| | | | | Finimore | Grand classique (ou très bavard) | | 2653 messages postés |
| Posté le 04-04-2008 à 04:37:20
| Un bon dossier: Le Tibet : il est important que le monde sache et connaisse son histoire http://french.peopledaily.com.cn/Chine/6385468.html
-------------------- Ni révisionnisme, Ni gauchisme UNE SEULE VOIE:celle du MARXISME-LENINISME (François MARTY) Pratiquer le marxisme, non le révisionnisme; travailler à l'unité, non à la scission; faire preuve de franchise de droiture ne tramer ni intrigues ni complots (MAO) |
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| Posté le 04-04-2008 à 14:58:33
| lu sur : http://www.michelcollon.info/articles.php?dateaccess=2008-04-02%2023:07:29&log=lautrehistoire Quand et pourquoi les Etats-Unis ont changé de position sur le Tibet Domenico Losurdo 1. Les États-Unis, le dalaï-lama et les bouchers indonésiens Seuls l’intervention de la flotte américaine en 1950 et le recours de Washington dans les années suivantes à la menace nucléaire peuvent empêcher l’armée populaire dirigée par les communistes de compléter la libération et l’unification du pays, en fermant ainsi pour toujours un des chapitres centraux de l’histoire de la « Chine crucifiée ». En plus de la sécession du parti Communiste Chinois insérait d’ailleurs cet événement dans un chapitre dédié à l’ « évolution intérieure » du grand pays asiatique . Désormais au contraire, la gauche et en Italie même Il manifesto et Liberazione semblent aussi engagés à soutenir le séparatisme. C’est aussi à ce détail que l’on peut voir le triomphe idéologique, au-delà du triomphe militaire, remporté par les États-Unis dans la Guerre froide. Avant que celle-ci n’éclate, Washington n’éprouvait aucune difficulté à reconnaître l’appartenance du Tibet à la Chine, contrôlée alors par les nationalistes de Tchang Kaï-Chek. En publiant en 1949 un livre sur les relations États-Unis/Chine, le département d’État américain incluait une carte indiquant très clairement le Tibet comme partie intégrante du grand pays asiatique . Mais il commence à changer son orientation au fur et à mesure que se profile l’avancée de l’armée populaire conduite par Mao Tsé-Toung. Dès le 13 janvier 1947, George R. Merrel, chargé d’affaires américain à New Delhi, écrit au Président américain Truman pour attirer son attention sur l’ « importance stratégique inestimable » de la région-toit du monde : « Le Tibet peut donc être considéré comme un bastion contre l’expansion du communisme en Asie ou du moins comme une île de conservatisme dans un océan de bouleversement politique ». De plus – ajoute le diplomate américain – il ne faut pas oublier que « le haut plateau tibétain […] en ces temps de guerre de missiles peut s’avérer le territoire le plus important de toute l’Asie ». Je tiens ces détails d’un auteur américain, fonctionnaire de la CIA pendant des décennies, comme il tient lui-même à nous le faire savoir. En s’y référant, il souligne la continuité entre le point de vue exprimé par la lettre à Truman que nous venons de citer et celui cher en son temps à l’Angleterre victorienne, engagée dans le « grand jeu » de l’expansion coloniale en Asie . En effet, à l’impérialisme britannique succède, après la Seconde guerre mondiale, l’impérialisme américain : le séparatisme tibétain est désormais appelé à servir « les intérêts géopolitiques des États-Unis », en obligeant Mao à disperser ses forces déjà limitées et en posant donc les conditions d’un « changement de régime à Pékin » . Pour atteindre un tel but, des « guérilléros » sont entraînés au Colorado et ensuite parachutés au Tibet : ils sont ravitaillés par voie aérienne en armes, outils, appareils de retransmission etc. et collaborent également – l’auteur et fonctionnaire de la CIA ne le cache pas – avec des « bandits Khampa à l’ancienne » . Tel est le contexte de la révolte de 1959. Là aussi, l’auteur en question nous est fort appréciable, non seulement pour l’information de première main qu’il fournit, mais aussi pour sa franchise. Il remarque que la révolte avait suivi immédiatement l’échec de la tentative des services secrets américains de provoquer des désordres en Chine à partir des Philippines. Sans se décourager, il fallait alors se concentrer sur le Tibet. Bien sûr – explique à cette occasion un haut dirigeant de la CIA, cité toujours par l’auteur-fonctionnaire de la même organisation – le déclenchement de la révolte avait « peu à voir avec l’aide aux Tibétains ». Il s’agissait au contraire de mettre en difficulté « les communistes chinois ». C’était la même logique qui présidait – expliquait ensuite le dirigeant de premier plan de la CIA – à la décision, prise par les services secrets américains à cette époque, d’ « aider les colonels rebelles indonésiens dans leur effort pour renverser Soekarno », coupable d’être « devenu trop tolérant envers les communistes de son pays » . Ayant échoué lors de sa première tentative, le coup d’État en Indonésie réussit pleinement en 1965 ; des centaines de milliers de communistes ou d’éléments considérés comme trop « tolérants » envers les communistes sont massacrés. Si les forces de la réaction et de l’impérialisme avaient réussi dans leurs menées séparatistes au Tibet, auraient-elles été moins féroces ? Un fait donne à réfléchir. Je le tire de l’intervention d’un professeur américain pour une revue américaine : c’est un agent de la CIA qui a organisé en 1959 la fuite du dalaï-lama du Tibet. L’agent vécut plus tard au Laos « dans une maison décorée avec une couronne d’oreilles arrachées aux têtes de communistes morts » . 2. La CIA et Hollywood se convertissent au bouddhisme ! La révolte de la réaction tibétaine de 1959 ne remporte pas le succès escompté. Contacté et financé par les services secrets américains depuis bien longtemps, le dalaï-lama fuit en Inde. Une fois échouée la campagne à l’Est (en territoire tibétain et chinois), Washington commence alors sa campagne à l’Ouest. Nous avons vu le dirigeant de premier plan de la CIA considérer le dalaï-lama comme un pion interchangeable de la politique américaine à l’instar des colonels-bouchers indonésiens. Désormais, ce même personnage est élevé au pinacle : il devient un leader de la non-violence, un modèle vivant de noblesse morale et de sainteté. La transfiguration gagne aussi le bouddhisme tibétain en tant que tel, présenté comme un ensemble d’exercices spirituels, de doctrines et de techniques d’élévation sublime au-dessus des misères du monde. L’industrie cinématographique américaine travaille à plein rendement pour diffuser ce mythe. Au début du XXe siècle, lorsque la compétition entre la Grande Bretagne et la Russie pour s’emparer du Tibet faisait rage, une rumeur se répandait selon laquelle le tsar en personne était devenu bouddhiste . Aujourd’hui au contraire aucun doute n’est possible : ce sont Hollywood et la CIA qui se sont convertis au bouddhisme ! Une conversion aussi extraordinaire ne pouvait que produire des miracles. Pendant des siècles, la culture occidentale a regardé avec mépris le bouddhisme tibétain, considéré comme synonyme de despotisme oriental, du fait de la centralité qu’il conférait à un soi-disant Dieu-Roi, sur lequel s’exerçait le mépris d’auteurs aussi différents que Rousseau, Herder, Hegel. Entre le XVIIIe et le XIXe, les lamas étaient considérés « non en tant qu’incarnation des lamas défunts [comme ils l’affirment], mais comme incarnation de tous les vices et de toutes les corruptions » . Lorsque la Grande Bretagne part ensuite à la conquête du Tibet, elle cherche à la justifier au nom de la nécessité