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 Manoeuvres de subversion au sud de la Méditerranée

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Xuan
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   Posté le 23-10-2011 à 16:23:12   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Sur cette vidéo, les syriens manifestent devant l’ambassade du Qatar à Paris, et soutiennent Bachar Al Assad.

Source : independenza-webtv


Edité le 23-10-2011 à 16:23:55 par Xuan




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   Posté le 26-10-2011 à 23:29:05   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Communiqué :

La Communauté arabe syrienne de France, en collaboration avec l'Union nationale des étudiants syriens, organise une marche de soutien au peuple syrien, à l'armée syrienne et au président Bachar al-Assad, contre l'ingérence extérieure dans les affaires syriennes et contre le mensonges médiatiques.

Cette manifestation aura lieu le 30 octobre à 13 heures (rdv place du Panthéon), parcours : place du Panthéon/place Saint Michel.

Une présence massive interpellera l'opinion publique et contribuera à rétablir la vérité sur ce qui se passe réellement en Syrie.


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   Posté le 27-10-2011 à 17:44:28   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Publié le 27/10/2011 à 11:49 sur ALGERIA ISP /

Selon Zengtena, d'une source fiable d'une Banque de Jamahiriya. Il y a eu ouverture d'un compte courant bancaire pour 20 officiers Qatariens (mercenaires) pour faciliter le paiement de leurs salaires. Ils seront officiers de postes de police à Tripoli.

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   Posté le 28-10-2011 à 23:22:31   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

French News publie un article sur Africom et la stratégie de conquête de l'Afrique par les USA.
Il n'est pas fréquent que la Chine s'exprime aussi clairement, en replaçant la guerre en Libye dans ce contexte :

Africom : la nouvelle stratégie militaire américaine de conquête de l'Afrique


Publié le 2011-10-28 11:00:15 | French. News. Cn

DAKAR, 28 octobre (Xinhua) -- Depuis 2008 et sous l'administration Bush, les Etats-Unis tentent un déploiement militaire sur le continent africain à travers le Commandement américain pour l'Afrique (Africom), une démarche très originale mais surtout audacieuse.

Son objectif officiel est de lutter contre le terrorisme et contre tout acte criminel comme la piraterie, le trafic de drogues, la circulation des armes, etc. dans le continent africain.

L'Africom, dont le commandement est aujourd'hui basé à Stuttgart en Allemagne sous la direction du Général William Ward, a d'abord tenté d'asseoir une base territoriale en Afrique, initiative qui a échoué du fait de la réticence des Etats africains à accepter ce qui apparaît pour beaucoup comme une invasion militaire du continent.

Néanmoins, les Américains, malgré les critiques acerbes d' hommes politiques, surtout de l'Afrique australe et d' intellectuels du continent, ont tenu à mettre à exécution leur idée et de différentes manières.

Ils ont certes abandonné l'idée d'implanter une base d'Africom en Afrique. Mais, ils ont réussi à faire adhérer nombre d'Etats européens à leur démarche.

C'est pourquoi, dans le cadre de la Station maritime du partenariat africain (African Partnership Station - APS), des navires de guerre ont été positionnés dans le Golfe de Guinée, surtout entre novembre 2007 et avril 2008, avec l'implication des marines de pays européens comme la France, l'Allemagne, la Grande Bretagne, l'Espagne, etc.

C'est dire qu'Africom a réussi à convaincre les pays européens de son utilité et de la nécessité de participer à son opérationnalité.

Cependant, une initiative aussi importante a été préparée sans l'aval des Nations Unies, les Américains et leurs allés ayant tenu à écarter un certain nombre de pays y compris les Etats africains, les premiers concernés, font remarquer des observateurs.

C'est seulement lorsque le Fort Mac Henry, principale plateforme, avec les sous-marin Annapolis et Swift, est arrivé dans le Golfe de Guinée pour "y assurer la sécurité" que les marines des pays africains ont été associées avec un objectif principal de formation.

Or, une telle entreprise qui snobe les Nations Unies ne pouvait pas ne pas être dangereuse, à court, moyen ou long terme, estiment certains analystes, pour qui, la guerre en Libye a été le premier terrain d'expérimentation militaire d'Africom.

Les enjeux actuels sont liés aux ressources naturelles, indiquent les analystes, affirmant que ce n'est pas un hasard si le Golfe de Guinée et la Libye sont devenus des zones d'attraction d'Africom.


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   Posté le 05-11-2011 à 23:53:37   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

SYRIE : DAMAS DENONCE LES INGERENCES US APPELANT A NE PAS RENDRE LES ARMES



La Syrie a dénoncé, samedi dans un communiqué, "les ingérences" des Etats-Unis dans les affaires intérieures syriennes au lendemain de conseils prodigués par Washington aux Syriens de ne pas se rendre à la police.
"Le gouvernement syrien dénonce les déclarations irresponsables de la porte-parole du département d'Etat, Victoria Nuland, qui visent à ranimer les dissensions et à soutenir les assassinats et le terrorisme pratiqué par les groupes armés à l'égard des citoyens syriens" , a affirmé le ministère syrien des Affaires étrangères.

"L'administration américaine a dévoilé une nouvelle fois son intervention flagrante dans les affaires intérieures syriennes, et sa politique appuyant les assassinats et finançant les groupes armés en Syrie" , a ajouté le ministère syrien.

"Le gouvernement syrien appelle la communauté internationale à s'élever contre cette politique (américaine) qui est contraire à la loi internationale et aux résolutions du Conseil de sécurité ayant trait à la lutte contre le terrorisme" , poursuit le texte.

Rappelons que les autorités syriennes ont promis une amnistie aux détenteurs d'armes qui se rendraient à la police dans les huit prochains jours, "si elles n'ont pas commis d'assassinats" , ont affirmé vendredi des médias officiels.

Mais les Etats-Unis ont invité les Syriens de ne pas le faire. "Je ne conseillerais à personne de se rendre aux autorités du régime en ce moment" , a indiqué la porte-parole du département d'Etat Victoria Nuland à des journalistes.


Source

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   Posté le 09-11-2011 à 23:53:03   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Après les déclarations de l'AIEA les menaces de sanctions occidentales ne se sont pas faites attendre :

[i]"Les éléments du rapport de l'AIEA sur les activités de militarisation, conjugués avec l'accumulation d'uranium enrichi et la poursuite intensive d'essais balistiques, forment un tableau d'ensemble qui laisse peu de place au doute sur les intentions iraniennes"
[...] "l'Iran a cherché, et continue très vraisemblablement à chercher à se doter de l'arme atomique, sous couvert d'un programme prétendument civil et pacifique" .
[...] "Si l'Iran refuse de se conformer aux demandes de la communauté internationale et refuse toute coopération sérieuse, nous nous tenons prêts à adopter, avec tous les pays qui suivront, des sanctions d'une ampleur sans précédent " [A. Juppé]


Déclaration de l'Iran :

Téhéran ne fera aucun compromis sur ses droits nucléaires

(représentant iranien auprès de l'AIEA)

Publié le 2011-11-09 21:05:47 | French. News. Cn


TEHERAN, 9 novembre (Xinhua) -- Le représentant permanent de l'Iran auprès de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Ali-Asghar Soltanieh, a déclaré que la République islamique ne fera aucun compromis sur ses droits nucléaires, a rapporté mercredi l'agence de presse officielle IRNA.

En réponse au dernier rapport de l'AIEA sur le projet nucléaire iranien, M. Soltanieh a déclaré que son pays ne fera aucun compromis sur ses droits et agira selon ses engagements auprès du Traité de non prolifération.

Dans un rapport publié mardi, l'agence onusienne a énuméré une série de preuves "crédibles" qui montrent que l'Iran a mené des projets et des expériences en lien avec la conception d'ogives nucléaires, au moins jusqu'en 2003. Certaines de ces activités seraient encore en cours, selon le média.

M. Soltanieh a rejeté ces accusations, indiquant que le directeur général de l'AIEA, Yukiya Amano, est entièrement responsable de son erreur historique et en verra les conséquences, a rapporté IRNA.

Pour lui, l'AIEA a mis à mal l'atmosphère de coopération au sein de l'agence et a ouvert la voie à des confrontations entre les membres et le président de l'agence.

Il a qualifié le rapport de l'AIEA de "déséquilibré, non professionnel et motivé politiquement". Selon ce rapport, "les informations montrent que l'Iran mène des activés liées au développement d'un dispositif explosif nucléaire".

M. Soltanieh a déclaré à IRNA que le rapport de l'AIEA ne contenait rien de nouveau, et qu'au cours des dernières années, l'Iran avait rejeté ces accusations dans un document de 117 pages.

Mercredi, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a également déclaré que la République islamique "ne pliera pas et ne changera pas d'un iota le chemin (du développement nucléaire) qu'il a pris".

M. Ahmadinejad a par ailleurs affirmé que les Etats-Unis étaient derrière le rapport de l'AIEA et qu'avec ce document, l'agence s'est déshonorée.

Les tensions récentes entre l'Iran et lOccident sur le programme nucléaire sensible de Téhéran laissent craindre que les Etats-Unis et Israël puissent considérer une frappe militaire possible sur les sites nucléaires iraniens.



Edité le 10-11-2011 à 00:04:22 par Xuan




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   Posté le 10-11-2011 à 00:13:18   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Selon Russia today et infoPalestine :

Iran : le rapport de l’IAEA a pour objectif de justifier la guerre



mercredi 9 novembre 2011 - 12h:31

Dans son rapport le plus critique émis jusqu’ici sur l’Iran, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) affirme que ce pays pourrait être en train travailler au développement d’armes nucléaires.

Centrale iranienne de Bouchehr

Ses conclusions étaient largement attendues et viennent quelques jours après qu’Israël ait carrément déclaré qu’une action militaire contre l’Iran se rapprochait, faisant craindre que le rapport puisse être un prétexte pour une attaque.

En réponse au rapport de l’AIEA, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a déclaré mercredi que son pays « ne bougera pas d’un iota » de sa voie dans le domaine nucléaire.

Il est apparu que la France entendait organiser une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU pour discuter du rapport de l’AIEA sur le programme nucléaire iranien.

La Chine, l’un des membres du Conseil de sécurité disposant d’un droit de veto, dit qu’elle est en train d’étudier le rapport, et elle s’est abstenue de formuler des commentaires sur les allégations contre Téhéran.

En fait, le chien de garde nucléaire des Nations Unies (l’IAEA) n’a pas trouvé de preuve, mais il a réussi néanmoins a provoquer des craintes que l’Iran ne poursuive ses recherches sur les armes nucléaires.

Selon l’agence américaine Fox New : « [le rapport] ne dit pas que l’Iran est en train de construire une arme [nucléaire], mais il dit que [l’Iran] collecte toutes les informations dont il aurait besoin pour ce faire. Il dispose de beaucoup de technologie. »

L’AIEA affirme disposer de modèles informatiques d’ogives nucléaires iraniennes, ce qu’il interprète comme une indication possible que l’Iran envisage de construire une bombe atomique.

Parmi d’autres indications il y a une image satellite d’un conteneur en acier qui pourrait être utilisé pour tester secrètement les explosifs nécessaires permettant de déclencher une arme nucléaire.

Mais certains, comme l’ancien officier de la CIA Philip Giraldi, ont de sérieux doutes sur la valeur du rapport de l’AIEA.

« Je suis très sceptique sur ce rapport qui sort de l’Agence internationale d’énergie atomique, parce que l’AIEA n’a pas vraiment toute les capacités de renseignement par elle-même. C’est en s’appuyant sur des rapports qui viennent d’ailleurs. Je soupçonne plutôt que ces indications proviennent des États-Unis et d’Israël » , a dit Giraldi.

Le précédent des services de renseignement américains présentant de fausses preuves pour monter un dossier pour la guerre en Irak, tire la sonnette d’alarme quant à l’exactitude du dernier rapport sur l’Iran produit par l’agence atomique.

« Vous avez peut être un élément de preuve d’une certaine sorte, mais cet élément de preuve dépend de votre interprétation », dit Giraldi. « Quand ils ont vu les photographies aériennes en Irak montrant certaines choses, ils ont interprété ces photos dans un sens qui n’était pas correct. »

En 2003, les Etats-Unis avaient été catégoriques sur les soit-disant preuves sur les armes irakiennes de destruction massive et les capacités terroristes [de l’Irak].

Les images satellites d’une base où Saddam Hussein était censé former des terroristes d’Al Qaïda, les vues de laboratoires mobiles d’armes biologiques, des tubes en aluminium présentés comme des éléments de centrifugeuses pour enrichir l’uranium - tout cet ensemble s’est avéré être un canular.

Et pourtant, ce fut suffisant pour démarrer une guerre qui durera huit ans et plus et tuera plus de 100 000 civils - en faisant juste référence aux chiffres plutôt modérés publiés par les Etats-Unis.

« Israël envisage une action militaire pour détruire des installations nucléaires de l’Iran de façon préventive » , a annoncé Fox News dans une récente émission.

La question que beaucoup de monde se pose à présent est : le rapport de l’IAEA doit-il servir de justification pour lancer une guerre contre l’Iran ?

Les experts en sécurité disent que les conséquences d’une telle action seraient catastrophiques.

