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Xuan
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   Posté le 05-04-2020 à 16:31:54   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Le nouveau coronavirus exacerbe encore les inégalités aux Etats-Unis


https://information.tv5monde.com/info/le-nouveau-coronavirus-exacerbe-encore-les-inegalites-aux-etats-unis-354245

Mise à jour 05.04.2020 à 09:00
Par Delphine TOUITOU
AFP
© 2020 AFP

Il y a trois semaines encore, Miguel Rodriguez profitait d'une vie agréable. Serveur dans un restaurant du Maryland depuis 20 ans, il avait confiance dans l'avenir. L'économie américaine se portait bien, les clients étaient au rendez-vous et ses revenus étaient relativement confortables.
Tout a basculé du jour au lendemain quand son employeur a fermé sur ordre des autorités "La Ferme" pour endiguer le coronavirus. Sa femme, serveuse dans un autre restaurant, a également perdu son emploi.
Aux Etats-Unis, la pandémie a jeté instantanément dans la précarité des millions de gens. Elle va aussi creuser davantage les inégalités sociales en frappant en premier lieu les ménages à faibles revenus et les classes moyennes.
"C'est un coup extraordinaire porté à des millions d'Américains qui étaient à peine remis de la crise financière de 2008" , résume Edward Alden, expert au Council on Foreign Relations.
Les salaires avaient mis huit ans à se rétablir après la précédente récession. "Et pour les travailleurs les moins rémunérés, les revenus n'ont augmenté fortement qu'au cours des deux dernières années" , rappelle-t-il.
Fin 2019, les bas salaires s'étaient même accrus à un rythme inédit en 20 ans, grâce notamment à la mise en place dans certains Etats d'un taux horaire minimum.

Le mois de mars, avec 701.000 destructions d'emplois, a brutalement mis fin à des créations continues depuis plus de huit ans. Le chômage est remonté à 4,4% quand il était à son plus bas historique en février.
Donald Trump, candidat à sa propre réélection, ne manquait jamais une occasion de souligner que le chômage des Hispaniques et des Noirs étaient aussi au plus bas.
Derrière ce tableau lumineux, les inégalités n'ont cessé de se creuser entre les très riches -- qui ont accumulé des gains substantiels à Wall Street -- et les 90% au bas de l'échelle.
Et la récession consécutive à la pandémie de Covid-19 "va exacerber les inégalités", estime Gregory Daco, chef économiste chez Oxford Economic car "les pertes d'emplois, soudaines, sont concentrées dans les secteurs de services à faibles revenus" dans un pays où il y a peu de filets de sécurité sociale et un taux d'épargne extrêmement faible, de l'ordre de 8%.

- Peu d'épargne -

Miguel Rodriguez, 55 ans, se désole d'avoir été contraint de pointer au chômage, pour la première fois depuis son arrivée aux Etats-Unis en 1983.
Originaire du Salvador, il se demande désormais si les allocations chômage, qui ne prennent pas en compte les pourboires -- pourtant la majeure partie de son salaire --, seront suffisantes pour subvenir aux besoins de ses trois enfants, âgés de 10, 13 et 16 ans.
Il dispose bien " de quelques économies " mais il ne pourra "survivre que quelques mois" .
Autre facteur d'inégalités, 78% des personnes ayant les plus faibles revenus ne disposent pas d'épargne d'urgence pour parer aux difficultés financières imprévues contre 25% des personnes aux plus hauts revenus, détaille Gregory Daco.
" Ce sont ainsi les personnes qui en ont le plus besoin qui en ont le moins" , observe-t-il. Résister à une récession durable s'avère impossible.
"Nous devons nous préparer à des impacts sur l'emploi et les salaires qui vont durer au moins jusqu'au début de 2021" , prévient Bradley Hardy, professeur à l'American university.

- "Enorme vulnérabilité" -

"Même avec des aides (de l'Etat) génére uses", la remise en route pourrait prendre du temps: "les travailleurs et les entreprises vont devoir se reconnecter entre elles" , souligne-t-il.
Il faudra aussi restaurer la confiance des consommateurs, condition sine qua non " pour qu'ils participent pleinement à l'économie américaine ", ajoute-t-il.
"Tout comme la crise financière de 2008, celle-ci a mis en évidence l'énorme vulnérabilité de nombreux Américains" , poursuit Edward Alden.
Et cette fois encore, les personnes les plus fragiles n'ont pu préparer leur retraite. Le nombre de septuagénaires et octogénaires contraints de travailler n'est pas près de diminuer.

Selon l'antenne régionale de Saint-Louis de la Banque centrale américaine, parmi la population sans diplôme d'études secondaires, seulement 22% ont un plan d'épargne-retraite.
"Je suis convaincu que cette récession aura des effets négatifs sur l'ensemble des revenus, y compris sur certains ménages apparemment aisés" , opine Bradley Hardy.
"De nombreux ménages de la classe moyenne -- et cela est disproportionnellement vrai pour les ménages noirs de la classe moyenne -- devront faire face à des dettes dans un contexte de faible épargne" , dit-il.
Miguel Rodriguez veut, lui, garder espoir malgré les crédits à rembourser: "dès que nous serons sortis d'affaire, l'économie va repartir de plus belle car les gens vont avoir envie de sortir" .

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   Posté le 05-04-2020 à 17:18:26   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

27 millions d'Américains sans assurance maladie menacés de ruine en cas d'infection au coronavirus


1 avr. 2020, 08:57 Source: Reuters

Face à la pandémie, des millions d’Américains risquent de ne pouvoir accéder aux soins vitaux faute couverture maladie. Un phénomène aggravé par un hausse des inégalités de revenus et la suppression de l'Obama care.

Selon un récent rapport de la base de données sur les coûts des soins de santé FAIR Health, les Américains non assurés atteints par le Covid-19 paieraient en moyenne 73 300 dollars pour un séjour à l'hôpital de six jours. Toutefois, les symptômes du Covid-19 variant largement et entraînant des traitements différents, les coûts d’hospitalisation peuvent être moins élevés, ou beaucoup plus.

Ce serait de toute façon un coût énorme pour les quelque 27 millions d’Américains ne bénéficiant d’aucune couverture médicale. D’autant plus qu’une simple inquiétude devant des symptômes, naturelle en tant de pandémie, peut se révéler coûteuse même si les personnes qui les ressentent se révèlent saines. L’étude cite des cas de personnes finalement testées négatives et n’ayant pas été hospitalisées qui ont tout de même dû acquitter près de 3 000 dollars pour d’autres traitements et des tests connexes.

Cette situation est aggravée par le creusement des inégalités sociales observées depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump.
Ainsi, le Census, organisme fédéral de statistiques écrit que «le revenu médian des ménages […] augmente chaque année depuis 2013, mais l'augmentation d'une année à l'autre par rapport à 2017 est inférieure à celle des trois années précédentes» .
Il relève aussi que depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, l'indice Gini d'inégalité des revenus a augmenté significativement par rapport à l’ère Obama où il avait connu une baisse.
Enfin, bien que les Etats-Unis soient le premier pays au monde pour la part des dépenses de santé par rapport produit intérieur brut (16,9%) loin devant la Suisse (12,2%) et la France (11,2%), ils sont loin d’être le mieux paré pour faire face à une épidémie d’envergure avec seulement 2,6 médecins pour 1 000 habitants contre 5,2 en Autriche, 4,3 en Allemagne et 3,2 en France.
En revanche ils arrivent en tête, selon le comparateur de systèmes de santé américain de la foundation Peterson KFF (health system tracker) pour le nombre de personnes déclarant des difficultés financières pour faire face aux dépenses de santé. Dans une étude très récente destinée à mesurer la préparation des Etats-Unis face à l’épidémie, la fondation estime en outre que «le fardeau de la maladie causé par des conditions médicales qui ont exposé les patients à un nombre élevé de complications sévères du Covid-19 est plus élevé aux Etats-Unis que dans des pays comparables» .

https://francais.rt.com/economie/73429-27-millions-americains-sans-assurance-maladie-menaces-de-ruine-en-cas-infection-coronavirus?fbclid=IwAR1oG6MCnQUyyXCNeS7uqykeYXLNHqoUHoW1YVcUDuMbgm4cLTWamRkhPag

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   Posté le 05-04-2020 à 20:43:09   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Le discours de Trump : "Nous faisons, je crois, du très très bon travail"


Vidéo

extraits :

Nous avons fait, de loin, plus de tests que tout le monde. Nous faisons plus de tests que qui que ce soit en ce moment. Personne ne s’en rapproche, loin de là. Et nos tests sont les meilleurs tests. Ce sont les tests les plus précis.

Nous sommes ceux qui ont donné la meilleures réponse, et ceux qui avons empêché la Chine d’entrer.
Si je n’avais pas fait ça, vous auriez des milliers et des milliers de gens morts, qui seraient morts et qui sont en vie et heureux aujourd’hui.
Si je n’avais pas pris cette décision aussitôt sur la Chine, et personne ne voulait que ça arrive, tout le monde pensait que ce n’était pas la peine, et sin on n’avait pas fait ça, des milliers et des milliers de gens seraient morts. Plus que ce qui a lieu, alors.

Les tests se passent très, très bien. Et tout était obsolète et cassé et nous avons tout réparé, et ça se passe vraiment très bien.

Nous avons livré avec succès des millions et des millions de pièces de matériel, nous les avons achetées et livrées, et nous les avons rendues accessibles aux Etats. Et les gouverneurs ont été très aimables, la plupart je dois dire, il y en a deux ou trois qui n’apprécient pas le travail incroyable. Il faut qu’ils fassent le travail eux-mêmes un meilleur travail, ça fait partie du problème.
Mais d’une manière générale, je dois vous dire que les gouverneurs ont été géniaux.

Le gouverneur Cuomo a exprimé ses remerciements, ce que nous apprécions. Mais ceux-ci sont, je veux dire, personne ne pouvait faire un travail comme ça. La plupart des gens n’ont jamais vu quelque chose de pareil.


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   Posté le 05-04-2020 à 22:35:16   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

26 mars 2020 - Le Grand Soir

Ce n’est pas la Chine mais le monde occidental qui devrait être défini comme le « vrai malade »



Andre VLTCHEK
25 mars 2020 Il n’y a pas si longtemps, le Wall Street Journal a insulté la Chine, la qualifiant de « vrai malade de l’Asie ». La Chine a riposté, puis les États-Unis ont contre-attaqué. Les émotions ont été fortes, des journalistes ont été expulsés. Soudain, divers responsables chinois ont exprimé publiquement ce que beaucoup, tant en Chine qu’en Russie, exprimaient depuis des semaines en sous-voix : que c’était peut-être l’establishment militaire américain, qui avait apporté le nouveau type de coronavirus (COVID-19) à Wuhan, afin de nuire à la Chine et de ramener le monde, par des voies détournées complexes, sous le contrôle de l’Occident.

Soudain, le monde se sent très mal à l’aise. La façon dont il est gouverné est clairement perverse. Les gens ne savent pas toujours pourquoi, ils se sentent simplement effrayés, piqués et peu sûrs d’eux. En fait, cela a toujours été le cas au cours des dernières décennies, mais cela devient en quelque sorte « trop ».

Les pays ne se font pas confiance. Les gens n’ont pas confiance les uns dans les autres. Les gens n’ont pas confiance en leurs gouvernements. Le capitalisme est méprisé, mais les nations ont été privées d’alternatives.
Je travaille dans le monde entier et j’observe tout cela. Je n’aime pas ce que je vois.
De plus en plus, je crains que ce qui a été mis en route par Washington et Londres ne se termine mal. Qu’une tragédie nous attende au coin de la rue.

Depuis de nombreuses années, je préviens que l’impérialisme assassine des dizaines de millions de personnes chaque année. Principalement l’impérialisme occidental, mais aussi ses ramifications dans certains endroits où les élites ont appris de leur ancien maître colonialiste comment brutaliser les territoires conquis, comme Jakarta, New Delhi ou Tel Aviv.
es génocides et l’esclavage moderne sont devenus les plus vils reflets de la modernité. Pas les seuls, bien sûr, mais les plus vils.
J’ai récemment écrit pour le magazine NEO, que je n’ai jamais vu le monde aussi fragmenté.

Les voyages, l’Internet, les médias sociaux – ils étaient tous censés améliorer le monde et rapprocher les gens les uns des autres. Ce n’est pas le cas. Je vois la confusion et la désinformation tout autour de moi. Les gens voyagent, mais ne voient ni ne comprennent. Ils fixent les écrans d’ordinateur pendant des heures chaque jour, comme ils le faisaient pour les écrans de télévision, mais ils n’ont aucune idée de la façon dont le monde fonctionne.

Autrefois, les gens venaient vers nous, les philosophes, pour obtenir des conseils. Nous avions l’habitude d’interagir. Nous ne le faisons plus. Et regardez la philosophie elle-même : elle a été réduite à une discipline universitaire sèche et contrôlée par le régime. Avant, être un philosophe était pareil qu’être un penseur. Maintenant, pathétiquement, un philosophe est un individu qui possède un diplôme universitaire en philosophie, délivré par un collège qui fait partie de l’establishment.
Et de toute façon, aujourd’hui, presque chaque individu, du moins en Occident, croit qu’il ou elle est un philosophe ; égocentrique, posant et publiant sur les médias sociaux à coups de selfies, avec des ego grotesquement stimulés.

Quelque chose a mal tourné. Presque tout a mal tourné. L’humanité est confrontée à un énorme danger. Pourquoi ? Parce qu’elle ne se comprend pas elle-même. Ses rêves ont été réduits à des ambitions basses, pathétiques et tristes. Ses nobles idéaux qui se sont formés au cours de longs siècles ont été rabaissés par le récit nihiliste occidental.

Et puis, un nouveau coronavirus a frappé.
Ne sous-estimez pas le coronavirus ! Il a peut-être le taux de mortalité d’une grippe ordinaire, mais il est beaucoup plus dangereux que cela. Son danger est surtout psychologique et philosophique, bien plus que médical.
Il est arrivé, de manière inattendue, et a montré au monde entier qu’il n’y a plus d’unité mondiale, ni de solidarité.

Les pays agissent et réagissent de manière extrêmement brutale. C’est effrayant. Tout cela ressemble à certains des mauvais films d’horreur de seconde zone produits par Hollywood.
Les gouvernements se pointent du doigt, de façon irrationnelle. Les compagnies aériennes mentent, volent les clients, tout en prétendant les protéger.
Je me suis récemment « évadé » de Hong Kong, après que Korean Air ait annulé sans cérémonie ses vols vers la Chine, sans rien faire pour réacheminer les passagers bloqués. J’ai volé pendant 5 jours vers l’Amérique du Sud, chez moi, en passant par plusieurs aéroports asiatiques, par les itinéraires les plus bizarres, nord et sud et nord encore, puis via Amsterdam et le Suriname, en zigzagant à travers les villes brésiliennes, avant d’atteindre le Chili. Curieusement, à un moment donné, je me suis retrouvé à Séoul, d’où l’on m’avait dit plus tôt que je ne devais pas partir. J’ai ressenti le légendaire racisme sud-coréen sur ma peau, et j’ai subi une humiliation et un interrogatoire scandaleux après avoir déclaré, à la porte d’embarquement avant de partir pour Amsterdam, que les Nord-Coréens traitaient certainement les gens avec beaucoup plus de respect et de dignité que Séoul.
J’écrirai beaucoup plus à ce sujet dans un avenir proche, mais ce n’est pas censé être le sujet principal de cet essai.
L’essentiel est que la logique elle-même s’est effondrée. Le comportement de nombreux pays est devenu irrationnel, si la logique est censée être synonyme de progrès de l’humanité et d’amélioration de la vie des êtres humains. Maintenant, les choses n’ont de sens que lorsqu’elles sont vues sous l’angle du désir de contrôler et d’usurper, de piller et d’humilier.

Et le coronavirus ?
Les États-Unis tentent-ils de tirer profit de la situation, de monopoliser le remède et de sauver leur économie et leur monnaie, au détriment de milliards de personnes dans le monde ?
Le 15 mars 2020, The Sun a rapporté :
« Donald Trump a offert des sommes énormes à une société allemande pour qu’elle s’empare du vaccin contre le coronavirus pour les Américains uniquement » .
Un jour plus tard, le 16 mars 2020, le Mail Online, amplifiait l’histoire :

« Les responsables allemands tentent d’empêcher l’administration Trump d’attirer la société biopharmaceutique allemande CureVac aux États-Unis pour qu’elle obtienne ses vaccins expérimentaux contre le coronavirus exclusivement pour les Etasuniens.

Le président Donald Trump a offert des fonds pour attirer la société CureVac aux États-Unis. Le gouvernement allemand a fait des contre-offres pour que la société reste, selon un rapport de l’hebdomadaire allemand Welt am Sontag.
Une source non identifiée du gouvernement allemand a déclaré au journal que Trump essayait de s’assurer l’exclusivité du travail des scientifiques et qu’il ferait tout pour obtenir un vaccin pour les États-Unis – « mais seulement pour les États-Unis » .
Le comportement de l’Empire pourrait facilement rendre quelqu’un plus malade que le coronavirus lui-même.
Les États-Unis occupent et contrarient fortement les pays, puis ils les punissent lorsqu’ils tentent de se protéger. Israël fait de même. Tout comme l’Indonésie, l’Inde et l’OTAN en tant que bloc. La Turquie est en train de devenir folle. L’Iran, le Venezuela et d’autres pays crient, brutalisés sans raison par des sanctions et des embargos. La Russie est constamment calomniée, juste pour avoir aidé des pays blessés, au Moyen-Orient, en Afrique et en Amérique Latine.
Je regarde tout cela et je me demande : jusqu’où tout cela peut-il aller ? Est-ce que tout ce banditisme et cette idiotie vont continuer à partir de maintenant, et seront à jamais acceptés comme une normalité ?

Mais revenons au coronavirus. Tout cela est lié à ce que j’ai mentionné plus haut, non ? Des milliards de personnes sont aujourd’hui dépouillées de leurs droits et de leur volonté, bousculées, et totalement contrôlées, tout cela étant justifié par une maladie dont le taux de mortalité est celui d’une grippe ordinaire. Et les gens remarquent-ils que les victimes sont maintenant traitées comme des criminels, ce qui aurait été inimaginable il y a seulement quelques décennies.
La Chine, qu’elle ait été infectée par les États-Unis ou non, est continuellement insultée, isolée et dénigrée. La propagande occidentale anti-chinoise a fait son apparition, presque dès le début de l’épidémie. Quelle horreur, quelle monstruosité !
Les propagandistes occidentaux sont en alerte, attendent, surveillent le monde. Comme les piranhas, ils attaquent à la vitesse de l’éclair, dès que le sang est versé, ou qu’un morceau de chair est exposé.
En cas de catastrophe, ils profitent pleinement des faiblesses de leur adversaire. Ils cherchent à tuer. Et il n’y a rien d’humain dans leur comportement. C’est un coup calculé contre la victime. C’est le coup de scalpel chirurgical, conçu pour tuer, de la manière la plus terrifiante.

La Chine a réagi de manière totalement opposée : lorsque l’Italie a été infectée, les médecins chinois ont proposé leur aide. Ils se sont envolés pour l’Italie avec des médicaments et du matériel.
Et la Chine n’est pas seule. Chaque fois que des catastrophes surviennent, n’importe où dans le monde, les médecins et les commandos de sauvetage cubains décollent, à condition qu’ils soient autorisés à voyager et à apporter leur aide.
Le Venezuela aussi. Il a fourni du carburant bon marché, même à des personnes dans le besoin qui se trouvaient être des citoyens de son archi-tortionnaire – les États-Unis.
Et la Russie, sous quelque forme que ce soit (en tant que plus grande République Soviétique, ou en tant que Fédération de Russie), a aidé des dizaines et des dizaines de nations décimées : en soignant leurs malades, en éduquant leurs étudiants, en construisant des infrastructures, en diffusant la culture par le biais de livres et de musique, le tout dans les langues locales.
La Russie ne parle pas beaucoup : elle fait juste, exécute, aide. Tout comme la Chine, Cuba et d’autres pays.

