| | | | | Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 15-08-2021 à 00:16:47
| Contre le pass sanitaire : quels sont les principaux slogans et symboles des manifestants ? Par sudouest.fr avec AFP Publié le 14/08/2021 à 11h20 https://www.sudouest.fr/sante/coronavirus/quels-sont-les-principaux-slogans-et-symboles-des-opposants-au-pass-sanitaire-4925435.php « Mon corps, mon choix », « Mais qui ? », l’étoile jaune : Le mouvement anti-pass sanitaire, à nouveau ce samedi dans les rues du pays, a ses codes et slogans, souvent détournés de débats sociétaux antérieurs Le mouvement anti-pass sanitaire, actif sur les réseaux sociaux et à nouveau ce samedi 14 août dans les rues du pays, a ses codes et slogans, souvent détournés de débats sociétaux antérieurs, allusions cryptées ou références de la sphère complotiste. Voici quelques clés pour mieux les comprendre. « Mon corps, mon choix » « My Body, my choice » est le slogan emblématique des mouvements féministes d’après mai 1968 puis des « pro-choix », les militants du droit à l’avortement aux États-Unis. Il a largement été détourné par une frange antivax américaine du Parti républicain. Souvent associé au dessin d’une seringue barrée, il est aujourd’hui à travers le monde l’un des slogans les plus récurrents dans les manifestations contre la vaccination. « Mais Qui » ? Ce slogan antisémite est apparu à plusieurs reprises dans les cortèges anti-pass en France à la suite d’un entretien accordé en juin sur la chaîne CNews à un général à la retraite, Daniel Delawarde, signataire d’une tribune évoquant « le délitement » de la France publiée par l’hebdomadaire Valeurs actuelles. À la question « qui contrôle la + meute médiatique + ? », il avait répondu « la communauté que vous connaissez bien », avant d’être coupé par le présentateur, Jean-Marc Morandini. Une enseignante, ex-membre du Front national et ex-élue locale, qui avait brandi à Metz ce signe agrémenté de noms de responsables politiques, hommes d’affaires et intellectuels pour la plupart juifs, a été interpellée lundi à Hombourg-Haut (Moselle) et sera jugée en septembre pour provocation à la haine raciale. Étoiles jaunes Les références à la Shoah se sont multipliées en France dans les manifestations contre le confinement, puis contre l’extension du pass sanitaire. Ses opposants n’hésitent pas à comparer leur situation à celle des juifs pendant la Seconde guerre mondiale. Des étoiles jaunes détournées, barrées de la mention « non vacciné » ont été vues dans plusieurs cortèges en France, avant d’en disparaître la semaine dernière. Ce détournement avait suscité une vague d’indignation, notamment auprès d’enfants de rescapés de la Shoah qui ont dénoncé une comparaison inappropriée et une manière de relativiser l’holocauste. « Pas un rhinocéros » « Je ne suis pas un rhinocéros, je reste humain, je ne capitulerai pas ». Via des badges payants et une pétition en ligne, le mammifère à corne est devenu l’un des symboles de ralliement des soutiens de Florian Philippot, ancien du Rassemblement national en pointe de l’opposition au pass sanitaire. Il s’agit d’une référence à l’excipit de la pièce de théâtre de Ionesco dans laquelle une épidémie de rhinocérite frappe la population, apeurant les habitants d’une ville et les métamorphosant bientôt en animaux soumis. « J’y ai pensé tout de suite en voyant la folie covidiste », explique Florian Philippot, chef des « Patriotes », dans une vidéo devenue virale. « Touche pas à mes enfants » En réaction à l’idée d’étendre la vaccination aux moins de 12 ans, la mobilisation autour de ce slogan a été lancée en avril par l’avocat Fabrice Di Vizio, nouvelle star des milieux complotistes, et ancien candidat du Parti chrétien-démocrate de Christine Boutin, qui affiche aujourd’hui sa proximité avec Florian Philippot. Dans sa version anti-vaccination, ce détournement du slogan antiraciste des années 1980 « Touche pas à mon pote » reprend le thème de l’inquiétude pour les enfants, un marqueur de l’extrême droite qui a essaimé du mouvement de la Manif pour tous en passant par le mouvement QAnon et sa rhétorique d’un complot pédophile.
Edité le 15-08-2021 à 08:23:04 par Xuan
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 15-08-2021 à 00:17:46
| Près de 215.000 personnes ont manifesté partout en France ce samedi, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur, contre 237.000 le week-end dernier.
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| pzorba75 | Grand classique (ou très bavard) | 1225 messages postés |
| Posté le 15-08-2021 à 11:44:15
| Xuan a écrit :
[centre][size=20] [g] « Touche pas à mes enfants » En réaction à l’idée d’étendre la vaccination aux moins de 12 ans, la mobilisation autour de ce slogan a été lancée en avril par l’avocat Fabrice Di Vizio, nouvelle star des milieux complotistes, et ancien candidat du Parti chrétien-démocrate de Christine Boutin, qui affiche aujourd’hui sa proximité avec Florian Philippot. |
Philippot a aussi mangé aux râteliers de la "gauche" quand il était avec la bande à Chevènement, ce qui ne le rajeunit pas.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 15-08-2021 à 17:12:51
| C'est juste, il avait essayé de donner au programme du FN une apparence plus populiste mais sa ligne a foiré. Qu'il essaie de se rapprocher de Boutin en dit long sur ses véritables motivations. Le 15 juillet il a annoncé sa candidature pour les présidentielles, et le mouvement anti pass / anti vax lui sert de tremplin alors que Le Pen reste à l'abri. La gauche qui manifeste à côté de lui n'est pas prête à l'élire, mais les gilets jaunes qui s'étaient écartés du RN peuvent être récupérés. Dans tous les cas il ressort que sa candidature, comme celle évoquée de Zemmour, sert à casser les pattes de Le Pen https://www.rfi.fr/fr/france/20210813-nt
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| pzorba75 | Grand classique (ou très bavard) | 1225 messages postés |
| Posté le 15-08-2021 à 18:34:36
| Ni le passe sanitaire ni le climat ne forment un programme. Les agitations des derniers weekends sont bien utiles pour passer sous silence la débandade des impérialismes américain et européen en Afghanistan et pas que là!
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 15-08-2021 à 19:10:02
| et pour refiler en douce la loi sur le séparatisme...