La journaliste Barbara Slavin, une ancienne journaliste diplomatique de USA Today, déclare : « Nous aurons très probablement de nouveaux types d’attaques, probablement sur Israël par le Hezbollah ou d’autres groupes, et nous verrons des attaques contre les troupes américaines, peut-être en Irak et en Afghanistan, à un niveau encore plus élevé que ce que nous avons vu jusqu’ici. »

« L’Iran pourrait riposter avec des moyens conventionnels. Il pourrait attaquer les champs pétrolifères d’Arabie saoudite, si vous voulez vraiment voir une crise dans l’économie internationale. »

Malgré la rhétorique agressive d’Israël et des Etats-Unis, beaucoup s’accordent à dire que Washington et Tel-Aviv sont plus susceptibles de vouloir exploiter le rapport comme un levier politique pour essayer d’isoler l’Iran et, éventuellement, de stopper le développement des relations économiques [de ce pays] avec la Chine.

Personne dans la communauté internationale, dont la Russie et la Chine, ne veut que l’Iran dispose de l’arme nucléaire. Mais ce qui est craint, c’est une action violente unilatérale par Israël avec le soutien des Etats-Unis qui pourrait mettre le feu à la région à un moment où celle-ci est très instable.

Des millions de vies pourraient être en danger si ceux qui sont au pouvoir à Washington ou à Tel-Aviv décident de lancer une guerre pour des motifs qui sont loin d’être transparents.

9 novembre 2011 - Russia Today - Vous pouvez consulter cet article à :
http://rt.com/news/iran-nuclear-iaea-us-871/

Traduction : Info-Palestine.net
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=11419

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   Posté le 19-11-2011 à 20:45:26   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Ci-dessous une présentation très détaillée des discussions au sein de la Ligue Arabe jusqu'à sa dernière décision d'isoler la Syrie.


Syrie : La vérité sur les visées inquiétantes du Qatar et des puissances occidentales




Auteur : Sami Kleib * - Source : Ecrits Politiques - Silvia Cattori

Ce qui se passe en Syrie n’a rien à voir, ni avec la défense des droits de l’homme, ni avec ce qu’en rapportent les médias traditionnels depuis huit mois. Comme le montre très bien l’article de ce journaliste arabe fort bien informé, ce qui se passe en Syrie s’inscrit dans le cadre d’une déstabilisation régionale préméditée et fait partie d’un plan visant à démanteler les États – Syrie, Liban, Iran – qui ont tenu tête aux diktats d’Israël et de ses alliés dans la région ; et – last but not least – à couper de tout soutien les forces politiques qui ont tenu tête à Tel Aviv, malgré la persistance de ses menaces et de ses sanglantes aggressions militaires, ce qui permettra à Israël de faire ce qu’il voudra de ce qui reste de la Palestine. (Silvia Cattori)

19 novembre 2011

Un diplomate arabe au Caire a rapporté que lors de la réception de la délégation de la Ligue Arabe à Damas le 26 Octobre dernier, le Président Syrien Bachar el-Assad aurait accusé le Premier Ministre du Qatar, le Sheikh Hamad bin Jaber Al Thani, d’être l’exécuteur de « diktats américains » et lui aurait dit : « Moi, je protège mon peuple avec l’aide de mon armée, mais toi tu protèges le tien par les bases américaines implantées sur ton sol… Si vous venez ici en tant que délégation de la Ligue Arabe, vous êtes les bienvenus. En revanche, si vous êtes les délégués des Américains, il vaudrait mieux que nous cessions toute discussion ».

Dans cette ambiance tendue, le responsable Qatari aurait répondu :
« Si j’étais un Américain, je garderais le silence » . Ce à quoi Bachar el-Assad aurait rétorqué : « Tu es un Qatari, mais tu exécutes les diktats américains » . Le Sheikh Hamad n’aurait rien trouvé à dire. Par la suite, l’ambiance s’est apaisée, et la rencontre s’est soldée par le « Plan Arabe » de règlement de la crise syrienne.

En réalité, la Syrie avait pressenti dès le début que le Qatar jouait un rôle « suspect » , selon l’expression d’un responsable syrien. La Syrie a cherché à le contourner en acceptant l’ « Initiative Arabe » malgré le fait que certains articles de cette Initiative constituent une « violation de la souveraineté syrienne » . En effet, il est à remarquer que malgré le refus exprimé publiquement contre cette Initiative par Youssef Ahmad, ambassadeur syrien au Caire, Damas a ouvert ses portes à la délégation de la Ligue Arabe et a même accepté que le Sheikh Hamad en soit le chef.

Au cours de cette même réception, le ministre syrien des Affaires Etrangères Walid Mouallem aurait « lutté » pour amender certains articles de ce texte, mais le responsable Qatari persistait à faire croire à ses hôtes qu’il ne pouvait accepter aucun amendement concernant le retrait total de l’armée, qu’il refusait toute utilisation du terme « terrorisme » , et a même failli récuser l’évocation de bandes armées dans les villes.

Et ce diplomate cairote de poursuivre que la première rencontre entre la délégation de la Ligue Arabe et El-Assad a été ponctuée de scènes hilarantes qui ont fait rire aux éclats le Président et ses invités, comme celle du secrétaire général adjoint de la Ligue Ahmed Bin Houli lisant son texte devant son auditoire, qui se fait rabrouer par le Sheikh Hamad criant : « Ce n’est pas cette Initiative que nous voulons entendre, c’est l’autre ! » . Bin Houli a eu beau chercher le deuxième texte dans ses poches, il ne l’a jamais trouvé !

C’est ainsi que plusieurs textes ont dû être discutés pour finalement adopter celui d’une Initiative appelant au retrait de « toutes les troupes armées des villes » ; ce qui signifie que les membres de la délégation ont fini par reconnaître l’existence de troupes armées autres que celles de l’armée régulière . Dès lors, il a été décidé, par accord tacite, que la première séance de dialogue entre des représentants des autorités syriennes et de l’opposition se tiendrait au siège de la Ligue Arabe au Caire.

Les Syriens ont reconnu que malgré le « piège qui leur était tendu » , ils se devaient de prendre en considération leur relation solide avec Moscou. C’est la raison pour laquelle ils ont accepté des exigences que Damas n’aurait jamais approuvées en d’autres circonstances. Les dirigeants syriens, se devaient d’envoyer un message clair à Moscou lui signifiant qu’ils étaient ouverts au dialogue et à toutes les initiatives venant des États arabes, garantie suffisante pour renforcer la position russe devant le Conseil de Sécurité, pour que la Russie puisse continuer à se démarquer des positions intransigeantes américaines, françaises et européennes, et de leurs tentatives en faveur d’une intervention étrangère internationale.

Ceci dit, l’article concernant le « retrait de l’Armée syrienne » était considéré comme le plus dangereux par les autorités syriennes. En effet, comment pouvait-on envisager de retirer l’armée de régions désormais devenues le théâtre d’une guerre civile comme à Homs ? Pour le Sheikh Hamad : « Il est impératif de retirer l’armée et de cesser de tuer les manifestants ! » . Ce à quoi El-Assad a répondu : « L’armée ne tue pas des manifestants, elle poursuit plutôt des terroristes armés. Si jamais tu avais une solution pour en finir avec ces derniers, elle serait bienvenue ! » .

Depuis cette rencontre, les Syriens ont eu la confirmation que le Qatar poursuivait ses attaques contre la Syrie. Elles avaient commencé sur la chaîne qatarie Al-Jazeera, puis elles se sont poursuivies par des manipulations de la part d’opposants et de Frères Musulmans, pour finir par une étroite collaboration avec les dirigeants des capitales occidentales. Ceci est devenu très clair lorsque, par exemple, le ministre soudanais, sous pression du ministre qatari, en est arrivé à déclarer en présence du Président syrien : « Négocier avec les Occidentaux est le moyen le plus sûr pour sortir de cette crise » , ce qui a fait dire à l’un des participants : « Vos négociations avec les Occidentaux ont abouti à la partition du Soudan, et à un Sud-Soudan où flottent désormais les drapeaux israéliens ! » .

Toujours selon ce même diplomate cairote, Damas s’est rendu compte que le Secrétaire Général de la Ligue était lui-même soumis aux pressions qataries. Ainsi, lorsque Nabil Arabi s’est adressé au Président syrien pour préciser « Arrêt des violences de toutes les parties » , le regard de mise en garde et d’avertissement du Sheikh Hamad a bien failli le faire reculer. Il a fallu que Walid Mouallem l’interpelle par un « Est-ce possible que tu recules si vite !? » , pour qu’il se ravise et confirme sa propre proposition.

Suite à cet accord et durant les dix jours qui ont suivi la publication du « Plan Arabe » [le 2 novembre 2011] Walid Mouallem n’a cessé d’adresser des missives à la Ligue Arabe pour l’informer de la mise en application effective de ses différentes directives :
retrait de l’Armée de plusieurs régions et son remplacement par des policiers et des agents de la Sécurité Interne,
visas d’entrée pour des journalistes arabes et occidentaux,
libération d’un groupe de détenus,
annonce d’une amnistie générale pour ceux qui rendent les armes et qui n’ont pas commis d’assassinats
.

Ce faisant, la direction syrienne a cru pouvoir calmer le jeu mais est restée très vigilante face aux manœuvres des Qataris. Pendant ce temps, certains partis de l’opposition, et particulièrement son Organe de Coordination, ont bien reçu ces signaux et ont transmis en retour des suggestions positives en faveur du dialogue et d’une participation future au pouvoir. Moscou, informée de la situation, s’est révélée favorable à la démarche syrienne et a tenu à encourager l’Initiative Arabe. En effet, il a été rapporté que Moscou avait adressé un courrier à la Ligue Arabe lui conseillant de ne pas se hâter à prendre des dispositions intempestives contre la direction syrienne, mais plutôt à encourager le Président syrien dans sa volonté de réformer et d’aller de l’avant.

PRESSIONS AMÉRICAINES ET POSITION ARABE


Quelque chose s’est passé au cours de ces 10 jours. Personne ne s’attendait à ce que la Ligue Arabe prenne aussi précipitamment une telle mesure de suspension de la Syrie de toutes ses instances [le 12 Novembre]. Les opposants appartenant à l’Organe de Coordination n’ont rien vu venir lorsqu’ils sont allés à la rencontre de Nabil Arabi au Caire [3 Novembre]. En revanche, la direction syrienne s’attendait à « quelque chose de négatif » depuis que le ministre saoudien des Affaires Etrangères, Séoud el-Fayçal, avait rejoint la réunion du Comité ministériel de la Ligue Arabe. Des sources syriennes bien informées ont déclaré que, dans les dernières minutes avant la prise de cette mesure, les États Unis avaient exercé d’énormes pressions pour que la Ligue Arabe hausse le ton contre la Syrie, précédé en cela par le ministre des Affaires Étrangères français, Alain Juppé, qui a déclaré « L’Initiative Arabe est morte ! » , sans oublier qu’entretemps Washington déconseillait aux personnes armées de se rendre aux autorités.

Pour les Syriens, cette sanction, quoique inattendue, n’avait rien de surprenant en elle-même. En revanche, ils admettent avoir été surpris qu’elle survienne avant même que n’expire le délai de 15 jours accordé à la direction syrienne pour mettre en œuvre le Plan Arabe, et tout aussi surpris par l’invitation incongrue de l’opposant Burhan Ghalioun à la table des Ministres des Affaires Étrangères de la Ligue Arabe dans les salons de l’hôtel Four Seasons.

La conspiration n’était désormais plus un secret pour quiconque ! De là, leur certitude d’une ingérence américaine de la dernière heure. Ce qui se traduit dans les déclarations d’un responsable qui connaît parfaitement les arcanes de cette Ligue : « Nous savons comment sont conçues les décisions de la Ligue Arabe et comment certains de nos frères se plient malheureusement devant les diktats américains, comme nous savons que le Qatar joue le rôle le plus malfaisant en ce domaine » .

COMMENT LA SYRIE A-T-ELLE ÉTÉ SUSPENDUE DES INSTANCES DE LA LIGUE ARABE ?


Le Sheikh Al Hamad a convoqué une réunion du Comité des Ministres de la Ligue Arabe dont le ministre saoudien Séoud el-Fayçal, dans les salons de l’hôtel cairote cité plus haut. Il avait préparé un projet de résolution en 6 articles :

1. Suspendre la Syrie de toutes les instances.

2. Demander à l’Armée syrienne de ne pas intervenir dans des opérations d’assassinats.

3. Inviter l’opposition à une réunion au siège de la Ligue Arabe dans les 3 jours.

4. Inviter les organisations internationales à se rendre en Syrie.

5. Rappeler tous les Ambassadeurs des pays de la Ligue Arabe basés en Syrie.

6. Inviter le Conseil des Ministres des Affaires Étrangères à se réunir avec l’opposition unifiée.


L’Égypte et l’Algérie ont exprimé leur opposition, le Sultanat d’Oman a exprimé son mécontentement, le Liban a déclaré un refus catégorique. Il faut dire que le délégué algérien a essayé de faire capoter le projet. Une altercation a eu lieu entre lui et le Sheikh Hamad. Le premier aurait déclaré : « Le Qatar est le fer de lance de tous les problèmes que rencontre la nation arabe » ; le second lui aurait répondu : « Votre tour viendra ! » .

