| | | | | Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 18-02-2019 à 11:35:47
| Les chinois visent la fin de hégémonisme US sans destruction des USA et sans la guerre. C'est dans ce sens qu'il faudrait lire ce commentaire. La Chine et les Etats-Unis doivent chacun faire un pas vers l'autre pour parvenir à un accord commercial (COMMENTAIRE) http://french.xinhuanet.com/2019-02/16/c_137826584.htm BEIJING, 16 février (Xinhua) -- La Chine et les Etats-Unis viennent de conclure un nouveau cycle de consultations commerciales de haut niveau à Beijing. Une série de signaux positifs émis lors de la rencontre ont montré que sur la base de l'égalité, les deux pays se dirigent vers un accord final, dirigé par le consensus atteint par les dirigeants des deux pays. Lors de sa rencontre avec les représentants des Etats-Unis, vendredi, le président chinois Xi Jinping a indiqué que la Chine était prête à résoudre les différends commerciaux à travers la coopération et à parvenir à un accord qui pourrait être accepté par les deux parties. Il s'agit de la première rencontre de M. Xi avec les représentants du commerce des Etats-Unis depuis l'escalade des frictions. Au cours des derniers jours, les équipes de consultations ont travaillé d'arrache-pied pour approfondir la compréhension mutuelle sur des questions d'intérêt commun, notamment le transfert de technologie, la protection des droits de propriété intellectuelle, les obstacles non tarifaires, et l'équilibre commercial. Les deux parties ont atteint un consensus de principe sur les questions majeures et ont eu des discussions spécifiques sur un mémorandum d'entente concernant les questions économiques et commerciales bilatérales. On peut affirmer que les points d'accord augmentent alors que les désaccords diminuent. Un optimisme prudent se prépare pour que les deux parties parviennent à un accord mutuellement bénéfique dans les meilleurs délais. Le consensus atteint par les dirigeants des deux pays jette une base pour que la Chine et les Etats-Unis sortent des frictions. Les dirigeants des deux pays ont de multiples moyens pour approfondir la compréhension mutuelle. En décembre dernier, le président Xi Jinping et son homologue américain Donald Trump se sont rencontré à Buenos Aires, en Argentine, pour parvenir à un consensus important. Conversations téléphoniques et lettres de félicitations sont fréquemment échangées entre eux. Tout cela a aidé à tracer la prochaine étape des relations sino-américaines. La Chine et les Etats-Unis possèdent plus d'intérêts communs que de différends. Leur aspiration à la coopération est plus grande que la friction. La coopération est le meilleur choix pour les deux parties. A deux semaines de la date limite du 1er mars, la Chine et les Etats-Unis accélèrent leurs consultations. Un nouveau cycle de consultations est prévu la semaine prochaine à Washington. Tant que les deux parties font un pas l'un vers l'autre, ils se rapprocheront de l'objectif final. Malgré les progrès réalisés, les consultations font face à des défis et des incertitudes. Peu importe ce qui se produit à la fin, la Chine défendra sa dignité nationale et ses intérêts fondamentaux. En espérant la meilleure issue possible, il est également important pour la Chine de se préparer au pire
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| pzorba75 | Grand classique (ou très bavard) | 1224 messages postés |
| Posté le 18-02-2019 à 14:13:32
| En résumé, les intérêts des deux protagonistes sont convergents, vers la même limite c'est moins sûr.
Edité le 20-02-2019 à 05:02:36 par pzorba75
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 20-02-2019 à 00:03:11
| Ce que les chinois appellent "communauté de destin", mais ça ne s'applique pas qu'aux USA. Par contre l'hégémonisme et le protectionnisme des USA sont un obstacle à la "communauté de destin".
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 05-03-2019 à 20:09:30
| Ce sont les Américains qui paient la guerre commerciale déclenchée par Trump, selon cette étude "Le plein impact des taxes douanières est supporté entièrement par les consommateurs américains", selon des universitaires de Princeton et Columbia. Le HuffPost avec AFP http://www.huffingtonpost.fr/2019/03/04/ce-sont-les-americains-qui-paient-la-guerre-commerciale-declenchee-par-trump-selon-cette-etude_a_23684190/ INTERNATIONAL - Voilà qui vient contredire les affirmations du locataire de la Maison Blanche. L'économie et les consommateurs américains sont les grands perdants de la guerre commerciale que mène l'administration Trump aux principaux partenaires des Etats-Unis, affirment des économistes de la Réserve fédérale de New York et des Universités de Princeton et Columbia. Ce constat contredit les affirmations de Donald Trump selon lesquelles les tarifs punitifs sur les importations américaines n'ont pas d'impact sur l'économie américaine. Le président américain estime même que ces taxes se traduisent par des milliards de dollars qui affluent dans les caisses de l'Etat. "Globalement, en utilisant des méthodes économiques habituelles, nous concluons que le plein impact des taxes douanières est supporté entièrement par les consommateurs américains" , écrivent Mary Amiti, Stephen Redding et David Weinstein qui viennent de rendre publics leurs travaux alors que le département du Commerce doit publier mercredi le déficit commercial pour l'ensemble de l'année dernière. "Hausses substantielles des prix des biens intermédiaires" En 2018, l'administration Trump a imposé des tarifs douaniers allant de 10 à 50% sur un total de 283 milliards d'importations américaines. En réponse, les partenaires commerciaux des Etats-Unis, en particulier la Chine, ont pris des représailles avec des tarifs douaniers de 16% en moyenne portant sur quelque 121 milliards de dollars d'exportations américaines. Cette guerre tarifaire a plongé les Etats-Unis dans leur premier épisode de politique protectionniste "à grande échelle" depuis la Grande Dépression des années 30, observent les économistes, soulignant que ces tensions questionnent l'avenir de l'intégration du commerce international. "Bien que les effets à long terme restent à déterminer, au cours de 2018, les Etats-Unis ont expérimenté des hausses substantielles des prix des biens intermédiaires et des produits finis, d'importants changements dans leur réseau de chaînes de production, une diminution des variétés (de produits) importés et un report des taxes douanières sur les prix domestiques des produits importés" , résument-ils, citant en exemple la hausse importante des prix des machines à laver. Ils notent que les exportateurs étrangers n'ont pas, de leurs côtés, diminué le coût des produits avant droits de douanes pour compenser éventuellement la hausse des taxes supplémentaires. Ces économistes ont calculé qu'à la fin de l'année 2018, "les tarifs douaniers ont coûté aux consommateurs et aux entreprises américaines importatrices un coût additionnel de trois milliards de dollars par mois ainsi que 1,4 milliard de dollars supplémentaires par mois en raison de pertes économiques associées" . Ils ajoutent que l'effet négatif est sans doute bien plus grand sur la première économie du monde, leur étude ne prenant pas en compte l'impact découlant de la grande incertitude créée la guerre commerciale, qui a par exemple découragé les investisseurs et qui a été sanctionnée sur les marchés financiers.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 06-03-2019 à 23:30:17
| Malgré la guerre commerciale de Trump, le déficit américain atteint des records http://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/0600847275909-malgre-la-guerre-commerciale-de-trump-le-deficit-americain-atteint-des-records-2250097.php La demande a notamment été portée l'an dernier par la réforme fiscale, voulue par Donald Trump, qui a entraîné une hausse de la consommation. - MANDEL NGAN/AFP La balance commerciale des biens a été déficitaire de 891 milliards de dollars l'an dernier. Les importations s'envolent, soutenues par la demande intérieure. Donald Trump a beau avoir déclenché une guerre commerciale, le déficit américain ne se résorbe pas. Au contraire, il a atteint un record historique l'an dernier. Sur l'année 2018, le déficit sur les échanges de biens a bondi de 10 % à 891 milliards de dollars, le plus haut de l'histoire américaine. Même en incluant les services, sur lesquels les Etats-Unis sont excédentaires (tourisme, services bancaires, propriété intellectuelle...), le déficit atteint 621 milliards de dollars, en hausse de 12 % par rapport à 2017. C'est la troisième année consécutive qu'il augmente. http://twitter.com/arzovaENG/status/1103181071905161226/photo/1 07:30 - 6 mars 2019 La fin de l'année a vu une nouvelle envolée du déficit commercial. Selon les chiffres du département du Commerce , il a augmenté en décembre de 19 %. La plus forte hausse mensuelle depuis 2008, bien au-dessus des prévisions. Une hausse due à un repli des exportations américaines, pénalisées par un dollar fort et par les mesures de rétorsion prises par certains partenaires commerciaux, comme la Chine. Le problème chinois Dans le même temps, les importations ont bondi, soutenues par la forte demande intérieure, à laquelle ne peut répondre la production nationale. La demande a notamment été portée l'an dernier par la réforme fiscale, qui a entraîné une hausse de la consommation. Le président américain bute donc toujours sur un problème qui était pourtant l'un de ses objectifs de campagne, en 2016. L'an dernier, il a imposé de nouveaux tarifs douaniers : sur les panneaux solaires, les machines à laver, l'acier, l'aluminium et un certain nombre de produits chinois. Mais rien n'y fait: le déficit avec la Chine ne cesse de grimper, dans un contexte de négociations tendues . Il s'établit à 419 milliards de dollars sur l'année 2018, soit une hausse de 11,6 % par rapport à 2017. Si la Chine a bien proposé d'acheter davantage de produits américains, les économistes sont divisés sur les effets que cela pourrait produire: les Etats-Unis étant en situation de plein emploi, il sera très difficile de répondre à la demande et les importations devraient continuer de grimper. Négociations avec l'Europe Malgré la renégociation de l' Alena, les échanges restent défavorable avec le Mexique, avec un déficit de 81 milliards de dollars sur l'année. Enfin, les menaces se font plus précises sur l'Union européenne, notamment dans l'automobile. Donald Trump est déterminé à faire baisser un déficit qui s'est encore accentué l'an dernier avec l'Europe (169 milliards de dollars), et en particulier avec l'Allemagne (68 milliards). De quoi tendre un peu plus les nouvelles négociations qui se sont ouvertes ce mercredi... Nicolas Rauline
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| Posté le 07-03-2019 à 13:48:39
| Huawei poursuit le gouvernement américain pour son interdiction technologique, le qualifiant de "pirate informatique, voleur de courrier électronique" Source: Global Times Publié le: 2019/3/7 13:33:50 http://www.globaltimes.cn/content/1141250.shtml Le géant chinois des télécommunications Huawei a déclaré jeudi qu'il poursuivait le gouvernement américain en justice pour l'interdiction des produits Huawei aux Etats-Unis, alors que la société de télécommunications chinoise, assiégée par les attaques du gouvernement américain pour "menaces" à la sécurité, a finalement décide de se battre. La dernière décision marque la tentative la plus agressive de la société chinoise de combattre l’accusation américaine selon laquelle sa technologie constitue une menace pour la sécurité mondiale. Selon une déclaration annoncée jeudi par le président tournant de Huawei, Guo Ping, Huawei a engagé une action en justice pour contester la constitutionnalité de l'article 889 de la loi de 2019 relative à l'autorisation de la défense nationale (NDAA). La NDAA empêche non seulement Huawei de servir ses clients américains, mais la prive également de la possibilité de servir des clients situés en dehors des États-Unis, car la loi interdit aux agences gouvernementales américaines de passer des contrats ou d’accorder des subventions ou des prêts à des tiers qui achètent du matériel et des services Huawei. Guo a indiqué que Huawei n'avait pas d'autre choix que de contester cet article de la législation américaine après "avoir épuisé tous les autres moyens" pour persuader le gouvernement américain que la société était innocente. Guo a également réaffirmé dans sa déclaration que Huawei "n'a pas implanté et ne l'implantera jamais" . "Le fait que Huawei ait osé se lever et poursuivre le gouvernement américain en justice montre qu'il a la conscience tranquille et que les accusations concernant les risques pour la sécurité de Huawei sont un non-sens absolu," "Si le gouvernement américain ne peut pas fournir de preuves pour prouver les problèmes de Huawei et que l'affaire ne mène nulle part, cela aidera également à dissiper les doutes des autres pays sur l'équipement de Huawei" , a déclaré Xiang. Shen Yi, directeur du Cyberspace Governance Research Institute de l'Université Fudan, a déclaré au Global Times que la décision de Huawei montre également que, dans le processus de mondialisation, les entreprises chinoises comme Huawei recourent à des moyens légaux pour protéger leurs droits légitimes, ce qui prouve également que Les entreprises chinoises s'acquittent de leurs responsabilités internationales malgré leur expansion et leur montée en puissance. Huawei a également affirmé jeudi que le gouvernement américain avait "piraté des serveurs Huawei" et "volé des courriels et du code source Huawei" Les États-Unis accusent d’autres personnes d’avoir des problèmes de sécurité, alors qu’il semble que les États-Unis n’ont pas de casier judiciaire vierge. Vu l'influence et la réputation de Huawei sur la scène mondiale, son accusation selon laquelle les Etats-Unis pirateraient leurs serveurs, voleraient des courriels et du code source, devait reposer sur des preuves solides, a déclaré Xiang. Huawei a accusé le gouvernement américain d'avoir piraté des serveurs Huawei. Des pratiques similaires ont été exposées à l'échelle mondiale. Les allégations de Huawei sont assez bien établies et justifiées, a déclaré Xiao Xinguang, architecte technique en chef d'Antiy Labs, basé à Beijing, au Global Times. "A en juger par le comportement passé des Etats-Unis, il est de pratique courante qu'ils piratent divers gouvernements, institutions et entreprises pour obtenir leurs soi-disant avantages en matière de sécurité nationale. C'est un phénomène courant et universellement reconnu dans le monde" , a déclaré Xiao. . En fait, dans ce jeu géopolitique, les États-Unis eux-mêmes ont pour tradition de donner la priorité à la sécurité et transformeront de nombreux problèmes en un problème de sécurité, selon Xiao. Et l'interdiction de Huawei est l'excuse du gouvernement américain, a-t-il noté. "Les Etats-Unis peuvent facilement voir les efforts d'autres pays dans la mondialisation en tant que défi à leurs intérêts mondiaux, reflétant l'essence de leur hégémonisme ultime" , a déclaré Xiao.
