| | | | | zorba | Militant de valeur | | 366 messages postés |
| Posté le 08-01-2012 à 04:32:11
| Au peuple chinois et aux militants communistes, il doit bien en rester dans ce pays capitaliste, de défendre le Tibet et le pays dans son intégralité face aux ambitions impérialistes. Mao était minoritaire quand il a commencé sa lutte contre le pouvoir en place, et ça a "marché". Avec un peu de soutien de l'URSS qu'il ne faut pas oublier. Face au Dalai Lama, aux curés impérialistes, il n'y a que la guerre pour les faire dégager, un régime communiste défend son peuple en faisant taire les religions. Jamais en dialoguant avec ces forces réactionnaires, spécialistes de l'abrutissement intégral. Ni dieu, ni maître, à bas toutes les religions!
-------------------- On se lasse de tout excepté d'apprendre. Virgile |
| marquetalia | Grand classique (ou très bavard) | 11005 messages postés |
| Posté le 08-01-2012 à 18:32:15
| surtout a l heure où eva joly propose d exercer des pressions sur pékin pour renverser le régime syrien-ce qui prouve que la gauche caviar est bien le rouage du système-
-------------------- |
| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 08-01-2012 à 20:19:54
| Les pressions sur Pékin exercées en 2008, au point de saboter le passage de la flamme à Paris, ont déjà échoué et ont eu pour conclusion une déconfiture totale en avril 2009 (cf. article ci-dessous). Bien entendu l'impérialisme français n'a pas renoncé, mais sa situation sur la scène internationale ne s'est pas améliorée au contraire. Les rodomontades de Joly ne servent qu'à récupérer les voix des bobos. Actuellement c'est l'impérialisme US qui manœuvre et intrigue en Asie.
___________ Voir le post du 01-04-2009 ici : La France renonce officiellement à ses manœuvres de division : Communiqué de presse sino-français 2009-04-01 19:17:22 cri Après plusieurs réunions de consultations, le Ministère des Affaires étrangères de la République populaire de Chine et le Ministère des Affaires étrangères et européennes de la République française sont parvenus aux conclusions agréées suivantes: La France mesure pleinement l'importance et la sensibilité de la question du Tibet et réaffirme qu'elle s'en tient à la politique d'une seule Chine et à sa position selon laquelle le Tibet fait partie intégrante du territoire chinois , conformément à la décision prise par le Général de Gaulle qui n'a pas changé et ne changera pas. Dans cet esprit, et dans le respect du principe de non-ingérence, la France récuse tout soutien à l'"indépendance du Tibet" sous quelque forme que ce soit . Les deux parties ont réaffirmé leur attachement à l'importance primordiale de la relation sino-française et leur volonté de saisir l'occasion du 45e anniversaire des relations diplomatiques entre la Chine et la France pour renforcer le partenariat stratégique global, fondé sur une approche stratégique et de long terme, le respect mutuel et la prise en considération des intérêts fondamentaux des deux pays. La Chine et la France réitèrent leur attachement au principe de non-ingérence tel que consacré par la Charte des Nations Unies , et conviennent de renforcer leur concertation sur les dossiers mettant en jeu les intérêts fondamentaux des deux pays dans un esprit de confiance mutuelle. Les deux parties estiment que dans la situation politique et économique internationale actuelle marquée par de profonds changements, la Chine et la France, membres permanents du Conseil de Sécurité des Nations Unies, assument de lourdes responsabilités dans la préservation de la paix mondiale comme dans la promotion du développement. Les deux parties ont souligné leur disposition à renforcer le dialogue et la concertation pour relever ensemble les défis planétaires tels que la crise financière internationale. Dans cet esprit, les deux parties ont décidé de tenir, au moment opportun, des contacts de haut niveau ainsi que de nouvelles sessions du dialogue stratégique entre les deux pays, en vue de promouvoir la coopération bilatérale dans les différents domaines et d'assurer un développement harmonieux et stable de la relation sino-française.
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| zorba | Militant de valeur | | 366 messages postés |
| Posté le 09-01-2012 à 05:11:28
| Paroles de diplomates sans valeur, ramenées à la pratique des faits telle que la non ingérence française... en Lybie en 2010. Juppé, comme tous les diplomates français est et reste un valet de l'impérialisme français, soutenant les aventures américaines. Comment s'en tenir à ces propos concernant le Tibet? Le jour où les américains voudront la guerre pour détruire leurs productions excédentaires, y compris celles fabriquées dans leurs usines chinoises, n'importe quel prétexte de droits de l'homme (non citoyen américain) sera le bon pour lancer les bombardiers depuis L'Europe, Guam, Diego Garcia, etc Japon, Corée en premières lignes. Sous les applaudissements de Juppé et les explications du sioniste de service, HBL.
-------------------- On se lasse de tout excepté d'apprendre. Virgile |
| marquetalia | Grand classique (ou très bavard) | 11005 messages postés |
| Posté le 09-01-2012 à 10:14:14
| quel rapport entre le sionisme et une hypothetique guerre opposant les etats unis d amérique à la république populaire de chine?
-------------------- |
| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 09-01-2012 à 13:12:13
| Le fait est que les sympathies de BHL ne se limitent pas au sionisme.
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| marquetalia | Grand classique (ou très bavard) | 11005 messages postés |
| Posté le 09-01-2012 à 16:20:55
| le dépecage de la chine au xixème siècle et son partage entre les impérialismes européens,etats unien et japonais,puis la guerre civile entre mao tsetoung et tchang kai chek-qui a perduré a taiwan-n ont rien a voir avec le sionisme,idéoologie devellopée par theodore herzl.et,a mon avis,il n y aura pas de guerre entre l Empire et la chine,mais une coalition massive contre la république populaire démocratique de corée-du type première guerre du golfe,sous le commandement des etats unis d amérique ;reste a voir si pékin lachera son allié,par exemple en échange de l arret du soutien u.s aux revendications séparatistes en mongolie intérieure,au xinjiang et au tibet.
