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 La lutte de classe en Chine

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   Posté le 15-06-2010 à 16:04:43   Voir le profil de sti (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à sti   

Les salopards, ils peuvent augmenter les salaires de 24% chez Honda, on imagine les marges mirobolantes qu'ils se font ... dans le même temps Honda vient de sortir un deux roues dans le monde entier qui risque de faire très mal à la concurrence en Europe et au USA grâce un tarif imbattable et une innovation technologique de taille et pour proposer tout ça Honda, qui jouit d'une vrai notoriété chez les motards, fera produire exclusivement ce véhicule en Thaïlande où le constructeur à avoué profiter du coût de la main d'œuvre ...
Xuan
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   Posté le 30-06-2010 à 00:26:05   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Cet article est paru dans le Quotidien du Peuple en Ligne du 25 juin, dans la rubrique "opinion" :

Chine : la disparité des revenus atteint le seuil critique, la réforme de la redistribution sociale progresse petit à petit


Au premier jour d'une exposition d'automobiles à Beijing, une magnifique voiture de course super luxueuse a été achetée par un inconnu mystérieux pour un prix exorbitant (38 millions de yuans) ; des montres-bracelets de grandes marques et des bijoux et joyaux dont chacun coûte plusieurs millions de yuans sont vite vendus ; une foule se presse devant les devantures de boutiques de grandes marques telles que LV et GUCCI …… et toutes ces choses incroyables, qui se passent en Chine connue maintenant dans le monde pour son grand nombre de richards qui dépensent sans compter et pour sa réputation de deuxième marché mondial d'objets et d'articles de luxe, font presque oublier qu'il existe toujours dans le pays une population de plus de 150 millions d'habitants qui vivent en dessous du seuil de la pauvreté et qui croupissent dans la misère.

Selon les calculs établis par la Banque mondiale, le coefficient de Gini, une mesure du degré d'inégalité de la distribution des revenus dans une société donnée, a grimpé à 0,47 en Chine en 2009, ce qui signifie que les richesses de la société chinoise sont actuellement concentrées à l'excessif entre les mains d'une infime partie de la population. A l'heure actuelle dans le pays, l'écart de revenu entre les 10% de gens les mieux payés et les 10% de gens à salaire minimal atteint plus de vingt fois.

Les trente années de réforme et d'ouverture à l'extérieur ont complètement libéré les forces productives de la Chine et le revenu de la population a multiplié, alors que les richesses sociales se sont amplifiées rapidement et considérablement. Mais, tout cela est accompagné de la disparité des richesses et du fossé profond qui se creuse rapidement et dans un laps de temps très court entre les diverses catégories de la population chinoise. En Chine où l'égalitarisme a dominé longtemps est devenue maintenant un pays où l'on « ne craint pas de posséder peu, mais redoute l'inégalité dans la distribution », car le déséquilibre dans la répartition et la distribution des richesses a atteint déjà la ligne rouge en défiant le seuil de tolérance de la société.

Le revenu des habitants représente une partie trop faible et petite dans le revenu national de la Chine, de même, la rémunération du travail occupe également une partie trop petite dans la distribution primaire, tandis qu'il n'est pas certain que celui qui travail plus gagne plus et qu'on pourrait s'enrichir par le labeur fourni. Pour ce qui est du rapport entre travailleur et employeur, il est de toute évidence que la balance de distribution penche du côté de ce dernier, tandis que le pouvoir, le monopole, le statut social et le rang social sont devenus d'importants moyens pour s'emparer de la richesse. Certains hommes d'affaires étroitement liés avec des officiels profitent des lacunes de règles cachées pour s'imposer et gagner en puissance en réunissant leurs moyens et pour parvenir au faîte des honneurs, ce qui aggrave le déséquilibre psychologique social et suscite l'apparition d'une série de problèmes sociaux. Dans le domaine de la deuxième distribution qui devait réaliser la « partage équitable entre pauvre et riche » il est apparu au contraire un réajustement en sens contraire dû à l'imperfection du système qui fait que « le riche devient de plus en plus riche et le pauvre de plus en plus pauvre ».

La polarisation sociale qui s'aggrave de jour en jour en Chine est due d'un côté au mode de croissance économique qui dépend trop des facteurs de production investis et de l'autre côté à l'action catalytique des facteurs tortueux du système économique et social. Pour pouvoir empêcher et stopper l'agrandissement de la disparité entre riches et pauvres, il est nécessaire de procéder à un grandiose et colossal travail social et le nœud du problème c'est qu'il faut réajuster la structure de répartition et de redistribution de revenu entre l'Etat, les entreprises et les habitants et avoir la volonté de couper et de briser la chaîne d'intérêt qui lie le pouvoir au capital, car c'est seulement ainsi qu'on pourra réellement rendre justice à la masse populaire en instaurant pour elle une réelle et essentielle égalité et équité dans la répartition et la distribution. Quant au gouvernement, il doit jouer un plus grand rôle dans le domaine de la redistribution en augmentant les dépenses dans le domaine du bien-être populaire, en améliorant et perfectionnant le système de protection sociale, en élevant le bien-être de la couche sociale à bas revenu et en diminuant l'écart entre revenus réels.

Depuis le début de cette année, les autorités concernées chinoises se sont prononcées à plusieurs reprises sur le problème de la redistribution sociale en Chine. Le manque flagrant d'équité dans les maillons de la distribution et l'augmentation continuelle de la disparité entre pauvres et riches ont suscité la plus profonde préoccupation et inquiétude des plus hauts dirigeants du pays chargés de prendre les décisions, ainsi la réforme de la redistribution sociale, prise en compte, progresse en avant à pas mesuré.

En début de ce mois, l'Administration d'Etat des Affaires fiscales a annoncé que des mesures seront prises pour renforcer la perception d'impôt sur le revenu personnel à l'égard des individus à revenu élevé, ce afin que la fiscalité puisse pleinement jouer son rôle son rôle régulateur dans la réforme de la redistribution sociale. Le manque d'efficacité du contrôle fiscal à l'encontre des richards chinois est considéré comme l'un des principaux facteurs qui contribuent à l'élargissement rapide de l'écart entre les riches et les pauvres en Chine. C'est pourquoi ces derniers temps, un grand nombre de régions du pays ont procédé successivement au réajustement à la hausse du salaire minimal et faire en sorte que la balance se penche de plus en plus vers le côté des travailleurs. Faisant suite à plusieurs municipalités et provinces du pays, dont Shanghai, le Zhejiang et Guangzhou, le Municipalité de Beijing vient d'annoncer qu'à partir du 1er juillet prochain, le salaire mensuel minimal pékinois, de 800 yuans sera augmenté à 960 yuans, soit une hausse de 20%.

De source bien informée, le programme de réforme de la distribution de revenu, élaboré par la Commission d'Etat pour le Développement et la Réforme, est près d'être mis au point et il est prévu qu'il sera appliqué dans le courant de cette année. Le programme insiste sur l'augmentation du revenu de la masse populaire pauvre, démunie et à bas salaire. Il sera utilisé des moyens, tels que l'augmentation du versement à l'Etat des bénéfices et profits réalisés par les entreprises monopoles, pour équilibrer les revenus excessivement élevés et pour réduire la disparité irrationnelle des revenus. Dans le cas où ce programme de réforme atteint l'objectif prévu et répond à l'attente de tous, la Chine sera alors plus proche d'atteindre et de réaliser la structure de distribution et de répartition de type « olive » dont la plupart de la population aura un revenu moyen.

Source: le Quotidien du Peuple en ligne


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   Posté le 02-07-2010 à 18:50:33   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Article publié dans le Quotidien du Peuple le 29/06/1010 :


flambée des recettes financières de l'Etat et c'est le moment de procéder à l'allègement fiscal



Huit billions ! Et il serait fort possible que ce sera le montant global des recettes financières de l'Etat chinois pour l'année 2010. Une fois ce chiffre colossal réalisé, la Chine deviendra alors, immédiatement après les Etats-Unis, la deuxième des plus grandes entités économiques du monde quant à leurs recettes financières. Au moment où pour les pays développés du monde, leurs recettes financières augmentent à un rythme lent de un pour cent environ, voire même à un rythme de croissance négative, les recettes financières ont connu en Chine au cours des cinq premiers mois de cette année un rythme de croissance de 30,8% par rapport à la période correspondante de l'année dernière. « Pour ce qui est de la croissance durant la deuxième moitié de cette année, il n'y a aucun problème pour qu'elle atteigne 10% », a déclaré un responsable de l'Administration d'Etat des Affaires fiscales.

Au cours du processus du développement économique du pays pendant ces dernières années, l'Etat est devenu le plus grand bénéficiaire, car ses recettes ont augmentés dans de fortes proportions qui sont beaucoup plus élevées par rapport à celles du revenu de la population. Selon les analyses faites par Chen Zhiwu, économiste prestigieux de grand renom et professeur engagé spécialement à l'Institut de Gestion et d'Exploitation de l'Université Qinghua, de 1995 jusqu'en 2007, exception faite du facteur de l'inflation, les recettes financières de l'Etat se sont accrues de 5,7 fois, tandis que le revenu disponible par tête d'habitant de la population urbaine n'a augmenté que de 1,4 fois, alors que c'est seulement de 1,2 fois pour le revenu net par habitant de la population rurale. En Chine, plus de 76% des avoirs et des actifs appartiennent à l'Etat et que moins de 25% seulement sont entre les mains des habitants.

