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Pour les plus courageux, il existe des logiciels de lecture de séquence (format de fichier FASTA) comme UGENE (gratuit) qui permettent de regarder tout ça. Et très généreusement Trevor Bedford nous a proposé ces séquences déjà alignées avec blastp au format fasta, à télécharger ici.
Ce que les indiens ont fait remarquer, c’est que ces trois inserts s’alignaient plutôt bien avec des parties d’une protéine du virus du sida, gp120 :
Première remarque : ces régions sont trouvées un peu aléatoirement sur des séquences du virus HIV très différentes les unes des autres (Kenya, Thailand, India), sur des variants différents. Le quatrième insert s’aligne avec une autre protéine (Gag). On a donc grandement élargi le spectre des séquences sur lesquelles on a cherché un alignement. Et surtout, chose étonnante : jamais l’équipe indienne n’est allée regarder au niveau de la séquence génétique : celle-ci apporterait bien davantage de divergence entre les séquences HIV et la séquence sars-cov-2.
On voit donc une proximité énorme avec la séquence de RaTG13 qui n’a que 1100 différences avec sars-cov-2. Cette différence peut être représentée par un arbre dont les branches sont proportionnelles à la distance entre deux séquences. En pointillets, on voit la distance entre les deux.
La seule réelle nouveauté du virus introduit tout de même un site RRAR qui permet un clivage par la furine, donc une nouvelle fonctionnalité. Alors on peut poser la question de savoir si cette séquence précise n’a pas été ajoutée à la souche de chauve-souris RaTG13 de 2013, qui est très similaire au sars-cov-2. La séquence insérée est une séquence plus riche en bases G et C qu’en A et T, ce qui n’est pas très habituel dans l’ingénieurie génétique. Et si on prend l’ensemble de la séquence de cette zone, non plus au niveau de la protéine, mais au niveau de la séquence génétique, on trouve ceci :
Il y a énormément de petites différences un peu partout. Il semble donc que RaTG13 ne soit en fait pas un ANCÊTRE, l’origine du sars-cov-2 comme on pouvait le penser de prime abord. Il semble plutôt que RaTG13 aie conservé les caractéristiques d’un ancêtre commun avec le sars-cov-2. Nous n’avons pas analysé l’intégralité de tous les virus présents dans tous les animaux, mais celui qui est le plus proche en terme de séquence (RaTG13) a accumulé des mutations sur son code génétique, qui n’ont pas affecté la séquence en acides aminés. Il est donc probable que le sars-cov-2 dérive d’un ancêtre qu’il a en commun avec RaTG13.
De quand date cet ancêtre ? D’après le taux de mutation (1/1000 à 3/10 000 bases par an), il devrait dater d’entre les années 1950 et 2000. On va créer un ancêtre commun artificiel au milieu, qui aura donc une différence de 554 nucléotides avec le sars-cov-2. Ce dernier aura aussi une différence au niveau de la séquence protéique de 79 acides aminés. Seules 14,3% des mutations ont eu un effet sur la séquence en acides aminés. En laboratoire, on n’aurait modifié que ce qui fait sens, on n’aurait pas introduit autant de mutations intermédiaires. D’autant plus que dans la nature on a trouvé RaTG13 qui lui est très proche génétiquement. Ce ratio de 14,3% est proche de ce qui se passe chez d’autres coronavirus :
Un autre élément à vérifier est la localisation de ces mutations. En effet, si elles ciblent plus préférentiellement des éléments très utiles au virus, on peut supposer qu’il y a eu une intervention humaine. Voici la localisation des différences entre RaTG13 et les autres virus de la même famille :
Et voici celles de sars-cov-2 :
Les 79 à 80 acides aminés modifiés le sont sur diverses protéines, en respectant la même distribution chez sars-cov-2 que dans la souche naturelle RaTG13.
La généticienne Emma Hodcroft a proposé sur GitHub (pour les informaticiens) les outils permettant de reproduire soi-même toutes ces analyses.
Un peu de sérieux
Voici un travail plus sérieux réalisé par un spécialiste des séquences. on trouve en haut la séquence du sars-cov, et en bas la séquence du sars-cov-2. Au milieu, tous les intermédiaires rencontrés dans le règne animal. Ce schéma semble totalement correspondre à ce qui correspond à une évolution du virus abordée au point 3.
Nous voyons clairement des intermédiaires et une lente évolution. Pour prendre de la hauteur et ne pas regarder les mutations une par une, on utilise des logiciels de phylogénétique, calculant les distances génétiques entre deux séquences et construisant des arbres dont les branches sont proportionnelles à la distance entre deux séquences. Voici ce que cela donne si on regarde le premier sars-cov humain (rouge en haut), les chauve-souris, la civette et les séquences humaines su sars-cov-2 (ou ncov). On voit apparaître des intermédiaires entre les deux chez la chauve-souris, et ici on n’a même pas considéré tout le règne animal :
En regardant un peu plus largement, on peut aussi ajouter les séquences de pangolin très proches de celles de sars-cov-2, et regarder où se situe la souche de laboratoire la plus connue, WIV1 (flèche). On voit qu’elle est tout de même bien plus proche de sars-cov que de sars-cov-2, et bien en amont de nombreuses mutations animales rapprochant la séquence du sars-cov-2.
Si on retourne aux séquences, on trouve au total 6 mutations majeures permettant une meilleure liaison au récepteur ACE2 chez sars-cov-2. Ces mutations sont toutes retrouvées chez le pangolin.
Les arguments en faveur d’une origine animale, dite zoonose, s’accumulent d’autant plus que le marché de Wuhan a une forte proximité entre humains et animaux, et qu’on a retrouvé des séquences très concentrées dans l’environnement à l’Ouest du marché.
Comme j’aime beaucoup le travail scientifique de ce chercheur, je vais vous montrer ce qu’il a représenté à la vue de ces données :
Ce sont les probabilités de zoonose (origine animale), accident de laboratoire ou arme biologique volontairement disséminée représentées graphiquement avec des gaussiennes, en termes de probabilités. On est dans la situation où la zoonose est très très hautement probable, et la fuite de laboratoire quasi impossible, d’après les données. L’hypothèse de l’arme biologique libérée volontairement devient infinitésimale.
Tant qu’on est dans les arbres foireux…
J’avais déjà critiqué un papier de la famille Forster. Je pensais qu’il serait vite enterré mais je vois que CNEWS vient de reprendre ce contenu complètement… foireux. Alors pourquoi foireux ? Eh bien parce que dans cette analyse, faite par une famille entre elle (on notera que tous les noms sont identiques et pour cause), qui ne savent pas se servir correctement des logiciels de phylogénétique, ils ont fait un arbre qui leur a indiqué 3 souches : A, B et C.
Or pour faire un tel arbre, on utilise la distance génétique entre toutes les souches séquencées rendues publiques sur GISAID. On les aligne par rapport à une séquence de référence, qui doit être un cousin, « outgroup » le moins lointain possible. Les spécialistes recommandent de ne pas dépasser 100 fois la différence intragroupe… Or ils ont outgroupé avec une séquence de chauve-souris 1100 fois plus éloignée, rendant toutes les analyses dans les groupes non significatives. Pour s’en rendre compte, voici à l’échelle l’outgroup :
Oui on ne voit pas grand chose, mais c’est normal. On verrait mieux si on n’avait pas outgroupé aussi loin… D’ailleurs, c’est à cause de cela qu’une initiative de reviewing rapide de papiers non publiés commence à être lancée. On en a grand besoin d’autant plus que forts de leurs résultats à trois souches complètement pétés, les Forster communiquent déjà dans la presse qu’ils ont trouvé une origine de l’épidémie en Septembre… Et si on se demande comment ce papier a pu être publié, eh bien… un des reviewers est à Cambridge Anthropology, comme les auteurs et l’autre reviewer est à Hambourg, université par laquelle Peter Forster est passé en 1997 pour passer sa thèse. Et Peter Forster étant un membre de l’Académie… La publication a sans doute été facilitée dans un grand journal comme PNAS.
Source : Recherche indépendante, Alexander Samuel
Source : Sciences et Avenir
Selon les experts, il y a encore plusieurs hypothèses possibles sur l’origine du virus responsable de la pandémie de Covid-19, mais celle de la manipulation humaine avec le VIH peut être écartée.
Le virus responsable du Covid-19 aurait-il été créé à partir du VIH, virus responsable du Sida ? En février 2020, cette théorie court dans les réseaux sociaux après la prépublication d’un article scientifique qui allait dans ce sens. Sous le feu des critiques du monde scientifique, les auteurs de l’article en question se rétractent et la controverse paraît enterrée. Mais le 16 avril, l’ancien chercheur Luc Montagnier, nobélisé en 2008 pour avoir découvert le VIH avec Françoise Barré-Sinoussi et Harald zur Hausen, ressuscite cette théorie et sème la zizanie. Sciences et Avenir a contacté plusieurs experts ayant étudié l’origine du virus SARS-CoV-2 pour voir plus clair dans le brouillard généré par cette controverse.
Plusieurs hypothèses sont possibles, mais pas celle d’une manipulation humaine
L’article rétracté avait été publié le 31 janvier 2020 en tant que « preprint » avant d’être retiré quelques jours plus tard. Il mettait en évidence que de petits morceaux de la séquence génomique du VIH étaient identiques à des morceaux dans le SARS-CoV-2. Selon les auteurs, chercheurs à l’Institut indien de technologie, cette similitude impliquait que le virus responsable du Covid-19 avait été construit de toutes pièces en mélangeant un coronavirus avec le virus responsable du sida. Cependant, pour les experts interrogés par Sciences et Avenir, cette conclusion est bien trop hâtive : « Les morceaux identiques qu’ils ont trouvés sont beaucoup trop petits pour être significatifs, temporise Alexandre Hassanin, enseignant-chercheur à l’institut de Systématique, évolution, biodiversité (ISYEB) de Sorbonne Université et du Muséum national d’Histoire naturelle. Il s’agit des tout petits morceaux de moins de 20 bases, sur un génome de 30.000 bases, et c’est des morceaux qu’on trouve aussi chez d’autres virus, pas seulement dans le VIH » .
Cet avis est partagé par le virologue Robert Garry, chercheur à l’université de Tulane aux États-Unis et co-auteur d’une étude sur l’origine du SARS-CoV-2 publiée dans Nature en mars 2020 : « Une similarité dans des séquences aussi courtes est tout simplement due au hasard. Pour le moment, il n’y a aucune évidence sérieuse qui aille dans le sens d’une manipulation du virus à partir du VIH », martèle-t-il auprès de Sciences et Avenir. Pour M. Garry, un des principaux arguments contre l’hypothèse d’une manipulation humaine du virus est qu’on ne sait pas encore vraiment qu’est-ce qui rend un virus efficace : « On ne peut pas prédire dans un ordinateur quelle est la meilleure séquence génétique pour rendre un virus plus ou moins virulent, la sélection naturelle est bien plus puissante que nous ! »
Le virus se serait-il échappé d’un laboratoire ? Peu probable
Toutefois, l’origine du virus n’a pas été définitivement établie. Ces derniers jours, des avertissements concernant des problèmes de sécurité du laboratoire de haute sécurité de l’Institut de virologie de Wuhan ont été révélés, alimentant les rumeurs sur une possible fuite du virus depuis ce laboratoire. Pourtant, pour les experts cette hypothèse semble peu probable : « Il faut envisager toutes les hypothèses et privilégier celles qui reposent sur des faits et qui sont les plus parcimonieuses, rappelle M. Hassanin. Pour le moment, on peut rayer la manipulation humaine du virus, ce qui ne veut pas dire que le virus n’est pas sorti d’un laboratoire, mais ce n’est pas l’hypothèse la plus probable pour une raison : la séquence génomique du virus ». Pour ce spécialiste de l’évolution des génomes, la séquence génomique du SARS-CoV-2 était inédite, alors que s’il s’agissait d’un virus cultivé en laboratoire on s’attendrait plutôt à que sa séquence soit très proche à des séquences déjà étudiées et publiées. « Mais prouver qu’un virus ne s’est pas échappé d’un laboratoire n’est pas facile » , admet-il.
L’origine animale reste l’hypothèse la plus probable
« Il est très clair que le virus à une origine animale, affirme Robert Garry. Il vient des chauves-souris, mais il est peut-être passé par un autre animal avant d’atteindre l’humain » . Selon les études génomiques, l’information génétique du SARS-CoV-2 a une similitude de 96 % avec d’autres virus trouvés chez des chauves-souris de l’espèce Rhinolophus affinis. Et une partie de la séquence du virus, correspondant à un bout de la protéine sur la surface du virus qui s’accroche aux cellules humaines pour les infecter, est très similaire à celle trouvée dans des virus présents dans les pangolins. « Donc, le plus probable est qu’un virus venant d’une chauve-souris s’est mélangé avec un virus venant d’un pangolin, soit directement dans un pangolin ou dans un autre animal, créant ce nouveau virus » , explique-t-il.
Pour M. Hassanin, plusieurs arguments pointent vers cette hypothèse : « On sait que des virus proches de celui-ci circulaient dans les marchés depuis plusieurs années, on sait aussi que les pangolins pouvaient être infectés par ces virus et qu’ils présentent des symptômes du Covid-19, donc qu’ils peuvent amplifier le virus et faciliter l’infection humaine, éclaire-t-il. Les conditions de captivité de ces animaux sauvages sont idéales pour permettre la transmission du virus entre différentes espèces animales et ainsi favoriser l’émergence des épidémies ».