d’apporter la civilisation jusque dans « cette ultime forteresse de l’obscurantisme », à « ce petit peuple misérable » . Cela va de soi : l’arrogance et la tendance raciste de l’impérialiste ne font aucun doute, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut refouler les infamies de la théocratie tibétaine. Un fait tiré de l’historien anglais que nous venons de citer suffit pour éclairer sa vraie nature : le dalaï-lama en fonction au début du XXe siècle « était un des rares à avoir atteint sa majorité, étant donné que la majorité d’entre eux était éliminée durant l’enfance à la convenance du Conseil de Régence » . Désormais au contraire, grâce au miracle opéré par Hollywood (et la CIA), le bouddhisme tibétain est devenu synonyme de paix, de tolérance et de spiritualité élevée. Tout est clair à présent : comme on l’a justement observé, sur la base de l’idéologie et des stéréotypes dominants, « les Tibétains sont des surhommes et les Chinois des sous-hommes » . Certains aspects du processus de sanctification du dalaï-lama et du bouddhisme tibétain sont vraiment comiques. Un élément essentiel de ce dernier est la structure de castes qui perdure aussi après la mort : si le corps des membres de l’aristocratie est inhumé ou brûlé, le corps vil des masses populaires est donné en pâture aux vautours. Il y a quelque temps, l’International Herald Tribune parlait d’une de ces funérailles plébéiennes où le prêtre détache morceau par morceau la chair des os du mort pour faciliter le travail des vautours, qui attendent déjà au sommet de la montagne. Il faut dire que la description était précise et minutieuse, mais elle était suivie de la déclaration d’un « savant » qui expliquait le tout dans une interprétation écologique ; mais il n’expliquait nullement pourquoi seul le corps des plébéiens était appelé à contribuer à l’équilibre environnemental. La Révolution culturelle s’était déchaînée contre cette pratique discriminatoire des castes, considérée comme barbare ; mais sa tentative d’éradication par la violence de cette très antique tradition avait fini par favoriser les secteurs les plus rétrogrades du bouddhisme tibétain, qui avaient su organiser une vaste protestation au nom de la défense des traditions. Plus sagement, dans la Chine d’aujourd’hui, le gouvernement tibétain, même s’il les déconseille, n’interdit pas ces rites funèbres. 3. Le Tibet et la lutte entre progrès et réaction Malheureusement, une bonne partie de la gauche semble elle aussi s’être convertie sinon au bouddhisme proprement dit, du moins à l’image hagiographique du dalaï-lama et de la religion qu’il professe. De nouveau la mémoire historique se dissipe. L’horrible réalité du Tibet prérévolutionnaire, la réalité de la théocratie qui réduisait à des conditions d’esclavage ou de servage l’immense majorité de la population, sont refoulées. Les réformes réalisées à partir de 1951 ont indéniablement – donnons à nouveau la parole à des auteurs qu’on ne peut soupçonner de nourrir des sympathies pour Mao Tsé-Toung – « aboli le féodalisme et le servage » . Elles ont aboli aussi la théocratie incarnée par le Dieu-Roi qui prétend ou prétendait être le dalaï-lama, réalisant en acte la séparation de pouvoir religieux et du pouvoir civil, qui constitue un des présupposés essentiels de l’État moderne. Les réformes et la révolution ont signifié pour les masses populaires tibétaines un accès aux droits de l’homme auparavant complètement inconnus, une augmentation très forte des conditions de vie et un prolongement sensible de la durée moyenne de la vie. D’autre part, les critiques portées contre la République Populaire de Chine sont souvent non seulement instrumentales mais aussi contradictoires. Si un auteur français se plaint du faible développement industriel de la République Autonome du Tibet, qui serait restée substantiellement « au stade proto-industriel » , voilà qu’un auteur américain, écrivant dans Foreign Affairs, formule des critiques et des recommandations opposées : la « politique de modernisation rapide » et le « développement économique » devraient passer « à un rythme plus lent », de façon à sauvegarder l’identité culturelle tibétaine . Il est dommage que les États-Unis n’éprouvent pas cette même préoccupation lorsqu’ils envahissent avec leurs marchandises, leurs films, leurs chansonnettes et leurs « valeurs » chaque coin de la terre, y compris le Tibet ! Certes, il est aussi question de droits nationaux. En son temps, la Révolution culturelle, en déclenchant une lutte indiscriminée contre toute forme d’ « obscurantisme » et d’arriération, a traité le Tibet à l’instar d’une gigantesque Vendée à réprimer ou à catéchiser avec une pédagogie hâtive, mise en acte par des « partisans des Lumières » intolérants et agressifs provenant de Pékin et des autres centres urbains habités par les Han. Mais aujourd’hui ces erreurs dues à un extrémisme et un universalisme agressifs ont été corrigées. La récupération des monastères et de l’héritage culturel tibétain va bon train. Même si elle formule des critiques, la revue américaine déjà citée reconnaît que dans la Région Autonome du Tibet, 60 à 70 % des fonctionnaires sont d’ethnie tibétaine ; elle reconnaît que la pratique du bilinguisme prévaut, même si elle demande que l’accent soit mis désormais sur la langue tibétaine . Les mêmes journalistes américains majoritairement atteints d’une sinophobie virulente laissent échapper qu’au moins « la politique officielle de la Chine » est une sorte d’ « affirmative action à grande échelle » ; c’est-à-dire qu’elle prévoit une série de discriminations positives en faveur des Tibétains et des autres minorités nationales, en ce qui concerne l’admission à l’université, la promotion à des charges publiques et la planification familiale (qui pour les Han est plus rigoureuse) . Comment donc expliquer la campagne persistante contre la République Populaire de Chine ? Si sur le plan international elle visait au démembrement ou au moins à un grave affaiblissement du grand pays asiatique, sur le plan intérieur la révolte de 1959 entendait bloquer le processus d’émancipation des masses populaires et de modernisation de la région. Ce n’est pas un hasard : encore aujourd’hui, parmi les Tibétains en exil, on peut trouver une présence importante de groupes « fondamentalistes sur un plan spirituel et conservateurs dans le domaine social » , c’est-à-dire des groupes qui ne se sont pas résignés à la fin de la théocratie et à l’avènement de la séparation de l’Église et de l’État et qui regrettent le féodalisme et le servage. Mais la position du dalaï-lama est-elle fondamentalement différente ? En 1998, un auteur américain écrivait à son sujet : il « exige la création d’un Grand Tibet, qui inclurait non seulement le territoire qui a constitué le Tibet politique à l’ère contemporaine, mais aussi des aires tibétaines dans la Chine occidentale, dans une très large mesure perdues par le Tibet dès le XVIIIe siècle » . Mais des minorités ethniques tibétaines vivent aussi au Bhoutan, au Népal, en Inde etc. Où s’arrêterait le remodelage de la géographie politique et quels coûts comporterait-il ? On comprend donc bien que parmi ceux qui s’opposent aux forces dirigées par le dalaï-lama on trouve aussi le Népal, qui ressent « la peur que ces dernières n’entraînent le Nord du Népal dans la sécession » . C’est plus que suffisant pour se rendre compte à quel point l’hagiographie construite par la CIA et Hollywood est mensongère. Célébré comme un champion de la non-violence, le dalaï-lama se voit remettre en 1989 le prix Nobel de la