Je veux voir le monde uni. Je veux voir l’humanité se lancer dans un beau projet : améliorer la planète, rechercher, ensemble, un système égalitaire, sans misère, sans maladies incurables, sans dépravation.
Mais je ne suis pas naïf. Je vois ce que l’Occident et son capitalisme et impérialisme extrêmes font au monde.
Et je suis convaincu que seuls les « ismes » classiques sont capables d’évoquer la compassion et la solidarité des peuples. Les propagandistes de Washington et de Londres vous disent le contraire ; ils vous mentiront en vous disant que le communisme et le socialisme sont morts, ou du moins totalement dépassés. Ne leur faites pas confiance ; vous savez que leurs objectifs n’ont rien à voir avec l’amélioration de la vie sur notre planète. Quoi que vous entendiez de leur part, faites confiance au contraire.
En ce moment, notre race humaine est comme une personne malade, très malade. Non pas à cause du coronavirus, mais à cause de la réaction au coronavirus.

La Chine n’est pas du tout le vrai malade de l’Asie. Peu importe comment cela s’est passé, la Chine a été infectée, mais elle s’est ensuite relevée, s’est battue avec beaucoup de détermination et de courage et a commencé à faire disparaître la maladie. Les médecins chinois, les Chinois en général, font maintenant la fête. Ils sont en extase. Ils gagnent, leurs premiers hôpitaux dédiés aux patients atteints de coronavirus ferment maintenant à Wuhan. Leur système est clairement victorieux, créé pour le peuple.
Presque simultanément, la Chine a commencé à aider d’autres pays.
En fait, la Chine et son peuple se comportent comme des êtres humains sont censés le faire. Et, si on appelle cela « malade », alors qu’est-ce qui est « sain » ?

Andre Vltchek

source : “ It is Not China, but the Western World that should be Defined as the “Real Sick Man” ”

traduit par Réseau International

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   Posté le 09-04-2020 à 20:37:54   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Une information donnée au conditionnel, mais qui recoupe par certains côtés certaines suspicions évoquée par un porte-parole chinois, et aussitôt qualifiées de fake news d'ailleurs.

La Maison Blanche alertée en novembre sur un risque de "cataclysme"? Le Pentagone dément



L'urgence nationale n'a été décrétée qu'en mars aux États-Unis, où la gestion de la crise par Donald Trump est extrêmement critiquée.

Le HuffPost


KEVIN LAMARQUE / REUTERS
La Maison Blanche aurait été alertée dès novembre sur les risques de l'épidémie de coronavirus (Donald Trump, Steve Mnuchin et Ivanka Trump le 7 avril à Washington)


Les autorités américaines, Donald Trump inclus, auraient reçu dès le mois de novembre de premières alertes des services de renseignements sur le coronavirus, qui était alors décrit comme “un évènement probablement cataclysmique”, a révélé la chaîne américaine ABCNews ce mercredi 8 avril. Des informations démenties par le Pentagone auprès d’autres journalistes.


Anthony Capaccio
✔
@ACapaccio
Just in: Pentagon in new statement is denying a media report based on ``sources'' claiming a Nov. DIA National Center for Medical Intell warned of a major coronavirus crisis. DoD says: ``we can confirm that media reporting... is not correct. No such NCMI product exists.
"


Les premières alertes auraient été données par les services de renseignements médicaux rattachés au Pentagone, qui surveillent les risques sanitaires sur les territoires où l’armée américaine est engagée.

“Les services de renseignements médicaux prennent en compte toutes les sources d’informations — les images, les renseignements humains, les signaux. Ensuite, il y a des analyses de personnes qui sont spécialistes de la zone” , explique à la chaîne ABC un ancien assistant du ministre de la Défense américain.

Selon des sources proches du dossier, les conclusions des experts étaient sans appel: “Les analystes ont conclu que cela pourrait être un évènement digne d’un cataclysme” .

Dès “fin novembre”, les risques encourus à cause de ce virus ont donc été remontés au plus haut niveau de l’administration américaine: du Pentagone à la Maison Blanche, avec au mois de janvier une note dans le dossier quotidien des renseignements transmis au président des États-Unis.

La Chine donne l’alerte en décembre, Trump réagit en mars

Officiellement, Pékin a commencé à communiquer sur le coronavirus à partir du mois de décembre. Soit un mois après les premières remontées des renseignements américains, selon les sources interrogées par ABC.
Interrogé sur le sujet, le secrétaire d’État américain à la Défense Mark Esper a cependant affirmé qu’il “ne se souvenait pas” d’avoir reçu d’alertes en novembre. “Comme vous le savez le premier patient aux États-Unis a été diagnostiqué fin janvier. Le 1er février nous avons activé notre plan spécial pandémie” au sein de l’armée, a-t-il expliqué.
Dans le même temps, Donald Trump qualifiait encore le coronavirus de “canular” utilisé par les démocrates, minimisant ensuite régulièrement la pandémie et ses conséquences. Ce n’est qu’en mars que son discours a véritablement évolué, le président américain évoquant désormais le “fléau” du Covid-19.

Alors que certains États avaient déjà pris des mesures de confinement unilatérales, l’urgence nationale a été décrétée aux États-Unis le 13 mars, beaucoup trop tardivement de l’avis de certains, la cheffe des démocrates Nancy Pelosi en tête. Les États-Unis sont désormais le pays avec le plus de cas de coronavirus enregistrés, plus de 400.000. Plus de 14.000 personnes sont décédées.


Edité le 09-04-2020 à 20:53:37 par Xuan




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   Posté le 09-04-2020 à 21:14:41   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

L'article du Huffington Post relance de nombreuses questions. Je reproduis ci-dessous un article traduit auto par Google, avec certaines réserves dans le sens où il n'est pas approuvé par le site mais publié à titre informatif.



Jin Wei: Le virus a peut-être été amené à Wuhan par l'armée américaine, et le ministère des Affaires étrangères Zhao Lijian a publié de nouvelles preuves!


http://www.cwzg.cn/politics/202003/55876.html
Heure: 2020-03-13 19:15
Auteur: Kim Micro

Des épidémiologistes et des pharmacologues au Japon et à Taïwan ont déterminé que le nouveau coronavirus peut presque certainement provenir des États-Unis, car le pays est le seul virus connu avec les cinq types - tous les autres virus doivent en être obtenus comme une progéniture.

Il n'y a qu'un seul type de Wuhan en Chine, qui est assimilé à une "branche". Il ne peut pas exister par lui-même, mais doit se développer à partir d'un "arbre". Dans ce cas, les médias occidentaux sont inondés de rapports de plusieurs mois sur le virus COVID-19 produit sur le marché des fruits de mer de Wuhan en raison de la consommation de chauves-souris et d'animaux sauvages. Tout cela s'est avéré faux. Non seulement le virus n'est pas originaire du marché des fruits de mer, ni du tout de Wuhan. Il a maintenant été prouvé qu'il n'était pas originaire de Chine, mais qu'il avait été importé en Chine d'un autre pays. Une partie de cet argument prouve que les variantes du génome viral de l'Iran et de l'Italie ont été séquencées et déclarées n'avoir aucune partie de la variante qui infecte la Chine, et par définition doivent provenir d'ailleurs. Il semble que la seule origine possible soit les États-Unis, car seul ce pays possède des "troncs" de toutes les variétés. Par conséquent, la source d'origine du virus COVID-19 pourrait être le laboratoire de guerre biologique militaire américain situé à Fort Tritker.

Dans la soirée du 12 mars, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Zhao Lijian, a tweeté en chinois et en anglais, remettant en question la transparence de la nouvelle épidémie de pneumonie coronarienne aux États-Unis, tout en donnant une analyse surprenante: le nouveau virus de la couronne pourrait avoir été apporté à Wuhan par l'armée américaine.

Le 13 mars, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Geng Shuang, a tenu une conférence de presse régulière. Un journaliste a posé une question au sujet de récentes déclarations disant que l'armée américaine avait apporté le nouveau virus de la pneumonie de la couronne à Wuhan et d'autres problèmes connexes.
Geng Shuang a répondu. Nous avons également remarqué des discussions récentes sur la source du nouveau virus de la couronne. Certains hauts responsables du gouvernement américain et des membres du Congrès ont fait toutes sortes de remarques fausses et irresponsables pour discréditer les attaques contre la Chine. Nous nous y opposons fermement. . En fait, la communauté internationale, y compris les États-Unis, a des opinions différentes sur la source du virus.

La Chine est toujours convaincue qu'il s'agit d'une question scientifique et requiert des avis scientifiques et professionnels.
(Zhao Lijian est actuellement le directeur adjoint du Département de l'information du ministère des Affaires étrangères et le 31e porte-parole). Le contenu Twitter de Zhao Lijian est le suivant:

"Robert Redfield, directeur des Centers for Disease Control and Prevention (CDC), a reconnu mercredi devant le House Oversight Committee que certains Américains qui semblaient être morts de la grippe étaient positifs pour le nouveau coronavirus dans un diagnostic post mortem."
"Le directeur des Centers for Disease Control des États-Unis a été arrêté. Quand le patient zéro est-il apparu aux États-Unis? Combien de personnes ont été infectées? Quel est le nom de l'hôpital? Il se peut que l'armée américaine ait amené l'épidémie à Wuhan. Les États-Unis doivent être transparents! Données! Les États-Unis nous doivent une explication! "
Dans une publication anglaise sur Twitter, il a demandé: "34 millions de cas de grippe ont été signalés aux États-Unis et 20 000 d'entre eux sont morts. Veuillez nous dire combien d'entre eux sont liés à une nouvelle pneumonie coronarienne?"

La porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Hua Chunying, a également tweeté en anglais: Robert Redfield, directeur des Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis, a déclaré que certaines personnes diagnostiquées avec la grippe étaient en fait des cas de nouvelle pneumonie coronarienne. Il est faux et inapproprié d'appeler le nouveau virus de la couronne le "nouveau coronavirus chinois".

Il convient de mentionner que le 13 mars, "Global Network" a publié un article "Le nouveau coronvirus a-t-il fui? Pourquoi les bases militaires américaines ont-elles fermé?
Une pétition est ouverte à la Maison Blanche
Il est rapporté que le 10 mars, heure locale, une pétition a été publiée sur le site Web de la pétition de la Maison-Blanche "We the People". Cet article répertorie une série de «grands » événements récents, notamment l'éclosion mondiale de la nouvelle épidémie de pneumonie de coronavirus et la suppression d'un grand nombre de reportages en anglais sur la «fermeture de Fort Detrick « À cet égard, le gouvernement américain est tenu de divulguer la plus grande base d'armes biologiques et chimiques des États-Unis. Des informations sur Fort Tricker et la "véritable cause" de la fermeture de Fort Tricker pour clarifier si le laboratoire est une unité de recherche pour le nouveau coronavirus (COVID19) et s'il y a un problème avec le virus.

Le 10 mars, le BZ signé a lancé une pétition sur le site Web de la Maison-Blanche "We the People", demandant aux États-Unis de rendre publiques des informations sur Fort Tritker.
Selon le site "We the People", la pétition ci-dessus a été publiée le 10 mars 2020 par une personne signée BZ. Dès sa publication, il a répertorié une série d'événements "de haut niveau" qui se sont produits au cours des six derniers mois selon le calendrier:
> En juillet 2019, l'Institut médical Top Secret de l'armée américaine pour les maladies infectieuses a été fermé à Fort Derick;
> En août 2019, une "grippe" à grande échelle a tué plus de 10 000 personnes aux États-Unis;
En octobre 2019, les États-Unis ont organisé le 201-Global Epidemic Exercise avec la participation du directeur adjoint de la Central Intelligence Agency;
> Une pneumonie de novembre a été découverte en Chine en novembre 2019;
> Février 2020, l'épidémie mondiale d'épidémie;
> En mars 2020, un grand nombre de reportages en anglais sur la fermeture de Fort Detrick ont été supprimés, indiquant "404 non trouvé"

Selon la pétition, nous avons maintenant des raisons de demander au gouvernement américain d'annoncer la véritable raison de la fermeture de Fort Detrick pour préciser si le laboratoire est une unité de recherche pour le nouveau coronavirus "COVID19" et s'il y a un problème de fuite de virus.
Cependant, au moment de la presse, la pétition n'avait que 88 signatures, ce qui était loin du seuil de réponse de la Maison Blanche (plus de 100 000 signatures ont été collectées dans les 30 jours suivant son lancement).

Selon des informations publiques, Fort Derick, dans le Maryland, est la plus grande base d'armes biochimiques des États-Unis. En août de l'année dernière, selon les médias américains, le gouvernement américain a décidé de fermer d'urgence Fort Detrick. Le New York Times a cité une déclaration de l'Institut de médecine infectieuse de l'armée à Fort Derick disant que les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) avaient décidé d'émettre un "ordre de fermeture" pour arrêter à Detrick Toutes les recherches menées par Kerburg reposent sur le fait que le centre ne dispose pas «d'un système suffisamment sophistiqué pour purifier les eaux usées de son laboratoire de haute sécurité».
L'institut serait un centre de biodéfense qui étudie les bactéries et les toxines qui pourraient menacer l'armée américaine ou la santé publique et enquête sur les flambées de la maladie. Il entreprend également des projets de recherche pour des agences gouvernementales, des universités et des sociétés pharmaceutiques qui financent ces projets. L'institut compte environ 900 employés.

Il convient de noter que le 13 mars, Zhao Lijun a publié un nouveau tweet disant que cet article était très important pour chacun de nous. Veuillez lire et transmettre (sur Twitter). Coronavirus disease 2019 (COVID-19) : Il existe des preuves supplémentaires que le virus est originaire des États-Unis

Cet article est en anglais, nous avons simplement traduit:
COVID-19: Preuve supplémentaire que le virus est originaire des États-Unis
Larry Romanoff

Il serait utile de lire cet article précédent comme toile de fond:
Coronavirus en Chine: découverte choquante. Le virus est-il originaire des États-Unis?
***

Comme les lecteurs se souviendront de l'article précédent (ci-dessus), les épidémiologistes et pharmacologues du Japon et de Taïwan ont déterminé que le nouveau coronavirus peut presque certainement provenir des États-Unis, car le pays est le seul connu à posséder les cinq types de virus - tous les autres virus doivent avoir une progéniture. Il n'y a qu'un seul type de Wuhan en Chine, qui est assimilé à une "branche". Il ne peut pas exister par lui-même, mais doit se développer à partir d'un "arbre".
Le médecin taïwanais a souligné qu'en août 2019, une série de pneumonies ou de pneumonies similaires est apparue aux États-Unis, et les Américains l'ont blâmée pour avoir `` émergé '' des cigarettes électroniques, mais selon les scientifiques, les symptômes et les conditions ne pouvaient pas passer par les méthodes suivantes Explication: cigarette électronique. Il a dit qu'il avait écrit à des responsables américains pour leur dire qu'il soupçonnait que les décès avaient pu être causés par un coronavirus. Il a affirmé que son avertissement avait été ignoré.

Avant cela, le CDC a complètement fermé le principal laboratoire biologique de l'armée américaine à Fort Derek, Maryland, et a donné un ordre complet de "stop and stop" aux militaires en raison d'un manque de garanties contre les fuites de pathogènes. Immédiatement après cet incident, une épidémie de "e-cigarette" est apparue.
Nous avons également infecté des citoyens japonais d'Hawaï qui n'avaient jamais infecté la Chine en septembre 2019. Ces infections se sont produites sur le sol américain bien avant l'épidémie de Wuhan, mais peu de temps après le blocage de Fort Detrick.
Ensuite, sur les réseaux sociaux chinois, un autre article est apparu qui lit ce qui précède mais a fourni plus de détails. Il indique en partie que cinq athlètes "étrangers" ou d'autres personnes se sont rendus à Wuhan pour participer aux Jeux militaires mondiaux (18-27 octobre 2019) et ont été hospitalisés pour des infections incertaines.

L'article explique plus clairement que la version Wuhan du virus ne peut provenir que des États-Unis parce qu'ils sont appelés "succursales" et parce qu'il n'y a pas de "semences", la succursale ne peut pas être créée en premier lieu. Il doit s'agir d'une nouvelle variété isolée du "tronc" d'origine, qui ne se trouve qu'aux États-Unis. (1)
Il y a de nombreuses spéculations selon lesquelles le coronavirus a été intentionnellement transmis à la Chine, mais selon des articles chinois, une alternative moins dangereuse pourrait être choisie.
Si certains membres de l'équipe américaine du Mouvement militaire mondial détenus du 18 au 27 octobre ont été infectés par le virus en raison d'une épidémie inattendue de Fort Detrick, leurs symptômes peuvent être légers pendant la période d'incubation initiale, ces personnes Pendant le séjour, il a été facile de "visiter" Wuhan, infectant des milliers de résidents locaux dans divers endroits, dont beaucoup sont ensuite allés aux marchés de fruits de mer, où le virus s'est propagé comme une traînée de poudre (ce qu'il fait). .
Cela rendrait également impossible de trouver le légendaire "Patient Zero" - dans ce cas, il n'aurait jamais été découvert car il y en aurait beaucoup.
Ensuite, Daniel Lucey, expert en maladies infectieuses à l'Université de Georgetown à Washington, a déclaré dans un article de Science que la première infection humaine avait été confirmée en novembre 2019 (pas à Wuhan). Cela suggère que le virus est originaire ailleurs et s'est ensuite propagé aux marchés des fruits de mer. "Dès le 18 septembre 2019, une équipe a identifié l'origine de l'épidémie." (2) (3)
Le marché des fruits de mer de Wuhan n'est peut-être pas à l'origine de la propagation mondiale de nouveaux virus.
Les premières descriptions de cas suggèrent que l'épidémie de grippe aviaire a commencé ailleurs.