Edité le 09-01-2012 à 16:31:49 par marquetalia
-------------------- |
| marquetalia | Grand classique (ou très bavard) | 11005 messages postés |
| Posté le 09-01-2012 à 16:29:54
| et bernard henry levy conditionnera l opinion francaise a ce charcutage de la "méchante dictature nordcoréenne"-vers 2022,quand le successeur d obama aura achevé la mise en place de sa nouvelle stratégie militaire.
Edité le 09-01-2012 à 16:30:26 par marquetalia
-------------------- |
| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 20-01-2012 à 00:40:20
| Pékiin Information publie le 17 janvier le compte rendu de la quatrième Conférence nationale sur les finances et ses conclusions. Ce compte rendu montre comment la Chine peut mener une politique macro économique dans le domaine financier, dans le contexte de la crise économique et financière mondiale. Les difficultés restent nombreuses et leur résolution est complexe. La Chine tient compte des difficultés des pays capitalistes et de leurs répercussions dans le monde. Elle rencontre aussi des problèmes internes, dans les rapports entre les différents modes de propriété des moyens de production. L’industrie financière chinoise se concentrera sur l’économie réelle La Chine aura appris une chose importante avec la douloureuse crise de l'économie virtuelle à Wall Street : l'expansion excessive de l'économie virtuelle peut avoir de graves conséquences. Les 6 et 7 janvier, à l'occasion de la quatrième Conférence nationale sur les finances, le premier ministre Wen Jiabao a souligné que le pays devait consacrer ses capitaux à l'économie réelle, réprimer la spéculation effrénée et éviter une expansion imprudente dans l'économie virtuelle. C'est la première fois que les dirigeants chinois révèlent leurs préoccupations à ce sujet. Cet avertissement devrait aider à préserver le pays de crises éventuelles, comme celle qui a touché les Etats-Unis en 2008.Ce désastre financier a lourdement handicapé l'économie mondiale, et ses effets continuent à étouffer la croissance. La Conférence nationale sur les finances, tenue tous les cinq ans, est le plus important rendez-vous financier du pays. Généralement, elle donne le ton des politiques financières et des mesures de réforme majeure pour les institutions concernées. Cette conférence s'est tenue à trois reprises depuis 1997. Mais cette fois, les situations financières nationale et internationale ont beaucoup changé. La crise de la dette européenne ne trouvera pas de solution à court terme. Cela signifie que la Chine doit mettre en place des défenses contre les risques externes. Sur le plan intérieur, la sécurité financière est confrontée à plusieurs menaces telles que les risques de défaillance des mécanismes de financement des gouvernements locaux, des bulles immobilières régionales, le déclin de la demande extérieure et les flux brutaux de capitaux transfrontaliers. Évidemment, ces risques ont constitué la principale préoccupation des décideurs. La conférence a donc planché sur les moyens d'assurer la stabilité et la sécurité financières. Zhao Xijun, directeur adjoint de l'Institut des finances et des valeurs mobilières à l'Université Renmin, a salué l'appel du gouvernement à resserrer les liens avec l'économie réelle. « Les expériences des économies avancées ont montré que le risque augmentait si les institutions financières étaient uniquement axées sur les transactions spéculatives et la conception des produits, au détriment de l'économie réelle » , a-t-il dit. Pour Guo Tianyong, directeur du Centre de recherche sur l'industrie bancaire chinoise relevant de l'Université centrale de finances et d'économie, la conférence a envoyé un signal fort rappelant que la priorité absolue de l'industrie financière était de mieux servir l'économie réelle. « Un autre objectif concerne les manières d'élever le niveau d'efficacité et de service de l'industrie financière, sans augmenter les risques » , a-t-il dit. « Pour y parvenir, les décideurs doivent encourager les investisseurs privés à jouer un rôle plus important dans le secteur, a ajouté Guo. Mais les institutions financières ne doivent pas être dissociées de l'économie réelle ». La marchéisation des taux d'intérêt et la réforme du marché obligataire n'ont pas été discutés lors de la conférence, malgré les prévisions. Zhou Xiaochuan, gouverneur de la Banque populaire de Chine, la banque centrale, a déclaré à Xinhua que la Chine avait poussé la marchéisation des taux d'intérêt, mais que les étapes devaient être échelonnées en fonction des situations économiques nationale et internationale. « Tout d'abord, nous devons approfondir les réformes pour rendre les institutions financières respectueuses des normes comptables », a-t-il expliqué. « Les grandes banques commerciales chinoises ont achevé les réformes de l'actionnariat et l'inventaire de leurs stocks, ouvrant ainsi la voie pour la marchéisation des taux d'intérêt, a ajouté Zhou. Mais ce n'est pas le bon moment pour pousser encore la réforme de marchéisation » . « En réponse à la crise financière, certains pays développés ont maintenu leurs taux d'intérêt au niveau zéro. Donc, si la Chine permet à ses taux d'intérêt de flotter librement, cela engendrera de graves problèmes, comme un afflux massif de capitaux » , a-t-il prévenu. Demande croissante La Chine est actuellement à un stade d'industrialisation et d'urbanisation rapides, ce qui nécessite de lourds investissements des entreprises. C'est ce qui explique en partie pourquoi de nombreuses entreprises chinoises ont été ébranlées par la dette. A cela s'ajoute une faible capacité de financement. L'année dernière, les journaux ont publié à la chaîne des rapports sur la grave contagion de crédit des entreprises privées de Wenzhou, province