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 15-08-2021 à 23:19:50
| pzorba75 a écrit :
... Philippot a aussi mangé aux râteliers de la "gauche" quand il était avec la bande à Chevènement, ce qui ne le rajeunit pas. |
C'est une observation intéressante si on relie avec les manifestations anti pass. Philippot est initialement un gaulliste passé successivement du RPF de Pasqua au Rassemblement pour l'indépendance et la souveraineté de la France - RIF, c'est-à-dire un nationaliste bourgeois farouchement anticommuniste et impérialiste. En 2002 (il avait 21 ans) il a soutenu Chevènement et s'est opposé aux accords de Maastricht. En 2005 il participe à un meeting de Mélenchon contre ce traité mais ne le rejoint pas. En 2009 il se joint à Marine Le Pen. De 2009 à 2011 il contribue à Marianne et se rapproche de nouveau du cercle Chevènement. En 2012 il est vice-président du FN où il essaie de récupérer l’électorat de Mélenchon. Son association Les Patriotes est rattachée au FN mais il le quitte en 2017, peu suivi. Son objectif est de rassembler la sphère souverainiste à gauche et à droite. Pendant l’épidémie, il s’est opposé au port du masque, a défendu Raoult et critiqué la vaccination. Il dénonce dans le pass sanitaire une « évolution à la chinoise ». Concernant la mondialisation il juge qu’elle ne profite qu’à la Chine et espère que la crise sanitaire permettre de « remettre à plat le système » Il existe donc des passerelles entre une certaine gauche non libérale et lui. D'une part sur le Frexit, d'autre part contre la Chine. Reste à savoir si le CAC 40 le soutiendra. Ses derniers scores électoraux ont plutôt été des fiascos. Pour le moment son premier objectif est de récupérer des gilets jaunes.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 16-08-2021 à 13:34:36
| NB : on ne voit pas de black blocks dans les manifestations cette fois La France endure un cinquième week-end de manifestations La colère contre le passeport santé de Macron monte Par l'AFP Publié: 15 août 2021 18:18 https://www.globaltimes.cn/page/202108/1231513.shtml Plus de 200 000 manifestants ont défilé samedi à travers la France contre un laissez-passer sanitaire défendu par le président Emmanuel Macron pour vaincre le COVID-19, alors même que la mesure a déjà été appliquée. Le ministère de l'Intérieur a déclaré qu'un total de 214 845 personnes, dont près de 14 000 à Paris, ont participé aux manifestations à l'échelle nationale, en baisse d'environ 22 000 par rapport au week-end dernier, mais toujours fortes pour le cinquième week-end consécutif. Macron considère le laissez-passer sanitaire – qui rend la vaccination essentielle pour poursuivre les activités de routine comme siroter un café dans un café ou voyager dans un train – comme la clé pour sortir de la pandémie et éviter de nouveaux blocages. Mais les manifestants – un mélange éclectique d'activistes d'extrême droite, de gilets jaunes anti-inégalités, d'anti-vaccins et de militants des libertés civiles – disent que la politique empiète sur la liberté fondamentale si prisée par les Français. Deux manifestations distinctes avaient lieu à Paris - signe de l'incapacité des manifestants à s'unir pleinement - avec des slogans comme "France libre!" "arrêtez la folie corona" ou "oui à la liberté de choisir" scandé et brandi. Yann Fontaine, 30 ans, qui travaille dans une étude notariale, a déclaré qu'il considérait que le laissez-passer sanitaire est une mesure qui "tue la liberté et est ségrégationniste". Contrairement aux manifestations des gilets jaunes de 2018, aucun incident majeur n'a été signalé dans ces manifestations. Mais le nombre de manifestants reste important et ne montre aucun signe de diminution. Environ 237 000 personnes se sont rassemblées le 7 août dans toute la France, dont 17 000 à Paris, a indiqué le ministère de l'Intérieur, dépassant les 204 000 enregistrées le week-end précédent et un nombre extrêmement inhabituel pour des manifestations au plus fort des vacances d'été. Les manifestants accusent le gouvernement de minimiser les chiffres qui descendent dans la rue. Un collectif appelé Le Nombre Jaune a publié une ventilation détaillée ville par ville sur Facebook dans le but de montrer que les chiffres réels de la semaine dernière étaient de 415 000. D'autres manifestations avaient lieu dans des villes, notamment dans le sud, dont Toulon, Montpellier, Nice, Marseille et Perpignan, où les chiffres ont parfois dépassé ceux de Paris. Macron, qui risque sa réélection en 2022, a fait preuve de peu de patience face aux demandes des manifestants tandis que son ministre de la Santé Olivier Veran s'en est pris la semaine dernière à un mouvement "dont on parle beaucoup trop". AFP
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 16-08-2021 à 20:47:03
| TRIBUNE. « La critique de gauche du pass sanitaire se perd dans une impasse confusionniste » La gauche se trompe lourdement si elle pense qu’en marchant contre le pass sanitaire, elle défend les libertés publiques. Elle renforce surtout les forces conspirationnistes et d’extrême droite, estime Philippe Marlière, professeur de sciences politiques à University College London. Par Philippe Marlière (professeur de sciences politiques) https://www.nouvelobs.com/idees/20210814.OBS47507/tribune-la-critique-de-gauche-du-pass-sanitaire-se-perd-dans-une-impasse-confusionniste.html?fbclid=IwAR0pUxh4alUhk-XGQC8JUL_u0n-_EUlY0baKPEyTxLxaK-HewgmLEJRrbxY Publié le 14 août 2021 à 09h00 La gauche sociale et critique navigue à vue sur la question du pass sanitaire. Elle commet des erreurs graves sur le plan éthique et politique. Celles-ci nourrissent le confusionnisme politique ambiant, et renforcent les forces conspirationnistes et d’extrême droite. La décision d’imposer un pass sanitaire pour accéder à certains lieux publics ou services est, en l’état actuel de la situation, insatisfaisante et comporte des zones d’arbitraire. Sa mise en place aurait pu être davantage justifiée si les vaccinés étaient définitivement immunisés contre le virus du Covid-19, et ne pouvaient le transmettre. Ce n’est pas le cas. Ce qu’il faut savoir sur le pass sanitaire qui entre en vigueur ce lundi Les modalités d’application sont également, pour une part, inadéquates : pourquoi l’imposer à l’extérieur sur les terrasses de café si les règles de distanciation sont respectées ? La décision contient des mesures contestables : un test négatif est valable pendant 72 heures (au lieu de 48 heures), ce qui donne plus de temps au virus de se multiplier dans l’organisme jusqu’au déclenchement de la maladie. Le virus peut être en incubation et non détectable lors du test et n’être repérable que le troisième jour. Le risque de transmission est donc allongé. Il est également légitime de dénoncer l’autoritarisme et l’amateurisme du gouvernement. Le pass sanitaire a été imposé, sans la moindre concertation et sans en expliquer les bénéfices potentiels. Emmanuel Macron, qui a pratiquement décidé seul de la politique sanitaire de la France depuis un an et demi (allant parfois à l’encontre des recommandations médicales), a encore imposé cette mesure controversée. Le débat bâclé à l’Assemblée nationale ne doit tromper personne. Bricolé à la va-vite Il faut aussi comprendre que le pass sanitaire est une pseudo-mesure bricolée à la va-vite pour pallier les carences graves de l’État social depuis le début de la pandémie (et avant) : absence d’investissement dans la santé publique (personnel et parc hospitaliers) ; campagne de vaccination erratique qui laisse de côté des