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Xuan
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   Posté le 02-09-2012 à 23:38:22   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Manifestations en Turquie, Russie et Frankfort




Réagissant à l’ingérence étrangère en Syrie, les membres de la communauté syrienne à Frankfort en Allemagne et le comité de solidarité avec la Syrie qui regroupe des citoyens allemands ont organisé samedi une marche de solidarité avec la Syrie.
Les manifestants se sont prononcés contre l'ingérence étrangère dans les affaires syriennes et contre les politiques occidentales et américaines hostiles à Damas.
Les participants à la marche ont demandé au gouvernement allemand de mettre fin au soutien des gangs armés takfiristes et wahhabites sous prétexte de la liberté et de la démocratie.

A Moscou, un nombre de citoyens russes et membres de la communauté syrienne et arabe ont manifesté vendredi devant l'ambassade américaine à Moscou pour le même motif.

Et puis en Turquie, une manifestation contre « l'impérialisme mondial» a été organisée samedi dans la ville d'Antioche au sud du pays.
L'agence turque Anatolie a rapporté que les manifestants ont scandé des slogans appuyant le peuple syrien et rejetant l'impérialisme occidental qui s'ingère dans les affaires internes de la Syrie.


Source : Al Manar

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   Posté le 03-09-2012 à 09:33:30   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Ci-dessous une déclaration du parti Tudeh iranien, suite aux menaces réitérées d'Israël. Pour l'instant il est difficile de faire la part des dangers réels et des rodomontades, et des divisions sont apparues dans le camp US sur le soutien à Israël.


Déclaration des communistes iraniens sur les menaces de guerre israéliennes: « Nous condamnons toute action visant à favoriser une offensive militaire contre l'Iran »


Source : solidarite-internationale-pcf


Communiqué du Parti Tudeh iranien


Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/


Les articles parus dans les médias internationaux et les déclarations inquiétantes des décideurs israéliens, américains et iraniens, dans les deux dernières semaines, sont autant de signes du développement d'une situation très dangereuse à l'égard de notre pays, l'Iran. Dans certains cercles, on suggère que le gouvernement sioniste de droite et belliciste de Benjamin Netanyahu a décidé d'attaquer l'Iran dans les prochaines semaines, avant les élections présidentielles américaines. Bien que ce premier ministre israélien va-t-en guerre prétende qu’Israël est en mesure de s'en prendre à l'Iran « indépendamment » des États-Unis, il y a des signes qui indiquent que des efforts de coordination sont en cours pour assurer cette aventure militaire entre le gouvernement réactionnaire israélien et les cercles dirigeants américains.

Pendant ce temps, alors que la propagande de guerre s'intensifie, le régime réactionnaire iranien – qui en mettant en œuvre des politiques aventureuses et totalement irréalistes ces dernières années a joué un rôle important, en attisant ces menaces bien réelles qui pèsent sur l'indépendance et la souveraineté de notre pays – s'est désormais lancé dans une nouvelle série de bêtises politiques et révèle sa totale méconnaissance des principes de base à respecter pour une diplomatie efficace, dans les intérêts de notre peuple et la protection de notre partie. Les paroles provocatrices et stupides d'Ahmadinejad lors du rassemblement de la « Journée de Quds », le 17 août [le dernier vendredi du mois de Ramadan], qui a encore une fois menacé d'anéantir Israel, une déclaration condamnée par le secrétaire-général de l'ONU, et la réitération de ces mêmes menaces par plusieurs hauts responsables de la République islamique et des leaders du Hezbollah au Liban, est ce contre quoi nous avons déjà lancé maintes fois des mises en garde. Ce qui s'est passé il y a un an en Libye, et ce qui se déroule actuellement en Syrie, aurait du faire comprendre aux dirigeants du régime réactionnaire iranien que, au vu du rapport de forces existant dans la région et dans le monde, de telles déclarations irresponsables pouvaient grandement mettre en péril nos intérêts nationaux.

Ces dernières années, le Parti Tudeh a lancé des avertissements réitérés sur la nécessité de mener une diplomatie active qui maintiendait l'opinion publique mondiale de notre côté, pour soutenir le peuple Iranien. Mais, au contraire, les politiques du régime ont dangereusement isolé notre pays du reste du monde.

Les hauts fonctionnaires de la Maison blanche et les ambassades américaines à travers le monde hésitent à exprimer directement et clairement la position des Etats-unis par rapport à l'offensive militaire contre l'Iran. Mitt Romney, le candidat président républicain américain, a brandi le drapeau de la guerre et soutenu l'offensive militaire contre l'Iran, et en réalité, a fait du soutien à l'attaque contre notre pays une question centrale dans la campagne électorale présidentielle américaine. Si on tient compte de l'écart très serré dans les sondages entre les deux candidats à l'élection américaine, il y a des signes annonciateurs que le président Obama va très probablement soutenir l'action militaire d'Israel contre l'Iran afin d'obtenir le soutien du puissant lobby pro-israélien aux Etats-unis. Le 30 juillet drnier, la Gazette de Montréal révélait que le Conseiller à la sécurité nationale, Tom Donilon, a eu des échanges approfondis et détaillés avec Benjamin Netanyahu, premier ministre israélien, sur les modalités et l'ampleur du soutien militaire américain à Israel et le moment où il décidera d'attaquer l'Iran.

Le 20 août, l'agence de presse Mehr a cité le général Martin Dempsey, responsable du Comité des chefs d'Etats-majors interamées américain, justifiant les paroles bellicistes et criminels de hauts dignitaires du gouvernement israélien affirmant que « Israël prend la menace Iranienne plus au sérieux que les États-Unis, car un Iran nucléarisé pose une menace à l'existence même d’Israël » ,alors que les États-Unis n'ont pas la même préoccupation et ne sont pas pressés de mettre un terme au programme nucléaire iranien.

Selon un compte-rendu publié dans le quotidien israélien Haaretz, le leader de l'opposition à la Knesset, Shaul Mofaz, dans sa lettre du 20 août, a demandé à Netanyahu de se présenter immédiatement devant le parlement et de s'expliquer sur les projets gouvernementaux de guerre contre l'Iran. Comme cela a été rapporté par la station de radio de l'armée israélienne, Shaul Mofaz a demandé des réponses claires à des questions telles que le niveau atteint par les préparatifs de guerre contre l'Iran, la position officielle de l'administration américaine à ce sujet et aussi le degré de coordination entre les États-Unis et Israël sur les questions politiques et économiques mais aussi sur les opérations militaires et de collecte de renseignements. Dans les toutes dernières années, les forces progressistes et pacifistes en Israël, en particulier le Parti communiste d'Israel et le Hadash (Front démocratique pour la paix et l'égalité), qui entretient des relations étroites et agit en commun avec le Parti communiste d’Israël, ont lancé des campagnes de protestation très efficaces pour exprimer l'opposition de parties importantes des couches populaires, des intellectuels, et des partisans de la paix à mener une guerre sous quelque prétexte que ce soit. Le Parti communiste d'Israel, qui a analysé la guerre contre l'Iran comme une catastrophe de grande ampleur, a appelé toutes les organisations du parti ainsi que ses alliés à accorder la priorité absolue à la lutte contre le risque d'une offensive militaire contre l'Iran et à l'intensification de toutes les campagnes contre la guerre.

Analysant la situation très critique et tendu au Moyen-Orient, et les politiques aventureuses du gouvernement américain et de ses alliés au sein de l'Union européenne, et dans des États arabes, comme l'Arabie saoudite, le Qatar et aussi en Turquie, le Parti Tudeh s'inquiète à raison de l'évolution d'une situation qui pourrait mettre en péril la paix et la sécurité dans la région et dans notre pays, piétiner la souveraineté de l'Iran, et encore une fois faire des travailleurs de notre pays la cible d'une guerre qu'ils n'ont en rien contribué à créer.

Le Parti Tudeh condamne encore une fois fermement la position défendue par Benjamin Netanyahu , et dénonce les agissements du premier ministre d'un Etat-membre de l'ONU, exprimant aussi explicitement des menaces d' « attaque préventive » sous le prétexte de détruire les sites nucléaires et les installations militaires stratégiques ainsi que les ressources de l'Iran. Nous condamnons la position des États-Unis et de l'UE, prenant la forme d'un silence consentant à l'égard des agissements de l’État d’Israël. Nous estimons que la politique de l'impérialisme américain et de ses alliés vis-à-vis des nations du Moyen-Orient a conforté les dirigeants israéliens dans l'idée qu'ils pouvaient se sentir libre de suivre une ligne belliqueuse et ouvertement agressive qui ne ferait qu'embraser l'ensemble du Moyen-Orient et remettre en cause la paix mondiale.

Le Parti Tudeh condamne résolument et inlassablement les politiques, déclarations et positions bellicistes des autorités et gouvernements des pays de la région. Nous avons mené invariablement campagne pour trouver des moyens de résoudre les différends actuels par la voie de la négociation et d'autres procédures reposant sur la préservation de la paix et de la Charte de l'ONU ainsi que sur le respect de la souveraineté des nations. Nous appelons les forces progressistes et pacifistes du monde entier à soutenir cette position.

Le Parti Tudeh estime que la voie de développement que doit suivre à l'avenir notre pays n'est l'affaire que du seul peuple Iranien et de personne d'autre, et ne doit être décidée que par le peuple Iranien et les forces démocratiques et patriotiques, sur la base du respect et de l'indépendance politique et économique de notre nation. Encore une fois, nous appelons toutes les forces à mener campagne pour défendre la liberté, la démocratie, la justice sociale et la paix, et à rejoindre de toute urgence un front uni pour sauver le pays du risque de guerre, et promouvoir le développement démocratique et l'indépendance du pays.

