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Xuan
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   Posté le 27-07-2020 à 13:27:27   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Austin un manifestant BLM abattu samedi

Sans qu'on sache qui est à l'origine des coups de feu, il ressort que les contradictions s'exacerbent au sein de la population US.
Les manifestants BLM se sont radicalisés tandis que le parti démocrate essaie de surfer sur les violences de la police fédérale pour faire tomber Trump.

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Plaristes
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   Posté le 27-07-2020 à 14:03:47   Voir le profil de Plaristes (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Plaristes   

Plaristes a écrit :

https://youtu.be/i8l-UxhFew0


Comment l'anarchocommunisme est instrumentalisé par Soros Jeff Besos et les tenants du capital?

Ou le besoin du léninisme.


Pas comme si c'était la première victime, où que BML avait en ce moment du potentiel, j'aime bien les BML boondocks...

Mais comme le disent très bien les gas du PRCF :
https://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/front-populaire-ou-classe-contre-classe-a-propos-dun-debat-souvent-biaise-par-georges-gastaud-juillet-2020/
Tant qu'on aura peur d'engager la lutte des classes on n'avancera pas d'un pas !
Tant qu'on aura peur d'aller au socialisme non plus d'ailleurs.


Je pense que vous avez un train de retard. Les évènement de CHAZ prouve que le potentiel révolutionnaire du mouvement BML est quasi inexistant pour le moment.
On en est plus a la manipulation des démocrates mais à la CIA qui fait mumuse sur son propre territoire et qui expérimente !

https://youtu.be/uglv-fV1CqI

Legal eagle en parle, c'est la police secrète fédérale qui est derrière tout ça.
Ils s'adonnent maintenant à cœur joie pour tester de nouvelles méthodes de répression, celà inclue du kidnapping.

Jreg un satiriste politique de bas étage en parlait il y a un mois :
https://youtu.be/2qsNC_W6Cuc

Ceci dit on doit saluer le courage et le génie du mur de Mamans !
J'avais dis aux GJ du coins de faire pareil, ça avait marché pour la commune de Paris !

Toujours est-il que face aux stratégie de non identification de la police j’ai toujours pensé que voler l'uniforme et l'équipement d'un policier était une bonne idée. La milice fasciste de Trump devrait subir ce genre d'attaques.


Edité le 27-07-2020 à 17:17:02 par Plaristes




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Xuan
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   Posté le 27-07-2020 à 20:48:11   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Sors du complotisme un peu et remet les pieds sur terre.

Personne n'a parlé de révolution, il s'agit des contradictions internes aux USA si tu veux bien relire le post qui précède.
Les conflits qui perdurent en prenant un tour violent opposent les minorités noires aux racistes et aux institutions parce que les noirs n'ont toujours pas les mêmes droits.
Sur ce point rien n'est réglé.
D'autre part les blancs pauvres n'ont connu aucune amélioration avec Trump.
Maintenant ces contradictions ont pris un tour violent et même armé.

Sur ce conflit se superpose celui entre démocrates et républicains. Cette contradiction est très violente et elle oppose très probablement des intérêts capitalistes concurrents ou opposés, même s'ils sont les uns comme les autres opposés à la Chine.

La résultante est que Trump désigne un adversaire extérieur afin de sauver sa peau. Mais quel que soit le résultat des élections aucune contradiction ne sera résolue, ni celle entre les minorités noires et les racistes, celle entre le prolétariat et la bourgeoisie, ni celle entre Démocrates et Républicains., ni celle avec la RPC, avec les pays émergents, avec les "alliés" des USA.

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   Posté le 28-07-2020 à 00:28:50   Voir le profil de Plaristes (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Plaristes   

Ce sont des Thugnificent et Gangsterlucious qui prennent le pouvoir quand BML fait partir la police. Le risque révolutionnaire étant 0, il est normal que je trouve louche l'aisance avec laquelle la commune de portland a été formé, elle sert de terrain de jeu à une milice fédérale qui opère sans identification, kidnappe et embarque des gens au hasard, et comme ils doivent protéger la fonction des statues qui se font déboulonnés, il peuvent faire ce qu'ils veulent !

Cette milice teste ses limites, pour rappelle les soldats U.S en iraq portaient sur leur torse leur nom en américain et en arabe !!!!!
Et au sein des vétérans de la guerre même la milice para militaire du FBI est controversé (jugé suréquipée et totalement incompétente...)

Cela pourrait devenir une procédure standarde par le futur.

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Xuan
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   Posté le 29-07-2020 à 00:25:49   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Portland est démocrate. Ce sont les Républicains et Trump qui ont envoyé la police fédérale et c'est cela qui a mis le feu aux poudres. Il n'y a rien de louche là dedans sinon l'hostilité entre les deux camps poussée au paroxysme.

Le fond ce sont les contradictions au sein des USA, ce qui les affaiblit, comme beaucoup d'autres sujets qui n'ont rien de révolutionnaire par ailleurs, comme le redémarrage économique qui foire, la hausse du cours de l'or qui menace les actions américaines, l'épidémie qui n'en finit pas, etc.

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marquetalia
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   Posté le 31-07-2020 à 12:35:49   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Les Démocrates américains ne valent guère plus que les Républicains,les deux camps ont empêché le retrait militaire u.s d Afghanistan que voulait enclencher Trump.

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Xuan
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   Posté le 31-07-2020 à 22:58:13   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Une vidéo de CGTN : États-Unis : la "double défaite" de la lutte anti-épidémique et de la reprise économique

Pas de plan national de prévention : 4 millions de cas et plus de 150 000 décès
La réouverture prématurée de l'économie a causé une aggravation de l'épidémie
Perte de 15 millions d'emplois - prochaine vague de licenciements.
Les allocations de chômage de 600 $ / semaine expirent au 31 juillet.

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Xuan
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   Posté le 31-07-2020 à 23:45:30   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Les Etats-Unis sont officiellement entrés en récession

Avec deux trimestres successifs de contraction du PIB, dont une baisse historique de près de 33 % au deuxième trimestre, la première économie mondiale est en récession.

Le Monde avec AFP Publié hier à 15h57, mis à jour hier à 16h12
https://www.lemonde.fr/international/article/2020/07/30/les-etats-unis-sont-officiellement-entres-en-recession_6047732_3210.html

Avec deux trimestres successifs de contraction du PIB, dont une baisse historique de près de 33 % au deuxième trimestre, la première économie mondiale est en récession.

Le chiffre marque l’entrée officielle en récession de la première économie du monde, après un premier trimestre déjà en baisse. Le PIB des Etats-Unis a accusé une chute historique de 32,9 % au deuxième trimestre, en rythme annualisé, sous l’effet de la pandémie de Covid-19, selon une estimation préliminaire du département du commerce publiée jeudi 30 juillet.

La chute du PIB « reflète la réponse apportée au Covid-19, avec des mesures de confinement imposées en mars et en avril, partiellement compensées par la réouverture d’une partie de l’activité dans certaines régions du pays en mai et juin » , détaille le département du commerce dans son communiqué.

Lire la chronique de Philippe Escande : « La banque Wells Fargo retient son souffle »

Cette chute est cependant moins importante que les 35 % attendus par les analystes. Par rapport au deuxième trimestre 2019, la baisse est de 9,5 %. La mesure utilisée aux Etats-Unis pour estimer la croissance est l’évolution en rythme annualisé, qui compare le PIB à celui du trimestre précédent, et projette l’évolution sur l’année entière à ce rythme. Elle diffère du glissement annuel, qui compare le PIB à celui du même trimestre de l’année précédente.


Baisse massive de la consommation
La contraction, inférieure en outre à la chute de 37 % estimée par le Fonds monétaire international (FMI), est largement due à la baisse des dépenses de consommation, composante majeure du produit intérieur brut, qui ont baissé de 34,6 % au deuxième trimestre, en rythme annualisé également.

Les dépenses dans les services, un des secteurs les plus touchés par la crise, ont chuté de 43,5 % : les investissements privés ont baissé de 49 %. Sans surprise, les dépenses du gouvernement fédéral ont bondi de 17,4 %, en raison de l’aide financière apportée aux ménages et aux entreprises. Les prix à la consommation ont par ailleurs chuté de 1,9 % sur le trimestre, quand ils étaient en hausse de 1,3 % au premier trimestre, selon l’indice PCE également publié jeudi.

Au premier trimestre, le PIB de la première économie du monde avait reculé de 5 % sous l’effet des mesures de confinement imposées à la mi-mars. Les Etats-Unis ont connu une croissance de 2,3 % en 2019, et le président, Donald Trump, qui avait fait de la bonne santé de son économie un argument dans sa course à la réélection, visait 3 % par an.