du Zhejiang, une ville dont l'économie privée est en plein essor. L'incident a soulevé une grande inquiétude quant à la survie des petites entreprises, et les économistes ont appelé à un plus grand soutien aux PME. Les régulateurs chinois ayant durci les règles d'émission d'actions, il est plus difficile pour les entreprises de lever des capitaux sur les marchés boursiers. Parallèlement, les entreprises ont un accès limité aux outils de financement du marché, tels que les fonds de private equity, les fonds d'investissement de l'industrie, les fonds d'assurance et les fonds fiduciaires. Il est évident que les banques demeurent la source la plus fiable de financement pour les entreprises. Entre 1997 et 2007, les banques chinoises ont fourni plus de 3 trillions de yuans (473,93 milliards de dollars) aux entreprises d'Etat, soit 25 % des hausses de capital des entreprises publiques, selon les données de la banque centrale. En conséquence, les banques vont sans doute être les principaux fournisseurs de capitaux de l'économie réelle. « Exiger de l'industrie financière, en particulier du secteur bancaire, d'être au service de l'économie réelle est une décision fondée sur les expériences passées des pays occidentaux et les besoins réels de notre économie » , a déclaré Zhao Qingming, chercheur à la China Construction Bank. Les grandes banques commerciales prennent déjà des mesures pour optimiser les services à l'économie réelle. Shang Fulin, président de la Commission de régulation bancaire chinoise (CRBC) a déclaré à l'agence de presse Xinhua que l'économie réelle et le secteur bancaire ne pouvaient prospérer sans un soutien mutuel. « Dans le futur, la CRBC obligera les banques à optimiser leur structure de crédit, à renforcer la qualité de service et à s'assurer que les crédits sont injectés dans l'économie réelle » , a-t-il ajouté. Yang Kaisheng, président de la Banque Industrielle et Commerciale de Chine (ICBC), a déclaré que sa banque s'efforcerait de mieux consolider les maillons faibles de l'économie nationale. Problèmes irrésolus Alors que les effets de la crise financière planent toujours sur l'économie mondiale, l'industrie financière chinoise est également confrontée à des incertitudes croissantes. L'approfondissement des réformes financières en réponse aux risques est très attendu. Certains économistes ont même suggéré au gouvernement d'établir une commission puissante qui supervise et gère les actifs financiers du pays. Mais, contre toute attente, la dernière Conférence nationale sur les finances n'a pas mis l'accent sur les réformes, la proposition d'une supervision financière des actifs et l'administration de la Commission. Pendant ce temps, les problèmes du système bancaire apparaissent au grand jour. Ces dernières années, les banques chinoises ont aidé l'économie à sortir de la récession en faisant des prêts importants. Les chocs extérieurs ont été absorbés grâce au contrôle du gouvernement sur les capitaux. Mais les risques de dettes des collectivités locales se profilent à l'horizon, autant d'inquiétudes quant à la qualité des actifs du système bancaire. En termes d'allocation de crédit, les banques commerciales préfèrent les grandes entreprises publiques aux investisseurs privés. Mais cette préférence va évidemment produire des effets négatifs sur la croissance à long terme de l'économie. « Pour répondre à ces questions, la Chine doit poursuivre les réformes financières, a déclaré Zhao Xijun. Mais les réformes peuvent rencontrer des oppositions de groupes d'intérêt, y compris les entreprises publiques, qui ont facilement obtenu des prêts bancaires à des taux d'intérêt plus bas. Les réformes peuvent même conduire à une bagarre entre les départements de supervision » , a-t-il expliqué. En outre, le secteur financier chinois est loin d'être parfait. La gouvernance d'entreprise et la gestion des risques des institutions financières doivent être améliorées. Pendant ce temps, le lent développement des finances rurales et des petites et moyennes entreprises demeure une préoccupation aiguë. Le pays a également beaucoup à faire pour mieux coordonner les politiques financières avec les politiques industrielles. La Chine pourrait avoir à attendre la prochaine Conférence nationale sur les finances pour s'attaquer franchement à ces problèmes. Beijing Information
Edité le 20-01-2012 à 00:42:57 par Xuan
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| zorba | Militant de valeur | | 366 messages postés |
| Posté le 20-01-2012 à 04:23:06
| Curieusement, le mot "réforme" a le même sens qu'en occident où "Réforme : régression des droits conquis par le peuple". Essentiellement utilisé par les libéraux, les sociaux dit démocrates et les patrons. Ceux qui ne se trompent jamais de diagnostic et prennent les bonnes voies. Espérons que le texte d'origine est clair, la traduction est libérale, danger!
-------------------- On se lasse de tout excepté d'apprendre. Virgile |
| marquetalia | Grand classique (ou très bavard) | 11005 messages postés |
| Posté le 20-01-2012 à 17:46:15
| le problème est que la chine s américanise,ce qui est le fruit de tous les slogans lancés par le pouvoir a l appui des réformes économiques depuis 1978;conséquence,la jeunesse chinoise s abreuve de culture américaine.l intégration de hong kong en 1997 et de macao en 1999 y a contribué un peu plus,et celle prochainement de taiwan y contibuera encore plus.excepté l amérique latine et le monde arabomusulman,toute la terre risque de s américaniser......
Edité le 20-01-2012 à 20:25:02 par marquetalia
-------------------- |
| marquetalia | Grand classique (ou très bavard) | 11005 messages postés |
| Posté le 20-01-2012 à 20:25:38
| la chine de demain:americanisée ou non?
