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 Manoeuvres de subversion au sud de la Méditerranée

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marquetalia
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   Posté le 09-07-2012 à 18:14:24   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

le fait est que les relations ankara-tel aviv sont au point mort depuis l attaque de la flotille de gaza,ce qui exclut toute agression turque contre la syrie-l entité sioniste occupe,a annexé et colonise le plateau du golan depuis 1967,et tirerait profit d un renversement d assad.
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   Posté le 09-07-2012 à 19:22:27   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

selon l islamologue thomas pierret,citant son article paru dans le mardi 3 juillet 2012,"syrie,possible succès des rebelles",al-qaeda est marginale,alors que les frères musulmans sont par contre majoritaires de la dite"armée syrienne libre".la victoire de leurs homologues en egypte sera donc -paradoxalement-bénéfique pour le camp impérialiste.
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   Posté le 09-07-2012 à 19:24:31   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

il fallait lire "paru dans le monde du 3 juillet".
marquetalia
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   Posté le 09-07-2012 à 20:18:01   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

la victoire de morsi en égypte va t elle servir de pretexte a l entité sioniste pour s approprier le sinai et le canal de suez-pour réaliser la prétendue prophétie du talmud-?
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   Posté le 09-07-2012 à 20:22:26   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

les vieux fous qui ont participé a la campagne de suez aux cotés des rosbeefs et des sionistes jubileront,cette fois l u.r.s.s n explique plus,contrairement a l époque de 1956,et depuis les usa,qui appuyaient a l époque les saoudiens et surtout le shah d iran,sont a 100 % du coté d israel,leur principal allié.
marquetalia
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   Posté le 09-07-2012 à 20:28:15   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

une annexion du sinai et de suez par l entité sioniste,un génocide a gaza-cf.ghetto de varsovie-seront ils absouts par francois hollande?
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   Posté le 09-07-2012 à 20:34:23   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

et dire que le "communiste" pierre laurent parlait d "espoir" lors de l élection de francois hollande complice du "eretz israel".
marquetalia
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   Posté le 09-07-2012 à 20:40:46   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

"nos" intellectuels bidons BHL et consort agitent constamment l épouvantail d une prétendue "destruction d israel" par l iran,omettant l inverse;et si l entité sioniste lancerait des missiles nucléaires sur le caire,beyrouth,teheran?les généraux israéliens s en sortiront,le tribunal pénal international de la haye s en lavera les mains,comme ponce pilate lors de la crucifixion du christ-dont des disciples peuvent etre victimes par israel,surtout en egypte et au liban.
Xuan
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   Posté le 13-07-2012 à 00:28:04   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

SYRIE : L'INCROYABLE AVEU DU SOCIALISTE LAURENT FABIUS, MINISTRE FRANCAIS DES AFFAIRES ETRANGERES QUI N'A RIEN A ENVIER A SON PREDECESSEUR UMP ALAIN JUPPE


Selon les déclarations du ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, les grandes puissances préparent déjà l'après El Assad. Elles ont même réfléchi à trouver un successeur au président syrien, au mépris de la souveraineté du peuple. Pierre Levy «se frotte les yeux».


Syrie : L’incroyable aveu de Laurent Fabius


Auteur Pierre Lévy

Chaussures, bagages et valises de luxe. Voilà quelques-uns des articles que les Vingt-sept ont placés sous embargo à travers la énième vague de sanctions contre Damas. On aurait presque envie d’en rire (on avait en effet cru comprendre que les dirigeants européens souhaitaient la fuite du président syrien) si la situation n’était si tragique. Cette énumération surréaliste (figurent également cigares, caviar, eau de vie et bijoux…) illustre l’insondable suffisance qui domine à Bruxelles, où l’on semble considérer Bachar el-Assad comme une marionnette s’accrochant au pouvoir pour le plaisir de «massacrer son propre peuple» entre deux orgies.

En tout cas, on peut être rassuré sur un point : la propagande de guerre n’a rien perdu de son allant. Ainsi la BBC (modèle de rigueur journalistique, dit-on) a-t-elle mis à la une de son site la photo d’un massacre syrien… prise quelques années plus tôt en Irak. Quant à la tuerie d’Houla – des familles entières achevées à l’arme blanche – qui a été présentée comme un «tournant dans l’horreur» , ses auteurs ne semblent pas être les affidés du président, mais bien ses adversaires armés ; c’est en tout cas ce qu’indiquent les indices et témoignages recueillis par un reporter chevronné, et publiés dans le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung , qui ne passe pas pour être un suppôt du président Assad.

Le régime de ce dernier serait-il alors blanc comme neige ? Certes non. Mais cela est l’affaire du peuple syrien, qui semble loin d’être majoritairement acquis à l’opposition. En réalité, les souffrances de celui-ci sont bien la dernière des préoccupations des chancelleries : celles-ci tentent de déstabiliser la Syrie afin d’affaiblir l’Iran, contre qui l’étranglement économique vient de monter d’un cran. Pour l’heure, une intervention armée directe n’est pas à l’ordre du jour : Moscou et Pékin semblent cette fois décidés à garantir le principe de non-ingérence, seul fondement d’un ordre international qui ne soit pas la loi du plus fort. Et quand bien même ce verrou sauterait, il n’est pas certain qu’une invasion soit envisagée avec enthousiasme par les alliés atlantiques, tant le terrain est miné. Ce qui n’empêche nullement les livraisons d’armes occidentales, ainsi que la présence de forces spéciales (notamment sous couvert qatari et saoudien) aidant les rebelles armés, qui multiplient les attentats.

«UN POUVOIR DOIT AVOIR UN SUCCESSEUR»

Le ministre français des Affaires étrangères assume un soutien officiel à la rébellion, confirmant en la matière la parfaite continuité entre les deux locataires successifs de l’Elysée. Mais Laurent Fabius ne s’en tient pas là. Appelant à ce que «le tyran (soit) dégagé au plus tôt» , il a précisé au micro de France Inter : «un pouvoir doit avoir un successeur ; donc il y a des discussions très précises et très difficiles» . On se frotte les yeux : pour la première fois ouvertement, un responsable avoue que les grandes puissances entendent non seulement abattre un régime, mais choisir qui le remplacera. Le plus extraordinaire est qu’une telle déclaration soit passée quasiment inaperçue, comme s’il s’agissait d’une chose finalement très naturelle.