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| Posté le 09-03-2019 à 17:14:32
| CHINE. APRÈS LA GUERRE COMMERCIALE, PÉKIN MISE SUR LA RELANCE http://www.humanite.fr/chine-apres-la-guerre-commerciale-pekin-mise-sur-la-relance-668984 Jeudi, 7 Mars, 2019 Lina Sankari Un accord est sur le point d’être conclu entre la Chine et les États-Unis. Mettant fin à plusieurs mois de sanctions, l’Assemblée nationale populaire a adopté une série de lois destinée à favoriser l’investissement et enrayer le chômage. Après la phase de dramatisation, durant laquelle tout compromis semblait impossible, Chine et États-Unis ont finalement fini par déclarer une trêve de quatre-vingt-dix jours dans la guerre commerciale que les deux puissances se mènent depuis juillet. À l’issue d’un dialogue aux airs de marathon, les négociateurs s’avouent épuisés, mais celui-ci pourrait déboucher sur un accord avant le 27 mars, après l’obtention par Washington d’un certain nombre d’engagements sur des réformes économiques structurelles, telle que l’ouverture du secteur financier, l’assouplissement de la réglementation sur les investissements étrangers et l’élimination de barrières douanières sur des biens d’importation américains. En marge de la session plénière de l’Assemblée nationale populaire, le ministre chinois du Commerce, Zhong Shan, qui évoque des centaines d’heures de négociations «très difficiles et très éprouvantes», menées jour et nuit, concède: «Les deux équipes sont toujours en train de négocier, car il reste encore beaucoup à faire.» «L’économie est sous pression, la consommation au ralenti» Alors que Donald Trump mène campagne depuis des années sur les pratiques commerciales jugées déloyales de la Chine et la sous-évaluation du yuan, le président de la Commission chinoise de régulation des banques et des assurances a, quant à lui, annoncé des avancées substantielles sur l’interdiction des transferts forcés de technologie, la protection de la propriété intellectuelle, l’agriculture, les services et taux de change. La Chine se serait également engagée à acheter 18 milliards de gaz naturel à l’entreprise texane Cheniere Energy Inc. Si un accord était finalement signé, les États-Unis annuleraient en contrepartie leurs sanctions douanières sur 200 des 250 milliards de dollars d’importations chinoises. Depuis mardi, les deux sessions du Parlement chinois, où les ambassadeurs étrangers sont invités en tant qu’observateurs, ont révélé les conséquences de cet affrontement commercial entre les deux premières puissances mondiales: une économie en plein ralentissement et une augmentation du chômage. Le premier ministre, Li Keqiang, a ainsi annoncé une politique de relance tablant sur une croissance de 6 % à 6,5 % cette année, contre 6,6 % en 2018 et 6,9 % en 2017. «L’économie est sous pression. La hausse de la consommation s’est ralentie, les investissements productifs n’augmentent plus et l’économie réelle se heurte à de nombreux écueils. (…) Nous devons nous armer pour livrer cette âpre bataille», a-t-il lancé aux près de 3000 délégués. Parmi les plans, une exonération fiscale générale, et notamment une baisse d’impôts de 16 % à 13 % pour l’industrie manufacturière et les PME, et des mesures d’attractivité fiscale pour les entreprises qui recrutent des citadins au chômage depuis plus de six mois et des ruraux en dessous du seuil de pauvreté. Son plan de relance de l’économie – qui prévoit également la création de 11 millions d’emplois dans les zones urbaines, 15 millions de stages de formation et le soutien aux secteurs stratégiques des transports, de la communication et du BTP – se heurte toutefois à une dette de 248 % du PIB, qu’il souhaite maîtriser. Dans son rapport annuel, Li Keqiang n’a toutefois fait aucune mention directe au plan Made in China 2025, qui vise une montée en gamme de l’économie, l’indépendance vis-à-vis des technologies étrangères et le leadership mondial. Que Donald Trump ne s’y trompe pas, le premier ministre chinois a appelé à investir massivement dans des industries émergentes telles que les technologies de l’information de nouvelle génération, les équipements haut de gamme, la biomédecine et les automobiles à énergie nouvelle. La stratégie demeure donc inchangée et inquiète au-delà des États-Unis. Le jour de l’ouverture des deux sessions, le ministre allemand de l’Économie, Peter Altmaier, a ainsi dévoilé une stratégie industrielle pour 2030. Elle envisage de créer un fonds d’investissement afin de défendre les secteurs métallurgique, chimique, automobile et de l’innovation de l’Allemagne et éviter que ses fleurons ne soient rachetés par l’étranger, et notamment la Chine. Comme ce fut le cas, à l’automne dernier, lorsque le chinois Midea avait réussi à mettre la main sur Kuka, l’un des leaders de l’industrie et de la robotique 4.0. Lina Sankari
Edité le 11-03-2019 à 23:18:27 par Xuan
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 11-03-2019 à 23:15:29
| La guerre commerciale déclenchée par Trump est une vrai guerre, sauf que le sang ne coule pas. Mais les morts et les blessés ce sont les masses victimes de la guerre économique impérialiste provoquée par les USA. Il faut noter que les paysans sont les premiers électeurs de Trump. Victimes de la guerre commerciale, les fermiers américains ploient sous une dette record © Sputnik . Katerina Sovdagari http://fr.sputniknews.com/international/201903111040321291-guerre-commerciale-fermiers-us-impact-dette/ 19:20 11.03.2019 Les agriculteurs américains subissent un fléau: le nombre de faillites a atteint un record depuis dix ans, le poids de la dette est comparable à celui de la crise agricole des années 1980, et le rendement des entreprises approche de son minimum depuis 17 ans. Une dette record L'an dernier, 84 domaines agricoles ont déposé le bilan dans les États du Middle East américain — un record depuis 2007. «Le taux de faillites dans les trois régions où prédominent les États fermiers a battu un record depuis 10 ans. Dans l'Illinois, l'Indiana et le Wisconsin, les dépôts de bilan ont doublé par rapport à 2008. Dans le 8e district, réunissant les États du Dakota du Nord à l'Arkansas, le nombre de faillites a augmenté de 96%. Dans le 10e district, qui inclut le Kansas, c'est 59% de plus sur la même période» , écrit le Wall Street Journal. Le ministre américain de l'Agriculture, Sonny Perdue, est convaincu que l'une des principales raisons de ces nombreuses faillites de fermiers est le poids de la dette, comparable à la crise agricole des années 1980. «Ces cinq dernières années, on constate une brusque hausse de la dette des fermiers: 30% depuis 2013, de 315 à 409 milliards de dollars. Rien que l'an dernier, on est passé de 385 milliards de dollars au niveau des années 1980» , a indiqué le ministre. Les experts soulignent qu'une grande majorité des producteurs agricoles américains n'arrive pas à rembourser ses dettes. Plus de la moitié d'entre eux travaillent à perte. Les autres amortissent seulement leurs frais ou perçoivent des revenus très bas. Fermer boutique En raison de la crise de surproduction qui pointe à l'horizon, les fermiers sont contraints de vendre leurs produits en-dessous du coût de production. La situation s'est aggravée il y a un an quand Donald Trump a déclenché la guerre commerciale contre la Chine. Washington a décrété des taxes sur les importations d'acier et d'aluminium, ce à quoi Pékin a réagi en instaurant des taxes sur les produits agricoles. Les plus touchés ont été les producteurs de fèves de soja et de maïs, qui vendaient depuis des décennies leur production à la Chine. Si, auparavant, le soja représentait près de 60% des exportations alimentaires américaines, suite aux taxes rédhibitoires de 25% les fournitures se sont réduites de 98%. En d'autres termes: elles ont pratiquement cessé. L'an dernier, les fermiers avaient alloué 89,1 millions d'acres de terrain à la culture du soja (le double par rapport à 2017), et après la suspension des exportations les prix de location des entrepôts ont augmenté de 40%. Quand, même malgré des tarifs aussi élevés, les entrepôts ont été remplis entièrement, les fermiers n'avaient plus d'autre choix que de broyer et d'enterrer les récoltes restantes. Certains les ont laissées pourrir dans les champs. La Chine était le plus grand acheteur non seulement de soja américain, mais également de porc et de produits laitiers. Selon le ministère américain de l'Agriculture, les exportations de porc ont baissé de 8% en volume et de 12% en valeur monétaire, jusqu'à 538,7 millions de dollars. La situation des producteurs de lait est encore plus difficile: la rupture des accords commerciaux avec le Canada et le Mexique les ont privés de marchés d'écoulement pour plus de 3 milliards de dollars de produits. L'an dernier, la Chine en avait acheté pour 576 millions de dollars, mais a interrompu ses importations. De plus, la concurrence des Américains avec les Européens est devenue plus rude suite aux contremesures alimentaires russes. Ces derniers conquièrent de nouveaux marchés et ont considérablement repoussé les produits américains de plusieurs pays. Au final, la surproduction de lait aux USA a dépassé 8 millions de tonnes métriques, que les fermiers déversent simplement par terre. Rien dans le Wisconsin, plus de 400 exploitations laitières se sont débarrassées de 160 millions de tonnes de lait, dans l'incapacité de le vendre. Selon les estimations du Conseil pour l'exportation des produits laitiers des USA (USDEC), d'ici cinq ans les producteurs de lait américains devraient perdre 16,6 milliards de dollars à cause des nouvelles taxes chinoises. Dans l'impasse Début février, des agriculteurs américains ont organisé à Washington