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 la lutte contre le coronavirus est politique

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Grecfrites
Jeune Communiste
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   Posté le 01-12-2020 à 22:45:46   Voir le profil de Grecfrites (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Grecfrites   

Information sur des. documents du Hubei classés confidentiels qui seraient à charge contre la RPC, accusée d’avoir sous-estimé et caché le virus.

J’ai pas lu l’enquête CNN, elle est longue mais elle est au moins un minimum crédible ? Ou c’est de la pure propagande anti-chinoise ?

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Xuan
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   Posté le 01-12-2020 à 23:47:29   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Il faudrait documenter ton post. Pour le moment je me fie à la chronologie des découvertes et des décisions, décrite au début de ce fil, et que j'ai relevée au fil de l'eau.
Il est probable que des autorités ont pris les choses à la légère. Le limogeage du maire de Wuhan et du responsable politique le confirme.

Jusqu'au 26 décembre on parle de grippe, et ce n'est pas spécifique à la Chine.
Entre la découverte du nouveau coronavirus par Zhang Jixian et l'analyse de son génotype dans le labo P4 de Wuhan : 8 jours.
C'est à ce moment que la communauté internationale est prévenue de l'existence du virus et reçoit le résultat des recherches.
Puis une période plus longue pour établir la transmission d'humain à humain, au terme d'une discussion entre scientifiques : 15 jours. C'est le pneumologue et virologue Zhong Nanshan qui a tranché ce débat, c'est un héros national aujourd'hui.
Mais c'est peut-être dans cet intervalle que du temps a été perdu.

On arrive au 20 janvier, le nombre de morts est encore limité et Xi Jinping appelle à la lutte. Les mesures pratiques interviennent très vite.

En tout état de cause je trouve que CNN est gonflé d'enquêter sur la sous-estimation et la dissimulation du virus, en reprenant les termes même des Trump. C'est l'hôpital qui se fout de la charité, on est bientôt un an après et les résultats sont visibles.

Après, la Chine n'est pas un monde parfait, ni les communistes chinois des héros du peuple dans leur totalité, et les intérêts privés existent toujours.
Mais si on considère l'ensemble et le résultat il n'y a pas photo.
Si la Chine est capable de maîtriser chaque résurgence, y compris celles transitant par des produits importés surgelés, c'est parce qu'à l'origine l'épidémie n'a pas été sous-estimée comme dans les démocraties occidentales, et parce que la santé du peuple est passée avant toute autre considération.

Aux USA on ne peut pas parler de sous-estimation mais de je-m'en-foutisme, on ne joue pas dans la même cour en fait.


Edité le 01-12-2020 à 23:49:57 par Xuan




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Grecfrites
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   Posté le 02-12-2020 à 13:10:11   Voir le profil de Grecfrites (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Grecfrites   

En effet, par paresse je n’ai pas posté les liens. Mea culpa

https://edition.cnn.com/2020/11/30/asia/wuhan-china-covid-intl/index.html

Un article français parmi d’autres :
https://www.google.fr/amp/s/www.franceinter.fr/amp/monde/les-wuhan-files-preuves-a-l-appui-cnn-revele-que-la-chine-a-minore-la-crise-de-la-covid-19

Il semblerait que la situation en Chine fasse des envieux qui n’ont que la calomnie sur quoi se raccrocher.
Tout cela apparaissant dans un contexte de résorption de la pauvreté en Chine ainsi qu’un retour à l’unité nationale aux USA.

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Xuan
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   Posté le 02-12-2020 à 16:15:06   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Disons qu'au début de l'épidémie le regard occidental n'était pas hostile.
Une courte vidéo de l’Obs au 22 janvier fait état de 9 morts. Au passage quand on voit le degré d’organisation de la prévention et des contrôles, on peut s’aligner…
Par contre la construction des deux hôpitaux temporaires a dû faire grincer les dents de certains. Au d'abord les commentaires étaient dubitatifs et incrédules, et puis le petit vélo a dû commencer à tourner. Il était clair que la Chine était capable de faire ce qu'elle annonçait.
La répression de Li Wen Lian a lâché les vannes de l'anticommunisme.
Je pense que les flics avaient peur de déclencher une panique généralisée dans une ville aussi peuplée que l'Ile de France, et les responsables locaux tenaient aussi à réussir la fête du nouvel an. Quoi qu'il en soit à partir de là, la machine à dénigrer s'est mise en route.

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L’article de CNN balance sans cesse entre une « réponse imparfaite à la crise » et « la mauvaise gestion » .

> Je relève « Nous sommes le 10 février à Pékin et le président Xi Jinping, absent depuis des semaines de la vue du public » …donc pas de pilote dans l’avion.

Mais l’article dit aussi « 28 janvier 2020: Le président chinois Xi Jinping rencontre le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus à Pékin. »
En fait Xi Jinping est intervenu dès le 20 janvier.
Et juste après le début de la construction d’un nouvel hôpital, Xi Jinping intervient le 25 janvier en alertant « la situation est grave et l’épidémie s’accélère » . L’info a été reprise sur nos chaînes publiques et donc connue du monde entier

> « Un rapport publié dans les documents début mars indique que le délai moyen entre l'apparition des symptômes et le diagnostic confirmé était de 23,3 jours »
Les symptômes ne sont pas précisés ni ce qu’on entend par « confirmé ».
Mais les soignants n’ont pas attendu 23 jours pour isoler et traiter évidemment.

La Chine a utilisé les températures, les enquêtes à domicile, les tests, les données mobiles.
Les tests initiaux ont été modifiés plusieurs fois afin de ne rien laisser passer, il en a résulté des modifications dans le comptage, des radios pulmonaires ont même été utilisées, mais les résultats étaient surévalués.
Pour finir la méthode a été améliorée pour aboutir à un résultat assez fiable et rapide. Les tests anti géniques donnent un résultat en 30 minutes et ne nécessitent pas de geste médical. La Chine en dispose depuis mars après avoir organisé la coopération de 22 de ses universités afin de les développer.
En France les tests antigéniques ont été déployés le 31 octobre.
Aux USA annoncés par Trump le 28 septembre

> « Le 10 février, lorsque la Chine a signalé 2478 nouveaux cas confirmés dans tout le pays, les documents montrent que le Hubei a en fait diffusé un total différent de 5918 nouveaux cas signalés. Le numéro interne est divisé en sous-catégories, ce qui donne un aperçu de toute la portée de la méthodologie de diagnostic du Hubei à l'époque.
Les «cas confirmés» sont au nombre de 2 345, les «cas diagnostiqués cliniquement» 1 772 et les «cas suspects» 1 796. »


Déjà il est normal que les "cas signalés" au Hubei soient supérieurs aux "cas confirmés", même sur l'ensemble du continent.
Je n’ai pas conservé les chiffres du 10 février, mes relevés dans Global Times remontent au 12 et je vois à cette date 14 840 nouveaux cas pour le Hubei (dont 13 332 "diagnostics cliniques" ) et un total des cas de 48 206.
Pour l'ensemble de la Chine continentale : 15 152 nouveaux cas (dont 13 332 diag cliniques) et un total de 52 526 cas.
Or à cette date la comptabilisation avait été modifiée pour corriger des calculs sous estimés. Donc il n'y a pas eu de dissimulation puisque l'augmentation des cas relevés a été publiée.
Les jours suivants on ajoute 4823 puis 2420, et la courbe continue de monter mais avec ce ralentissement jusqu’au 18 février où les nouveaux cas sont inférieurs aux nouvelles guérisons.
Mais ce changement de mode de test et de calcul n’est pas une volonté délibérée de dissimuler, c’est une adaptation à la situation pour la cerner au plus près. Sinon la correction n’aurait jamais été rendue publique.
De même après l’épidémie la comptabilité a été modifiée pour ajouter un millier de décès à domicile à Wuhan.
Les auteurs de l’article en ont été parfaitement informés eux aussi. Et d’ailleurs on lit un peu plus loin :
« Les autorités chinoises ont rapidement amélioré le système de notification, plaçant les cas «diagnostiqués cliniquement» dans la catégorie «confirmés» à la mi-février. Les hauts responsables de la santé et des provinces du Hubei ont également été démis de leurs fonctions à ce moment-là, qui auraient été ultimement responsables du signalement. En outre, des tests plus larges et améliorés signifiaient que les cas «suspects» pouvaient être clarifiés plus rapidement et moins présentés dans les rapports. Par ailleurs, les critères de diagnostic de la Chine ont été critiqués par les experts de la santé pour leur décision publique continue de ne pas compter les cas asymptomatiques. »
C'est très bien sauf que les titres ne disent pas ça.

Ce n’est pas une « mauvaise gestion » comme dit le titre, il s’agit d’une épidémie grave et nouvelle avec un virus inconnu. Au contraire on voit que les soignants ont dû faire face en s’adaptant et en améliorant leurs méthodes sur le terrain.


Je signale que la page de Global Times consacrée au coronavirus est toujours active et https://www.globaltimes.cn//content/1177737.shtml mise à jour avec les cas quotidiens.


> Il y a aussi des mensonges flagrants par exemple : 1er mars 2020: la Chine informe les États-Unis.
Or tout le monde était au courant de l’épidémie en Chine le 20 janvier et les USA ont reçu le génotype du virus le 5 janvier, en même temps que l’OMS.

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Quant au compte rendu de l’article sur le site de France Inter, il est franchement mensonger : « Des chiffres volontairement sous-évalués »


Edité le 02-12-2020 à 16:28:16 par Xuan




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   Posté le 02-12-2020 à 19:00:04   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

En ce qui concerne France Inter, on remarquera que "Ce contenu n'est pas ouvert aux commentaires" . Sinon je ne me serais pas gêné pour leur mettre le nez dans leur merde.

Le fond de l'article est une vulgarisation du premier en affichant des titres ronflants avec un contenu un ton en-dessous. C'est un peu le principe de la presse people, qui annonce le drame et la vie brisée d'une princesse quand elle a un orgelet.
Notamment les éléments positifs de l'enquête ont été escamotés.

Le fond est que tout un chacun peut voir la reprise économique en Chine et la maîtrise de tous les nouveaux cas, en particulier les produits importés et soumis à la chaîne du froid.
Et à l'inverse les pays impérialistes ne maîtrisent rien, confinent tout le pays, déconfinent pour des raisons commerciales, pondent des règlements sur les remontées mécaniques à la montagne, pendant que les salariés sont entassés dans le métro, et finalement attendent le vaccin miracle à stocker à - 80 °, c'est la Bérézina.
La critique de la Chine reflète l'absence de perspective en fait. Et c'est plutôt inquiétant, y compris pour les conséquences économiques et sociales.

A plusieurs reprises la Chine a averti les pays impérialistes que dénigrer la Chine ne résoudra pas leurs problèmes, et qu'ils seraient bien inspirés de collaborer à une collaboration sanitaire mondiale. Mais autant pisser dans un violon jusqu'ici.


Edité le 02-12-2020 à 19:25:22 par Xuan




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   Posté le 12-12-2020 à 09:10:57   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Les Émirats arabes unis enregistrent officiellement le vaccin anti-COVID-19 chinois

le Quotidien du Peuple en ligne | 10.12.2020 15h41

http://french.peopledaily.com.cn/VieSociale/n3/2020/1210/c31360-9798003.html

Les Émirats arabes unis ont annoncé le 9 décembre l'enregistrement officiel d'un vaccin anti-COVID-19 développé par China National Pharmaceutical Group, ou Sinopharm, a rapporté l'agence de presse officielle émirienne WAM.
Selon un communiqué du ministère de la Santé et de la Prévention, cette annonce constitue un important vote de confiance des autorités sanitaires des Émirats arabes unis en faveur de la sécurité et de l'efficacité de ce vaccin.

L'analyse intermédiaire des essais de phase III montre que le vaccin chinois offre une efficacité de 86% contre l'infection au COVID-19, a également indiqué le communiqué.
L'analyse montre également que le vaccin a un taux de séroconversion de 99% en anticorps neutralisant et une efficacité de 100% dans la prévention des cas modérés et graves de la maladie. De plus, l'analyse ne montre aucun problème de sécurité sérieux.
Les essais de phase III aux Émirats arabes unis ont inclus 31 000 volontaires de 125 pays et régions.

Le vaccin a reçu une autorisation d'utilisation d'urgence en septembre par le ministère de la Santé pour protéger les travailleurs de première ligne les plus à risque de contracter le COVID-19.

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Xuan
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   Posté le 14-12-2020 à 11:04:46   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

L'article a été publié dans le JDD https://www.lejdd.fr/International/covid-19-pourquoi-la-chine-na-pas-connu-de-deuxieme-vague-4011583.

Les médias bourgeois sont placés devant un dilemme :
D'un côté il est clair que la Chine a maîtrisé la lutte contre le covid, tandis que les pays capitalistes et le néo-libéralisme échouent. Plus le temps passe et plus la différence est évidente.
Il est évident aussi que la réponse à l'épidémie implique une direction centralisée et un consentement, une mobilisation populaires. Cette réponse s'oppose à l'anarchie capitaliste, au libéralisme libertaire et au chacun pour soi. Elle s'oppose aussi au chauvinisme et à la mentalité "America first", et nécessite une action commune des nations dans une "communauté de destin", autant sanitaire qu'écologique d'ailleurs.

Et en même temps il est nécessaire pour la survie de l'idéologie bourgeoise et pour les intérêts matériels capitalistes de dénigrer le socialisme, de rejeter les contraintes individuelles et les sécurités collectives, de briser la santé publique au profit des intérêts privés, et de laisser exploser les bénéfices des monopoles en ruinant les PME/TPE.

De sorte que les médias bourgeois sont partagés entre l'énoncé des faits et des commentaires idéologiques contradictoires.
Il est frappant de voir par exemple sur sudradio la différence entre le témoignage globalement factuel de Guillaume Zagury médecin à Shanghai, et les a priori clairement antichinois de Marie Holzman "sinologue spécialiste de la Chine contemporaine et de la dissidence chinoise", qui ne répond pas aux questions par des faits mais utilise cette tribune pour balancer ses propres théories.

La crise sanitaire accélère l'histoire et fait éclater les contradictions du système capitaliste.

Nous aussi sommes placés dans une situation contradictoire, avec d'un côté une crise sanitaire et économique qui frappe très durement le peuple, et qui ouvre la boite de Pandore des théories et des idéologies les plus confuses.
Et de l'autre la colère des masses, le discrédit du personnel politique bourgeois et l'avancée de la théorie marxiste.


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Covid-19 : pourquoi la Chine n’a pas connu de deuxième vague

DANIELLE BLEITRACH
14 DÉCEMBRE 2020
https://histoireetsociete.com/2020/12/14/covid-19-pourquoi-la-chine-na-pas-connu-de-deuxieme-vague/

Il est rare d’avoir dans la presse française un article informé et dénué de préjugé idéologique concernant la Chine, c’est pourquoi il faut saluer cet article du JDD qui établit ce bilan (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
11h01 , le 11 décembre 2020, modifié à 08h52 , le 12 décembre 2020

Par
Nicolas Petit et Fabien M. Gargam
Nicolas Petit, professeur assistant à Kedge Business School, et Fabien M. Gargam, de la Renmin University of China et de l’Université Paris-Saclay, analysent les raison du succès de la stratégie chinoise face au coronavirus.

La deuxième vague de la pandémie de Covid-19 a touché de plein fouet l’hémisphère nord, et les réponses politiques se multiplient. Dans certains pays, les dirigeants ont fait le choix d’un (re)confinement de la population, difficile à mettre en place du fait de ses conséquences économiques et psychologiques. Mais la situation n’est pas partout la même : elle semble notamment moins compliquée en Asie, et plus particulièrement en Chine, où la deuxième vague est inexistante à ce jour.

Lire aussi – Covid-19 : comment la Chine compte remporter la bataille des vaccins

Comment peut-on expliquer ce qui s’apparente à une prouesse, compte tenu du gigantisme de ce pays, tant sur le plan de la population que de la superficie, qui plus est, dans un contexte de développement économique inégal selon les provinces?

Une réaction forte au début de l’épidémie
L’épidémie a démarré il y a environ un an sur le territoire chinois. Frappée d’une façon subite, la Chine a alors réagi très fortement : mise en quarantaine stricte des zones gravement touchées avec interdiction totale de sortir du domicile (durant 76 jours à Wuhan, le berceau de l’épidémie), fermeture des entreprises, interdiction stricte de déplacements entre les villes et les provinces, contrôles quotidiens de la température corporelle, etc.

Cette réponse radicale, alors que l’épidémie affichait une capacité de contamination importante, mais un taux de mortalité faible (moins de 900 cas confirmés lors du “lockdown” de Wuhan), représentait un pari : celui de tout mettre en œuvre pour endiguer cette épidémie, quitte à sacrifier momentanément le développement économique du pays, afin de ne pas en souffrir à long terme. Formuler une telle décision était une chose, mais encore fallait-il être capable de l’implémenter, dans un contexte difficile au plan national comme international.

En effet, en sus de son caractère sanitaire, la Covid-19 constitue également un choc de taille pour les pays. Son imprévisibilité et sa sévérité provoquent dans la durée une disruption à l’échelle mondiale. L’équilibre des pays est déstabilisé, leurs façades organisationnelles sont fragilisées et leurs forces et faiblesses apparaissent au grand jour.

Au-delà de ces difficultés, les réponses possibles mobilisent un faisceau varié de dimensions : la capacité politique, les institutions en place, le système de santé, le tissu économique, la culture, etc. Quels éléments particuliers ont concouru à la mise en place du dispositif chinois?

Une expériences des épidémies
Pour comprendre le choix chinois, il est nécessaire de se replonger dans le passé. En 2003, l’épidémie de SARS a frappé la province du Guangdong au sud-est du pays. Si celle-ci nous apparaît, au regard des circonstances actuelles, être une épidémie de faible intensité (environ 8 000 cas confirmés pour 774 décès), elle a pourtant agi comme un électrochoc.

La mauvaise gestion de la crise et l’état d’impréparation du système de santé chinois, mis sous le feu des projecteurs internationaux, ont forcé le pays à réformer sa politique sanitaire. La Chine s’est dotée d’un centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC) basé sur le modèle états-unien et pourvu de moyens considérables. Les autorités chinoises ne voulaient plus être discréditées aux yeux du monde pour leur incapacité à traiter les problèmes sanitaires, alors même que leur pays montait en puissance sur la scène internationale.

En 2009, l’épidémie de grippe aviaire déclencha le déploiement des plans d’action mis au point depuis 2003. Il s’agissait pour le CDC chinois de justifier de sa création, des moyens dont il disposait, et de mettre en œuvre ses dispositifs en situation réelle. Mais l’épidémie fut finalement modérée, comparable à une grippe saisonnière (environ 120 000 cas confirmés dans le pays pour 659 décès attribués), et les mesures prises pour ce virus restèrent donc limitées. Quoi qu’il en soit, la Chine était déjà dans les starting-blocks.

Un dispositif sanitaire prêt à l’emploi
Lors de l’apparition de l’épidémie en janvier 2019, la Chine possédait donc déjà un dispositif sanitaire prêt à l’emploi, doté de ressources conséquentes. Il s’agissait pour le gouvernement chinois non seulement d’être exemplaire au-delà de ses frontières, mais aussi et surtout de rassurer sa population en lui démontrant son aptitude à gérer les crises importantes. L’expérience des crises passées, la volonté d’exister sur la scène internationale et le besoin politique local ont convergé vers une réponse forte. Mais sans moyens, la volonté politique ne suffit pas. Or, la Chine disposait aussi de sérieux avantages pour la mettre en œuvre.

Tout d’abord, le fait de pouvoir s’appuyer sur un nombre très important de fonctionnaires et de salariés de proximité liés à la sécurité publique et aux comités de quartiers. Ces agents ont garanti le déploiement du dispositif de quarantaine et de contrôle des déplacements sur un territoire très étendu. Cela a été facilité par l’organisation architecturale des zones d’habitation en Chine. Les zones urbaines, où la population est la plus concentrée, sont dans leur très grande majorité composées de résidences regroupant des immeubles fermés sur l’extérieur, dont les zones d’accès sont aisément contrôlées.