L'article déclare:
"Alors que les cas confirmés du nouveau virus ont fait irruption dans le monde à un rythme alarmant, tous les yeux se sont jusqu'à présent concentrés sur le marché des fruits de mer à Wuhan, en Chine. C'est la cause première de l'épidémie. Mais vendredi dans le" Lancet " La description des premiers cas cliniques publiés dans la revue remet en cause cette hypothèse. "(4) (5)
Le document, rédigé par un grand groupe de chercheurs chinois de plusieurs institutions, fournit des informations détaillées sur les 41 premiers patients hospitalisés diagnostiqués avec l'infection 2019 New Coronavirus (2019-nCoV).
Les auteurs rapportent que le premier cas était celui où le patient est tombé malade le 1er décembre 2019, sans aucun rapport concernant le marché des fruits de mer. "Aucun lien épidémiologique n'a été trouvé entre le premier patient et les patients suivants", ont-ils déclaré. Leurs données ont également montré que 13 des 41 cas au total n'avaient rien à voir avec le marché. Daniel Lucey a déclaré: "Ce nombre est élevé, 13 sans aucune connexion." (6)
Des rapports antérieurs des autorités sanitaires chinoises et de l'Organisation mondiale de la santé ont indiqué que le premier patient avait commencé à développer des symptômes le 8 décembre 2019 - ces rapports indiquaient simplement que "la plupart" des cas étaient liés au marché des fruits de mer fermé le 1er janvier. (7)
"Si les nouvelles données sont exactes, la première infection chez l'homme doit avoir eu lieu en novembre 2019, sinon plus tôt, car un certain temps d'incubation est nécessaire entre l'infection et l'apparition des symptômes", a déclaré Lucy. Le virus peut se propager silencieusement parmi les habitants de Wuhan et ailleurs, puis fin décembre, un grand nombre de cas ont été découverts sur le désormais célèbre marché de gros de fruits de mer de Chine méridionale. Lucey a affirmé: "Le virus entre sur ce marché Entré sur ce marché avant. "
Lucy a déclaré à Science Insider: "La Chine doit avoir réalisé que cette épidémie n'est pas originaire du marché des fruits de mer de Wuhan en Chine du Sud." (8)
Kristian Andersen, biologiste évolutionniste au Scripps Research Institute, a analysé la séquence 2019-nCoV pour tenter d'élucider son origine. Il a déclaré que la situation était "très probable" que les personnes infectées introduiraient le virus sur le marché des fruits de mer de l'extérieur. Selon un article de Science
"Andersen a publié son analyse des 27 génomes disponibles de 2019-nCoV sur le site de recherche en virologie le 25 janvier. Cela indique qu'ils avaient" l'ancêtre commun récent "au 1er octobre 2019, c'est-à-dire le Source. "(9)

Fait intéressant, Lucy a également noté que le syndrome respiratoire du Moyen-Orient était initialement considéré comme un patient d'Arabie saoudite en juin 2012, mais plus tard, des études plus approfondies ont été menées, remontant à avril de la même année en raison de l'incapacité à Une pneumonie expliquée a éclaté à l'hôpital. Lucy a déclaré que le service médical a confirmé à partir d'échantillons de personnes décédées en Jordanie qu'elles avaient été infectées par le virus MERS. (10)
Cela fournira une motivation prudente au public d'accepter le "récit standard officiel" que les médias occidentaux sont depuis longtemps désireux de fournir, comme ils l'ont fait avec le SRAS, le MERS et le ZIKA, et plus tard tous les "récits officiels" se sont révélés être complètement faux.

Dans ce cas, les médias occidentaux sont inondés de rapports de plusieurs mois sur le virus COVID-19 produit sur le marché des fruits de mer de Wuhan en raison de la consommation de chauves-souris et d'animaux sauvages. Tout cela s'est avéré faux.
Non seulement le virus n'est pas originaire du marché des fruits de mer, ni du tout de Wuhan. Il a maintenant été prouvé qu'il n'était pas originaire de Chine, mais qu'il avait été importé en Chine d'un autre pays. Une partie de cet argument prouve que les variantes du génome viral de l'Iran et de l'Italie ont été séquencées et déclarées n'avoir aucune partie de la variante qui infecte la Chine, et par définition doivent provenir d'ailleurs.
Il semble que la seule origine possible soit les États-Unis, car seul ce pays possède des "troncs" de toutes les variétés. Par conséquent, la source d'origine du virus COVID-19 pourrait être le laboratoire de guerre biologique militaire américain situé à Fort Tritker. Cela n'est pas surprenant étant donné que le CDC a fermé Fort Fort Detrick et, parce que, comme je l'ai mentionné dans un article précédent, les États-Unis ont connu 1 059 incidents entre 2005 et 2012, au cours desquels l'agent pathogène a été volé ou retiré de Les organismes américains ont échappé aux laboratoires de la décennie précédente, en moyenne tous les trois jours.

Larry Romanoff est consultant en gestion et homme d'affaires à la retraite. Il a occupé des postes de direction dans des sociétés de conseil internationales et exerce des activités d'importation et d'exportation internationales. Il était professeur invité à l'Université Fudan de Shanghai, introduisant des études de cas dans les affaires internationales au programme avancé EMBA. M. Romanov vit à Shanghai et écrit actuellement une série de dix livres sur la Chine et l'Occident. Il peut être contacté au 2186604556@qq.com. Il est un visiteur fréquent de la recherche mondiale.
Source: https://www.globalresearch.ca/covid-19-f Further-evidence-virus-originated-us/5706078/amp

Lecture connexe:Un nouveau virus de la couronne a été introduit en Chine par l'armée américaine? Groupe de réflexion canadien: pourquoi la Chine a été en proie à des épidémies avant et après la guerre commerciale sino-américaine?


Source: Beijing Weekly 2020-03-13
Le groupe de réflexion canadien Global Research a publié un article de Larry Romanov sur son site Web le 4 mars: Coronavirus chinois: une mise à jour choquante. Le virus est-il originaire des États-Unis? (Coronavirus chinois : La dernière découverte est choquante. Le virus est-il originaire des États-Unis?)
Cet article combine des reportages médiatiques de Chine continentale, de Taïwan et du Japon, puis effectue une analyse approfondie pour tenter d'expliquer d'où provient le nouveau coronavirus qui a provoqué des centaines de milliers de personnes dans le monde.
L'article mentionne spécifiquement l'analyse des virologues de Taiwan des virus iraniens et italiens les plus gravement infectés en dehors de la Chine:

Traduction: Aucun des tests ci-dessus n'inclut l'Iran et l'Italie, mais les deux pays ont maintenant divulgué les génomes localement endémiques et ont annoncé qu'ils diffèrent du génome chinois, ce qui signifie qu'ils ne sont pas originaires de Chine mais doivent avoir été introduits à partir d'autres sources. Il convient de noter que le taux de mortalité en Italie est presque le même que celui de la Chine, qui est trois fois celui des autres pays, tandis que l'haplotype en Iran semble être le plus meurtrier, avec un taux de mortalité entre 10% et 25%.

Si l'Iran et les États-Unis ont des griefs, Zhou Baojun ne fera rien. L'agence de presse iranienne a rapporté le 8 mars que Fatima Rahbar, membre du parlement iranien, est décédée le 7 mars et est devenue la première haute fonctionnaire du gouvernement iranien à mourir d'une nouvelle pneumonie de la couronne. En outre, le vice-président iranien, le ministre adjoint de la santé, le maire de Téhéran, le président du Conseil des membres de la sécurité nationale et de la politique étrangère et d'autres hauts responsables ont également été recrutés, et 23 conférences iraniennes ont confirmé l'infection.

L'article du groupe de réflexion a ensuite souligné qu'en raison de l'attention considérable accordée par les médias occidentaux à la Chine, de nombreuses personnes dans le monde croient que le coronavirus a été transmis de la Chine à tous les autres pays, mais il semble maintenant que cela se soit avéré faux. Au moment de la rédaction du présent rapport, de nouveaux cas de pneumonie de la couronne se sont propagés dans une cinquantaine de pays à travers le monde. Il serait très intéressant de pouvoir analyser des échantillons de virus de divers pays pour déterminer leur origine et la source et le mode de transmission dans le monde.

L'auteur Romanov a également très gentiment rappelé au simple peuple chinois (honnête pakistanais) pourquoi la Chine a été fréquemment attaquée par des épidémies depuis que l'administration Trump a lancé la guerre commerciale en 2018? Il n'a ménagé aucun effort pour faire le programme suivant, laissez Zhou Baojun vous emmener voir:

Au cours des deux dernières années (pendant la guerre commerciale), la Chine a été attaquée par plusieurs pandémies:
-15 février 2018: grippe aviaire H7N4. Au moins 1 600 Chinois ont été infectés par le virus et plus de 600 sont morts. Un grand nombre de volailles ont été abattues. La Chine doit acheter des produits de volaille américains.
-Juin 2018: grippe aviaire H7N9. Un grand nombre de poulets d'élevage ont été infectés. La Chine doit acheter des produits de volaille américains.
-Août 2018: épidémie de peste porcine africaine. Comme le virus qui s'est propagé en Russie, il est originaire de Géorgie. Des millions de porcs ont été abattus. La Chine doit acheter des produits de porc américain.
- 24 mai 2019: émergence à grande échelle de Noctuidae dans 14 régions provinciales de Chine, détruisant des cultures vivrières à grande échelle. Plus de 8 500 hectares de terres agricoles en Chine ont été touchés. Ces noctuelles pondent un nombre incroyable d'œufs. La Chine doit acheter du maïs et du soja américains.
-Décembre 2019: l'émergence d'un nouveau coronavirus a stagné l'économie chinoise et son impact économique est incalculable.
-Janvier 2020: le virus de la grippe aviaire "hautement pathogène" apparaît dans la province du Hunan, en Chine. Un grand nombre de poulets ont été infectés et sont morts, et un nombre considérable de poulets ont été abattus. La Chine doit acheter des produits de volaille américains.

Il convient de mentionner que les États-Unis viennent de promulguer la stratégie nationale de biodéfense en septembre 2018, puis il y a eu une pandémie de grippe qui s'est propagée des États-Unis dans le monde, et cette série d'apparence est apparue en Chine Nouvelle pandémie de pneumonie du coronavirus. Le préambule de la stratégie stipule que les menaces biologiques - qu'elles soient naturelles, sporadiques ou intentionnelles - sont l'une des menaces les plus importantes auxquelles sont confrontés les États-Unis et la communauté internationale.
Parmi eux, le mot «d'origine délibérée» (créé intentionnellement par l'homme) est vraiment prémonitoire et mérite notre goût. Zhou Baojun expliquera pour tout le monde dans les prochains articles, alors restez à l'écoute!

Cet article est compilé par le ministère des Affaires étrangères, Twitter de Zhao Lijian, Global Network, etc., et ne représente pas sa position.

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   Posté le 10-04-2020 à 13:55:49   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Pour revenir sur le papier du Huffington Post, la Chine n'a pas donné l'alerte en décembre. Début décembre il n'y avait qu'un cas (donc infecté en novembre).
La Chine n'a identifié le coronavirus et établi son génotype que le 8 janvier.
Le 20 janvier il y avait moins de 10 décès, 44 le 23 lorsque Xi a dit "c'est grave".

Par contre la Chine avait entendu parler de la pétition sur le Fort US. Cette pétition sauf erreur parlait d'une grave grippe meurtrière.
Par la suite les recherches sur le patient zéro ont montré que l'infection ne venait pas du marché. D'autre part la branche du covid-19 à Wuhan est différente de celle de l'Italie, etc.

Donc les Chinois ont établi un lien probable entre cette infection survenue en novembre 2019, possiblement transmise par 300 sportifs militaires US en Chine.
Que savaient les USA de cette épidémie de novembre, à partir des fuites de fort Detrick ? Ce labo était militaire et pouvait participer à un programme de guerre bactériologique

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Mondialisation.ca reproduit l'info "Coronavirus chinois, une mise à jour choquante: le virus vient-il des USA?
Rapports du Japon, de la Chine et de Taïwan sur l'origine du virus"



Coronavirus chinois, une mise à jour choquante: le virus vient-il des USA?

Rapports du Japon, de la Chine et de Taïwan sur l'origine du virus
Par Larry Romanoff


Le Japon, la Chine et Taïwan rapportent ce qu’ils savent sur l’origine du virus.

Les médias occidentaux ont rapidement occupé l’espace médiatique et ont présenté la version officielle sur l’épidémie du nouveau coronavirus qui semblait avoir débuté en Chine, affirmant qu’il provenait d’animaux d’un marché de fruits de mer de Wuhan.

En fait, l’origine a été longtemps inconnue, mais il semble maintenant probable, selon les rapports chinois et japonais, que le virus soit venu d’ailleurs, de plusieurs endroits, mais qu’il n’ait commencé à se répandre largement qu’après être arrivé sur le marché.

Plus précisément, il semble que le virus ne soit pas originaire de Chine et, selon les reportages des médias japonais et autres, il pourrait provenir des États-Unis.

Des chercheurs chinois concluent que le virus est originaire de l’extérieur de la Chine
Après avoir recueilli des échantillons du génome en Chine, des chercheurs médicaux ont d’abord démontré de manière concluante que le virus ne provenait pas du marché des fruits de mer, mais de multiples sources non identifiées, après quoi il est arrivé au marché des fruits de mer, d’où il s’est répandu partout. (1) (2) (3)



Une nouvelle étude chinoise indique que le nouveau coronavirus n’est pas originaire du marché des fruits de mer de Huanan. Source: Global Times Publié : 2020/2/22 20:14:18

Selon le Global Times :

Une nouvelle étude menée par des chercheurs chinois indique que le nouveau coronavirus pourrait avoir commencé à se transmettre d’homme à homme fin novembre à partir d’un autre endroit que le marché de fruits de mer de Huanan, à Wuhan.

L’étude publiée sur ChinaXiv, une base de données chinoise ouverte aux chercheurs scientifiques, révèle que le nouveau coronavirus a été introduit sur le marché des fruits de mer à partir d’un ou plusieurs autres endroits, puis s’est rapidement propagé à partir du marché en raison de son grand nombre de contacts humains étroits. Les conclusions sont le résultat d’analyses des données sur le génome, les sources d’infection et la voie de propagation des variantes du nouveau coronavirus recueillies dans toute la Chine.

L’étude estime que le ou les patients zéro ont transmis le virus aux travailleurs ou aux vendeurs du marché des fruits de mer de Huanan, ce marché surpeuplé ayant facilité la transmission du virus aux clients, ce qui a provoqué une grande propagation au début du mois de décembre 2019. (Global Times, 22 février 2020, gras ajouté (2)

Les autorités médicales chinoises – et les « agences de renseignement » – ont ensuite mené une recherche rapide et de grande envergure sur l’origine du virus, en recueillant près de 100 échantillons du génome provenant de 12 pays différents sur 4 continents, et identifiant toutes les variantes et mutations. Au cours de ces recherches, ils ont déterminé que l’épidémie avait commencé beaucoup plus tôt, probablement en novembre, peu après les Jeux militaires de Wuhan.

Ils sont ensuite arrivés indépendamment aux mêmes conclusions que les chercheurs japonais, à savoir que le virus n’a pas commencé en Chine, mais y a été introduit de l’extérieur.

Zhong Nanshan, le plus grand spécialiste chinois des maladies respiratoires, a déclaré le 27 janvier

Bien que le COVID-19 ait été découvert pour la première fois en Chine, cela ne signifie pas qu’il soit originaire de ce pays ».

Mais c’est du chinois pour dire « il est originaire d’un autre endroit, d’un autre pays ». (4)

Cela soulève bien sûr des questions quant au lieu d’origine réel. Si les autorités ont poursuivi leur analyse à travers 100 échantillons de génome provenant de 12 pays, elles devaient avoir une raison impérieuse de rechercher la source d’origine en dehors de la Chine. Cela expliquerait qu’il ait été si difficile de localiser et d’identifier un « patient zéro ».

Médias japonais : Le coronavirus pourrait être originaire des États-Unis
En février 2020, le journal télévisé japonais de la chaîne Asahi (presse écrite et télévision) a affirmé que le coronavirus provenait des États-Unis et non de Chine, et que certains (ou beaucoup) des 14 000 décès américains attribués à la grippe pourraient en fait avoir été causés par le coronavirus. (5)



Un reportage d’une chaîne de télévision japonaise révélant le soupçon selon lequel certains de ces Américains pourraient avoir contracté le coronavirus sans le savoir est devenu viral sur les médias sociaux chinois, alimentant des craintes et des spéculations en Chine selon lesquelles le nouveau coronavirus pourrait provenir des États-Unis.

Le reportage, réalisé par la société japonaise TV Asahi Corporation, suggère que le gouvernement américain n’a peut-être pas réalisé à quel point le virus s’était répandu sur le sol américain.

Cependant, on ignore si des Américains morts de la grippe avaient en fait contracté le coronavirus, comme l’a rapporté TV Asahi. (People’s Daily, en anglais, 23 février 2020, gras ajouté.)

Le 14 février, le Centre américain de contrôle et de prévention des maladies (CDC) a annoncé qu’il commencerait à tester les personnes atteintes d’une affection pseudo-grippale pour le nouveau coronavirus dans les laboratoires de santé publique de Los Angeles, San Francisco, Seattle, Chicago et New York.

Le réseau TV Asahi a présenté des documents scientifiques à l’appui de ses affirmations, soulevant un problème : personne ne connaît la cause réelle des décès précédents, parce que les États-Unis ont négligé de faire des tests ou n’en ont pas publié les résultats. Le Japon n’a pas abordé les questions de savoir si le virus est d’origine naturelle ou humaine, si sa propagation était accidentelle ou délibérée, se contentant de déclarer que l’épidémie de virus pouvait avoir eu lieu pour la première fois aux États-Unis. L’Internet occidental semble avoir été épuré de cette information, mais les médias chinois y font toujours référence.

Ces affirmations ont jeté un pavé dans la mare non seulement au Japon mais aussi en Chine, devenant immédiatement virales sur les réseaux sociaux chinois, d’autant plus que les Jeux Mondiaux Militaires se sont tenus à Wuhan en octobre, et il avait déjà été largement conjecturé que le virus pouvait avoir été transmis à ce moment – à partir d’une source étrangère.

Peut-être les délégués américains ont-ils apporté le coronavirus à Wuhan, et une qu’une mutation s’est produite sur le virus, le rendant plus mortel et plus contagieux, et provoquant une épidémie cette année. » (People’s Daily, 23 février 2020) (1)

Shen Yi, un professeur de relations internationales à l’université Fudan de Shanghai, a déclaré que les virologistes mondiaux « y compris les agences de renseignement » étaient à la recherche de l’origine du virus. Autre fait intéressant, le gouvernement chinois n’a rien nié à ce sujet. L’article de presse du People’s Daily [un organe officiel du gouvernement chinois, NdT] déclarait :

Les net-citoyens sont encouragés à participer activement aux discussions, mais de préférence de manière rationnelle. »

En Chine, c’est significatif. Si les reportages avaient été faux, le gouvernement l’aurait indiqué clairement et aurait demandé aux gens de ne pas répandre de fausses rumeurs.

Un virologiste taïwanais suggère que le coronavirus est originaire des États-Unis
Puis, le 27 février, Taiwan a diffusé un journal télévisé (cliquez ici pour accéder à la vidéo (en chinois), qui présentait des diagrammes suggérant que le coronavirus provenait des États-Unis. (6)



Vous trouverez ci-dessous une traduction approximative, un résumé et une analyse du contenu sélectionné de ce bulletin d’information. (voir carte ci-dessous)

L’homme dans la vidéo est un virologue et pharmacologue de haut niveau qui a effectué une recherche longue et détaillée pour trouver la source du virus. Il passe la première partie de la vidéo à expliquer les différents haplotypes (variantes, si vous voulez), et explique comment ils sont liés les uns aux autres, comment l’un doit avoir précédé l’autre, et comment un type est dérivé d’un autre. Il explique qu’il s’agit de science élémentaire et qu’elle n’a rien à voir avec des questions géopolitiques. Il décrit comment, comme pour les nombres dans l’ordre, le 3 doit toujours suivre le 2.



L’un de ses principaux arguments est que le type infectant Taïwan n’existe qu’en Australie et aux États-Unis et, puisque Taïwan n’a pas été infecté par des Australiens, l’infection à Taïwan n’a pu provenir que des États-Unis.

La logique de base est que le lieu géographique présentant la plus grande diversité de souches virales doit être la source d’origine, car une souche ne peut pas émerger de rien. Il a démontré que seuls les États-Unis possèdent les cinq souches connues du virus (alors que Wuhan et la plupart de la Chine n’en possèdent qu’une, tout comme Taïwan et la Corée du Sud, la Thaïlande et le Vietnam, Singapour, et l’Angleterre, la Belgique et l’Allemagne), ce qui fonde sa thèse selon laquelle les haplotypes présents dans d’autres nations pourraient tous provenir des États-Unis.

