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 Halte à la fascisation !

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   Posté le 08-08-2020 à 14:37:57   

https://cdn.discordapp.com/attachments/705483044685086743/732954546053054575/Fiche-Replis-communautaires_1280695.pdf

Mauvais document. C'était celle du replis communautaire.
Je confond souvent les deux.
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   Posté le 10-08-2020 à 23:29:05   

Ducoup aucun commentaire là-dessus?

Je pourrais ajouter que cette chasse aux sorcière amalgame tout et n'importe quoi.
Et que donc ça rend certaines alliances possibles.
Xuan
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   Posté le 11-08-2020 à 16:12:30   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   


D'amalgame en amalgame...tout est possible !

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contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit
Xuan
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   Posté le 16-09-2020 à 08:45:12   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Rappelons que Schiappa est candidate en 2001 aux élections municipales à Paris dans le quatorzième arrondissement sur « une liste associative de gauche »
A la fin des années 2000 est repérée par le maire PS Jean-Claude Boulard.
Pour les élections municipales de mars 2014, elle se présente sur la liste d'union de la gauche du maire, en quatorzième position, sans pour autant adhérer au PS. À l'issue du scrutin, elle est élue au conseil municipal de la ville et au conseil communautaire de Le Mans Métropole. Lors de la séance d'installation, le 4 avril, elle devient adjointe au maire, chargée de l'égalité, de la lutte contre les discriminations et de la charte LGBT37.
À la fin du mois de mai 2014, elle annonce avec Assia Benziane, adjointe au maire de Fontenay-sous-Bois, la création du Mouvement des élus français pour l'égalité (MEFE).
À l'occasion des élections départementales de 2015, elle se présente dans le canton du Mans-3 sous les couleurs de La Sarthe à gauche (binôme du Parti socialiste). Au second tour, le binôme qu'elle forme avec Stéphane Chevet est battu, recueillant 43,1 % des voix.
En janvier 2016, Marlène Schiappa devient conseillère communautaire déléguée à l'attractivité économique du territoire et l'innovation technologique.
La même année, en mars 2016, après l'ajustement du gouvernement Manuel Valls (2), la ministre des Familles, de l'Enfance et des Droits des femmes, Laurence Rossignol, la nomme à son cabinet. Sa mission prend fin en juin 2016.

Le 8 janvier à propos de la cagnotte pour Dettinger, Marlène Schiappa déclare : « On a là quelqu'un qui a commis des faits très graves, qui a frappé un policier dans l'exercice de ses fonctions, qui était en train de maintenir l'ordre public, c'est gravissime » … que cette cagnotte est « illégale »
Elle réclame la suspension de la cagnotte et demande même l'identification des donateurs en imputant une complicité aux donateurs ( « Soutenir cela, c'est être complice de cet acte et c'est l'encourager » ).
Dans la journée, la société clôture la cagnotte et gèle le montant. Pour l'avocat Régis de Castelnau, Leetchi : « a donc cédé aux pressions gouvernementales et à l’ordre donné par Marlène Schiappa. Situation absolument stupéfiante où le droit est simplement foulé aux pieds » .
Dans un entretien accordé au journal Valeurs actuelles paru le 20 février 2019, Marlène Schiappa « souligne l'existence d'une convergence idéologique entre la Manif pour Tous et le terrorisme islamiste » [wikipedia]


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https://www.huffingtonpost.fr/entry/marlene-schiappa-revele-t-elle-la-droitisation-du-quinquennat_fr_5f60808cc5b6fd3d0528ce69

Marlène Schiappa révèle-t-elle la droitisation du quinquennat?



Depuis sa nomination auprès de Gérald Darmanin, la ministre est accusée d'accompagner "sans état d'âme" le virage droitier de l'exécutif.
Par Romain Herreros


POLITIQUE - Le mail a été envoyé le 20 juillet. Il conviait les journalistes au ministère de l’Intérieur, afin de les “briefer” sur “les grands axes du périmètre ministériel” de Marlène Schiappa, fraîchement nommée ministre déléguée à la Citoyenneté. “Si vous avez compris ce qu’elle va y faire, je veux bien que vous m’expliquiez”, doutait alors un marcheur historique, craignant que ce poste aux attributions encore vagues signe définitivement “le retour du ministère de l’identité nationale à la Brice Hortefeux”.

Ce ne ce sont pas les regards interrogatifs de la vingtaine de journalistes présents le lendemain sous les dorures du salon Erignac qui auraient pu être de nature à le rassurer. À sa décharge, l’installation de l’ex-secrétaire d’État à l’égalité entre les femmes et les hommes sous la tutelle de Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur accusé de viol, avait dérouté plus d’un observateur. Ce même parlementaire de premier plan jugeait d’ailleurs l’attelage “incohérent”.

Certains au sein de son camp ont bien un temps espéré que Marlène Schiappa apporte un rééquilibrage salutaire auprès d’un “premier flic de France” venu de la droite sarkozyste, accusé de surjouer l’hyperactivité de son mentor et de souffler sur les braises de la surenchère sécuritaire. Las, ils ont vite déchanté.

On souhaitait qu’elle contrebalance le discours de Darmanin
Gérald Darmanin froisse la majorité et divise jusqu’au gouvernement en adoptant le mot “ensauvagement”, imposé dans le discours politique par l’extrême droite. Marlène Schiappa “assume l’utilisation du terme” et trouve même que son ministre de tutelle a “tout à fait raison” de l’utiliser. “C’est l’illustration parfaite de sa dérive droitière. On ne pensait pas qu’elle se raidisse à ce point. On souhaitait qu’elle contrebalance le discours de Gérald Darmanin, et finalement on voit qu’elle marche dans ses pas”, se désole une députée macroniste, regrettant de voir Marlène Schiappa “se jeter sur les faits-divers polémiques sans attendre d’en savoir plus”.

Une allusion à la passe d’armes entre la ministre et le député ex-LREM Aurélien Taché à propos de l’ado d’origine bosnienne tondue et molestée par ses parents en raison de sa relation avec un garçon d’origine serbe à Besançon. Un dossier où le motif religieux, immédiatement mis en évidence par l’Intérieur, est finalement “moins prégnant qu’il n’y paraît” selon le procureur de la République. Peu importe pour Marlène Schiappa, l’affaire imposait une réaction rapide de Beauvau et révélait au passage l’existence d’une “gauche identitaire” qui “porte en elle une culture de l’excuse”. Une gauche dont le député du Val d’Oise, au motif de s’inquiéter de la “haine antimusulmane” que la politisation du fait-divers pouvait nourrir, serait le représentant.