paix. Mais lorsque l’Inde procède au réarmement nucléaire, le soutien le plus notable de cette politique s’avère être… le prix Nobel de la paix ! Plus récemment, lorsque certaines universités anglaises ont appelé au boycott culturel d’Israël, en signe de protestation contre l’oppression permanente subie par le peuple palestinien, l’un des premiers à prendre position contre les universités anglaises a été le dalaï-lama (cf. International Herald Tribune du 4-5 août 2007). On ne le voit jamais lorsqu’il s’agit de soutenir la cause d’un peuple opprimé ou de condamner les guerres d’agression déclenchées par l’impérialisme américain et ses alliés et complices. Mais le dalaï-lama représente-t-il au moins le peuple tibétain ? Le Livre noir du communisme reconnaît lui-même qu’une analyse historique élémentaire « détruit le mythe unanimiste entretenu par les partisans du dalaï-lama » . En réalité, depuis la « libération pacifique » du Tibet de 1951, le renversement de l’ancien régime dans cette région et sa transformation politico-sociale se sont heurtés à une résistance acharnée des groupes les plus réactionnaires et des classes privilégiées, mais ont aussi pu compter sur des appuis importants au sein de la société tibétaine. Même les auteurs majoritairement engagés dans la campagne anticommuniste et antichinoise sont obligés de l’admettre. Les voilà donc qui tonnent contre « le septième Panchen Lama », coupable de s’être alors « subitement rallié au régime communiste ». Les champions de la croisade anticommuniste émettent un jugement encore plus dur sur les « moines », qui en 1951 « n’hésitent pas à souhaiter "que le Tibet soit bientôt libéré" » et qui lancent des appels dans cette direction au Parti Communiste et à l’Armée Populaire de Libération. De tels auteurs ne réussissent pas à s’expliquer le fait que le dalaï-lama qu’ils ont ainsi transfiguré se heurte dès le début non seulement à de larges secteurs populaires, mais aussi aux milieux religieux qui veulent l’ « abattre ». Les champions de la croisade antichinoise et anticommuniste doivent se résigner. Encore en 1992, au cours de son voyage à Londres, le dalaï-lama fait l’objet de manifestations hostiles de la part de la plus grande organisation bouddhiste en Grande Bretagne, qui l’accuse d’être un « dictateur sans pitié » et un « oppresseur de la liberté religieuse » . Même en ce qui concerne la Révolution culturelle, une période indéniablement tragique dans l’histoire de la région, il faut savoir qu’il y avait « aussi des Tibétains » parmi les gardes rouges : des affrontements ont eu lieu entre groupes maoïstes ; « il y eut ainsi, au total, peut-être plus de tués chinois que tibétains » . C’est le Livre noir du communisme qui attire l’attention sur ce fait, mais conforme à son anticommunisme professionnel, il n’hésite pas à relancer l’accusation de… génocide chinois contre le peuple tibétain ! La logique de l’impérialisme et de l’idéologie dominante est claire. Mais comment expliquer les sympathies dont jouit le dalaï-lama même dans certains milieux de gauche et même dans des cercles qui ont à l’époque salué la Révolution culturelle et qui en parlent encore avec une certaine nostalgie ? Indéniablement, la situation actuelle au Tibet s’est nettement améliorée en ce qui concerne le développement économique, la liberté religieuse et les droits culturels et nationaux des habitants de cette région. Mais cela n’intéresse pas une gauche qui, loin d’apprécier l’effort du Tiers monde pour sortir de l’arriération et de la misère, projette sur lui sa nostalgie et son idolâtrie d’une société prémoderne, dont les citoyens sont « pauvres mais beaux » : une société qui, comme certains monastères désormais insérés dans les itinéraires touristiques, devrait de façon permanente servir de lieu de vacances et de régénération spirituelle périodique loin des pesanteurs d’une opulence à laquelle on ne peut d’ailleurs pas renoncer et même que l’on doit bien préserver. Dans les années 60, c’étaient les Chinois qui étaient considérés comme « pauvres mais beaux », par rapport à l’Occident ; mais aujourd’hui, après le développement impétueux qui s’est produit dans le grand pays asiatique, les « pauvres mais beaux », aux yeux de cette prétendue gauche, ce sont les Tibétains partisans du dalaï-lama. Qu’importe si ce dernier est en réalité riche et laid ? Ainsi, il est riche en tant que représentant d’une caste d’exploiteurs super-alimentée de dollars dès les années 50 ; laid, du fait qu’il aurait voulu continuer à condamner à une horrible condition de dégradation les serfs de l’aristocratie et de la théocratie tibétaines. Tout cela ne compte pas : pour une certaine gauche, les films d’Hollywood sont toujours plus importants que les livres d’histoire et d’analyse critique de la réalité. BIBLIOGRAPHIE - Herbert Aptheker, 1977. "American Foreign Policy and the Cold War "(1962), Kraus Reprint Millwood, New York - Laurent Deshayes, 1997. "Histoire du Tibet", Fayard, Paris - Seth Faison, 1999 a. "In Tibetan « Sky Burials », Vultures Dispose of the Dead", in International Herald Tribune du 6 juillet, p. 2 - Seth Faison, 1999 b. "For Tibetans in Sichuan, Life in the Shadow of Intolerance", in International Herald Tribune du 1er septembre, p. 4 - Jacques Gernet, 1972. "Le monde chinois", Armand Colin, Paris - Melvyn C. Goldstein, 1998. "The Dalai Lama's Dilemma", in Foreign Affairs, janvier-février, pp. 83-97 - Jacques Guillermaz, 1972. "Histoire du Parti Communiste Chinois. Le Parti Communiste Chinois au pouvoir", 1er octobre 1949 – 1er mars 1972, Payot, Paris - Chen Jian, 1994. "China's Road to the Korean War. The Making of Sino-American Confrontation", Columbia University Press, New York - John Kenneth Knaus, 1999. "Orphans of the Cold War. America and the Tibetan Struggle for Survival", PublicAffairs, New York - Owen Lattimore, 1970. "Studies in Frontier History" (1962), tr. it. d’Andrea Ginzburg et Aldo Serafini, La frontiera. "Popoli e imperialismi alla frontiera tra Cina e Russia", Einaudi, Torino - Donald S. Lopez, Jr., 1998. "Prisoners of Shangri-La. Tibetan Buddhism and the West", University of Chicago Press, Chicago and London - Jean-Louis Margolin, 1997. "Chine : une longue marche dans la nuit," Stéphane Courtois et alii, "Le livre noir du communisme", Fayard, Paris. - James Morris, 1992 . "Pax Britannica", The Folio Society, London - Jan Romein, 1969. "Il secolo dell'Asia. Imperialismo occidentale e rivoluzione asiatica nel secolo XX "(1956), tr. it. du néerlandais par Fernando Solinas et Enzo Collotti, Einaudi, Torino - Sun Yat-sen, 1976. "L'imperialismo dei bianchi e l'imperialsimo dei gialli" (1924), in Id., I tre principi del popolo, tr. it. de Settimio Severo Caruso, Einaudi, Torino - Daniel Wikler, 1999. "The Dalai Lama and the Cia", in The New York Review of Books du 23 septembre, p. 81
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| Posté le 04-04-2008 à 15:21:50