-------------------- |
| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 20-01-2012 à 20:53:43
| Il ne faut pas se focaliser sur des enseignes publicitaires dans les grandes villes ; aussi bien d'ici peu tu entendras partout la crainte de voir l'occident se siniser... C’est une question que les chinois se posent eux-mêmes et qui n'est pas si simple qu'on peut le penser. Voilà plusieurs liens, sans épuiser le sujet : http://french.peopledaily.com.cn/Horizon/6966315.html « Mark Leonard indique que l'importance théorique de l'émergence chinoise c'est d'avoir mis fin à l'idée du « lien logique » entre la prospérité économique et la liberté et démocratie occidentales, que « c'est une erreur de croire qu'une fois devenue riche, la Chine ressemblera de plus en plus à l'Occident » et que la liberté et la démocratie à l'occidentale ne sont désormais plus les conditions préalables du développement ; la deuxième, c'est l'importance internationale de l'émergence de la Chine. Mark Leonard dit que pour le monde en développement, l'émergence de la Chine montre qu'entre l'« occidentalisation » et l'« isolation », il y a d'autres choix, car le modèle chinois attire et fascine les pays en voie de développement » . http://french.peopledaily.com.cn/VieSociale/6893307.html «… 7. La Chine s'occidentalise rapidement Il ne fait aucun doute que la Chine se modernise, il suffit de voir le nombre de KFC. Mais peut-on qualifier d'occidentalisation la présence de restaurants KFC qui vendent de la bouillie de riz pour le petit déjeuner ? On assiste à une augmentation notable des marques occidentales et des options de mode de vie, mais cela est compensé par une hausse comparable de la culture chinoise historique. En témoignent l'intérêt renouvelé pour la collecte de thé pu'er, l'apprentissage de la calligraphie et la résurrection des mets impériaux. Une autre influence est souvent sous-estimée : l'Asie du Nord. Le Japon, deuxième économie mondiale, se situe au large de la Chine, et son influence culturelle est au moins aussi importante que celle de l'Occident. Bien sûr, les Chinois urbains de dix-huit ans portent des chaussures américaines Nike. Mais les jeunes de quinze ans lisent des mangas japonais et écoutent de la pop coréenne ». Le Quotidien du Peuple publie aussi un sondage sur ce sujet : http://french.peopledaily.com.cn/VieSociale/7184806.html [Mise à jour 02.11.2010 10h26] Les Chinois majoritairement favorables à la réforme politique et à la stabilité Près de 80% des Chinois qui ont pris part à un recent sondage ont déclaré qu'ils souhaitaient que le pays reste sur la voie de la réforme politique, tandis qu'une majorité a également dit que la priorité principale devrait être la stabilité. Ces opinions ont été recueillies lors d'un récent sondage, dans lequel la plupart des Chinois se sont aussi dit opposés à la voie de « l'occidentalisation totale ». Ce sondage fait par téléphone, qui était centré sur la réforme politique, a été réalisé par le Centre de Sondage Mondial du Global Times. Les sondeurs ont interrogé des adultes à Beijing, Shanghai, Guangzhou, Chengdu, Changsha, Xi'an et Shenyang, du 28 au 31 octobre derniers. Un total de 78,4% des 1 327 personnes interrogées ont dit soutenir la poursuite de la réforme politique, 5% seulement y étant opposés. Et 16,7% se sont déclarées indécises. S'agissant des objectifs de la réforme économique, les deux principaux, à savoir la création d'un système politique démocratique à caractéristiques chinoises et l'exploration du développement, ont reçu le soutien de plus de 50% des sondés. Seuls 15,5% pensent qu'il vaudrait mieux implanter un système politique démocratique à l'occidentale. Zhang Weiwei, professeur à l'Ecole de Diplomatie et de Relations Internationales de Genève, s'est dit satisfait de la maturité psychologique du public, s'agissant de politique. « Les avancées progressives, les expériences et l'accumulation sont trois outils efficaces que la Chine a utilisés dans le passé lors de la réforme économique, et cela peut être aussi appliqué à la réforme politique », a dit M. Zhang. Certains points méritent aussi une attention particulière. Ainsi, près de 70% des sondés se disent ainsi opposés à une « occidentalisation totale », et 68,9% pensent que la stabilité devrait être une priorité. Les leçons de l'ancienne Union Soviétique, qui s'est effondrée en 1991, ont été citées par 36,5% des répondants durant le sondage. De même, plus d'un quart d'entre eux se sont dits inquiets d'un éventuel retard dans la réforme, craignant que cela puisse porter atteinte à la stabilité. Zhang Shuhua, chercheur en politique à l'Académie Chinoise des Sciences Sociales, a souligné que de solides fondations légales et culturelles pourraient ouvrir la voie à une meilleure réforme politique, et que le contraire pourrait retarder la mise en oeuvre des solutions aux problèmes sociaux du pays. « Une occidentalisation totale ne saurait en aucune manière être un choix pour nous. Même les sociétés occidentales reconnaissent que le modèle politique chinois a enrichi les schémas de développement politiques du monde », a ajouté M. Zhang. « La Chine devrait avoir une confiance politique ». Deux problèmes – réduire le fossé des richesses entre les riches et les pauvres pour établir la justice sociale et faire disparaitre la corruption - ont été identifiés comme les problèmes concrets les plus urgents devant être résolus, pour 79,2% et 73,9% des personnes respectivement. Quatre autres problèmes – assurer les droits démocratiques, la transparence des affaires du Parti, des lois plus fortes et étendre la démocratie à la base - ont recueilli les faveurs de plus de 60% des sondés. Pour Zhang Weiwei, ces problèmes pourraient être résolus par le biais de la réforme politique et de méthodes légales. Quelque 63,9% des sondés pensent aussi que la Chine a