populations précaires (les classes populaires, les racisés et la jeunesse) ; et messages sanitaires incohérents, voire mensongers (masques, gestes barrières). Le césarisme « démocratique » de la Ve République est bien entendu antidémocratique et attentatoire aux libertés publiques. À entendre certaines personnes pourfendre avec véhémence la « dictature sanitaire » ou le « tyran Macron », on pourrait penser qu’un coup d’État vient d’avoir lieu en France. Or, pour paraphraser un ex-président de la Ve, ce coup d’État a eu lieu en 1958, et il est permanent. L’outrance et l’hystérisation d’un débat complexe ne peuvent alors guère enrichir un point de vue sanitaire progressiste. Timidité affligeante En résumé, le pass sanitaire du gouvernement constitue une mesure aux effets positifs indéfinis et qui a été imposée sans débat citoyen. Cela suffit pour conclure que cet artifice de politique sanitaire sert, au mieux, à pas grand-chose. La gauche aurait pu prendre acte de la situation, et se concentrer sur l’essentiel : maintenir la pression sur le gouvernement pour que la campagne de vaccination soit menée de manière plus efficace et démocratique. Car les avis scientifiques convergent sur la question : seule la vaccination de tout ou partie de la population française et mondiale permettra de vaincre la pandémie. Contrairement à d’autres gauches qui militent activement en faveur de la vaccination (Bernie Sanders ou Alexandria Ocasio-Cortez aux États-Unis), la gauche française est d’une timidité affligeante sur la question. Au printemps 2020, Jean-Luc Mélenchon a imprudemment apporté son soutien au professeur Raoult qui préconisait la prise de chloroquine pour guérir du Covid. Cette opinion est aujourd’hui discréditée dans la communauté médicale internationale. Aujourd’hui, ces dirigeants prennent des positions tranchées contre la vaccination obligatoire (or dans les professions médicales, elle devrait l’être) ou affichent une empathie empressée envers celles et ceux qui ont fait le choix de ne pas se vacciner. Ces précautions sont, en théorie, compréhensibles, mais elles font passer au second plan un fait majeur : pour vaincre la pandémie, se vacciner est la solution la plus efficace et rapide ! En outre, ces atermoiements semblent donner raison à une nébuleuse anti-pass sanitaire qui est aussi, de facto, anti-vaccin. Surenchère verbale L’opposition au pass sanitaire est l’occasion de nombreuses manifestations confusionnistes à gauche. Pour ne citer que les prises de position les plus visibles dans les médias ces derniers jours : la signature de tribunes aux côtés de personnalités de la droite dure (exemple : dans « Libération » du 6 août, Sébastien Jumel, PCF, et François Ruffin, LFI, aux côtés de François-Xavier Bellamy, le député européen issu de la Manif pour tous) ; des prises de position démagogiques au ton apocalyptique d’intellectuels de gauche (exemple : Jean-François Bayart sur son blog hébergé par Mediapart, le 20 juillet), les amalgames catastrophistes à penchant conspirationniste (exemple : Barbara-Stiegler-Les-autorites-detournent-les-questions-sanitaires-pour-instaurer-uneBarbara Stiegler sur le site Reporterre, le 31 juillet) ; le repli virulent sur les positions anti-vaccin et anti-science de l’extrême droite (exemple : Laurent Mucchielli, passé de Mediapart à France Soir) et, de manière générale, une surenchère verbale brodant ad nauseam sur la soi-disant mise en place d’une « dictature » ou d’un « apartheid sanitaire ». À quel point de déboussolement confusionniste en est arrivée la gauche radicale française pour que des dirigeants d’Attac, de la Fondation Copernic, de LFI ou du NPA parlent ensemble le 22 juillet dans « Libération » de « la société de contrôle généralisé » en s’associant aux manifestations en cours ? Encore plus dangereuse est la croyance dans certains milieux de gauche que les cortèges anti-pass sanitaire esquissent un grand mouvement social et pro-libertés publiques. Jean-Luc Mélenchon a qualifié ces marches de « révolutions citoyennes observées dans le monde » . Cette illusion, qui ne repose sur aucune donnée tangible ou recherche de terrain, est pourtant communément développée sur les réseaux sociaux et dans certains médias orientés à gauche. Une lecture attentive des reportages de terrain, des interviews de type micro-trottoir, ainsi que le visionnage de vidéos des manifestations anti-pass sanitaire semblent, au contraire, contredire cette hypothèse. Les données observables montrent que dans ces cortèges anti-pass sanitaire on parle peu du… pass sanitaire, mais beaucoup du vaccin, que nombre de manifestants rejettent. L’opposition catégorique au pass sanitaire est davantage le fait d’intellectuels de gauche que de la masse indistincte des manifestants. Il semblerait que les manifestations anti-pass sanitaire soient un sideshow ; une distraction servant à amorcer un positionnement plus controversé au sein du public : le rejet du vaccin. La gauche commet une erreur d’appréciation grave en considérant que les populations anti-vaccin sont essentiellement les classes populaires précaires et racisées des zones urbaines. Celles-ci sont absentes des cortèges. Y sont surreprésentées les classes moyennes blanches et d’âge mur. Nébuleuse Une étude de la Fondation Jean-Jaurès (publiée le 9 août) portant sur la « défiance anti-vaccinale dans le Sud de la France » montre que les anti-vax constituent des populations sociologiquement et politiquement hétérogènes. La galaxie (ou nébuleuse) vaccino-sceptique se caractérise pour une forte appétence pour les médecines douces et alternatives, attractives auprès des cadres et diplômés du supérieur, pour les modes de vie New Age et alternatifs, néoruraux, retraités ou membres des petites classes moyennes se soignant par les plantes plutôt que par la médecine conventionnelle et les vaccins. Il existe également un fort courant « anti-élites » prétendant parler au nom d’un « peuple » essentialisé, qui forme la lame de fond des manifestations. Cette nébuleuse est réceptive aux idées complotistes de l’extrême droite qui est très active dans les cortèges. Les manifestations regorgent en effet de signes antisémites : les pancartes « Qui ? » qui suggèrent un complot juif derrière la vaccination ou le port d’étoiles jaunes des « résistants au vaccin » participent d’un négationnisme rampant. Il faut noter que la gauche, en général, minore, voire se désintéresse de ces actes antisémites. La gauche se trompe lourdement si elle pense qu’en marchant contre le pass sanitaire avec ces groupes, elle défend les libertés publiques. Les marcheurs anti-pass sanitaire qui soutiennent un agenda « anti-vax », sont aux antipodes de leur combat : ils défendent une conception libertarienne et égoïste de la liberté ; une « liberté négative » (Isaiah Berlin), celle de faire ce que bon leur semble, au mépris de la santé publique et du bien commun. Dans le patrimoine intellectuel de la gauche, il y a d’autres façons d’associer le développement des individualités et la défense des intérêts communs. La vaccination et la santé publique sont des valeurs sociales et un patrimoine commun. Il est curieux de voir une partie de la gauche se déliter sur cette question, et perdre tout repère. La Fédération de la Santé de la CGT vient d’appeler les personnels de santé à la « grève illimitée » * en opposition à l’obligation de vaccination faite au monde des soignants. Une branche du plus grand syndicat ouvrier de France vient, hélas, nourrir les cortèges confusionnistes propices à l’extrême droite.