Ensuite, l’hyperconnectivité de la population via les smartphones a permis l’instauration d’un système de laissez-passer par QR Codes, ou encore un système de suivi des déplacements.

L’acceptation et l’application stricte par la population des directives émises par les autorités chinoises ont grandement contribué à la réussite du dispositif

En outre, la dimension culturelle a joué un rôle déterminant. Certaines habitudes sanitaires comme le port du masque sont solidement ancrées en Chine. Par ailleurs, le fait de sacrifier un peu de libertés individuelles (quarantaine stricte, interdiction des déplacements entre villes et provinces…) au profit du bien commun a été généralement bien accepté. Si quelques protestations ont été émises, à Wuhan notamment où les conditions étaient particulièrement coercitives, elles ont été individuelles et isolées. À l’échelle du pays, les choses se sont globalement très bien passées. L’acceptation et l’application stricte par la population des directives émises par les autorités chinoises ont grandement contribué à la réussite du dispositif. La peur de l’épidémie a également provoqué une véritable mobilisation générale.

Enfin, la structure du tissu économique a permis à la population de mieux vivre ces périodes d’isolement. Celui-ci reposait déjà en grande partie sur la livraison à domicile de repas, boissons, courses et biens divers, commandables par l’intermédiaire de nombreuses applications telles que Meituan, Eleme ou Taobao et acheminables par des flottes de livreurs à scooter, depuis de nombreux entrepôts disséminés dans tout le pays.

En définitive, la société, affectée dans son ensemble par l’épidémie, a agi de concert et créé, volontairement ou non, les conditions permettant la réussite du dispositif mis en place pour la combattre.

Un modèle à suivre?
Aujourd’hui, la vie en Chine est revenue à la normale. La gestion de la Covid-19 a trouvé une place discrète au quotidien, grâce à des tests de température corporelle, des masques encore obligatoires dans les transports en commun et des laissez-passer connectés aux smartphones. Pour le moment, chaque individu est tenu de s’enregistrer dans une ou plusieurs applications (municipales et/ou nationales) indiquant son niveau de risque sanitaire, et retraçant parfois son itinéraire des quatorze derniers jours, associé à un QR Code de couleur. Il est indispensable de pouvoir afficher un QR Code de couleur verte pour accéder aux lieux publics, transports, etc. Les lieux de restauration, de festivités et les divers espaces sont également ouverts au public sous réserve d’y montrer patte blanche.

L’exemple chinois est-il un modèle à suivre? Si à l’heure actuelle le pari chinois d’une réaction rapide et de grande ampleur présente des résultats remarquables, le dispositif reste fortement conditionné et rendu possible par les spécificités du pays : une grande capacité d’application des mesures par l’État, un sens du devoir civique important lié à la culture locale, un système de santé préparé à faire face à ce genre de crise, une politique urbaine et un tissu économique pourvoyeurs d’avantages dans ce type de situation.

Les fortes capacités de résilience des pays du nord de l’Asie vis-à-vis de cette crise suggèrent néanmoins que la Chine n’est pas un cas isolé. À ce propos, une analyse comparative permettrait de distinguer plus précisément quels sont les facteurs décisifs dans la réussite de la gestion d’une telle crise.

Pour autant, la Covid-19 est-elle à reléguer aux oubliettes? Indéniablement non, car si la Chine a pu déployer un dispositif impressionnant conduisant à la quasi-disparition de la circulation du virus sur son territoire, quelques cas sont toutefois réapparus, ce qui a provoqué la remise en quarantaine de zones où le virus avait disparu (Beijing en juin et plus récemment Qingdao en octobre). Le cœur de la mauvaise saison approche, et nul ne sait si une recrudescence ne va pas contraindre le pays à remettre en place les mesures fortes prises durant l’hiver dernier.

Par ailleurs, ce dispositif s’est accompagné de la fermeture des frontières, d’une réouverture au compte-gouttes à la fin de l’été et d’une nouvelle fermeture début novembre 2020. Ces fermetures vont avoir diverses conséquences de nature économique, étant donné que de nombreuses sociétés implantées en Chine ont des difficultés à fonctionner en l’absence de tout ou partie de leur personnel expatrié. Au-delà des aspects économiques, toutes les coopérations internationales sont concernées : éducatives, culturelles, diplomatiques… Le choc qu’a représenté la pandémie de Covid-19 aura certainement des répercussions sur les mouvements humains, et par voie de conséquence sur la manière dont nos différentes sociétés vivent et évoluent ensemble.


Edité le 14-12-2020 à 13:25:13 par Xuan




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   Posté le 28-12-2020 à 19:36:34   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Zhang Zhan "journaliste citoyenne" condamnée à 4 ans de prison


Le Monde nous explique que Zhang Zhan originaire de Shanghaï, s’était rendue en février à Wuhan, alors en proie à l’épidémie, diffusant sur les réseaux sociaux des reportages, notamment sur la situation chaotique des hôpitaux. Il faut savoir qu'il était interdit de rentrer ou sortir de Wuhan depuis le 23 janvier.

Une Chinoise condamnée à quatre ans de prison pour ses reportages à Wuhan
Cette « journaliste citoyenne » avait été arrêtée après avoir couvert la mise en quarantaine de la ville d’où était partie la pandémie de Covid-19.

Cet article est repris par plusieurs titres comme d'hab.
Le Monde reprend sans état d’âme le communiqué AFP, et on lit :
Dans des articles qu'elle diffusait en ligne, Zhang Zhang dénonçait notamment le confinement imposé à Wuhan évoquant "une grave violation des droits de l'homme" .
Comme Le Monde ose tout, il en profite pour rappeler que la Chine a beaucoup trop tardé à confiner … «Pékin ayant attendu le 23 janvier pour mettre Wuhan et sa région en quarantaine » … En somme Pékin aurait tardé à violer gravement les droits humains ???
La Chine a tellement « tardé » à confiner Wuhan que le Monde peut légitimement s’étonner qu’il n’y ait pratiquement pas eu de décès en dehors de Wuhan … Encore un mystère épais comme la chape de plomb imposée par les communistes ! Il fut un temps où ce canard était une référence pour l’intelligentsia française.

Pour revenir à Zhang Zhan, il ressort que cette journaliste s’évertuait à semer la panique en décrivant des scènes apocalyptiques dans les hôpitaux et s’opposait au confinement de Wuhan. Félicitations, voilà un acte citoyen.

Dans certain pays que je ne nommerai pas, des médecins connus, des « spécialistes » et des politiciens en poste ont averti que tout était maîtrisé, que les masques ne servaient à rien, que c’était une gripette, et ils ont attendu le premier tour des élections pour confiner. De sorte que tout ce pays a été infecté et qu’il a fallu le confiner intégralement.
Voilà encore des comportements citoyens, mais ici la liberté d’opinion fait en sorte qu’ils n’ont pas été inquiétés et qu’ils s’expriment encore publiquement comme le good doctor Michel Cymes.

Ironie mise à part, tout ceci pose une question sur le droit de s’exprimer et sur celui de rester vivant et en bonne santé. Dans un autre pays la liberté individuelle d’infecter les autres s’est traduite par des manifestations armées, encouragées par le président lui-même.
On constate maintenant le résultat d’un système où le droit individuel l’emporte sur l’intérêt collectif : plus de 300 000 morts. Good job !
Les droits de l’homme vus du côté occidental sont essentiellement celui de s’exprimer. Mais le droit à la santé publique, à un travail et à un logement vient après.


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Grecfrites
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   Posté le 29-12-2020 à 17:08:20   Voir le profil de Grecfrites (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Grecfrites   

https://www.france24.com/fr/asie-pacifique/20201229-l-ue-réclame-la-libération-de-la-journaliste-citoyenne-zhang-zhan-et-de-12-militants-hongkongais?ref=tw_i

L’UE met toutes ses forces dans la bataille contre la Chine. Ouighours, journalistes, émeutiers Hongkongais, tous les moyens sont bons.

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Xuan
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   Posté le 29-12-2020 à 21:00:54   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

En effet, la campagne de presse est reprise chaque fois que Senz lance une nouvelle accusation. On retrouve l'article sur une douzaine de titres ou plus.

La Chine publie un livre blanc sur l’emploi et les droits du travail au Xinjiang


DANIELLE BLEITRACH 18 SEPTEMBRE 2020


Dans ce dossier à travers lequel la Chine présente sa politique réelle dans le Xinjiang, le lecteur occidental découvrira d’une part que nous sommes loin des fantasmes occidentaux mais aussi que cette volonté de modernité et de développement accéléré peut à la fois produire des résultats d’intégration mais aussi renforcer les résistances sur lesquelles comme en Afghanistan et au Moyen Orient, les USA peuvent intervenir pour entretenir le terrorisme, la violence et après s’indigner de la répression (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoire et société).
Source: Xinhua Publié le: 2020/9/17 10:05:247


Xinjiang Fichier Photo: VCG



La Chine a publié jeudi un livre blanc sur l’emploi et les droits du travail dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang.

Le livre blanc, publié par le Bureau d’information du Conseil d’État, indique que le Xinjiang considère l’accès à l’emploi comme le projet le plus fondamental pour assurer et améliorer le bien-être des gens.

Préface

Le travail crée les moyens d’existence et est une activité humaine essentielle. Il crée une vie meilleure et permet le développement humain et le progrès de la civilisation. La Constitution de la République populaire de Chine prévoit que tous les citoyens ont le droit et l’obligation de travailler. Protéger le droit au travail, c’est sauvegarder la dignité humaine et les droits de l’homme.

La Chine a une population et une main-d’œuvre importantes.

L’emploi et la sécurité de l’emploi sont essentiels pour garantir les droits fondamentaux et le bien-être des travailleurs, et ont un impact significatif sur le développement économique, l’harmonie sociale, la prospérité nationale et le rajeunissement de la nation. La Chine s’est engagée dans la philosophie de développement centrée sur les personnes, attache une grande importance à la sécurité de l’emploi, accorde une grande priorité à l’emploi et poursuit un ensemble proactif de politiques en matière d’emploi. Elle respecte pleinement les souhaits des travailleurs, protège le droit des citoyens à travailler conformément à la loi, applique les normes internationales en matière de travail et de droits de l’homme et s’efforce de permettre à chacun de créer une vie heureuse et de réaliser son propre développement par le travail acharné.

Conformément aux principales politiques du pays en matière d’emploi et au plan global d’élimination de la pauvreté, la région autonome ouïghoure du Xinjiang considère la facilitation de l’emploi comme le projet le plus fondamental pour assurer et améliorer le bien-être des populations.

Elle a tout fait pour accroître et stabiliser l’emploi par divers canaux : encourager l’initiative individuelle, le rôle réglementaire du marché et les politiques gouvernementales facilitant l’emploi, l’entrepreneuriat et les entreprises en démarrage. Grâce à ses politiques proactives en matière de travail et d’emploi, le Xinjiang n’a cessé d’améliorer la vie matérielle et culturelle de la population, et a garanti et développé ses droits humains dans tous les domaines. Cela a jeté les bases solides pour s’assurer que les habitants de tous les groupes ethniques du Xinjiang aient la possibilité de jouir d’une prospérité modérée à tous égards et d’atteindre la stabilité sociale à long terme avec leurs compatriotes et compatriotes dans d’autres parties de la Chine.



I. L’emploi au Xinjiang

Le Xinjiang est situé dans le nord-ouest de la Chin
e.

Pour des raisons historiques et naturelles, il a longtemps pris du retard par rapport à d’autres parties du pays en développement, et il s’y trouve une grande partie de la population appauvrie. Les quatre préfectures du sud du Xinjiang, à savoir Hotan, Kashgar, Aksu et Kizilsu Kirgiz, ont en particulier un environnement écologique médiocre, des fondations économiques faibles et un grave manque de capacité à l’emploi. Ils sont identifiés comme des zones d’extrême pauvreté. En outre, les terroristes, les séparatistes et les extrémistes religieux ont longtemps prêché que « l’au-delà est voué à la détente » et que « les enseignements religieux sont supérieurs aux lois de l’État », incitant le public à résister à l’apprentissage de la langue chinoise parlée et écrite standard, à rejeter la science moderne et à refuser d’améliorer leurs compétences professionnelles, leurs conditions économiques et leur capacité à améliorer leur propre vie. En conséquence, certaines populations locales ont des idées rétrogrades ; elles souffrent d’une mauvaise éducation et d’une inemployabilité, de faibles taux d’emploi et de revenus, et sont tombés dans la pauvreté durable.

L’emploi et la sécurité de l’emploi revêtent une grande importance pour garantir le droit des gens au travail, améliorer leur niveau de vie et promouvoir l’harmonie sociale et la stabilité. Surtout depuis le 18e Congrès national du Parti communiste chinois (PCC) en 2012, le Xinjiang a vigoureusement mis en œuvre des projets d’emploi, amélioré la formation professionnelle et élargi les canaux et les capacités en matière d’emploi. Grâce à ces efforts, la situation de l’emploi au Xinjiang a continué de s’améliorer, les revenus et la qualité de vie des gens augmentent, et leur sentiment de gain, de bonheur et de sécurité a considérablement augmenté.

Les politiques se sont encore améliorées.

Ces dernières années, pour mettre en œuvre les politiques et stratégies nationales de stabilisation et de facilitation de l’emploi et répondre aux appels du public et des conditions locales, le Xinjiang a successivement formulé les avis du Comité du PCC et du Gouvernement populaire de la région autonome ouïghoure du Xinjiang sur la facilitation de l’emploi et des créations d’entreprises, les avis du gouvernement populaire de la région autonome ouïghoure du Xinjiang sur la facilitation de l’accès à l’emploi et des créations d’entreprises maintenant et à l’avenir, et le 13e plan quinquennal de la région autonome ouïghoure du Xinjiang pour faciliter l’emploi. Des dispositions systématiques ont été prises dans les domaines du développement économique, des garanties financières gouvernementales, des incitations fiscales, du soutien du secteur financier et de la planification globale des zones urbaines et rurales, des différentes régions et de divers groupes, ainsi que dans le soutien à l’emploi flexible et à l’aide aux groupes dans le besoin pour trouver un emploi. Tous ces éléments constituent une garantie institutionnelle solide pour faciliter l’emploi et sauvegarder les droits et les intérêts des travailleurs.

L’emploi n’a cessé d’augmenter.

Le Xinjiang se concentre sur les zones d’extrême pauvreté et les groupes clés qui ont de la difficulté à trouver du travail. Il guide les gens de tous les groupes ethniques à trouver du travail à proximité, ou à trouver un emploi ou à démarrer leur propre entreprise dans les villes, et encourage la main-d’œuvre appauvrie à chercher un emploi en dehors de leur ville natale. De 2014 à 2019, le nombre total de personnes employées au Xinjiang est passé de 11,35 millions à 13,3 millions, soit une augmentation de 17,2 %. L’augmentation annuelle moyenne de l’emploi urbain a été de plus de 471 200 personnes (148 000 dans le sud du Xinjiang, soit 31,4 %); et la relocalisation annuelle moyenne de la main-d’œuvre rurale excédentaire était de plus de 2,76 millions de personnes, dont près de 1,68 million, soit plus de 60 %, se trouvaient dans le sud du Xinjiang.

La structure de l’emploi est devenue plus rationnelle.

Le Xinjiang considère la réforme structurelle du côté de l’offre comme une priorité clé, et s’efforce d’élever le niveau de l’industrie primaire, de se concentrer sur des projets clés dans l’industrie secondaire et de stimuler l’industrie tertiaire. Il soutient et renforce les industries avec des forces distinctives et des industries à forte intensité de main-d’œuvre, et guide le flux ordonné de la main-d’œuvre vers l’industrie tertiaire. En termes de répartition de la main-d’œuvre dans les trois industries, le ratio en 2014 était de 45,4 : 16,0 : 38,6, qui a évolué à 36,4 : 14,1 : 49,5 en 2019. L’industrie tertiaire a connu une augmentation de 10,9 points de pourcentage, ce qui en fait le secteur le plus exigeant. En termes de répartition de la main-d’œuvre dans les zones urbaines et rurales, l’excédent de main-d’œuvre rurale se déplace de plus en plus vers les villes, et la capacité de ces lieux à absorber la main-d’œuvre a été renforcée. Le nombre de personnes employées dans les villes est passé de 5,35 millions en 2014 à 7,34 millions en 2019, soit 55,2 % du total.

La qualité de la main-d’œuvre s’est considérablement améliorée.

Grâce aux projets d’éducation du gouvernement, les inscriptions à l’enseignement préscolaire, à l’enseignement obligatoire de neuf ans, à l’enseignement secondaire supérieur, à l’enseignement supérieur et à l’enseignement professionnel au Xinjiang ont tous atteint le plus haut niveau de l’histoire. En 2019, il y avait 453 800 étudiants à temps plein qui étudiaient dans les universités et les instituts universitaires (une augmentation de 146 200 par rapport à 2014) et 1,84 million d’étudiants dans les écoles secondaires (soit 147 600 de plus qu’en 2014). Grâce à la formation professionnelle, le Xinjiang a construit une grande main-d’œuvre fondée sur le savoir, qualifiée et innovante qui répond aux exigences de la nouvelle ère. Chaque année, de 2014 à 2019, le Xinjiang a dispensé des sessions de formation à une moyenne de 1,29 million de travailleurs urbains et ruraux, dont 451 400 dans le sud du Xinjiang. Les stagiaires maîtrisaient au moins une compétence ayant un potentiel d’emploi, et la grande majorité d’entre eux obtenaient des qualifications professionnelles, des certificats de niveau de compétence ou des certificats de compétences spécialisées, ce qui leur permettait de trouver un emploi stable.

Le revenu des habitants et des travailleurs n’a cessé d’augmenter.

De 2014 à 2019, le revenu disponible par habitant des habitants du Xinjiang a augmenté comme suit : — résidents urbains : de 23 200 RMB à 34 700 RMB (une croissance nominale annuelle moyenne de 8,6 %);

— les résidents ruraux : de 8 724 RMB à 13 100 RMB (une croissance nominale annuelle moyenne de 8,9 %);

— les résidents urbains des zones sous administration du Xinjiang Production and Construction Corps (une entité spéciale chargée par l’État de cultiver et de protéger la zone frontalière de la Chine au Xinjiang) : de 27 600 RMB à 40 700 RMB (une croissance nominale annuelle moyenne de 8,5 %);

— les résidents des zones de résidence de l’entreprise du Corps : de 13 900 RMB à 22 000 RMB (une croissance nominale annuelle moyenne de 9,9 %);

— salaire annuel moyen des employés des secteurs non privés dans les villes : de 53 500 RMB à 79 400 RMB (une croissance annuelle de 8,4 %);

— salaire annuel moyen des employés des secteurs privés dans les villes et agglomérations : de 36 200 RMB à 45 900 RMB (une croissance annuelle de 5,4 %).

De 2018 à 2019, 155 000 personnes issues de ménages pauvres enregistrés dans le sud du Xinjiang et de quatre fermes régimentaires pauvres du Xinjiang Production and Construction Corps ont trouvé un emploi à l’extérieur de leur ville natale et sont sorties de la pauvreté.

Les statistiques ci-dessus montrent que, ces dernières années, le Xinjiang a obtenu des résultats remarquables en fournissant des services d’emploi et de sécurité d’emploi aux résidents, et la situation globale est bonne. Toutefois, il convient de noter que le Xinjiang est toujours confronté à des difficultés et des défis, y compris une base faible pour le développement économique, un important excédent de main-d’œuvre dans les zones rurales, et un faible niveau de compétences professionnelles. Pour résoudre son problème d’emploi à long terme, le Xinjiang doit optimiser davantage la structure industrielle, améliorer la qualité de la main-d’œuvre et changer l’état d’esprit dépassé des gens.


II. Mise en œuvre de politiques proactives en matière d’emploi
Au cours des dernières années, le Xinjiang a formulé et mis en place des stratégies de développement économique et social propices à l’expansion de l’emploi, et a amélioré diverses politiques visant à faciliter l’emploi, dans le but d’aider les populations locales à atteindre un emploi stable, continu et à long terme.