Source : Sciences et Avenir
Edité le 24-04-2020 à 18:41:37 par Xuan
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Les mutations multiples du covid-19 se confirment : COVID-19 : Le virus aurait déjà muté en plus de 30 souches différentes https://trustmyscience.com/coronavirus-virus-mute-plus-de-30-souches-differentes/ Stéphanie Schmidt 23 avril 2020 Médecine & Bio1 coronavirus mutation sars-cov-2| Youri Samoïlov Depuis son émergence, le nouveau coronavirus SARS-CoV-2 aurait connu beaucoup plus de mutations que ce que les chercheurs pensaient jusqu’ici. En effet, selon une nouvelle étude, le virus aurait déjà muté en plus de 30 souches différentes et distinctes. De plus, la souche présente en Europe serait l’une des plus pathogènes. La nouvelle étude a révélé que différentes souches pouvaient générer des niveaux de charge virale très différents les uns des autres. Cela rend le virus bien plus dangereux que l’on pourrait le penser. L’une de ces souches, par exemple, semble générer 270 fois la charge virale de base : cela signifie qu’une personne infectée par cette dernière produit 270 fois plus de virus qu’avec la souche la moins forte. Selon les résultats de l’étude, la capacité de mutation du virus a jusqu’à présent été largement sous-estimée, et a joué un rôle important dans l’impact qu’a pu avoir la maladie dans différents endroits du monde. Une capacité de mutation fortement sous-estimée De ce fait, cela rend la lutte contre les infections beaucoup plus compliquée et facilite par la même occasion sa propagation, ce qui explique également hypothétiquement pourquoi certains cas de COVID-19 sont nettement plus graves que d’autres. « SARS-CoV-2 a acquis des mutations capables de modifier considérablement sa pathogénicité », explique dans un document Li Lanjuan, l’un des épidémiologistes les plus prolifiques de Chine et chercheur à l’Université du Zhejiang, publié sur le serveur de préimpression MedRxiv dimanche, mais qui n’a pas encore été approuvé par les pairs. Dans son étude, Li a isolé différentes souches et, dans des conditions de laboratoire, a mesuré la rapidité et l’efficacité avec lesquelles elles pouvaient infecter et tuer les cellules hôtes. En effet, les chercheurs ont étudié les échantillons de 33 mutations du coronavirus obtenues chez 11 patients choisis de manière aléatoire dans la ville chinoise de Hangzhou, et ont analysé avec quelle vitesse les différentes souches du virus pénétraient dans les cellules humaines puis les détruisaient. Après avoir examiné ces 11 patients atteints de COVID-19 (où le coronavirus présentait au moins une variation), les chercheurs ont indiqué avoir découvert des changements si rares sur certaines souches, qu’ils n’avaient jamais envisagé qu’ils pouvaient se produire : en effet, ils ont découvert au moins 30 nouvelles mutations, dont environ 60% n’avaient jamais été observées auparavant… Par ailleurs, les chercheurs ont pu mettre en lumière que certaines mutations du virus pouvaient entraîner des changements fonctionnels dans la protéine de pointe (soit directement dans la structure présente sur l’enveloppe extérieure du virus, permettant de s’accrocher aux parois externes des cellules humaines et d’y pénétrer). Une souche particulièrement virulente sévit en Europe Les résultats des chercheurs retracent également différentes souches provenant de l’épidémie dans différentes parties du monde, constatant que la version du SARS-CoV-2 qui s’est répandue en Europe et à New York, est beaucoup plus meurtrière que celle qui a frappé d’autres régions, comme l’État de Washington (où une mutation plus légère s’est répandue), aux États-Unis. En effet, la souche qui est particulièrement virulente a été détectée chez les malades des pays européens les plus durement touchés : notamment l’Italie et l’Espagne. Les différences en matière de mortalité entre les pays touchés par la pandémie s’expliqueraient donc en partie par ces mutations. La réponse médicale doit tenir compte des mutations Le constat de cette étude pourrait mettre en lumière les différences de mortalité entre les régions et les pays, selon la souche de SARS-CoV-2 présente. Bien entendu, il faut également rappeler que la létalité du virus dépend également d’un certain nombre d’autres facteurs tels que : les conditions de soins (qualité et disponibilité des hôpitaux, comprenant le matériel et les ressources), l’âge de la population, les groupes sanguins, (…). La réponse médicale doit absolument tenir compte des nombreuses mutations du virus : « Le développement de médicaments et de vaccins, bien qu’urgent, doit prendre en compte l’impact de ces mutations accumulées… pour éviter les pièges potentiels », ont expliqué Li et ses collègues. En effet, le fait que le virus mute en autant de souches différentes en si peu de temps implique qu’en fonction de la souche, la réponse médicale doit s’adapter (et parfois différer de région en région) pour rester efficace. Source : medRxiv -------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
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Aux USA à la date du 24/ 04 49 963 morts et 869 172 cas -------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
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Vidéo Un laboratoire américain, source du nouveau coronavirus ? -------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
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Les États-Unis bloquent l’achat de ventilateurs pulmonaires par Cuba https://venesol.org/2020/04/13/ventilateurs-pulmonaires-cuba/?fbclid=IwAR1eSbRRXEyrlVWoW7b1KrjopKRJ9NIRmfRGWPnbXh3ybvPvjSWFYLCEkNw 13 avril 2020 Blocus: une société étasunienne rachète les fabricants de ventilateurs pulmonaires clés pour COVID-19 et suspend ses ventes à Cuba Cuba ne sera plus en mesure d’acheter des ventilateurs pulmonaires auprès de plusieurs de ses fournisseurs habituels depuis que deux fabricants d’équipement médical (IMT Medical AG & Acutronic) ont été acquis par une société étasunienne (Vyaire Medical inc.). Ces dispositifs sont des éléments clés dans le soin donné aux patients sérieusement atteintes par le COVID-19. Le Directeur général de l’Amérique latine et des Caraïbes du Ministère des affaires étrangères de Cuba (Minrex), Eugenio Martinez Enriquez en informe depuis son compte twitter. Alors que l’ONU et d’autres voix à travers le monde appellent à la coopération et à la solidarité en ces temps de pandémie, le gouvernement des Etats-Unis persiste dans son blocus génocidaire contre Cuba et d’autres nations. La plus grande puissance du monde nie le droit à la vie à une petite île en difficulté, qui fournit maintenant une assistance et du soutien auprès du personnel de santé dans 59 pays à travers le monde et a déjà envoyé près de deux douzaines de brigades de soutien médical à un nombre égal de pays qui ont besoin d’agents de santé pour faire face aux assauts du COVID-19. cubadebate / traduit par Venesol -------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
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Le guide suprême des USA : inepties et "sarcasmes" en guise de combat contre la pandémie Trump s'est encore distingué en suggérant d'injecter du désinfectant aux malades ou de les bombarder d'ultraviolets. Qu'il s'agisse de crétinisme ou de sarcasme comme il le prétend ensuite il ressort un mépris sans pareil pour le peuple. Il est stupéfiant que Macron continue de se coucher devant les USA. Donald Trump sème la consternation avec ses « conseils médicaux » Des experts de la santé sont montés au créneau pour recommander aux Américains de ne pas boire ni de s'injecter du désinfectant pour se prémunir du Covid-19, en réaction à des propos de Donald Trump. Ce dernier se défend en évoquant des propos « sarcastiques ». Par Les Echos https://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/coronavirus-donald-trump-seme-la-consternation-avec-ses-conseils-medicaux-1198053 Publié le 24 avr. 2020 à 20h06 Consternation et colère. Des médecins et des experts en santé publique ont recommandé vendredi aux Américains de ne pas boire du désinfectant pour se prémunir du Covid-19, en réaction aux propos de Donald Trump qui a suggéré aux scientifiques d'examiner cette approche pour traiter la maladie. « Je vois que le désinfectant l'assomme (le coronavirus) en une minute. Une minute. Et est-ce qu'il y a un moyen de faire quelque chose comme ça avec une injection à l'intérieur ou presque comme un nettoyage ? » , a déclaré le président américain jeudi, lors de sa conférence de presse quotidienne. Critiques « C'est l'une des suggestions les plus dangereuses et les plus idiotes faites à ce jour sur la manière dont on pourrait réellement traiter le Covid-19 » , a répliqué Paul Hunter, professeur de médecine à l'Université britannique d'East Anglia, soulignant un risque réel de mortalité. « C'est incroyablement irresponsable parce que, malheureusement, il y a des gens dans le monde qui pourraient croire ce genre d'absurdité et l'essayer » . La chaleur affaiblit-elle le coronavirus ? Lors de sa prise de parole, Donald Trump a également évoqué « les ultraviolets » ou « une lumière très puissante » qu'on pourrait projeter « à l'intérieur du corps » pour combattre le coronavirus, provoquant visiblement une gêne chez la Dr Deborah Birx, la coordinatrice de la cellule de crise mise en place par la Maison Blanche pour lutter contre la pandémie. « Ni s'asseoir au soleil, ni se réchauffer ne tuera un virus se répliquant dans les organes internes d'un patient » , a réagi Penny Ward, professeure de médecine au Kings College de Londres. Ces paroles ont aussi mis en colère Robert Reich, professeur spécialisé dans les politiques publiques à l'Université de Californie à Berkeley et ancien secrétaire américain au Travail, qui estime que les points presse de Donald Trump sont un danger pour la santé publique. Après les propos présidentiels, le groupe Reckitt Benckiser, fabricant des désinfectants ménagers Dettol et Lysol, s'est également fendu d'un message afin de demander à ses clients de ne pas ingérer ou s'injecter ses produits. La Maison Blanche riposte Face aux critiques, la Maison Blanche a riposté vendredi après-midi. « Le président Trump a déclaré maintes fois que les Américains devaient consulter leurs médecins au sujet des traitements pour le coronavirus, un point sur lequel il a encore insisté pendant le briefing d'hier » , a déclaré sa porte-parole, Kayleigh McEnany. Et d'accuser les journalistes de sortir « de manière irresponsable » les propos de leur contexte pour en tirer à n'importe quel prix des titres négatifs. Pour sa part, le président s'est défendu en expliquant que ses propos étaient « sarcastiques ». -------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
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Washington devrait réparer ses fautes si c'est encore possible Par Ai Jun Source: Global Times Publié: 2020/4/23 21:48:40 https://www.globaltimes.cn/content/1186593.shtml ![]() Les travailleurs de la santé transportent un patient sur une civière dans une ambulance au Life Care Center de Kirkland en février à Kirkland, Washington. Photo: AFP No Country for Old Men a été lauréat d'un Oscar en 2008. Ses réalisateurs n'auraient peut-être jamais prévu que 12 ans plus tard, le nom du film deviendrait la réalité de la société américaine au milieu de la pandémie de coronavirus. Le Wall Street Journal a rapporté mercredi que le nombre de décès liés au coronavirus aux États-Unis dans les établissements de soins de longue durée, y compris les maisons de soins infirmiers, a dépassé les 10 000. Le chiffre stupéfiant équivaut presque au nombre combiné de morts COVID-19 en Allemagne et aux Pays-Bas. Pire encore, certains États américains n'ont toujours pas communiqué de données pertinentes. Alors que les gens pleurent le malheur, une question qui suscite la réflexion se pose: pourquoi les États-Unis, le pays le plus développé avec le plus haut niveau de système médical, de soins de santé et de soins infirmiers au monde, n'ont-ils pas empêché les décès dévastateurs parmi les personnes âgées? Des tests insuffisants sont une raison majeure. Un internaute américain a écrit sur Twitter jeudi: "Mon père vient de décéder de COVID-19. Ce n'est qu'après avoir montré des symptômes de la grippe, qu'ils ont fait une radiographie pulmonaire pour une pneumonie, puis il a été testé pour COVID-19. Ils ne faisaient pas régulièrement des tests sur tous. " Le gouverneur de l'Illinois, JB Pritzker, s'est engagé lundi à accélérer les tests dans tous les établissements de soins de longue durée. Mais faites le calcul: depuis combien de temps la première mort connue du coronavirus a-t-elle été signalée aux États-Unis ? en février. Et depuis combien de temps depuis l'OMS a officiellement déclaré COVID-19 une pandémie ? début mars. Il a fallu beaucoup trop de temps aux États-Unis pour prendre au sérieux les tests dans les maisons de soins. La Chine a adopté des mesures de quarantaine strictes depuis janvier. De toute évidence, les États-Unis n'y ont pas prêté attention. En février, lorsque des problèmes respiratoires sont apparus parmi les résidents du Life Care Center de Kirkland, Washington, une fête a quand même eu lieu. La distanciation sociale n'était apparemment pas la manuel du centre. Peu de temps après, des dizaines de personnes âgées sont mortes du coronavirus. La façon dont les États-Unis traitent les patients âgés est déchirante. Prenez l'État de New York, qui exige que les maisons de soins infirmiers réadmettent les résidents qui ont été testés positifs pour le virus. Pour le dire plus franchement, il s'agit d'une politique qui demande que les patients âgés COVID-19 soient renvoyés dans des maisons de soins infirmiers ; en d'autres termes, envoyés en première ligne d'une expérience d'immunité collective. Depuis que l'épidémie a été signalée pour la première fois en Chine, il y a eu peu de rapports de cas de grappes dans les maisons de retraite chinoises. La Chine a relativement moins d'établissements de soins pour les personnes âgées par rapport aux États-Unis. Mais la Chine n'a pas baissé la garde en matière de prévention et de contrôle des épidémies dans ces centres. Prenez la maison de bien-être communautaire du district de Wuchang à Wuhan. Elle a mis en place un mécanisme de travail de prévention et de contrôle des épidémies juste après l'épidémie, annulé toutes les vacances de ses membres du