“Je n’ai jamais défendu la famille! Je disais qu’il fallait que la justice passe sur ces faits atroces, et qu’il ne fallait pas en faire un dossier migratoire ou religieux. Prendre de la hauteur, c’est ce qu’on peut attendre d’une grande nation comme la nôtre”, explique aujourd’hui Aurélien Taché, dénonçant un “raidissement idéologique” chez Marlène Schiappa qui, en plus de dévisser à droite, “adopte un ton populiste, une rhétorique de l’instinct, opposée à celle de la raison, comme le ferait Donald Trump”.

Une inflexion évidente par rapport à l’islam
Alors que l’exécutif assume un tournant dit “régalien” lorgnant sans complexe sur la droite identitaire, Marlène Schiappa, qui préférait “perdre une élection plutôt que [ses] valeurs” au moment où une alliance avec Rachida Dati bruissait dans Paris, aurait-elle retourné sa veste pour accompagner le virage négocié par Emmanuel Macron? Au Mans, où elle a commencé sa carrière politique en 2014, plusieurs de ses anciennes fréquentations -de gauche donc- jugent, sévèrement la trajectoire de “Marlène”. Sous couvert d’anonymat, un responsable local pointe “une inflexion évidente par rapport à l’islam”, condition sine qua non d’une adaptation “au marketing sécuritaire du gouvernement”.

Une autre de ses anciennes connaissances, refusant également d’être citée, est encore plus critique. “On aurait pu prévoir qu’elle se retrouve un jour dans cette situation parce qu’elle n’a pas de convictions, hormis la laïcité et la cause féministe. Mais en bonne opportuniste, elle est capable de les mettre de côté ou de les faire évoluer au gré des besoins pour progresser. Il n’y qu’à voir comment, après des années à lutter contre les violences faites aux femmes, elle dû se retrouver à blanchir Darmanin, dont l’histoire reste louche”, enfonce-t-elle.

Une inconstance qui serait donc au service de ses appétits carriéristes que conteste l’entourage de la ministre. “Elle n’a jamais changé. Elle vient de la gauche républicaine. Celle de Chevènement, de Valls, de Cazeneuve. Elle a écrit deux bouquins sur la laïcité”, démine son équipe, répétant des arguments livrés dans des termes similaires à Libération quelques jours plus tôt. “Depuis qu’elle est à l’Intérieur, elle est perçue différemment. Mais il n’y a rien de nouveau dans ses prises de positions récentes”, poursuit-t-on de même source.

Elle a toujours été clivante
Très sourcilleux sur l’image de leur ministre dans les médias, les conseillers de la ministre n’hésitent pas à nous faire remonter un exemple qui montrerait sa constance. Le 15 septembre, Marlène Schiappa signait une circulaire facilitant l’accès à la nationalité française pour les travailleurs étrangers en première ligne pendant le confinement. Dans un alignement complet avec le discours de son entourage, un ex-directeur de cabinet de Marlène Schiappa abonde. “Je vois une constante dans son parcours. Depuis le début de sa carrière, elle promeut l’engagement citoyen et affiche des positions claires sur la laïcité”, assure cet ancien “dircab” au secrétariat à l’égalité entre les femmes et les hommes. Et d’ajouter: “elle a toujours été clivante car elle est courageuse. Mais c’est le propre des politiques qui vont sur des sujets sensibles et qui s’y investissent à fond”.

Même analyse du côté de Matignon. “Elle n’a pas varié. Elle n’a pas changé de convictions. Elle habite la fonction dans laquelle elle est aujourd’hui. C’est la droite ligne de ce qu’elle a fait auparavant et cela s’inscrit dans le dépassement de la droite et de la gauche voulu par le Président de la République, et qu’elle a toujours porté”, observe-t-on dans l’entourage de Jean Castex. Reste que ses détracteurs n’en démordent pas, observant une sorte d’indignation à géométrie variable chez la ministre déléguée à la Citoyenneté.

“Elle qui a commenté des faits-divers tout l’été, elle est bizarrement restée silencieuse après qu’une étudiante a dû fermer son compte Twitter à la suite d’un harcèlement qui a suivi le tweet islamophobe d’une journaliste du Figaro. Une journaliste qui a reçu le soutien de Gérald Darmain par ailleurs”, grince un autre parlementaire LREM qui tient lui aussi -décidément- à garder l’anonymat. La polémique a d’ailleurs divisé la majorité, comme le révélait Libération le 14 septembre.

Son principal problème, c'est qu'elle fait du zèle
Aurélien Taché
Des critiques que les proches de Marlène Schiappa jugent marginales. “La majorité la soutient largement. Tous les bruits qui circulent, ce sont des offs que j’ai toujours entendus. Mais publiquement, personne ne la conteste au sein de la majorité. Au contraire”, persiste l’un de ses collaborateurs. “Elle a failli se faire virer lors du précédent remaniement, elle crispe beaucoup Macron”, nuancent deux sources proches de l’Élysée.

“Si le président de la République l’a voulue à ce poste, c’est justement pour incarner un féminisme de combat et une ligne claire sur la laïcité”, renchérit-on à son cabinet, laissant entendre que la ministre pourrait maintenir une ligne complémentaire à celle du ministre de l’Intérieur.

“Si elle a été nommée là, c’est pour contrebalancer Gérald Darmanin: une femme, un homme, une féministe, un mec accusé...”, confirme, mais sans pincette, une source gouvernementale, considérant que les positions qui ont heurté la majorité “font partie de son nouveau job”. De nouvelles fonctions -régaliennes donc- qu’elle aurait eu à cœur d’appliquer sans trembler, au risque d’en faire trop. “Elle est très talentueuse, mais son principal problème c’est qu’elle fait du zèle. C’est ce qui lui permet d’opérer une mue sans état d’âme et ça interroge forcément sur ses convictions”, tacle Aurélien Taché.

Retour au Mans, où l’une de ses anciennes connaissances sarthoises résume ainsi le tableau. “C’est la première des macronistes. Donc si ça barre à droite à la tête de l’exécutif, elle barre à droite. Au final, ce n’est pas Marlène qui a changé par rapport à 2017, c’est Macron, qui était accusé au début de manquer de fermeté sur la laïcité et la sécurité. Elle ne fait que suivre le mouvement”.


Edité le 16-09-2020 à 09:23:53 par Xuan




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pzorba75
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   Posté le 16-09-2020 à 10:45:09   Voir le profil de pzorba75 (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à pzorba75   

M. Schiappa a été bercée dans une famille trotskiste, libre penseuse, totalement compatible avec les sectes éclairées et résolument anticommuniste.