conduit, jusqu'à un certain point, des réformes politiques lors des trente dernières années, et 26,9% pensent que seule la réforme économique a été claire lors des trente dernières années. Source: le Quotidien du Peuple en ligne Cet article très intéressant aborde aussi la question sous l'angle d'un bilan historique : http://french.peopledaily.com.cn/Horizon/7364213.html Mise à jour 28.04.2011 10h01 Cent ans de développement en Chine Les trente années de réforme et d'ouverture en Chine ne sauraient être séparées des cent dernières années de développement social, pas plus qu'elles ne sauraient l'être de 5 000 ans d'histoire. Les trente dernières années devraient être considérées comme un processus de continuation dans la conceptualisation du « modèle chinois », qui diffère du « modèle occidental ». On peut diviser le modèle chinois en trois parties. La révolution sociale de la construction de la Nation a débuté à la fin de la Dynastie Qing (1644-1911), avec pour résultat indépendance et souveraineté politiques. Puis un système économique de temps de guerre a été adopté après 1949 pour pouvoir obtenir une pleine reconnaissance internationale et renforcer la défense nationale. Enfin, en 1979, le niveau de vie de la population est devenu la priorité. Tout cela fait partie de la progression logique de la poursuite de la modernisation par la Chine lors du siècle passé. Le modèle chinois a acquis ses caractéristiques à partir de plus d'un siècle de réformes économiques, politiques et sociales, et il est le reflet des 5 000 années d'histoire du pays. En d'autres termes, le modèle chinois reflète la vitalité particulière de la civilisation chinoise. Les caractéristiques du modèle peuvent être grossièrement divisées en trois groupes : praticité rationnelle, populisme et bonne gouvernance fondée sur la volonté publique. La première caractéristique suit la tradition du rationalisme pratique, une fusion des cultures qui couvre tout, mais qui est sélective. Depuis la Dynastie Han (202 av JC-220 ap JC), la société chinoise a assimilé différentes écoles de pensée, dont le confucianisme, le taoïsme, le bouddhisme, le légalisme, le monisme et d'autres philosophies encore. Cela a passé au tamis les aspects bénéfiques de cultures hétérogènes (et même étrangères), puis les a converti pour coller aux réalités de la société, ce que l'on peut en gros appeler sinisation. C'est cette capacité qui joue un rôle central dans le modèle chinois. Et à la différence de l'occidentalisation, c'est un processus d'intériorisation. La deuxième caractéristique, la tradition populiste, est la poursuite de l'égalité entre les riches et les pauvres, qui a modelé le développement économique et social depuis les périodes anciennes de l'histoire. La fin de la période féodale dite des Printemps et Automnes (770-476 av JC) a été causée par des guerres civiles entre Etats vassaux, et la véritable société civile n'a pris forme que sous les Dynasties Qin (221-206 av JC) et Han. Historiquement, l'objectif du populisme était la prospérité et l'égalité pour tous. Tandis que la modernisation de la Chine s'est construite à partir d'une révolution civile, c'est un fort pouvoir populiste qui a stimulé l'économie du pays, et empêché que le marché ne soit livré à lui-même et que la société ne se divise entre les pauvres et les très riches. Rien d'étonnant à ce que la prospérité pour tous soit devenue le moteur le plus puissant de ces dernières années. La troisième caractéristique est la bonne gouvernance, dans laquelle la légitimité du parti et du gouvernement au pouvoir ne vient pas d'une élection unique mais d'une bonne gouvernance sur le long terme. Pour être tout à fait objectif, une forte pression publique a toujours accompagné le processus entier d'administration dans le modèle politique chinois. Tant au niveau du Gouvernement Central que des gouvernements locaux, la légitimité politique dépend du mandat public, un processus indispensable dans toute décision et action concrètes. Ce système est radicalement différent de celui des gouvernements occidentaux, qui sont pour la plupart investis par un processus d'élections périodiques. En Occident, la démocratie ne se reflète qu'au moment des élections, mais en Chine la démocratie doit suivre le processus entier de l'administration, ce qui met une pression aussi énorme que continue sur le Gouvernement. Et avec une pression pareille, le Gouvernement se doit encore de prendre la responsabilité de tous les problèmes sociaux. Ou alors il perdra sa légitimité politique. D'un point de vue développement social et responsabilité du Gouvernement, ce modèle a des avantages évidents. C'est seulement si l'on comprend ces trois facteurs que l'on peut pleinement saisir le degré de satisfaction des Chinois envers la vitesse et la direction de l'actuel processus de développement, que l'on constate dans des sondages effectués par des organisations comme le Pew Research Center. Pour comprendre la signification universelle du modèle chinois, il est nécessaire de faire la distinction entre sa signification universelle et le modèle lui-même. Cela veut dire tout simplement que le modèle chinois peut servir de référence, mais qu'il ne saurait être copié. Aussi, sa signification universelle se trouve dans son influence sur des pays similaires au développement récent, qui pour la plupart ne sont pas occidentaux, et du fait qu'il peut être utilisé comme modèle de référence pour d'autres pays qui sont encore en train de développer leurs propres modèles. L'auteur est chercheur invité au Centre de Recherche sur la Sinisation Source: le Quotidien du Peuple en ligne
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| marquetalia | Grand classique (ou très bavard) | 11005 messages postés |
| Posté le 21-01-2012 à 06:06:36
| hong kong restera capitaliste jusqu en 2047 et macao jusqu en 2049.
