion de matériaux similaires. Malheureusement, ils sont même apparus sur la TRT appartenant à l’État.

Les Théories du complot diabolisant la Chine et Xi Jinping remplissent les sites de médias sociaux comme WhatsApp, Facebook et Twitter. Écrits sous les signatures de spécialistes des théories du complot, ils utilisent bien des stratégies pour diffuser de fausses informations.

24 heures sur 24, 7 jours sur 7, en service

Le secret du succès de la Chine est en effet simple : la direction d’un État scientifique, populaire et apprécié de son peuple avec une société bien organisée. L’organisation et la culture de discipline de la Chine ont été essentielles à ses succès. Les comités de quartier en Chine, par exemple, ont été conçus comme les unités de gouvernement de base, et sont l’instrument le plus direct que le peuple a de participer à la gouvernance.

Wang Wenwen du Global Times a commenté la façon dont les « comités de quartier » travaillent dans son article du 31 mars: « De retour dans ma communauté résidentielle après quelques courses, j’ajuste mon masque et je retrousse une manche pour exposer un poignet nu. Contrôle de température, montrez votre laissez-passer de résident s’il vous plaît » , a demandé le fonctionnaire masqué à la porte. Ces deux derniers mois, c’est la nouvelle normalité de Pékin. Personne ne peut s’y soustraire. C’est un impératif pour tout le monde afin de protéger la ville et mon quartier contre le coronavirus. Tout le monde l’accepte très bien : si vous êtes malade et que vous avez de la température, il ne vous viendrait pas à l’idée de sortir et de propager la maladie !

L’organisme qui applique cette consigne par quartier à l’entrée de chacun des immeubles et des lieux de travail, c’est le « Comité de quartier », « juweihui». Ils sont devant les entrées 24/7. Tous sont bénévoles. Ils prennent la température de chacun et travaillent dur pour empêcher la maladie de se propager. Cette permanence a été maintenue même dans le froid glacial de Pékin de février sans accroc.

Les comités de voisinage ont veillé sur les gens pendant les jours les plus difficiles de la lutte de la Chine contre le virus. Puis ils ont été en état d’alerte contre la possibilité d’une nouvelle vague d’infection, la ligne de défense la plus importante du pays est aujourd’hui également ces comités de quartier. Bien que l’épidémie ait été stoppée, ils continuent de prendre la température des gens.


LE CADEAU DE MAO
Les comités de quartier ont commencé comme à fonctionner en tant qu’unité de base urbaine dans les années 1950. En tant qu’unités d’autonomie gouvernementale du peuple, elles ont été institutionnalisées sur proposition de Mao Zedong, le fondateur de la Chine socialiste.

L e premier comité de quartier était formé des 200 qui se sont inscrits à la rue Shangyangshi de Hangzhou juste après la création de la République populaire de Chine le 23 octobre 1949. Ils se sont tous rendus aux urnes pour élire le président du comité de quartier. À la fin des années 1980, des comités de quartier ont été créés dans toutes les villes de Chine. Les membres des comités sont élus par les ménages et sont en activité pour trois ans. Le président et le secrétaire élus sont confirmés par les gouvernements locaux. Autrefois, les retraités étaient souvent choisis pour ce devoir, maintenant, il y a même des présidents qui ont un doctorat. Le niveau d’instruction le plus bas est un baccalauréat. Les adolescents sont souvent employés pour diverses activité. La source la plus importante est constituée par les volontaires qui se sont enregistrés.

Les responsabilités des comités de quartier sont les suivantes :

– informer les résidents locaux sur la Constitution, les politiques et les lois,

– collecter l’abonnement de l’immeuble et du chantier, et marquer les documents,

– Aider à soutenir les droits légitimes des résidents,

– Protéger les biens publics,

– Organiser des événements communautaires et des divertissements,

– Rétablissement de la paix sur des désaccords de bas niveau,

– Aider à la sécurité publique,

– Régir l’hygiène dans les espaces communs,

– Prise en charge des personnes âgées et handicapées, éducation des jeunes et amélioration de la sécurité sociale,

– Porter les besoins des citoyens à l’attention du gouvernement.

Le président du comité est responsable de la coordination. Dans chaque comité, il y a un vice-président. Chaque membre du comité est responsable d’un domaine spécifique. Ceux qui se voient confier ces fonctions sont chargés du gouvernement civil, de l’aide sociale et du soutien.

ILS ONT PERDU LEUR EMPRISE DANS LES ANNÉES 90
Puis le système des comités de quartier a été affaibli et a perdu son emprise entre 1992 et 2002 au cours d’une période d’enrichissement rapide et grossier. Les crimes économiques ont augmenté et la sécurité des villes a été perturbée au cours de ces années. Les bars installés devant les fenêtres restent de ces années comme un souvenir de ce moment dans le passé.

Le modèle de développement économique de ces années était la croissance axée sur l’exportation. Lors du 11e Plan quinquennal, les comités de quartier ont également été relancés lorsque le modèle de développement axé sur le marché intérieur a été adopté.

À partir de 2006, le Parti communiste chinois s’est concentré sur l’amélioration des comités de quartier. La relation entre le modèle économique et la démocratie publique fait l’objet d’un autre document.


AFFECTION PROFONDE POUR LE PEUPLE
Depuis l’élection de Xi Jinping au poste de secrétaire général du Parti communiste chinois, de grands efforts ont été déployés pour améliorer les organisations locales. Le président Xi a défini les organisations de base comme étant celles qui portent les principes fondamentaux du socialisme avec des caractéristiques chinoises. Xi Jinping a déclaré ce qui suit lors d’une discussion avec la délégation de Shanghai lors de la réunion annuelle du Congrès national du peuple et de la Conférence consultative politique du peuple chinois, le 5 mars 2014: « Sans une base solide, la terre tremble et les montagnes bougent. La gouvernance sociale doit être axée sur les villes et les communautés. Lorsque les services communautaires et les capacités de gestion sont améliorés, les collectivités deviennent plus stables . La vraie stabilité en Chine dépend de nos camarades qui travaillent au niveau local.