| Lu sur http://www.ptb.be/fr/hebdomadaire/article/article/tibet-un-soulevement-pour-lindependance.html Tibet : Un soulèvement pour l’indépendance ? Les Tibétains ont tout autant droit à leur propre État que les Palestiniens, disent certains… Le Tibet, un Petit Poucet sympathique, la Chine, un vilain ogre d’occupant cruel ? Quoi qu’il en soit, les relations entre la Chine et le Tibet ne sont pas simples. Baudouin Deckers La Chine a été unifiée en royaume au 13e siècle par les empereurs mongols. Depuis lors, le Tibet a fait partie de la Chine, comme une sorte d’État vassal. De la même manière que, dans l’Europe du Moyen Âge, la plupart des grands royaumes constituaient un patchwork d’États vassaux. Au début du 20e siècle, l’autorité impériale centrale de la Chine était totalement affaiblie. Les puissances européennes et le Japon ont alors imposé leur volonté au pays par la force. Elles se combattaient mutuellement pour étendre leur influence et même pour s’emparer de certaines régions. En 1904, Londres séparait le Tibet de la Chine, officiellement afin qu’il ne tombe pas dans les mains de la Russie tsariste mais, en fait, pour étendre son propre empire colonial vers le nord. La Seconde Guerre mondiale amène les États-Unis à l’avant-plan en Asie. Les États-Unis reconnaissent d’abord « la souveraineté de la Chine sur le Tibet1 ». Mais, quand le parti communiste conquiert le pouvoir, en 1949, la CIA met tout en œuvre pour séparer le Tibet de la Chine et, à cet effet, entraîne des milices tibétaines. Le choix est simple. Ou bien la Chine restaure l’unité avec le Tibet, comme ce fut le cas durant des siècles2. Ou bien c’est Washington qui place le Tibet sous sa coupe. Car, entre-temps, les États-Unis ont noué des liens étroits avec la noblesse féodale et le clergé locaux. En 1950, l’Armée populaire de libération de la Chine décide d’intervenir au Tibet. Vu son statut spécial déjà très ancien, le Tibet se voit octroyer une large autonomie. À l’instar des autres territoires autonomes, il bénéficie d’un traitement de faveur de la part des autorités centrales. Pourtant, certaines attentes demeurent sans réponse. Mais des entretiens constructifs peuvent certainement déboucher sur des solutions. Malgré toutes les tentatives de séparation du Tibet de la Chine qui ont émaillé l’histoire, jamais un seul pays au monde n’a reconnu dans le Tibet un État indépendant. En dehors d’un groupe restreint de séparatistes, comme l’Organisation de la jeunesse tibétaine et certains groupes de moines, ce n’est pas non plus ce que veulent les Tibétains. Ils veulent construire une société moderne comme cela se passe aujourd’hui dans le reste de la Chine. (BD) 1 Voir les accords et les explications publiés dans l’ouvrage The making of Modern Tibet (La naissance du Tibet moderne), Tom Grunfeld, Zed Books Ltd, 1987, p. 20. • 2 Choqués par l’incompréhension des Occidentaux, les étudiants chinois ont réalisé un petit film explicatif sur l’historique de la relation entre le Tibet et la Chine : http://web.wenxuecity.com/
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18583 messages postés |
| Posté le 04-04-2008 à 21:56:34
| On parie ? … que les "révolutionnaires" de la LCR sont capables de se draper et de s’enturbanner dans un des derniers symboles du féodalisme, de la théocratie, du servage, et des droits de l’homme pour la seule caste de grands propriétaires, un symbole dont l'origine remonterait au VIIe siècle sous le régne du roi du Tibet Songtsen Gampo : le drapeau tibétain ? Communiqué de la LCR : Halte à la répression au Tibet. Communiqué de la LCR. Le rejet de l’occupation chinoise refait parler d’elle au Tibet. Pendant plusieurs jours, les moines tibétains et la jeunesse ont manifesté bravant la répression . Malgré le black-out imposé par le gouvernement chinois, les informations qui arrivent à passer font état d’une brutale répression. Plusieurs dizaines de victimes sont à déplorer, contrairement à la propagande officielle qui répand des fausses nouvelles et voudrait faire croire à un usage retenu de la force. La LCR condamne la répression, qui ne se limite pas au Tibet d’ailleurs, exercée par le régime de Pékin. Les manifestations de Lhassa, comme celles qui s’élèvent contre l’absence de droits démocratiques, contre la politique brutale des autorités dans les domaines économique, écologique et social, montrent la nécessité d’un mouvement social et démocratique pour faire respecter les droits des ouvriers, des paysans, et le droit à l’autodétermination pour les minorités existantes . Le 18 mars 2008. On appréciera tout particulièrement la façon dont la LCR interprête les exactions racistes commises à Lhassa, ainsi que l'inénarrable "droit à l’autodétermination", un "droit à l'autodétermination" qui hante les rêves du Dalaï Lama et des USA. Sur les relations entre les émeutes de Lhassa et les manoeuvres de l'impérialisme US, lire LES EAUX TROUBLES DU LAC MANASOVAR sur Bellaciao : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article64302
Edité le 04-04-2008 à 22:00:47 par Xuan
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18583 messages postés |
| Posté le 04-04-2008 à 22:20:36
| ci-dessous un extrait de l'article :
LES EAUX TROUBLES DU LAC MANASOVAR [...] LE RÔLE HISTORIQUE DE LA CIA "La documentation sur les activités de l’agence de Langley, pendant la guerre froide, au Tibet est passionnante. En 2002, le livre «The CIA’s Secret War in Tibet», de Kenneth CONBOY et de Jim MORRISON, un ancien espion de la CIA, lève les derniers mystères de l’insurrection de 1959. Ce sont les accords de Nixon et de Mao tsé toung, en 1972, qui arrêtèrent, provisoirement, les activités de la Résistance tibétaine. À propos de ces accords, Henry KISSINGER, qui était en visite, à Pékin, très récemment, déclare, le 24 février 2008, au «China Daily» : « I consider that (his 1972 visit to China) the single-most important thing I did in gouvernment and the one that had the best permanent effect. » C’est, peut-être, la permanence de ces accords et leurs respects qui conduisent les chinois à ne pas accuser, aujourd’hui, ouvertement le département d’état américain, dans les événements au Tibet. Or selon Gary WILSON, un journaliste d’investigation américain, l’étroite coordination entre les services secrets US et les récents événements « au pays du dalaï-lama » est flagrante. La plupart des informations, relatives à l’insurrection du 10 mars, diffusées par la presse mondiale, s’appellent John ACKERLY. ACKERLY est le président de International Campaign of Tibet. Son groupe travaille avec le gouvernement américain, le département d’état et le Congrès. Pendant la guerre froide, ACKERLY s’occupait des dissidents des pays de l’Est. Au mois de juin 2007, à New Delhi, un groupe intitulé « Friends of Tibet » tient une conférence pour discuter des modalités d’une intervention globale, à l’occasion des jeux olympiques. Les parrains américains sont présents. Une marche des réfugiés tibétains, résidant en Inde et au Népal, vers Lhassa, est décidée. Un peu sur le modèle de la marche des réfugiés Lhotsampas vers le Bouthan, sévèrement réprimée, par les Border Security Forces indiennes. Cette marche doit coïncider avec l’ouverture des Jeux, le 8 août 2008. Au mois de novembre 2007, la sous-secrétaire d’état US, Paula DOBRIANSKY, rencontre le dalaï-lama. DOBRIANSKY fait partie du cercle des néo-conservateurs, impliqué dans l’organisation des révolutions « orange » qui ont changé les régimes politiques en Ukraine et en Géorgie. Au mois de janvier 2008, les groupes proches du DL lancent un mot d’ordre d’insurrection générale, à l’intérieur du Tibet. Les exilés annoncent publiquement, le 25 janvier 2008, la création du « Tibetan People’s Uprising Movement ». Le jour choisi pour déclencher l’insurrection est le 10 mars 2008. L’ambassadeur US, en Inde, David MULFORD, est en conversation avec le dalaï-lama lorsque les bans de l’insurrection sont publiés. Aveuglement ou naïveté, les Américains semblent certains que l’insurrection peut marcher… Depuis vingt ans, le gouvernement fantoche de Dharamsala accueille, nourrit, éduque et renvoie, avec l’argent du Congrès US, au Tibet, des milliers d’agents du dalaï-lama. Ces derniers ont fini par former, sur le papier, un énorme réseau de renseignement et d’action. Pourtant, malgré le formidable effort de soutien international à leur cause, l’insurrection est un échec. L’histoire de ce fiasco reste à écrire. En pleine tempête au Tibet, le passage du flambeau olympique sera la preuve vivante de la sérénité de l’empire du milieu." HIMALOVE