RÉCIT DE L’AFFRONTEMENT SYRO-QATARI AU CAIRE


Suite à cette réunion, s’est tenue une séance fermée inaugurée par le Secrétaire Général de la Ligue Arabe qui a présenté son projet et a exprimé toutes sortes de récriminations à l’encontre de la Syrie depuis le 13 juillet 2011 jusqu’à la rencontre à Damas avec El- Assad le 26 Octobre 2011. Il s’est plaint de ne pas avoir pu joindre Walid Mouallem malgré plusieurs courriers et messages adressés à son secrétariat et a même déclaré : « Nous n’avons malheureusement pas réussi à former une délégation qui serait arrivée au bon moment pour enquêter sur ce qui se passe réellement sur le terrain. Elle aurait pu être composée de personnalités appartenant à des organisations internationales, comme le Conseil des Droits de l’Homme ou autre… » .

S’adressant au Sheikh Hamad, le délégué syrien a immédiatement répondu : « C’est dans cette même salle que tu t’étais élevé contre l’idée selon laquelle il existait une intention manifeste de conduire la Syrie vers le chaos. Tu avais même ajouté que c’était pure imagination. J’avais souhaité qu’il en soit ainsi. Mais aujourd’hui, après lecture de ce papier…il est très clair que vous avez non seulement saboté votre plan mais vous avez fait en sorte qu’il soit mort-né. Vous êtes tellement pressés d’arriver à vos fins que vous n’avez même pas pris le temps de constituer une délégation pour enquêter… ceci parce que vous ne voulez pas connaître ce qui se passe en vérité » .

Après avoir précisé que la décision de suspendre la Syrie était illégale et pourquoi elle l’était, le ministre syrien a ajouté : « Faites attention à ne pas laisser attiser le feu, car ce ne serait profitable à personne. Faites attention à ne pas accorder votre indéfectible soutien à des complots scandaleux contre la Syrie, à des provocations tendancieuses, à des campagnes médiatiques féroces et sans limites, à des interventions étrangères appelant ostensiblement à la chute du régime… Dès notre première réunion, nous avions senti que vous cherchiez à suspendre notre adhésion à la Ligue Arabe. Nous espérions nous tromper. Vous venez de nous donner la preuve irréfutable que nous avions vu juste. Le 2ème article de ce projet constitue un dangereux préalable à une intervention étrangère dans les affaires internes d’un État membre de la Ligue… ce qui sape les fondements de la paix et de la stabilité dans la région » .

A son tour le délégué irakien a exprimé ses réserves quant au 2ème article disant : « Je pense que pour certains, il pourrait constituer prétexte à intervention étrangère, ce qui compliquerait la donne, non seulement pour la Syrie mais aussi pour des pays voisins tel que l’Irak. De plus, selon la charte de la Ligue la suspension ou le gel d’un État membre sont censés être prononcés à l’unanimité. Enfin, puisque nous disposons d’une Initiative Arabe sur laquelle nous nous sommes tous mis d’accord, y compris la Syrie, pourquoi ne pas la soumettre pour adoption à des organismes internationaux tels que le Conseil de Sécurité ou le Conseil des Droits de l’Homme ? »

[…. À ce moment, il y a eu un très court débat sur la légitimité ou non de la suspension de la Syrie entre un Nabil Arabi, indécis, et les délégués algérien et syrien (non retranscrit ici)].

Le Sheikh Hamad a brusquement mis fin à la séance sans permettre à la délégation algérienne d’exprimer son point de vue en se contentant de déclarer que les délégations libanaise et yéménite s’étaient prononcées contre le projet, mais que la délégation irakienne s’était abstenue. Ceci a provoqué l’indignation du délégué syrien qui lui a répondu en ces termes : « Tout ceci est le résultat de tes multiples conspirations qui ignorent les lois et les chartes. Tu es l’instigateur en chef de toutes ces trahisons et de toutes ces opérations destructrices, non seulement en Syrie mais dans tous les États Arabes. Avec le Secrétaire Général vous commettez un crime envers la Syrie et envers toutes les nations arabes. Vous êtes des agents exécuteurs d’agendas occidentaux. Un jour, les peuples du monde arabe vous demanderont des comptes et vous devrez répondre de vos crimes » .

OÙ VA LA SYRIE ? VERS UNE INTERVENTION INTERNATIONALE ?


La grande majorité des Syriens craint que cette manœuvre de la Ligue Arabe ne soit le préambule du pire. D’une part, Damas a bien compris que certains pays arabes, et le Qatar en particulier, œuvrent pour une internationalisation de la crise pour arriver à légitimer une intervention étrangère ; d’autre part, elle est persuadée qu’une intervention militaire est impossible. Par la voix de son Ministre des Affaires Etrangères elle a officiellement refusé la décision de sa suspension par la Ligue… Elle soupçonne que la Turquie cherche à agiter les eaux dormantes, que le Qatar va continuer à travailler à l’escalade des violences et aussi, que les États Unis et la France vont continuer à acculer la Syrie et tenter d’exploiter à nouveau la carte onusienne et son Conseil de Sécurité en exerçant toutes les pressions possibles sur la Russie et la Chine.

Malgré tout cela, Damas persiste à user d’un langage diplomatique serein. Dans les prochains jours elle pourrait adopter des positions qui démontreraient qu’elle ne se considère pas en état de faiblesse… Les Syriens savent qu’ils ne manquent pas d’atouts. Les mesures de sécurité se sont révélées efficaces. Homs est sauvée avec le minimum de pertes possibles et les bandes armées, qui y sévissaient, sont en passe d’être neutralisées… « Nous resterons calmes et sereins, et prochainement nous adresserons les signaux qui témoigneront de la force du peuple syrien et de sa solidarité militaire et politique » . La Russie n’a pas cédé, des millions de Syriens continuent à manifester dans toutes les régions du pays adressant au monde entier le message très clair de leur assentiment à leur président et de leur refus catégorique de toute intervention étrangère, et les opposants patriotes ont opté pour le dialogue.

Malheureusement, les manigances perdurent et la désinformation partisane des médias arabes et internationaux prêche toujours. En ce moment même, ces États, et particulièrement le Qatar, tentent de fabriquer « une opposition unifiée » pour arriver à la faire reconnaître, et réussir, par ce subterfuge, à déclarer l’illégitimité du Président syrien comme un fait établi.

Certains pensent que la crise syrienne ira vers encore plus de complications ; d’autres avancent qu’elle touche à sa fin. Quoiqu’il en soit, cette année américaine pré-électorale promet de nombreuses surprises, d’autant plus que le prochain retrait des forces américaines de l’Irak est susceptible d’ajouter d’énormes pressions sur l’Iran, la Syrie, et le Hezbollah. Le Qatar et d’autres États arabes ont, jusqu’ici, réussi à priver la Syrie du soutien des pays frères. Il n’empêche que des liens solides demeurent intacts entre Bachar el-Assad et certains leaders, y compris le nouveau leader saoudien, le Prince Naëf Ibn Abdel Aziz…

Est-ce là un autre message destiné à Sheikh Hamad considéré par les Syriens comme « le plus remarquable des instigateurs et comploteurs » , lequel continue à affirmer que « El-Assad est proche de sa fin » ?

Sami Kleib
14 /11/2011

Sami Kleib, journaliste libanais de nationalité française, est diplômé en Communication, Philosophie du Langage et du Discours Politique. Il est Directeur du Bureau du journal AS-Safir libanais, à Paris, et Rédacteur en chef du Journal de RMC-Moyen Orient. Responsable de l’émission « Visite spéciale » sur Al-Jazeera, il a démissionné en protestation contre la nouvelle orientation politique de cette chaîne.


Traduit de l’arabe par Mme Mouna Alno-Nakhal, le 18 novembre 2011

Source : Sami Kleib
http://www.assafir.com/Article.aspx?EditionID=2002&ChannelID=47411&ArticleID=1261

Source : Ecrits Politiques - Silvia Cattori
http://www.hemisphere-gauche.net/art-13721-syrie-la-verite-sur-les-visees-inquietantes-du-qatar-et-des-puissances-occ.html

________________________


* à moins d’une homonymie, Sami Kleb est un journaliste vedette et producteur arabe, qui vient de quitter AlJazira pour protester contre sa couverture biaisée des événements en Syrie.
Avec d’autres journaliste démissionnaires, il a rejoint la nouvelle chaîne AlMayadine, dont la directeur Ghassan Ben Jeddo déclare : « La chaine est hostile à l’hégémonie étrangère et soutient le droit des peuples à résister contre l’occupation israélienne de la Palestine et des territoires arabes » .

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contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit
Xuan
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   Posté le 19-11-2011 à 21:02:12   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Pour info la position du Parti Communiste Syrien :

Le Parti Communiste syrien soutient tout effort Arabe en vue de mettre fin au bain de sang en Syrie mais maintient sa ferme opposition à toute intervention extérieure
Le Parti Communiste syrien soutient tout effort Arabe en vue de mettre fin au bain de sang en Syrie mais maintient sa ferme opposition à toute intervention extérieure


Communiqué du Parti communiste syrien (unifié )

Traduction JC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

Le gouvernement Syrien et le comité de l'initiative Arabe, formé par la Ligue arabe, ont signé un accord sur la crise Syrienne le 2 novembre dernier après modification de la proposition qui avait déjà présentée au gouvernement Syrien.

Le nouvel accord stipule les éléments suivants :
• Mettre fin à tous les actes de violence de toutes les parties afin de protéger les citoyens Syriens ;
• Libérer toutes les personnes arrêtées durant les incidents ;
• Libérer toutes les villes et les quartiers résidentielle de toute présence armée ;
• Donner la possibilité aux organisations de la Ligue arabe chargées de la question, et aux médias Arabes et internationaux de se déplacer librement en Syrie, et de collecter des informations sur l'état réel de la situation, et de pouvoir observer les événements qui se produisent ;

Les deux camps sont aussi tombés d'accord sur le fait que le comité ministériel Arabe contactera le gouvernement Syrien et tous les camps de l'opposition Syrienne afin de se préparer à l'organisation d'une conférence de dialogue national d'ici deux semaines.
Cette initiative sera sujette à diverses tentatives d'explication et d'interprétation, car elle ne contient pas de procédures pratiques visant à mettre en œuvre certaines de ces dispositions. Elle ne définit pas non plus un lieu pour l'organisation de la conférence de dialogue national, et elle ne contient aucun appel à mettre fin aux campagnes de désinformation. Même si cette initiative a répandu un climat d'optimisme au sein du peuple Syrien et des forces patriotiques, pour les raisons suivantes :

1 – Elle se donne une chance d'arrêter les violences et le bain de sang en Syrie, laisse la situation politique l'emporter sur la question sécuritaire, et contribue à retrouver la stabilité et le calme dans les rues des villes Syriennes, en particulier si elle s'accompagne de la libération des prisonniers politiques ;
2 – Elle bloque la voie aux interventions étrangères, que les forces de l'Occident impérialiste menacent de lancer contre la Syrie ;
3 – Elle confirme le principe du dialogue national comme unique moyen de gérer la crise en lieu et place du langage des armes, ce qui accélérera le processus de réformes démocratiques et sociales en Syrie ;

Il n'y a aucun doute que la mise en place de cet accord sera confrontée à des obstacles importants. Ces obstacles sont :

• La position des troupes armées, qui refusent fondamentalement le principe du dialogue ;
• L'opposition à l'étranger qui a commencé à avancer l'idée d'un appel aux forces étrangères sous différentes formes, alors que le camp de l'opposition patriotique Syrienne se félicite de cet accord ;
La position adoptée par les États-Unis, provocatrice et éhontée, est tout sauf une surprise. Elle incite les troupes armées à continuer à lutter contre l’État, et refuse leur désarmement comme contre-partie aux engagements du gouvernement Syrien, tandis qu'elle pousse les pays Arabes à boycotter la Syrie politiquement, diplomatiquement et économiquement.

Cette position est une nouvelle affirmation de l'implication de l'administration Américaine dans l'exploitation des incidents qui se déroulent actuellement en Syrie, pour mener à bien le projet Américano-sioniste, qui vise à fragmenter notre région, et à la dominer.
Le Parti communiste syrien (unifié ) et le peuple Syrien, y compris toutes les forces patriotiques, soutiennent tout effort Arabe pour mettre un terme au bain de sang Syrien, pour réaffirmer le principe du dialogue national, et ils ne souhaitent pas faire obstacle à cette initiative, afin de priver un appel à une intervention étrangère de tout prétexte, ce à quoi le peuple Syrien s'opposera par tous les moyens à sa disposition.

Samedi19novembre2011

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zorba
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zorba
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   Posté le 20-11-2011 à 04:44:06   Voir le profil de zorba (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à zorba   

Tant que chinois et russes ne laisseront pas tomber le régime syrien, celui-ci se maintiendra.
Qui peut savoir ce que feront les oligarques moscovites et les hommes d'affaires chinois, à part protéger les comptes en banques de leurs nouveaux milliardaires.