Lire aussi : La Fed prévoit une récession de 6,5 % et un chômage de près de 10 %

Par ailleurs, sur fond de résurgence de la pandémie dans l’ouest et le sud du pays, les nouvelles demandes hebdomadaires d’allocations-chômage ont une nouvelle fois augmenté à 1,43 million la semaine dernière, un nombre supérieur aux attentes des analystes, selon les chiffres publiés jeudi par le département du travail.

Le ministère précise que ce nombre, établi pour la semaine du 20 au 25 juillet, est en hausse de 12 000. La statistique, supérieure aux attentes des analystes qui tablaient sur 1,4 million de nouvelles demandes, illustre la difficile décrue du chômage alors que les autorités peinent à maîtriser la pandémie de Covid-19.

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Plaristes
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   Posté le 01-08-2020 à 10:46:08   Voir le profil de Plaristes (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Plaristes   

Chômage près de 10%, putain on était déjà à 14% avant l'épidémie !
La fed qui se fou de la gueule des américains. Doit-on rappeler l'affaire des prêts à taux 0 renouvelables à l'infini?

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Xuan
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   Posté le 01-08-2020 à 23:59:25   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

"la prolongation des 600 dollars supplémentaires d'allocations chômage, qui doivent expirer vendredi"


Etats-Unis : les demandes d'allocations chômage augmentent pour la 2e semaine consécutive sur fond de résurgence du COVID-19


http://french.peopledaily.com.cn/International/n3/2020/0731/c31356-9716865.htmlXinhua -31.07.2020 09h31

Après l'augmentation déjà enregistrée la semaine précédente, le nombre de demandes initiales d'allocations chômage aux Etats-Unis a atteint 1,43 million la semaine dernière, sur fond de résurgence du COVID-19, a rapporté jeudi le ministère américain du Travail.
Dans la semaine qui s'est terminée le 25 juillet, le nombre d'Américains qui ont déposé des demandes d'allocations chômage a augmenté de 12.000 par rapport au chiffre révisé de 1.422.000 la semaine précédente, a indiqué le ministère.
Les demandes initiales d'allocations chômage ont atteint un record de 6,87 millions dans la semaine se terminant le 28 mars en pleine période de fermetures liées au COVID-19, et les chiffres ont diminué pendant 15 semaines consécutives, avant que la tendance ne s'inverse dans la semaine se terminant le 18 juillet.
Selon les derniers chiffres, 54,1 millions de demandes initiales d'allocations chômage ont été déposées au cours des 19 dernières semaines, ce qui témoigne des retombées économiques croissantes de la pandémie de COVID-19.
Le nouveau rapport montre également que la moyenne mobile sur quatre semaines, une méthode permettant d'aplanir la volatilité des données, a augmenté de 6.500 pour atteindre 1,37 million.
Les dernières données "confirment que la reprise économique a perdu de son élan ces dernières semaines" , a écrit Sarah House, économiste en chef chez Wells Fargo Securities, dans une analyse.

Alors que le Congrès continue de débattre de la prolongation des 600 dollars supplémentaires d'allocations chômage, qui doivent expirer vendredi, Mme House a déclaré que "les enjeux sont élevés" avec plus de 30 millions de travailleurs percevant l'assurance chômage.
Les données sur le chômage ont été publiées le même jour que celui où le Département américain du commerce a indiqué que l'économie s'était contractée à un taux annuel de 32,9% au deuxième trimestre, la plus forte baisse depuis des décennies.
Plusieurs Etats américains, en particulier ceux du Sud et de l'Ouest, ont récemment enregistré une augmentation des cas de COVID-19, et plus de 20 Etats ont déjà interrompu ou sont partiellement revenus sur leurs efforts de réouverture en raison d'une résurgence alarmante des cas, ce qui pourrait porter atteinte à la reprise économique naissante.
(Rédacteurs : Yishuang Liu)

http://french.peopledaily.com.cn/Economie/n3/2020/0731/c31355-9716797.html L'économie américaine chute de 32,9% au 2e trimestre avec l'aggravation des répercussions de la pandémie
Xinhua | 31.07.2020 08h42

À lire aussi :
*Etats-Unis : le dernier trimestre est "le pire" pour l'économie depuis la crise financière mondiale
*L'augmentation des cas de COVID-19 pourraient conduire à une récession à double creux aux Etats-Unis
*Goldman Sachs revoit à la hausse ses prévisions de contraction de l'économie américaine à 4,6% en 2020
*La réouverture précoce de l'économie américaine amène de "nouveaux défis" au pays, selon le président de la Fed

L'économie américaine a reculé d'un taux annuel de 32,9% au deuxième trimestre en raison de l'aggravation des répercussions de la pandémie de COVID-19, a rapporté jeudi le département américain du Commerce.

La baisse du produit intérieur brut (PIB) réel est le reflet des contributions négatives des dépenses de consommation des ménages, des exportations, des investissements privés dans les stocks, des investissements fixes résidentiels et non résidentiels ainsi que des dépenses des gouvernements locaux et de chaque Etat, qui n'ont été que partiellement compensées par les contributions positives des dépenses du gouvernement fédéral, selon les estimations "préliminaires" publiées par le Bureau d'analyse économique du département.

Une telle contraction sur une période aussi courte est bien plus grave que les dizaines de récessions économiques des deux derniers siècles, y compris celles de la Grande Dépression et de la crise financière mondiale de 2008, a rapporté la chaîne d'information économique et financière CNBC.

Au premier trimestre de 2020, le PIB réel américain s'était contracté de 5% en taux
annuel.
(Rédacteurs : Yishuang Liu

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   Posté le 02-08-2020 à 00:03:27   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

http://french.peopledaily.com.cn/Economie/n3/2020/0731/c31355-9716797.html

L'économie américaine chute de 32,9% au 2e trimestre avec l'aggravation des répercussions de la pandémie
Xinhua - 31.07.2020 08h42

À lire aussi :
*Etats-Unis : le dernier trimestre est "le pire" pour l'économie depuis la crise financière mondiale
*L'augmentation des cas de COVID-19 pourraient conduire à une récession à double creux aux Etats-Unis
*Goldman Sachs revoit à la hausse ses prévisions de contraction de l'économie américaine à 4,6% en 2020
*La réouverture précoce de l'économie américaine amène de "nouveaux défis" au pays, selon le président de la Fed

L'économie américaine a reculé d'un taux annuel de 32,9% au deuxième trimestre en raison de l'aggravation des répercussions de la pandémie de COVID-19, a rapporté jeudi le département américain du Commerce.
La baisse du produit intérieur brut (PIB) réel est le reflet des contributions négatives des dépenses de consommation des ménages, des exportations, des investissements privés dans les stocks, des investissements fixes résidentiels et non résidentiels ainsi que des dépenses des gouvernements locaux et de chaque Etat, qui n'ont été que partiellement compensées par les contributions positives des dépenses du gouvernement fédéral, selon les estimations "préliminaires" publiées par le Bureau d'analyse économique du département.
Une telle contraction sur une période aussi courte est bien plus grave que les dizaines de récessions économiques des deux derniers siècles, y compris celles de la Grande Dépression et de la crise financière mondiale de 2008, a rapporté la chaîne d'information économique et financière CNBC.

Au premier trimestre de 2020, le PIB réel américain s'était contracté de 5% en taux annuel.
(Rédacteurs : Yishuang Liu

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   Posté le 02-08-2020 à 09:17:55   Voir le profil de Plaristes (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Plaristes   

Le prix des assurances devient complètement délirants aux U.S.A rien que pour un passe de bronze, il faut débourser des sommes hallucinantes.

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Xuan
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   Posté le 06-08-2020 à 15:42:35   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

La notation des USA par Fitch est parfaitement hypocrite étant donné que le dollar sert à exporter la dette, mais cet article montre que l'inquiétude s'accroît tandis que l'or atteint des valeurs jamais atteintes.

Dans une interview sur RT, P. Bechade anticipe en affirmant que la Chine pourrait faire du yuan un concurrent du $.




Les perspectives de crédit aux États-Unis ont été jugées «négatives»,
les inquiétudes augmentant sur le rôle mondial du dollar

06/08/2020

http://www.defenddemocracy.press/us-credit-outlook-rated-negative-as-concerns-mount-over-dollars-global-role/
Par Nick Beams
3 août 2020

Autre signe d'inquiétude quant à la stabilité du dollar américain, dans des conditions où la Fed injecte des milliards de milliards dans le système financier, l'agence de notation Fitch a mis un point d'interrogation sur la solvabilité des États-Unis.