La Corée et Taïwan ont un haplotype du virus différent de celui de la Chine, peut-être plus infectieux mais beaucoup moins mortel, ce qui expliquerait leur taux de mortalité de seulement 1/3 de celui de la Chine.

Ni l’Iran ni l’Italie n’ont été inclus dans les tests ci-dessus, mais ces deux pays ont maintenant déchiffré le génome localement dominant et les ont déclarés comme des variantes différentes de celles de la Chine, ce qui signifie qu’elles ne sont pas originaires de Chine, mais qu’elles ont nécessairement été introduites à partir d’une autre source. Il convient de noter que la variante italienne a approximativement le même taux de mortalité que celle de la Chine, trois fois plus élevé que celui des autres nations, tandis que l’haplotype iranien semble être le plus meurtrier avec un taux de mortalité compris entre 10 et 25 %. (7) (8) (9)

En raison de l’énorme couverture médiatique occidentale centrée sur la Chine, une grande partie du monde croit que le coronavirus s’est propagé à toutes les autres nations à partir de la Chine, mais il semble maintenant que cela ait été amplement réfuté. Avec une cinquantaine de pays dispersés dans le monde ayant identifié au moins un cas au moment de la rédaction de cet article, il serait très intéressant d’examiner des échantillons de virus provenant de chacun de ces pays afin de déterminer leur lieu d’origine, ainsi que les sources à l’échelle mondiale et les modes de propagation.

Le virologiste a également déclaré que les États-Unis ont récemment eu plus de 200 cas de « fibroses pulmonaires » qui ont entraîné la mort de patients incapables de respirer, mais dont l’état et les symptômes ne pouvaient pas être expliqués par une fibrose pulmonaire. Il a déclaré avoir écrit des articles pour informer les autorités sanitaires américaines et leur demander de considérer sérieusement ces décès comme résultant du coronavirus, mais elles ont réagi en attribuant la responsabilité de ces décès aux e-cigarettes, puis ont fait taire toute autre opinion…

Le médecin taïwanais a ensuite déclaré que l’épidémie de virus a commencé plus tôt que prévu, en disant : « Nous devons remonter à septembre 2019 ».

Il a évoqué des cas, en septembre 2019, où des Japonais s’étaient rendus à Hawaï et étaient rentrés chez eux infectés. Ces personnes n’étaient jamais allées en Chine. C’était deux mois avant les infections en Chine et juste après que le CDC ait soudainement et totalement fermé le laboratoire de recherche en armes biologiques de Fort Detrick, affirmant que les installations étaient insuffisantes pour prévenir la fuite d’agents pathogènes. (10) (11)

Il a déclaré avoir personnellement enquêté très soigneusement sur ces cas (tout comme les virologistes japonais qui sont arrivés à la même conclusion). Cela pourrait indiquer que le coronavirus s’était déjà propagé aux États-Unis, mais que les symptômes étaient officiellement attribués à d’autres maladies, et donc peut-être masqués.

L’important site d’information chinois Huanqiu a relaté un cas aux États-Unis où une femme s’était fait annoncer par des médecins qu’un de ses parents était mort de la grippe, mais dont le certificat de décès mentionnait le coronavirus comme cause du décès. Le 26 février, le réseau d’information KJCT8 affilié à ABC News, a rapporté qu’une femme avait récemment déclaré aux médias que sa sœur était morte des suites d’une infection par le coronavirus. Almeta Stone, résidente de Montrose, Colorado, a déclaré : « Ils (le personnel médical) nous ont informés que c’était la grippe, et quand j’ai reçu le certificat de décès, il y avait le coronavirus dans la cause du décès ». (12)

Nous ne pouvons pas déterminer le nombre de ces cas aux États-Unis, mais comme le CDC ne dispose apparemment d’aucun kit de test fiable et qu’il n’effectue que peu ou pas de tests de dépistage du virus, il se peut qu’il y en ait d’autres.

***

Juste pour information :

Au cours des deux dernières années (pendant la guerre commerciale), la Chine a connu plusieurs pandémies :

le 15 février 2018 : grippe aviaire H7N4. Elle a rendu malade au moins 1 600 personnes en Chine et en a tué plus de 600. De nombreux poulets ont été tués. La Chine a dû acheter des volailles américaines.

Juin 2018 : Grippe aviaire H7N9. Beaucoup de poulets tués. La Chine a dû acheter des volailles américaines.

Août 2018 : épidémie de grippe porcine africaine. Même souche que la Russie, en provenance de Géorgie. Des millions de porcs tués. La Chine a dû acheter des porcins américains.

24 mai 2019 : infestation massive de Légionnaires d’automne (ou Noctuelles américaines du maïs) dans 14 régions de province en Chine, qui a détruit la plupart des cultures vivrières. S’est rapidement propagée à plus de 8 500 hectares de la production céréalière chinoise. Ces noctuelles produisent un nombre énorme d’œufs. La Chine a dû acheter des produits agricoles américains – maïs, soja.

Décembre 2019 : l’apparition du coronavirus met l’économie chinoise à l’arrêt.

Janvier 2020 : La Chine est frappée par une souche « hautement pathogène » de grippe aviaire dans la province du Hunan. Beaucoup de poulets sont morts, beaucoup d’autres ont dû être tués. La Chine a dû acheter des volailles américaines.

Selon l’adage, les coups du sort vont par trois, pas par six.

Larry Romanoff

***

Article original en anglais :


China’s Coronavirus: A Shocking Update. Did The Virus Originate in the US?, publié le 4 mars 2020

Traduction par le site entelekheia.fr

Source de la photo en vedette : needpix.com

Notes

(1) https://www.globaltimes.cn/content/1180429.shtml
(2) https://news.cgtn.com/news/2020-02-23/New-study-shows-Wuhan-seafood-market-not-the-source-of-COVID-19-OjhaHnwdnG/index.html
(3) https://www.thelancet.com/action/showPdf?pii=S0140-6736%2820%2930183-5
(4) http://www.xinhuanet.com/english/2020-02/27/c_138824145.htm
(5) http://en.people.cn/n3/2020/0223/c90000-9661026.html
(6) https://m.weibo.cn/status/4477008216030027#&video
(7) [url]http://en.people.cn/n3/2020/0301/c90000-9663473.html[/url]
(8) http://www.ansa.it/english/news/2020/02/27/coronavirus-italian-strain-isolated-at-sacco-hospital_986ff0c2-7bd6-49fe-bbef-b3a0c1ebd6f4.html
(9) Coronavirus has Mutated, Iran attacked by a Different Strain from Wuhan
(10) https://www.fredericknewspost.com/news/health/fort-detrick-lab-shut-down-after-failed-safety-inspection-all/article_767f3459-59c2-510f-9067-bb215db4396d.html
(11) https://www.thelastamericanvagabond.com/top-news/bats-gene-editing-bioweapons-recent-darpa-experiments-raise-concerns-amid-coronavirus-outbreak/
(12) https://www.sohu.com/a/376454525_164026

La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Larry Romanoff, Mondialisation.ca, 2020


Edité le 18-04-2020 à 20:08:56 par Xuan




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   Posté le 10-04-2020 à 16:21:34   Voir le profil de Plaristes (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Plaristes   

Je rajouterais ceci :

http://www.librairie-tropiques.fr/2020/04/origine-s.html

Ainsi que de la bonne "neutralité" suisse :
http://www.librairie-tropiques.fr/2020/04/des-faits-tetus.html

Contenant diverses sources parlant au passage de l'hypothèse que vous évoquez et relayez.
Si vous prenez le temps de consulter les liens dans cet article vous pourrez croisez les sources sur le sujet dont il est question là.

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   Posté le 10-04-2020 à 16:22:11   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Une vidéo Figaro Live :
États-Unis: les enterrements en fosses communes se multiplient

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   Posté le 11-04-2020 à 13:03:10   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Les efforts américains de prévention des virus sont devenus une farce qui n'est plus amusante

Par Wang Wenwen Source: Global Times Publié: 2020/4/11 11:33:40
https://www.globaltimes.cn/content/1185287.shtml


Portrait du capitaine Brett Crozier Photo: US Navy


La farce qui a émergé dans l'US Navy en raison de la pandémie de COVID-19 n'est pas divertissante. Après que le capitaine Brett Crozier de l' USS Theodore Roosevelt a envoyé une lettre le 30 mars pour avertir les commandants de la marine américaine que COVID-19 menaçait la vie de ses marins, il a non seulement été licencié mais réprimandé par le secrétaire par intérim de la Marine Thomas Modly qui l'a qualifié de "naïf". et stupide."

Modly s'est excusé d'avoir fait ces remarques insultantes, puis a rapidement démissionné le 7 avril. Crozier, un dénonciateur qui a mis en garde les autres contre le virus et qui a également été testé positif, a reçu le genre d'attention qu'il était censé éviter.

Crozier n'est pas le seul à payer le prix fort pour ses efforts de dénonciation. Ming Lin, un médecin des urgences de l'État de Washington, a été licencié après s'être plaint sur Facebook du manque de méthodes de protection antivirus de son hôpital et a plaidé pour plus d'équipement de protection.
À une époque où les problèmes médicaux doivent être résolus et où les médecins expérimentés sont précieux, Lin a été relevé de ses responsabilités malgré ses 17 années de service.


Le USS Theodore Roosevelt transite par l'océan Pacifique le 7 avril 2017. Photo: US Navy
De toute évidence, le climat politique américain n'encourage pas les réponses nécessaires pour lutter contre COVID-19, ou ce que des gens comme Crozier et Lin ont mis en garde aurait dû retenir l'attention. Lorsque ceux qui défendent les autres sont maltraités par ceux au pouvoir, comment peut-on s'attendre à ce que ceux au pouvoir agissent au nom de leur peuple et prennent soin de la santé et de la vie des autres?
La farce qui s'est déroulée dans l'US Navy et dans la société américaine est alarmante et sert de reflet fidèle de la façon dont la réponse américaine à la pandémie de COVID-19 a été un échec total. La liberté d'expression et la circulation de l'information, qui sont toutes deux des valeurs supposées essentielles détenues par tous les Américains, sont loin d'être sécurisées aux États-Unis.

Alors que les gens en Occident, et en particulier ceux des États-Unis, ont exploité la mort de l'ophtalmologiste chinois Li Wenliang pour critiquer les efforts ardus de la Chine dans la lutte contre COVID-19 et pour trouver des failles dans le système chinois, de manière hypocrite typique, ils ont réprimé leurs propres lanceurs d'alerte. Li a depuis été reconnu comme un martyr par les autorités chinoises pour avoir sacrifié sa vie tout en combattant le virus. Alors, quel sera le sort du capitaine de l'US Navy?
Il ne faut pas s'étonner que les États-Unis aient enregistré les pires performances parmi toutes les nations combattant le COVID-19. Les États-Unis ont plus de 500 000 cas confirmés et 18 758 décès au moment de la publication. La nature imprévisible du gouvernement américain est révélée et démontrée presque quotidiennement.

Selon les résultats d'un sondage CNN / SSRS publié mercredi, 55% des Américains estiment que le gouvernement fédéral a fait un mauvais travail dans la prévention de la propagation du virus, en hausse de 8 points de pourcentage en près d'une semaine, tandis que 52% ont déclaré qu'ils désapprouvaient comment le président américain Donald Trump a géré la pandémie.

Et ce qui s'est passé sur quatre porte-avions américains, c'est du sel sur une blessure alors que chacun d'eux a signalé des cas de COVID-19 à bord. Jeudi, un marin, l'un des plus de 400 testés positifs pour COVID-19 sur l' USS Theodore Roosevelt , est devenu le premier à recevoir des soins hospitaliers intensifs à Guam.
Cela aurait pu être évité si la voix du capitaine Crozier avait été traitée correctement. Crozier a révélé des erreurs de gestion graves ainsi que des dangers importants et spécifiques pour la santé publique. C'étaient des questions de vie ou de mort, pas des secrets militaires.
Les critiques de Modly contre Crozier et sa démission subséquente ont révélé à quel point le spectre militaire américain et le pays tout entier ont été bâclés et déconnectés tout au long de l'épidémie.

"Nous sommes tous dans le noir", a déclaré un marin américain alors qu'il baffait la marine américaine pour sa réponse au COVID-19 sur ses navires. Si les politiciens américains et la société américaine dans son ensemble ne réfléchissent pas à leurs propres lacunes et continuent de rejeter la faute sur les autres, et entre eux, alors toute la population américaine sera dans le noir.

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   Posté le 11-04-2020 à 20:45:19   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Les USA savaient UN MOIS AVANT ?


Sur ce site chinois, un article du 10/04 par Lan Binqiang sur l’annonce du coronavirus en novembre .
Les infos sont plus détaillée que sur l'article du HUffington Post.

En Chine le virus n’a été identifié que le 26 décembre par Zhang Jixian, directrice du Département de médecine respiratoire et de soins intensifs de l'Hôpital provincial de médecine chinoise et occidentale intégrées du Hubei.
Initialement c’est en passant au scanner un vieux couple « grippé » qu’elle a constaté un problème pulmonaire. Leur fils n’avait pas de fièvre mais le même problème. Comme elle avait partie du groupe d’expert lors de l’épidémie du SRAS en 2003, elle a pris rapidement des dispositions de protection et rédigé un rapport le lendemain.
Pour mémoire c’est le 30 décembre que l’ophtalmologue décédé Li Wenlian a communiqué l’info à des amis.

L’auteur de l’article signale que le 9 avril à 10 heures, l'American Broadcasting Corporation (ABC) a publié un reportage d'investigation exclusif intitulé "Intelligence Report, Early Warning of Coronavirus Crisis in November last year".
Il se demande comment les USA ont pu savoir « un mois avant » l’épidémie à Wuhan, alors que lui-même résident de Wuhan n’a rien constaté.

Reste un mystère : comment les USA ont-ils pu connaître cette épidémie avant qu’elle ne se déclare ?

Je reproduis le texte brut de décoffrage




Une capture d'écran du titre rapporté par ABC aux États-Unis

Le rapport indique qu'ABC a mené une enquête exclusive sur le nouveau coronavirus aux États-Unis et a constaté que le National Medical Intelligence Center (NCMI) des États-Unis avait signalé l'information sur le nouveau coronavirus à la Maison Blanche dès la fin novembre de l'année dernière.

Selon les informations de quatre initiés de l’armée américaine, ABC a révélé que, dès novembre dernier, le National Medical Intelligence Center (NCMI) de l’armée américaine avait soumis au ministère de la Défense un document de renseignement détaillant un nouveau type de coronavirus.
Le virus s'est propagé à Wuhan, en Chine, et le ministère de la Défense a signalé les renseignements à la Maison Blanche. Deux responsables qui connaissaient le contenu du document ont déclaré que les renseignements du NCMI avaient non seulement signalé en détail le nouveau coronavirus, mais craignaient également que le virus ne constitue une menace sérieuse pour l'armée américaine. Si les États-Unis perdaient le contrôle, cela provoquerait une pandémie du nouveau coronavirus américain. Le rapport du NCMI a averti: "Les analystes pensent que cela pourrait être un événement catastrophique ."

Cependant, après que le NCMI ait émis un avertissement au Pentagone et à la Maison Blanche en novembre de l'année dernière, l'administration Trump n'y a pas prêté attention. Ce n'est qu'en décembre que les décideurs politiques du gouvernement fédéral et du Comité de sécurité nationale de la Maison Blanche ont informé sur l'apparition du dossier.

Selon le rapport d'enquête d'ABC, en parlant de la notification initiale de l'épidémie à Wuhan, la source a déclaré: "Leur délai pourrait être bien plus tard que ce que nous avons discuté." "Nous devons avoir fait rapport depuis novembre, ce dont les militaires ont besoin. Et rien d'autre "

Plus tard, CNMI a fourni les renseignements au personnel ayant accès à l'alerte de la communauté du renseignement. Selon des sources, d'autres annonces de la communauté du renseignement ont également commencé à se répandre par les canaux secrets du gouvernement vers Thanksgiving (note de l'auteur: la dernière semaine de novembre).
Mick Mulroy, ancien haut fonctionnaire de la CIA et ancien secrétaire adjoint à la défense et désormais rédacteur de ABC News, a déclaré à propos du rapport du NCMI: "Ce sera une énorme alerte "..." En fait, chaque agence de collecte de renseignements prendra cette mesure. "
Murroy a déclaré que le travail sérieux accompli par le NCMI ne devrait pas être ignoré par les hauts dirigeants du gouvernement.

John Cohen, qui était en charge de tous les travaux de renseignement sur la sécurité intérieure des États-Unis, ancien secrétaire général adjoint du Département de la sécurité intérieure, et est actuellement écrivain sur ABC News, a déclaré à propos des documents de renseignement du NCMI
"En réponse à une crise de santé publique ou à toute autre menace grave pour la sécurité, il est essentiel que nos dirigeants réagissent rapidement et prennent des mesures pour répondre à la menace identifiée dans le rapport de renseignement."
"L'agence de renseignement a constaté que l'épidémie n'est pas surprenante ; il est surprenant et décevant que la Maison Blanche ait ignoré les signes d'alerte clairs et n'ait pas suivi le plan de riposte à la pandémie établi. La progression de l'ensemble des travaux du gouvernement a été lente et c'est ce style de réponse qui a été utilisé pour faire face à cette crise. "

Cohen a déclaré que si les responsables n'agissent pas, même les meilleures informations seront inutiles.

Quelle est l'intention d'ABC de publier le rapport pour le moment? Bien sûr, au lieu de parler de stigmatiser la Chine pour les États-Unis, mais voyant la tendance à l’aggravation de l’épidémie aux États-Unis, elle a exprimé une vive insatisfaction à l’égard des mesures prises par l’administration Trump pour faire face à l’épidémie.
Cependant, ce rapport de nouvelles d'enquête exclusif ABC a involontairement révélé les informations que les États-Unis avaient connues sur le nouveau coronavirus en novembre de l'année dernière, stigmatisant objectivement la Chine sur le nouveau coronavirus mais cachant l'épidémie en Chine. C'est une dure critique du gouvernement américain et de certains politiciens.

1. Les États-Unis connaissaient le nouveau coronavirus un mois à l'avance

Depuis que le virus inconnu a provoqué ce que l'on appelle maintenant la nouvelle épidémie de la Couronne, toutes les informations provenant du pays et de l'étranger, y compris des reportages, divers rapports d'enquête et des rumeurs, ont montré que le virus est apparu depuis décembre de l'année dernière. L’annonce officielle de la Chine et de l’OMS a également eu lieu en décembre dernier. Même si des rumeurs émanent de diverses chaînes, rien ne prouve que cela se soit produit avant décembre de l’année dernière.
Selon l'enquête exclusive actuelle d'ABC, le NCMI des États-Unis connaissait «l'état détaillé du nouveau coronavirus» en novembre de l'année dernière et a déclaré qu'il s'était «propagé à Wuhan, en Chine». En tant que natif de Wuhan, l'auteur sait exactement quel genre de situation sociale Wuhan était en novembre de l'année dernière et devrait avoir le plus à dire: la scène paisible de la société de Wuhan à cette époque, sans aucune situation épidémique, où le "nouveau coronavirus s'est-il propagé"? Le moment où je savais vraiment qu'il y avait un "virus inconnu" était en décembre.
D'où viennent donc les renseignements obtenus par le NCMI américain? Pourquoi le prophète a-t-il prédit un mois à l'avance que "cela pourrait être un événement catastrophique"?
Le NCMI, anciennement connu sous le nom de US Armed Forces Medical Intelligence Center, fait partie intégrante de la US Defense Intelligence Agency (DIA). Sa mission est de surveiller, suivre et évaluer divers événements sanitaires mondiaux qui peuvent avoir un impact négatif sur la santé du personnel militaire et civil américain. Et la Maison Blanche a proposé des stratégies d'adaptation. Dans le cadre de la DIA, le NCMI peut fournir des évaluations, des prévisions et des problèmes de bases de données médicales complètes et toutes sources concernant les capacités et les tendances des soins de santé militaires et civils étrangers, les risques mondiaux de maladies infectieuses, les risques mondiaux pour la santé environnementale et les sciences de la vie d'importance militaire majeure. Y compris la biotechnologie et les armes nucléaires, les progrès de la défense médicale biologique et chimique.
Le NCMI est la seule organisation au monde à effectuer des tâches complètes de renseignement médical. Par conséquent, il a un large éventail de cibles, des commandants de combat et tactiques, du personnel médical préventif, des planificateurs médicaux et des chercheurs au ministère de la Défense, au personnel de la Maison Blanche et aux décideurs d'autres organismes fédéraux.