Après tout, n’étaient-ce pas déjà Bruxelles, Berlin et Paris qui avaient organisé la mise à pied de l’Italien Berlusconi et du Grec Papandréou, puis nommément introduit leurs successeurs ? Plus discrètement, un double règlement européen (baptisé «pack de deux» ) est actuellement en discussion entre le Conseil et le parlement européens, qui permettrait de placer directement sous tutelle (et sans son aval) un pays qui se montrerait incapable d’ «assainir» suffisamment ses finances publiques. La banalisation, en quelque sorte, de l’expropriation politique que subissent Grecs, Portugais et Irlandais.

La raison d’être des empires a toujours été d’imposer leurs choix. En cette ère postmoderne, les armes, selon les circonstances, sont celles des services spéciaux ou de l’Otan ; ou bien de la BCE, de la Commission et du FMI.

On n’en a décidément pas fini avec les derniers des Troïkans


Sources :
Marianne2.fr - article intégral
Al Manar
J. Tourtaux

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contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit
Xuan
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   Posté le 19-07-2012 à 13:57:39   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Le Quotidien du Peuple publie l'article de Ren Yaqiu :
Le « modèle libyen » va t-il se reproduire en Syrie ?


Alors que la crise syrienne s'aggrave jour après jour, le Président russe Vladimir Poutine a, lors de la réunion des ambassadeurs russes qui s'est tenue le 9 juillet, prononcé un discours d'une grande fermeté, disant qu'il était hors de question de voir le « modèle libyen » se répéter en Syrie. Les paroles prononcées par l'homme fort de Moscou sonnent fort et clair. Remarquons également au passage l'envoi en Méditerranée d'une petite escadre de six navires de guerre, venant des flottes du Nord, de la Baltique et de la Mer Noire, pour une « mission d'entraînement ». Quand on sait que deux navires de guerre de l'US Navy croisent aussi en Méditerranée pour des « exercices » et que la destination des navires russes est la base navale syrienne de Tartous, on comprendra aisément qu'il n'y a là aucune matière à plaisanterie. Il est clair que ces exercices, menés en coopération avec la Syrie et qui ont commencé le 7 juillet, sont une façon pour la Russie de montrer ses muscles.

Chacun sait qu'il n'y a pas si longtemps une très médiatique Assemblée Générale des Amis de la Syrie s'est tenue à Paris, à laquelle une centaine de pays et d'organisations régionales ont participé. Lors de la réunion, la Secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton n'a pas manqué de resservir à nouveau le refrain éculé de « Bachar el Assad doit partir », et menacé sans vergogne la Russie et la Chine, disant que « ceux qui se tiendront aux côtés du régime syrien devront en payer le prix ». On ne saurait être plus clair pour manifester son désir d'hégémonie...

Mais, un peu partout dans le monde, nombreux sont ceux qui se refusent à manger de ce pain-là. Le porte-parole du Ministère chinois des Affaires Etrangères a ainsi marqué son opposition aux propos de Mme Clinton, et de son côté Vladimir Poutine s'est montré extrêmement critique envers la manière de l'Occident, conduit par les Etats-Unis, d'« exporter la démocratie » à coups de bombes et de missiles. Et, en réponse aux propos de la Secrétaire d'Etat américaine, la Russie a envoyé des navires de guerre en Méditerranée, avertissant les pays occidentaux et leurs agents de ne pas agir de façon trop inconsidérée.

Aujourd'hui, certains pays occidentaux, dans l'espoir secret de façonner la communauté internationale à leur image, clament haut et fort dans le monde entier que la seule solutiion à la crise syrienne est le départ de Bachar el-Assad et la mise au pouvoir de l'opposition. Et que celui qui ne serait pas d'accord ou s'y opposerait se rendrait coupable d'un crime de lèse-majesté. Comme si le simple fait que Bachar el-Assad s'en aille devait suffire à résoudre tous les problèmes. Il est manifeste que l'on cherche à reproduire le « modèle libyen » en Syrie. Mais les choses sont-elles aussi simples que cela ? Qu'on veuille bien ouvrir les yeux et regarder d'un peu plus près la situation actuelle en Libye, où les fumées de la guerre viennent tout juste de se disperser. La Nation libyenne est toujours plongée dans une situation inquiétante, marquée par des rivalités tribales, des luttes de factions et des conflits en tout genre, qui menacent l'ordre public. Le chaos est tel que même le célèbre groupe pétrolier Shell Petroleum a annoncé son retrait du pays à la fin du mois de mai. Quelle serait la situation en Syrie si Bachar el-Assad était finalement contraint de partir sous la pression des bombes et des missiles ? Tout ce qu'on peut dire est que les conséquences en seraient désastreuses.

La Syrie est située dans la partie occidentale de l'Asie, avec à sa frontière Nord la Turquie, à sa frontière Est l'Irak, à sa frontière Sud la Jordanie, sans oublier le Liban et la Palestine au Sud-Ouest, et à l'Ouest, la mer Méditerranée et l'île de Chypre. C'est dire si sa localisation est stratégique. Et sur le plan intérieur, la Syrie est également un pays ethniquement et religieusement très fragmenté. C'est dire si la situation est autrement plus compliquée qu'en Libye. En d'autres termes, si ce pays plongeait dans le chaos, ce serait comme allumer la mèche d'un gigantesque baril de poudre dont l'explosion provoquerait des effets désastreux dans les pays voisins et la région, et peut-être même des troubles. La longue période de guerre civile que connaît la Syrie a déjà coûté la vie à 17 000 personnes, en a fait fuir 100 000 vers les pays voisins et laissé 1,5 million d'autres en attente d'une aide humanitaire. Si Bachar el-Assad quittait le pouvoir par des voies non légitimes, il s'ensuivrait un vide du pouvoir, et finalement les troubles s'aggraveraient plus encore. Et le désastre humanitaire deviendrait encore plus profond. Non, décidément, le « modèle libyen » ne doit pas être reproduit.