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   Posté le 03-09-2012 à 23:04:00   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Manifestation à Francfort contre l'agression de la Syrie : vidéo (communauté syrienne à Frankfort en Allemagne et comité de solidarité avec la Syrie)


Edité le 03-09-2012 à 23:05:17 par Xuan




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   Posté le 03-09-2012 à 23:49:22   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

L’ASL vise des avions civils



MOSCOU, 3 septembre - RIA Novosti

La Russie a demandé aux pays ayant une influence réelle sur l'Armée syrienne libre (ASL) de mettre tout en œuvre pour exclure le risque d'attaques contre les avions civils au-dessus des aéroports de Damas et d'Alep, indique une déclaration mise en ligne lundi sur le site de la diplomatie russe.

Moscou a fait cette déclaration après que les chefs de l'ASL eurent annoncé leur intention d'abattre les avions civils utilisant les aéroports internationaux de Damas et d'Alep. Les rebelles syriens ont souligné qu'ils considéraient ces aéroports comme des cibles militaires.

"De telles menaces sont absolument inadmissibles. Elles constituent une violation flagrante du droit international, en premier lieu de la Convention de Chicago de 1944 relative à l'aviation civile internationale" , constate la déclaration.
D'après le document, l'ASL est sur le point d'atteindre cette "ligne rouge" , passé laquelle ses actions ne différeraient en rien des crimes d'Al-Qaïda.

Selon Moscou, la menace d'abattre les appareils civils confirme que "le terrorisme devient l'une des principales méthodes de l'ASL".
"En cas de réalisation de cette menace, la responsabilité en incomberait non seulement aux exécutants, mais aussi à leurs protecteurs"
, conclut le ministère russe des Affaires étrangères.


MOSCOU, 1er septembre - RIA Novosti

Les menaces d'abattre les avions civils proférées par l'opposition syrienne sont le résultats d'une remise irréfléchie de lance-missiles sol-air portables aux rebelles, a déclaré samedi le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov sur son Twitter.

"L'opposition armée syrienne menace d'abattre les avions civils en Syrie. Voici le résultat d'une remise irréfléchie de systèmes portatifs de lance-missiles sol-air portables" aux rebelles, a indiqué M.Gatilov.
Les médias ont rapporté début août que l'Armée syrienne libre (ASL, opposition) avait reçu une vingtaine de lance-missiles sol-air portables de Turquie. Selon les experts russes, ces livraisons ont été organisées par l'Arabie saoudite et le Qatar qui bénéficient de soutien de l'Occident.

L'ASL a menacé vendredi d'attaquer les aéroports civils de Damas et d'Alep à partir du 4 septembre, "parce que les avions de combat syriens les utilisent pour effectuer des frappes sur les rebelles" .

Selon les experts militaires, cette déclaration de l'Armée syrienne libre est appelée à attirer l'attention de la communauté internationale à leur utilisation à des fins militaires.

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   Posté le 04-09-2012 à 22:15:39   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Manifestation pro Assad en Turquie, dans la province turque de Hatay limitrophe avec la Syrie.



Source : Al Manar

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   Posté le 09-09-2012 à 21:10:53   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Source : Al Manar

Syrie: des dizaines de rebelles tués


L’armée syrienne continue de pourchasser les rebelles armés au rif de Damas.
Ces derniers ont pilonné aux obus de mortier le camp des réfugiés palestiniens Yarmouk, tuant un nombre de réfugiés, selon les correspondants de presse accompagnant les soldats syriens.
A Maysaloun, dans la ville d'Alep, un grand nombre de terroristes armés ont été tués et d'importantes quantités d'armes confisquées, selon le correspondant de la chaine de télévision arabophone iranienne alAlam.



Dans le centre du pays, sur la route reliant Homs à Massyaf, au moins quatre personnes ont été tuées et d'autres blessées, selon la télévision officielle et une ONG syrienne.

La télévision a accusé un groupe terroriste d'avoir placé une bombe dans le bus. L'attentat a causé la mort de quatre passagers et fait des blessés, selon elle.

Le chef de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane, interrogé par l'AFP de Beyrouth, a confirmé ce bilan mais affirmé qu'il risquait de s'alourdir.
"Il y a avec certitude quatre morts mais le bilan risque d'être plus lourd" car il y a eu "des dizaines de blessés" , a-t-il dit.
Selon lui, ce sont deux bombes, placées sur le bord de la route, qui ont explosé au passage du bus transportant des civils et des soldats.

Par ailleurs, l’armée régulière a repoussé une attaque terroriste sur la caserne militaire Hanano à Alep. De nombreux assaillants ont été tués dans cette opération. La caserne Hanano a résisté aux plans des groupes armés pour la contrôler, elle est restée aux mains de l'armée" , a affirmé le journal al-Watan.

Toujours à Alep, au marché Seif elDawla, les unités de génie de l’armée ont désamorcé des bombes implantées par des groupes armés.

Dans le même souk, les forces de l’Etat ont pris d’assaut une cave transformée par les rebelles en un hôpital de campagne et en ont confisqué de grandes quantités de médicaments, d’équipements médicaux, des bouteilles d'oxygène et des appareils respiratoires volés des hôpitaux et des centres de santé publics et privés.

De plus, les forces armées ont repoussé un groupe rebelle qui tentait de pénétrer à Alep depuis elBidine et un autre groupe qui tentait d’attaquer la police sur place, leur infligeant de lourdes pertes.

Nouvelle dispute russo-américaine sur la Syrie


Russes et Américains ont étalé de nouveau au grand jour dimanche leurs divergences sur la guerre en Syrie, le jour même où le médiateur international Lakhdar Brahimi est attendu au Caire pour sa première mission depuis son entrée en fonctions.

Brahimi a jugé "indispensable" le soutien de la communauté internationale pour trouver une solution à la crise qui entre le 15 septembre dans son 18e mois.

La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a jugé insuffisante une résolution au Conseil de sécurité de l'ONU, qui n'appelle pas au départ d’Assad.
"Cela n'a pas de sens de passer une résolution sans conséquence parce que nous avons déjà vu plusieurs fois qu'Assad passait outre et continuait d'attaquer son propre peuple" , a-t-elle dit au dernier jour du sommet annuel du Forum de coopération économique Asie-Pacifique à Vladivostok dans l'Extrême-Orient russe.

Elle a dit vouloir continuer à travailler avec son homologue russe Sergueï Lavrov, qu'elle a vu la veille, sur une résolution liée à l'accord tout en répétant que celle-ci ne "sera efficace que si elle inclut des conséquences en cas de non-respect".

Clinton a ajouté que si les différends persistent avec Moscou, les Etats-Unis "œuvrerons avec des Etats partageant le même point de vue pour soutenir l'opposition syrienne afin de hâter le jour où Assad tombera (...)" .

Les alliés européens des Etats-Unis ont évoqué samedi de nouvelles sanctions contre Damas, et le ministre belge Didier Reynders a même mentionné un "devoir d'ingérence" si Moscou et Pékin continuaient de bloquer les initiatives internationales en opposant leur veto au Conseil de sécurité.

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Source : Voltaire.net

Pacte USA-Al Qaeda sur la Syrie, 5 000 djihadistes devraient participer au renversement d’al-Assad


9 SEPTEMBRE 2012


Cinq mille djihadistes d’al-Qaeda devraient être envoyés en Syrie en vertu d’un accord passé par les Etats-Unis et l’Arabie saoudite avec un chef de la branche yéménite de ce groupe, classé terroriste à Washington.

Selon des informations diffusées dans la région par la publication digitale yéménite AdenAlghad.net et l’agence iranienne de nouvelles Al Alam, des représentants du gouvernement des Etats-Unis et de l’Arabie saoudite auraient passé un accord avec le djihadiste Tariq al-Fadhli (sur la photo, en chemise noire et pistolet à la ceinture), compagnon d’armes d’Oussama ben Laden, pour envoyer en Syrie 5 000 djihadistes en provenance des villes de Zinjibar y de Ja’ar, dans le sud du Yémen.
Cela expliquerait « le soudain retrait des hommes armés de la région yéménite d’Abyan » , indiquent les médias cités, dont les informations ont été reprises par la chaîne Russia Today.

Le quotidien états-unien The New York Times souligne que, pour le gouvernement yéménite, Al-Fadhli est « est un des terroristes les plus dangereux du pays » .

Selon le journal britannique The Guardian, des hommes d’al-Qaeda dirigent d’’ores et déjà les « Contras » en Syrie et les forment à la fabrication d’engins explosifs, une des spécialités de ce groupe terroriste.

Les liens inavouables des Etats-Unis et des autres pays membres de l’alliance atlantique avec la nébuleuse désignée sous le nom d’al-Qaeda ont déjà été dénoncées à maintes reprises, notamment par l’historien et journaliste états-unien Webster G. Tarpley [1] et par l’ex agent du MI5 David Shayler [2].

Divers chercheurs estiment en outre qu’al-Qaeda est une créature des services de renseignement états-uniens, britanniques et saoudiens [3] pour justifier les nouvelles guerres de Washington et l’OTAN.

Voir aussi la vidéo de l’intervention de David Shayler à la Conférence Axis for Peace 2005.

[1] Ennemis de l’OTAN en Irak et en Afghanistan, alliés en Libye, par Webster G. Tarpley, Réseau Voltaire, 21 mai 2011.

[2] David Shayler : « J’ai quitté les services secrets britanniques lorsque le MI6 a décidé de financer des associés d’Oussama Ben Laden », Réseau Voltaire, 18 novembre 2005.

[3] Al Qaïda en Irak : faut-il croire George Bush ou ses généraux ?, par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 25 juillet 2007.