Par conséquent, les fichiers de renseignement sur les virus soumis par le NCMI au Pentagone et à la Maison Blanche ne sont en aucun cas simples.

Mettons de côté toutes les théories du complot. Selon le rapport d'enquête exclusif d'ABC, NCMI savait qu'il y avait un «nouveau coronavirus» un mois avant le nouveau coronavirus à Wuhan, et le gouvernement chinois a notifié Wuhan à la communauté internationale en décembre. L'épidémie a déclaré que "leur temps pourrait être bien plus tard que ce que nous avons discuté." Et il semble être familier avec ce nouveau type de virus, il sera donc "détaillé" dans leurs fichiers de renseignements.
N'est-ce pas si étrange? N'est-ce pas déroutant?

2. Qui cache l'épidémie?

Les partisans des États-Unis et des États-Unis peuvent dire que le nouveau coronavirus a éclaté en Chine en novembre dernier, mais le gouvernement chinois a caché l'épidémie et ne l'a pas annoncé à la communauté internationale.
Eh bien, regardons la vérité du fait selon cette logique.
Tout d'abord, en tant que natif de Wuhan, j'ai déjà dit que, peu importent les conditions sociales de l'époque ou l'expérience personnelle, je n'ai jamais ressenti de nouveau coronavirus en novembre de l'année dernière. Ce n'est pas le sentiment de l'auteur seul.

Deuxièmement, si le gouvernement chinois a vraiment caché l'épidémie à ce moment-là, d'où proviennent les informations du NCMI?
La Chine et la communauté internationale ont toutes deux confirmé que la nouveau coronavirus s'est produit uniquement à Wuhan, en Chine, en décembre dernier, et a éclaté à Wuhan en janvier de cette année. Le NCMI des États-Unis a obtenu des informations sur l'émergence d'un nouveau coronavirus à Wuhan un mois à l'avance et a jugé que «l'épidémie se propage à Wuhan». D'où vient cette «prophétie»?

Une autre question, le rapport d'enquête exclusif d'ABC montre que NCMI a soumis des informations sérieuses sur l'épidémie de Wuhan aux militaires américains et à la Maison Blanche en novembre de l'année dernière, et a émis un avertissement. Mais pourquoi la société américaine n'est-elle pas au courant? Pourquoi la Maison Blanche est-elle vraiment devenue alerte après l'éclosion aux États-Unis près de quatre mois plus tard? Qui a caché l'épidémie? Pourquoi devriez-vous vous cacher? Qui devrait être responsable de l'éclosion de l'épidémie américaine?

Quelqu'un dira bientôt que si les États-Unis connaissaient d'abord le nouveau coronavirus, pourquoi n'ont-ils pas pris à l'avance des mesures de prévention et de contrôle afin que l'épidémie ne puisse éclater aux États-Unis?

C'est le noeud du problème.

Pour une pensée normale, c'est en effet illogique. Mais les faits sont des faits. >Premièrement, le rapport d'enquête indépendant de l'ABC a clairement indiqué que l'armée américaine et la Maison Blanche connaissaient à l'avance les renseignements sur le virus en novembre de l'année dernière;
>deuxièmement, les États-Unis n'ont pas informé les renseignements du NCMI auprès du public américain et ont émis un avertissement;
>troisièmement c'est le mépris du gouvernement américain qui a provoqué l'éclosion de l'épidémie américaine. Un de ces trois points n'est-il pas vrai?

Répondant aux questions ci-dessus, l'auteur pense qu'il n'y a qu'une seule explication,
c'est que, après que l'armée et le gouvernement américains ont su en novembre de l'année dernière que l'épidémie allait apparaître et éclater à Wuhan, en Chine, un mois plus tard, ils pensaient que l'épidémie n'apparaîtrait pas aux États-Unis, et qu'il éclaterait encore moins aux États-Unis. Par conséquent, ils n'ont pas prêté beaucoup d'attention aux renseignements du NCMI. Ils avaient la mentalité de regarder le feu de l'autre côté et sont tombés dans la panique lorsque l'épidémie a éclaté aux États-Unis.
Cela peut peut-être se résumer ainsi: l'arroseur arrosé !

3. La vérité sur la situation épidémique se rapproche

En fait, avant qu’ABC ne rapporte son enquête exclusive aujourd’hui, ils ont remis en question le manque d’attention de l’armée américaine à soumettre des renseignements NCMI à la Maison Blanche en novembre dernier.
Le 5 avril, le correspondant en chef d'ABC, George Stephanopoulos, a demandé au secrétaire américain à la Défense, Mark Esper: "Le Pentagone a-t-il reçu une évaluation du COVID chinois par le National Medical Intelligence Center en novembre dernier?"


Interview d'ABC avec le secrétaire américain à la Défense (à droite)

La réponse d’Esper s’est avérée être la suivante: "George, je ne me souviens pas. Mais nous avons beaucoup de gens qui y prêtent une grande attention. Nous avons la principale recherche sur les maladies infectieuses à l’American Research Institute au sein de l’armée américaine. Par conséquent, nous traitons ces questions. ... Les gens y ont fait très attention. "
Stephanopoulos a demandé: "Alors, saviez-vous que vous avez informé le Conseil de sécurité nationale en décembre, n'est-ce pas?"
Esper a dit: "Eh bien ... oui, je ne sais pas."

Lorsque ABC a donné ces informations à NCMI, Esper a clairement montré une expression confuse et dépassée, et a finalement trompé le public avec la prétention de "ne pas me souvenir" ou "ne sais pas".
Aujourd'hui, ABC a rendu public le contenu du renseignement de NCMI à la société américaine et a sévèrement critiqué l'armée américaine et la Maison Blanche. ABC a décrit dans le rapport que son rapport surprendra sûrement l'administration Trump. En effet, depuis la publication de cet article, le Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche et la National Intelligence Agency sont restés muets sur le rapport ABC et ont refusé de commenter.
Maintenant, la Maison Blanche et les militaires ne peuvent pas être en mesure de se justifier, sauf pour tromper le public avec des "ne me souviens pas" ou "ne sais pas" .
De hauts responsables du gouvernement américain et des politiciens ont stigmatisé la Chine en parlant de «virus chinois» ou «la Chine dissimule l'épidémie» .
De façon inattendue, les médias américains ABC ont renversé la table: «La Maison Blanche connaissait le virus et ne l'a pas rendu public "!
ABC ne s'attendait peut-être pas à un tel résultat, mais la vérité ne sera jamais cachée par des mensonges et des hooligans. Tout comme l'épidémie actuelle aux États-Unis, les États-Unis paieront pour cela!
9 avril 2020

[Lan Binqiang, chroniqueur de Chawang. Cet article contenait à l'origine le compte public WeChat "Lan Binqiang" et a été autorisé à être publié par Chawang. 】


Edité le 18-04-2020 à 20:10:44 par Xuan




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   Posté le 13-04-2020 à 09:21:55   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

L'hégémonie américaine en péril dans la pandémie de COVID-19

Par Shen Yi Source: Global Times Publié: 2020/4/11 15:48:40
https://www.globaltimes.cn/content/1185295.shtml



Le Directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, s'exprime lors d'une réunion quotidienne à Genève, en Suisse, le 9 mars. Photo: Xinhua


La pandémie de COVID-19 qui fait rage non seulement met à l'épreuve et teste la capacité des pays à contenir le virus, mais a également des implications de grande envergure pour le système international, qui est devenu un catalyseur pour accélérer l'évolution de l'ordre international actuel.

Mardi, le président américain Donald Trump s'est déchaîné contre l'Organisation mondiale de la santé (OMS), accusant l'organisme de santé mondial, largement financé par les États-Unis, de "centré sur la Chine" et menaçant de suspendre son financement. Faisant écho à Trump, son bras droit, le secrétaire d'État américain Mike Pompeo, a déclaré mercredi que l'administration américaine réévaluait le financement de l'OMS, ajoutant: "Nous prenons l'argent des contribuables et le leur donnons au profit de l'Amérique, nous devons nous assurer qu'il respecte ces objectifs." l'argent des contribuables. " De telles remarques méritent l'attention car elles ont érodé le fondement moral de l'hégémonie américaine et obligé les gens à réfléchir à la manière de fournir efficacement au monde les biens publics dont ils ont tant besoin en ces temps changeants.

Dans la lutte contre le nouveau coronavirus, l'OMS, une organisation internationale intergouvernementale dans le cadre des Nations Unies, a joué son rôle en diffusant des informations, en partageant des données et du matériel et en émettant des avertissements. Pour être juste, l'OMS a fait tout ce qui était en son pouvoir pour relever les défis de la pandémie de COVID-19 dans le cadre de ses responsabilités et de son cadre existants.

Du point de vue théorique des relations internationales, les États-Unis, en tant que puissance hégémonique et leader mondial, devraient assumer la responsabilité de fournir les biens publics mondiaux. La propagation mondiale du nouveau coronavirus suggère que le problème n'est pas lié à une gouvernance mondiale dépassée ou à un excédent de gouvernance mondiale, mais la traction de la gouvernance mondiale est insuffisante. La raison principale est que les États-Unis, au centre du leadership mondial, n'ont pas la capacité ou la volonté suffisantes pour fournir les biens publics mondiaux. Les deux piliers de l'hégémonie américaine - force militaire et système financier - ne peuvent jouer qu'un rôle très limité dans cette lutte contre le virus. Étant donné l'attitude des États-Unis à l'égard de l'OMS, il est nécessaire de reconsidérer le véritable objectif des États-Unis et des pays européens de créer des organisations internationales,

Que ce soit aux États-Unis ou en Europe, les deux ont initialement montré leur mépris et leur mépris face à la propagation mondiale de COVID-19, suivi d'une approche à courte vue. Les États-Unis et l'Europe auraient pu avoir assez de temps pour réagir et ils possèdent suffisamment de ressources et de technologie. Cependant, la pandémie est survenue en raison de leurs lacunes visibles dans la cognition et les capacités d'action d'urgence.

De ce point de vue, l'épidémie de COVID-19, et les déclarations et actions faites par les États-Unis et les efforts des pays européens développés pour se soustraire à la responsabilité reflètent qu'ils ont abandonné les rôles de leadership et les obligations de gouvernance mondiale qu'ils avaient autrefois pris pour accordé. La conséquence immédiate est que le fondement moral - l'atout le plus important de l'hégémonie américaine - a été sévèrement réduit.

Cette base morale a été établie par la diffusion à long terme du libéralisme et du néolibéralisme pendant et après la guerre froide. Son idée centrale est de souligner la "moralité" derrière l'hégémonie américaine et la justice des biens publics que les États-Unis fournissent au monde entier. En fournissant de tels biens publics, les États-Unis ont acquis le leadership et l'influence de la communauté internationale. Cependant, les États-Unis n'ont pas fait preuve d'un leadership suffisamment convaincant face à la pandémie de COVID-19. En conséquence, un nouveau leadership dans la gouvernance mondiale a commencé à se déplacer vers des pays dotés de la volonté et des capacités.

Pour les pays émergents, représentés par la Chine, ils ont une compréhension claire voire un consensus sur l'orientation de la nouvelle approche de la gouvernance mondiale. En d'autres termes, la gouvernance doit s'efforcer de réaliser la vision de base d'une communauté avec un avenir commun pour l'humanité. Ce n'est que dans l'intérêt commun de l'humanité, comme la vie et la santé humaines, que la gouvernance peut atteindre un niveau plus élevé de coordination internationale et répondre plus efficacement aux impacts, aux défis et aux tests de la pandémie de COVID-19.

Malgré les hauts et les bas, la tendance générale de la mondialisation est irréversible. Étant donné que les États-Unis sont en quelque sorte prêts à renoncer à leur rôle constructif dans la lutte contre la pandémie de COVID-19, l'histoire ira inévitablement de l'avant pour tourner complètement la page de l'hégémonie américaine.

L'auteur est directeur du Research Center for Cyberspace Governance, Fudan University. opinion@globaltimes.com.cn

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Mutation du COVID-19 :
trois souches distinctes de coronavirus, selon les chercheurs

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   Posté le 14-04-2020 à 08:49:02   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

A noter : ces calomnies diffusent aussi chez nous y compris sur les chaînes publiques.
Il s’agit de se protéger des critiques contre l'incurie évidente de la bourgeoisie, mais la comparaison entre deux systèmes commence aussi à devenir dangereuse.


Les revendications hystériques de COVID-19 à Washington échoueront


Par Hu Xijin Source: Global Times Publié: 2020/4/13 23:43:40
https://www.globaltimes.cn/content/1185512.shtml


Le directeur de l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses Anthony Fauci - Le président américain Donald Trump rejette une question lors d'un briefing imprévu après une réunion du groupe de travail sur les coronavirus à la Maison Blanche dimanche, à Washington, DC. Photo: AFP

Nous sommes confrontés à un véritable hooliganisme international.

Washington attaque maintenant Pékin de trois directions.

Premièrement , il accuse le gouvernement chinois d'avoir initialement "caché l'épidémie" qui a permis à la crise de devenir incontrôlable et de "nuire aux États-Unis et au monde" .

Deuxièmement, Washington a noirci la réputation de la Chine en disant qu'elle cache le "nombre réel de morts" , affirmant qu'il est en quelque sorte supérieur au compte officiel. Il s'agit d'une tentative évidente de détourner l'attention du nombre choquant de décès aux États-Unis. C'est une tentative de tromper les gens en leur faisant croire que les États-Unis sont plus honnêtes que la Chine, plutôt que de réfléchir à la négligence du devoir ou même à la malversation qui s'est produite aux États-Unis.

Troisièmement , les États-Unis ont encouragé quelques avocats à engager des poursuites contre le gouvernement chinois, faisant des allégations farfelues et incitant au sentiment anti-chinois aux États-Unis. Washington s'est tourné vers le nationalisme extrême dans l'espoir de se sauver.

La Chine est forcée de mener une guerre complètement inutile pour réfuter les allégations hystériques des États-Unis contre nous. Nous n'avons pas à nous en préoccuper car il y a deux raisons pour lesquelles la parodie de Washington échouera.

Premièrement , les performances de la Chine dans la lutte contre l'épidémie sont bien organisées et les réalisations ont été immenses. Tout le monde connaît ce fait évident. Compte tenu de la grave propagation mondiale de la pandémie de COVID-19, le monde jugera équitablement les performances globales de la ville de Wuhan pour surmonter le virus.
Wuhan a été le premier à signaler l'épidémie et le premier à devoir faire des choix difficiles sur la mise en œuvre de la mobilisation anti-épidémique. Lorsque les pays européens et les États-Unis ont commencé à faire face à l'épidémie, ils en savaient déjà beaucoup sur sa virulence et sur son mode de propagation. Pré-avertis, ils avaient seulement besoin de peser les risques entre le confinement total et la résistance aux dommages qui pourraient nuire à l'économie. Si tous les pays n'ont pas fait tous les bons choix, comment peuvent-ils rejeter la faute sur Wuhan?
Dès le 3 janvier, la Chine a commencé à informer l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et les pays et régions concernés de l'épidémie de pneumonie. Depuis, des experts médicaux et des autorités administratives chinoises collectent et accumulent des connaissances sur le virus. Le 20 janvier, la Chine a officiellement confirmé la transmission interhumaine du coronavirus et a rendu ces connaissances publiques. L'achèvement de ce processus fondé sur des preuves n'a pas été une tâche facile.
Les scientifiques chinois ont maintenu des contacts étroits avec l'OMS et la communauté médicale internationale. Ils ont publié plusieurs articles sur l'épidémie de coronavirus dans les revues médicales les plus prestigieuses du monde, partageant sans réserve des informations avec la communauté internationale.

Wuhan a publié un avis de verrouillage de la ville aux premières heures du 23 janvier, une décision si choquante qu'elle a réveillé le monde entier. Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, une mégapole de plus de dix millions d'habitants a fermé tous ses canaux sortants.
C'était une sirène assourdissante avertissant le monde entier.
La Chine a travaillé dur pour anéantir le virus par une suspension sans précédent de l'activité économique au niveau national.
Les pouvoirs au pouvoir à Washington savaient clairement ce qui leur arrivait. Le virus avait éclaté dans plusieurs pays et régions d'Asie et les pays européens ont été durement touchés par le virus l'un après l'autre. De combien d'informations les décideurs américains ont-ils besoin avant de dégriser et de placer l'épidémie au sommet de toutes les questions? Sont-ils sourds ou aveugles?

Nous voyons les cercles politiques américains se lancer avec une impétuosité et une stupidité incroyables. Certains hauts fonctionnaires, sénateurs américains et travailleurs des médias influents ont affirmé publiquement que le COVID-19 n'était qu'une simple grippe qui ne représenterait que très peu de risques pour le peuple américain. Le Super Tuesday, point culminant des élections primaires, s'est toujours tenu le 3 mars en grande pompe. Qui peut dire aujourd'hui combien d'Américains ont été infectés lors de ces rassemblements électoraux? Certains politiciens américains et célèbres experts de la télévision minimisent toujours l'épidémie et, au début du mois de mars, disent toujours aux gens de ne pas s'inquiéter. Comment osent-ils blâmer leur réponse ridicule à la contagion de la Chine? Ils n'ont pas de honte?

La deuxième raison est que les mensonges finiront par être pleinement exposés. La partisanerie américaine est l'un des angles où les mensonges américains s'useront. Il existe de nombreuses preuves que le Parti démocrate américain veut prouver la faiblesse et l'incapacité de la lutte contre l'épidémie de l'administration Trump. Les principaux médias favorables aux démocrates apporteront également un coup de main. À l'approche de l'élection présidentielle, les démocrates ne permettront pas au gouvernement dirigé par les républicains de se soustraire à sa responsabilité.
L'épidémie aux États-Unis se poursuit encore. Ces derniers jours, quelque 2 000 personnes meurent chaque jour du virus mortel. La colère du public va générer de plus en plus de pression sur les politiciens américains. Il devient plus difficile pour les élites politiques américaines et leurs partisans de faire des mensonges pour tromper le public et outrepasser le droit international. Ils ne peuvent pas se justifier face à de telles pertes.

Bien sûr, depuis que l'atmosphère anti-Chine s'est formée dans la société américaine et que l'élite politique prend l'initiative de tenter de réprimer la Chine, elle est certaine de recevoir un soutien. La Chine devrait faire face avec prudence à la guerre de propagande lancée par Washington et montrer au mieux les faits au monde. Quelle que soit la puissance idéologique des États-Unis, elle ne peut pas battre les faits et la morale. Les élites dirigeantes de Washington vivent dans un fantasme où elles pensent que brouiller les faits et répandre leur calomnie leur permet d'inverser le blanc et le noir.