Pour donner une explication simple à cela du point de vue théorique, l'augmentation des recettes financières de l'Etat permettra nécessairement de renforcer la capacité nationale de contrôle macroéconomique, ce qui sera utile et favorable pour la réalisation de grands et d'importants projets d'infrastructure et de construction, de même que pour l'amélioration du niveau de vie et du bien-être de la population. Mais, ce qui est regrettable c'est que la réalité et les faits démontrent qu'il existe de grands, de graves et d'énormes gaspillages dans l'utilisation des recettes financières de notre pays. La Commission d'Etat des Comptes vient de publier tout récemment un rapport d'audit qui le prouve indéniablement et incontestablement. D'un côté, des sommes considérables versées par les contribuables sont dilapidées et gaspillées, tandis que de l'autre côté, le système de la protection sociale se trouve dans un état de régression et que les investissements en matières de soins médicaux, de l'éducation, du logement et du bien-être social sont loin de répondre aux besoins des masses populaires.

Ce qui doit être signalé en plus, c'est que les recettes de l'Etat ne sont pas limitées aux recettes financières, on ne doit pas oublier les recettes hors budgétaires et les recettes hors systèmes qui sont toutes les deux également considérables et qui sont à peu près du même volume que celui des recettes financières. Face à la situation actuelle anormale caractérisée par le phénomène « Etat fort (riche) et population faible (pauvre) », le commentateur économique Ye Chan a indique que « Que ce soit l'Etat ou que ce soit la population qui soit riche, le problème important réside dans le rendement de l'utilisation des fonds ainsi que des effets qui seront produits sur le développement durable de l'économie. Dans le cas où l'Etat, sous l'excitation, la stimulation et l'encouragement de fortes recettes, considère soi-même comme un sujet d'intérêts indépendant et autonome et non pas comme un sujet de service des produits publics achetés par les contribuables, il deviendra alors le contraire opposé au sujet du marché et des consommateurs. », c'est pourquoi dans la situation actuelle où la réforme du budget financier du gouvernement est toujours en retard et où les dépenses gouvernementales sont effectuées à la légère, il vaut mieux que la richesse et les biens soient entre les mains de la population au lieu qu'ils soient détenus par l'Etat.

Tout comme il l'est dit dans le rapport présenté au XVIIème Congrès du Parti communiste chinois, les gouvernements locaux doivent faire des efforts pour augmenter petit à petit le revenu des habitants et accroître la part de ce dernier dans la distribution du revenu national. La hausse de la part de la rémunération du travail dans la répartition primaire comprend entre autres la hausse du salaire minimal, l'établissement du mécanisme de la hausse normale du salaire des travailleurs dans les entreprises ainsi que la création de conditions permettant à davantage d'habitants de disposer de revenu du bien et de la propriété. Cela constitue une augmentation de la « recette » de la population. De l'autre côté, il faut également insister sur l'importance d'augmenter les dépenses de l'Etat en matière de la protection sociale et du service public.

D'après la pratique internationale, après que l'économie d'un pays ait pu connaître un développement sain et durable, il est nécessaire pour le gouvernement du pays de prendre des dispositions pour alléger le fardeau fiscal et utiliser ce moyen-là pour enrichir la population afin qu'elle puisse jouir encore plus des avantages et des profits apportés par le développement économique. Aujourd'hui en Chine, l'économie continue à se développer rapidement et les recettes financières de l'Etat augmentent chaque année dans de fortes proportions. Devant cette situation, c'est le moment de procéder à la réforme de la distribution du revenu, dont élever le plus tôt possible le point de départ de la perception d'impôt et diminuer l'impôt sur le revenu des entreprises. En cas de nécessité, il faut même envisager de distribuer l' « enveloppe rouge » (contenant les primes en espèces) à la masse populaire, afin que tous et chacun puissent jouir ensemble du dividende réalisé par la croissance de la richesse et de la fortune.



Edité le 02-07-2010 à 19:04:08 par Xuan




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   Posté le 02-07-2010 à 19:04:43   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

éditorial du China Daily en ligne le 2 juillet 2010 :



Il est temps de s'attaquer à la disparité des revenus



L'annonce jeudi de la hausse du salaire minimum dans plusieurs provinces et villes est une aubaine pour beaucoup de travailleurs chinois.

Les gouvernements de dix provinces et municipalités ont augmenté d'un tiers le salaire mensuel minimum local que les employeurs doivent payer à leur personnel.

Cette augmentation était absolument nécessaire pour stopper la baisse rapide de la part des revenus personnels dans le produit intérieur brut (PIB) de la Chine au cours de la dernière décennie.

Les experts s'opposent sur le pourcentage précis de la baisse de la part des revenus personnels dans le PIB, mais peu d'entre eux remettent en cause le fait que les augmentations de salaire pendant trente ans de croissance à double chiffre sont largement inférieures à la hausse de la productivité.

N’ayant pas de données officielles sur le nombre de travailleurs touchant le salaire minimum, il est difficile de connaître le chiffre exact de ceux à qui la hausse profitera.

En relevant substentiellement le salaire minimum obligatoire, les décideurs politiques demandent clairement aux entreprises nationales d’arrêter d'assurer leur survie en faisant fabriquer des produits à une main-d'oeuvre à bas salaire.

Cependant, cette impulsion donnée à l’augmentation du salaire minimum ne sera pas suffisante pour absorber l’écart énorme des revenus du pays ni pour faire des 468 millions de travailleurs des secteurs industriel et tertiaire le moteur d'une croissance nourrie par la consommation.

Il a été rapporté récemment que les autorités chinoises seraient en train de considérer un plafond des salaires dans les entreprises à monopole d’Etat, indiquant que l’écart salarial sectoriel constitue également un problème non moins important.

Si l’énorme écart des salaires entre les entreprises à monopole d’Etat et les autres entreprises n'est pas traité de manière appropriée, l’augmentation du salaire minimum a peu de chance de pouvoir réduire considérablement la disparité des revenus dans le pays.

Pour soutenir l’accroissement durable de la consommation, la part des revenus personnels dans le PIB doit augmenter aux dépens des profits des entreprises ou des revenus du gouvernement. La hausse du salaire minimum n'est donc que la première étape dans cette direction.


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   Posté le 03-07-2010 à 00:59:06   Voir le profil de sti (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à sti   

China Daily a écrit :



Cette augmentation était absolument nécessaire pour stopper la baisse rapide de la part des revenus personnels dans le produit intérieur brut (PIB) de la Chine au cours de la dernière décennie.



J'ai dans l'idée qu'elle était aussi absolument nécessaire pour calmer les tensions qui ont donné naissance à des gréves ouvrières importantes ces dernières années ...


Edité le 03-07-2010 à 00:59:34 par sti


Xuan
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   Posté le 03-07-2010 à 10:22:38   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

la lutte des classes est le moteur de l'histoire

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   Posté le 03-07-2010 à 14:26:40   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Des usines Toyota et Honda paralysées par des grèves en Chine

par Nathan Layne et Don Durfee [Nouvel Obsercateur du 23/06/2010]
TOKYO/HONG KONG (Reuters)


Dans une usine Denso (Guangzhou Nansha) de pièces détachées en grève à Nansha, dans la province de Guangdong. La production a cessé dans des usines de Toyota et Honda en raison d'une grève chez un équipementier.


TOKYO/HONG KONG (Reuters) - Les constructeurs automobiles japonais Toyota et Honda annoncent que la production a cessé dans des usines stratégiques pour leur activité en Chine en raison d'une grève chez un équipementier dans le sud du pays.
Une usine de Toyota établie dans la province de Guangdong et dont la capacité s'élève à 360.000 véhicules par an est à l'arrêt depuis mardi, conséquence d'un mouvement social dans une usine voisine de fabrication de pièces détachées, Denso (Guangzhou Nansha), contrôlée par le japonais Denso.
Toyota a précisé que la production serait suspendue toute la journée de mercredi et qu'il n'avait pas encore pris de décision concernant son redémarrage.
Honda Motor a annoncé de son côté qu'il avait stoppé la production dans une des deux usines de Guangqi Honda, l'une de ses coentreprises en Chine, en raison de perturbations dans son approvisionnement en pièces détachées. L'usine qui est à l'arrêt peut produire jusqu'à 240.000 voitures par an.
Ces nouveaux arrêts de production interviennent après une série de grèves chez des équipementiers de la province de Guangdong et d'autres régions de Chine. Elles ont révélé au grand jour la vulnérabilité d'une chaîne d'approvisionnement en flux tendus face aux revendications des travailleurs migrants qui réclament des hausses de salaires.
"Le secteur automobile en Chine, notamment pour les compagnies étrangères, est très rentable, mais il n'y a pas eu d'ajustement approprié des bénéfices des entreprises et des salaires des ouvriers", commente Chang Kai, professeur de droit du travail à l'université Renmin, à Pékin.