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   Posté le 12-09-2012 à 23:23:57   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Ci-dessous un article de Louis Denghien sur le site infosyrie.
NB : Louis Denghien anime le site infosyrie qui s'oppose à l’hégémonisme US du point de vue du souverainisme bourgeois.


Pour l’Occident, il y a bombes et bombes

Par Louis Denghien, le 12 septembre 2012


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Pour les Euro-américains du Conseil de sécurité, les bombes qui tuent (des civils) à Alep sont excusables et en tous cas pas condamnables


« Quand les attentats sont politiquement utiles pour l’Occident, ils sont donc acceptables. Je serais heureux que nos partenaires dissipent mon soupçon, mais pour le moment je n’ai d’autre choix que m’y tenir« . Voilà ce qu’a inspiré à Sergueï Lavrov le refus de « certains » États membres du Conseil de sécurité de condamner les attentats récents d’Alep et de Damas. La Russie a déposé dimanche deux projets en ce sens, l’un relatif aux attentats en Syrie, l’autre à ceux d’Irak (qui ont fait une centaine de morts en une seule journée, dimanche). Or les Occidentaux n’ont accepté de soutenir que le seul texte sur l’Irak.

La dialectique des « deux côtés » s’impose à tous

Américains et Européens ont expliqué pour justifier leur refus de condamner le terrorisme en Syrie par le fait que les attentats s’inscrivaient dans un contexte général de violences. En attendant, le double attentat à la voiture piégée de dimanche à Alep a fait 47 morts et plus d’une centaine de blessés. Qui seront intéressés de savoir que les explosions qui les ont frappés étaient donc moins condamnables que celles qui ont ensanglanté le même jour (avec probablement le même genre de responsables) l’Irak voisin. Moscou a condamné tous les attentats de dimanche, rappelant qu’en Syrie comme en Irak ce sont des civils qui ont été frappés, non des militaires.
La réalité d’un terrorisme d’opposition est tellement évidente que dans sa dernière intervention le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a appelé à la punition des responsables de crimes en Syrie « des deux côtés« , sa préposée aux droits de l’homme Navi Pilllay, connue pour sa hargne anti-Bachar, ayant dû adopter la même position « impartiale » – et donc assez nouvelle de la part de ces hauts responsables internationaux, très longtemps polarisés sur les crimes, réels ou supposés, des partisans du gouvernement. Et c’est un succès de la diplomatie russe – facilité par certains faits récents – qui a toujours dénoncé la partialité des analyses diplomatiques et médiatiques occidentales sur la situation en Syrie, et demandé la condamnation de toutes les violences.

Européens cherchent gouvernement syrien anti-Bachar présentable

La reconnaissance de plus en plus générale du caractère barbare de nombreux groupes armés n’empêche pas les pays de l’Union européenne de réfléchir à une autre reconnaissance, celle d’un gouvernement en exil syrien. Les Européens préfèrent appeler ça le « futur » gouvernement syrien. Où l’on constate qu’au fur et à mesure que les événements démentent leurs analyses et invalident leur politique, les Occidentaux, et singulièrement les Européens, Français et Britanniques en tête, se réfugient dans la surenchère verbale, pratiquent une fuite en avant rhétorique, comme si leurs mots avaient valeur de fait ou pouvaient entraîner des faits.
La question de ce gouvernement – un gouvernement d’avenir et qui le restera pour paraphraser de Gaulle – a notamment été examinée lors d’une réunion « informelle » des représentants des 27 États membres de l’U.E., samedi dernier à Chypre. Cela dit ce gouvernement « futur » euro-compatible n’est décidément pas encore sur les rails. Les Européens aimeraient en effet que ce shadow cabinet – dont on ignore évidemment la composition – garantisse le non-recours à la violence, le respect des minorités et les droits des femmes. L’opposition politique demeurant dominée par les Frères musulmans, et l’opposition armée par toutes les couleurs de l’arc en ciel islamiste, ce n’est pas gagné. Mais pour les responsables européens à la remorque de Washington, sinon du Qatar, il s’agit, semaine après semaine, de suppléer par des déclarations et des mouvements diplomatiques leur impuissance. On leur souhaite que leurs petits protégés ne commettent pas de tueries trop voyantes dans les jours qui viennent, car leur position de délicate deviendra insoutenable.

Israël reconnait un secret de Polichinelle

Sinon, un membre de l’actuel gouvernement israélien, le ministre de l’Environnement Gilad Erdan, a reconnu sur une radio la frappe perpétrée le 6 septembre 2007 par l’aviation de son pays contre le réacteur nucléaire syrien d’al-Kibar. L’État hébreu n’avait jamais reconnu officiellement ce raid, pourtant connu de tous, à commencer par le président George Bush jr qui y fait allusion dans ses mémoires. Mais si Gilad Erdan a « mangé le morceau », c’est pour donner une base jurisprudentielle à une éventuelle frappe israélienne contre les installations nucléaires iraniennes. En effet, en 2007, Tsahal avait frappé le site syrien, non seulement sans autorisation de l’ONU, mais sans feu vert de Washington. Pour Erdan, et sans doute son patron Netanyahu, ce qui a pu être fait contre Damas pourrait l’être contre Téhéran.
Rappelons que dans la nuit du 5 au 6 septembre 2007, quatre F15 et quatre F16 israéliens avaient pu lâcher 17 tonne de bombes sur le site d’al-Kibar, supposé abriter un réacteur nucléaire, dans la région de Deir Ezzor, après avoir réussi à brouiller les systèmes radar syriens. Dix ingénieurs nord-coréens avaient été tués dans cette « opération Orchard« . Pyongyang avait très vite nié être impliqué dans un programme nucléaire syrien, et les premiers rapports effectués par l’Agence internationale de l’Énergie atomique n’avaient décelé aucune preuve qu’on travaillait à des armes nucléaires à al-Kibar. Le gouvernement israélien avait agi sur la base d’un rapport du Mossad, dont des agents avaient trouvé des photos du site en « visitant » l’appartement d’un diplomate syrien à Vienne.
Aujourd’hui, Washington tente de calmer Netanyahu dans son obsession anti-iranienne : Hillary Clinton a notamment réaffirmé que la négociation avec Téhéran assortie de sanctions demeurait la meilleure approche du problème. Mais on sait bien qu’Israël bénéficie d’une certaine « compréhension » pour ses actions illégales. Et d’un privilège : l’État hébreu a bien la bombe, lui.

Source J. Tourtaux


Edité le 12-09-2012 à 23:27:03 par Xuan




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Source : solidariteinternational.pcf

Le groupe de travail de la rencontre internationale des Partis communistes réaffirme sa solidarité avec la lutte des peuples contre tous les impérialismes


Traduction JC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net

Le groupe de travail de la Rencontre internationale des partis communistes et ouvriers a organisé à Lisbonne ce 10 septembre, à l'occasion de la 36ème Fête de l' « Avante », une réunion préparatoire de la 14ème Rencontre internationale des partis communistes et ouvriers (RIPCO). La 14ème RIPCO aura lieu à Beyrouth, au Liban, du 23 au 15 novembre 2012, organisée par le Parti communiste libanais, sous le thème « Renforcer les luttes contre l'agressivité impérialiste croissante, pour la satisfaction des droits et aspirations socio-économiques des peuples, pour le socialisme » .

Cette rencontre du Groupe du travail – qui a été organisée par le Parti communiste portugais (PCP) – a vu la participation de tous les partis membres du groupe de travail et de tous les autres partis qui, tout en n'étant pas membres du groupe, participent au processus des RIPCO.

Le groupe de travail a étudié divers aspects liés à la préparation de la 14ème Rencontre internationale et souligné son importance dans une situation où les peuples doivent faire face à une offensive impérialiste puissante sur tous les fronts.

Une solidarité a été exprimée lors de la Réunion avec les peuples, notamment au Moyen-Orient, qui sont la cible des interventions de l'impérialisme et de ses structures – telles que l'OTAN – qui cherchent, en fomentant des tensions, en instrumentalisant et pervertissant des demandes justes et par l'ingérence, la déstabilisation, le terrorisme et la guerre, de préserver et renforcer leur contrôle sur les ressources naturelles, les marchés et leurs positions géo-stratégiques. Les participants ont souligné les risques de cette stratégie impérialiste, qui peut avoir des conséquences imprévisibles au niveau régional et international. Réaffirmant le droit des peuples à s'organiser, à défendre leurs droits, et à choisir et définir leur avenir, les participants appellent les travailleurs et les peuples du monde entier à se mobiliser et à lutter pour la paix au Moyen-Orient, contre les menaces et les agressions impérialistes – précisément celles contre la Syrie, le Liban ou l'Iran – et en solidarité avec le peuple palestinien.

Dans un contexte de crise profonde du capitalisme et de contradictions de plus en plus aiguës du système, la solidarité avec ces peuples a été réaffirmée, en particulier sur le continent européen, qui sont les victimes d'une offensive de grande ampleur qui, émanant de l'Union européenne, cherche à intensifier l'exploitation ; à détruire les droits socio-économiques et démocratiques qui ont été gagnés par des décennies de lutte ; à imposer un degré encore plus important de concentration et de centralisation de richesse, notamment par des relations supranationales imposées de domination économique et politique au service du grand capital, et qui vont à l'encontre du droit souverain des peuples à choisir leur développement social et économique.

Dans un contexte de réponse impérialiste basée sur la force – qui est en soi une expression de la profondeur de la crise capitaliste et de la décadence du système – l'importance de la lutte organisée des travailleurs contre les mesures et politiques adoptées à la fois par la droite et la social-démocratie a été soulignée. Le mouvement syndical de classe a été salué pour son rôle essentiel dans l'information, l'organisation et la mobilisation des masses laborieuses en vue de grandes actions de lutte, de grèves et de manifestations pour défendre leurs salaires, les droits sociaux, et contre le chômage, ainsi que leur détermination à rejeter les manœuvres et les pièges du « dialogue social ».