personnel et leur a demandé de rester à leur poste 24 heures sur 24. Personne n'a été autorisé à sortir. Les températures corporelles des personnes âgées ont été mesurées deux fois par jour. D'autres centres de soins infirmiers du pays ont pris des mesures similaires. La Chine a pris au sérieux la santé et la vie des personnes âgées en leur offrant des traitements spécifiques. La Commission nationale de la santé de la Chine a déclaré que parmi plus de 2 500 patients diagnostiqués à Wuhan âgés de plus de 80 ans, 70% d'entre eux ont été guéris. Alors que les États-Unis jugent les efforts de la Chine pour lutter contre le virus, ils ferment les yeux sur l'expérience chinoise, qui s'est avérée efficace. Le jour où la nouvelle de la mort de COVID-19 aux États-Unis dans les maisons de retraite a dépassé les 10 000, les politiciens étaient en train de condamner et de faire honte à la Chine, cherchant à savoir si l'Organisation mondiale de la santé fonctionnait correctement, et ont licencié Rick Bright, l'un des principaux dirigeants américains. des experts en développement de vaccins, pour avoir prétendument remis en question l'hydroxychloroquine, un médicament revendiqué par le président américain. Le 30 mars, le président Donald Trump a déclaré "Nous aurons une grande victoire" dans la lutte contre la pandémie . Mais on peut difficilement déclarer une victoire après avoir perdu plus de 46 700 Américains, dont près d'un quart sont des personnes âgées. La différence entre les systèmes politiques des États-Unis et de la Chine a déterminé la façon dont ils ont traité la flambée. En raison de leurs cultures et traditions, les gens des deux côtés ont également des opinions différentes sur leurs mesures de prévention des épidémies. Mais cela ne devrait pas être un obstacle pour que les deux parties apprennent l'une de l'autre. Aux États-Unis, le taux de mortalité élevé chez les personnes âgées reflète la gravité des problèmes de prévention des épidémies. Si le pays ne parvient pas à les résoudre, les gens finiront par remettre en question son système: pourquoi cette tragédie se produit-elle dans un pays doté du système médical le plus élevé? Le respect de la science médicale est peut-être la chose la plus importante à faire en ce moment. La pandémie est loin d'être terminée et les États-Unis ont beaucoup à apprendre de l'expérience des autres, dont la Chine. Si Washington attache de l'importance à la vie des gens, il devrait mettre de côté sa différence idéologique et ses attaques contre Pékin, et réparer les torts avant qu'il ne soit trop tard. -------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
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http://www.entelekheia.fr/2020/04/27/covid-19-contrairement-a-ce-quaffirment-les-usa-la-chine-na-pas-menti/ Covid-19 : Contrairement à ce qu’affirment les USA, la Chine n’a pas menti PUBLIÉ 27 AVRIL 2020 Par John Walsh Paru sur Asia Times sous le titre China’s Covid reporting truthful, contrary to US rhetoric et Dissident Voice sous le titre China’s Covid-19 Reporting Is Truthful, Birx and Trump Demonstrate-Unwittingly Loin d’être « irréaliste », une simple analyse démontre que le taux de mortalité de la Chine est conforme à celui de ses voisins d’Asie de l’Est. Lors de la conférence de presse du 18 avril du président américain Donald Trump sur la pandémie de coronavirus, le Dr Deborah Birx, coordinatrice de la réponse américaine à l’épidémie, a critiqué les données rapportées par la Chine sur le Covid-19. Elle l’a fait en montrant un graphique avec les données des pays suivants. (J’ai mis à jour le graphique avec les données du New York Times * du 19 avril, mais les deux ensembles de données ne diffèrent que de façon négligeable). Mortalité, nombre de décès pour 100 000 habitants : Belgique : 49,8 Espagne : 43.8 Italie : 39,2 France : 29,4 Royaume-Uni : 24,2 Pays-Bas : 21,4 USA : 10,9 Iran : 6.3 Allemagne : 5,2 Chine : 0,3 Le Dr Birx a qualifié les faibles chiffres de la Chine d’ « irréalistes » en disant : « J’ai mis la Chine là-dessus pour que vous puissiez voir à quel point cela peut être fondamentalement irréaliste. C’était après que Trump ait pointé les chiffres de la Chine et interrompu Birx pour lui demander : « Excusez-moi. Est-ce que quelqu’un croit vraiment ces nombres ? Est-ce que quelqu’un croit vraiment ce chiffre ? » (Transcription ici ; voir minute 37:08 et suivantes). L’argument que Birx et Trump avançaient était clair. Les chiffres de la Chine étaient très loin derrière celui des autres, quelque chose comme dix fois inférieurs. Par conséquent, le rapport de la Chine était mensonger. Mais dans son graphique, Birx a omis les données provenant des pays d’Asie de l’Est et des environs, qui ont été applaudis par les médias américains pour leurs performances, et dont les données sont incontestables en Occident. Voici quelques données pertinentes omises par Birx, reprises du New York Times du même jour, le 19 avril, avec la Chine à nouveau incluse à titre de comparaison. Décès pour 100 000 habitants : ** Corée du Sud : 0,5 Japon : 0,5 Australie : 0.3 Chine : 0,3 Singapour : 0,2 Taïwan : <0.1 Hong Kong : <0.1 Le nombre des Chinois correspond à celui des pays voisins. L’exercice de Birx est en fait un exemple classique de mensonge par omission, une demi-vérité étant un mensonge pur et simple. Soit le Dr Birx était au courant de ces données et les a délibérément cachées, soit elle n’en était pas consciente et elle est incompétente. Aucune de ces deux conclusions n’est très réconfortante. Trump est critiquable à la fois pour d’être précipité pour insulter la Chine, et pour avoir toléré quelqu’un comme Birx dans la direction de la réponse du gouvernement à la pandémie. Ces données montrent clairement que les pays d’Asie de l’Est et l’Australie ont obtenu de meilleurs résultats que les États-Unis et l’Europe. Pourquoi en est-il ainsi ? Deux catégories d’explications se dégagent. Premièrement, les différentes souches du virus peuvent différer en termes de létalité. Il n’y a pas de preuve de cela, mais des tests de laboratoire peuvent le laisser imaginer. Une deuxième raison expliquant les meilleures performances des pays d’Asie de l’Est et de l’Australie est qu’ils ont prêté attention à ce que faisait la Chine, peut-être parce qu’ils sont voisins et mieux informés de ce qui se passe en Chine. Beaucoup de nouvelles sur la Chine ne sont tout simplement pas rapportées par les médias grand public aux États-Unis et parmi les « alliés » des États-Unis. Dans ce cas, cependant, l’inquiétude concernant une pandémie en développement dans le pays d’à côté peut avoir fait passer les nouvelles de Chine par-dessus le blocus de l’information. Ces pays ont pu constater que la Chine avait accumulé une expérience considérable sur le virus et qu’elle parvenait, au prix de nombreuses vies et souffrances, à enrayer sa propagation. En conséquence, ils ont suivi l’exemple de la Chine à bien des égards. Mais quelle qu’en soit la raison, les données de la Chine correspondent à celles de nombre de ses voisins. C’est là le point essentiel. En fin de compte, ces nombres ne nous donnent aucune raison de douter de la déclaration de la Chine. Et la correspondance entre les données publiées par la Chine et d’autres données régionales corrobore le fait que la Chine a déclaré avec précision les décès dus au Covid-19. Étant donné l’attention portée aux conférences de presse de Trump, j’ai pensé que la presse aurait sûrement remarqué cette manipulation évidente des données. J’ai vérifié le « fact-checking » de la conférence de presse par CNN, qui n’est pas ami de l’administration Trump. Il n’a pas été fait mention de ce mensonge par omission. Ensuite, j’ai vérifié le Public Broadcasting Service, un pilier de probité et de respectabilité et qui n’est pas non plus ami de Trump. PBS fait un bref tour d’horizon en ligne de chaque conférence de presse de Trump avec les présentateurs Hari Sreenivasan et Zachary Green. Ils ont montré le graphique de Birx et ont noté les commentaires de Trump, mais n’ont pas relevé l’omission de données. Le lendemain, une vérification du NYT, autre ennemi juré de Trump, n’a montré aucune tromperie de Birx-Trump. Comment expliquer cela ? On ne peut s’empêcher de penser que l’idée de la malfaisance chinoise en toutes choses est devenue si profondément ancrée dans le corps politique que contester les accusations portées contre la Chine est désormais hors de question. Aucune accusation, aussi infondée ou contraire à la réalité soit-elle, n’est trop impudente pour être rapportée sans réflexion. En fait, dire la vérité dans une telle situation peut même nuire à la carrière d’une « star » montante du journalisme. Pourquoi devons-nous nous préoccuper de cette question ? Parce que l’expérience de la Chine avait beaucoup à nous apprendre. Et puisque la Chine sort maintenant de la récession causée par la pandémie, elle pourrait avoir plus à nous apprendre, alors que nous nous dirigeons aussi vers la reprise économique. Par exemple, pour revenir à la normale, la Chine procède maintenant à des essais à grande échelle sur un territoire de la taille des États-Unis. Comment cela fonctionne-t-il et comment pourrait-il être amélioré ? Ignorer l’expérience de la Chine sans l’évaluer soigneusement à un moment comme celui-ci pourrait bien se transformer en autodestruction. Mais il y a un danger encore plus grand ici. L’antagonisme entre la Chine et les États-Unis s’est accru depuis le « pivot » malavisé de l’ancien président Barack Obama contre la Chine, suivi de la guerre commerciale tout aussi malavisée de Trump. Aujourd’hui, Joe Biden, candidat démocrate à la présidence, est en lice pour prendre la tête des attaques contre la Chine. La conférence de presse du 18 avril s’inscrit dans ce schéma, permettant à Trump de plastronner en arguant de sa fermeté à l’égard de la Chine, et d’échapper à une raclée des médias hostiles à la Chine pour ses louanges antérieures au président Xi Jinping et à la Chine pour leur réponse au Covid-19. Prendre la voie de l’hostilité envers la Chine peut conduire à un affrontement entre deux géants économiques doublés de puissances nucléaires, ce qui pourrait conduire à une catastrophe pour l’humanité tout entière. Comme Henry Kissinger nous l’a rappelé il y a quelque temps, un conflit armé entre les deux géants pourrait apporter au monde entier le même niveau de dévastation que la Première Guerre mondiale avait causé en Europe. Et il est probable que ce soit une sous-estimation. Sortons de cette voie avant qu’il ne soit trop tard. *Note de l’auteur : Les données sont extraites de ce site. Elles sont actualisées plusieurs fois par jour, de sorte que les les plus récentes y sont affichées. Maintenez la flèche de la souris sur le pays de votre choix et les décès pour 100 000 habitants apparaîtront. Traduction Corinne Autey-Roussel pour Entelekheia Image Pixabay ** Note de la traduction : parmi les pays voisins immédiats de la Chine, on peut ajouter la Mongolie, qui borde la Chine au Nord : aucun décès à la date d’aujourd’hui. Le Kazakhstan, 25 décès. Le Kirghizistan, 8 décès. L’Inde, 886 décès (sur plus d’un milliard d’habitants). Le Myanmar (Birmanie), 5 décès. Le Laos, aucun décès, Etc… (Source) Edité le 28-04-2020 à 09:42:08 par Xuan -------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
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Face à la pandémie, la stratégie révélée par une note interne du Parti républicain est vouée à l'échec (COMMENTAIRE) French.xinhuanet.com http://french.xinhuanet.com/2020-04/27/c_139010285.htm Publié le 2020-04-27 à 06:50 NEW YORK, 26 avril (Xinhua) -- En tant que parti au pouvoir aux Etats-Unis, le Parti républicain (GOP) devrait s'efforcer de conquérir le soutien des électeurs en se concentrant sur la lutte contre le coronavirus ; au lieu de cela, il a choisi de dépeindre la Chine comme un ennemi afin de détourner l'attention du public. Une note de service interne, envoyée par le Comité sénatorial national républicain aux équipes de campagnes du GOP, a récemment fuité dans la presse. Ce document explique en partie pourquoi la Maison Blanche consacre tant d'énergie à attaquer la Chine, et pourquoi la situation épidémique s'est tant dégradée aux Etats-Unis. "Ne défendez pas Trump, sauf sur l'interdiction des voyages depuis la Chine ; attaquez la Chine" , recommande en effet une note de stratégie de 57 pages divulguée vendredi par Politico, tout en exhortant les candidats républicains à répondre à la pandémie de COVID-19 en attaquant agressivement la Chine. Cette note de service comprend des conseils sur tous les sujets possibles et imaginables, de la manière de lier les candidats démocrates au gouvernement chinois à la manière de répondre aux accusations de racisme. Les Etats-Unis sont lourdement touchés par la pandémie de coronavirus, avec plus de 930.000 cas confirmés et plus de 54.000 décès à ce jour, deux chiffres qui sont les plus élevés au monde. Face à la gravité de la crise sanitaire actuelle, la note de service du GOP bafoue les principes les plus élémentaires de l'éthique en accumulant des accusations fabriquées de toutes pièces contre la Chine, tout en fermant les yeux sur les souffrances du peuple américain. Le parti au pouvoir de la seule superpuissance mondiale ne devrait pas se comporter ainsi. L'un des trois principaux angles d'attaque énumérés dans cette note de service est l'idée que la Chine aurait provoqué l'épidémie en essayant "d'étouffer" son existence - une allégation qui a déjà été prouvée fausse par un compte-rendu chronologique clair de la manière dont la Chine a informé l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le reste du monde de cette épidémie. La Maison Blanche, de son côté, a perdu environ deux mois à ne rien faire pour lutter contre la pandémie. Elle a commencé par minimiser la gravité du virus, et a ensuite sombré dans le chaos. De nombreux hauts responsables et experts chinois et américains ont souligné à plusieurs reprises que les deux pays devaient coopérer plutôt que se disputer. Certains des problèmes auxquels le monde est actuellement confronté, dont la pandémie de nouveau coronavirus, ne pourront pas être résolus sans une coopération entre les principaux pays du monde, et plus particulièrement entre la Chine et les Etats-Unis. Il est en outre peu probable que la note de service du GOP produise l'effet attendu. De plus en plus d'Américains finiront par prendre conscience de la vérité. Comme l'a écrit un utilisateur de Twitter, "si cette note de 57 pages avait été consacrée à des mesures de lutte contre le COVID-19, la mort de 50.000 personnes aurait peut-être pu être évitée" . Les grands journaux américains comme le Boston Globe ont largement critiqué la réponse maladroite de Washington au virus, affirmant que la Maison Blanche s'était montrée "inapte" à gérer la crise. D'autres grands organes de presse, dont le New York Times et le Washington Post, ont publié leurs propres enquêtes avec des conclusions similaires : la Maison Blanche a répondu trop tard et trop lentement, et a raté un certain nombre de tournants critiques dans la lutte contre le virus. Les citoyens américains commencent à perdre patience. Un récent sondage réalisé par Pew a révélé que près des deux tiers des Américains estimaient que Washington avait répondu trop tard à l'épidémie de coronavirus. Les sondages ont montré qu'au Sénat, un nombre croissant des sièges tenus par les Républicains étaient menacés, et que dans certains Etats, le GOP risquait de perdre des sièges au profit des Démocrates. Au cours des derniers mois, la Maison Blanche a appliqué à la lettre les directives de cette note de service ; en conséquence de quoi, les Républicains ont échoué à obtenir le soutien du grand public. Il est grand temps pour les Républicains d'élaborer une nouvelle stratégie pour conquérir le public américain, une stratégie qui implique autre chose que d'accuser bêtement la Chine. Les Américains ne croient tout simplement plus à cette approche. -------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
