| | | | | Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
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| Posté le 21-03-2021 à 09:01:34
| Tenir le compte des ordres et contre-ordres successifs nous prendrait un temps infini maintenant. Il ressort de plus en plus que ces incohérences recouvrent des contradictions profondes. Soit entre atlantisme et multilatéralisme pour les vaccins par exemple. Soit entre le démantèlement des services publics sanitaires et le calendrier électoral. D'un côté la manque de lits et de personnel entrave le traitement des malades et oblige à prendre des mesures "totalitaires" de confinement, de tests, d'autorisations, etc. Et de l'autre la perspective d'une râclée électorale impose de laisser s'exprimer la soupape du mécontentement populaire, de sorte que les mesures les plus contraignantes sont abandonnées l'une après l'autre. Résultat la situation est irrésolue depuis un an.
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| Grecfrites | Jeune Communiste | 235 messages postés |
| Posté le 21-03-2021 à 09:41:56
| À force de faire le funambule en voulant satisfaire tout le monde, le gouvernement poursuit la situation d'entre-deux qui ne freine ni la propagation du virus, ni les conséquences psycho-sociales. Je trouve le délai d'autorisation de Spoutnik V tellement aberrant !
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| pzorba75 | Grand classique (ou très bavard) | 1225 messages postés |
| Posté le 21-03-2021 à 10:43:16
| Xuan a écrit :
Et de l'autre la perspective d'une râclée électorale impose de laisser s'exprimer la soupape du mécontentement populaire, de sorte que les mesures les plus contraignantes sont abandonnées l'une après l'autre. Résultat la situation est irrésolue depuis un an. |
Aucun des candidats aux élections à venir ne propose une politique faisant face au défi sanitaire et à la crise économique et sociale. Pour la REM, c'est acté. Mais peut-on attendre la moindre des solutions de la fausse gauche européiste, mondialiste et anti communiste, ou de la droite ramollie jusqu'aux nationalistes? Un pas vers la solution impose de faire exploser l'union européenne, et tous les organes qui s'y rapportent pour que les peuples prennent en main les choix politiques pour eux mêmes, en restant internationalistes évidemment, ce qui rendra possible la vaccination avec les produits russes, chinois ou d'ailleurs s'ils sont efficaces. Ce ne sera pas le cas après les mascarades électorales à venir.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 21-03-2021 à 17:38:52
| pzorba75 a écrit :
...Un pas vers la solution impose de faire exploser l'union européenne, et tous les organes qui s'y rapportent pour que les peuples prennent en main les choix politiques pour eux mêmes... |
L'UE n'explose pas actuellement mais on constate que la crise sanitaire la secoue dans tous les sens et que des initiatives individuelles vont à l'encontre des décisions "communes". Et ces phénomènes se reproduisent. Le Fonds souverain russe (RDIF) a annoncé lundi que des accords de production du vaccin anti-Covid Spoutnik V ont été trouvés "avec des sociétés d'Italie, d'Espagne, de France et d'Allemagne" . Ce qui n'a pas manqué de soulever d'intenses controverses au plus haut sommet, en cause l'enterrement de première de l'affaire Navalny (et avec lui l'opération montée par les USA afin de briser toute sorte d'accord entre la RUssie et l'UE). Or il ne s'agit que de l'épidémie. La crise économique et financière annoncée se présente cette fois sous la forme d'une bulle monétaire gonflée par les USA et côté européen par une autre bulle de milliards versés par les Etats et que les peuples devront rembourser. On peut s'attendre à ce que la dette US soit de nouveau exportée et perturbe l'économie mondiale, avec des conséquences imprévisibles pour l'euro. Ceci signifie que les contradictions au sein de l'UE, que nous avions signalées depuis plusieurs années, vont encore s'accentuer en particulier entre le nord et le sud. Mais l'explosion de l'UE n'en découle pas nécessairement. Les Etats dominés peuvent-il entrer en conflit ouvert et définitif avec ceux qui les dominent ? D'un autre côté, "faire exploser l'UE" signifie une action concertée et synchronisée de ces peuples, et avant tout une action révolutionnaire et non souverainiste. Sinon c'est un Brexit. Autant dire qu'il serait infiniment plus facile de briser un Etat bourgeois et d'instaurer des rapports égaux avec les autres, ce qui n'exclut pas d'autres révolutions en Europe. Mais dans tous les cas il manque un parti révolutionnaire et un front uni révolutionnaire. Le pas qui s'impose est d'abord la reconstitution de ce parti. Tant la situation dans le PCF que celle les groupes communistes est bien compliquée, elle reflète aussi la conscience populaire qui est encore confuse. Cela dit la situation évolue très vite et nous pouvons être surpris et même débordés par les masses, ce ne serait pas la première fois.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 26-03-2021 à 23:21:22
| «Guerre mondiale d'un nouveau genre»: les concepteurs du Spoutnik V répondent aux accusations de Macron © Sputnik . Vladimir Trefilov https://fr.sputniknews.com/international/202103261045403272-guerre-mondiale-dun-nouveau-genre-les-concepteurs-du-spoutnik-v-repondent-aux-accusations-de-macron/ 12:34 26.03.2021 Par Dmitri Bassenko Dossier:La distribution du vaccin russe anti-Covid Spoutnik V dans le monde (125) Les concepteurs du vaccin anti-Covid russe Spoutnik V appellent à mettre fin à la politisation des vaccins après que le Président français a reproché à Moscou et Pékin d’imposer leur influence à l’UE sur fond des problèmes de vaccination qui la touchent. Les concepteurs du vaccin Spoutnik V ont réagi aux récentes déclarations d’Emmanuel Macron qui avait évoqué une «guerre mondiale d’un nouveau genre» face aux «velléités russes et chinoises d’influence par le vaccin» . Dans une publication rédigée en anglais sur Twitter, ils invitent à mettre fin à la politisation des vaccins et assurent œuvrer «pour la paix et non pour la guerre» . Dans le même temps, les concepteurs du Spoutnik V saluent l’envoi