HONDA ET TOYOTA RECULENT EN BOURSE

"Les grèves dans un secteur comme celui-là pourraient donner des idées à d'autres. Les ouvriers se disent "si vous pouvez régler vos problèmes en faisant grève, pourquoi est-ce que je ne le pourrais pas?", explique l'universitaire. "Ce phénomène pourrait se poursuivre à moins que les principaux problèmes ne soient réglés."
L'usine Denso, qui fabrique notamment des systèmes d'injection de carburant, a cessé ses livraisons depuis lundi. Des groupes de salariés en uniforme bleu étaient assis devant un entrepôt de la société mercredi.
"Le salaire ici est de seulement 1.300 yuans (155 euros) par mois, en incluant les bons pour les repas, alors que mon loyer me coûte 200 yuans par mois", a raconté à l'agence de presse officielle Chine nouvelle un ouvrier nommé Zhang, originaire de la province du Hunan.
"Je ne me sens pas respecté par le département des ressources humaines. Ils disent souvent "vous pouvez partir si vous pensez que d'autres usines sont mieux" lorsqu'on leur demande quelque chose", a déclaré un autre ouvrier à Chine nouvelle.
Cette vague de grèves rend anxieux certains investisseurs.
L'action Honda a fini en baisse de 1,68% mercredi et affiche une baisse de plus de 10% depuis la première grève chez un équipementier à la mi-mai.
Toyota a abandonné de son côté 1,87% et a perdu près de 9% sur la même période.


Gwénaelle Barzic pour le service français, édité par Dominique Rodriguez




Auto/Chine-Reprise partielle dans l'usine Denso
jeudi 24 juin 2010 11h12

TOKYO 24 juin (Reuters) - Denso (6902.T: Cotation), un fabricant de pièces détachées notamment affilié à Toyota Motor (7203.T: Cotation), a annoncé jeudi le redémarrage partiel de son usine chinoise de Guangzhou (Canton), alors même que les négociations salariales se poursuivent.
Denso (Guangzhou Nansha) a arrêté lundi de fournir Toyota et d'autres constructeurs automobiles à la suite d'un débrayage des ouvriers qui réclament une hausse des salaires et des prestations sociales.
L'usine de Toyota, qui peut produire 360.000 véhicules par an, est ainsi immobilisée depuis mardi et le constructeur japonais a dit qu'il prenait des dispositions pour reprendre la production au début de la semaine prochaine.
Honda Motor (7267.T: Cotation) a dit pour sa part que le travail avait repris dans l'une de ses deux usines de Guangqi Honda, une de ses coentreprises en Chine, qui était elle aussi à l'arrêt du fait d'une grève chez son équipementier NHK Spring (5991.T: Cotation), une entreprise japonaise.
Cette usine Honda du sud de la Chine a une capacité de production annuelle de 240.000 véhicules. "Nos quatre usines automobiles en Chine tournent à présent normalement", a dit un porte-parole de Honda en Chine.

(Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Dominique Rodriguez)
© Thomson Reuters 2010 Tous droits réservés.



Chine: fin de la grève dans une usine japonaise de composants électroniques
(AFP) – il y a 1 heure

PEKIN — Les quelque 3.000 ouvriers d'une usine de composants électronique japonaise du nord de la Chine ont mis fin à leur grève et repris le travail samedi après un accord sur une augmentation de salaires, a rapporté l'agence Chine nouvelle.
Le mouvement de grève à l'usine Mitsumi Electric Co Ltd, dans la ville de Tianjin, près de Pékin, avait débuté mardi, les ouvriers réclamant de meilleurs salaires.
L'usine a repris sa production samedi après qu'un accord a été trouvé qui "satisfait les exigences légales des ouvriers", a précisé l'agence de presse chinoise, citant un communiqué de l'entreprise, mais sans fournir d'autres détails.
La grève avait paralysé toutes les lignes de production de l'usine, avait annoncé mercredi le groupe japonais qui produit des composants électroniques et des pièces d'ordinateurs et dont le siège est à Tokyo.
Plusieurs mouvements sociaux ont éclaté en Chine ces dernières semaines, touchant en particulier les entreprises à investissements étrangers.
Les deux premiers constructeurs automobiles nippons, Toyota et Honda, ont été contraints d'arrêter leurs lignes d'assemblage à plusieurs reprises à cause de grèves d'ouvriers chinois chez leurs fournisseurs.
Ces grèves mettent en lumière le mécontentement croissant de millions d'ouvriers chinois qui fournissent de nombreux produits à des entreprises étrangères contre des salaires bas et de mauvaises conditions de travail.
Le groupe taïwanais Foxconn a décidé des hausses de salaire conséquentes après une vague de suicides dans son usine géante dans le sud de la Chine mais envisage de déplacer une partie de sa production dans d'autres régions du pays afin de maintenir sa production à bas coûts.



Edité le 03-07-2010 à 14:43:35 par Xuan




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   Posté le 03-07-2010 à 18:20:47   Voir le profil de sti (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à sti   

Ça me rend triste cette situation ...
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   Posté le 05-07-2010 à 14:01:26   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Le China Daily publiait le 01/06/2010 :


Les soins médicaux pourraient être gratuits


Le gouvernement devrait mettre en place la gratuité des soins médicaux, et il a en a les moyens, selon un article publié sur le site southcn.com. Extraits :

Les frais médicaux comptent pour une part de plus en plus importante dans les dépenses des ménages ordinaires, et beaucoup appellent le gouvernement à prendre en charge ces soins. Un fonctionnaire du Guangdong a d'ailleurs affirmé que la province était en mesure de le faire.

Liao Xinbo, directeur adjoint du Département de la santé du Guangdong, a récemment déclaré que la province n’aurait besoin de dépenser que 40 milliards de yuans pour offrir des soins médicaux gratuits à tous ses habitants, ce qui n’est pas une somme importante pour cette riche province.

Se faisant la même réflexion, un officiel de la Télévision centrale de Chine a déclaré que si le gouvernement central affectait un supplément de 400 milliards de yuans par an au secteur de la santé, cela permettrait de résoudre le problème sanitaire à travers le pays. Ce montant ne devrait pas être un fardeau pour un pays comme la Chine.

Par conséquent, le gouvernement devrait commencer à prendre des mesures concrètes pour offrir des soins médicaux gratuits à tous ses citoyens, d’autant plus que la réforme médicale menée ces dernières années a échoué et qu’elle n’a créé qu’un groupe d’intérêts aux mains sales, fonctionnaires- pharmaciens-médecins-hôpitaux.

Comparée au Brésil, qui est aussi un pays en développement, la Chine est dotée de meilleures infrastructures, mais d’une couverture sociale plus médiocre. Au Brésil, aéroports, autoroutes et bâtiments sont loin d'être de la qualité de ceux que l'on peut voir en Chine. Pourtant tous les Brésiliens bénéficient de la gratuité des soins médicaux et de l'éducation, tandis que les dépenses dans ces deux postes sont des plus grosses charges pour la plupart des familles chinoises.


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   Posté le 19-10-2010 à 22:29:27   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Le 12e Plan Quinquennal.


Je mets en ligne la plupart des textes officiels disponibles. Malgré la longueur, on distingue des transformations qui résultent des effets de la crise économique sur les exportations, de la croissance des inégalités et de la lutte de la classe ouvrière, des déséquilibres régionaux et de la pollution.
Ci-dessous les orientations définies dans la presse officielle :


Le PCC approuve les propositions pour l'élaboration du prochain plan quinquennal de développement



Les dirigeants du Parti communistes chinois ont mis fin lundi à une réunion pour déterminer les axes de développement du pays pour les cinq prochaines années (2011-2015), appelant à améliorer le niveau de vie de la population chinoise.

Hu Jintao, secrétaire général du Comité central du PCC, a fait un rapport d'activité au nom du Bureau politique du Comité central du PCC lors de la session plénière de quatre jours qui avait débuté le 15 octobre.
Cette session plénière a examiné et approuvé les propositions concernant l'élaboration du prochain plan quinquennal de développement (2011-2015).

Un communiqué rendu public lors de la clôture de la session indique que des efforts devraient être déployés pour assurer et améliorer les conditions de vie de la population et établir de manière graduelle un système de services publics fondamentaux adapté à la situation de la Chine et couvrant les régions à la fois urbaine et rurale .

Le PCC s'est engagé à améliorer l'emploi, à construire des "relations au travail harmonieuses" et à réajuster de manière raisonnable la distribution des revenus, selon le communiqué.

"La part des revenus personnels dans la distribution des recettes nationales doit être augmentée, et celle de la rémunération du travail dans la distribution primaire doit également être accrue" , ajoute le communiqué.

Le système de sécurité sociale couvrant les régions rurale et urbaine à la fois doit être renforcé et le rythme de la réforme médicale doit être accéléré, souligne le communiqué.