Amélioration de la structure industrielle pour accroître l’emploi.

Le Xinjiang a saisi les opportunités de développement offertes par l’Initiative Belt and Road pour diversifier sa structure industrielle, promouvoir les industries manufacturières de pointe et les industries émergentes à forte intensité de capital, de technologie et de connaissance, stimuler les industries à forte intensité de main-d’œuvre telles que les textiles et les vêtements, les chaussures et les accessoires, et l’électronique grand public, et encourager les industries de services modernes telles que le commerce électronique, les entreprises culturelles et créatives, le tourisme, les soins de santé et les soins aux personnes âgées qui progressent dans tous les domaines, le tout en vue d’accroître la capacité et l’échelle de l’emploi.

En 2012, la Zone de développement économique et technologique Xinjiang Zhundong a été créée, en utilisant des ressources concurrentielles pour développer six industries piliers, y compris de nouveaux matériaux et de nouvelles énergies. Fin 2019, la zone de développement fournissait de l’emploi à plus de 80 000 personnes. Depuis 2014, l’État a apporté un soutien fort à l’industrie textile du Xinjiang, qui a créé 350 000 nouveaux emplois de 2017 à 2019.

En donnant la priorité au développement de l’agro-traitement et de l’assemblage électronique, la préfecture de Kashgar a attiré des entreprises liées à ses zones de développement industriel (IDZ) et les a aidées à étendre leur production aux zones rurales.

Fin 2019, la préfecture comptait 210 entreprises de transformation d’agro-produits fournissant 16 700 emplois et 1 406 entreprises industrielles situées dans les différentes zones d’identification fournissant 84 100 emplois.

La préfecture d’Aksu intègre l’enseignement industriel et professionnel, offrant des programmes d’éducation conjoints par les entreprises textiles et de vêtements et les écoles professionnelles, et a facilité l’emploi de 32 400
personnes.

Aider les groupes clés à obtenir un emploi stable.

Le Xinjiang a adopté une politique visant à encourager les travailleurs ruraux excédentaires à travailler dans leur ville natale ou à proximité, en développant des « usines satellites » et des « ateliers de réduction de la pauvreté » à la lumière des conditions locales pour créer des emplois, en soutenant les organisations rurales pour la coopération en matière de services du travail afin de faciliter l’emploi, en favorisant les zones d’identification pour stabiliser l’emploi et en développant le tourisme pour stimuler l’emploi.

Le Xinjiang a lancé un programme de trois ans pour intensifier ses efforts de réduction de la pauvreté dans 22 comtés extrêmement pauvres de son sud et 4 fermes régimentaires extrêmement pauvres dans le cadre du Xinjiang Production and Construction Corps. De 2018 à juin 2020, le gouvernement local a aidé 221 000 personnes de ménages pauvres enregistrés dans le sud du Xinjiang à trouver du travail en dehors de leur ville natale. Dans les préfectures de Kashgar et de Hotan, un programme triennal d’aide à la réinstallation de 2017 à 2019 pour les surplus de main-d’œuvre urbains et ruraux a aidé 135 000 personnes à trouver un emploi en dehors de leur ville natale.

Le Xinjiang a fourni une assistance dynamique, catégorisée et ciblée aux personnes ayant de la difficulté à trouver du travail et aux ménages à emploi zéro dans toute la région autonome — en ayant identifié, enregistré, aidé et assuré un emploi stable à chacun d’entre eux. De 2014 à 2019, le Xinjiang a fourni des emplois à 334 300 citadins ayant de la difficulté à trouver du travail et a veillé à ce que les ménages à emploi zéro trouvent un emploi dans les 24 heures suivant leur identification.

Pour les diplômés universitaires, le Xinjiang a mis en œuvre un certain nombre de plans visant à faciliter l’emploi et la création de nouvelles entreprises, à les guider vers le travail et la croissance dans les organisations primaires, à les encourager à occuper des postes de niveau primaire dans l’éducation, l’agriculture, les soins de santé et la réduction de la pauvreté dans les zones rurales, et à aider les jeunes chômeurs de longue durée à trouver un emploi. En 2019, le taux d’emploi des diplômés universitaires du Xinjiang a atteint 90,4 %, et le taux d’emploi des minorités ethniques qui ont obtenu leur diplôme d’université dans d’autres parties de la Chine et sont retournés au Xinjiang a atteint 95,1 %, les deux chiffres représentant des sommets records.

l’innovation et l’entrepreneuriat à créé de l’emploi.

Le Xinjiang promeut l’innovation comme un nouveau moteur pour la création d’emplois et fait progresser la réforme visant à rationaliser l’administration, à déléguer l’énergie, à améliorer la réglementation et à améliorer les services. Pour encourager les personnes désireuses et éligibles à démarrer leur propre entreprise, le gouvernement local facilite l’accès au marché, améliore les politiques de soutien aux entreprises en démarrage et veille à ce que des prêts garantis, des subventions d’intérêts, des déductions et des allégements fiscaux pour les startups soient mis en œuvre. Le Xinjiang favorise les plates-formes d’innovation et d’entrepreneuriat, améliore le renforcement des capacités des startups et développe des espaces de création qui sont orientés vers le marché, professionnels, intégrés et en réseau, afin de fournir aux jeunes entrepreneurs plus de plates-formes et un accès égal aux services.

À l’heure actuelle, le Xinjiang compte 5 bases de démonstration d’incubation d’entreprises au niveau national et 27 au niveau provincial et équivalent, ce qui a favorisé 1 412 micro et petites entreprises et créé plus de 10 000 emplois. Le Xinjiang soutient les startups et les entrepreneurs axés sur l’innovation en tant que créateurs d’emplois compétents, et encourage Internet plus l’entrepreneuriat à multiplier les possibilités d’emploi.

En 2019, la préfecture de Hotan a émis à elle seule 910 millions de RMB de prêts garantis pour les entreprises en démarrage, ce qui a aidé 12 500 personnes à démarrer des entreprises, y compris des diplômés universitaires, des travailleurs ruraux et des personnes ayant de la difficulté à trouver du travail. Xiao Min et cinq autres femmes de Changji City, préfecture autonome de Changji Hui, ont fondé une société de services de ressources humaines. Elle est devenue un chef de file de la chaîne d’approvisionnement locale de la main-d’œuvre, intégrant les services de ressources humaines, l’envoi de main-d’œuvre, l’externalisation logistique, le conseil en politiques et l’application informatique. Elle compte plus de 4 800 employés de divers groupes ethniques et dessert 318 entreprises et institutions publiques dans l’ensemble du Xinjiang. Elle a fourni des emplois à plus de 30 000 chômeurs et à des travailleurs ruraux excédentaires, et a créé une valeur totale de 156 millions de RMB.

Offrir une formation professionnelle pour faciliter l’emploi.

Basé sur la demande de main-d’œuvre du marché, le Xinjiang se concentre sur l’amélioration de l’employabilité des travailleurs et la promotion d’un emploi stable. Il a développé un système complet d’enseignement et de formation professionnels, y compris des établissements pour l’enseignement professionnel et technique supérieur, les écoles techniques secondaires, les instituts techniques, les centres de formation de placement, les centres de formation des employés, et l’enseignement professionnel et les centres de formation, dans le but d’élever la qualité de base des stagiaires et l’organisation de la formation orientée vers des demandes spécifiques, des emplois et des employeurs. En 2019, la préfecture de Hotan a fourni à elle seule une formation professionnelle à 103 300 agriculteurs et éleveurs, dont 98 300 ont trouvé du travail, avec un taux d’emploi de plus de 95 %.

Tirer parti des forces institutionnelles pour élargir les canaux d’emploi.

La Chine a des forces institutionnelles qui favorisent l’égalité et l’assistance mutuelle entre tous les groupes ethniques en vue d’un développement et d’un progrès communs. Il a également formé un mécanisme dans lequel les provinces mieux développées s’associent et fournissent une assistance pour diverses parties du Xinjiang. Tirant pleinement parti de ces forces et de ce mécanisme, le Xinjiang coordonne les emplois dans et en dehors de la région autonome, afin de créer des conditions favorables pour que ses résidents locaux travaillent dans d’autres parties de la Chine.

Depuis 2014, 117 000 personnes au Xinjiang ont obtenu un emploi avec un revenu plus élevé dans d’autres régions du pays. Suivant le principe de « fournir la formation en fonction de la demande du marché et avant d’envoyer des ouvriers », Xinjiang a organisé une formation axée sur l’emploi avec le chinois parlé et écrit standard, les connaissances juridiques pertinentes, le savoir-faire général de la vie urbaine, et les qualifications de travail. Les bénéficiaires de l’aide à la réinstallation sont fournis par leurs employeurs avec des nécessités quotidiennes et un logement approprié. Dans certaines provinces, les entreprises leur fournissent des logements locatifs publics, des logements à loyer modique ou des logements pour les couples. Le Xinjiang fournit des services d’enregistrement et de certification en temps opportun à ceux qui trouvent un emploi grâce à une aide à la réinstallation, afin de faciliter leurs soins médicaux dans leurs provinces d’accueil. Les employeurs et les provinces d’accueil contribuent à garantir l’accès de leurs enfants aux jardins d’enfants et aux écoles, et les aident à s’intégrer dans la vie locale et à partager les ressources locales.

Assurer l’emploi et le bien-être public face au Covid-19.

En réponse à l’impact du Covid-19, le Xinjiang a coordonné la prévention et le contrôle des épidémies avec le développement social et économique. Il a travaillé d’arrache-pied pour stabiliser l’emploi, la finance, le commerce extérieur, l’investissement entrant, l’investissement intérieur et les attentes du marché, et a mis en place des mesures pour garantir l’emploi, les besoins quotidiens, l’alimentation et l’énergie, les chaînes industrielles et d’approvisionnement, les intérêts des acteurs du marché et le bon fonctionnement du gouvernement de base. Le gouvernement local a pris de multiples mesures pour atténuer les difficultés économiques et stabiliser et stimuler l’emploi, et a adopté des politiques offrant des réductions périodiques et ciblées d’impôts et d’autres cotisations patronales, visant à faciliter la reprise de la production et des activités commerciales, et à accroître l’emploi généré par l’investissement et les industries.

Grâce à toutes ces mesures, le Xinjiang a réalisé des progrès significatifs dans l’augmentation de l’emploi et la garantie du bien-être public tout en mettant en œuvre le contrôle du Covid-19 sur une base continue. Cela peut être illustré par les statistiques suivantes à la fin de juin 2020 : — des réductions de quelque 7,6 milliards de RMB à l’assurance vieillesse, de l’assurance-chômage et de l’assurance-accidents du travail versées par les entreprises, ce qui représente une réduction de 50 % de 1,9 milliard de RMB pour les grandes entreprises, et une exonération complète de 5,7 milliards de RMB pour les micro, petites et moyennes entreprises.

— approbation à 1 237 entreprises en difficulté de reporter le paiement de leurs primes d’assurance sociale, pour un montant total de 706 millions de
RMB.

— remboursement des primes d’assurance-chômage de 904 millions de RMB à 83 100 entreprises, au profit de 1,8 million de salariés.

— fourniture de diverses subventions à l’emploi totalisant environ 1,7 milliard de RMB à 552 400 personnes.

— création de 339 700 nouveaux emplois dans les villes, 41 800 nouvelles entreprises qui embauchent 69 500 employés et des emplois pour 31 600 personnes ayant de la difficulté à trouver du travail.

— placement de 2,6 millions de travailleurs ruraux excédentaires par la réinstallation, soit une augmentation de 46,1 % par rapport à l’année
précédente.



III. Le plein respect des préférences professionnelles des travailleurs

Les préférences professionnelles des travailleurs ont toujours servi de référence importante pour le gouvernement local du Xinjiang dans la conception de ses politiques en matière d’emploi, l’élargissement des canaux d’emploi, la création d’emplois, l’organisation de sessions de formation professionnelle et la prestation de services de placement.

Cela garantit que les gens peuvent faire leurs propres choix sur le travail et profiter d’une vie heureuse.

Former une image complète des ressources locales de main-d’œuvre.

Les autorités locales n’ont cessé d’améliorer les indicateurs statistiques de mesure de l’emploi et du chômage. Il a mis en place des systèmes de surveillance des ressources en main-d’œuvre dans les zones rurales, l’emploi dans les entreprises et l’offre et la demande sur le marché des ressources humaines, et mis en place un mécanisme de surveillance et d’alerte du chômage en conséquence. Sur la base des bureaux du travail au niveau des cantons/sous-districts et des villages/communautés, les autorités locales ont établi des informations de base sur le nombre, l’âge, le sexe, le niveau d’éducation et le statut d’emploi de la main-d’œuvre dans leur juridiction respective. Les résultats de la surveillance et de l’enquête servent de référence à la formulation des politiques et des plans en matière d’emploi. Les enquêtes montrent qu’à la fin de 2019, le Xinjiang avait une main-d’œuvre rurale excédentaire de 2,59 millions de personnes, dont 1,65 million dans le sud du Xinjiang, ce qui représente près des deux tiers du total.

Suivre les préférences et les besoins des travailleurs.

Le gouvernement local mène régulièrement des enquêtes sur les préférences professionnelles des travailleurs, afin de suivre leurs attentes en termes d’emplacement, de poste, de salaire, de perspectives d’avenir et de milieu de travail et de vie. Cela permet la fourniture de services plus ciblés, visant le meilleur ajustement possible entre les employés et les postes et favorisant la stabilité à long terme de l’emploi.
Selon une enquête menée au début de 2020, avec une population de 3 540 habitants, le village d’Aybagh dans la ville de Gulbagh, comté de Shache (Yarkant), préfecture de Kashgar, avait une main-d’œuvre de 1 509 personnes, dont 1 288, soit 85 %, étaient intéressés à travailler à l’extérieur de leur comté.
Parmi ces personnes, 923 souhaitaient faire des travaux d’usine dans l’attente d’un salaire moyen d’environ 5 000 RMB; 365 ont préféré gagner leur vie en faisant du pain naan, s’engager dans la restauration ou l’industrie des fruits secs, ou poursuivre une carrière dans les arts de la scène.
En 2019, une enquête menée dans trois villages de la ville de Baghchi, dans le comté de Hotan, préfecture de Hotan, a compté une population totale de 5 307 habitants, avec 1 699 personnes capables de travailler, dont 1 493, soit 88 %, étaient désireuses de travailler à l’extérieur de leur village d’origine. Sur le reste, 180 ont préféré travailler localement dans des entreprises de canton, des usines villageoises ou des coopératives de lutte contre la pauvreté offrant un salaire mensuel moyen de 3 000 RMB; les 26 autres souhaitaient lancer des entreprises localement, s’engageant dans les transports et la logistique, la gestion immobilière et les services ménagers, la construction, la coiffure, la restauration ou les magasins de détail.
Ces indicateurs donnent au gouvernement une meilleure compréhension des préférences professionnelles des travailleurs afin de mieux satisfaire leurs besoins individuels, promouvoir efficacement le flux ordonné de la main-d’œuvre et améliorer la stabilité de l’emploi et la satisfaction au travail.

Des plates-formes d’information sur l’emploi.

Le gouvernement local a établi un vaste réseau de contacts avec les employeurs pour recueillir et rassembler de l’information sur l’emploi, qui est publié en temps opportun à l’aide de la technologie de l’information par le marché des ressources humaines, les organismes de placement public, les plates-formes de services en ligne, la radio, la télévision, les comités d’information des villages et de la communauté, permettant aux gens de chercher les emplois qui leur conviennent le mieux.

Par exemple, la préfecture d’Aksu a publié des informations sur l’emploi et les candidats sur son portail de service de placement public et son compte WeChat, afin de créer des plateformes de sélection bidirectionale pour les employeurs et les employés. Depuis 2014, elle a organisé 621 salons de l’emploi, attirant 4 953 entreprises, offrant plus de 145 000 offres d’emploi et aidant 38 600 personnes à trouver du travail. Un pauvre villageois nommé Habibulla Mamut de la ville d’Aykol d’Aksu City a postulé pour un poste au sein d’une entreprise d’électroménager à Hangzhou lors d’un salon de l’emploi local, s’est vu offrir le poste et a gagné 55 000 RMB cette année-là, ce qui lui a permis, ainsi qu’à sa famille, de sortir de la pauvreté.

Renforcer les services publics de l’emploi.

Le gouvernement local a mis en place un système de service public de l’emploi bien défini, dynamique et à cinq niveaux pour les employeurs et les employés, qui est bien coordonné à tous les niveaux et couvre toutes les parties du Xinjiang. Elle a également élargi ses services dans des domaines tels que les conseils en matière de politiques, l’enregistrement de l’emploi et du chômage, l’orientation professionnelle et la recommandation, ainsi que la formation en compétences et en démarrage d’entreprise. À la fin de 2019, il y avait 144 marchés des ressources humaines au niveau du comté ou au-dessus, 149 agences de placement dans les fermes du Xinjiang Production and Construction Corps, et 8 668 bureaux de travail au niveau primaire à travers le Xinjiang, fournissant des services d’emploi à plus de 21,73 millions de personnes cette année-là.

Prévenir et punir tout incident de travail forcé.

Le droit pénal chinois, le droit du travail, le droit des contrats de travail et la loi sur les sanctions administratives en matière de sécurité publique stipulent que les actions suivantes sont strictement interdites et entraîneront des sanctions administratives : forcer une personne à travailler au moyen de la violence, de la menace ou de la limitation illégale de la liberté personnelle; ou offenser, punir physiquement, battre, fouiller illégalement ou détenir un employé. S’il est établi qu’un crime a eu lieu, l’auteur fera l’objet d’une enquête criminelle. Le Xinjiang observe strictement les lois et règlements pertinents de l’État, fournissant des informations sur la loi par le biais de campagnes d’éducation, renforçant la conscience juridique des employeurs et des employés, et effectuant des inspections de routine pour s’assurer que les lois du travail sont appliquées. L’objectif est de mettre l’établissement, la gestion, la supervision et l’arbitrage des relations de travail sous contrôle juridique, et de prendre des mesures résolues pour prévenir ou punir tout incident de travail forcé.

IV. Protection des droits du travail

Le gouvernement chinois s’est engagé à respecter le droit au travail des citoyens, à protéger leurs droits et intérêts légitimes en matière de travail et à leur assurer un emploi décent.

Suivant strictement les principes ci-dessus tels qu’ils sont énoncés dans la Constitution de la République populaire de Chine et les lois nationales pertinentes, y compris le droit du travail, le droit des contrats de travail, la loi sur la promotion de l’emploi, la loi sur l’assurance sociale, la loi sur la protection des droits et intérêts des femmes, et la loi sur la protection des personnes handicapées, le Xinjiang a formulé et mis en œuvre une série de règlements régionaux autonomes basés sur les conditions locales, y compris les mesures d’application de la loi nationale sur la promotion de l’emploi, les règlements sur le travail et la surveillance de la sécurité sociale, la loi sur la protection des droits et intérêts des femmes, et la loi sur la protection des personnes handicapées, ainsi que le Règlement de la région autonome ouïghoure du Xinjiang sur la protection des droits et intérêts du travail. Ces lois et règlements offrent aux citoyens du Xinjiang une garantie juridique solide de jouir de droits égaux au travail.

Garantir le droit égal des travailleurs à l’emploi.

Conformément au principe de l’égalité de protection des droits civils, le Xinjiang veille à ce qu’il n’y ait pas de discrimination à l’égard des travailleurs fondée sur l’origine ethnique, la région, le sexe et les croyances religieuses, et qu’aucun individu ne soit restreint en raison de son statut urbain ou rural, de sa profession ou de sa position. En assurant les droits des femmes, le Xinjiang s’efforce d’éliminer les obstacles à l’emploi et formule des politiques pour aider les femmes à démarrer leur propre entreprise. En 2019, 480 900 nouveaux emplois ont été créés dans les villes; 228 100 d’entre eux étaient destinées aux femmes, soit 47 % du total.
Pour protéger les droits du travail des personnes handicapées, le Xinjiang met davantage d’efforts sur leur formation professionnelle, promeut leur emploi dans les entreprises et les institutions de bien-être public, leur offre des emplois flexibles et moins exigeants et des postes de service public, et avance leur emploi proportionnel. Il les aide également à trouver du travail indépendant, à créer de nouvelles entreprises ou à trouver d’autres modes d’emploi flexibles.
À la fin de 2019, 183 700 d’entre eux étaient employés, soit près de 60 % de la main-d’œuvre totale des personnes handicapées au Xinjiang.

