| | | | | pzorba75 | Grand classique (ou très bavard) | 1225 messages postés |
| Posté le 04-11-2020 à 05:18:16
| marquetalia a écrit :
Libération sont d anciens trotskystes. |
Ou maoïstes, comme le fut S. July, avec un nom anglais prédestiné
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| pzorba75 | Grand classique (ou très bavard) | 1225 messages postés |
| Posté le 04-11-2020 à 05:19:29
| marquetalia a écrit :
Libération sont d anciens trotskystes. |
Ou maoïstes, comme S. July, au nom anglais tout prédestiné. Heureusement âgé et assez silencieux.
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| Finimore | Grand classique (ou très bavard) | | 2655 messages postés |
| Posté le 04-11-2020 à 06:20:27
| marquetalia a écrit :
Libération sont d anciens trotskystes. |
Encore une fois, tu racontes n'importe quoi !!! Essaie au moins de lire des livres de te renseigner, de connaitre l'Histoire (la grande et la petite)... car Libération est directement l'émanation de l'APL Agence de Presse Libération et de la GP Gauche Prolétarienne et du soutien de Jean-Paul Sartre (lui même sympathisant de la GP). Marquetalia, si tu fais un concours du plus grand nombre de conneries racontées sur un forum, il y a pas photos tu es le meilleur toutes catégories !!!! Réfléchis au moins un peu avant de poster n'importe quoi ! C'est dommage tant d'énergie gaspillée....
-------------------- Ni révisionnisme, Ni gauchisme UNE SEULE VOIE:celle du MARXISME-LENINISME (François MARTY) Pratiquer le marxisme, non le révisionnisme; travailler à l'unité, non à la scission; faire preuve de franchise de droiture ne tramer ni intrigues ni complots (MAO) |
| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 04-11-2020 à 10:15:04
| A part ça l'intérêt de l'article n'est pas le soutien connu de Libé à Biden contre Trump. Les infos sont bien réelles et nous rappellent le soutien du RN à Trump, bien qu'il ne s'affiche pas très ouvertement parce qu'il n'est pas "politiquement correct". Une victoire de Trump pourrait encourager le RN à s'afficher davantage sur ce plan. Encore une fois il n'y a pas de troisième voie entre l'hégémonisme et la voie tracée par la Chine. La grande bourgeoisie française devra choisir son camp.
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| pzorba75 | Grand classique (ou très bavard) | 1225 messages postés |
| Posté le 04-11-2020 à 11:34:30
| Xuan a écrit :
La grande bourgeoisie française devra choisir son camp. |
Depuis la phase impérialiste et la domination américaine, la grande bourgeoisie française fait le choix de l'impérialisme américain, éventuellement maquillé par l'impérialisme allemand comme ce fut le cas dès l'arrivée d'Hitler en Allemagne ou le retour de ses héritiers Hallstein et Adenauer, bien assemblés dans ce qui est devenu l'Union Européenne. Un choix sans réelle hésitation, y compris dans la phase Covid actuellement.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 04-11-2020 à 22:38:04
| Le choix idéologique de la communauté de pensée n'est pas le plus important. Le plus important est celui de l'intérêt matériel. Historiquement lors de la seconde guerre une majeure partie de la grande bourgeoisie avait fait le choix "plutôt Hitler que le Front Populaire" . Il s'est produit que les nazis ont pillé la France, en laissant quelques miettes aux bourgeois mais en faisant la razzia sur tout le reste. De Gaulle représentait les intérêts d'un autre clan bourgeois, et finalement la grande bourgeoisie s'est ralliée à lui et du côté du manche américain. La situation des USA s'est tellement dégradée que ce pays ne peut plus faire de cadeaux à ses alliés, il doit les sucer aussi, tout en se plaignant d'une balance commerciale inégale. Par conséquent la grande bourgeoisie ne peut pas adopter une attitude unique atlantiste, elle doit se diviser en deux. D'ores et déjà existe une division entre une bourgeoisie qui cherche à maintenir une Europe "indépendante" en dépit de ses fractures évidentes et de ses lâchetés, et des milieux "souverainistes" en fait farouches partisans du trumpisme. Il ne faudra pas très longtemps si Trump est élu pour que le RN se sente pousser des ailes et dévoile ses sympathies. Je suis convaincu que d'autres fractures idéologiques traduiront les conflits d'intérêt.
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 08-11-2020 à 20:32:19
| Réactions à l'élection de Biden En France. Celle des Roussel est d'un crétinisme absolu. Emmanuel Macron, président français: "Les Américains ont désigné leur Président. Félicitations @JoeBiden et @KamalaHarris! Nous avons beaucoup à faire pour relever les défis d'aujourd'hui. Agissons ensemble!", Outre celle d'Emmanuel Macon, voici les premières réactions sur Twitter des politiques français: - Richard Ferrand, président (LREM) de l'Assemblée nationale: "Le peuple des États-Unis d'Amérique s'est choisi Joe Biden pour Président. Pour le monde, pour son pays, pour les relations avec l'Europe et pour relever les grands défis de notre époque, je lui adresse tous mes voeux de succès !" - Anne Hidalgo, maire (PS) de Paris: "Welcome back America ! Félicitations à Joe Biden et Kamala Harris pour cette élection ! Alors que nous allons célébrer les 5 ans de l'Accord de Paris, cette victoire est un beau symbole pour plus que jamais agir ensemble face à l'urgence climatique". - Renaud Muselier, président (LR) de la région Sud: "Joe Biden sera le 46e Président des États-Unis. Je souhaite qu'il rassemble son peuple, et qu'il redonne harmonie et efficacité aux relations France/Europe/États-Unis. Nous sommes alliés depuis toujours: en ces temps troubles et anxiogènes, nous devons être ensemble !" - Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDI: "Je me réjouis de l'élection de Joe Biden. On verra bien ce dont il sera capable. Mais c'est avant tout la fin de 4 années de mensonges, de démagogie, de brutalité et d'hostilité à l'Europe à White House. Nous retrouverons au moins des Etats-Unis dignes même si déchirés et affaiblis." - Yannick Jadot, député européen EELV: "Ouf! Joe Biden et Kamala Harris sont élus! Le plus dur commence pour reconstruire une nation terriblement divisée car le trumpisme est solidement installé ! Climat, justice sociale, démocratie, coopération internationale ... l'espoir renaît !" - Olivier Faure, secrétaire national du PS: "The nightmare is over! Sans attendre de miracles, espérons que l'élection de Biden ouvre vite un nouveau cycle dans les relations internationales." - Martine Aubry, maire (PS) de Lille: "Victoire de Joe Biden et Kamala Harris ! La démocratie a gagné contre le populisme! C'est une grande joie aujourd'hui pour tous les progressistes." - Fabien Roussel, secrétaire national du PCF: "Avec la victoire annoncée de Joe Biden, il y a la victoire de 28 des 37 candidat.es du mvt DSA Socialiste Démocrate d'Amérique. Féministes, marxistes, pour la hausse des salaires, c'est un appui pour tous les travailleurs !" - Roland Lescure, député (LREM) des Français de l'étranger, Amérique du Nord: "Bravo Joe Biden et Kamala Harris ! Now the real work begins." - Florian Philippot, président du parti Les Patriotes et ancienne figure du FN: "Biden déclaré président des Etats-Unis +par les médias américains+. On est impressionné... Et évidemment pile au moment de la conférence de presse des avocats de Trump. Quelle surprise. À suivre..." - Gilbert Collard, député européen RN: "Trump semble avoir perdu, mais les conditions douteuses de l'élection et le parti pris médiatique pour Biden font que ce dernier n'a pas gagné ! Et la question demeure : Biden élu, va-t-il seulement être en capacité de savoir si c'est lui, sa femme, ou son fils qui sera pdt ?"