-------------------- |
| marquetalia | Grand classique (ou très bavard) | 11005 messages postés |
| Posté le 21-01-2012 à 07:13:24
| voici la liste des pays reconnaissant taiwan-bizaremment il y a le nicaragua.. http://le9heurefr.e-monsite.com/pages/articles.html
Edité le 21-01-2012 à 07:22:32 par marquetalia
-------------------- |
| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| | Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 06-03-2012 à 00:25:44
| A l’occasion de la session annuelle de l’APN et de la CCPPC, le Quotidien du Peuple publie : Les deux sessions de l'APN et de la CCPPC : ce qui nous préoccupe et nous intéresse le plus A la veille des deux sessions annuelles de l'Assemblée populaire nationale (APN) et de la Conférence consultative politique du Peuple chinois (CCPPC) dont la tenue se rapproche rapidement, on se demande quelles sont les principales préoccupations de la société chinoise ? Quels sont les sujets de discussions que les députés à l'APN et les membres du Comité national de la CCPPC brûlent d'envie de soumettre aux deux sessions ? Pour ce qui est de leurs préoccupations et de leurs soucis, sont-ils en accord avec les demandes et les revendications de la masse populaire ? Les sujets brûlants qui polarise l'attention des principaux sites web du pays. Le problème de la protection sociale arrive, pour la troisième fois, en tête des préoccupations nationales. Le site www.people.com.cn a mené une enquête sur les sujets brûlants de discussion aux deux sessions et il a été désigné vingt sujets candidats, parmi lesquels, jusqu'au soir du 29 février, il a été fixé les dix premiers, à savoir : protection sociale, distribution salariale, réforme médicale, gestion sociale, égalité dans l'éducation, problème des « sannong » (agriculture, région rurale et paysans), lutte contre la corruption et encouragement à l'intégrité, problème des prix, sécurité alimentaire et régularisation des prix du logement. Quant à www.xinhuanet.com, il a publié vingt deux sujets clés dont les dix premiers sont par ordre de priorité les suivants : diminution de l'écart entre riches et pauvres, maintenir la stabilité des prix pour pouvoir assurer le bien-être populaire, contrôle de la sécurité alimentaire, perfectionnement du système de la protection sociale, rehaussement de la confiance envers le marché boursier, contrôle et régulation du marché immobilier, renforcement du combat contre la corruption et pour la probité, développement de la démocratie à la base, élimination de l'embouteillage de la circulation, approfondissement de la réforme médicale. Pour ce qui est des autres sites web, www.gmw.cn s'est associé avec phtv.ifeng.com et www.163.com pour procéder également aux choix des sujets brûlants aux deux sessions et les dix principaux sujets sont les suivants : réforme médicale, lutte contre la corruption et encouragement à l'intégrité, niveau des prix, sécurité alimentaire, contrôle et régulation des prix du logement …… etc. et tout cela fait l'objet d'une attention soutenue de la part de toute la population. Comparaison faite avec les années passées, il est constaté que les internautes font preuve d'un enthousiasme plus grand quant à leur participation à l'enquête des sujets brûlants. Vu de l'enquête menée par www.people.com.cn, jusqu'au soir du 29 février, le problème de la « sécurité sociale » arrive en tête des dix sujets avec 256.631 voix, alors que l'année dernière, il en a recueilli seulement le tiers de cette année. Vu de leur contenu, les enquêtes menées ces dernières années au sujet des deux sessions montrent que durant ces trois dernières années consécutives, la protection sociale arrive toujours en tête et que la plupart des internautes se préoccupe principalement du problème de la retraite, tandis que le degré de préoccupation pour la « distribution salariale » a toujours occupé les cinq premières place et que ce problème est de plus en plus pris en considération. Cette année, le problème de la « gestion sociale », qui vient d'occuper une place au palmarès, arrive en troisième position du fait qu'il comprend l'amélioration et le perfectionnement de la construction d'infrastructure, un problème qui attire l'attention générale. Pour ce qui est de l' « égalité dans l'éducation », elle est devenue également une question d'actualité brûlante et elle se trouve pour le moment à la quatrième position. La direction que prend le regard des dirigeants. Le bien-être du peuple a été toujours le point de mire des enquêtes et des études menées à cet effet. Quelles sont les préoccupations et quels sont les soucis des dirigeants du pays ? Depuis le début du mois dernier, plusieurs des membres permanents du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) se sont rendus séparément dans certaines provinces, régions autonomes et municipalités pour y entreprendre des enquêtes et des études afin de pouvoir connaître ce qui préoccupe et intéresse le plus la population du pays. Les regards des dirigeants du gouvernement central se sont fixés et concentrés où ? Et c'est de là qu'on connaîtra les sujets brûlants des deux sessions de l'APN et de la CCPPC. Le problème des « sannong » (agriculture, régions rurales et paysans). Le 3 et le 4 février dernier, le Premier Ministre Wen Jiabao, qui s'est rendu dans le village Shuili, du Bourg Jianggao, de l'Arrondissement Baiyun de la Municipalité de Guangzhou et il y a effectué des visites à l'issue desquelles il a indiqué qu'il est important que ce soit les villageois qui prennent décisions pour les affaires et les problèmes qui les concernent. Il a insisté qu'il est nécessaire de maintenir et de protéger les terres arables des cultivateurs et qu'il faut nécessairement préserver les paysages champêtres de la campagne. Le développement de l'économie réelle. Du 14 au 15 février, le Président du Comité national de la CCPPC Jia Qinglin a mené une visite d'inspection dans les banlieues de la Municipalité de Beijing et il s'est rendu successivement dans plusieurs arrondissements, plusieurs districts ainsi que dans des zones d'exploitation industrielle : l'Arrondissement de Haidian, l'Arrondissement de Changping, le District de Shunyi, l'Arrondissement de Xicheng, le District de Daxing, le technopôle d'Etat de Zhongguancun, la Zone d'exploitation industrielle et de développement économique de Beijing …… etc. Lors de sa tournée, Jia Qinglin a mis l'accent sur l'importance de se saisir solidement du développement de l'économie réelle qui constitue une base solide. Il a insisté également sur l'importance d'accentuer l'aide aux petites et moyennes entreprises afin que celles-ci, et surtout les micro entreprises, puissent se développer de façon saine et durable. La construction des logements à bas loyers destinés tout particulièrement aux familles modestes à bas et à moyen revenus. Le Vice Premier Ministre Li Keqiang, qui a effectué le 18 février une tournée d'inspection dans l'Arrondissement Songjiang de la Municipalité de Shanghai, a indiqué, lors de sa visite dans un immeuble de logements à bas loyer, qu'il est nécessaire de mettre en place un mécanisme permanent qui permettra d'assurer la construction continuelle de ce type de logements. Dans toutes ces tournées d'inspection de dirigeants du pays, il a été insisté du début à la fin de l'importance du bien-être populaire. D'autre part, il a été évoqué les problèmes de la lutte contre la corruption et pour l'intégrité, de l'emploi, de la réforme médicale, de la sécurité financière, du commerce import-export …… etc. Tous ces problèmes-là sont non seulement les sujets de discussions des dirigeants lors de leur tournée d'inspection, ils constituent en plus des problèmes de la plus grande importance à discuter et à étudier lors de la réunion collective d'étude du Bureau politique du Comité central du PCC, laquelle se tiendra tout prochainement, de même que lors de la réunion des membres permanents du Conseil des Affaires d'Etat. Source: le Quotidien du Peuple en ligne
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| marquetalia | Grand classique (ou très bavard) | 11005 messages postés |
| Posté le 06-03-2012 à 08:16:49
| comme je l ai signalé dans un autre topic,certains milieux japonais veulent s allier a la chine pour contrer les etats unis.