L'agence a revu à la baisse ses perspectives de crédit américain à «négatif» de «stable» vendredi, tout en conservant sa note AAA - la meilleure note - pour le crédit américain. L'agence a soulevé la question de savoir si les États-Unis seraient en mesure de contenir les déficits croissants alors que le gouvernement poursuit ses renflouements d'entreprises.
Dans un communiqué annonçant la révision à la baisse, l'agence a déclaré que la notation souveraine américaine était soutenue par des «forces structurelles» et bénéficiait du rôle du dollar en tant que monnaie dominante dans le monde. Cependant, les perspectives avaient été revues à négatives «pour refléter la détérioration continue des finances publiques américaines et l'absence d'un plan d'assainissement budgétaire crédible» .

Les déficits budgétaires avaient déjà augmenté avant le choc économique provoqué par la pandémie COVID-19 et ils avaient commencé à «éroder la force de crédit traditionnelle des États-Unis» , a déclaré Fitch. Désormais, il y avait «un risque croissant que les décideurs politiques américains ne consolident pas suffisamment les finances publiques pour stabiliser la dette publique après le passage du choc pandémique» .

Articulant les intérêts de classe de l'oligarchie financière aux États-Unis et dans le monde, il a précisé où une telle «consolidation» devrait avoir lieu - et non par des réductions du renflouement des entreprises ou une annulation des réductions massives d'impôts des entreprises et des particuliers pour les salariés à revenu plus élevé promulguées par Trump à la fin de 2017.

Avec un œil clairement fixé sur le développement de la lutte des classes, Fitch a déclaré: «Après avoir mis à nu les inégalités dans la fourniture de soins de santé et exacerbé les inégalités de richesse croissantes ... la crise pourrait également conduire à une pression pour une augmentation des dépenses publiques, une plus grande implication de l'État dans la économie, redistribution des revenus et mesures visant à renforcer le pouvoir de négociation des travailleurs. »
Il ne laisse aucun doute sur la manière dont ces problèmes doivent être traités. «La crise économique a probablement amené le point d'épuisement des fonds fiduciaires de sécurité sociale et de soins de santé, exigeant une action législative bipartisane pour financer ou réformer durablement ces programmes» , a-t-il déclaré. En d'autres termes, il devrait y avoir une attaque contre les dépenses des services sociaux de base.

Soulignant ce qu'il a appelé la «flexibilité de financement exceptionnelle» des États-Unis - l'emprunt du gouvernement américain de 3 billions de dollars de février à juin et les interventions de la Fed pour «soutenir les marchés financiers» - Fitch a relevé les conséquences à long terme de ces Actions.
Dans ce qui semblait être une concession à la soi-disant théorie monétaire moderne, qui soutient que les États-Unis étant l'émetteur de leur propre monnaie, ils ne peuvent jamais manquer de fonds - une théorie largement promue dans les cercles de la pseudo-gauche -, il a déclaré: « C'est un truisme que le gouvernement américain ne peut jamais manquer d'argent pour rembourser ses dettes. Cependant, il existe un risque potentiel (quoique faible) de domination budgétaire en cas de spirale [de la dette par rapport au PIB], ce qui présente des risques pour le dynamisme économique des États-Unis et le statut de la monnaie de réserve. »

Les préoccupations concernant le rôle mondial du dollar en raison de la hausse de la dette publique et de l'expansion des actifs financiers de la Fed, qui sont passés de moins de 1 billion de dollars à la veille de la crise financière de 2008 à environ 7 billions de dollars aujourd'hui, vont bien au-delà de Fitch et d'autres agences.
Dans un éditorial publié ce week-end, le Financial Times a averti que l'économie mondiale «est dans un endroit dangereux». Soulignant la résurgence des infections au COVID-19 en Europe, en Australie et au Japon, où le virus avait semblé contenu, il a déclaré: «C'était la semaine où les espoirs d'un bref verrouillage suivi d'une reprise rapide de l'activité économique ont été anéantis une fois. et pour tous.

Cela signifiait, a poursuivi l'éditorial, qu'il était probable que les gouvernements devraient continuer à emprunter et à dépenser. Les implications ont été examinées dans un article séparé intitulé «Blues du dollar: pourquoi la pandémie met à l'épreuve la confiance dans la devise américaine»
.

L'article notait que depuis la ruée vers les dollars lors de la crise qui a frappé les marchés financiers à la mi-mars alors que la pandémie a frappé, le dollar a chuté sur les marchés des devises, enregistrant sa plus forte baisse mensuelle depuis une décennie en juillet.

Le Financial Times a écrit que la baisse de 5% de la devise américaine au cours du mois «pourrait sembler modeste, mais sur le marché des changes relativement stable, cela est dramatique» . Il a ajouté qu'une telle décision «soulève inévitablement des questions qui vont au cœur du système financier mondial et du rôle unique que joue la monnaie américaine» .

Ces questions prennent de plus en plus d'importance en raison de la hausse du prix de l'or, qui se négocie désormais à un niveau record entre 1 900 $ et 2 000 $ l'once. Les investisseurs, note l'article, recherchent une alternative à la devise américaine, et alors que la politique américaine devient de plus en plus dysfonctionnelle, «certains se demandent ouvertement ... si les institutions américaines sont maintenant trop faibles pour que le monde dépende du dollar».

Les opposants à l'idée que le dollar pourrait perdre son statut privilégié soutiennent qu'il n'y a aucune possibilité qu'il soit remplacé comme monnaie de réserve mondiale, que ce soit par l'euro ou le yuan chinois. En effet, les systèmes financiers de la zone euro et de la Chine sont loin d'être suffisamment grands ou sophistiqués pour que leurs devises jouent le rôle mondial du dollar.

Cette analyse est correcte dans la mesure où elle disparaît. Mais cela ne va pas assez loin. Une crise du dollar n'entraînera pas son remplacement par la monnaie d'un autre pays ou d'une autre région. Au contraire, cela déclenchera une crise de confiance dans toutes les monnaies fiduciaires et une rupture des relations commerciales et financières internationales.

L'article de FT citait les remarques de David Riley, stratège en chef des investissements chez BlueBay Asset Management à Londres. Il a noté que le marché des obligations d'État américaines, où les rendements des obligations à 10 ans sont devenus négatifs lorsque l'inflation est prise en compte, «reflète le fait que les perspectives américaines s'affaiblissent» .
«Il va falloir qu'il y ait plus de stimulus» , dit-il. «C'est là qu'intervient la vision du bogue de l'or, là où tôt ou tard il s'agit d'un avilissement de la monnaie de réserve mondiale. Alors tu vas dans l'or.

Il y a des implications décisives qui découlent de l'affaiblissement de la position des États-Unis. Le rôle du dollar en tant que monnaie mondiale et l'importance décisive des marchés financiers américains pour chaque grande entreprise confèrent à l'impérialisme américain un pouvoir énorme dans la poursuite de ses intérêts géostratégiques.
Par exemple, c'est la raison pour laquelle il a pu imposer des sanctions contre l'Iran malgré l'opposition de l'Europe, en menaçant d'exclure les entreprises qui les brisent du flux de financement mondial, ou de frapper les entreprises soutenant le projet de gazoduc Nord Stream 2 pour transporter du gaz de la Russie à l'Allemagne.

En réponse à l'aggravation de la crise de son système financier, déclenchée et accélérée par la pandémie COVID-19 mais non causée par celle-ci - les tendances sous-jacentes étaient déjà bien avancées avant que le virus ne frappe - l'impérialisme américain va intensifier les attaques contre la classe ouvrière du pays tout en poursuivant des mesures de plus en plus agressives au niveau international, y compris la guerre, alors qu'il cherche à maintenir sa domination mondiale.


Edité le 06-08-2020 à 15:59:16 par Xuan




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   Posté le 09-08-2020 à 16:03:05   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Quelle est la "contre-attaque" qui inquiète le plus les États-Unis?
La Chine amorce des changements "progressifs"


Écrit par: Yu Xiaolong https://www.dwnews.com/
2020-08-06 16:41:00 - trad. auto google

De nouveaux changements sont en cours dans le jeu sino-américain. Selon un rapport du Wall Street Journal du 4 août, le représentant américain au commerce Robert Lighthizer et le vice-premier ministre chinois Liu He mèneront des négociations le 15 août. Le 5 août, le candidat démocrate américain à la présidentielle Joe Biden a également critiqué la première phase de l'accord commercial entre le président américain Donald Trump et la Chine comme "un échec et très mauvais".