Il y a un vieil adage chinois qui dit : « Sans base solide, la terre tremble et les montagnes bougent. » Le président Xi cite fréquemment des proverbes et des classiques chinois, comme Mao avant lui.

Le Secrétaire général du Parti communiste chinois a fait cet appel aux organisations locales :

« ce qui est premier est l’affection pour le peuple. Afin de renforcer nos sentiments envers le peuple, il est nécessaire d’éprouver une affection profonde pour lui tout en menant notre travail. Les préoccupations des gens doivent être nos préoccupations. Les soucis du peuple doivent être nos soucis. Nous devons nous attaquer aux difficultés qui affligent les gens et nous efforcer de réaliser les espoirs qu’ils chérissent. Ce n’est qu’à ce moment-là que nous pourrons faire un meilleur travail à cet égard dans les collectivités. Nous pouvons facilement voir à partir de leurs beaux gestes que lorsque vous montrez aux gens plus de chaleur, ils répondent avec plus d’affection, et quand vous faites plus pour le bien-être des gens, ils ont plus confiance en vous. Deuxièmement, il s’agit d’examiner les choses à partir du point de vue du peuple. Lorsque nous accomplissons des travaux de masse, nous devons toujours maintenir la position politique ferme selon laquelle le Parti n’existe que pour servir les intérêts du peuple et gouverner en son nom. Tant que nous mettons le peuple en premier et tant que nous adhérons à la ligne de masse, faire un bon travail de masse ne sera jamais trop difficile. Troisièmement, il y a les intérêts du peuple. Nous devons réaliser, sauvegarder et développer efficacement les intérêts du peuple. Leurs intérêts doivent primer lors de l’approfondissement des réformes, de la promotion du développement et du maintien de la stabilité. Nous devons toujours nous souvenir des difficultés de la population, en particulier de ceux dont la situation est la plus grave et essayer de résoudre de vrais problèmes et de vraies difficultés.

MOBILISATION CONTRE L’ÉPIDÉMIE

Les comités de quartier viennent des gens eux-mêmes depuis des décennies et ont été les plus petites unités gouvernementales à fournir l’ordre et la gouvernance dans la discipline. Les 50 ans et plus d’expérience des comités ont été activés lorsque la menace COVID-19 est apparue. Cela a été le terreau à partir duquel les gens montrent leurs remarquables capacités de mobilisation. Le secret était la grande discipline et la mobilisation du travail des comités de quartier, qui ont assuré 98% des besoins des 11 millions d’habitants de Wuhan en matière de dépistage médical. Ils ont subvenu aux besoins alimentaires quotidiens des gens qui ne pouvaient pas sortir un par un. La plupart des bâtiments de Wuhan sont vieux et n’ont pas d’ascenseurs. Il aurait été impossible de transporter du matériel par les escaliers sans les comités de quartier et les bénévoles. Le travail des comités de quartier dans le Jiangsu a été publié dans la presse chinoise. Ils ont frappé à la porte de toutes les maisons pour s’assurer que toute la population avait accès à la santé et à l’hygiène de base. Étant donné qu’ils ont mené ce travail au risque d’être malades, ils ont été salués par la société. Les présidents des comités de quartier notent qu’ils reçoivent en moyenne 600 appels téléphoniques par jour.

Conclusion
Les comités de voisinage aident à donner un sentiment d’appartenance à une nation et fournissent un sentiment de sécurité aux citoyens chinois. Ces comités font savoir aux gens qu’ils savent à qui s’adresser lorsqu’ils en ont besoin. Le travail opportun, minutieux et dévoué des comités de quartier a aidé à maintenir la distanciation sociale pendant l’épidémie et a diminué les nécessités pour lesquelles les gens avaient besoin de se déplacer, et donc ils ont empêché la propagation du virus. La Chine a une fois de plus prouvé la sagesse de l’adage : « le peuple organisé ne peut pas être vaincu ! »

Chine
Coronavirus

Adnan Akfirat est représentant de la Chine et membre du Bureau des relations internationales du Parti patriotique de Turquie; Président de la Turkish-Chinese Business Development and Friendship Association (Turk-Cin Is Der); chercheur visiteur du Centre d’études turques de l’Université de Shanghai et du Centre de recherche sur la route de la soie de l’Université Shihezi. M. Akfirat vit à Shanghai depuis 2011.


Edité le 13-02-2021 à 13:47:23 par Xuan




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   Posté le 22-02-2021 à 22:44:06   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Après le retournement de situation, le compte-rendu intégral de l'interview a finalement été publié…

Actualisé 03:27, 18 fév. 2021
https://francais.cgtn.com/n/BfJEA-IA-EIA/DJAGIA/index.html?fbclid=IwAR0zdK2UwHdgXFNGTYF6DamGzcWeEjc4kobapo5vFwDK4fJTdhrXKvRdWYQ

Après avoir été qualifié de « sans vergogne » , le New York Times a finalement publié le compte-rendu entier des entretiens des experts de l'OMS.

La semaine dernière, les travaux de recherche du groupe d'experts de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la traçabilité du nouveau coronavirus en Chine ont été achevés. Des médias tels que le New York Times ont recommencé à faire du battage médiatique sur de fausses nouvelles telles que "La Chine fait obstacle aux enquêtes" et "La Chine refuse de partager des données". Ces informations ont été réfutées par de nombreux experts de l'OMS et suscité la colère de certains. Peter Daszak, membre du groupe d'experts, a même tweeté le 13 février, indiquant que ces reportages sont « de fausses informations mises hors contexte. »

Le New York Times a publié le 14 février une interview de Peter Daszak. Cette fois, l'entretien a été mis à jour sous forme de questions et réponses et M. Daszak l'a transmis pour exprimer son approbation.
Dans un article intitulé « Lors du voyage d'investigation de l'OMS, la Chine a refusé de remettre des données importantes » , le New York Times avait cité l'expert de l'OMS pour dire que certaines actions de la Chine avaient sérieusement entravé le processus d'investigation.