d’une équipe de chercheurs français en Russie pour évaluer le médicament et se félicitent de leur « partenariat avec la France qui nous a beaucoup aidés et contribué à notre combat commun contre le Covid» . «La Russie a proposé à la France de se joindre aux 10 autres pays qui ont accepté de produire le Spoutnik V. La production de divers vaccins est une route sûre vers l’indépendance en matière de vaccins. Ensemble, nous sommes plus forts» , soulignent-ils. Moscou et Pékin dans le viseur de Macron À l’issue d’un Conseil européen par visioconférence ce jeudi 25 mars, le Président de la République française a estimé que l’UE devait rester «souveraine» face aux tentatives de Moscou et Pékin de lui imposer son influence alors que des problèmes de vaccination persistent en Europe. «Nous sommes en train de nous mettre en capacité de produire pour les vaccins de seconde génération» , a assuré M.Macron, reconnaissant que «le virus continuera d'être là, de circuler, de muter» , ce qui nécessite bien une «réponse européenne». Un «moyen de propagande» pour Le Drian Le 26 mars, le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian a reproché à Moscou de faire de son vaccin anti-Covid Spoutnik V un outil de «propagande». «À la manière dont c’est géré, c’est plus un moyen de propagande et de diplomatie agressive qu’un moyen de solidarité et d’aide sanitaire» , a-t-il déclaré sur Franceinfo. Le ministre a en outre accusé la Chine et la Russie de mener «une politique d’influence par le vaccin avant même de vacciner leur propre population ». Or, précédemment, il avait estimé que «les vaccins n'ont pas de nationalité », car « l'important, c'est d'avoir un médicament qui marche» . «Échanges positifs» avec la partie russe Invité début février sur le plateau de TF1, Emmanuel Macron ne s’était pas montré défavorable à l’utilisation du Spoutnik V en France pour accélérer la campagne de vaccination, tout en rappelant qu’il s’agissait d’une «décision scientifique» . Il avait alors précisé avoir «pris l’initiative d’envoyer une mission scientifique en Russie pour échanger avec les équipes» sur le vaccin Spoutnik V. Bien que ces échanges aient été «tout à fait positifs» , M.Macron a fait valoir qu’il était impossible de distribuer le vaccin en France «tant que le producteur russe n’a pas soumis une autorisation de mise sur le marché à nos autorités» .
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 27-03-2021 à 18:59:48
| «Nous sommes en guerre, et c’est une guerre contre le virus, pas l’un contre l’autre». L’OMS a commenté la déclaration d’Emmanuel Macron sur «une guerre mondiale d'un nouveau genre», en référence notamment aux vaccins chinois et russes. Moscou a d’ailleurs fait part de son désaccord avec ces propos. https://fr.sputniknews.com/international/202103271045406998-une-guerre-contre-le-virus-pas-lun-contre-lautre-loms-reagit-aux-propos-de-macron-sur-linfluence/ S’exprimant à l'issue de la réunion des 27 qui s’est déroulée le 25 mars, le Président français a estimé que «nous sommes face à une guerre mondiale d'un nouveau genre» , dénonçant les «velléités de déstabilisation russes et chinoises d'influence par le vaccin» . Plus tard dans la journée, lors d’une conférence de presse virtuelle depuis Genève, Bruce Aylward, conseiller principal auprès du directeur général de l’OMS sur le Changement organisationnel, a commenté ces propos. «Honnêtement, nous sommes en guerre, et les dirigeants ont raison. Nous sommes en guerre, et c’est une guerre contre le virus, et pas l’un contre l’autre» , a-t-il affirmé. Admettant qu’il y a «beaucoup de tension», M.Aylward a dit penser que cela était dû à la nature de «la bataille» et que les dirigeants internationaux ont tous un «objectif commun»: «battre le virus». Réaction de Moscou Le même jour, le Kremlin a également réagi aux propos du Président français. Le porte-parole Dmitri Peskov a rétorqué que Moscou n'avait jamais tenté de politiser la lutte contre le Covid-19, choisissant une politique «responsable» durant la pandémie. «La Russie n'a pas eu, n'a pas et n'aura jamais aucune aspiration à utiliser le vaccin comme instrument d'influence» , a tenu à souligner M.Peskov. Il a également dit que Moscou appréciait le dialogue de confiance entre Vladimir Poutine et son homologue français, qu'ils n'éludaient jamais les sujets sensibles, mais qu'il existait des désaccords sur certains. Sur le compte Twitter du vaccin, les concepteurs du Spoutnik V se sont également prononcés sur la déclaration d’Emmanuel Macron. «Cher Emmanuel Macron, rendre les vaccins apolitiques est notre meilleur espoir de paix dans le monde et non de guerre. Nous apprécions l'envoi d'une équipe scientifique française sous la direction de Marie-Paule Kieny et notre partenariat avec la France qui nous a beaucoup aidés et a contribué à notre combat commun contre le Covid!» . NB : le point de vue russe - sputnik liste une série d'article sur le sujet https://fr.sputniknews.com/trend/vaccin-spoutnikv-europe-032021/
Edité le 27-03-2021 à 20:54:11 par Xuan
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| | pzorba75 | Grand classique (ou très bavard) | 1225 messages postés |
| Posté le 28-03-2021 à 19:21:06
| L'AP-HP est dirigée par Martin Hirsch, ENS (hors concours), énarque, formé chez les Emmaüs de l'Abbé Pierre. Une assurance tous risques pour que rien ne change et que ceux d'en bas apprennent à se serrer la ceinture en profitant de la solidarité chrétienne de ceux d'en haut.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 28-03-2021 à 23:24:08
| Très juste tout ce beau monde se renvoie le bâton merdeux. Il reste que les atermoiements, dus précisément à ces conflits d'intérêts, ont bientôt occasionné 93 000 morts. Que l'épidémie traîne depuis qu'ils ont commencé à "repousser le pic" , et que leur principal souci à part les élections, c'est de baver sur la Chine qui est sortie d'affaire en 2 mois et demi. Tous les jours les médias nous bassinent sur le confinement à venir, en alternance avec le "taux d'acceptabilité" , comme si la population acceptait que cette situation se prolonge encore. Mais ce n'est pas de l'épidémie dont les masses ont assez maintenant.
