| | | | | Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 07-11-2009 à 00:04:31
| La corruption est liée aux rapports inégaux de domination économique :
La société américaine CCI reconnaît qu'elle a corrompu des chefs d'entreprises de 36 pays Suite à Avery Dennison Corporation qui admet qu'il a versé des pots-de-vin à des fonctionnaires chinois afin de pouvoir obtenir des contrats de commande auprès de certaines entreprises publiques chinoises, le Département américain de la Justice a publié le 31 juillet dernier un document qui dit que la société américaine de fabrication de vannes de commande Control Components Inc. (CCI) avoue qu'elle durant la période allant de 2003 à 2007, elle a offert des dessous-de-table d'un montant de près de 4,9 millions de dollars US à des cadres supérieurs de neuf entreprises publiques de plusieurs pays, y compris six entreprises chinoises, dont Jiangsu Nuclear Power Co., Ltd, Guohua Electric Power, China Petroleum Material & Equipment Corporation (CPMEC), China national Petroleum Corporation (CNPC), Dongfang Electric Corporation Limited et China national Offshore Oil Corporation (CNOOC), ainsi que Korea Hydro & Nuclear Power Co. de la Corée du Sud, Petronas de la Malaisie et United Arab Emirates National Oil Company des Emirats Arabes Unis. Ledit document, qui porte le numéro 09-754, montre que la Société CCI dont le siège est en Californie reconnaît qu'elle a enfreint les deux actes de loi « Foreign Corrupt Practices Act » et « The travel Act » en pratiquant durant près d'une décennie la corruption à l'encontre de fonctionnaires et de chefs d'entreprises de trente-six pays. Le FBI (Federal Bureau of Investigation) (en français : Bureau fédéral d'investigation), qui est sous la tutelle du Département de la Justice des Etats-Unis, s'occupe actuellement de l'affaire et mène des enquêtes sur elle. Chronique scandaleuse de la pratique de corruption en Chine de certaines entreprises étrangères. * En août 2009, la Société américaine Avery Dennison Corporation, géant mondial de la fabrication des produits auto-adhésifs (comme des étiquettes autocollantes), du matériel de bureau et divers produits en papier ainsi que du matériel de marquage pour la grande distribution, avoue que de 2002 à 2005, le département de membranes réflecteurs de sécurité de sa société Ltd en Chine a versé des pots-de-vin d'un montant de 30.000 dollars US à des fonctionnaires locaux chinois pour pouvoir obtenir un contrat de commande auprès d'une entreprise publique. * De 2003 à 2007, Siemens a payé une somme totale de 23,40 millions de dollars US pour corrompre des responsables de cinq hôpitaux publics chinois, en même temps, il a offert des pots-de-vin à d'autres fonctionnaires locaux. Finalement après que le pot aux roses a été découvert, cette société allemande s'est vue infligée une sanction pécuniaire de 1,3 milliard de dollars US. * En mai 2005, la Société américaine Diagnostic Products (DPC), le plus grand fabricant du monde d'équipements de diagnostic, reconnaît que sa filiale à Tianjin a pratiqué, durant les onze ans allant de 1991 à 2002, la corruption en payant des pots-de-vin d'un montant en espèces de 1.623.000 dollars US à des médecins de plusieurs hôpitaux publics chinois pour que ces hôpitaux achètent des produits DPC. * En avril 2004, l'éclatement au grand jour de l'affaire de corruption perpétrée par la grande entreprise américaine de télécommunication Lucent a bouleversé profondément les gens du milieu. On a appris que pour obtenir des contrats, Lucent a dépensé une dizaine de millions de dollars US pour organiser des voyages touristiques à Hawaii et à Las Vegas à l'intention de près d'un millier de fonctionnaires d'Etat chinois et de cadres supérieurs d'entreprises chinoises de télécommunication. Source: le Quotidien du Peuple en ligne
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| trotski | Vive le chef de l'armée rouge | Pionnier | 5 messages postés |
| Posté le 10-11-2009 à 17:24:17
| La théorie du révisionnisme me parait vraiment fumeuse...comment expliquer l'apparition des révisionnistes ?...C'est à dire des bureaucrates corrompus qui sabordent les acquis de la socialisation des moyens de productions sinon par l'échec du stalinisme ! L'histoire a donné raison au chef de l'armée rouge! ouvrez les yeux ! salutations communistes! un trotskiste convaincu...
-------------------- Ouvriers et ouvrières de tous les pays, rangez-vous sous le drapeau de la Quatrième Internationale ! C'est le drapeau de votre victoire prochaine ! |
| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 11-11-2009 à 01:04:04
| Merci d'apporter des arguments. Les révisionnistes ne sont pas des "bureaucrates corrompus". Pour l'heure ce n'est pas convaincant.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 24-11-2009 à 20:44:55
| Un article intéressant sur le grave coup de grisou qui a provoqué plus de cent décès. On notera que le directeur adjoint de l'Administration de la sécurité du travail met en cause la concentration des mineurs pour augmenter la production.
Chine : des erreurs de gestion à l'origine du coup de grisou dans le nord-est Publié le 2009-11-23 18:57:44 | French. News. Cn HEGANG, Heilongjiang, 23 novembre (Xinhua) -- L'enquête des autorités de la sécurité au travail a conclu que la mauvaise gestion et l'insuffisance de précautions de sécurité étaient à l'origine du coup de grisou dans la province du Heilongjiang (nord-est), qui a fait 104 morts selon le dernier bilan. Lundi à 02H30, quatre mineurs étaient encore pris au piège dans la mine de charbon de Xinxing, appartenant au Heilongjiang Longmei Mining Holding Group, de la ville de Hegang. Luo Lin, directeur de l'Administration de la sécurité du travail, a déclaré lundi qu'une fuite de gaz dans un puits était à l'origine de l'accident. Le gaz s'est rapidement répandu dans le tunnel principal en raison de la mauvaise ventilation, et a déclenché une explosion qui a secoué 28 des 30 plates-formes en opération. Luo Lin a ajouté que la mine était accusée de ne pas avoir évacué les mineurs aussitôt qu'une densité de gaz extraordinairement haute n'ait été détectée dans les puits. "Les enquêteurs doivent encore déterminer les causes exactes de l'accident au moyen d'une enquête approfondie" , a indiqué Luo Lin. "L'accident a révélé une fois de plus des problèmes dans la gestion des mines. C'est une leçon que nous devons tous retenir" , a-t-il ajouté. 528 mineurs travaillaient sous terre lorsque le détecteur de gaz de Fan Minghua a sonné, samedi à 01H37. "J'ai testé manuellement la densité de gaz dans l'air, qui dépassait les 10%" , a rappelé Fan Minghua, qui surveille la densité de gaz dans les puits depuis quatre ans. Les règles de sécurité exigent l'évacuation des mineurs dès que la densité de gaz dépasse 2%. Fan Minghua a crié à tout le monde travaillant sur sa plate-forme de s'échapper, de couper l'électricité et d'informer les coordinateurs à la surface. Il a contacté les autres contrôleurs, aidant alors des dizaines de mineurs à s'échapper. Sachant que l'issue de secours la plus proche était bloquée par des équipements renversés, Wang Shili, contrôleur de gaz, a laissé un message à la craie sur le mur, disant : "impasse ici, sortie au tunnel nord" . Lorsque le mineur Wang Naihui a vu que l'air était rempli d'une épaisse fumée jaune, il s'est immédiatement couvert la bouche et le nez avec une serviette. Il a versé de l'eau sur le visage de son collègue Lin Maohai, qui s'était déjà évanoui, et l'a traîné hors du puits. Lundi, lors d'une conférence de presse, les journalistes ont demandé pourquoi il n'y avait pas eu plus de mineurs évacués pendant l'heure séparant le premier rapport de Fan Minghua et le coup de grisou. Néanmoins, un responsable de la mine, Zhang Jinguang, a insisté sur le fait que l'évacuation s'était faite "dans les temps". "L'évacuation a pris du temps car les mineurs devaient parcourir un long chemin pour rejoindre la surface" , a expliqué Zhang Jinguang. Mais des précautions insuffisantes et la mauvaise ventilation figurent apparemment parmi les causes fatales , a déclaré Zhao Tiechui, directeur adjoint de l'Administration de la sécurité du travail. "La mine avait beaucoup trop de plate-formes en opération, et il y avait trop de mineurs dans les puits afin d'augmenter la production" , a précisé Zhao Tiechui dimanche. "La structure souterraine de la mine était trop complexe pour que le système de ventilation actuel fonctionne efficacement". Les secours pour retrouver les quatre mineurs disparus continuaient lundi. Soixante-cinq personnes ont également été blessées dans l'accident. La plupart d'entre elles ont subi des empoisonnements par le gaz, des brûlures, des fractures et des ecchymoses. Les autorités de santé provinciales ont envoyé quatre psychologues afin de fournir une aide psychologique.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 25-11-2009 à 23:37:07
| article du 11.2009 - Le Quotidien du Peuple