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Xuan
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   Posté le 22-09-2020 à 20:08:51   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Le racisme et particulièrement le racisme d'Etat est une composante essentielle de la fascisation.

Nouvel âge et nouvelles figures du racisme. Ce que révèle un été et une rentrée aux senteurs islamophobes et négrophobes

Publié le 21 septembre 2020par bouamamas


La fin des vacances d’été et la rentrée se caractérisent par une multiplication des propos et actes racistes, tant islamophobes que négrophobes, deux figures du racisme contemporains désormais avérées. La succession de ces expressions du racisme fait courir le risque certain qu’une partie des habitant de l’hexagone « s’habitue au mal », s’acclimate à l’inacceptable et s’adapte à l’invivable ». Certes des condamnations de ces actes sont prononcées, des déclarations antiracistes sont produites, des communiqués de presse sont publiés. Cependant ces expressions antiracistes restent en réaction à chacune des agressions sans prendre la mesure de ce que révèle la succession des faits racistes et l’accélération de celle-ci. Rappelons quelques-uns de ces passages à l’acte raciste dont la succession indique le passage d’un seuil dans l’enracinement et la banalisation du racisme dans la société française. Analysons ensuite la signification de cette accélération raciste et les raisons possibles d’une riposte bien en dessous des enjeux.



Un florilège raciste en guise d’été et de rentrée

Malgré le risque de litanie récapitulons de manière non exhaustive la banalité raciste de ces dernières semaines :
1) Le maire de Stains Azzedine Taïbi qui reçoit des lettres de menaces de mort et des appels téléphoniques insultants début juillet (« sale bougnoule, sale Arabe, retourne dans ton pays » ) pour avoir inauguré dans sa ville une fresque en hommage à Georges Floyd et à Adama Traoré ;
2) Reprise par le nouveau ministre de l’intérieur Darmanin du concept d’extrême-droite « Ensauvagement » fin juillet ;
3) Deux incendies criminels contre des lieux de culte musulman à Lyon et Bron à la mi-août ;
4) Insultes et menaces fin août contre le maire de Givors Mohamed Boudjellaba : « Allez fou le camp bougnoule si tu ne veux pas brûler comme une merguez » ;
5) Numéro de l’hebdomadaire Valeurs Actuelles du 27 août représentant la député Danielle Obono en « esclave » ;
6) campagne d’harcèlement contre la promotrice du compte Instagram « recette échelon 7 » en raison du fait qu’elle porte un foulard début septembre;
7) Dans la foulée publication d’un Tweet de la journaliste du Figaro Judith Waintraub associant cette promotrice aux « terroristes du 11 septembre » avec une quasi absence de réactions des principaux partis politiques;
8) propos de l’ancien Président de la République le 10 septembre associant « nègres » et « singes » ;
9) départ « fracassant » et médiatisés de députés Républicains et LREM au prétexte que la vice-présidente de l’UNEF portait un foulard lors de l’audition à la commission d’enquête sur l’impact de la crise sanitaire sur les jeunes le 17 septembre et dans la foulée succession d’émissions ou chroniqueurs et « experts » s’en donnent à cœur joie sur le thème de la laïcité menacée ; etc.

Arrêtons-la les exemples. Les faits sont certes de nature différente [de l’injure raciste à l’attentat terroriste], portés par des acteurs de natures différentes [journalistes, « chroniqueurs » et pseudo, experts, ministre, individus et groupes racistes, etc.], les cibles varient [les Noirs, les Musulmans, les quartiers populaires] mais convergent tous vers la banalisation de la parole et des actes islamophobes et négrophobes. Ces faits ne sont pas isolés les uns des autres mais participent d’un même contexte caractérisé par une crise économique et sociale sans précédent dont tous les effets ne se sont pas encore déployés, d’un même climat idéologiques caractérisé par une Lepénisation des Esprits largement installée et d’une même séquence historique caractérisée par la préparation des prochaines élections.

Face à un tel déferlement et au délire médiatique qui l’accompagne les réactions publiques restent largement en dessous des enjeux. Bien entendu nous n’en sommes plus aux postures de négation de l’islamophobie et de la négrophobie [ce qui ne veut pas dire qu’elles ont entièrement disparues] comme dans la séquence historique précédente. Les luttes menées ces deux dernières décennies sur le triple plan de l’islamophobie, de la négrophobie et des violences policières ont contraint un nombre grandissant d’organisations, de leaders ou de militantes et militants à rompre avec le déni du réel. En témoigne la marche contre l’islamophobie du 10 novembre dernier où pour la première fois étaient représentées des organisations et partis habituellement absents de ce type de mobilisation. En témoigne également l’ampleur des mobilisations contre les violences policières, en particulier par le comité Adama dont l’intelligence tactique a permis d’assurer une visibilité sans précédent à ce combat. En témoigne enfin la multiplication des actions symbolique de débaptisation des noms des espaces publics honorant des esclavagistes, colonialistes et racistes. Ces dernières actions ne parlent pas seulement d’un héritage encombrant mais des effets de celui-ci sur notre présent et en particulier sur le racisme négrophobe qui le caractérise.

La timidité des réactions publiques est à rechercher ailleurs que dans le déni. Elle s’explique, selon nous, par un contexte électoral déjà enclenché dans lequel le choix présidentiel est de jouer la bipolarité LREM/FN en n’hésitant pas pour ce faire à reprendre des mots et concepts d’extrême-droite ou issus de l’imaginaire colonial. Le terme ensauvagement par exemple n’est pas une « erreur » de Darmanin ou un trait de son individualité. Il participe d’une stratégie de langage murement réfléchie au service de cette volonté de centrer les futures échéances électorales sur le seul choix binaire Macron/Le Pen. Le terme ensauvagement est indéniablement issu de la galaxie d’extrême-droite. Dès 2013 est publié le livre La France Orange mécanique qui dénonce dans sa préface « l’ensauvagement d’une nation [1] ». En 2018 c’est au tour du Rassemblement National de mettre en avant ce terme dans le titre d’un colloque « De la délinquance à l’ensauvagement » . Celui-ci est présidé par Marine Le Pen qui dans son introduction pose la question « Allons-nous de la délinquance à l’ensauvagement de la société ? C’est vrai que tout porte à le croire [2]» avant d’évoquer le « terrorisme civil » et les « zones de non France » assimilables à des « jungles ».

