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 Manoeuvres de subversion au sud de la Méditerranée

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Xuan
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   Posté le 11-02-2012 à 10:19:33   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

L’ASL se mélange les pinceaux après les attentats d'Alep

Au moins 25 personnes ont été tuées et 175 autres blessées lors de la double attaque contre une antenne des services de renseignement militaires et une base des forces de sécurité à Alep.
Le gouvernement syrien dénonce les actes terroristes menés par des gangs accusés de semer la terreur depuis le début de la révolte populaire en mars 2011 : « Un terroriste s’est fait exploser avec sa voiture à 100 mètres du portail du siège des forces de l’ordre » .
La TV syrienne diffuse des images de corps jonchant le sol et de secouristes ramassant des membres humains.

Ryad al-Assad, chef de « l'Armée syrienne libre » a démenti toute implication dans les attaques terroristes d'Alep, contre deux bâtiments officiels et nié avoir mené des assauts susceptibles de toucher la population.
« Notre stratégie n’est pas de mener des attaques dans des villes, mais plutôt de cibler des objectifs militaires précis » .
Puis : « Il y a bien eu des accrochages entre nos soldats et les forces de sécurité du régime, aujourd’hui à Alep, autour de ces bâtiments de sécurité. Mais nous avons effectué un retrait de nos troupes avant les explosions. »
Avant d’ajouter : « Le régime est derrière toutes ces violences, il cherche sûrement à couvrir ses massacres à Homs, à détourner l’attention » .

Un autre gradé de l'ASL, le colonel Aref Hamoud, les avait revendiquées auparavant : « Ce ne sont pas de simples explosions qu’il y a eu ce matin, mais bien une attaque que nous avons organisée, nous, l’Armée syrienne libre […]Il ne s’agissait pas de voiture piégée mais de nos bombes qui ont détruit ces bâtiments. Nous avons voulu envoyer un message fort au régime : nous pouvons frapper n’importe où. »

Ryad al-Assad a dû souquer ferme pour donner la version définitive : « Ce colonel a commis des erreurs dans ses explications […] Aref Hamoud n’a pas été très précis, mais il parlait sûrement des accrochages qu’il y a eu avant les explosions. »

[source France 24 : " L’ASL peine à s’accorder sur son implication dans les attentats d'Alep "]

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marquetalia
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   Posté le 11-02-2012 à 10:24:05   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

donc,pour l impérialisme,il y a les "bons islamistes"-en syrie-et les "mauvais"-aqmi!

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Xuan
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   Posté le 12-02-2012 à 17:20:56   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

La Ligue Arabe aux ordres de l'impérialisme occidental :



En refusant de renouveler la mission d'observation, en accumulant les sanctions et en soutenant militairement l'opposition , la Ligue Arabe applique les directives du Qatar et des pays impérialistes.

Avant même le début des réunions, Damas a accusé les pays arabes d'être à la solde des puissances occidentales : "Il n'y aura probablement pas de surprise car les ordres ont déjà été transmis. Ils ne décident rien du tout, ils ne peuvent qu'exécuter. Ils l'ont déjà fait dans le passé, ils le font aujourd'hui" , écrivait dimanche le quotidien gouvernemental As-Saoura.

Article du Monde ici

Selon la presse syrienne, "certains portant les nationalités libanaise, libyenne et afghane" et "liés à Al-Qaïda" participent aux activités terroristes.
Les attentats d'Alep seraient l'oeuvre d'Al Qaïda selon des responsables US.
"Pourquoi voulez-vous brûler votre pays ? (...) Vous ne nous avez pas dit ce que vous voulez, à part la chute du régime" , a déclaré le grand mutfi de Syrie, cheikh Ahmad Badreddine Hassoune, pendant la cérémonie, en s'adressant aux auteurs des attentats, aux combattants dissidents et à l'opposition en exil.

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marquetalia
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   Posté le 12-02-2012 à 17:38:29   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

le déploiment d une "force internationale" est le début de l ingérence directe de l occident en syrie,et certains parlent d armer les insurgés-alors que des djihadistes affluent depuis l irak et qu al qaeda apporte son soutien a l opposition syrienne!.le but inavoué est de chasser la russie,qui y a une base-et après demain l otan obtiendra le retrait russe de crimée,transnistrie,abkhazie,ossetie du sud,arménie,biélorussie...pour faire de la russie une puissance refoulée puis une néocolonie de l alliance atlantique.


Edité le 12-02-2012 à 17:40:19 par marquetalia




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Xuan
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   Posté le 12-02-2012 à 18:22:51   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

L’Armée syrienne libre, représentant légitime du peuple syrien?

Source :Mondialisation.ca
par Julie Lévesque



Mondialisation.ca, Le 11 février 2012

« Veni, vidi, vici. » (Je suis venu, j'ai vu, j'ai vaincu.) Jules César
« We came, we saw, he died! Ha! Ha! Ha! » (Nous sommes venus, nous avons vu, il est mort.) Hillary Clinton commentant la mort de Kadhafi


Alliant la désinformation à l’absurde dans la saga syrienne, le Conseil de coopération du Golfe (CCG) s’apprêterait aujourd’hui, selon la Saudi Gazette, à reconnaître l’Armée syrienne libre comme le seul et unique représentant du peuple syrien. Un groupe paramilitaire non élu à l’origine d’une insurrection armée serait ainsi désigné par un ensemble de monarchies étrangères comme représentant légitime d’un peuple pro-démocratie. Bienvenue au théâtre de l’absurde.

Le CCG est constitué de six pétromonarchies, loin des idéaux démocratiques qu’elles exigent pourtant de la République syrienne, une monarchie étant, par définition, antidémocratique. L'Arabie saoudite, Oman, le Koweït, Bahreïn, les Émirats arabes unis et le Qatar sont des régimes répressifs mal placés pour donner des leçons de bienséance au dirigeant syrien. Mais comme ces régimes autocratiques sont les alliés de Washington et Cie, leur nature est ignorée et leurs réprimandes envers Bachar Al-Assad, un représentant élu, sont les bienvenues.

La Syrie, tout comme la Libye l’an dernier, est aux prises avec une insurrection armée financée et organisée par l’étranger, drapée dans des idéaux de révolte pacifique et démocratique afin de galvaniser en Occident un appui populaire à une intervention militaire de l’OTAN. Même si cette pratique courante de révolte fabriquée et de désinformation médiatique a été dénoncée et prouvée à maintes reprises dans les médias indépendants, elle fonctionne toujours grâce aux médias mainstream qui persistent à présenter des groupes armés jusqu’aux dents comme des « militants pro-démocratie qui ont besoin d’aide ».

Le but de ce genre d’opération est de créer un problème qui amènera une « solution » voulue. L’Occident, surtout Washington, veut se débarrasser de l’actuel dirigeant syrien. Pour qu’une intervention militaire en Syrie se transforme en « intervention humanitaire » investie de légitimité, elle doit être réclamée par la « communauté internationale ». Pour ce faire, il faut que les Syriens aient « besoin d’aide », comme les Libyens avant eux, et que les « pays civilisés et démocratiques » se fasse un devoir de les « protéger », avec les conséquences désastreuses que l’on connaît : de nombreuses victimes civiles, des infrastructures anéanties, des dirigeants fantoches à la solde de Washington et des dettes pour la reconstruction du pays.