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| marquetalia | Grand classique (ou très bavard) | 11005 messages postés |
| Posté le 08-11-2020 à 20:42:50
| On a démasqué l imposteur Roussel.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 08-11-2020 à 23:08:15
| Imposteur je ne sais pas, mais dans le concert de louanges pour Biden l'enthousiasme de le social démocratie est écoeurant. Que Roussel en rajoute avec une naïveté d'enfant est consternant. Sur la question internationale le PCF est toujours sur les positions de la gauche "démocrate". Mais surtout Roussel trimballe un wagon de nostalgie pour feue l'Union de la Gauche . Je dirais presque heureusement Mélenchon se sent « une vocation de candidat commun ». Alors que deviendront les promesses de candidature du PCF ?
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| pzorba75 | Grand classique (ou très bavard) | 1225 messages postés |
| Posté le 09-11-2020 à 05:41:28
| Xuan a écrit :
Mais surtout Roussel trimballe un wagon de nostalgie pour feue l'Union de la Gauche . Je dirais presque heureusement Mélenchon se sent « une vocation de candidat commun ». Alors que deviendront les promesses de candidature du PCF ? |
Dans tous les cas, le PCF, quelque soit son secrétaire général, fera voter pour le candidat social-démocrate, européiste et écologico-sociétal au second tour pour préserver ses derniers députés lors des législatives qui suivront. La seule façon de casser les votes résultant de 'l'union de la gauche" c'est de ne plus avoir d'élus députés, sénateurs et maires communistes encartés au PCF. Alors dans ces conditions, et seulement dans ces conditions, les électeurs communistes iront à la pèche et répondront aux dirigeants du pays, quelque soit leur couleur partisane, par les luttes sociales, dans les entreprises, dans les écoles et universités. Et là, ils feront changer l'ordre des choses.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 09-11-2020 à 08:46:53
| A supposer qu'il y ait un social-démocrate au second tour.
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| pzorba75 | Grand classique (ou très bavard) | 1225 messages postés |
| Posté le 09-11-2020 à 09:59:50
| Xuan a écrit :
A supposer qu'il y ait un social-démocrate au second tour. |
J'ai admis, un peu trop vide, que tout candidat anticommuniste peut se classer social-démocrate, et par déduction qu'il y aura un candidat un candidat social-démocrate au second tour. Le seul cas, très improbable, serait que le premier tour désigne le président, réglant du même coup, les questions sur le ralliement des communistes à un des deux candidats arrivés en-tête. Ces spéculations ne font pas vraiment avancer le schmilblick!
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 09-11-2020 à 15:18:03
| Pas grave de toutes façon à l'heure actuelle la droite et le RN tiennent le haut du pavé.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 27-11-2020 à 23:18:50
| Commentaire : Truffées de plusieurs trahisons, peut-on encore croire à la sincérité des relations Europe- Etats-Unis ? https://francais.cgtn.com/n/BfJAA-CcA-GcA/DCaHAA/index.html?fbclid=IwAR3lsq-OVx6spHkti7ZMX3XFPtzs878Ymhc91ZyqC4HH11dla963NHmU6C0 Les services généraux de l'administration fédérale aux Etats-Unis ont officiellement annoncé la victoire de Joe Biden, candidat démocrate, à la présidentielle. Le prochain locataire de la Maison Blanche a ensuite échangé par téléphone avec les dirigeants de l'Union européenne et de l'OTAN, soulignant la nécessité d'approfondir et de relancer les relations transatlantiques. Après ces entretiens, certains médias pensent que le retour à la « lune de miel » entre les Etats-Unis et l'Europe est désormais possible. Et pourtant, on est encore loin de ce cas de figure, un dernier scandale vient encore assombrir le ciel de ces deux alliés historiques, resté nuageux tout au long de l'exercice de l'administration Trump. En effet, la presse danoise a révélé la semaine dernière que l'Agence de sécurité nationale des Etats-Unis avait surveillé, entre 2015 et 2016, les départements gouvernementaux danois tels que les ministères des Finances, des Affaires étrangères. Même certaines entreprises militaires danoises ont été sous surveillance américaine au moment où le Danemark envisageait d'acheter de nouveaux chasseurs, ont rapportés les médias de ce pays. Profitant d'une relation de coopération spéciale en matière de renseignement avec le Danemark, les agences de renseignement américaines ont collecté secrètement des informations sur deux sociétés militaires européennes participant à l'appel d'offres. Au final, le chasseur F-35 fabriqué par l'américain Lockheed Martin Corporation a gagné le marché. Autrement dit, les Etats-Unis ont abusé de leurs relations avec le Danemark dans le secteur de renseignement. Ça s'appelle : trahison. D'après les experts, la Suède, l'Allemagne, la France, la Norvège et les Pays-Bas sont également sur la liste de pays actuellement sous surveillance américaine. « La vraie menace pour l'Europe vient de Washington », ne s'est pas refusé de commenter Tom Fowdy, analyste britannique des relations internationales. Il faut rappeler que les Etats-Unis n'arrivent pas à construire un réseau de renseignement à l'échelle mondiale, sans la participation de ses alliés occidentaux, à qui ils tournent souvent le dos. Glenn Greenwald, journaliste américain, qui a aidé Edward Snowden à dénoncer le scandale de la surveillance américaine, a fait savoir dans son article paru dans « The Guardian » que « les Etats-Unis mettent sous l'écoute les réunions autour des négociations des accords économiques, les organisations des Etats de l'Amérique, les compagnies pétrolières, les départements gouvernementaux en charge des ressources minières et énergétiques ». Glenn Greenwald a également indiqué que les dirigeants des Alliés des Etats-Unis ainsi que leurs peuples sont également guettés par les Etats-Unis. L'Europe, trahie souvent par les Etats-Unis, est–t-elle prête à restaurer ses relations avec les Etats-Unis ? Dans le contexte actuel, cette démarche reste difficile. Sous l'ère Barack Obama, la stratégie extérieure américaine était orientée déjà vers l'Asie-Pacifique, et l'Europe en était profondément déçue. Les Etats-Unis, qui se livrent ces dernières années à l'unilatéralisme et au protectionnisme, ne sont plus tendres envers l'Europe. La nouvelle administration américaine va aussi tracer sa propre ligne stratégique des intérêts et se doter d'une stratégique politique de restauration des relations avec l'Europe. Par ailleurs, face à l'épidémie qui dicte encore sa loi, et avec une économie au bord de l'asphyxie, la priorité pour le nouveau gouvernement américain sera sans doute de résoudre les problèmes qui se posent à l'intérieur du pays. Ce qui laisse croire que les Etats-Unis ne seront pas prêts, du moins pour le moment, à s'investir dans leurs relations avec l'Europe. Dans le débat sur le partenariat transatlantique au sein de l'Europe, montent les voix de déception, et même de vigilance à l'égard des Etats-Unis. Le journal allemand Sueddeutsche Zeitung a fait remarquer que l'Europe et les Etats-Unis ne pourront pas revenir à leurs meilleures relations, même avec un nouveau président américain. Pour le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, l'Europe doit renforcer son dépendance et ne pas se laisser diriger par d'autres, surtout dans le contexte international actuel caractérisé par une certaine fragilité. Tout compte fait, la ligne politique de Joe Biden, couplée de sa volonté de réparer avec ses alliés, pourrait améliorer les relations entre ces deux traditionnels alliés. Mais cette amélioration sera limitée, compte tenu de multiples contradictions persistantes entre les deux parties.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| | marquetalia | Grand classique (ou très bavard) | 11005 messages postés |
| Posté le 30-11-2020 à 13:56:07
| Jean Luc Mélenchon veut rétablir le service national.il fait preuve de pragmatisme pour gravir les marchés de l Elysée.