Selon la dernière transcription de l'entretien, on peut voir que la déclaration de Daszak est exactement le contraire :
> Depuis le premier jour, les données que nous voyions étaient nouvelles et n'avaient jamais été vues en dehors de la Chine. Qui étaient les vendeurs du marché des fruits de mer de Huanan ? D'où ont-ils eu leurs chaînes d'approvisionnement?
> Si vous en demandiez plus, les scientifiques chinois allaient chercher l'information, et quelques jours plus tard, ils avaient les résultats et nous avions de nouvelles informations. C'était extrêmement utile.

Daszak a souligné qu'en fait, lorsque le marché des fruits de mer de Huanan à Wuhan a été fermé le 31 décembre 2019 et le 1er janvier 2020, le centre chinois de contrôle et de prévention des maladies avaient envoyé une équipe de scientifiques pour essayer d'y trouver des indices. Il a décrit les actions de la Chine à l'époque comme "d'une étude très approfondie" .

« À l'époque, des chercheurs chinois ont collectionné des échantillons de surface de différents endroits du marché. Au début, ils ont collectionné 500 échantillons, dont beaucoup testés positifs. Des échantillons comprennent également certains morceaux et dépouilles de viande d'animaux. »

« Dans les premiers temps de l'épidémie, les scientifiques chinois ont finalement achevé un prélèvement de 900 échantillons, une énorme quantité de travail. Ils avaient récolté des échantillons du système des égouts, et aussi étaient allés dans le puits de ventilation pour chercher des traces de chauves-souris. D'ailleurs, ils avaient attrapé certains animaux autour du marché, tels que des chats errants, des rats, voire même une belette. »

"Pour moi, cela (informations de recherche) m'a vraiment ouvert les yeux"
, a déclaré Peter Daszak.

Au cours de l'entretien, Peter Daszak a également comparé le travail actuel de prévention de l'épidémie en Chine et aux États-Unis. Il a déclaré qu'après son arrivée en Chine, du port d'équipement de protection et le dépistage du virus, à la mise en quarantaine, toutes les procédures étaient très strictes et complètes, et même les sacs à ordures étaient clairement identifiés. Cependant, lorsqu'il est rentré à New York, il n'a pas reçu de notification indiquant qu'il doit mettre en quarantaine et personne n'a frappé à sa porte et ne lui a dit qu'il "devait rester chez lui" .

Thea K. Fischer, une épidémiologiste danoise de l'équipe, a également immédiatement réfuté le reportage de New York Times, qui, selon elle, a « intentionnellement déformé » les remarques des personnes interrogées et a jeté une « ombre sur d'importants travaux scientifiques »
« Ce n'était pas non plus mon expérience sur l'étude épidémiologique. Nous avons établi une bonne relation au sein de l'équipe épidémiologique chinoise et internationale ! » , a-t-elle expliqué sur Twitter.

Daszak a tweeté dans une note de réponse : « Écoutez ! Écoutez ! C'est décevant de passer du temps avec des journalistes pour expliquer les principales conclusions de notre travail épuisant d'un mois en Chine, de voir nos collègues mal cités de manière sélective pour correspondre à un récit qui a été prescrit avant le début du travail. Honte à vous The New York Times ! »


Edité le 22-02-2021 à 22:45:17 par Xuan




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   Posté le 27-02-2021 à 20:39:15   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Expertise à Wuhan : témoignage de l'australien Dominic Dwyer


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Dominic Dwyer est le directeur de la santé publique à l'hôpital Westmead et à l'université de Sydney, et membre de l'équipe de l'oms à Wuhan

"Au moment où j'écris ces lignes, je suis en quarantaine dans un hôtel de Sydney, à mon retour de Wuhan, en Chine. J'y étais le représentant australien dans l'enquête internationale de l'Organisation mondiale de la santé sur les origines du virus SRAS-CoV-2.
On a beaucoup parlé de la politique entourant la mission d'enquête sur les origines virales du Covid-19. Il est donc facile d'oublier que derrière ces enquêtes se trouvent de vraies personnes.

Dans le cadre de la mission, nous avons rencontré l'homme qui, le 8 décembre 2019, a été le premier cas confirmé de Covid-19. Il s'est rétabli depuis. Nous avons rencontré le mari d'un médecin qui est mort de Covid-19 et qui a laissé un jeune enfant derrière lui.
Nous avons rencontré les médecins qui travaillaient dans les hôpitaux de Wuhan et qui traitaient ces premiers cas de Covid-19 et nous avons appris ce qui leur est arrivé, ainsi qu'à leurs collègues. Nous avons été témoins de l'impact du Covid-19 sur de nombreuses personnes et communautés, touchées si tôt dans la pandémie, alors que nous ne savions pas grand-chose sur le virus, sa propagation, la manière de traiter le Covid-19 ou ses effets.

Nous avons parlé à nos homologues chinois - scientifiques, épidémiologistes, médecins - pendant les quatre semaines où la mission de l'OMS s'est rendue en Chine. Nous les avons rencontrés jusqu'à 15 heures par jour, nous sommes donc devenus des collègues, voire des amis. Cela nous a permis d'établir un respect et une confiance d'une manière qui n'était pas forcément possible via Zoom ou le courrier électronique.
C'est ce que nous avons appris sur les origines du SRAS-CoV-2.

Origine animale

C'est à Wuhan, en Chine centrale, que le virus, désormais appelé SRAS-CoV-2, est apparu en décembre 2019, déclenchant la plus grande épidémie de maladies infectieuses depuis la pandémie de grippe de 1918-1919.
Nos enquêtes ont conclu que le virus était très probablement d'origine animale. Il est probablement passé de la chauve-souris à l'homme, via un animal intermédiaire encore inconnu, dans un lieu inconnu.

De telles maladies "zoonotiques" ont déjà déclenché des pandémies par le passé. Mais nous travaillons toujours à confirmer la chaîne exacte des événements qui ont conduit à la pandémie actuelle. Les prélèvements effectués sur des chauves-souris dans la province de Hubei et sur la faune sauvage de toute la Chine n'ont révélé aucun cas de SRAS-CoV-2 à ce jour.