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| | pzorba75 | Grand classique (ou très bavard) | 1225 messages postés |
| Posté le 05-04-2021 à 07:40:27
| Très franchement, ce genre d'information doit figurer dans une rubrique "Pipole" ou "Poisson d'avril", le contenu des vidéos n'est pas une preuve de faits avérés. Maintenant le respect des règles imposées et leur respect par des ministres mérite un vrai travail de journaliste et, probablement celui d'historien scientifique, dans une cinquantaine d'années quand les archives policières seront ouvertes.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 05-04-2021 à 10:12:53
| Il s'agit bien de people , et les people c'est la bourgeoisie, sinon la grande bourgeoisie. L'intéressé - un collectionneur imbu de lui-même - a voulu faire le malin et maintenant il est cloué au pilori. Donc il se dédit, prétend qu'il a plaisanté, qu'il n'y a jamais eu de ministres et j'en passe. Pour éteindre ce petit scandale, Darmanin s'indigne et assure que l'enquête sera faite, qu'il n'y a pas de privilèges, etc. Les faits en eux-mêmes n'ont pas grande importance. C'est juste un trou de serrure sur le monde pourri de la grande bourgeoisie qui se gave dans des salons dorés alors que l'écart des richesses s'accroît sans cesse. C'est aussi une indication sur la mentalité facho-libertaire du je-fais-ce-qui-me-plait et de l'individualisme forcené. https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-vrai-du-faux/que-sait-on-de-ces-diners-clandestins-dont-les-images-sont-virales-sur-les-reseaux-sociaux_4342529.html Sur certaines chaînes ce matin les pompiers s'empressent d'éteindre le feu, de dénoncer le # mangeons les riches et les relents de lutte de classe .
Edité le 06-04-2021 à 13:20:05 par Xuan
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 15-04-2021 à 21:18:00
| 100 000 morts en France Compte tenu des décès non comptabilisés par ex à domicile, le chiffre est sûrement sous évalué. Extraits de l'Humanité. Je ne cite pas la totalité La France devient le huitième pays à franchir cette barre symbolique. Catherine Hill, qui considère qu’ «à vouloir sauver à la fois l’économie et la santé, la France a perdu sur les deux tableaux" En mars, l’étude EpiCov de l’Inserm montrait que les 10 % de Français les plus aisés étaient deux fois plus contaminés que la moyenne, notamment car « plus on monte en catégorie sociale, plus les relations sociales restent nombreuses », malgré les restrictions. Les riches seraient davantage contaminés et pourtant, selon l’Insee, ce sont les plus pauvres qui meurent principalement du Covid-19. En étudiant la surmortalité sur les deux premiers trimestres de 2020, l’institut a constaté qu’elle était bien plus élevée dans les milieux plus défavorisés. «C’est dans les quartiers bourgeois que la surmortalité est la plus faible. Et c’est dans les quartiers jeunes, défavorisés, avec des logements plus étroits et surpeuplés, que l’on meurt le plus par le Covid», explique Guy Burgel, professeur de géographie urbaine à l’université Paris-Nanterre. L’épidémie révèle ainsi une très grave inégalité d’accès aux soins et à une bonne santé.
Edité le 16-04-2021 à 08:12:16 par Xuan
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| pzorba75 | Grand classique (ou très bavard) | 1225 messages postés |
| Posté le 16-04-2021 à 04:27:54
| Xuan a écrit :
[g] L’épidémie révèle ainsi une très grave inégalité d’accès aux soins et à une bonne santé. |
C'est le scoop du jour. Faut-il déduire de cette analyse à la faillite de la gestion socialo-communiste des villes où les populations sont les plus pauvres? Roussel et Brossat feront-ils le bilan de leur action municipale dans les villes où les communistes dirigent, ou sont associés et complices des socialistes?