______________ *NB : la CGT santé n'a pas appelé à la grève illimitée des personnels mais à l'action des personnels.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 22-08-2021 à 23:20:34
| La dernière mobilisation contre le pass et antivax a été moins nombreuse mais elle a continué a drainer droite, extrême-droite, syndicalistes, Insoumis et même communistes...en ordre dispersé. Il est probable que les rangs vont se clairsemer parallèlement à la mise en place des mesures de rétorsion et que les actions de résistance seront limitées en nombre surtout si elles sont violentes, ce qui n'est pas exclu. Compte tenu du tour pris par les manifestations où il s'est présenté en leader, il est clair que Philippot veut engranger le maximum de soutien pour sa candidature en 2022. Il a volé la vedette à Le Pen et coiffé Zemmour au poteau. S'il n'entraîne pas les militants Insoumis il a fait de leur groupe une opposition subalterne à Macron et peut espérer rallier quelques uns de leurs sympathisants sur le thème de la "Liberté". Mais dans tous les cas les Patriotes ne regroupent pas la majorité de la population loin s'en faut. Par contre ce qui est apparu dans la CGT traduit le passage de certains "gauchistes" au républicanisme le plus réformiste qui soit. On est loin du syndicat de classe, qui se rapproche ici des préoccupations de la petite-bourgeoisie sur le contrôle social et la vidéosurveillance, avec une hostilité particulière pour la Chine. La pandémie contraint à agir collectivement et à laisser de côté la conception d'un monde centré sur sa personne. La transformation se fera inexorablement mais l'apprentissage est douloureux. Il faut se battre contre les idées fausses, mais aussi pour la reconnaissance des vaccins russe, chinois et cubain, pour des tests généralisés, pour des contrôles effectifs, pour la levée des brevets, et surtout pour le partage des vaccins. Une pandémie - et dans le cadre actuel de la mondialisation - signifie qu'aucun pays n'est à l'abri tant que toute la planète n'a pas éradiqué le virus
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| pzorba75 | Grand classique (ou très bavard) | 1225 messages postés |
| Posté le 23-08-2021 à 06:26:28
| L'UE et les européistes français doivent disposer d'assez de "vaccins" occidentaux pour ne plus s'occuper des vaccins russes et chinois dont la reconnaissance n'est plus à l'ordre du jour. La priorité des dirigeants européens semble voir basculé sur l'accueil des collaborateurs afghans qu'il est urgent de mettre à l'abri pour éviter les grand déballage des affaires réalisées depuis le début des guerres de l'OTAN et de l'UE, pour l'essentiel des guerres américaines soutenues par les dirigeants européens, socialistes ou libéraux sans aucune différence. Les manifestations des derniers weekends restent assez faibles et surtout significatives dans des villes de province où le Front National était influent du temps de Le Pen père et maintenant en déclin avec l'héritière. Les syndicats de la gauche compréhensive avec les libéraux, pro climat et pro UE - pro OTAN, y compris de la CGT, comptent pour du beurre, leurs dirigeants préoccupés par les candidats aux prochaines élections où les derniers grenadiers élus du Parti Communiste risquent de passer à la case Pôle Emploi.
Edité le 23-08-2021 à 06:28:03 par pzorba75
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 23-08-2021 à 08:30:52
| quand je parle de reconnaissance de ces vaccins, il s'agit au moins de celle concernant l'arrivée de voyageurs chinois ou russes. Bien que l'OMS ait recommandé l'utilisation de leurs vaccins, Clément Beaune s'est évertué à rejeter non seulement leur utilisation mais aussi les voyageurs vaccinés avec.
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| pzorba75 | Grand classique (ou très bavard) | 1225 messages postés |
| Posté le 23-08-2021 à 10:08:37
| Xuan a écrit :
quand je parle de reconnaissance de ces vaccins, il s'agit au moins de celle concernant l'arrivée de voyageurs chinois ou russes. Bien que l'OMS ait recommandé l'utilisation de leurs vaccins, Clément Beaune s'est évertué à rejeter non seulement leur utilisation mais aussi les voyageurs vaccinés avec. |
Aprés avoir été formé par le socialiste JM. Ayrault, inoubliable premier ministre de Hollande et avoir grenouillé à la Commission Européenne de Bruxelles, c'est le pur produit de l'énarchie euro libérale dont il ne faut rien attendre. Ni en médecine, ni en diplomatie.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 23-08-2021 à 21:07:40
| Je signale ici la position du PCRF ; Contre le passe sanitaire, pour les libertés démocratiques, contre le capitalisme ! lundi 9 août 2021 Après plus d’un an de pandémie de Covid-19 en France, le « monde d’après » à la sauce Macron n’en finit plus de tomber le masque sur son lot continu de mesures autoritaires, réactionnaires et anti-sociales. Le 12 juillet dernier, Emmanuel Macron a annoncé l’extension de l’état d’urgence et, de manière déguisée, l’adoption de la vaccination obligatoire. En effet le passe sanitaire, précédemment cantonné aux seules boites de nuit et aux événements rassemblant plus de 1000 personnes, a été étendu, depuis le 21 juillet, à tous les lieux et événements prévus pour des activités culturelles, sportives et de loisirs (théâtres, cinémas, musées, parcs d’attractions, festivals, salles de concerts, établissements sportifs couverts...) accueillant au moins 50 personnes ; puis, à partir du 9 août, aux cafés, restaurants, centres commerciaux, hôpitaux (sauf urgence), maisons de retraite, établissements médico-sociaux, ainsi que pour les voyages en avion, train et car sur de longues distances. Le passe sanitaire « consiste en la présentation, numérique (via l’application TousAntiCovid) ou papier, d’une preuve sanitaire » attestant soit de « la vaccination » contre la Covid-19 « à la condition » de disposer « d’un schéma vaccinal complet et du délai nécessaire après l’injection finale », soit « d’un test négatif de moins de 48h […] pour l’accès aux grands événements concernés et maximum 72h pour » voyager, soit pour finir du « résultat d’un test RT-PCR ou antigénique positif attestant du rétablissement de la Covid-19, datant d’au moins 11 jours et de moins de 6 mois » selon le site du gouvernement. Adopté par le Parlement et validé par le Conseil constitutionnel, cette loi entrera donc en vigueur à la date prévue. Ces annonces ont provoqué une contestation contre le passe sanitaire dès le 14 juillet dernier avec le mot d’ordre de « liberté. » Cette contestation n’a cessé de gagner en importance puisque depuis la première extension du passe sanitaire le 21 juillet, les manifestations ont rassemblé 260 000 personnes le 07 août, 204 000 personnes le 31 juillet contre 161 000 la semaine précédente et 110 000 lors de la mobilisation d’avant selon les chiffres du ministère de l’Intérieur. Donc la mobilisation anti-passe sanitaire revêt un caractère inédit du fait qu’elle se consolide et se renforce en pleine saison estivale, qui est traditionnellement la période des congés annuels et peu propice aux mobilisations. Si ces manifestations comptent des Gilets jaunes comme Jérôme Rodrigues, elles comptent également la députée ex-LREM Martine Wonner, les avocats Fabrice Di Vizio et Carlo Alberto Brusa, ainsi que les personnalités de la droite réactionnaire (s’auto-qualifiant de droite « souverainiste » Florian Philippot et Nicolas Dupont-Aignan. Pour rappel, Martine Wonner a participé au documentaire complotiste Hold-up et est à l’origine de nombreuses