Il faut tirer les leçons de la catastrophe minière Le responsable principal des travaux de sécurité du pays a critiqué la mauvaise gestion et les mesures de sécurité inadéquates suite à l'accident ayant eu lieu samedi 21 novembre dans une mine de la province du Heilongjiang et qui a coûté la vie à au moins 104 mineurs. Ce coup de grisou, qui est l'accident le plus meurtrier ayant eu lieu en Chine depuis plus de deux ans, a frappé la mine de charbon Xinxing du groupe Longmei, qui appartient à l'Etat, à 2h30 du matin. A ce moment là, 528 mineurs étaient sous terre. L'Agence Xinhua a rapporté que 420 d'entre eux avaient réussi à échapper au souffle de l'explosion. A la date du soir du 23 novembre, quatre mineurs sont toujours portés disparus et présumés morts. Luo Lin, chef de l'Administration d'Etat de la sécurité au travail, et chef de l'équipe d'investigation du Conseil des Affaires d'Etat, a annoncé le 23 novembre que l'accident qui a eu lieu dans la ville de Hegang a débuté par une fuite de gaz dans un des puits. Du fait d'une ventilation insuffisante, le gaz a vite rempli le tunnel principal et l'explosion qui a suivi a atteint 28 des 30 plates-formes minières alors en opération. Tout en soulignant bien que les causes exactes de la tragédie ne sont pas encore clairement déterminées, M. Luo dit que l'accident « montre en revanche clairement qu'il y a eu des négligences et que cela avait une fois encore révélé de nombreux problèmes dans la gestion des mines de charbon. C'est une leçon que nous devons tous retenir ». Son appréciation rejoint celles faites après qu'une explosion ait fait 78 victimes le 22 février dans une mine appartenant à l'Etat située à Gujiao dans la province du Shanxi. Après cette catastrophe, des officiels avaient critiqué une ventilation insuffisante et une mauvaise gestion des risques liés au gaz, et dénoncé un manque de surveillance du site ainsi qu'un manque de mesures de sécurité. Dans un effort pour améliorer la qualité du secteur minier, qui est la source principale d'énergie de la Chine, des milliers de petites mines privées, souvent ouvertes en toute illégalité, ont été fermées ces dernières années. Ce qui a eu pour effet de faire baisser considérablement le nombre de morts dans les mines, de près de 6 000 en 2005 à 3 200 l'année dernière. Mais, bien que ces efforts aient exclu du secteur plusieurs mines, petites et souvent mal gérées, cela n'a pas empêché des désastres d'endeuiller des grandes mines d'Etat ces dernières années. A cause, le plus souvent, de carences dans la gestion et la surveillance plus que par manque de mesures de sécurité adéquates. Ainsi, lors de l'explosion dans la mine de Tunlan dans le Shanxi en février dernier, la présence d'équipements avancés et de bonnes mesures de sécurité n'avaient pas suffi à protéger les mineurs. La tragédie était survenue parce qu'aucune des neuf alarmes ne s'était déclenchée et que personne dans la salle de contrôle n'était intervenu alors même que les tableaux de contrôle indiquaient des niveaux de gaz dangereux. Dans le cas de la mine de Xinxing, le personnel de la salle de contrôle aurait pourtant reçu des alertes lui signalant une soudaine montée des niveaux de gaz souterrains à 1h37, soit 53 minutes avant la tragédie. Les autorités locales affirment qu'il a alors été ordonné à tout le personnel présent sous terre d'évacuer la mine. Jusqu'à maintenant, on ne sait toujours pas pourquoi il y avait encore plus de cent mineurs sous terre à l'heure de l'explosion. Zhang Jinguang, responsable de la communication de la filiale de Hegang du Groupe Longmei a insisté sur le fait que l'évacuation de la mine avait été faite « dans les délais ». « L'évacuation prend du temps et les mineurs ont un long chemin à parcourir entre leur plate-forme minière et la surface » , a-t-il précisé. Des mesures de précaution inadaptées ainsi qu'une ventilation insuffisante sembleraient compter au nombre des défaillances, a dit Zhao Tiechui, directeur adjoint de l'Administration d'Etat de la sécurité au travail. « La mine comptait trop de plate-formes en opération et avait envoyé trop de mineurs sous terre en même temps, pour accroître la production », a dit M. Zhao dimanche 22 novembre. « La structure souterraine de la mine était bien trop compliquée pour que le système de ventilation puisse fonctionner correctement ». A la suite de l'explosion de samedi, le directeur de la mine, le directeur adjoint ainsi que l'ingénieur en chef ont tous été démis de leurs fonctions. Zhu Haizhou, ancien ingénieur en chef adjoint de la filiale locale du Heilongjiang Longmei Mining Holding Group, a été nommé à la tete de ma mine. Le gouverneur de la province du Heilongjiang Li Zhanshu a, lui, dit endosser la responsabilité de l'accident. « Le développement est la priorité numéro un, mais la croissance du PIB ne doit pas se faire au prix de la vie et du sang des employés » , a-t-il dit. Les corps des mineurs tués dans l'accident ont été emmenés dans une morgue située à 6 kilomètres à l'Est de Hegang, où les familles éplorées se sont rassemblées. Certaines personnes appartenant aux familles des mineurs, et des amis ont protesté hier. Elles ont demandé à ce que les dirigeants de la mine fournissent plus de détails sur ce qui est arrivé. Les familles de chaque mineur décédé devraient recevoir une somme d'au moins 250 000 yuans (soit 36 600 dollars US). C'est 25% de plus que pour l'indemnisation standard due en cas de décès dû à une négligence.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 29-11-2009 à 20:36:21
| La dernière réunion du PCC a poursuivi l'étude des relations entre la corruption et la démocratie :
La rencontre du parti vise à construire la démocratie et lutter contre la corruption L'intra-démocratie et la lutte contre la corruption seront les principales discussions lors de la principale réunion annuelle du Parti communiste chinois (PCC) cette semaine. "La lutte contre la corruption est actuellement l'une des tâches les plus urgentes auxquelle le parti est confronté" , a expliqué mardi à China Daily Liu Chun, vice-doyen de l'Institut d'études supérieures de l'Ecole du Parti du Comité central du PCC. "La corruption reflète les problèmes dans le système du parti et les mécanismes qui doivent être pris en compte." Quelque 200 membres du 17ème Congrès du Comité central du PCC ont débuté leur réunion annuelle mardi, visant à renforcer les moyens de construire le parti et relever les défis sociaux et économiques dans le contexte de la croissance économique rapide. La session à huis clos durera jusqu'à vendredi. Elle est largement considérée comme un événement significatif deux semaines avant le 60e anniversaire de la fondation de la République Populaire de Chine. Selon l'agence d'information Xinhua, on s'attend à l'adoption de mesures politiques bénéfiques pour les moyens de subsistance de la population, et des mesures visant à endiguer la corruption, ainsi qu'à des mesures plus strictes pour diriger le parti et plus de leaders compétents avec un haut niveau de moralité. Le Comité central du PCC se réunit pour ces séances plénières normalement une fois par an pour approuver les orientations stratégiques. De telles rencontres ne se terminent pas généralement par l'annonce de mesures spécifiques sur l'économie, une tâche qui est généralement confiée aux réunions du gouvernement, mais les documents émis lors de ces rencontres peuvent donner quelques signes sur l'orientation de la politique économique. Les dernières données statistiques montrent que d'ici la fin de 2008, on comptait près de 76 millions de membres du PCC en Chine, 17 fois le nombre de 1949. Au cours de chacune des six dernières années, quelque 50 000 fonctionnaires ont été reconnus coupables de corruption, affirme le journal pékinois Legal Evening News , citant une recherche sur la corruption. La taille moyenne des pots de vin pour chaque fonctionnaire est passée de 2,5 millions de yuans (365 000 $) en 2007 à 8,8 millions de yuans l'année dernière, selon le journal. Le Comité central du PCC et le gouvernement central ont publié des règlements en 1995 et en 2001 obligeant les fonctionnaires à déclarer leurs revenus, mais ils étaient limités à des rémunérations des fonctionnaires et des allocations, et l'information ne pouvait pâs être mise à la disposition du public ou des médias. Plus tôt au cours de cette année, le Premier ministre Wen Jiabao a attiré l'attention de l'opinion publique avec une loi de transparence visant les revenus des fonctionnaires du gouvernement lors de sa discussion avec les internautes, affirmant que son gouvernement effectuait des «préparatifs actifs» pour que les fonctionnaires déclarent leurs revenus dans le cadre des efforts visant à promouvoir la transparence. Le magazine Outlook Weekly dirigé par l'Agence d'information Xinhua a fait allusion à cette décision dans un article paru le 27 juillet dernier, en affirmant: «Il y a des raisons de croire que le IVe Plénum répondra aux attentes de la société avec ces nouvelles mesures." Les signes de la réforme démocratique sont devenus évidents dans les bas echelons du PCC, car il a fait de la "la construction du parti" sa priorité absolue à l'Assemblée plénière. Wang Qi, chef du Département de l'organisation du Comité du PCC de la ville de Nanjing, a indiqué que les élections directes avaient été réalisées cette année pour des comités locaux du PCC dans 363 quartiers de Nanjing, la