Garantir le droit des travailleurs à la rémunération.

Le Xinjiang applique pleinement les exigences politiques du pays sur l’établissement d’un mécanisme dynamique de croissance des salaires pour les employés d’entreprise, et améliore les systèmes d’orientation salariale pour les entreprises et pour le marché du travail respectivement. Chaque année, de 2014 à 2019, elle a publié une ligne directrice de croissance salariale pour les entreprises. Il a mis en place et amélioré le mécanisme d’ajustement du salaire minimum, faisant passer le salaire minimum de près de 20 % de 1 520 RMB par mois en 2013 à 1 820 RMB par mois en 2018, ce qui était à un niveau élevé dans le pays. Le Xinjiang a publié le Règlement de la région autonome ouïghoure du Xinjiang sur la négociation collective des salaires des entreprises et d’autres règlements afin de promouvoir et d’élargir progressivement la couverture de la négociation collective des salaires. Le gouvernement local a également amélioré le système de garantie des paiements salariaux. Elle punit les actes illégaux et criminels de retenue de la rémunération du travail, et garantit ainsi que les travailleurs reçoivent leurs salaires en totalité et à temps.

Garantir le droit des travailleurs au repos et aux loisirs et à la sécurité au travail.

Le Xinjiang applique strictement les règlements d’État pertinents et adopte le système de la journée de travail de huit heures et de la semaine de travail de 40 heures. Si un employeur souhaite prolonger le temps de travail pour des raisons opérationnelles, il doit consulter le syndicat et les salariés conformément à la loi, et prendre des dispositions pour obtenir une indemnisation sous forme de congés supplémentaires ou de rémunération. Les travailleurs ont le droit de s’assoler les week-ends et les jours fériés, y compris le Festival du printemps, la Fête de Roza (Aïd al-Fitr) et la Fête de Corban (Aïd al-Adha).
Le Xinjiang applique également strictement les règlements et normes nationaux en matière de sécurité et de santé au travail, améliore constamment le système de responsabilité en matière de sécurité au travail et de prévention des maladies au travail et effectue des inspections sur l’application de la loi sur la santé au travail. En conséquence, la région autonome a réussi à prévenir ou à réduire au minimum toutes sortes d’incidents liés à la sécurité au travail et à établir un contrôle fondamental sur les risques de maladies professionnelles ou à en éliminer.

Garantir le droit des travailleurs de participer à l’assurance sociale.


Le Xinjiang a pleinement mis en œuvre le plan national pour s’assurer que tout le monde a accès à la sécurité sociale et que tous ceux qui en ont besoin sont couverts. Les travailleurs des micro, petites et moyennes entreprises et des groupes clés, y compris les travailleurs migrants, les travailleurs indépendants et les personnes engagées dans de nouvelles formes d’affaires, sont encouragés à participer à l’assurance sociale. À la fin de 2019, plus de 22 millions de personnes participaient à la pension de base, au chômage et à l’assurance contre les accidents du travail. Les organismes de surveillance du travail et de la sécurité sociale à tous les niveaux continuent d’intensifier l’application de la loi, de traiter les rapports et les plaintes concernant les violations des lois, règlements et règles pertinents en temps opportun, et d’enquêter et de corriger, conformément à la loi, les actes illégaux où les employeurs ne s’inscrivent pas ou ne contribuent pas à l’assurance sociale, protégeant résolument les droits et les intérêts légitimes des travailleurs.

Garantir aux travailleurs la liberté de croyance religieuse et le droit d’utiliser leurs propres langues parlées et écrites.

Le Xinjiang applique strictement la Constitution et les lois et règlements nationaux pertinents, y compris la loi sur l’autonomie ethnique régionale, la loi sur la langue maternelle et écrite standard chinois, et le Règlement sur les affaires religieuses. Le gouvernement local respecte et garantit pleinement le droit des travailleurs de tous les groupes ethniques à la liberté de croyance religieuse, et veille à ce qu’aucune organisation ou personne n’interfère avec cette liberté. Tout en promouvant le chinois parlé et écrit standard conformément à la loi, le Xinjiang respecte et protège pleinement les droits des travailleurs des minorités ethniques d’utiliser leurs propres langues parlées et écrites, et veille à ce que les travailleurs puissent choisir les langues à utiliser pour la communication. Les coutumes des travailleurs de tous les groupes ethniques sont pleinement respectées et garanties et des efforts sont faits pour créer un bon milieu de travail et de vie pour eux. Tokhali Turhanbay, du comté de Wuqia (Ulughchat), préfecture autonome de Kizilsu Kirgiz, travaille maintenant dans une usine de chaussures dans la province du Guangdong. Il appartient à une minorité ethnique et est un croyant religieux qui suit le régime halal. Avant d’aller travailler à l’usine, il craignait d’avoir de la difficulté à maintenir ses habitudes alimentaires et de ne pas y avoir de lieu de culte. Mais quand il est arrivé, il a constaté que le cadre de vie dans l’usine était confortable, et la nourriture halal était excellente. Il a également constaté qu’il était pratique d’aller faire du shopping et de discuter vidéo avec sa famille pendant ses temps libres, et il a pu assister à des activités religieuses dans une mosquée voisine. Par conséquent, il s’est rapidement adapté au nouvel environnement.

Protéger les droits et les intérêts des travailleurs et renforcer le mécanisme de secours.

Le Xinjiang met pleinement en œuvre le système des contrats de travail, qui clarifie les droits et obligations des employeurs et des travailleurs. La région autonome continue d’améliorer le mécanisme tripartite de consultation entre les représentants du gouvernement, les syndicats et les organisations d’entreprises, enquête et résout les problèmes majeurs liés aux relations de travail, et cherche à construire l’harmonie sur le lieu de travail. Le Xinjiang encourage également les syndicats à jouer un rôle actif dans la sauvegarde des droits et intérêts légitimes des travailleurs. Il renforce la supervision du travail et de la sécurité sociale ainsi que la médiation et l’arbitrage des conflits de travail, et traite les conflits de travail en temps opportun et de manière appropriée. Il a pris des mesures ciblées pour corriger les violations majeures des lois et règlements du travail, et a effectué une surveillance spéciale sur le traitement des cas majeurs. En conséquence, il est en mesure de protéger efficacement les droits légitimes et les intérêts des travailleurs concernant l’intermédiation de l’emploi, les contrats de travail, les heures de travail, les congés et les jours fériés, le paiement des salaires, l’assurance sociale, et la protection spéciale du travail.

V. De meilleurs emplois pour de meilleures vies

Avec la mise en œuvre d’une série de politiques et de mesures en matière d’emploi, l’objectif selon lequel « chaque ménage a accès à des possibilités d’emploi, chaque personne a du travail à faire et chaque mois avec un revenu » a été largement atteint.

De profonds changements ont eu lieu dans la vie, le travail et la mentalité des habitants de tous les groupes ethniques du Xinjiang et en particulier dans le sud du Xinjiang — leurs poches sont mieux remplies, leur vie est meilleure et ils sont plus heureux.

Une augmentation marquée des revenus familiaux.

Les personnes qui travaillent à l’intérieur ou à l’extérieur du Xinjiang ont tous des revenus stables. Le revenu annuel par habitant des travailleurs du Xinjiang qui travaillent dans d’autres provinces est d’environ 40 000 RMB, soit à peu près le revenu disponible par habitant des résidents urbains permanents dans les endroits où ils travaillent. Les populations locales qui ont quitté leur maison pour travailler ailleurs au Xinjiang ont un revenu annuel par habitant de 30.000 RMB, beaucoup plus élevé que les revenus de l’agriculture. Par exemple, un villageois nommé Arapat Ahmatjan du canton de Charbagh, dans le comté de Lop, dans la préfecture de Hotan gagnait moins de 10 000 RMB par an en tant qu’agriculteur; mais lorsqu’il a trouvé du travail dans une entreprise d’électroménager à Nanchang City, dans la province du Jiangxi, en 2017, il a gagné plus de 160 000 RMB en moins de trois ans.

De même, un autre villageois nommé Mamtimin Turamat de la ville d’Ushsharbash, comté de Yecheng (Qaghilik), préfecture de Kashgar gagnait seulement quelques milliers de yuans par an en tant qu’agriculteur, mais son revenu mensuel a augmenté à plus de 4,000 RMB après qu’il a commencé à travailler pour une entreprise dans la préfecture autonome de Changji Hui. Sa vie était bien meilleure – il a construit une nouvelle maison et s’est marié.

Amina Rahman et son mari, un ménage pauvre enregistré dans la ville de Ghoruchol, dans le comté d’Awat, dans la préfecture d’Aksu, ont demandé un emploi après avoir vu les informations publiées par le bureau du travail et de la sécurité sociale du canton en mars 2018, et ont ensuite été embauchés par une entreprise de la ville de Jiujiang, dans la province du Jiangxi.

Ils ont maintenant un revenu mensuel d’environ 9.000 RMB, le remboursement de leurs prêts et l’épargne de plus de 90.000 yuans RMB.

Amélioration notable du niveau de vie.


D’avoir leurs besoins de base satisfaits à profiter d’une vie décente, et de passer du voyage en charrette à ânes aux véhicules modernes, les gens au Xinjiang ont été témoins de changements énormes dans leur vie.

Un villageois appelé Reyhangul Imir d’un ménage pauvre dans le canton d’Ojma, dans le comté d’Akto, préfecture autonome de Kizilsu Kirgiz, a renvoyé plus de 100 000 RMB à sa famille au cours des quatre années qu’il a passées à travailler dans la ville de Cixi, dans la province du Zhejiang.

Avec l’argent, sa famille a amélioré leur vie en construisant une nouvelle maison équipée de nouveaux meubles dans sa ville natale.

Yusan Hasan de Yurungqash, préfecture de Hotan, gagnait sa vie en prenant des petits boulots, et luttait pour joindre les deux bouts.

En juillet 2018, grâce à des connaissances utiles, il a trouvé un emploi dans une usine d’emballage de viande à Urumqi, la capitale du Xinjiang. Commençant comme bricoleur, son travail acharné a porté ses fruits et il a rapidement pris de nouvelles compétences. Il a ensuite persuadé sa femme de le rejoindre, et elle a trouvé un emploi stable dans un magasin de vêtements à Urumqi. Ils se sont rapidement installés en ville, achetant un appartement en 2020.

De l’employabilité.

Grâce à divers programmes de formation pré-emploi, les populations locales ont grandement amélioré leurs compétences en matière d’emploi; beaucoup sont devenus des mains de maître et des experts techniques, et certains sont devenus des gestionnaires et ont même commencé leurs propres entreprises.

Après trois ans de rotation à divers postes, Amina Obul du canton de Siyak, comté de Yutian (Keriya), préfecture de Hotan est devenu l’un des meilleurs employés d’une entreprise d’énergie.

Arzugul Iskandar du comté de Pishan (Guma), préfecture de Hotan travaille dans une entreprise textile dans la ville de Chaohu, province d’Anhui. Elle est devenue experte technique et maître pour les jeunes travailleurs avec l’aide de collègues de haut niveau.

Après avoir obtenu son diplôme de l’Institut de technologie de la mode de Pékin, Adila Ablat de la ville de Kucha, préfecture d’Aksu a créé une entreprise de vêtements en 2018 dans sa ville natale avec l’aide du gouvernement local. En 2019, son entreprise a atteint une valeur de production de plus de 2 millions de RMB et créé des emplois pour plus de 40 femmes.

Diplômée d’un collège handicapé, Jibek Nurlanhan, de la ville d’Altay, dans la préfecture d’Altay, préfecture autonome d’Ili Kazak, est retournée dans sa ville natale après l’obtention de son diplôme. Le service local des ressources humaines et de la sécurité sociale s’est arrangé pour qu’elle prenne un cours de formation de démarrage, et l’a aidée à lever 100.000 RMB pour créer un magasin vendant l’artisanat de broderie kazak. Elle a maintenant un revenu mensuel de plus de 6.000 RMB.

Changement d’état d’esprit.

Dans le passé, certaines populations locales sous-évaluait l’éducation et accordaient plus de valeur aux hommes qu’aux femmes. Avec des idées d’emploi dépassées, certains comptaient sur l’aide gouvernementale et le soulagement pour gagner leur vie. Mais aujourd’hui, la croyance que « seul un travail acharné peut apporter une vie meilleure » est répandue, et tous les groupes ethniques ici sont désireux de compter sur leurs propres efforts pour améliorer leur vie — plein de dynamisme, et prêts à démarrer leurs propres entreprises. Par exemple, lors d’un salon de l’emploi organisé dans le comté de Makit, dans la préfecture de Kashgar, de nombreux candidats se sont précipités pour recueillir des informations sur les possibilités offertes et postuler à des postes. C’était une scène inspirante. Certains villageois étaient motivés à trouver des opportunités à l’extérieur de leurs villages et à donner à leurs familles une vie meilleure après avoir vu que leurs pairs avaient gagné de l’argent et qu’ils avaient l’air plus prospères.

Ablimit Keyum, du canton de Kanchi, dans le comté de Baicheng, dans la préfecture d’Aksu, qui fait des affaires au Xinjiang et dans d’autres provinces, a déclaré : « Je ne suis pas satisfait du statu quo, et je veux étudier et travailler plus fort pour améliorer ma vie.»

Rozinisa Imin, du canton de Tusalla, dans la ville de Hotan, s’est inscrite à des travaux dans la ville de Jinjiang, dans la province du Fujian, en mars 2019.

L’argent qu’elle gagnait a aidé à soutenir sa famille. Son frère, qui vient d’obtenir son diplôme d’études secondaires professionnelles, la voit comme son inspiration. Il prévoit de chercher du travail dans le Fujian aussi, et rêve d’un avenir brillant.

Rêves de vie réalisés.

Beaucoup de gens trouvent les bons emplois par leur propre initiative. Ils passent des zones rurales aux zones urbaines et passent des agriculteurs aux travailleurs. Dans ce processus, ils acquièrent des compétences, augmentent leurs revenus et atteignent la prospérité; plus important encore, ils ont élargi leurs horizons, acquis des connaissances et de plus grandes capacités, et réalisé leur potentiel. La plupart des gens sont satisfaits de leur vie actuelle et sont optimistes quant à l’avenir.

Mamattohti Imintohti du comté de Hotan, préfecture de Hotan aspirait à posséder son propre restaurant. Il a commencé à travailler comme apprenti dans un restaurant à Urumqi en 2017 et a rapidement maîtrisé les compétences d’un pâtissier. Avec l’aide de son professeur, il a ouvert un restaurant qui est devenu très populaire.

Pashagul Keram du canton de Boritokay, dans le comté de Wuqia (Ulughchat), dans la préfecture autonome de Kizilsu Kirgiz, est prête à aider — elle a conduit plus de 500 résidents locaux à trouver du travail dans le Guangdong, et les a ainsi aidés à échapper à la pauvreté. Elle a reçu la Médaille nationale du travail du 1er mai et le Prix national pour les efforts dans la lutte contre la pauvreté.

Une communication plus étroite et des liens entre tous les groupes ethniques.


Les travailleurs de tous les groupes ethniques du Xinjiang ont noué de profondes amitiés tout en travaillant, en étudiant et en vivant ensemble. Ils s’occupent et s’entraident comme une famille, faisant preuve d’unité ethnique et d’entraide fondées sur un lien étroit les uns envers les autres.

Une entreprise d’électroménager de la province du Jiangsu a pris en charge environ 200 employés de 16 groupes ethniques du Xinjiang. Les travailleurs se réunissent souvent pour s’amuser, chanter, danser, faire des fêtes, faire du shopping, voyager, et cuisiner du pilaf et des kebabs comme une famille.

You Liangying, une employé du Xinjiang Production and Construction Corps qui a mis en place une coopérative de plantation de coton et de fruits, a aidé des milliers de personnes de différents groupes ethniques à apprendre des compétences avancées de plantation dans ses 17 voyages traversant des déserts s’étendant sur des centaines de miles. Ses efforts les ont non seulement aidés à sortir de la pauvreté, mais ont également favorisé des liens ethniques plus étroits. Au cours de la dernière décennie et plus, elle a aidé altruistement Mamatturup Musak du comté de Pishan (Guma), préfecture de Hotan, qui a choisi de rembourser la faveur en redonnant à la société. Leur histoire est bien connue à travers le Xinjiang.

VI. Application des normes internationales du travail et des droits de l’homme

Le Xinjiang met en œuvre une politique proactive de l’emploi, protège les droits et les intérêts légitimes du travail des personnes de tous les groupes ethniques, et s’efforce de fournir un travail décent et une vie meilleure pour tous.

Cela incarne les valeurs communes défendues par la communauté internationale et contribue à la sauvegarde de l’équité sociale et de la justice et à la promotion du développement général de l’humanité.

Remplir les obligations découlant des conventions internationales.

La Chine est un État membre fondateur et permanent de l’Organisation internationale du Travail (OIT). La Chine a ratifié 26 conventions internationales du travail, dont quatre des conventions fondamentales de l’OIT — Convention sur l’égalité des rémunérations, Convention sur l’âge minimum, Convention sur les pires formes de travail des enfants et Convention sur la discrimination (emploi et occupation).

La Chine est également signataire d’une série de conventions de l’ONU, y compris le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels , la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale, la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, la Convention relative aux droits de l’enfant, la Convention des nations unies contre la criminalité transnationale organisée, et le Protocole visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier les femmes et les enfants, complétant la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée.

La Chine applique les normes internationales en matière de travail et de droits de l’homme dans sa législation, son élaboration des politiques et sa mise en œuvre des politiques, afin de protéger efficacement les droits des travailleurs. La Chine interdit le travail des enfants, s’oppose au travail forcé, à la discrimination en matière d’emploi et au harcèlement sexuel sur le lieu de travail, prend des mesures ciblées pour lutter contre l’emploi illégal et prévient et punit toutes sortes de violations et de crimes concernant l’emploi. Dans l’accomplissement de leurs responsabilités en matière d’emploi, les gouvernements locaux à tous les niveaux du Xinjiang encouragent l’emploi complet et de qualité pour les personnes de différentes régions, de différents groupes ethniques et, dans des conditions économiques différentes, afin de parvenir à un développement et à des progrès communs entre tous les groupes ethniques. Le Xinjiang est ainsi devenu un exemple réussi de la pratique des normes internationales en matière de travail et de droits de l’homme dans les zones sous-développées où la population est importante.

[...]


Edité le 29-12-2020 à 21:05:01 par Xuan




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   Posté le 29-12-2020 à 22:33:54   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

VI. Application des normes internationales du travail et des droits de l’homme

Le Xinjiang met en œuvre une politique proactive de l’emploi, protège les droits et les intérêts légitimes du travail des personnes de tous les groupes ethniques, et s’efforce de fournir un travail décent et une vie meilleure pour tous.

Cela incarne les valeurs communes défendues par la communauté internationale et contribue à la sauvegarde de l’équité sociale et de la justice et à la promotion du développement général de l’humanité.

Remplir les obligations découlant des conventions internationales.


La Chine est un État membre fondateur et permanent de l’Organisation internationale du Travail (OIT). La Chine a ratifié 26 conventions internationales du travail, dont quatre des conventions fondamentales de l’OIT — Convention sur l’égalité des rémunérations, Convention sur l’âge minimum, Convention sur les pires formes de travail des enfants et Convention sur la discrimination (emploi et occupation).

La Chine est également signataire d’une série de conventions de l’ONU, y compris le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels , la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale, la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, la Convention relative aux droits de l’enfant, la Convention des nations unies contre la criminalité transnationale organisée, et le Protocole visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier les femmes et les enfants, complétant la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée.