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| gorki | Les ouvriers n'ont pas de patrie | Grand classique (ou très bavard) | | 835 messages postés |
| Posté le 05-04-2008 à 01:50:04
| Petite intrusion : A propos d’internationalisme prolétarien, puisqu ici il en a été question. Je ne reviendrais pas sur le rôle joué par les moines bouddhistes tibétains au profit d’intérêts impérialistes pas désintéressés ; ni sur les lamentables supplications droit-de-l’hommiste des affairistes du sport pour une bonne tenue morale des jeux olympique pour lesquels le sang d’ouvriers chinois à déjà coulé, et autres truculentes Menardises (sur fond d’anti communisme nauséabond) pour le boycott des jeux de pékin Deux réflexions : La théorie des trois mondes a vécue, quelle fut bien ou mal appréciée par ses partisans comme par ses détracteurs les débats quelle soulève deviennent aujourd’hui vraiment dérisoires, juste servent-ils a quelles gargarismes intellectuels n’éclaircissant pas même la voie. 1° La vraie question « qui se pose » aujourd’hui reste celle-ci, est-il seulement encore deux camps qui s’oppose. Camp « socialiste » dans la diversité de ses systèmes, camp capitaliste (impérialiste ou non) là aussi dans la diversité économique et politique des pays concernés ? Aussi, quoi que puisse être votre jugement sur les systèmes politiques revendiqués par l’ensemble de ses pays (« socialiste » ou non) ils ont tous un point commun que personnes ici ne peut réfuter l’exploitation de leur classe ouvrière, et comme l’état, les états, sont des machines destinées à maintenir la domination d'une classe sur une autre ; je vous laisse le soin de procéder aux déductions qui s’imposent. Voila qui devrait permettre, de mon point de vue, un petit recadrage nécessaire en ramenant la vision politiquement éculée d’un monde tripolaire passé, à cette simple réalité, dans les systèmes politique mondiale d’aujourd’hui seulement deux mondes. Le premier monde, une bourgeoisie internationale économiquement et idéologiquement diversifiée, commerçant et guerroyant unis ou en solo. Bref ! dans tous les cas, spoliant les prolétaires du monde Le second monde, un prolétariat international partout exploité et désenchanté. Donc à partir de là, aucune difficulté pour un ouvrier communiste politiquement avancé à définir le contenu de ses sentiments d’internationalisme prolétarien contre toutes les formes d’oppressions que subit la classe ouvrière internationale. 2° rappel d’un poste sujet : https://humaniterouge.alloforum.com/sujet-19525-1817-1.html Bonjour à tous petite contribution qui certainement je l'espère devra aider à la réflexion ! Pour commencer donnons la parole à Mao pour illustrer le propos, puis nous irons chez Deng Xiaoping l'homme de la "troisième voie" (1) « Si l’on ne suit pas la voie capitaliste de dictature bourgeoise, peut-on alors suivre la voie socialiste de dictature prolétarienne ? Non c’est pas possible. Il ne fait aucun doute que la révolution en est encore à sa première phase et n’entrera que plus tard, l’ors de son développement ultérieur, dans la seconde phase, celle du socialisme. La chine connaître le vrai bonheur qu’avec le socialisme. Mais c’est pas encore le moment de le réaliser. . . . . des propagandistes malintentionnés confondent à dessein ses deux phases différentes de la révolution et prêchent la prétendue théorie de la révolution unique. . . . Les appâts économiques prennent la forme de « création d’entreprise industrielles mixtes ». En chine centrale et méridionale, l’occupant Japonais autorise les capitalistes chinois a prendre une participation de 51% au capital. . . . En outre l’occupant promet de rendre aux capitalistes chinois les biens qu’ils possédaient et de les convertir en actions sous forme d’apport de capital. . . . Ainsi, ces messieurs qui prêchent avec le plus grand sérieux la théorie de la révolution unique pour combattre le communisme et le parti communiste ne travaillent en réalité que pour leur 49 ou 51%, et quel mal ils se donnent pour cela ! La théorie de la révolution unique est la théorie du renoncement à la révolution, voila le fond du sac ». (MAO œuvres choisies tome 2 chapitre VIII contre les phraseurs de « gauche » VOIR CI-DESSOUS, COMMENT LA CHINE NOUVELLE A RETROUVE CES MESSIEURS QUI NE TRAVAILLENT EN REALITE QUE POUR LEUR 49 OU 51% LE QUOTIDIEN DU PEUPLE EN LIGNE Deng Xiaoping -- "Personne âgée la plus jeune d'esprit" a ouvert à la Chine les portes de l'économie de marché A partir du 14 avril 2003, la Nouvelle-Zélande, Singapour, la Malaisie, la Thaïlande et le Kirghizistan ont successivement reconnu la place de l'économie de marché en Chine. Comme le souhaitait une personne âgée chinoise, l'économie de marché est devenue la voie à suivre inébranlablement par la Chine. "Connu sous le nom de concepteur général de la politique de réforme et d'ouverture sur l'extérieur de la Chine, Deng Xiaoping avait proposé une série de politiques et mesures importantes, telles que faire de l'institution de l'économie socialiste de marché l'objectif de la réforme du système économique. Celles-ci n'ont été mises en application qu'après une tournée dans la Chine du Sud en 1992, au cours de laquelle il a tenu une série de propos célèbres" explique Ding Chun, docteur en sciences économiques de l'Université Fudan. "L'économie de marché n'est pas synonyme de capitalisme, le socialisme possède lui aussi un marché. La planification n'est pas synonyme de socialisme puisque le capitalisme connaît aussi la planification.» Ces opinions, que Deng Xiaoping a exprimées en 1992 dans ses propos tenus lors de sa tournée dans le Sud, sont devenues le dernier mot sur la question savoir si la Chine doit développer l'économie de marché. Sauf à accepter l’idée d’une troisième voie spécifique chinoise, entre le capitalisme et le socialisme j’ai dû me résoudre à aller chercher chez Lénine l’explication nécessaire à comprendre cette nébuleuse théorie nouvelle Xiaopingnesque. « Traduit en clair, cela veut dire que le développement du capitalisme en est arrivé à un point où la production marchande, bien que continuant de "régner" et d'être considérée comme la base de toute l'économie, se trouve en fait ébranlée, et où le gros des bénéfices va aux "génies" des machinations financières. A la base de ces machinations et de ces tripotages, il y a la socialisation de la production; mais l'immense progrès de l'humanité, qui s'est haussée jusqu'à cette socialisation, profite... aux spéculateurs ». Lénine Donc une révolution prolétarienne reste à produire en chine nouvelle. LE QUOTIDIEN DU PEUPLE EN LIGNE Quand le quotidien du peuple applaudi aux louanges du représentant de la première puissance impérialiste mondiale ! Deng Xiaoping a une place très importante dans l'histoire de la Chine et du monde (ex-président américain) Dans une interview écrite à Xinhua à l'occasion du 100e anniversaire de la naissance de Deng Xiaoping, M. Bush s'est déclaré convaincu que la transformation de la Chine initiée par M. Deng lui assure "une place très importante dans l'histoire de la Chine comme dans celle du monde". M. Bush a été témoin de changements considérables en Chine au cours des deux dernières décennies depuis que M. Deng avait