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On se lasse de tout excepté d'apprendre. Virgile
Xuan
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   Posté le 23-11-2011 à 20:28:47   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Ci-dessous quelques prises de position sur la question syrienne :



L’agence de presse syrienne SANA rapporte la position de la Chine concernant les pressions internationales sur la Syrie :

La Chine : Les pressions internationales sur un pays quelconque ne règlent pas les discordes

23 Nov 2011

Pékin / La Chine a appelé la communauté internationale à jouer un rôle constructif dans la création des circonstances adéquates en vue d'atténuer la tension en Syrie, affirmant que l'imposition des pressions internationales sur un pays quelconque ne règle pas les discordes.
Après le vote hier par la 3ème commission de l'Assemblée générale des Nations Unies sur le projet de résolution sur les droits de l'homme en Syrie, le vice-représentant permanent de la Chine à l'ONU, Wang Min, a fait noter que le dialogue constructif et la coopération sont la seule voie pour protéger les droits de l'homme.
M. Min a affirmé que son pays accorde un grand intérêt à la conjoncture actuelle en Syrie, appelant toutes les parties à mettre fin à la violence et à débuter un processus politique global et équilibré pour rétablir la stabilité nationale.

A. Chatta / L.A.


Le Parti Communiste syrien soutient tout effort Arabe en vue de mettre fin au bain de sang en Syrie mais maintient sa ferme opposition à toute intervention extérieure

Communiqué du Parti communiste syrien (unifié ) :

Traduction JC pour solidarite-internationale-pcf

Le gouvernement Syrien et le comité de l'initiative Arabe, formé par la Ligue arabe, ont signé un accord sur la crise Syrienne le 2 novembre dernier après modification de la proposition qui avait déjà présentée au gouvernement Syrien.

Le nouvel accord stipule les éléments suivants :
• Mettre fin à tous les actes de violence de toutes les parties afin de protéger les citoyens Syriens ;
• Libérer toutes les personnes arrêtées durant les incidents ;
• Libérer toutes les villes et les quartiers résidentielle de toute présence armée ;
• Donner la possibilité aux organisations de la Ligue arabe chargées de la question, et aux médias Arabes et internationaux de se déplacer librement en Syrie, et de collecter des informations sur l'état réel de la situation, et de pouvoir observer les événements qui se produisent ;

Les deux camps sont aussi tombés d'accord sur le fait que le comité ministériel Arabe contactera le gouvernement Syrien et tous les camps de l'opposition Syrienne afin de se préparer à l'organisation d'une conférence de dialogue national d'ici deux semaines.

Cette initiative sera sujette à diverses tentatives d'explication et d'interprétation, car elle ne contient pas de procédures pratiques visant à mettre en œuvre certaines de ces dispositions. Elle ne définit pas non plus un lieu pour l'organisation de la conférence de dialogue national, et elle ne contient aucun appel à mettre fin aux campagnes de désinformation. Même si cette initiative a répandu un climat d'optimisme au sein du peuple Syrien et des forces patriotiques, pour les raisons suivantes :

1 – Elle se donne une chance d'arrêter les violences et le bain de sang en Syrie, laisse la situation politique l'emporter sur la question sécuritaire, et contribue à retrouver la stabilité et le calme dans les rues des villes Syriennes, en particulier si elle s'accompagne de la libération des prisonniers politiques ;
2 – Elle bloque la voie aux interventions étrangères, que les forces de l'Occident impérialiste menacent de lancer contre la Syrie ;
3 – Elle confirme le principe du dialogue national comme unique moyen de gérer la crise en lieu et place du langage des armes, ce qui accélérera le processus de réformes démocratiques et sociales en Syrie ;

Il n'y a aucun doute que la mise en place de cet accord sera confrontée à des obstacles importants. Ces obstacles sont :
• La position des troupes armées, qui refusent fondamentalement le principe du dialogue ;
• L'opposition à l'étranger qui a commencé à avancer l'idée d'un appel aux forces étrangères sous différentes formes, alors que le camp de l'opposition patriotique Syrienne se félicite de cet accord ;


La position adoptée par les États-Unis, provocatrice et éhontée, est tout sauf une surprise. Elle incite les troupes armées à continuer à lutter contre l’État, et refuse leur désarmement comme contre-partie aux engagements du gouvernement Syrien, tandis qu'elle pousse les pays Arabes à boycotter la Syrie politiquement, diplomatiquement et économiquement.
Cette position est une nouvelle affirmation de l'implication de l'administration Américaine dans l'exploitation des incidents qui se déroulent actuellement en Syrie, pour mener à bien le projet Américano-sioniste, qui vise à fragmenter notre région, et à la dominer.
Le Parti communiste syrien (unifié ) et le peuple Syrien, y compris toutes les forces patriotiques, soutiennent tout effort Arabe pour mettre un terme au bain de sang Syrien, pour réaffirmer le principe du dialogue national, et ils ne souhaitent pas faire obstacle à cette initiative, afin de priver un appel à une intervention étrangère de tout prétexte, ce à quoi le peuple Syrien s'opposera par tous les moyens à sa disposition.
Samedi 19 novembre 2011



Le PC de Grèce (KKE) dénonce l'escalade dans l'intervention impérialiste en Syrie et exprime sa solidarité avec le peuple Syrien, seul maître légitime de l'avenir de son pays

Traduction MA pour solidarite-internationale-pcf

Le KKE dénonce l'escalade dans l'intervention impérialiste en Syrie, qui comme en Libye, est menée sous prétexte de défendre la « démocratie » et la « liberté ». Dans le cadre de cette intervention impérialiste, nous pouvons constater qu'ils ont dépassé toutes les limites de l'hypocrisie et du cynisme, ceux qui invoquent la « démocratie » et la « liberté » : les monarchies anti-populaires du Golfe, la Turquie, qui occupe par son armée la moitié de Chypre, l'Union européenne, où un certain nombre d'Etats-membres ont interdit les Partis communistes, les Etats-unis, qui est à l'origine ou soutient depuis un certain temps des juntes aux quatre coins du monde.

La Turquie, l'Arabie saoudite et la Jordanie, en collaboration avec les États-Unis et l'Union européenne, jouent un rôle particulièrement réactionnaire. Il n'est pas à exclure qu'une intervention militaire contre la Syrie se produise via ces pays.

Les objectifs que poursuivent ces puissances ne sont pas la défense en Syrie des droits démocratiques et populaires, comme ils le prétendent. Leur objectif est le contrôle des matières premières de la région, des routes énergétiques et de transport de marchandises, les parts de marché, l’affaiblissement de l'influence politique et économique qu'ont d'autres puissances rivales dans la région, comme la Russie et la Chine.

Par conséquent, une intervention militaire impérialiste en Syrie engendrera des destructions matérielles et humaines importantes dans ce pays, et en outre, privera le peuple Palestinien d'un allié fiable dans la région, un allié des mouvements anti-impérialistes dans la région, et ouvrira même la voie à une offensive impérialiste en Iran, prenant comme prétexte son programme nucléaire.

Le gouvernement grec (PASOK-ND-LAOS) porte de lourdes responsabilités, ainsi que les gouvernements des autres pays de l'OTAN et de l'UE qui, d'une manière ou d'autre, sont impliqués dans les plans impérialistes contre la Syrie et l'Iran.

Les forces opportunistes portent également de lourdes responsabilités, celles qui au nom de la « gauche » soit soutiennent directement l'intervention impérialiste en Syrie, sous le prétexte des droits démocratiques, soit se maintiennent dans ce moment crucial dans une position d' « équidistance » et font comme si elles ne voyaient pas l'intervention impérialiste et les plans anti-populaires qu'elle porte.

Le KKE exprime sa solidarité avec le peuple et les communistes de Syrie et reconnaît que seul le peuple de Syrie a le droit de décider de l'avenir de leur pays, sans suggestions ni interventions étrangères.

Il appelle le gouvernement Grec ici et maintenant à mettre un terme à toute coopération militaire avec Israël. A ne pas mettre le terrain, les ports et l'espace aérien de la Grèce à la disposition de l'offensive impérialiste contre la Syrie et l'Iran, qui embarquera le peuple de Grèce et d'autres peuples de notre région dans de dangereuses aventures.
Mercredi 23 novembre 2011


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Xuan
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   Posté le 23-11-2011 à 23:52:18   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Cet article apporte des éléments de compréhension sur la crise en Syrie, sur les ingérences manifestes de l'impérialisme US, sur les visées turques et sur le risque de guerre dans cette région.

Source : Info-Palestine

La Turquie a des visées sur la Syrie : une nouvelle guerre se prépare


mardi 22 novembre 2011

Pour la première fois sans doute dans l’histoire de la république turque, un gouvernement turc a adopté une politique de confrontation ouverte avec un autre pays qui ne l’avait en rien provoqué.


Véhicules blindés de l’armée turque

Les citoyens de ce pays, la Syrie, sont sidérés. La Turquie a passé des années a réparer ses relations avec ses voisins en se prévalant d’une force douce mais profonde avec un objectif de "zéro problème". A tous les niveaux cette politique a été un succès.

Il y a quelques mois, cependant, sous l’impact du soi disant "printemps arabe", cette politique a été virtuellement abandonnée en l’espace d’une nuit. Elle a fait place à des menaces, une agressivité belliqueuse et le soutien d’un groupe armé qui cherche à renverser un gouvernement avec qui la Turquie avait des relations amicales jusqu’à il y a encore très peu de temps.

Le premier ministre turc et son ministre des affaires étrangères ont appelé le gouvernement syrien à "cesser la violence", mais ils n’ont pas parlé de la violence dont le gouvernement syrien n’est pas responsable. Des gangs armés — dont certains sont apparemment salafistes et d’autres qui créent le chaos pour de l’argent— attaquent des soldats, des policiers et des civils depuis le début des manifestations.

Le gouvernement peut retirer tous ses tanks de la rue, cela n’arrêtera pas la violence de ces gangs (auxquels s’ajoutent maintenant les "transfuges de l’armée" ) et cela peut même être considéré au contraire comme un signe de faiblesse et encourager la violence.

Sur les 3500 Syriens qui auraient été tués au cours de sept derniers mois, un grand nombre, dont de nombreux civils et plus de 1100 soldats, ont été tués par ces gangs. La violence a complètement sapé le mouvement réformiste pacifique et, ajouté à la récente attaque contre la Libye, cela a fait prendre conscience aux Syriens de ce qui leur arriverait si les Etats-Unis et leurs alliés mettaient un pied dans la porte.

Bashar al Assad est indéniablement populaire après d’une grande partie du peuple et depuis les décisions hostiles prises par la Ligue Arabe sous l’influence du Qatar, les Syriens resserrent encore plus les rangs derrière leur président. Ils sont confrontés au spectre d’une intervention armée dans leur pays et d’une dévastation qui éclipserait ce que la Libye vient de subir au nom de la "responsabilité de protéger" .

Les Syriens sont très conscients de la brutalité du Mukhabarat (services de renseignement) et de la corruption qui règne dans les hautes sphères du gouvernement. On peut dire sans craindre de se tromper que la plupart d’entre eux souhaitent des réformes.

La question est comment les obtenir et à quel prix. Il y a beaucoup de monde qui manifeste mais rien ne prouve que la majorité des gens (et cela inclut la plus grande partie de l’opposition intérieure) désire autre chose que des réformes politiques. Ils sont fortement opposés à une intervention étrangère et ils n’apprécient pas l’ingérence agressive de la Turquie dans leurs affaires intérieures.

Autrefois la Syrie a donné asile à Abdullah Ocalan. La Turquie a menacé d’attaquer le pays s’il ne se débarrassait pas de lui. Cela fait des décennies que la Turquie doit supporter des attaques du PKK contre ses soldats en provenance de l’autre côté de la frontière, et pourtant son gouvernement soutient maintenant un homme, Riad al Assad, dont "l’armée syrienne libre" fait exactement la même chose. de plus, en s’attaquant à la Syrie, la Turquie s’est mis en porte à faux avec l’allié de la Syrie, l’Iran, dont il a besoin pour l’aider contre le PKK. Cela serait certainement mal avisé de faire confiance aux Etats-Unis qui jouent avec la question kurde depuis des lustres.

La violence dirigée contre les soldats et les civils n’est pas "nouvelle", au contraire, cela fait des mois qu’elle dure. Les stocks d’armes trouvés dans une mosquée de Dar’a, où les manifestations ont commencé quand des enfants ont été arrêtés pour avoir dessiné des graffitis anti-gouvernementaux sur un mur, laissent penser que des groupes syriens étaient prêts et attendaient. De grandes quantités d’armes — fusils à pompe, mitraillettes israéliennes et lance-roquettes— sont amenées en contrebande en Syrie ainsi que de l’argent en différentes devises et des systèmes de communication sophistiqués.
Il est prouvé que des hommes ont mis des uniformes de l’armée pour que l’armée soit accusée de tuer les manifestants. Des hommes arrêtés ont avoué avoir tiré sur les manifestants pour la même raison.

Il y a bien sûr deux versions des faits qui s’opposent ici —la version d’Al Jazeera pour qui la violence était le fait d’un seul camp jusqu’à ce que des "transfuges" de l’armée se mettent à répondre aux tirs et la version du gouvernement syrien qui affirme que les gangs armés engendraient le chaos dans le pays bien avant que les "transfuges" ne se joignent à eux.
Comme pour toutes les versions, aucune n’est sans doute tout à fait vraie ou fausse, mais il y a beaucoup de preuves, même si elles sont passées sous silence, qui semblent corroborer ce qu’affirme le gouvernement syrien.

Une grande partie des accusations formulées contre le gouvernement syrien viennent de groupes exilés comme l’Observatoire syrien des droits humains. Et Al Jazeera les reprend souvent sans les vérifier. Ghassan bin Jiddu, le responsable du bureau de Beyrouth, a trouvé le parti pris de la chaîne dans sa couverture de la Libye et de la Syrie si scandaleux qu’il a démissionné.