Le terme charrie également avec lui toute l’épaisseur des périodes esclavagiste et coloniale. C’est aussi au nom de la lutte contre la sauvagerie et pour protéger les esclavagisés de celle-ci que s’argumenta l’esclavage : « Ce commerce paraît inhumain, explique le négociant esclavagiste Jacques Savary en 1675, à ceux qui ne savent pas que ces pauvres gens sont idolâtres ou mahométans, et que les marchands chrétiens en les achetant de leurs ennemis, les tirent d’un cruel esclavage et leur font trouver dans les îles où ils sont portés […] une servitude plus douce [3]. » Deux siècles plus tard on invoquera la nécessité de lutter contre la sauvagerie que constitue l’esclavage pour justifier la colonisation du continent Africain. « L’abolition de l’esclavage et la justification de l’expansion coloniale, rappelle la politologue Françoise Vergès, se trouvent liées par l’instauration de la République de 1848. Bien que ces deux logiques semblent absolument antinomiques, l’une va justifier et permettre l’autre. C’est précisément afin de libérer certaines populations de l’asservissement, ou de la menace d’asservissement par d’autres, que la France pourra intervenir dans divers territoires qui seront ainsi noblement libérés et commodément exploités [4] ».

Le Rassemblement National compte pour sa part, comme à son habitude, jouer la logique de la surenchère raciste pour accélérer la droitisation du champ politique, seul espoir pour lui de parvenir à terme au pouvoir. La droitisation du champ politique construit en effet progressivement les bases d’un accord avec une partie de la droite sans lequel l’accès au pouvoir est impossible à court et même à moyen terme. A gauche la discrétion est de mise sur ce racisme contemporain. On le dénonce désormais mais du bout des lèvres ou conjoncturellement mais on ne veut pas considérer qu’il est un des axes essentiels du combat social aujourd’hui. La crainte des conséquences électorales n’est pas pour rien dans cette « timidité » dans un contexte où les quartiers populaires restent marqués par une abstention record et où en revanche le vote d’extrême-droite est stable. Les préoccupations de chaque échéance électorale repoussent à toujours plus tard la possibilité d’une réponse antiraciste à la hauteur du nouvel âge du racisme que nous vivons et qui se concrétise dans les deux figures de l’islamophobie et de la négrophobie. Un petit détour sur l’histoire du racisme nous permet de saisir l’ampleur de ces enjeux.

Un nouvel « âge » raciste ?

Le racisme n’est pas une malédiction, une tare, une simple « peur de l’autre », un « virus », une « méconnaissance de l’autre » ou une caractéristique ahistorique de l’humanité. Ces différentes variantes de la définition idéaliste du racisme sont courantes et occultent les causes réelles du racisme et donc produisent une riposte inadaptée. Seule une approche matérialiste permet, en effet, de prendre en compte la dimension systémique du racisme et en particulier ses fonctions sociales, politiques et idéologiques. Le racisme émerge et se développe dans des conditions historiques données et pour servir des intérêts sociaux. Il n’est pas sans histoire mais au contraire revêt les formes historiques lui permettant de garder son efficacité sociale et idéologique. Ce n’est pas un hasard s’il est formalisé et théorisé au moment où le mode de production capitaliste part à la conquête du monde. C’est pour justifier celle-ci qu’émerge cette théorisation que l’on peut en conséquence dater de 1492 et de la conquête sanglante du continent américain. La fonction sociale du racisme est justement de justifier l’injustifiable aux yeux des peuples des pays esclavagistes, puis colonialistes et enfin néocolonialistes. Après avoir revêtu une forme biologiste pendant plusieurs siècles, la classification et la hiérarchisation de l’humanité ont été contrainte par le rapport des forces sociales à revêtir de nouveaux atours. Théorisé initialement sous la forme du racisme biologique c’est-à-dire sous la forme de la double affirmation de l’existence de « races » biologiquement différentes et d’une hiérarchie de celles-ci, le racisme s’est brusquement trouvé délégitimé par l’expérience traumatique du nazisme.

Pour la première fois avec Hitler la théorie des races biologiquement inégales était appliquée par des Blancs à d’autres Blancs. La victoire contre le nazisme rend impossible pour une longue période la figure du racisme biologique. Elle est devenue obsolète c’est-à-dire incapable de remplir sa fonction de justification. Emerge alors une nouvelle théorisation à base, non plus de « races biologiques » mais de « cultures » tout autant hiérarchisées que ne l’étaient avant les « races ». La confusion entre le racisme en général et ses figures historiques a eu comme conséquence l’illusion d’une disparition du racisme. Le recul du racisme biologique a été confondu avec le recul du racisme en général. Au premier âge du racisme qu’était le racisme biologique a succédé un second âge sous la forme du racisme culturaliste. Frantz Fanon a été, à notre connaissance, le premier à l’analyser :

Le racisme n’a pas pu se scléroser. Il lui a fallu se renouveler, se nuancer, changer de physionomie. […] Ce racisme qui se veut rationnel, individuel, déterminé génotypique et phénotypique se transforme en racisme culturel. L’objet du racisme n’est plus l’homme particulier mais une certaine forme d’exister […] Le souvenir du nazisme, la commune misère d’hommes différents, le commun asservissement de groupes sociaux importants, l’apparition de « colonies européennes » c’est-à-dire l’institution d’un régime colonial en pleine terre d’Europe, la prise de conscience des travailleurs des pays colonisateurs et racistes, l’évolution des techniques, tout cela a modifié profondément l’aspect du problème[5].

Pour Fanon c’est donc une mutation matérielle [le rapport des forces antifasciste issu de la seconde guerre mondiale] et ses conséquences, tout autant matérielles [conquis sociaux nouveaux, abolition du code de l’indigénat, etc.], qui enclenche le processus de reformulation du racisme. Ce dernier ne s’est pas déployé brusquement. Il n’est pas le résultat d’une décision politique unique ou d’un complot machiavélique. Un besoin et une demande d’idéologie ont simplement après une série de tâtonnements et d’ajustements finis par produire une offre adéquate. Il a fallu ainsi deux décennies c’est-à-dire la moitié de la décennie 60 pour que le culturalisme devienne hégémonique, les indépendances ayant encore accéléré l’obsolescence du racisme biologique.