initié la politique de réformes et d'ouverture vers le monde extérieur. Il a eu l'occasion de se promener en vélo à Beijing avec sa femme Barbara alors qu'il était chef du Bureau de liaison des Etats-Unis en Chine. "La Chine enfermée où j'ai vécu en 1974 et 1975 est complètement différente de celle d'aujourd'hui ouverte, en pleine expansion et libre, et je pense que Deng Xiaoping a fait beaucoup pour ce changement énorme", a affirmé M. Bush dans son interview. "Sa volonté de faire avancer la Chine vers une économie de marché qui libère ainsi la créativité des entrepreneurs chinois grands ou petits, a apporté au peuple chinois beaucoup de liberté ainsi que davantage de prospérité", a estimé M. Bush. "Je suis convaincu que M. Deng aura une place très importante dans l'histoire de la Chine comme dans celle du monde", a-t-il affirmé. LE QUOTIDIEN DU PEUPLE EN LIGNE Les idées nébuleuses de Deng appliquées à l’agriculture Quelle que soit la couleur d'un chat, pourvu qu'il attrape des souris ? Citation de Deng Xiaoping. C'est lors d'une cérémonie officielle en 1962 que Deng Xiaoping a formulé pour la première fois cette importante idée. Lors d'une discussion sur l'adoption d'un système dit de "fixation d'un quota de production par foyer paysan" en vue de développer l'agriculture, Deng a exprimé clairement son soutien à cette pratique en déclarant ce qui suit : "Pour redresser l'agriculture, bon nombre de gens ont proposé de distribuer les champs aux paysans. En se basant sur une enquête qu'il avait menée à ce sujet, le camarade Chen Yun a expliqué la nécessité d'adopter une telle pratique et son point de vue est pour l'essentiel positif? On constate maintenant que parmi tous les modes de production agricole, seule l'exploitation individuelle s'avère effectivement rentable . A mon avis, pour pouvoir attraper des rats, on fera mieux de ne pas regarder aux couleurs du chat. Pendant la période de transition que nous traversons actuellement, il nous faudra adopter toutes les pratiques qui profiteront au redressement de l'agriculture? Bref, nous devons avoir l'esprit réaliste au lieu de nous tenir à des formules figées." Il doit certainement parler de la collectivisation de l’agriculture développée sur la base des communes populaires ? LE QUOTIDIEN DU PEUPLE EN LIGNE Interprétation de l'"Héritage politique" de Deng Xiaoping - interview de Yan Jianqi, responsable du Centre d'Etudes de la Documentation du Comité central du PCC « Vent du Sud » : Est-ce que Deng Xiaoping a prévu l'évolution future de la réforme ? Du point de vue actuel, sa conception de la nature du socialisme s'adapte-t-elle toujours à la réalité ? Yan : Deng Xiaoping ne pouvait évidemment pas tout prévoir. Il n'a certes pas prévu, par exemple, le développement actuel de l'industrie informatique ni la vogue de la mondialisation. Pendant les années 1980, de peur de provoquer la bipolarisation qui risquait de perturber l'équilibre de la société chinoise, il a dit par exemple : "Dans notre pays, il n'est pas question de laisser apparaître des millionnaires". Or, à l'heure actuelle, même l'existence de milliardaires n'a plus rien d'extraordinaire en Chine. Et qui va oser le contester ? DE CHINE INFORMATION : Première d'une série de privatisations, elle préfigure la volonté de Pékin de nettoyer son secteur bancaire. La Banque de Chine a fait hier une entrée fracassante à la Bourse de Hongkong. La valeur des actions vendues par la banque a atteint 9,7 milliards de dollars ¬ le montant le plus important au monde pour une première introduction en Bourse depuis le début du siècle. Le prix de l'action de cette gigantesque banque d'Etat, désormais en partie privatisée, a grimpé de 16 %. Un succès de bon augure pour les autres institutions financières chinoises, qui devront aussi privatiser une partie de leurs avoirs en raison de l'ouverture prochaine du marché bancaire. Celle-ci doit intervenir en décembre, au terme des accords signés entre Pékin et l'Organisation mondiale du commerce. La Chine populaire cherche avant tout à nettoyer son secteur bancaire, qui étouffe sous le poids de ses prêts non performants. La présence d'actionnaires dans le capital rationalisera les méthodes de gestion, espère Pékin. La Banque de Chine, qui possède 11 600 succursales dont 600 à l'étranger, est d'ores et déjà l'une des institutions les mieux assainies. Elle a bénéficié d'une bonne partie des 400 milliards de dollars injectés par le gouvernement depuis 1998. Des subventions destinées à compenser les pertes énormes provoquées par l'inexpérience de la bureaucratie et les détournements de fonds perpétrés par des officiels corrompus. En juillet 2005, le vice-président de la branche hongkongaise de la Banque de Chine, Liu Jinbao, a été condamné pour détournement. DE L’AMBASSADE DE CHINE EN FRANCE : Chine : la Bourse s'avère prospère à Shanghai (01-2004) 2004-05-10 Les échanges du marché boursier à Shanghai ont atteint près de 8 300 milliards de yuans (1 000 milliards de dollars) en 2003, le volume des transactions quotidiennes s'établissant à 34,4 milliards de yuans (4,16 milliards de dollars) La valeur totale des actions cotées en bourse s'est installée à 2 980 milliards de yuans (environ 34,7 milliards de dollars) l'an dernier, soit une augmentation de 17,5% en base annuelle. L'indice composite de la bourse de Shanghai a augmenté a atteint mercredi 1 479,04 points à la clôture, en hausse de 10,27%, alors que l'indice des actions B a chuté de 7,55% pour tomber à 104,94 points. Jusqu'au 31 décembre 2003, un total de 780 sociétés ont été inscrites à la bourse de Shanghai, en hausse de 10% par rapport à l'an précédent, avec 824 actions, soit une progression de 8,6% en base annuelle. Le nombre des intervenants à la Bourse de Shanghai s'est élevé à 36,43 millions à la fin de l'an 2003. Détente: les occupants japonais seraient-ils partis en tenant leurs promesses ! « En outre l’occupant promet de rendre aux capitalistes chinois les biens qu’ils possédaient et de les convertir en actions sous forme d’apport de capital voir extraits ci-dessus » (Mao œuvres choisies) Laissons la conclusion a Engels, extrait de : Socialisme utopique et socialisme scientifique " ni la transformation en sociétés par actions, ni la transformation en propriété d'État ne supprime la qualité de capital des forces productives. Pour les sociétés par actions, cela est évident. Et l'État moderne n'est à son tour que l'organisation que la société bourgeoise se donne pour maintenir les conditions extérieures générales du mode de production capitaliste contre des empiétements venant des ouvriers comme des capitalistes isolés. L'État moderne, quelle qu'en soit la forme, est une machine essentiellement capitaliste : l'État des capitalistes, le capitaliste collectif en idée. Plus il fait passer de forces productives dans sa propriété, et plus il devient capitaliste collectif en fait, plus il exploite de citoyens. Les ouvriers restent des salariés, des prolétaires. Le rapport capitaliste n'est pas supprimé, il est au contraire poussé à son comble. Mais, arrivé à ce comble, il se renverse. La propriété d'État sur les forces productives n'est pas la solution du conflit, mais elle renferme en elle le moyen formel, la façon d'approcher de la solution". EN SOMME EN CHINE LA REVOLUTION PROLETARIENNE RESTE A PRODUIRE GORKI (1) en vert par moi Gorki
Edité le 05-04-2008 à 01:59:15 par gorki |
| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18583 messages postés |
| Posté le 05-04-2008 à 10:14:27