L'auteur est rédacteur en chef du Global Times. opinion@globaltimes.com.cn


Edité le 14-04-2020 à 09:01:02 par Xuan




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   Posté le 14-04-2020 à 11:03:24   Voir le profil de pzorba75 (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à pzorba75   

Compter sur les électeurs du parti démocrate aux Etats-Unis, c'est oublier un peu vite que Kennedy, Johnson tout démocrates qu'ils étaient, une fois élus Présidents, ont bombardé les populations du Vietnam au napalm, que Clinton a bombardé les serbes et qu'ils ne sont jamais opposés aux guerres et coups d'état manigancés par les républicains quand c'étaient ces derniers qui présidaient. N'ajoutons pas Obama et les guerres en Irak et en en Syrie.
Tant que ceux d'en bas, et aux Etats-Unis ils sont très nombreux, supporteront ce que leur imposent ceux d'en haut, rien ne changera.
Le changement viendra par une révolution, pas dans les jeux électoraux que manipulent le système militaro industriel et les églises américaines, système que même Eisenhower, président républicain, avait quasiment défini comme dictatorial. Un comble!

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   Posté le 14-04-2020 à 12:02:55   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Tu as raison, mais les rivalités entre ces deux clans bourgeois peuvent être exploitées.

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   Posté le 14-04-2020 à 16:07:01   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

A nouveau sur la théorie "Les USA et la Chine savaient dès le mois de novembre"


Cette théorie affirme notamment que le premier cas de coronavirus remonte au 17 novembre 2019.
Il ne faut pas perdre de vue que le site qui a lancé ce scoop , ABC news est hostile à Trump, c'est-à-dire que tout ceci relève aussi des querelles pré électorales entre Démocrates et Républicains.

On notera que ce n’est pas ce «retard» que Trump reproche à la Chine, mais celui des premiers jours de janvier.
Or la Chine au contraire a communiqué très rapidement le génotype à l’OMS et à plusieurs pays dont les USA en priorité.

A part les "services secrets US", la date du 17 novembre a été citée dans le South China Mornig Post, dans un article signé Joséphine Ma affirmant

"Coronavirus: le premier cas confirmé de Covid-19 en Chine remonte au 17 novembre
Les dossiers du gouvernement suggèrent que la première personne infectée par une nouvelle maladie pourrait être un résident du Hubei âgé de 55 ans, mais le «patient zéro» n'a pas encore été confirmé"

[Le SCMP situé à Kong Kong, pro US mais racheté par Alibaba, est l’objet d’une intense confrontation sur sa ligne éditoriale].

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Mais l'article est moins affirmatif que l'intitulé :
Le SCMP dit « Les dossiers du gouvernement suggèrent que la première personne infectée par une nouvelle maladie pourrait être un résident du Hubei âgé de 55 ans, mais le «patient zéro» n'a pas encore été confirmé " , ce qui fait pas mal de conditionnels.
L’article cite « une lanceuse d’alerte » le Dr Ai Fen, qui aurait signalé un rapport le 30 décembre. Donc en même temps que Li Wenlian.

A propos des lanceurs d'alerte du 30 décembre

Je rappelle que le virus n’a été identifié que le 26 décembre par Zhang Jixian, directrice du Département de médecine respiratoire et de soins intensifs de l'Hôpital provincial de médecine chinoise et occidentale intégrées du Hubei.
C’est en passant au scanner un vieux couple « grippé » qu’elle a constaté un problème pulmonaire. Leur fils n’avait pas de fièvre mais le même problème. Comme elle avait partie du groupe d’expert lors de l’épidémie du SRAS en 2003, elle a pris rapidement des dispositions de protection et rédigé un rapport le lendemain.
Ce rapport a suivi son cours et a entraîné la recherche du génotype, qui a abouti le 8 janvier.
Le 29 décembre, l'hôpital a signalé quatre autres cas de pneumonie de causes inconnues, provenant du marché des fruits de mer de la ville de Huanan.
Des experts de la commission de la santé de Wuhan ont ouvert une enquête et publié deux documents internes vers 15 h 10 et 18 h 50, respectivement, le 30 décembre, demandant de traiter les patients atteints de pneumonie pour des causes inconnues.
Les deux documents ont ensuite été téléchargés en ligne par certaines personnes plusieurs minutes après leur publication.
Vers 17 h 30 le 30 décembre 2019, le Dr Li Wenliang a reçu un message de ses collègues.
À 17h43, Li a transmis le message de "sept cas de SRAS ont été confirmés sur le marché des fruits de mer de Huanan" et "les patients ont été isolés au service d'urgence de notre hôpital" dans son groupe WeChat.
À 18h42, Li a publié un autre message disant que "les dernières nouvelles sont que l'infection à coronavirus a été confirmée et que le virus est en cours de classification. Veuillez ne pas diffuser les informations et laisser les membres de la famille faire attention à la prévention" .
Puis une enquête épidémiologique a établi la transmission d’humain à humain, parallèlement à l’augmentation des cas.
Les communications de l’ophtalmologue Li Wenlian et quelques autres se sont faites le 30 décembre, et d'après le rapport de Zhang Jixian.
Les documents ont également ordonné une enquête globale sur la pneumonie, y compris une recherche de cas et une enquête rétrospective.

A propos des cas du mois de novembre :

Le SCMP ajoute que « Jusqu'à présent, les autorités chinoises ont identifié au moins 266 personnes infectées l'année dernière, qui ont toutes été sous surveillance médicale à un moment donné.
Certains des cas étaient probablement antidatés après que les autorités sanitaires eurent testé des échantillons prélevés sur des patients suspects.
Des entretiens avec des dénonciateurs de la communauté médicale suggèrent que les médecins chinois ne se sont rendu compte de la nouvelle maladie qu'à la fin décembre.»


On remarque que le SCMP reste dans le conditionnel « sous surveillance médicale à un moment donné »… « probablement antidatés » [donc identifiés après coup], « suggèrent que les médecins chinois ne se sont rendu compte de la nouvelle maladie qu'à la fin décembre » . Tout ceci indique que le coronavirus n’a pas forcément été identifié avant.
On comprend là que des « données gouvernementales vues par le SCMP » ont comptabilisé 266 personnes infectées séparément fin 2019. On dit aujourd’hui que c’étaient des cas du nouveau coronavirus. Comment étaient-ils interprétés alors : grippe ? pneumonie ? SRAS ? Cas indépendants ou épidémie ?

Si on fait une comparaison :
En France on compte 500 000 cas de pneumonie par an. Si on rapporte ce nombre à un mois et aux 11 millions d’habitants de Wuhan, ça fait un peu plus de 7000 personnes.
En 2018-2019 on a compté 12 500 syndromes grippaux dont 1500 en réanimation, en Ile de France (11 millions d’habitants), ce qui fait un peu plus de 1000 cas par mois.
Pour que les 266 cas relevés au fil de l’eau à Wuhan ne passent pas inaperçus, et que le gouvernement chinois ait identifié une épidémie très dangereuse de coronavirus, il aurait fallu qu’ils soient tous interprétés dès novembre, éventuellement mortels, liés les uns aux autres et identifiés comme transmissibles d’homme à homme. Mais le SCMP ne dit pas ça non plus. Il suppose qu’après coup les malades ont été identifiés comme des coronavirus (donc ils ne l’étaient pas auparavant).
Ceci correspond bien à l'enquête rétrospective des documents officiels.

Par conséquent on ne peut pas identifier une épidémie à partir de 266 cas d’origine indéterminée dès le mois de novembre, l'article du South China Mornig Post ne peut pas étayer la théorie d'une épidémie connue par les autorités chinoises dès le mois de novembre.

Comment des services US ont-ils pu parler d’une épidémie très grave à ce moment-là, en fonction de ces seuls éléments ?
Il reste alors deux explications : soit les Démocrates ont tout inventé pour mettre Trump en difficulté, soit les services cités par ABC news avaient connaissance de sujets contagieux sur place, qui pourraient être l’équipe de sportifs de l’armée US, et porteurs de la souche A du virus.


Edité le 14-04-2020 à 16:18:21 par Xuan




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   Posté le 14-04-2020 à 23:41:46   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Evolution aux États-Unis

Mis à jour le 14 avr. à 23:11 heure locale
Confirmés
610 305 (+30 208)
Décès
29 619 (+6 551)
Guérisons
44 844 (+1 714)

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Une catastrophe annoncée : les États-Unis trahissent les soignants

Coronavirus, Covid-19, SRAS-2
https://www.les-crises.fr/eric-topol-catastrophe-annoncee-les-etats-unis-trahissent-les-soignants/
Source : Medscape, Eric Topol

Vous trouverez les dernières informations sur le COVID-19 ainsi qu’un guide sur le site Coronavirus Resource Center de Medscape’s

Les débuts de l’année 2020 ont été marqués par la désespérance des personnels de santé américains dans leur ensemble, et particulièrement les médecins, infirmier.es qui sont dans un état d’épuisement profond, de burnout, rencontrant les taux de dépression et suicides les plus graves qu’on n’ait jamais connus. Cette épidémie de burnout n’est d’ailleurs pas réservée aux Etats Unis, elle est mondiale et reconnue comme telle. Or les choses devaient devenir bien pire pour le personnel de santé.

En décembre 2019 a éclaté à Wuhan, en Chine une épidémie de pneumonie entraînant de nombreux morts. Le 5 janvier 2020, l’agent pathogène a été séquencé et identifié comme appartenant à l’espèce coronavirus, par la suite il sera nommé SRAS-CoV-2. Aux Etats-Unis, le premier patient atteint de COVID-19, maladie causée par le SRAS-CoV-2, a été diagnostiqué à Seattle le 21 janvier, soit mons de 24 heures après le premier patient diagnostiqué en Corée du Sud, pays clé quand on veut établir une comparaison.



Première phase : Diffusion « silencieuse » aux États-Unis

A la différence de la Corée du Sud, qui a rapidement mis en place une campagne de tests pour déceler le COVID-19 en utilisant la technique utilisée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les États-Unis ont rejeté ce test, choisissant de développer leur propre test par l’intermédiaire des Centers for Disease Control and Prevention (CDC). Mais le test des CDC s’est finalement avéré défaillant et ce n’est là qu’une des nombreuses maladresses du gouvernement. En l’absence de test adéquat, il s’est écoulé près de 50 jours entre les premiers patients de chacun de ces deux pays avant que les États-Unis ne commencent à généraliser cette pratique de campagne de tests.

Pourquoi cela s’est-il révélé si important ?

Aux Etats Unis, au cours de cette très longue période, un nombre incalculable de patients présentant une pneumonie et des symptômes d’affections respiratoires se sont rendus aux urgences ou chez le médecin. Dans l’impossibilité d’être diagnostiqués comme atteints de COVID-19 ou même que cela puisse être suspecté, ces patients ont involontairement transmis leur infection aux soignants. De plus, pendant cette première phase de propagation, et – bien que cela ne soit pas encore reconnu, on aurait probablement pu compter un taux élevé de porteurs asymptomatiques du virus (environ 30 %), ce qui a encore accentué les risques d’infection des médecins et des professionnels de santé.

À titre de comparaison, au cours du mois de février, la Corée du Sud a effectué plus de 75 000 tests (contre seulement 352 aux États-Unis) et elle adopté toutes les bonnes pratiques recommandées par l’OMS, tels que le dépistage massif, la recherche de tous les contacts des personnes contaminées afin de les tester, la mise en quarantaine de tous les cas avérés et les mesures de distanciation sociale.

Les États-Unis n’ont asolument rien fait de tout cela. Tout à l’opposé, les officiels n’ont cessé de faire les mauvais choix, ce qui a gravement mis en péril la santé publique, tout comme les soignants chargés de prendre soin du public.

La Corée du Sud quant à elle a devancé l’épidémie et est devenue le modèle à suivre pour le monde concernant sa gestion de l’épidémie. Mais la Corée du Sud n’est pas la seule à avoir eu la bonne réaction. Comme l’a résumé Atul Gawande, Singapour et Hong Kong ont également adopté toutes les recommandations de l’OMS, y compris en assurant la protection des soignants. Dans les deux cas cités ici, les professionnels de santé devaient porter des masques chirurgicaux pour toute interaction avec les patients. Cette pratique s’avère précisément être le facteur annonciateur de la seconde cause d’échec aux États-Unis.

Deuxième phase : La guerre à mains nues

Alors même que le premier cluster soit apparu à Seattle, c’est le nombre incontrôlé de patients diagnostiqués à New York début mars qui a permis de se rendre compte de la faiblesse du pays en ce qui concerne les équipements de protection individuelle (EPI), les lits en unités de soins intensifs et les respirateurs artificiels.

Le manque criant et inexplicable de masques est bien décrit par Farhad Manjoo dans « How the World’s Richest Country Ran Out of a 75-Cent Face Mask » (comment le pays le plus riche du monde s’est retrouvé sans masques à 75¢). Megan Ranney, MD, MPH, et ses collègues décrivent de la même façon les profonds déficits en matière d’EPI et de respirateurs dans une tribune publiée par le New England Journal of Medicine.

Voici l’ensemble d’éléments qui conjugués, ont créé une situation par laquelle les personnels de santé n’ont pas de masques – ou les réutilisent pendant des jours – et manquent d’autres équipements de protection. Et il s’agit ici de masques ordinaires à 75 cents, et non des masques de type FFP2 qui sont plus efficaces pour faire écran aux gouttelettes de type aérosol.

Mais ce partage obligatoire de matériel ne concerne pas seulement les médecins et les infirmièr.es ; il concerne également les patients qui, dans certaines unités de soins intensifs, doivent partager un respirateur. Pour donner un ordre de grandeur, il nous faudrait plusieurs centaines de milliers voire un million de respirateurs, mais nous en avons moins de 160 000 dans tout le pays.

Que les États-Unis n’aient absolument pas été prêts à faire face à une pandémie et qu’ils souffrent d’une pénurie inimaginable de matériel indispensable est déjà assez grave. Mais la situation empire encore. De façon générale, les médecins et les infirmièr.es sont réduits au silence et censurés par les cadres administratifs pour avoir exprimé leurs inquiétudes, et sont pénalisé.es, voire licencié.es, lorsqu’ils/elles prennent la parole.

Pendant ce temps, durant cette deuxième phase, le manque inadmissible de tests COVID-19 s’est poursuivi. Et il faut ajouter que le dépistage systématique des soignants n’a toujours pas commencé, alors même qu’il est désespérément nécessaire.

Troisième phase : De nombreux professionnels de santé sont contaminés et décèdent

Si on en revient à Wuhan, Li Wenliang, ophtalmologue de 33 ans, a été l’un des médecins, sinon le premier, à alerter tout le monde en Chine quant à l’épidémie. Il est décédé le 7 février 2020. Mais il n’a certainement pas été le plus jeune médecin à mourir en Chine. Xia Sisi, un gastro-entérologue de 29 ans, est également décédé après une hospitalisation de 35 jours.

Pourtant, le 11 mars dernier, depuis le Bureau ovale, le président Trump déclarait : « Les jeunes et les personnes en bonne santé peuvent s’attendre à se rétablir complètement et rapidement ».

Fin mars, plus de 54 médecins étaient déjà décédés en Italie, et dans la région de Lombardie, au nord de l’Italie, l’une des régions les plus touchées au monde, 20 % des soignants étaient touchés par un COVID-19 avéré. Aujourd’hui, aux États-Unis, alors qu’un grand nombre de professionnels de santé sont diagnostiqués positifs à Boston, à New York et dans d’autres zones rouges, de jeunes médecins rédigent leur testament et organisent leurs funérailles provisoires.

Le COVID-19 n’était pas supposé tuer les jeunes gens, mais de jeunes infirmièr.es, des médecins meurent aux États-Unis. Il existe de nombreuses théories pour essayer d’expliquer ce phénomène, la plus judicieuse étant peut-être celle de la charge virale – la quantité d’inoculum de virus du COVID-19.

Dans la mesure où les soignant.es sont au contact des patients les plus atteints – souvent sans avoir accès à l’équipement de protection approprié – une charge virale élevée peut empêcher de développer une réponse immunitaire suffisante pour lutter contrer l’infection, y compris même pour les jeunes clinicien.nes.

Le fait que médecins et cliniciens succombent au virus est bien plus qu’une tragédie, car nombre de ces personnes engagées meurent en pure perte, tout simplement à cause de fiascos dûs à l’absence de tests et d’équipements de protection individuelle.

Mais le bilan concernant la perte temporaire de cliniciens à cause de la contamination et de la maladie est bien plus lourd encore. C’est là l’autre courbe de croissance exponentielle peu prise en compte : comme chaque médecin, infirmier.e, kinésithérapeute respiratoire, chaque soignant.e s’occupe de dizaines ou de centaines de patients à tout moment, la perte d’une seule de ces personnes a un effet d’entraînement dramatique quant à la pénurie de professionnel.les formé.es pour soigner les patients atteints, sans parler des patients ordinaires, ceux qui ne sont pas atteints par le COVID-19. Aucun de ces diplômes de médecine délivrés de manière accélérée (comme il a été annoncé ) ne pourra venir compenser ces pertes, lourdes non seulement par leur nombre, mais aussi par leur niveau d’expérience.

La gestion de la pandémie de COVID-19 aux États-Unis sera reconnue comme la pire catastrophe de santé publique de l’histoire du pays. Les pertes en vies humaines feront apparaître le 11 septembre et tant d’autres catastrophes comme bien moindres sur l’échelle du désastre. Et ce dont nous nous souviendrons peut-être le plus, dans la communauté médicale, c’est de la façon dont notre pays nous a trahis au moment où nos efforts étaient le plus nécessaires.

__________________


Eric J. Topol, MD, rédacteur en chef de Medscape, est l’un des dix chercheurs les plus cités en médecine. Il écrit fréquemment sdes articles sur la technologie dans les soins de santé, notamment dans son dernier livre, Deep Medicine : How Artificial Intelligence Can Make Healthcare Human Again [ non traduit : Deep Medicine : Comment l’intelligence artificielle peut rendre les soins de santé à nouveau humains; NdT]

Source : Medscape, Eric Topol

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LES USA SE RETIRENT DE L'OMS



Les États-Unis mettent fin au financement de l'OMS contraire à l'éthique selon le meilleur épidémiologiste chinois

Source: Global Times Publié: 2020/4/15 11:28:56
https://www.globaltimes.cn/content/1185656.shtml?fbclid=IwAR0tskuDoPDGdpiXwZtNp5Y2fnPE001rCnSSYz3aOjKcr8DyltBaXKt8J1o


En interrompant le financement de l'Organisation mondiale de la santé, les États-Unis essaient seulement de détourner l'attention de leur incapacité à gérer son épidémie nationale, a déclaré mercredi le plus grand épidémiologiste chinois, notant que la décision américaine était "contraire à l'éthique".

Dans un discours à la Maison Blanche, le président américain Donald Trump a accusé l'OMS de "sévèrement mal gérer et dissimuler la propagation du coronavirus". Trump a critiqué l'agence internationale de la santé pour avoir pris une décision "désastreuse" de s'opposer aux restrictions de voyage en provenance de Chine.

"C'est un très mauvais signe, mais les États-Unis peuvent-ils vaincre leur épidémie nationale en arrêtant le financement de l'OMS?" a demandé Zeng Guang, épidémiologiste en chef au Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies.