une manifestation pour exiger de cesser la guerre commerciale, qui provoque une faillite massive des fermiers et pourrait pousser le pays au seuil d'une crise alimentaire. «De nombreux fermiers ont cessé leur activité ou ont fait faillite à cause de cette guerre commerciale. En outre, les agriculteurs sont contraints aujourd'hui de mener des négociations difficiles avec leurs créanciers» , ont déclaré les membres du mouvement «Les fermiers pour le libre-échange» à l'adresse de Donald Trump. Le problème des taxes agricoles est devenu central dans les consultations américano-chinoises sur le commerce bilatéral. Malgré tout l'optimisme affiché par le président américain sur Twitter, le Président américain n'a pas réussi à persuader ses collègues chinois de relancer les achats de produits américains. Selon les estimations de Robert Johansson, économiste en chef du ministère de l'Agriculture des USA, cette année les exportations alimentaires du pays devraient encore se réduire d'1,9 milliard de dollars. Les concurrents, notamment de Russie, s'empressent de combler la niche qui s'est libérée sur le marché du soja. C'est le cas notamment de la société agricole Partisan dans la région de l'Amour, située à 20 km de la frontière russo-chinoise. Son directeur général, Viktor Silokhine, s'est vanté dans une interview au WSJ que suite à une forte demande en fèves de soja, l'ancien kolkhoze avait réalisé la meilleure récolte de toute son histoire longue de 90 ans. Et si, auparavant, il fallait envoyer les produits à l'usine de traitement d'Irkoutsk située à 3.000 km, à présent les fèves sont plus que jamais demandées par une entreprise locale qui produit de l'huile de soja. D'après le ministre de l'Agriculture de la région de l'Amour, Oleg Tourkov, à court terme la région doublera sa production de fèves de soja (jusqu'à 2 millions de tonnes par an) et poursuivra les fournitures en Chine. Cette percée sera possible en grande partie grâce aux investisseurs venus dans la région de l'Amour et orientés sur le marché chinois.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 26-03-2019 à 18:52:40
| Huawei se moque de la keynote Apple pour rappeler qu’il présente le P30 Pro aujourd’hui Il y a 10 heures,le 26 mars 2019 Par Setra https://www.presse-citron.net/huawei-se-moque-de-la-keynote-apple-pour-rappeler-quil-presente-le-p30-pro-aujourdhui/ Huawei présente le P30 Pro aujourd’hui. Pour nous le rappeler, le constructeur s’est gentiment moqué de la keynote Apple. Hier soir, Apple a présenté une série de nouveaux services durant une keynote spéciale : un abonnement Apple News, un abonnement pour accéder à des jeux premium, une carte bancaire et un service de streaming vidéo. Comme nous vous l’expliquions précédemment, il s’agit d’un tournant stratégique pour Apple qui voit ses ventes d’iPhone baisser et qui pourrait donc compenser cela avec ces nouveaux services. Huawei, quant à lui, est toujours à fond sur les smartphones. Et aujourd’hui, il présente ses nouveaux porte-étendards lors d’une keynote à Paris (14h HNEC). Pour faire la promotion de cet événement, durant lequel le P30 Pro sera enfin officialisé, Huawei s’est donc moqué de la keynote d’Apple. “Merci pour l’échauffement, Tim” , lit-on sur l’affiche publiée par Huawei sur Twitter. Celle-ci rappelle également l’heure de la conférence de présentation du P30 Pro. Sur la publication, on lit : “Merci pour l’échauffement, maintenant sur l’événement principal…” . Celle-ci est accompagnée du hastag #RewriteTheRules (réécrire les règles). Huawei Mobile IE ✔ @HuaweiMobileIE Thanks for the warm up, now on to the main event… #RewriteTheRules #HuaweiP30#AppleEvent Huawei P30 Pro, le nouveau pire ennemi de l’iPhone ? En 2018, les smartphones hauts de gamme de Huawei ont été acclamés grâce aux performances pour les photos et pour les vidéos du P20 et du P20 Pro. D’autre part, alors que les deux principaux constructeurs, Apple et Samsung, ont connu une mauvaise année, Huawei a pu doper ses ventes malgré ses problèmes aux Etats-Unis. Cette année, avec le P30 Pro, Huawei devrait une fois de plus miser sur les performances des APN. D’après les indiscrétions, l’appareil serait doté d’une technologie qui permettra d’avoir un zoom x10 sans dégradations de l’image. Des rendus présumés de l’appareils ont également déjà fuité sur la toile, nous donnant un petit aperçu de ce que Huawei pourrait dévoiler dans quelques heures.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 29-03-2019 à 23:07:00
| Le chinois ZTE redevient vert au premier trimestre 2019, alors que la répression américaine renforce ce fournisseur de télécommunications ar Shen Weiduo Source: Global Times Publication: 2019/3/28 19:23:40 http://www.globaltimes.cn/content/1143805.shtml La répression américaine renforce un fournisseur de télécommunications Le Chinois ZTE présente son téléphone portable Axon 10 Pro 5G au Mobile World Congress (MWC 2019) à Barcelone, en Espagne, le 26 février 2019. Le MWC 2019 de quatre jours a ouvert ses portes lundi. Il présente les derniers produits 5G du géants de la technologie du monde entier. (Xinhua / Guo Qiuda) Bien que les États-Unis aient pressé leurs alliés de s'éloigner des entreprises de technologie chinoises et de leurs équipements, citant de prétendues préoccupations en matière de sécurité nationale, ZTE Corp, la compagnie de télécommunications chinoise qui a été poussée au bord de la faillite à la suite de sanctions prises par les États-Unis l'an dernier a réalisé un bénéfice net d’environ 800 millions de yuans à 1,2 milliard de yuans (118,9 à 178,3 millions de dollars) au premier trimestre de 2019, contre une perte de 5,4% un an auparavant milliards de yuans en raison de fournitures de puces de coupe américaines, a déclaré la société. L'action ZTE a grimpé de 9,36% jeudi. ZTE devrait ouvrir deux autres laboratoires en Italie et en Belgique en 2019 pour permettre aux clients d'avoir accès à son code source, a annoncé la société dans un communiqué envoyé au Global Times. Le retour plus rapide que prévu était dû non seulement à sa puissance globale et à sa position de leader dans l'industrie, mais également à la pression constante des Etats-Unis qui ont forcé la société à se moderniser et à redistribuer sa direction, a déclaré un analyste du secteur. . Le quatrième fabricant mondial d’équipements de télécommunication, en termes de parts de marché, a été contraint de cesser ses activités entre avril et juillet dernier en raison de sanctions imposées par les États-Unis. Il a payé une amende de 1,4 milliard de dollars pour lever les sanctions. "ZTE, avec Huawei, est l'une des rares entreprises au monde à pouvoir fournir une gamme complète de services, des produits de terminaux aux équipements système. Son atout majeur dans le secteur est la raison principale de son rebond en si peu de temps, " a déclaré Xiang Ligang, un analyste des télécommunications basé à Beijing. Xiang a déclaré qu'un autre contributeur au développement rapide de la société était les sanctions américaines de l'année dernière. Dans le cadre de la levée des sanctions américaines, presque tous les hauts dirigeants de ZTE ont démissionné, ce qui, selon Xiang, a été bénéfique au développement à long terme de la société. "La situation a obligé l'entreprise à commencer à employer des personnes plus jeunes, ce qui a rajeuni son équipe de direction et stimulé la vitalité de l'entreprise. Les jeunes sont le principal moteur des principales entreprises technologiques du monde" "Le contrôleur envoyé par les États-Unis pour surveiller ses pratiques commerciales a également incité ZTE à réglementer et à améliorer ses niveaux de gestion et opérationnels" , a ajouté Xiang. En effet, les États-Unis ont été le principal contributeur au développement rapide des entreprises de technologie chinoises l'année dernière, non seulement dans le cas de ZTE, mais également de Huawei, une autre grande entreprise figurant en haut de la liste des mesures de suppression américaines, a ajouté Xiang. "Ils marchent plus vite sous la pression croissante des Etats-Unis." Selon un rapport de l'agence Reuters, le chiffre d'affaires de Huawei a bondi de 36% au cours des deux premiers mois de 2019 et devrait atteindre 125 milliards de dollars par an. Lors d'une interview mercredi, le président de Huawei Rotating, Eric Xu Zhijun, a déclaré que la campagne américaine contre Huawei avait peu d'impact sur les ventes de l'entreprise. Il est peu probable que de nombreux pays suivent les États-Unis en interdisant à Huawei de construire des réseaux mobiles de nouvelle génération. " L'approche commune de l'UE en matière de sécurité 5G, publiée mardi, n'a exclu aucune entreprise de l'évaluation du réseau 5G, ignorant les pressions américaines en faveur d'une interdiction générale des entreprises chinoises en Europe. Selon Xiang Xiang, les pressions américaines ont également obligé les entreprises chinoises de technologie à intensifier leurs recherches sur les technologies de base afin de s'affranchir de l'importation de puces. HiSilicon, la filiale de semi-conducteurs de Huawei, a conçu et fabriqué des puces d'une valeur de plus de 7,5 milliards de dollars en 2018. ZTE s'est également engagé à renforcer la recherche et le développement dans le secteur de la 5G dans son rapport financier publié mercredi afin de saisir les opportunités de la nouvelle ère. "Les États-Unis auraient peut-être essayé d'utiliser tous les moyens possibles pour empêcher les entreprises chinoises du secteur de la technologie de cesser de bluffer et de réduire leurs exportations de produits de télécommunication clés, mais aussi de faire pression sur leurs alliés pour qu'ils interdisent leurs équipements. " Xiang a dit.