-------------------- |
| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 09-03-2012 à 00:01:00
| A propos des sessions de l'APN et de la CPPC, le Quotidien du Peuple en ligne publie : Mise à jour 07.03.2012 11h00 Les délégués doivent être la voix des sans voix Avec l'Assemblée populaire nationale (APN) et la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC), l'organe consultatif politique de la Chine, actuellement en session à Beijing, les délégués des deux sessions sont occupés à l'édition de leurs propositions de réforme. Les gens de souche paysanne et la classe moyenne compte pour environ 95 % de la société chinoise et à la fois comme la force motrice et instigateurs de la réforme menée par le Parti communiste chinois, ils devraient être les principaux bénéficiaires de la réforme du pays et du développement. Il va sans dire, que les députés de l'APN et membres de la CCPPC devraient écouter leurs points de vue et faire en sorte que leurs opinions soient exprimées, plutôt que les opinions de l'élite fortunée. Le succès de la réforme, cependant, n'est pas mesurée par la façon dont les slogans forts sont criés ou combien de disciples a une cause. Elle est mesurée par des facteurs tels que l'amélioration des normes de vie des populations, de réduire l'écart entre les riches et les pauvres ainsi qu'entre les zones urbaines et rurales et de l'Est à l'Ouest du pays. Toutefois, à l'époque des nouveaux médias et canaux de communication qui se multiplient, différents groupes d'intérêt tentent de manipuler l'opinion publique, souvent par le sensationnel des événements et des points de vue. De ce fait, il est souvent difficile pour les députés de l'APN et membres de la CCPPC d'obtenir de véritables, équilibrées et complètes informations de leurs propositions. Actuellement, les publicités populaires et médias du web représentent sponsors et investisseurs, et non le public. Pour un directeur de site web : dans le monde du net, conduit par le capital, la lutte est axée sur le profit, pas sur la morale. Pendant ce temps, avec la prolifération des réseaux sociaux, le cycle de vie des nouvelles est de plus en plus court. Les éditeurs et les journalistes ont moins de temps pour faire des recherches et enquêter sur les histoires. Ils n'ont pas le temps de présenter une image complète de la réalité sociale de la Chine. La majeure partie des nouvelles rapides mises en ligne sur les microblogs et réseaux sociaux sont aussi nourrissantes à l'esprit que la restauration rapide est au corps. Mais les députés de l'APN et membres de la CCPPC, qui sont censés représenter des gens de tous horizons, ont besoin de réelles, de complètes et et des nouvelles en profondeur, ce qui prend généralement du temps. Pour tester, si oui ou non, leurs propositions de réforme sont basées sur la vérité et ont une véritable valeur sociale, les délégués doivent tenir fermement le principe et la pratique de l'écoute de l'opinion des gens qu'ils représentent. S'ils écoutaient seulement les voix les plus fortes dans les médias, ils deviendraient les marionnettes de ceux qui cherchent à manipuler l'opinion publique, pour une quelconque raison. Une pyramide a été formée dans la société chinoise depuis que la réforme et l'ouverture politique a été mise en place, il y a plus de 30 ans. Les différentes personnes des différentes couches sociales ont leur propre compréhension du mot. Avec la principale question qui est sur toutes les lèvres : dans une politique de « club » qui est organisée par l'élite de la société, y at-il quelqu'un dans ce club pour exprimer mes points de vue et qu'elle forme cette réforme devrait prendre ? Ceux qui ne sont pas en mesure d'exprimer leurs points de vue ne seront pas entendus par ceux qui formulent la politique, que leurs points de vue ne seront pas exprimés par les médias. En conséquence, députés de l'APN et membres de la CCPPC doivent veiller à ce que le désir de ces personnes d'une vie heureuse et accomplie, soit bien compris par ceux qui formulent et mettent en application la réforme. Source: le Quotidien du Peuple en ligne
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| | marquetalia | Grand classique (ou très bavard) | 11005 messages postés |
| Posté le 09-03-2012 à 06:09:27
| il ne faut pas perdre de vue que la chine a des alliés contre nature,tel le soudan-où la guerre civile au sud soudan plus le darfour ont fait en tout plus de deux millions de morts en trente ans-.heureusement, pékin a de bonnes relations avec les pays de l alternative bolivarienne pour les amériques,derniers pays au monde a vouloir constituer une alternative au libéralisme économique.