Edité le 30-11-2020 à 15:17:16 par marquetalia
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 01-12-2020 à 17:46:32
| Macron et Merkel sont pris dans une nouvelle guerre froide DANIELLE BLEITRACH 1 DÉCEMBRE 2020CINÉMA https://histoireetsociete.com/2020/12/01/macron-et-merkel-sont-pris-dans-une-nouvelle-guerre-froide/ Cet article date de l’an dernier et comme le note aujourd’hui Global Times, le tabloïde officiel chinois, si avec Biden l’UE joue volontiers le retour à des alliances politiques, la situation est telle qu’aucun pays de l’UE ne peut négliger ses intérêts économiques et le partenariat noué avec la Chine, l’Allemagne n’en fait pas mystère, la France jouerait d’autant plus l’idéologie anti-chinoise que ses intérêts sont avec la Chine. Mais que signifie les “intérêts” de ceux qui nous gouvernent? Ceux de la nation souveraine ? Ceux de sa population? Ou ceux d’une poignée qui ne représentent que l’exploitation, le pillage, la finance… Sur le plan de l’indépendance on apprend ici qu’environ 92% des données du monde occidental sont stockées aux États-Unis, selon le groupe de réflexion CEPS, ce qui relativise on le voit “la menace chinoise”. en annexe cette excellente présentation de Larry Fink, ou Black rock et l’influence réelle sur nos vie en particulier sur nos conquis sociaux. (note de danielle Bleitrach pour histoireetsociete) Lionel Laurent 14 novembre 2019 (Opinion Bloomberg) – «Souveraineté technologique» est l’un des mots à la mode de l’Union européenne du moment, évoquant l’image d’un espace sûr et sécurisé pour des zettaoctets de données locales, sans interférence ni capture par les États-Unis et la Chine. Le Français Emmanuel Macron et l’Allemande Angela Merkel ont tous deux utilisé cette expression pour lancer toutes sortes d’initiatives, des programmes d’intelligence artificielle au cloud computing soutenu par l’État. La nouvelle présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, a inscrit le concept dans ses orientations politiques. C’est un objectif noble, ne serait-ce que parce qu’il reconnaît que l’Europe est tout sauf technologiquement souveraine en ce moment. Les géants d’Internet sont en Amérique et en Chine – Alphabet Inc., Facebook Inc., Amazon.com Inc., Alibaba Group Holding Ltd – et environ 92% des données du monde occidental sont stockées aux États-Unis, selon le groupe de réflexion CEPS . La Chine représente plus d’un tiers des demandes de brevet mondiales pour la technologie mobile 5G. Amazon se vante que 80% des entreprises allemandes de premier ordre sur la bourse DAX utilisent son entreprise de services cloud AWS. Le déclencheur pour y remédier est la course à la suprématie entre Pékin et Washington, qui déborde dans le secteur technologique et compromet la capacité de l’UE à protéger son territoire. L’interdiction par le président Donald Trump de Huawei Technologies Co.et ses tentatives d’intimider ses alliés à faire de même était un signal d’alarme, aussi valables que soient ses préoccupations en matière de sécurité. Le «Cloud Act» américain, qui oblige les entreprises américaines à remettre les données si elles sont commandées quel que soit l’endroit où elles sont stockées, en était une autre. La Chine et les États-Unis considèrent l’UE comme une marque facile dans la lutte technologique mondiale. Et ils ont raison. Le problème de l’Europe est que la reconquête de la souveraineté n’est ni facile ni bon marché. Prenez le cloud computing, un domaine dans lequel la France et l’Allemagne envisagent la construction d’infrastructures nationales «souveraines» à l’usage des entreprises nationales et européennes. Il s’agit d’un marché mondial de 220 milliards de dollars dominé par des fournisseurs américains avec des valeurs de marché de près de 1 billion de dollars, qui investissent des dizaines de milliards de dollars chaque année dans les infrastructures. Leur puissance n’est pas seulement technologique: lorsque Microsoft Corp. dépense 7,5 milliards de dollars pour une acquisition telle que GitHub, un forum de codage open-source, il amène de précieux développeurs sur sa propre orbite. De même, AWS d’Amazon a l’échelle, les prix bon marché et les avantages qui bloquent les clients. La France et l’Allemagne ne gagneront pas une bataille frontale dans ce domaine. Paris souffre toujours d’une tentative ratée il y a des années de construire un cloud souverain pour la somme princière de 150 millions d’euros (165 millions de dollars). L’Allemagne a Gaia-X, qui ressemble à un espace commun pour le partage de données par les chefs de file du DAX, de SAP SE à Siemens AG. Il est difficile de voir comment de telles initiatives mèneront à une véritable souveraineté numérique; non seulement en raison d’un manque d’investissements sérieux, mais parce qu’il est difficile d’éviter d’utiliser la technologie cloud américaine. Pourtant, ce ne serait pas une mauvaise chose si cette tendance conduisait la France et l’Allemagne à collaborer davantage – jetant les bases de dépenses plus ambitieuses – et que Bruxelles fasse ce qu’elle fait de mieux: fixer les règles d’engagement des entreprises technologiques du monde entier. La commissaire au numérique, Margrethe Vestager, demande déjà une application plus stricte des lois sur la protection des données et adopte une approche systématiquement musclée des violations des lois antitrust par les géants de la Silicon Valley et de Seattle. Ce n’est pas de la souveraineté, mais c’est un début. Pour contacter l’auteur de cette histoire: Lionel Laurent à llaurent2@bloomberg.net Pour contacter l’éditeur responsable de cette histoire: James Boxell à jboxell@bloomberg.net COMMENT LE MONTANT DES RETRAITES EN AMERIQUE A CHUTE DE 30%… ! Expliquer la finance est un exercice fastidieux qui demande d’abord de la comprendre. Denis Robert, par son approche très personnelle, en inventant un journalisme littéraire, nous permet d’appréhender la mécanique interne du monstre BlackRock en remontant à sa genèse et en brossant le portrait de son boss : le mystérieux et très puissant Larry Fink. Si on me demande aujourd’hui qui de Donald Trump, XiJingPing, Vladimir Poutine, Mark Zukerberg ou Larry Fink, est l’homme le plus puissant du monde ? Sans aucune hésitation je pointe Larry. Larry a plus d’influence sur nos vies que nos parents. Savez-vous que BlackRock possède 6,3% de Total, 6,5% de Sanofi, 6,4% de Publicis, 5,9% de Danone… en gros 5% du Cac40 ? Que BlackRock conseille la BCE, Airbus, Exxon, JP Morgan, Apple, la Grèce, l’État allemand ou la Commission Européenne ? Savez-vous que ses représentants votent aux assemblées générales de 17000 sociétés dans le monde ? Qu’elle brasse 31000 milliards de fonds par an, qu’elle a sauvé l’économie américaine après la crise du Covid ? Qu’elle possède une intelligence artificielle appelée Aladdin, née de la paranoïa maladive de Larry Fink sur la gestion du risque ? Mais pour survivre, BlackRock a besoin d’argent et de nouveaux espaces. On a ainsi retrouvé Larry à plusieurs reprises depuis deux ans chez Emmanuel Macron pour pousser -entre autres- au vote de la réforme des retraites par capitalisation. Larry Fink a accès à la matrice du capitalisme. Il peut lire tous les bilans de pratiquement toutes les sociétés du monde. Il sait ce qui se joue entre concurrents. Il peut ainsi privilégier l’un ou l’autre dans le plus grand secret. Il est le dieu vivant du capitalisme. Rien que ça ? Non, pire encore. Attachez vos ceintures… https://youtu.be/TJ9uNBIylMk