Ce qui arrive en Syrie porte la marque d’un plan concerté orchestré par les Etats-Unis et leurs alliés du golfe. Les réformes ne sont pas l’objectif parce qu’elles risqueraient de maintenir la parti Ba’ath au pouvoir. L’objectif est de renverser le gouvernement pour supprimer un obstacle de longue date aux politiques étasuniennes et israéliennes. Par ailleurs les Saoudiens aimeraient voir le pouvoir des Alawites —Shiites hétérodoxes— brisé à tout jamais.

Si l’on en juge par son passé, les Etats-Unis ne devraient pas manquer une occasion pareille. Ils se sont ingérés dans la politique syrienne depuis que la CIA a contribué à porter au pouvoir Husni al Zaim lors du premier des trois coups d’état de 1949. Le Département d’Etat a mis la Syrie sur la liste des états qui "sponsorisent le terrorisme" en 1979. Dans les années 1980, les Etats-Unis et Israël ont cherché des crosses à la Syrie au Liban mais Hafiz al Assad s’est montré plus malin qu’eux. En 2005 les Etats-Unis et les Libanais qui travaillaient pour eux ont accusé la Syrie d’avoir assassiné Rafiq Hariri. Ils se sont servi de l’assassinat pour forcer la Syrie à sortir ses troupes du Liban mais leurs accusations se sont révélées sans fondement quand l’année suivante les quatre généraux arrêtés ont été relâchés par manque de preuve.
La lutte contre la Syrie englobait aussi le Hizbollah. En 2000 le Hizbollah avait réussi a forcer Israël à mettre fin à sa longue occupation du sud du Liban. Israël attendait sa revanche et en 2006 — avec le soutien des Etats-Unis— il a lancé une attaque dévastatrice contre le Liban dans l’intention de détruire le Hizbollah. Il a subi un revers très humiliant. Même avec la couverture de l’armée de l’air ses soldats n’ont pas réussi à garder le contrôle des villages situés à quelques kilomètres de la ligne d’armistice. La chute du gouvernement de Saad Hariri en janvier a souligné la puissance du Hizbollah et sa capacité à déjouer les manoeuvres de ses ennemis. Peu après, le soulèvement au Barhein semble avoir convaincu les Saoudiens qu’il faillait faire quelque chose contre le Shiisme renaissant. L’objectif final demeure évidemment l’Iran.

Dans cette lutte contre le régime syrien, les Etats-Unis ont utilisé toutes les armes dont ils disposaient. En 2003, le Congrès étasunien a passé le Syria Accountability and Lebanese Sovereignty Act—SALSA- (l’acte de la responsabilité de la Syrie et de la souveraineté du Liban) en 2003, qui interdisait aux compagnies américaines de faire du commerce avec la Syrie et en Syrie. Le lobby israélien portait largement la responsabilité du vote de cet acte au Congrès.
Par l’intermédiaire du State Department’s Middle East Partnership Initiative -MEPI- (Initiative de partenariat du Département d’Etat avec le Moyen Orient) les Etats-Unis avaient financé les exilés et les mouvements syriens et avaient aussi fait entrer de l’argent en Syrie grâce à des organisations à eux.
On ne peut pas s’attendre à trouver des empreintes et encore moins un "fusil fumant" mais selon des sources dignes de confiance, l’ancien ambassadeur saoudien aux Etats-Unis, le prince Bandar bin Sultan, et l’ancien ambassadeur étasunien au Liban actuellement secrétaire-adjoint d’Etat aux affaires du Proche-Orient, Jeffrey Feltman, avaient commencé à travailler sur un projet de déstabilisation de la Syrie déjà en 2008. Le complot avait plusieurs niveaux, impliquait beaucoup de monde et disposait d’un budget de 2 milliards de dollars.

Pris par surprise par la vague de révolutions populaires qui a submergé la région, les Etats-Unis et leurs alliés ont vite repris pied et ont fait de leur mieux pour tourner le "printemps arabe" à leur avantage. Il a fallu abandonner Ben Ali et Moubarak, mais dès que le soulèvement a commencé à Benghazi, ils sont intervenus rapidement.

Sur la base des mensonges dont on avait abreuvé le Conseil des droits humains de l’ONU, le Conseil de sécurité a voté "une zone d’exclusion aérienne" qui est vite devenue le prétexte d’un assaut aérien généralisé contre la Libye pour renverser Kadhafi.

Le Qatar a joué son rôle, au même titre que les Etats-Unis, l’Angleterre et la France, en fournissant des centaines de soldats et le soutien de la propagande de sa chaîne satellite.
Il n’y a pas eu de révolution populaire en Libye. Seule un infime minorité de Libyens souhaitaient une intervention étrangère. Kadhafi bénéficiait d’un large soutien populaire, n’en déplaise au reste du monde, mais, sept mois plus tard, les Etats-Unis et leurs alliés avaient ce qu’ils voulaient. Le centre de Syrte est en ruines, et des dizaines de milliers de Libyens ont été tués sous prétexte de les protéger. Le pays le plus développé d’Afrique a été réduit à néant non pas par son propre peuple mais par l’intervention de puissances étrangères. Elles ont maintenant les mains libres pour s’occuper de la Syrie.

En plus de leur soutien financier et autre aux exilés syriens, et en plus du soutien et de la couverture qu’ils assurent à l’opposition à l’intérieur de la Syrie, les Etats-Unis se sont employés ouvertement à aggraver la situation en Syrie par tous les moyens possibles.
Leur ambassadeur est allé à Hama avant les prières du vendredi en prévenant à l’avance qu’il serait là.
Quand le gouvernement syrien a proposé d’amnistier ceux qui rendaient les armes, s’ils n’avaient pas commis de grave délit, les Etats-Unis ont conseillé aux Syriens de ne pas rendre leurs armes.

Derrière l’écran du "printemps arabe" les Etats-Unis semblent s’être embarqués dans un grand nettoyage de printemps. L’Irak a été mise hors de combat en 2003 et maintenant s’en est fait de la Libye, mais il reste trois obstacles sur la route —le Hizbollah, la Syrie et l’Iran— dont il faut se débarrasser.
Pour régler la question, en plus de la guerre économique, de la subversion et d’une éventuelle attaque militaire, il y a la stratégie du "dialogue" avec les Musulmans sunnites hostiles à la fois à l’Iran et à l’Islam shiite.
Au sommet de la liste se trouvent les Frères Musulmans qui sont sur le point de prendre le pouvoir en Egypte.
L’idéologie du Parti pour la Justice et le développement en Turquie est une version libérale des positions politiques des Frères Musulmans sous la forme qu’elles prendront nécessairement en Egypte.

Le lien qui relie les deux est l’Arabie Saoudite qui investit énormément en Turquie et qui sera le principal pilier financier des Frères si (et plus exactement quand) ils arrivent au gouvernement en Egypte.
Selon l’Agence France Presse, une source sûre, l’été dernier, le premier ministre turc aurait dit à Bashar al Assad que s’il laissait entrer les Frères Musulmans au gouvernement il l’aiderait à contrôler l’opposition. Comme les Frères Musulmans sont interdits en Syrie, cela revient, à peu de choses près, à dire au premier ministre turc qui s’il intégrait le PKK dans son gouvernement, on l’aiderait à contrôler les Kurdes. Evidemment Bashar aurait répondu non.
La manière dont le premier ministre turc attaque maintenant le président syrien —en disant qu’il se nourrit du sang de son propre peuple et des choses de ce genre— laisse penser qu’il a vécu ce refus comme une offense personnelle.


Certaines voix parmi les plus extrémistes du monde musulman appellent maintenant au renversement du gouvernement séculaire "hérétique" de Damas. Une d’entre elles est celle du véhément Yusuf Qaradawi qui vit au Qatar. Al Jazeera, qui appartient au gouvernement du Qatar joue son rôle en répandant de la propagande dans le monde comme il l’a fait pendant l’attaque contre la Libye (un critique arabe l’a qualifié de "voix de l’OTAN").

Maintenant la Ligue Arabe, un organisme inutile entre tous, lance des ultimatums auxquels le gouvernement syrien est dans l’incapacité de se plier. Il ne peut pas mettre fin à la violence parce qu’elle n’est pas entièrement de son fait mais le script a été écrit et il faut le lire. La Ligue Arabe met simplement un visage arabe sur des plans occidentaux. L’ingérence de cette organisation arabe qui n’a jamais rien fait pour la Palestine ni aucune autre cause arabe a mis le peuple syrien en colère. Petit à petit la crise est délibérément aggravée dans l’intention d’acculer la Syrie et de préparer la scène pour une intervention armée.
Si les Etats-Unis ne parviennent pas à obtenir du Conseil de Sécurité de l’ONU les résolutions qu’ils veulent, à cause du veto russe et chinois, la Turquie sera amenée à jouer le rôle central dans ce processus.

Comme tous les petits pays, la Libye n’avait pas les moyens de se défendre contre les attaques aériennes conjuguées de l’Angleterre, la France et les Etats-Unis. Mais la Syrie n’est pas la Libye. Elle a une bien plus grande armée et elle ripostera à une attaque militaire. Elle a dû se battre pour sa survie contre les Français, les Américains et les Israéliens, et il ne faut donc pas se faire d’illusions sur la manière dont elle réagira à toute tentative de traverser ses frontières et d’instaurer une "zone tampon".
Aucun pays n’a le droit d’empiéter sur le territoire d’une autre pays et une telle entreprise provoquerait probablement une guerre. On ne sait pas où ni quand, ni comment une telle guerre se déroulerait ni qui y participerait en fin de compte.
L’Iran a un traité de défense avec la Syrie et donc il faut s’attendre à ce qu’elle s’y implique. Le Hizbollah a déjà menacé de riposter en attaquant Israël.
Un conflit entre la Turquie et la Syrie ouvrirait la porte à une intervention de l’OTAN.
Pour empêcher l’encerclement du Moyen Orient et l’invasion de l’Asie Centrale et du Caucase par l’armée étasunienne, la Russie et la Chine pourraient décider de tirer un trait dans le sable. Il faut prendre au sérieux l’avertissement de Bashar comme quoi ce serait une grave erreur attaquer la Syrie.
Les Etats-Unis et leurs alliés ont semé la destruction dans deux pays arabes dans les huit dernières années et maintenant ils en ont un troisième en ligne de mire. Il ne s’agit pas seulement ici du Moyen Orient ou de la région mais de l’équilibre du pouvoir dans le monde. On doit se demander si les dirigeants de la Turquie se rendent vraiment compte de ce qui est en jeu.

Dans une courte liste des acteurs qui croient pouvoir tirer profit d’une guerre figurent les Etats-Unis, l’Arabie Saoudite et ses alliés du Golfe, Israël (bien que les avis y divergent), les frères Musulmans et des groupes Salafistes du Moyen Orient dont le but est d’instaurer des états islamiques. A Washington le même groupe de gens discrédités —les néo-conservateurs— qui ont fait campagne en faveur de la guerre en Irak et qui veulent maintenant faire la guerre à l’Iran sont enchantés de ce qui se passe à la frontière turco-syrienne. Ils ne voient sans doute pas beaucoup plus loin que le bout de leurs nez, mais leurs projets de guerre contre la Syrie et l’Iran remontent à loin.

La destruction du gouvernement syrien et des alliances stratégiques entre l’Iran, la Syrie et le Hizbollah serait une victoire stratégique d’une valeur incomparable pour les Etats-Unis et leurs alliés arabes. La plupart de ces gouvernements n’accordent pas à leurs ressortissants les libertés qu’ils revendiquent pour le peuple syrien. En Arabie Saoudite les femmes n’ont pas le droit de conduire. Au Qatar elles le peuvent mais le Qatar n’a pas de constitution, pas de parlement, pas de syndicats et a un système de travail "sponsorisé" (le qafil, qui est le nom qu’on donnait au joug de bois que l’on mettait aux cous des Africains pour les emmener en esclavage) qui permet aux employeurs d’empêcher les travailleurs d’entrer et de sortir du pays.

En tant que négociateur et facilitateur entre le gouvernement syrien et l’opposition internationale, la Turquie a un rôle à jouer mais provoquer la Syrie à la frontière, faire la leçon à Bashar al Assad comme s’il était un gouverneur de province réfractaire de l’époque ottomane et soutenir ceux qui tuent des citoyens syriens n’est pas la bonne méthode.

* Jeremy Salt enseigne l’histoire du Moyen Orient moderne dans le département de science politique de Bilkent University, Ankara. Auparavant il a enseigné à Bogazici (Bosporus) University à Istambul et à l’Université de Melbourne. Il a publié divers ouvrages dont The Unmaking of the Middle East : A History of Western Disorder in Arab Lands (University of California Press, 2008).


Edité le 23-11-2011 à 23:52:48 par Xuan




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   Posté le 25-11-2011 à 00:06:35   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Le sioniste BHL et Juppé s’activent pour déclencher une agression armée en Syrie.


Dès à présent BHL apparaît sur les chaînes publiques (comme ce soir sur C à vous ), afin de faire passer son poison avec la complicité des médias, pour promouvoir un « corridor humanitaire ».
Juppé a aussi réclamé des « corridors humanitaires » en Syrie afin - comme en Libye – d’utiliser les convois humanitaires pour ravitailler les extrémistes du CNS et consorts en armes.