Fabrication de l’appui populaire à l'insurrection et à l'OTAN

Les médias jouent un rôle clé dans la fabrication du consensus populaire. Cet article intitulé «Syrie: intervenir ou pas? », paru dans le quotidien canadien La Presse le 2 février dernier, est un exemple classique de désinformation et de fabrication de l’opinion publique :

Après 10 mois d'horreur à huis clos, la Syrie dérive à la vitesse grand V vers la guerre civile. Au début du conflit, on y comptait de 5 à 10 morts par jour. Aujourd'hui, c'est de 50 à 100! Plus de 5000 personnes ont déjà été tuées depuis le début du soulèvement. C'est, de loin, le chapitre le plus sanglant de tout le Printemps arabe. (Agnès Gruda, Syrie: intervenir ou pas?, La Presse, 2 février 2012.)

D’abord, on nous balance 5000 morts à la figure comme s’il s’agissait d’un fait. Rien n’est moins sûr. Ces données proviennent de l’ONU qui a affirmé à maintes reprises qu’elles étaient approximatives, qu’il était impossible de les vérifier indépendamment et qu’elles provenaient de groupes d’opposants.

Par ailleurs, l’auteure donne l’impression que toutes ces morts sont imputables au régime, ignorant totalement les exactions commises par l’insurrection armée, rapportées par les médias indépendants.

Pour nous convaincre que cet article offre différents points de vue sur la question, on cite « les arguments des uns et des autres », qui incidemment, sont tous affiliés à des groupes étasuniens dont le but est de promouvoir les intérêts étasuniens et qui sont reconnus pour leur propagande.

«Nous avons la responsabilité morale de protéger la Syrie» écrit Shadi Hamid, directeur de recherche au centre de recherche américain Brookings .

En fournissant une aide militaire aux opposants syriens, Washington accélérerait la chute du régime Assad et gagnerait une influence auprès des prochains leaders de ce pays stratégique, plaide Jeffrey White, du Washington Institute for Near East Policy . Il s'agit d'un groupe de réflexion influent où siègent les anciens secrétaires d'État Henry Kissinger et George Shultz .


Il convient de rappeler qu'Henry Kissinger est accusé de complicité dans le coup d'État chilien, ayant porté Augusto Pinochet au pouvoir, et de crimes de guerre pour son rôle dans la guerre du Vietnam.

Parmi les « anti-interventionnistes », on cite des représentants du Council on Foreign Relations , de Foreign Policy et de l’ International Crisis Group , où l’on trouve entre autres l’un des stratèges à l’origine d’Al-Qaïda, Zbigniew Brzezinski. De surcroît, dire qu’ils s’opposent à l’intervention est faux. Il serait plus juste de dire qu’ils ne croient pas qu’une telle intervention aurait le résultat escompté :

Ed Hasain met aussi en garde ceux qui s'imaginent qu'un nouveau régime à Damas serait automatiquement plus «gentil» envers les États-Unis et Israël, et plus hostile à l'égard de l'Iran. Penser cela, «c'est une folie» […]

Autre argument massue des «anti»: on ne voit pas très bien quelle forme une telle intervention pourrait prendre.

Les appels à une intervention militaire étrangère sont «mal définis», renchérit Peter Harling, de l'International Crisis Group. Il souligne que c'est l'intransigeance destructrice du régime Assad qui pousse ses opposants à appeler à l'aide. Mais une intervention étrangère risquerait selon lui de provoquer «une régionalisation du conflit qui pourrait être plus coûteuse» que les affrontements actuels.


Aucune mention de l’illégalité d’une telle intervention. Cette « opposition » n’en est pas une. L’article ne cite aucun militant antiguerre, réellement « anti », avec une position et des arguments réellement « massues ». Par comparaison, on pourrait prendre l’exemple d’un opposant au commerce de la fourrure dont l’argument massue serait : « la fourrure, c’est trop cher ». Mais surtout, on nous présente, malgré les apparences de neutralité, un seul côté de la médaille, une seule vision du monde où l'on doit chasser le gouvernement syrien du pouvoir et y installer les opposants.

L’Armée syrienne libre : l’éléphant dans la pièce

Pendant la mission de la Ligue arabe, les médias ont martelé que 400 Syriens étaient morts depuis leur arrivée.

Le Monde (France) : 400 morts en Syrie depuis le début de la mission de la Ligue arabe
Businessweek (États-Unis) : 400 Syriens tués depuis l’arrivée de la mission de la Ligue selon un officiel de l’ONU
La Presse (Canada) : 400 civils tués depuis l’arrivée des observateurs en Syrie


La représentante des États-Unis à l’ONU, Susan Rice a dû expliquer ces données en point de presse peu après les attentats de décembre et janvier dernier.

Reporter : Vous avez parlé de 400 décès depuis l’arrivé des observateurs de la Ligue arabe en Syrie. Un grand nombre d’entre eux peuvent être attribués aux attaques terroristes et durant la même période nous avons également vu l’ascension de l’Armée syrienne libre, plus active. Croyez-vous qu’il est juste de blâmer uniquement le gouvernement Assad pour l’escalade de violence?
Susan Rice : [J]e faisais référence aux données que le Vice-secrétaire général adjoint [de l’ONU B. Lynn] Pascoe [des États-Unis] a cité dans ses séances d’information. J’ai cru comprendre qu’il ne parlait pas des pertes de vies occasionnées par les attaques terroristes, mais des données que l’ONU , comme vous savez, a citées de manière progressive et qui dépassent maintenant 5000 personnes […] (Susan E. Rice, U.S. Permanent Representative to the United Nations, U.S. Mission to the United Nations, Security Council Stakeout and Press Availability, New York City, 10 janvier 2012.)


Mme Rice ignore remarquablement la question touchant à la responsabilité de l’Armée syrienne libre dans l’escalade de la violence. Cette question, tout à fait pertinente, n’a pas été soulevée ailleurs dans les médias.

Dans le cas de la l’Armée syrienne libre, on assiste à un remake tout aussi sanglant de l’histoire des Contras du Nicaragua, des moudjahidines d’Afghanistan, de l’Armée de libération du Kosovo, des rebelles haïtiens sous Aristide, des rebelles Libyens, etc : des groupes armés s’en prenant à des régimes socialistes, souvent peu ou non endettés (Libye, Syrie, Yougoslavie), insoumis aux diktats occidentaux. Les médias occidentaux, eux, sont invariablement favorables à l’insurrection armée, diabolisent les autorités visées et ne remettent jamais en question l’intervention de l’OTAN.



Les rebelles libyens avec Hillary Clinton, secrétaire d'État des États-Unis, venue voir et conquérir la Libye
[/#]

La mission de la Ligue arabe a été présentée comme un échec dès le départ. Son rapport a été entièrement ignoré par les médias. La raison est simple. En envoyant cette mission, Washington et Cie ont voulu donner l'impression qu'ils allaient vérifier la situation en Syrie. Cependant, le constat était fait avant même l'arrivée des observateurs et une seule conclusion était permise, celle avancée depuis le début, soit que le régime Assad tue des civils pacifiques manifestant pour la démocratie. Le rapport de la mission de Ligue arabe n'a pas fait ce constat. Il a au contraire démontré l'implication de la CIA, du MI6 et du Mossad derrière les violences et blamé l'Armée syrienne libre et les groupes armés pour de nombreux meurtres.

À voir la carte des « manifestations », il est évident qu'il s'agit d'une invasion, la plupart des heurts ayant lieu aux frontières du pays.