__________________ Je cite ci-dessous le commentaire de Daniel Arias : Sur la souveraineté des data center en France nous avons OVH qui était un moment le 3ème plus gros hébergeur mondial. Concernant les technologies utilisées dans le cloud, il existe des solutions basées sur Linux, mais comme beaucoup de logiciels libres les licences sont contraignantes pour ceux qui veulent en faire une rente. Aujourd’hui la grande majorité du web mondial fonctionne sur Linux, c’est fiable, sécurisé et gratuit. Microsoft développe également l’IA, le fait qu’il détienne GitHub lui donne accès à des millions de lignes de code, qu’il pourra analyser et copier pour son profit. Lire l’Aventure de Microsoft pour voir que son fondateur n’a pas inventé grand chose mais surtout copié. Il a tout de même sût rendre accessible l’informatique au grand public, grâce à Windows. Mais aujourd’hui il existe de nombreuses alternatives à Windows faciles à installer et utiliser, basées su Linux, pour citer les plus accessibles aux grand public: Ubuntu et Linux Mint. Et un petit nouveaux nous viens de Chine Deepin qui est aussi une distribution Linux. J’imagine déjà ce que ça pourrait donner si Deepin devient le système d’exploitation des Chinois, particuliers et entreprises. Nous pourrons jeter aux orties Windows. Aujourd’hui celui qui ne joue (jeux triple A) pas sur PC peut déjà passer avantageusement sur Linux. La Chine vient d’embaucher deux des meilleurs ingénieurs américains spécialistes des logiciels de dessins de microprocesseurs. C’est dans le cadre de l’indépendance dans les composants électroniques. Ces ingénieurs sont partis et leur ancienne entreprise a investit dans l’entreprise chinoise qui les a embauché. A ce rythme certaines entreprises américaines vont finir par déménager en Chine. L’administration Obama avait investi lourdement pour soutenir les GAFAM, les russes ont développé le RuNet (Internet Russe) sécurisé et indépendant, ils ont VK pour contrer FaceBook, les Chinois ont fait de même Baidu, WeChat, Sina Weibo, QQ, You-ku et le concurrent de WeChat Qzone. WeChat détenu par Tencent 1 milliard de comptes et permet de passer des commandes et de payer des factures. La Chine ses derniers jours à battu le record de plongée d’un sous-marin dans la fosse des Mariannes avec des scientifiques à son bord. Et un peu plus tard a lancé le premier satellite au monde pour la 6G, alors qu’ils dominent la 5G. Huawei propose son propre magasin d’application pour contourner les sanctions. Et certains smartphones commencent à être vendus avec Linux, il faut savoir que la base d’Android est déjà un Linux. Il en faudrait pas beaucoup pour se passer d’Android comme de Windows. Les géants de l’informatique made in USA vont se trouver face aux géants chinois, et Linux et l’Open Source avec sa communauté fait très doucement sa place. Quand un développeur code sur des plateformes comme GitHub il offre sa production à l’ensemble de l’humanité, comme des millions de vidéos de cours faites par des amateurs ou des professionnels. Aujourd’hui toute la technologie logicielle nécessaire pour faire du Web est disponible gratuitement et de très grande qualité, Apache et NGNIX (Russe) pour les serveur, les systèmes de bases de données, les langages de programmation tout à été construit par une communauté et soutenu par de grandes entreprises. La production “numérique” a tendance a se faire gratuitement de plus en plus, contenus, comme ce blog, youtube,… Quelle place prendront ces productions dans l’économie et quel sera la forme de rémunération des auteurs ? Aujourd’hui les plateforme de soutien se font de l’argent en prenant une commission sur les dons des internautes aux créateurs. Pendant ce temps nous en Europe avons une réglementation sur la taille des courgettes pour les mettre dans les camions, faisons des lois pour contrer les communistes, et en France la préoccupation principale des journaux télévisé est la survie des restaurant et des bistrots. Il y a quelques dizaines d’années nous étions experts en production et distribution d’électricité et dans le ferroviaire. Aujourd’hui nous devenons petit à petit un grand parc d’attraction, c’était l’ambition de notre précédent président. Dommage le tourisme est mort. Pour ceux qui n’ont pas peur des chinois: https://youtu.be/OQF8WHbOFQU
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 08-12-2020 à 20:34:34
| Extrait d'un article de dnews sur le redéploiement de la flotte US en région indo-pacifique : "...Au moment où l'armée américaine cherche à reconstruire sa flotte pour contenir la Chine, de nombreux alliés de Washington, dont la Grande-Bretagne, la France, l'Australie et le Japon, ont pris les dernières mesures ou publié les dernières déclarations dans le domaine militaire pour montrer leur attitude d'union contre la Chine. Après avoir déclaré qu'il augmenterait considérablement les coûts de défense, le Royaume-Uni est accusé d'envoyer un groupe de frappe de porte-avions centré sur le «Queen Elizabeth» au large du Japon en 2021, d'avoir mené des exercices conjoints avec la Force d'autodéfense maritime et l'armée américaine, et d'avoir navigué dans les eaux des îles d'Okinawa; La marine française a également déclaré qu'elle se rendrait dans la région Asie-Pacifique pour mener des exercices avec les États-Unis et le Japon en mai 2021. Pierre Vandier, chef d'état-major de la marine française, a souligné que "c'est un signal contre la Chine" . L'Australie a déclaré début décembre qu'elle continuerait à développer des missiles hypersoniques conjointement avec l'armée américaine afin d'accroître son influence dans la région indo-pacifique. Concernant les paroles et les actes du Royaume-Uni, de la France et de l'Australie, l'opinion publique de Pékin estime que ces pays sont difficiles à concurrencer la Chine, et au mieux ils «aident les États-Unis à suivre leur propre chemin et à montrer leur loyauté» ."