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 16-04-2021 à 08:32:26
| Je n'ai pas cité la totalité de l'article, qui se lamente pour l'essentiel et baigne dans le réformisme. L'Huma n'est plus le journal du PCF, elle reflète la ligne des liquidateurs. Ceci dit le PCF a été plutôt suiviste sur le sujet et nullement à l'avant-garde de la lutte contre l'épidémie. Cela dit le principal responsable de la catastrophe sanitaire est le gouvernement. La mortalité a augmenté de plus de 9% en 2020. Soit dit en passant, à propos des thèses qui ont nié l'épidémie. La cause principale réside dans les foirades répétées dont on ne peut plus tenir le compte parce que les seules actions positives n'ont pas été menées à terme ou ont été aussitôt contredites par des mesures opposées. La France se trouve en 22e place du classement mondial en termes d’injection de premières doses, ce qui infirme encore les déclarations optimistes de la députée LREM Anne Gentenet sur la base de statistiques mensongères
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| pzorba75 | Grand classique (ou très bavard) | 1225 messages postés |
| Posté le 16-04-2021 à 10:16:52
| Xuan a écrit :
J Cela dit le principal responsable de la catastrophe sanitaire est le gouvernement. La mortalité a augmenté de plus de 9% en 2020. |
L'analyse de la mortalité amenant à cette augmentation en 2020 n'est pas de l'avis de tous les scientifiques qui, en s'appuyant sur le taux de mortalité par tranches d'âge et par année depuis plus de 20 ans, disent que la mortalité en 2020 reste "normale", les taux de 2019 étant relativement bas à cause des épidémies moins virulentes en 2019 avec, automatiquement une plus belle moisson de morts en 2020. Une vidéo un peu longue, avec l'étude mathématique du taux de mortalité, développe là-dessus : https://www.youtube.com/watch?v=ZKGGAXDRVzI La crise actuelle est celle des politiques menées depuis au moins 40 ans, la responsabilité des socialo-communistes étant aussi lourde que celle des libéraux de droite. Je la fais pour ma part remonter aux réformes de Pompidou et ses premières ordonnances pour réformer la Sécurité Sociale un peu avant 1968.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 16-04-2021 à 14:07:07
| Le démantèlement de la santé publique ressort de plusieurs gouvernements dont le dernier, mais sa propre gestion de la crise sanitaire n'a plus de nom. En ce qui concerne le PCF je dirais que malgré des efforts de F. Roussel de marier la carpe et le lapin, il est divisé de facto . Il lui est impossible de diriger l'action des masses tant qu'une part - non majoritaire mais encore importante - de ses adhérents s'est opposée à une candidature indépendante de son candidat. Cette candidature reflète sa volonté de ne plus dépendre de la social-démocratie, mais l'objectif d'une société socialiste n'est pas encore affirmé nettement. Ce qui reflète des positions complètement opposées en son sein. Dans un autre fil j'ai signalé la position antichinoise du maire d'Ivry Philippe Bouyssou, qui a signé une charte de solidarité avec Dilnur Reyhan, Présidente de l' Institut ouïghour d'Europe. Dans le même temps des militants du PCF soutiennent activement la Chine. Là aussi il y a des oppositions irréductibles, incompatibles avec la cohabitation dans un seul parti. Cette cohabitation n'est pas viable. Tôt ou tard les militants sincères devront trancher. Les questions qui se posent c'est quand, et qui prendra la tête du PCF ? Je n'ai pas de réponse dans l'immédiat, de toutes façons notre but n'est pas de rejeter en bloc. L'objectif du PCMLF était "arracher la classe ouvrière au révisionnisme" , pour organiser ses éléments conscients dans un parti indépendant de la bourgeoisie. Quel sera ce parti ? A l'heure actuelle aucun ne peut jouer ce rôle, mais nous devons maintenir un lien avec les marxistes-léninistes au sein du PCF. J'en reparlerai dans le fil "pour un nouveau parti communiste".
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 10-05-2021 à 18:17:29
| Un article sur dnews épingle les commentaires de Macron sur la gestion de l'épidémie (trad. auto). Les commentaires de Macron sur la gestion "démocratique" de l'épidémie en Europe sont un modèle du genre. Il en ressort que la bourgeoisie a parfaitement enregistré l'échec des pays capitalistes, leurs cafouillages, contradictions et dominations, et notamment l'échec de l'unité européenne sur ce sujet. En comparaison la gestion de la crise par la Chine Populaire constitue un défi "sournois". Rien d'étonnant à voir Macron et d'autres dirigeants européens essayer de briser l'étreinte de la supériorité chinoise. Sauf qu'ils n'ont pas de solution indépendante, et ne peuvent sortir d'un camp que pour tomber dans un autre. C'est la règle d'une guerre mondiale. Le 9 mai, "Journée de l'Europe", le président français Emmanuel Macron a appelé l'Europe à renforcer sa coopération lors de la cérémonie d'ouverture du forum "Europe Future Conference", affirmant que "c'est le modèle européen qui nous a sauvés de l'épidémie" . Des médias complets ont rapporté le 10 mai que Macron