Une solidarité a été réaffirmée lors de la rencontre avec les processus actuels de lutte sur divers continents, comme en Amérique latine, contre les agressions de l'impérialisme et pour la paix ; pour la défense de la souveraineté ; pour le droit au développement et pour le renforcement des processus d'intégration nationaux et régionaux qui correspondent aux intérêts des peuples et peuvent contribuer à construire des alternatives à la domination hégémonique de l'impérialisme.

Dans un contexte international marqué par l'instabilité et par des changements ayant un véritable impact géo-stratégique, dans une situation où de graves dangers coexistent avec de réelles potentialités pour des évolutions progressistes voire révolutionnaires, il a été réaffirmé que, en renforçant les luttes pour les aspirations et les droits des peuples et des travailleurs, il est possible de faire reculer l'impérialisme, de gagner des victoires avec une orientation anti-monopoliste et anti-impérialiste, avec l'implication et la participation créative des masses laborieuses et populaires, d'avancer vers le socialisme.

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Xuan
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   Posté le 17-09-2012 à 08:26:32   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Le site algérien L'Expression relate la façon dont le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères qatari, Hamad Ben Jassim Al Thani s'est fait "tacler" par l'émissaire de l'ONU pour la Syrie Lakhdar Brahimi.

L'article conclut :

"La position du représentant de l'ONU est perçue comme un avertissement à des membres de la communauté internationale qui veulent s'imposer en gendarmes du Moyen-Orient.
Les observateurs peuvent témoigner que la feuille de route de Brahimi n'est pas un simple remake du plan de Kofi Annan.
C'est à Brahimi qu'il appartient d'élaborer un plan basé sur ses conclusions suite à ses discussions avec Al Assad, les opposants syriens et des puissances telles que la Chine et la Russie. Son pragmatisme fait grincer des dents l'opposition armée mais l'objectif est noble car il s'agit de mettre fin au bain de sang en Syrie.
L'outrecuidance du prince de Doha s'est manifestée la veille du déplacement du représentant de l'ONU en Syrie. Il pensait faire imposer, par le biais de Brahimi, ses visées à Al Assad en le dissuadant notamment de la participation de l'Iran au règlement de la crise. Pour les Iraniens, il est curieux que cette monarchie, l'une des plus répressives au Golfe, s'érige en défenseur de la démocratie chez les voisins. C'est vrai que l'outil de propagande qu'est Al Jazzera avec la bénédiction d'Al Qaradaoui, ne cesse d'inciter à l'effusion du sang syrien.
L'attitude du diplomate algérien est la première manifestation à un tel niveau du ras-le-bol de la communauté internationale, des méthode suivies dans le traitement de la crise syrienne. Brahimi n'a de compte à rendre qu'aux membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et au secrétaire général Ban Ki-moon."


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   Posté le 18-09-2012 à 14:51:09   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Sur le site libanais Al Manar :

Syrie : 5 services de renseignements occidentaux en action


L’équipe du site
Un officier américain de la CIA à la retraite a révélé que 5 services de renseignements étrangers au moins œuvrent de concert avec leurs homologues turcs sur la crise en Syrie.

5 services et 50 officiers



Selon Philippe Géraldi qui était interrogé par le journal turc Hürriyet, 50 officiers de ces services britanniques, français, allemands et grecs en plus de la CIA collectent des informations et guident les insurgés syriens à travers divers endroits, dont le consulat américain à Adana et la base aérienne d'Incirlik. Et de signaler qu’entre 15 et 20 hauts officiers de la CIA sont entièrement consacrés au dossier syrien.

Géraldi qui a présidé la station de la CIA à Istanbul entre 1986 et 1989, et y a servi 18 années dans le département de lutte contre le terrorisme signale que la collaboration entre les services renseignements américains et turcs sont particulièrement étroits, de sorte que généralement un officier turc escorte ses homologues américains lors de leurs rencontres avec les responsables de la milice syrienne de l’Armée syrienne libre.
Précisant que Washington offre au Turcs des informations qui sont généralement exclusivement réservées aux Israéliens, comme des images satellitaires et des informations techniques très sensibles.

Israël a mis sur les rails le changement du régime syrien


A noter que Géraldi avait révélé le mois de janvier dernier pour le magazine conservateur américain The American Conservativ que les avions de l’Otan, sans leur sigle, transportent l’arsenal de Mouammar Kadhafi, ainsi que les miliciens volontaires de la Libye vers la région turque d’Iskenderun qui abrite le siège de l’ASL.
Il avait rapporté les avis de ses collègues de la CIA selon lesquels les informations de l’opposition sur les batailles violentes entre leurs miliciens et les soldats réguliers étaient sans fondement ainsi que celles sur les défections, « sachant que les défections documentées de sources indépendantes sont des faits rares ».
« De nombreux amis d’Israël aux Etats-Unis ont mis l’affaire du changement du régime sur les rails, ils croient qu’une Syrie faible et divisée par une guerre civile ne constituera pas de menace pour Tel Aviv »
, a-t-il affirmé.

Riad craint le désistement de Washington

Un journal saoudien proche de la Cour royale a émis des craintes quant à un changement de position de l’administration américaine de la « révolution syrienne » , surtout après les attaques perpétrées contre les sites diplomatiques américains dans les pays arabes et islamiques, sur fond de l’offense infligée à la personne du prophète de l’Islam dans le film « Innocence des Musulmans ».

« Il est à craindre que l’administration américaine n’adopte dans le futur proche une décision en fonction de laquelle l’Occident renonce à la révolution syrienne, et la laisse à mi-chemin, ce qui permettrait au régime de Damas de recourir à sa force maximale pour la faire avorter »
, a écrit le journal Al-Watan (La Patrie).

Ce dernier constate que ce sont surtout les médias occidentaux qui ont mis l’accent sur le rôle joué par certains combattants qui ont porté assistance à la révolution syrienne » , en allusion aux salafistes d’Al-Qaïda.
Et de conclure : « la mise en exergue de ce rôle dans les medias occidentaux n’est que le début du retrait occidental et de son renoncement à la révolution syrienne ».

[la suite de l'article sur les combats en cours].

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   Posté le 22-09-2012 à 22:31:39   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Sur le site Vive la révolution !
Une remarquable vidéo où George Galloway dénonce la collusion des Frères Musulmans et de l’impérialisme contre la Syrie.


Edité le 22-09-2012 à 22:31:50 par Xuan




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   Posté le 23-09-2012 à 07:39:48   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

malheureusement,le site n est plus accessible.

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   Posté le 24-09-2012 à 20:59:35   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

????
Essaie encore, j'arrive à l'afficher.

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   Posté le 24-09-2012 à 21:37:02   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

ca fonctionne;à noter que le site islamiste francophone al ansar soutient également les djihadistes syriens-donc est dans le camp de l impérialisme.

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   Posté le 25-09-2012 à 08:30:28   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Une intéressante analyse sur solidarite.internationale.pcf :

La lutte et les défis des peuples arabes : intervention du Parti communiste libanais à la Fête de l'Avante




Intervention de Marie Nassif-Debs, secrétaire générale adjointe du PC Libanais, au Festival de l'Avante, repris par http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

Le Monde arabe se trouve aujourd’hui à un croisement de chemins que certains historiens comparent à celui dans lequel les peuples arabes furent placés durant les années Cinquante (et, même, Soixante) du XXème siècle, à la suite de la « Nakba » du peuple palestinien et de la partition, par l’ONU, de la Palestine en deux Etats, dont l’un (la Palestine) ne vit pas le jour tandis que l’autre (Israël), créé de toutes pièces, continue à s’agrandir par les guerres, les agressions et, surtout, les colonisations.

Mais si cette comparaison trouve quelque fondement historique dans les appels, lancés actuellement comme jadis, par les peuples arabes pour mettre fin à des régimes de dictature, inféodés à l’étranger et faisant la politique des grandes puissances capitalistes, il n’en va pas moins que les deux situations sont très différentes, tant par les slogans que par les forces qui les portent.

En effet, les années Cinquante (et Soixante) furent celles d’un mouvement dit « de libération nationale » contre le colonialisme, tant britannique que français. Ce mouvement, ayant à sa tête des militaires appartenant à des partis politiques nouveaux, formés dans la petite bourgeoisie, tels le Baas, le Mouvement des nationalistes arabes et, plus tard, le Nassérisme, préconisait le coup d’Etat comme moyen de changement. Il était mené par des idéaux nationalistes arabes, dont, en premier lieu, le refus de la partition de la Palestine, la fin du colonialisme et l’unité arabe. A ces idéaux s’ajoutait, chez certains, celui d’un socialisme basé sur une réforme agraire, mais aussi sur l’élargissement du secteur public et les nationalisations.

Ajoutons à cela que la présence de l’Union soviétique, et du camp socialiste, aida à asseoir ces mouvements, surtout à la suite de leur arrivée au pouvoir, tant en Egypte (1952) qu’en Irak (1958) ou en Syrie (à la suite de l’échec de l’unité de la bourgeoisie syrienne avec l’Egypte nassériste en 1961). Des relations bilatérales bien solides poussèrent même les théoriciens de l’Union soviétique du temps de Khroutchev, à présenter des thèses concernant la possibilité d’un changement suivant une nouvelle voie appelée « la voie du développement non capitaliste » basée sur la petite bourgeoisie et ses représentants au pouvoir et qui ne nécessitait nullement la présence d’une classe ouvrière ou d’un parti communiste pouvant la représenter… Ce qui aida la nouvelle petite bourgeoisie au pouvoir à liquider ou à interdire les partis communistes dans plusieurs pays, dont l’Egypte ou l’Algérie…

Que se passe-t-il actuellement, dans le Monde arabe, au Maghreb (partie occidentale) comme au Machreq (partie orientale) ?