Source: http://uk.reuters.com/places/syria

L'amnésie des médias


L’opération clandestine en 2011 en Libye a fait l’objet d’un reportage dans le Newsweek… en 1981 et a été citée dans un article paru en septembre 2011 sur Mondialisation.ca :

[#800080]Très peu de temps après être entré en fonction, [Ronald] Reagan a annoncé la création d’un groupe spécial pour étudier « le problème libyen » […] Un plan a rapidement été rédigé par la CIA, lequel a été révélé par Newsweek en août 1981 : « un stratagème coûteux, de grande envergure et en plusieurs étapes pour renverser le régime libyen » et obtenir ce que la CIA appelait la déposition « absolue » de Kadhafi. Le plan réclamait un programme de « désinformation » destiné à embarrasser Kadhafi et son gouvernement; la création d’un « contre-gouvernement » pour contester sa prétention au leadership national; ainsi qu’une campagne paramilitaire progressive constituée d’opérations de guérilla à petite échelle. (William Blum, Killing Hope, Common Courage Press, 2004, p.283., cité dans Julie Lévesque, La guerre de Libye, une «cause juste»? 29 septembre 2011.)


L’opération actuelle en Syrie est prévue depuis longtemps. En 2003, le Guardian révélait des documents du renseignement révélant des plans de changement de régime à Damas en 1957. Il s’agissait de la même tactique.

Qu’à cela ne tienne, les « chiens de garde de la démocratie » ne lâchent pas le morceau et continuent de nourrir la propagande néocoloniale avec de titres du genre : Un dissident syrien: «Nous avons besoin d'aide».


Pour en savoir plus et lire des témoignages contredisant la propagande antisyrienne : le dossier Syrie de Mondialisation.ca


Julie Lévesque est un collaborateur régulier de Mondialisation.ca. Articles de Julie Lévesque publiés par Mondialisation.ca

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   Posté le 12-02-2012 à 18:34:06   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

la bataille est perdue d avance,puisque meme la "gauche",la cgt est dans le camp anti assad,la manifestation de hier l a prouvé...

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Xuan
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   Posté le 12-02-2012 à 19:20:02   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

La "gauche" française est un grain de sable dans le monde.

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   Posté le 12-02-2012 à 20:05:08   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

je voulais dire pour la bataille en france;d évidence,moscou et pékin ne lacheront pas damas.

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Xuan
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   Posté le 12-02-2012 à 20:16:03   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Sur le site d'Investig'Action cette analyse de M. K. BHADRAKUMAR.
Elle doit être réactualisée puisque la mission d'observation de la Ligue Arabe a été rejetée dans des circonstances encore inconnues, quoique certainement dues à quelque manœuvre du Qatar car le général soudanais Mohammed Ahmed Moustapha al-Dabi, chef de la précédente mission, avait annoncé quelques heures auparavant sa démission.


Course à la guerre par procuration en Syrie

M. K. BHADRAKUMAR

Si une date doit marquer la fin de « l'ère post-soviétique » dans la politique mondiale, ça pourrait être le 4 février 2012. Le double veto de la Russie et de la Chine à la résolution de la Ligue arabe sur la Syrie au sein du Conseil de sécurité des Nations unies constitue un événement décisif.


Curieusement, le secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen, a choisi ce même jour pour lancer un camouflet à la Russie, déclarant que, quelles que soient les objections de Moscou, l'Alliance aurait les premiers éléments du système US de défense antimissile (ABM) en cours d'exécution en Europe d'ici le prochain sommet de l'OTAN qui se tiendra en mai à Chicago,.

En octobre dernier, Russes et Chinois avaient apposé leur premier double veto sur la question syrienne au Conseil de sécurité des Nations Unies. C’était un mouvement coordonné qui cherchait à saborder une résolution qui aurait pu servir de prétexte à l’Alliance occidentale pour monter une opération militaire en Syrie. Mais cette répétition du double veto contre une motion pressant le président syrien Bachar el-Assad d'abandonner le pouvoir a une signification beaucoup plus grande.

Préparatifs de la guerre par procuration

La situation syrienne a évolué depuis octobre. Elle a surgi depuis comme une lutte géopolitique qui concerne à la fois l'avenir du régime iranien, le contrôle du pétrole du Moyen-Orient et la perpétuation de l'influence prépondérante de l'Occident dans cette région. La Russie et la Chine sentent qu'ils pourraient être expulsés du Moyen-Orient.

Avec le double veto, la seule option disponible pour les USA et leurs alliés est de bafouer à la fois le droit international et la Charte des Nations Unies, et de renverser le régime de Damas. En effet, il n’est pas exclu d'en revenir à la méthode de l'intervention secrète, mais c'est une possibilité éloignée. Selon ce que dit l'ancien agent de la CIA Philippe Giraldi dans le dernier numéro du magazine The American Conservative :

Des avions banalisés de l'OTAN sont en train d'arriver sur des bases militaires turques à proximité de Iskenderum, à la frontière syrienne, livrant des armes prises des arsenaux de feu Mouammar Kadhafi. Arrivent également des volontaires du Conseil national de transition libyen qui ont l'expérience d'entraîner les volontaires locaux contre des soldats formés, une compétence qu'ils ont acquis face à l'armée de Kadhafi. Iskenderum est également le siège de l'"armée syrienne libre", l'aile armée du Conseil national syrien. Des formateurs des forces spéciales françaises et britanniques se trouvent sur le terrain, assistant les rebelles syriens tandis que la CIA [Central Intelligence Agency] et les "Spec Ops", les unités spéciales US, fournissent des équipements de communication et d'espionnage pour aider la cause des rebelles, permettant aux combattants d'éviter les concentrations de soldats syriens .

Giraldi ajoute que les analystes de la CIA sont eux-mêmes "sceptiques quant à l'approche de la guerre", car ils savent que le décompte des civils tués des Nations unies, fréquemment cité, est largement basé sur des sources rebelles et non corroborées. La CIA a "refusé de soutenir" les affirmations de défections massives de l'armée syrienne. De même, les rapports de batailles rangées entre des déserteurs et des soldats fidèles "semblent être une fabrication : seules quelques défections sont confirmées de façon indépendante" .

Si Washington connaît les réalités du terrain en Syrie, Moscou et Pékin les connaissent également. Ainsi, une forme de test de volonté est en train de se développer sur la Syrie. Les USA, ses alliés et la Turquie peuvent augmenter l'intensité des opérations déclarées. Mais la Russie peut également faire augmenter le "coût" politique et militaire de la guerre secrète. Le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré ce week-end que Moscou "fera tout son possible pour éviter une interférence lourde en Syrie" , même si elle "ne peut pas empêcher une intervention militaire dans les affaires syriennes si cette décision est prise par un pays quelconque."

D'autre part, l'Occident n'accepte pas la Russie comme arbitre en Syrie et se cabre contre les tentatives répétées et frustrantes de Moscou pour amener les factions syriennes et le gouvernement au dialogue politique. Moscou sent que la position politique du président Bachar el-Assad est en train de s'affaiblir, tandis que l'Occident calcule que la position russe devient de plus en plus intenable.

L'Occident a choisi d'ignorer la position de la Chine. De toute évidence, l'Occident est dédaigneux sur les prétentions du dragon chinois dans le Moyen-Orient, alors qu'il prend l'ours russe au sérieux, compte tenu de sa vaste expérience historique dans les affaires de cette région. Donc, le barrage de propagande occidental retient la Russie comme un obstacle aux réformes démocratiques et au changement au Moyen-Orient. L'ambassadeur US à l'ONU, Susan Rice, a choisi ses mots avec soin lorsqu’elle a déclaré haut et fort qu'elle se sentait « dégoûtée » par le veto russe.