Or nous vivons aujourd’hui une nouvelle mutation d’ampleur du rapport des forces avec ce qui est communément appelé « mondialisation ». Loin d’être le résultat d’un développement des échanges, la mondialisation est le résultat de décisions politiques [de l’Organisation Mondiale du Commerce, de la Banque Mondiale, du Fond monétaire International, de l’Union Européenne, etc.] imposant par la contrainte financière [et au besoin par la contrainte militaire] la remise en cause de toutes les régulations et limitations à la logique pure du profit qu’avait imposé la séquence historiques antérieures et ses luttes [sociale dans chacun des pays, de libération nationale dans les anciens pays colonisés]. Cette nouvelle grande mutation appelle une nouvelle adaptation du racisme pour qu’il puisse continuer à exercer sa fonction de justification. Il s’agit désormais de justifier un nouvel asservissement de la planète qui à bien des égards peut se comparer à une recolonisation. Après la « race » puis la « culture » c’est la notion de « civilisation » qui est mobilisée pour hiérarchiser l’humanité et justifier la domination. La théorie du « choc des civilisations[6] » de Samuel Huntington inaugure ce nouveau visage du racisme que nous proposons en conséquence d’appeler « racisme civilisationniste ». Les « civilisations » y sont présentées comme des entités homogènes et incompatibles entre elles. Elles seraient en lutte permanente les unes avec les autres. La « civilisation occidentale » y est présentée comme menacée en premier lieu par la « musulmane » puis par l’« orthodoxe » [autour de la Russie] et la « confucéenne » [autour de la Chine]. L’Afrique subsaharienne est considérée pour sa part comme n’ayant même pas atteint un stade de civilisation ce qui ne l’empêche pas d’être construite comme menace pour la civilisation occidentale, pour des raisons démographiques cette fois-ci. C’est de cela dont nous parle un Sarkozy, un Valls puis un Macron lorsqu’ils parlent de « menaces sur la laïcité, l’identité nationale, le droit des femmes, la République, etc. » voire même avec Valls de « guerre de civilisation ». Comme lors du passage au deuxième âge du racisme, le passage au troisième a été progressif. Entre la publication du livre d’Huntington, l’importation et l’adaptation de ses thématiques à la société française et son caractère quasi-hégémonique d’aujourd’hui, il s’est déroulé plus de deux décennies caractérisées par les multiples polémiques sur le foulard, l’Islam et les musulmans d’une part et par le thème d’un danger de submersion africaine d’autre part dont la théorie du « Grand Remplacement » n’est que la version d’extrême-droite. Ce dernier thème est d’ailleurs présent dans les théorisations d’Huntington qui après son fameux livre en publie un autre[7] portant sur le pseudo danger de submersion latino aux Etats-Unis constitutif affirme-t-il d’une menace pour l’identité nationale états-unienne définie comme centrée sur les Anglo-Saxons blancs protestants.

Islamophobie et négrophobie comme figures du racisme civilisationniste

Bien sur le thème de la « civilisation » n’est pas entièrement neuf comme en témoigne la rhétorique de la « mission civilisatrice » de la colonisation mais il était un élément second s’articulant au socle du racisme biologique. Il devient désormais le centre de l’argumentaire raciste pour remplir une fonction sociale et idéologique qu’Edward Said, auteur d’une critique magistrale de l’orientalisme, résume comme suit :

Ce que Huntington fournit dans son travail [… est en fait une version recyclée de la thèse de la guerre froide selon laquelle les conflits dans le monde d’aujourd’hui et de demain resteront non pas essentiellement économiques ou sociaux mais idéologiques. […] La guerre froide continue, mais cette fois sur de nombreux fronts, avec de nombreux systèmes de valeurs plus fondamentaux comme l’islam et le confucianisme qui luttent pour l’ascendant et même pour la domination de l’Occident. Sans surprise, donc, Huntington conclut son essai […) sur ce que l’Occident doit faire pour rester fort et garder ses adversaires faibles et divisés[8].

Sur le plan interne à chaque pays « riche » comme au niveau international la mondialisation est une logique de guerre permanente dont il faut masquer à la fois la nature économique et les conséquences désastreuses. Au niveau international elle signifie une concurrence accrue pour l’accès et la maitrise des ressources énergétiques et des minéraux stratégiques se traduisant par une multiplication des guerres et ingérences militaires auxquelles il faut préparer les opinions publiques. Sur le plan de chaque pays elle signifie la plus grande régression sociale depuis la seconde guerre mondiale sur les plans des salaires, des conditions de travail, des droits sociaux, etc., de laquelle il faut détourner l’attention par la mise en scène d’une menace plus grande, plus immédiate, plus radicale. L’ampleur du déclassement social généralisé que porte la mondialisation ne doit pas être sous-estimé. La logique enclenchée n’a aucune limite si ce n’est celle imposée par les luttes dans les pays du Sud comme dans les pays du Nord. Sous-estimer ce déclassement revient à s’interdire de comprendre le besoin systémique du racisme civilisationniste comme outil de légitimation des guerres à l’extérieur et de détournement des colères sociales potentielles à l’intérieur.

Pour jouer ces fonctions le racisme civilisationniste a l’avantage d’offrir des cibles idoines. C’est en effet dans les pays où la majorité de la population est musulmane d’une part et en Afrique d’autre part que se situent les sources d’énergies et les minerais convoités. Ce sont également de ces deux espaces que proviennent les immigrations contemporaines. Islamophobie et Négrophobie émergent logiquement comme les deux figures incarnant le nouvel âge du racisme. Chacune a été bâtie politiquement et médiatiquement en suscitant une peur spécifique liée à un pseudo péril tout autant singulier. Pour l’islamophobie le péril est « islamiste » avec, bien entendu, une explication de celui-ci évacuant les enjeux économiques et donc ayant comme conséquence de le faire apparaître comme consubstantiel à la religion musulmane elle-même. Pour la négrophobie le péril est « démographique » avec, cela va de soi, la même évacuation des enjeux économiques et donc ayant comme conséquence de faire apparaître celle-ci comme résultant d’une sexualité débridée et animale. Ce n’est pas un hasard ou le seul fait des manœuvres de l’extrême droite que se déploient dans les champs médiatiques et politiques des islamalgames récurrents passant aisément de la dénonciation de « l’islamisme » à celle de « l’Islam » et des musulmans. Ce n’est pas non plus étonnant (ou l’unique résultat des stratégies d’extrême-droite,) que se banalise jusque dans les discours de plusieurs Présidents de la République l’image démentie scientifiquement d’une « bombe démographique Africaine ».

Dans les deux cas la construction du péril est cohérente avec le besoin de justifier les ingérence là-bas [la lutte contre l’islamisme est ainsi mobilisée de l’Irak au Mali et de la Syrie à la Somalie en passant par l’Iran et le Soudan] et les politiques migratoires restrictives ici : Europe forteresse au prix d’une Méditerranée devenant un cimetière géant, organisation d’un volant de main d’œuvre servile avec les sans-papiers pour les secteurs non délocalisables, précarisation du séjour pour les immigrés réguliers, etc. Bien sur l’extrême-droite n’est pas passive. Elle perçoit ce contexte comme un effet d’aubaine et déploie en conséquence une logique de surenchère. Mais elle ne constitue pas la cause première du développement des deux figures du racisme civilisationniste que sont l’islamophobie et la négrophobie. Celle-ci se situe, selon nous, dans les besoins de légitimation d’une mondialisation capitaliste ramenant le monde à avant les conquis politiques et sociaux des luttes des deux derniers siècles ici et avant ceux des luttes de libération nationale là-bas.