désinformations sur la pandémie de Covid-19, Fabrice Di Vizio est avocat spécialiste du droit de la santé qui est opposé à la manière dont la pandémie de Covid-19 est gérée depuis le début de la pandémie au début de l’année 2020 et Carlo Alberto Brusa qui est aussi avocat et est avec son association Réaction 19 à l’origine aussi de très nombreuses désinformations sur la Covid-19. S’il y a certes une importante partie des manifestants qui se mobilisent par opposition à la politique d’Emmanuel Macron et son gouvernement, il y a aussi des adeptes des théories covido-sceptiques, anti-vaccins et complotistes favorisées par une société capitaliste par nature individualiste et du « chacun pour soi ». A l’inverse, la revendication de vaccins sûrs, gratuits pour le patient, au prix réel de fabrication, et transparents, est une revendication juste dont nous faisons un de nos mots d’ordre. Sous le capitalisme, cette revendication de base se heurte aux lois économiques du profit (maximum sous l’impérialisme) et de la concurrence, à la propriété privée des industries pharmaceutiques, qui empêche tout pouvoir de décision et de contrôle réel par les populations. Elle est la source principale des méfiances sur les vaccins avec d’autres facteurs déterminants comme une éducation qui favorise l’obscurantisme et non l’esprit scientifique (base pour un raisonnement rationnel), qui favorise aussi la spécialisation dans un métier toute notre vie au lieu d’un enseignement polytechnique et d’ouverture à toutes les connaissances. L’échec continu de la lutte contre la pandémie de Covid-19 et la propagation croissante des théories anti-vaccins amènent à la conclusion que le capitalisme n’est pas la solution mais LE problème. D’abord la casse du service public de la santé et de l’hôpital se renforce. Les exemples du projet de fusion des hôpitaux Bichat et Beaujon pour l’implantation du futur Grand Hôpital Paris-Nord à Saint-Ouen, qui entrainerait la suppression de 400 lits et de 1000 postes selon les syndicats, ainsi que du projet de fermeture de 10 lits à l’hôpital de Ploërmel (Morbihan) dont 7 en chirurgie et 3 en médecine démontrent le renforcement de cette politique réactionnaire menée depuis des décennies. De plus suite à la pandémie de Covid-19 et à non-satisfaction des revendications légitimes des soignants, plusieurs dizaines de milliers d’entre eux démissionnent. En juin 2020, 7500 postes infirmiers étaient vacants en France pour se chiffrer à 34 000 en Mars dernier. Egalement selon Bruno Mégarbane, chef de la réanimation à l’hôpital Lariboisière, « dans mon service, 40% du personnel infirmier a donné sa démission. » Bruno Mégarbane continu, disant que « ces personnes partent parce qu’elles sont épuisées, n’ont pas eu l’impression d’avoir eu une reconnaissance à la hauteur de leur investissement et leur paye est toujours la même. » Ensuite la levée des brevets sur les vaccins ne s’est pas fait suite à l’opposition des monopoles pharmaceutiques pour continuer à accroitre leurs profits sur le dos des travailleurs. Ainsi les laboratoires Pfizer, BioNTech et Moderna ont récemment renégocié leurs contrats avec l’Union européenne et le prix de leurs vaccins est passé de 15,50 euros à 19,50 euros pour Pfizer et de 19 euros à 21,50 euros pour Moderna. Cette hausse intervient alors que les gouvernements des impérialismes dominants se dirigent vers l’hypothèse de la nécessité d’une 3ème dose pour une protection plus forte de certaines populations face à la covid-19. Les pays plus pauvres restent portant quant à eux sans vaccination réelle… faute de doses. D’ailleurs, les chiffres des économies nationales montrent déjà que depuis début 2020 la période a permis aux pays du haut de la pyramide de mieux tirer profit de la situation que les économies dites en voie de développement. Enfin, le renforcement de la désinformation médiatique et de l’autoritarisme de l’état bourgeois aggravent ce contexte déjà catastrophique pour le peuple-travailleur. Il ne fait aucun doute qu’en France par exemple, le gouvernement Macron au service des profits des monopoles français et de son oligarchie financière a expérimenté et développé toute une gamme de nouvelles surveillances des populations, du confinement jusqu’au passe sanitaire : une gestion pour renforcer la subordination et l’exploitation salariale ! Notre mot d’ordre est de refuser de payer et de faire payer les responsables ! Faire face à la pandémie est réduit par le gouvernement et la réaction, à la responsabilité individuelle de chaque citoyen et non sociale - de l’État, tout en alimentant la division des couches populaires, la peur et l’irrationalité. Et bien sûr, cette obligation vaccinale déguisée est l’occasion d’ouvrir une "fenêtre" de violation des droits constitutionnels (même dans ce cadre constitutionnel des libertés bourgeoises), de généralisation ou d’opportunité de mesures à l’encontre des travailleurs. Aujourd’hui le capitalisme à son stade ultime, l’impérialisme, traverse une crise générale qui s’aggrave à mesure de son évolution dans le temps. Cette dernière est caractérisée par une intensification de la baisse tendancielle des profits pour la bourgeoisie monopoliste et de la contradiction entre d’une part, une production toujours plus socialisée (des millions de travailleurs en interaction), et d’autre part, une propriété privée des moyens de production et d’échange concentrée dans un nombre de mains toujours plus réduit. Les conséquences sont un accroissement du chômage, de la précarité ainsi que de la casse des conditions de travail et de vie pour les travailleurs, une intensification du danger de guerre et des tensions inter-impérialistes pour le contrôle de sources de matières premières et de débouchés pour les monopoles et les capitaux, un renforcement de l’autoritarisme de l’état bourgeois pour briser toute velléité de contestation de la part des travailleurs, la destruction des écosystèmes et le renforcement du parasitisme social. Catalysant la crise générale du capitalisme, la pandémie de Covid-19 accentue également ces terribles conséquences. Dans les conditions faites par le capitalisme qui entretient le sous-financement des systèmes de santé publique et leur caractère commercial et anti-démocratique, le Parti Communiste Révolutionnaire de France (PCRF) est catégoriquement opposé au passe sanitaire, à la vaccination obligatoire des soignants qui traduit encore le mépris de classe de la bourgeoisie monopoliste à leur égard, l’accès aux hôpitaux conditionné à la présentation d’un passe sanitaire qui est une violation de l’accès universel aux soins de santé pour tous, au chantage et à l’hypocrisie envers les travailleurs pour se faire vacciner comme la suspension du contrat de travail en CDI ainsi que toutes les autres mesures autoritaires d’incitation à la vaccination. Le Parti Communiste Révolutionnaire de France (PCRF) appelle l’ensemble du peuple-travailleur et leurs organisations à s’unir pour la défense des libertés démocratiques, contre la casse du droit du travail et pour la construction d’un grand service public de la santé et de l’hôpital centralisé et démocratiquement géré par le peuple-travailleur en plus d’être débarrassé de la T2A et du parasitisme capitaliste des monopoles pharmaceutiques. Notre Parti qui doit se renforcer, relie toujours ces luttes à l’accusation du capitalisme, de la propriété privée des moyens de production, source de tous les maux dont nous souffrons et combattra jusqu’à la fin de ce système d’exploitation sans avenir pour l’humanité.