Zeng a déclaré au Global Times que le monde faisait des efforts pour lutter contre la pandémie de COVID-19 et que le moment était venu pour l'OMS de jouer son rôle, mais les États-Unis essaient seulement de détourner l'attention en arrêtant le financement de l'organisation. "Les États-Unis n'ont pas répondu correctement à l'épidémie et leurs accusations contre l'OMS vont à l'encontre des faits. Ceci est contraire à l'éthique et ne fera que le rendre plus isolé dans le monde."

" Ce n'est plus un monde d'unilatéralisme, mais de multilatéralism e", a déclaré Zeng, notant que le retrait américain de fonds pourrait ne pas avoir d'effet domino, car d'autres pays pourraient ne pas suivre l'exemple américain.

Selon l'introduction de l'OMS, les fonds de son programme proviennent principalement de deux sources - les contributions fixées par les États membres en fonction de leur richesse et de leur population,

Les États-Unis sont le plus grand contributeur financier à l'OMS pour 2020-2021, représentant 22 pour cent du total des contributions fixées des États membres de l'organisation, selon les données de l'OMS.

Zeng a déclaré que la suspension des fonds américains à l'OMS n'affecterait pas l'organisation internationale de la santé dans son partage d'informations avec le monde, mais pourrait entraîner une pénurie de fonds pour les salaires du personnel et certains projets. Comme les États-Unis doivent encore déclarer qu'ils se retireront de l'OMS, les responsables américains continueront d'assister aux réunions de l'OMS, ce qui est tout à fait honteux, a déclaré Zeng.

Commentant si la Chine envisage d'augmenter son financement pour l'OMS, Zeng a déclaré qu'elle était en mesure de soutenir financièrement l'organisation, mais que l'OMS ne devrait pas être soutenue par une seule nation. Les nations du monde entier devraient accroître conjointement leur soutien à l'OMS, sinon les États-Unis pourraient utiliser cela comme une excuse pour attaquer d'autres pays.

Les données publiées par l'OMS indiquent que la Chine représente 12% du total des contributions fixées pour la période 2020-2021.

Les contributions fixées ont diminué en pourcentage global du budget du programme et ont représenté moins d'un quart du financement de l'organisation pendant des années. Le solde est constitué par des contributions volontaires, a déclaré l'OMS.

Mais les contributions fixées par les États membres restent une source essentielle de financement pour l'OMS, car elle offre un niveau de prévisibilité et aide à minimiser la dépendance à l'égard d'une base étroite de donateurs, permettant d'aligner les ressources sur le budget-programme.

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De "Aucun risque" à "J’ai toujours su", comment Donald Trump a géré l’épidémie de coronavirus


https://www.franceinter.fr/monde/de-aucun-risque-a-j-ai-toujours-su-comment-donald-trump-a-gere-l-epidemie-de-coronavirus?fbclid=IwAR2QqXc0klQXKQaAF1_AG3D2bebPM7pciT2Bvcifkx983wZQ81I6WWE3jBc
par Grégory Philipps publié le 14 avril 2020 à 18h40
Pointé du doigt pour sa gestion de la crise sanitaire du Covid-19, Donald Trump a-t-il réellement tardé à prendre des mesures contre l'épidémie qui frappe durement les États-Unis ? Chronologie.


"Il n’y a pas de risque de pandémie et la situation est sous contrôle. Ça va aller", disait Trump le 22 janvier. © AFP / Mandel Ngan

L'administration Trump a-t-elle fait ce qu'il fallait ? Désormais premier foyer planétaire du nouveau coronavirus, les États-Unis comptent au total 600 000 cas sur l’ensemble du territoire. Remontons le temps : c'est le 19 janvier que le tout premier est identifié dans le pays, dans la région de Seattle, sur la côte ouest. Douze jours plus tard, Donald Trump prend une mesure spectaculaire : la restriction des voyages en provenance de Chine. Mais entre le 31 janvier et le 11 mars, le président américain a largement minimisé la gravité du Covid-19, qu'il appelle "le virus chinois", et les risques d’épidémie. Chronologie d’une (lente) prise de conscience de la part de l’administration américaine.

Premières alertes
Fin novembre. Selon ABC et CNN, le Centre national du renseignement médical, qui dépend directement du Pentagone, identifie un nouveau virus qui commence à se répandre dans la région de Wuhan, dans le centre de la Chine. Pour sa part, le ministère américain de la Défense ne confirme pas que cette première alerte a eu lieu.


>31 décembre. Pékin informe l’Organisation mondiale de la Santé qu’une forme de pneumonie, inconnue et inhabituelle, touche cette ville chinoise de 11 millions d’habitants.
>3 janvier. Robert Redfield, patron du Centre américain pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) d'Atlanta, en Géorgie, reçoit un appel téléphonique de son homologue chinois, qui l’alerte à son tour sur un risque d’épidémie.
Le docteur Anthony Fauci, qui est, depuis 1984, le directeur du Centre américain des maladies infectieuses et qui a conseillé six présidents de Reagan à Trump, est informé au même moment. Robert Redfield alerte le secrétaire à la Santé de Donald Trump, Alex M. Azar.
>Le même jour, le Conseil de sécurité nationale (NSC), qui conseille quotidiennement le Président, reçoit un rapport des services de renseignement américains mettant en garde sur les risques d’une épidémie de coronavirus aux États-Unis.
>6 janvier. Robert Redfield (CDC) écrit à ses homologues chinois pour leur proposer l’aide des États-Unis, et l’envoi à Wuhan d’une équipe américaine. Il essuie un refus de la part de Pékin.
>8 janvier. Deux jours plus tard, le CDC émet sa première alerte publique concernant le nouveau coronavirus.

Trump informé en personne mi-janvier du risque d'épidémie
>17 janvier. Les autorités américaines mettent en place de premières mesures de contrôle sanitaire des passagers en provenance de Chine, dans trois aéroports : Los Angeles, San Francisco et New York.

>18 janvier. Pour la première fois, le Secrétaire à la Santé Alex Azar téléphone à Donald Trump pour alerter le Président sur un risque d’épidémie aux États-Unis. Trump est en Floride, dans sa résidence privée de Mar-a-Lago. Selon l’agence de presse américaine AP, le Président est alors plus préoccupé par les risques sanitaires que pose la cigarette électronique, et presse son ministre de la Santé de prendre des mesures sur ce sujet. Avec du recul, plusieurs cadres de l’administration jugent aujourd'hui qu’Azar n’a pas été assez explicite et convaincant.

>19 janvier. À Seattle (État de Washington), un homme de 35 ans est testé positif au coronavirus. Il est arrivé de la région de Wuhan quatre jours plus tôt. Ce malade est le premier cas connu de Covid-19 aux États-Unis.

>22 janvier. Donald Trump participe au Forum économique mondial de Davos en Suisse. Interrogé par la chaine CNBC sur la menace de ce nouveau coronavirus venu de Chine, le 45e Président des Etats-Unis déclare : "Il n’y a pas de risque de pandémie et la situation est sous contrôle. Ça va aller."


Mark Czerniec
@MarkCzerniec
January 22: “We have it totally under control," Trump told ‘Squawk Box’ co-host Joe Kernen in an interview from the World Economic Forum in Davos, Switzerland. “It's one person coming in from China. We have it under control. It's going to be just fine.”


Vidéo intégréehttps://twitter.com/i/status/1239545790156222464

>23 janvier. Les 11 millions d’habitants de la ville chinoise de Wuhan entrent en confinement et sont isolés du reste du monde.

Les risques envisagés... pour la réélection de Trump
>27 janvier dans l’après-midi. Le Conseil de Sécurité Nationale organise dans la Situation Room de la Maison-Blanche une réunion d’urgence consacrée au coronavirus. Selon le site d’informations Axios, Joe Grogan, conseiller politique intérieure de Donald Trump, prévient : "Une épidémie pourrait coûter sa réélection au Président."

>29 janvier. Le conseiller au commerce de Donald Trump Peter Navarro rédige un premier mémo évoquant ce risque : une épidémie de coronavirus pourrait en effet causer des pertes pour l’économie du pays qu’il estime à, au moins, 6 milliards de dollars. Navarro recommande la limitation des voyages en provenance de Chine notamment. Il adresse sa note au Conseil de Sécurité Nationale.

Le même jour, la Maison-Blanche met en place une équipe dédiée (task force) pour s’organiser face à ce nouveau virus. L’équipe est coordonnée par le Secrétaire à la Santé Azar.

>30 janvier au matin. Alex Azar et le chef de cabinet de la Maison-Blanche Mick Mulvaney (remplacé depuis) alertent une nouvelle fois Donald Trump par téléphone. Le Président est à bord d’Air Force One, pour un meeting de campagne prévu le soir même à Des Moines, Iowa. Selon le New York Times, il juge alors son Secrétaire à la Santé "trop alarmiste".

Le même jour, l’Organisation Mondiale de la Santé déclare une urgence de santé publique internationale.


Restriction des vols venant de Chine
31 janvier. L’administration Trump décide une restriction des voyages en provenance de Chine. Sont exemptés les ressortissants américains, leurs familles, et les résidents permanents aux États-Unis. Selon le New York Times, environ 40 000 voyageurs sont depuis cette date arrivés sur le sol américain en provenance de Chine, par des vols directs.

>4 février. Donald Trump prononce devant le Congrès américain réuni au Capitole, à Washington, son traditionnel discours sur l’état de l’Union.

>5 février. Après vingt jours de procès devant un Sénat américain dominé par les Républicains et six mois d’enquête et d’auditions par la chambre des Représentants contrôlée par les Démocrates, Donald Trump est acquitté lors de son procès en destitution, dans le cadre de l’affaire ukrainienne.

Depuis, le camp conservateur explique que le retard des mesures prises contre l’épidémie est dû à ce procès en destitution.

>10 février. Donald Trump est en meeting dans le New Hampshire. Devant ses supporters, il déclare :

"En avril, dès que les températures auront un peu remonté, ce virus disparaîtra. Comme par miracle."


R on Jenkins
@RonAJenkins
Dr. Trump: "A lot of people think that goes away in April with the heat. As the heat comes in. Typically that will go away in April. We're in great shape, though."

When that doesn't happen he'll blame the spread on windmills and Trumpists will believe him.


Vidéo intégréehttps://twitter.com/i/status/1226983520960159747

Les recommandations se multiplient
>14 février. Le Dr. Robert Kadlec, Secrétaire adjoint du ministère de la Santé, remet à son tour au Conseil de Sécurité Nationale un rapport qu’il a intitulé : "La réponse du gouvernement des États-Unis à l’épidémie de nouveau coronavirus."

Dans ce document, le médecin recommande la mise en place de plusieurs mesures : limitation des rassemblements publics, annulations des événements sportifs et culturels, fermeture des écoles, et confinement des travailleurs jugés non-essentiels. Les conclusions de ce rapport doivent être présentées à Donald Trump dès son retour d’Inde où il est en voyage officiel. Une réunion est programmée pour le 25 février. Mais elle est annulée. Et le mémo enterré avant même d’être présenté au Président.

>23 février. Le conseiller au commerce Peter Navarro rédige un second mémo et l’adresse directement au Président Trump. Cette note, ainsi que celle écrite fin janvier, circule au sein de la Maison-Blanche. Navarro prévient : "Jusqu’à 100 millions d’américains pourraient être contaminés par ce virus. Et un à deux millions de personnes pourraient perdre la vie."

>24 février. Dans un tweet, Donald Trump écrit pourtant : "La situation est vraiment sous contrôle aux États-Unis. Et les marchés boursiers m’ont l’air d’aller très bien !"


Donald J. Trump

@realDonaldTrump
The Coronavirus is very much under control in the USA. We are in contact with everyone and all relevant countries. CDC & World Health have been working hard and very smart. Stock Market starting to look very good to me!



>25 février. Le Dr. Nancy Messonnier, qui dirige le Centre national pour les maladies respiratoires, met en garde contre les risques d’une épidémie de grande ampleur. À New York, le Dow Jones et le Nasdaq chutent.

>26 février. À six heures du matin, alors qu’il rentre d’Inde et qu’il vient d’atterrir sur la base Andrews, Donald Trump appelle son Secrétaire à la Santé Aznar, se plaignant que les déclarations du Dr. Messonnier ont "effrayé les gens pour rien". Le soir même, le Président annonce que la "task force coronavirus" de la Maison-Blanche est désormais pilotée par le Vice-président Mike Pence.
Trump commente :

"Nous n’avons qu’une quinzaine de malades. Et ils vont tous mieux. Bientôt, on sera proche de zéro cas. On fait du bon boulot."


Trump regarde ailleurs
>29 février. Dans l’état de Washington sur la côte Ouest, un quinquagénaire qui n’avait pas voyagé en Chine auparavant est le premier mort américain du Covid-19. Le département d’État recommande aux ressortissants des États-Unis d’éviter les voyages dans les zones touchées en Italie et en Corée du Sud. Restriction aussi pour ceux ayant séjourné en Iran dans les 14 jours précédents.

>3 mars. La campagne pour l’investiture démocrate bat (encore) son plein. L’ancien vice-président Joe Biden s’impose lors du Super Tuesday face à Bernie Sanders.

>6 mars. Trump visite le CDC à Atlanta, une casquette "Make America Great Again" sur la tête. Il promet que bientôt tous les Américains qui le souhaitent pourront être testés.


CBS News

@CBSNews
WATCH: President Trump visits the CDC in Atlanta as coronavirus cases grow nationwide http://cbsnews.com/live


Vidéo intégrée https://twitter.com/i/status/1236048387037974529
109
23:57 - 6 mars 2020

>9 mars. Donald Trump écrit sur le réseau social Twitter : "L’an dernier, 37 000 Américains sont morts de la grippe. En moyenne, la grippe fait entre 27 000 et 70 000 morts par an. Et on ne ferme pas le pays pour autant. La vie et l’économie continuent. A ce jour, il n’y a aux États-Unis que 546 cas confirmés de coronavirus, et 22 morts. Pensez à cela ! "


Donald J. Trump

@realDonaldTrump
So last year 37,000 Americans died from the common Flu. It averages between 27,000 and 70,000 per year. Nothing is shut down, life & the economy go on. At this moment there are 546 confirmed cases of CoronaVirus, with 22 deaths. Think about that!



>10 mars. "It will go away" dit Trump. Depuis le Capitole, il appelle la population au calme "Le virus va s’en aller", répète-t-il.


The Hill

@thehill
President Trump: "It will go away. Just stay calm. It will go away."


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01:31 - 11 mars 2020

>11 mars. Deux jours plus tard, l'Organisation mondiale de la Santé qualifie l’épidémie de coronavirus de pandémie.

Dans la soirée, allocution officielle de Donald Trump, depuis le bureau ovale à la Maison-Blanche. Le président annonce des restrictions des voyages en provenance d’Europe. Mais n’appelle pas encore à des mesures de distanciation sociale ou à la fermeture des écoles.


The Wall Street Journal

@WSJ
S&P 500 futures fell and global markets plunged after President Trump announced restrictions on travel from most of Europe, which could mean U.S. shares are set for another punishing session #WSJWhatsNow


Vidéo intégrée https://twitter.com/i/status/1238057147533012992
0
13:00 - 12 mars 2020

>12 mars au soir. À New York, les théâtres de Broadway ferment.

L'urgence nationale décrétée, deux mois après le premier cas
>13 mars. Donald Trump proclame une urgence nationale et annonce le déblocage de 50 premiers milliards de dollars pour venir en aide aux États et aux territoires touchés par l’épidémie.

>15 mars. Le CDC recommande aux Américains de ne pas participer à des rassemblements de plus de 50 personnes, pour les huit prochaines semaines.

>16 mars. Lors d’un briefing organisé dans la salle de presse de la Maison-Blanche, Donald Trump annonce de nouvelles mesures de distanciation sociale et recommande la fin des rassemblements de plus de dix personnes.

Ce jour-là, la ville de New York annonce la fermeture de toutes ses écoles publiques (1,1 million d’élèves concernés).

>17 mars. Lors de l’une de ses conférences de presse désormais quotidiennes, Trump affirme qu’il a toujours su que le pays allait faire face "à une pandémie". "Bien avant que ça soit décrit comme une pandémie."


Michael Holmes

@holmescnn
#Trump - "I felt it was a pandemic long before it was called a pandemic." #coronavirus #COVID19


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19:10 - 17 mars 2020

Les États confinent face à l'escalade sanitaire
>19 mars. Le gouverneur démocrate de Californie Gavin Newsom annonce le confinement des 40 millions d’habitants de cet État. D’autres États vont prendre une mesure similaire. Mais il n’y a pas de confinement décidé au niveau fédéral.

>25 mars. Invité de l’émission matinale "Fox and Friends", Donald Trump explique qu’il veut rouvrir le pays rapidement.

"Pour Pâques (le 12 avril), ça serait vraiment formidable. Je veux voir les églises bondées. Je trouve ce jour merveilleux."


>26 mars. Avec 81 300 cas de coronavirus, les États-Unis deviennent le pays le plus touché par la pandémie, devant l’Italie.

>27 mars. Donald Trump signe le décret sur son plan de soutien à l’économie américaine, à plus de 2 000 milliards de dollars.

>28 mars. Le CDC recommande aux habitants de l’État de New York, mais aussi du New Jersey et du Connecticut, de rester chez eux, et de se placer en quarantaine pendant 14 jours s’ils sortent de leur État.

>30 mars. À leur tour, la Virginie, le Maryland et la capitale fédérale Washington DC ordonnent un confinement de leur population.

>31 mars. Donald Trump prolonge de 30 jours les consignes de distanciation sociale. "C’est une question de vie ou de mort", insiste le Président.

Un masque ? "I don't want to wear one", répond Trump

>3 avril. Le CDC recommande à tous les Américains de sortir désormais avec un masque ou un foulard sur le visage. Donald Trump approuve la recommandation mais fait savoir qu’à titre personnel, "il ne le fera pas".

"Vous m’imaginez accueillir dans le bureau ovale des présidents, des premiers ministres, des dictateurs, des rois et des reines, avec un masque sur la bouche ?"


Vidéo https://youtu.be/ib_nO90dqos

>9 avril. Le département du Travail annonce que 6,6 millions d’Américains ont déposé la semaine précédente une demande d’allocation chômage. Ils étaient plus de 10 millions à l’avoir déjà fait les deux semaines précédentes. En trois semaines, un travailleur américain sur dix a pointé au chômage.

>13 avril. Alors que l’État de New York vient de franchir la barre des 10 000 morts, le gouverneur démocrate Andrew Cuomo affirme que "le pire est derrière nous". "À condition de continuer à respecter le confinement et les mesures de distanciation sociale" , poursuit-il.

>Le même jour. lors de son brief quotidien à la Maison-Blanche, Donald Trump s’emporte contre les journalistes qui le pressent de questions sur l’inaction de son administration durant tout le mois de février.


Andrew Lawrence
@ndrew_lawrence
President Donald J Trump calms a nation on edge


Vidéo intégrée https://twitter.com/i/status/1249827279812939777

00:30 - 14 avr. 2020
Informations sur les Publicités Twitter et confidentialité
13,6 k personnes parlent à ce sujet

>Mardi 14 avril, 9h du matin heure de la côte Est. L’université Johns Hopkins comptabilise 582 594 cas de coronavirus aux États-Unis. Depuis le début de cette crise sanitaire, le Covid-19 a provoqué la mort dans le pays de 23 649 personnes.


Edité le 18-04-2020 à 20:22:35 par Xuan




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   Posté le 15-04-2020 à 22:43:02   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

COVID-19 – Chronologie de l'action de l'OMS



le Quotidien du Peuple en ligne | 14.04.2020 16h00
http://french.peopledaily.com.cn/International/n3/2020/0414/c31356-9679457.html

La Chine dénonce les attaques personnelles contre le directeur général de l'OMS
La présente chronologie est mise à jour régulièrement, au fur et à mesure de l'évolution des événements et pour répondre à de fréquentes questions des médias.