La Russie est déterminée à ne pas se laisser entraîner dans des guerres par procuration qui ponctionnent les ressources. En revanche, l'Occident est à l'aise puisque le richissime émir du Qatar est prêt à financer les opérations. Encore une fois, abandonner un allié traditionnel au beau milieu de la nuit pourrait sérieusement ternir l'image de la Russie dans le Moyen-Orient. D’autant plus que nous sommes à un moment historique : une nouvelle lutte géopolitique commence, elle pourrait avoir à long terme un impact mondial. Tout au long des dernières décennies, l’Occident a toujours eu pour priorité d’empêcher la Russie, riche en ressources énergétiques, de développer des relations particulièrement amicales avec les riches oligarchies pétrolières du Golfe.

Lavrov et le chef du renseignement russe Mikhaïl Fradkov doivent se rendre à Damas ce mardi (07 février, ndlr). Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué publié dimanche que "la Russie, en consultation avec d'autres pays, est fermement engagée à rechercher la stabilisation la plus rapide de la situation en Syrie, avec une mise en application rapide de transformations démocratiques"

La déclaration s'est félicitée de la prorogation par la Ligue arabe de la mission des observateurs en Syrie, "qui a prouvé son efficacité en tant que facteur d’abaissement de la violence." Le sentiment d'urgence est palpable, mais l'Occident est certain de bloquer la mission de Lavrov.

Cependant, l'Occident ne sait pas trop jusqu’où il peut pousser le bouchon puisque son mandataire, Burhan Ghalioun du soi-disant "Conseil National syrien" (un exilé syrien et universitaire à la Sorbonne) est toujours aussi peu accepté en Syrie même. Même son retour à Damas serait problématique. Et tout cela alors que la guerre civile se propage à l'intérieur de la Syrie. Ainsi, la situation est rapidement en train de prendre l'allure d'une guerre par procuration typique de l'époque de la guerre froide.

La toile de fond est également lourde de parallèles troublants. La Chine a été mise sous pression par les USA depuis leur déclaration de "virage stratégique" vers l'Asie

"Les inquiétudes de la Russie et de la Chine"

Suite à la mise en place d'une base militaire américaine en Australie, Washington est actuellement en pourparlers avec Manille pour accroître la présence militaire étatsunienne en Asie du Sud. Manille est de nouveau disposée à accueillir des navires et des avions de surveillance étatsuniens, a tenir des exercices militaires conjoints et à demander le soutient US, deux décennies après que les forces étasuniennes aient été expulsées de la baie de Subic, autrefois leur plus grande base dans le Pacifique.

Lors de la conférence annuelle sur la sécurité à Munich ce week-end, Pékin a notifié son mécontentement. Le vice-ministre des Affaires étrangères Zhang Zhijun a mis en garde "les pays hors d'Asie" de renoncer à des tentatives de "mettre délibérément en avant un agenda sécuritaire et militaire, de créer des tensions ou de renforcer leur présence ou leur alliances militaires" dans la région, ou "d'imposer leur volonté en Asie" . Il a affirmé que "la voie asiatique doit être respectée" et a mis en garde contre "toute tentative de tordre le droit international. " Zhang a souligné que la montée de l'Asie "signale une évolution vers un meilleur équilibre dans la structure du pouvoir international."

De manière significative, le Global Times de Pékin a également souligné récemment que la projection par les USA de moyens militaires belligérants ne laisse d'autre choix à Pékin et à Moscou que de réagir. Il a déclaré :

"Jusqu'à présent, Moscou et Pékin se sont relativement retenus, alors que l'OTAN cherche à étendre sa présence stratégique en Europe orientale et que les États-Unis renforcent leurs alliances militaires en Asie. Mais ils ne pourront pas reculer indéfiniment. Pour Pékin aussi bien que pour Moscou, les liens avec les Etats-Unis ont été tendus. Ni l'un ni l'autre ne veut semer des doutes dans leurs relations échaudées. Mais dans les deux pays, un nombre croissant de personnes plaident à présent pour une alliance entre Moscou et Pékin. Les deux pays ont des contre-mesures à l’égard des États-Unis, et ils sont capables de dissuader les alliés des USA. S’ils sont vraiment déterminés à joindre leurs mains, l'équilibre des pouvoirs sur beaucoup d'enjeux mondiaux commencera à évoluer."

De même, les liens de Moscou avec l'Occident se sont détériorés. Les pourparlers américano-russes sur le bouclier anti-missiles sont dans l'impasse. Washington rejette le plaidoyer de Moscou pour une garantie juridiquement contraignante que le déploiement du bouclier US en Europe n'aura pas d'impact sur la dissuasion stratégique de la Russie.

Dmitri Rogozine, le vice-Premier ministre russe, a déclaré à Moscou récemment que les États-Unis et ses alliés de l'OTAN ont à l'heure actuelle 1.000 missiles capables d'intercepter les missiles balistiques intercontinentaux russes, couvrant toute la Russie européenne, jusqu'aux montagnes de l'Oural. Il a déclaré :

"Il n'existe aucune garantie qu'après que les première, deuxième et troisième phases [du projet US de bouclier anti-missiles] soient terminées, il n’y aura pas de quatrième, cinquième et sixième phases. Pensez-vous vraiment qu'ils vont mettre fin à toutes leurs technologies après 2020 ? C'est absurde ! Ils iront de l'avant avec le développement et le renforcement de paramètres techniques de leurs missiles intercepteurs et des capacités de leurs systèmes d'avertissement [de défense antimissile].

Le fait que le système de défense antimissile peut frapper les missiles stratégiques, et le fait que ces bases et ces flottes soient déployées dans les mers du Nord démontre l'évidente nature anti-russe de la défense antimissile US."


Clairement, le double veto russe et chinois sur la résolution syrienne représente une action coordonnée pour défier les USA dans leur marche triomphaliste de la Libye vers la Syrie et l'Iran. Lavrov a parlé à son homologue chinois Yang Jiechen juste avant le vote au Conseil de sécurité. Alors qu'il posait son veto, l'ambassadeur chinois à l'ONU Li Baodong a déclaré que "la Chine soutient les propositions révisées soulevées par la Russie."

L'agence de nouvelles Xinhua a commenté que le double veto "visait à poursuivre la recherche d'un règlement pacifique" en Syrie et à "prévenir d'éventuelles solutions radicales et risquées" . L'article expliquait de façon insistance les "préoccupation de la Russie et de la Chine " sur la Syrie. Les commentaires chinois soulignent que "la mondialisation a consacré une nouvelle logique dans les relations internationales" et que la Syrie est un point-clé de l'agenda occidental pour faire du Moyen-Orient leur sphère d'influence.


Source originale : asiatimes
Traduit de l'anglais par Alerte-Otan et Investig'Action

Source : michelcollon.info

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   Posté le 12-02-2012 à 20:21:16   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

marquetalia a écrit :

la bataille est perdue d avance,puisque meme la "gauche",la cgt est dans le camp anti assad,la manifestation de hier l a prouvé...

Ce n'est pas "la cgt" qui est dans le camp impérialiste mais la direction confédérale. D'ailleurs je serais curieux de savoir combien il y avait de manifestants.