Scénarios pour le futur

La mondialisation suscitera inévitablement une exacerbation des luttes et des résistances que ce soit ici ou là-bas. Elles prendront les formes qu’elles peuvent prendre comme l’ont illustré les différentes luttes de ces dernières années [mouvement des Gilets Jaunes, manifestations de masse sur la longue durée comme en Algérie, au Soudan, « coup d’Etat » au Mali, etc.]. Elles seront l’objet d’une intense bataille idéologique pour les isoler les unes des autres, les diaboliser, les retourner les unes contre les autres, les réduire à une dérive tantôt « fascisante » et tantôt « communautariste ». L’islamophobie et la négrophobie sont deux outils d’une redoutable efficacité au cœur de cette bataille idéologique. L’ampleur des luttes sociales potentielles liée elle-même à l’ampleur du déclassement généralisé porté par la mondialisation capitaliste [qui signifie concrètement une recolonisation là-bas et un retour à la condition salariale du dix-neuvième siècle ici] rend ces deux outils absolument nécessaires aux classes dominantes. Il en découle deux scénarios possibles sur un plan abstrait : Soit la lutte contre l’islamophobie et la négrophobie prend une place réelle dans les stratégies des organisations syndicales et politiques déclarant défendre les intérêts des classes populaires, soit elle continue de garder comme aujourd’hui une place marginale dans leurs agendas pour des préoccupations liées uniquement aux échéances électorales.

Sur un plan plus concret le second scénario reste largement dominant. C’est pourquoi l’action des associations, collectifs et organisations de l’immigration et de leurs descendants aujourd’hui autochtones est essentielle. Leurs actions autonomes sont les seules à pouvoir perturber un ordre dans l’agenda reléguant la lutte contre l’islamophobie et la négrophobie à une place symbolique quand ce n’est pas à une absence totale de place. Leur éparpillement actuel ne leurs permet pas de jouer cette fonction suffisamment. C’est dans le sens de la réduction de celui-ci qu’il convient, selon nous de porter nos efforts. C’est pourquoi l’idée d’Etat généraux des quartiers populaires est, à notre sens, essentielle dans la période actuelle. Les obstacles sont certes nombreux mais l’importance des enjeux impose à tous d’agir collectivement pour les dépasser. Faisons murir collectivement cette échéance sans précipitation mais avec détermination. Là où il y a une volonté politique, il y a un chemin.

Sans changements notables dans cette direction, islamophobie et négrophobie d’en haut s’ancreront dans la durée « en bas ». Sans lutte conséquente contre l’islamophobie et la négrophobie la lutte contre la mondialisation et ses effets se déploient avec une faille énorme pour le plus grand plaisir des classes dominantes.

[1] Laurent Obertone, La France Orange mécanique, Ring, Paris, 2013.

[2] Introduction au colloque des députés du Rassemblement National, De la délinquance à l’ensauvagement, 1er décembre 2018, entendable dans son intégralité sur le site youtube.com.

[3]Jacques Savary, Le parfait négociant, ou instruction générale pour ce qui regarde le commerce de toute sorte de marchandises, tant de France que des pays étrangers, Paris, 1675, p.140, consultable sur Gallica.

[4] Françoise Vergès, Une citoyenneté paradoxale, affranchis, colonisés et citoyens des vieilles colonies, in Chantal Georgel (dir.), L’Abolition de l’esclavage. Un combat pour les droits de l’homme, Complexe, Bruxelles, 1998, p. 24.

[5] Frantz Fanon, Racisme et culture, in Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine. Ecrits politiques, La Découverte, Paris, 2001, pp. 39 – 41.

[6]Samuel Huntington, Le Choc des civilisations, Éditions Odile Jacob, Paris, 1997.

[7] Samuel Huntington, Qui sommes-nous ? Identité nationale et choc des cultures, Odile Jacob, Paris, 2004.

[8]Edward Saïd, The Myth. of “the clash of civilizations”, Media Education Foundation, Northampton, 1998, pp. 2-3.


Edité le 22-09-2020 à 20:09:24 par Xuan




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Sur Les Crises :

Loi sécurité globale : surveillance généralisée des manifestations

L'article complet sur la quadrature du net
[nb : ce site est partiellement financé par la fondation suisse Charles Léopold Mayer et l'Open Society Foundations c'est-à-dire Georges Soros]

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"Sécurité globale": des journalistes placés en garde à vue en marge de la manifestation

Des interpellations qui interviennent alors que le texte est justement accusé d'entraver la liberté d'informer.

Par Romain Herreros



Hannah Nelson, photographe travaillant pour Taranis News, arrêtée mardi soir en marge de...

Hannah Nelson, photographe travaillant pour Taranis News, arrêtée mardi soir en marge de la manifestation contre la loi "Sécurité globale".
POLITIQUE - Les défenseurs de la loi “Sécurité globale” s’en seraient sans doute bien passés. Mardi 17 novembre dans la soirée, et alors que la manifestation contre le texte controversé (accusé justement d’entraver la liberté de la presse) a été marqué par des heurts entre forces de l’ordre et manifestants, deux journalistes ont été arrêtés et placés en garde à vue.

Parmi eux, la photographe Hannah Nelson qui a été libérée en début d’après-midi ce mercredi 18 novembre, alors qu’un rassemblement était organisé devant le commissariat du 10e arrondissement où elle était retenue. Selon Taranis News, un média se focalisant essentiellement sur les mouvements sociaux et pour lequel la jeune femme travaille, ce passage en garde à vue s’est soldé par un rappel à la loi et la confiscation de son masque à gaz. À sa sortie, Hannah Nelson a expliqué les conditions de son interpellation.

“C’était à la fin de la manifestation d’hier soir. Il y avait eu plusieurs somations visiblement, on nous poussait vers la bouche de métro qui était blindée”, rapporte la photographe, décrivant une arrestation soudaine qui l’a surprise. Hannah Nelson jure par ailleurs qu’elle n’avait pas entendu les sommations faites par les forces de l’ordre, lesquelles lui ont également reproché de dissimuler son visage.