| Merci d’abord pour ton «intrusion ». Tout comme les interventions de CMC, elle est à verser au débat initié par CMC. La question socialisme ou pas – voire impérialisme ou pas – ne peut pas être éludée, mais un sujet spécifique doit lui être dédié. Je le créerai rapidement parce qu’il s’impose. Tu relies l’orientation de la Chine et celle du Vietnam ou de Cuba si j’ai bien compris, bref des derniers pays qui se réclament du socialisme. Tu n’as pas mentionné le fait que ce sont tous des pays du Tiers Monde. A mon avis c’est une donnée essentielle. L’orientation de la Chine a des implications internationales majeures mais elle concerne d’abord les communistes chinois. Cela ne nous interdit pas d’en parler mais de nous mettre à leur place et de parler en leur nom. C’est un deuxième aspect qui me semble important. Actuellement, la campagne antichinoise répond aux objectifs de démembrement de l’impérialisme US. L’équilibre mondial s’est transformé, aussi la position de cet impérialisme n’est-elle plus tout à fait la même qu’envers Teng Siao Ping. On pourrait également reconsidérer la position de l’impérialisme français. Il reste une puissance du second monde mais ses intérêts sont particulièrement menacés en Afrique et au Proche Orient. La question qui est posée dans cet sujet c’est hurler avec les loups ou défendre la Chine …ou bien se tenir à l’écart. A mon sens on ne peut pas se tenir à l’écart et il faut soutenir la Chine, y compris si on considère qu’elle n’est pas socialiste. Je reprends sur ce sujet le point 8 de la lettre en 25 points dans la rubrique pour un nouveau parti communiste . Consacré à l'attitude des communistes envers la lutte des peuples et des nations opprimées, le point 8 et son commentaire sont ici : https://humaniterouge.alloforum.com/sujet-19525-2647-1.html
Edité le 05-04-2008 à 14:31:50 par Xuan
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| gorki | Les ouvriers n'ont pas de patrie | Grand classique (ou très bavard) | | 835 messages postés |
| Posté le 05-04-2008 à 23:01:51
| Bonjour Xuan
Xuan a écrit :
Merci d’abord pour ton «intrusion ». |
Quant je parlais d’intrusion, je faisais allusion à ma longue absence du forum pour raison de travail militant au profit de mon organisation et qui requiert beaucoup de mobilisation obligeant à faire des choix.
Xuan a écrit :
Tout comme les interventions de CMC, elle est à verser au débat initié par CMC. |
Non erreur, sûrement involontaire ! À verser aux opinions authentiquement ouvrière sur le sujet !
Xuan a écrit :
La question socialisme ou pas – voire impérialisme ou pas – ne peut pas être éludée, mais un sujet spécifique doit lui être dédié. Je le créerai rapidement parce qu’il s’impose. |
Je n’élude rien du tout ! Ouvrier, je reste victime et observateur des conditions de vie et de misère faites à l’ensemble de notre classe ouvrière sans sentimentalisme outrancier ni attaches particulières à des étiquettes Frauduleuses.
Xuan a écrit :
Tu relies l’orientation de la Chine et celle du Vietnam ou de Cuba si j’ai bien compris, bref des derniers pays qui se réclament du socialisme. Tu n’as pas mentionné le fait que ce sont tous des pays du Tiers Monde. A mon avis c’est une donnée essentielle. |
Réfléchi Xuan ! si cette notion de pays du tiers monde, restant attachée aux valeurs de développements économiques politiques de l’économie de marché pour juger du niveau de bien-être d’un peuple ou des capacités d’un états ouvriers à égaler les niveaux de vie des pays capitalistes avancés, demeurent l’étalon sur lesquel repose l’idée que tu te fais des destinés du genre humain, faut que tu t’interroges plus sérieusement sur tes fondamentaux et quel programme communiste pour la classe ouvrière internationale. Comme il te faudra repenser le contenu politique de tes protestations, quant tout les thuriféraires des modèles de démocratie bourgeoise pointe du doigt les pays dits socialistes pour leur manquement « aux droits de l’homme », et adopter a l’égale d’un Besancenot (dans ses péroraisons pour un socialisme du XXI siècle) l’idée que finalement le multipartisme à beaucoup de vertu. Parce qu'en conclusion, ces expériences socialistes qui commencent par des phases de révolutions démocratiques bourgeoises interminables, (partant de système politiques économiques féodaux ou bien pas) qui conduisent des décennies durant a simplement maintenir le niveau vie des travailleurs à légal des conditions de vie des travailleurs des pays du tiers monde, tu devras avouer qu’ils n’y à pas de quoi là pavoiser sur la supériorité du modèle socialiste face au capitalisme, et que les trotskistes vont en avoir encore pour des décennie à persifler sur les tentatives infructueuses d’instauration du socialisme dans un seul pays. Et puis ! La chine, le Vietnam, cuba, pays du tiers monde ? Pour quelle classe ? pour les 106 milliardaires chinois officiellement recensés ? les nouveaux riches vietnamien ? et les « camarades investisseurs cubain » ? . . .
Xuan a écrit :
L’orientation de la Chine a des implications internationales majeures mais elle concerne d’abord les communistes chinois. Cela ne nous interdit pas d’en parler mais de nous mettre à leur place et de parler en leur nom. C’est un deuxième aspect qui me semble important. |
Là je suis tout à fait d’accord pas d’ingérence dans les affaires intérieur des « camarades chinois » mieux vaut être plus prudent et ce contenter de citer leur presse. . . . . Non je déconne .
Xuan a écrit :
Actuellement, la campagne antichinoise répond aux objectifs de démembrement de l’impérialisme US. L’équilibre mondial s’est transformé, aussi la position de cet impérialisme n’est-elle plus tout à fait la même qu’envers Teng Siao Ping. On pourrait également reconsidérer la position de l’impérialisme français. Il reste une puissance du second monde mais ses intérêts sont particulièrement menacés en Afrique et au Proche Orient. La question qui est posée dans ce sujet c’est hurler avec les loups ou défendre la Chine …ou bien se tenir à l’écart. A mon sens on ne peut pas se tenir à l’écart et il faut soutenir la Chine, y compris si on considère qu’elle n’est pas socialiste. |
Et donc si elle n’est pas socialiste nous prendrons garde de ne pas afficher l’attitude béate des. . . « bonnes gens (qui) oublient souvent l’atmosphère de cruauté, de férocité qui est celle de la guerre impérialiste mondiale. Atmosphère qui n’admet pas la phrase, se moque des vœux naïfs et douceâtres. Il n’est qu’un, et un seul internationalisme véritable : il consiste à travailler avec abnégation au développement du mouvement révolutionnaire et de la lutte révolutionnaire dans son propre pays, à soutenir (par la propagande, la sympathie, une aide matérielle) cette même lutte, cette même ligne, et elle seule, dans tous les pays sans exception. Tout le reste n'est que mensonge et optimisme béat. » LENINE LA SITUATION DANS L'INTERNATIONALE SOCIALISTE A plus Gorki
Edité le 05-04-2008 à 23:16:26 par gorki
-------------------- L'émancipation des ouvriers sera l'œuvre des ouvriers eux-mêmes |
| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18583 messages postés |
| Posté le 06-04-2008 à 00:45:38
| Xuan a écrit :
La question socialisme ou pas – voire impérialisme ou pas – ne peut pas être éludée, mais un sujet spécifique doit lui être dédié. Je le créerai rapidement parce qu’il s’impose. |
gorki a écrit :
Je n’élude rien du tout ! Ouvrier, je reste victime et observateur des conditions de vie et de misère faites à l’ensemble de notre classe ouvrière sans sentimentalisme outrancier ni attaches particulières à des étiquettes Frauduleuses. |
Trop vite Gorki : je parlais pour moi.