Edité le 12-02-2012 à 20:29:04 par Xuan




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   Posté le 12-02-2012 à 20:46:32   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Pour préciser le post précédent "La Ligue Arabe aux ordres de l'impérialisme occidental"

La Ligue Arabe va «ouvrir des canaux de communication avec l’opposition syrienne et lui fournir toutes les formes de soutien politique et matériel» .
Evidemment il s'agit du CNS, soutenu par le Qatar, Al Qaïda et divers islamistes dont les Frères musulmans. Il s'agit ici d'armer ouvertement les bandes terroristes au moment où l'armée syrienne investit Homs.
Le prétexte des massacres sert à amplifier la guerre civile.

La Ligue Arabe «met fin à la mission des observateurs de la Ligue arabe» en Syrie. Cette mission avait mis en évidence la nature terroriste de certains groupes armés et ses conclusion avaient été mises sous le boisseau très rapidement. Le général soudanais Mohammed Ahmed Moustapha al-Dabi, chef de la précédente mission, mis en cause précisément à cause de ces révélations, a annoncé sa démission quelques heures avant la décision de la Ligue Arabe.

La Ligue Arabe a décidé de «demander au Conseil de sécurité d’adopter une résolution pour la formation d’une force de maintien de la paix arabo-onusienne conjointe pour superviser l’application du cessez-le-feu» et à ses pays membres de rompre «toutes les formes de coopération diplomatique avec les représentants du régime syrien dans les Etats, les instances et les conférences internationales» .
C'est une ingérence claire dans un pays indépendant dont le président est élu, afin de lui substituer un gouvernement choisi à l'étranger et nullement représentatif.

La Ligue Arabe maintient ses sanctions économiques contre la Syrie et réaffirme «l’arrêt des relations commerciales avec le régime syrien à l’exception de celles qui touchent directement les citoyens syriens» .

A l'évidence le Qatar, dont l'objectif premier est l'instauration d'un pouvoir sunnite en Syrie, a imposé ses vues et celles de ses alliés occidentaux.

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   Posté le 16-02-2012 à 21:00:30   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

on peut sincerement se demander pourquoi les médias occidentaux n évoquent pas le risque d une attaque nucléaire israélienne sur l iran ou l égypte-qui veut remettre en cause les accords avec tel aviv sous le pression des islamistes-.il y a un parti pris,c est certain!

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   Posté le 22-02-2012 à 22:28:12   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

A lire sur le site de vive la révolution :

Petit traîté de stratégie moyen-orientale

mercredi 22 février 2012, par do
Lettre à un ami
au sujet des événements actuels en Syrie
(Syrie, Libye, Iran, Irak, Palestine, Hezbollah, Israël, USA et Afghanistan)



Les États-Unis sont en train de détruire la syrie pour préparer la guerre contre l’Iran. Et ils veulent faire la guerre à l’Iran parce qu’ils ont perdu en Afghanistan.

La suite ici...


Edité le 22-02-2012 à 22:32:30 par Xuan




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   Posté le 25-02-2012 à 13:15:19   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Source solidarité internationale-pcf

Les communistes iraniens (Tudeh) appellent à lutter contre les menaces d'intervention impérialiste en Iran et dans l'ensemble du Moyen-Orient


Lutter de toutes nos forces contre la guerre et les aventures militaires dans la région du Golfe persique et au Moyen-orient !


Article du Tudeh, parti communiste iranien, publié dans l'organe central du Tudeh « Nameh Mardom »

Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

Les événements de ces dernières semaines, telles les nouvelles portant sur les troubles en Syrie et le programme « nucléaire » de la République islamique Iranienne sont des signes de tensions sans précédent dans la région et d'un risque de déclenchement d'une guerre désastreuse et meurtrière qui pourrait facilement s'étendre et prendre des dimensions mondiales.

Les menaces explicites des décideurs américains, britanniques et français sur la nécessité de renforcer les actions contre l'Iran et la Syrie sont à l'origine d'une situation dangereuse dans la région et particulièrement pour ce qui est de notre pays, qui ne peut être ignorée. L’extension des sanctions contre la République islamique iranienne a sans aucun doute causé des troubles économiques sérieux en Iran. Une hausse inédite du prix des monnaies étrangères, en d'autres termes la dévaluation de la monnaie Iranienne, et par conséquent la hausse des prix des biens de consommation, au moment où le chômage atteint des records historiques et où les usines ferment les unes après les autres, a mis en péril les conditions de vie de vastes couches de la société et plonge de plus en plus la grande majorité de la population dans la pauvreté et la misère. Et ce n'est que le début d'une guerre économique totale imposée à notre peuple, identique à celle subie par le peuple Irakien avant l'invasion militaire meurtrière des forces de l'OTAN contre ce pays . Ne pas être en mesure de vendre du pétrole ni d'importer les biens stratégiques indispensables seraient un désastre économique colossal pour un pays où le capitalisme mercantiliste d'une part, et la mise en œuvre des politiques de la Banque mondiale d'autre part, ont considérablement amoindri nos capacités de production nationales et ont transformé notre économie en une simple économie d'exportation de pétrole et d'importation de tous les biens de consommation nécessaires. Ceux qui organisent à l'échelle mondiale ces sanctions, en particulier les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France, ont prévu ces sanctions en ayant en tête ces problèmes.

Ces plans inhumains ont des objectifs plutôt clairs :

- Forcer la République islamique à réagir violemment pour s'en sortir, et créer donc un scénario qui poserait une base sur laquelle il serait possible de convaincre les autres puissances mondiales qu'une guerre totale est nécessaire ;

- Essouffler le mouvement pacifiste pour le forcer à capituler devant n'importe quel scénario qui proposerait une issue à cette situation très difficile ;

- Exciter et mobiliser des fractions de droite du mouvement ainsi que certaines forces de gauche qui ont retourné leurs veste, et les pousser à soutenir la soi-disant intervention « humanitaire » comme ultime option pour faire évoluer la situation ;

- Les objectifs à long-terme de cette aventure militaire et probablement d'une guerre régionale sont clairs : contre-carrer la crise économique mondiale ; reconfigurer les politiques économiques à l'échelle mondiale sur la base de la concentration de capitaux astronomiques ; constituer le Grand Moyen-Orient afin d'étendre leur cercle d'influence politique et économique ainsi que leur domination sur une région stratégique du point de vue énergétique ; détourner les capacités de protestation massive des peuples de la Tunisie et l’Égypte, en Afrique du nord, à la Syrie et l'Iran et d'autres pays du Golfe persique et mettre un terme aux mouvements progressistes dans la région et mettre en place des « îlots de stabilité politique » qui puissent garantir les intérêts de l'impérialisme, à court et long-terme, dans la région. Hélas, les derniers événements donnent des signes de l'état d'avancement de ce scénario pré-établi par les complexes militaro-industriels mondiaux.