______________________ Huawei enregistre une forte croissance de près de 20% en 2018 malgré la répression menée par les Etats-Unis Par Chen Qingqing à Shenzhen Source: Global Times Publication: 2019/3/29 11:29:20 http://www.globaltimes.cn/content/1143919.shtml Huawei Technologies a enregistré une forte croissance annuelle de près de 20% en 2018, malgré la répression menée par les États-Unis contre la société chinoise et la pression grandissante suscitée par un débat houleux sur les risques de sécurité des réseaux 5G. Huawei a enregistré une forte croissance annuelle de ses revenus de 19,5% en 2018, à 721,2 milliards de yuans (105,2 milliards de dollars), avec un bénéfice net en hausse de 25,1%, les deux en glissement annuel. C'était la première fois que l'entreprise dépassait les 100 milliards de dollars de chiffre d'affaires. La société a investi 101,5 milliards de yuans en recherche et développement (R & D) en 2018, contre 89,7 milliards de yuans en 2017. En dépit de la pression géopolitique croissante liée au débat sur la sécurité de la 5G dans le monde, Huawei a signé plus de 30 contrats commerciaux 5G, avec plus de 40 000 stations 5G livrées, a déclaré vendredi à Guo Ping, président tournant du Conseil, une conférence de presse. à Shenzhen, province du Guangdong, dans le sud de la Chine. Un rapport publié jeudi par le gouvernement britannique indique que de nouveaux problèmes techniques ont été identifiés dans les processus d'ingénierie de Huawei, ce qui entraînera de nouveaux risques pour les réseaux de télécommunication locaux. Au cours des deux dernières années, il n'y a pas eu de cyberattaque ni d'accident malveillant majeur lié à Huawei, y compris la panne de service de décembre 2018 qui a provoqué une panne de réseau dans 11 pays, a souligné Guo. "Nous sommes confiants dans notre travail continu avec les autorités étrangères pour assurer la sécurité du réseau" , a-t-il déclaré. La cybersécurité a besoin de normes mondiales, a déclaré le président par roulement au Global Times lors de la conférence. "Nous nous félicitons de la récente approche commune de l'UE en matière de 5G en n'excluant aucune société et nous continuerons à améliorer nos capacités en matière d'ingénierie logicielle pour rendre les processus et les résultats fiables" , a déclaré Guo. La Commission européenne a publié mardi une position commune de l'UE en demandant de s'attaquer aux problèmes de sécurité dans les réseaux 5G, ce qui n'excluait aucune entreprise de l'évaluation du réseau 5G, bien que les États-Unis fassent pression sur les gouvernements de la région pour interdire aux entreprises chinoises comme Huawei en citant les risques de sécurité. "Le moyen le plus simple de détruire une forteresse est de l'attaquer de l'intérieur. Et le moyen le plus facile de la renforcer est de l'extérieur" , a déclaré Guo, soulignant que la société ferait tout son possible pour se débarrasser des distractions extérieures et améliorer sa gestion. Les médias étrangers se concentrent uniquement sur les risques de cybersécurité ou politisent les problèmes au lieu de regarder le contexte plus large, a déclaré un analyste du secteur, surnommé Huang, au Global Times. "La pression américaine n'a pas empêché et ne va pas empêcher Huawei de se renforcer. On pense que l'entreprise continuera à se concentrer sur son activité principale et à investir dans l'innovation" , a-t-il déclaré. De janvier à février, les revenus des opérateurs et des entreprises de Huawei ont maintenu une croissance à deux chiffres, avec une augmentation prévue de 30% sur un an, a déclaré Guo. Le secteur grand public de Huawei a dépassé son activité d'opérateur pour la première fois en 2018 et est devenu le plus gros contributeur à son chiffre d'affaires total, avec un total de 206 millions d'unités de smartphones livrées l'année dernière. "Il se rapproche de son ambition de dépasser Samsung en tant que plus grand fournisseur de smartphones d'ici 2020, avec une croissance robuste et régulière, il est très probable que Huawei atteigne cet objectif d'ici la fin de l'année" , a déclaré Xiang Ligang, un vétéran du secteur. analyste, a déclaré le Global Times. Parlant d'allégations en cours selon lesquelles Huawei aurait installé des portes dérobées sur son équipement dans le but d'espionner le gouvernement chinois, M. Guo a déclaré que toute entreprise commerciale qui participe à un tel comportement pour collecter des renseignements pour un gouvernement effectue "une mission suicide" .
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| Posté le 18-04-2019 à 14:40:35
| La Chine stabilise l'économie et la stratégie Source: Global Times Publié le 2019/4/17 21:13:41 http://www.globaltimes.cn/content/1146364.shtml Le PIB de la Chine au premier trimestre a augmenté de 6,4%, dépassant les attentes. Les analystes estiment généralement que l’économie chinoise se stabilise, ce qui est l’essentiel de la stratégie chinoise. La guerre commerciale et les politiques sévères des États-Unis contre la Chine l'an dernier ont été le plus gros impact extérieur de la Chine depuis les années 1990. Certains Chinois s'inquiètent des conséquences de la guerre tarifaire déclenchée par les États-Unis. Les entreprises nationales privées se débattent, laissant certaines personnes perplexes sur le parcours de la nation. La réforme est-elle en cours? La société chinoise s'est psychologiquement développée depuis 2018. Les jeunes générations chinoises n'ont pas connu de graves conflits entre de grands pays comme la Chine et les États-Unis. ils vivent dans un pays en plein développement, à l'abri des guerres et des difficultés économiques. Il est normal pour eux de penser que les relations sino-américaines ne seront ni bonnes ni mauvaises. Notre expérience en 2018 a montré que la Chine ferait face à de nouveaux risques majeurs à mesure qu'elle augmentait. Une bonne vie n'est pas certaine. Au cours de l’année écoulée, le peuple chinois a acquis une nouvelle reconnaissance du monde et de nous-mêmes. Premièrement, la Chine est plus résiliente que ce que nous avons imaginé. La Chine a actuellement un élan pour se développer. Nous avons une demande sans fin et progressivement créé une capacité industrielle. En d'autres termes, la Chine progresse en raison de la forte demande intérieure et est en mesure de répondre à ce besoin. Par conséquent, le développement de la Chine n'est pas une bulle géante. Au lieu de cela, son développement ne peut pas être facilement renversé par un impact externe. Deuxièmement, le système étatique de la Chine est conçu pour servir les intérêts fondamentaux de la population et a la ferme volonté et la capacité d'adapter ses politiques en fonction de problèmes réels. En revanche, certains systèmes étatiques encouragent les jeux politiques extrêmes et les interactions irréalistes entre le gouvernement et le peuple, érodant le processus de prise de décision. Troisièmement, la Chine a accumulé une force considérable. Nous nous sommes concentrés sur le développement et n'avons jamais agité les choses. Toute force qui saperait nos intérêts fondamentaux paierait un prix insupportable. Les forces extrémistes ayant de telles ambitions ne gagneront pas de soutien à long terme. Les défis qu’ils apportent doivent être pris au sérieux, mais ne doivent pas être craint. Quatrièmement, chaque pays a ses propres problèmes. Parmi tous les pays, la Chine a pris l’initiative en matière d’efficacité dans la résolution des problèmes. La compétitivité du pays et le niveau de vie de la population se sont également considérablement améliorés. Après 2018, la confiance de la Chine s'est considérablement renforcée face aux États-Unis. Sur le plan intérieur, la détermination et les actions du parti et du gouvernement pour résoudre les problèmes de manière pragmatique ont été observés. La politique centrée sur les personnes n'est pas un slogan, mais un pivot qui guide le bon chemin de la Chine. Une croissance de 6,4% n'est pas le plafond de l'économie chinoise entrant dans une nouvelle normale. Même en maintenant un tel taux, la Chine peut créer la plus grande croissance économique réelle du monde en un an. La Chine a efficacement réalisé de solides ajustements stratégiques avec une situation politique ordonnée face à des changements majeurs aux niveaux national et international. Le monde reconnaît également la Chine. Ce pays est fort, déterminé et capable de relever de grands défis et d’obtenir des résultats incroyables. Les autres pays ne doivent jamais sous-estimer et contraindre la Chine.
Edité le 18-04-2019 à 14:40:51 par Xuan
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| Posté le 05-05-2019 à 23:00:15
| Après une trêve, Donald Trump annonce une hausse des taxes douanières sur les produits chinois Insatisfait de la « lenteur » des négociations avec la Chine, le président américain a annoncé que les taxes sur 200 milliards de produits chinois seraient relevés de 10 % à 25 %, et menace de taxer 325 milliards d’importations de plus. https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/05/05/apres-une-treve-donald-trump-releve-les-taxes-douanieres-sur-les-produits-chinois_5458546_3234.html Le Monde avec AFP et Reuters Publié aujourd’hui à 19h32 Les Etats-Unis relèveront vendredi 10 mai de 10 % à 25 % les taxes douanières sur 200 milliards de dollars de biens chinois importés, a fait savoir Donald Trump dimanche, déplorant des négociations commerciales entre les deux pays qui avancent « trop lentement ». M. Trump a ajouté que 325 milliards de dollars de biens exportés par la Chine aux Etats-Unis et actuellement non taxés le seraient prochainement, à 25 % eux aussi, ce qui engloberait l’intégralité des exportations chinoises aux Etats-Unis (539,5 milliards de dollars en 2018). « Pendant 10 mois, la Chine a payé des taxes douanières aux Etats-Unis à hauteur de 25 % sur 50 milliards de dollars de (biens) technologiques, et 10 % sur 200 milliards de dollars d’autres biens » , a écrit le président américain sur Twitter. « Les 10 % vont être relevés à 25 % vendredi. 325 milliards de dollars de biens supplémentaires que nous envoie la Chine restent non taxés mais le seront rapidement, à un taux de 25 %. » « L’accord commercial avec la Chine avance, mais trop lentement, alors qu’ils tentent de renégocier. Non ! » , a tempêté Donald Trump. Les négociations entre la Chine et les Etats-Unis reprennent mercredi M. Trump avait initié sa politique commerciale protectionniste en mars 2018 par la mise en place de tarifs de douane sur les importations d’acier (10 %) et d’aluminium (25 %), touchant notamment les entreprises européennes. En juin 2018, le président des Etats-Unis a annoncé des tarifs douaniers visant cette fois la Chine, d’abord sur 50 milliards de dollars d’importation, taxés à 25 % à partir du 6 juillet 2018, puis sur un second « lot » de 200 milliards de produits taxés à 10 % depuis le 24 septembre 2018. Fin février 2019, les Etats-Unis avaient annoncé reporter la hausse des taxes sur ce lot de produits représentant 200 milliards d’importations grâce à des « progrès significatifs » dans la redéfinition de leurs rapports commerciaux. A Pékin cette semaine, le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin a fait état mercredi d’« entretiens fructueux » avec le vice-premier ministre chinois Liu He. Il a estimé que deux cycles supplémentaires de discussions pourraient permettre aux deux pays de finaliser un accord commercial. Outre une plus grande ouverture du marché chinois aux produits américains, il exige de Pékin des changements structurels en mettant fin au transfert forcé des technologies américaines, au vol de la propriété intellectuelle ou aux subventions aux entreprises d’Etat. Le président républicain compte de cette façon réduire le colossal déficit commercial des Etats-Unis avec la Chine (378,73 milliards de dollars en 2018, surplus des services compris). Une nouvelle séance de négociations est annoncée à partir de mercredi à Washington.