Source: xinhua Mise à jour 19.10.2010



Publication par le PCC de propositions sur l'élaboration du 12e Plan quinquennal du pays

Le Parti communiste chinois (PCC) a publié mercredi le texte intégral d'un document qui jouerait un rôle crucial dans l'élaboration du plan de développement du pays pour les cinq prochaines années.
Le document, Propositions du Comité central du PCC sur l'élaboration du 12e Plan quinquennal(2011-2015) sur le développement économique et social de Chine , a été adopté lors de la cinquième session du 17e Comité central du PCC, qui s'est terminée le 18 octobre.

Divisée en 12 parties, ce document constitue la base de l'établissement du 12e plan quinquennal. Elle comprend l'accélération de la transformation du mode de développement économique, l'élargissement de la demande domestique et la promotion de la modernisation de l'agriculture.

Il souligne également le développement d'un système industriel moderne, le développement coordonné de toutes les régions, et l'édification d'une société économe en énergie et respectueuse de l'environnement durant les cinq prochaines années.

Voici les objectifs principaux du développement économique et social inscrits dans le document :
- maintenir une croissance économique stable et relativement rapide
- accélérer la restructuration économique
- élever, de manière générale, les revenus de la population à un rythme relativement rapide
- renforcer remarquablement la construction sociale
- continuer à approfondir la réforme et l'ouverture

La Chine se trouve toujours dans une période importante d'opportunités stratégiques. Pendant cette période, la Chine doit faire face aussi bien à des opportunités historiques précieuses qu'à de nombreux risques et défis prévisibles ou non, souligne le document.
"Nous devons renforcer cette prise de conscience comme quoi il existe des opportunités mais aussi des risques potentiels," rappelle le document.
Le 12e Plan quinquennal (2011-2015) sur le développement économique et social, qui sera rédigé par le Conseil des affaires d'Etat (gouvernement chinois), doit être examiné lors de la quatrième session de la 11e Assemblée populaire nationale (APN, parlement chinois) en mars 2011.

Source: xinhua Mise à jour 28.10.2010



12e plan quinquennal : une étape critique pour surmonter les entraves au développement chinois


A l'issue de la cinquième Session plénière du 17e Comité central du PCC qui a eu lieu à Beijing du 15 au 18 octobre, les participants ont examiné et approuvé les « Propositions du Comité central du PCC sur l'élaboration du 12e plan quinquennal de développement économique et social national (2011-2015) » , qui déterminent le fil directeur du développement du pays pour les cinq années à venir.

Selon la session, les cinq prochaines années (2011-2015) guidées par le 12e plan quinquennal seront critiques pour la construction d'une société relativement aisée, l'approfondissement de la réforme et de l'ouverture, et l'accélération de la transformation du mode de développement économique. Selon les analystes, cela montre que la Chine va centrer ses efforts sur la résolution des problèmes qui restreignent le développement économique et social.

L'ancien mode de développement économique constitue le problème principal qui empêche la Chine de progresser davantage. Selon le communiqué, l'accélération de la transformation est une réforme profonde des milieux économiques et sociaux du pays, durant laquelle la ligne principale sera le réajustement stratégique de la structure économique.

Selon Zheng Xinli, vice-président permanent du Centre d'échanges économiques internationaux de Chine, la notion de transformation du mode de croissance a été remplacée par la transformation du mode de développement. Le changement n'est pas seulement littéral, il porte une grande signification. « L'ancienne notion évoque principalement le passage du mode extensif au mode intensif à travers le réajustement de la structure des facteurs de production, tandis que la nouvelle notion concerne au moins trois domaines : demande, offre et facteurs de production » , a indiqué M. Zheng.

D'après le communiqué, la structure du commerce extérieur doit être optimalisée, le niveau d'utilisation des capitaux étrangers élevé, la mise en œuvre de la stratégie de « sortie des frontières » accélérée. Il convient également de participer positivement à l'aménagement économique global et aux coopérations régionales, à créer de nouvelles directions dans la participation aux coopérations et concurrences économiques internationales.

Selon Zhang Yansheng, directeur de l'Institut de recherche sur les échanges extérieurs rattaché à la Commission d'État pour le développement et la réforme, le commerce et l'économie extérieurs verront quatre transformations durant le 12e plan quinquennal. Premièrement, sur le plan de l'introduction, il faut approfondir l'introduction de capitaux et de talents étrangers avec des règles de gestion avancées, afin de s'aligner davantage sur la pratique internationale et perfectionner graduellement le régime d'économie de marché. Deuxièmement, sur le plan de « sortie », à l'heure actuelle constitué principalement de travaux à forfait, d'investissements à l'étranger dans le secteur de l'énergie et des ressources.

À l'avenir, il faut intégrer les facteurs avancés du monde entier, dont la production, les talents, les ressources et la logistique à la chaîne des produits chinois, afin d'établir un système de production régional, voire mondial.
Troisièmement, on doit mettre en valeur les techniques importées dans le renouvellement industriel.
Quatrièmement, sur le plan de l'exportation, il faut changer la situation actuelle reposant sur les produits bas de gamme pour exporter principalement des marchandises moyen et haut de gamme.
De plus, il faut réaliser la conception, production, recherche et vente autonomes au lieu de faire seulement de la sous-traitance pour des clients étrangers.

La transformation du mode de développement économique prend son origine dans le milieu économique, mais son influence dépasse largement ce domaine et lance de nouvelles demandes et attentes sur la réforme des milieux politique, social, ou encore culturel.

Le développement déséquilibré de l'économie et de la société est un autre problème qui entrave le développement national et constitue un grand défi pour la construction d'une société relativement aisée.

Selon Lu Xueyi, chercheur à l'Institut de sociologie de l'Académie des sciences sociales de Chine, pour promouvoir le développement coordonné de l'économie et de la société et contribuer à la construction d'une société harmonieuse, il faut réajuster la structure sociale, réformer le régime social, renforcer la gestion sociale qui favorise la réduction de l'écart entre villes et campagne, entre régions et entre riches et pauvres.

Selon Wu Zhongmin, professeur de sociologie à l'École du parti du comité central, « un point important du 12e plan quinquennal consiste à associer l'idée de "fortifier l'État" avec celle d'"enrichir le peuple" et à réaliser l'objectif de "répartir les richesses parmi les masses", ce qui approfondit et concrétise la notion de "faire partager les fruits de la réforme et du développement à tout le peuple". La stabilité des relations de travail est un facteur important qui influencera le développement harmonieux de la société chinoise. Élargir la couverture des relations de travail et les rationaliser est très important dans le réajustement des relations sociales et de la structure sociale » .

Pendant la session, on a aussi appelé à « faire de l'industrie culturelle une industrie pilier de l'économie nationale » .

« Autrefois, la Chine s'attachait en priorité à la construction économique, mais aujourd'hui, les citoyens, en plus des besoins fondamentaux de la vie courante, cherchent une vie spirituelle de niveau plus élevé. Par ailleurs, l'industrie culturelle pourrait fournir un potentiel énorme au développement économique » , analyse Wang Tongsan, directeur de l'Institut des techniques de l'économie quantitative rattaché à l'Académie des sciences sociales de Chine.

Selon la disposition acquise par la session, au cours du 12e plan quinquennal, des réformes seront introduites dans divers domaines, pour renforcer positivement la réforme du système économique, promouvoir la stabilité de la réforme du système politique, accélérer la réforme du système culturel et celle du système social. Selon les analystes, cela montre que dans les cinq ans à venir, la Chine va procéder à une série de réformes pour stimuler le développement.

Source: China.org.cn Mise à jour 20.10.2010



La Chine met l'accent sur l'expansion de la consommation intérieure


La Chine poursuivra la politique de stimulation de la demande intérieure afin de maintenir le développement rapide et stable de l'économie, indique un communiqué publié lundi par le 17e Comité central du Parti communiste chinois (PCC), à l'issue de sa cinquième session plénière.
"La Chine va développer un mode de croissance porté à la fois par la consommation, l'investissement et les exportations, tout en améliorant ses structures d'investissement et en établissant un mécanisme à long terme pour stimuler sa consommation intérieure" , précise le communiqué.
La session plénière du Comité central du PCC, d'une durée de quatre jours, a abordé et approuvé un projet qui formule le programme du 12e Plan quinquennal pour le développement économique et social national, une feuille de route pour le développement chinois dans les cinq prochaines années.
Selon le communiqué, le gouvernement doit équilibrer le développement entre les régions urbaines et rurales en facilitant la modernisation rurale, améliorer les services publics, développer la construction d'infrastructures dans les zones rurales, et augmenter les revenus des agriculteurs.
Dans les cinq ans à venir, le gouvernement poursuivra la transformation et l'adaptation du secteur de la fabrication, accéléra la croissance du secteur des services, et soutiendra les nouvelles industries stratégiques.
Le Comité central du PCC souligne que le pays va s'efforcer de construire une société économisant les ressources naturelles et respectant l'environnement, de combattre de façon proactive le changement climatique mondial et de réaliser un développement durable.
Le communiqué appelle également à l'innovation scientifique et à l'avancée de la réforme de l'éducation, qui jetteront les bases solides nécessaires à la transformation du mode de développement économique et à la construction d'une société modérément prospère.