Un autre problème se pose toutefois : et si le « modèle libyen » se répétait réellement en Syrie ? Je pense que cela n'arrivera pas. La première raison est que le peuple syrien ne le veut pas. Jamais il ne permettra à un autre pays de lui imposer un pouvoir politique. C'est le peuple syrien, et lui seul, qui a le pouvoir de choisir celui qui le gouvernera. De plus, l'armée régulière syrienne n'a rien à voir avec celle de Kadhafi. Elle possède des équipements beaucoup plus modernes, comme des missiles guidés précis et des avions modernes. Et on peut également affirmer sans crainte que l'armée syrienne est une armée aguerrie et disposant d'une grande efficacité au combat. N'oublions pas qu'elle a affronté par deux fois l'armée israélienne sur le Plateau du Golan en 1967 et 1973, et qu'elle y a à chaque fois fait bonne figure. Elle constitua aussi une grande partie de la Force arabe de dissuasion au Liban à la même époque. Et tout récemment encore, en vue de se préparer contre des ingérences étrangères, l'armée syrienne a commencé des exercices militaires sur une grande échelle, témoignant d'un moral particulièrement solide.

La deuxième raison est que la Russie non plus ne le veut pas. Au nom de quoi ses intérêts et la seule base militaire extérieure qui lui reste devraient être menacés ? De plus, les liens diplomatiques, militaires et économiques qui unissent la Russie et la Syrie depuis de nombreuses années font qu'elle ne saurait abandonner un vieil ami en période de crise.

De plus, il y a également une autre grande puissance de la région qui ne serait pas d'accord, l'Iran. Les deux pays ont de solides relations d'amitié et de coopération. L'Iran est dirigé par un pouvoir Chiite, et le Président Bachar el-Assad est quant à lui Alaouite, une branche du Chiisme. Ces liens religieux font que l'Iran ne saurait rester insensible face à des frères dans la peine. Une autre chose à laquelle il faut s'intéresser plus profondément est « l'interdépendance ». Si l'Iran perd cet allié fiable qu'est pour lui Bachar el-Assad ou qu'un régime pro-américain s'installe dans la région en Syrie, il sera isolé, ce qui faciliterait grandement la tâche des pays occidentaux dans la région. Aussi ne cessera t-il jamais d'apporter son soutien au régime syrien actuel. N'oublions pas non plus qu'en Irak aussi, le pouvoir est aujourd'hui entre les mains des Chiites. Grande puissance régionale, il ne fait guère de doute que l'Irak aussi encouragera une solution politique au problème.

Et finalement, ce sont les peuples et les pays épris de justice qui ne le veulent pas. La Chine, la Russie et d'autres pays soutiennent que la résolution du problème syrien passe par une solution politique basée sur la « p roposition de cessez le feu en six points » de l'envoyé spécial conjoint des Nations-Unies et de la Ligue Arabe, Koffi Annan. La Russie et d'autres pays soutiennent cette solution dans le but de maintenir la paix et la stabilité au Moyen-Orient, et il y a des raisons encore plus profondes. Nous savons tous aujourd'hui que sous le beau nom de l'humanitarisme occidental dirigé par les Etats-Unis se cache en fait une nouvelle forme d'interventionnisme actif. Leur logique est simple, celui qui s'oppose à eux risque de se voir chasser par la force. Et cela même, éventuellement, sans recourir aux procédures d'approbation des Nations-Unies. Et quant aux conséquences d'une intervention, eh bien peu importe. La Chine et la Russie ont toujours été opposées à ce genre de pratiques, car ce comportement irresponsable ne pourra donner naissance qu'à un ordre international très perturbé et menacer gravement la paix dans le monde. C'est pour cela que ces pays ont toujours refusé de céder aux pressions occidentales.

En fait, du point de vue de l'opinion publique arabe, le départ de Bashar el-Assad n'est pas une option unique. C'est l'Occident qui essaie de donner cette impression, avec derrière l'objectif de pêcher en eaux troubles. La meilleure preuve est ce que l'on a pu voir lors d'un récent débat à la télévision jordanienne où les deux invités avaient des points de vue différents : les noms d'oiseaux ont volé, et la discussion a fini en pugilat. De cela, nous pouvons voir que de nombreux Arabes soutiennent le régime légitime syrien. Et ils sont aussi nombreux à soutenir un règlement politique du problème syrien.

C'est dire si je conseille à ceux qui voudraient répéter le « modèle lybien » de renoncer à cette idée tant qu'il en est encore temps, tant cette façon de faire serait mal accueillie. Que l'on ne se méprenne pas, en disant cela, je ne veux absolument pas dire que j'exprime un quelconque soutien au Gouvernement syrien. J'estime seulement que seuls les Syriens doivent avoir leur mot à dire sur ce qui concerne la Syrie. Ceux qui sont extérieurs à ce pays n'ont aucun droit d'y intervenir. Si certains pays occidentaux le faisaient malgré tout, ils perdraient la face aux yeux des peuples du monde entier. Et finalement, ce sont eux qui finiraient par en payer le prix, et pas les autres pays.

Auteur : Ren Yaqiu
Source: le Quotidien du Peuple en ligne le 18.07.2012

NB : Ren Yaqiu est correspondant en chef de l'Agence Chine Nouvelle (XINHUA), résidant à Libreville au Gabon.