La Chine applique les normes internationales en matière de travail et de droits de l’homme dans sa législation, son élaboration des politiques et sa mise en œuvre des politiques, afin de protéger efficacement les droits des travailleurs. La Chine interdit le travail des enfants, s’oppose au travail forcé, à la discrimination en matière d’emploi et au harcèlement sexuel sur le lieu de travail, prend des mesures ciblées pour lutter contre l’emploi illégal et prévient et punit toutes sortes de violations et de crimes concernant l’emploi. Dans l’accomplissement de leurs responsabilités en matière d’emploi, les gouvernements locaux à tous les niveaux du Xinjiang encouragent l’emploi complet et de qualité pour les personnes de différentes régions, de différents groupes ethniques et, dans des conditions économiques différentes, afin de parvenir à un développement et à des progrès communs entre tous les groupes ethniques. Le Xinjiang est ainsi devenu un exemple réussi de la pratique des normes internationales en matière de travail et de droits de l’homme dans les zones sous-développées où la population est importante.

Trouver de nouvelles approches pour éradiquer la pauvreté.

Mettre fin à la pauvreté a été un objectif durable de l’humanité et une composante majeure de la protection des droits de l’homme. Dans l’Agenda des Nations Unies pour le développement durable 2030 « mettre fin à la pauvreté sous toutes ses formes partout » dépasse tous les autres objectifs de développement, exprimant une demande pressante de la communauté internationale à cette fin.
Dans la mise en œuvre de l’Agenda 2030, la Chine indique clairement que l’objectif d’atteindre une prospérité modérée à tous égards est pour l’ensemble de son peuple, et qu’aucun groupe ethnique n’est autorisé à être à la traîne.
Le Xinjiang protège les droits de l’homme par le développement et s’efforce d’éradiquer la pauvreté par l’éducation et la formation, le renforcement des capacités et l’emploi. Elle prévient et s’attaque efficacement au terrorisme et à l’extrémisme, tout en maintenant la stabilité sociale et améliore la vie des gens, avec une population appauvrie et l’incidence de la pauvreté nettement réduite.
De 2013 à fin 2019, le Xinjiang a éliminé la pauvreté dans 25 comtés pauvres et 3 107 villages pauvres, et l’incidence de la pauvreté est passée de 19,4 % à 1,24 %.
De 2014 à fin 2019, un total de 2,92 millions de personnes provenant de 737 600 ménages ont ébranlé la pauvreté.
D’ici la fin de 2020, la pauvreté sera complètement éliminée au Xinjiang. Le Xinjiang a élaboré une nouvelle approche pour relever certains des défis mondiaux : protéger les droits de l’homme tout en luttant contre le terrorisme et l’extrémisme, et poursuivre le développement durable tout en éliminant la pauvreté.

Répondre au Programme de travail décent de l’OIT.

L’OIT a lancé un programme visant à promouvoir le travail décent pour tous, dans le but de parvenir à un développement humain tous azimuts. L’ordre du jour, qui fait partie intégrante du respect et de la protection des droits de l’homme, incarne le consensus de la communauté internationale. Le gouvernement chinois accorde toujours la priorité aux gens et a activement répondu à l’ordre du jour de l’OIT en mettant en œuvre le Programme pour les pays du travail décent pour la Chine (2016-2020) et en intégrant le concept de travail décent dans les politiques nationales et les plans de développement. Le Xinjiang a mis en pratique des mesures politiques pertinentes du gouvernement national, en mettant l’accent en particulier sur le respect des choix des travailleurs, la protection de leurs droits et intérêts, l’amélioration de leur environnement de travail et de leurs conditions de travail, et la reconnaissance de leurs contributions.
Cela garantit que les personnes de tous les groupes ethniques travaillent dans un environnement décent avec liberté, égalité, sécurité et dignité. Conformément à la Constitution, à la loi sur le travail et à la loi sur la promotion de l’emploi du pays, et respectant les conditions locales, le Xinjiang a lancé un ensemble de mesures politiques efficaces pour assurer un emploi stable à tous les résidents. Ces dernières années, le taux de chômage urbain enregistré au Xinjiang est resté inférieur à 3,5 %. Cela permet aux populations locales de jouir du droit de travailler dans la mesure du possible, et a jeté les bases solides pour élever les droits de l’homme à la vie et au développement à un niveau supérieur dans une sphère plus large.

Conclusion

Le président chinois Xi Jinping, également secrétaire général du Comité central du PCC et président de la Commission militaire centrale, a souligné que l’emploi est essentiel au bien-être des populations.

Le Programme mondial pour l’emploi adopté par l’OIT indique que l’emploi est au cœur de la réduction de la pauvreté. Le fait d’avoir un travail décent est d’une importance vitale pour sa survie et sa croissance, une vie familiale harmonieuse et heureuse et la stabilité à long terme de la société. Les politiques proactives visant à assurer l’emploi et la sécurité de l’emploi adoptées par le gouvernement local du Xinjiang ont effectivement protégé les droits fondamentaux de tous les groupes ethniques en matière de travail, amélioré considérablement leurs conditions de vie et de travail et pleinement satisfait leurs aspirations à créer une vie meilleure.

Pendant des années, certaines forces internationales, coupables de préjugés idéologiques et de préjugés contre la Chine, ont appliqué deux poids, deux mesures au Xinjiang, critiquant les « violations des droits de l’homme » tout en ignorant les énormes efforts déployés par le Xinjiang pour protéger les droits de l’homme.

Ils ont fabriqué des faits pour étayer leurs fausses allégations de « travail forcé » au Xinjiang, et ont barbouillé le travail du gouvernement local sur l’emploi et la sécurité d’emploi. Leurs actes équivalent au déni du fait que les populations locales du Xinjiang jouissent du droit de travailler, aspirent à sortir de la pauvreté et du retard et travaillent à cet objectif. Une telle allégation sans fondement serait vivement contestée par tous ceux qui valorisent la justice et le progrès. Le respect et la protection des droits de l’homme sont des principes inscrits dans la Constitution de la Chine.

Le PCC et le gouvernement chinois ont toujours donné la priorité à la protection des droits des citoyens au travail et à l’emploi; nous avons pris une position résolue contre le travail forcé et l’avons éradiqué sous quelque forme que ce soit. Les politiques et pratiques du Xinjiang en matière d’emploi et de sécurité d’emploi sont conformes à la Constitution chinoise et aux lois pertinentes, se conforment aux normes internationales en matière de travail et de droits de l’homme et soutiennent la volonté de tous les groupes ethniques de vivre une vie meilleure. Ils ont servi à répondre aux besoins des gens, à améliorer leur bien-être et à gagner leur soutien.

Le travail aide à faire une différence et à créer le bonheur. Pour l’avenir, le Xinjiang poursuivra son engagement envers la philosophie de développement centrée sur les personnes, adhérera au principe selon lequel l’emploi est d’une importance primordiale pour le bien-être des personnes, mettra en œuvre la stratégie consistant à donner la priorité à l’emploi et mettra en place des politiques plus proactives pour stimuler l’emploi. Grâce à des efforts inlassables, elle s’efforcera d’accroître l’emploi en volume et en qualité, afin de répondre aux attentes croissantes de tous les groupes ethniques pour une vie meilleure.

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Xuan
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   Posté le 29-12-2020 à 23:26:49   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Global Times met en ligne une vidéo (en anglais) sur une entreprise du Xinjiang où des journalistes de la BBC se sont vus "refuser de filmer"

https://www.globaltimes.cn/page/202012/1211286.shtml

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   Posté le 30-12-2020 à 15:27:23   Voir le profil de Grecfrites (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Grecfrites   

À propos du bilan des contaminations des habitants de Wuhan qui serait revu à la hausse.
https://www.france24.com/fr/asie-pacifique/20201230-covid-19-le-nombre-de-contaminations-à-wuhan-dix-fois-supérieur-au-bilan-officiel?ref=tw_i

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   Posté le 30-12-2020 à 23:47:57   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Le lien vers une étude des autorités chinoises revient au point de départ. Et je n'ai pas trouvé l'étude en question.
D'autre part le chiffre estimé est calculé à partir d'une statistique sur 34 000 personnes, ce n'est pas un comptage réel. Attendons que d'autres articles donnent davantage de précisions s'il y en a, mais ça ne change pas fondamentalement les choses :

Factuellement la Chine a essuyé les plâtres au niveau des tests. Le 12 février un deuxième procédé ou une nouvelle méthode ont fait bondir les chiffres de quelques milliers à près de 15 000.
La Chine a essayé aussi les radios pulmonaires, mais les résultats étaient surestimés.
22 universités ont planché pour mettre au point les tests PCR, utilisés peut-être en mars (pas avant en juin ici).
J'ai noté 68 000 cas dans le Hubei le 12 mars. Il est possible qu'il y en ait eu davantage. Global Times donnait début février le détail des cas présentant un "diagnostic clinique" et l'ensemble, puis a distingué le 17 février les "cas suspects", les "cas confirmés" et le total.
Je n'ai pas relevé tous ces chiffres évidemment, sauf que le 17 il y avait sur près de 60 000 cas dans le Hubei 49 665 cas confirmés et 3 456 cas suspects. On pourrait donc supposer que les cas asymptomatiques n'ont pas tous été comptabilisés.
En fait plusieurs méthodes ont été utilisées : les tests, les mesures de t°, les enquêtes et les QR codes sur les portables. Donc je ne crois pas que les tests PCR aient été appliqués à 11 millions d'individus, et je penche plutôt pour des cas asymptomatiques, ce que dit l'article d'ailleurs :

..."Mais la Chine n'inclut pas les personnes asymptomatiques dans ses bilans, ce qui explique aussi une partie de l'écart entre le décompte officiel et le nombre de personnes porteuses d'anticorps.
Qin Ying, une experte en sérologie au Centre chinois de contrôle des maladies a expliqué que ces écarts n'étaient pas spécifiques au pays asiatique. "Plusieurs pays ont déjà publié des études sérologiques similaires et dans la plupart des cas les porteurs d'anticorps étaient plusieurs fois plus nombreux que le bilan confirmé" , a-t-elle assuré.
Au total, 34 000 personnes ont été testées dans le cadre de l'étude publiée lundi. Selon ses résultats, le taux de contamination culminait en avril à 0,44 % dans le reste de la province du Hubei, dont Wuhan est le chef-lieu. L'ensemble de la province a fait l'objet d'une quarantaine jusqu'à la fin mars, Wuhan jusqu'à début avril.
Dans six autres provinces et métropoles du pays, des tests menés auprès de 12 000 personnes n'ont révélé que deux cas de contamination.
Ces chiffres confirment que l'épidémie a été largement cantonnée à la ville de Wuhan, alors que le pouvoir chinois a pratiquement paralysé l'économie de l'ensemble du pays pendant plusieurs semaines afin d'enrayer la contagion.
A titre de comparaison, le taux de prévalence du virus atteignait 23 % en septembre dernier à New York, l'une des villes les plus touchées des Etats-Unis"...


Ce sont des méthodes pratiques qui ont été utilisées, en tâtonnant, et forcément au début les cas asymptomatiques ne pouvaient pas être détectés parce que les tests PCR n'existaient pas encore et que ni les enquêtes de terrain ni les mesures de t° ne pouvaient les détecter.
En tout état de cause la méthode a eu un bon résultat étant donné qu'il n'y a eu aucune rechute et que tous les témoignages y compris de FR2 montrent que la vie a repris quasi normalement.
L'article explique aussi pourquoi il n'y a pratiquement pas eu de décès dans le reste de la Chine.

En ce qui concerne les morts c'est assez différent. Les chinois sont très soucieux du culte des morts, et dissimuler des cadavres aurait soulevé une insurrection bien pire que la colère des réseaux sociaux à la mort de Li Wenlian.
Pour prendre une population comparable il y a à ce jour 12 000 décès en Ile de France, contre 4000 à Wuhan (le décompte initial de 3056 le 11 mars a été incrémenté ensuite d'un millier de morts à domicile non comptabilisés dans les hôpitaux).

Contrairement à la théorie "la Chine a menti", elle a tout fait pour tenir une comptabilité la plus exacte possible, non pas pour bluffer mais parce que c'était le seul moyen de savoir comment s'orienter.
Si on lit l'article jusqu'au bout il s'avère qu'il n'y a aucune dissimulation et que l'info elle-même provient du Centre chinois pour le contrôle et la prévention des maladies .

Sur la question sanitaire proprement dite, cela donne d'abord l'indication que les tests systématiques sont globalement efficaces.
Ensuite que l'association de plusieurs méthodes permet d'éradiquer le virus même si l'ensemble des cas asymptomatiques n'est pas isolé.
De fait un cas asymptomatique ne tousse pas et ne projette pas le virus de la même façon dans des gouttelettes, ce qui est considéré comme le principal vecteur de transmission, à part les contacts et les surfaces infectées.

Les tests PCR n'ayant été mis en place que beaucoup plus tard en France, on peut supposer que pas mal de cas asymptomatiques sont passés au travers. D'autre part les tests ici ne font pas l'objet d'une comptabilité stricte puisqu'une même personne peut s'y présenter plusieurs fois, qu'aucune organisation n'est mise en place pour faire une enquête dans le public, que nulle part on ne prend les températures dans les lieux publics, et que l'application "tous ensemble contre le covid" a surtout servi à se faire des autorisations sur le portable.


Edité le 31-12-2020 à 00:03:28 par Xuan




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La Chine finalise les essais de phase III :

Le vaccin COVID-19 de Sinopharm affiche un taux d'efficacité de 79%, demande l'approbation du marché
Par Leng Shumei et Zhao Juecheng
Publié: 30 déc.2020 12:15

Le producteur chinois de vaccins Sinopharm a annoncé qu'un vaccin inactivé développé par sa filiale China National Biotech Group (CNBG) a un taux d'efficacité de plus de 79%, et a confirmé qu'il avait officiellement déposé une demande d'approbation de mise sur le marché auprès des régulateurs chinois.
CNBG est le premier producteur chinois à publier les résultats provisoires des essais cliniques de phase III pour son vaccin COVID-19, qui renforceront la communauté internationale ainsi que la confiance du peuple chinois dans les vaccins COVID-19 chinois, ont déclaré des experts.
Le Beijing Biological Products Institute, sous l'égide du CNBG, a annoncé mercredi sur son site Web que les résultats intermédiaires des essais cliniques de phase III sur un vaccin inactivé qu'il a développé montrent que le vaccin peut déclencher des anticorps anti-coronavirus à titre élevé après deux injections.
Le vaccin montre une efficacité de 79,34% et un taux de conversion positif de 99,52% en anticorps, atteignant les normes de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et des autorités chinoises, selon l'institut.
L'Administration nationale chinoise des produits médicaux a déclaré qu'un vaccin doit montrer une efficacité d'au moins 50% pour obtenir l'approbation du marché.
Le vaccin a également montré une bonne sécurité après la vaccination, ont noté ses producteurs.

L'institut a déclaré qu'il avait officiellement déposé une demande d'approbation de mise sur le marché auprès des régulateurs chinois des vaccins.
Habituellement, le taux d'efficacité d'un vaccin inactivé se situe entre 70 et 80 pour cent. Un taux d'efficacité de 79,34% est assez bon, ont déclaré mercredi des experts au Global Times.
La Chine est expérimentée dans le développement et la production de vaccins inactivés. Alors que le pays a lancé diverses méthodes pour développer des vaccins COVID-19, les vaccins inactivés sont une option sûre qui réussirait très probablement, a déclaré mercredi Tao Lina, un expert en vaccins à Shanghai, au Global Times.
Tao a noté que les vaccins chinois engloberaient un vaste marché car les vaccins inactivés sont plus faciles à transporter et le pays dispose de plusieurs produits utilisant différentes méthodes en cours de développement.

La Chine a lancé cinq méthodes technologiques différentes pour développer des vaccins COVID-19. Quinze vaccins COVID-19 développés en Chine sont en cours d'essais cliniques, selon les autorités chinoises.
L'annonce de mercredi de l'institut de Pékin a également renforcé la confiance du peuple chinois dans les vaccins nationaux.
Une femme surnommée Guo, 28 ans, vivant à Shenzhen, a déclaré au Global Times que l'annonce des données la rendait plus assurée sur la sécurité du vaccin et qu'elle se ferait probablement vacciner après l'approbation du vaccin par les régulateurs.
Selon un document circulant en ligne comme enregistrement d'une conférence vidéo sur le système de prévention et de contrôle des maladies nationale tenue le 15 Décembre, les plans de la Chine visent à vacciner quelque 50 millions de personnes jugées à haut risque à partir du 5 Février
Jusqu'à présent, au moins 10 provinces de Chine, dont la province du Jiangsu en Chine orientale et la province du Guangdong en Chine méridionale, ont officiellement annoncé un plan de vaccination pour les résidents locaux.

CNBG a développé deux vaccins COVID-19 inactivés, l'un par son institut de Pékin et l'autre par son institut de Wuhan. Les deux vaccins font l'objet d'essais cliniques de phase III dans plus de 10 pays étrangers.
Le vaccin de l'institut de Pékin a été approuvé aux Émirats arabes unis (EAU) et à Bahreïn au début du mois.

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La Chine accorde une autorisation de mise sur le marché conditionnelle pour son premier vaccin COVID-19 fait maison

Par Leng Shumei, Hu Yuwei et Zhang Hui
Publié: 31 déc.2020 10:11
https://www.globaltimes.cn/page/202012/1211512.shtml

La Chine a annoncé jeudi qu'elle avait accordé une autorisation de mise sur le marché assortie de conditions pour son premier vaccin COVID-19 maison, qui a été développé par Sinopharm, marquant une étape monumentale dans la bataille contre la pandémie qui a tué 1,79 million de personnes dans le monde.

Le vaccin inactivé mis au point par l'Institut des produits biologiques de Pékin dans le cadre de la filiale de Sinopharm, China National Biotec Group (CNBG), a obtenu mercredi l'autorisation officielle de l'Administration nationale des produits médicaux de Chine , Chen Shifei, directeur adjoint de l'Administration nationale des produits médicaux, a déclaré lors de la conférence de presse de jeudi.
Cette décision est intervenue un jour après que l'institut a annoncé que le vaccin avait une efficacité de 79,34% et un taux de conversion positif des anticorps de 99,52%, selon les résultats intermédiaires des essais cliniques de phase III.
Les résultats sont meilleurs que la norme de 50% de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et des autorités chinoises, selon l'institut. Le vaccin a également montré un bon niveau de sécurité, ont noté ses producteurs.
Un vaccin doit faire l'objet d'un examen strict par l'administration nationale des médicaments de chaque pays avant d'être autorisé à l'usage du public. Toutes les données et tous les processus sont examinés par des comités tiers professionnels, a déclaré le président de CNBG, Yang Xiaoming, au Global Times dans une récente interview exclusive.

Yang a été inoculé avec un vaccin CNBG en mars avec des centaines de ses collègues. Il a dit qu'ils avaient testé le niveau d'anticorps six mois après la vaccination et que les résultats étaient bons.
Yang a noté que les données sur la sécurité et l'efficacité collectées jusqu'à présent dans les essais cliniques de phase III sont meilleures que prévu
Les effets secondaires signalés des vaccins sont également plus doux que prévu, a déclaré Yang. Les effets secondaires des vaccins inactivés du CNBG comprennent des douleurs ou des rougeurs au site d'injection, de la fièvre, des douleurs musculaires, des nausées et des maux de tête.

Un représentant de Sinopharm a déclaré mercredi au Global Times que les résultats intermédiaires sont principalement basés sur des données d'essais menés aux Émirats arabes unis, la plus grande base de tests du vaccin. Le régulateur chinois utilise une norme très rigoureuse - même plus forte que les critères internationaux - pour examiner le nombre de cas infectés confirmés dans les essais en double aveugle contrôlés par placebo pour comprendre l'efficacité du vaccin.
Le vaccin de l'institut de Pékin a été approuvé aux EAU et à Bahreïn au début du mois.
Les deux vaccins inactivés de Sinopharm ont été administrés à près d'un million de personnes pour une utilisation d'urgence et aucun effet indésirable grave n'a été signalé. Environ 70 000 volontaires ont participé aux essais cliniques de phase III dans plus de 10 pays.