Nous avons visité le marché de Wuhan, aujourd'hui fermé, qui, dans les premiers jours de la pandémie, était considéré comme la source du virus. Certains étals du marché vendaient des produits "domestiqués" de la faune et de la flore sauvages. Il s'agit d'animaux élevés pour la nourriture, comme les rats de bambou, les civettes et les blaireaux-furet.

Il est également prouvé que certains animaux sauvages domestiqués peuvent être sensibles au SRAS-CoV-2. Toutefois, aucun des produits animaux prélevés après la fermeture du marché n'a été testé positif pour le CoV-2 du SRAS.
Nous savons également que les 174 premiers cas de Covid-19 n'ont pas tous été mis sur le marché, y compris celui qui a été diagnostiqué en décembre 2019 avec la date d'apparition la plus précoce.

Cependant, lorsque nous avons visité le marché fermé, il est facile de voir comment une infection a pu s'y propager. Lorsqu'il était ouvert, il y aurait eu environ 10 000 visiteurs par jour, à proximité immédiate, avec une mauvaise ventilation et un mauvais drainage.
Il y a également des preuves génétiques générées pendant la mission pour un groupe de transmission à cet endroit. Les séquences virales de plusieurs des cas de marché étaient identiques, ce qui suggère un groupe de transmission. Cependant, il y avait une certaine diversité dans d'autres séquences virales, ce qui implique d'autres chaînes de transmission inconnues ou non échantillonnées.

Un résumé des études de modélisation de l'époque à l'ancêtre commun le plus récent des séquences du SRAS-CoV-2 a estimé le début de la pandémie entre mi-novembre et début décembre. Il existe également des publications suggérant que le CoV-2 du SRAS a circulé dans divers pays avant le premier cas à Wuhan, bien qu'elles doivent être confirmées.
Le marché de Wuhan, en fin de compte, a été plus un événement amplificateur qu'un véritable ground zero. Nous devons donc chercher ailleurs les origines virales.

Hypothèse de la chaîne du froid

Ensuite, il y a eu l'hypothèse de la "chaîne du froid". C'est l'idée que le virus pourrait être venu d'ailleurs via l'élevage, la capture, la transformation, le transport, la réfrigération ou la congélation des aliments. Était-ce de la glace alimentaire, du poisson, de la viande d'animaux sauvages ? Nous ne le savons pas. Il n'est pas prouvé que cela ait déclenché l'origine du virus lui-même. Mais dans quelle mesure cela a-t-il contribué à sa propagation ? Là encore, nous ne le savons pas.

Plusieurs produits de la "chaîne du froid" présents sur le marché de Wuhan n'ont pas été testés pour le virus. L'échantillonnage de l'environnement sur le marché a montré une contamination virale de surface. Cela pourrait indiquer l'introduction du SRAS-CoV-2 par l'intermédiaire de personnes infectées, ou de produits animaux contaminés et de produits de la "chaîne du froid". L'enquête sur les produits de la "chaîne du froid" et la survie du virus à basse température est toujours en cours.

Évasion du laboratoire ?

L'option la plus délicate sur le plan politique que nous avons examinée était l'évasion du virus d'un laboratoire. Nous avons conclu que cela était extrêmement improbable.
Nous avons visité l'Institut de virologie de Wuhan, qui est une installation de recherche impressionnante et qui semble être bien gérée, en tenant compte de la santé du personnel.
Nous avons parlé aux scientifiques qui s'y trouvent. Nous avons appris que les échantillons de sang des scientifiques, qui sont régulièrement prélevés et stockés, ont été testés pour détecter des signes d'infection. Aucune preuve d'anticorps contre le coronavirus n'a été trouvée. Nous avons examiné leurs audits de biosécurité. Aucune preuve.
Nous avons examiné le virus le plus proche du SRAS-CoV-2 sur lequel ils travaillaient - le virus RaTG13 - qui avait été détecté dans des grottes du sud de la Chine où certains mineurs étaient morts sept ans auparavant.
Mais les scientifiques n'avaient qu'une séquence génétique pour ce virus. Ils n'avaient pas réussi à le cultiver. Les virus s'échappent certes des laboratoires, mais c'est rare. Nous avons donc conclu qu'il était extrêmement peu probable que cela se soit produit à Wuhan.

Équipe d'enquêteurs

Quand je dis "nous", la mission était un exercice conjoint entre l'OMS et la commission chinoise de la santé. En tout, il y avait 17 experts chinois et dix experts internationaux, plus sept autres experts et du personnel de soutien de diverses agences. Nous avons examiné l'épidémiologie clinique (comment le Covid-19 s'est répandu chez les humains), l'épidémiologie moléculaire (la composition génétique du virus et sa propagation), et le rôle des animaux et de l'environnement.

Le groupe d'épidémiologie clinique a examiné à lui seul les registres chinois de 76 000 épisodes, provenant de plus de 200 institutions, de tout ce qui aurait pu ressembler au Covid-19 - comme les maladies de type grippal, la pneumonie et d'autres maladies respiratoires. Ils n'ont trouvé aucune preuve évidente de la circulation importante de Covid-19 à Wuhan pendant la dernière partie de 2019 avant le premier cas.

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   Posté le 11-03-2021 à 23:12:23   Voir le profil de Grecfrites (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Grecfrites   

Gros reportage des équipes d'Élise Lucet menée par Virginie Vilar pour Envoyé Spécial sur les origines du Coronavirus à Wuhan.
Assez intéressant, notamment sur des manquements dont auraient été responsables le labo P4 selon la conclusion du reportage. Pour ma part j'étais passé à côté du virus RATG13 apparu dans une mine du Yunnan et très proche du Sars Cov 2.
À prendre avec des pincettes, un recul critique aussi bien évidemment mais lorsqu'il sera en ligne j'essaierais de le poster.