Comment pouvons-nous évaluer les mouvements de masse qui s’étendent, depuis deux ans déjà sur ce monde ?

Quels sont les défis auxquels les peuples arabes sont soumis et quels enjeux font que les territoires arabes sont de nouveaux le centre d’une possible troisième guerre mondiale où pourraient s’affronter le vieux impérialisme, mené par les Etats-Unis, et les nouvelles puissances capitalistes, appelées aussi puissances émergentes, ayant à leur tête la Russie?

Commençons, d’abord, par préciser que le Monde arabe actuel est en ébullition. Dans tous les pays arabes, se créent des mouvements appelant à la chute des régimes, tant ceux que le colonialisme mit en place ou créa de toutes pièces (monarchies et émirats) que ceux qui naquirent des coups d’Etat nationalistes des années Cinquante et qui, une fois bien assis, oublièrent ce pourquoi ils luttèrent et s’impliquèrent tout aussi bien que leurs adversaires dans la corruption et la dictature…

Ce qui se passe dans notre monde ?

Certains théoriciens bourgeois, proches des vues impérialistes, lui donnent le nom emphatique de « printemps arabe » par analogie à ce qui fut nommé « le printemps de Prague » et à ce qui s’en est suivi jusqu’à l’implosion de l’Union soviétique. Tandis que d’autres, appartenant au monde de la petite bourgeoisie qui disparaît, trouvent dans les soulèvements populaires qui envahissent presque tous les pays arabes un « automne arabe » né du complot impérialiste universel visant à mettre fin au rôle qu’ils peuvent jouer dans la lutte anti impérialiste et anti sioniste et, par suite, à liquider la cause palestinienne et normaliser les relations avec Israël.

Nous pensons que les deux groupes se trompent dans leurs analyses.

Il est vrai que le projet du « Nouveau Moyen Orient » constitue un nouveau complot perpétré par l’impérialisme, un nouveau « Sykes-Picot » visant à imploser le Monde arabe en une multitude de mini Etats se faisant la guerre sur des bases religieuses ou ethniques. Il est vrai aussi que ce projet a enregistré quelques succès en envenimant dans plusieurs pays les dissensions entre Sunnites et Chiites. Cependant, réduire les soulèvements qui ont eu lieu à un simple complot et réduire les peuples en de simples marionnettes que l’on peut bouger comme on veut et quand on veut c’est suivre à l’envers le courant de l’Histoire.

Ce qui se passe dans nos pays constitue un vrai mouvement révolutionnaire, tant par les slogans qu’il développe que par les forces qui le dirigent. Ce mouvement est né de la lutte menée, depuis l’année 1982, par le « Front de Résistance Patriotique Libanaise » que les Communistes ont créé contre l’occupation israélienne, suivi par la première Intifada du peuple palestinien et par les dizaines de milliers de mouvements de masses en Egypte, au Soudan, en Tunisie. Tout cela, et non l’argent saoudien et qatari ou les directives impérialistes constitue la toile de fond de la révolte ouvrière et populaire de Sidi Bouzid, en décembre 2010, et de la révolution du 25 janvier 2011 en Egypte.

Les slogans étaient des slogans de classe basés sur la lutte sociale et nationale en même temps ; ils visaient le changement basé sur la dignité humaine et les libertés démocratiques, tout en stigmatisant l’inféodation des régimes sortant à l’impérialisme et à ses politiques néolibérales. Quant aux forces qui furent à la base de ces mouvements, elles appartenaient, en majorité, à la classe ouvrière, aux marginaux et aux groupes fragilisés de cette classe, chômeurs et intermittents, jeunes en recherche d’un premier emploi et femmes subissant la discrimination sur le lieu du travail tout aussi bien que dans leur foyer.

Il est vrai que les forces de la réaction arabe, tant la grande bourgeoisie que les partis politiques islamistes, tentent de récupérer ou d’occuper le pouvoir. Surtout les islamistes qui s’étaient démarqués de la foule en refusant de participer aux mouvements avant de voir que ceux-ci allaient réussir, et qui avaient brandi la religion comme paravent ; mais, malgré leur succès, tant en Tunisie qu’en Egypte, ils n’ont pas longtemps résisté avant d’être mis à découvert, puisqu’ils utilisent tous les moyens mis à leur portée, la répression sauvage en premier lieu, afin de mater les masses populaires qui font face à leur politique visant à transformer les régimes de ces deux pays en « républiques islamiques » suivant la Charia.

Il nous faudra ajouter que de tels agissements ne nous surprennent pas ; ce qui aurait pu surprendre, c’est que la bourgeoisie arabe, tant laïque que recouverte du manteau de la religion, ne réagisse pas à la perte de ses prérogatives ou que l’impérialisme, les Etats-Unis comme l’Union européenne, surpris par la révolution tunisienne ou par les millions d’Egyptiens qui ont fait face aux sbires de Hosni Moubarak, se laisse faire sans réagir. Surtout que les Etats-Unis pataugeant dans le sable mouvant de l’Irak, étaient obligés de se retirer de ce pays, et que le mouvement de protestation et de révolte avait vite gagné le Bahreïn, le Yémen, la Libye, le Kuweit et l’Arabie saoudite, mettant en péril les gros intérêts des compagnies pétrolières et, surtout, le Nouveau régime mondial, né, il y a vingt ans, à la suite de l’implosion de l’Union soviétique et dominé, jusqu’en 2011, par le seul impérialisme étasunien. Sans oublier, non plus, que ce nouveau régime mondial avait, plus que jamais, besoin de rasseoir son autorité et de mettre fin à la concurrence de la Russie et de la Chine, tant en Afrique qu’au Moyen Orient. Rappelons que le gazoduc Nabuko a mis le feu en Géorgie-Ossétie et qu’il est une des raisons principales des vetos russes.

La guerre menée par l’impérialisme étasunien contre les peuples arabes est, donc, une guerre pour contrôler les sources d’énergie, les routes et les marchés du pétrole et du gaz, tant au Moyen Orient qu’en Afrique, afin d’échapper au triste sort résultant de la crise virulente dans laquelle il se trouve depuis 2002 et qui avait explosé en 2008. La mainmise sur l’Egypte, la Libye, le Yémen, le sud du Soudan (après la division de ce pays) et la tentative de mettre la main sur la Syrie vont dans ce sens. Et, pour y parvenir, il est nécessaire de fomenter une multitude de conflits armés internes et régionaux, dont la base serait la religion, ou ce qui fut appelé le retour à l’histoire des luttes musulmanes intestines afin de recréer les deux « croissants » antagonistes, le chiite et le sunnite, mais aussi de pousser les Kurdes, disséminés dans plusieurs pays de la région à créer leur Etat. C’est pourquoi, nous pensons que la carte du lieutenant – colonel US Ralph Peters, publié en 2006 dans « Armed Force Journal » ne relève pas de l’imaginaire d’un militaire étasunien, tout comme ne l’était pas le contenu du livre de zbigniew Brezinski « Le Grand échiquier » sur les intérêts directs des Etats-Unis en Eurasie et la façon de gérer ces intérêts, surtout au Liban, ventre mou de la Syrie qui constitue, d’après Brezinski, la porte centrale de l’Eurasie.

D’où les agressions israéliennes répétées contre le Liban. Et, d’où les défis immenses que les peuples arabes, les Libanais surtout, doivent résoudre afin de contrecarrer les projets impérialistes tout en sauvant leurs aspirations au changement.

Deux défis essentiels se présentent à nous :

Le premier est de développer le mouvement de résistance anti-impérialiste et antisioniste sur tous les plans, y compris la résistance armée, que le parti Communiste libanais a utilisée depuis la fin des années Soixante, tant aux côtés de la Résistance palestinienne que seul. La création de « La Garde populaire », en 1968, afin de stopper les attaques israéliennes contre le Sud, et des « Forces des partisans », en 1970, a facilité, douze ans plus tard, la naissance du « Front de Résistance Patriotique Libanaise » qui mit fin à l’occupation israélienne d’une grande partie du territoire libanais, depuis Beyrouth et jusqu’au Sud.

Le second est la nécessité de lier le changement intérieur à la résistance généralisée contre les plans impérialistes , vu que les deux sont complémentaires et indissociables. Il est impensable, en effet, de pouvoir instaurer un tel changement démocratique de la société arabe, ou de le consolider, sans mener une lutte bien ciblée contre les projets de l’impérialisme dans la région, surtout ceux se rapportant à la géostratégie et à l’économie. Cette lutte doit aller à la rencontre de celle que mènent les Partis Communistes et Ouvriers sur le plan international afin de faire face à la crise, de contrecarrer les plans de mainmise des grandes puissances capitalistes sur les richesses que recèle notre planète et de mettre fin à la présence de l’OTAN afin d’empêcher les guerres impérialistes.

Dans cet objectif, nous devons, en tant que gauche arabe, consacrer un partie essentielle de notre lutte politique et idéologique à contrer les nouveaux pouvoirs politiques islamistes instaurés et qui sont, en fait, une nouvelle forme de la bourgeoisie, vu que leurs représentants appartiennent à cette classe et que les politiques économiques et sociales, prévues ou adoptées, sont celles que les régimes bourgeois avaient appliquées. Surtout que ces nouveaux pouvoirs ont fait amende honorable en ce qui concerne les accords déjà signés avec Israël et se déclarent prêts à poursuivre les mêmes politiques extérieures que celles adoptées par leurs prédécesseurs.