“Au bout d’un moment vous nous saoulez”
Hannah Neslon n’est pas la seule journaliste à avoir subi ce sort. En début d’après-midi ce jeudi, Francois Desnoyers, directeur du réseau régional de France 3, a annoncé qu’un journaliste membre du réseau de la chaîne avait également été arrêté et placé en garde à vue. “La Direction de France Télévisions condamne cette restriction des droits de la presse et l’obstruction au bon exercice du droit d’informer”, a-t-il tweeté, sans révéler l’identité du reporter interpellé.

Après l'interpellation et la mise en garde à vue, hier soir à Paris, d'un journaliste du Réseau de France 3, la Direction de France Télévisions condamne cette restriction des droits de la presse et l’obstruction au bon exercice du droit d’informer.

— Francois Desnoyers (@FrancoisDesnoy1) November 18, 2020
Sur le site de la chaîne, l’intéressé, qui a également été libéré en début d’après-midi, raconte comment les choses se sont passées. “Je me suis retrouvé à l’angle du boulevard Saint-Germain et de la rue du Bac vers 21h. J’ai vu au loin un déploiement de forces de l’ordre vers lequel je me suis aussitôt dirigé muni de ma carte de presse. Je filmais avec mon téléphone dans mon autre main”, détaille-t-il en précisant que tout se passait sans encombre, jusqu’à ce qu’il retrouve rue de Bellechasse, où sept personnes venaient d’être arrêtées.


“Une fois encore, j’ai ma carte de presse et je filme la scène avec mon téléphone. Et là, un officier, visiblement énervé, m’a interpellé. Il m’a invectivé et m’a demandé de m’asseoir auprès des autres personnes interpellés”, rapporte le journaliste. Sur un extrait vidéo mis en ligne par France 3, on entend un policier se plaindre la présence du journaliste: “au bout d’un moment vous nous saoulez, vous venez à cinq centimètres de nous”.

“Les policiers m’ont reproché de ne pas m’être ‘dispersé après sommation’ lorsqu’ils tentaient de disperser la manifestation. Mais comme je suis arrivé sur les lieux une heure après la dispersion du mouvement, on ne m’a au final jamais fait de sommation. Et tous les policiers que j’avais croisés m’ont laissé passer”, poursuit le reporter, ayant lui aussi écopé d’un rappel à la loi. Également cité par la chaîne, l’avocat du journaliste déplore une arrestation survenue “alors qu’il faisait simplement son travail”.

Et d’ajouter: “Il y a très longtemps qu’un journaliste d’une grande chaîne de télévision n’avait pas été interpellé dans ces conditions”.

“Pas de journaliste en prison”
Ces interpellations interviennent alors que le projet de loi “Sécurité globale”, actuellement discuté à l’Assemblée nationale, est justement accusé d’entraver le travail de la presse, que ce soit par la Défenseure des droits, de l’Onu ou des syndicats de journalistes. Ce qui immanquablement nourrit les arguments des opposants au texte. “Un avant-goût de la loi ’Sécurité globale”, a grincé le député Insoumis Éric Coquerel, présent à la sortie d’Hannah Nelson.

“En tant que député mais aussi ancien de France 3, je trouve inadmissible qu’un journaliste de cette chaîne se retrouve en garde à vue pour avoir fait son travail. Pas de journaliste en prison!”, a renchéri Fabien Roussel, député du Nord et premier secrétaire du Parti communiste.

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   Posté le 21-11-2020 à 06:46:00   Voir le profil de Finimore (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Finimore   

Je suis entrain de finir la lecture du livre de Maurice Rajfus : Je n'aime pas la police de mon pays – L'aventure du bulletin Que fait la police ? (1994-2012), illustrations de Siné, Faujour et Tignous, éditions Libertalia, collection « À boulets rouges », 2012.
Maurice Rajfus mort à 92 ans le 13 juin 2020 pose des questions importantes et actuelles dans son livre (évidemment on peux ne pas partager toutes les positions politiques passées de l'auteur). Dans la période actuelle ou s'accélère un processus de fascisation, il me semble important de lire ce livre (comme celui de Pierre Douillard-Lefevre : L'arme à l'oeil - Violence d'Etat et militarisation de la police (édition Le bord de l'eau : 2016).

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   Posté le 21-11-2020 à 07:32:40   Voir le profil de Finimore (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Finimore   

Un site intéressant : La Mule du Pape - Le média qui s'entête
https://www.lamuledupape.com/category/actualite/

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   Posté le 21-11-2020 à 13:11:19   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

amendement à la loi "sécurité globale" :

seuls les journalistes sont autorisés à photographier les flics ....

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   Posté le 21-11-2020 à 23:46:35   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

loi sur la sécurité globale : la France rappelée à l'ordre par l'ONU

Manifestation à Paris :
https://fr.sputniknews.com/france/202011211044809366-tensions-lors-du-rassemblement-contre-la-loi-sur-la-securite-globale-a-paris---video/

déploiement policier à Nancy :
https://actu.fr/grand-est/nancy_54395/photos-de-nombreux-gendarmes-et-policiers-malgre-le-confinement-nancy-en-etat-de-siege_37637062.html?fbclid=IwAR1NV7l7MbaZssWjPsZrrqbtENhR53kT_Glr5-Gyi9kCvy-hW7uAfnOqs9A


Edité le 21-11-2020 à 23:55:35 par Xuan




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   Posté le 24-11-2020 à 20:23:12   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

A Paris, l’évacuation d’un camp de migrants finit en chasse à l’homme

Dopés par la loi Sécurité Globale et sûrs de leur impunité les flics s'en prennent aux migrants.

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   Posté le 27-11-2020 à 20:10:26   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Rebelote avec le matraquage d'un producteur en plein Paris. Mais l'article 24 ne s'applique pas aux caméras de surveillance.

Macron est "choqué". Il est bien brave ce président.

Sur ce site
la vidéo prise par un voisin : https://twitter.com/i/status/1332300846038716416
En fait les flics étaient beaucoup plus de quatre.


Edité le 27-11-2020 à 23:41:34 par Xuan




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   Posté le 30-11-2020 à 15:10:43   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Il est exagéré de parler de "fascisation" avec le gouvernement Castex,tout comme il est abusé de traîter Trump de "Nouvel Hitler";il faut prendre en compte le fait que Darmanin,le premier flic de France,s'est recueilli au monument des martyrs à Alger.par contre,le Mouvement National Républicain de Bruno Megret,qui a le plus critiqué ce déplacement, est ,en effet ,authentiquement fasciste,voir nazi,il est négationniste sur le massacre d Oradour sur glane.il faut appeler chat un chat,et chien un chien,et ne pas faire comme l autre idiot de Cohn Bendit en 1968,qui traitait l armée française,ayant compté à l époque bon nombre d anciens résistants,de "nazie". problème de sémantique.