capitale de la province chinoise du Jiangsu. "Le temps est venu d'étendre la réforme démocratique au niveau municipal, une première dans le réglement du PCC" , a-t-il dit. Il n'a pas donné un calendrier précis pour ces élections. Des élections directes se sont déroulées dans un quartier de Nanjing en 2004, la ville qui a été choisie pour être la pionnière dans la démocratie à l'intérieur du parti, avec des élections directes comme l'une des formes de sa mise en œuvre. Cette mesure est considérée comme un signe important pour stimuler la volonté du PCC et faire avancer sa démocratie interne, qui devrait faire avancer la construction de la démocratie dans la société chinoise, a indiqué Cai Xia, professeur à l'Ecole du Parti du Comité central du PCC. "Dans une grande mesure, les progrès de la réforme politique de la Chine résident dans le développement de la réforme démocratique à l'intérieur du PCC, ce qui est essentiel pour optimiser l'organisation du Parti", a constaté Cai. "Il est impératif de transformer l'organisation du Parti fortement centralisée en un système démocratique et institutionnalisé pour rattraper le changement social profond" , a-t-elle dit. Lors du 16e Congrès national du PCC en 2002, la réforme démocratique à l'intérieur du parti était soulignée comme l'une des forces vives du Parti, a dit Yu Keping, commentateur politique bien connu et directeur adjoint du Bureau central de compilation et de traduction. Les réformes démocratiques visent à autonomiser les différents membres du Parti et à accroître la transparence et la supervision à l'intérieur du parti, a-t-il dit. Il a noté que le mot "démocratie" est apparu plus de 60 fois dans le rapport de Hu Jintao pour le 17e Congrès national du PCC le 15 octobre 2007. "Nous allons étendre la démocratie à l'intérieur du parti pour développer la démocratie populaire et accroître l'harmonie à l'intérieur du parti pour promouvoir l'harmonie sociale" , a déclaré Hu, le dirigeant du Parti, lors du congrès. Professeur Cai a affirmé que la démocratie avait une nature inhérente à la croissance. "Une fois que le processus est déclenché, on ne peut qu'aller vers l'avant et on ne peut plus revenir en arrière" , a-t-elle dit. Elle a conseillé au parti de mettre en place une institution de haut niveau pour superviser le progrès, alors que la réforme démocratique à l'intérieur du parti aavait déjà été effectuée au niveau préliminaire étape par étape. "L'institution peut planifier la stratégie et procéder à des corrections en temps opportun si des problèmes apparaissent" , a-t-elle conclu. [Source: le Quotidien du Peuple en ligne le 17.09.2009]
Edité le 29-11-2009 à 20:40:23 par Xuan
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 30-12-2009 à 13:25:44
| La Chine exige une comportement irréprochable et sobre de ses fonctionnaires pendant les vacances du Nouvel an BEIJING, 29 décembre (Xinhua) -- Les plus hautes autorités chinoises de la discipline ont publié mardi une circulaire exigeant des membres du Parti communiste chinois (PCC) et des fonctionnaires du gouvernement un mode de vie et de travail irréprochable et sobre pendant les vacances du Nouvel An. Selon la circulaire publiée par la Commission centrale du Contrôle de la Discipline du Parti communiste chinois (PCC) et le ministère chinois de la Supervision, les comportements prodigues et fastueux sont "strictement interdits", et l'argent public et les autres ressources doivent contribuer au développement économique et à l'amélioration des conditions de vie du peuple. La circulaire appelle les membres du PCC et les fonctionnaires du gouvernement à donner l'exemple en respectant les politiques de contrôle des dépenses administratives du gouvernement central, en ayant des activités vacancières sobres, et en évitant toutes les célébrations qui n'auraient pas de motivations particulières. Ils sont également avertis qu'ils ne doivent pas utiliser les fonds publics pour offrir des cadeaux, organiser des banquets, et faire des voyages.
Les hauts dirigeants chinois appellent à des efforts plus importants pour lutter contre la corruption en 2010 BEIJING, 29 décembre (Xinhua) -- Des hauts dirigeants chinois se sont réunis mardi à Beijing pour discuter du travail anti-corruption de 2009 et planifier la lutte contre la corruption en 2010. La Commission centrale du Contrôle de la Discipline a fait un rapport lors de la réunion, à laquelle ont participé les membres du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois (PCC). Malgré des progrès notables en matière de lutte contre la corruption cette année, la situation reste grave et de nombreux problèmes nouveaux émergent, indique un communiqué publié suite à la réunion présidée par Hu Jintao, secrétaire général du Comité central du PCC. "Les membres du PCC doivent réaliser que la campagne contre la corruption sera longue, complexe et difficile", souligne le communiqué, appelant à des efforts constants et plus importants pour édifier un gouvernement propre. Selon le communiqué, les comités du PCC, les départements gouvernementaux ainsi que les autorités de contrôle de la discipline doivent combiner la sanction à la prévention, en mettant l'accent sur la dernière. La Commission centrale du Contrôle de la Discipline convoquera une session plénière en janvier prochain.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 17-02-2010 à 22:59:43
| Sécurité dans les mines de charbon : On aura besoin de 10 ans pour améliorer "radicalement" la sécurité dans les mines de charbon Le Quotidien du Peuple - 16.02.2010 La sécurité de la production de charbon en Chine s'est beaucoup améliorée au cours des 10 dernières années, avec nombre de décès dans les mines de charbon, qui est tombé d'un pic de 6995 décès en 2002 à 2631 en 2009, selon Zhao Tiechui, le chef de l'Administration d'Etat de la sécurité des mines de charbon (SACMS). Zhao a indiqué que la Chine a signalé plus de 20 accidents majeurs qui étaient survenus dans les mines de charbon (avec nombre de décès dépassant 10 personnes) en 2009, beaucoup moins que 70 accidents mortels en 2002. Pour chaque million de tonnes de charbon produit, le taux de mortalité est tombé de 5,4 à moins de 1 en 2009. Cependant Zhao, a averti que les mines de charbon en Chine sont toujours exposées à des accidents et le plus grand producteur de charbon du monde sera toujours confronté à la tâche difficile d'améliorer les mesures de sécurité dans les mines de charbon. Le fonctionnaire a ajouté que la Chine, qui a créé la SACMS il y a 10 ans pour améliorer les conditions de sécurité dans les mines de charbon à l'échelle nationale, aurait encore besoin de 10 autres années pour « améliorer fondamentalement » les conditions de la production de charbon en Chine. Zhao a indiqué que la part de la production de charbon en Chine sera dominante dans le bouquet énergétique, qui ne changera pas d'une façon spectaculaire au cours des prochaines décennies et la production de charbon devrait dépasser les 3,1 milliards de tonnes en 2010. «La sécurité dans les mines de charbon reste un problème majeur », a-t-il indiqué. « La sensibilisation à la sécurité et le respect du règlement posent problème dans certaines régions riches en charbon et certaines entreprises de fabrication du charbon». La production annuelle de charbon en Chine a bondi d'un peu plus d'un milliard de tonnes en 2000 à près de trois milliards de tonnes en 2009. Actuellement, 70 % de la production d'énergie primaire en Chine provient du charbon. En ce qui concerne la sécurité, le facteur de complication, c'est que près de 90 % de plus de 10000 mines de charbon en Chine étaient des petites mines, et au niveau de la sécurité elles étaient beaucoup moins bien équipées que les grandes mines », a-t-il indiqué. Pour chaque million de tonnes de charbon produit, le nombre de décès dans les petites mines est 8 fois supérieur à celui des grandes mines appartenant à l'Etat. En 2009, le charbon produit par les petites mines représentait 35 % du total national, mais les accidents de travail et les décès représentaient à eux seuls près de 70 % du total, a affirmé Zhao. Il a ajouté que 1088 petites mines de charbon ont été fermées l'année dernière, et au total 13000 petites mines de charbon ont été fermées depuis 2005. Source: le Quotidien du Peuple en ligne
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 17-02-2010 à 23:37:45
| Extraits du discours de Wen Jiabao pour le nouvel an chinois, dans cette vidéo
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 03-03-2010 à 00:22:36