Il est nécessaire que la gauche arabe s’unisse dans un Front de lutte ayant un programme politique, économique, social et idéologique bien défini. C’est ce qui a guidé la création de la « Rencontre de la gauche arabe » qui a tenu trois conférences à Beyrouth et qui regroupe déjà plus de 24 partis œuvrant dans dix pays arabes. Il est vrai qu’une certaine dissension continue à exister entre ces partis, surtout en ce qui concerne la vision de l’avenir et les politiques à suivre sur le plan arabe. Cependant de grands pas ont pu être faits, tant sur le plan des priorités que sur celui de l’organisation d’actions communes ou la lutte pour le socialisme.

Il est vrai que rien n’est encore acquis, mais agir quand il faut peut raccourcir le chemin du changement.

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   Posté le 25-09-2012 à 13:23:15   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Sur la blog Vive la révolution ! :

La RTBF brise un nouveau tabou sur la Syrie


Voici une émission de la RTBF (télé belge) qui dénonce les camps d'entraînement des prétendus « rebelles "syriens" » en Turquie et le ras-le-bol de la population turque vis-à-vis de la complicité de leur gouvernement avec les Amerloques dans leur guerre contre la syrie .

L'article est accompagné d'une vidéo où l'hostilité de la population turque contre le bellicisme d'Ankara est très claire.


Edité le 25-09-2012 à 13:35:10 par Xuan




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Sur solidarite-internationale-pcf :

Agression impérialiste contre la Syrie : l' « opposition » accusée de crimes par les ONG et les organismes de l'ONU chargés de la défense des droits de l'Homme




Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/


Le Haut commissariat aux droits de l'Homme des Nations unies, Human Rights Watch (HRW) et le rapporteur de la commission d'enquête de l'ONU pour la Syrie admettent que l' « opposition syrienne » commet toutes sortes d'atrocités dans la campagne pour renverser le gouvernement de Bachar el-Assad.

S'adressant au Conseil des droits de l'Homme, Navi Pillay, qu'on ne peut guère soupçonner de sympathies pour le gouvernement syrien, a dénoncé le fait que « les groupes anti-gouvernementaux utilisent des mineurs comme soldats » , un crime qui s'ajoute au « recours à des franc-tireurs qui tirent sur des civils » et les « tortures, détentions arbitraires et exécutions sommaires » , des pratiques qui, insiste la responsable, sont constatées également du côté du gouvernement.

Pillay n'avait jamais admis officiellement les atrocités commises par les terroristes en Syrie. Ses déclarations – qui insistent également sur des accusations réitérées de bombardements contre les civils, supposément perpétrés par les autorités de Damas – sortent après que le rapporteur de la Commission de l'ONU pour le pays, Paulo Pinheiro, a lancé une mise en garde contre la progression exponentielle des « violations flagrantes des droits de l'Homme, en nombre, rythme et intensité » .

Dans son rapport, Pinheiro a confirmé également la présence « croissante et alarmante » de combattants islamistes étrangers parmi les miliciens et les a accusé de radicaliser le conflit.

Dans la même veine, Human Rights Watch a accusé les bandes armées de torturer et d'exécuter les prisonniers, en donnant les exemples de plus d'une dizaine de cas documentés à Idleb, Alep, Latakia.

Pinheiro et Pillay défendent l'idée que le Conseil de Sécurité adopte une position interventionniste en Syrie, dont l'objectif, disent-ils, serait de mettre un terme au conflit, une position à laquelle la Russie et la Chine ont opposé leur veto.

Moscou et Pékin exigent d'abord que les puissances impérialistes cessent de soutenir les insurgés. Le fait est que toutes les semaines des éléments se font jour attestant de ce soutien.

Ces derniers jours, l'armée du Liban a annoncé la confiscation d'une nouvelle livraison d'armes destinée aux mercenaires syriens. Par ailleurs, sont parvenus entre les mains de l' « opposition » 400 tonnes d'équipement lourd, a affirmé ce vendredi 14 septembre le quotidien britannique Times . Parmi ces armes lourdes, des missiles sol-air et des lance-roquettes provenant de Libye.

Le trafic se produit via la Turquie, où, selon un ancien responsable de la CIA, Philip Giraldi, dans un entretien à un quotidien turc, se trouveraient des agents secrets nord-américains, français, allemands, britanniques chargés de soutien les groupes armés.

Une partie de leur mission est de trier les candidats au mercenariat, des candidats qui pourraient augmenter significativement si se confirmerait l'accord secret signé récemment entre les Etats-unis, l'Arabie saoudite et un seigneur de guerre yéménite pour le transfert de milliers de djihadistes pour la Syrie.

Source: Avante, organe du Parti communiste portugais

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   Posté le 01-10-2012 à 23:05:54   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

source


Le seul succès de l’offensive ASL à Alep: l’incendie du souk






L’OSDH indique ce dimanche matin – et là on peut le croire – que des combats ont eu lieu toute la nuit à Alep, notamment dans le quartier de Bab al-Nayrab, à la lisière sud de la ville, où les rebelles ont tenté de menacer un aérodrome militaire, base de départ d’hélicoptères.

Mais, même chez les propagandistes pro-ASL de l’OSDH and co, il n’est déjà plus question de la « grande offensive décisive » rebelle contre Alep, annoncée jeudi soir. Celle-ci s’est traduite vendredi et samedi par de attaques de bandes dans différents quartiers, que l’armée affirme avoir toutes enrayées, et dont des porte-parole de l’insurrection eux-mêmes ont reconnu l’échec global.

Sana évoque la destruction dans le quartier de Boustan al-Bacha (nord) la destruction (samedi soir ?) d’un minibus et de six pick-up rebelles, l’opération étant intervenue près de l’institut sportif du quartier. Trois autres véhicules et leurs équipages ont été mis hors de cause au rond-point de Jandoul.

Dans les environs d’Alep, une troupe rebelle a été décimée dans une opération de l’armée à Cheikh Souleyman, entre Qobtane al-Jabal et Darat Izza. A l’ouest d’Alep, le village de Balah a été le théâtre d’un accrochage qui a laissé plusieurs insurgés sur le carreau.

Le souk historique d’Alep incendié par les rebelles


Les médias français ont montré samedi soir et dimanche matin des images de l’incendie du souk d’Alep, au coeur de la Vieille ville, en omettant de préciser qui étaient les responsables. De nombreuses échoppes en bois ont ainsi été détruites au cours de la nuit de vendredi à samedi. D’après un contact, l’incendie de ce patrimoine non seulement commercial mais historique d’Alep – d’ailleurs classé au patrimoine mondial de l’UNESCO – fait toujours rage par endroits samedi.
Voici des images de l’incendie du souk et des ses auteurs :
http://www.youtube.com/watch?v=RQMIIwcpm6A&feature=plcp
http://www.youtube.com/watch?v=oRfbzxUPlS4&list=UUl8vl_4fh9K8uUODNOsMt3Q&index=4&feature=plcp

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   Posté le 01-10-2012 à 23:09:42   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Syrie/Alep : le chef de l'ASL, assiégé!


Source radio francophone iranienne IRIB

IRIB- Selon certaines sources turques, Riyad al-Asaad, le commandant en chef de l'Armée Libre de Syrie et ses forces sont assiégés, dans la ville d'Alep.
Ces sources font également état de l'arrestation éventuelle de Al-Asaad, par les soldats de l'armée nationale. "Le fait que Al-Assad soit pris au piège inquiète, grandement, les commandants de l'armée turque, et ils pensent même envoyer des hélicoptères, pour le sauver"!
Toujours, selon cette source, des officiers des pays du golfe Persique sont, en Turquie, pour étudier l'envoi d'hélicoptères.
La Turquie a décidé d'expulser l'ASL de son territoire, après de vives protestations, au sein des milieux politique et de l'opinion publique turque.
Et c'est, sans doute, en ce sens, qu'Al-Asaad se trouve, à Alep.
Selon Al-Diyar, trente officiers de l'ASL viennent de faire défection et de demander refuge au Nord du Liban.

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   Posté le 08-10-2012 à 09:10:37   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Source


Entretien avec le secrétaire-général du Parti communiste syrien : « Le gouvernement Assad est anti-impérialiste, mais sa politique capitaliste a constitué un terreau pour la rébellion »




Entretien avec le secrétaire-général du Parti communiste syrien Ammar Bagdache
« Le gouvernement Assad est anti-impérialiste, mais sa politique capitaliste a constitué un terreau pour la rébellion »


Traduction par Jilata pour Le grand soir reprise par http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/


Ernesto Gómez Abascal : Comment le Parti Communiste de Syrie (PCS) juge t-il le gouvernement de Bachar Al Assad ?

Ammar Bagdache : Pour le Parti Communiste de Syrie, c’est un gouvernement patriotique, anti-impérialiste et antisioniste, malgré qu’il applique un modèle économique clairement capitaliste. Même si le Parti Baas, qui était et est toujours la force dirigeante du gouvernement, a proclamé le socialisme arabe en Syrie, il n’est pas socialiste au sens marxiste du terme. Cependant, le PCS fait partie du Front Progressiste composé aujourd’hui de 10 partis.
Nous avons un ministre dans le gouvernement et nous considérons, qu’à ce niveau du parcours, c’est la meilleure option. Nous sommes et nous avons toujours été disposés à améliorer le système. En 2005 nous nous sommes opposés à des changements calqués sur le modèle néolibéral, nous avons la preuve aujourd’hui qu’ils ont été le terreau d’une catégorie marginale que l’opposition armée a su s’attirer. Des erreurs ont été commises, maintenant il faut les corriger.

EGA : Y a-t-il des forces et des partis de gauche parmi ceux qui combattent pour renverser le gouvernement de Bachar Al Assad ? Face au gouvernement actuel, existe-t-il une alternative de gauche ?