Les élites politiques américaines ont manifestement commencé à craindre que les États-Unis ne subissent des représailles de la part de la Chine après avoir imprudemment «bloqué» les entreprises chinoises Huawei et la version internationale de ByteDance de TikTok, ainsi que d'autres entreprises chinoises. Alors, quelle est la contre-attaque qui inquiète le plus les États-Unis?


Le 5 août 2020, le conseiller d'État et ministre des Affaires étrangères chinois Wang Yi s'est adressé aux États-Unis sur les problèmes de Hong Kong, la fermeture du consulat, les problèmes de la mer de Chine méridionale et les entreprises chinoises. Wang Yi a déclaré que la Chine continuerait à se développer et à apporter des contributions nouvelles et plus importantes à l'humanité conformément aux souhaits du peuple. (Site officiel du ministère des Affaires étrangères de Chine)
Le 5 août 2020, le conseiller d'État et ministre des Affaires étrangères chinois Wang Yi s'est adressé aux États-Unis sur les problèmes de Hong Kong, la fermeture du consulat, les problèmes de la mer de Chine méridionale et les entreprises chinoises. Wang Yi a déclaré que la Chine continuerait à se développer et à apporter des contributions nouvelles et plus importantes à l'humanité conformément aux souhaits du peuple. (Site officiel du ministère des Affaires étrangères de Chine)


S'agit-il d'une querelle, de sanctions réciproques, d'expulsion de journalistes ou d'une «confrontation» militaire? Celles-ci semblent trop simples et superficielles, dépourvues de la dissuasion stratégique pour tirer un salaire par le bas. Le gouvernement chinois sait clairement qu’il ne peut que contourner les politiciens américains, y compris le «bruit» apparent de Trump, exclure les consortiums américains «anti-Chine» du grand cycle de l’économie chinoise et lancer «l’énorme marché» de l’économie chinoise elle-même. Afin de cibler directement les intérêts du consortium derrière la répression des politiciens spéculatifs américains.

À l'heure actuelle, le gouvernement chinois fait cela en termes de technologie industrielle. Tout comme Duowei News dans " La réponse la plus dure aux États-Unis, la Chine" pas de paix, pas de guerre "se concentre sur la conquête de la technologie de baseComme analysé dans l'article, la Chine a décidé de se débarrasser de la dépendance des industries chinoises vis-à-vis des entreprises américaines et de la "transfusion sanguine", et par l'établissement d'un "cycle économique national" permettant à la Chine de briser les barrières techniques occidentales et le monopole du marché, et de développer le système d'industrie technologique indépendante de la Chine pour fournir un marché Garanti.

Cependant, ce n'est pas la situation la plus préoccupante pour les États-Unis et leurs partisans. La Chine est en fait allée plus loin pour se débarrasser de sa dépendance technologique. La Chine utilise sa propre échelle de marché super géante et sa coopération internationale pour lancer le prochain cycle de «révolution industrielle». Pas le futur, mais le présent. Ce n'est pas une révolution industrielle, mais trois révolutions industrielles «progressistes» de la côte est de la Chine à l'intérieur des terres, des zones rurales aux villes, et de la Chine aux pays «One Belt One Road». Une fois que la Chine réussira, le consortium européen et américain et toute la structure du marché seront renversés, c'est la contre-attaque qui inquiète encore plus les États-Unis et l'Europe.


Les véritables élites derrière la politique américaine le savaient déjà. Aucun pays n'a jamais connu ce genre de situation, montrant l'histoire du développement industriel du monde entier pendant des centaines d'années dans un seul pays. Seul un «pays géant» comme la Chine peut y parvenir. Après tout, la population industrialisée effective de la Chine (la population qui peut fournir une demande effective du marché, tout en étant éduquée et capable de participer à la production industrialisée) est plus que la population totale des pays développés aujourd'hui. La Chine et l'ordre civilisé qu'elle représente est en fait un autre monde plus vaste.

À cet égard, Jia Kang, membre du Comité économique de la Conférence consultative politique du peuple chinois et ancien directeur de l'Institut des sciences fiscales du ministère des Finances, a déclaré que la Chine était un marché unifié avec la plus grande population du monde et un marché émergent avec un potentiel et une marge de croissance sans précédent. S'il est défini par des modèles économiques, le modèle du grand pays ne suffit plus à résumer les caractéristiques du marché chinois et correspond au modèle très unique du «pays géant». Sur la base de la logique inhérente à ce marché à très grande échelle, la construction économique chinoise a une boucle interne et un soutien objectif suffisant.

À cette fin, la Chine lance un nouveau schéma de chaîne industrielle basé sur le modèle unique du «pays géant». Selon le plan de développement économique régional, le plan de développement des petites et moyennes villes et le plan de réforme foncière rurale proposés par le gouvernement chinois, la Chine se lance dans une réforme de développement "progressive" en termes d'amélioration et d'expansion de la chaîne industrielle et de disposition rationnelle de l'économie régionale.

Le 2 novembre 2019, Xi Jinping (deuxième à droite), secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois, s'est rendu à Shanghai et a demandé à Shanghai d'accélérer la modernisation et la construction, tout en accélérant la transformation technologique et le transfert industriel, et en stimulant le développement économique régional dans la ceinture économique du fleuve Yangtsé. (Agence de presse Xinhua)

Les villes chinoises de premier rang seront dominées par l'innovation de l'industrie technologique émergente et les services financiers, présenteront l'arrivée de la dernière révolution industrielle et transféreront l'industrie manufacturière d'origine vers les villes de deuxième rang et les régions du centre et de l'ouest.

Les villes chinoises de deuxième et troisième rangs et les zones densément peuplées du centre de la Chine entreprennent des transferts industriels depuis les villes de premier rang, continuent de combler les carences industrielles depuis la révolution industrielle à grande échelle, rattrapent la révolution de l'industrie de l'information et forment une fabrication haut de gamme, des industries de base, des industries à forte intensité de main-d'œuvre et de l'agriculture. L'industrie de transformation est la principale base industrielle.

Dans le même temps, grâce à l’amélioration du réseau dorsal de transport et du réseau d’information, ainsi qu’à l’appui aux finances du gouvernement, nous favoriserons la construction d’infrastructures, de bases énergétiques et de bases alimentaires dans la région occidentale de la Chine, dans la région du nord-est, dans les régions anciennes, jeunes et pauvres, et nous favoriserons un nouveau développement agricole, le tourisme, Le développement d'industries modernes telles que les industries caractéristiques. Les industries à faible intensité de main-d’œuvre ont commencé à se déplacer vers l’Asie du Sud-Est, l’Afrique et les pays sous-développés dans le cadre de l’initiative «Belt and Road».

On peut dire que de l'intérieur de la Chine à la côte est, des zones rurales aux zones urbaines, la Chine a connu le développement conjoint de la troisième révolution industrielle, de la révolution de l'information et de la dernière révolution technologique. Tant que la Chine pourra briser les barrières entre les différentes régions et départements et former un marché national unifié des facteurs de capital et un marché de circulation des produits de base, le grand transfert et le grand développement de l'ensemble de l'industrie s'accéléreront. Dans ce processus, un grand nombre de nouvelles demandes émergeront, de nouveaux emplois augmenteront rapidement et de nouvelles entités de marché, en particulier des économies rurales, seront formées en grand nombre.

En fait, avant l'épidémie de la nouvelle pneumonie de la couronne (COVID-19), ce processus en Chine a déjà commencé, et l'économie populaire et la structure de consommation ont subi d'énormes changements avant la date prévue. En 2019, les importations chinoises de produits mécaniques et électriques et de biens de consommation de haute qualité ont connu une croissance rapide. Les ventes de produits de beauté et de soins de la peau ont augmenté de plus de 40%, les produits marins ont augmenté de 39% et les véhicules électriques ont augmenté de 92%. Face à l'avènement des réformes, la transformation économique de la Chine et l'amélioration de la consommation ont déjà commencé.

Et le revenu par habitant et les coûts de main-d'œuvre de la Chine dans les zones côtières augmentent également rapidement. À l'heure actuelle, le coût de la main-d'œuvre des industries à forte intensité de main-d'œuvre en Chine est 2,7 fois celui du Vietnam et plus du double de celui de l'Inde; le coût des terrains industriels à Guangzhou et Shanghai est également au moins trois fois plus élevé que celui du Midwest des États-Unis. Tout cela signifie également que l'époque où la Chine reposait principalement sur l'entrée de capitaux étrangers et les exportations à l'échelle industrielle dans le passé est révolue, et la Chine doit entamer un «grand cycle» de l'économie nationale.