| Les différences de revenus entre les zones rurales et urbaines sont au plus haut depuis l'ouverture La Chine a enregistré l'année dernière sa plus forte différence de revenus entre les zones rurales et urbaines depuis qu'elle a lancé sa politique de réforme et d'ouverture en 1978. Des chercheurs issus de groupes de réflexion ont prévenu que ce fossé va continuer à s'agrandir dans les années à venir à moins que des mesures efficaces visant à réduire cet écart ne soient prises au plus tôt. En effet, le revenu urbain net par tête s'élevait l'année dernière à 17 175 yuans (2 525 dollars US) et à seulement 5 153 yuans dans les zones rurales, le rapport de revenus zones urbaines-zones rurales s'établissant à 3,33 : 1, d'après les derniers chiffres fournis par le Bureau National des Statistiques. Le Ministère de l'Agriculture avait précédemment annoncé que le rapport était de 3,32 : 1 en 2007 et qu'il avait un peu diminué en 2008, à 3,31 :1. Bien que cela doive être encore confirmé officiellement, les calculs le Chinadaily montrent qu'en 2009, la Chine a connu la plus grande différence de revenus entre les zones urbaines et rurales depuis 32 ans. « J'ai bien peur que cette disparité de revenus ne continue à s'aggraver, le pays concentrant ses efforts sur l'expansion urbaine plutôt que sur le développement rural », a déclaré Song Hongyuan, directeur du Centre de recherches pour l'économie rurale au Ministère de l'Agriculture. Plusieurs groupes de réflexion ont exprimé des craintes similaires à quelques jours de l'ouverture des sessions législative et de conseil annuelles, qui débuteront respectivement mercredi et vendredi, souhaitant que ce problème de la disparité de revenus soit au coeur des discussions à venir. Song Xiaowu, président de la Société Chinoise pour la Réforme Economique pense pour sa part que ce fossé qui s'élargit entre les villes et les campagnes a sa part dans la grandissante et « effrayante disparité de revenus entre les possédants et les déshérités ». L'organisation de M. Song a déjà organisé un forum de haut niveau et les idées et propositions émises par les experts seront soumises à l'examen des dirigeants. D'après M. Song, cette disparité de revenus est due aux faibles salaires des employés et travailleurs migrants, constatés dans de nombreuses entreprises, en même temps que des profits en croissance rapide pour les dirigeants des entreprises d'Etat, les promoteurs immobiliers et certaines sociétés privées. Zhang Dongsheng, directeur du Département de distribution des revenus à la Commission Nationale du Développement et de la Réforme, reconnait que le Gouvernement « a parlé plus qu'il n'a agi » pour réduire ce fossé. « Nous (le gouvernement) n'avons pas réfléchi de manière complète sur la façon de traiter le problème de la disparité de revenus », dit-il. « Et pourtant, l'égalité sociale et un développement humain égal sont l'essence même de notre société, qui devient plus riche qu'elle ne l'a jamais été auparavant ». Chi Fulin, Président de l'Institut chinois pour la Réforme et le Développement, situé à Hainan, exhorte le gouvernement à dévoiler un programme général destiné à doubler les revenus de la population dans les cinq ans à venir. Il pense que, dans l'époque de l'après-crise, la Chine doit avant tout s'appuyer sur la consommation intérieure, plutôt que sur les investissements et le commerce avec l'étranger pour maintenir son économie sur les rails d'une croissance rapide. « Afin de stimuler la consommation intérieure, je demande avec la plus grande insistance au gouvernement d'annoncer un programme visant à doubler le revenu par tête des habitants en cinq ans », a déclaré M. Chi, qui est également membre de la Conférence Consultative Politique du Peuple Chinois (CCPPC). Il soumettra sa proposition lors de la session annuelle qui débute cette semaine. Alors que la Chine s'apprête cette année à élaborer son 12e Plan quinquennal (2011-2015), la Nation « devrait saisir cette occasion et considérer cet objectif de doublement du revenu comme un but national », a dit M. Chi. Source: le Quotidien du Peuple en ligne - Mise à jour 02.03.2010
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| Posté le 10-03-2010 à 21:40:55
| échos de la Conférence Consultative du Peuple Chinois et de la session 2010 de l'APN : Beijing Information le 10 mars 2010 Yang Xiaoxia : aider la nouvelle génération d'ouvriers paysans à vivre dans les villes Yang Xiaoxia, députée de l'Assemblé populaire nationale (APN) et contrôleur de qualité d'une usine textile de la province du Zhejiang, a récemment répondu aux questions de Beijing Information. Fin 2009, le Document No1 de l'autorité centrale a proposé pour la première fois de résoudre les problèmes de la nouvelle génération d'ouvriers paysans. Ce sujet constitue le cœur des débats de la session 2010 de l'APN. « Les ouvriers paysans nés dans les années 80 et 90, et dont le niveau d'instruction est relativement élevé, ont l'esprit plus ouvert. Ils espèrent s'intégrer à la ville dans laquelle ils travaillent » , a précisé Yang Xiaoxia. Née en 1981 dans une région rurale du Jiangxi, Yang a travaillé plus de 10 ans à Ningbo du Zhejiang. En 2007, elle est enfin devenue citadine de cette ville en guise d'immigrante excellente. Ses expériences personnelles l'ont sensibilisée à la condition des ouvriers paysans. D'après elle, leur premier désir est de trouver un emploi stable et de bien s'installer dans cette ville. « D'une part, il faut réformer le système de registre d'état civil (hukou) afin de faciliter leur immigration. D'autre part, il faut rendre égalitaire la protection sociale entre les urbains et les ruraux. » « J'espère que notre pays permettra davantage aux ouvriers paysans de devenir de vrais citadins » , a exprimé Yang Xiaoxia. Voir la vidéo de Yang Xiaoxia : faire des ouvriers-paysans des citadins comme les autres
Edité le 12-03-2010 à 22:49:55 par Xuan
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| Posté le 12-03-2010 à 22:55:35
| La répartition des salaires en débat Le 9 mars, Zhang Mingqi, vice-président du syndicat général, et d'autres dirigeants du syndicat ont accordé une interview collective sur les fonctions du syndicat général. Cette conférence était organisée au Centre de presse des sessions plénière 2010 de l'APN et de la CCPPC. Des réformes pour réduire la fracture sociale Le gouvernement doit s'efforcer de réformer son mécanisme de répartition des revenus, et de réduire les disparités dans le pays, a rappelé mardi Zou Zhen, responsable du département de la sécurité sociale de la Fédération nationale des syndicats. Dans le Rapport d'activité du gouvernement, le Premier ministre Wen Jiabao s'est engagé à augmenter la proportion des revenus individuels dans la répartition des recettes nationales, ainsi que la proportion de la distribution primaire, soit les revenus versés aux salariés. Zou Zhen a proposé que l'application de ces engagements constitue un critère d'évaluation de la performance des fonctionnaires et des chefs d'entreprises d'Etat. Selon un sondage de la fédération réalisé en septembre dernier, 75% des employés interrogés ont qualifié d'injuste l'actuelle répartition des revenus. Zou Zhen a également appelé à élever le salaire minimum, pour atteindre 40 à 60% des niveaux moyens locaux. Selon lui, employeurs et employés doivent négocier afin de parvenir à un accord salarial, notamment dans le secteur privé. Les investissements dans la protection sociale et le perfectionnement du système fiscal favoriseront également la réduction des disparités sociales, a-t-il souligné, ajoutant que les revenus des employés des entreprises monopolistiques devraient être révisés. Amélioration de la sécurité au travail Le nombre d'accidents du travail a progressivement diminué au cours des dernières années, grâce aux efforts dans la prévention des risques potentiels, a déclaré mardi Zhang Mingqi, vice-président de la Fédération nationale des syndicats. Les accidents du travail ont baissé de 8,4% en 2009 par rapport à 2008, alors que les décès liés au travail ont reculé de 8,8%, a-t-il précisé. En 2009, l'administration a employé plus de 100 inspecteurs civils afin d'améliorer la sécurité au travail. Beijing Information publié le 12/03/2010
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| Posté le 14-05-2010 à 20:53:49
| Le "travail décent" est un des chevaux de bataille du syndicalisme réformiste au niveau mondial. Parallèlement le PCC et la presse chinoise mettent l'accent sur les disparités salariales croissantes. Le Quotidien du Peuple publie cet article sur le "travail décent" - 12.05.2010