AB : Quelques personnes qui étaient de gauche, y compris des marxistes, vivent à l’extérieur du pays depuis pas mal de temps, mais elles ont changé. Certains avaient fait de la prison en Syrie, aujourd’hui ils ont renoncé au marxisme, plusieurs ont même rejoint les Frères Musulmans, d’autres sont devenus les agents des monarchies du Golfe.
En Syrie, il y a des gens qui se considèrent de gauche et qui veulent des changements et des réformes, mais ce sont des individualités, pas des partis ou des forces politiques organisées, ils sont tout de même opposés à l’intervention étrangère. Le gouvernement que nous avons en Syrie a une position constructive pour réaliser des changements importants, ils commençaient à être adoptés mais l’intervention armée étrangère empêche, pour le moment, leur mise en application normale.
Si le gouvernement actuel venait à être renversé, la seule éventualité serait la prise du pouvoir par les Frères Musulmans, ce qui constituerait un grand bond en arrière pour un peuple qui, depuis pas mal d’années, bénéficie d’un système laïque moderne, ne connait pas le sectarisme et n’a jamais vécu avec de telles tensions. Mais nous sommes optimistes, même si la lutte dure encore un certain temps, nous sommes certains qu’ils ne pourront pas nous vaincre.

EGA : Sur la situation militaire, comment voyez-vous la suite ?

AB : Plus le temps passe, plus il est clair qu’ils ne pourront pas nous vaincre. Ils [l’opposition armée, NdT] n’ont pu prendre le contrôle d’aucune ville importante, malgré leur plan initial et l’arrivée de milliers de mercenaires extrémistes et salafistes, assistés des services spéciaux US et leurs alliés de l’OTAN qui travaillent depuis la Turquie, pays avec qui nous partageons une longue frontière. Le Qatar et l’Arabie saoudite leur apportent également le soutien économique et militaire. Bien sûr, notre gouvernement est soutenu par la majorité de la population. Les forces armées de la nation et les milices populaires restent unies et en ordre combatif. Malgré la situation compliquée dans laquelle se trouve le pays, les institutions fonctionnent.

EGA : Pensez-vous qu’en Libye, il y avait la possibilité de soutenir quelque force révolutionnaire ou progressiste pour une alternative au gouvernement de Kadhafi ?

AB : Le cas de la Libye est totalement différent à celui de la Syrie. Même si le peuple libyen jouissait du meilleur niveau de vie d’Afrique, avec le PIB par habitant le plus important, la personnalité de Kadhafi était très contestée, il était très incohérent dans ses positions et il a souvent abusé de méthodes anticommunistes. Il s’était réconcilié avec l’occident, mais il n’existait ni parti ni aucune force organisée connue, avec un programme révolutionnaire, progressiste ou anti-impérialiste, qui aurait pu recevoir un soutien en tant qu’alternative au gouvernement de Kadhafi.
Le positionnement approprié des révolutionnaires était de laisser les libyens résoudre leurs problèmes et s’opposer par tous les moyens à l’intervention de l’alliance impérialiste et la réaction arabe. Notre parti n’avait aucune sympathie pour Kadhafi, mais c’est l’OTAN qui l’a renversé et non le peuple libyen. Aujourd’hui, le gouvernement installé à Tripoli est assujetti aux intérêts des impérialistes.

EGA : Comment le PCS caractérise t-il le Hezbollah et l’Iran, un parti et un pays à caractère islamique ?

AB : Nous voyons qu’ils maintiennent des positions patriotiques, contre l’impérialisme et le sionisme, par conséquent ils sont des alliés. Le Hezbollah au Liban dirige un mouvement dans lequel participent aussi des partis et des organisations chrétiennes, sunnites et même marxistes. Il y a des musulmans de sensibilités politiques différentes et notre parti, part du principe qu’avec la situation actuelle dans la région, la place d’une force politique est d’être du côté des intérêts du peuple, d’être anti-impérialiste et antisioniste. C’est pourquoi nous considérons Hassan Nasrallah, le leader du Hezbollah, comme étant un véritable révolutionnaire.

EGA : Pensez-vous qu’un parti ou une force de gauche puisse parvenir au pouvoir dans un pays de la région ?

AB : Nous n’écartons pas cette possibilité, cela dépend des masses, du peuple. En 1958, je crois que peu de gens dans le monde avait prévu qu’une révolution allait triompher à Cuba, et deux ans plus tard qu’elle proclamerait le socialisme. Le rôle d’un leadership est également très important et on ne peut pas l’exclure totalement.

EGA : Le président égyptien Mohammed Mursi, des Frères Musulmans, a tenu un discours, lors de la dernière assemblée générale de l’ONU il y a quelques jours, qui semble montrer que ce grand pays est en train de reprendre la main sur sa politique extérieure. Qu’en pensez-vous ?

AB : Je pense qu’il agit selon la volonté des masses, du peuple égyptien qu’il ne peut ignorer. Ce qu’il déclare ne doit pas faire plaisir aux USA et encore moins à Israël. Il est possible que Mursi travaille à redonner à l’Égypte le leadership du monde arabe. De plus, il est impossible d’être plus grande marionnette de l’impérialisme que Moubarak, ce serait très difficile. À l’Assemblée Générale de l’ONU, s’il a déclaré qu’il était opposé à une intervention extérieure contre mon pays, c’est parce qu’il a vu que le peuple syrien organise la résistance contre l’agression que lui soumettent l’occident et les pays du golfe, cela peut influer ses positions. Il faudra voir par la suite s’il maintient une ligne contraire aux USA et Israël.

EGA : Quelle devrait être la position de la gauche internationale, des révolutionnaires, par rapport à l’intervention manifeste de l’impérialisme et la réaction arabe pour produire des changements de régime ?

AB : Notre parti estime que les forces révolutionnaires et progressistes internationales doivent soutenir les gouvernements et les partis anti-impérialistes et antisionistes face à l’agression de la réaction, de l’impérialisme avec sa politique interventionniste et d’ingérence qui transgresse les lois internationales. De nos jours, c’est cela qui caractérise une position de principes et révolutionnaire.
On ne peut se réclamer de gauche ou se dire progressiste et révolutionnaire et en même temps adhérer à ce que disent et font les Hillary Clinton, les monarques corrompus du Golfe et les dirigeants de l’OTAN.

Ernesto Gómez Abasca est écrivain et journaliste cubain, ex-ambassadeur dans différents pays du Proche-Orient.

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   Posté le 08-10-2012 à 10:31:29   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

les forces marxistes arabes se déchirent à propos de la syrie,cf un article du "diplo" d il y a un ou deux mois.

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Xuan
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   Posté le 12-10-2012 à 09:01:51   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Sources :
Réseau Voltaire
Le Grand Soir

Syrie : l’Otan vise le gazoduc


par Manlio Dinucci

C’est en géographe que Manlio Dinucci examine la guerre en Syrie : le déploiement des forces de l’Otan et la coalition ad hoc que l’Alliance a formée, et surtout le mobile stratégique. Le véritable enjeu du conflit n’est pas le changement de régime, mais la fermeture du débouché méditerranéen pour le gaz iranien et le contrôle des réserves de gaz syriennes.

10 OCTOBRE 2012


La déclaration de guerre, aujourd’hui, n’est plus d’usage. Pour faire la guerre il faut par contre encore trouver un casus belli . Comme le projectile de mortier qui, parti de Syrie, a fait 5 victimes en Turquie. Ankara a riposté à coups de cannons, tandis que le parlement a autorisé le gouvernement Erdogan à effectuer des opérations militaires en Syrie. Un chèque en blanc pour la guerre, que l’Otan est prête à encaisser.

Le Conseil atlantique a dénoncé « les actes agressifs du régime syrien à la frontière sud-orientale de l’Otan » , prêt à déclencher l’article 5 qui engage à assister avec la force armée le pays membre attaqué. Mais déjà est en acte le « non-article 5 » —introduit pendant la guerre contre la Yougoslavie et appliqué contre l’Afghanistan et la Libye— qui autorise des opérations non prévues par l’article 5, en dehors du territoire de l’Alliance.

Éloquentes sont les images des édifices de Damas et Alep dévastés par de très puissants explosifs : œuvre non pas de simples rebelles, mais de professionnels de la guerre infiltrés. Environ 200 spécialistes des forces d’élite britanniques SAS et SBS —rapporte le Daily Star — opèrent depuis des mois en Syrie, avec des unités étasuniennes et françaises. La force de choc est constituée par un ramassis armé de groupes islamistes (jusqu’à hier qualifiés par Washington de « terroristes » ) provenant d’Afghanistan, Bosnie, Tchétchénie, Libye et autres pays. Dans le groupe d’Abou Omar al-Chechen —rapporte l’envoyé du Guardian à Alep— les ordres sont donnés en arabe, mais doivent être traduits en tchétchène, tadjik, turc, en dialecte saoudien, en urdu, français et quelques autres langues.

Munis de faux passeports (spécialité de la CIA), les combattants affluent dans les provinces turques d’Adana et du Hatay, frontalières de la Syrie, où la CIA a ouvert des centres de formation militaire. Les armes arrivent surtout par l’Arabie saoudite et le Qatar qui, comme en Libye, fournit aussi des forces spéciales. Le commandement des opérations se trouve à bord de navires Otan dans le port d’Alexandrette. Pendant ce temps, sur le Mont Cassioum, au bord de la Syrie, l’Otan construit une nouvelle base d’espionnage électronique, qui s’ajoute à la base radar de Kisecik et à celle aérienne d’Incirlik.