L'opposition syrienne sait parfaitement à quoi s'en tenir concernant BHL, et son soutien est plutôt mal venu (cf son opération promo du mois de juillet).

Selon un article d’ Ibrahim Jbeily du quotidien libanais Ad Diyar proche de la nouvelle majorité publié le 18 novembre 2011 :

« Comment expliquer l’enthousiasme sans précédent de la France vis-à-vis du printemps arabe. La réponse est claire, la France ayant laissé ses empreintes partout et s’empressant de transférer son matériel d’un pays à l’autre dès la fin du mouvement de contestation dans le premier pays. Après la Tunisie, l’Egypte et la Libye, c’est aujourd’hui Damas qui est dans le collimateur français. L’apparition d’un homme mystérieux : Bernard-Henri Lévy, qui s’active aujourd’hui sur le front de l’opposition au régime en Syrie. Dans le dossier syrien, il se serait mis à la tâche dès que l’Odéon à Paris a ouvert ses portes à l’opposition syrienne. On peut voir les empreintes de Bernard-Henri Lévy dans les dernières déclarations anti-régime faites à la presse par l’ancien vice-président syrien Abdel Halim Khaddam.

Pour l’intellectuel français, la frontière syro-turque constitue aujourd’hui le point de départ idéal. Il a réussi à convaincre Paris et les autres grandes puissances d’introduire clandestinement en Syrie, via la frontière turque, des missiles Stinger destinés aux insurgés. Et c’est la compagnie aérienne française Corse Air qui transporte ces armes vers la région de Cilicie afin qu’elles soient passées en contrebande à bord de petites voitures à destination des insurgés.

Bernard-Henri Lévy attend impatiemment d’avoir mené jusqu’au bout ses noirs desseins en Syrie pour passer au Soudan. L’Algérie a elle aussi sa place sur son agenda. »


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   Posté le 27-11-2011 à 00:25:48   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Le BRICS soutient la transition politique indépendante des pays du Moyen-Orient (porte-parole chinois)


Publié le 2011-11-26 09:44:06 | French. News. Cn


BEIJING, 25 novembre (Xinhua) -- Les membres du groupe BRICS doivent conjuguer leurs efforts pour aider à apaiser les tensions au Moyen-Orient et soutenir la transition politique et la reconstruction sociale indépendantes des pays de la région, a déclaré vendredi à Beijing le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Liu Weimin.

Il a fait cette remarque lors d'une conférence de presse, suite à la participation du vice-ministre chinois des Affaires étrangères Zhai Jun à une conférence des vice-ministres des Affaires étrangères du BRICS tenue jeudi à Moscou, la capitale russe.

Les pays membres du groupe BRICS ont renforcé leur communication et coordination, maintenu conjointement les principes fondamentaux du droit international et se sont opposés à l'ingérence militaire étrangère dans la région, ce qui est conforme aux intérêts communs des pays du Moyen-Orient et de la communauté internationale, a-t-il indiqué.

"La Chine va déployer des efforts concertés avec la communauté internationale, dont les autres membres du groupe BRICS, afin d'apporter une contribution constructive à la paix, à la stabilité et au développement du Moyen-Orient", a noté le porte-parole chinois.

Les pays membres du groupe BRICS s'opposent à l'ingérence des forces étrangères dans les affaires internes des pays du Moyen-Orient, préconisent un rôle positif du Conseil de sécurité des Nations unies et appellent toutes les parties à observer l'autorisation du Conseil de sécurité, selon le porte-parole chinois.

Le BRICS regroupe le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud.


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   Posté le 27-11-2011 à 06:09:01   Voir le profil de zorba (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à zorba   

Si le vice ministre chinois prend cette position, faut-il pour autant être rassuré?
Que fera le ministre en chef ou le président lors de la prochaine discussion entre acteurs décidés à en découdre?

Les lybiens se souviendront longtemps de l'abstention à l'ONU qui a permis les bombardements de l'OTAN et fait plus de trente mille morts, au nom des droits de l'homme.

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On se lasse de tout excepté d'apprendre. Virgile
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   Posté le 27-11-2011 à 23:10:10   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

C'est l'OTAN et ses fantoches qui sont responsables des dizaines de milliers de morts.

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   Posté le 27-11-2011 à 23:56:48   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Publié le 26/11/2011
Source : ALGERIA ISP

ALGERIA ISP / Selon Libya Now (Pro CNT), Abdel Hakim Belhadj est présent en Turquie

... avec le nom Salem El Alwani et il est actuellement à la frontière syro-turque. Il conduit un bataillon composé de 700 personnes, opérant sous le commandement de dissidents de l'armée syrienne. Il participera à l'opération de la "libération" de la Syrie et dirige les milices de "Libye libre". La Turquie lui fournira le soutien militaire.

Des membres de l'OTAN prêts à épauler les déserteurs de l’armée syrienne

Jeudi, 24 Novembre 2011 16:31 Julie Rafondriaka

Une intervention militaire indirecte en Syrie est en phase de préparation. Trois membres influents de l’Otan seraient en train d’étudier avec l’opposition syrienne au régime de Bachar El Assad, l’éventualité de former et d’épauler quelques 8000 soldats et officiers ayant déserté les rangs de l’armée syrienne.
La France, l'Angleterre et la Turquie qui seraient derrière cette opération, parlent néanmoins non d’une véritable offensive comme sur le front libyen, mais d’une intervention "limitée".
Selon des indiscrétions véhiculées par l'hebdomadaire français "le Canard enchaîné" dans sa livraison de mercredi, Ankara serait d’accord pour que son territoire, où se trouvent déjà les 8000 soldats déserteurs, serve de base arrière à la rébellion civile et militaire pour mener ses opérations contre les forces du régime de Bachar El Assad.
La publication satirique qui cite des diplomates et des sources militaires françaises, précise que les trois membres de l’Organisation nord-atlantique prévoient l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne et une zone tampon à l'intérieur de la Syrie.
Il s'agirait d’aider la rébellion de mener sa guerre contre le régime de Bachar et ses forces loyales et non "de recommencer ce qui s'est passé en Libye », a confié au « Canard enchaîné », un officier de haut rang à la Direction du renseignement militaire français (DGSE).

Des unités des services secrets français de la DGSE et anglais du M16, ajoute la même source, sont déjà en place en Turquie et au nord du Liban qui abrite aussi de nombreux fugitifs syriens. Leur mission est de mettre sur pied les premiers contingents de l'Armée syrienne libre et former ces déserteurs à la guérilla urbaine.

Autre opération discrète, selon le Canard enchaîné, les trafics d'armes aux frontières de la Syrie sont tolérés, voire favorisés par les Français et les Turcs. Par ailleurs, la France a plaidé jeudi, par la voix de chef de la diplomatie, Alain Juppé, en faveur de la mise en place de "corridors humanitaires" en Syrie.
Cette proposition, qui exigerait au préalable l’aval du régime de Bachar Al-Assad, a été avancée par le Conseil national syrien (CNS, opposition) qui s’inquiète du grave manque des produits de première nécessité (aliments et médicaments), dont souffre la population civile en Syrie. Le ministre français a expliqué qu’à défaut d’une autorisation d’un tel projet par les autorités syriennes, il n’est pas exclu de « protéger (militairement) des convois humanitaires" .
http://www.lalettremed.com/analyses/530-des-membres-de-lotan-prets-a-epauler-les-deserteurs-de-larmee-syrienne

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   Posté le 28-11-2011 à 22:41:28   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Le Quotidien du Peuple reprend aujourd'hui l'information du Canard Enchaîné et ajoute que la France veut prendre la tête de l'ingérence en Syrie :


La France désire être le « sonnailler » quant à l'ingérence dans la situation en Syrie


Lorsque les pays occidentaux ont intervenu, sur le plan politique et militaire, dans la situation en Libye, la France s'était permise de se lancer à l'assaut et de se tenir au front de bataille, ce qui lui a valu de tenir le rôle de la vedette dans toute l'affaire. A l'heure actuelle où ces mêmes pays pensent à s'ingérer dans la situation en Syrie, la France se pose une fois de plus comme « sonnailler » du troupeau et souhaite être toujours à la tête des Occidentaux.

Le 23 novembre, le Ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a fait deux déclarations importantes, ce qui indique clairement que la France est décidée à accentuer son degré d'intervention dans la situation en Syrie. Sa première déclaration concerne le « Conseil national » syrien qui représente l'opposition syrienne en le qualifiant comme un « interlocuteur légitime » pour la France, tandis que sa deuxième déclaration vise l'Union européenne en l'appelant à créer en Syrie des couloirs humanitaires et des zones sécurisées pour protéger les populations civiles.

Ce qui est lourd de sens et ce qui donne à réfléchir c'est que le même jour où Alain Juppé faisait connaître ses deux idées-là, l'hebdomadaire satirique français « Le Canard Enchaîné », connu pour sa publication d'informations exclusives et de renseignements qui dévoilent les dessous de la politiques et des événements, a révélé le 23 novembre que des agents français actuellement au Liban et en Turquie « ont pour mission de constituer les premiers contingents de l'Armée syrienne libre » et que des officiers du Renseignement français ont été envoyés au Nord du Liban et en Turquie avec pour mission de constituer les premiers contingents de l'Armée syrienne libre grâce aux déserteurs ayant fui la Syrie. Il y est affirmé que « plusieurs membres du Service action de la DGSE et le Commandement des opérations spéciales (COS) sont déjà prêts en Turquie, s'ils en reçoivent l'ordre, à former ces déserteurs à la guérilla urbaine ».

Le même jour de cette révélation, c'est-à-dire le 23 novembre, à l'issue de sa rencontre avec le Président du « Conseil national » syrien (CNS) Burhan Ghalioun, Alain Juppé a déclaré, lors du briefing qui a eu lieu juste après, que le CNS est un « interlocuteur légitime » pour la France qui continuera par la suite à coopérer avec lui. Puis, il a ajouté que le gouvernement français est prêt à reconnaître officiellement le CNS.

Lors d'une interview accordée à un correspondant du site internet de la revue française le « Nouvel Observateur », un membre supérieur du CNS a indiqué de son côté que ladite prise de position du Ministre français des Affaires étrangères est de fait une « grande et importante victoire » pour le CNS et qu'elle « encouragera » d'autres pays à « prendre exemple » sur la France en reconnaissant officiellement la légitimité de celui-ci.

Des spécialistes ont analysé la portée de la prise de position française et ont indiqué qu'après que la France a été la première à reconnaître le 10 mars dernier le « Conseil national de transition » de la Libye », elle a été suivi par d'autres pays occidentaux qui ont reconnu successivement ce dernier. Maintenant que celle-ci se déclare prête à reconnaître officiellement le CNS syrien, il est tout à fait possible que cela provoquera la même réaction en chaîne.

Quant à la deuxième déclaration d'Alain Juppé qui propose à l'Union européenne d'étudier la possibilité d'établir en Syrie des couloirs humanitaires, il y est précisé que la France souhaite que la question puisse être citée à l'ordre du jour de la prochaine réunion des ministres du Conseil européen.

Selon des médias français, lors d'un entretien téléphonique entre Alain Juppé et la Secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, les deux parties française et américaine ont parvenu à une parfaite identité de vue en ce qui concerne la possibilité de l'établissement en Syrie de couloirs humanitaires susceptibles de protéger les populations civiles.

Pour ce qui est de la supposition au sujet de l'intervention militaire des pays occidentaux dans la situation syrienne, Alain Juppé a déclaré que la France n'a pas envisagé jusqu'ici cette option.

Toutefois, selon le Canard Enchainé de cette semaine, des officiers du renseignement français ont été envoyés au Nord du Liban et en Turquie pour former les premiers contingents d'une armée syrienne libre. Une intervention de l'OTAN en Syrie se rapprocherait-elle ? L'hebdomadaire précise que trois membres de l'Organisation nord atlantique prévoient l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne et une zone tampon à l'intérieur de la Syrie. Il s'agirait d'aider la rébellion de mener sa guerre contre le régime de Bachar et ses forces loyales et non "de recommencer ce qui s'est passé en Libye », tandis que des unités des services secrets français de la DGSE et anglais du MI 6 sont déjà en place en Turquie et au nord du Liban qui abrite aussi de nombreux fugitifs syriens. Leur mission est de mettre sur pied les premiers contingents de l'Armée syrienne libre et de former ces déserteurs à la guérilla urbaine. Quant à la France, selon le Canard Enchaîné, elle joue le rôle d'« intermédiaire » dans la guerre qui sera livrée à l'actuel gouvernement syrien.


___________________


Contrairement à ce que croyait Kadhafi, Sarkozy n'est nullement "devenu fou" , et le rôle de chef de file que veut se donner l'impérialisme français doit être à mon avis replacé dans le cadre de l'intégration européenne.

Cette intégration qui progresse à marches forcées, aiguillonnée par la crise économique capitaliste, a déjà placé l'Europe sous la domination des banques et des monopoles franco-allemands. Mais cette situation ne peut pas durer indéfiniment.

Un des deux chefs de file doit l'emporter, et le bellicisme affiché par la bourgeoisie française ne sert pas seulement des intérêts nationaux, il doit assurer à l'impérialisme français le leadership européen.

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   Posté le 29-11-2011 à 23:59:39   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

La subversion pratiquée par l'impérialisme occidental en Syrie n'a pas seulement pour but de soutenir l'expansionnisme sioniste, mais aussi de faire pièce à la Russie.
Le 25 novembre on apprenait que le porte-avion George H.W. Bush s’est déplacé en côte syrienne*.