Source: xinhua



La Chine va stimuler sa demande domestique et maintenir un développement économique équilibré


La Chine va maintenir sa stratégie d'expansion de la demande domestique, en particulier de la consommation, et rechercher une nouvelle phase à la croissance économique, stimulée par la consommation, les investissements et les exportations, a-t-on appris d'un document officiel publié mercredi.

Le document, Proposition du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) sur l'élaboration du12e Plan quinquennal (2011-2015) sur le développement économique et social de Chine , a été adopté lors de la cinquième session du 17e Comité central du PCC, qui s'est terminée le 18 octobre.

Source: xinhua


La Chine va mieux protéger les droits des travailleurs entre 2011 et 2015


La Chine œuvrera à mieux protéger les droits des travailleurs de 2011 à 2015, a-t-on appris d'un document officiel publié mercredi.
Le document, Propositions du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) sur l'élaboration du12e Plan quinquennal (2011-2015) sur le développement économique et social de Chine, a été adopté lors de la cinquième session du 17e Comité central du PCC.
La Chine va renforcer l'application du droit du travail, perfectionner le mécanisme sur la résolution des conflits au travail, améliorer les conditions de travail et garantir les droits des travailleurs, selon le document.
Le gouvernement, les syndicats ainsi que les entreprises doivent jouer pleinement leur rôle pour établir ensemble un mécanisme par lequel les travailleurs et les entreprises puissent partager des intérêts communs, ajoute le document.

Source: xinhua Mise à jour 28.10.2010 08h22


La Chine s'engage à réduire le fossé entre les riches et les pauvres de 2011 à 2015


La Chine va améliorer son mécanisme de distribution des revenus afin de réduire le fossé entre les riches et les pauvres durant la période de 2011 à 2015, selon un document officiel publié mercredi.
Ce document, intitulé Propositions du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) sur l'élaboration du Plan quinquennal de développement économique et social de Chine (2011-2015), a été adopté lors de la 5ème session plénière du 17ème Comité central du PCC.

La Chine s'efforcera de réduire le fossé des revenus entre les habitants urbains et ruraux, dans les différentes régions et industries.
La Chine augmentera les revenus des habitants, promouvra l'emploi, élèvera le seuil du salaire minimum, assurera le paiement en temps des salaires aux travailleurs et renforcera le rôle des taxes dans la régulation des revenus excessifs, indique ce document.
Le pays s'efforcera également d'améliorer le mécanisme salarial des fonctionnaires et d'approfondir la réforme sur les revenus des employés des institutions publiques.

Source: xinhua Mise à jour 28.10.2010



Prévision : les six innovations du 12e plan quinquennal pour le développement économique et social


La cinquième session plénière du 17e Comité central du PCC s'est clôturée le 18 octobre avec la publication d'un communiqué. Après avoir mené une étude et analyse détaillée sur le communiqué du plénum, Lian Yuming, directeur de l'Institut de recherche sur le développement des villes internationales de Beijing, a constaté six changements qui seront introduits par le 12e plan quinquennal du développement économique et social (2011-2015). Selon lui, ces six innovations concernent principalement l'amélioration et la garantie des conditions de vie de la population.

L'accent est mis sur l'amélioration et la garantie des conditions de vie de la population plutôt que sur la vitesse de croissance du PIB
Selon Lian Yuming, sur le plan économique, la Chine va, durant le 12e plan quinquennal, promouvoir la transformation du mode de développement. Il y aura un passage de l'attachement à la croissance économique à grande vitesse à l'amélioration de la qualité de la croissance et de ses effets, ainsi qu'un accent sur une croissance modérée, stable et durable.

La session plénière souligne qu'il faut insister sur le concept de développement scientifique, le principe fondamental de la primauté de l'être humain, tout en tenant compte de chaque secteur d'activité, afin de réaliser un développement économique et social général, ordonné et durable, garantir et améliorer les conditions de vie de la population, favoriser l'équité et la justice sociales. Cela montre, selon Lian Yuming, que garantir et améliorer les conditions de vie de la population sera l'une des priorités du développement dans les cinq prochaines années.

Passage de l'économie d'énergie et de la réduction des émissions polluantes à un modèle de développement bas carbone

La transformation du mode de développement économique représente un point-clé du défi chinois pour les années à venir. Cela signifie que les objectifs de réduction des émissions polluantes et d'économie d'énergie resteront à l'ordre du jour. Comment promouvoir le développement vert et bas carbone constitue plus que jamais une question à laquelle la Chine doit répondre pour trouver une voie de développement durable. La mise en place d'un mécanisme à effet durable de réduction des émissions polluantes et d'économie d'énergie deviendra un élément central du 12e plan quinquennal.

L'innovation autonome et les industries émergentes stratégiques

Les tâches stratégiques du développement économique et social de la Chine concernent le réajustement structurel comme direction principale de la transformation accélérée du mode de développement économique, le progrès scientifique et technique, un appui important de la transformation, ainsi que le développement des industries émergentes stratégiques. Avec le 12e plan quinquennal, la Chine va continuer à augmenter sa capacité d'innovation autonome pour réaliser un passage de l'économie tributaire des techniques importées à un modèle s'appuyant sur l'innovation nationale.

De l'urbanisation à l'intégration des travailleurs migrants

La stratégie de développement urbain de la Chine, qui privilégiait des objectifs rigides de taux d'urbanisation, accordera désormais une plus grande attention au développement humain et aux objectifs généraux de la qualité de vie urbaine. Cela est également une mesure stratégique importante pour l'équité sociale et pour réaliser une croissance inclusive dans le futur. Dans quelques années, la nouvelle génération de travailleurs migrants constituera la majorité de cette catégorie. Ayant grandi dans des circonstances particulières, ils aspirent particulièrement à devenir citadins. Dans un tel contexte, l'assimilation des travailleurs migrants aux citadins va devenir l'une des priorités de la stratégie de développement urbain de la Chine.

Coordination du développement des villes et des régions rurales et réduction des inégalités régionales

La 5e session plénière a transmis un signal précis, soit « s'en tenir au concept de développement scientifique, au principe fondamental de la primauté de l'être humain, au développement général, ordonné et durable, tout en tenant en compte de chaque secteur d'activité » durant le 12e plan quinquennal. En d'autres termes, il faut accorder une plus grande importance au développement coordonné des différentes régions sur la base de la planification générale du développement des villes et des régions rurales, afin de réaliser un développement général, coordonné et durable.

Des exportations à la demande intérieure

La crise financière de 2007 a apporté les changements les plus profonds de ces dernières décennies dans l'environnement économique international. Combiner la stimulation de la demande intérieure avec la stabilisation de la demande extérieure, pour réaliser enfin un passage du modèle économique basé sur les exportations à la stimulation de la demande intérieure sera un choix inévitable du développement économique et social durant le 12e plan quinquennal. L'expansion de la demande intérieure constitue un point stratégique et un principe fondamental du 12e plan.

Source: China.org.cn Mise à jour 21.10.2010 08h39



Edité le 30-10-2010 à 14:53:05 par Xuan




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   Posté le 30-10-2010 à 13:24:37   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

En marge du 12e plan quinquennal :

Chine : Le Quotidien du peuple souligne une réforme politique étape par étape

Un article signé publié mercredi par le Quotidien du peuple indique qu'il faut procéder à la réforme politique étape par étape dans le cadre du système socialiste et sous la direction du Parti communiste chinois (PCC).

L'article, écrit par Zheng Qingyuan, indique que la réforme politique chinoise doit être conduite en accord avec le développement économique, historique et culturel du pays.

Cet article a été publié par le journal officiel du Comité central (CC) du PCC, après la clôture d'une réunion importante du PCC, lors de laquelle la nécessité d'une réforme politique a été soulignée.

"De grands efforts seront déployés pour la restructuration économique, tandis que des efforts vigoureux et fermes doivent être faits pour promouvoir la restructuration politique," souligne le communiqué rendu public à l'issue de la 5e session plénière du 17e CC du PCC.

L'article commence par noter que le type de système politique choisi par un pays "dépend de la volonté de la majorité écrasante de sa population, de ses conditions nationales spécifiques, ainsi que de son contexte historique et culturel."

Il cite des remarques du dirigeant chinois Deng Xiaoping à propos de trois indicateurs clés pour évaluer le système politique d'un pays, à savoir : si la situation politique est stable; si le système peut promouvoir l'union du peuple et améliorer son niveau de vie; et si la productivité du pays peut être développée de façon constante.

Depuis 1979, le PCC a proclamé une politique de réforme globale comprenant une réforme politique cohérente au cours des trois dernières décennies, indique l'article en ajoutant que la Chine a déjà obtenu pas mal d'expérience dans sa réforme politique.

La Chine ne doit pas adopter aveuglement les pratiques occidentales dans sa réforme politique, notamment le pluripartisme et la séparation des pouvoirs , conclu l'article.

Source: xinhua 27.10.2010


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   Posté le 30-10-2010 à 14:45:13   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Réduire l'écart entre urbains et ruraux, l'une des priorités pour « enrichir le peuple »



La cinquième session plénière du 17e Comité central du PCC a annoncé que « l'accroissement général et rapide des revenus des habitants urbains et ruraux » est l'un des objectifs principaux du développement économique et social des prochaines années. On peut donc s'attendre à un nouveau pic des revenus durant le 12e plan quinquennal (2011-2015).