Les leaders du régime répressif et obscurantiste de la République islamique estiment qu'il n'y a pas de place pour le recul, et au lieu de penser à des façons de faire baisser la tension, ils développent les programmes nucléaires et brandissent des menaces militaires face aux sanctions économiques. Ali Khamenei, leader de la République islamique, a déclaré le 3 février, affirmant que l'Iran ne reculerait pas, que le pays était prêt à la guerre et a mis en avant l'expérience de la « guerre de 33 jours du Liban » face à l'ennemi. En réponse aux menaces Israéliennes, il a évoqué des menaces qui trouveront une « réponse appropriée en temps voulu » . L'ambassadeur Iranien en Russie a également parlé de frapper les intérêts américains et occidentaux dans le monde entier. Et après ces commentaires, ce fut au tour de Mahmoud Ahmadinedjad, lors d'un discours pour le défilé de l'Anniversaire de la révolution, à Téhéran, de promettre que « le monde allait bientôt prendre connaissance de nouvelles prouesses Iraniennes en terme de technologie nucléaire. » Ces commentaires ont été faits au moment où les manœuvres militaires pour fermer le détroit d'Ormuz ainsi que des avertissements officiels et clairs pour le départ des porte-avions Américains et Britanniques du Golfe persique, ont déjà montré leurs conséquences inquiétantes et ont fait grossir les rangs de ceux prêts à rejoindre l'invasion militaire de l'OTAN en République islamique. Les menaces Iraniennes « justifient » clairement la concentration de flottes sous commandement de l'OTAN dans le Golfe persique et en mer d'Oman, et les quantités énormes d'armes vendues aux pays de la région, comme aux émirats, et la création d'une « hystérie » mondiale autour d'un péril nommé « République islamique » .

Les dernières nouvelles indiquent que les bases sont jetées pour une catastrophe qui devient de plus en plus imminente :

- Le Pentagone a commandé auprès de l'industrie militaire américaine une nouvelle génération de bombes anti-bunker de très gros calibre ;

- Le journal Al-Arabia, citant le Washington Post, affirme que la discussion au sein des cercles dirigeants des Etats-unis et des autres pays de l'OTAN n'est pas de savoir si, mais bien quand et comment infliger à l'Iran des frappes préventives ;

- De larges campagnes médiatiques sont menées contre l'Iran et la Syrie , et des comptes-rendus rapportant l'implication du Corps révolutionnaire iranien dans les violences contre les habitants de Homs, en Syrie, y compris le reportage de Russia Today concernant une éventuelle préparation de 15 000 soldats du Corps révolutionnaire prêt à se déployer sur le front de la guerre Syrienne ;

- Radio Israël a indiqué des dizaines de milliers de soldats Américains sont en train de monter à la hâte des systèmes Israéliens anti-missiles ;


Dans cette atmosphère et à l'invitation des organisations de paix, la première vague de manifestations contre la guerre a commencé dans les rues Canadiennes, Américaines et Anglaises. Même si ces manifestations ont été organisées dans la précipitation, elles ont été relayées par les médias, et ont reçu un certain soutien populaire. D'autre part, la République Islamique qui a méthodiquement réprimé toutes les organisations de paix nationales et n'a permis aucune manifestation contre la guerre a tenté de dénaturer les objectifs de ces actions et s'en est servi de façon malhonnête pour les dépeindre comme des mouvements favorables à la politique que mène la République islamique. Les véritables organisations de paix progressistes s'opposent à toute intervention des impérialistes dans les affaires de quelque pays que ce soit même sous le masque de l'intervention « humanitaire », et s'oppose clairement et résolument à de telles interventions, et contrairement à certains conciliabules, qui se tiennent à huis clos, ne se taisent pas devant de telles interventions. La voie proposée par la République islamique, cependant, est claire. Interpréter cette opposition sans la moindre ambiguïté à toute ingérence extérieure comme un soutien des forces éprises de paix du monde entier à la cruauté et au crime, et à l'oppression du peuple que défendent des régimes comme celui théocratique de la République islamique, c'est avoir un toupet qui est le propre des dirigeants de la République islamique. La réalité est que la plupart des organisateurs de ces mouvements de protestation ont inlassablement manifesté leur opposition aux politiques et aux actions du régime théocratique dans notre pays, et leur opposition aux aventures militaires de l'impérialisme dans la région s'inscrit en solidarité avec la lutte des travailleurs dans notre pays.

Dans son communiqué du 7 février, le Conseil mondial de la paix a analysé les plans impérialistes visant à constituer un Grand Moyen-orient et examiné les situations actuelles en Syrie et en Iran, le déploiement massif de forces militaires américaines dans le Golfe persique, l'alignement des Cheikhs du Golfe persique sur l'Occident et les provocations constantes d’Israël contre l'Iran, et a affirmé la position de cette organisation progressiste sur les droits démocratiques du peuple et sur les interventions étrangères :

« Nous exprimons notre soutien à la lutte complexe du peuple Iranien pour la paix, la démocratie et la justice sociale et le rejet de toute ingérence dans les affaires internes Iraniennes sous aucun prétexte. Nous réaffirmons une fois de plus le droit inaliénable de toute nation à développer l'énergie nucléaire à des fins pacifiques (…) Nous soutenons les véritables exigences pacifiques, sociales, politiques et économiques du peuple Syrien et affirmons une nouvelle fois qu'aucune puissance n'a le droit de décider pour un autre peuple ou une autre nation. L'humanité ne peut tolérer d'ingérence étrangère dans les affaires internes d'un peuple. La souveraineté d'un pays est de la seule responsabilité de son peuple. » Le communiqué poursuit : « Les forces démocratiques, anti-impérialistes, éprises de paix du monde entier doivent briser le silence et dénoncer les campagnes perfides de l'impérialisme qui ouvre la voie à cette nouvelle agression (…) Nous nous engageons à poursuivre la lutte et à mobiliser des forces dans le monde entier afin de créer les fondations permettant de passer à une nouvelle étape dans la lutte anti-impérialiste, pour défendre la paix, la solidarité et l'auto-détermination des peuples. Nous sommes convaincus que la lutte des peuples pour la paix l'emportera ! »

L'expérience des manifestations mentionnées démontre que l'articulation de slogans pour la paix et le mouvement contre la guerre avec la lutte progressiste de notre peuple pour la démocratie est une nécessité et devrait être mise en avant par les organisations pacifistes de notre pays. Nous nous trouvons devant des jours et des semaines capitales. La région du Golfe persique et le Moyen-Orient sont au bord d'une guerre destructrice qui pourrait s'étendre et prendre des dimensions mondiales. Nous devons réagir face à de telles aventures dangereuses avant qu'il ne soit trop tard. Aujourd'hui, nous ne devons laisser passer aucune occasion de nous opposer à la guerre et aux fauteurs de guerre, et empêcher la catastrophe avant qu'elle n'éclate.

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   Posté le 25-02-2012 à 14:02:05   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

malheureusement,le "nouvel ordre mondial" va s imposer partout;ainsi,l impérialisme,une fois l iran et la syrie sa botte,dominera tout le moyen orient,et reprend pied en somalie et bientot au zimbabwe-les occidentaux attendent la mort de robert mugabe-,il ne restera en afrique que le soudan et l erythrée a résister au néocolonialisme.restent la corée du nord et cuba,a l avenir incertain....

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   Posté le 25-02-2012 à 14:12:19   Voir le profil de zorba (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à zorba   

Les potentiels de résistance aux impérialismes dominants surgiront en permanence, de façon imprévisible et brutale, et les hommes détruiront les empires comme furent détruits tous les empires dans l'histoire des hommes.
Aussi bien celui d'Alexandre, que le romain ou l'empire autrichien, ce dernier n'ayant d'ailleurs qu'usurpé son titre.
C'est la nature, de la même façon que les mauvaises herbes relèvent toujours la tête dans les plaines où les paysans sèment OGM et déversent des tonnes de désherbants.

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   Posté le 25-02-2012 à 20:46:07   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Echec des manœuvres hégémoniques occidentales à la réunion des « amis de la Syrie »

L'agence Chine nouvelle a accusé samedi l'Europe et les Etat-Unis d'avoir des "ambitions hégémoniques cachées" , au lendemain de la conférence des amis du peuple syrien qui a réuni à Tunis plus d'une soixantaine de pays sauf la Chine et la Russie.
Chine nouvelle s'est félicitée que cette réunion ait "rejeté une intervention étrangère" en Syrie.