Jusqu'à présent, au moins 10 provinces de Chine, dont la province du Jiangsu en Chine orientale et la province du Guangdong en Chine méridionale, ont officiellement annoncé un plan de vaccination pour les résidents locaux.
Pour former une barrière immunologique, il faut au moins 700 millions de résidents chinois pour être vaccinés, ce qui signifie au moins 1,4 milliard de doses, a déclaré Yang.
Normalement, il n'y aurait que 500 à 700 millions de doses de vaccins disponibles sur le marché chinois chaque année, a déclaré Yang, notant que ce serait un grand défi pour la Chine de procéder à une vaccination de masse en si peu de temps.
Selon Yang, la capacité de production de CNBG de vaccins inactivés COVID-19 a atteint 120 millions de doses d'ici la fin de l'année et elle passera à un milliard de doses par an en 2021.
Yang a noté que la Chine avait mis en place une industrie complète de la chaîne du froid pour la livraison des vaccins. Le seul problème potentiel peut résider dans le déséquilibre entre différentes zones telles que les zones côtières développées et les zones du centre et de l'ouest qui sont comparativement moins développées.
Tao Lina, un expert en vaccins à Shanghai, a déclaré que l'approbation démontrait que la Chine avait créé un "miracle" en créant un vaccin en un an.

Pfizer et Moderna ont annoncé une efficacité de 95% pour leurs vaccins à ARNm, ce qui était au-delà des prévisions et a accru les attentes du public pour les vaccins inactivés chinois.
Tao a noté que malgré leur efficacité élevée, les vaccins américains à ARNm ont montré plus d'effets secondaires ainsi que des cas d'allergies aiguës. Les vaccins à ARNm ont également des exigences plus strictes pour le transport.
Tao a suggéré que les vaccins inactivés et à ARNm peuvent tous deux aider les êtres humains à résister au nouveau coronavirus. Mais les deux sont des produits à un stade précoce et des produits plus améliorés sont attendus, ce qui offrira un meilleur équilibre entre les exigences d'efficacité, de sécurité et de transport.


Edité le 31-12-2020 à 13:05:53 par Xuan




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Avez-vous des informations sur la possibilité de se faire vacciner par Sinopharm en France ou en Europe ?

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   Posté le 31-12-2020 à 10:28:01   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

On peut se tutoyer Grecfrites

J'aurais préféré me faire vacciner comme ça mais je ne crois pas que ce sera possible.
D'abord la France ne s'est pas tournée vers les vaccins chinois.
Et la Chine les destine en priorité aux pays du Tiers Monde. C'est dans ces pays que les essais de phase III ont été réalisés. C'est dans ce but que la Chine s'est intégrée à Oxfam.

La Chine et l'OMS ont reproché aux pays occidentaux d'avoir accaparé les vaccins pour des quantités extravagantes, de sorte que le Tiers Monde dont la population est beaucoup plus nombreuse s'en trouve démuni.
Voir cet article : Comment sont répartis les vaccins dans le monde


Par exemple Jean Castex a annoncé la 3 décembre que la France a précommandé 200 millions de doses du Pfizer.

La Commission européenne a conclu un premier contrat, avec le laboratoire pharmaceutique AstraZeneca, dès fin août pour le préachat de 300 millions de doses. Ont suivi cinq autres contrats, avec BioNTech-Pfizer, CureVac, Sanofi-GSK, Johnson & Johnson et Moderna, pour un milliard et demi de doses en tout
Sur un autre site j'ai lu que l'UE s’est assuré 1,3 milliard de doses auprès des laboratoires pharmaceutiques, et 660 millions supplémentaires en option, pour une population de 446 millions d'habitants.

Généralement il faut deux doses par vaccination.
Il se trouve que le vaccin Pfizer est conditionné dans une ampoule qui, une fois diluée, contient cinq doses. Certains patients en Allemagne ont donc reçu 5 doses par erreur ...

Pfizer/BioNTech devrait fournir 50 millions de doses à l’Europe et aux États-Unis dès décembre, et Moderna 20 millions.

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   Posté le 01-01-2021 à 18:24:53   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Allocution du Nouvel An 2021 du président chinois Xi Jinping

le Quotidien du Peuple en ligne | 31.12.2020 21h45

Camarades, chers amis, mesdames et messieurs,

Bonjour!

L'année 2021 approche, et c'est avec un immense plaisir que je vous adresse, depuis Beijing, mes meilleurs vœux à cette occasion! 2020 a été une année toute particulière. Au moment où l'épidémie du nouveau coronavirus a éclaté, c'est avec solidarité et fraternité que nous y avons répondu, en donnant la priorité au peuple et à la vie. Une épopée extraordinaire de lutte antiépidémique vécue avec détermination et opiniâtreté. Unis face au désastre, nous avons, avec courage, fait le choix d'aller de l'avant, et de remplir nos devoirs. Nous avons partagé les moments les plus difficiles, sans craindre de nous sacrifier, en prêtant main forte à ceux qui en avaient besoin. Le personnel médical et soignant, les soldats, les scientifiques et travailleurs sociaux, les volontaires, les ouvriers, les personnes âgées, les jeunes, même la génération Z, d'innombrables personnes ont répondu au péril de leur vie à l'appel du devoir, pour protéger leurs compatriotes. Tel un grand fleuve aux flots incessants, ces hommes et ces femmes ont ensemble érigé une forteresse imprenable face à la maladie. Souvenons-nous de ces silhouettes animées par une volonté de fer, de ces gestes de solidarité, de ces émouvants moments de chaleur humaine, la démonstration de cet héroïsme qui a permis de combattre la pandémie. C'est dans les moments les plus ordinaires que l'on observe la grandeur de la vie, car les vrais héros sont au sein du peuple. À tous, félicitations ! Mes pensées les plus sincères à chaque personne qui a eu le malheur d'être contaminée! Que tous ces héros du quotidien acceptent ma profonde considération ! Je suis fier de ma grande patrie, de mon grand peuple, animé par la volonté de se dépasser !

Les moments périlleux mettent en valeur le courage et l'héroïsme, les meilleurs résultats ne s'obtiennent qu'avec de grands efforts. Nous avons su gérer les conséquences de la pandémie et obtenu d'importants succès en termes socio-économiques. Les objectifs fixés dans le 13e Plan quinquennal ont été atteints, la feuille de route a été donnée pour la période du 14e Plan quinquennal. Nous accélérons la cadence pour insuffler une nouvelle dynamique de développement, et atteindre nos objectifs dans l'optique d'un développement de qualité. La Chine a été la première des grandes économies au monde à avoir enregistré une croissance, notre PIB pourrait atteindre 100 000 milliards de yuans en 2020. Les récoltes de céréales ont été abondantes pour une 17e année consécutive. D'importantes percées ont eu lieu dans le cadre des programmes de recherche dont Tianwen 1, Chang'E 5 et Fendouzhe. Les travaux de la zone franche portuaire de Hainan avancent à grand pas. Nous avons aussi jugulé de violentes innondations, nos populations et nos militaires se sont battus côte à côte pour lutter contre les calamités, secourir les sinistrés et réduire les pertes le plus possible. J'ai remarqué avec satisfaction lors de mes déplacements dans 13 provinces et municipalités, que les mesures de lutte antiépidémique avaient été appliquées à tous les niveaux avec le plus grand sérieux, que de grands efforts étaient déployés pour reprendre les activités. Sur tout le territoire chinois, travailler et produire est une véritable course contre la montre. Où que l'on soit, on ressent cette confiance, cette détermination, cette volonté d'avancer et de progresser.

En 2020, nous avons enregistré des résultats historiques dans l'édification intégrale d'une société de moyenne aisance. Nous avons remporté la victoire décisive dans la lutte pour éradiquer la pauvreté. Nous avons lancé l'ultime combat contre la pauvreté extrême, et triomphé des plus redoutables obstacles. Au prix de 8 années d'efforts inlassables, nous avons sorti de la pauvreté presque 100 millions d'habitants ruraux considérés comme pauvres selon les critères en vigueur, et 832 districts ont été débarrassés de la pauvreté. Ces dernières années, je me suis déplacé dans 14 régions pauvres, et j'ai été frappé par la détermination et l'opiniâtreté des habitants locaux, et par les sacrifices de nos cadres qui se consacrent à la lutte contre la pauvreté. Nous devons poursuivre nos efforts sans relâche, pour redresser nos régions rurales et avancer à pas sûrs vers notre objectif de prospérité pour tous.

Cette année, nous avons solennellement célébré le 40e anniversaire de la création de zones économiques spéciales dont celle de Shenzhen, ainsi que le 30e anniversaire du développement et de l'ouverture de Pudong à Shanghai. En bord de mer de Chine méridionale où les vagues déferlent, et sur les rives splendides du fleuve Huangpu, j'ai éprouvé une multitude de sentiments. À l'origine des zones pilotes de la Chine, elles se sont avérées essentielles dans le développement dynamique du pays, l'accent mis sur l'innovation contribuant pleinement à en faire des modèles pour d'autres régions. La réforme et l'ouverture ont créé des miracles en matière de développement. À l'avenir, nous devrons poursuivre, avec toujours plus d'audace, l'approfondissement des réformes et l'élargissement de l'ouverture, tout en écrivant de nouveaux chapitres prometteurs.

En empruntant le chemin approprié, on ne se retrouve jamais seul. Les peuples du monde forment une grande famille. Les épreuves que nous avons affrontées au cours de l'année écoulée, nous ont fait comprendre plus que jamais la signification d'une communauté de destin pour l'humanité. J'ai eu de nombreuses conversations téléphoniques avec mes vieux et nouveaux amis de l'étranger et participé à plusieurs conférences internationales en ligne. Ce dont j'ai parlé le plus à ces occasions, c'était de vaincre la Covid-19 en promouvant la solidarité et la coopération. Le chemin est long à parcourir pour vaincre le virus. Les peuples de tous les pays sont appelés à travailler dans un esprit de solidarité pour dissiper au plus tôt la détresse causée par la pandémie, et à redoubler d'efforts pour faire de notre planète un meilleur foyer pour tous.

L'année 2021 marquera le centenaire du Parti communiste chinois. Durant ce siècle écoulé, nous avons accompli une œuvre d'une ampleur inouïe, notre engagement initial s'est enraciné plus profondément dans les esprits.

D'un immeuble à Shanghai à un navire rouge sur lac Nanhu de Jiaxing, le PCC a su gagner la confiance du peuple et porter l'espoir de toute une nation. Après avoir franchi des rapides et des bas-fonds dangereux et affronté tempêtes et tourbillons, notre Parti, désormais devenu un paquebot, conduit la Chine sur un développement régulier et durable. Nourrissant de nobles ambitions, notre Parti bientôt centenaire est plein de vigueur. Fidèles à notre engagement initial et gardant toujours à l'esprit notre mission, nous suivons le concept de développement centré sur le peuple et avançons avec détermination. Pour réaliser, à terme, le grand renouveau de la nation chinoise.

À ce moment charnière de la réalisation des objectifs des « Deux Centenaires », nous entamerons la nouvelle marche de l'édification intégrale d'un pays socialiste moderne. Le long chemin à parcourir appelle à des efforts inlassables. C'est en travaillant d'arrache-pied que nous avons accompli nos avancées remarquables en surmontant toutes les difficultés. Nous devons poursuivre nos efforts et avancer vaillamment vers toujours plus de réussite.

En cet instant, les lumières sont allumées, les familles sont réunies. Nous allons célébrer la nouvelle année. Je tiens à vous présenter mes voeux de bonheur. Que la prospérité accompagne notre peuple et notre pays. Et que l'harmonie règne dans le monde.

Merci à toutes et à tous.


Edité le 01-01-2021 à 18:25:28 par Xuan




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   Posté le 02-01-2021 à 10:41:11   Voir le profil de Grecfrites (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Grecfrites   

Xuan a écrit :

On peut se tutoyer Grecfrites

J'aurais préféré me faire vacciner comme ça mais je ne crois pas que ce sera possible.
D'abord la France ne s'est pas tournée vers les vaccins chinois.
Et la Chine les destine en priorité aux pays du Tiers Monde. C'est dans ces pays que les essais de phase III ont été réalisés. C'est dans ce but que la Chine s'est intégrée à Oxfam.

La Chine et l'OMS ont reproché aux pays occidentaux d'avoir accaparé les vaccins pour des quantités extravagantes, de sorte que le Tiers Monde dont la population est beaucoup plus nombreuse s'en trouve démuni.
Voir cet article : Comment sont répartis les vaccins dans le monde


Par exemple Jean Castex a annoncé la 3 décembre que la France a précommandé 200 millions de doses du Pfizer.

La Commission européenne a conclu un premier contrat, avec le laboratoire pharmaceutique AstraZeneca, dès fin août pour le préachat de 300 millions de doses. Ont suivi cinq autres contrats, avec BioNTech-Pfizer, CureVac, Sanofi-GSK, Johnson & Johnson et Moderna, pour un milliard et demi de doses en tout
Sur un autre site j'ai lu que l'UE s’est assuré 1,3 milliard de doses auprès des laboratoires pharmaceutiques, et 660 millions supplémentaires en option, pour une population de 446 millions d'habitants.

Généralement il faut deux doses par vaccination.
Il se trouve que le vaccin Pfizer est conditionné dans une ampoule qui, une fois diluée, contient cinq doses. Certains patients en Allemagne ont donc reçu 5 doses par erreur ...

Pfizer/BioNTech devrait fournir 50 millions de doses à l’Europe et aux États-Unis dès décembre, et Moderna 20 millions.


Il nous reste la possibilité d’aller en Serbie, au Maroc ou en Turquie pour se faire vacciner par Sinopharm

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Xuan
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   Posté le 02-01-2021 à 15:54:44   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Des chinois résidents en Italie seraient rentrés chez eux pour se faire vacciner ... à vérifier

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Des cadres du PCC sur la sellette. Heureusement pour eux, Georgina Dufoix , Fabius, Edouard Philippe et Agnès Buzyn ne sont pas chinois :

Enquête sur des responsables du Heilongjiang, pour leur prévention inefficace de l'épidémie: regarder des vidéos pornographiques pendant l'épidémie


Écrit par: Chu Wen
2021-01-02 12:19:03
Date de la dernière mise à jour:2021-01-02 12:19

Le 2 janvier, heure de Pékin, 22 nouveaux cas confirmés de COVID-19 (COVID-19) ont été nouvellement diagnostiqués dans toute la Chine continentale, dont 14 cas importés et 8 cas locaux, dont 7 cas au Liaoning et 1 cas à Pékin.
Lors de la conférence de presse sur le mécanisme conjoint de prévention et de contrôle du Conseil d'État chinois le 30 décembre 2020, la Commission nationale de la santé a déclaré qu'elle superviserait les responsabilités de la prévention et du contrôle locaux des épidémies et qu'elle serait tenue responsable si la prévention et le contrôle ne sont pas efficaces.

Il y a eu des cas confirmés d'épidémie dans de nombreuses régions de Chine, et les responsables ont averti que si la prévention de l'épidémie n'était pas efficace, ils en seraient tenus responsables. (Vision du peuple)
En fait, dès janvier 2020, après le déclenchement de l'épidémie, de nombreux responsables politiques du PCC ont été traités en raison d'une prévention et d'un contrôle inefficaces de l'épidémie. Le plus connu est l'ancien secrétaire du Comité provincial du Hubei, Jiang Chaoliang, qui a été licencié pour inefficace prévention et contrôle de l'épidémie. .

La dernière préoccupation du public est Kong Lingbao, un secrétaire du parti du district du Heilongjiang limogé, qui est devenu le premier cadre du parti et un représentant du gouvernement à faire l'objet d'une enquête dans la province en raison d'une mauvaise prévention des épidémies.

Le Beijing Daily, le journal du parti local du Parti communiste chinois, a révélé que Kong Lingbao, né en 1975, était le secrétaire du comité du district de Hengshan de la ville de Jixi, province du Heilongjiang avant de faire l'objet d'une enquête. Il a été démis de ses fonctions et une enquête a été lancée en février 2020 pour propos inappropriés, transféré au parquet en avril, expulsé de ses fonctions publiques en août, expulsé du parti en octobre et condamné à 10 ans et 6 mois en novembre.

Selon le rapport, après l'épidémie, face à des subordonnés demandant s'ils devaient prendre des mesures de prévention de l'épidémie, Kong Lingbao a déclaré: "Je ne vois rien de mal à l'épidémie. Ne paniquez pas dans tout le district." "Je ne pense pas que le ciel tombera. Ma femme et mes enfants. Ils sont tous à Harbin, attendant que je rentre à la maison pour le nouvel an. Si j'ai quelque chose à faire, j'en parlerai plus tard. "
Après que le Heilongjiang ait lancé la réponse de premier niveau à la prévention et au contrôle de l'épidémie, Kong Lingbao a hésité à retourner à Jixi et a déclaré lors de la réunion de travail sur l'épidémie: "L'épidémie n'est pas si grave. Que devrait faire tout le monde : se reposer"

Selon les enquêteurs, pendant la période de prévention et de contrôle de l'épidémie, Kong Lingbao "a rechargé, acheté et regardé des vidéos pornographiques sur des sites Web pornographiques la nuit avant de se coucher pour satisfaire son propre intérêt vulgaire dans la vie. Le lendemain, il est allé travailler distraitement et lentement, ce qui a gravement affecté la prévention et le contrôle de l'épidémie. Dirigez le travail. "

Parce que Kong Lingbao n'y a pas prêté attention, le nombre de cas confirmés dans le district de Hengshan a atteint 24, représentant 52,17% des cas confirmés dans la ville, ce qui en fait la zone la plus durement touchée de l'épidémie.

En plus d'une prévention inefficace des épidémies, Kong Lingbao a également utilisé sa position pour faciliter l'utilisation des cartes de crédit, solliciter et accepter des pots-de-vin, ce qui impliquait des sommes d'argent relativement importantes. En outre, Kong Lingbao accorde une attention particulière aux déplacements en voiture. À Jixi City, les voitures, les véhicules tout-terrain et les véhicules utilitaires sont disponibles en fonction de différents besoins: Magotan pour les voyages officiels, Audi pour les voyages personnels, les affaires pour les voyages en famille et tout-terrain pour les routes enneigées.


Edité le 02-01-2021 à 17:32:34 par Xuan




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   Posté le 03-01-2021 à 11:43:59   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Les voeux de Xi jinping en français : vidéo
La première partie concerne la lutte contre la pandémie, puis le développement économique. Le discours est sous-titré et accompagné de vidéos d'illustration.

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   Posté le 03-01-2021 à 23:48:28   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

D'autres rassemblements, célébrations auront lieu à Wuhan ; l'occident devrait s'y habituer


https://www.globaltimes.cn/page/202101/1211687.shtml
Par Zhang Hui et Wan Lin
Publié: 3 janv.2021 19:48


Les artistes interprètes ou exécutants interagissent avec les touristes au parc à thème Happy Valley Wuhan à Wuhan, dans la province du Hubei en Chine centrale, le 1er janvier 2021. Les gens sont venus s'amuser et profiter de la vue sur la Happy Valley à Wuhan pour saluer la nouvelle année vendredi. (Xinhua / Xiong Qi)


D'autres grands rassemblements comme les célébrations du Nouvel An, les événements sportifs et les concerts en direct auront lieu à Wuhan, qui était la ville la plus durement touchée de Chine par COVID-19, en 2021, et le monde ferait mieux de s'y habituer, ont déclaré les habitants de Wuhan, appelant certains Occidentaux à sauver leurs compatriotes en s'inspirant des expériences chinoises plutôt que d'attaquer les rassemblements de Wuhan avec préjugés et hostilité.

Lorsque de grandes foules de résidents de Wuhan sont descendues dans les rues et ont lancé des ballons pour célébrer l'arrivée de 2021 le soir du Nouvel An, en contraste frappant avec ce que les médias occidentaux ont appelé une ville fantôme comme Times Square avec des routes fermées mais sans public en direct, certains occidentaux aux yeux jaloux étaient sarcastiques à propos de Wuhan.