Edité le 08-12-2020 à 20:35:09 par Xuan
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 09-12-2020 à 06:53:03
| Je cite ici le pardem "parti de la démondialisation", qui reprend les mesures prises par l'hégémonisme US à l'encontre de plusieurs pays dont le notre, et leurs conséquences. On notera que la géographie du pardem s'arrête aux frontières de l'Asie et ne va pas au-delà. La guerre de Trump contre la Chine Populaire n'a pas effleuré le pardem. La nouvelle guerre hégémonique de USA https://pardem.org/international/1089-la-nouvelle-guerre-economique-des-usa Par Joël Perichaud, Secrétaire national du Parti de la démondialisation chargé des relations internationales. Le 8 décembre 2020 Pour l’impérialisme étatsunien, tous les moyens sont bons pour imposer sa domination sur les peuples de la planète. Pendant des années, les États-Unis ont exercé un colonialisme culturel (médias, musique, films, etc.) et économique qui perdure. Mais cela ne suffisait plus pour imposer leur domination sur le monde. Ainsi, les deux principaux partis des États-Unis, Démocrates et Républicains, tentent désormais de disqualifier des dirigeants régulièrement élus (exemples au Venezuela, en Bolivie, Equateur) pour justifier leurs éventuelles interventions militaires au prétexte de la ‘’démocratie’’, et des ‘’droits de l’Homme". Un nouveau cap a été franchi. Face à la réaction des peuples et à la montée progressive de leurs combats pour leur souveraineté, l’oligarchie étatsunienne recourt, pour tenter d’étendre sa domination sur les économies et les peuples, à l’extraterritorialité du droit étatsunien. Celle-ci consiste, pour la ‘’encore’’ première puissance mondiale, à imposer sa loi au monde en dehors de ses frontières. La mondialisation des échanges et le développement du numérique ont favorisé l’essor des lois extraterritoriales aux États-Unis depuis trente ans, principalement dans deux domaines prétextes : la lutte contre la corruption et les sanctions internationales. Cette extraterritorialité est une violation manifeste de la souveraineté des autres États, posée en droit international par les traités de Westphalie du 24 octobre 1648. C’est surtout une arme de guerre économique, qui permet aux gouvernements des États-Unis et à ses multinationales de se projeter dans le monde entier et de réguler le commerce mondial à leur propre profit, sans sacrifier un seul GI ! La guerre économique sous prétexte de lutte contre la corruption Les États-Unis se sont dotés dès 1977 d’une législation en matière de lutte contre la corruption, le Foreign Corrupt Practices Act (FCPA). Au début des années 90, conscients des bénéfices politiques et économiques qu’ils peuvent en tirer, ils poussent à l’adoption d’une convention internationale sur leur modèle du FCPA. En chien fidèle, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), adopte en 1997 la « Convention sur la lutte contre la corruption d’agents publics étrangers dans les transactions commerciales internationales ». Cet accord, ratifié par la France en septembre 2000, oblige les États signataires à mettre en place des sanctions efficaces, proportionnées et dissuasives contre leurs ressortissants convaincus de corruption d’un agent étranger. Le décor est placé, le piège va se refermer. Saisissant cette occasion, les États-Unis révisent alors leur FCPA pour élargir son champ de compétence et lui donner un effet extraterritorial qui s’avère dévastateur sur la souveraineté des autres nations : pouvoir poursuivre des entreprises non étatsuniennes pour des faits de corruption commis en dehors du territoire des États-Unis. La basse besogne, sous forme de ‘’mission’’ est confiée au Department of Justice (DoJ) composé de fonctionnaires placés sous l’autorité hiérarchique directe du gouvernement. Sur la base du FCPA, les autorités de poursuites procèdent alors à une interprétation extensive de leurs compétences. Il suffit par exemple que le dollar ait été utilisé dans une transaction litigieuse pour donner compétence aux États-Unis ou encore, que les personnes mises en cause aient utilisé une adresse e-mail fournie par Google. Il leur faut pouvoir attaquer et intervenir partout et pour cela, le critère de rattachement au ‘’territoire étatsunien’’ est extrêmement ténu. Pour mener ses enquêtes, le DoJ s’appuie sur les ressorts de la procédure pénale étatsunienne, qui permet de négocier avec les entreprises et leurs dirigeants hors de tout procès pénal. En pratique, un rapport de force violent et déséquilibré s’instaure. L’arbitraire règne et vise à contraindre les mis en cause à coopérer pour s’auto-incriminer et payer des amendes colossales au Trésor étatsunien. Cette parodie de justice internationale, sans juge, produit des résultats extraordinaires ; à ce jour, toutes les entreprises visées par des poursuites du DoJ au titre du FCPA ont accepté un « accord». En cas de résistance, la fureur judiciaire étatsunienne se déchaîne. Frédéric Pierucci, un ancien cadre dirigeant d’Alstom, en a fait la douloureuse expérience.(*) Illustration : le chantage US pour la vente d’Alstom à General Electric Le 23 avril 2014 au petit matin, l’agence Bloomberg publie une dépêche révélant les négociations sur le rachat partiel d’Alstom par General Electric (GE) pour un montant de 13 milliards de dollars. Le groupe Alstom, qui fournit les turbines de nos centrales nucléaires et le turboréacteur du porte-avions Charles-de-Gaulle, est une entreprise hautement stratégique, nourrie à la commande publique depuis des années. Elle passe alors, par la force, sous commandement US. Patrick Kron, l’ancien président d’Alstom ment à la nation en niant tout lien entre la vente à GE et la négociation avec le DoJ, puis il reconnaît qu’une amende du DoJ qui aurait absorbé la moitié de la trésorerie de l’entreprise, a pesé lourdement dans la décision de vendre… Il ne s’agit pas ici de discuter des faits de corruption imputés à Alstom, mais de constater que l’objectif poursuivi par la procédure étatsunienne était de ‘’rapter’’ une industrie stratégique française pour la faire passer sous le contrôle de son concurrent étatsunien. La méthode est mafieuse : General Electric a joué un rôle dans la conduite de l’enquête contre Alstom : pressions du DoJ sur Alstom pour que celle-ci vende une part de ses actifs à l’entreprise étatsunienne en contrepartie d’un abandon des poursuites contre ses dirigeants, etc. Les procédures anti-corruption, conduites par le DoJ, constituent un instrument de guerre économique des gouvernements des États-Unis. En effet, depuis plus de vingt ans, ces enquêtes touchent d’abord des entreprises non étatsuniennes, et l’Union européenne néolibérale consentante est un terrain de chasse privilégié. Loin de défendre la souveraineté de la France, la clique Hollande-Valls s’est alignée. La loi Sapin 2, adoptée le 8 novembre 2016, introduit en droit français la Convention judiciaire d’intérêt public (CJIP), équivalent des procédures négociées étatsuniennes. Présentée comme une ‘’modernisation’’ de notre droit pour contenir les assauts étatsuniens, elle permet aux autorités de collaborer avec leurs homologues étrangers pour sanctionner des faits de corruption internationale. Cet alignement sur la doctrine étatsunienne ne garantit pas que le DoJ ne sanctionnera pas à nouveau unilatéralement les entreprises françaises. Une condamnation par la justice française n’a d‘ailleurs aucun effet sur la procédure étatsunienne, le principe Non bis in idem (nul ne peut être traduit deux fois devant une juridiction répressive pour des faits identiques) n’étant pas reconnu outre-Atlantique. Entre 2008 et 2017, 26 entreprises ont été condamnées au titre du FCPA à un montant total combiné d’amendes supérieur à 100 millions de dollars. Sur ces 26 entreprises, 21 étaient non étatsuniennes dont 14 européennes et seulement 5 entreprises étatsuniennes. Les entreprises européennes subissent l’essentiel du poids des amendes : 5 339 milliards de dollars sur un total de 8 872 milliards de dollars soit 60,17 % du montant total des amendes prononcées. Bien sûr, aucune entreprise d’origine chinoise ou russe n’ont été visées, les USA ne voulant pas attaquer frontalement ces deux colosses très attachés à leur souveraineté. La guerre économique par les sanctions Le 8 mai 2018, D. Trump annonce le retrait des États-Unis de l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien. S’ensuit une myriade de tweets menaçants : Sanctions are coming. Les entreprises européennes sont contraintes de résilier leurs contrats et ont jusqu’à novembre 2018 pour quitter définitivement l’Iran. Sinon, la fermeture de l’accès au marché étatsunien et des amendes colossales seront prononcées par l’administration du Trésor étatsunien chargée des sanctions (OFAC). Dès le 9 mai, Bruno Le Maire convoque la presse. Le ministre de