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| Posté le 06-05-2019 à 22:48:51
| Taxes américaines : qui paie quoi ? Les places financières tremblent de nouveau après la surenchère annoncée par Trump, mais qui paie quoi ? Un article de zone bourse intitulé "avec la Chine Trump touche au but" conclut "Finalement, la doctrine Trump, pas aussi simpliste qu'il n'y paraît, aura prouvé son efficacité." Cependant en termes d'efficacité ce que révèle l'article c'est que le peuple américain en est la principale victime : … le Trésor américain récolte d'importantes recettes additionnelles de droits de douane depuis 2018 et les premières mesures barrières à l'entrée décrétées par les Etats-Unis. Sur les six mois compris entre octobre 2018 et mars 2019, les gains ont progressé de 89% pour atteindre 34,7 milliards de dollars. Il s'agit d'une conséquence directe et quantifiable de ces barrières. Connaître les sommes récoltées aux frontières est facile. Il ne fait aucun doute que les caisses fédérales se remplissent. "Nous avons des milliards de dollars qui arrivent de Chine dans notre Trésor des milliards de dollars" , s'était réjoui Donald Trump au début de l'année. Mais pour que cette politique économique soit réellement efficace, encore faut-il que les améliorations qu'elle entraîne dépassent ses inconvénients. Autrement dit, si le Trésor US s'enrichit d'un côté, il ne faudrait pas qu'il perde davantage d'un autre à cause des mesures adoptées. Qui paie quoi ? Par un flou savamment entretenu, la Maison Blanche laisse penser que la Chine alimente les caisses américaines. C'est le cas dans une certaine mesure, mais c'est indirect et infiniment plus complexe. Pour commencer, les droits de douane sont payés par les importateurs, pas par la puissance exportatrice. Ces importateurs sont généralement des entreprises américaines. Celles-ci peuvent faire payer leurs fournisseurs chinois pour compenser le surcoût. Dans ce schéma, les entreprises de l'ancien Empire du Milieu contribuent donc assez directement à gonfler les caisses américaines. Mais la plupart du temps, la société importatrice utilise plusieurs mesures pour mitiger l'impact. Parmi elles, citons : • Prendre son parti de la surtaxe en rognant sur ses marges. • Réduire ses coûts pour compenser la hausse. • Négocier des rabais de la part des fournisseurs chinois (ce qui entraîne de moindres recettes douanières). • Trouver des fournisseurs alternatifs non-chinois. • Répercuter la hausse sur les consommateurs. • Produire / acheter aux Etats-Unis. Selon le type d'amortisseur utilisé, la charge peut glisser d'un acteur économique à un autre. L'équation est donc complexe, mais plusieurs travaux récents tendent à démontrer qu'à ce stade, le coût pour l'économie américaine est supérieur aux bienfaits. Prenons une étude parue début mars, réalisée pour le Centre for Economic Policy Research par trois chercheurs de la Fed de New York, Princeton et Columbia. "Si en principe, l'effet de l'augmentation des droits de douane sur les prix intérieurs peut être compensé par une baisse des prix pré-tarifaires pratiqués par les exportateurs étrangers pour ces produits, nous ne trouvons guère de preuves d'une telle amélioration des termes de l'échange jusqu'à présent, ce qui implique que la charge est retombée sur les consommateurs nationaux" . Les chercheurs jugent même que leurs résultats "impliquent que les recettes douanières que les États-Unis perçoivent actuellement sont insuffisantes pour compenser les pertes subies par les consommateurs de produits importés" . Concrètement, le revenu réel est amputé de 1,4 milliard de dollars par mois par les mesures actuelles. L'étude montre aussi que les chaînes d'approvisionnement s'en trouvent bouleversées et que la diversité des produits disponibles en souffre... La conclusion de cette étude très technique dit plus exactement ceci (je souligne un paragraphe) : "Les économistes soutiennent depuis longtemps que la protection des importations entraîne des pertes de revenu réelles. À l’aide des données recueillies jusqu’à maintenant dans le cadre de la guerre commerciale de 2018, nous trouvons un appui empirique à ces arguments. Nous estimons que le coût de bien-être cumulatif (réduction du revenu réel) des droits de douane américains sera d’environ 6,9 milliards de dollars au cours des 11 premiers mois de 2018. avec un coût supplémentaire de 12,3 milliards de dollars pour les consommateurs et les importateurs canadiens sous forme de recettes tarifaires transférées au gouvernement. À eux seuls, les coûts de l’aide sociale ont atteint 1,4 milliard de dollars par mois en novembre 2018. La guerre commerciale a également entraîné des ajustements spectaculaires dans les chaînes d’approvisionnement internationales, car environ 165 milliards de dollars de commerce (136 milliards de dollars d’importations et 29 milliards de dollars d’exportations) sont perdus ou redirigés vers 23 pays afin d’éviter les tarifs. Nous avons constaté que les tarifs américains ont été presque entièrement répercutés sur les prix intérieurs américains, de sorte que toute l’incidence des tarifs est tombée sur les consommateurs et les importateurs nationaux jusqu’à maintenant, sans incidence jusqu’à présent sur les prix reçus par les exportateurs étrangers. Nous constatons également que les producteurs américains ont réagi à la baisse de la concurrence à l’importation en augmentant leurs prix. Nos estimations, bien que préoccupantes, omettent d’autres coûts potentiellement importants, comme l’incertitude politique, comme l’ont souligné Handley et Limão (2017) et Pierce et Schott (2016). Bien que ces effets d’une plus grande incertitude en matière de politique commerciale dépassent la portée de la présente étude, ils seront probablement considérables, et peut se traduire par des baisses substantielles des marchés boursiers américains et chinois à l’époque de certaines des plus importantes annonces de politique commerciale."
Edité le 06-05-2019 à 23:04:57 par Xuan
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| Posté le 07-05-2019 à 13:27:39
| Le calme est la meilleure réponse à la fluctuation des négociations commerciales américaines Source: Global Times Publié le: 2019/5/7 11:23:09 http://www.globaltimes.cn/content/1148815.shtml Les États-Unis ont affirmé le 6 mai que les États-Unis envisageaient de relever le tarif douanier de 200 milliards de dollars de marchandises chinoises de 10% à 25% vendredi, et que 325 milliards de dollars de biens supplémentaires seraient également taxés prochainement à un taux de 25%. Les États-Unis se sont plaints de ce que les négociations commerciales sino-américaines se déroulaient "trop ​​lentement" et ont affirmé que les droits de douane payés aux Etats-Unis "sont en partie responsables des résultats économiques remarquables obtenus par les Etats-Unis" , mais "n'ont eu que peu d'impact sur le coût du produit, principalement supporté par la Chine . " Les deux pays viennent de terminer la 10ème série de pourparlers commerciaux la semaine dernière et se sont mis d’accord sur une nouvelle série de négociations cette semaine à Washington. Un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré que la délégation chinoise se préparait à se rendre aux États-Unis pour des consultations. La réponse de Beijing a indiqué que la Chine se concentrerait sur les discussions plutôt que de s'engager dans la guerre de l'opinion publique. Les 10 rounds précédents des négociations commerciales sino-américaines ont apporté des progrès remarquables, mais les contestations deviennent plus intenses à la fin de la course. On ignore si l'attitude des États-Unis suggère que les États-Unis ont l'intention d'abandonner les négociations ou s'ils cherchent à maximiser leurs intérêts à la dernière minute. Ce qui compte le plus maintenant pour la Chine, c'est le calme. Le public chinois souhaite un accord, mais est bien préparé pour d’autres résultats potentiels, notamment une rupture temporaire des négociations. Il est certain que l'attente d'un accord rapide de la société chinoise n'est pas aussi grande que celle de la société américaine. Même si les négociations échouent, l'impact sur la Chine sera contrôlable. Washington souhaite également un accord, car les dommages causés par la guerre commerciale sont à double sens. Améliorer et maintenir une guerre commerciale à long terme n'est en aucun cas une option que Washington espère. Depuis environ un an, les guerres commerciales et les négociations ont eu des effets différents. Les informations pessimistes liées aux négociations commerciales sont l’un des plus meurtriers des marchés boursiers américain et mondial, tandis que les messages optimistes qui s’y rapportent sont les plus efficaces et les plus positifs qui poussent les marchés boursiers mondiaux à la hausse. Bien que le parti démocrate et le parti républicain soient tous deux en faveur d'une position dure vis-à-vis de la Chine, les guerres commerciales ont dominé la liste des plus grands différends américains. Nous maintenons que la société chinoise devrait soutenir fermement la stratégie de notre pays à l'heure actuelle. Quoi qu'il arrive, nous sommes ensemble avec notre pays. Nous devrions avoir le courage et l’endurance de supporter l’échec des négociations et de créer les conditions propices à la sauvegarde des principaux intérêts de notre gouvernement. Même si les négociations se brisent et que Washington élève complètement les tarifs, cela ne signifie pas que la porte des pourparlers est fermée. L'attitude des États-Unis révèle que Washington est impatient de parvenir à un accord rapide. À ce moment-là, la Chine doit rester calme. La Chine est un marché important et en plein essor, et les États-Unis ne peuvent facilement abandonner. La guerre commerciale est un processus perdant-perdant, qui est une loi de l'économie. Notre stratégie essentielle consiste à rendre les affaires de la Chine aussi bonnes que possible. Les perspectives économiques de la Chine devraient et doivent être entre les mains du peuple chinois.