Edité le 30-11-2020 à 15:15:40 par marquetalia




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   Posté le 30-11-2020 à 15:32:57   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Le fascisme reste la fraction la plus réactionnaire de la bourgeoisie.


Edité le 30-11-2020 à 15:34:07 par marquetalia




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   Posté le 01-12-2020 à 00:17:50   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

marquetalia a écrit :

Il est exagéré de parler de "fascisation" avec le gouvernement Castex,tout comme il est abusé de traîter Trump de "Nouvel Hitler";il faut prendre en compte le fait que Darmanin,le premier flic de France,s'est recueilli au monument des martyrs à Alger.par contre,le Mouvement National Républicain de Bruno Megret,qui a le plus critiqué ce déplacement, est ,en effet ,authentiquement fasciste,voir nazi,il est négationniste sur le massacre d Oradour sur glane.il faut appeler chat un chat,et chien un chien,et ne pas faire comme l autre idiot de Cohn Bendit en 1968,qui traitait l armée française,ayant compté à l époque bon nombre d anciens résistants,de "nazie". problème de sémantique.


Je te rappelle que dès 1947 les CRS ont été purgées des éléments "pro communistes".
Je te rappelle aussi que ce n'est pas Cohn Bendit qui a lancé le slogan CRS=SS mais les mineurs grévistes, et le 4 novembre 1948.
Il est parfaitement justifié et nécessaire de stigmatiser toute tentative de durcir la répression et de rogner la liberté du peuple, si on veut envisager une révolution.
Je t'invite à réfléchir sérieusement à cet objectif, au lieu de raisonner comme un journaliste bourgeois "objectif".
Et j'espère qu'il ne t'arrivera pas de tomber entre les pattes des flics.

https://www.lesinrocks.com/2020/11/27/medias/tele/voici-un-docu-pour-comprendre-la-derive-du-maintien-de-lordre-en-france/


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   Posté le 01-12-2020 à 06:02:49   Voir le profil de Finimore (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Finimore   

La fascisation n'est pas le fascisme ou le nazisme. La fascisation est un processus, plus ou moins long qui permet au fascisme d'être la solution de rechange dans le cadre de l'aggravation de la crise du capitalisme. La fascisation ouvre la voie au fascisme, mais comme réponse aux crises du système bourgeois quand ses contradictions imposent la fin de ce système. Le fascisme est une réponse contre-révolutionnaire à une crise révolutionnaire, mais avant la crise révolutionnaire (nous n'en sommes pas là). Cependant il y a bien : crise politique, crise économique, crise idéologique...


Edité le 01-12-2020 à 06:03:56 par Finimore




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   Posté le 01-12-2020 à 07:19:40   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Et crise sanitaire.

Il y a aussi 10 millions de pauvres, 5 millions en dessous de 800 € par mois.
Beaucoup à dire sur les impayés de loyers par exemple.





Ce sont ces conditions qui déterminent la possibilité d'un fascisme qu'il faut combattre dès à présent sans se laisser amadouer par les simagrées de Macron.

Parce qu'il ne s'agit plus de bavures


Edité le 01-12-2020 à 07:55:48 par Xuan




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   Posté le 01-12-2020 à 09:23:48   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

On ne pas verser des larmes si le pouvoir en place expulse des djihadistes fichés S capables de perpétrer des carnages !pour ceux qui vont être rapatriés vers l Algerie,le problème va être vite résolu,ce pays ne veut plus connaître le même cas de guerre civile que celui des années 90,les fous de Dieu seront exécutés en descendant de l avion qui les aura rapatriés.et encore,ces fanatiques coûtent très cher,il faut leur payer le trajet jusqu'a la patrie de Boumediene et de Maurice Audin, et le prix d une bastos chacun !


Edité le 01-12-2020 à 09:56:48 par marquetalia




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   Posté le 01-12-2020 à 10:01:30   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Ce sont ces ordures de djihadistes qui permettent à Macron de mettre en place un état policier en France.


Edité le 01-12-2020 à 10:01:50 par marquetalia




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   Posté le 01-12-2020 à 11:06:55   Voir le profil de Finimore (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Finimore   

Non ce sont les idiots utiles de Macron et il le sait très bien.

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   Posté le 01-12-2020 à 11:43:38   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Arrête avec tes djihadistes
On parle de l'article 24 et des violences policières.
Le terrorisme ne justifie pas les violences policières racistes.

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   Posté le 01-12-2020 à 12:21:50   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Pourtant,ce sont des djihadistes qui vont être expulsés par Darmanin.


Edité le 01-12-2020 à 12:23:11 par marquetalia




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   Posté le 01-12-2020 à 17:03:27   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Et alors? ...tu veux lui brûler un cierge ? Chanter Darmanin on est bien ?

Un petit pot-pourri de sa ligne de défense :
« Je ne partage pas le fait qu’il y ait un divorce entre la police et sa population »
« les individualités ne sont pas un tout »,
il « ne supporterait pas qu’on porte atteinte à l’institution de la police et de la gendarmerie » .
« Le préfet Lallement a toute ma confiance »

Dans La République des Apparatchiks. Enquête sur les meilleurs agents du système .
Jean-Baptiste Forray écrit de lui qu'il " suit Vanneste dans « la zone grise à la lisière de la droite et de l'extrême droite »"
D'après l'universitaire Anne-Sophie Petitfils, il « procède à un travail de sélection implicite des adhérents les plus attachés à la personne du député » [Vanneste] et, près de deux ans avant le premier tour des élections législatives de 2007, met en œuvre une stratégie qui « s’apparente à une forme de néo-clientélisme » , consistant à « offrir des biens divisibles et [à] proposer des interventions personnelles à ses électeurs » .
Darmanin a alors 23 ans.

Selon la journaliste du Canard enchaîné Anne-Sophie Mercier, Darmanin adopte une position catholique traditionaliste « tendance intégriste » et une position homophobe.
Par l'entremise de Guy de Chergé, il collabore en 2008 au mensuel Politique magazine, organe de presse de l'Action française royaliste, inspiré de Charles Maurras et lié au mouvement Restauration nationale.
C'est lui qui appelle à « stopper l’ensauvagement d’une certaine partie de la société » , reprenant ainsi un terme popularisé par l'extrême droite, notamment par l'auteur Laurent Obertone, et que la droite tend à s’approprier.
Je passe sur les multiples accusation d'homophobie, d'abus de faiblesse, de viol et de harcèlement et les coups tordus à ses propres amis.


Edité le 01-12-2020 à 17:04:20 par Xuan




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