La Chine a enregistré des résultats remarquables dans le développement économique et social depuis le lancement de la politique de réforme et d'ouverture il y a plus de trente ans. La richesse globale du pays s'est élevée et le niveau de vie des urbains et ruraux s'est amélioré.
Cependant, parallèlement à l'augmentation incessante des recettes fiscales, une série de problèmes se dessinent de plus en plus clairement : revenus très élevés dans les secteurs de monopole, grand fossé de revenus entre les urbains et ruraux. .. Ces problèmes montrent la réalisation de l'objectif d' « enrichir le peuple » ne sera pas chose aisée.

Cet objectif comprend au moins deux sens. Premièrement, le niveau général des revenus peut augmenter. Cela signifie un « gâteau » plus grand.
Deuxièmement, il convient de réduire l'écart entre les riches et les pauvres. Cela implique que le « gâteau » soit coupé de manière plus rationnelle pour favoriser l'équité sociale. Ce dernier but est plus réaliste et urgent.

« Pour résoudre les problèmes de l'écart entre villes et régions rurales, il faut saisir un point essentiel. Si l'accent n'est mis que sur l'inégalité de richesse, il est difficile de résoudre la question de fond sur l'assimilation des travailleurs migrants aux citadins » , analyse l'économiste Hua Sheng. « Actuellement, de grands efforts doivent être déployés pour réduire l'écart de biens entre les habitants urbains et ruraux, et élaborer des politiques macroéconomiques à ce sujet » .

Selon le professeur Hua, l'écart de revenus entre les résidents urbains et ruraux est passé de 2,57 fois en 1978 à 3,33 en 2008, d'après les statistiques du Bureau national des statistiques. Cependant, tout le monde a senti un écart plus grand que les statistiques, principalement car l'écart de biens entre villes et régions rurales se creuse très rapidement, selon lui.

Selon lui, avant la réforme et l'ouverture, la plupart des citadins n'avaient pas leurs propres logements et leurs biens principaux étaient seulement des montres d'une valeur de 200-300 yuans et des vélos, tandis que les paysans avaient leur logement, des terrains réservés à la construction de logements et lopins de terre individuels. L'écart de biens entre les habitants urbains et ruraux était petit.

Actuellement, poursuit-il, bien que l'écart de revenus entre les travailleurs migrants ruraux et le groupe de citadins à faible revenu ne soit pas grand, celui du patrimoine immobilier est de plus de dix fois .
Le plus grand obstacle à l'intégration des travailleurs migrants est la question du logement, parce que d'autres services sociaux peuvent être résolus avec l'emploi.
Sans aucun doute, il existe un fossé profond devant les travailleurs migrants ayant acquis des biens d'une valeur de quelques dizaines de milliers de yuans pour monter dans la couche des citadins qui possèdent des logements de quelques centaines de milliers, voire plusieurs millions de yuans.

Source: China.org.cn Mise à jour 25.10.2010



Edité le 30-10-2010 à 14:52:16 par Xuan




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   Posté le 06-11-2010 à 20:59:03   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Cet article publié récemment dans le Quotidien du Peuple traduit d'une certaine manière la lutte idéologique qui se poursuit au sein du PCC.

Le Quotidien du Peuple appelle à intensifier les efforts pour améliorer le travail concernant les intérêts du peuple

Un article signé et destiné à être publié mardi dans le Quotidien du Peuple a appelé les fonctionnaires du Parti communiste chinois (PCC) à améliorer leur travail concernant les intérêts du peuple.

L'article, écrit par Zheng Qingyuan, indique que les fonctionnaires du PCC doivent garder à l'esprit qu' "aucun pouvoir dans le monde ne remplace la puissance du peuple" et que "le Parti doit démontrer davantage de détermination, de sagesse et de méthodes" pour résoudre les problèmes du peuple et satisfaire à leurs demandes.

L'article souligne que les fonctionnaires du PCC doivent "toujours prendre en considération les intérêts fondamentaux du peuple" et "de ne jamais faire de choses qui fassent gaspiller de l'argent et de la main-d'oeuvre ou qui aille à l'encontre des souhaits du peuple" .

"Tous les membres du PCC doivent savoir que le développement est pour le peuple et par le peuple" , indique l'article.

Le PCC fêtera son 90e anniversaire l'année prochaine.

L'article sera publié environ deux semaines après la conclusion d'une importante réunion d'élaboration des politiques du Comité central du PCC le 18 octobre.

Source: xinhua [mise à jour le 02.11.2010]


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   Posté le 19-11-2010 à 14:13:51   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Mis en ligne dans le Quotidien du Peuple le 19.11.2010 :

Les entreprises étrangères n'auront plus de traitements préférentiels à partir de décembre 2010


A partir du mois de décembre 2010, les entreprises à capitaux étrangers, les entreprises étrangères et les étrangers en Chine devront payer les impôts d'entretien et de construction des villes et les impôts additifs de l'éducation.

Cela signifie que la Chine appliquera un système fiscal unifié pour toutes les entreprises en Chine, chinoises ou étrangères. L'époque, où les entreprises à capitaux étrangers jouissaient d'e traitements préférentiels, prendra fin officiellement et les entreprises chinoises et étrangères entreront en concurrence loyale dans un même environnement de marché.

Depuis longtemps, du fait que le développement économique chinois dépendait trop des exportations et des investissements, les entreprises de commerce de transformation ont occupé une trop grande proportion dans les entreprises à investissements étrangers, et les gouvernements locaux n'ont tenu compte que de la quantité et ont négligé la qualité. Le résultat est que «la Chine connaît un excédent commercial, mais souffre de la pollution, mais les profits sont allés en Europe et aux Etats-Unis » . En outre, la Chine fait face encore à un nombre croissant de conflits commerciaux et à une pression de la réévaluation du Renminbi.

Selon les chiffres, le commerce de la Chine est pour moitié du commerce de transformation. Au cours des trois premiers trimestres de cette année, le déficit du commerce général était de 36,41 milliards de dollars, mais le commerce de transformation a connu un excédent de 225,66 milliards de dollars dont la plupart des profits sont allés aux entreprises européennes et américaines.

Sur la chaîne industrielle, les entreprises chinoises de transformation n'ont obtenu que peu de frais de traitement, tandis que d'importants profits provenant de la conception des produits, du transport et de l'emmagasinage, et de la vente sont allés aux entreprises étrangères, par exemple un ordinateur portable se vend aux Etats-Unis pour un prix de 1 200 dollars et les entreprises chinoises de transformation n'en ont retiré que 35 dollars à titre de frais de transformation.

Selon les plus récentes statistiques, la Chine comptait au total 690 000 entreprises à investissements étrangers et a utilisé réellement plus de 1 000 milliards de dollars d'investissements étrangers, figurant en tête des pays en développement. Dans la conjoncture actuelle, le marché chinois demeurera un espace principal de l'élargissement du marché mondial.



Edité le 19-11-2010 à 14:14:15 par Xuan




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   Posté le 10-01-2011 à 20:18:15   Voir le profil de ElGhifari (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à ElGhifari   

KGB Shpion a écrit :

Je crois que la question ne se pose plus : la Chine n'est plus socialiste depuis 30 ans.


Comment savoir que le Chine est socialiste ou le contraire?

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ElGhifari
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   Posté le 11-01-2011 à 15:53:15   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Vaste sujet sur lequel je n’ai pas de certitude ni d’avis définitif.
La question de savoir si le socialisme ou le capitalisme peut l’emporter – pendant une certaine période – et dans un pays donné n’est jamais tranchée, même si à long terme c’est le socialisme qui s’établira définitivement.

D’abord je ne suis pas membre du PCC et c’est un handicap majeur.
Ensuite les sources d’information sont limitées : soit la presse officielle, soit des points de vue critiques.
Mais ces derniers sont à 80% libéraux. Je ne parle pas des officines antichinoises.

Les critiques qu’on peut lire dans la presse étrangère reprennent des faits qu’on peut lire …dans la presse officielle, laquelle ne dissimule pas les écarts de salaire, l’inflation, la pollution, la corruption ni la question de la peine de mort et des erreurs judiciaires.

Dans un entretien avec David Hamelin le 1er mars 2010, Jacques Jurquet disait :

« A l'intérieur du PCC s'exprimeraient trois courants : une tendance favorable à l'accélération des mesures de transformation économique recourant si nécessaire à des structures de type néo-capitaliste, une tendance opposée considérant qu'il importe de revenir aux prescriptions strictes de Mao et si nécessaire de relancer une révolution culturelle, une tendance qui se situe entre les deux. Il s'agit de renseignements personnels non publiés par les communistes chinois et qui sont donc sujets à caution. »

Tout d’abord la phase socialiste en Chine ne peut pas correspondre à ce qu’elle serait dans un pays développé.
La Chine se déclare socialiste mais pratique actuellement un système économique fondé sur le « capitalisme d’Etat » selon une expression formulée par Mao Tsé toung.