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| Posté le 23-08-2021 à 21:16:51
| Fédération santé et action sociale CGT : Fédération Santé et Action Sociale www.sante.cgt.fr communiqué de presse Montreuil CEDEX Montreuil, le 6 août 2021 La décision prise par le Conseil Constitutionnel porte atteinte aux droits fondamentaux des salariés. Elle remet en cause les principes constitutionnels en lien avec le travail : droit à l’emploi, atteinte aux libertés contractuelles et au droit à la santé pour chacun. Cette loi impose des conditions de mise en œuvre de l’obligation vaccinale inadaptées au regard de l’objectif de protection de la population. Elles sont contraires aux principes d’égalité et de droit de travail. Dans cette période où précisément l’implication et la force de travail des soignants sont des atouts essentiels et indispensables pour lutter contre cette pandémie, il est irresponsable d’envisager la suspension de nombreux contrats de travail et les mesures de rétorsions salariales contre ces derniers. Cela ne fera qu’augmenter l’absentéisme et provoquera la désorganisation des services. Pour endiguer cette pandémie, il faut une politique de santé et d’action sociale ambitieuse, axée sur la prévention, en redonnant les moyens humains et matériels nécessaires pour répondre aux besoins de tous. Le gouvernement doit écouter les salariés. Ce sont eux qui font face à la pandémie. Ils sont en phase avec la réalité du travail et connaissent, en bons professionnels leurs besoins. Encore faut-il que le gouvernement réponde à leurs revendications ! Mais en choisissant de sanctionner, l’État évacue toute idée de débat. En conditionnant l’accès aux soins à l’obligation de présentation du pass sanitaire, dans son article 1er, la loi du 5 août 2021 remet en cause le principe de droit à la santé pour chacun. De nombreuses personnes risquent de renoncer à se soigner. Concernant le contrat de travail ou le statut, le fait de suspendre de toute activité un salarié ou de l’empêcher d’être recruté est discriminant et inacceptable. Tout aussi scandaleux est de priver un agent de son salaire ou d’un revenu de remplacement, en cas de désaccord avec l’obligation vaccinale. Cela va impacter plus durement les travailleurs les plus pauvres. Compte tenu du rôle des personnels concernés dans la protection de la santé des personnes vulnérables et dans la continuité du service public de santé, il est inadmissible d’avoir élaboré cette loi scélérate sans ouvrir au préalable de véritables négociations avec les représentants des personnels. La Fédération CGT de la Santé et de l’Action sociale s’oppose à cette loi et à toute mesure anti-sociale et liberticide. Elle appelle l’ensemble des salariés du secteur à s’organiser et à se mobiliser dès à présent pour exiger le retrait de cette loi et exiger la levée des brevets des vaccins. Elle appelle également au renforcement des moyens humains et matériels afin d’être à hauteur des besoins de la population. La décision prise par le Conseil Constitutionnel porte atteinte aux droits fondamentaux des salariés.
Edité le 23-08-2021 à 21:17:17 par Xuan
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 24-08-2021 à 17:58:43
| Dans Charlie : l'Amish Riss Riss s'en prend à la "société informatisée". D'ici qu'il manifeste avec un fusil au milieu des proud boys il n'y a pas loin. "La Chine, qui exploite à outrance l’informatique pour fliquer sa population, devrait pourtant servir d’avertissement à nos dirigeants" . La technologie n'est pas de gauche ou de droite. Quand elle est au service de la santé elle est indispensable.
____________ Covid-19 : prise d’otage numérique RISS ·MIS EN LIGNE LE 28 JUILLET 2021 ·PARU DANS CHARLIE DU 28 JUILLET ÉDITO Le pass sanitaire a donc été adopté par l’Assemblée nationale. Est-ce que cette mesure sera suffisante pour endiguer la quatrième vague que tout le monde attend en serrant les fesses ? En tout cas, les débats enflammés sur ce foutu pass ont mis en évidence quelques aspects foutraques de notre société de plus en plus informatisée. Notre santé reposerait désormais sur ce pass et un simple QR code qu’il suffira de scanner avec son portable pour savoir si la personne a bien reçu ses deux doses de vaccin. De cette petite application à la con dépend notre avenir – et du même coup le sort de l’humanité. Les fanas d’informatique y voient un formidable progrès, et le type qui a lancé l’application CovidTracker vient d’être décoré chevalier de l’ordre national du Mérite. Devant une telle ferveur informatique, les rabat-joie ont vite fait de passer pour des ringards. Curieusement, parmi les mécontents qui défilent dans la rue contre ce pass, bien peu – en tout cas ce ne sont pas eux qu’on entend le plus – protestent contre cette informatisation généralisée des activités humaines. Pour déplorer cette situation, on parle de fracture numérique, mais uniquement pour regretter que les personnes non connectées ne le soient pas encore. La connexion est l’avenir de l’homme, nous matraquent à longueur de journée les médias, les pubs et l’employé de La Poste ou celui de la Sécurité sociale, déjà remplacés par des boîtes vocales automatiques. Cette dématérialisation des relations entre les individus grandit chaque jour, et personne ne proteste. Pourtant, il y aurait matière à réclamer une limitation de cette hégémonie, et on est surpris qu’aucune personnalité politique n’ait exigé un moratoire sur la connexion imposée à tout être humain. Il faudrait pour cela que les hommes politiques aient le courage d’affronter les monstres que sont devenus Microsoft, Apple, Google ou Facebook, et de prendre le risque de passer pour de vieux cons à l’heure où on déplore que les jeunes n’aillent pas voter. Bien au contraire, la tendance est de se convaincre que, pour impliquer dans la vie publique la jeunesse d’aujourd’hui, il faudrait transformer toutes leurs actions en applications téléchargeables. On nous a ainsi vendu comme solution miracle contre l’abstention aux élections le vote électronique, qui permettrait aux jeunes de donner leur suffrage grâce à leur téléphone portable, sans sortir de leur lit, le dimanche matin des élections. À LIRE AUSSI : Vivre sans portable nan, mais allô, quoi ?! En attendant que votre smartphone sauve les élections et la démocratie, c’est désormais ce satané pass qui guérira l’humanité. Cette évolution met en évidence un autre problème délicat. L’informatique a mis sur un piédestal une nouvelle race de seigneurs, une nouvelle espèce de dominants qui, du haut de leur savoir, surplombent et tiennent dans le creux de leurs mains l’humanité tout entière, du simple citoyen au dirigeant politique : les informaticiens. L’informatique a tout envahi, de la santé jusqu’au moteur de votre voiture – et à la moindre panne, on se retrouve entièrement dépendant de leur