En novembre 2019, après que Xi Jinping venait de terminer la quatrième session plénière du 19e Comité central du Parti communiste chinois et ait proposé une "modernisation de la gouvernance nationale", il a effectué une visite spéciale à Shanghai et déployé le développement de la ceinture économique du fleuve Yangtsé. En fait, il lançait cet immense système de cycle économique. C'est juste que ce processus a été interrompu par la nouvelle épidémie soudaine de pneumonie de la couronne.

A l'heure actuelle, face à la situation internationale extrêmement sévère, Xi Jinping souhaite évidemment continuer à accélérer cette réforme. Dans les 5 ans, voire 10 ans, nous favoriserons l’établissement du «grand cercle» économique intérieur de la Chine, accélérerons l’innovation et la transformation de la chaîne industrielle, réaliserons l’amélioration et l’extension de la chaîne industrielle, favoriserons le développement «progressif» de l’économie régionale et lancerons le «pays géant». La logique économique du modèle deviendra le défi et la tâche les plus importants pour le PCC de s'abstenir et d'aller de l'avant.

Le gouvernement chinois ne "se concentre" pas sur "se battre" avec les États-Unis, mais se concentre sur "l'amélioration de la force nationale globale, la promotion du développement économique de la Chine et l'amélioration des conditions de vie des masses". Une réforme de type «pompage par le bas» qui a renversé le système scientifique et technologique du monde entier et l'ordre du marché international a commencé.


Edité le 09-08-2020 à 16:03:18 par Xuan




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Des millions d’Américains menacés d’expulsion pour loyers impayés

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Le coronavirus fait vaciller des pans entiers de l'économie mondiale

https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/le-coronavirus-fait-vaciller-des-pans-entiers-de-l-economie-mondiale-6ec4ef6d1ed69da43e1f74c6d60f7e10
BOURSORAMA AVEC MEDIA SERVICES•19/08/2020 à 13:21
Aérien, automobile, distribution... Tour d'horizon des secteurs les plus touchés par la pandémie.

Les dégâts de la pandémie de coronavirus sont considérables sur l'emploi. De nombreux secteurs sont touchés, à l'instar de l'aérien, l'automobile ou encore la distribution, où la chaîne britannique Marks and Spencer a annoncé mardi la suppression de 7.000 emplois. Mais les gros plans sociaux ne sont que la partie émergée de la crise, qui affecte également une multitude de petites entreprises et détruit en silence de nombreux emplois précaires.

Turbulences dans l'aérien
Deux grandes compagnies latino-américaines, la chileno-brésilienne LATAM et la colombienne Avianca, se sont placées en mai sous la protection de la loi américaine sur les faillites. Plus petites, les sud-africaines South African Airways et Comair, la britannique Flybe ou les branches autrichienne et française de Level (IAG) ont été emportées. En dépôt de bilan, le géant australien Virgin Australia a été racheté par une société américaine.


D'autres tiennent au prix de coupes drastiques, comme les américaines American Airlines (plus de 41.000 départs), United Airlines (jusqu'à 36.000) et Delta Air Lines (10.000), l'allemande Lufthansa (22.000), Air Canada (au moins 19.000), les britanniques British Airways (12.000), EasyJet (4.500) et Virgin Atlantic (3.150), Air France (7.500), l'australienne Qantas (6.000), la scandinave SAS (5.000), l'irlandaise Ryanair (3.250) ou encore Icelandair (2.000) et Brussel Airlines (1.000 postes). Pour limiter la casse, l'Allemagne a volé au secours de Lufthansa et de Condor, la France et les Pays-Bas ont fait de même avec Air France-KLM. L'Italie et le Portugal ont opté pour une nationalisation d'Alitalia et de la TAP.

Côté constructeurs, Boeing compte supprimer au moins 16.000 emplois, Airbus 15.000, le canadien Bombardier 2.500, tandis que les fabricants de moteurs américain General Electric et britannique Rolls-Royce vont sabrer 12.600 et 9.000 postes. Dans les services aéroportuaires, le groupe Swissport va supprimer plus de 4.000 emplois au Royaume-Uni. Dans le tourisme, le premier voyagiste mondial TUI va détruire 8.000 emplois.

Sorties de route dans l'automobile
L'annonce de 15.000 suppressions de postes chez Renault et la faillite du loueur américain Hertz en Amérique du Nord sont deux révélateurs de la crise dans l'automobile. Il ne s'agit pas de cas isolés. L'allemand BMW supprime 6.000 emplois. Nissan ferme une usine employant 3.000 ouvriers à Barcelone. Au Royaume-Uni, plus de 6.000 suppressions de postes ont déjà été annoncées, notamment chez Jaguar Land Rover, Aston Martin, Bentley et McLaren.

Le constructeur du poids lourds suédois Volvo Group supprime 4.100 emplois dans le monde. Chez les équipementiers, le français Valeo a annoncé 12.000 destructions de postes.

Faillites dans la distribution
La pandémie a été fatale à de nombreuses enseignes. Au Royaume-Uni, le groupe Intu, propriétaire d'énormes centres commerciaux, a déposé le bilan, tout comme la chaîne britannique de vêtements Laura Ashley et le spécialiste de la location-vente de produits pour la maison BrightHouse. La chaîne de distribution Marks and Spencer va supprimer 7.000 emplois au cours des trois prochains mois et le groupe de bricolage et matériaux Travis Perkins 2.500 postes, tout comme la chaîne de grands magasins Debenhams.

En France, de nombreuses marques d'habillement (La Halle, André et Naf Naf, Orchestra-Prémaman...) ont été placées en redressement judiciaire, avant d'être rachetées au prix de réductions d'effectifs. En Allemagne, les grands magasins Karstadt Kaufhof vont supprimer 6.000 emplois. Aux Etats-Unis, les grands magasins Stage Stores et les chaînes de vêtements J.C. Penney et JCrew sont en faillite.

Idem dans la restauration pour la chaîne allemande Vapiano, tandis que l'enseigne britannique The Restaurant Group ferme 125 restaurants (3.000 emplois) et Pizza Express 67 (1.100 emplois). Jusqu'à 5.000 emplois sont aussi menacés chez SSP (restauration rapide). L'enseigne britannique d'articles de sport et clubs de gym DW Sports (1.700 emplois) s'est déclarée en faillite. Dyson (produits électroménagers) va supprimer 900 emplois dans le monde.

De nombreux secteurs fragilisés
L'énergie, confrontée à une baisse de la demande, souffre également. Le géant des services pétroliers Schlumberger, basé à Houston, prévoit la suppression de 21.000 emplois, soit un quart de ses effectifs. Le britannique BP supprime 10.000 postes, les fournisseurs britanniques Centrica et Ovo respectivement 5.000 et 2.600. Le groupe texan Diamond Offshore (forages) et l'américain Whiting Petroleum Corporation (gisements de schiste) ont déposé le bilan.

Dans le numérique, Uber (réservation de VTC) compte licencier 6.700 salariés et son concurrent Lyft près de 1.000. Airbnb et TripAdvisor comptent licencier environ 25% de leurs effectifs. Le réseau social professionnel LinkedIn va suprimer un millier de postes. L'équipementier télécoms finlandais Nokia a annoncé la suppression en France de 1.233 emplois de sa filiale Alcatel-Lucent.

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   Posté le 20-08-2020 à 15:58:56   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

L'économie américaine tombera-t-elle dans une «décennie déprimée»


Écrit par: He Weiwen sur denews
2020-08-18 14:08:00
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Au début de l'éclosion de la nouvelle épidémie de couronne aux États-Unis, les stocks américains ont fondu quatre fois. (Agence de presse Xinhua)

Selon les données du département américain du Commerce, le PIB américain au deuxième trimestre a chuté de 32,9% d'une année sur l'autre, la plus forte baisse depuis le début des records en 1947. Bien que les indicateurs économiques pertinents aient rebondi après la reprise du travail en mai, l'épidémie s'est aggravée depuis juillet et la dynamique de la reprise économique s'est ralentie.

D'une manière générale, l'économie américaine continuera de rebondir au second semestre, mais l'intensité est encore incertaine. On estime que le PIB annuel connaîtra toujours la plus forte baisse après la guerre, avec diverses prévisions allant de -8% à -6%.
Selon les estimations du Congressional Budget Office des États-Unis, l'économie américaine ne se remettra pas complètement de l'impact de l'épidémie avant 2030. La croissance réelle au cours des dix prochaines années sera inférieure de 3% aux prévisions d'avant l'épidémie, soit 7,9 billions de dollars de moins (hors inflation). En d'autres termes, les États-Unis pourraient inaugurer une «décennie déprimée». Après la crise financière mondiale de 2008, l'économie européenne a été jugée par certains experts comme une "décennie perdue". Après cette épidémie, les États-Unis vont-ils répéter l'histoire de l'Europe?