Cet article publié le 26 novembre sur rusnavyintelligence montre que la possibilité d'une nouvelle guerre n'est pas exclue.

Syrie : la présence russe s'accentue


Tandis que la crise qui frappe la Syrie depuis de longues semaines se poursuit, la Russie se prépare à envoyer en décembre un groupe de navires de guerre en Méditerranée, tout en poursuivant le déploiement de matériels sur place.

Nombre d'agences de presse ont relayé le 21 novembre dernier des informations émises par des médias syriens selon lesquelles trois navires russes auraient pénétré dans les eaux territoriales syriennes et jeté l'ancre à proximité du port de Tartous où la Marine russe dispose d'un point d'appui logistique. La chaîne Al-Arabya, qui relayait ces informations, s'appuyait notamment sur une source proche du pouvoir syrien. Il s'agirait pour Moscou, à travers l'envoi de ce détachement, de manifester son opposition à toute intervention militaire occidentale en Syrie.

Quels navires la Marine russe a-t'elle envoyé dans la région ? D'après la chaîne d'information russe Perviï Kanal qui diffusait un reportage sur les installations russes à Tartous le 22 novembre dernier (voir ci-dessous), le croiseur lance-missiles Moskva, navire amiral de la Flotte de la mer Noire (Projet 1164 Atlant, classe Slava), aurait déjà quitté son port d'attache de Sébastopol (Crimée) pour gagner la zone. Hier, une source au sein de la Marine russe indiquait par ailleurs que le grand navire de lutte ASM Smetliviy (Projet 61, classe Kashin, rattaché à la Flotte de la mer Noire) avait bien fait une escale à Tartous, mais qu'il en était à ce jour déjà reparti. La même source a également confirmé que l'unique porte-avions russe, l'Amiral Kouznetsov (Projet 11435) ainsi que le grand navire de lutte ASM Amiral Chabanenko (Projet 1155.1 Fregat-M) feraient bien route vers la Méditerranée. Ce groupe aéronaval devrait bien se rendre à Tartous au cours du mois de décembre.
Selon le quotidien arabe Al Quds Al Arabi qui est publié à Londres, des experts russes qui se seraient notamment trouvés à bord du Smeltivy, auraient aidé les Syriens à déployer et rendre opérationnelles des batteries de missiles sol-air S-300.

La Russie a par ailleurs indiqué qu'elle poursuivait la livraison d'armements à la Syrie dont la valeur des contrats s'élève pour le début de l'année 2011 à $3,5 milliards. Parmi les plus importants matériels en cours de livraison se trouve la livraison de 36 systèmes de missiles sol-air Pantsir-1S, la modernisation de tout le parc de chars T-72 et la modernisation des MiG-29. Selon RIA Novosti, la Russie entend honorer un contrat portant sur la livraison de MiG-29/M2, contrat qui consttitue un sujet de tensions avec Israël, et de huit batteries de missiles sol-air Buk-M2E.

Enfin, la batterie de défense côtière "Bastion" serait toujours en cours de livraison et d'installation.



On lira sur le même site l'article du 8 avril :
La présence navale russe en Syrie

*[article de mondialisation.ca que je publie à la suite]


Edité le 30-11-2011 à 00:07:08 par Xuan




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   Posté le 30-11-2011 à 00:06:41   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Syrie -Un navire de guerre américain se déplace vers la côte syrienne, alors que les tensions montent.


Mondialisation.ca, Le 25 novembre 2011
Infowars.com

Le porte-avion George H.W. Bush s’est déplacé en côte syrienne et des bruits courent qu’une zone d’interdiction aérienne est sur le point d’être imposée sur le pays, puisque l’Ambassade américaine à Damas demande à ses citoyens de partir « immédiatement », tandis que la France a proposé une intervention militaire formelle de L’OTAN (1).

« La preuve la plus accablante que le « monde occidental » est sur le point de faire l’impensable, d’envahir la Syrie et dans le processus de forcer l’Iran à riposter, est probablement la mise à jour hebdomadaire navale de Stratfor, qui a toujours une vue géopolitique très intéressante et toujours si controversée, où nous constatons que pour la première fois depuis de nombreux mois, le CVN 77 George HW Bush (2) a laissé son théâtre traditionnel d’opérations au large du détroit d’Ormuz, un point critique d’étranglement, où il accompagne traditionnellement le Stennis (3), et s’est stationné … juste à côté de la Syrie » , rapporte Zéro Hedge.

Publiquement, les responsables affirment que le transporteur HW George Groupe de Bush de groupe de frappe est «sur le chemin du retour » après avoir été situé dans le Moyen-Orient pour les cinq derniers mois, mais une date précise pour le retour du navire n’a pas été donnée.

Selon un rapport dans le Virginian-Pilot, le porte-avions va «mener une vaste gamme d’opérations et aider à maintenir la sécurité maritime», avant qu’elle rentre chez elle.

Comme nous l’indiquions hier, des sources européennes citées dans le quotidien du Koweït Al Rai suggèrent que les Etats arabes se sont mis à imposer une zone d’exclusion aérienne dans le pays avec l’aide d’avions de combat turcs et américains de soutien logistique. En discours moderne, le terme «no fly zone» est un euphémisme pour une campagne de bombardements, comme nous l’avons vu avec la Libye.

Bien que la France ait exprimé son opposition à une zone d’exclusion aérienne, le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé (ndlr : et son homologue, vous vous doutez de qui on parle…) a rencontré le chef de file du Conseil national syrien Burhan Ghalioun à Paris hier pour lui assurer que les pouvoirs de l’OTAN cherchent à utiliser les «forces internationales» afin de «créer une zone de sécurité pour les civils » par le biais de « couloirs humanitaires, ou des zones humanitaires » .

Des tensions ont également dégénérées, hier après que l’ambassade américaine à Damas ait exhorté ses citoyens à quitter la Syrie « immédiatement » , tandis que ministère des Affaires étrangères de la Turquie a dit à ses citoyens d’éviter de voyager à travers le pays à leur retour d’Arabie Saoudite.

«L’ambassade des Etats-Unis continue d’exhorter les citoyens américains en Syrie à partir immédiatement tandis que le transport commercial est disponible» , indique un communiqué publié à la communauté américaine en Syrie mercredi et publié sur le site de l’Ambassade. « Le nombre de compagnies aériennes desservant la Syrie a considérablement diminué depuis l’été, alors que beaucoup de ces compagnies restantes ont réduit leur nombre de vols. »

L’administration Obama a tranquillement retiré l’ambassadeur Robert Ford du pays le mois dernier et a indiqué qu’il ne reviendra pas.

L’attaque de la Syrie pourrait représenter une fin dirigée autour de la création d’une justification pour un assaut militaire sur l’Iran pour Israël et les États-Unis parce que l’Iran a juré de défendre son allié. Cependant, la Chine et la Russie se sont agressivement opposées à n’importe quelle action, avec la Russie la semaine dernière déplaçant ses navires de guerre dans des eaux territoriales syriennes – une tactique conçue pour décourager n’importe quelle attaque MENÉE PAR L’OTAN.

Les sondages ont montré qu’une majorité d’Américains s’oppose à l’intervention militaire en Syrie, avec juste 12 pour cent favorisant n’importe quelle sorte de conflit.

1 : SYRIE. L’Armée libre favorable à une intervention militaire étrangère :
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20111124.OBS5265/syrie-l-armee-libre-favorable-a-une-intervention-militaire-etrangere.html

La France cherche le soutien arabe pour une intervention en Syrie :
http://www.francaisenouvelles.com/france-cherche-le-soutien-arabe-pour-une-intervention-en-syrie/
Il semble que ces deux parties vont bien s’entendre, qui s’en étonnera…….

2 : http://fr.wikipedia.org/wiki/USS_George_H._W._Bush_%28CVN-77%29
le CVN 77 George HW Bush est un porte-avions polyvalent américain à propulsion nucléaire, faisant partie de la classe Nimitz. Il est le deuxième porte-avions de la sous-classe Ronald Reagan, et fait partie des 11 porte-avions géants de l’US Navy.

3 : http://fr.wikipedia.org/wiki/USS_John_C._Stennis_%28CVN-74%29
L’USS John C. Stennis (CVN-74) est un porte-avions polyvalent américain à propulsion nucléaire, faisant partie de la classe Nimitz. Il est le quatrième porte-avions de la sous-classe Theodore Roosevelt, et fait partie des 11 porte-avions géants de l’US Navy.


Article original en anglais : http://www.infowars.com/us-warship-moves-to-syrian-coast-as-tensions-mount/

Version française : http://www.lepost.fr/



Edité le 30-11-2011 à 00:07:38 par Xuan




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   Posté le 30-11-2011 à 23:19:38   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

La position diplomatique de la Chine dans le Quotidien du Peuple :

Les organisations internationales doivent jouer un rôle constructif en Syrie (porte-parole)


Les organisations internationales dont le Conseil des droits de l'Homme (CDH) des Nations unies doivent jouer un rôle constructif dans l'apaisement de l'agitation actuelle en Syrie, a déclaré mardi Hong Lei, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

Une commission autorisée par le CDH a accusé lundi le gouvernement syrien d'avoir violé les droits de l'Homme, alors que la Syrie défend sa gestion de la situation, en annonçant que des groupes armés étaient responsables de la violence dans le pays.

La Chine a remarqué le rapport publié par la Commission d'enquête internationale indépendante sur la Syrie, a indiqué Hong Lei lors d'une conférence de presse régulière.

La Chine appelle toutes les parties intéressées à faire cesser les violences et à lancer un processus politique inclusif et équilibré le plus tôt possible, et à rétablir la stabilité et l'ordre du pays, a-t-il fait savoir, ajoutant que la Chine allait accorder une attention particulière aux développements en Syrie.

Que l'ONU et son conseil de sécurité prennent davantage d'actions ou non en Syrie doit être déterminé par le fait de savoir si ces actions pourraient aider à résoudre les problèmes, à faire progresser le dialogue politique et à promouvoir la paix et la stabilité au Moyen-Orient, a-t-il ajouté.

Source: xinhua le 30/11/11


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zorba
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zorba
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   Posté le 01-12-2011 à 05:10:37   Voir le profil de zorba (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à zorba   

Pourquoi ne pas demander l'arrêt des interventions étrangères, humanitaires et militaires?
Juppé accepterait-il que l'Iran ou l'Algérie soutiennent les jeunes dans les bagarres en banlieue? Au nom des droits de lh'omme, celui du travail et de la non discrimination.

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On se lasse de tout excepté d'apprendre. Virgile
Xuan
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   Posté le 03-12-2011 à 21:30:54   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

La preuve de l'implication de mercenaires occidentaux, dans les dramatiques événements de Syrie :


vidéo d'un peloton de sniper US capturé en Syrie



[traduction automatique]

ozyism 03/dec/11

J'ai posté un article hier appelé "Escadron de la mort américains régime utilisé pour diviser et conquérir"Qui a posé le contexte historique de l'implication américaine dans les escadrons de la mort, sert à diviser les nations en faveur de l'exploitation, le changement de régime, ou d'occupation.

Plusieurs membres de ces escadrons de la mort ont été capturés par le Gouvernement syrien et beaucoup ont avoué en détail de leurs opérations, où ils ont reçu leur soutien, armes, etc Beaucoup ont été surpris avec des États-Unis produit M40A3 snipers et des États-Unis admet ouvertement terroristes, ils ont soutenu à l'intérieur et l'extérieur de la Syrie avec 50 millions de dollars (USD).
Cette vidéo montre enfin des preuves visuelles de ces escadrons de la mort américains (voir la vidéo entière s'il vous plaît)

source


Edité le 03-12-2011 à 21:32:45 par Xuan




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   Posté le 03-12-2011 à 22:18:43   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

PLusieurs blogs dont celui de J. Tourtaux et de Gilles Munier, publient une

réfutation de l’émission d’Arte


Samedi 3 décembre 2011
Propagande anti-syrienne sur Arte

Par Karbalaqsa (revue de presse : Blog de Silvia Cattori - 30/11/11)*

Des médias occidentaux et arabes (notamment Al-Jazeera et Al-Arabia téléguidées respectivement par le Qatar et l’Arabie Saoudite) nous ont décrit sans discontinuer l’enfer d’une sanglante répression en Syrie : manifestants pacifiques froidement assassinés, enlèvements, tortures, mutilations de cadavres… dont les autorités syriennes, selon eux, se seraient rendu coupables. Désormais, il est clair que le but de ces accusations mensongères est d’incriminer le président Bashar el-Assad et de préparer l’opinion publique à une intervention étrangère, selon un scénario désormais bien rôdé lors de l’offensive criminelle de l’OTAN et de ses alliés sur la malheureuse Libye.
Alors que j’ai pu en Syrie voir de mes propres yeux un des immenses rassemblements de soutien à Bachar el-Assad, j’ai été extrêmement surpris de la manière tendancieuse avec laquelle les médias français, dans leur grande majorité, rapportaient les faits.

Contre-enquête


Un reportage m’a particulièrement frappé, car il reprenait et synthétisait toutes les accusations attribuées au gouvernement syrien depuis des mois. Il s’agit du reportage réalisé par la journaliste Sofia Amara, diffusé par la chaîne télévisée ARTE le 11 octobre 2011.