savoir pour remettre la machine en route. Car les informaticiens connaissent le langage secret des ordinateurs, avec leurs codes et leurs programmes indéchiffrables pour le pékin moyen. La civilisation informatisée que nous construisons confère à cette nouvelle caste un pouvoir sur le reste de la société, peut-être inégalé dans l’histoire de l’humanité. Ils sont devenus les mandarins de notre temps, maîtrisant une langue mystérieuse que l’immense majorité des habitants de cette planète ne comprend pas et dont elle dépend totalement. Le peuple est ainsi exclu du langage qui régit pourtant son existence. Qui s’inquiète de cela ? Personne, et quasiment pas les hommes politiques, dont il ne faut rien attendre dans ce domaine, car, comme tout le monde, ils se sont convertis à cette nouvelle religion, accrochés en permanence à leur smartphone, au risque d’en devenir les pigeons – on pense à ce que le scandale Pegasus vient de révéler. La Chine, qui exploite à outrance l’informatique pour fliquer sa population, devrait pourtant servir d’avertissement à nos dirigeants. C’est donc l’informatique qui nous sauvera du Covid. Aujourd’hui la santé, hier l’information, les loisirs, la culture, l’enseignement. Microsoft, Apple, Google et Facebook ont réussi à prendre en otage toutes les activités de l’être humain. Et partout dans le monde, on ne voit pas le moindre manifestant défiler contre ces nouveaux Léviathans et l’asservissement silencieux qu’ils nous imposent.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 27-08-2021 à 18:54:21
| Ci-dessous une déclaration du PCF : https://fdgpierrebe.over-blog.com/2021/08/declaration-du-pcf-a-propos-des-mobilisations-contre-le-passe-sanitaire.html?fbclid=IwAR2xjKVeRg3uh5gW0P_4b1UzW9ta1YskasB1SbAolgmvNYJwGEXHGI567k8 Déclaration du PCF : A propos des mobilisations contre le passe sanitaire Publié le 26 août 2021 par Front de Gauche Pierre Bénite S’égrenant au fil des semaines en plein coeur de l’été, les manifestations contre le « passe sanitaire » interpellent, autant qu'elles divisent jusque dans les rangs de nos camarades. Par leur constance, comme par leur grande hétérogénéité elle peuvent être interprétées comme le relais de l’exaspération croissante que provoque la politique du pouvoir macronien : ses mensonges à répétition; l’inexistence d’une stratégie sanitaire cohérente depuis le début de l’épidémie; la casse de notre système de santé comme de nos services publics pour satisfaire aux prescriptions austéritaires des traités européens néolibéraux; l’autoritarisme d’un président imposant ses décisions en s’affranchissant de tout débat avec le pays et en affichant son mépris pour le Parlement, les élus, les acteurs sociaux, les professionnels de santé; le danger d’une loi, adoptée à la hussarde par la majorité de l’Assemblée nationale et qui s'attaque dangereusement aux droits sociaux des salarié-es. Ce mouvement s’alimente aussi de la défiance envers des vaccins répondant à de nouvelles technologies, défiance alimentée par nombre d'informations hasardeuses et inexactes et par des scandales sanitaires liés aux grands groupes pharmaceutiques mus par une soif inépuisable de profits juteux. Pour autant, même si les manifestations du samedi ont pu emprunter des tonalités faisant écho aux revendications portées par le mouvement social depuis des mois, elles auront également été porteuses de confusions politiques et de régressions idéologiques dangereuses. Que, dans les cortèges, aient pu s’exprimer avec force la dénonciation de la vaccination, des théories complotistes ou des slogans antisémites ne saurait relever de l’anecdote. De telles ambiguïtés, de même que la présence dans la rue de forces ultra-réactionnaires ou d’extrême droite, ne sont pas de nature à politiser les enjeux du débat public aujourd’hui, ni à aider au rassemblement d’une majorité de la société autour des exigences de justice, de solidarité, d’égalité. Au contraire, alors que l’action de l’exécutif et ses méthodes divisent profondément la nation lorsqu’il faudrait plutôt la mobiliser pour triompher de la pandémie, la contestation creuse à son tour des fractures qui, in fine, ne font que servir un président en quête de réélection. Dans leur histoire, les communistes se sont toujours situés aux avant-postes de la lutte en défense de la Raison, de la science, de l’intérêt général humain. Ils entendent, pour cette raison, mener à présent la bataille pour la vaccination générale. Toute la gauche et les forces de progrès devraient d’ailleurs s’y retrouver, car elle est le seul moyen de s’extraire du piège dans lequel le gouvernement tente d’enfermer notre peuple, par sa manière brutale de lui imposer le « passe sanitaire ». La vaccination est la seule arme dont dispose, à l’heure actuelle, l’humanité pour se protéger. En l’état présent des connaissances, rien n’atteste qu’elle ferait courir un danger majeur aux populations. S’il peut exister, pour chacune et chacun, une prise de risque limitée lorsqu’il ou elle se fait vacciner (ce qui est vrai pour tout vaccin), celle-ci doit être considérée comme une contribution à l’immunité de tous et de toutes. Dit autrement, au-delà de la situation de chaque individu, il s’agit d’un acte qui relève de la solidarité, donc de la citoyenneté. C’est la raison pour laquelle nous entendons lier l’objectif de la vaccination générale à l’exigence de démocratie sanitaire que nous portons depuis le début de la pandémie. À la direction du pays, nous procéderions, en effet, tout autrement que les gouvernants en place. Ceux-ci se montrent incapables, non seulement de convaincre les hésitants, mais de mettre la vaccination à portée de celles et ceux qui s’avèrent le plus en danger — sur les dix millions de personnes encore à vacciner, on recense 16% de plus de 80 ans, dont on sait qu’elles ne disposent pas d’un accès aisé à des équipes de soignants, ce qui est plus généralement le cas des populations les plus pauvres qui sont les moins protégées. Afin de combiner urgence sanitaire et mobilisation de la société, il serait impératif de réunir, à l’échelon de chaque département, élus, acteurs sociaux, professionnels de santé, représentants des caisses d’assurance-maladie (qui possèdent les moyens d’un contact rapide avec chaque assuré et des Agences régionales de santé. À charge pour eux de construire une stratégie basée sur la confiance autant que sur l’efficacité, et se déployant au plus près des citoyens, jusque dans les quartiers ou villes délaissés, les entreprises, les lieux d’étude. Évidemment, comme le soulignait la déclaration de notre parti en juillet, l’immunité collective ne peut être atteinte au seul niveau des États nationaux. Pour ne prendre que cet exemple, sur les trois milliards de doses inoculées dans le monde, on en compte seulement 30 millions distribuées aux Africains, ce qui est dérisoire. Il importe, par conséquent, de relancer l’action pour la levée des brevets, le transfert de technologies, le développement massif des capacités de production, en particulier pour les pays en développement. L’enjeu n’est rien d’autre qu’un choix de civilisation, auquel le capitalisme se montre, une fois de plus, incapable de répondre. Christian Picquet, Maryse Montangon, membres du CEN.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