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| Posté le 08-05-2019 à 11:03:51
| L'ultimatum de Trump à la Chine pourrait coûter cher aux familles américaines Le président veut augmenter les tarifs douaniers sur l’ensemble des importations chinoises, ce qui risque de coûter 2300 dollars aux foyers américains. https://www.huffingtonpost.fr/entry/lultimatum-de-trump-a-la-chine-pourrait-couter-cher-aux-familles-americaines_fr_5cd17fe9e4b0e4d757385cbe Lucie Oriol “Je suis un homme qui croit aux tarifs douaniers” . Donald Trump ne déroge pas à cette promesse faite en décembre dernier. Le président américain vient de durcir le ton face à la Chine avec qui les négociations commerciales sont en cours à Washington. Accusant Pékin d’aller trop lentement, le magnat de l’immobilier a mis le feu aux poudres ce dimanche 5 mai sur Twitter en annonçant que dès le vendredi suivant les tarifs douaniers imposés à 200 milliards de dollars de produits chinois passeraient de 10 à 25%. Surtout, Donald Trump a menacé d’étendre ce nouveau tarif à 325 milliards de dollars de produit chinois supplémentaires, ce qui reviendrait de fait à taxer toutes les importations de Pékin aux États-Unis à 25%. Une telle mesure présenterait le risque d’une augmentation considérable du poids de certains produits chouchous dans le portefeuille des Américains. Les sneakers et différents appareils Apple, entre autres. Des augmentations de prix qui impactent déjà le consommateur Pour comprendre les conséquences de cette menace, il faut remonter au début de l’été 2018. Donald Trump décide alors d’imposer des droits de douane de 25% sur 50 milliards de dollars de produits chinois -comprenant notamment des pièces électroniques et de voitures- ainsi que des droits de 10% sur 200 milliards de dollars de biens chinois. Ce sont ces derniers qui passeront à 25% dès ce vendredi. Or, depuis presque un an, les différentes augmentations ont eu un impact sur le portefeuille des américains. Une étude menée par le Congrès a révélé en février dernier, une augmentation de 12% du prix des machines à laver en comparaison avec janvier 2018. La hausse est de 9% pour l’acier et l’aluminium. Ce risque de hausse des prix est d’ailleurs brandi comme un drapeau rouge par les associations de consommateurs ainsi que certaines industries qui avaient été exceptionnellement épargnées par les nouveaux tarifs, comme Nike et Apple. Le prix des Nike amené à grimper si... Les aficionados de la marque à la virgule ont particulièrement de quoi s’inquiéter: un cinquième des usines de vêtements Nike et un quart de ses fabriques de baskets sont basées en Chine. Chaque année, ce sont au total 11,4 milliards de dollars de baskets qui sont par ailleurs importés de Chine. De fait, les conséquences sur le budget des familles seront inévitables selon l’American Apparel & Footwear Association, une organisation représentant des centaines de marques. Si l’organisme Trade Partnership avait déjà estimé à 767 dollars par an et par famille le coût des augmentations douanières de l’été 2018, l’AAFA a calculé que si Donald Trump mettait à exécution sa nouvelle menace, cela représenterait 500 dollars de plus par an pour une famille de quatre et ce, uniquement dans le budget vêtements et chaussures. D’une manière générale, les prix de nombreux équipements sportifs seront touchés: toutes les pièces permettant la fabrication d’un vélo, les sacs de golf, ou encore -sacrilège- les battes et gants de baseball. En mars 2018, plus de 75 marques de chaussures, dont Nike, Clarks, Converse ou encore Crocs, avaient envoyé un lettre au représentant au commerce, Robert Lighthizer. Elles arguaient notamment que leur entreprise et les consommateurs américains paient déjà trois milliards de dollars de taxes chaque année sur les chaussures. Le calcul était alors clair: une augmentation des tarifs douaniers ne permettrait pas de conserver des prix compétitifs. Apple et ses consommateurs ont raison de craindre le pire La mise en garde de Tim Cook, le patron d’Apple, a également été très claire: “toute augmentation de droit douanier apparaît forcément sous la forme d’une taxe pour le consommateur”. À l’été dernier, dans une lettre adressée au président, la marque à la pomme prédisait une hausse des tarifs de ses AirPods et MacMini, entre autres. Les produits Apple ont, à la faveur d’intenses discussions entre Tim Cook et Donald Trump, finalement été exclus des augmentations douanières de juin et juillet 2018. Toutefois, face à la nouvelle menace brandi par Trump, l’exception ne serait plus de mise et les iPhones pourraient se retrouver en première ligne. En plus de nécessiter des composants fabriqués en Chine, ils sont assemblés par Hon Hai Precision Industry Co, également en Chine, avant d’être dispatchés à travers le monde entier. Si Tim Cook s’est refusé jusqu’à présent à donner une estimation de prix post-augmentation, un analyste avait déjà estimé en novembre que le seul scénario des 10% pourrait engranger un coût supplémentaire de 120 dollars par iPhone. Par ailleurs, outre absorber l’augmentation des tarifs douaniers sur les produits Apple, le consommateur pourrait également se retrouver à payer pour les conséquences. Selon Bloomberg, il est fort probable qu’avec un tarif douanier de 25% les réponses du gouvernement chinois soient particulièrement dures envers les entreprises américaines implantées sur son territoire. Toujours selon l’agence de presse, à un tel tarif, Apple envisagerait alors de délocaliser ses services de la Chine vers l’Inde. Ce qui, là-encore, pourrait représenter un coût conséquent. La perte de 2 millions d’emplois aux États-Unis Au-delà des prix de ces objets phare de la consommation, l’impact d’une taxation à 25% de tous les produits chinois aurait également des conséquences sur l’emploi. Dans une étude publiée en février, le Trade Partnershipa évalué les conséquences d’un tel scénario en comptabilisant les mesures que prendrait en retour la Chine (la taxation à 25% de tous les produits américains importés). Le coût serait alors de 2294 dollars par an pour une famille de quatre et impliquerait par ailleurs la perte de plus de 2 millions d’emplois aux États-Unis. De quoi entraîner également un coût politique pour Donald Trump. Quant au relèvement des tarifs douaniers de 10 à 25% vendredi 10 mai, il devrait sans surprise avoir un impact supplémentaire sur les prix de revente des biens concernés. “Le droit de douane à 10% avait déjà impacté nos marges, mais avec les 25% cela sera encore plus sévère” , a notamment prévenu Alex Camara, PDG d’AudioControl, une entreprise fabriquant de l’équipement audio. Et gage que les consommateurs n’ont pas fini de payer, une étude de la Federal Reserve Bank of New York et des universités de Princeton et Columbia a montré que face à une concurrence moins importante en raison de la baisse des importations, les producteurs américains avaient augmenté leurs prix. Une délégation chinoise doit se rendre à Washington jeudi et vendredi afin de reprendre les négociations. Le vice-Premier ministre, Lie Hue, sera présent. Tout en se montrant optimistes, les autorités de Pékin ont prévenu qu’elles ne feraient aucun mouvement en arrière.
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| Posté le 08-05-2019 à 19:58:37
| Assez détaillé, bien qu'anti chinois et parfois erroné, on lira l'article de Martine Bulard dans le Diplo d'octobre 2018 Chine - États-Unis, où s’arrêtera l’escalade ?
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 08-05-2019 à 23:07:25
| Visualiser objectivement les risques d'une guerre commerciale Source: Global Times Publié le 2019/5/8 22:18:40 http://www.globaltimes.cn/content/1149090.shtml Les risques augmentent que la guerre commerciale sino-américaine ne s'aggrave. Dans le pire des cas, où les États-Unis augmenteraient les droits de douane sur tous les produits chinois, cela aurait un impact certain sur les opérations économiques de la Chine, qui ne peut être ignoré ni exagéré. Selon les menaces de Washington, les États-Unis vont imposer un droit de douane de 25% sur la quasi-totalité des importations chinoises, pour une valeur totale de près de 600 milliards de dollars. Cela pourrait difficilement être fait dans la situation réelle. Même si des droits de douane sont relevés sur certains produits, cela ne signifie pas qu'ils ne peuvent pas être vendus aux États-Unis. Les exportations chinoises vers les États-Unis représentent environ 16% du total des exportations chinoises. Autrement dit, dans le pire des cas, après que les États-Unis aient augmenté leurs droits de douane de manière exhaustive, environ 8% des exportations de la Chine devront probablement être digérées par d'autres canaux. Certains économistes estiment qu'il est fort possible que la moitié soit digérée. De cette manière, seuls 4% des exportations chinoises seraient affectées. Des droits de douane de 10% sur les importations chinoises à hauteur de 200 milliards de dollars et de 25% sur tous les produits chinois sont deux concepts différents. Les importations américaines en provenance de Chine représentent plus du cinquième de leurs importations totales. Imaginons que si le gouvernement chinois appliquait un droit de douane de 25% sur plus du cinquième des importations de la Chine, quel impact négatif cela aurait sur les opérations économiques et la vie des Chinois ordinaires. Les produits importés seraient plus chers. De nombreuses entreprises et détaillants devraient immédiatement trouver de nouveaux fournisseurs. Ce serait un processus agaçant et chaotique. Les produits de consommation sur le marché américain, de l'électronique aux jouets en passant par les vélos, connaîtront une nouvelle hausse des prix. Le gouvernement fédéral augmenterait les tarifs, mais les citoyens ordinaires paieraient davantage. Imaginez les plaintes. Les deux partis américains soutiennent une position ferme contre la Chine, mais une fois que les élections générales auront démarré, le gouvernement républicain sera entièrement blâmé pour avoir gâché l'économie américaine et irrité les consommateurs. Ce serait un risque politique énorme pour le parti républicain de se représenter dans une guerre commerciale globale avec la Chine. Les États-Unis ne peuvent s’attendre à écraser la Chine en appliquant une pression maximale. Sans un accord avec Pékin, Washington ne pourra pas réaliser de progrès majeurs dans les négociations avec d’autres grandes économies telles que l’Europe et le Japon. La question nucléaire en Corée du Nord est également bloquée. L'offensive de politique étrangère dont le gouvernement américain est fier a heurté de nombreux obstacles. Cela deviendrait la risée de la campagne électorale. Le gouvernement américain a été l'initiateur de la guerre commerciale irrationnelle. Washington estime avec arrogance qu'il peut déterminer arbitrairement les règles du commerce sino-américain. Si la guerre commerciale dure jusqu'aux élections générales de 2020 alors que les États-Unis ne gagnent qu'un marché financier agité, ce serait la plus grande blague politique de l'histoire économique. Avec un leadership fort du Parti communiste chinois et l'avantage institutionnel de maintenir l'unité malgré les difficultés, la Chine est parfaitement capable de digérer et de contrôler les pertes causées par la réduction des exportations vers les États-Unis. La Chine ne veut pas de guerre commerciale et espère parvenir à un accord dans les meilleurs délais. Washington ne devrait pas forcer la Chine à riposter.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 08-05-2019 à 23:16:07
| Lire également La Chine prête à toute issue dans les négociations commerciales avec les Etats-Unis qui se conclut par "La Chine a la confiance nécessaire pour faire face à tous les scénarios possibles dans les négociations commerciales. Il n’est donc pas nécessaire que la Chine fasse des compromis."