La Chine promouvra dans tous les domaines le « travail décent » La Chine est prête à promouvoir dans tous les domaines le « travail décent » en élargissant la couverture du contrat de travail, en augmentant le salaire des travailleurs de première ligne et en améliorant les conditions de travail, c'est ce qu'a déclaré le Vice Ministre des Ressources humaines et de la Protection sociale Yang Zhiming au Forum national sur les Relations du Travail qui vient de s'ouvrir aujourd'hui (12 mai 2010) à Hangzhou, chef-lieu de la Province du Zhejiang. Abordant le problème du système de contrat de travail, Yang Zhiming a indiqué que pour le moment, le plus important c'est d'apporter une solution au problème de l'envoi non réglementaire de main-d'œuvre par certaines grandes et moyennes entreprises, ainsi qu'à celui des petites entreprises qui n'établissent pas des contrats de travail avec les gens qu'elles recrutent. En ce qui concerne la distribution de salaire par les entreprises, il a insisté sur le fait que le plus grand problème pour l'heure actuelle, c'est l'aggravation constante de la disparité dans la répartition ; le niveau salarial des employés et des travailleurs d'une partie des secteurs monopolistes et le revenu des hauts managers des entreprises publiques ont été fixés quelque peu trop élevés et augmentent plutôt rapidement, tandis que c'est le contraire pour les employés et les travailleurs des secteurs à haute intensité de travail et des entreprises privées et surtout pour le personnel qui travaille en première ligne. Yang Zhiming a déclaré que pour ce qui est du problème « trop élevé » dans la distribution du salaire, il est nécessaire pour l'heure actuelle de régulariser et de contrôler strictement le revenu des gestionnaires, et tout particulièrement des hauts responsables, des entreprises publiques et des institutions financières, ainsi que de parfaire et de perfectionner le système de contrôle caractérisé par la régulation politique du gouvernement, la supervision renforcée des bailleurs de fonds et la détermination légale des entreprises. Cette année, le Ministère des Ressources humaines et de la Protection sociale a adopté des mesures sévères et rigoureuses en vue de régulariser le revenu des gestionnaires et des managers, et surtout des hauts responsables, des entreprises publiques et des institutions financières. Parallèlement, il a été décidé de réformer le moyen de contrôle du montant global salarial dans les entreprises publiques et de déployer tous les efforts pour pouvoir présenter dans le courant de cette année des propositions et des suggestions de réforme au Conseil des Affaires d'Etat. Quant à problème « trop bas » dans la répartition de salaire, il a révélé que son ministère donnera des directives aux autorités locales concernées pour les aider à réajuster de façon opportune et raisonnable le critère du salaire minimum en tenant compte de l'indice des prix de consommation de la population urbaine, de la croissance du salaire moyen social, du niveau de développement économique et de l'état de la création d'emplois, ce afin que la proportion de croissance du salaire minimum ne soit pas au-dessous du salaire moyen social local. L'amélioration des conditions de travail est en fait la base de la réalisation du travail décent. Yang Zhiming a indiqué qu'à l'heure actuelle en Chine, certaines entreprises ne font pas des efforts pour appliquer rigoureusement les normes de travail prescrites par l'Etat et il existe pas mal de problèmes quant à cela : nombreux sont les travailleurs qui font des heures supplémentaires, le critère du salaire des heures supplémentaires n'est pas matérialisé, les droits de repos et de congé payé ne sont pas garantis, … etc. A cet effet, l'Etat va prendre des dispositions nécessaires pour inciter et encourager les entreprises à se créer une bonne réputation en se forgeant l'idée de la gestion et de l'exploitation d'après la loi, en augmentant l'input en travail et en améliorant les conditions du travail. On apprend que cette année, dix provinces du pays ont commencé à réajuster et à appliquer un nouveau critère du salaire minimum et que le critère du salaire minimum mensuel maximal connaîtra une croissance moyenne de 17%. Fin 2009, il y a eu près de trois cent mille accords collectifs salariaux, qui couvrent plus de 25,559 millions d'employés et de travailleurs, ont été examinés, approuvés et inscrits dans tout le pays. Source: le Quotidien du Peuple en ligne
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| Posté le 14-05-2010 à 22:08:47
| le quotidien du Peuple 22 avril 2010 : L'heure est venue pour une nouvelle approche de la stabilité sociale Ces dernières années, le gouvernement chinois a dépensé des milliards pour préserver la stabilité sociale, avec des résultats, c'est le moins que l'on puisse dire, mitigés. Lors d'un Forum sur le développement social qui s'est tenu récemment à la prestigieuse Université Tsinghua, des experts ont suggéré une nouvelle approche. Un rapport divulgué lors de la conférence montre que malgré des dépenses massives des gouvernements central et locaux, les contradictions sociales et les conflits deviennent plus aigus. Ce qui laisse entendre que la société est entrée dans un cycle d'« instabilité ». Un peu plus tôt cette année, le Conseil des Affaires d'Etat avait rapporté à l'Assemblée populaire National que les dépenses en matière de sécurité publique en 2009 avaient augmenté de 16% par rapport à 2008, et que pour 2010, l'addition pourrait se monter à 514 milliards de Yuans (75,28 milliards de Dollars). Mais ces énormes dépenses n'ont pas eu les résultats escomptés. Augmenter le nombre de policiers ne fait qu'ajouter au fardeau financier du gouvernement, sans pour autant résoudre le problème sous-jacent. Les causes majeures de l'instabilité sociale sont le fossé grandissant entre les riches et les pauvres, ne pas avoir réussi à faire respecter les droits des travailleurs, en particulier les travailleurs migrants, et la corruption dans la fonction publique. Et certains services gouvernementaux sont devenus tellement hypersensibles qu'ils considèrent parfois les demandes les plus simples comme un trouble à l'ordre public. Pourtant, permettre aux citoyens d'exprimer leurs demandes n'est pas incompatible avec la stabilité sociale. Un développement économique rapide produit inévitablement des conflits entre les différents groupes d'intérêt. Mais au lieu d'essayer de résoudre ces problèmes sociaux, les gouvernements à tous les niveaux ont mis en place des « Bureaux de préservation de la stabilité » afin de mettre un frein à ces troubles. Certains services vont même jusqu'à acheter une paix temporaire à l'aide de subsides, ce qui non seulement accroit les dépenses du gouvernement mais en plus encourage les troubles. D'après le rapport, « les enquêtes montrent que les troubles arrivent du fait d'un manque de façons, pour les citoyens, d'exprimer leurs soucis et leurs intérêts » , et qu' « améliorer le système légal afin de garantir les droits des citoyens est urgent » . Pour les experts, ouvrir les documents du gouvernement pour permettre une inspection publique et laisser le public participer aux audiences politiques améliorera la stabilité. Et en cas de violation des droits des citoyens, le gouvernement devrait intervenir rapidement afin de fournir aide et solutions. Il devrait aussi y avoir davantage de canaux pour permettre aux citoyens, et notamment les groupes vulnérables, de formuler leurs plaintes. La meilleure façon de préserver la stabilité sociale, dit le rapport, est de « protéger les droits des citoyens, comme cela est inscrit dans la Constitution. Si les droits sont garantis, un équilibre entre les différents groupes d'intérêt pourra être trouvé, et si les intérêts sont équilibrés, alors la stabilité sociale suivra » . En fait, cela est l'essence même de la stabilité sociale. Le rapport a cité les paroles prononcées par le Premier Ministre Wen Jiabao devant l'Assemblée Populaire Nationale un peu plus tôt cette année : « Le but principal qui dirige notre travail est plus de bonheur et de dignité pour les citoyens, et plus de justice et d'harmonie dans la société » . Source: le Quotidien du Peuple en ligne
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| Posté le 14-05-2010 à 22:40:47
| Le Quotidien du Peuple publie plusieurs articles sur les disparités en Chine. Celui-ci du 12.05.2010 : Disparité aggravante et criante entre riches et pauvres en Chine « Economic Information Daily » rapporte que ces dernières années en Chine, l'écart de revenu entre les diverses régions, entre ville et campagne, entre différents secteurs et entre catégories de gens a augmenté et s'est aggravé, que le déséquilibre de la structure de répartition provoque la centralisation de biens sociaux entre les mains d'une minorité de personnes, que la disparité de revenu a déjà dépassé la « ligne rouge » d'avertissement fixé par le coefficient de Gini et que les nombreux problèmes engendrés par cela sont devenus de plus en plus le centre de préoccupation des divers milieux de la société. Les inégalités dans la redistribution sociale font que « les pauvres deviennent de plus en plus miséreux et malheureux et les riches de plus en plus fortunés et opulents ». Vu du coefficient de Gini, qui est une mesure du degré d'inégalité de la distribution des revenus dans une société donnée, l'écart entre riches et pauvres en Chine est en train d'atteindre la « ligne rouge » du degré de la tolérance et de l'endurance de la société. Chang Xiuze, professeur à l'Institut des études macroéconomiques de la Commission d'Etat pour le Développement et la Réforme, a indiqué que « Il y a déjà dix ans que le Coefficient de Gini a dépassé en Chine la ligne d'avertissement 0,4 universellement reconnue et continue à s'élever d'année en année. Ce qui montre que dans notre pays la disparité entre pauvres et riches a dépassé la limite du raisonnable et de la rationalité. » Su Hainan, Directeur de l'Institut d'étude du salaire de travail du Ministère des Ressources humaines et de la Protection sociale et Président de la Commission spéciale de la rémunération de la Société chinoise du Travail, a déclaré qu'à l'heure actuelle en Chine, l'écart de revenu présente une tendance à l'aggravation générale et croisée. La différence de revenu entre population urbaine et rurale de notre pays a atteint 3,3 fois, alors que dans le