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marquetalia
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   Posté le 20-07-2012 à 10:16:50   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

l impérialisme cristallise les communautarismes en vue de libaniser/balkaniser le proche orient http://tempsreel.nouvelobs.com/la-revolte-syrienne/20120719.OBS7775/l-alaouistan-ou-la-strategie-du-repli-de-bachar-el-assad.html
Xuan
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   Posté le 21-07-2012 à 19:49:21   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Un commentaire de Habib Abba-Sidick - blog Colère et Espoir - Oise :

UNE FICTION DANGEREUSE



Jeudi 19 juillet 2012


Les déstabilisations au Moyen-Orient baptisées outrageusement révolution, ont mis en exergue un conflit supporté par des médias, dont l'intégration à la panoplie militaire offensive, déployée par les USA et leurs alliés européens, saoudiens et qataris demeurera un inédit initié en Libye et perpétué en Syrie. Twitter, Facebook ( Égypte, Tunisie, Libye et Syrie) dont les servants furent formés par le NED (National Endowment for Democracy, une annexe de la CIA ), complétant l'arsenal médiatique mise à la disposition d' insurgés syriens dont certains ont été préalablement recrutés en Libye, au Liban, en Irak, en Afghanistan, largement rétribués par les royaumes wahabbite et Qatari et dont le caractère démocratique n'est plus à démontrer, mais qu'importe leurs ressources financières, ont permis l'acquisition de matériel militaire auprès des fabricants désignés comme les USA et certaines nations européennes, avec la complicité de la Turquie abritant sur son territoire des bases d'entrainement et de ravitaillement, sous couvert du HCR, destinées à l'acheminement de combattants infiltrés en Syrie depuis 2011.
Un appareil médiatique organisé en réseau, autour d'Al Djazeera, la TV Qatari, laquelle s'était déjà illustrée pendant la conquête de la Libye, dont le chaos n'émeut personne, mais permet aux compagnies d'extraction américaines et européennes, dont Total de s'accaparer du potentiel d'hydrocarbures de ce territoire, au nom d'une révolution, au service du complexe militaro-industriel des USA, ayant délibérément opter en faveur d'une issue, à leur situation économique, par la belligérance militaire.


Le terrorisme et la terreur une stratégie planifiée


À l'instar de la Libye, où Benghazi servit de ville symbole aux insurgés libyens, dans les rangs desquels se trouvaient d'autres nationalités appartenant au monde arabe, encadrés par les forces spéciales américaines, françaises, britanniques, qataris et saoudiennes, la Syrie est confrontée au même type de stratégie, lorsque Homs fut utilisée comme ville de fixation, focalisant l'attention des opinions publiques occidentales sur les « massacres » perpétrés par « le boucher de Damas ».
L'infiltration par le Liban l'Irak et la Turquie d'escouades de commandos, dont la mission a été à travers certains assassinats ciblés , l'usage du rapt, notamment de civils syriens et étrangers et le dynamitage systématique d'immeubles en milieu citadin, d'entretenir la terreur et l'insécurité sur fond de déstabilisation du régime syrien.
Ces actions ont été relayées par les médias du moyen-orient et occidentaux, dont l'objectif est de veiller à maintenir, cette fiction révolutionnaire défiant le tyran damascène, massacrant quotidiennement son peuple, à l'endroit des opinions publiques européennes et américaines, justifiant à posteriori une intervention militaire occidentale.


Depuis lors, les médias étrangers ont été expulsés de Syrie, l'information dispensée à propos de la situation prévalant sur ce territoire, transite par une source unique dénommée OSDH (Observatoire Syrien des Droits de l'Homme), situé en Grande-Bretagne à Londres.
Son représentant unique, prétend être en relation avec des observateurs militants syriens, répartis sur l'ensemble du territoire syrien, rapportant images, photos et témoignages des exactions accomplies par les troupes régulières syriennes.
L'ensemble de cette information est ensuite colportée par l'AFP, Reuters, CNN, Al Jazeera sans être vérifiée.


Depuis 2011, la Syrie est à la une de l'actualité quotidienne, aux origines était le peuple bravant l'autocratie meurtrière, puis par un glissement sémantique s'expliquant par certaines distorsions liées à la présence de commandos provenant de l'extérieur et de victimes déplorés au cours de combat ou d'embuscades et non pas de manifestations, se sont substitués les déserteurs militaires, lesquels disposant d'un arsenal domestique inépuisable, les autorisant à renouveler leur matériel, s'affrontaient avec les militaires réguliers syriens.
Comment une troupe, peut elle sans ravitaillement externe, en matériel et en munitions, entreprendre des opérations de harcèlement ?
Comment s'est elle procurée les matériels anti-blindés provenant d'arsenaux européens ou américains, car le pourvoiement des troupes syriennes est dévolu à la Russie, laquelle produit des équipements militaires distinctes de ceux de l'OTAN et aisément identifiables ? Aucunes interrogations n'émanent des médias, devenus des auxiliaires de l'appareil militaro-industriel de l'ordre américain.


Les USA, à défaut de rassembler une coalition mêlant les forces occidentales aux forces du moyen-orient et du golfe arabique, comme précédemment, en Libye ou auparavant en Irak, où des troupes égyptiennes, syriennes ont participé à l'invasion initiale de ce territoire, ont préféré envahir la Syrie avec des troupes hétéroclites de djihadistes anonymes.
L'ironie de l'histoire, veut qu'à leur tour l'Égypte et la Syrie, symbole politique (Gamal Abdel Nasser) et laïque (le parti Baas) du monde arabe, sont l'objet de la convoitise et du courroux des USA et de leurs séides de l'OTAN.

L'intervention de la Russie et de la Chine

En s'opposant à toute intervention militaire en Syrie, la Russie et la Chine, expriment clairement les limites qu'elles imposent à leurs futurs adversaires.
Le conflit en gestation avec la Russie pourrait revêtir à terme, une belligérance directe, la confrontant avec l'un des protagonistes inavoués de la situation syrienne, les USA accompagnés par l'OTAN, à laquelle le précédent gouvernement néo-libéral et atlantiste hexagonal s'est arrimé.
Si le pacte de Varsovie a été dissous, son pendant occidental l'OTAN est demeuré et les USA ne se privent de son usage.
Lorsqu'en 1966 le président de l'époque, Charles De Gaulle, décida de rompre avec cette institution, il s'aliéna les USA, mais permit à l'hexagone doté de l'outil atomique depuis 1960, de demeurer entre les USA et l'URSS à l'époque du conflit Est Ouest.
Position difficile, mais accordant la possibilité de délivrer un discours situé en dehors des options américaines et soviétiques.