L'ampleur de l'injection d'eau continue de s'étendre

Les Perspectives de l'économie mondiale publiées par le Fonds monétaire international (FMI) le 24 juin prévoient que le PIB américain baissera de 8,0% en 2020 et augmentera de 4,5% en 2021, revenant à 96,1% du niveau de 2019. Sur la base de cette estimation, ce n'est qu'en 2022 que l'économie américaine pourra revenir à son niveau pré-épidémique. En d'autres termes, la tendance de l'économie américaine est à peu près semblable à celle de Nike, rebondissant lentement après une forte baisse, et le temps de reprise dépasse de loin le temps de déclin. Alors que l'épidémie aux États-Unis et dans le monde continue de se propager et que les perspectives économiques sont très incertaines, il n'est pas exclu qu'il y ait des répétitions dans la reprise économique américaine, présentant la possibilité d'une forme en U ou en forme de W comme prévu par certains experts.
Selon les prévisions du FMI, le temps de la récession économique américaine n'est pas très long, et la situation économique globale est même légèrement meilleure que celle de l'Europe, même si cette dernière est mieux maîtrisée que les États-Unis.
La baisse de 32,9% du PIB américain au deuxième trimestre est un taux annualisé. Si elle est directement trimestrielle, elle baissera de 8,2%, ce qui est mieux que le Royaume-Uni (-20%), la France (-13,8%) et l'Allemagne (-10,1%); La baisse de 8,0% est également meilleure que les 10,2% de la zone euro.

Mesuré aux prix courants, le taux d'actualisation du PIB des États-Unis au deuxième trimestre était de 19048,8 milliards de dollars EU, soit une baisse de 9,0% d'une année sur l'autre (21 329,9 milliards de dollars EU au deuxième trimestre de 2019) et une baisse réelle de 10,0%. S'il n'y a pas de changements majeurs aux troisième et quatrième trimestres, le PIB annuel atteindra tout de même plus de 20 billions de dollars américains, soit environ 6% de moins que la performance réelle de 21433,2 milliards de dollars américains en 2019. En 2021, le PIB pourrait à nouveau dépasser 21 billions de dollars américains. Comparé à la réduction de moitié du PIB actuel pendant la Grande Dépression dans les années 1930, ce chiffre est beaucoup moins élevé.

L'une des raisons fondamentales du creux rapide de cette récession aux États-Unis est que le gouvernement fédéral, les gouvernements des États et la Réserve fédérale ont introduit à terme des mesures de secours à grande échelle sans précédent.

En termes de mesures fiscales, le gouvernement fédéral a introduit quatre séries de mesures d'allégement. Le 6 mars, les États-Unis ont adopté le premier tour de 8,3 milliards de dollars de fonds de secours, principalement utilisés pour soutenir les services médicaux et de santé dans la lutte contre l'épidémie. Le 18 mars, le Congrès américain a adopté le projet de loi pour le deuxième cycle du plan de sauvetage, d'une échelle d'environ 192 milliards de dollars américains. Ce projet de loi a été nommé «Family First Coronavirus Response Act» (FFCRA). Le 25 mars, le Congrès américain a adopté la troisième série de mesures de sauvetage, totalisant 2,2 billions de dollars. Le 23 avril, le Congrès américain a continué à adopter la quatrième série de mesures d'assistance «Salary Guarantee Program and Medical Enhancement Act», d'un montant total de 484 milliards de dollars, principalement pour augmenter les dépenses des petites entreprises et la prévention médicale.

En termes de mesures monétaires, la Réserve fédérale a annoncé le 15 mars qu'elle réduirait le taux des fonds fédéraux à près de zéro, et a en même temps lancé une mesure d'assouplissement quantitatif de 700 milliards de dollars américains; le 23 mars, elle a annoncé des mesures d'assouplissement quantitatif illimitées et des achats illimités d'obligations d'État, d'obligations d'entreprises et Prêt immobilier (MBS). À la fin du mois de juillet, ses actifs et ses passifs s'étaient élevés à 7 billions de dollars EU, soit une augmentation de 2,7 billions de dollars EU par rapport à avant l'épidémie. Ces mesures fournissent non seulement le résultat net pour le financement du déficit du gouvernement fédéral, mais aussi pour l'émission d'obligations de sociétés. La libération illimitée d'eau de la Fed a poussé le marché boursier à augmenter régulièrement et le phénomène anormal d'excitation boursière pendant la Grande Récession est apparu.

Le raccourcissement artificiel de la récession entraîne un déséquilibre à long terme

Ces mesures fiscales et monétaires extraordinaires ont raccourci le cycle de récession, mais ont également entraîné de graves déséquilibres structurels, semé les germes d'une crise de la dette à grande échelle et peuvent donc conduire à une stagnation ou une faiblesse économique à long terme.

Premièrement, la dette publique du gouvernement est incontrôlable.
Le déficit budgétaire fédéral américain augmente rapidement. Le déficit mensuel en juin 2020 a atteint 863 milliards de dollars américains, soit une augmentation de 100 fois d'une année sur l'autre. À la fin du mois de juin, le déficit budgétaire cumulé pour les neuf premiers mois de l'exercice 2020 était de 2,7 billions de dollars américains. Pour l'ensemble de l'année, il devrait atteindre 3,7 billions de dollars américains, soit 17,9% du PIB en 2019, dépassant de loin la ligne de sécurité acceptée de 3%. Face à la crise financière mondiale et à la Grande Récession de 2009, cette proportion n'était que de 9,8%.
La flambée du déficit budgétaire a fait grimper la dette nationale. Au 6 août 2020, la dette totale du Trésor américain atteignait 26,50 billions de dollars américains, soit 123,6% du PIB en 2019, ce qui dépassait le ratio de la crise de la dette souveraine en Grèce en 2011. Le Congressional Budget Office estime que ce taux atteindra 144% d'ici 2030.
Le Congrès américain a annulé le plafond de la dette nationale pour deux ans le 21 août 2019 et le réinitialisera à son expiration le 21 août 2021. Compte tenu de la montée en flèche de la dette nationale au cours des deux dernières années, le Congrès est susceptible de freiner une situation d'urgence, de sorte que les finances continueront d'être au-dessus de leurs moyens. Alors que la dette fédérale augmente de plus en plus, les rendements obligataires américains se rapprochent même de zéro. Parmi les acheteurs actuels d'obligations américaines, les investisseurs particuliers et institutionnels américains détiennent 30,4%. Ces personnes peuvent à tout moment rechercher d'autres produits d'investissement avec des bénéfices plus élevés. Les gouvernements et les investisseurs étrangers représentaient 33,2%, mais depuis le début de l'épidémie, les détenteurs étrangers ont réduit leurs avoirs en dette américaine de plus de 700 milliards de dollars américains.
L'accumulation de la dette publique entraînera tôt ou tard le risque de ne pas pouvoir rembourser à l'échéance. Par conséquent, le gouvernement fédéral sera inévitablement obligé de resserrer les dépenses et de réduire le déficit. Une fois que les dépenses se resserreront, l'économie déclinera inévitablement.

Deuxièmement, les bulles financières et les risques d'endettement se sont fortement accrus et l'économie réelle est faible.
Alors que la Réserve fédérale achète un nombre illimité d'obligations de sociétés, les sociétés cotées ont émis des obligations pour lever des fonds, puis investir en bourse. Au premier semestre de l'année, les émissions d'obligations d'entreprises américaines ont atteint 1,4 billion de dollars américains, doublant d'une année sur l'autre. Poussé par l'afflux de fonds, le ratio P / E S&P a atteint 21,5 fois, dépassant le niveau de l'éclatement de la bulle Internet en 2000. Le deuxième trimestre a été le trimestre avec la plus forte baisse de l'économie américaine depuis la Grande Dépression, mais c'était aussi le trimestre avec la meilleure performance boursière en 33 ans. Au deuxième trimestre, le Dow, le Nasdaq et le S&P ont progressé respectivement de 18,0%, 30,9% et 20,3%. Qualifiée par le FMI de «totalement déconnectée de l'économie», la valeur boursière totale de la bourse américaine a dépassé «l'indicateur Buffett» équivalent à 80% du PIB, ce qui signifie que la bulle n'est pas loin d'éclater.
Le contraire du boom du marché boursier est le ralentissement de l'économie réelle. Bien que la Réserve fédérale ait libéré un total de 2,7 billions de dollars américains de liquidités, les investissements en actifs fixes au deuxième trimestre ont diminué de 29,9% par rapport au trimestre précédent. L'indice de la production industrielle a reculé de 10,8% d'une année sur l'autre en juin et l'indice de la production manufacturière de 11,2%. La politique de la Fed pour faire face à l'épidémie et à la récession va sérieusement restreindre l'économie réelle. Depuis la crise financière, l'économie de la dette et l'économie virtuelle dont dépend la croissance économique des États-Unis se sont encore renforcées cette fois-ci, entraînant une détérioration structurelle supplémentaire de l'économie américaine. Et une fois que le marché boursier recule, cela entraînera un grand nombre d'insolvabilité des entreprises. Selon les statistiques pertinentes, en juin 2020, la dette totale des États-Unis a atteint 55,9 billions de dollars américains. Au premier trimestre 2020, l'endettement des entreprises a augmenté de 18,8% sur un an et celui des ménages de 3,9%. La crise de la dette peut être déclenchée à tout moment. Certains analystes d'institutions financières américaines ont souligné que la valeur actuelle des actifs financiers du secteur privé américain est de 6,2 fois le PIB, le niveau le plus élevé de l'histoire, et que le marché est tombé dans la plus grande bulle de l'histoire.