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Les chinois ne se font pas d'illusion non plus sur Sanders : Lei Hongyan: Sanders, un élément socialiste dans les élections américaines ? DANIELLE BLEITRACH 29 AVRIL 2020 Un ami de ce blog , Patrice, m’a indiqué ce texte dans lequel une intellectuelle chinoise médecin, spécialiste du marxisme, étudie le cas Sanders dans un livre consacré au Etats-Unis. Marianne a traduit le texte à partir du chinois. Le fond de l’analyse est : est-ce que Sanders est socialiste ou est-ce qu’il tente de sauver le capitalisme en proposant une forme socialiste de capitalisme? Plus intéressant encore, selon cette analyse marxiste et dialectique rigoureuse, ce n’est pas Bernie Sanders qui impose que l’on parle du socialisme, mais les contradictions insupportables du capitalisme dans la première puissance du monde qui obligent à ce que soit pris en compte un discours social démocrate sur le socialisme. C’est sérieux, informé, sans polémique inutile. De toute façon, selon l’auteure, cette tentative ne peut pas sauver le système. “La bourgeoisie américaine tente de réformer et de reconstruire le système capitaliste au sein du système existant, mais il est fondamentalement impossible d’éliminer la contradiction entre la socialisation de la production et la propriété privée des moyens de production, ni la lutte entre la bourgeoisie et la classe ouvrière. Bien que l’époque et la voie vers le socialisme dans chaque pays ne soit pas parfaitement identique, la tendance générale du développement social déterminée par les lois sociales ne changera pas. Le «socialisme démocratique» à la Sanders ne peut réussir aux États-Unis, et la tendance historique du socialisme à remplacer le capitalisme ne changera pas“ . Ceci nous renseigne à la fois sur le socialisme de Sanders, mais aussi sur ce que le socialisme à la chinoise considère comme indispensable pour qu’il y ait socialisme (note de Danielle Bleitrach et traduction du chinois de Marianne Dunlop pour histoire et société). : 2020-04-14 17:37 • Source: Chawang • Auteur: Lei Hongyan est une femme née en 1986, diplômée de la fac de médecine chinoise de Chengdu, enseignante à l’Institut du marxisme (au sein de la fac de médecine apparemment). et le texte est extrait d’un livre édité en 2018 “Mouvements et courants de pensée socialistes aux Etats-Unis”, la couverture: https://item.jd.com/12384791.html http://www.cwzg.cn/theory/202004/56606.html L’influence directe de Sanders a été de forcer Hillary et l’establishment du Parti démocrate à accepter certaines de ses affirmations, indiquant que c’est précisément parce que le capitalisme américain a effectué des réformes de nature socialiste qu’il est devenu une forme socialiste de capitalisme. Dans une certaine mesure, il a atténué les conflits sociaux provoqués par la révolution technologique, la crise économique et la transformation sociale rapide aux États-Unis, il a consolidé et renforcé l’ordre dominant de la bourgeoisie, divisé et affaibli le mouvement socialiste pour l’équité et la justice. Cependant, en tant que pays le plus typique dans le développement du capitalisme, les contradictions capitalistes sont également les plus profondément révélées. La bourgeoisie américaine tente de réformer et de reconstruire le système capitaliste au sein du système existant, mais il est fondamentalement impossible d’éliminer la contradiction entre la socialisation de la production et la propriété privée des moyens de production, ni la lutte entre la bourgeoisie et la classe ouvrière. Bien que l’époque et la voie vers le socialisme dans chaque pays ne soit pas parfaitement identique, la tendance générale du développement social déterminée par les lois sociales ne changera pas. Le «socialisme démocratique» à la Sanders ne peut réussir aux États-Unis, et la tendance historique du socialisme à remplacer le capitalisme ne changera pas. “Feel the Bern” était le slogan de campagne du candidat démocrate Bernie Sanders à l’élection présidentielle américaine de 2016. En anglais, Berne est homonyme du mot “Burn” [brûler]. La forte personnalité de Sanders a en effet enflammé les États-Unis, passant du plus parfait anonymat au moment de l’annonce de sa participation à l’élection présidentielle de 2015 à sa grande victoire dans la primaire du New Hampshire en 2016, quand le septuagénaire menaçait fortement Hillary Clinton. Dans un pays profondément influencé par l’idée de «tout sauf le socialisme», le concept de Sanders de «socialisme démocratique» a suscité un grand intérêt et obtenu un large soutien chez les jeunes. Pourquoi les États-Unis ont-ils soudainement vu apparaître autant de socialistes? Sanders est-il un vrai socialiste? Peut-il proposer une nouvelle orientation pour les États-Unis? Ces questions méritent une réflexion sérieuse de notre part. 1. un « socialiste » aux élections présidentielles américaines Lors des primaires américaines de 2016, l’apparition soudaine de Bernie Sanders, un candidat du parti démocrate qui depuis de nombreuses années s’autoproclamait “socialiste démocratique”, a été plutôt une surprise. Ce grand-père de 75 ans aux cheveux gris, a connu une popularité étonnante auprès des blancs et des jeunes de la classe moyenne et inférieure des États-Unis. Il a vaincu sa rivale et géante de la politique Hillary Clinton lors des élections primaires de plusieurs États. Sanders est né dans une famille juive à Brooklyn, New York, sa mère est décédée tôt et sa famille était très contrainte financièrement. L’environnement dans lequel Sanders a vécu dès son plus jeune âge lui a fait ressentir l’injustice de la société et réaliser l’importance de l’argent, ce qui a eu un impact décisif sur sa préoccupation ultérieure concernant la pauvreté et l’équité. Dans sa jeunesse, Sanders a étudié les sciences politiques à l’Université de Chicago. Il a rejoint la “Youth Socialist Union” et s’est passionné pour les mouvements anti-guerre et les mouvements pour les droits civiques. En 1963, lorsque Martin Luther King prononça son célèbre discours “I Have a Dream”, Sanders était parmi la foule. L’étudiant de l’Université de Chicago avait activement dirigé le mouvement civique cette année-là pour défendre les droits et les intérêts des citoyens. La même année, il a été arrêté pour avoir participé à des manifestations. En 1971, Sanders, âgé de 30 ans, est officiellement entré dans l’arène politique, mais au début, cela n’a pas été facile. Il s’est successivement présenté comme sénateur et gouverneur, et a échoué. Jusqu’en 1981, où Sanders a finalement été élu maire de Burlington, Vermont, États-Unis avec un faible avantage. Cette année-là, il avait 40 ans. Après son entrée en fonction, il a été apprécié et réélu pour trois mandats consécutifs. A partir de là, la carrière officielle de Sanders s’est déroulée sans heurts. En 1999, il a été Représentant fédéral et élu au Sénat en 2006. Sanders est depuis longtemps impliqué dans des activités politiques en tant qu’indépendant et n’appartient à aucun parti politique. Il n’a été considéré comme membre du Parti démocrate que lorsqu’il a rejoint ce Parti avant les primaires américaines :le 30 avril 2015, il est officiellement devenu démocrate, pour participer à l’élection présidentielle de 2016. Étant donné que Sanders venait d’un petit État éloigné du nord-est et qu’il se tenait à l’écart des deux principaux partis, sa campagne n’était pas brillante au début, et a même été délibérément rejeté par les cercles dirigeants du parti démocrate. En août 2015, le taux d’approbation d’Hillary parmi les électeurs démocrates atteignait 61%, tandis que Sanders n’était crédité que de 26%. Lorsque Sanders a commencé à se présenter aux élections dans le New Hampshire, il n’avait même pas d’organisation électorale ni d’argent. Il était souvent considéré comme une personne ordinaire se présentant à l’aéroport avec ses bagages et voyageant en classe économique. Cependant, au cours de l’élection primaire, le taux d’approbation de Sanders au sein du parti a progressivement augmenté, atteignant 57% à la mi-février 2016. En termes de résultats de l’élection primaire, Sanders a finalement remporté 23 États sur les 50 États avec un total de 13 millions de voix. Et surtout lors des élections primaires du 9 février dans le New Hampshire, Sanders a battu Hillary avec une avance de 22%. ① Bien que Sanders ait finalement annoncé qu’il ne continuerait pas à se présenter devant la Convention nationale démocrate en juillet 2016, par rapport à la situation au début de son élection et aux attentes de la plupart des gens, ce résultat est déjà extraordinaire. C’était une victoire. En avril 2016, Sanders a été classé premier des «personnes les plus influentes au monde» dans le magazine Times pour l’année 2016. 2. La “révolution politique” de Sanders Sanders a joué la carte socialiste dans la campagne, parlant de la tradition “socialiste américaine” issue du “New Deal” de Roosevelt, propageant avec enthousiasme son idée de “socialisme démocratique”, proclamant vouloir lancer une “révolution politique”. Il a critiqué le fait que “1% des riches détiennent 99% de la richesse américaine”, fustigé l’oligarchie des États-Unis et le système de financement politique, et a présenté ses propres propositions. Le président du Parti communiste américain, John Bachter, estime que la campagne de Sanders est sans nul doute la plus dynamique des élections américaines de 2016. Il a déclaré: “Ce n’est pas seulement une campagne présidentielle, c’est aussi un mouvement qui élargit considérablement l’imagination politique, amenant des milliers de personnes (en particulier des jeunes) en politique et promouvant l’idée de”socialisme démocratique” à travers tout le pays. Que Sanders gagne ou perde, la politique américaine sera différente car de nouvelles idées radicales ont été largement débattues et de nouvelles forces rendent le champ électoral plein de vitalité. “ ② L’élection de Sanders a bouleversé les élections américaines de 2016 d’au moins trois façons. Premièrement, il a mobilisé la gauche américaine et promu objectivement diverses mesures pour mener des réformes à travers le pays. Deuxièmement, il a stimulé l’enthousiasme des gens à participer au processus politique,inspirés par la philosophie politique de Sanders, ils ont pris la décision d’utiliser leur bulletin de vote. Troisièmement, en s’affichant comme socialiste démocrate, la proposition politique de Sanders a amené le public américain à se poser durablement des questions comme “qu’est-ce que le socialisme” et ” l’Amérique aura-t-elle le socialisme”, etc. Tous ces éléments ont grandement contribué aux objectifs électoraux stratégiques de vaincre l’extrême-droite. Après l’élection primaire de 2016 dans le New Hampshire, Sanders a réitéré ses idées radicales dans son discours de victoire, notamment en s’opposant aux réductions à grande échelle de l’assurance sociale, des pensions des anciens combattants, de l’assurance médicale, de l’assistance médicale et du financement de l’éducation, et en exigeant l’augmentation du salaire minimum,la mise en place d’un salaire égal pour un travail égal pour les hommes et les femmes, la gratuité des écoles publiques, la réalisation d’une assurance médicale universelle, le changement du système pénitentiaire, la taxation de la spéculation à Wall Street, la réforme du système énergétique, etc. À travers ce discours, Sanders a dénoncé l’injustice dans la société américaine et a préconisé la mise en place d’un système «au service de tous». Sa philosophie politique a atteint le cœur d’un grand nombre de jeunes électeurs aux États-Unis. La liste des donateurs du fonds de campagne de Sanders nous fournit des indices: neuf sur dix des premiers donateurs sont des syndicats; plus de 80% du total des sommes récoltées par leurs fonds de campagne sont de petites contributions de moins de 200 dollars. Cela montre que Sanders a une solide base dans l’opinion publique. En revanche, son adversaire, Hillary Clinton, compte six banques parmi les dix premiers donateurs, illustrant la différence des groupes d’intérêts représentés par l’un et l’autre. De plus, les idées de campagne d’Hillary ont également changé considérablement sous la pression de Sanders, en particulier après ses deux défaites au New Hampshire et au Michigan. Sur la question des frais d’études dans les universités publiques, l’assurance maladie universelle et la protection commerciale, Hillary a adopté le point de vue de Sanders. Du sénateur fédéral du Vermont, à la désormais célèbre star politique, la popularité de Sanders dans les primaires électorales américaines montre que ses opinions politiques correspondent aux besoins du peuple des États-Unis confronté à une grave crise du capitalisme américain et que le concept de socialisme est capable aujourd’hui de susciter l’intérêt et le soutien du peuple plus qu’à toute autre période de l’histoire américaine. 