La réforme a eu des conséquences positives sur le niveau de vie du peuple. Il y a eu des progrès indéniables.

En même temps la bourgeoisie s’est développée en tant que classe, sur le plan économique et certainement politique.
L’économie privée s’est largement développée.
Parallèlement l’économie d’Etat se concentre dans des unités plus importantes.
Il y a également des privatisations, achats de parts par l’étranger, investissements ou implantation d’entreprises étrangères, etc.

Les conséquences négatives sont connues tant pour les écarts de salaire que pour les conditions de travail, les accidents de travail, la pollution, la corruption, etc.
La dernière session de l’APN « insiste sur l'importance des conditions de vie du peuple et fixe un objectif de croissance économique d'environ 8 % pour cette année. »
Ceci constitue un infléchissement des objectifs initiaux de la réforme.
Pratiquement l'objectif de hausse des salaires est observable y compris par les économistes étrangers.
Des grèves l'ont précédé et accompagné.

En ce qui concerne la corruption, le Quotidien du Peuple rapporte aujourd’hui le discours de Hu Jintao le 10 janvier à la session plénière de la Commission centrale de Contrôle de la Discipline du PCC, un organe de lutte anti-corruption du parti :
« … le président a indiqué que tout travail devait être fait en conformité avec les intérêts fondamentaux de la majorité du peuple.
Hu Jintao, […], a précisé que les problèmes ayant sérieusement porté atteinte aux intérêts publics et suscité des plaintes au sein de la population devaient être résolus afin d'assurer une justice sociale.
Il a ajouté que des efforts devaient être faits pour renforcer la relation entre le parti et le peuple et encourager ce dernier à jouer un rôle plus actif dans la lutte contre la corruption.
Il a par ailleurs promis de "lutter rigoureusement contre le manquement aux devoirs et de sanctionner sévèrement les fonctionnaires corrompus" , afin de gagner la confiance du peuple.
Le président a reconnu que des problèmes majeurs persistaient dans la lutte contre la corruption et les efforts visant à bâtir un gouvernement intègre, et a fait part de l'état " sérieux de la situation et des difficiles missions à venir" .[…]
"Plus d'efforts doivent être faits pour enquêter sur le manquement aux devoirs dans les industries et les postes clés" , a déclaré le président, mettant l'accent sur la supervision des procédures de promotion des responsables locaux, afin de prévenir les abus de pouvoir et autres actes de corruption. »


Sur le plan extérieur, la Chine s’en tient à une position officielle de « non ingérence » . C’est d’ailleurs ce que les pays occidentaux lui reprochent lorsqu’elle commerce avec des pays dits « dictatoriaux » .
Sur ce point je pense que l’attitude de la Chine est légitime. Les pays impérialistes, tout « démocrates » soient-ils, sont les pires fauteurs de guerre. Par conséquent un pays « démocrate » devrait prioritairement rompre tout lien commercial avec les USA, la France, Israël, etc.

Toutefois il est arrivé - rarement mais quand même ! - que certains articles du Quotidien du Peuple jugent « positives » ou « nécessaires » des mesures antipopulaires de Sarkozy !
Bien entendu j’ai envoyé sur le site de cette publication des commentaires critiquant de tels articles inacceptables.
La plupart du temps les articles concernant les mouvements sociaux décrivent les faits sans prendre position.

Sur le plan commercial la Chine augmente ses participations et investissements à l’étranger, comme les autres pays émergents, et cette tendance devrait nettement s’accroître en 2011.
Les IDE extérieurs en Chine sont d’environ 100 milliards de dollars en 2010, et les IDE chinois vers l’extérieur de 56,5 milliards de dollars, pour se donner une idée.
A l’époque de Lénine, l'exportation des capitaux se faisait à sens unique et constituait la marque de fabrique de l’impérialisme.
« L'exportation des capitaux, une des bases économiques essentielles de l'impérialisme, accroît encore l'isolement complet de la couche des rentiers par rapport à la production, et donne un cachet de parasitisme à l'ensemble du pays vivant de l'exploitation du travail de quelques pays et colonies d'outre-mer . » [ l’impérialisme stade suprême]

Aujourd’hui la situation est différente à cause de l’émergence de certaines anciennes colonies.
Deviennent-elles impérialistes parce qu’elles exportent des capitaux ? Je pense que non.
D’autre part l’émergence est multipolaire à l’heure actuelle et poursuit dans ce sens.

Cela dit dans une entreprise française à capitaux chinois (comme Blue Star par exemple), nous n’avons pas à mettre la lutte de classe en veilleuse sous quelque prétexte que ce soit, bien évidemment.

Dans un pays du Tiers Monde où la Chine réalise des infrastructures, implante des entreprises, achète des matières premières, investit, etc. c’est au peuple concerné et à son parti communiste s'il existe d’apprécier la nature des rapports entre la Chine et ce pays. Ce que j’en ai lu dans la presse africaine m’a paru partagé.

Nous ne pouvons juger la Chine qu’en fonction de ses actes, en particulier ce qu’elle fait à l’étranger.
De notre point de vue, c'est la seule méthode qui corresponde au matérialisme-dialectique.

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   Posté le 12-01-2011 à 03:48:41   Voir le profil de ElGhifari (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à ElGhifari   

Bonjour Xuan, j'ai lu les articles exposés ci-dessus, je t'en remercie pour les avoir publiés ici en réponse à ma question.
Mon impression est la suivante (tirés de ces écrits) :
La Chine est traversée par de forts courants politiques contradictoires au sein et en dehors du parti. Pour moi, l'ensemble des militants devraient prendre leçon du fâcheux évènement de l'ex-URSS sous la direction de Gorbatchev, le parti avait livré l'URSS au capitalisme sous couvert de réformes (si mes informations sont exactes), et, de ne pas tomber dans le même piège.


Edité le 12-01-2011 à 03:51:31 par ElGhifari




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   Posté le 12-01-2011 à 04:37:57   Voir le profil de ElGhifari (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à ElGhifari   

sti a écrit :

Les salopards, ils peuvent augmenter les salaires de 24% chez Honda, on imagine les marges mirobolantes qu'ils se font ... dans le même temps Honda vient de sortir un deux roues dans le monde entier qui risque de faire très mal à la concurrence en Europe et au USA grâce un tarif imbattable et une innovation technologique de taille et pour proposer tout ça Honda, qui jouit d'une vrai notoriété chez les motards, fera produire exclusivement ce véhicule en Thaïlande où le constructeur à avoué profiter du coût de la main d'œuvre ...


Des pays-poubelle si c'est bien l'expression? Les Thailandais luttent...

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   Posté le 12-01-2011 à 13:59:36   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

ElGhifari a écrit :

Pour moi, l'ensemble des militants devraient prendre leçon du fâcheux évènement de l'ex-URSS sous la direction de Gorbatchev, le parti avait livré l'URSS au capitalisme sous couvert de réformes (si mes informations sont exactes), et, de ne pas tomber dans le même piège.


Certainement, la lutte contre le révisionnisme soviétique fait partie de l’histoire du PCC.
En URSS le développement du révisionnisme depuis Khrouchtchev avait conduit à la colonisation des républiques de l'est et à une tentative d'hégémonie mondiale.
En Chine le révisionnisme a été lié à la soumission à l’impérialisme.
Lorsque la Chine sera devenue un pays moyennement développé (objectif que le PCC s’est donné pour 2025), le problème se posera en d’autres termes.

D’ici là les cris d’orfraie poussés par les medias occidentaux sur la « domination chinoise » doivent être pris avec circonspection. De fait les économistes et sinologues bourgeois n’en croient pas un mot, compte tenu du retard de l’arrière pays, du passé pacifique de la Chine et des caractéristiques de son armée.
Bien souvent cette propagande sert à dissimuler les sales coups que mijotent les impérialistes contre le Tiers Monde. Par exemple le bruit autour des produits Made in China camoufle la délocalisation des productions dans les pays à faible coût de la main d’œuvre et à leur réimportation à destination de l’occident, avec une plus value importante.

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   Posté le 13-01-2011 à 00:27:24   Voir le profil de Komintern (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Komintern   

Et le fait que la Chine rachète pour 6 milliards d'euros de dette espagnole tu l'interprête comment?
J'y vois pas trace d'une politique socialiste ou anti-impérialiste là ce serait même le contraire.

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   Posté le 13-01-2011 à 00:40:48   Voir le profil de ElGhifari (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à ElGhifari   

Komintern a écrit :

Et le fait que la Chine rachète pour 6 milliards d'euros de dette espagnole tu l'interprête comment?
J'y vois pas trace d'une politique socialiste ou anti-impérialiste là ce serait même le contraire.


Une explication de la part des dirigeants chinois serait nécessaire.

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   Posté le 13-01-2011 à 20:56:58   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Certaines explications sont connues :

La Chine est toujours l’usine du monde. Le salaire moyen qui encore est très bas, compte tenu du revenu des paysans, ne lui permet pas d’écouler toute sa production sur le marché intérieur.
La crise aux USA avait provoqué une période de chômage massif dans les industries d’exportation comme les jouets de Noël.
La Chine n’a aucun intérêt à l’approfondissement de la crise économique en occident.