"La majorité des pays arabes ont commencé à comprendre que les Etats-Unis et l'Europe dissimulent un poignard derrière un sourire, en d'autres mots tandis qu'ils semblent agir pour des motifs humanitaires, en réalité ils ont des ambitions hégémoniques cachées" .

La conférence des amis du peuple syrien, réunie sans la Chine et la Russie, a appelé à l'arrêt immédiat des violences et à de nouvelles sanctions pour faire plier le régime de Damas, mais a temporisé sur le déploiement d'une force conjointe arabe/ONU de maintien de la paix.

Au cours de cette conférence, des voix, parmi lesquelles la Tunisie et le Qatar, ont poussé à l'envoi d'une force arabe pour mettre un terme aux tueries, mais la déclaration finale a seulement préconisé une "solution politique" à la crise.

"Même si les représentants de l'Arabie Saoudite et de l'Union européenne ont marqué leur mécontentement en quittant la réunion avant qu'elle soit achevée, la plupart des pays arabes sont restés car ils voulaient s'assurer qu'une tragédie similaire à celle en Libye ne se déroulerait pas en Syrie".
"Il est intéressant de noter que des représentants des partis politiques tunisiens ainsi que des associations sont descendus dans la rue pour protester contre l'immixtion de certains pays occidentaux et arabes dans les affaires intérieures de la Syrie"
déclarait Chine nouvelle.

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   Posté le 26-02-2012 à 23:37:12   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

on comprend mieux les raisons de la stratégie us visant a porter la semaine prochaine au pouvoir en russie l opposition prooccidentale,pour encercler entièrement l iran;mais les américains oublient qu ils ne sont que 300 millions...alors qu il y a deux milliards de musulmans dans le monde,qui seront du coté de teheran.

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   Posté le 27-02-2012 à 05:20:27   Voir le profil de zorba (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à zorba   

2 milliards de musulmans du côté de Téhéran, c'est une plaisanterie.
Les peuples musulmans sont très divisés et ceux qui soutiennent Téhéran pas forcément très nombreux, tant la dictature intégriste repousse les les personnes qui désirent améliorer leur situation immédiate, sans aucune conscience politique, ni religieuse autre que celle de l'oppression cléricale de leurs états.
L'unité entre musulmans n'est qu'apparente, comme celle d'ailleurs entre les pays où le catholicisme domine. La majorité des pays musulmans sont sous la coupe de l'impérialisme américain qui les exploite en soutenant le développement des intégristes pour faire face aux idées de progrès, souvent d'origine marxistes et révolutionnaires, le vrai ennemi pour les impérialistes américains.
Que les USA veillent au grain en Russie, un pays qui fabrique fusées, avions, sous marins et bombes nucléaires, est aussi une affaire de bon sens. Même si les russes ne l'ont jamais utilisée, la bombe atomique entre leurs mains est aussi dangereuse qu'entre les mains américaines, et les américains le savent bien.

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   Posté le 27-02-2012 à 07:27:06   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

un autre pays qui risque de voir son régime renversé par l occident est l algérie,avec laquelle la russie envisagerait de s allier;il suffirait aux puissances atlantistes de placer au pouvoir le f.i.s,comme la communauté de sant'egidio voulait le faire le 13 janvier 1995-la "plateforme commune de rome"-avant que le massacre des moines trappistes de tibherine par le gia dans la nuit du 26 au 27 mars 1996 ne refroidisse les relations entre l église catholique et les islamistes algériens- suivirent des assassinats de "pères blancs" et la fin du soutien du vatican au fis-


Edité le 27-02-2012 à 07:39:33 par marquetalia




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   Posté le 27-02-2012 à 07:31:51   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

www.algeria-watch.org/farticle/docu/platform.htm

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   Posté le 28-02-2012 à 00:22:29   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

La Chine "ne peut accepter" les critiques de Clinton sur la Syrie


Pékin a jugé lundi inacceptables les propos de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton qui a appelé la communauté internationale à pousser la Chine et la Russie à "changer de position" sur la Syrie où ces deux pays "se mettent en travers des aspirations du peuple" .

"Nous ne pouvons pas accepter cela (...) le monde extérieur ne devrait pas imposer son supposé plan de solution de la crise au peuple syrien" , a déclaré le porte-parole du ministère des Affaire étrangères, Hong Lei, lors d'un point de presse régulier.

"Nous pensons que la communauté internationale devrait pleinement respecter la souveraineté, l'intégrité territoriale et l'indépendance de la Syrie" , a ajouté Hong Lei. Le porte-parole chinois a rappelé lundi que "la Chine a appelé le gouvernement syrien et toutes les parties en Syrie à arrêter immédiatement, et pleinement, tous les actes de violence et à lancer un processus de dialogue
sans conditions"
.

"Nous soutenons la position des pays arabes (...) contre toute intervention militaire étrangère" , a-t-il insisté.

Lundi le Quotidien du Peuple a aussi fustigé Clinton pour ses propos, estimant que "les Etats-Unis n'ont aucun droit de s'exprimer au nom du peuple arabe" .

Samedi, au lendemain de la conférence de Tunis, l'agence officielle Chine nouvelle avait accusé l'Europe et les Etat-Unis de faire semblant d'agir par souci humanitaire mais d'avoir en réalité des "ambitions hégémoniques cachées" en Syrie.


Vendredi, Hillary Clinton a appelé à Tunis la communauté internationale à pousser la Chine et la Russie, qui ont bloqué début février une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU condamnant la Syrie, à "changer de position" .


"Il est plutôt désolant de voir deux membres (permanents) du Conseil de sécurité user de leur veto quand des gens sont assassinés" , a-t-elle ajouté, tout en ignorant les vetos américains bloquant la condamnation des massacres israéliens en Palestine et au Liban.


Source: Agences 27-02-2012 - 11:35 Dernière mise à jour 27-02-2012 - 11:35

http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=52079&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=37&s1=1

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   Posté le 28-02-2012 à 00:23:25   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Al-Jazira/Syrie : une autre présentatrice jette l'éponge!


IRIB- Rola Ebrahim, présentatrice vedette d'Al-Jazira a présenté sa démission, en guise de protestation contre la campagne de dénigrement et d'intoxication lancée par la chaine qatarie contre son pays d'origine, la Syrie.
Elle a affirmé être harcelée par l'un des employeurs de la chaîne proche du "CNS" syrien. "La manipulation, la falsification des documents et des images font partie du travail de routine d'Al-Jazira et je ne veux pas y participer" , a affirmé Ebrahim, qui a peur que sa famille soit persécutée par les élements du "CNS", en Syrie.

http://french.irib.ir/africa/info/politique/item/79283-al-jazira/syrie-une-autre-présentatrice-jette-léponge

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   Posté le 01-03-2012 à 23:38:07   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Le Parti Algérien pour la Démocratie et le Socialisme dénonce les ingérences grossières de l’impérialisme américain dans la vie politique algérienne


mercredi 29 février 2012


Madame Hillary Clinton a fait escale à Alger samedi dernier pour dicter ses instructions à un régime algérien incapable de lui indiquer les limites à ne pas franchir.