Dernière mise à jour : 12 avril 2020

>31 décembre 2019

La Chine signale un groupe de cas de pneumonie à Wuhan, dans la province du Hubei. Un nouveau coronavirus est ensuite identifié.

>1er janvier 2020

L'OMS met sur pied une équipe d'appui à la gestion des incidents (IMST) aux trois niveaux de l'Organisation : Siège, bureaux régionaux et bureaux de pays, plaçant l'Organisation en état d'urgence pour affronter la flambée.

>4 janvier 2020

L'OMS signale sur les médias sociaux l'existence d'un groupe de cas de pneumonie – sans décès – à Wuhan, dans la province du Hubei.

>5 janvier 2020

L'OMS publie son premier bulletin sur les flambées épidémiques consacré au nouveau virus. Il s'agit d'une publication technique phare pour les milieux scientifiques et de la santé publique ainsi que pour les médias du monde entier. Elle comporte une évaluation des risques et des conseils, et se fait l'écho de ce que la Chine a indiqué à l'Organisation concernant l'état de santé des patients et la riposte mise en place en matière de santé publique face au groupe de cas de pneumonie à Wuhan.

>10 janvier 2020

L'OMS publie un ensemble complet d'orientations techniques en ligne ainsi que des conseils à l'intention de tous les pays sur la manière de détecter, de dépister et de prendre en charge les cas potentiels, sur la base de ce que l'on sait du virus à ce moment-là. Ces orientations sont transmises aux directeurs chargés des situations d'urgence dans les bureaux régionaux, qui les transmettront aux représentants de l'OMS dans les pays.

Les données factuelles alors disponibles laissent penser qu' « il n'y a pas de transmission interhumaine ou que celle-ci est limitée» . Sur la base de l'expérience acquise lors des flambées de SARS-CoV et de MERS-CoV, et des modes de transmission connus des virus respiratoires, des orientations de prévention et de lutte anti-infectieuse sont publiées pour protéger les agents de santé, recommandant d'appliquer les précautions contre les gouttelettes et relatives aux contacts lors des soins aux patients, et les précautions aériennes lors de l'exécution par les agents de santé d'actes générant des aérosols.

>12 janvier 2020

La Chine communique publiquement la séquence génétique du virus de la COVID-19.

>13 janvier 2020

Les autorités confirment un cas de COVID-19 en Thaïlande, premier cas signalé hors de Chine.

>14 janvier 2020

La responsable technique de l'OMS pour la riposte indique lors d'un point presse qu'il y a pu avoir une transmisssion interhumaine limitée du coronavirus (dans les 41 cas confirmés), principalement entre membres d'une même famille, et qu'il existe un risque d'épidémie de grande ampleur. La responsable a également déclaré que la transmission interhumaine ne serait pas surprenante compte tenu de nos expériences avec le SARS-CoV, le MERS-CoV et d'autres agents pathogènes respiratoires.

>20-21 janvier 2020

Les experts OMS du bureau de l'Organisation en Chine et du bureau de la Région du Pacifique occidental effectuent une brève visite de terrain à Wuhan.

>22 janvier 2020

La mission de l'OMS en Chine publie une déclaration indiquant que des données probantes attestent d'une transmission interhumaine à Wuhan mais que de plus amples investigations sont nécessaires pour comprendre toute l'ampleur de la transmission.

>22- 23 janvier 2020

Le Directeur général de l'OMS convoque un comité d'urgence au titre du Règlement sanitaire international (RSI 2005) pour déterminer si la flambée constitue une urgence de santé publique de portée internationale. Les membres indépendants venus du monde entier qui composent le comité d'urgence ne parviennent pas à un consensus sur la base des données disponibles à ce moment-là. Ils demandent la convocation d'une nouvelle réunion du comité dans un délai de 10 jours, sachant que davantage d'informations seront alors disponibles.

>28 janvier 2020

Une délégation de haut niveau de l'OMS conduite par le Directeur général se rend à Beijing pour rencontrer les dirigeants chinois, en apprendre davantage sur la riposte menée par la Chine, et offrir l'assistance technique nécessaire.

Pendant son séjour à Beijing, le Dr Tedros convient avec les autorités gouvernementales chinoises de la visite en Chine d'une équipe internationale de scientifiques éminents, leur mission étant de mieux comprendre le contexte et la riposte globale, et d'échanger informations et données d'expérience.

>30 janvier 2020

Le Directeur général de l'OMS convoque à nouveau le comité d'urgence, soit avant la fin du délai de dix jours et deux jours seulement après les premiers signalements de transmission interhumaine limitée hors de Chine. Cette fois, le comité d'urgence parvient à un consensus et considère, dans l'avis qu'il transmet au Directeur général, que la flambée constitue une urgence de santé publique internationale (USPPI). Le Directeur général accepte cet avis et déclare que la flambée de nouveau coronavirus (20019-nCoV) constitue une USPPI. Depuis l'entrée en vigueur du Règlement sanitaire international (RSI) en 2005, c'est la sixième fois que l'OMS déclare une USPPI.

>Le 3 février 2020

L'OMS publie un Plan stratégique de préparation et d'intervention de la communauté internationale pour aider à protéger les pays dont les systèmes de santé sont plus faibles.

>11-12 février 2020

L'OMS organise un Forum sur la recherche et l'innovation concernant la COVID-2019, auquel participent plus de 400 experts et bailleurs de fonds du monde entier et au cours duquel George Gao, directeur général des CDC de Chine, et Zunyou Wu, épidémiologiste en chef des CDC de Chine prennent la parole.

>16-24 février 2020

La mission conjointe OMS-Chine, qui se composent d'experts venant d'Allemagne, du Canada, des États-Unis d'Amérique (CDC, NIH), du Japon, du Nigéria, de République de Corée, de Russie et de Singapour, séjourne à Beijing et se rend également à Wuhan et dans deux autres villes. Ses membres s'entretiennent avec les autorités sanitaires, les scientifiques et le personnel soignant des établissements de santé (en respectant les règles de distanciation physique). Le rapport de la mission conjointe peut être consulté ici :https://www.who.int/docs/default-source/coronaviruse/who-china-joint-mission-on-covid-19-final-report.pdf

>3 mars 2020

L'OMS diffuse le Plan stratégique de préparation et de riposte de la communauté internationale pour aider à protéger les États où les systèmes de santé sont fragiles.

>11 mars 2020

Profondément préoccupée à la fois par les niveaux alarmants de propagation et de sévérité de la maladie, l'OMS estime que la COVID-19 peut être qualifiée de pandémie.

>13 mars 2020

Lancement du Fonds de solidarité pour lutter contre la COVID-19, afin de recueillir les dons de personnes privées, d'entreprises et d'institutions.

>18 mars 2020

L'OMS et ses partenaires lancent l'essai « SOLIDARITY », un essai clinique international qui vise à générer des données solides provenant du monde entier pour trouver les traitements les plus efficaces contre la COVID-19.

Source : site officiel de l'OMS

(Rédacteurs : Yishuang Liu)

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   Posté le 16-04-2020 à 15:00:32   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Concert de critiques après la décision de Trump :
https://www.france24.com/fr/20200415-concert-de-d%C3%A9sapprobations-apr%C3%A8s-la-suspension-de-la-contribution-am%C3%A9ricaine-%C3%A0-l-oms
https://www.letemps.ch/opinions/affaiblir-loms-aujourdhui-irresponsable
https://www.ledevoir.com/opinion/editoriaux/577082/coronavirus-trouver-un-antidote-a-trump
https://www.bbc.com/afrique/region-52212976
https://www.laprovence.com/actu/en-direct/5962326/coronavirus-oms-le-chef-de-la-diplomatie-de-lue-denonce-la-decision-americaine.html
https://news.google.com/articles/CBMidmh0dHBzOi8vd3d3LmkyNG5ld3MudHYvZnIvYWN0dS9pbnRlcm5hdGlvbmFsL21veWVuLW9yaWVudC8xNTg2OTU1MDQxLWxhLWZyYW5jZS1yZWdyZXR0ZS1sYS1kZWNpc2lvbi1kZS10cnVtcC1zdXItbC1vbXPSAQA?hl=fr&gl=FR&ceid=FR%3Afr
https://news.google.com/articles/CAIiECoAF96Nl-iNsHjvasb8oqwqGAgEKg8IACoHCAowoPOdCTCalW0wtMKaAQ?hl=fr&gl=FR&ceid=FR%3Afr


Edité le 16-04-2020 à 21:09:57 par Xuan




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   Posté le 17-04-2020 à 23:13:13   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Sur la blog de J. Tourtaux https://www.jacques-tourtaux.com/blog/usa/guerre-des-trones-aux-usa.html?fbclid=IwAR1MiJA-kRGzlKxzhVpB8MhTIJPhF_VyceH-4KaYUjKABMy78hA8ifBu7TY

Guerre de trônes aux États-Unis

17 Avril 2020



Par: Guillermo Alvarado

La Chef de la Maison-Blanche, Donald Trump et le gouverneur de l’État de New York Andrew Cuomo, sont entrés en collision au sujet de l’éventuelle ouverture de l’économie au moment où la pandémie de coronavirus est en train de causer des dégâts aux États-Unis.

Selon le président, les gens doivent reprendre le travail le plus rapidement possible et il a mis comme date limite les premiers jours de mai pour lever le confinement de millions de personnes dans tout le pays.

La mesure semble précipitée car bien qu’il y ait une modeste réduction du nombre de malades et de décès, personne ne peut assurer avec certitude si l’on a déjà dépassé le pic de la pandémie ou s’il ne s’agit que d’une accalmie.

En tout cas, le gouverneur Cuomo a tracé sa propre ligne rouge et il a assuré qu’il n’obéira pas aux ordres de Trump s’il vient à l’esprit de ce dernier de décréter le déconfinement de l’état avant un temps prudentiel.

New York est le plus touché par la pandémie aux États avec plus de 10 mille morts et 190 mille cas. Il y a, dans tout le pays près de 600 mille malades et le Covid-19 a tué presque 24 mille personnes.

À la crise sanitaire se joint une autre à caractère politique. Récemment Trump a assuré que la décision de rouvrir le pays lui revient à lui et non aux gouverneurs, mais il avait dit avant que la responsabilité principale retombait sur les autorités des États de l’Union.

Cuomo lui a répondu en disant que ce sont les colonies qui ont créé le Gouvernement Fédéral et pas à l’envers. Nous avons un président et pas un roi, a assuré le gouverneur de New York.

Sans changer d’attitude, le magnat président a riposté que Cuomo semble vouloir l’indépendance et avec son égo accoutumé il a assuré que quand un individu est président des États-Unis, le pouvoir est total.

En qualité d’otage de cette lutte de trônes se trouve la population, surtout les plus nécessiteux pour lesquels le fait d’avoir un travail est vital et ils peuvent être obligés à sortir dans les rues risquer leurs vies pour le gagne-pain quotidien de leurs familles.

Au fond ce qui arrive c’est que Trump qui, soit dit en passant a coupé les fonds de son pays à l’OMS, l’Organisation Mondiale de la Santé, sujet sur lequel je reviendrai dans un autre commentaire, pense, semble-t-il que la pandémie pourrait changer de cours et après s’en être moqué et l’avoir minimisée, maintenant il ne veut aucune ombre à côté de lui, afin de se déclarer l’artisan d’une présumée victoire encore improbable et de toute évidence lointaine.

Pense-t-il, peut-être que personne ne se souvient de ses graves hésitations du début, de son manque de prévision et de sens commun ? On aura tout vu !

Edité par Francisco Rodríguez Aranega
source : http://www.radiohc.cu/fr/especiales/comentarios/219953-guerre-de-trones-aux-etats-unis


Edité le 18-04-2020 à 20:42:37 par Xuan




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   Posté le 17-04-2020 à 23:55:42   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Face au confinement, Trump appelle les habitants à "libérer" leur État


Cet appel de Donald Trump, perçu par certains comme une incitation aux violences, intervient dans un contexte déjà compliqué pour les États face au coronavirus.

https://www.huffingtonpost.fr/entry/face-au-confinement-trump-appelle-les-habitants-a-liberer-leur-etat_fr_5e99e584c5b63639081e116a
Par Maxime Bourdeau



ÉTATS-UNIS - Le ton employé n’a rien de rassurant, qui plus est au beau milieu d’une crise sanitaire et économique. Alors que le gouverneur de New York faisait son bilan quotidien sur l’épidémie liée au coronavirus ce vendredi 17 avril, Donald Trump s’est saisi de son téléphone pour appeler sur Twitter à la “libération” de plusieurs États confinés.

“LIBÉREZ LA VIRGINIE, sauver le 2e amendement. La région est en état de siège!” , a écrit sur le réseau social le président américain, faisant référence au chapitre de la Constitution qui autorise le port d’arme. “LIBÉREZ LE MINNESOTA”, “LIBÉREZ LE MICHIGAN” , a-t-il continué dans une série de messages.

Trois États qui sont gérés par des gouverneurs démocrates qui ont décidé d’imposer des mesures de confinement pour éviter une propagation du Covid-19.

Cet appel qui, en plus d’être perçu par de nombreux internautes comme une incitation aux violences, intervient dans un contexte très particulier.

La veille, Donald Trump présentait son “plan” en trois étapes pour “rouvrir” les États-Unis au plus vite. S’il laissait la main aux gouverneurs de chaque État de décider quand le déconfinement serait le plus approprié et sécurisé, le président avait insisté sur le fait que certaines régions peu touchées par le virus pourraient rouvrir “littéralement dès demain” et assurait que c’était la volonté de leurs habitants.

Un sous-entendu qui laissait à penser que le gouvernement local allait à l’encontre de la volonté des résidents et qui faisait surtout directement écho aux manifestations qui se multiplient dans le pays contre le confinement... et en soutien à Donald Trump.

Plusieurs dizaines d’opposants à la quarantaine s’étaient en effet retrouvés jeudi devant le Capitole de Richmond, siège du gouvernement de l’Etat de Virginie. La veille, environ 3000 personnes avaient manifesté en voiture à Lansing, la capitale de l’Etat du Michigan, défiant le décret de confinement émis par la gouverneure démocrate Gretchen Whitmer (vidéo ci-dessous). Parmi les manifestants, des groupes portant armes automatiques, des gilets pare-balles et agitant des drapeaux des États confédérés d’Amérique.

Des démonstrations de force qui contreviennent aux consignes de confinement et que Donald Trump s’est soigneusement abstenu de condamner. Interrogé sur le sujet jeudi, il a estimé que ces personnes étaient attentives aux procédures réclamées par leur gouverneur.

“Je pense qu’ils écoutent, je pense qu’ils m’écoutent. Ils ont l’air d’être des manifestants qui m’aiment bien” , a déclaré le président comme vous pouvez le voir ci-dessous dans l’extrait de sa conférence quotidienne, alors que plusieurs autres manifestions du même type sont d’ores et déjà prévues pour les jours à venir.


The Hill

@thehill
Trump on Michigan protesters: "I think they're listening. I think they listen to me. They seem to be protesters that like me and respect this opinion."
voir la vidéo sur site

Les États-Unis ont dépassé jeudi la barre des 30.000 morts recensés du coronavirus. Le pays a enregistré 4491 décès supplémentaires en 24h portant le nouveau bilan à près 33.000 décès dans la soirée.

La première puissance mondiale, où près de 667.800 cas ont par ailleurs été officiellement déclarés, a relevé ces trois derniers jours un bilan record du nombre de nouveau décès quotidiens et est désormais le pays le plus endeuillé au monde devant l’Italie (avec 22.170 morts), l’Espagne (19.315) et la France (18.681).


Edité le 18-04-2020 à 20:41:46 par Xuan




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   Posté le 18-04-2020 à 00:27:18   Voir le profil de Plaristes (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Plaristes   

Xuan a écrit :

Critique et présentation de "Zizek: le coronavirus est un coup fatal au capitalisme"


Le site théorique chinois
http://www.cwzg.cn/theory/202003/55544.html publie un article sur Zizek, précédé d'un commentaire critique - [utiliser la traduction auto google]



Zizek: le coronavirus est un coup fatal au capitalisme


[Note de l'éditeur] Ceci est un nouveau commentaire à propos de Zizek sur l'épidémie de «nouveau coronavirus».

Zizek a déclaré dans son article que le coronavirus pouvait potentiellement frapper le système capitaliste mondial, et que la douleur qu'il engendre amènera les gens à réfléchir sur les formes sociales existantes et à chercher une nouvelle organisation mondiale pour réguler l'économie, cela est nécessaire.
Limiter la souveraineté sur l'État-nation-Zizek appelle cela du communisme.

Il faut formuler des réserves. En fait, l'idée de rattacher l'arrivée du communisme à un fait occasionnel est devenue monnaie courante dans les cercles théoriques occidentaux de gauche. Historiquement, les opportunités de prolifération anti-nucléaire, d'environnementalisme et d'action positive sont apparues plus d’une fois dans les critiques du système capitaliste mondial, mais ne nous ont jamais rapprochés du communisme.

Une personne se plaint de l'hégémonisme, de la crise financière ou de l'épidémie un jour, alors elle descend dans la rue pour s'opposer au capitalisme, et quand elle rentre chez elle la nuit, elle accepte de nouveau les règles du capitalisme du foot à la télévision, ou bien la logique du capital est tenue pour acquise dans la distribution des services aux ménages. C'est exactement la faute de nombreux théoriciens occidentaux de gauche, qui ont ignoré les lois dont dépend le capitalisme, et finalement subordonné à l'idéologie des relations de production capitalistes, essayant de contourner les relations sociales et les modes de production.

Il est impossible pour l'appareil d'État dans cette relation de production de modifier fondamentalement l'idéologie capitaliste. C'est à cause de cette tendance au saut que Zizek répète à nouveau son erreur, croyant que la souveraineté joue un rôle négatif dans la transcendance du système capitaliste mondial, et que la mondialisation défend souvent le capitalisme dans le monde d'aujourd'hui par un approfondissement du système. Ce sujet plaît aux lecteurs de Taiwan.

Merci au traducteur, M. Song Shangshi, pour son ferme soutien à Bao Ma. À la fin de l'article se trouve un lien vers le texte original, les lecteurs sont invités à cliquer dessus.

...


Pour la défense de Zizek, c'est sûr que ce ne sont pas des états comme la chine qui vont lui décrotter ses biais cognitifs, je pense que c'est l'existance de la chine tel qu'elle est, l'induit en erreur.

Les saut sont un erreur de la dialectique hégélienne que Lénine a noté dans ses cahiers philosophiques, la dialectique hégélienne fait nettement plus de sauts.

Entre les mains d'un paganis ces sauts peuvent miraculeusement, nous emmener dans le désordre sur un merveilleux sentier caché qui devient clair...... Enrichissant ainsi notre répertoire de concepts.
Et développant notre sens de l'orientation dans la carte en 6 dimensions du Signifiant signifié Référent.

Car oui si la sensation et le ressentit seul induisent toujours en erreur.

L'intuition est toujours la étape de la connaissance !

Chez Zizek les sauts ne sont pas aussi maîtrisés que chez Pagani et les résultats plus aléatoires.
Mais au moins lui s'est adonné à l'étude de la psyché.

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Pour Trump vous pensez que des états vont déclarer leur indépendance?

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P.S :

Un mot sur la chine qui fait tourner la planche à billet pour se relever de la crise?

La Chien va peut-être perdre temporairement sa souveraineté monétaire.


Edité le 18-04-2020 à 20:31:27 par Xuan




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