monde c'est au maximum de deux fois environ. L'écart de salaire entre travailleurs de différents secteurs est également plus qu'évident et la différence entre salaire le plus élevé et salaire le plus bas est de près de quinze fois. La disparité de revenu entre différentes catégories de gens augmente rapidement et celle du revenu des hauts managers et des travailleurs du front des entreprises publiques cotées en bourse est de dix huit fois environ, tandis que la différence entre le revenu des hauts dirigeants d'entreprises publiques et le salaire moyen de la société atteint 128 fois. Quant à Li Shi, Directeur du Centre d'études de la répartition de revenu et de la pauvreté de l'Ecole normale supérieure de Beijing, il a commencé à partir des années 80 du siècle dernier à participer successivement à quatre grandes et importantes enquêtes sur le revenu de la population chinoise. Il a dit que l'écart de revenu entre les 10% de gens les mieux payés et les 10% de gens les plus mal payés de 7,3 fois en 1988 s'est accru à 23 fois en 2007. « Beaucoup de travail, mais bas salaire », c'est le sentiment commun de la grande majorité des salariés. Tang Jun, Secrétaire général du Centre d'études des politiques sociales de l'Académie des Sciences sociales de Chine, a dit : « Vu des données statistiques établies, on remarque que le revenu des gens pauvres et le revenu des gens riches ont également augmenté ces dernières années. Mais compte tenu de la différence de leurs dépenses en matière de consommation, pour un grand nombre de familles pauvres, elles dépensent surtout pour acheter les denrées alimentaires et les articles d'usage courant dont les prix augmentent souvent et sans cesse. Les inégalités dans la redistribution sont en train de présenter la dangereuse tendance aux deux extrémités qui font que les riches deviennent de plus en plus ‘fortunés et opulents', alors que les pauvres deviennent de leur côté de plus en plus ‘miséreux et malheureux' ». Les trois secteurs permettant la réalisation de gains et de profits exorbitants : l'immobilier, l'exploitation minière et la transaction boursière. Les spécialistes concernés indiquent que ces dernières années, suite à la croissance rapide de l'économie chinoise, les trois importants facteur de la production, à savoir, la terre, les ressources et les capitaux, jouent un rôle grandissant dans le réajustement de la richesse et l'immobilier, l'exploitation minière et la transaction boursière sont devenus les trois secteurs les plus ‘lucratifs' qui permettent que l'on réalisé facilement des gains et des profits exorbitants et c'est grâce à eux qu'une petite minorité de personnes ont pu atteindre rapidement le sommet de la richesse sociale. D'après le palmarès établi par Forbes pour le classement 2009 des plus grandes fortunes chinoises, parmi les richards chinois qui occupent les quatre cent premières places, on compte 154 promoteurs immobiliers ; parmi ceux qui occupent les quarante premières places, on en compte dix neuf ; et parmi les super-richards qui sont aux dix premiers rangs, on en compte cinq. Ce qui signifie que l'immobilier est devenu en Chine le principal secteur de centralisation des plus grandes fortunes chinoises. Un phénomène extravagant qui existe toujours en Chine : « le derrière décide l'opulence ». Plusieurs spécialistes, dont Wei Jie, professeur à l'Université Qinghua, et Shi Ying, vice président de l'Académie des Sciences sociales de la Province du Shaanxi, indiquent que depuis de longues années en Chine, il existe, dans le domaine de la répartition de revenu, le phénomène extravagant et déraisonnable dit « le derrière décide l'opulence » : le haut revenu et le bas revenu ne dépendent pas de l'intelligence, ni de la capacité, ni de la compétence et encore moins de la diligence, de l'assiduité, de l'application et du sérieux dans le travail, ils dépendent en fait du « titre (rang) » ou bien du « secteur (domaine) ». Il suffit qu'on soit capable de s' « introduire » dans les secteurs (domaines) monopolistes, tels que l'énergie électrique, la télécommunication, le pétrole, la finance, le tabac … etc., ou bien d' « arracher » le titre (rang) de fonctionnaire d'Etat ou un poste dans un établissement institutionnel, ce sera alors comme si l'on s'est « emparé » du haut revenu, du mieux-être et d'une position sociale élevée. Selon des statistiques établies par le Ministère des Ressources humaines et de la Protection sociale, actuellement en Chine, le salaire moyen des employés et des travailleurs de certains secteurs, dont l'énergie électrique, la télécommunication, la finance, l'assurance, ou le tabac, est deux à trois fois supérieur à celui des travailleurs d'autres secteurs, et si l'on ajoute le revenu hors salaire et les avantages du traitement du bien-être l'écart réel serait plus grand et plus énorme encore. Jusqu'à fin 2008, le niveau de la pension de retraite des fonctionnaires d'Etat est plus élevé de 2,1 fois par rapport à celui des entreprises, alors que la pension mensuelle des retraités d'établissements institutionnels est plus élevée de 1,8 fois par rapport à celle des retraités d'entreprises. Toutes sortes de répartition de revenu. L' «argent noir » et le « revenu casuel (non déclaré ) » font qu'il est apparu dans la société toutes sortes de « revenus dissimulés » et qu'il est pratiquement impossible de connaître les chiffres de base ainsi que l'état réel des biens sociaux. Wang Xiaolu, directeur adjoint de l'Institut d'études sur l'économie nationale de la Fondation chinoise de Réforme, a publié en 2007 un rapport d'études qui estime qu'à cette époque-là, il y a dans tout le pays des « revenus cachés » irréguliers sont le montant s'élève à au moins 4.000 milliards de yuans renminbi (RMB). Certains autres spécialistes pensent qu'actuellement en Chine, le salaire des travailleurs représente seulement le tiers de leur revenu global et que seulement le « revenu blanc » peut-être contrôlé et supervisé par l'Etat. Ce qui signifie qu'une grande quantité de revenus incontrôlables échappe à la limite de régulation de la fiscalité et circule en dehors du contrôle et de la supervision. Compte tenu de la complexité des moyens de distribution de revenu et du manque d'un système de base pour l'enregistrement du revenu de la population, c'est pourquoi il existe en Chine toutes sortes de moyens permettant aux habitants d'être rémunérés. Une enquête menée ces derniers temps dans quinze provinces, régions autonomes et municipalités du pays et visant des savants, des spécialistes, des cadres de niveau inférieur et des gens du peuple montre que tout le monde accepte qu'on peut utiliser cinq couleurs (blanc, noir, gris, rouge du sang et jaune d'or) pour faire le résumé des divers et différents revenus qui existent actuellement en Chine en les appelant séparément revenu d'une telle couleur. Pour parler plus concrètement et plus en détail, le « revenu blanc » désigne les revenus légaux, dont le salaire normal et le traitement de bien-être ; le « revenu noir » indique le revenu illégal obtenu par moyens illicites et contrevenant à la loi et aux règlements, dont la corruption, la malversation, la concussion, le détournement de fonds, le vol, l'escroquerie, la duperie ou le trafic de stupéfiants ; le « revenu gris » indique les revenus entre revenus légaux et revenus illégaux et qui sont actuellement très répandus en Chine ; le « revenu rouge du sang » désigne les revenus gagnés à la sueur du front, au sang versé et dus à des travaux dangereux et pénibles qui dépasse la limite de tolérance de l'être humain, dont travail clandestin dans de petites mines de charbon dans les fours à briques privées, … etc. ; le « revenu jaune d'or » indique les revenus réalisés au moyen de capitaux, dont l'or, les actions ou bien la transaction à terme. La répartition et la distribution devant un « carrefour ». « Bien que le degré de tolérance et d'endurance de la population envers les inégalités dans la redistribution sociale s'est élevé actuellement, mais si nous n'adoptons pas des moyens plus énergiques et plus efficaces pour empêcher et stopper l'aggravation de la disparité criante entre riches et pauvres, les conséquences seront inimaginables et désastreuses. », a indiqué Yang Yiyong, Directeur de l'Institut d'études du développement social de la Commission d'Etat pour le Développement et la Réforme, qui a ajouté que le PIB (Produit intérieur brut) par tête d'habitant est près d'atteindre l'année dernière en Chine 3.700 dollars US et que la transition de la croissance économique et la réorganisation de la structure sociale sont parvenues à une phase cruciale de développement. La pratique des pays de l'Amérique latine démontre qu'à cette phase-là, il est surtout important de prévenir et d'empêcher l'apparition de la stagnation et du marasme, l'aggravation de la disparité entre riches et pauvres ainsi que les troubles sociaux qui sont des phénomènes susceptibles d'arrêter tout net la croissance économique. Su Hainan, un spécialiste en la matière, pense que l'imperfection du système de répartition de revenu constitue la cause principale et directe des problèmes qui surgissent dans ce domaine-là. Dans la distribution