La chroniqueuse du Telegraph Allison Pearson a demandé: "Comment Wuhan a-t-il réussi à atteindre cet objectif sans vaccin?" tout en publiant les nouvelles des célébrations du Nouvel An des habitants de Wuhan dans son tweet. Elle s'est même demandé si les images des célébrations avaient été mises en scène.
Son sarcasme a apparemment eu l'effet inverse, certains internautes énumérant les mesures efficaces de prévention et de contrôle de l'épidémie de Wuhan prises jusqu'à présent et accusant le gouvernement britannique de ne pas en être responsable.
Un utilisateur de Twitter a publié: «Ils ont un système de test, de traçabilité et d'isolement fonctionnel et ils portent des masques. Ils sont restés chez eux quand on leur a dit de le faire et ils ont agi rapidement. Nous avons un gouvernement incompétent dont le principal objectif pour lutter contre le virus est d'enrichir ses amis."

Certains internautes ont également critiqué Pearson pour avoir écrit de fausses histoires sur la prévention des épidémies. Elle a écrit dans un article publié en juillet qu'elle refusait de porter un masque, puis en novembre, elle a appelé la Grande-Bretagne à annuler les verrouillages.
"Alors, qu'ont-ils fait en Chine? Verrouillages, fermetures d'écoles, interdictions de voyager, tests de masse, recherche des contacts et masques. Le genre de chose à laquelle vous vous êtes opposé à chaque étape cette année (2020). Merci beaucoup," a posté un internaute nommé Sam Bowman. Il a publié neuf articles pour réfuter ce que Pearson a dit dans ces histoires.

Certains habitants de Wuhan contactés par le Global Times ont qualifié ces commentaires sarcastiques de «raisins aigres» et ont déclaré que leur vie était revenue à la normale il y a des mois et que d'autres rassemblements comme la célébration du Nouvel An auraient lieu dans la ville.
Pour de nombreux résidents de Wuhan qui ont émergé de l'ombre de l'épidémie en avril dernier, lorsque le verrouillage de 76 jours a été levé, il est tout à fait normal d'avoir de telles célébrations, a déclaré Yang Zhanqiu, directeur adjoint du département de biologie des agents pathogènes de l'Université de Wuhan, au Global Times le dimanche.
Une énorme fête à la piscine à laquelle ont participé des milliers de personnes à Wuhan en août 2020 a choqué de nombreuses personnes dans les pays occidentaux qui ne pouvaient pas croire que Wuhan pourrait se remettre si tôt après avoir été ravagée par le virus pendant des mois.

Wuhan a été déclarée indemne de COVID-19 lorsque le dernier patient domestique a quitté l'hôpital en avril. Bien que l'hiver soit arrivé, Wuhan est toujours en sécurité, a déclaré Yang.
Selon les médias de Wuhan, environ 30 000 clients ont visité 30 centres commerciaux dans le district de Hankou à Wuhan le 1er janvier, et les habitants portent tous des masques lorsqu'ils assistent à des événements publics.
Yang a déclaré qu'en tant que journaliste, Pearson devrait mieux relier l'expérience de la Chine dans le contrôle de l'épidémie à ses compatriotes et au gouvernement pour aider le Royaume-Uni à contrôler la propagation du virus, au lieu d'être jaloux et hostile à propos de la célébration de Wuhan.

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Wuhan appelle le public à stocker du matériel d'urgence, en tirant les leçons des premiers stades de l'épidémie

Par Liu Caiyu
Publié: 03 janv.2021 19:15

https://www.globaltimes.cn/page/202101/1211680.shtml
Wuhan, dans le centre de la Chine, où l'épidémie de COVID-19 a éclaté pour la première fois, a publié une liste de matériel d'urgence que les familles chinoises devraient stocker et a appelé le public à se préparer au cas où une autre épidémie grave se produirait.
Mobiliser les citoyens pour stocker des fournitures en cas d'urgence est une leçon que la Chine a tirée de l'épidémie de COVID-19, ont déclaré des experts. Lorsque l'épidémie a englouti le pays au début de 2020, il y a eu une période chaotique au cours de laquelle les villes chinoises se sont précipitées pour obtenir du matériel anti-épidémique.
La liste des matériaux d'urgence publiée par le Bureau de gestion des urgences de Wuhan couvre trois grandes catégories: les produits de première nécessité quotidiens, les produits de premiers soins et les fournitures médicales d'urgence.
Il recommande aux citoyens de s'approvisionner en médicaments anti-infectieux et antigrippaux ainsi qu'en masques.

L'épidémie nous rappelle les lacunes de notre pays en matière de production et de stockage de fournitures d'urgence, a déclaré Xue Lan, professeur et ancien doyen à l'École de politique publique et de gestion de l'Université Tsinghua à Pékin, au Global Times.
En s'inspirant de cette leçon, la Chine est en train de construire un système de stockage de matériel pour les urgences, et les stocks ménagers sont une partie essentielle de cet effort, ont déclaré des experts.

La construction d'un tel système de réponse répondrait non seulement aux besoins fondamentaux des familles ordinaires dans l'épidémie de COVID-19, mais aussi aux catastrophes naturelles et aux accidents majeurs, selon Wang Hongwei, professeur à l'École d'administration publique et de politique de l'Université Renmin de Chine. .
Lorsque l'épidémie a éclaté pour la première fois à Wuhan, dans la province du Hubei au début de 2020, elle a rapidement englouti d'autres villes et la Chine a traversé une période de pénurie de fournitures médicales telles que des masques.
En février, les autorités centrales chinoises ont souligné l'importance d'augmenter la production et la fourniture de matériels clés de prévention et de contrôle médicaux, de renforcer le déploiement du personnel médical et de développer des médicaments contre le nouveau coronavirus.


Edité le 03-01-2021 à 23:55:06 par Xuan




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Xuan
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   Posté le 04-01-2021 à 22:35:33   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Je reviens sur l'info de Grecfrites postée le 30/12, concernant le bilan des cas de covid revu à la hausse à Wuhan, et pour lequel manquait la référence au texte chinois.
On trouve un article dans Chine Magazine :


A WUHAN, LES CONTAMINATIONS AU COVID-19 SUPÉRIEURES AU BILAN OFFICIEL

Publié par Chine Magazine | Déc 30, 2020 | 2019-nCoV, Santé, SOCIETE

Le nombre de personnes contaminées par le Covid-19 à Wuhan, épicentre de la pandémie, serait dix fois supérieur au bilan annoncé jusqu’ici par la Chine, selon une étude du Centre chinois pour le contrôle et la prévention des maladies.

Cliquez pour accéder à notre Édition spéciale covid-19 !

Le Covid-19 est apparu en décembre 2019 à Wuhan, qui abrite 11 millions d’habitants au centre de la Chine. Le chef-lieu de la province du Hubei a été placé en quarantaine pour 76 jours par les autorités à compter du 23 janvier 2020.

Selon des tests sérologiques effectués en avril 2020 après le pic de l’épidémie de Covid-19, 4,43% des habitants de Wuhan étaient porteurs d’anticorps, permettant à l’organisme de réagir à la présence du Covid-19.
4,43% de la population correspond à près de 480.000 personnes qui ont été contaminées à Wuhan, selon les chercheurs. Cela représente presque 10 fois plus que le bilan de 50.000 contaminations communiqué jusqu’à présent par les autorités.

La différence est peut-être liée à « une sous-estimation des cas lors du chaos de fin janvier et début février, quand beaucoup de gens n’étaient pas testés ou que les tests n’étaient pas fiables » , a déclaré à l’Agence France Presse, Huang Yanzhong, spécialiste de santé publique au Council on Foreign Relations, un centre de réflexion américain.

Wuhan est la ville la plus touchée de Chine par le Covid-19, qui a fait 4.634 morts dans toute la Chine selon le bilan officiel. Le dernier décès a été signalé en Chine à la mi-mai, alors que le Covid-19 s’était propagé dans le monde entier.
Selon la même étude du Centre chinois pour le contrôle et la prévention des maladies, le taux de contamination culminait en avril à 0,44% dans le reste de la province du Hubei. La province a également subi une quarantaine jusqu’à la fin mars.

Dans six autres provinces et métropoles de Chine, des tests menés auprès de 12.000 personnes n’ont révélé que deux cas de contamination au Covid-19. Au total, 34.000 personnes ont été testées dans le cadre de cette étude.
Les chiffres présentés dans cette étude chinoise montrent que l’épidémie de Covid-19 a été largement limitée à la ville de Wuhan, alors que la Chine a pratiquement paralysé l’économie de l’ensemble du pays pendant plusieurs semaines.


Edité le 04-01-2021 à 22:41:44 par Xuan




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   Posté le 05-01-2021 à 00:04:21   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Pendant que 35 citoyens sont tirés au sort dans notre pays, pour savoir s'ils veulent se faire vacciner ou pas ...
Les chinois s'interrogent sur l'année passée émettent des critiques, saluent les résultats positifs et recherchent comment corriger les erreurs.

Un texte un peu long mais très intéressant de dnews fait un bilan critique et autocritique, et montre la maturité des débats en Chine Populaire, sur la gestion des situations de crise, sur le rapport entre politique et science, entre le parti et l'administration de la santé, sur le rapport entre centralisme et démocratie, et sur le rapport entre utilisation des métadonnées et liberté individuelle.

Cet article est suivi de l'interview de Zhang Jixian, première personne à avoir signalé l'épidémie, après avoir détecté le virus par une tomodensitométrie.

Désolé pour la traduction automatique, qui reste lisible pour l'essentiel.


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Retour à Wuhan | Le PCC doit faire face à deux problèmes clés 365 jours après l'épidémie

Chine
Écrit par: Izumi
04/01/2021 08:41:02
Date de la dernière mise à jour:2021-01-04 11:54

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En février, lorsque l'épidémie de COVID-19 s'est concentrée en Chine, notre magazine a publié en temps opportun le rapport de couverture de "Le cinquième examen de modernisation de l'épidémie de la" guerre de Chine ", appelant le PCC à profiter de la propagation de l'épidémie de COVID-19 depuis la fondation de la Nouvelle Chine. Pour les urgences de santé publique majeures avec la vitesse la plus rapide, le plus large éventail d'infections et la prévention et le contrôle les plus difficiles, des réflexions systématiques sur les lacunes et les lacunes de la Chine dans le système de gouvernance et les capacités de gouvernance exposées par l'épidémie, y compris le système de santé publique et de prévention des épidémies et le << maintien de la stabilité >>
Une réflexion sur la gouvernance écrasante, un formalisme et une bureaucratie de longue date, la faiblesse de la gouvernance à la base, le trou noir de la Croix-Rouge et un contrôle de plus en plus strict de l'opinion publique. A cette époque, la Chine était encore sous l'œil de la tempête de l'opinion publique étrangère et l'épidémie dans d'autres pays du monde n'avait pas encore éclaté à grande échelle.

Après près d'un an, des changements sans précédent se sont produits en Chine et à l'étranger. Pour la première fois, les gens ont vraiment senti que le monde a subi un changement sans précédent en un siècle. En Chine, après la guerre de défense de Wuhan et la guerre de défense du Hubei, l'épidémie a été efficacement contrôlée. Au moment de la mise sous presse, 86 770 personnes ont été diagnostiquées et 4 634 personnes sont décédées. À l'heure actuelle, toutes les régions du pays sont fondamentalement revenues à la normale. Wuhan, qui est fermée depuis 76 jours, n'est pas seulement économique Il s'est rapidement rétabli et est devenu «l'endroit le plus sûr du pays». En dehors de la Chine, le nombre de cas confirmés a dépassé 70 millions et le nombre de morts a dépassé 1,6 million. En Europe et aux États-Unis, où l'épidémie est la plus grave, il n'y a toujours aucun signe d'atténuation de l'épidémie. Le nombre de cas nouvellement diagnostiqués au Japon a largement dépassé le nombre total depuis l'épidémie en Chine.

Beaucoup de gens diront que si l’épidémie n’avait pas eu de suite et n’avait pas éclaté pas dans le monde entier, la pression que la Chine et le PCC rencontreraient aujourd'hui est inimaginable, et il n’est pas exagéré de dire qu’elle mettrait en danger la stabilité de la gouvernance du PCC. En fait, aujourd’hui, un an après l’épidémie, il nous faut beaucoup de temps pour revenir sur cette crise à laquelle l’humanité est confrontée. À l’instar de nombreux événements majeurs qui ont été appelés plus tard des tournants historiques, elle est pleine d’incroyables accidents, Il faudra quelques années pour comprendre l'inévitable.

Après que l'épidémie en Chine ait été essentiellement maîtrisée, Xi Jinping a lancé des activités de recherche nationales intensives. La photo montre l'enquête de Xi Jinping dans le Jiangsu le 13 novembre. (Weibo)

Pour la Chine, c'est par hasard qu'elle a été la première à supporter le coût et la crise de la pandémie, car jusqu'à présent la source de l'épidémie est encore divergente et incertaine. Mais dans la longue histoire de l'humanité, cette nouvelle épidémie de pneumonie de la couronne est comme les fléaux rencontrés par l'homme, avec une fatalité fatale. Pour le PCC, un grand parti qui est sur le point d'atteindre son 100e anniversaire, c'est une crise et un grand test.
Depuis que la troisième session plénière du dix-huitième Comité central du Parti communiste chinois a proposé pour la première fois "la modernisation du système de gouvernance nationale et des capacités de gouvernance" en 2013, il n'y a jamais eu d'incident qui ait testé le système de gouvernance de la Chine de manière aussi complète, et un événement n'a jamais testé si systématiquement les capacités de gouvernance des fonctionnaires.

Compte tenu de cela, bien que la situation épidémique en Chine ait effectivement été maîtrisée en termes de résultats, les problèmes et les contradictions exposés dans le processus doivent encore être résumés et reflétés sérieusement.

Parlez de politique et de professionnalisme
Aujourd'hui encore, pour les étrangers, de nombreux problèmes ne peuvent être élucidés. Par exemple, pourquoi le système chinois de surveillance des maladies infectieuses "horizontal à côté, vertical à la fin" qui a été reconstruit après le SRAS en 2003 a échoué?
Étant donné que les services compétents connaissent depuis longtemps la gravité de la situation, pourquoi ne pas faire connaître au plus tôt la véritable situation de l’épidémie? Pourquoi les gouverneurs du Hubei et de Wuhan ont-ils permis des rassemblements à grande échelle comme Wanjiayan dans la communauté de Baibuting?
Avant que Zhong Nanshan ne précise le 20 janvier qu'il y avait une transmission interhumaine, pourquoi le discours officiel unifié était-il "évitable et contrôlable" et "pas de transmission interhumaine"? Pourquoi huit médecins, dont Li Wenliang, sont-ils qualifiés de «rumeurs»?

Les doutes spécifiques ci-dessus qui ont persisté depuis le début de l'épidémie jusqu'à aujourd'hui reflètent en fait un problème commun, à savoir la tension inévitable entre la politique et la science, ou entre la politique et le professionnalisme. À travers le calendrier initial de l'examen, il n'est pas difficile de constater que, que ce soit le PCC de haut niveau représentant la politique, ou la Commission nationale de la santé et le Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies (dénommé Centre chinois de contrôle des maladies) représentant le professionnalisme, ils ont déjà connu la "transmission de personne à personne". "La vérité. Par exemple, selon un article signé de Xi Jinping publié dans le magazine "Seeking Truth", dès le 7 janvier, lorsque Xi Jinping "a présidé la réunion du Comité permanent du Bureau politique du Comité central, il a avancé des exigences pour la prévention et le contrôle de l'épidémie".
Un groupe d'experts médicaux, dont le directeur Gao Fu et le directeur adjoint Feng Zijian, ont publié conjointement le rapport dans "The New England Journal of Medicine", "The Lancet" et dans d'autres revues médicales internationales faisant autorité. Le document de recherche a également clairement souligné que la nouvelle pneumonie coronarienne à Wuhan, Hubei, pourrait avoir été transmise de personne à personne dès décembre 2019.
La raison pour laquelle il n'a pas été publié est que ce n'est que le 20 janvier que le très prestigieux Zhong Nanshan a dit la vérité. De toute évidence, les considérations politiques ont dépassé le professionnalisme.

Fang Ning, ancien directeur de l'Institut de science politique de l'Académie chinoise des sciences sociales, qui a été conférencier pour l'apprentissage collectif au Politburo du Comité central du PCC à deux reprises, a déclaré dans une interview exclusive avec notre journaliste :
«Pour faire face à un incident de santé publique, pour faire face à une crise sociale, ou de la gestion de crise Du point de vue de ce type de problème, il y a toujours deux dimensions et il y a une tension entre les deux dimensions. La première concerne les considérations dites politiques, c'est-à-dire que les gens parlent souvent de politique et de la situation globale. Les urgences de santé publique appartiennent au public La norme la plus élevée pour gérer les affaires publiques est la sécurité et la stabilité. Cette responsabilité incombe au gouvernement, de sorte que le pouvoir et la responsabilité ne peuvent pas être entièrement délégués à des experts, et le gouvernement ne peut pas intervenir. C'est impossible.
On ne peut pas dire que l'intervention du gouvernement est erronée. Mais pourquoi y a-t-il un différend maintenant? Cela implique une autre question. Quelle est la base et la base de l'élimination du gouvernement? La gestion quotidienne du gouvernement est étayée par des règles et de l'expérience, et peut procéder étape par étape. Cependant, le virus et l'épidémie sont des changements soudains inconnus. En cas d'incident, cela conduit à l'émergence d'une sorte de tension, c'est-à-dire, face à des urgences inconnues, le gouvernement doit-il décider en fonction des règles et de l'expérience passées, ou doit-il écouter les avis professionnels?
Comment gérer la relation entre politique et professionnalisme? La «politique» de la Chine n’est-elle pas pour la santé et la stabilité sociale des gens en dernière analyse? C’est essentiellement la même chose que la soi-disant «professionnelle». Mais la question est de savoir si les opinions professionnelles sont incompatibles avec les opinions du gouvernement?
Cette fois, j’ai rencontré cela Le problème. Si vous prenez des mesures drastiques sans un jugement clair, cela peut être un objectif personnel, qui portera préjudice à la société. Telle est la préoccupation du gouvernement. "


En parlant de la tension entre la politique et le professionnalisme, Qin Qianhong, professeur à la faculté de droit de l'Université de Wuhan, a déclaré: «Comme c'est une tension, d'une part, cela montre qu'il y a une tension, d'autre part, cette tension peut aussi être dans un certain sens. La rationalité de l'existence du Parti communiste est difficile à éliminer. Surtout dans l'ordre politique actuel en Chine, le Parti communiste en tant que parti dirigeant existera pendant longtemps. Les Chinois en doutent rarement.
Vous pouvez ne pas adhérer au Parti communiste ou critiquer le Parti communiste. Mais la grande majorité des gens ne sont pas en mesure d'accepter que la Chine n'ait pas besoin du Parti communiste. Afin de maintenir la bonne direction et la mise en œuvre des politiques et la stabilité de l'ordre politique, le Parti communiste a naturellement certaines exigences en matière d'accord politique ou de loyauté politique.
Cela ne veut pas dire qu'il ne parle que de politique, ou cela ne peut pas être compris comme un professionnalisme écrasant. En fait, le Parti communiste chinois parle de politique comme une combinaison de rouge et de professionnel. Vous devez comprendre le professionnalisme. Si vous ne comprenez pas le professionnalisme, c'est de la pseudo-politique. Le parti, le pays et le peuple sont responsables. Cela doit signifier loyauté politique et professionnalisme. Sinon, cela ne vous permettra pas de prévenir et de contrôler l’épidémie, vous ne pouvez pas l’empêcher, vous faire opérer, vous ne pouvez pas bien le faire et vous ne savez pas comment vous faire une injection. À quoi ça sert?
Un enseignant, vous parlez de loyauté, vous ne savez pas enseigner et vous ne savez pas comment construire la moralité. Ce type de loyauté est aussi une sorte de pseudo-loyauté.
Donc, dans l'ordre politique actuel en Chine, il doit être politique et L'interaction bénigne du professionnalisme est la plus appropriée. "


Dans le système politique actuel de la Chine, il est irréaliste de ne pas parler de politique, mais cela change aussi avec le temps et les événements. Cela ne peut s'empêcher de tout submerger, en particulier au moment de la crise épidémique qui accable la science et le professionnalisme.