3. Le peuple américain veut du changement Malgré l’âge avancé de Sanders, le fait que ses ressources politiques et sa popularité n’aient pas été aussi bonnes que celles de ses concurrents et qu’il n’ait pas eu la reconnaissance de l’élite démocrate, il a gagné beaucoup de partisans dans les primaires. Son programme de campagne unique a attiré l’attention d’un grand nombre d’Américains, et en particulier il a gagné le cœur de la jeune génération d’Américains qui déteste l’inégalité et la politique monétaire américaines. Les sondages primaires montrent que 84% des démocrates de l’Iowa âgés de 17 à 29 ans, 82% des démocrates du Wisconsin âgés de 18 à 29 ans et 81% des jeunes démocrates du Michigan ont choisi de soutenir Sanders. Lors de la 19e Rencontre des Partis communistes et ouvriers, le Parti communiste américain a déclaré que même aux États-Unis, où les blessures de la guerre froide et de l’anticommunisme saignent encore, les jeunes soutiennent toujours fièrement une politique qui promeut les idéaux socialistes comme Bernie Sanders. Après le déclenchement de la crise financière en 2008, l’écart entre les riches et les pauvres dans la société américaine s’est creusé, le sentiment de crise et d’anxiété des gens s’est accru, les possibilités d’emploi sont devenues de moins en moins nombreuses, le statut économique et social des gens ordinaires a continué de diminuer, et l’écart entre les riches et les pauvres et l’inégalité économique se sont retrouvés au centre des préoccupations des gens. Le peuple américain est impatient de changer, et la plupart d’entre eux cherchent une vie meilleure. Les États-Unis sont le pays le plus riche de l’histoire de l’humanité. Le peuple américain ne devrait pas se débattre à ce point dans les difficultés, ni avoir autant de pauvreté, d’insécurité et de désespoir. La productivité des travailleurs américains est la plus élevée au monde et, chaque année, ils créent plus de richesse que les autres pays du monde. Le problème est qu’en vertu du système capitaliste actuel et des règles juridiques, la majeure partie de la richesse est monopolisée par une poignée de milliardaires, et le 1% des ménages les plus riches ont 30 billions de dollars d’actifs. La grande majorité des Américains veulent modifier ces règles et lois. Ils demandent de taxer cette richesse excessive et de l’utiliser pour répondre aux besoins de la population – reconstruire des infrastructures fragmentées, développer des industries d’énergie renouvelable et fournir soins médicaux et éducation de qualité gratuits. Après la crise financière de 2008, les manifestations et protestations collectives ont fait rage aux États-Unis. Les gens sont désireux d’avoir une société plus juste, notamment en luttant pour des salaires plus élevés, en mettant fin aux attaques racistes et aux violences policières, en empêchant le TPP qui menace l’emploi et en développant la sécurité sociale et d’autres questions qui sont souvent négligées ou jugées sans importance dans le système de discours américain traditionnel et qui apparaissent dans la proposition politique de Sanders. Sanders attache une grande importance à l’expression de ses convictions politiques, en particulier par rapport à la ploutocratie américaine et aux inégalités économiques. En 2010, alors que Sanders était encore sénateur du Vermont, Obama était parvenu à un accord avec le Congrès pour prolonger les réductions d’impôts pour les riches, ce à quoi s’opposait fermement Sanders. Sanders a ensuite prononcé un discours de plus de 8 heures sur la question de l’équité sociale. Lors de l’élection primaire de cette élection américaine, Sanders a choisi de se tenir aux côtés des 99% du peuple américain. Il a proposé: “Nous voulons créer un concept qui soit au service de tout le monde, pas seulement des 1%. Nous voulons augmenter le salaire minimum à 15 $ / heure. Nous voulons mettre en œuvre un salaire égal pour un travail égal pour les hommes et les femmes. Nous voulons fournir les meilleures ressources éducatives au monde, la gratuité dans les établissements publics. “ ③ Les idées politiques radicales de Sanders ne faisaient que répondre aux besoins vitaux du peuple américain en quête de changement. Il a continué à utiliser des mots tels que «révolution» et «mouvement» dans ses discours de campagne, ce qui a permis au peuple américain de trouver un débouché pour sa colère, et a ainsi produit une sorte de désir du socialisme, il a présenté un plan concret pour le développement futur des États-Unis, qui a donné de l’espoir à de nombreux Américains. 4. L’émergence soudaine de Sanders aux élections primaires américaines est le résultat inévitable des contradictions du capitalisme La crise financière mondiale déclenchée par la crise des prêts hypothécaires à risque aux États-Unis en 2008 a montré la faillite du néolibéralisme. Cette crise a causé d’énormes pertes au monde. La croissance économique de divers pays s’est considérablement ralentie et certains grands pays ou régions développés sont tombés en récession. À première vue, cette crise financière est causée par une série de facteurs entrelacés dans le processus de libéralisation financière aux États-Unis depuis les années 1970, y compris les prêts d’éviction, d’importants emprunts sans réserves suffisantes et un financement opaque,l’économie de marché et de bulle, des produits financiers présentant des problèmes et des risques, les opérations illégales, etc. Mais fondamentalement, cette crise financière est le résultat inévitable de la contradiction entre la socialisation de la production capitaliste et la propriété privée des moyens de production, c’est-à-dire la contradiction endogène du système de base de la société capitaliste dans les conditions de la mondialisation économique. Par conséquent, on peut dire que c’est le système capitaliste lui-même qui a provoqué la crise. Après la victoire aux élections primaires du New Hampshire en 2016, Sanders a décrit la situation actuelle aux États-Unis dans son discours de victoire: “Notre grand pays est construit sur un principe simple, qui est l’équité. Lorsque nos inégalités de revenus et de richesse dépassent aujourd’hui presque tous les principaux pays de la planète, ce n’est pas juste. Lorsque le premier dixième du 1% a presque autant de richesse que les 90% restants, ce n’est pas juste. Lorsque les 20 personnes les plus riches de ce pays détiennent plus de la moitié des biens de la population totale du pays, ce n’est pas juste. “④ Ces phénomènes reflètent objectivement le statut social de pays capitalistes tels que les États-Unis, c’est-à-dire la politique de l’oligarchie – la classe capitaliste contrôle l’économie américaine et manipule ensuite les votes politiques; la perte continue d’emplois, l’écart grandissant entre les riches et les pauvres, la classe moyenne qui se rétrécit; le système médical ou la privatisation et le monopole conduisent à des traitements médicaux difficiles et coûteux, à des guerres sans fin et à la menace croissante de catastrophes environnementales. On peut voir que ce n’est pas l’émergence de Sanders qui a poussé les Américains au socialisme. Le succès soudain de Sanders aux élections primaires des États-Unis reflète la situation des pays capitalistes développés tels que les États-Unis. La victoire de Sanders est fondamentalement le résultat inévitable du développement de la contradiction du capitalisme américain, comme en témoignent le mouvement “Occupy Wall Street” en septembre 2011, le succès éditorial du ” Capital du 21ème siècle” en 2014 et le mouvement “Printemps de la Democracie” en avril 2016. Au cours des prochaines élections américaines dans quatre ans, huit ans ou même plus, tant que les contradictions fondamentales du capitalisme ne changeront pas, les États-Unis verront à plusieurs reprises un nouveau Sanders apparaître. 5. Sanders est-il vraiment socialiste? Sur la base du dilemme actuel du développement social américain et de l’inégalité qui en résulte, Sanders propose de réaliser la transformation sociale et de reconstruire l’État providence. En fait, il est un réformiste contraint par l’ordre politique et économique capitaliste en crise. Sa conception politique représente la réaction de la classe dirigeante à ces changements. Nous devons être conscients que le «socialisme» de Sanders est la «social-démocratie» d’Europe occidentale, et non le «socialisme scientifique» de Marx et Engels, et est très différent du «socialisme aux caractéristiques chinoises». Sanders n’est pas un vrai socialiste, mais un réformateur du capitalisme, un social-démocrate. Dès 1990, Sanders croyait que le socialisme n’est pas la même chose que les nationalisations. Le sens du socialisme pour lui est de construire un pays et un monde où tous les gens peuvent vivre une vie décente. Lors de l’élection présidentielle américaine de 2016, Sanders a également insisté sur ce point de vue. Il a fortement souligné que son “socialisme démocratique” est différent de l’Union soviétique, et ses partisans sont également d’accord avec cela. Sanders a déclaré: «Le socialisme démocratique signifie que le gouvernement reflète les intérêts des gens ordinaires, et non les intérêts de la classe milliardaire comme c’est le cas actuellement.» ⑤ Par conséquent, Sanders admire le modèle de pratique socialiste démocratique de style scandinave en Europe du Nord. Son idéal est d’obtenir un enseignement supérieur gratuit, de généreux avantages sociaux et des soins médicaux universels comme ceux de Norvège, de Suède et du Danemark. Un gouvernement fort qui combine le marché libre avec la fourniture de services publics, poursuivant ainsi la démocratie pour la majorité et formant une société égale. Ce “socialisme” est très différent du socialisme marxiste. Il se concentre uniquement sur la démocratie, l’égalité et la justice. Il se reflète davantage dans la critique du système existant, sans mentionner les relations de classe et les contradictions,la transformation des relations de production et le remplacement du système, sans parler de la formation de rangs de classe et de partis politiques indépendants. Sanders a attaqué la cupidité des “milliardaires”, accusés de l’inégalité des revenus comme “le plus grand problème moral de notre temps”, prétendant faire revivre la “grande classe moyenne américaine”, mais n’a jamais proposé d’abolir la propriété privée et de renverser le système capitaliste. Ces idées «socialistes» ont une couleur forte de socialisme amélioré, qui est une continuation du «New Deal» de Roosevelt et de la «grande société» de Johnson au 20e siècle. En tant que médecin et infirmier au chevet du capitalisme, Sanders est plus intéressé à partager équitablement le rêve américain. Il prend simplement le socialisme comme une recherche de valeur dans le cadre du système capitaliste et applique les principes du socialisme à l’ajustement partiel des relations de production capitaliste, plutôt que l’établissement d’une société socialiste, son objectif fondamental est d’éviter un mouvement politique indépendant et une révolution socialiste de la classe ouvrière aux États-Unis, afin d’obtenir une stabilité et un travail à long terme pour la domination bourgeoise par le biais de réformes légères, la poursuite de l’exploitation du peuple. L’influence directe de Sanders a été de forcer Hillary et l’establishment du Parti démocrate à accepter certaines de ses affirmations, indiquant que c’est précisément parce que le capitalisme américain a effectué des réformes de nature socialiste qu’il est devenu une forme socialiste de capitalisme. Dans une certaine mesure, il a atténué les conflits sociaux provoqués par la révolution technologique, la crise économique et la transformation sociale rapide aux États-Unis, il a consolidé et renforcé l’ordre dominant de la bourgeoisie, divisé et affaibli le mouvement socialiste pour l’équité et la justice. Cependant, en tant que pays le plus typique dans le développement du capitalisme, les contradictions capitalistes sont également les plus profondément révélées. La bourgeoisie américaine tente de réformer et de reconstruire le système capitaliste au sein du système existant, mais il est fondamentalement impossible d’éliminer la contradiction entre la socialisation de la production et la propriété privée des moyens de production, ni la lutte entre la bourgeoisie et la classe ouvrière. Bien que l’époque et la voie vers le socialisme dans chaque pays ne soit pas parfaitement identique, la tendance générale du développement social déterminée par les lois sociales ne changera pas. Le «socialisme démocratique» à la Sanders ne peut réussir aux États-Unis, et la tendance historique du socialisme à remplacer le capitalisme ne changera pas. Notes: ① Zhou Qi et Fu Suixin: «Analyse approfondie du « phénomène Trump » et du « phénomène Sanders » aux élections américaines», Revue économique internationale, numéro 3, 2016. ② “Stratégie de gauche en 2016: Construire une véritable indépendance politique”, http://www.cpusa.org/article/left-strategy-in-2016-part-1-grasping-the-key-link-of-lutte/. ③④ “Transcription du discours de victoire de Bernie Sanders”, https://www.washingtonpost.com/news/post-politics/wp/2016/02/10/the-transcript-of-bernie-sanderss-victory-speech/? utmterm=.04ee3ef20f2a. ⑤ “Sanders explique les vertus du socialisme démocratique”, http://www.washingtonexaminer.com/sanders-explains-virtues-of-dem-ocratic-socialism/articl/257115. [Cet article est extrait de “Mouvement socialiste américain et tendance de la pensée” de Lei Hongyan] Traduit du chinois par Marianne Dunlop (avec l’aide du traducteur automatique qui même pour le chinois – heureusement – a fait quelques progrès) Edité le 29-04-2020 à 21:17:50 par Xuan -------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