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| Posté le 12-09-2021 à 08:01:25
| Levée de boucliers chez les politiciens bourgeois après la mise en examen de Buzyn. Et pour cause... Sacha Houlié, le député LREM de la Vienne, "cette décision crée un précédent dangereux" car il craint une chasse aux sorcières : "Est-ce que l’on reprochera aux députés d’avoir voté l’état d’urgence sanitaire ? Est ce qu'on reprochera aux députés de créer une obligation vaccinale ? " Sacha Houlié ajoute : "J'observe que ceux qui ont porté plainte, ce sont les mêmes que ceux qui aujourd'hui ne veulent pas se faire vacciner et rejettent le pass sanitaire". Sur Twitter, la présidente déléguée de LREM Aurore Bergé est sur la même longueur d’onde. Elle s’interroge : " Si demain un ministre peut être mis en examen pour ce qu'il n'aurait pas fait, pas assez fait, ou mal fait alors qui qualifie le "mal" fait ? Quand ? Sur quels critères d'appréciation ? Qui est habilité à le dire ?" François de Rugy a lui aussi apporté son soutien à Agnès Buzyn dans une série de tweet: "Démonstration par l’absurde de vouloir juger en direct, sans recul ni comparaison internationale, la gestion politique d’une épidémie sur laquelle on a par ailleurs encore si peu de connaissances." "Quand on est un responsable politique, il y a forcément de l'action, des risques" , a réagi sur BFMTV Damien Abad (LR) qui s'interroge sur la "judiciarisation accrue de la vie politique française ". Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT redoute une dérive de la démocratie : "Je me dis qu’il y a un truc qui cloche, c’est une situation qui me gêne beaucoup. C’est facile de refaire le match un an après. Cela jette à la vindicte populaire des responsables politiques qui ont sans doute fait leur travail comme ils ont pu. Peut-être avec des erreurs, surement avec des erreurs." "Qui va vouloir demain prendre des responsabilités ? C’est de plus en dure d’assumer des positions et des responsabilités." La députée LREM de Haute-Vienne Sophie Beaudouin-Hubière est la même longueur d'onde. Elle écrit sur Twitter : "Judiciarisation inquiétante de la société française et de la vie politique."
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| pzorba75 | Grand classique (ou très bavard) | 1225 messages postés |
| Posté le 12-09-2021 à 14:07:50
| Sur que le syndicat des évêques et son représentant L. berger vont soutenir ceux d'en haut qui dirigent le pays pour leurs intérêts bien compris en expliquant que tout ira mieux quand les mécontents et ceux d'en bas seront morts et enterrés. Quant à la pitoyable référence internationale de de Rugy, elle montre la limite de son monde oubliant quelques grands pays qui ont fait face aussi au Covid et n'ont aucune leçon à attendre ni à recevoir des défenseurs des multinationales pharmaceutiques européennes ou américaines.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 12-09-2021 à 16:40:53
| Pour mémoire, le 26 janvier, la ministre affirme lors d'un point presse que les masques dits "chirurgicaux", sont "totalement inutiles" pour les personnes non contaminées. "Ce sont des masques qu'il faut mettre quand on est malade pour éviter d'envoyer des microbes à son entourage" . "Après, il y a des masques de protection pour des personnes en contact étroit avec des personnes malades. Ce sont des masques qui sont essentiellement réservés au personnel soignant, présents dans les hôpitaux." Selon elle, il n'y a alors "aucune indication à acheter des masques pour la population française." Par ailleurs, elle précise que "des dizaines de millions de masques" sont en stock en cas d'épidémie. "Si un jour nous devions proposer de porter des masques à telle ou telle population, les autorités sanitaires les distribueraient." Le message a si bien été transmis que des médecins ont repris l'antienne en répétant à leurs patients "ça ne sert à rien" . Mon propre toubib s'est vexée quand je lui ai dit "je n'en crois pas un mot" . Nous étions déjà le 6 mars. Le lendemain Macron déclare : « La vie continue. Il n’y a aucune raison, mis à part pour les populations fragilisées, de modifier nos habitudes de sortie » Le premier cas recensé en Italie datait du 20/02/2020. Le 26 février Aurore Bergé, députée des Yvelines, porte-parole du parti LREM affirme qu’en France « on est extrêmement prêts » et qu’il n’y a « pas de raison de céder à une quelconque panique » . Le même jour se déroule le match de foot avec l'Italie à Lyon.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 26-09-2021 à 23:03:17
| https://francais.rt.com/france/91093-castex-confirme-fin-gratuite-tests-conforts-pour-inciter-a-se-faire-vacciner Castex confirme la fin de la gratuité des tests de «confort» pour «inciter à se faire vacciner» 26 sept. 2021, 22:08- Avec AFP l'occasion d'une interview accordée à la presse écrite, le Premier ministre a confirmé la fin imminente de la gratuité pour les tests de dépistage de «confort» pour «continuer à inciter à se faire vacciner». «Il n'est plus légitime de payer des tests de confort à outrance aux frais des contribuables [...] Mais les tests continueront d'être remboursés pour raison médicale, soit sans prescription pour les personnes déjà vaccinées, soit sur prescription pour les autres. Nous voulons également maintenir la gratuité pour les mineurs», a déclaré le chef du gouvernement Jean Castex dans le cadre d'un entretien publié le 26 septembre par Les Echos. «La logique est [...] de continuer à inciter à se faire vacciner» Le déremboursement des tests concernés prendra effet le 15 octobre. «La logique est de rembourser les tests liés à des motifs réellement médicaux, et de continuer à inciter à se faire vacciner» , a insisté le Premier ministre. Lors de son allocution du 12 juillet, Emmanuel Macron avait annoncé que les tests «de confort» deviendraient payants à l'automne. La mesure est censée encourager la vaccination mais aussi alléger la facture du dépistage, qui a coûté 2,2 milliards d'euros en 2020 et pour lequel 4,9 milliards sont prévus cette année
____________________ En annulant la gratuité des tests c'est la capacité de connaître tous les cas asymptomatiques qui est réduite à néant.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 16-10-2021 à 00:30:39
| tests PCR payants : Désormais plus aucune visibilité sur l'évolution du virus.
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