l’Économie découvre l’eau tiède : « C’est inacceptable. Les États-Unis se placent en gendarme économique de la planète ». On va voir ce que l’on va voir… La France et l’Union européenne (UE) proposent sous l’œil amusé des avocats spécialistes des questions de sanctions, la constitution d’un mécanisme impraticable de troc amélioré, via un ‘’special purpose vehicle’' (SPV) permettant de poursuivre des échanges commerciaux avec l’Iran, à l’abri des sanctions étatsuniennes… Sans volonté réelle de l’UE de s’opposer aux USA et sans volonté des gouvernements de privilégier leur souveraineté nationale, rien n’y fait. Total, Sanofi, Renault, Accor, PSA ou Airbus refusent d’utiliser le SPV et se précipitent à Bruxelles pour demander une dérogation pour quitter l’Iran sous injonction des États-Unis. Chacun comprend que Bruno le Maire et les guignols de l’UE, tous pro-étatsuniens, ont fait semblant de bomber le torse avant de rentrer à la niche. Car la volonté du plus fort s’exerce d’abord sur les plus faibles, les plus soumis, les faux opposants. La pratique étatsunienne des ‘’sanctions’’ s’est considérablement accrue depuis les lois Helms-Burton contre Cuba et d’Amato-Kennedy contre l’Iran en 1996. Il existe aujourd’hui près de 30 régimes-programmes actifs de sanctions à l’encontre d’à peu près autant de pays à travers le monde. Les trois victimes les plus emblématiques sont Cuba (depuis 1959), le Venezuela et l‘Iran. Il faut être lucide. Les procédures judiciaires pour violation des sanctions internationales n’ont rien à voir avec quelque combat éthique que ce soit. Elles ne sont que le prolongement d’une action politique du gouvernement, au seul service du pouvoir exécutif étatsunien et des entreprises étatsuniennes.
Edité le 09-12-2020 à 06:53:21 par Xuan
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 11-12-2020 à 00:09:10
| Dans la rubrique des désaccords et pour faire court, Macron a remis sur le tapis Hong Kong et le Xinjiang. Et Xi Jinping lui a répondu que ça ne le regardait pas. Le communiqué n'en fait pas état. Côté français silence radio. Quand la croisade occidentale fait flop, mieux vaut ne pas en parler. Xi et Macron atteignent des consensus importants sur la coopération sino-française dans la prochaine phase Xinhua | 10.12.2020 08h39 http://french.peopledaily.com.cn/Chine/n3/2020/1210/c31354-9797682.html Le président chinois Xi Jinping et le président français Emmanuel Macron ont atteint mercredi soir, au cours d'un entretien téléphonique, des consensus importants sur la coopération sino-française dans la prochaine phase. Dans un contexte d'instabilité et d'incertitude accrues, le monde contemporain appelle à davantage de responsabilités de la part des grands pays, a relevé M. Xi. Définissant "l'indépendance, la compréhension mutuelle, la prévoyance, les bénéfices réciproques et les résultats gagnant-gagnant" comme les aspirations initiales de l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et la France, M. Xi a noté que les deux pays partagent un consensus majeur sur la préservation du multilatéralisme, la protection du système international avec les Nations Unies en son centre et le maintien de l'ordre international fondé sur le droit international. Selon le chef d'Etat chinois, les deux pays doivent rester fidèles à leurs aspirations de départ, adhérer à leur consensus, fermement tenir le cap des relations sino-françaises, renforcer les échanges, approfondir la coopération, maintenir une coordination et des communications étroites sur les questions majeures régionales et internationales, afin de favoriser un plus grand développement des relations bilatérales. M. Xi a souligné que la Chine avait pleinement confiance dans sa propre voie, sa théorie, son système et sa culture, tout en respectant la voie de développement choisie indépendamment par les peuples des autres pays. Les pays dont les systèmes sociaux diffèrent sont capables de se respecter mutuellement, de coexister en paix et de chercher un développement commun, a-t-il assuré. Faisant remarquer que la coopération Chine-UE avait une importance de plus en plus mondiale et stratégique dans la nouvelle conjoncture, M. Xi a déclaré que quelle que soit l'évolution de la situation internationale, la Chine était déterminée à promouvoir le développement sain et stable des relations sino-européennes et a espéré que l'UE mettrait en œuvre des politiques positives à l'égard de la Chine. Il a aussi appelé à des efforts conjoints pour accélérer les négociations sur un accord d'investissement Chine-UE, faire du dialogue de haut niveau Chine-UE sur l'environnement et le climat, ainsi que celui sur la coopération numérique, un succès et faire progresser les relations Chine-UE à un niveau supérieur. Pour sa part, M. Macron a déclaré que la France et la Chine ont mené une bonne coopération dans la lutte contre le COVID-19, et ont encouragé les échanges et la coopération dans divers domaines de manière globale entre les deux pays. L'indépendance étant la vertu traditionnelle de sa politique étrangère, la France attache une grande importance au développement des relations avec la Chine, et est prête à travailler avec elle pour approfondir la coopération bilatérale ainsi que la coopération entre l'UE et la Chine, a-t-il déclaré, espérant que l'accord d'investissement UE-Chine serait conclu dès que possible. La France apprécie l'importante contribution de la Chine à la conclusion de l'Accord de Paris sur le changement climatique, ainsi que son rôle clé dans le développement des vaccins contre le COVID-19 et l'allégement de la dette, en particulier son soutien aux pays en développement, a déclaré M. Macron. La France est disposée à renforcer la coordination et la coopération avec la Chine sur les importantes questions mondiales et régionales telles que le changement climatique, la santé publique et la coopération avec les pays africains, a déclaré M. Macron, espérant se rendre à nouveau en Chine à une date qui convient à tous. Les deux chefs d'Etat ont tenu des discussions sur la coopération bilatérale et multilatérale dans la prochaine phase, sont parvenus à nombre de consensus importants et ont chargé les services compétents des deux pays d'en accélérer la mise en oeuvre : 1. En se félicitant de la participation des dirigeants des organes législatifs des deux pays à la 11e réunion du mécanisme d'échange interparlementaire régulier, qui se tiendra pour la première fois par vidéoconférence. 2. En intensifiant la coopération dans des domaines tels que la biomédecine, la reproduction biologique, l'exploration de la Lune et de Mars, ainsi que la recherche et le développement de satellites. 3. En renforçant la coopération en matière d'inspection douanière et de quarantaine par le biais de lignes directes aux postes frontières et d'autres mécanismes visant à assurer la stabilité des chaînes d'approvisionnement. 4. En accélérant les consultations techniques sur la gestion régionale de la peste porcine africaine malgré les effets du COVID-19 afin d'obtenir dès que possible des résultats substantiels sur l'accord de coopération. 5. En saisissant l'occasion des Jeux olympiques d'hiver de Beijing 2022 et des Jeux olympiques d'été de Paris 2024 pour accroître les échanges et la coopération entre les peuples et sur les JO, afin de renforcer la compréhension mutuelle et l'amitié. 6. En se félicitant de la prochaine entrée en vigueur officielle de l'accord Chine-UE sur les indications géographiques au début de 2021 et en soutenant l'introduction de produits agroalimentaires chinois et français de qualité et de marque tels que le thé, le vin et le fromage dans les foyers de l'autre partie. 7. En participant activement au dispositif pour accélérer l'accès aux outils de lutte contre la COVID-19 (Accélérateur ACT) et au Mécanisme d'accès mondial aux vaccins contre le COVID-19, en augmentant le soutien aux pays en développement et en veillant à ce que les vaccins soient un bien public effectivement accessible et abordable pour tous les habitants de la planète. 8. En soutenant conjointement le multilatéralisme et la lutte contre le changement climatique, en faisant du Sommet sur l'ambition climatique du 12 décembre et du One Planet Summit de janvier 2021 un succès, en mobilisant la communauté internationale pour qu'elle participe plus activement à la 15e réunion de la Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique (CDB), à la 26e réunion de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et au 7e Congrès mondial de la nature de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), et en promouvant les importants programmes internationaux susmentionnés pour obtenir des résultats positifs. Les deux parties ont également échangé leurs points de vue sur la question nucléaire iranienne et la protection marine de l'Antarctique.