Le problème syrien, dénote de la part des occidentaux rassemblés dans l'OTAN, de désigner leurs futurs périmètres de prédations, la Russie et la Chine, dont les potentiels financiers et économiques sapent la suprématie américaine et occidentale.
Les USA, Après avoir tenté de retarder l'essor économique des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), argumentaire fallacieux lors de la conférence de Copenhague en 2009, tendant à prouver que les nations en développement était responsables du désordre climatique, pendant que le protocole de Kyoto en 1995 leur octroyait la faculté d'acquérir des droits à polluer et qu'auparavant avait été crée le controversé GIEC (Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Évolution du Climat).


Mais l'effronterie des BRICS à persister dans leurs options légitimes, d'accroitre leur expansion économique, était une posture inacceptable car elle mettait en péril l'hégémonie américaine, à propos de l'énergie et du dollar d'autant que depuis quelques années l'intensification des flux économiques entre ces puissances s'est réalisé dans leur monnaie respective sans recourir au dollar.
Dans ces conditions, les dérives de l'économie strictement financière, à l'instigation des USA, entrainant dans son sillage les institutions financières européennes, trouvèrent en 2008 leurs résolutions dans le déclenchement de la stratégie du chaos.
La tournure agressive, de la politique extérieure des USA, amplifiée par la présidence actuelle est concomitante de l'offensive financière détruisant les économies du continent européen, en rivalité avec le dollar depuis la création de l'euro, devenant l'une des devises adoptée dans les transactions internationales sur les matières énergétiques.


La Syrie est consécutivement de par sa situation géographique et politique, l'accès méditerranéen naturel de la Russie et par ses gigantesques réserves de méthane, la cause de la rapacité américaine et de ses séides européens et syriens.
Dans ce contexte levantin, où l'hexagone a exercé son autorité, sur le Liban et la Syrie de 1920 à 1944, conférée par la SDN et les accords sykes-Picot de 1916, on s'interroge, sur les objectifs d'une diplomatie apparaissant inféodée aux USA, lesquels organisent le démantèlement économique, politique et financier du continent européen, que l'on pouvait admettre du précédent gouvernement, atlantiste affiché, mais d'une autorité socialiste soutenue par des formations progressistes, républicaines et communistes de surcroît, même si certain s'était prononcé en faveur de l'intervention en Libye, tout en appelant à « la révolution citoyenne » ou à « l'insurrection civique », lorsqu'il était juché sur les tréteaux de la république, ne nous interroge pas seulement, mais inquiète, car il s'agirait d'un renoncement à la définition, d'une politique internationale indépendante de la nation française.


Cette posture du gouvernement actuel, n'est pas antinomique avec la mise en œuvre du TSCG, en lui préférant une souveraineté par procuration, que les USA exerceront à travers la commission européenne, déjà rallié à une politique extérieure « atlantiste », amorcée sous François Mitterrand, et que le président et son ministre des relations extérieures actuels se sont empressés d'adouber.

Sources :
Colère et Espoir -Oise
J. Tourtaux

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Une réserve sur la conclusion de ce texte :

L'impérialisme français et l'impérialisme US sont à la fois unis contre les BRICS et opposés entre eux sur le plan économique et financier. Il y a alliance et contradiction entre l'Europe et les USA.

Un nouvel empire européen sous le diktat des monopoles et des financiers franco-allemands (à propos duquel Parisot fait remarquer qu'il pèserait autant que les USA), ne peut pas voir le jour sous l'hégémonie US mais en mettant fin à cette hégémonie.

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Xuan
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   Posté le 22-07-2012 à 09:40:37   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

La bataille de Damas a commencé


par Thierry Meyssan

Les puissances occidentales et du Golfe ont lancé la plus importante opération de guerre secrète depuis celle des Contras au Nicaragua. La bataille de Damas ne vise pas à renverser le président Bachar el-Assad, mais à fracturer l’Armée syrienne pour mieux assurer la domination d’Israël et des États-Unis au Proche-Orient. Alors que la ville s’apprête à un nouvel assaut des mercenaires étrangers, Thierry Meyssan dresse le point de la situation.

Source : RÉSEAU VOLTAIRE | DAMAS (SYRIE) | 19 JUILLET 2012



Venant de l’étranger, les "Contras" ont débuté leur invasion de la Syrie en prenant des postes frontière.


Voici cinq jours que Washington et Paris ont lancé l’opération « Volcan de Damas et séisme de la Syrie ». Il ne s’agit pas d’une nouvelle campagne de bombardements aériens, mais d’une opération de guerre secrète, comparable à celle conduite à l’époque Reagan en Amérique centrale.
40 à 60 000 Contras, principalement libyens, sont entrés en quelques jours dans le pays, le plus souvent par la frontière jordanienne. La majorité d’entre eux sont rattachés à l’Armée « syrienne » libre, structure paravent des opérations secrète de l’OTAN, placée sous commandement turc. Certains sont affiliés à des groupes de fanatiques, dont Al-Qaida, placés sous commandement du Qatar ou d’une faction de la famille royale saoudienne, les Sudeiris. Au passage, ils ont pris quelques postes frontières, puis ont rejoint la capitale où ils ont semé la confusion en attaquant au hasard les cibles qu’ils trouvaient : groupes de policiers ou de militaires isolés.


Les généraux Hassan Turkmani, Daud Rajha et Assef Chawkat, tombés au champ d’honneur, le 18 juillet 2012.