avait mentionné le " régime autoritaire" dans son discours, affirmant que le "régime autoritaire" au nom de l'efficacité remettait sournoisement en question le système démocratique, ce qui le rend très regrettable. En revanche, de nombreux problèmes ont été exposés pendant tout le processus, de la préparation à la tenue du forum: il a été annulé en raison de querelles internes et la cérémonie d'ouverture a été retardée en raison de procédures chaotiques. Le journal "Le Monde" a déclaré que cela amène les gens à se demander si l'Europe peut obtenir la capacité et la volonté d'obtenir de véritables orientations politiques à partir de cette consultation. Lors de la cérémonie d'ouverture avec les dirigeants de l'UE ce jour-là, Macron a utilisé la lutte anti-épidémie européenne comme exemple pour promouvoir le " modèle européen ", affirmant que les différences entre les pays pendant l'épidémie ont mis en évidence la nécessité de "renforcer" le pouvoir de l'UE. Macron a déclaré qu'il pouvait entendre les critiques de l'Europe tous les matins, critiquant l'Europe pour avoir manqué des rendez-vous à des moments critiques. Face à ces voix, sa réponse était exactement le contraire: « Dans cette nouvelle crise épidémique de la couronne, c'est le modèle européen qui nous a sauvés. C'est le modèle européen avec lequel nous sommes profondément d'accord qui nous a permis de persévérer, et européen la coopération a sauvé des vies. Macron a déclaré: "Le modèle européen avec lequel nous sommes d'accord est un modèle fructueux, unifié et bienveillant. Nous ne devons pas le laisser affaiblir" . Dans le même temps, Macron a déclaré que le «régime autoritaire» au nom de l'efficacité remet en question sournoisement le système démocratique, ce qui le rend très regrettable. "Ils n'ont pas de système de solidarité comme l'Europe. La critique, les défis, les luttes, les querelles et les désaccords sont toutes des caractéristiques de l'Europe, et ils sont aussi ce qui rend l'Europe plus efficace. Cela nous permet d'exprimer des critiques démocratiquement." Il estime que lorsque l'Europe est confrontée à «l'autoritarisme», la meilleure réponse est «le pouvoir de la démocratie» , qui ne peut être gagnée que par l'efficacité et une réponse rapide. Il a déclaré qu'au début de l'épidémie, l'Europe avait des désaccords sur des questions telles que l'achat de masques ou la fermeture des frontières pendant un certain temps. "Cette faiblesse illustre la difficulté de la coordination, donc l'Europe doit renforcer les capacités communes." Macron a également déclaré: "La démocratie européenne est un compromis et une démocratie équilibrée. C'est un avantage que nous devons protéger, mais lorsque nous serons étouffés par nos propres procédures compliquées, cela révélera également ses faiblesses." Cependant, la version européenne du "politicien" américain a déclaré le 9 mai qu'avant la cérémonie d'ouverture, les hauts fonctionnaires impliqués dans le projet se disputaient encore sur la manière de prendre la décision finale. Il existe encore de nombreuses contradictions au sein de l'UE. Déclarer l'échec . C'est presque à la dernière minute que Guy Verhofstadt, le président de la branche du Parlement européen, a annoncé qu'après trois négociations très intenses, ils étaient parvenus à un accord préliminaire qui a permis le bon déroulement de la cérémonie d'ouverture. Le Monde a rapporté que cela faisait douter de la capacité et de la volonté de l'Europe d'obtenir de véritables orientations politiques à partir de cette consultation. Afin de promouvoir l'intégration européenne, l'Union européenne a également lancé une initiative similaire en 2002, qui a donné naissance au «Projet de Constitution de l'Union européenne», mais la France et les Pays-Bas ont voté en faveur du rejet du projet et ont été mis de côté.
Edité le 10-05-2021 à 18:18:02 par Xuan
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| pzorba75 | Grand classique (ou très bavard) | 1225 messages postés |
| Posté le 10-05-2021 à 18:29:44
| L'article manque de clarté, un peu à l'image de la politique de Macron face à l'épidémie Covid. Sur le fond, Macron se rend compte de ses limites, qu'il qualifie élégamment de faiblesses européennes.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 10-05-2021 à 19:03:58
| Exactement, la confusion de ses déclarations est à l'image de la stratégie déployée , une sorte d'errance de confinement en contre-ordres et au doigt mouillé, tandis que l'UE s'écharpait pour les vaccins, se disputait avec les USA et Astra Zeneca. Et se dispute encore...
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 14-07-2021 à 23:29:49
| Intéressant article du Figaro qui réagit à la décision du gouvernement : ne pas imposer le vaccin à tous mais imposer la sanction. Evidemment cette attitude est d'une lâcheté insigne, tout-à-fait dans le style Jésuite de Macron, parce qu'il ne veut pas se mettre toute la population à dos, et continuer à se revendiquer de la démocratie , après avoir parlé de guerre contre le virus. Mais il n'y a pas de démocratie en temps de guerre.