Comme l'a dit Mao Zedong dans "De la contradiction", " S'il y a plusieurs contradictions dans un processus, l'une d'elles doit être la principale, jouant un rôle de premier plan et décisif, et les autres sont dans une position secondaire et subordonnée. Par conséquent, Pour étudier un processus, s'il s'agit d'un processus complexe avec plus de deux contradictions, nous devons faire de notre mieux pour découvrir sa contradiction principale. Une fois cette contradiction principale appréhendée, tous les problèmes seront résolus. "

Quelle est la principale contradiction au stade précoce de l'épidémie? ? Comment protéger au maximum le droit du peuple à savoir, rappeler aux gens de prendre des précautions le plus tôt possible et éviter que davantage de personnes ne soient infectées ou même perdent la vie.
Parler de politique au lieu de la contradiction principale n'est pas seulement la cause profonde des premières plaintes populaires, mais aussi la source de «l'incident de Li Wenliang» et le fait que la «lecture de documents» et l'achèvement de la tâche de remplir des formulaires en première ligne de la lutte contre l'épidémie se produiront.

Après les leçons des premiers stades de cette épidémie, le PCC doit donner plus d'espace et d'autorité au professionnalisme sur les grandes questions de prévention des maladies. Le plus important est de donner au CDC le réel pouvoir de divulguer des informations au monde extérieur. Il faut comprendre que le système de notification directe du réseau reconstruit après le SRAS a assuré le partage d'informations du personnel national des CDC, mais en fait il n'a pas résolu le problème de la diffusion en temps opportun des informations de surveillance.
Selon la «loi sur la prévention et le contrôle des maladies infectieuses», le service de l'administration sanitaire du Conseil d'État est chargé de publier des informations sur la situation épidémique des maladies infectieuses lorsqu'une maladie infectieuse éclate ou se propage. L'implication est que le Center for Disease Control and Prevention, qui est affilié à la Commission nationale de la santé, est uniquement responsable de la surveillance et n'a pas de pouvoir réel de divulgation d'informations, encore moins de pouvoir décisionnel.

Dans une interview accordée aux médias continentaux, Zeng Guang, le scientifique en chef du contrôle des maladies et des épidémies en Chine, a déclaré franchement que le système chinois de contrôle des maladies n'avait que le "pouvoir de faire le travail", qui peut collecter et analyser des données, mais ce n'est pas un organe de décision et a une position absolue dans le système de la Commission de la santé. C'est faible, seul le gouvernement vous autorise à parler de lutte contre les maladies. Le Centre de contrôle et de prévention des maladies effectue principalement des travaux techniques. Il n'a que le droit de faire des suggestions sur le travail de prévention des épidémies, mais pas de pouvoir de décision.
Yang Gonghuan, ancien directeur adjoint du CDC, a également révélé que la peste avait éclaté dans le nord-est de la Chine dans les années 1910, et Wu Liande, fondateur du Peking Union Medical College Hospital et fondateur de l'entreprise chinoise de quarantaine et de prévention des épidémies, était seul responsable de sa gestion. Il n'est pas qu'un technicien, mais un exécutif aussi.
Il est en effet difficile pour la Chine de le faire maintenant. Les responsables du système de santé en charge peuvent ne pas bien le comprendre, et le personnel du système de contrôle des maladies n'a pas de pouvoir administratif, ce qui implique une question très critique de réforme du système. Les experts peuvent exprimer leurs opinions, mais ils ne peuvent pas se substituer aux annonces du gouvernement. Au vu des leçons apprises cette fois, Yang Gonghuan a suggéré que la fonction de prévention des épidémies et d'intervention d'urgence soit intégrée au département administratif de contrôle des maladies, afin que les professionnels puissent accroître leur voix, afin de changer la situation actuelle du profane commandant l'initié.

État de guerre et état quotidien
Sous la pandémie, le monde a été témoin de la mobilisation du pays sans précédent de la Chine. Comme l'a dit "The Lancet", il a démontré les avantages du système chinois à un moment critique et a montré sa dualité. En fait, si un système autoritaire hautement centralisé voire un système autoritaire est fragile et facile à tromper, c'est le seul moyen efficace pour les dynasties successives en Chine de renforcer l'autorité du gouvernement central, de se débarrasser du séparatisme local, et même de mener à bien de grands projets publics et de répondre aux crises collectives, notamment Sous «État de guerre». L'établissement rapide des hôpitaux de Huoshenshan et Leishenshan, la collecte et l'inspection du «jeu d'échecs national» et la gestion des urgences fermées des communautés quadrillées peuvent tous être réalisés dans le cadre d'un tel système centralisé. Par conséquent, bien que ce soit aussi la fermeture de la ville sous l'épidémie et le début de l'état de guerre, la Chine et les pays occidentaux ne sont pas du même concept.

La construction rapide des monts Huoshen et Leishen, et la mise en service des hôpitaux-abris de Fangcang sont devenues l'une des principales raisons pour lesquelles la Chine a vaincu l'épidémie. (Agence de presse Xinhua)
La prévention et le contrôle de l'épidémie en Chine ont obtenu des résultats échelonnés, qui non seulement bénéficient des avantages du système, mais également de la commodité apportée par la réforme des technologies de l'information, en particulier l'utilisation des mégadonnées. Le suivi de l'itinéraire des patients confirmés, l'enquête sur les contacts étroits, la promotion et l'utilisation à grande échelle des codes de santé sont tous indissociables du big data. Derrière le big data se cache le transfert du droit des personnes à la vie privée.

Au moment critique de l'épidémie, on ne peut faire autrement, mais lorsque la Chine est sortie de l'état de guerre et est entrée dans un état quotidien, comment protéger au maximum la vie privée des gens et éviter la survenue de cas tels que le fait que la fille diagnostiquée à Chengdu, rencontrant des dizaines de milliers de personnes en raison de la fuite d'informations personnelles La survenue de la cyber violence est particulièrement urgente.
Le professeur Wang Changjiang, ancien directeur du Département de l'éducation et de la recherche sur la construction du parti de l'École du Parti du Comité central du Parti communiste chinois, a déclaré franchement dans une interview avec notre journaliste:

"En regardant en arrière aujourd'hui, la réponse à l'épidémie a deux effets.
D'une part, elle prouve que le mécanisme de mobilisation d'urgence ou en temps de guerre est en effet efficace et présente des avantages tout à fait uniques. En fait, peu importe quand, en réponse à une urgence, plus le pouvoir est concentré, plus il est efficace.
Mais d'un autre côté, comment peut-il être fait une fois l'épidémie maîtrisée? Il semble un peu difficile de sortir rapidement de la situation d'urgence et de revenir au stade quotidien de développement économique et de construction. Le régime est généralement confronté à deux problèmes: faut-il le gérer? Comment réussir à être efficace? Pour le deuxième problème, nous avons souvent résolu le problème. Très rapide et très heureux. Mais pour la première question, elle nécessite souvent une transition difficile des concepts, des théories et des systèmes.
Au cours de notre histoire, nous avons rencontré cette transition de l’état de guerre au début de la gouvernance du pays. L'idée qui a émergé est que depuis que nous utilisons un tel modèle pour conquérir le monde, ne serait-il pas logique de l'utiliser pour gouverner le monde? En raison des stéréotypes de la pensée historique, ce concept a toujours surgi. Maintenant, je pense qu'il y a une telle atmosphère, il semble que la méthode de lutte contre l'épidémie puisse être utilisée pour résoudre tous les problèmes rencontrés dans notre développement. Dans ce concept, il y a en fait un grand problème de gouvernance"


Le journal de Qin Qianhong pendant l'épidémie a également souligné la différence entre l'état de guerre et l'état normal.
<< La structure organisationnelle de l'état d'urgence est une sous-structure de la structure organisationnelle de l'état normal ou même un nouveau départ. Étant donné que l'objectif et la tâche sont relativement uniques en état d'urgence, le centre de commandement et de commandement en état d'urgence doit être centralisé et faire autorité, et les ordres multiples ne sont pas autorisés. Normalement, D'autres départements de l'État peuvent y être intégrés, mais ils ne doivent pas devenir le centre de commandement décisionnel, sinon cela rendra les départements exécutifs de niveau inférieur dans une perte et un écrasement écrasant, et il est facile de former un dilemme de séparation mutuelle et de frictions internes mutuelles. À l'heure actuelle, le chaos à tous les niveaux et niveaux La situation est probablement due au mécanisme de fonctionnement peu clair du système d'état d'urgence! »

Dans une interview avec notre journaliste, Qin Qianhong a également appelé la Chine à promulguer une loi sur l'état d'urgence et à activer l'état d'urgence conformément à la Constitution. Cette décision consiste à« mettre en œuvre la Constitution, La nécessité de mettre en œuvre la constitution peut également intégrer différentes lois pour éviter de se battre entre la loi et la loi. »
Pour les responsables administratifs,« vous devez clarifier la base juridique et la raison de vos actions, et respecter le droit de savoir du public. Vous ne pouvez pas traiter les gens ordinaires simplement comme un objet à contrôler, sans parler de gérer les gens comme un groupe d'animaux sans âme. Vous devez faire savoir aux gens pourquoi. Un gouvernement raisonnable et communicatif a plus de crédibilité et d'action. "

Comme je l'ai dit au début, il n'y a jamais eu d'incident qui ait testé le système de gouvernance de la Chine de manière aussi complète, ni un événement aussi systématiquement testé les capacités de gouvernance des fonctionnaires. À l'occasion du premier anniversaire de l'épidémie, outre les deux questions clés susmentionnées que sont la politique et le professionnalisme, le statut en temps de guerre et le statut quotidien, il reste encore beaucoup de choses à résumer et à refléter en Chine de haut en bas, en particulier la gouvernance. La modernisation du système et des capacités de gouvernance n'est pas seulement liée à la manière dont la Chine peut gagner cette bataille en cours contre l'épidémie, mais également à la manière dont la Chine peut mieux se mondialiser.
Selon Xi Jinping, «Nous devons non seulement nous fonder sur la situation actuelle et gagner la bataille contre la prévention et le contrôle de l'épidémie avec une précision scientifique, mais aussi adopter une perspective à long terme, résumer l'expérience, tirer des leçons et nous concentrer sur les lacunes et les lacunes exposées par cette épidémie pour compenser les lacunes. Les lacunes, les forces et les faiblesses doivent persister, être perfectionnées, être établies, doivent être mises en œuvre, perfectionner le principal système et mécanisme de prévention et de contrôle des épidémies et perfectionner le système national de gestion des urgences de santé publique.

En 2020, face à la crise sans précédent de la nouvelle épidémie de pneumonie à couronne, de nombreuses personnes se demandent: dans quel genre de monde allons-nous entrer dans l'ère post-épidémique? Avec le déclin relatif des États-Unis en raison de difficultés internes et externes telles que l'épidémie et le racisme, la Chine doit supporter le «péché originel» que l'épidémie a éclaté pour la première fois à Wuhan d'une part, et porter le blâme et les critiques de toutes les parties. De grands espoirs étaient placés par toutes les parties.

Beaucoup de gens ne sont pas d'accord avec le système et le modèle chinois, mais ils doivent admettre que face à des catastrophes telles que l'épidémie, l'efficacité de la gouvernance du PCC est inégalée. L'épidémie a tout testé, tout a été testé. Peu importe la Chine ou le monde, il ne faut pas «gaspiller» les leçons tirées de cette crise, et il ne faut pas rater l'occasion de la réflexion.

Face à une épidémie majeure, personne n'est une île. La longue histoire du développement humain est l'histoire de la lutte humaine contre la peste. De la peste noire qui a tué plus d’un tiers de la population européenne au XIVe siècle, à la pandémie mondiale de grippe A H1N1 qui a tué 40 millions de personnes en 1918 et, ces dernières années, causée par des animaux sauvages La peste, le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS), le virus Ebola, le SRAS et d'autres épidémies en Chine, le virus envahit fatalement l'humanité de temps en temps, puis part soudainement après avoir fait fureur. Cette épidémie de pneumonie a éclaté pour la première fois en Chine et à Wuhan, personne ne saura où elle se produira ensuite. Si vous avez connu tant de fléaux, il y a encore des gens qui ont des préjugés idéologiques et croient étroitement que l'épidémie est «fabriquée en Chine». Après avoir vaincu l'épidémie, les gens ne seront pas en admiration devant la nature, mais continueront à penser qu'ils sont omnipotents. Étant arrogant, on ne peut que dire que toutes les connaissances et tous les souvenirs laissés aux gens au prix sanglant des fléaux passés ne sont que de vaines paroles.

[Ce qui précède est la section de couverture du 65e numéro de "CN multidimensionnel" (janvier 2021), "Le PCC doit faire face à deux problèmes clés dans les 365 jours qui ont suivi l'épidémie".

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La première personne avertie avant que Li Wenliang ne rapporte l'épidémie de Wuhan


Chine
Écrit par: Li Ting
2020-12-28 17:26:00


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À l'occasion du premier anniversaire de l'épidémie de la nouvelle pneumonie de la couronne (COVID-19) à Wuhan, en Chine, Zhang Jixian, un médecin que le continent présente pour avoir signalé l'épidémie en premier, a été interviewée par les médias. Elle a dit qu'elle était satisfaite de son travail.

Zhang Jixian est diplômée de l'Université de médecine du Hubei en médecine clinique en juillet 1989.

Le 27 décembre, heure de Pékin, le média chinois "Global Times" a interviewé Zhang Jixian, directrice du département de médecine respiratoire de l'hôpital provincial du Hubei de médecine traditionnelle chinoise et occidentale intégrée. Elle a été identifiée par le continent comme "la première personne à avoir signalé l'épidémie" .
Cependant, l'opinion publique étrangère a qualifié Li Wenliang, un ophtalmologiste de l'hôpital central de Wuhan, de «lanceur d'alerte» de l'épidémie.

Selon le rapport, le 27 décembre 2019, Zhang Jixian a remarqué des signes d'épidémie de maladie infectieuse en recevant une paire de personnes âgées et l'a signalé. Li Wenliang a divulgué les informations sur la plate-forme de discussion trois jours plus tard.
Zhang Jixian a rappelé que lorsqu'il y avait des cas sporadiques d'infection à Wuhan, elle a jugé qu'il pourrait y avoir des grappes de cas à Wuhan lorsqu'elle a diagnostiqué les patients.
Elle a dit: « Je suis allée travailler à 14h00 le 27 décembre et j'ai immédiatement rendu compte au département de santé publique, au département médical, au doyen des affaires de l'hôpital et au département de contrôle des maladies dans le district de Jianghan, Wuhan. Ceci est mon premier rapport.

Lors de l'examen du processus depuis la découverte de l'épidémie jusqu'à la notification de l'épidémie il y a un an, Zhang Jixian a exprimé qu'elle était très satisfaite de sa gestion à l'époque. "Il m'est impossible d'être plus rapide. Personne n'aurait pensé que cette maladie était si grave. J'ai eu la chance de maintenir un niveau élevé de vigilance."
Zhang Jixian a également déclaré qu'elle n'était pas sans soucis. "J’étais également très inquiète de commettre une erreur, qui provoque une panique sociale, mais sur la base de mon jugement de l'époque, j’ai pensé que je devais le signaler. C'est un gros problème que quelqu'un soit critiqué. "

Il est entendu que Zhang Jixian a signalé une pneumonie inexpliquée le 27 décembre 2019. La Chine par la CCTV a annoncé l'épidémie le 31 décembre; la Chine a officiellement notifié à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) le 3 janvier 2020 – il s’était écoulé 7 jours.
En novembre 2020, Zhang Jixian a été nommée travailleur modèle national et travailleuse avancée, la plus haute distinction décernée par le Comité central du Parti communiste chinois.

Li Wenliang, qui a été qualifié de "lanceur d'alerte" de l'épidémie par l'opinion publique étrangère, aurait divulgué des informations pertinentes sur l'épidémie aux camarades de classe en ligne le 30 décembre de l'année dernière. Peu de temps après, Li Wenliang a été accusé de "poster de fausses déclarations sur Internet" par le poste de police local. Le 1er février, Li Wenliang a reçu un diagnostic de nouvelle pneumonie coronarienne. Au petit matin du 7 février, Li Wenliang est décédé de maladie.
[Note : Li Wenlian a reçu lui aussi une distinction de l'Etat à titre posthume]


Edité le 05-01-2021 à 00:11:14 par Xuan




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Xuan
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Pékin suspend les rassemblements religieux pour réduire le risque de COVID-19

Par Global Times
Publié: 08 janv.2021 22:23
https://www.globaltimes.cn/page/202101/1212262.shtml

La province du Hebei a annoncé mercredi qu'elle contrôlera 10 autoroutes qui relient Shijiazhuang dans le Hebei à la capitale Beijing et à d'autres provinces adjacentes au milieu de la résurgence du virus.

Les 155 lieux religieux de Pékin seront temporairement fermés et les rassemblements seront suspendus à partir de vendredi à des fins de contrôle de l'épidémie, a annoncé vendredi un responsable de la Commission des affaires ethniques et religieuses de la ville lors d'une conférence de presse.
Jusqu'à présent, aucune infection au COVID-19 n'a été trouvée dans les lieux religieux et parmi 840 membres du personnel religieux à Pékin.
Pékin mènera des enquêtes spéciales sur et réprimera les activités religieuses illégales dans les zones rurales, pour prévenir le risque d'infections en grappes, a-t-il déclaré.
L'autorité de Pékin a également annoncé l'interdiction des célébrations à grande échelle et des événements de vente autour de la traditionnelle fête du printemps du pays, dans environ un mois, pour éviter les poussées de COVID-19 dans les zones rurales.
Les résidents sont encouragés à reporter les mariages, à simplifier les funérailles, à éviter les fêtes et à réduire les rassemblements.

La capitale a découvert jeudi un autre cas confirmé dans son district de Shunyi, qui a déclaré le 26 décembre un mode de guerre pour enrayer la propagation du COVID-19 après la découverte de deux cas. Jusqu'à présent, Pékin compte huit zones à risque moyen, parmi lesquelles sept villages à Shunyi.
L'annonce est intervenue après que les infections en grappes ont frappé la province adjacente du Hebei à Beijing, où les cas se sont principalement produits dans des villages locaux, sur la base des résultats épidémiologiques disponibles.
127 cas confirmés de COVID-19 et 183 porteurs asymptomatiques ont été trouvés à Hebei depuis le 2 janvier. Certains des patients de Shijiazhuang allaient aux marchés de rue, aux mariages, aux célébrations pour les nouveau-nés et à d'autres rassemblements. L'un des patients a assisté à trois mariages du 30 décembre au 2 janvier.

Le Health Times basé à Pékin a rapporté que certains patients âgés de COVID-19 dans un village de Shijiazhuang avaient assisté régulièrement à des activités religieuses chez un villageois avant d'être diagnostiqués avec un coronavirus dans le dernière épidémie.
"Certains villageois ayant des croyances religieuses parmi les cas confirmés s'étaient rassemblés tous les mercredis, vendredis ou dimanches pour assister à des activités religieuses dans la maison d'un villageois. Chaque fois, il y avait plusieurs dizaines de personnes, pour la plupart des personnes âgées" , a déclaré le chef du village de Xiaoguozhuang à Shijiazhuang au Health Times jeudi.

Le Global Times a appris d'un responsable du diocèse de Shijiazhuang qui a demandé l'anonymat jeudi que l'Église catholique de Shijiazhuang n'avait aucune connaissance d'activités religieuses «clandestines».
L'église de la ville "ferme les lieux religieux, arrête les activités religieuses des groupes et reporte l'ouverture des écoles religieuses" pour empêcher la propagation du coronavirus, a-t-il déclaré.

Global Times

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