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La réaction US s'oppose à la santé publique Quelques indications sur le traitement de la pandémie aux USA source wikipedia - j'ajoute les titres : Le patronat contre la santé publique En Californie, où des mesures de confinement ont été adoptées par les autorités, des PDG d’entreprises des nouvelles technologies ont provoqué une polémique en affirmant que le confinement était inutile, voire que la panique autour du Covid-19 était injustifiée, et en forçant leurs salariés à venir au bureau plutôt que de télétravailler. Elon Musk a ainsi écrit à ses salariés pour leur affirmer qu’ils avaient « plus de chances de mourir dans un accident de la route que du coronavirus » , après avoir publié un message sur les réseaux sociaux affirmant que « cette panique autour du coronavirus est débile » . Le bureau du shérif du comté d'Alameda est finalement intervenu pour demander aux usines Tesla de respecter les mesures de confinement, alors qu'elles demandaient à leurs salariés de continuer à venir sur place. Michael Saylor, le PDG de Microstrategy a envoyé un message à tous ses employés afin de leur dire qu’il était nécessaire de « continuer à travailler depuis nos bureaux pour maintenir notre productivité. » De très nombreux internautes se sont indignés de l’attitude jugée désinvolte des autorités et de certains millionnaires. Le journal Le Monde relève qu' « une vidéo de l’acteur et ancien gouverneur républicain de Californie Arnold Schwarzenegger, appelant, cigare à la main et depuis son jacuzzi, les étudiants à rester chez eux, a accumulé des centaines de réponses sarcastiques ou injurieuses.» Un slogan raciste de Trump L'usage, par le président américain Donald Trump, de l'expression « virus chinois » , pour nommer le SARS-CoV-2, ne fait pas qu'ajouter de la tension aux relations diplomatiques entre les États-Unis et la Chine ; il renvoie aux stéréotypes du « péril jaune », ancrés dans la mémoire historique de l'Amérique. Il suscite l'inquiétude au sein de la communauté des Américains asiatiques dont des membres sont pris à partie et molestés. L'expression « virus chinois » apparaît dans les interventions présidentielles publiques lorsque, après avoir minimisé la dangerosité du coronavirus, acclamé le professionalisme de son homologue chinois Xi Jinping dans la gestion de la crise sanitaire et affirmé qu'aux États-Unis tout est sous contrôle, Trump est contraint à une volte-face par la réalité de la gravité de la pandémie qui se répand sur le territoire national. Selon une stratégie de communication bien éprouvée, il recourt alors à un vocabulaire martial et à la mise en avant d'un bouc émissaire. Fin mars, l'hôte de la Maison-Blanche renonce publiquement à employer l'expression décriée, tandis que, sur la scène internationale, le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, persiste à utiliser le terme « virus de Wuhan ». Prises d'intérêts Plusieurs sénateurs américains, dont des soutiens de Donald Trump, ont vendu des actions, parfois pour plusieurs millions de dollars, des semaines avant que le gouvernement n'admette la gravité de la crise du coronavirus et que la bourse ne s'effondre. Propagande fasciste anti sanitaire Le Département de la Sécurité intérieure des États-Unis souligne que des réseaux de militants néo-nazis et suprémacistes blancs américains incitent à propager le virus, notamment contre les minorités et les forces de l'ordre. Plusieurs personnalités conservatrices ont émis l'idée de « sacrifier » les personnes âgées afin de « sauver l’économie ». L'avocat Scott McMillan a ainsi publié un message vivement commenté sur les réseaux sociaux : « La vraie question est la suivante : allons-nous couler toute l’économie pour sauver 2,5 % de la population qui, en règle générale, 1/ coûtent cher à la société et 2/ ne sont pas productifs» . Le 23 mars, le lieutenant gouverneur du Texas Dan Patrick a suggéré sur la chaîne Fox News que « les grands-parents, dont lui-même, seraient heureux de sacrifier leur vie pour préserver le bien-être financier de leurs enfants et petits-enfants » . Le lendemain, c’est l’animateur radio Glenn Beck qui évoquait « la possibilité de sacrifier des vies pendant l’épidémie de coronavirus pour sauver les États-Unis et leur économie » . Action anti sanitaires des milieux religieux fanatiques Une partie de la droite religieuse a refusé de respecter les mesures de confinement ou de distanciation sociale dans certains États, y voyant une atteinte à la liberté religieuse et un complot contre Donald Trump. Les organisations de lutte contre l'avortement ont également maintenu certains de leurs rassemblement. L'Alliance Defending Freedom (ADF), un groupe religieux conservateur, a porté plainte, estimant que les manifestations anti-IVG devaient être considérées comme « essentielles » et donc autorisées malgré les ordres de confinement. A travers les États-Unis mais surtout dans la Bible Belt, plusieurs de nombreux pasteurs et organisations religieuses encouragent leurs adeptes à ne pas respecter les consignes de sécurité et/ou à se rendre à la messe. Une étude du Religion News Service révèle qu'au 17 avril, 20% des évangélistes avaient reçus des incitations pour participer physiquement à la messe dans une église, et que 17% avaient continué de le faire. A nuancer cependant dans la mesure où à la même date, 90% des congrégations évangélistes avaient fermé leurs églises et encouragé les fidèles à prier chez eux. Au 24 avril, une trentaine de pasteurs et représentants pentecôtistes qui minimisaient les dangers du covid-19 et qui encourageaient à désobéir aux consignes de distanciation sociale pour se rendre à l'église en étaient mort. Ce qui inclut l'évêque de la New Deliverance Evangelistic Church, Gerald Glenn, mort du covid-19, alors que dans son sermon du 22 mars 2020 il déclarait « Je crois fermement que Dieu est plus grand que ce virus redouté. » En Floride, le célèbre pasteur pentecôtiste Rodney Howard-Brown a été arrêté car il encourageait ses fidèles à ne pas respecter la distanciation sociale pour se rendre à l'église. Le pasteur du Life Tabernacle, Tony Spell, a été aussi arrêté car il voulait organiser une messe de Pâques de 2000 personnes, alors que l’État de Louisiane avait interdit les grands rassemblements. Dénombrement mensonger D'après la presse, les témoignages de personnes dont les proches sont morts se multiplient : ils sont officiellement classés comme morts de pneumonie, avant que les tests ne soient disponibles ou à un moment où ils étaient difficiles à obtenir. Certains États républicains ne remonteraient pas les informations réelles et les statistiques publiées par le Wyoming, le Dakota du Nord ou la Virginie Occidentale semblent trop faibles pour être réelles. Sabotage de la santé publique par les démocrates Le gouverneur démocrate de l’État de New York, Andrew Cuomo, a été l’initiateur d’un vaste plan d’austérité pour l’État, associé à des coupes élevées dans le budget de la santé. L’exécutif new-yorkais a ainsi supprimé, en 2020, 400 millions de dollars dans le budget de Medicaid, qui vient en aide aux plus démunis, en plus d'acter la fermeture de milliers de lits d’hôpitaux. Alors que le gouverneur se montre très présent dans les médias et que certains lui prédisent même un destin national, l’aile gauche new-yorkaise du Parti démocrate rappelle sa responsabilité dans la détérioration du système de santé ; le sénateur Gustavo Rivera, président de la commission de la Santé de la Chambre haute de l’État, évoque ainsi publiquement un double jeu «tout simplement obscène» Edité le 02-05-2020 à 20:50:54 par Xuan -------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
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Le résultat de la dernière recherche de l'Institut Pasteur: le COVID-19 en France ne serait pas venu de Chine http://french.peopledaily.com.cn/Horizon/n3/2020/0502/c31362-9686477.html le Quotidien du Peuple en ligne 02.05.2020 15h44 Le 28 avril, l'Institut Pasteur a déposé un document de presse suite à l'étude sur “Introductions et circulation initiale du SRAS-CoV-2 en France” . Les résultats seront présentés prochainement dans une prépublication sur le site bioRxiv.org. Selon cette étude, l'épidémie de COVID-19 qui a éclaté en France n'a pas été introduite par les cas importés de la Chine en janvier, ni de l'Italie, mais plutôt d'une souche circulant localement dont l'origine restait inconnue. L'étude a été codirigée par Sylvie van der Werf, responsable du Centre National de Référence Virus des infections respiratoires et Etienne Simon-Lorière, responsable de l'unité Génomique évolutive des virus à ARN à l'Institut Pasteur. Selon le document de presse de l'Institut Pasteur, suite à l'apparition du COVID-19 à Wuhan en décembre 2019, la France a commencé la surveillance génomique du virus le 10 janvier, supervisée conjointement par l'Institut Pasteur et le Centre National de Référence Virus des infections respiratoires. Le premier cas de contamination au nouveau coronavirus en France a été signalé le 24 janvier. C'était aussi le premier cas de contamination en Europe. Deux autres patients en provenance de la Chine ont été très vite testés et hospitalisés. Le gouvernement français a rapidement pris des mesures pour suivre les personnes en contact étroit avec ces patients, de manière à endiguer la propagation du virus. Les cas importés de la Chine en janvier n'ont pas entraîné la transmission locale en France, soulignant l'efficacité des mesures prises par la France pour empêcher la propagation du virus. Les échantillons du nouveau coronavirus prélevés par la France sont stockés dans le Centre National de Référence Virus des infections respiratoires. L'unité Génomique évolutive des virus à ARN à l'Institut Pasteur a effectué le séquençage génétique et la comparaison sur 97 échantillons de virus prélevés en France. Les échantillons sont principalement les frottis nasaux et les crachats, prélevés entre le 24 janvier et le 24 mars. Durant cette période, il y a eu 22302 cas confirmés et 1100 décès en France. L'épidémie s'est concentrée au nord de la France. Tous les échantillons ont été prélevés sur les cas confirmés présentant des symptômes cliniques. D'ailleurs, l'origine, l'historique de voyage, la date de déclenchement de symptômes, la charge virale et l'endroit de prise d'échantillon sont pris en compte pour effectuer la comparaison génétique. Trois échantillons de virus ont été pris en Algérie. L'Institut Pasteur a comparé les échantillons de séquences testées en France avec 338 séquences du nouveau coronavirus publiées par la plateforme du “Global initiative on sharing all influenza data” (GISAID), afin d'analyser et de tracer le virus et de constituer l'arbre généalogique du virus. La comparaison relève que le virus prédominant en France et le virus des cas importés de la Chine en janvier ne proviennent pas de la même souche. Les deux virus proviennent du même “ancêtre", mais appartiennent aux variétés différentes. Le principal clade (un groupe génétique) qui a causé l'épidémie en France est différent de celui des cas importés de la Chine et de l'Italie. Parmi les échantillons du virus prédominant en France actuellement, la séquence la plus précoce de ce clade, du 19 février 2020, correspond à un cas qui n'avait pas voyagé hors de France auparavant et n'avait pas non plus été en contact avec des personnes de retour de l'étranger. Après le décès de ce patient le 25 février, il y a une vague de cas en France, ce qui signifie que le nouveau coronavirus en France provient d'une famille qui remonte loin dans l'histoire et qu'il se différencie catégoriquement des cas à Wuhan en Chine. Compte tenu de ces résultats, l'Institut Pasteur a indiqué que, comme le premier représentant de ce clade n'avait pas d'historique de voyage, cela signifiait que bien avant la vague de cas de COVID-19 en Europe en février, le virus avait déjà circulé silencieusement en France et dans d'autres pays européens. En plus, puisque la plupart des cas étaient asymptomatiques ou présentaient des symptômes légers, ils n'ont pas été détectés pendant longtemps. Ces travaux ont donné des pistes pour tracer le virus en France, et ont souligné le défi auquel sera confronté l'endiguement du virus compte tenu de l'existence massive des cas asymptomatiques. L'Institut Pasteur a indiqué qu'à cause de l'échantillonnage encore partiel dans de nombreux pays, il était ainsi impossible d'estimer précisément l'origine ou le timing de l'introduction du virus en France. Etienne Simon-Lorière a dit : “D'après nos premières constatations, au vu des souches séquencées, la propagation du virus en France est associée à des cas asymptomatiques. Aujourd'hui, il est important de séquencer de nouvelles souches dans différentes régions, afin de mieux comprendre le déplacement du virus en France.” (Rédacteurs :Yishuang Liu) -------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