_______________ https://www.lefigaro.fr/vox/politique/allocution-d-emmanuel-macron-le-pass-sanitaire-introduit-une-rupture-fondamentale-dans-notre-contrat-social-20210713?fbclid=IwAR3eQYbGzCt0iFvnB3xgYAjq0MRNECL2TEidO8xjnq0tQJQlPcgUHUPGFGw Allocution d'Emmanuel Macron: «Le pass sanitaire introduit une rupture fondamentale dans notre contrat social» FIGAROVOX/TRIBUNE - Alors que le chef de l'État a annoncé, lundi, l'obligation vaccinale pour les personnels de santé et l'extension du pass sanitaire à de nombreuses activités, l'analyste politique Mathieu Slama estime que ces nouvelles mesures sont une aberration éthique, juridique et démocratique. Mathieu Slama relève la phrase « Partout, nous aurons la même démarche : reconnaître le civisme et faire porter les restrictions sur les non vaccinés plutôt que sur tous » . Cette phrase sidérante a été prononcée par Emmanuel Macron lors de son allocution d'hier soir, qui marque une étape supplémentaire dans le délitement démocratique de notre pays. L'extension du pass sanitaire, en particulier, constitue une atteinte essentielle non seulement à nos libertés, mais à notre contrat social et au concept même de citoyenneté tel qu'il s'est imposé depuis Rousseau. En étendant le pass sanitaire à tous les lieux de loisirs et de culture rassemblant plus de 50 personnes, en l'élargissant aux cafés, restaurants, centres commerciaux, hôpitaux, maisons de retraite, établissements médico-sociaux ainsi qu'aux trains et aux cars pour les trajets de longue distance, le gouvernement rend de facto la vie des non-vaccinés impossible, ou très difficile. En faisant cela, il instaure une inégalité de fait entre le vacciné et le non-vacciné et introduit donc une rupture fondamentale dans notre contrat social, fondé sur l'adhésion rationnelle du citoyen à l'intérêt général, son consentement libre et éclairé et l'égalité devant le droit. Tous ces principes fondateurs de notre démocratie sont réduits en morceaux. Le gouvernement avance pas à pas, subit les évolutions de la crise et va à chaque fois un peu plus loin dans les mesures autoritaires et liberticides, finissant par se dédire de ses anciennes promesses . Mathieu Slama Il y a d'abord, dans cette décision prise par Macron, un reniement de la parole donnée. Le gouvernement n'avait-il pas promis que le pass sanitaire ne pourrait pas concerner les actes du quotidien ? Emmanuel Macron n'avait-il pas annoncé que la vaccination ne serait pas rendue obligatoire, et que son objectif était de convaincre par l'information et la pédagogie ? Il s'est passé ce qu'il se passe depuis le début de la crise : le gouvernement avance pas à pas, subit les évolutions de la crise et va à chaque fois un peu plus loin dans les mesures autoritaires et liberticides, finissant par se dédire de ses anciennes promesses. Que dire, d'autre part, de la manière dont cette décision gravissime est prise ? Depuis le début de la crise sanitaire, le Parlement est réduit à une chambre d'enregistrement et toutes les décisions sont prises par un homme seul, le chef de l'État, assisté par un Conseil scientifique non élu et délibérant au sein du Conseil de Défense dans la plus grande opacité. Il n'en va pas différemment de la décision d'hier soir, où Macron a annoncé les nouvelles mesures sanitaires sans la consultation du Parlement, qui sera sommé de voter le texte de loi en urgence et sans réel débat démocratique. Cette crise majeure de nos institutions parlementaires et démocratiques devrait interroger quiconque se soucie de l'équilibre de nos institutions. Il y a ensuite, dans ces annonces, des problèmes juridiques immenses. Le Conseil d'État avait validé le pass sanitaire le 6 juillet dernier au motif qu'il ne concernait pas les activités quotidiennes, tandis que la CNIL donnait également son feu vert parce que la version initiale du pass sanitaire excluait « les activités de la vie courante (lieux de travail, restaurants, commerces…) ». Comment ces institutions, censées nous protéger de l'arbitraire et des atteintes à nos libertés fondamentales, justifieront leur (probable) validation de la nouvelle mouture du pass ? Vont-elles se dédire ? Justifier ce durcissement par la remontée du variant Delta ? Depuis le début de la pandémie, le Conseil d'État et le Conseil Constitutionnel n'ont cessé de légitimer les mesures les plus attentatoires à nos droits fondamentaux et à notre Constitution. Il n'y a plus, aujourd'hui, de garde-fous juridiques contre les excès du pouvoir sanitaire. Le pass sanitaire généralisé, c'est tout un système répressif et disciplinaire qui se met en marche subrepticement, aux antipodes des principes démocratiques qui ont fondé notre République. Mathieu Slama Ces annonces signifient aussi que nous entrons dans une société répressive, où la police pourra, comme l'a rappelé Gabriel Attal après l'intervention du chef de l'État, effectuer des contrôles à l'aveugle des pass et réprimer les récalcitrants ; une société où les Français eux-mêmes pourront vérifier le QR Code de leurs concitoyens et ainsi jouer un rôle de police ; une société où chaque action de la vie quotidienne sera soumise à des règles disciplinaires strictes et contrôlées. Bref, le pass sanitaire généralisé, c'est tout un système répressif et disciplinaire qui se met en marche subrepticement, aux antipodes des principes démocratiques qui ont fondé notre République. La manière dont le gouvernement a orchestré cette mise au pas du non-vacciné mérite d'ailleurs qu'on en dise un mot. Depuis plusieurs semaines, le gouvernement a décidé de faire du non-vacciné le bouc-émissaire de la situation sanitaire. La rhétorique gouvernementale est simple : « si nous devons nous reconfiner à la rentrée, ce sera la faute des non-vaccinés, et il est hors de question que les vaccinés payent pour ceux qui ont décidé de faire preuve d'incivisme ». Tout un chantage au reconfinement s'est mis en place, avec pour conséquence un