primaire, il n'existe aucun rapport proportionnel de distribution qui peut établir rationnellement le rapport entre Etat, entreprises et individus, tandis que la rémunération du travail est relativement faible et que le mécanisme d'augmentation normal et régulier de la rémunération du travail n'est pas encore établi ; Dans la distribution secondaire, le pourcentage des dépenses, allouées par les finances aux différents échelons, pour la protection sociale et pour le transfert de paiements n'est pas encore déterminé sous forme de système, ce qui ne peut garantir la rationalité et l'équitabilité de la distribution secondaire ; La répartition tertiaire est d'une ampleur plus petite et il est nécessaire de perfectionner le système quant à la bienfaisance et à la donation, alors que la fonction de régulation est limitée. L'irrationalité de la distribution primaire renforce en intensité la tendance au « capital fort, travail faible ». La première répartition « se rapproche » actuellement trop du capital, alors que le taux d'occupation de la rémunération du travailleur est relativement faible et bas dans son ensemble et que l'augmentation du salaire de travailleurs est toujours à la traîne de la croissance des profits et des bénéfices d'entreprises. Dans les pays développés, a fait remarquer Su Hainan, le salaire représente en général 50% environ du coût de fonctionnement et d'exploitation de l'entreprise, alors que chez nous, il n'atteint même pas 10%. Pour ce qui est de la distribution secondaire, en raison de l'imperfection actuelle de notre système de protection sociale, le phénomène de la « régulation inverse » est même apparu dans le domaine de la répartition secondaire. Selon une révélation de la Fédération nationale des syndicats de Chine, parmi la population active urbaine, le taux d'adhésion à l'assurance-vieillesse et à l'assurance-maladie est respectivement seulement de 62% et de 60µ., tandis que pour les travailleurs migrants d'origine paysanne, ce taux est encore plus bas. Des spécialistes concernés indiquent qu'il est important de veiller à ce que la « ligne rouge » de la disparité entre riches et pauvres ne soit pas franchie et qu'il est nécessaire de lancer le plus tôt possible la réforme du système de répartition de revenu. Il faut s'en maintenir aux principes suivants : règlement des problèmes en s'attaquant tant à leur racine qu'à leur manifestation superficielle, réorganisation intégrale, prise de mesures diverses en vue d'une solution définitive et coordination entre toutes les parties concernées, ce afin de pouvoir établir un programme de réforme systématique en tenant compte des causes approfondies, des causes réelles et des causes directes. Source: le Quotidien du Peuple en ligne
Edité le 14-05-2010 à 22:42:04 par Xuan
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| CMC | Grand classique (ou très bavard) | 171 messages postés |
| Posté le 15-05-2010 à 13:49:35
| " Veiller à ce que la ligne rouge de la disparité entre riches et pauvres ne soit pas franchie..." On peut donc rester un peu en deça. Mais quelle classe donc dirige aujourd'hui le pouvoir politique et économique en chine? |
| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 28-05-2010 à 21:34:05
| Le Quotidien du Peuple publie un article sur les manquements des sociétés privées en matière d'écologie. Apparemment cet article s'adresse autant au public chinois qu'à l'étranger, y compris aux USA : Protection de l'environnement : onze sociétés chinoises cotées en bourse manquent à leur parole Source: le Quotidien du Peuple en ligne - 26.05.2010 Pour pousser et encourager les sociétés cotées en bourse à respecter et à tenir les engagements qu'elles ont pris en ce qui concerne la protection écologique et pour régler les problèmes de la pollution de l'environnement, le Ministère chinois de la Protection de l'environnement a procédé récemment à une vérification de suivi à l'encontre des sociétés cotées en bourse qui avaient fait l'objet d'examen et contrôle en la matière dans la période 2007-2008. La vérification de suivi a pour sujet de constater l'état d'accomplissement des engagements pris par ces sociétés. A l'issue de la vérification de suivi, le ministère a publié une circulaire sur le résultat de cette dernière et les onze sociétés cotées en bourse suivantes ont fait l'objet de critique dans la circulaire du fait qu'elles n'ont pas pris les mesures nécessaires pour corriger dans les délais prescrits leurs graves défauts et erreurs en matière de la pollution de l'environnement et qu'il existe en elles de sérieux risques écologiques. Voici ci-dessous les noms de ces onze entreprises : Zijin Mining Group Company Limited, Tangshan Jidong Cement Company Limited, China Coal Energy Company Limited, Sichuan Nitrocell Co.,Ltd (SNC), Hunan Nonferrous Metals Corporation Limited, Panzhihua New Steel & Vanadium Company Limited, Shandong Chenming Paper Holdings Limited, Fujian Tianbao Mining Group, Western Mining Co., Ltd., Northwest Yongxin Chemical Industry Co. et Ltd., Xinjiang Tianye Co., Ltd. Il est indiqué dans la circulaire que ces entreprises ont non seulement agi contrairement au principe de sincérité et de crédibilité de sociétés cotées en bourse et en plus ont fait preuve de laxisme quant aux graves problèmes de pollution de l'environnement ne tenant aucunement compte des sérieux et graves risques qu'ils peuvent engendrer en dégradant l'environnement et l'atmosphère, en nuisant à la santé des habitants et en portant atteinte aux intérêts des investisseurs. Les sérieux problèmes qui existent chez ces onze entreprises comprennent entre autres la non application d'après la loi du système d'approbation sur la base d'appréciation alternative ou bien de réception du « triple simultanément », le non achèvement dans le délai fixé de l'élimination de la capacité de production désuète et surannée, le non accomplissement à temps des projets auxiliaires de la réduction totale des émissions, le non traitement d'après la loi des résidus industriels dangereux, l'émission dépassant les limites prescrites de substances nocives polluantes, le non paiement d'énormes sommes destinées à l'évacuation de matières polluantes, le non perfectionnement des installations de protection de l'environnement, le non établissement du système de contrôle et de supervision en ligne, la négligence envers le déménagement des habitants qui souffrent de la pollution de l'entreprise en raison de leurs maisons qui se trouvent tout près. Pour ce qui est de Zijin Mining Group Company Limited et Tangshan Jidong Cement Company Limited, ils ont respectivement sept et six succursales qui ont chacune ses problèmes en matière de la protection de l'environnement. Quant à Xinjiang Tianye Co., Ltd., une partie de ses projets de construction ont été réalisés sans autorisation, tandis que ses installations antipollution fonctionnent mal et que son émission de substances polluantes dépasse les limites prescrites, et ce qui est encore plus surprenant et incroyable, c'est que jusqu'au moment de la vérification de suivi, il n'a toujours pas payé la somme de 135 millions de yuans qu'il doit pour l'évacuation des matières polluantes. Il est insisté dans la circulaire que les onze entreprises concernées font preuve d'inconscience et d'indifférence en matière du respect de la Loi sur la protection de l'environnement, qu'elles se fient au hasard et agissent à la légère pour parer à toute éventualité et que tous ce qu'elles disent sont de vaines paroles et que les engagements qu'elles ont prises en matières de la protection de l'environnement et de la réduction de la pollution demeurent lettre morte. Le Ministère de la Protection de l'environnement exige de ces onze sociétés, qui viennent de faire l'objet de critiques, qu'elles accordent une importance primordiale à la protection de l'environnement, fassent leur autocritique en examinant sérieusement leurs problèmes, procèdent immédiatement à l'établissement d'un programme de rectification de leurs erreurs et de leurs insuffisances, présentent sans retard leur rapport d'action au ministère ainsi qu'aux départements provinciaux concernés et fassent connaître à la société leur détermination à rectifier leurs erreurs et insuffisances. En même temps, ledit ministère demande aux organismes de protection de l'environnement d'agir énergiquement et de prendre des mesures efficaces à l'encontre des entreprises qui manquent à leur parole et de renforcer le degré de contrôle envers elles. Il leur demande en outre de présenter respectivement un rapport à ce sujet-là avant le 25 juin 2010. Les résultats de la vérification de suivi démontrent que le système d'examen à l'encontre des sociétés cotées en bourse au sujet de la protection de l'environnement contribue fortement au renforcement et à l'approfondissement du travail de prévention de la pollution industrielle et apporte une solution aux problèmes écologiques qui existent depuis longtemps. La présente vérification de suivi qui a visé 58 sociétés ainsi que 127 entreprises qui dépendent d'elles et il y a au total 274 engagement pris à vérifier. Parmi ces derniers, 227 ont été remplis, soit un taux d'accomplissement de 82,8%.