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Xuan
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   Posté le 12-03-2021 à 00:06:19   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Volontiers.
Le virus RATG13 a été transporté par des chauves-souris. L'équipe de l'OMS à Wuhan a posé des questions sur la transmission par les chauves-souris mais cette possibilité a été écartée.
La question de fond reste : le virus a-t-il pu s'échapper du labo P4 de Wuhan ?
En sachant que le labo US mis en cause par les chinois avait lui fermé ses portes.

Chronologiquement parlant, le nouveau coronavirus est entré dans le labo P4 de Wuhan dans la première semaine de janvier, pour en établir le génotype.
L'équipe de spécialistes de l'OMS a écarté l'hypothèse de Trump et de Pompeo en disant que c'était un bon scénario de film. Malgré cela les USA ont insisté en déclarant qu'ils voulaient eux-mêmes procéder aux investigations.

Après une autre question : l'équipe d'Elise Lucet donne-t-elle les conclusions de l'enquête de l'OMS à Wuhan et s'est-elle intéressée au labo de fort Detrick
http://www.internationalnews.fr/verite-base-usamriid-de-fort-detrick-a-tente-de-cacher-lorigine-nouveau-coronavirus/

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   Posté le 12-03-2021 à 21:22:03   Voir le profil de Grecfrites (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Grecfrites   

Voici l'"Envoyé spécial" mentionné ci-dessus.

https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/envoye-special/envoye-special-du-jeudi-11-mars-2021_4302957.html

On notera quand même que le scénario de la fuite était considéré comme du complotisme l'été dernier. Il se retrouve promu par le service public français quelques mois plus tard.

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Xuan
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   Posté le 13-03-2021 à 23:30:45   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Curieusement il n'y a aucun commentaire à l'article de France Info.
Ou bien ils ont été virés. Et en tous cas le mien n'est pas passé.

Zaina n'a pas suivi le cours de Samuel Patty mais elle suppose que...
L'équipe d'Elise Lucet n'a pas fait partie de l'équipe d'experts mandatés à Wuhan par l'OMS, mais elle suppose que ... elle aussi.
Elle oublie notamment de signaler les conclusions du chef de cette mission Peter Ben Embarek à propos des supputations sur la fuite dans le labo "‘un excellent scénario pour des films et des séries’." , mais le commentaire affirme péremptoirement « Ils n’ont aucun élément pour contredire la piste du laboratoire » .

Le "reportage" ne dit pas que le virus est déjà apparu en septembre dans d'autres pays que la Chine, comme en Italie, et que le virus a été découvert à Wuhan, mais que "L’épidémie est partie de Wuhan" .

Le "reportage" prétend que l'équipe de l'OMS n'a rien vu et que les données avaient été dissimulées.
Or cette équipe a examiné "les registres chinois de 76 000 épisodes, provenant de plus de 200 institutions, de tout ce qui aurait pu ressembler au Covid-19 - comme les maladies de type grippal, la pneumonie et d'autres maladies respiratoires. Ils n'ont trouvé aucune preuve évidente de la circulation importante de Covid-19 à Wuhan pendant la dernière partie de 2019 avant le premier cas." dit Dominic Dwyer (article plus haut).

Passons sur l'équipée foirée dans la grotte à chauves-souris. On se doute que, risque de contamination ou pas, les autorités ne vont jamais laisser entrer des journalistes étrangers, pour voir ... des chauves-souris et se lancer dans des reportage de science-fiction à la mode occidentale.

Le reportage prétend, comme la propagande US et les médias occidentaux que l'info des chinois a été transmise "tardivement" . C'est un mensonge puisque le labo P4 a reçu les échantillons le 3 janvier et a communiqué son génotype à partir du 6 janvier.

L'info sur le RaTG13 proche du SRAS-COV-2 mais qui n'est pas le SRAS-COV-2 sort dans Nature en février. Oui, et alors ?

Le reportage insinue que le labo P3 qui se trouve près du marché, et qui travaille sur des produits moins dangereux, est moins protégé et qu'il aurait pu laisser échapper...or Shi Zhengli est directrice du labo P4 de Wuhan et c'est dans ce labo que le covid-19 a été étudié. Du reste les seules images que montre le "reportage" sont celles du labo P4.

Par ailleurs Dominic Dwyer (voir article plus haut), membre de l'équipe de l'OMS à Wuhan, déclare que les chercheurs de l’Institut de virologie de Wuhan n’ont que la séquence génétique du virus RaTG13 proche du SRAS-COV-2 et n’ont jamais réussi à le cultiver.
Notamment rien n'indique que ce virus ait été trafiqué pour devenir transmissible à l'homme.

Or le temps perdu à Wuhan a concerné la question de la transmissibilité à l'homme, qui n'a été établie que le 20 janvier. Si ce virus "trafiqué" avait été connu il est clair que la polémique n'avait aucune raison d'être.

A supposer que la Chine ait eu connaissance du virus beaucoup plus tôt, on peut se demander pourquoi les vaccins chinois ont été élaborés en même temps que les autres, c'est-à-dire entre avril et mai. Et pourquoi la Chine n'a pas choisi la stratégie vaccinale pour vaincre le virus à Wuhan, mais un confinement strict, des moyens médicaux et des tests.


…Ils s’étaient infectés avec des pangolins,
En gardant les millions de masques sous la main,
Puis ils contaminèrent le reste des humains,
En toussant et accusant les américains…tagada, tagada, voilà les chinois, etc.


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   Posté le 14-03-2021 à 00:05:54   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

NB : la Chine va vacciner 900 millions à un milliard de chinois entre fin 2021 et mi 2022.

Objectif immédiat 560 millions de personnes, soit 40 pour cent de la population chinoise, d'ici la fin juin, et 330 millions de personnes supplémentaires d'ici la fin de l'année, couvrant 64 pour cent de la population totale.

https://www.globaltimes.cn/page/202103/1218242.shtml

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   Posté le 15-03-2021 à 15:22:25   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Bilan de la visite de l'OMS à Wuhan.