climat absolument détestable où le non-vacciné est devenu une sorte d'épouvantail collectif. Sur les réseaux sociaux, la haine se déverse, certains allant même jusqu'à demander qu'on enferme les récalcitrants ou qu'on leur fasse payer tous les frais d'hospitalisation liés au Covid. Et sur les chaînes de télévision, certains chroniqueurs ont participé de ce climat haineux, certains allant même jusqu'à appeler à ce que la police vienne chercher les non-vaccinés pour les amener en centres de vaccination, d'autres appelant à rendre le plus difficile possible la vie des non-vaccinés. Le pays entier est pris d'une fureur répressive et autoritaires. Le plus inquiétant est que les citoyens eux-mêmes plébiscitent, dans leur majorité, ces atteintes à l'État de droit. Mathieu Slama Il faut ici s'interroger sur la rupture démocratique que tout cela représente. L'état d'exception permanent, la rupture d'égalité entre les citoyens, la mise en place d'un dispositif disciplinaire et répressif, cette bureaucratisation à l'extrême des rapports sociaux, tout cela n'a aucun équivalent dans notre histoire récente. Il s'agit même, comme l'a joliment écrit Giorgio Agamben, d'un renversement complet de l'idée même de citoyenneté, où le nouveau citoyen n'a de droits qu'à la condition qu'il produise la preuve de sa bonne santé. Se rend-on compte de ce que signifie le fait que la citoyenneté est désormais conditionnée à la bonne santé ? Qu'un citoyen vacciné a des droits qu'un non-vacciné ne possède pas ? Que la vie d'un non vacciné est désormais similaire à ce que nous avons vécu pendant le confinement ? Toutes les blessures infligées à notre modèle démocratique depuis le début de la crise ne cicatriseront pas facilement. Le plus inquiétant est que les citoyens eux-mêmes plébiscitent, dans leur majorité, ces atteintes à l'État de droit. Et que les mesures disciplinaires fonctionnent, comme en témoigne la saturation du site de prise de rendez-vous pour la vaccination DoctoLib quelques minutes après le discours du chef de l'État. Sans contre-pouvoir et avec un tel assentiment populaire, comment sortir de cette spirale liberticide qui semble n'avoir aucune fin ? Essayons donc, face à l'hystérie qui embrume notre jugement, de poser quelques principes clairs et de bon sens. D'abord, il n'y a nul besoin de pass sanitaire ou de vaccination obligatoire. La vaccination protège celui qui décide de se faire vacciner des formes graves du virus : le non-vacciné n'est donc une menace que pour lui-même. La vaccination est donc un choix purement individuel qui doit relever de la seule décision rationnelle de chaque citoyen. Les personnes vaccinées sont protégées, les autres choisissent en leur âme et conscience de prendre un risque pour eux-mêmes. Ensuite la citoyenneté ne se divise pas. Le pass sanitaire, qui créé de facto deux catégories de citoyens selon qu'ils sont vaccinés ou non, est une aberration éthique, juridique et démocratique. Il n'a pas sa place dans notre démocratie. Enfin, le virus ne disparaîtra pas. Il faut apprendre à vivre avec, sortir de l'état d'exception et faire confiance au libre-arbitre et à la responsabilité de chacun. La France n'est pas une cour d'école à discipliner, mais un pays où les citoyens ont des devoirs et des droits, et parmi ces droits figure la liberté de disposer de son corps. L'État doit encourager les Français à rester prudents et à se protéger du virus, mais il doit le faire comme il l'a fait pour l'épidémie du Sida : en privilégiant l'information et la pédagogie plutôt que la coercition. Ce n'est que de cette manière que l'on retrouvera un chemin qui soit celui de la liberté et non de la servitude.
_______________ Naturellement, les antivax se sont déchaînés, aussi bien dans le camp libertaire que dans celui de M. Le Pen et Cie. Si on observe le monde de plus haut, on s'aperçoit qu'au moment où des occidentaux revendiquent le droit de ne pas se faire vacciner, la Tunisie réclame des vaccins à cor et à cris, l'Afrique est particulièrement démunie, L'Indonésie subit une grave crise sanitaire, et que la plupart des pays du tiers monde n peuvent même pas se faire vacciner.
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 15-07-2021 à 14:18:01
| La crise du covid remet en cause des décennies d’illusions sur la « liberté individuelle », comme la guerre hors limites de Trump a remis en question le néolibéralisme. Pour sanctionner la Chine, Trump avait interdit à des entreprises US de commercer avec elle. C’était la négation même des principes commerciaux néolibéraux, et le Démocrate Joe Biden poursuit et ajoute de nouvelles sanctions. Au moment où le chien le plus stupide de l’ouest, Jean-Yves Le Drian, inaugure une mini copie de la statue de la liberté à l’ambassade française aux USA, Mathieu Slama s’étouffe d’indignation dans le Figaro (article ci-dessus) Rappelons cet engagement de Macron le 30 avril « Le pass sanitaire ne sera jamais un droit d'accès qui différencie les Français. Il ne saurait être obligatoire pour accéder aux lieux de la vie de tous les jours comme les restaurants, théâtres et cinémas, ou pour aller chez des amis. » Egalement la Résolution 2361 du Conseil de l’Europe (28 janvier 2021) : Avis consultatif - l’Assemblée demande instamment aux États membres et à l’Union européenne : Article 731 : « de s’assurer que les citoyennes et les citoyens sont informés que la vaccination n’est pas obligatoire et que personne ne subit de pressions politiques, sociales ou autres pour se faire vacciner, s’il ou elle ne souhaite pas le faire personnellement » Article 732 : « de veiller à ce que personne ne soit victime de discrimination pour ne pas avoir été vacciné, en raison de risque potentiel pour la santé ou pour ne pas vouloir se faire vacciner » Ainsi Macron nie et contourne ses propres promesses et les règlements qu’il a lui-même soutenus, avec un jésuitisme qui doit beaucoup à l’école La Providence d’Amiens. Au