Edité le 28-05-2010 à 21:34:44 par Xuan
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 31-05-2010 à 20:16:19
| Les usines chinoises de Honda toujours à l'arrêt [ 31/05/10 - 12H42 - Reuters ] Honda Motor a déclaré que ses quatre usines chinoises, où le travail a dû être arrêté la semaine dernière en raison d'un conflit social sur un site de pièces détachées du groupe, resteraient fermées mardi. Une porte-parole du constructeur automobile japonais a précisé que certains salariés de cette usine reprenaient progressivement le travail, tout en soulignant que les négociations, relatives notamment à des hausses de salaires, se poursuivaient. Honda détient en Chine trois usines d'assemblage qui produisent des véhicules destinés au marché local. La quatrième usine chinoise fabrique des modèles pour l'exportation. Le constructeur, en concurrence en Chine notamment avec Toyota Motor et Nissan Motor, gère trois coentreprises dans le pays avec Dongfeng Motor et Guangzhou Automobile. Les entreprises étrangères implantées dans le pays font face à une montée des revendications des salariés et plus particulièrement des travailleurs migrants. Ceux-ci réclament des hausses de salaires et de meilleures conditions de travail. Chang-Ran Kim, Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Gilles Guillaume "GUANGZHOU – Les quatre usines d'assemblage de Honda China ont dû arrêter leur production suite à la grève des ouvriers chinois du constructeur automobile, qui demandent une augmentation de salaires. Cette grève, la plus importante de l'histoire de l'industrie chinoise, s’est poursuivie jeudi après l’échec des négociations entre la direction du fournisseur Honda Chine et ses 1 900 ouvriers, (…) L’une des usines Guangqi est chargée de la livraison des voitures à une dizaine de pays européens. La grève a été décidée après que Honda ait annoncé en début de semaine un plan ambitieux de promotion de la production en Chine, qui prévoit l'augmentation de la capacité de production annuelle de Guangqi Honda, une entreprise à capitaux mixtes, de 360 000 à 480 000 véhicules d’ici le deuxième semestre 2011. Les ouvriers de l’usine du fournisseur se sont mis en grève le 17 mai, se plaignant de salaires trop bas. Après une reprise temporaire du travail, ils ont de nouveau appelé à la grève le 21 mai. (…) Des experts du milieu industriel considèrent que cette grève servirait d'avertissement aux autres entreprises automobiles en Chine. Les constructeurs automobiles pratiquent une livraison à la demande des pièces et des composants, l’arrêt du travail d’un fournisseur prend donc rapidement des proportions importantes à l'échelle de l'entreprise, comme c'est le cas en ce moment pour Honda. Les ouvriers demandent des augmentations de salaires de 1 000 -1 500 yuans à 2 000 -2 500 yuans, selon la presse locale en langue chinoise.(…)" [extrait de China Daily]
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 02-06-2010 à 21:56:43
| SHENYANG, 2 juin (Xinhua) -- Un syndicat chinois a demandé à KFC (Kentucky Fried Chicken), une chaîne de restauration rapide américaine, d'augmenter les salaires de ses employés, a déclaré mercredi un responsable de ce syndicat.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 02-06-2010 à 21:58:32
| Hu Jintao appelle à une couverture maladie pour tous les Chinois French. News. Cn BEIJING, 29 mai (Xinhua) -- Le président chinois Hu Jintao a demandé à tous les échelons du gouvernement de garantir une couverture maladie pour tous les Chinois, qu'ils soient urbains ou ruraux. Hu Jintao, également secrétaire général du Comité central (CC) du Parti communiste chinois (PCC), a fait cette remarque vendredi après-midi lors d'une étude à laquelle ont participé les membres du Bureau politique du CC du PCC. [...] Hu Jintao a indiqué que l'objectif de la réforme était d'étendre la sécurité sociale à tous les Chinois. Accélérer l'établissement d'un système de soins médicaux de base est une tâche importante qui doit bénéficier à tous les Chinois, qu'ils soient urbains ou ruraux, a-t-il souligné. Dans son discours, le chef d'Etat chinois a également appelé à redoubler d'efforts pour établir un système national de médicaments de base, à améliorer les soins médicaux au niveau local et à faire progresser la réforme des hôpitaux publics.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 09-06-2010 à 23:53:23
| Publié le 20/05/2010 dans Beijing Information Augmentation du salaire minimum dans 11 régions chinoises Dans cette « année de réajustement du salaire minimum », 11 régions (provinces, régions autonome, ou villes) ont déjà procédé à la hausse, et certaines régions, y compris Beijing, l'ont programmée. Pour la première fois, le salaire minimum de Shanghai, du Zhejiang et du Guangdong passe la barre des 1000 yuans par mois. Les 11 régions ont augmenté le salaire minimum de plus de 10%, et certaines, comme le Hubei, le Ningxia, le Fujian, le Guangdong, et le Shandong, de plus de 20%. Pour le moment, Shanghai détient le record national du salaire minimum le plus haut, avec une tranche supérieure atteignant les 1120 yuans mensuels. Par ailleurs, le salaire minimum de 5 régions comme le Jiangsu et le Shandong s'approche des 1000 yuans, en s'établissant à 900 yuans par mois. D'après l'analyse, le réajustement est directement lié aux difficultés d'embauche. Dans le sud, beaucoup d'entreprises ont un carnet de commande bien rempli, mais manquent d'ouvriers. Ainsi, l'augmentation du salaire est une bonne solution. Mme Yang Yansui, directrice du centre de recherche sur l'emploi et la sécurité de l'université Tsinghua, estime que cette hausse est aussi étroitement liée à la transformation des modes de développement des entreprises. Par exemple, les métiers de l'industrie du textile évoluent vers plus de technicité, requérant une main-d'œuvre plus qualifiée. Ainsi, les prétentions salariales augmentent naturellement. Et cela engendre une hausse mécanique du salaire minimum local. Cette hausse concerne également le salaire minimum horaire des ouvriers à temps partiel. Les normes du Guangdong, du Fujian, du Shanxi, et du Hubei avoisinent les 9 yuans par heure. Mme Yang a par ailleurs indiqué que dans notre époque le travail à temps partiel avait déjà été adopté par de nombreux travailleurs qualifiés et professionnels, parce que les métiers techniques et intellectuels se multipliaient de façon exponentielle. (traduit par Zhao Zhongliang)
Edité le 09-06-2010 à 23:53:41 par Xuan
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| sti | Grand classique (ou très bavard) | 826 messages postés |
| Posté le 12-06-2010 à 10:32:34
| Que Shanghai se batte pour des hausses de salaire, ca va en faire retourner quelqu'un dans leurs tombes ... |
| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 14-06-2010 à 23:26:57
| Extrait de China Daily en ligne – le 10/06/2010 BEIJING – Des entreprises étrangères et chinoises doivent se serrer la ceinture dans les prochaines années avec la hausse considérable du salaire suite au mécontentement manifesté par des ouvriers dans l’entreprise Foxconn et des unités de Honda dans la région du delta de la rivière des Perles, ont averti des experts. « Ces conflits envoient un signe clair de l'affaiblissement de la disponibilité de la main d’œuvre » , a déclaré au China Daily Cai Fang, directeur de l’Institut de la démographie et de l’économie du travail de l’Académie des sciences sociales de Chine. Le salaire pour 150 millions de travailleurs migrants a augmenté de 19 % en 2008 et de 16 % en 2009, a rappelé Cai, ajoutant que le coût du travail continuerait à augmenter. Dimanche, le groupe Foxconn Technology [c’est dans cette usine que s’étaient déroulés une série de suicides - Xuan] , une entreprise à capitaux taiwanais, a annoncé une deuxième hausse du salaire jusqu’à 65 % dans ses usines dans la ville de Shenzhen (sud de Chine). Auparavant, Honda a offert d’augmenter le salaire de 24 % à ses ouvriers d’usines de pièces et de composants à Foshan dans le Guangdong, mettant fin à une grève sans précédent. Par ailleurs, 14 provinces et régions ont augmenté le niveau du salaire minimum cette année avec la plus importante hausse de plus de 20 %. Shenzhen, une région de manufacture du sud où est basée Foxconn, envisage de majorer le salaire minimum de 15,8 % en moyenne à partir du mois prochain, a déclaré le gouvernement municipal mercredi. Le salaire mensuel minimum atteindra ainsi 1100 yuans pour améliorer la qualité de vie des 8 millions de travailleurs migrants de la ville. En faisant de la sorte, le gouvernement vise à inciter les entreprises à améliorer le niveau technologique et de la gestion, a estimé Wang Min, directeur du Bureau des ressources humaines et de la sécurité sociale de Shengzhen. « Les entreprises qui ne s’adaptent à l'évolution devront finalement s’en aller » , a-t-il indiqué à des journalistes. […]
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