Mercredi matin, une explosion a détruit le siège de la Sécurité nationale où se réunissaient quelques membres du Conseil de sécurité nationale. Elle aurait coûté la vie au général Daoud Rajha (ministre de la Défense), au général Assef Chawkat (ministre adjoint) et au général Hassan Turkmani (adjoint du vice-président de la République). Les modalités de l’opération restent incertaines : il pourrait s’agir aussi bien d’un attentat suicide que d’un tir de drone furtif.
Washington espérait que la décapitation partielle de l’appareil militaire conduirait quelques officiers supérieurs à faire défection avec leurs unités, voire à se retourner contre le gouvernement civil. Il n’en a rien été. Le président Bachar el-Assad a immédiatement signé les décrets nommant leurs successeurs et la continuité de l’État a été assurée sans faille.
À Paris, Berlin et Washington, les commanditaires de l’opération se sont livrés au jeu indigne consistant à condamner l’action terroriste tout en réaffirmant leur soutien politique et logistique militaire aux terroristes. Sans honte, ils ont conclu que la responsabilité de ces assassinats ne revenait pas aux coupables, mais aux victimes en ce qu’elles avaient refusé de démissionner sous leur pression et de livrer leur patrie aux appétits occidentaux.
Caracas et Téhéran ont adressé leur condoléances à la Syrie, soulignant que l’attaque a été commanditée et financée et par les puissances occidentales et du Golfe. Moscou a également adressé ses condoléances et affirmé que les sanctions requises au Conseil de sécurité contre la Syrie équivalaient à un soutien politique aux terroristes qui l’attaquent.


Le ministre de l’Information, Omran al-Zou’bi, s’exprime à la télévision nationale après l’attentat qui a partiellement décapité l’Armée syrienne


Les chaînes de télévision nationales se sont mises à diffuser des clips militaires et des chants patriotiques. Interrompant les programmes, le ministre de l’Information Omran al-Zou’bi a appelé à la mobilisation de tous : le moment n’est plus aux querelles politiques entre gouvernement et opposition, c’est la Nation qui est attaquée. Rappelant l’article de Komsomolskaïa Pravdadans lequel je décrivais l’opération médiatique de démoralisation préparée par les chaînes occidentales et du Golfe [1], il a alerté ses concitoyens sur son déclenchement imminent. Puis, il a démenti l’intox des chaînes du Golfe selon lesquelles une mutinerie aurait éclaté au sein de la 4ème division et des explosions auraient dévasté sa principale caserne.
Les chaînes nationales ont diffusé plusieurs fois par heure des bandes-annonces indiquant comment capter leurs programmes sur Atlantic Bird en cas d’interruption des satellites ArabSat et NileSat.
Au Liban, sayyed Hassan Nasrallah a rappelé la fraternité d’armes qui unit le Hezbollah à la Syrie face à l’expansionnisme sioniste, et a assuré l’Armée syrienne de son soutien.

L’attentat a été le signal de la seconde partie de l’opération. Les commandos infiltrés dans la capitale ont alors attaqué diverses cibles, plus ou moins choisies. Ainsi, un groupe d’une centaine de Contras a attaqué la maison qui jouxte mon appartement au cri d’Allah Akbar !. Un haut responsable militaire y réside. Dix heures de combat ininterrompu ont suivies.

Alors qu’au début de la nuit, l’Armée ripostait avec mesure, l’ordre parvenait un peu plus tard de faire usage de la force sans retenue. Il ne s’agissait plus de lutter contre des terroristes venus déstabiliser la Syrie, mais de faire face à une invasion étrangère qui ne dit pas son nom et de sauver la patrie en danger.
L’aviation est entrée en action pour anéantir les colonnes de mercenaires se dirigeant vers la capitale.
En fin de matinée, le calme revenait progressivement dans l’agglomération. Les Contras et leurs collaborateurs étaient partout obligés de se retirer. La circulation était rétablie sur les grands axes routiers, et des barrages filtrants étaient installés dans le centre ville. La vie reprenait. Cependant, on entend encore des tirs épars ici ou là. La plupart des commerces sont fermés, et il y a de longues files d’attente devant les boulangeries.
Chacun s’attend à ce que l’assaut final soit lancé dans la nuit de jeudi à vendredi et la journée de vendredi. Il ne fait guère de doute que l’Armée syrienne en sortira à nouveau victorieuse car le rapport de force est tout à son avantage, et que cette armée de conscription est soutenue par la population, y compris par l’opposition politique intérieure.

Comme prévu, ArabSat et NileSat ont déconnecté le signal de la télévision Ad-Dounia en milieu d’après-midi. Le compte Twitter d’Ad-Dounia a été piraté par la CIA pour diffuser de faux messages annonçant une retraite de l’Armée syrienne.
Les chaînes du Golfe ont annoncé un effondrement de la monnaie préludant la chute de l’État. Le gouverneur de la Banque centrale, Adib Mayaleh, est intervenu sur la télévision nationale pour démentir cette nouvelle intox et confirmer le taux de change de 68,30 livres syriennes pour un dollar US.


Conférence de presse du général Robert Mood sur la bataille de Damas qu’il observe depuis sa chambre d’hôtel .


Des renforts ont été déployés aux alentours de la place des Omeyyades pour protéger les studios de la télévision publique qui sont considérés comme une cible prioritaire par tous les ennemis de la liberté. Des studios de remplacement ont été installés dans l’hôtel Rose de Damas où se prélassent les observateurs des Nations Unies. La présence de ceux-ci, qui ont laissé perpétrer l’attaque de la capitale sans interrompre leur farniente, sert de facto de protection pour les journalistes syriens qui tentent d’informer leurs concitoyens au péril de leur vie.
Au Conseil de sécurité, la Fédération de Russie et la Chine ont opposé pour la troisième fois leur veto à une proposition de résolution occidentale et du Golfe visant à rendre possible une intervention militaire internationale. Leurs représentants ont inlassablement dénoncé la propagande visant à faire passer l’attaque extérieure contre la Syrie comme une révolte réprimée dans le sang.
La bataille de Damas devrait reprendre cette nuit.

Thierry Meyssan

[1] par Thierry Meyssan,Komsomolskaïa Pravda, version française : « L’OTAN prépare une vaste opération d’intoxication », Réseau Voltaire, 10 juin 2012.