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Alors que les puissances impérialistes s'arrachent les masques et spéculent sur la matériel médical, la Chine poursuit son aide particulièrement en Afrique. Les professionnels de santé chinois épaulent leurs collègues africains dans la lutte contre la pandémie (REPORTAGE) French.xinhuanet.com http://french.xinhuanet.com/2020-05/04/c_139029437.htm Publié le 2020-05-04 à 14:10 BEIJING, 4 mai (Xinhua) -- Depuis l'apparition du nouveau coronavirus sur le continent africain, la Chine et l'Afrique continuent de s'épauler pour consolider leur front commun contre la propagation de cette maladie contagieuse qui a touché à ce jour plus de 40.000 personnes dans 52 pays africains. En plus de la livraison par la Chine de fournitures médicales à ces pays qui en ont besoin, les professionnels chinois de la santé se sont précipités à venir en aide à leurs collègues africains et ont pu ainsi sauver la vie de milliers de patients. UNE MISSION SPECIALE Avant d'être nommée à la tête de la mission anti-épidémique d'experts médicaux au Burkina Faso, Liu Jun ne savait même pas où se trouvait précisément ce pays d'Afrique de l'Ouest. Elle n'avait jamais imaginé non plus que son équipe recevrait les remerciements du président. Le 16 avril, peu après l'arrivée de Mme Liu à Ouagadougou, la capitale, le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a en effet tweeté qu'il remerciait la mission chinoise composée de douze personnes pour "apporter leur appui au Burkina Faso dans la lutte contre le COVID-19" . Le 24 avril, les membres de la mission ont visité, pour la deuxième fois en une semaine, le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Tengandogo, établissement de la capitale exclusivement dédié à la prise en charge des patients du COVID-19, afin d'échanger avec leurs collègues locaux et éclaircir davantage les zones d'ombres. Le directeur général du CHU, Alexandre Sanfo, a confié à Xinhua que les expériences partagées par les experts chinois leur étaient d'une grande utilité dans leur riposte contre le virus tant au niveau préventif que curatif, du perfectionnement du système de riposte à l'amélioration du protocole de prise en charge des infections. L'emploi du temps de Mme Liu et de son équipe est bien chargé. Le lendemain, ils ont tenu une vidéoconférence avec 242 médecins chinois provenant de différentes missions médicales dans une dizaine de pays africains dont le Niger, le Bénin et le Sénégal, entre autres, pour leur prodiguer des conseils et partager leur expérience afin de mieux combattre cette maladie mortelle. Depuis 1963, plus de 21.000 professionnels de santé chinois ont été envoyés en Afrique pour appuyer les programmes locaux et aider à améliorer l'état de santé des habitants du continent. Ces équipes médicales stationnées sur place ont également été mobilisées pour contribuer à combattre le COVID-19. "Nous avons pendant notre séjour ici au Burkina Faso effectué des visites sur le terrain et nous nous sommes aperçus que des dispositions ont été prises pour renforcer la capacité de prise en charge" , a déclaré Mme Liu dans son compte rendu remis aux autorités sanitaires du Burkina Faso. "La mission a été fructueuse et les experts chinois ont fait des recommandations pertinentes que nous allons contextualiser selon nos réalités" , a salué la ministre burkinabè de la Santé, Claudine Lougué. La mission chinoise a effectué des recommandations qui vont permettre au Burkina Faso de minimiser les risques de propagation après la réouverture des marchés, a-t-elle affirmé. DES PRINCIPES VITAUX Le même jour où Liu Jun est arrivée au Burkina Faso, Li Nian, un jeune épidémiologiste venant de la province chinoise du Sichuan (sud-ouest), s'est également rendu avec ses onze collègues à Addis-Abeba, la capitale de l'Ethiopie, pour une autre mission ayant le même objectif. Chaque jour, son équipe devait visiter plusieurs installations médicales différentes de ce pays, allant du centre de quarantaine aux hôpitaux dédiés à la prise en charge des infections au COVID-19, et répondre aux questions posées par des personnels de santé locaux travaillant au front. "Nos conseils sont à la base des principes vitaux, au premier chef desquels se trouve le respect mutuel" , a souligné M. Li à Xinhua, ajoutant que les talents médicaux éthiopiens ont aussi leurs atouts, en particulier en matière de contrôle des maladies transmissibles. "Nous devons communiquer avec les responsables de santé et le personnel en première ligne pour mieux comprendre la situation et les défis auxquels ils font face ", a-t-il dit, ajoutant que les expériences chinoises ne pouvaient pas être directement transposées dans un autre pays où la situation et les conditions sont totalement différentes. "Il faut avoir pour principe d'être pratique et réaliste" , a estimé Li Nian, qui était toujours en première ligne depuis fin janvier dernier pour combattre cet ennemi invisible dans son pays. Malgré des déplacements pendant de longues heures dans la journée, tous les membres de la mission se sont réunis chaque soir pour discuter des questions posées par des Ethiopiens, notamment en matière de gestion de la santé publique, de traçage des contacts des infections, de tests de dépistage, ainsi que de traitement des patients en état grave. "Nous devons leur donner des conseils professionnels et pratiques" , a affirmé M. Li. "C'est un geste précieux de fraternité et de solidarité" , a salué Mahlet Dinku, une étudiante éthiopienne de 27 ans en sciences médicales. "Nous les accueillons sincèrement tandis que nous nous préparons, en tant que nation, à la période la plus difficile de notre histoire récente. " Le 29 avril, jour du 33e anniversaire de Li Nian, le jeune épidémiologiste a reçu l'instruction de partir pour une nouvelle mission anti-épidémique à Djibouti, pays de la Corne de l'Afrique. "La date de (notre) retour en Chine est encore loin d'être décidée. La priorité de notre mission, c'est de partager nos expériences et d'aider à contenir la propagation du nouveau coronavirus sur le continent ", a-t-il déclaré. -------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
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(COVID-19) Fauci rejette la théorie selon laquelle le coronavirus aurait été manipulé dans un laboratoire chinois French.xinhuanet.com | Publié le 2020-05-06 à 03:13 http://french.xinhuanet.com/2020-05/06/c_139033151.htm WASHINGTON, 5 mai (Xinhua) -- Le spécialiste américain des maladies infectieuses Anthony Fauci a déclaré que le SRAS-CoV-2, le virus qui cause le COVID-19, ne peut pas avoir été artificiellement ou délibérément manipulé. Fauci, directeur de l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses, a fait ces commentaires lundi lors d'une interview accordée au National Geographic. Répondant à une question concernant les preuves que le virus a été fabriqué dans un laboratoire en Chine ou qu'il a été accidentellement disséminé par ce laboratoire, M. Fauci a déclaré : "Si vous regardez l'évolution du virus chez les chauves-souris, et ce qui est maintenant disponible, on se rapproche très, très fortement de l'idée que ce (virus) n'a pas pu être artificiellement ou délibérément manipulé ... et de la façon dont les mutations ont naturellement évolué". "Un certain nombre de biologistes évolutionnistes hautement qualifiés ont dit que tout ce qui concerne l'évolution par étapes au fil du temps indique fortement qu'il a évolué dans la nature et s'est ensuite transmis d'une espèce à l'autre" , a-t-il dit. Interrogé sur la possibilité que le virus ait été trouvé en dehors du laboratoire, puis ramené au laboratoire d'où il se serait échappé, M. Fauci a déclaré : "Cela signifie que le virus était dans la nature au départ." "C'est pourquoi je ne comprends pas ce dont ils parlent (et) pourquoi je ne passe pas beaucoup de temps à me lancer dans cette argumentation circulaire" , a-t-il dit. -------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
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La Chine peut contrer les attaques virales de Trump en suspendant les pourparlers de phase deux Par Cong Ge Source: Global Times Publié: 2020/5/5 16:23:40 https://www.globaltimes.cn/content/1187436.shtml trad. auto Google Les responsables américains, dirigés par le président Donald Trump, ont de nouveau repris ces derniers jours leur attaque contre la Chine sur l'origine de la pandémie de coronavirus, affirmant sans la moindre preuve que le virus provenait d'un laboratoire de la ville chinoise de Wuhan. Comme de nombreuses personnes en Chine et dans le monde l'ont noté à juste titre, il s'agit d'une nouvelle tentative de Trump et de ses fidèles aveugles de rejeter la faute sur la Chine pour leur échec total à empêcher le virus de tuer des dizaines de milliers de citoyens américains et de rendre malade plus d'un million de plus. . Cependant, ce n'est pas la seule raison derrière la dernière campagne de Washington contre Pékin, car la réalité choquante est que ces fonctionnaires manquent manifestement de sens des responsabilités ou de honte, en premier lieu, qu'ils ressentent le besoin de lancer une telle campagne pour effacer leurs noms. Une autre motivation plus plausible pour Trump et d'autres responsables américains, y compris le secrétaire d'État Mike Pompeo, est de sauver leur emploi lors de la prochaine élection présidentielle. Le plus grand et le seul argument de vente de Trump pour sa campagne de réélection est sa ténacité perçue sur le commerce avec la Chine et les récentes attaques ne sont probablement qu'une tentative pour obtenir un effet de levier dans les négociations d'un accord commercial de phase deux. Trump l'a déjà dit clairement. Dans une interview à Reuters la semaine dernière, Trump a souligné sa guerre commerciale avec la Chine pour affirmer qu'il serait un meilleur président que son adversaire démocrate Joe Biden. Pour prouver sa ténacité, Trump a même menacé de nouveaux tarifs sur la Chine en guise de punition pour ce qu'il a qualifié d'incapacité de la Chine à contenir le virus assez rapidement. Le contexte important de cette interview était, comme l'a rapporté Reuters, que les sondages avaient montré que Trump perdait un match potentiel contre Biden. Ce que Trump perçoit comme son principal argument de vente pourrait être une contre-mesure efficace pour que la Chine riposte à ses attaques sans fondement mais populaires contre la Chine au cours de la pandémie de COVID-19. La Chine a fermement repoussé les accusations scandaleuses des politiciens américains, mais si Trump et ses députés ne s'arrêtent pas, la Chine pourrait annoncer un retard indéfini dans le démarrage des négociations de la phase deux avec Trump. Cela a du sens à plusieurs égards. Premièrement, la priorité absolue pour la Chine et les États-Unis devrait être de lutter contre la pandémie de COVID-19 et ses retombées économiques. Deuxièmement, il y a encore une énorme incertitude concernant la réélection de Trump. Signer un accord commercial avec un président américain qui pourrait être absent au début de l'année prochaine serait une perte de temps et d'énergie. Troisièmement, avec sans doute la pire épidémie de COVID-19 au monde, l'économie américaine a davantage besoin d'un accord commercial que l'économie chinoise, qui est déjà sur une voie régulière de reprise. Le temps est fermement du côté de la Chine. Enfin, l'accent devrait être mis sur la mise en œuvre de l'accord commercial de phase un. Surtout, cela débarrasserait le président américain de tout espoir d'obtenir un effet de levier pour les négociations de la phase deux en lançant des attaques vicieuses contre la Chine avec de fausses allégations et des accusations contre le coronavirus. Ce serait un autre signal indubitable pour Washington que Pékin ne reculerait pas sur les questions fondamentales dans les négociations commerciales, quoi que Trump ou tout autre responsable américain le dise ou le fasse. Comme Trump l'a noté avant même de remporter les élections en 2016, il pouvait "tirer sur quelqu'un et je ne perdrais aucun électeur", il sera probablement tenu pour responsable de sa mauvaise gestion du COVID-19. Cela dépasse l'imagination de toute personne raisonnable. Cependant, il s'agit entièrement d'une affaire intérieure pour les États-Unis. Mais si Trump et d'autres politiciens américains cherchent à faire de la Chine un bouc émissaire et à nuire aux intérêts nationaux de la Chine, la Chine devrait également prendre les mesures proportionnées nécessaires pour faire payer l'économie américaine. Contrairement à ce que Trump prétend, la Chine détient le plus de jetons dans le commerce. Mettre fin aux pourparlers de la phase deux ajouterait encore plus de pression sur Wall Street ainsi que sur les entreprises et les consommateurs américains qui continuent de faire face à des tarifs élevés. La suppression de l'accord commercial de la phase 1 porterait un coup dur aux agriculteurs et aux entreprises des États-Unis. -------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
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La myopie fondamentaliste mène la campagne américaine contre la Chine Par Li Qingqing Source: Global Times Publié: 2020/5/5 21:58:40 https://www.globaltimes.cn/content/1187478.shtml Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a attaqué sans fondement la Chine. Son point de vue reflète la haine de nombreux politiciens américains envers la Chine et le Parti communiste chinois (PCC). Les États-Unis sont un pays profondément influencé par le christianisme. Derrière une telle haine, il y a un nationalisme religieux extrême, ou l'intégrisme. Prenons Pompeo comme exemple. Il est un fervent chrétien évangélique. Dans les années 40, certains fondamentalistes relativement modérés ont commencé à se faire appeler "évangéliques" et ont maintenu la même théologie. L'évangélisme a eu un lien étroit avec la politique américaine - de nombreux chrétiens évangéliques américains, par exemple, ont voté pour Donald Trump et croyaient que Dieu avait choisi Trump pour être président américain. De nombreux chrétiens évangéliques ont tendance à croire que l'Amérique est une terre choisie par Dieu. Jonathan Edwards, un évangéliste et l'une des figures dominantes du XVIIIe siècle, a dit un jour que "la gloire des derniers jours doit probablement commencer en Amérique" . Dans de telles circonstances, il est presque impossible pour des politiciens américains comme Pompeo de croire la Chine dirigée par le PCC. Ils considèrent la Chine comme un type complètement différent, ou un rival des États-Unis. En fait, depuis que Trump a pris ses fonctions, la politique américaine envers la Chine a été kidnappée par leurs croyances religieuses profondément enracinées. De plus, Pompeo et ses semblables croient fermement que la civilisation occidentale domine la civilisation mondiale. Cela étant, la montée de la Chine, une soi-disant civilisation différente, a été considérée comme un défi pour la civilisation occidentale. Comme le posait le politologue et universitaire américain Samuel P. Huntington dans son livre Le choc des civilisations, «l'ascension de la Chine est la source potentielle d'une grande guerre intercivilisationnelle des principaux États» . Cela explique également les différentes façons dont différents pays font face à COVID-19 et pourquoi certains politiciens américains tels que Pompeo ont essayé tout ce qu'ils pouvaient pour noircir la Chine. La Chine a maîtrisé son épidémie nationale de COVID-19 en relativement peu de temps. La production a été fondamentalement rétablie et la vie des gens revient également à la normale. Cela contraste fortement avec la situation aux États-Unis. De nombreux politiciens américains considèrent les différents combats chinois et américains COVID-19 comme un "choc des civilisations" entre les deux pays. En voyant les réalisations de la Chine, ils craignent que la Chine ne prenne le dessus dans ce concours. Et face à l'essor de la Chine, ils ne veulent pas admettre que leurs croyances profondément enracinées ont été ébranlées. Ainsi, Pompeo et certains politiciens américains n'ont pas hésité à fabriquer des mensonges pour attaquer la Chine. Ils se vantent de la façon dont "d'énormes preuves" montrent que l'épidémie de COVID-19 a commencé dans le laboratoire de Wuhan, et comment le gouvernement chinois a caché des informations. Ce ne sont que des astuces boiteuses, montrant comment ils ne sont pas prêts à faire face à la réalité. Ces politiciens doivent faire face à la montée imparable de la Chine. Ce fondamentalisme profondément enraciné, qui considère différentes civilisations comme des adversaires, est la plus grande menace pour la paix et le développement dans le monde. -------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