Edité le 11-12-2020 à 00:15:40 par Xuan
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 12-12-2020 à 13:14:44
| Les choses sont ici présentées de façon plutôt diplomatique. D'autres articles ont étrillé la double jeu de la politique française. En fait il existe une contradiction entre l'idéologie atlantiste et anti communiste d'une part, et d'autre part certains intérêts monopolistiques français en Chine qui nécessitent le maintien de rapports économiques. Par ailleurs des intérêts économiques vont à l'encontre du rapprochement, lorsqu'il y a concurrence par exemple entre certaines productions françaises et leurs correspondantes en Chine. La politique gaulliste n'avait rien de sinophile pour le fond, elle était surtout anti américaine, parce que les USA ont précipité la chute de l'empire français.
__________________ La France suit sa propre voie en coopérant avec la Chine Par Dong Yifan Source: Global Times Publié: 10/12/2020 19:16:50 Le président chinois Xi Jinping et le président français Emmanuel Macron sont parvenus à un certain nombre de consensus importants sur les prochaines étapes de la coopération sino-française lors d'une conversation téléphonique mercredi soir. Cela montre que la Chine et l'Europe ont une forte volonté d'étendre la coopération. Au cours de la conversation, M. Xi a appelé à des efforts conjoints pour accélérer les négociations sur un accord d'investissement Chine-UE et porter les relations Chine-UE à un nouveau niveau. Macron a également déclaré qu'il espérait que l'accord serait conclu dès que possible. Cela montre que dans le contexte de la récession économique mondiale, la Chine et l'Europe ont désormais une volonté plus forte de surmonter les difficultés par la coopération. Xi et Macron ont également convenu d'intensifier la mise en œuvre en renforçant la coopération dans des domaines tels que la biomédecine, la reproduction biologique, l'exploration de la lune et de Mars et la recherche et le développement de satellites. De tels types de coopération entre la Chine et la France et entre la Chine et l'Europe élargiront de nouveaux domaines de synergie et donneront une plus grande impulsion aux relations bilatérales. D'une part, une telle coopération est liée à la lutte actuelle contre le COVID-19 et au renforcement des efforts de santé publique entre les principaux pays. Cela apportera plus de biens publics et d'avantages pour le monde. D'autre part, il renforcera la coordination avec les nouvelles technologies et politiques entre les deux parties. La Chine et l'Europe ont réalisé que la concurrence dans l'industrie et la technologie était réelle. Les deux conviennent que le découplage, le refus de coopérer et la participation à une course effrénée ne sont pas conformes à leurs intérêts communs. Ils rechercheront un équilibre pour la concurrence et la coopération et élargiront les efforts de collaboration. La conversation téléphonique Xi-Macron a transmis de tels signaux positifs. La coopération Chine-UE prend une importance plus globale et stratégique dans les nouvelles circonstances internationales. Le président Xi espère que l'UE mettra en œuvre une politique positive envers la Chine. C'est un consensus important des deux côtés pour défendre le multilatéralisme. La coopération stratégique Chine-UE est non seulement importante pour les intérêts bilatéraux, mais joue également un rôle de plus en plus vital dans la préservation du multilatéralisme. Après la prise de fonction de Joe Biden, les États-Unis adapteront ainsi leurs mesures à la corde aux alliés européens dont la France. Le président américain Donald Trump s'est engagé dans une campagne de pression maximale pour forcer les alliés européens à prendre parti. Biden tentera de résoudre les liens entre les États-Unis et l'UE, mais la France et d'autres pays européens ne préféreront pas devenir les marionnettes politiques des États-Unis. L’Europe a donné la priorité à son autonomie, et l’essentiel de celle-ci n’est pas de compter uniquement sur d’autres pays pour son succès. Dans ce contexte, il sera difficile pour les pays européens, dont la France, de suivre l'exemple des États-Unis. Ils ne voudront pas obéir au programme agressif de Washington contre la Chine. Les pays européens seront certainement en concurrence avec la Chine, mais ils se coordonneront, communiqueront et coexisteront également pacifiquement. Biden est sur le point de prendre ses fonctions et les relations bilatérales entre la Chine et l'Europe rencontreront une nouvelle situation internationale. S'il y a des facteurs qui empêchent les relations Chine-France et Chine-Europe d'entrer dans la nouvelle ère, c'est peut-être la mentalité compétitive de la France et de l'Europe envers la Chine. Les relations pourraient être entravées par leurs préjugés en termes d'idéologie, ainsi que par la pression courtisane et géopolitique exercée par les États-Unis. Pourtant, M. Xi a souligné que la Chine avait pleinement confiance en sa propre voie, théorie, système et culture, et respectait la voie de développement choisie indépendamment par les peuples d'autres pays. M. Xi a également déclaré que les pays dotés de systèmes sociaux différents sont capables de se respecter, de coexister pacifiquement et de rechercher un développement commun. La Chine et l'Europe devraient maintenir une communication et une coordination étroites et chercher à surmonter tous les obstacles, guidées par des dirigeants de haut niveau avec un esprit sain. La Chine devrait bien raconter ses histoires et essayer de mieux la faire comprendre au public européen. La France a été le premier pays occidental à établir des relations diplomatiques avec la Chine. Certains vieux politiciens français, comme l'ancien président Jacques Chirac, ont une compréhension objective du développement de la Chine et de son rôle dans la communauté internationale. Leur réflexion, dans une certaine mesure, influence la France aussi bien que l'Europe. En effet, la politique étrangère française actuelle prendra également en compte les différentes demandes d'intérêts de l'Allemagne et des pays d'Europe centrale et orientale. Mais la vieille pensée des politiciens français jouera toujours un rôle positif dans la façon dont la Chine est perçue en France. Objectivement parlant, la France appartient au camp occidental et partage en effet un consensus avec les États-Unis et la Grande-Bretagne sur l'idéologie et la compréhension de la Chine. Mais au fur et à mesure que la France montrera son leadership au sein de l'Europe, le pays basera sa politique chinoise sur son indépendance stratégique, en tenant compte de ses propres intérêts mais aussi des intérêts de l'Europe dans son ensemble. L'auteur est chercheur associé à l'Institut d'études européennes, Instituts chinois des relations internationales contemporaines. opinion@globaltimes.com.cn
Edité le 12-12-2020 à 13:27:04 par Xuan
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 12-12-2020 à 13:39:35
| marquetalia a écrit :
Libération sont d anciens trotskystes. |
Je reviens sur Libération, fondé par Sartre, Benny Lévy et Serge July, tous deux ayant transité à des postes dirigeants de la Gauche Prolétarienne, groupe "mao" issu de l'UEC puis de l'UJCML (pour la part qui n'avait pas rejoint le PCMLF), puis recyclés dans la social-démocratie.
pzorba75 a écrit :
Ou maoïstes, comme le fut S. July, avec un nom anglais prédestiné |
D'autre part son nom n'est pas anglais mais juif.