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 10-05-2019 à 00:04:11
| «Les Etats-Unis veulent l’ouverture totale du marché chinois» https://www.liberation.fr/planete/2019/05/09/les-etats-unis-veulent-l-ouverture-totale-du-marche-chinois_1725800 Par Isabelle Hanne, correspondante à New York — 9 mai 2019 à 16:26 Ancien envoyé économique et financier du Trésor américain en Chine, aujourd'hui chercheur au John L. Thornton China Center à la Brookings Institution, David Dollar, spécialiste des relations économiques entre les Etats-Unis et la Chine, fait le point sur la bataille commerciale en cours entre Pékin et Washington. Signature d’un accord ou aggravation de la guerre commerciale? Alors que le vice-Premier ministre chinois Liu He, négociateur en chef de Pékin, est attendu ce jeudi à Washington pour deux jours de discussions, Donald Trump a déjà menacé d’augmenter de 10 à 25%, dès ce vendredi, les droits de douane sur 200 milliards de dollars (180 milliards d’euros) de produits chinois. A cette heure, les négociations sont maintenues. Les responsables chinois avaient pourtant, l’an passé, refusé de discuter avec Washington «un pistolet sur la tempe». Les deux premières puissances économiques mondiales se trouvent à la croisée des chemins, un peu plus d’un an après le début des hostilités. En plusieurs salves, déclenchant des représailles côté chinois, l’administration Trump a instauré des barrières douanières sur des milliards de dollars d’importations chinoises (25% sur l’aluminium, 10% sur l’acier, 25% sur 50 milliards de dollars de biens technologiques et 10% sur 200 milliards d’autres produits importés). Dimanche, le président américain a également évoqué sur son compte Twitter la possibilité de taxer «prochainement» de 25% 325 milliards de dollars d’importations chinoises supplémentaires. Après en avoir déjà agité la menace, le Président avait finalement décidé début décembre de suspendre l’augmentation de ces tarifs douaniers en raison de la reprise des discussions commerciales jugées «fructueuses» et susceptibles d’aboutir à un accord. Jusqu’à dimanche dernier, où Trump s’est agacé sur Twitter de la lenteur des discussions, et accusé Pékin de «tenter de renégocier». Lors d’un meeting en Floride mercredi soir, Trump en a remis une couche devant ses supporters, accusant la Chine d’avoir «rompu l’accord» passé avec les Etats-Unis lors des négociations commerciales, et assurant qu’il maintiendrait le relèvement des droits de douane sur les produits chinois tant que la Chine n’accède pas aux demandes américaines. Ancien envoyé économique et financier du Trésor américain en Chine (2009-2013), aujourd’hui chercheur au John L. Thornton China Center à la Brookings Institution, David Dollar, spécialiste des relations économiques entre les Etats-Unis et la Chine, fait le point sur les négociations. Pourquoi Trump menace-t-il à nouveau d’augmenter les tarifs douaniers ? Les deux parties négocient intensément depuis des mois : on en est à dix cycles de pourparlers. Mais ces derniers temps, Donald Trump a semblé contrarié qu’il n’y ait pas d’accord final en vue. Les dernières réunions à Pékin n’ont pas fait progresser les discussions. Et le président américain se retrouve critiqué de toutes parts. Avec ses tweets, il veut montrer à sa base qu’il reste ferme avec la Chine. Ces nouvelles menaces interviennent alors que les Etats-Unis ont présenté de bons résultats économiques pour le premier trimestre 2019, avec une croissance à 3,2% en rythme annuel. Y a-t-il un lien? Il est fort probable que le président américain se sente renforcé par ces bons résultats économiques. Mais quand il estime qu’il y a un lien entre les tarifs douaniers et ces bons résultats économiques, je ne suis pas d’accord [Dimanche, Trump a affirmé que les tarifs douaniers, «payés par la Chine» contribuaient «partiellement aux formidables résultats économiques» des Etats-Unis, ndlr]. Les mécanismes sont beaucoup trop complexes pour établir des liens de causalité entre la baisse des importations et l’augmentation du taux de croissance. Comme les droits de douane sur les produits chinois devaient d’abord augmenter au 1er janvier 2019 [l’administration Trump n’avait, à l’époque, pas appliqué cette augmentation, considérant que les pourparlers avec Pékin étaient «fructueux»], il y a eu une grosse augmentation des importations de produits chinois au dernier trimestre 2018, par anticipation de cette hausse des droits de douane. Les importations ont, de fait, diminué au premier trimestre 2019, mais c’est selon moi une réponse temporaire. Dans ces négociations, quelles sont les principales pierres d’achoppement ? Il s’agit des deux plus grandes économies mondiales. La Chine n’est clairement pas prête à faire n’importe quelle concession et il semble difficile, en l’état, d’arriver à un accord de compromis. Pékin, qui s’est engagé à acheter davantage de produits américains, notamment agricoles et dans l’énergie, demande la levée des droits de douane sur les marchandises chinoises, ce que Washington n’est visiblement pas près de faire. Pour les Etats-Unis, ce qui coince principalement, ce sont les modalités de mise en application d’un éventuel accord. Les Chinois veulent l’inscrire dans un simple règlement, émanant du Conseil d’Etat chinois, quand les Américains veulent que l’accord soit gravé dans la loi, considérant qu’ainsi, il sera plus difficile à amender ou à réécrire. L’administration Trump a affirmé qu’elle ne signerait le texte que s’il est assorti de mesures permettant de vérifier que gouvernement chinois respecte ses engagements. Quelle est la stratégie de l’administration Trump ? Washington exige des changements structurels pour mettre fin aux subventions chinoises aux entreprises publiques, ainsi qu’au transfert forcé de la propriété intellectuelle. Environ 30% des investissements étrangers concernent des secteurs dans lesquels il est obligatoire de former des coentreprises pour pénétrer le marché chinois, et donc de partager les technologies, ce qui ne plaît guère aux Européens comme aux Américains. Les Etats-Unis, dans une optique de libre-échange, veulent également l’ouverture totale du marché chinois. Aujourd’hui, certains secteurs, comme l’automobile ou les télécommunications, sont fermés aux investissements étrangers, ce qui fait dire aux Américains que la Chine ne respecte pas les règles et sape la légitimité et la cohérence du système entier. Sur ce point d’ailleurs, les Européens sont tout à fait d’accord avec les Etats-Unis et sont très favorables à l’ouverture totale de l’économie chinoise. Trump semble obsédé par le rééquilibrage du colossal déficit de la balance commerciale entre les Etats-Unis et la Chine (378,73 milliards de dollars en 2018). Est-ce un risque pour l’économie américaine ? Le président américain semble croire que quand les Etats-Unis importent des produits chinois, la Chine vole les Etats-Unis. Ça n’a évidemment aucun sens. On ne perd pas, ou on ne se fait pas voler de l’argent, quand on va faire ses courses. Ce que montre ce déficit, c’est que les Etats-Unis n’épargnent pas assez. Ce n’est pas forcément un problème, mais un choix. Un choix qui permet au pays d’importer des produits technologiques comme les tablettes ou les smartphones à bas prix. Pour l’heure, l’administration Trump assure que l’économie américaine n’est pas affectée par ce conflit commercial. Il est impossible de mesurer son impact réel avec rigueur. D’autant qu’il y a d’autres facteurs très importants à prendre en compte : la réforme fiscale de Trump ou l’évolution des politiques de la banque centrale américaine par exemple, ont beaucoup plus d’effet sur l’économie américaine que la guerre commerciale. Mais ce que l’on sait, et contrairement à ce qu’indique le Président, c’est que les droits de douane sur les importations chinoises ne sont pas payés par la Chine, mais par les industriels américains qui importent des produits chinois sous le coup des tarifs, et qui répercutent ensuite la hausse des coûts sur les consommateurs américains. Et ça, ce n’est jamais bon pour la croissance. L’économie chinoise a, elle, enregistré l’an passé sa plus faible croissance en près de trente ans (6,5%, soit deux points de moins qu’en 2017)… L’effet de cette guerre commerciale pour la Chine est plus palpable. Mais c’est plutôt la menace d’augmentation des barrières douanières que les barrières elles-mêmes qui pénalisent l’économie chinoise. Lundi matin à l’ouverture des marchés financiers asiatiques et quelques heures après les tweets de Trump, les indices chinois ont dévissé, et le yuan a reculé.
Edité le 10-05-2019 à 00:14:31 par Xuan
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 10-05-2019 à 00:14:09
| Les voitures américaines en danger sur le marché chinois Source: Global Times Publié le: 2019/5/9 22:20:25 Revendeurs et consommateurs susceptibles de se tourner vers les modèles domestiques http://www.globaltimes.cn/content/1149265.shtml Un éventuel droit de rétention élevé sur les automobiles importées des États-Unis pourrait coûter aux États-Unis leur part du marché chinois, alors que les concessionnaires se préparent à se tourner vers les véhicules nationaux et ceux d'autres pays. En réponse à l'annonce par les Etats-Unis d'une hausse de leurs tarifs de 10% à 25% sur quelque 200 milliards de dollars d'importations chinoises, le ministère chinois du Commerce a annoncé qu'il prendrait toutes les "contre-mesures nécessaires", qui pourraient inclure un droit de douane sur les véhicules. les Etats Unis. En juillet 2018, le ministère des Finances a annoncé un tarif de rétorsion de 40% sur les automobiles produites aux États-Unis. Su Hui, un analyste de la China Automobile Dealers Association, a déclaré au Global Times que "le tarif cette fois pourrait être, voire même supérieur à 40% ". Wang Lin, un concessionnaire automobile basé à Shanghai, a déclaré qu'il envisageait de promouvoir les voitures d'autres pays afin de se préparer au potentiel tarifaire sur les automobiles fabriquées aux États-Unis. "C'est comme prendre un plat du menu. Il reste encore beaucoup d'options" , a déclaré Wang. "Un tarif de 40% augmentera considérablement le prix des véhicules et réduira les marges bénéficiaires. Mais nous allons nous concentrer davantage sur les véhicules allemands et japonais ainsi que sur les constructeurs automobiles nationaux afin de compenser les dommages potentiels." Wang a également déclaré au Global Times que, compte tenu de l'incertitude liée à la guerre commerciale, le passage aux constructeurs automobiles nationaux pourrait compenser les pertes de profits et être plus lucratif pour lui que le secteur automobile importé des États-Unis. L'incertitude de la guerre commerciale plane sur les voitures importées des États-Unis depuis un certain temps. Selon un rapport de sohu.com, de janvier à octobre 2018, les ventes d'automobiles importées des États-Unis ont ralenti de 17% par rapport à l'année précédente, tandis que les ventes d'automobiles allemandes ont augmenté de 4,5% et celles du Japon de 4,2%. Les ventes d'automobiles en provenance de Corée du Sud ont bondi de 7,9%. Pour les constructeurs automobiles américains, l'augmentation des tarifs douaniers pourrait porter un coup dur à leur activité déjà difficile en Chine. Su a noté que les tarifs sur les voitures américaines chasseraient de nombreux clients chinois potentiels. "Les marques automobiles des États-Unis ne se sont pas fortement détériorées ces dernières années et elles doivent faire face à la concurrence d'autres fabricants" , a déclaré Su. "La hausse des tarifs non seulement alourdira les prix. En augmentant les tarifs, vous augmenterez également les coûts d'entretien et les primes d'assurance. L'augmentation des coûts réduira considérablement les ventes de voitures américaines sur le marché chinois et attirera un grand nombre de clients loin, " a dit Su.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 10-05-2019 à 13:56:27
| La Chine s'engage à exercer des représailles après la hausse des taxes américaines Par Wang Cong Source: Global Times Publié: 2019/5/10 13:54:12 http://www.globaltimes.cn/content/1149320.shtml La Chine a déclaré vendredi qu'elle réagirait après que les Etats-Unis eurent décidé d'augmenter les droits de douane sur des produits chinois valant des centaines de milliards de dollars vendredi, rompant ainsi une trêve de plusieurs mois et compliquant sérieusement les négociations en cours. "La partie chinoise regrette profondément [les actions américaines] et devra prendre des contre-mesures" , a déclaré le ministère chinois du Commerce (MOFCOM) dans un communiqué peu après que les États-Unis aient commencé à augmenter les droits de douane sur les produits chinois. A la suite des menaces proférées par les autorités américaines, les Etats-Unis ont augmenté à 25%, à 25% le vendredi à 12h01, heure locale, les droits de douane chinois sur les produits chinois, y compris les produits électroniques, les vêtements et les jouets. Les tarifs les plus élevés s'appliqueront aux produits en importés aux États-Unis qui ont quitté la Chine après vendredi 12h 01, heure américaine, a rapporté Reuters, citant le bureau américain des douanes et la protection des frontières. Un tel délai de grâce n'a pas été offert lors des trois séries de tarifs précédentes, indique le rapport. La brève déclaration du MOFCOM n'a pas précisé quelles contre-mesures la Chine prendrait et quand elle la mettrait en œuvre, mais les analystes ont déclaré que la Chine pourrait prendre plusieurs mesures susceptibles de faire mal à l'économie américaine et que ces mesures seront annoncées sous peu. "Je pense que la Chine répondra très bientôt" , a déclaré vendredi au Global Times, He Weiwen, ancien haut responsable du commerce chinois et actuellement chercheur au Centre pour la Chine et la mondialisation. "La Chine devra également tenir ses propres paroles, sinon elle sera extrêmement désavantagée par rapport à l'équipe américaine lors des négociations." Les derniers développements sont survenus alors que des représentants des deux côtés avaient poursuivi les négociations à Washington. Après des entretiens jeudi, heure américaine, les responsables chinois et américains poursuivront leurs discussions vendredi. Dans la déclaration de vendredi, le MOFCOM a également exhorté les États-Unis à rencontrer la Chine à mi-parcours des négociations en cours et à travailler ensemble pour résoudre les problèmes par la coopération et la consultation. "Je pense que les deux pays ont encore une chance de parvenir à un accord" , a déclaré vendredi Baichuan, directeur de l'Institute of International Business à l'Université du commerce et de l'économie internationales au Global Times, soulignant que les deux parties semblent désireux de parvenir à un accord, malgré leur rhétorique difficile. Le vice-Premier ministre chinois Liu He, qui dirige la délégation chinoise à Washington, a également exprimé son espoir pour les négociations lors de son arrivée à Washington jeudi. Liu a indiqué qu'il s'était rendu à Washington avec sincérité et qu'il espérait engager des pourparlers francs et rationnels avec des responsables américains dans "les circonstances exceptionnelles actuelles" , a rapporté l'agence de presse Xinhua. Cependant, l'escalade de la guerre tarifaire complique davantage les négociations, l'un ou l'autre pays ne risquant pas de renoncer à des propos durs, cela leur donnerait l'air faible, a déclaré une source à Washington au courant des négociations. "Ce que [le président américain, Donald Trump] a fait, c'est de dissuader la Chine de signer rapidement un accord" , a déclaré la source, qui a requis l'anonymat, au Global Times. Contre-mesures Dans le même temps, la Chine devra réagir aux tarifs américains pour renforcer le pouvoir des négociateurs chinois lors des négociations, ont déclaré des analystes. Si la Chine ne prend aucune mesure contre les actions "d'extorsion" des Etats-Unis, "ce sera une humiliation totale pour la Chine" , a déclaré M. Sang. La Chine devrait prendre un ensemble complet de mesures pour contrer les États-Unis, notamment en augmentant les droits de douane existants, en appliquant de nouveaux droits de douane sur un plus grand nombre de biens américains et en prenant d'autres mesures, ont déclaré des analystes. "Je pense que les mesures seront exhaustives parce que nous sommes en train de manquer de marchandises américaines à taxer" , a-t-il déclaré. Les données optimistes récentes sur le commerce extérieur et la croissance économique de la Chine ont également offert aux autorités chinoises une marge de manœuvre suffisante pour affronter les États-Unis. En dépit de la détérioration des conditions extérieures, le commerce extérieur de la Chine a augmenté de 4,3% en glissement annuel pour atteindre 9,51 milliards de yuans (1,4 billion de dollars) au cours des quatre premiers mois de l'année, les exportations augmentant de 5,7% en glissement annuel, selon les données des douanes chinoises. . L’économie chinoise a également progressé à un taux plus élevé que prévu de 6,4% au premier trimestre de l’année et de nombreux autres indicateurs, notamment la consommation, l’investissement, la hausse de la consommation et les bénéfices industriels, ont également montré des signes positifs. "La partie chinoise est pleinement préparée et a la détermination et la capacité de protéger ses droits et intérêts légitimes" , a déclaré jeudi Gao Feng, porte-parole du ministère du Commerce.