D’autre part l’absence de protection sociale –qui commence à peine à se mettre en place – a conduit à un développement très important de l’épargne.

Enfin une masse très importante, excessive, de capitaux étrangers a afflué en Chine, risquent d’y provoquer l’inflation : de l’ordre de 250 milliards d’euros certains mois en 2010.
On trouve sur le site de l’IFRI un article pertinent et toujours d’actualité sur ce sujet :

De nombreux dirigeants politiques, en particulier dans les pays industriels, estiment que la Chine devrait réévaluer sa monnaie. Or, d'un point de vue économique, la question ne semble guère pertinente. Car si les États-Unis sont préoccupés par l'ampleur du déficit commercial avec la Chine, celle-ci ne dispose en réalité que d'un très léger excédent des paiements courants. Le vrai problème de la Chine, c'est l'excès de capitaux étrangers dont elle n'a pas besoin, compte tenu d'un taux d'épargne interne très élevé. Ces entrées massives de capitaux menacent de submerger les marchés financiers chinois et de provoquer dans le pays une hausse spéculative des prix des actifs. Un ajustement du taux de change aurait sans doute des effets significatifs en termes commerciaux, mais ne répondrait pas de façon adéquate à cet excès de capitaux. Au lieu de cela, la Chine devrait prendre des mesures permettant de recycler une partie d'entre eux dans l'économie mondiale.
Barry Bosworth est économiste à la Brookings Institution (Washington, D.C.).

Ainsi, en octobre 2010, Pékin détenait 906,8 milliards de dollars d’obligations publiques américaines, soit 21% de la dette publique totale (détenue par des non-résidents).
Comme on sait ce n’est pas vraiment un cadeau sachant que le dollar est une monnaie de singe et sert surtout à refiler aux autre le déficit US.
Comme je l’ai signalé à plusieurs reprises, la Chine souhaite s'en débarrasser.
Avec plusieurs pays comme le BRICS elle cherche à remplacer à terme le dollar comme monnaie unique par un panier de monnaies, dont l’euro.
Elle ne souhaite donc pas non plus la disparition de l’euro ni l’effondrement de l’économie européenne.

Telles sont les raisons qui peuvent expliquer l’engagement de la Chine à racheter une partie de la dette grecque puis espagnole.

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   Posté le 18-01-2011 à 10:00:34   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Voici un article paru dans la rubrique opinion du Quotidien du Peuple , qui répond à quelques aspects des investissements chinois en Europe :

Mise à jour 14.01.2011 17h16

Flatter la Chine sur le « rachat de l'Europe »


« Cela pourrait ressembler à un voyage organisé par quelque tour-operator mais de Göteborg à Varsovie, de Berlin à Athlone, du Pirée à la vallée du Douro, l'on retrouve des dirigeants chinois publics et privés (le sont-ils réellement ?) pour signer des contrats, conventions et autres accords de partenariat. Les uns permettent le rachat de Volvo, les autres instaurent des relations privilégiées dans le domaine de la production du cuivre ou de la machine-outil, quand les troisièmes entérinent des partenariats financiers renflouant, qui des armateurs, qui des Etats recherchant aussi ardemment qu'urgemment des liquidités pour boucler leurs fins de mois. »

La citation ci-dessus fait partie de l'article intitulé Pourquoi la Chine veut-elle racheter l'Europe ? publié par Marianne 2 le 26 décembre. Selon le magazine, la Chine a trois objectifs lorsqu'elle aide les pays de la zone euro. Premièrement, elle cherche à préserver la situation financière de la région qui est le premier débouché des exportations chinoises dans le monde et son second partenaire commercial. Deuxièmement, elle veut rallier l'Union européenne à sa cause sur la question du yuan, pour s'assurer une bienveillance lui permettant de continuer à sous-évaluer sa monnaie et donc à exporter massivement. Troisièmement, elle souhaite diversifier ses placements en achetant plus d'avoirs libellés en euros et non en dollars.

La Chine s'apprête à racheter quatre à cinq milliards d'euros de la dette portugaise. Elle contribuera à hauteur de 15,5 milliards d'euros dans les capitaux de 250 milliards levés par le FMI (Fonds monétaire international) dans le but de lutter contre la crise de l'euro. De plus, la Chine a accru ces dernières années ses investissements dans plusieurs pays européens, notamment dans des projets relatifs aux ports grecs, ponts en Serbie, autoroutes en Pologne, réseau d'énergie en Roumanie et au secteur maritime portugais.

La Chine a dépassé les États-Unis en matière de rachat de dettes des pays de la zone euro et d'investissements en Europe. Cependant, ces initiatives chinoises ne sont pas applaudies. Par exemple, la Chine est le quatrième plus grand investisseur en Allemagne. Elle a 660 sociétés à Nordrhein-Westfalen, la plus grande région d'investissements chinois en Europe. Mais l'Allemagne se sent menacée par ces fonds. Un attaché allemand de l'Union européenne a même lancé un avertissement : « La Chine rachète l'Union européenne et nous, Européens, vendons notre âme ».

Cette inquiétude montre que certains pays occidentaux ont l'habitude de semer la confusion auprès du public. Ils espèrent que la Chine aidera la zone euro à sortir de la crise financière, tout en fustigeant la présence accrue de la Chine en Europe.

Bien sûr, les causes de cette contradiction sont très complexes, mais l'idée principale est de spéculer sur un duo gagnant d'utilisation et de rejet de la Chine. Ils appliquent une double politique, dont la conséquence directe est l'impossibilité d'une coopération bilatérale approfondie. Les crises cycliques caractérisées par la stabilité, l'instabilité, et le retour à la stabilité existent depuis toujours, résultant parfois en conflits partiels. Par exemple, certains pays européens renforcent leur coopération économique avec la Chine en attendant des investissements chinois, et simultanément, critiquent le pays sur la question des droits de l'homme.

Ainsi, encourager la Chine à racheter de la dette européenne est une stratégie des pays occidentaux menée en flattant la Chine, tout en brandissant pour l'opinion publique la menace chinoise. L'achat massif de dettes de la zone euro et l'augmentation des investissements chinois en Europe conduiront leurs préoccupations sur le renforcement de la puissance économique de la Chine.

Par conséquent, du point de vue chinois, il est judicieux d'investir en Europe, mais il n'est pas nécessaire de résoudre les problèmes des Européens. Pour le moment, la plus importante responsabilité du gouvernement chinois est de développer le pays et d'assurer à ses habitants, qui représentent un cinquième de l'humanité, une vie relativement aisée d'ici 2020.

Source: China.org.cn

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article a écrit :


Cette inquiétude montre que certains pays occidentaux ont l'habitude de semer la confusion auprès du public. Ils espèrent que la Chine aidera la zone euro à sortir de la crise financière, tout en fustigeant la présence accrue de la Chine en Europe. Source: China.org.cn


En gros, l’auteur essaie de faire passer l’idée de l’existence d’une duplicité des pays occidentaux, qui, tout en reconnaissant la toute puissance financière du système économique chinois (dit d’économie de marché socialiste ) et ses capacités à pénétrer les marchés financiers internationaux, comme le pratique toutes les puissances impérialistes, s’indigneraient de leur présence…

Bien mais si nous rapprochons cet amusant point de vue de ces infos qui suivent, nous sommes en droit de nous demander si l’on serait pas en trains de nous prendre pour des naïfs ?

« NEW YORK (Reuters) - Le nombre de succursales du groupe Industrial and Commercial Bank of China devrait plus que doubler en Europe dans les prochaines semaines, le groupe cherchant ainsi à étendre sa présence à l'international, rapporte dimanche le Wall Street Journal dans son édition online. » « ICBC * va ouvrir cette semaine des antennes à Paris, Bruxelles, Amsterdam et Milan, ainsi qu'à Madrid la semaine suivante, afin de proposer des services de banque de détail et de banque commerciale, explique le journal.

Pour fêter cette ouverture, (écrivait le Figaro Fr) le président de la banque accueillais mardi soir au Palais Brongniart la ministre de l'Économie, Christine Lagarde, et une grande partie de l'establishment financier français, dont les PDG de la Société générale et d'Axa. »

Drôle de façon de fustiger une présence.


La vérité, et qu’un pays qui exporte des capitaux en s’invitant à la table de ceux qui agissent au prélèvement et à la circulation de la plus- value dans le monde, et un pays qui à nécessairement atteint le stade de la puissance financière d’une puissance capitaliste impérialiste, en en adoptant les comportements… en Afrique en Asie ou ailleurs.


* Son directeur actuel le « camarade » Jiang Jianqing actuellement membre suppléant du Comité central du PCC, qui, « selon les vœux de Deng » c’est enrichi en ne tenant pas compte de la couleur du chat.



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   Posté le 19-01-2011 à 23:48:35   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

L’accord prévoit que AXA échange la présence d'ICBC à Paris contre la sienne en Chine :
http://www.lefigaro.fr/societes/2010/10/28/04015-20101028ARTFIG00753-axa-trouve-un-allie-pour-conquerir-le-marche-chinois.php

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