Edité le 12-12-2020 à 14:03:20 par Xuan
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| pzorba75 | Grand classique (ou très bavard) | 1225 messages postés |
| Posté le 12-12-2020 à 14:33:00
| D'autre part son nom n'est pas anglais mais juif. Je n'ai jamais cherché les origines de S. July, ses positions anticommunistes restent de qui lui va le mieux, comme beaucoup d'anciens maoistes passés par le parti communiste français et tous devenus de bons larbins de l'impérialisme américain et européen. De plus, July a toujours soutenu la politique des dirigeants d'Israël, passant sous silence le racisme de ces dirigeants.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 12-12-2020 à 16:15:26
| Que July soit passé des libertaires anti communistes au libéralisme est clair, mais je n'ai pas trouvé de positions sionistes annexionnistes chez lui. > En 1976, après Joffrin, Libération a été dirigé par Dov Alfon, ancien journaliste d’Haaretz (gauche israélienne) et des services de renseignement israéliens. > La Gauche Prolétarienne n'a pas soutenu Israël, au contraire elle a créé des Comités Palestine dans les années 60. Voir aussi une histoire de la GP ici > En ce qui concerne Serge July lui-même il a été condamné pour "provocation à la haine raciale" en 1983, pour avoir laissé publier dans Libé une lettre appelant "des frères arabes à faire en sorte qu'aucun juif ne puisse se sentir en sécurité à Belleville, à Saint-Paul, à Sarcelles " . L'année dernière dans "Times of Israël" il dit dans une interview "Moi, je suis pour l’Etat d’Israël. L’Etat d’Israël existe, même s’il ne fait pas tout pour exister." En 2019 aussi il n'assimile pas le meurtre de Timothy par un islamiste Afghan à de de l'antisémitisme « J’avais cru comprendre qu’on était face à un schyzophrène, il y a à peu près 1% de schyzophrènes dans la population, il en fait partie, et sa nationalité ou son origine afghane ne… Voilà c’est un non-évènement ! » Je ne trouve pas de positions ouvertement sionistes ou annexionnistes chez lui. Il faudrait éplucher tous ses articles et toutes ses déclarations. Il me semble qu'il défend une solution à deux états. On peut mettre couteaux, fourchettes et cuillères dans le même tiroir, mais il vaut mieux les séparer et ne pas tout mélanger. Toute la communauté juive progressiste de France des années 60 et 70, y compris ex Cause du Peuple, ne s'est pas retrouvée dans les bras du sionisme. Les parcours ne sont pas identiques. Je connais perso des juifs pro palestiniens, opposés au sionisme et aux annexions depuis cinquante ans et plus, qui ont manifesté contre les bombardements de Gaza.
Edité le 12-12-2020 à 16:26:45 par Xuan
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 17-12-2020 à 13:52:04
| Victoire 5G de Huawei en Europe, ce que la nouvelle décision de Merkel signifie pour les États-Unis Écrit par: Nie Zhenyu sur dnews 2020-12-17 13:30:00 Date de la dernière mise à jour:2020-12-17 13:31 Alors que l'administration Donald Trump tentait de bloquer Huawei, la société de télécommunications chinoise, le gouvernement allemand a franchi une nouvelle étape pour autoriser l'utilisation de la technologie Huawei dans les réseaux mobiles 5G le 16 décembre, et la technologie 5G de Huawei a été libérée sous condition en Allemagne. "Maintenant l'Allemagne a été ajoutée" Le Wall Street Journal des États-Unis soulignait le 17 décembre que le cabinet de la chancelière allemande Angela Merkel avait approuvé un projet de loi qui permettrait à Huawei de poursuivre ses activités en Allemagne le 16 décembre, permettant à la société chinoise de gagner Une petite victoire. Avant cela, Huawei avait déjà remporté la victoire en Hongrie et dans d'autres pays, et maintenant il a ajouté l'Allemagne. Les médias britanniques ont expliqué si deux événements se sont produits le même jour en Chine et aux États-Unis. L'histoire sera-t-elle considérée comme un signe? Les attentes des politiciens bipartis américains ont brisé la réalité embarrassante derrière la flambée des importations en provenance de Chine "Qu'est-ce qui ne va pas avec le fait d'être un loup de guerre" La conférence de presse de Hua Chunying a suscité l'inquiétude aux Etats-Unis et en Europe Le projet de loi allemand va maintenant être soumis au Parlement pour un vote. Au Parlement, Merkel a refusé d'interdire la position de Huawei et a fait pression pour trouver une telle solution technique, exigeant que tous les fournisseurs adoptent des normes techniques strictes et soient transparents envers les régulateurs de cybersécurité. Lorsque le gouvernement allemand a annoncé le projet de loi, le ministre de l'Intérieur Horst Seehofer a souligné que le gouvernement allemand avait tenté d'établir une base juridique qui permettrait non seulement de résoudre les problèmes de cybersécurité, mais également de maintenir le marché ouvert aux technologies compétitives. "Huawei ne peut pas être complètement banni" Selon le Wall Street Journal, la Chine est le premier partenaire commercial de l'Allemagne et le plus grand marché pour de nombreuses entreprises allemandes. Compte tenu du degré de dépendance de l'industrie allemande vis-à-vis de la Chine, Berlin a hésité à se ranger complètement du côté de Washington. L'Allemagne cherche un terrain d'entente pour permettre à Huawei de faire des affaires en Allemagne, mais elle doit disposer d'un suivi suffisant pour apaiser son allié vigilant, les États-Unis. De toute évidence, une interdiction totale de Huawei en Allemagne peut se heurter à des obstacles juridiques et menace également les intérêts économiques considérables de l'Allemagne en Chine. Un tiers des ventes de voitures neuves en Chine proviennent de constructeurs allemands, et la Chine est le plus grand marché unique pour les grands constructeurs automobiles allemands Volkswagen, Daimler et BMW. En outre, les constructeurs automobiles allemands comptent sur la coopération avec Huawei pour leurs voitures connectées et leurs technologies de conduite autonome. Deutsche Telekom AG a étroitement intégré les technologies Huawei dans ses réseaux haut débit sans fil 4G et 5G. Lors de sa rencontre avec les dirigeants de l'Union européenne et de l'Allemagne, Xi Jinping a proposé à plusieurs reprises de traiter équitablement les entreprises chinoises: Le Wall Street Journal a spécifiquement mentionné que même si le projet de loi doit encore être approuvé par le Parlement allemand, il s'agit déjà d'un revers pour le président américain sortant Trump.
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