Estimant que le travail de Sofia Amara était totalement subjectif, j’ai décidé de faire une contre enquête. D’où les huit vidéos que je présente ici. Je tiens à préciser que ma démarche critique ne concerne pas uniquement cette journaliste, mais doit être interprétée comme une opposition globale à un système médiatique néfaste, parce qu’orienté et trompeur. Le reportage de Sofia Amara en est une merveilleuse illustration.

Depuis Mars 2011, l’écrasante majorité des manifestations contre Bachar el-Assad ne réunissent que quelques centaines ou quelques milliers de personnes, alors que le peuple syrien descend régulièrement dans la rue par centaines de milliers, voire par millions, pour exprimer son soutien au Président de la République et dénoncer ce qu’il perçoit comme étant un « complot extérieur » .

Malgré leur supériorité numérique, ces rassemblements ont été à peine relayés dans les médias occidentaux, laissant ainsi le citoyen lambda croire que le gouvernement syrien ne bénéficiait que d’un très faible appui populaire.

Aujourd’hui, alors que la crise syrienne rentre dans son neuvième mois, nous savons de manière certaine que beaucoup d’exactions dénoncées par les journalistes et certaines ONG sont totalement fausses et infondées. Il y a eu de nombreux cas qui ont été montés de toute pièce, comme celui d’Amina Abdallah Araf el-Omari, une blogueuse soi-disant kidnappée ou encore celui de Zaynab Al-Hosni, retrouvée décapitée, démembrée et la peau arrachée selon Amnesty International . Après contre enquête, tous ces cas se sont avérés être de pures inventions.

Sources invérifiables


France 24 est allée jusqu’à diffuser un entretien téléphonique durant lequel une personne présentée comme étant Lamia Chakkour, ambassadrice de Syrie à Paris, annonçait sa démission en signe de protestation contre les violences dans son pays. L’ambassadrice a immédiatement démenti et France 24 s’est trouvée contrainte de porter plainte contre X pour usurpation d’identité !

Toutes ces accusations portées contre le gouvernement syrien ne sont que très rarement prouvées par les médias. Elles proviennent de sources invérifiables, pour la plupart. Cependant le climat qu’elles installent demeure, même quand les accusations s’effondrent. Ce qui est grave, c’est que la fiabilité de ces journalistes qui volontairement ou non trompent l’opinion publique n’en est pas pour autant remise en question. . Il devient de plus en plus évident que l’appareil médiatique dominant a eu et a toujours pour objectif caché de préparer les peuples à accepter des interventions militaires extérieures, comme cela s’est passé pour l’Irak et la Libye.
Après les mensonges au sujet des « armes de destructions massives » , l’intervention militaire américaine en Irak a laissé place à huit années de chaos et détruit un pays entier. Et en Libye, la presse si prompte à dénoncer la « barbarie » des forces gouvernementales a clairement révélé son parti pris lors du lynchage sauvage de Kadhafi. Pour ceux qui n’auraient pas encore compris, il existe une barbarie « logique », « compréhensible » et « non condamnable » aux yeux de la presse et des milieux politiques lorsque cette barbarie est commise par des milices alliées de l’OTAN.

Jeter de l’huile sur le feu


Le rôle des médias dans la déstabilisation de ces pays tient une place essentielle car ce sont eux qui légitiment les interventions militaires auprès de l’opinion publique. Les journalistes qui remplissent cette tâche, consciemment ou non, portent donc une lourde responsabilité, malheureusement très rarement reconnue. En effet, s’il arrive assez souvent que les institutions militaires soient critiquées et prises à partie après coup, très rares sont les journalistes visés pour de fausses informations qu’ils auraient relayées ou inventées.

Conscients du fait que ce genre de documentaire jette de l’huile sur le feu et génère des conséquences désastreuses pour les peuples qui en sont victimes, il convient désormais que nous puissions désigner chaque journaliste qui relaie des informations mensongères, chaque rédaction qui diffuse des nouvelles ou des vidéos sans en vérifier l’authenticité, a fortiori lorsqu’il s’agit de vidéos manifestement manipulées.

L’erreur est humaine, mais ces comportements sont des fautes. Chacun doit assumer ses fautes face au public. C’est pourquoi nous demandons à ceux des journalistes qui se sont trompés de reconnaître leurs manquements et de cesser de vouloir décider au nom des autres de ce que doit être leur avenir.

*http://www.silviacattori.net/article2441.html
Titre et intertitres / AFI-Flash

Contre-enquête - Première partie:
http://rutube.ru/tracks/5045548.html?v=b09a188ffa65319ca51ab692e2dc8c0a

2ème partie :
http://rutube.ru/tracks/5045707.html?v=5380019e4cb7724fde1cbc21032e9ded

3ème partie :
http://rutube.ru/tracks/5045917.html?v=13bd5b0e55c4f80f5501f6cd83798916

4ème partie :
http://rutube.ru/tracks/5046312.html?v=268c129fa6dd77b7622b0e76c3bb893a

5ème partie :
http://rutube.ru/tracks/5046532.html?v=700079dac50de6b6b5b28d4a0cad1bf9

6ème partie :
http://rutube.ru/tracks/5046205.html?v=fb5bef6b8799c44e980ee27652e43e6f

7ème partie :
http://rutube.ru/tracks/5046252.html?v=e6b7af504877b6bc716f1ce5d55ce889

8ème partie :
http://rutube.ru/tracks/5047874.html?v=e2c1a21288656c5350e8ac6e1838cbf3

Sur le même sujet, lire aussi :

La Syrie, objet de toutes les attaques, par Alain Corvez
http://www.france-irak-actualite.com/article-la-syrie-objet-de-toutes-les-attaques-74534686.html
Affaire Hariri : propagande anti-syrienne sur LCP, par Gilles Munier
http://www.france-irak-actualite.com/article-affaire-hariri-propagande-anti-syrienne-sur-lcp-56420341.html

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   Posté le 04-12-2011 à 23:50:17   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

le blog de J. Tourtaux publie un Communiqué du Front populaire de Turquie (Halk Cephesi) à propos de la Syrie et du rôle criminel joué par le gouvernement AKP.

A NOTRE PEUPLE!
A TOUS LES PEUPLES DU MONDE!


L’impérialisme recourt au mensonge et à l’intimidation pour envahir la Syrie!
Les sanctions votées par les serviteurs des États-Unis n’ont aucune légitimité!
L’agression visant la Syrie est une attaque contre l’ensemble du Moyen-Orient et des peuples du monde !

Le 27 novembre, 19 des 21 États membres asservis à l’impérialisme de la Ligue arabe ont décidé d’adopter des sanctions économiques contre la Syrie. Le ministre (turc NDT) des affaires étrangères et porte-parole de ses serviteurs américains Ahmet Davutoglu a déclaré soutenir cette décision de la Ligue arabe en affirmant qu’il fallait que « nous travaillons (sic) de toutes nos forces pour mettre un terme à l’oppression du régime syrien contre son peuple » .

La décision prise conjointement par les États serviles du Moyen-Orient et le pouvoir AKP n’est pas celle des peuples de Turquie. Elle résulte de décisions prises par l’impérialisme américain et européen et dictées à leurs serviteurs.

Ces sanctions qui consistent à priver le peuple syrien de produits de première nécessité tels que les ressources énergétiques, les médicaments et la nourriture visent à condamner le peuple à la famine, aux épidémies et à la mort.

Des mesures semblables avaient été imposées au peuple irakien, entraînant la mort de 500.000 enfants.

Officiellement, les impérialistes souhaitent une « démocratisation » et des « réformes » dans une Syrie gouvernée par le « dictateur » El-Assad. En réalité, ils souhaitent que le gouvernement syrien se plie à l’ordre mondial américain et que la Syrie devienne un État néocolonial.

Les impérialistes et leurs collaborateurs, assassins des peuples du monde, y compris de leurs propres peuples, n’ont aucune leçon à donner à la Syrie. Leurs exigences concernant la Syrie n’a donc aucune légitimité.

La demande faite à la Syrie par des régimes réactionnaires et fascistes qui dans leurs propres pays n’appliquent pas même le « D » de la démocratie n’est qu’imposture et ineptie.

Il est intéressant de constater que les pressions anti-syriennes viennent surtout du gouvernement collabo d’Erdogan qui a fait de notre pays le centre de commandes des agressions et des conspirations contre les peuples.

Hier encore, l’administration Erdogan parrainait des conférences avec de prétendus « opposants » et « rebelles » libyens qui n’étaient en réalité que leurs agents et dont l’objectif était de planifier des attaques et des massacres. Aujourd’hui, ils font de même avec de prétendus « opposants » et « rebelles » syriens.

Les impérialistes sèment aujourd’hui le chaos en Syrie en assassinant des centaines de personnes par l’intermédiaire de leurs agents et de leurs mercenaires. Comme en Libye, ils arment des collabos qui sont chargés de semer la terreur. Ensuite, ils se plaignent de manière démagogique du « sang versé ».

L’impérialisme et ses nervis sont ainsi les seuls responsables pour chaque goutte de sang versée en Syrie. Nous voyons aujourd’hui que les prétendus « opposants » qui ne sont que de vulgaires collabos sont armés, structurés et formés par les impérialistes et leurs États satellitaires. Ceux que l’on nomme « l’Armée syrienne libre » ne sont rien d’autre qu’une organisation de mercenaires et d’agents à la solde des États-Unis, de la France et de l’Angleterre.

Sous prétexte du « sang versé » et de « crimes contre l’humanité, ils veulent soumettre la Syrie.

Les plaignants sont les impérialistes qui ont fait de notre planète une marée de sang, ces messieurs dont l’avidité est une caractéristique de leur nature colonialiste et qui convoient honteusement les richesses des pays souverains. Là où ils fourrent leur nez, ils sèment la mort, la faim, la misère et la décadence.

Ces ennemis des peuples sont les seuls responsables de la situation en Syrie.

Peuples de Turquie, peuples du monde


Au moment où il accuse El-Assad d’opprimer son peuple, le pouvoir fasciste de l’AKP mène une répression jamais égalée contre nos peuples. Dans notre pays, la faim et la répression sont galopantes. Nous sommes le pays qui compte le plus de prisonniers politiques au monde. Ses 30 dernières années, 40.000 personnes ont été tuées par la répression d’Etat. La moindre revendication sociale est reçue avec des gaz lacrymogènes. Les guérilleros sont assassinés à l’arme chimique. Notre patrie est devenue le QG des impérialistes. Les directives du FMI et de la Banque mondiale imposées par le gouvernement à nos ouvriers et nos employés constituent la plus grande agression sociale de notre histoire. Les droits acquis sont confisqués un à un.
Voilà ce que veulent faire les impérialistes avec la Syrie : une nouvelle Turquie. Quant au gouvernement AKP, il veut imposer à la Syrie un pouvoir collabo à son image. Ce pouvoir servile leur permettra de pomper allègrement le sang du peuple.

Le président El-Assad affirme qu’il résistera à toute intervention impérialiste et que s’il le faut, il mourra. A cette attitude anti-impérialiste honorable et patriotique, Tayyip Erdogan a utilisé des propos hautains et arrogants. Ce qu’Erdogan pense ridiculiser, c’est le patriotisme, l’anti-impérialisme. Cette attitude d’un valet de l’hyperpuissance étasunienne comme Erdogan est plutôt attendue. Les serviteurs des intérêts US comme lui étant incapables d’aimer leur patrie et leur peuple, ils n’oseraient jamais risquer leur vie pour ceux-ci.

Peuples de Turquie et du monde !


Pour pousser le gouvernement d’El-Assad à la capitulation, ils disent à présent : « Les jours d’El-Assad sont comptés », « C’est la fin pour le gouvernement El-Assad » ou encore « il faut arrêter l’effusion de sang ».

Lancées depuis des décennies voire des siècles par les empereurs et leurs vassaux, les sommations telles que « Cessez de résistez » ou « capitulez » sont les plus vénéneux des messages.

Pour autant, les impérialistes ont beau assassiner les peuples et renverser les pouvoirs qui leur opposent une résistance, leurs menaces n’empêchent pas les patriotes de résister, de défendre leur honneur, leur peuple et leur patrie au péril de leur vie.
Quelle que soit sa force, l’impérialisme ne pourra vaincre les peuples dont le combat est juste et légitime.

Aujourd’hui, résister à l’impérialisme est la plus noble, la plus juste et la plus légitime mission du monde.

Cette mission est désormais sur les épaules des peuples de Syrie et du gouvernement d’El-Assad.

Peuples du monde, peuples de Turquie !


L’agression qui vise la Syrie est une agression contre tous les peuples du monde. Face au bellicisme impérialiste, notre camp et nos rangs sont ceux du peuple syrien et du gouvernement d’El-Assad.

Unissons-nous et luttons pour la victoire!


Impérialistes et collabos sanguinaires, bas les pattes de la Syrie!

Le Moyen-Orient appartient aux peuples du Moyen-Orient!

A bas l'impérialisme et ses valets!


FRONT POPULAIRE DE TURQUIE (HALK CEPHESI)
Le 30 novembre 2011

L’original du communiqué sur le site de Halkin Sesi (Voix du peuple) est accessible via le lien suivant :
http://www.halkinsesi.tv/index.php/acklamalar/4678-emperyalst-yalanlarla-saldirganlikla-surye-gal-edlmek-stenyor-.h

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