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Washington a rédigé une nouvelle constitution pour la Syrie


Source : RÉSEAU VOLTAIRE | 21 JUILLET 2012

Depuis janvier, un groupe d’une quarantaine d’exilés syriens se réunit secrètement place de l’église Saint-Louis à Berlin, dans les locaux de la Stiftung Wissenschaft und Politk. Si cette fondation est financée par le patronat allemand, les réunions le sont par les départements US d’État et de la Défense. Elles sont présidées par Steven Heydemann, un double national US-Israélien, qui a longtemps travaillé pour la CIA [1], avant de devenir chercheur à l’US Institute of Peace. Cet organisme, qui fournit le cadre officiel des réunions est —contrairement à ce que pourrait laisser supposé son intitulé— un paravent du Pentagone [2]. Non sans surprise, le ministère suisse des Affaires étrangères est associé à ce projet.

Le programme est intitulé « Le jour d’après. Soutenir une transition démocratique en Syrie » [3]. Dans le vocabulaire orwellien de Washington, « transition démocratique » signifie le passage du président élu et plébicité par le peuple syrien Bachar el-Assad à un président choisi par les puissances occidentales ; et l’expression « jour d’après » désigne la période suivant le renversement du régime syrien par ces mêmes puissances occidentales.

Alors que les Syriens approuvaient par référendum une nouvelle constitution [4], le groupe de travail en rédigeait une autre. Il définissait aussi ce que serait la politique du futur gouvernement syrien. Le document final a été présenté par la secrétaire d’État US, Hillary Clinton, au président du Conseil national syrien, Abdel Bayset Sayda, lors de la 3e conférence des Amis de la Syrie à Paris, le 6 juillet. M. Sayda a accepté de mettre en œuvre cette « feuille de route » .


[1] Selon un schéma classique, cette activité était couverte par la Fondation Ford, par l’US Information Agency et par la Freedom House.

[2] L’US Institute of Peace a été créé en même temps que la National Endowment for Democracy, dont il est le pendant. Sur les documents du Congrès, son budget figure dans celui du Pentagone, tandis que celui de la NED est rattaché au département d’État.

[3] “The day after : Supporting a democratic transition in Syria”

[4] « La Constitution de la République arabe syrienne 2012 », Réseau Voltaire, 26 février 2012.


Edité le 22-07-2012 à 09:50:30 par Xuan




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   Posté le 22-07-2012 à 11:47:58   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

en meme temps,l impérialisme prépare un autre front:le soudan http://fr.rian.ru/world/20120722/195435784.html
Xuan
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   Posté le 22-07-2012 à 22:31:31   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Fake imminent ?…

Après l’échec partiel de l’attentat visant à décapiter et démembrer l’armée syrienne, et après l’échec complet de l’opération "bataille pour la libération" de Damas, Thierry Meyssan alerte de nouveau l’opinion publique sur le risque imminent d’une opération d’intoxication médiatique, depuis une base australienne.

Simultanément, selon Le Monde Proche-Orient :
Les autorités syriennes ont également accusé des services de renseignement occidentaux de chercher , avec l'aide de"parties arabes", à pirater ses chaînes de télévision pour diffuser de fausses nouvelles comme un coup d'Etat ou la chute .

On peut s'interroger, alors que l’armée syrienne déclenche une contre-offensive, sur la précipitation de Laurent Fabius qui vient de prendre contact samedi avec le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi ainsi qu'avec le Premier ministre du Qatar, Hamad Bin Jassim al-Thani, déclarant à cette occasion :
"Nous sommes tous d'accord pour considérer que l'heure est venue pour l'opposition de se mettre en ordre de marche afin de prendre les commandes du pays" "Nous souhaitons la formation rapide d'un gouvernement provisoire" ... [Le Point]

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Thierry Meyssan : « L’armée syrienne a mis en échec les combattants étrangers à Damas » (vidéo)


le 21 juil 2012, Mecanopolis

Dans ce nouvel entretien, réalisé la nuit dernière, Thierry Meyssan revient sur la « bataille de Damas » durant laquelle les forces de l’armée syrienne ont mis en échec les combattants étrangers, principalement afghans et somaliens, financés par les puissances occidentales, et certains pays du Golfe.



Thierry Meyssan nous prévient également d’une opération imminente de « guerre psychologique » , qui consisterait pour les forces de l’OTAN à lancer de « fausses chaines de télévision » afin de diffuser de fausses informations sur la capacité de l’armée syrienne à conserver le contrôle du pays. Cette opération serait le prélude à une nouvelle attaque militaire de combattants étrangers, pour tenter de faire tomber Damas.

La bande-son de l’interview.


sources :
mecanopolis
J. Tourtaux

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   Posté le 22-07-2012 à 23:10:35   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

L'Afrique du Sud qualifie le projet de résolution de l'ONU sur la Syrie de "partial"

Publié le 2012-07-21 13:02:24 | French. News. Cn


JOHANNESBURG, 20 juillet (Xinhua) -- Le gouvernement sud- africain n'a pas voté au Conseil de sécurité de l'ONU sur le projet de résolution sur la Syrie, car le document était "partial" , a déclaré vendredi un officiel du gouvernement.

"Nous pensons qu'une résolution partiale ne fera qu'empirer la situation sur le terrain, poussant le gouvernement à mettre encore plus la pression sur l'option militaire et encourageant l'opposition à continuer de rejeter les négociations" , a déclaré le vice-ministre des Relations internationales et de la Coopération, Ebrahim Ebrahim, à Pretoria.

Le texte était déséquilibré et menaçait de sanctions le gouvernement sans vraiment pouvoir mener une action contre l'opposition, qui aurait été autorisée à défier le plan de paix sans aucune conséquence, a poursuivi M. Ebrahim.

Jeudi, le Conseil de sécurité n'a pas réussi à adopter la résolution qui prévoyait d'autres sanctions contre la Syrie.

Onze des quinze nations du conseil ont voté en faveur de la résolution, la Russie et la Chine ont votre contre, et l'Afrique du Sud et le Pakistan se sont abstenus.

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   Posté le 22-07-2012 à 23:44:14   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Syrie : À ceux qui jouent des tambours de la guerre !