Troisièmement, l'écart entre les riches et les pauvres s'est encore creusé et la base de consommation pour la croissance économique s'est encore affaiblie.
L'épidémie a encore creusé le fossé déjà important entre les riches et les pauvres aux États-Unis. Bien que le taux de chômage soit tombé à 10,1% en juillet, on estime généralement qu'il faudra au moins 10 ans pour que le taux de chômage revienne au niveau d'avant l'épidémie. Selon les statistiques d'Aptlist, une plateforme de location en ligne aux États-Unis, au 20 juillet, 32% des ménages n'avaient toujours pas payé leur loyer et 28 millions de personnes risquaient d'être expulsées. Selon une enquête menée auprès de 12 000 personnes par la Réserve fédérale, 40% d'entre eux ne peuvent pas donner 400 $ en espèces. Et la richesse de très peu de riches continue de croître. Un nouveau rapport de recherche publié par le Washington Think Tank Policy Research Institute a souligné qu'après l'épidémie, alors que 22 millions de personnes étaient au chômage en mars, la richesse des milliardaires américains a augmenté de 10% pour atteindre 3,2 billions de dollars américains. Les riches deviennent plus riches et les pauvres plus pauvres. L'élargissement de l'écart entre les riches et les pauvres a non seulement aggravé les conflits sociaux, mais a également supprimé la croissance du pouvoir d'achat social.

Les trois points ci-dessus indiquent que l'économie américaine est susceptible de faire face à une période de ralentissement plus longue, ce qui est très similaire à la situation à laquelle la zone euro est confrontée après la «décennie perdue» après la crise financière.

Peur de tomber dans une «décennie déprimée»

Selon les données d'Eurostat, le niveau du PIB des 28 pays de l'UE en 2008 était de 102,4 (100,0 en 2010), et il n'a augmenté qu'à 110,5 en 2017. Bien que le PIB total de l'UE ait été rétabli au niveau d'avant 2008 depuis 2014, la situation de chaque État membre est inégale. En 2017, les six pays que sont la Grèce, la Croatie, l'Italie, Chypre, le Portugal et la Finlande ne sont pas revenus au niveau de 2008. En revanche, en 2000, l'économie totale des États-Unis était 13% plus élevée que celle de la zone euro, mais en 2016, elle était déjà de 26% plus élevée.

Le déclencheur de la récession économique à long terme en Europe est la crise de la dette. En 2008, le taux d'endettement public de 9 États membres de l'UE dépassait la norme et en 2017, il était passé à 14. Selon la discipline budgétaire imposée par l'Union européenne, ces pays doivent mettre en œuvre l'austérité budgétaire, ce qui entraîne une contraction de l'économie et une augmentation du chômage.

La deuxième raison est le taux de chômage élevé. Au cours des dix dernières années, la situation générale du chômage dans l'UE a connu de fortes fluctuations. Le taux de chômage moyen dans l'Union européenne était de 7% en 2008, est passé à 10,9% en 2013 et est tombé à 7,6% en 2017, mais il est toujours supérieur au niveau de 2008.

La troisième raison est que le taux de pauvreté reste élevé. Les données montrent que le risque de taux de pauvreté dans l'UE est passé de 16,6% en 2008 à 17,3% en 2016. À l'exception de la baisse enregistrée en Lettonie, en Croatie, en Autriche, en Finlande et au Royaume-Uni, les risques de taux de pauvreté d'autres pays ont augmenté à des degrés divers.

Le sort de l'Amérique d'aujourd'hui est très similaire à celui de l'Europe il y a dix ans. Mais les États-Unis n'ont pas la stricte discipline budgétaire de l'Union européenne et n'ont pas besoin de limiter le taux de déficit. Le mandat du président n'est que de quatre ans, jusqu'à huit ans. Afin de maintenir la croissance et de maintenir les voix, il est difficile de resserrer la politique budgétaire. La dette publique est poussée de plus en plus haut, laissant au successeur le soin de s'en occuper. La dette publique s'est accumulée et le fardeau du service de la dette est devenu de plus en plus élevé, mais tant que la Fed applique des taux d'intérêt nuls, le problème est beaucoup moins important.

La crise de la dette publique dans la zone euro a fait chuter l'euro. De 2008 à 2018, l'euro est passé de 1,46 dollar américain à 1,09 dollar américain. Le statut de l'euro a été durement touché, ce qui a affecté les entrées de fonds. Le statut du dollar américain est beaucoup plus élevé. Étant donné que le dollar américain représente 60% du total de la monnaie de réserve mondiale et 40% du total des paiements internationaux, même si le dollar américain baisse, son statut international ne sera pas sérieusement affecté.

Cependant, les États-Unis ne peuvent échapper aux lois économiques.

Premièrement, la hausse illimitée de la dette publique affectera à nouveau sa cote de crédit souveraine. L'émission illimitée d'obligations entraînera inévitablement une baisse continue de ses rendements et devra finalement s'engager dans une voie de resserrement budgétaire, freinant ainsi la croissance économique.

Deuxièmement, la bulle boursière finira par éclater, ce qui entraînera un grand nombre de dettes des entreprises et des défauts de paiement des ménages, et la faiblesse de l'économie réelle ne peut pas supporter une amélioration rapide des conditions financières, ce qui incitera les banques à hésiter à prêter.
En fait, ce signe a déjà commencé à apparaître. Au deuxième trimestre, environ 71% des banques commerciales aux États-Unis hésitaient à emprunter.
Les «20 années perdues» du Japon ont commencé par des banques réticentes à emprunter.

Troisièmement, le chômage et la pauvreté freinent gravement la croissance économique. Après cette épidémie et la Grande Récession, le fossé entre les riches et les pauvres aux États-Unis s'est aggravé, et l'appauvrissement relatif des classes moyennes et basses fera perdre de son élan à la croissance économique.

En résumé, depuis l'épidémie et la récession économique aux États-Unis, il y a eu un déséquilibre fondamental et grave dans les finances, les finances, l'offre et la demande, et la tendance de la croissance économique a été fortement déprimée. Bien que le gouvernement américain et la Fed utilisent diverses politiques budgétaires et monétaires et s'appuient sur la position forte du dollar américain pour à peine soutenir la croissance de l'économie à un rythme plus lent qu'avant l'épidémie, ils ne feront que reporter la récession et ne disparaîtront pas, et le déséquilibre structurel reporté C'est encore plus difficile de revenir. Par conséquent, les États-Unis devraient faire face à une troisième décennie plus faible que les deux premières décennies de ce siècle.

Cet article est reproduit de "Looking Out", le titre original est "Will the U.S. Economy fall into a" Ten Year Downturn "", l'auteur est un ancien conseiller commercial chinois à New York et San Francisco, et chercheur principal au Chongyang Institute of Finance, Université Renmin de Chine

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   Posté le 23-08-2020 à 23:14:31   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Les États-Unis se font plus de mal en imposant des sanctions aux autres

Par Ai Jun Source: Global Times Publié: 2020/8/22 20:31:15

https://www.globaltimes.cn/content/1198522.shtml



Après la déclaration conjointe publiée jeudi par le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne, qui rejette le plan des États-Unis de déclencher la réimposition des sanctions contre l'Iran, Washington n'a pas l'intention d'abandonner.