lieu d’imposer la vaccination à tous, il a imposé la punition. Il vient que la solution collective à un problème collectif, balayée dès le début au nom de la liberté individuelle, du calendrier électoral et autres principes « intangibles », revient par la force des choses, accélérée par la crise du covid et les impératifs capitalistes, puisque les confinements à répétition sans test généralisé ont tous échoué. Et les libertaires anarchistes ou fachos sont sur des charbons ardents. « Quelquefois je vois au ciel des plages sans fin couvertes de blanches nations en joie. Un grand vaisseau d'or, au-dessus de moi, agite ses pavillons multicolores sous les brises du matin. J'ai créé toutes les fêtes, tous les triomphes, tous les drames. J'ai essayé d'inventer de nouvelles fleurs, de nouveaux astres, de nouvelles chairs, de nouvelles langues. J'ai cru acquérir des pouvoirs surnaturels. Eh bien ! je dois enterrer mon imagination et mes souvenirs ! Une belle gloire d'artiste et de conteur emportée ! Moi ! moi qui me suis dit mage ou ange, dispensé de toute morale, je suis rendu au sol, avec un devoir à chercher, et la réalité rugueuse à étreindre ! Paysan ! Suis-je trompé ? la charité serait-elle sœur de la mort, pour moi ? Enfin, je demanderai pardon pour m'être nourri de mensonge. Et allons. Mais pas une main amie ! et où puiser le secours ? » A. Rimbaud L’expérience prouve que la Chine a mis en place un système décrié par tout le monde ici au nom de la liberté individuelle, mais depuis un an et demi les chinois ont la liberté d’aller au cinéma, à la piscine et au restaurant. Le fond du sac est qu’en cas d’épidémie, le confinement est nécessaire, le port du masque est nécessaire, les tests généralisés et systématiques sont nécessaires (pour sortir du confinement et non par convenance personnelle), et la vaccination aussi est nécessaire. Il est temps de penser collectif, mais l’apprentissage est douloureux.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 15-07-2021 à 14:38:48
| On comparera avec cet article de Global Times. Il y a eu trois clusters dans le Guangxi en février 2020, et plus récemment dans le Guangdong qui en est proche. Mais il ressort surtout que les provinces sont poussées à faire progresser la vaccination d'une part, qu'elles ont une certaine latitude d'autre part. On voit aussi que les décisions prises ne sont pas acceptées sans discussion ni débat. Pas de vaccin, pas d'éducation. Une politique stricte de vaccination dans les villes du Guangxi suscite la controverse Par Liu Caiyu Publié: 14 juil. 2021 20:57 https://www.globaltimes.cn/page/202107/1228678.shtml Les étudiants peuvent ne pas être autorisés à entrer dans les campus scolaires si leurs parents ne reçoivent pas de vaccins COVID-19, selon une nouvelle politique à Guiping, dans la région autonome Zhuang du Guangxi (sud de la Chine). La mesure a suscité la controverse car c'est la mesure la plus stricte à ce jour pour pousser à l'inoculation. Au moins deux régions de la région autonome Zhuang du Guangxi ont publié de tels avis, y compris les villes de Guiping et Pingliu. Ils exigent que les membres de la famille en bonne forme physique reçoivent des vaccins pour en obtenir un s'ils ont un membre de la famille à la maternelle, au collège ou au lycée, sinon, les élèves ne seront pas autorisés à aller à l'école, selon les avis publiés par les anti- équipes de commandement de l'épidémie des deux régions lundi. « Veuillez vous faire vacciner dès que possible au cas où vos enfants devraient entrer à l'école » Un membre du personnel de l'école primaire de Yifu dans la ville de Guiping a confirmé mercredi au Global Times que l'école mettra en œuvre la politique en demandant aux parents des élèves de se faire vacciner lorsque le nouveau semestre commencera en septembre. Alors que le calendrier de vaccination de la Chine entre dans la seconde moitié de la phase, les gouvernements locaux subissent des pressions pour atteindre l'objectif de vaccination. Cela survient particulièrement à un moment critique où la Chine a vu au moins deux épidémies nationales déclenchées par la variante Delta. Mardi, environ la moitié de la population chinoise avait été vaccinée. Liu Changsong, un avocat du cabinet d'avocats Beijing Mugong, a déclaré mercredi au Global Times que demander aux étudiants de partager la responsabilité conjointe avec des personnes qui ne reçoivent pas de vaccin peut constituer une violation de la loi sur l'éducation obligatoire, car la loi protège les droits des étudiants à recevoir une éducation. À l'instar de la lutte contre l'épidémie, la vaccination constitue un autre test pour la gouvernance à la base. Mais les approches universelles et radicales ne sont pas appropriées. La vaccination doit être volontaire, ce qui signifie que les choix individuels doivent être respectés et que tous les cas particuliers doivent être prioritaires, a déclaré Liu. Certains internautes sur Sina Weibo qui ont choisi de ne pas recevoir le vaccin pour diverses raisons ont publié des commentaires disant que leurs choix devaient être compris et respectés. Avant la publication des avis par le Guangxi, de nombreuses régions ont également publié des avis indiquant que les personnes non vaccinées ne seraient "en principe" pas autorisées à entrer dans les lieux publics, notamment les écoles, les maisons de retraite, les gares, les hôtels et les marchés à partir de fin juillet. Après que la politique ait déclenché une controverse en ligne, les gouvernements locaux des provinces du Zhejiang et du Jiangxi ont précisé qu' « en principe, les personnes qui ne reçoivent pas de vaccin ne devraient pas entrer dans les lieux publics » n'équivaut pas à « forcer les gens à se faire vacciner » . Les gens sont tenus d'obtenir des certificats de contre-indication s'ils ne reçoivent pas de vaccins.
Edité le 15-07-2021 à 19:40:51 par Xuan
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