L'intervention partielle du représentant syrien Dr Bachar al-Jaafari au Conseil de Sécurité.

Cette déclaration dénonce sans les nommer les puissances impérialistes, dont notre pays.
Il y signale notamment « la synchronisation suspecte entre ces séances du Conseil et les opérations terroristes cruelles qui ont touché un grand nombre de personnes innocentes parmi le peuple syrien ainsi que bon nombre de ses institutions, de ses cadres, de ses biens publics et privés » , ainsi que l’absence de condamnation des attentats par le Conseil de Sécurité, dénonce les ingérences étrangères et les sanctions, et rappelle à ce propos les accords secrets de Sykes- Picot, signés le 16 mai 1916, entre la France et la Grande-Bretagne (avec l'aval des Russes et des Italiens), prévoyant le partage du Moyen-Orient à la fin de la guerre.

Source Le Grand Soir

Document d'origine : la vidéo du 17 juillet

NB : pour trouver des infos officielles voir :Actualité InfoSyrie
L'agence de presse syrienne SANA a été plusieurs fois déconnectée et l'est encore.


Edité le 23-07-2012 à 00:01:37 par Xuan




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   Posté le 23-07-2012 à 00:55:02   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

un intéressant débat à la radio suisse romande

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   Posté le 25-07-2012 à 14:21:59   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Des navires de guerre russes en route vers la Syrie entrent en Méditerranée


24 Juillet 2012

Un groupe de navires de guerre russes présumés être en route vers le port syrien de Tartous est entré dans la mer Méditerranée après avoir passé le détroit de Gibraltar, a annoncé mardi le ministère russe de la Défense.

Partis début juillet de Severomosk, près de Mourmansk, dans le nord-ouest de la Russie, "les bateaux russes ont passé aujourd'hui le détroit de Gibraltar et sont entrés dans la Méditerranée à 12H00 GMT" , a déclaré un responsable du ministère, cité par l'agence Itar-Tass.
Ces navires de la Flotte du Nord et de la Flotte de la Baltique vont poursuivre leur mission et effectuer des "manoeuvres militaires prévues" , selon la même source.
Ils doivent rejoindre un autre groupe de navires de guerre de la Flotte de la mer Noire, parmi lesquels le patrouilleur Smetlivy, qui poursuit sa mission dans le sud-est de la Méditerranée, ajoute Itar-Tass.
Une source militaro-diplomatique russe avait indiqué plus tôt dans le mois que ces navires devaient se rendre dans le port syrien de Tartous, seule base navale russe en Méditerranée, pour faire des réserves de carburant, d'eau et de vivres.


AFP

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Trois navires de débarquement russes entrent en Méditerranée



Cezar Kounikov (Archives)


© Photo Sergei Anachkevitch


MOSCOU, 24 juillet - RIA Novosti

Plusieurs bâtiments de guerre des flottes russes de la Baltique et du Nord, entre autres trois grands navires de débarquement, ont passé le détroit de Gibraltar avant d'entrer en Méditerranée où ils participeront à des exercices navals russes, a annoncé mardi un porte-parole du ministère russe de la Défense.

"Un groupe de navires de la flotte du Nord (les navires de débarquement Alexandre Otrakovski, Georgui Pobedonossets et Kondopoga), ainsi que plusieurs navires de la flotte de la Baltique (les patrouilleurs Yaroslav Moudry, Neoustrachimy, le remorqueur de sauvetage SB-921 et le pétrolier Lena) ont passé le détroit de Gibraltar à 12h00 UTC et sont entrés en Méditerranée" , a indiqué le porte-parole.
"Les navires seront ravitaillés dans un point indiqué de la mer d'Alboran (la partie occidentale de la Méditerranée) et procéderont à la réalisation de leur mission tout en poursuivant leur exercices" , a ajouté le porte-parole.

Plusieurs navires de la flotte russe de la mer du Nord - le patrouilleur Smetlivy, les navires de débarquement Cezar Kounikov et Nikolaï Filtchenkov, ainsi que deux navires de soutien accomplissent toujours leur mission dans la partie sud-est de la Méditerranée.
"Le destroyer Vice-admiral Koulakov, qui avait jusqu'ici participé à l'opération anti-piraterie dans le golfe d'Aden, a aussi rejoint les navires des trois flottes russes en Méditerranée" , a conclu le porte-parole.

Source : RIA Novosti

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   Posté le 26-07-2012 à 00:46:23   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

renverser assad est une stratégie délibérée, une opportunité de la maison blanche d évincer la flotte russe de la méditerranée,alors que dans six ans-ca passe vite-les communistes peuvent revenir aux commandes a moscou.
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   Posté le 26-07-2012 à 01:18:45   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Tu ne tiens pas compte de mes propositions avec lesquelles tu étais d'accord.


Edité le 26-07-2012 à 01:47:42 par Xuan


Xuan
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   Posté le 26-07-2012 à 01:50:01   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Sur Voltaire.net, l'article Qui se bat en Syrie ? analyse la nature réactionnaire de l’Armée Syrienne Libre.

On regardera en particulier cette vidéo :

« En attendant le direct, le correspondant d’Al-Jazeera Khaled Abou Saleh téléphone à sa rédaction. Il prétend que Baba Amr est bombardé et organise les bruitages. M. Abou Saleh était invité d’honneur de François Hollande à la 3e Conférence des Amis de la Syrie. »

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   Posté le 26-07-2012 à 01:51:53   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

désolé,mais je ne reviendrai plus sur votre forum,vous faites allusion a une revue trotskyste qui nie les plus de douze millions de communistes qui ont voté pour ziouganov!
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   Posté le 26-07-2012 à 01:55:46   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

vp-partisan=orga trotskyste
Xuan
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   Posté le 26-07-2012 à 02:03:41   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

marquetalia a écrit :

désolé,mais je ne reviendrai plus sur votre forum...


Tu es en plein délire maintenant. Je te demande de faire ce que tu dis pour une fois. Si tu ne le fais pas de toi-même je ne te laisserai plus intervenir.

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