Edité le 10-05-2019 à 13:56:47 par Xuan
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 10-05-2019 à 14:07:03
| On notera que les capitalistes européens commencent à s'inquiéter sérieusement. Voir la déclaration de Lemaire https://fr.sputniknews.com/france/201905101041051286-la-guerre-commerciale-entre-les-usa-et-la-chine-menace-la-france-selon-le-maire/
______________________ Cette vidéo illustre les aspects positifs et négatifs du protectionnisme US pour les industriels. Elle ne dit rien par contre sur les consommateurs : https://actu.orange.fr/monde/videos/international-vers-un-accord-commercial-entre-les-etats-unis-et-la-chine-CNT000001fwu5Y.html
______________________ Tarifs douaniers de Trump: ce sont les Américains qui paient Actualité publiée le 09/05/19 11:53 https://www.abcbourse.com/marches/tarifs-douaniers-de-trump-ce-sont-les-americains-qui-paient_469974_PX1p.aspx Les Américains vont faire les frais des droits de douane supplémentaires que Donald Trump veut infliger aux importations chinoises, même si le président se targue des milliards de dollars affluant dans les caisses de l'Etat. "Les tarifs douaniers sont des taxes payées par les entreprises américaines et les consommateurs, pas par la Chine" , met en garde David French, un dirigeant de la plus grande fédération américaine des détaillants (NRF) alors que les droits de douane sur 200 milliards d'importations chinoises doivent être portés de 10 à 25% vendredi. Cette soudaine hausse des tarifs douaniers, qui pourrait prendre effet moins d'une semaine après avoir été annoncée, pourrait "perturber sévèrement les entrepreneurs américains, en particulier les petites entreprises qui ont des ressources limitées pour en atténuer les conséquences" , ajoute-t-il. Les droits de douane additionnels déjà engrangés depuis un an rapportent à l'Etat fédéral 100 milliards de dollars supplémentaires par an, avance Donald Trump. Pour autant, ces taxes sont en fait facturées à la douane aux importateurs américains de produits chinois et non aux exportateurs chinois. Ce système est censé décourager les importations en provenance du géant asiatique en rendant ses produits plus chers. Pour l'heure, il n'est pas évident que cet enchaînement de conséquences soit à l'oeuvre. Si industriels et détaillants soutiennent l'administration Trump dans sa volonté de faire changer les conditions d'accès au marché chinois, la méthode commence à les inquiéter, car leurs clients -les consommateurs américains-, vont de plus en plus en sentir les effets. "Nous voulons que le président Trump parvienne à un accord avec la Chine qui mette fin à son comportement anticoncurrentiel" , reconnaît Hun Quach, le vice-président d'une autre organisation professionnelle, la Retail Industry Leaders Association. Mais il souligne que la classe moyenne va finir par payer plus cher pour des biens de consommation courante. - 767 dollars de plus - Alors que des négociations déterminantes vont se tenir jeudi et vendredi à Washington, l'organisation Trade Partnership a calculé que l'augmentation des droits de douane prévue vendredi renchérira les dépenses annuelles d'une famille de quatre personnes de 767 dollars. Taxes américaines sur les produits chinois (AFP/Jonathan WALTER) Près d'un million d'emplois seraient en outre menacés, selon ce même rapport. Le commerce avec la Chine soutient sept millions d'emplois aux Etats-Unis, soit 19% des 39 millions d'emplois américains liés au commerce international. Les droits de douane touchent non seulement de nombreux produits intermédiaires comme l'acier, le cuir, le caoutchouc ou les plastiques, mais encore des produits finis comme l'électroménager, les télévisions, l'ameublement. Une récente étude de la Fed de New York montre que les taxes imposées depuis mars (acier et aluminium) et juillet 2018 (marchandises chinoises) ont dopé l'indice d'inflation (CPI) de 0,3 point de pourcentage l'année dernière. Un autre travail de recherche publié le mois dernier par l'Université de Chicago et la Fed a estimé qu'en raison des tarifs douaniers additionnels imposés sur les machines à laver importées, les Américains allaient dépenser 1,5 milliard de dollars supplémentaires en un an sur ces équipements, renchérissant de 86 dollars le prix d'une machine et de 92 dollars celui d'un séchoir. "On veut que la Chine change ses pratiques commerciales, mais cela n'a pas de sens de punir les Américains avec ces tactiques de négociations" , a encore protesté cette semaine la Fédération des détaillants (NRF). "Si le gouvernement veut appliquer davantage de pression sur la Chine, qu'elle forme une coalition multinationale avec nos alliés" , suggèrent les distributeurs. Côté chinois, les chiffres officiels du commerce extérieur ont montré mercredi pour le mois d'avril une décrue des ventes à l'étranger mais l'excédent de Pékin avec les Etats-Unis est resté stable malgré les taxes douanières. Les représailles tarifaires chinoises, notamment sur les importations agricoles américaines, font aussi souffrir les agriculteurs aux Etats-Unis, même si en juillet dernier, l'administration Trump leur a versé 12 milliards de dollars de compensation. Plusieurs élus républicains, issus d'Etats qui ont voté pour Donald Trump, ont fait savoir que les fermiers commençaient "à perdre patience" , selon les mots de Joni Ernst, sénateur de l'Iowa.
______________________ En janvier l'excédent commercial chinois vis-à-vis des Etats-Unis augmente de 17,2% : "La guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis n’a pas inversé la tendance, bien au contraire. Pékin a annoncé ce lundi 14 janvier un nouvel excédent commercial record avec les Etats-Unis. Un excédent qui s’est établi à 323,32 milliards de dollars, contre 282 milliards d’euros en 2018. Pour Donald Trump, ce n'est pas une bonne nouvelle. De notre correspondant à Pékin, Stéphane Lagarde En 2018 et pour la deuxième année consécutive, l’excédent commercial chinois s’est légèrement dégonflé selon les chiffres publiés ce lundi 14 janvier par les douanes chinoises... sauf avec les Etats-Unis ! Encore plus de produits chinois aux Etats-Unis Les ventes de produits « made in China » sur le marché américain ont grimpé de 11,3%. Le déficit commercial des Etats-Unis vis-à-vis de la Chine s’est donc aggravé de 17,2% comparé à 2017 ; il est même 28% plus élevé sous Donald Trump que lors de la dernière année de la présidence Barack Obama. « Le commerce extérieur de la Chine a progressé de manière constante, le pays devrait conserver sa position de numéro un mondial pour le commerce des biens », a confirmé Liu Kuiwen le directeur général du Département des statistiques, mettant l’accent sur le rôle des entreprises privées qui ont contribué à plus de la moitié des échanges".
Edité le 10-05-2019 à 14:24:47 par Xuan
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| Posté le 10-05-2019 à 14:30:53
| L'Inde va combler le vide sur le marché chinois dans un contexte commercial Par Hu Weijia Source: Global Times Publié le 2019/5/9 21:41:14 http://www.globaltimes.cn/content/1149249.shtml Il s’agit d’une semaine cruciale pour les échanges commerciaux entre les États-Unis et la Chine, au cours desquels leurs différences peuvent être considérées comme une occasion de resserrer les liens économiques entre la Chine et l’Inde. La nation sud-asiatique fait partie d'une poignée de pays capables de combler les lacunes du marché chinois laissées par les produits américains. Il y a une forte volonté de coopérer du côté indien. La branche hindoue a annoncé que les responsables des deux pays avaient prévu une réunion jeudi à New Delhi pour discuter des moyens d'accroître les importations chinoises de produits agricoles et de certains autres produits en provenance d'Inde. Le potentiel d'exportation de l'Inde dans des domaines tels que l'agriculture et les produits électroniques est encore loin d'être pleinement exploité. Un grand nombre de ces produits figureront probablement sur la liste des tarifs de rétorsion qui seront probablement imposés par la Chine à l'encontre des États-Unis si le conflit commercial s'intensifie. La Chine est pleinement disposée à défendre ses intérêts et à lutter contre d'éventuelles hausses tarifaires unilatérales des États-Unis. Si certains produits agricoles sont en nombre insuffisant à cause du commerce, cela offrira aux produits fabriqués en Inde une occasion d'accroître leur part de marché en Chine. L'Inde a gagné l'accès au marché chinois ces dernières années pour le sucre, le riz, les raisins et divers autres produits. L'ouverture du marché intérieur chinois aux produits indiens devrait se poursuivre, ce qui contribuera à réduire le déficit commercial de l'Inde avec la Chine. La Chine est l'un des principaux partenaires commerciaux de l'Inde, mais l'énorme déficit commercial préoccupe New Delhi. C’est un problème clé auquel les relations bilatérales sont confrontées aujourd’hui. La Chine sera heureuse de voir que l'Inde réduira encore son déficit commercial et renforcera le développement des relations bilatérales. Les échanges commerciaux avec les États-Unis offrent une chance de conjurer une maladie chronique dans les relations entre la Chine et l'Inde. L'Inde, mais également de nombreux autres pays en développement d'Asie, peuvent tirer parti des tensions commerciales entre la Chine et les États-Unis. La Chine a un besoin urgent de trouver des solutions de remplacement aux produits fabriqués aux États-Unis en accordant davantage d’accès au marché à d’autres pays, en particulier ceux situés le long des itinéraires de la Belt and Road Initiative. L'auteur est journaliste au Global Times. bizopinion@globaltimes.com.cn
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