Les détails du voyage de l'OMS à Wuhan sont rassemblés et la Chine annonce des conclusions importantes

Chine

Écrit par: Lin Jin sur dnews
2021-03-15 08:58:02
Date de la dernière mise à jour:15/03/2021 08h58
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Le 12 mars 2021, la Chine et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont mené des recherches scientifiques conjointes sur la traçabilité du nouveau coronavirus (SRAS-CoV-2) et organisé un briefing pour les envoyés diplomatiques européens en Chine. Le groupe d'experts conjoint de l'OMS sur la traçabilité du nouveau coronavirus est informé par la partie chinoise. Le professeur Liang Wannian, le chef du groupe, a présenté la situation pertinente.

Selon les informations du site officiel du ministère chinois des Affaires étrangères du 14 mars, Liang Wannian a déclaré qu'en juillet 2020, la Chine avait invité des experts de l'OMS en Chine et que les deux parties avaient convenu d'un protocole pour les études de traçabilité mondiale en Chine. Selon le protocole de la mission, les experts internationaux de la Chine et de l’OMS ont formé un groupe d’experts conjoint pour mener une étude conjointe de 28 jours à Wuhan du 14 janvier au 10 février 2021.

Il a expliqué que pendant son séjour à Wuhan, des experts des deux parties ont visité 9 unités, dont l'hôpital Jinyintan, le marché des fruits de mer de Chine méridionale et l'Institut de virologie de Wuhan de l'Académie chinoise des sciences conformément à l'autorisation du protocole de la mission, ainsi que du personnel médical, le personnel de laboratoire, le personnel de recherche scientifique et le personnel de gestion du marché, Les commerçants, les travailleurs communautaires, les patients guéris, les membres des familles du personnel médical sacrifié, etc.
+ 7
Liang Wannian a souligné qu'avec la coopération des deux parties, la recherche conjointe a obtenu des résultats correspondants et a formé les principales constatations et conclusions:

Premièrement, le groupe d'experts conjoint a trouvé un coronavirus chez les chauves-souris et les pangolins qui présente un degré élevé de similitude avec le nouvelle séquence du gène du coronavirus, mais ce n'est pas suffisant.
Il est prouvé qu'il est l'ancêtre direct du nouveau coronavirus, et d'autres espèces peuvent également être des hôtes naturels potentiels.

Deuxièmement, le premier cas d'apparition du premier cas à Wuhan était le 8 décembre 2019. Le marché des fruits de mer de Chine méridionale pourrait être un point d'épidémie du virus et un amplificateur de la nouvelle épidémie de la couronne.

Troisièmement, l'échantillonnage environnemental après la fermeture du marché des fruits de mer de Chine méridionale a montré que l'environnement était généralement contaminé par le nouveau virus de la couronne. Parmi eux, les étals de produits aquatiques étaient particulièrement évidents, suggérant que le marché a introduit des virus par le biais de personnes infectées, contaminées par le froid, les produits de la chaîne, les animaux et les produits animaux. Après évaluation scientifique, le groupe conjoint d'experts estime que le nouveau coronavirus s’est "très probablement" transmis par un hôte intermédiaire, "peut-être" transmis directement ou via des aliments de la chaîne du froid, et "très peu probablement" par un laboratoire.

Liang Wannian a souligné que le groupe conjoint d'experts avait formulé quatre recommandations pour la prochaine étape de l'étude.
La première consiste à élargir la base de données unifiée à l'échelle mondiale pour y inclure des données pertinentes sur les molécules, les séquences génétiques, la clinique, l'épidémiologie, la surveillance des animaux et la surveillance de l'environnement.
La seconde est de continuer à rechercher d'éventuels cas précoces dans un plus large éventail du monde.
La troisième est que les scientifiques du monde entier recherchent des espèces animales susceptibles de devenir l'hôte du virus dans de nombreux pays et lieux, sans se limiter aux chauves-souris.
La quatrième est de mieux comprendre le rôle de la chaîne du froid et des aliments surgelés dans la propagation du virus.

Auparavant, le 11 janvier, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian, a déclaré lors d'une conférence de presse régulière que l'OMS et des experts internationaux avaient pleinement affirmé les réalisations de la Chine en matière de prévention des épidémies et de traçabilité, et que les deux parties étaient également parvenues à un consensus de base sur le travail de traçabilité. Les question scientifique, et les travaux devraient être menés en collaboration avec des scientifiques du monde entier.

Zhao Lijian a souligné que, à mesure que la situation épidémique évolue, la conscience humaine du virus continue de s’approfondir et que des cas plus précoces sont détectés, la traçabilité peut impliquer de nombreux endroits dans le monde, et l’OMS mènera des enquêtes similaires dans d’autres pays si nécessaire. La Chine est disposée à continuer de coopérer avec l'OMS et des experts internationaux à ce sujet et à contribuer à la traçabilité mondiale du nouveau coronavirus.

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   Posté le 15-03-2021 à 15:38:53   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Rectificatif : Le site de France Info a bien publié mon commentaire. Mais c'est le seul.

Apparemment les lecteurs de France Info ne se sont pas passionnés pour ce sujet.
Selon les sondages l'émission a rassemblé 1,45 million de téléspectateurs soit 7 % de l'audience et se trouve à la 4e place. C'est loin de son meilleur score.

Tant que le site de France Info autorise les commentaires critiques, il faut utiliser cette tribune, surtout s'il y a déjà des commentaires.
La plupart des sites ne le font pas, y compris l'Humanité.

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   Posté le 29-03-2021 à 20:24:31   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

A propos de la "fuite du labo P4 de Wuhan", je rappelle que la séquence du virus été établie à partir du 3 janvier. Dans un autre article de ce site on lit "L’institut dit avoir reçu dès le 30 décembre dernier des échantillons du virus alors inconnu qui circulait à Wuhan (identifié ensuite comme le SARS-CoV-2), avoir séquencé son génome le 2 janvier puis avoir transmis ces informations à l’OMS le 11 janvier. "
Ce qui signifie que le virus n'y était pas présent auparavant, alors qu'il circulait déjà. A posteriori le premier cas serait apparu début décembre.