Avant même de rencontrer le chef de l’Etat, elle a tenu une réunion de travail à "huis clos" dans les locaux de l’ambassade des USA avec un groupe de citoyens algériens composés d’universitaires et d’avocats formés aux USA, de jeunes entraînés pour animer sur internet des "réseaux sociaux" ainsi que des exécutants en titre des officines subversives, en particulier du MEPI. Sans respect pour le peuple algérien et sa souveraineté elle a qualifié ces individus de "chefs de file de la société civile algérienne". Ce concept confusionniste de "société civile" est utilisé par les idéologues de la bourgeoisie pour désigner les propagandistes du capitalisme et de l’acceptation du diktat de l’impérialisme sous couvert d’adaptation aux réalités de la mondialisation, c’est-à-dire à la domination impérialiste.

Il importe peu de savoir si ces éléments sont conscients qu’ils sont des pantins que l’impérialisme a chargés de faire admettre par l’opinion populaire la fatalité de l’intégration complète dans le système impérialiste américain de pillage et d’exploitation du travail et des richesses du pays. Il est évident que les individus publiquement exhibés par Madame Clinton ne sont que la partie officielle visible des chevaux de Troie qui peuplent les institutions et de nombreuses organisations aux ordres de leurs bailleurs de fonds.

Madame Clinton n’a pas caché la volonté des USA d’intervenir directement dans la vie politique interne en qualité de partie prenante des rapports entre le gouvernement, le secteur privé et cette "société civile". Aucun dirigeant n’a osé la rappeler à l’ordre. Il est vrai que nos gouvernants sont mal placés pour défendre la souveraineté du peuple sur ses affaires internes, eux qui la bafouent systématiquement.

Il est clair que l’objet véritable de la visite de Madame Clinton s’inscrit dans les pressions continues des USA pour obtenir l’installation de bases militaires au Sahara, le libre déploiement de leurs troupes au Sahel, la dénationalisation des hydrocarbures, l’appui total aux ingérences impérialistes en Syrie, la réouverture de la frontière avec le Maroc de manière à accentuer les pressions sur l’Algérie, le soutien officiel aux fantoches installés par l’OTAN à la tête de la Libye mais rejetés par la majorité de la population de ce pays. Leur but est de transformer l’Algérie en poste militaire avancé veillant à faire respecter l’ordre impérialiste par les peuples africains.

Le PADS dénonce la passivité du pouvoir devant ces ingérences, la complicité de la grande majorité de la presse dont aucun représentant n’a osé interpeller Madame Clinton lors de sa conférence de presse sur ses objectifs et son mépris pour la souveraineté du pays. Le PADS exige que le chef de l’Etat informe le peuple de la teneur de ses discussions avec Madame Clinton, réaffirme la volonté de l’écrasante majorité du peuple de ne pas tolérer les injonctions des puissances impérialistes et de leurs représentants en Algérie.

Les pressions impérialistes sur l’Algérie n’ont jamais diminué d’intensité. Mais c’est un pas nouveau que les dirigeants des USA viennent de franchir en étalant sans retenue les liens que leurs services de subversion ont tissés avec des citoyens algériens disposés à comploter contre les intérêts du peuple algérien.

Le PADS appelle les travailleurs, les classes laborieuses et toutes les forces patriotiques véritables à se mobiliser pour mettre en échec les plans impérialistes en Algérie et dans la région, à isoler et combattre sans merci les mercenaires algériens de l’impérialisme où qu’ils soient .

26 février 2012


Source : http://www.lien-pads.fr/

http://www.alger-republicain.com/spip.php?article708

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   Posté le 02-03-2012 à 23:57:04   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

A PROPOS DES AGENTS FRANÇAIS EN SYRIE


Les médias font le buzz autour de l'exfiltration des journalistes.
Mais il semble que tout le monde n'ait pas pu partir aussi vite.

Voltaire.net fait le point sur la présence militaire française en Syrie :


Le 13 février 2012, Thierry Meyssan révélait sur la première chaîne de télévision russe que la Syrie avait fait prisonniers une douzaine de militaires français. Le Réseau Voltaire est en mesure de confirmer qu’au 26 février, le nombre de prisonniers français s’élève à 18 (dix-huit).
Si Paris admet qu’ils ont agi en mission, ils bénéficieront du statut des prisonniers de guerre et seront protégés par la Convention de Genève, mais si Paris dénie les avoir envoyés, ils seront considérés comme des civils étrangers, ils seront jugés en Syrie pour leurs crimes et encourent la peine de mort.
La France a ouvert trois canaux de négociation via la Fédération de Russie, les Émirats arabes unis et le Sultanat d’Oman.
L’ambassadeur de France, Éric Chevallier, est reparti le 23 février d’urgence à Damas.
Kofi Annan a été appelé comme médiateur par l’ONU et la Ligue arabe.
Conscient de l’usage qu’il peut faire de ces prises en période électorale française, Damas a demandé aux médias publics syriens de ne pas aborder cette affaire pour le moment. Il se réserve ainsi la possibilité de la traiter en secret si cette option est plus avantageuse. Tout en admettant le caractère exceptionnel de cette situation, les journalistes syriens, qui se sont rapidement habitués à la liberté d’expression garantie par la nouvelle loi sur la presse, déplorent que des limites soient à nouveau posées pour des motifs de sécurité nationale.
Si les négociations restent secrètes, la France devra payer en sous-main des indemnités de guerre particulièrement lourdes, soit en numéraire, soit sous forme de privilèges économiques. Si elles deviennent publiques, la France peut espérer des indemnités moins onéreuses, mais Nicolas Sarkozy et Alain Juppé devront s’expliquer devant leurs concitoyens. Leur camp hypothéquerait alors ses chances de gagner l’élection présidentielle, le président risquant même d’être traduit devant la Haute Cour (articles 35 et 68 de la Constitution).
Dans l’affaire du Rainbow Warrior (1985), où il y avait eu un bateau coulé et une personne tuée, la France avait présenté des excuses officielles, puis avait payé des indemnités de 7 millions de dollars à la Nouvelle-Zélande et de 8,16 millions de dollars à Greenpeace. Surtout, Paris avait dû autoriser l’importation d’ovins néo-zélandais détruisant en partie sa propre filière ovine. En échange, les deux agents français prisonniers avaient été libérés. Ironie de l’Histoire, Laurent Fabius, le Premier ministre dont le gouvernement avait ordonné l’attaque du Rainbow Warrior est pressenti comme ministre des Affaires étrangères de François Hollande, en cas d’élection du candidat socialiste à la présidence de la République. Ce dernier est l’ex-beau-frère du lieutenant-colonel Gérard Royal, le commandant de cette opération.
Dans la guerre secrète contre la Syrie, la France et ses alliés sont responsables d’un conflit ayant entraîné la mort d’au moins 3 000 soldats syriens et 1 500 civils, auxquelles s’ajoutent des pertes économiques et des sabotages d’infrastructures estimés à au moins 3 milliards de dollars.



Le Réseau Voltaire a appris de source sure qu’un agent français a été fait prisonnier par l’Armée nationale syrienne, lundi 27 février 2012, à Azouz (district d’Idlib, à proximité de la frontière turque).
Cette arrestation porte à 19 (dix-neuf) le nombre de prisonniers français détenus par Damas.
Des négociations pour leur restitution sont en cours via la Fédération de Russie, les Emirats arabes unis et le Sultanat d’Oman.
Durant cette période, les Émirats arabes unis ont pris leur distance avec la position commune du Conseil de Coopération du Golfe, et ont décidé d’adopter une attitude de stricte neutralité. Ils ont donc interdit toute manifestation pro ou anti-syrienne sur leur territoire.

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contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit
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