Xuan |
Grand classique (ou très bavard) |
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Pepe Escobar, encore une fois : que savaient les services US avant out le monde ? http://www.entelekheia.fr/2020/05/04/quest-ce-que-les-renseignements-americains-savaient-reellement-sur-le-virus-chinois/ Qu’est-ce que les renseignements américains savaient réellement sur le virus « chinois » ? PAR ADMIN · PUBLIÉ 4 MAI 2020 · MIS À JOUR 4 MAI 2020 L’article de Pepe Escobar paru en avril qui suit prend en ce moment toute sa dimension dans le contexte du pandémonium politico-médiatique déclenché par les USA contre la Chine et de leurs exigences de « réparations » astronomiques pour avoir transmis le Covid-19 au monde. Tout cela est il autre chose que, pour citer Shakespeare, « une histoire racontée par un idiot, pleine de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien » – une autre crise d’hystérie de type Russiagate condamnée, cette fois encore, a finir en pétard mouillé ? Car s’il s’avère que les USA étaient prévenus dès novembre 2019 d’un nouveau risque épidémique grave – comme l’ont affirmé ABC News et les renseignements israéliens – et qu’ils n’ont rien fait, comment accuser la Chine d’avoir « caché des informations cruciales qui auraient permis aux USA de se préparer » ? Et il y a pire, bien pire. Si ABC News et Israël ont dit vrai, comment les agences de renseignement des USA pouvaient-elles être au courant d’un danger épidémique « cataclysmique » (selon leurs propres termes) dès novembre, alors que le virus n’avait pas été identifié et que le nombre de cas était si faible en Chine qu’ils passaient encore inaperçus ? Question bonus : pourquoi les Israéliens, qui passent normalement pour d’excellents amis de l’administration Trump, ont-ils décidé de lui planter un poignard dans le dos en corroborant la révélation d’ABC News ? ____________________ P ar Pepe Escobar Paru sur Strategic Culture Foundation sous le titre What Did U.S. Intel Really Know About the ‘Chinese’ Virus? La guerre hybride 2.0 contre la Chine, une opération américaine bipartisane, atteint déjà le stade de la fièvre. Son unité de guerre de l’information tous azimuts, qui fonctionne 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, blâme la Chine pour tout ce qui est lié au coronavirus – et fait ainsi double emploi en tant que tactique de diversion contre toute critique éclairée de l’impréparation des États-Unis. L’hystérie, qui était prévisible, règne. Et ce n’est que le début. Un déluge de poursuites judiciaires est imminent – comme celle du district sud de la Floride intentée par le Berman Law Group (lié aux Démocrates) et Lucas-Compton (lié aux Républicains). En bref : La Chine doit débourser des tonnes d’argent. Au moins 1,2 billion de dollars, ce qui correspond – de façon surréaliste – au montant des bons du Trésor américain détenus par Pékin, jusqu’au montant astronomique de 20 billions de dollars réclamé par un procès au Texas. Le dossier de l’accusation, comme Scott Ritter nous l’a rappelé de façon mémorable (lien en français), est tout droit sorti des Monty Python. C’est exactement comme ça que ça fonctionne : « Si elle pèse le même poids qu’un canard… …elle est en bois ! » « Et donc… » « Une sorcière !!!!! » En termes de guerre hybride 2.0, la version actuelle de style CIA se traduit par une Chine maléfique qui ne nous avait pas dit, à nous, Occidentaux civilisés, qu’il y avait un nouveau virus terrible chez elle. Si elle l’avait fait, nous aurions eu le temps de nous préparer. Et ils ont menti et triché – des traits caractéristiques de la CIA, par ailleurs, selon Mike « Nous mentons, nous trichons, nous volons » Pompeo lui-même. [Pompeo a été directeur de la CIA en 2017-2018 et s’est ouvertement vanté de la culture interne de l’Agence, qui consiste à « mentir, tricher, voler », NdT]. Et ils ont tout caché. Et ils ont censuré la vérité. Ils voulaient donc tous nous infecter. Maintenant, ils doivent payer pour tous les dommages économiques et financiers que nous subissons, et pour tous nos morts. C’est la faute de la Chine. Tout ce bruit et cette fureur nous obligent à nous recentrer sur la fin de 2019 pour vérifier ce que les renseignements américains savaient vraiment à l’époque sur ce qui allait être plus tard identifié comme le virus Sars-Cov-2. « Il n’existe pas de production de ce type » . L’étalon-or reste l’article d’ABC News selon lequel les informations recueillies en novembre 2019 par le National Center for Medical Intelligence (NCMI), une filiale de la Defense Intelligence Agency (DIA) du Pentagone, mettaient déjà en garde contre une nouvelle épidémie à Wuhan, sur la base d’une « analyse détaillée de communications interceptées et d’images satellites ». Une source anonyme a déclaré à ABC, « les analystes ont conclu qu’il pourrait s’agir d’un événement cataclysmique », ajoutant que l’information avait été « communiquée à de multiples reprises » à la DIA, aux chefs d’état-major des armées du Pentagone et même à la Maison Blanche. Il n’est pas étonnant que le Pentagone ait été forcé de publier un de ses habituels démentis – en patois du Pentagone, par l’intermédiaire d’un certain Col. R. Shane Day, directeur du NCMI de la DIA : « Dans l’intérêt de la transparence au cours de cette crise de santé publique actuelle, nous pouvons confirmer que les reportages des médias sur l’existence/la publication d’un produit/évaluation lié au coronavirus du National Center for Medical Intelligence en novembre 2019 ne sont pas corrects. Il n’existe aucune production de ce type de la part du NCMI ». Eh bien, si une telle « production » existait, le chef du Pentagone et ancien lobbyiste de Raytheon, Mark Esper, serait bien sûr au courant. Il a été dûment interrogé à ce sujet par George Stephanopoulos, d’ABC. Question : « Le Pentagone a-t-il reçu une évaluation des renseignements sur le COVID en Chine en novembre dernier du Centre national de renseignements médicaux de la DIA ? » Esper : « Oh, je ne me souviens pas, George, » (…) « Mais, nous avons beaucoup de gens qui regardent ça de près. » Question : « Cette évaluation a été faite en novembre, et elle a été transmise au NSC début décembre pour en évaluer l’impact sur l’état de préparation militaire, ce qui, bien sûr, la rendrait importante pour vous, et pour prévenir d’une propagation éventuelle aux États-Unis. Donc, vous l’auriez su s’il y avait eu un briefing au Conseil national de sécurité en décembre, n’est-ce pas ? » Esper : « Oui (…) « Je n’en suis pas conscient. » Alors « cette production n’existe pas » ? S’agit-il d’un faux ? Est-ce une concoction de l’État profond et de la CIA pour piéger Trump? Ou les « usual suspects » mentent-ils, comme le fait habituellement la CIA ? Passons en revue quelques éléments essentiels. Le 12 novembre, un couple marié de Mongolie intérieure a été admis dans un hôpital de Pékin pour y être traité contre la peste pneumonique. Le CDC chinois, sur Weibo – le Twitter chinois – a déclaré à l’opinion publique que les chances d’une nouvelle épidémie de peste étaient « extrêmement faibles ». Le couple a été mis en quarantaine. Quatre jours plus tard, un troisième cas de peste pneumonique a été repéré : un homme également originaire de Mongolie intérieure, sans lien de parenté avec le couple. Vingt-huit personnes qui étaient en contact étroit avec l’homme ont été mises en quarantaine. Aucune ne présentait de symptômes de peste. La peste pneumonique se caractérise par des symptômes d’insuffisance respiratoire similaires à ceux de la pneumonie. Même si le CDC a répété « qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter du risque d’infection », le scepticisme était bien sûr grand. Le 12 novembre, le CDC avait peut-être confirmé publiquement ces cas de peste pneumonique, mais ensuite, Li Jifeng, médecin à l’hôpital de Chaoyang où le trio de Mongolie intérieure était soigné, a publié à titre personnel sur WeChat que les deux premiers cas avaient été transportés à Pékin, en fait, le 3 novembre. Le point essentiel du poste de Li Jinfeng – supprimé par la suite par la censure – était le suivant : « Je connais très bien le diagnostic et le traitement de la majorité des maladies respiratoires (…) Mais cette fois, j’ai eu beau chercher, je n’ai pas pu trouver quel agent pathogène était à l’origine de la pneumonie. Je pensais seulement qu’il s’agissait d’une maladie rare et je n’ai pas obtenu beaucoup d’informations autres que les antécédents des patients ». Même si c’était le cas, le point essentiel est que les trois cas de Mongolie intérieure semblent avoir été causés par une bactérie détectable. Le Covid-19 est causé par le virus Sars-Cov-2, et non par une bactérie. Le premier cas de Sars-Cov-2 n’a été détecté à Wuhan qu’entre la mi-décembre et la fin décembre. Et ce n’est qu’en mars 2020 que les scientifiques chinois ont pu remonter jusqu’au 17 novembre, quelques jours après le trio de Mongolie intérieure, pour retrouver le premier vrai cas de Sars-Cov-2. Les USA savaient exactement où chercher Il est hors de question que les services de renseignements américains, en l’occurrence le NCMI, n’aient pas eu connaissance de ces développements en Chine, compte tenu de l’espionnage de la CIA et du fait que ces discussions étaient publiques sur Weibo et WeChat. Ainsi, si la « production » du NCMI n’est pas un faux et existe réellement, il n’a pu trouver que des indications, en novembre, de quelques vagues cas de peste pneumonique. L’avertissement – à la DIA, au Pentagone, au Conseil national de sécurité et même à la Maison Blanche – ne pouvait donc porter que sur ce point. Il ne pouvait pas être fait mention d’un coronavirus. La question suivante est inévitable : comment le NCMI a-t-il pu tout savoir sur une pandémie virale dès novembre, alors que les médecins chinois n’ont identifié les premiers cas de ce nouveau type de pneumonie que le 26 décembre ? Ajoutez à cela la question fascinante de savoir pourquoi le NCMI s’intéressait autant à cette saison de la grippe en Chine – des cas de peste traités à Pékin jusqu’aux premiers signes d’une « mystérieuse épidémie de pneumonies » à Wuhan. Il se peut qu’il y ait eu de subtils indices d’une légère augmentation de l’activité dans les cliniques de Wuhan fin novembre et début décembre. Mais à ce moment, personne – les médecins chinois, le gouvernement, sans parler des renseignements américains – n’aurait pu savoir ce qui se passait réellement. La Chine ne pouvait pas « cacher » ce qui n’a été identifié comme une nouvelle maladie que le 30 décembre, et dûment communiqué à l’OMS. Puis, le 3 janvier, le chef du CDC américain, Robert Redfield, a appelé le haut responsable chinois du CDC. Les médecins chinois ont séquencé le virus. Et ce n’est que le 8 janvier qu’il a été déterminé qu’il s’agissait du Sars-Cov-2 – qui provoque le Covid-19. Cette chaîne d’événements rouvre, une fois de plus, une importante boîte de Pandore. Nous avons l’Event 201 (lien en français), arrivé à point nommé ; la relation chaleureuse entre la Fondation Bill et Melinda Gates et l’OMS, ainsi qu’avec le Forum économique mondial et la galaxie qui tourne autour de l’institut hospitalo-universitaire Johns Hopkins de Baltimore, y compris l’École de santé publique Bloomberg ; le combo vaccin-identité numérique ID2020, l’opération Dark Winter de simulation d’une attaque bactériologique de variole contre les États-Unis, avant que l’attaque à l’anthrax de 2001 ne soit imputée à l’Irak ; les sénateurs américains qui se sont débarrassés de leurs actions en bourse après un briefing du CDC ; plus de 1 300 PDG qui ont abandonné leur confortable perchoir en 2019, « en prévision » d’un effondrement total du marché ; la Fed qui a envoyé de l’argent-hélicoptère dès septembre 2019 – dans le cadre du QE4. Et puis, validant le reportage d’ABC News, Israël intervient. Les renseignements israéliens confirment que les renseignements américains les ont effectivement avertis en novembre d’une pandémie potentiellement catastrophique à Wuhan (une fois de plus : comment ont-ils pu savoir cela dès la deuxième semaine de novembre, si tôt ?) Et les alliés de l’OTAN ont été avertis – en novembre également. Le résultat est explosif : l’administration Trump ainsi que le CDC ont eu un préavis de pas moins de quatre mois – de novembre à mars – pour être correctement préparés à l’éventualité où le Covid-19 frapperait les États-Unis. Toute la théorie de la Chine « sorcière » s’effondre. De plus, la révélation israélienne soutient quelque chose d’extraordinaire, ni plus ni moins : Les renseignements américains connaissaient déjà l’existence du Sars-Cov-2 environ un mois avant les premiers cas confirmés détectés par des médecins dans un hôpital de Wuhan. Par une révélation divine ? Cela n’aurait pu se produire que si les services de renseignement américains avaient eu connaissance, avec certitude, d’une chaîne d’événements antérieurs qui allait nécessairement mener à la « mystérieuse épidémie » de Wuhan. Et ce n’est pas tout : ils savaient exactement où chercher. Ni en Mongolie intérieure, ni à Pékin, ni dans la province de Guangdong. Il faut encore et encore répéter la question dans son intégralité : comment les renseignements américains ont-ils pu avoir connaissance d’une épidémie un mois avant que les médecins chinois ne détectent un virus inconnu ? Mike « Nous mentons, nous trichons, nous volons » Pompeo a peut-être vendu la mèche quand il a dit publiquement que le Covid-19 était un « exercice de terrain ». Si l’on ajoute à cela le reportage d’ABC News et le rapport des Israéliens, la seule conclusion possible et logique est que le Pentagone – et la CIA – savaient d’avance qu’une pandémie serait inévitable. C’est celle-là, la preuve incontournable. Et maintenant, le gouvernement américain couvre ses arrières en accusant la Chine de manière proactive, et rétroactive. Traduction et note d’introduction Corinne Autey-Roussel pour Entelekheia Photo Nvodicka / Pixabay Edité le 06-05-2020 à 15:46:54 par Xuan -------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
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