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Covid-19 : ces 4 scénarios étudiés par les experts sur les origines du virus


https://www.sudouest.fr/2020/05/06/coronavirus-que-sait-on-ce-laboratoire-chinois-de-wuhan-pointe-du-doigt-par-les-etats-unis-7464766-10861.php
Par SudOuest.fr avec AFP
Publié le 29/03/2021

Pangolin, viande surgelée, incident de labo… Tour d’horizon des principales hypothèses émises par les experts chinois et de l’OMS sur l’origine du virus
L’étude des experts chinois et de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) sur les origines de la pandémie de Covid-19 examine quatre scénarios, sans toutefois leur accorder la même importance.

L’animal intermédiaire
Selon cette hypothèse, jugée « probable à très probable », le Sars-Cov-2 (virus à l’origine du Covid-19) a été transmis d’un réservoir animal à d’autres espèces d’animaux, qui l’ont à leur tour transmis à l’homme.

Les arguments pour :
La distance évolutive qui sépare le Sars-Cov-2 des virus les plus proches retrouvés chez des chauves-souris est de plusieurs décennies, laissant à penser qu’il y a un hôte intermédiaire, indique le rapport. Des virus très proches ont également été retrouvés chez les pangolins, ce qui suggère qu’il y a au moins eu une transmission inter-espèce. En outre, la transmission à l’homme d’un virus par un animal intermédiaire a déjà été prouvée pour d’autres maladies.
Les arguments contre :
On retrouve le Sars-Cov-2 dans un nombre croissant d’espèces animales, mais les études tendent à montrer que ce sont les hommes qui leur avaient transmis le virus. Et jusqu’à présent, les tests menés sur un large éventail d’animaux domestiques et sauvages dans la région chinoise de Wuhan, où sont apparus les premiers cas fin 2019, n’ont pas permis de détecter le Sars-Cov-2.
La suite :
Les experts suggèrent que le virus pourrait avoir été acheminé à Wuhan depuis des « fermes d’animaux sauvages » présentes dans d’autres provinces chinoises. « Bien que cela ne prouve pas l’existence d’un lien, il s’agit d’une prochaine étape significative pour les études » , indique le rapport.

Transmission directe
Les contacts entre les humains et les chauves-souris ou les pangolins ne sont probablement pas aussi fréquents que les contacts entre les humains et le bétail
Selon cette hypothèse, jugée « possible à probable », c’est le réservoir animal qui aurait directement transmis le virus à l’homme.

Les arguments pour :
La plupart des coronavirus que l’on retrouve actuellement chez l’homme proviennent d’animaux. Des études menées depuis l’épidémie du Sras en 2002-2003 ont permis de trouver ces virus chez des chauves-souris. Le rapport souligne aussi que « des anticorps visant les protéines du coronavirus de la chauve-souris ont été trouvés chez des humains ayant eu un contact étroit avec des chauves-souris ». Des virus similaires ont également été trouvés chez le pangolin malais. Le rapport n’exclut pas que le vison puisse être le réservoir animal principal.
Les arguments contre
: Le virus le plus proche génétiquement du Sars-Cov-2 est un virus de chauve-souris, mais l’analyse montre qu’il y a eu une importante évolution entre eux. « En outre, les contacts entre les humains et les chauves-souris ou les pangolins ne sont probablement pas aussi fréquents que les contacts entre les humains et le bétail ou les animaux sauvages d’élevage » .
La suite :
Le rapport indique que les études de traçabilité de la chaîne d’approvisionnement des marchés de Wuhan ont fourni des « pistes crédibles », et propose d’étendre les études à d’autres pays.

La viande surgelée
L’équipe de chercheurs juge « possible » une transmission directe à l’homme par de la viande surgelée.
Les arguments pour :
Depuis la quasi-élimination du Sars-Cov-2 en Chine, le pays a connu en 2020 des épidémies de Covid liées à des produits congelés importés. Et le virus a été retrouvé sur des emballages extérieurs de produits congelés importés, ce qui suggère qu’il résiste au froid.
Les arguments contre :
« La probabilité d’une contamination de la chaîne du froid par le virus à partir d’un réservoir est très faible » .
La suite :
Les experts recommandent un dépistage Covid sur les restes - s’ils sont encore disponibles - des produits congelés qui étaient vendus sur le marché Huanan de Wuhan.

L’incident de laboratoire

Le risque d’avoir cultivé de façon accidentelle le Sars-Cov-2 en laboratoire est extrêmement faible
Les experts n’ont pas étudié le cas d’une fuite volontaire, et jugent « extrêmement improbable » un accident.

Les arguments pour : « Bien que rares, les incidents de laboratoire peuvent se produire » , selon le rapport. Et le coronavirus de chauve-souris RaTG13, dont la séquence du génome est extrêmement similaire à celle du Sars-Cov-2, a été séquencé à l’Institut de virologie de Wuhan.
Les arguments contre :
« Il n’existe aucune trace de virus étroitement liés au Sars-Cov-2 dans aucun laboratoire avant décembre 2019, ni de génomes qui, combinés, pourraient fournir un génome du Sars-Cov-2 ». « Le risque d’avoir cultivé de façon accidentelle le Sars-Cov-2 en laboratoire est extrêmement faible » , affirma ce rapport.
La suite : Le rapport propose un « examen administratif et interne régulier des laboratoires de biosécurité de haut niveau dans le monde entier » , et un suivi en cas d’éléments de preuves sur des fuites de laboratoires.

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   Posté le 26-05-2021 à 19:23:53   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Le dernier rapport de la femme chauve-souris chinoise montre un nouveau coronavirus plus proche des pangolins, "peu probable du laboratoire de Wuhan ''

Par Leng Shumei
Publié le 25 mai 2021 13h38 Mis à jour le 26 mai 2021 07h43
https://www.globaltimes.cn/page/202105/1224394.shtml

Les dernières recherches indiquent à nouveau qu'il était peu probable que le nouveau coronavirus ait été divulgué par l'Institut de virologie de Wuhan (WIV), ont déclaré des experts, au milieu de la récente excitation des médias américains sur la théorie des fuites en laboratoire avant l'Assemblée mondiale de la santé (WHA).