À Istanbul a été ouvert un centre de propagande où des dissidents syriens, formés par le Département d’État US, confectionnent les nouvelles et les vidéos qui sont diffusées par des réseaux satellitaires. La guerre de l’Otan contre la Syrie est donc déjà en acte, avec le motif officiel d’aider le pays à se libérer du régime d’Assad. Comme en Libye, on a fiché un coin dans les fractures internes pour provoquer l’écroulement de l’État, en instrumentalisant la tragédie dans laquelle les populations sont emportées.

Le but est le même : Syrie, Iran et Irak ont signé en juillet 2011 un accord pour un gazoduc qui, d’ici 2016, devrait relier le gisement iranien de South Pars, le plus grand du monde, à la Syrie et ainsi à la Méditerranée. La Syrie où a été découvert un autre gros gisement près de Homs, peut devenir un hub de couloirs énergétiques alternatifs à ceux qui traversent la Turquie et à d’autres parcours, contrôlés par les compagnies étasuniennes et européennes. Pour cela on veut la frapper et l’occuper.

C’est clair, en Turquie, pour les 129 députés (un quart) opposés à la guerre et pour les milliers de gens qui ont manifesté avec le slogan « Non à l’intervention impérialiste en Syrie » .

Pour combien d’Italiens est-ce clair, au parlement et dans le pays ?

Manlio Dinucci
Traduction
Marie-Ange Patrizio
Source
Il Manifesto (Italie)

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   Posté le 13-10-2012 à 14:31:21   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

le pire est que,selon le journal "le monde",tel aviv était pret,avant le déclenchement de l insurrection syrienne en 2011,à rendre le plateau du golan a damas.de plus,la sécularisation progressive des etats unis,où les libre penseurs veulent supprimer la référence a la religion et etre plus souples vis a vis de l avortement,par exemple,amoindrira l influence des néoconservateurs qui défendent l entité sioniste jusqu au bout.bientot,israel sera forcé à faire des concessions pour ne pas etre entrainé dans un déluge de feu-et de sang-avec le hezbollah,soutenu par teheran,bagdad et damas.-"l arc chiite"du moyen orient.


Edité le 13-10-2012 à 20:06:37 par marquetalia




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Xuan
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   Posté le 20-10-2012 à 12:59:54   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Conférence de presse de Hugo Chavez :
en vidéo sa réponse sur la Syrie.

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   Posté le 08-11-2012 à 21:17:06   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

La solution chinoise


par Thierry Meyssan

Il y a bien une solution pour la paix en Syrie. Il suffit de vouloir y parvenir. Yang Jiechi a imaginé un moyen de contourner l’hostilité de la France à la mise en application de l’accord de Genève.




L’envoyé spécial de l’ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, et le ministre chinois des Affaires étrangères, Yang Jiechi.


La trêve qui devait marquer les célébrations de la fête musulmane de l’Aïd a été largement violée en Syrie. Le gouvernement avait pris soin de couper les principaux axes routiers pour s’assurer que d’éventuels incidents restent isolés et ne puissent pas faire tâche d’huile. Peine perdue : de nombreuses brigades de l’Armée syrienne libre (ASL) ont reçu des ordres de leurs sponsors pour lancer de nouvelles attaques, auxquelles l’Armée arabe syrienne n’a pas manqué de répondre. En définitive, si certaines régions ont pu bénéficier de quatre jours d’accalmie, le bilan au niveau national est particulièrement décevant.

Selon l’endroit où l’on habite, on considère donc cette trêve comme une réussite ou un échec. Au plan diplomatique, elle permet cependant d’évaluer les difficultés que rencontreront des forces de paix, lorsque le Conseil de sécurité décidera d’en déployer. La première, c’est l’absence d’interlocuteur représentatif de l’ASL ; la seconde, c’est la mauvaise foi de la France.

L’ASL est composé de très nombreux groupes armés qui ont chacun leur logique propre. L’ensemble est censé obéir à un commandement implanté sur une base de l’OTAN en Turquie. Mais ce n’est plus le cas depuis qu’une vive concurrence oppose les sponsors français, qatari, saoudien et turc. Chacun consacre plus d’efforts à étendre son influence au détriment de celle de ses alliés qu’à renverser le régime. Les brigades de base obéissent à celui qui les finance directement et ne tiennent plus compte de la coordination OTAN. En outre, malgré les déclarations, il n’y a jamais eu de lien de subordination entre les conseils politiques qui se réunissent dans les salons à Paris, à Istanbul et au Caire, et les combattants en Syrie.

Les leaders occidentaux ne cessent de réclamer l’unification du commandement de l’ASL, mais en réalité, ils la redoutent. Car si elle permettrait de disposer d’un interlocuteur pour faire la paix, elle discréditerait les conseils politiques à l’étranger et s’imposerait à leur place. On ne pourrait plus cacher alors la véritable nature de cette pseudo « révolution » : aucun groupe armé ne s’est battu pour la démocratie, et la grande majorité d’entre eux entend imposer une dictature religieuse sunnite.

Un « Commandement central des Conseils révolutionnaires syrien » vient d’être créé à Idlib. Environ 80 % des forces de l’ASL l’ont rejoint. Il reconnaît comme chef spirituel le cheikh Adnan al-Arour qui a prononcé un discours pour l’occasion. Lisant un texte modéré, dont le style est très éloigné de ses prédications habituelles, il a félicité son auditoire de la création du Commandement militaire central, il a appelé les trois conseils politiques rivaux à l’étranger à s’unir, et il a appelé à la constitution d’un Conseil législatif. Il s’agit bien entendu du transfert du pouvoir législatif à des religieux, dont il accepterait humblement d’être le chef, pour imposer la charia. Au passage, il a rappelé que l’objectif premier de la « révolution » est de renverser non pas les institutions, mais les principes du régime, c’est-à-dire la laïcité et le nationalisme arabe.


Le chef spirituel de l’ASL, le cheikh Adnan al-Arour


A ce stade, il faut observer que si l’ASL comprend très peu de combattants syriens, elle est soutenue par plusieurs millions de civils, notamment dans le Nord du pays. Or, dans les manifestations organisées ici et là, jamais les foules n’ont brandi de portraits de leaders politiques en exil (Burhan Ghalioum, Abdulbaset Sieda, etc.), mais souvent elles ont scandé le nom du cheik Al-Arour. Surtout elles ont repris ses slogans, comme « Les chrétiens à Beyrouth ! les alaouites au tombeau ! ». Les Syriens qui soutiennent l’ASL ne veulent pas d’une démocratie, mais réclament une dictature à la saoudienne, épurant le sunnisme de ses soufis et réprimant toutes les minorités religieuses.

Pour réussir, la trêve aurait due être négociée par l’envoyé spécial des secrétaires généraux de l’ONU et de la Ligue arabe, Lakdhar Brahimi, avec le cheik Adnan Al-Arour. Mais une telle rencontre aurait marqué la fin du rêve de « printemps arabe » et mis en évidence que l’Occident finance et arme le sectarisme religieux le plus extrémiste.

Le second obstacle que rencontrera le Conseil de sécurité pour déployer une force de paix, c’est le jusqu’au-boutisme français. Paris bloque la mise en œuvre de l’accord signé le 30 juin à Genève. Le texte rédigé par Kofi Annan est volontairement vague sur certains points, de sorte que les grandes puissances ont pu le signer et remettre à plus tard la résolution des contradictions restantes. Depuis, Washington, Moscou et Pékin se sont accordés. Paris persiste à faire bande à part.

La question est de savoir quelle opposition syrienne est légitime pour participer à une transition politique, et en quoi consiste cette transition. Pour la France, c’est évidemment le Conseil national syrien dont les membres sont hébergés à Paris et abondamment subventionnés qui doivent former le noyau dur du prochain gouvernement. Tandis que pour Moscou et Pékin, les politiciens qui ont soutenu l’action armée et appelé à l’intervention étrangère sont indignes de leur patrie. Seuls les opposants qui ont défendu l’indépendance de leur pays et la souveraineté de leur peuple sont légitimes. Pour la France, il s’agit d’organiser une transition entre une Syrie gouvernée par Bachar el-Assad (sans Total) et une Syrie sans el-Assad (mais avec Total). Tandis que pour Moscou et Pékin, la transition, c’est passer de l’actuelle situation de division et de guerre civile à l’unité nationale et à la paix. De son côté, Washington est prêt à des concessions pourvu qu’on en finisse vite et que l’on évite l’embrasement régional.

Tirant les leçons du cessez-le-feu de l’Aïd, la Chine vient de proposer une solution originale. Au lieu de présenter un plan par étape politique, elle imagine de régler le problème région par région. Ce procédé permettrait d’inverser le processus actuel d’extension du conflit et, au contraire, de réduire les zones de guerre. Il est dans l’intérêt de tous, mais heurte frontalement la stratégie française : à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, le président François Hollande a réclamé un mandat du Conseil de sécurité sur les « zones libérées ». Paris rêve avec nostalgie du mandat que la SDN [1] lui octroya pour légaliser sa conquête de la Syrie (1920-1946). D’ores et déjà, n’est-il pas parvenu à faire adopter le drapeau de la colonisation par les « révolutionnaires » ?

Prononçant un discours à l’université nationale de Singapour, Kofi Annan a souligné que la responsabilité des événements actuels incombe à certains Etats occidentaux : ils ont détourné le mandat du Conseil de sécurité pour protéger la population libyenne en une opération pour changer le régime d’el-Kadhafi. Aujourd’hui, ils refusent de condamner le terrorisme et poussent au martyre de la population syrienne en espérant trouver ainsi une occasion de renverser le régime des el-Assad.

Thierry Meyssan
Source
Tichreen (Syrie)

[1] La Société des Nations, organisation internationale créée par le traité de Versailles en 1919. Elle fut remplacée en 1945 par l’Organisation des Nations unies.

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