Le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo a accusé les alliés européens des Etats-Unis de se ranger du côté des "ayatollahs", et a tweeté vendredi que "l'Amérique n'apaisera pas" concernant le rétablissement des sanctions contre la république islamique.

Cependant, le monde peut jeter un œil froid sur les sanctions américaines de nos jours. Après tout, ces années ont prouvé que les États-Unis ont eu peu d'effet sur la scène mondiale en dehors d'imposer des sanctions ou de menacer de les imposer, et par conséquent, les États-Unis se sont blessés - récoltant peu d'avantages tout en retournant leurs alliés contre eux.

Imposer des sanctions est une tactique que les États-Unis utilisent fréquemment pour forcer les pays qu'ils considèrent comme des ennemis à faire des concessions. L'approche a apporté aux pays sanctionnés des difficultés de développement, mais elle n'a pas réussi à produire les résultats escomptés. Au contraire, les États-Unis ne font que mettre en péril leurs propres intérêts.

Les États-Unis ont imposé des sanctions à l'Iran depuis 1979, ce qui a durement frappé l'économie iranienne et fait des ravages sur le niveau de vie du peuple iranien. Néanmoins, le pays ne s'est pas effondré et les sanctions ne l'ont pas forcé à céder ou à se rendre aux États-Unis.

La Russie a été l'une des plus grandes victimes des sanctions américaines. Selon le Center for Strategic and International Studies, basé aux États-Unis, les États-Unis ont imposé «plus de 60 séries de sanctions contre des particuliers, des entreprises et des agences gouvernementales russes» entre 2013 et 2018.

Pourtant, les analystes montrent que la Russie a réussi à s'adapter à la des sanctions durables, renforcé ses réserves de devises et d'or pour protéger son économie et maintenu ses capacités de défense nationale pendant la période difficile.

Cuba a subi le blocus économique le plus prolongé de l'histoire. Les États-Unis ont fantasmé sur le fait qu'ils pourraient renverser l'administration Castro via des sanctions jusqu'à ce que l'ancien président américain Barack Obama trouve cela irréaliste. En 2009, la Chambre de commerce américaine a estimé que l'embargo sur la nation des Caraïbes coûtait à l'économie américaine 1,2 milliard de dollars par an en ventes et exportations perdues.

Après les attaques des États-Unis contre le géant chinois de la technologie Huawei, la société a toujours réalisé une croissance robuste de ses ventes en 2019 et une croissance de ses revenus d'environ 13% en glissement annuel au premier semestre 2020. La suppression globale par Washington des entreprises chinoises de haute technologie accélère uniquement le rythme de leur recherche et leurs développements technologiques indépendants.

Les alliés américains ne sont pas exemptés de sanctions. Plus tôt en août, trois sénateurs américains avaient averti que Washington imposerait des «sanctions économiques et juridiques écrasantes» au port allemand de Sassnitz pour la construction du gazoduc Nord Stream 2 qui relie l'Allemagne à la Russie. Lorsqu'ils imposent des sanctions dans le monde entier, les États-Unis exigent le soutien et l'approbation de leurs alliés tout en ignorant leurs intérêts.

Que ce soit le cas du projet Nord Stream 2 ou de l'accord sur le nucléaire iranien, les États-Unis n'ont pas pris en compte l'énorme dépendance de leurs alliés européens à l'énergie de la Russie et du Moyen-Orient. Tout ce qu’il a fait, c’est imposer des sanctions à sa guise.

Il fut un temps où les actes américains étaient fondés sur les intérêts communs de ses alliés. Mais le concept d'intérêts communs est en train de disparaître dans la stratégie américaine. Le jour où les intérêts partagés entre les États-Unis et d'autres pays deviendront encore plus petits que les troubles que Washington apporte au monde, la direction des États-Unis prendra progressivement fin.

Comme Steve Benen, un écrivain politique américain, l'a écrit sur la chaîne de télévision américaine MSNBC, il n'est pas facile d'isoler les États-Unis, de saper les intérêts de sécurité nationale des États-Unis et de rassembler les amis et les ennemis des États-Unis en opposition à ses revendications. Pourtant, "[le président américain Donald] Trump et Pompeo ont réussi à y parvenir".

Le mérite doit certainement revenir à la position de repli par défaut de Washington, qui consiste à appliquer des sanctions à haute pression, fréquentes et insensées.


Edité le 23-08-2020 à 23:40:28 par Xuan




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   Posté le 25-08-2020 à 23:28:49   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Les Etats-Unis causeraient du tort à leurs entreprises en tournant le dos à la mondialisation
(Harvard Business Review)

French.xinhuanet.com | Publié le 2020-08-24 à 15:48

http://french.xinhuanet.com/2020-08/24/c_139314042.htm
NEW YORK, 24 août (Xinhua) -- Il est évident pour les multinationales américaines que la démondialisation des chaînes d'approvisionnement et le découplage avec la Chine affecteront leurs capacités de production aux Etats-Unis et la concurrence avec les entreprises chinoises à long terme, selon la revue Harvard Business Review.
Bien que la pandémie de COVID-19 ait déclenché des appels à la démondialisation, les fondamentaux de l'économie mondialisée des Etats-Unis, dans lesquels la Chine joue également son rôle, ne changeront pas, selon un article publié jeudi dernier dans le magazine.

Les plus grandes entreprises de technologie aux Etats-Unis comptent sur "une échelle mondiale de ventes et d'opérations pour rester en avance sur leurs concurrents étrangers", a indiqué le commentaire. Les industries américaines bénéficiant de balances commerciales positives avec la Chine sont des secteurs à forte valeur ajoutée, et la Chine possède le plus grand marché du monde pour les industries à forte valeur ajoutée, selon l'auteur, prenant l'exemple d'Apple, dont la direction s'effondrerait si ses activités en Chine étaient arrêtées.

"La démondialisation ne ramènera pas les usines aux Etats-Unis" , car les produits de la plupart des sociétés américaines ayant délocalisé sont vendus là où ils sont produits, a poursuivi l'article.
"La Chine mondialise rapidement ses industries en encourageant celles à plus forte valeur ajoutée, telles que la production d'électricité, l'équipement de construction et les systèmes de télécommunications, à fournir des projets à l'étranger dans le cadre de l'Initiative la Ceinture et la Route (ICR) et à investir dans des opérations sur les marchés étrangers" , a rappelé l'article.
"La démondialisation semble favorable jusqu'à ce qu'on aie besoin de concevoir un produit dans un marché concurrentiel" , a noté l'auteur, ajoutant que la mondialisation advient parce qu'elle crée de la valeur et élargit l'éventail des capacités d'une entreprise.

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   Posté le 31-08-2020 à 14:07:16   Voir le profil de pzorba75 (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à pzorba75   

marquetalia a écrit :

Le Covid 19 a déjà provoqué la mort de 843.00 personnes dans le monde depuis décembre.je parie que les négationnistes/révisionnistes fascisants espèrent que ce chiffre va atteindre à terme les 6 millions de morts pour relativiser la Shoah/Holocauste.

Dans ton cas, tu peux aussi te demander si tu ne dois pas te faire dépister? Tu sembles bien agité voire plus.

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   Posté le 31-08-2020 à 23:43:56   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

marquetalia arrête tes délires.

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   Posté le 01-09-2020 à 14:07:52   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Nouveau pas dans l'isolement des USA :
Djihadistes étrangers : les Etats-Unis s’opposent au reste du monde à l’ONU

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   Posté le 01-09-2020 à 14:10:55   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

marquetalia a écrit :

...je parie que les négationnistes/révisionnistes fascisants espèrent que ce chiffre va atteindre à terme les 6 millions de morts pour relativiser la Shoah/Holocauste.
plus simplement les anti communistes US mettent les morts du covid sur le dos du communisme et allongent la liste de ses victimes :
https://humaniterouge.alloforum.com/liste-morts-communisme-allonge-t7644-1.html

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   Posté le 01-09-2020 à 17:14:23   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Xuan a écrit :

Nouveau pas dans l'isolement des USA :
Djihadistes étrangers : les Etats-Unis s’opposent au reste du monde à l’ONU
les djihadistes ne sont pas les companeros d Amérique latine,ils commettent des exactions inouïes, même s ils ne sont pas les seuls-methodes fascistes de Tsahal au Sud Liban jusqu'en 2000, récemment à Gaza.

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   Posté le 01-09-2020 à 17:16:06   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Ou tout simplement les USA eux mêmes,en bombardant les théâtres d'opérations massivement-cf.guerre contre la Serbie en 1999, bombardements à l uranium appauvri.


Edité le 01-09-2020 à 17:16:27 par marquetalia




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