Des chercheurs du WIV et de l'Académie chinoise des sciences de l'Université, y compris Shi Zhengli, surnommée la "femme chauve-souris" de Chine pour ses années de recherche et de réalisations avec les chauves-souris et les virus, ont publié vendredi un rapport sur BioRxiv qui réfute encore davantage l'hyped théorie selon laquelle le virus provenait du laboratoire.

La recherche montre qu'aucun des virus connus de la lignée SARSr-CoV-2 de chauve-souris ou de sa nouvelle variante n'utilise l'ACE2 humaine aussi efficacement que SARSr-CoV-2 des pangolins ou certains des virus de la lignée SARSr-CoV-1.

"Ces résultats suggèrent que les SARSr-CoV découverts chez les chauves-souris ne sont peut-être que la pointe de l'iceberg. Ces virus peuvent avoir connu des événements de sélection ou de recombinaison chez les hôtes animaux et rendu l'adaptation virale à un nouvel hôte, puis se propager à la nouvelle espèce avant ils ont sauté aux humains » , ont déclaré les chercheurs dans le rapport.

Les chauves-souris et les pangolins sont reconnus comme les hôtes réservoirs les plus probables qui hébergent des virus très similaires au SRAS-CoV-2.

Sur la base du rapport de vendredi, il est prudent de dire que les chauves-souris sont des ancêtres probables du coronavirus qui a conduit au SRAS en 2003 et à la récente pandémie de COVID-19, et que les souches de coronavirus découvertes dans les pangolins sont plus proches du nouveau coronavirus chez l'homme, Yang Zhanqiu , un virologue de l'Université de Wuhan, a déclaré mardi au Global Times, notant que le rapport n'expliquait toujours pas comment le virus avait été transféré et adapté des chauves-souris aux humains via des pangolins.

Mais les résultats étaient suffisants pour démontrer qu'il est peu probable que le coronavirus menant à la pandémie mortelle de COVID-19 ait été divulgué par le WIV, où Shi et son équipe ont conservé des échantillons de virus de chauves-souris, a déclaré un expert en immunologie basé à Pékin au Global Times sur Mardi sous couvert d'anonymat.

«Lorsque nous disons qu'un virus provient d'un laboratoire, nous indiquons que soit le virus, soit un virus très similaire, a été divulgué par un laboratoire, ou qu'un virus est fabriqué par l'homme dans un laboratoire. Mais les deux possibilités ont toutes deux été réfutées. jusqu'ici par la recherche scientifique » , a déclaré mardi Zhuang Shilihe, un expert basé à Guangzhou, au Global Times.

Le processus le plus probable est que le coronavirus des chauves-souris a muté dans la nature pendant des décennies avant d'infecter avec succès les humains et de conduire à la pandémie mortelle de COVID-19, a déclaré Zhuang.

Les politiciens et les médias américains ont poursuivi la théorie des fuites en laboratoire comme origine du COVID-19, bien que des scientifiques de l'équipe d'étude conjointe OMS-Chine aient conclu, dans un rapport complet après leur étude sur le terrain à Wuhan, qu'une fuite de laboratoire est extrêmement improbable .

Quelques heures avant le début de la WHA lundi, le Wall Street Journal a publié un article, citant un rapport de renseignement américain non divulgué, indiquant que trois chercheurs du WIV sont tombés malades en novembre 2019 avec des symptômes compatibles à la fois avec le COVID-19 et des maladies saisonnières courantes.
Yuan Zhiming, directeur du Laboratoire national de biosécurité de Wuhan du WIV, a réfuté le rapport, qualifiant l'histoire de "mensonge pur et simple venu de nulle part" .
Le Global Times a découvert que les allégations de trois chercheurs du WIV tombant malades avaient été diffusées par les médias australiens dès le mois de mars par la journaliste australienne Sharri Markson, un diffuseur actif de théories du complot et de mensonges qui salissent la Chine.

Au début du mois de mai, Markson a publié un soi-disant rapport exclusif dans le journal australien citant un livre chinois ouvertement en vente comme un document exclusif «divulgué» qui salit la Chine sur les origines du COVID-19, déformant le contenu du livre pour soutenir le sien théorie du complot selon laquelle la Chine était engagée dans la militarisation du nouveau coronavirus plusieurs années avant la pandémie.
En mai 2020, Markson a révélé qu'un rapport de renseignement de Five Eyes affirmait que le nouveau coronavirus pouvait provenir de l'Institut de virologie de Wuhan. Cependant, un autre média australien, The Age, a rapidement souligné que le soi-disant rapport exclusif était soupçonné d'avoir été fourni par l'ambassade des États-Unis en Australie.

Les experts chinois avaient réitéré que retracer les origines du coronavirus est une tâche scientifique et que le but du travail est de prévenir de futures catastrophes plutôt que d'attribuer des responsabilités.

De nombreux scientifiques internationaux ont montré leur soutien à leurs homologues chinois sur la question, mais récemment, certains ont laissé les scientifiques chinois se sentir «trahis» alors qu'ils semblaient changer de ton.

Le principal épidémiologiste américain Anthony Fauci a déclaré lors d'un événement Poynter plus tôt ce mois-ci qu'il n'était pas convaincu que le virus se développait naturellement, affirmant que nous devrions continuer à enquêter sur ce qui se passait en Chine, a rapporté dimanche le New York Post. Cependant, en mai dernier, le scientifique américain a déclaré dans un article du National Geographic qu'il n'y avait "aucune preuve scientifique que le coronavirus avait été fabriqué dans un laboratoire chinois" .
La modification de ses remarques par Fauci a suscité davantage de spéculations sur les futures initiatives de l'administration Biden de politiser les origines du virus.

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contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit
Xuan
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   Posté le 26-05-2021 à 23:27:34   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Plaristes a écrit :

Vaccin Cubain ou rien, c'est le seul dont ont connait la recette.


L'été approche, le soir venu des chauves- souris balaient le ciel en zigzagant.
Maintenant Plaristes vient opposer Cuba à la Chine. Même Pompeo n'y avait pas pensé.

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