-------------------- |
| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| | Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 17-03-2012 à 21:38:11
| A propos de la destitution de Bo Xilaï La presse occidentale présente Bo Xilaï comme un « représentant de l’aile gauche du PCC » , en même temps qu’un ambitieux "Kennedy chinois", « à la fois maoïste et dirigeant moderne séduisant et flamboyant » . Ça fait beaucoup de compliments à la fois venant des médias impérialistes. Sa destitution s’accompagne d’une campagne idéologique contre les "mensonges" politiques. Quelques extraits : Chine: le futur numéro un souligne le besoin de "pureté", d'unité du Parti le 16.03.12 extraits d’El Watan Le vice-président Xi Jinping a souligné le besoin de "pureté" , d'unité et d'idéaux du Parti communiste chinois, qu'il est appelé à diriger d'ici quelques mois, dans un discours dont le texte a été publié vendredi par la revue Qiushi, organe officiel du Comité central. « Le manque d'idéaux, le style déviant et le manque de principes ainsi que la prévarication (...) se retrouvent à des degrés divers chez certains membres ou cadres du Parti et affaiblissent son autorité auprès des masses »…Le texte de ce discours prononcé le 1er mars devant des étudiants de l'Ecole centrale du Parti a été publié au lendemain de l'annonce du limogeage du chef du PCC de la grande ville de Chongqing, Bo Xilai… « Certaines personnes entrent aujourd'hui au Parti non parce qu'elles croient au marxisme ou veulent se consacrer au socialisme aux couleurs de la Chine, ou se battre jusqu'au bout pour la cause communiste, mais parce que devenir cadre leur procure des avantages personnels ». … « Maintenir la pureté idéologique du parti, c'est garantir l'unité du Parti autour d'une orientation politique correcte »… « si la pensée des membres et des cadres du Parti n'est pas pure, leurs idéaux ne peuvent pas être solides et leur positionnement politique peut aisément vaciller »... « Tous les échelons du Parti doivent strictement contrôler les admissions, renforcer l'éducation et la supervision ». « Il faut expurger avec détermination des rangs du Parti les éléments corrompus et dégénérés incurables » . Le Quotidien du Peuple condamne les "mensonges" politiques Le Quotidien du Peuple, le journal phare du Parti communiste chinois (PCC), a publié lundi un éditorial dans lequel il fustige les responsables qui se sont livrés à des comportements immoraux et malhonnêtes. "Dans certaines régions ou organisations publiques, les dirigeants sont passés maîtres dans l'art du mensonge, des discussions stériles, de la fabrication de statistiques, ou d'inventer des réalisations politiques" , selon l'éditorial, qui cite des exemples de responsables qui "ferment les yeux sur les problèmes sociaux, tandis qu'ils ne rapportent que les bonnes nouvelles à leurs supérieurs; qui dissimulent leurs erreurs; fabriquent les statistiques afin d'exagérer les réalisations politiques" . "Ces comportements freinent non seulement le développement régional et menacent les intérêts de la population locale, mais ternissent également la crédibilité du PCC et du gouvernement, et faussent l'éthique sociale" , ajoute l'éditorial. Le journal a qualifié de "mensonges" les intentions inappropriées de certains dirigeants, comme faire passer leur insatiable appétit du pouvoir avant leur devoir de servir le peuple. "Etant donné qu'ils se soucient non pas de faire leur travail mais d'obtenir une promotion, ils sollicitent l'attention de leurs supérieurs plutôt que de résoudre des problèmes pour la population." En outre, le journal attribue ce phénomène à un "environnement politique corrompu et mensonger" dans certaines régions et organisations, où ceux qui disent la vérité sont isolés, et où les fonctionnaires sont promus en fonction du nombre de leurs mérites politiques. Source: xinhua Qiushi (organe du Comité Central du PCC) publie un article de Li Yunshan : Qui représentons-nous, sur qui devons-nous compter, et qui sommes-nous ? Réflexions sur la mise en œuvre de la ligne de masse du Parti par Liu Yunshan Membre du Bureau politique du Comité central du PCC, secrétaire du Secrétariat du Comité central du PCC; Chef de Département de la propagande du Comité central du PCC A lire intégralement ici L’article insiste sur la notion de servir le peuple, de la ligne de masse, et appelle à s’appuyer sur la force créatrice matérielle et immatérielle du peuple « Pendant les années de la guerre révolutionnaire, Mao Zedong a clairement indiqué que la question de savoir qui nous représentons est une question de principe fondamentale. Il a souligné que la culture nous créons devrait être nationale, scientifique, et orientée vers le peuple... Aujourd'hui, l'état du monde, le pays, et le Parti sont très différents de ce qu'ils étaient à l'époque, comme le sont le contenu, les formes, et les tâches de nos initiatives dans la publicité, l'idéologie et la culture. Cependant, quelle que soit la façon dont ils ont changé, le fait qu'ils sont là pour servir le peuple n'a pas changé, ni le principe de la représentation des intérêts de l'écrasante majorité du peuple. » « Dans les yeux de certaines personnes, le "poisson et l'eau», qui décrit la relation entre le Parti et le peuple, est devenu le "la grenouille et l'eau", à savoir qu'ils «sautent» dans «l’eau» quand ils besoin de quelque chose, et «sautent» à nouveau lorsque ce besoin a été satisfait. »
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| | zorba | Militant de valeur | | 366 messages postés |
| Posté le 20-03-2012 à 05:03:44
| Ce programme est d'une consternante banalité. Il pourrait être proposé par n'importe quel candidat, par exemple et au hasard celui de Bayrou 2012. Qui ne peut soutenir : - la promotion du développement économique, - la stabilité des prix, - la croissance de l'agriculture, - la transformation du modèle économique, - une stratégie de développement par les science et l'éducation, - améliorer le bien-être du peuple, - l'épanouissement dans la culture, (voir Jack Lang en 1981), - les réformes dans les domaines clés (la retraite à 62 ans), - la politique d'ouverture (souvent à droite). En revanche, rien sur : - la propriété des biens de production, - les droits à la santé, à la vie (avec le droit à la contraception et à l'avortement, la suppression de la peine de mort), - l'arrêt du commerce des armes et des munitions, - la rupture des relations avec Israel et le Vatican, - le non cumuls des mandats non renouvelables et révocables et la liste peut être étendu à souhait. Il faut se poser les mêmes questions sur les promesses des candidats à des élections, aussi bien en Chine qu'en France. Souvent, pour ne pas dire toujours, elles permettent l'arrivée au pouvoir de marionnettes indéboulonnables qui ne tiennent pas les promesses faites et ne servent que les intérêts d'une minorité invisible, comme la nomenklatura soviétique du temps de l'URSS.
-------------------- On se lasse de tout excepté d'apprendre. Virgile |
| |
| | | | | | |
|