gorki a écrit :
Réfléchi Xuan ! si cette notion de pays du tiers monde, restant attachée aux valeurs de développements économiques politiques de l’économie de marché pour juger du niveau de bien-être d’un peuple ou des capacités d’un états ouvriers à égaler les niveaux de vie des pays capitalistes avancés, demeurent l’étalon sur lesquel repose l’idée que tu te fais des destinés du genre humain, faut que tu t’interroges plus sérieusement sur tes fondamentaux et quel programme communiste pour la classe ouvrière internationale. |
Concernant la lutte des peuples et nations opprimées, je m’en tiens au point 8 de la lettre en 25 points. « Les révolutions nationales et démocratiques de ces régions constituent une partie intégrante importante de la révolution mondiale prolétarienne de notre époque. » Quant à la Démocratie Nouvelle dont tu citais un paragraphe, ce n’est pas l’alpha et l’oméga du programme communiste y compris chez Mao Tsé Toung. Seulement après avoir acquis l’indépendance, le développement économique des pays du Tiers Monde ne peut se réaliser que contre les intérêts de l’impérialisme . C’est en cela qu’il constitue aussi « une partie intégrante importante de la révolution mondiale prolétarienne de notre époque ».
gorki a écrit :
Comme il te faudra repenser le contenu politique de tes protestations, quant tout les thuriféraires des modèles de démocratie bourgeoise pointe du doigt les pays dits socialistes pour leur manquement « aux droits de l’homme », et adopter a l’égale d’un Besancenot (dans ses péroraisons pour un socialisme du XXI siècle) l’idée que finalement le multipartisme à beaucoup de vertu. |
Le multipartisme n’a de sens que dans le cadre d’une alliance de classes, mais dans tous les cas il n’y a qu’une classe qui dirige.
gorki a écrit :
Parce qu'en conclusion, ces expériences socialistes qui commencent par des phases de révolutions démocratiques bourgeoises interminables, (partant de système politiques économiques féodaux ou bien pas) qui conduisent des décennies durant a simplement maintenir le niveau vie des travailleurs à légal des conditions de vie des travailleurs des pays du tiers monde, tu devras avouer qu’ils n’y à pas de quoi là pavoiser sur la supériorité du modèle socialiste face au capitalisme, et que les trotskistes vont en avoir encore pour des décennie à persifler sur les tentatives infructueuses d’instauration du socialisme dans un seul pays. |
Je regrette, le peuple chinois et le peuple tibétain peuvent effectivement pavoiser quant au progrès accompli et leur situation n’est pas la même qu’en Inde du reste. Que le chemin soit sinueux , soit. On ne va pas les blâmer parce que la révolution démocratique bourgeoise a mis quelque temps à vaincre la féodalité chez nous. Quant à la révolution socialiste, on est mal placés pour leur en parler. Tu parles des trotskystes ?...non, là c’est moi qui déconne .
gorki a écrit :
Et puis ! La chine, le Vietnam, cuba, pays du tiers monde ? Pour quelle classe ? pour les 106 milliardaires chinois officiellement recensés ? les nouveaux riches vietnamien ? et les « camarades investisseurs cubain » ? . . . |
Relis donc « la Démocratie Nouvelle » que tu as cité, il en est question.
gorki a écrit :
Et donc si elle n’est pas socialiste nous prendrons garde de ne pas afficher l’attitude béate des. . . « bonnes gens (qui) oublient souvent l’atmosphère de cruauté, de férocité qui est celle de la guerre impérialiste mondiale. Atmosphère qui n’admet pas la phrase, se moque des vœux naïfs et douceâtres. Il n’est qu’un, et un seul internationalisme véritable : il consiste à travailler avec abnégation au développement du mouvement révolutionnaire et de la lutte révolutionnaire dans son propre pays, à soutenir (par la propagande, la sympathie, une aide matérielle) cette même lutte, cette même ligne, et elle seule, dans tous les pays sans exception. Tout le reste n'est que mensonge et optimisme béat. » LENINE LA SITUATION DANS L'INTERNATIONALE SOCIALISTE |
Ta citation est abusive parce qu’elle ne s’applique pas à la situation actuelle, mais à l’internationale socialiste en 1914…
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| Finimore | Grand classique (ou très bavard) | | 2653 messages postés |
| Posté le 06-04-2008 à 09:38:05
| extrait de l'article "RSF et Ménard échouent dans leur tentative de pénétrer l’UNESCO" PAR JEAN-GUY ALLARD, de Granma international http://www.granma.cu/frances/2008/marzo/juev20/rsf.html RSF CONTRE LA CHINE L’actuelle campagne de propagande de RSF est particulièrement dirigée contre la Chine, nation envers laquelle Robert Ménard a accentué ses attaques en fonction des prochains Jeux olympiques. Il faut souligner comment, le 28 janvier 2007, Ménard a accepté de recevoir un prix de 100 000 dollars du gouvernement de Taiwan, un pays célèbre en Amérique latine pour son appui aux régimes les plus réactionnaires.Ménard a voyagé jusqu’au pays de Chiang Kaï-Chek pour recevoir son prix des mains du président taiwanais Chen Shui-bian. En acceptant son prix et le chèque qui l’accompagne, Ménard s’engage à créer un site web pour continuer à attaquer la République populaire de Chine.Il est probable que plusieurs autres transferts bancaires ont eu lieu entre Taiwan et Paris depuis lors.Bien sûr, le patron de RSF ne peut ignorer que le gouvernement taiwanais continue la politique anticommuniste de ses prédécesseurs et qu’il a contribué à plusieurs occasions à la santé financière de groupes d’extrême-droite de Miami.De façon éloquente, la présence de Ménard à Taiwan n’a reçu aucune couverture dans la presse française.Curieusement, les diplomates qui ont conversé avec Prensa Latina à condition de conserver l’anonymat, ont rappelé que dans la liste noire de RSF «n’apparaisse aucun pays occidental et que le feu se concentre sur le Tiers monde».
-------------------- Ni révisionnisme, Ni gauchisme UNE SEULE VOIE:celle du MARXISME-LENINISME (François MARTY) Pratiquer le marxisme, non le révisionnisme; travailler à l'unité, non à la scission; faire preuve de franchise de droiture ne tramer ni intrigues ni complots (MAO) |
| gorki | Les ouvriers n'ont pas de patrie | Grand classique (ou très bavard) | | 835 messages postés |
| Posté le 06-04-2008 à 10:44:05
| Bonjour Xuan J’ai lu ta réponse et je me suis dit qu’il n’y a pas pire sourd que celui qui ne voulait rien entendre, ni pire aveugle que celui qui ne voulait rien voir. Pour conclure cet échange, Tu vois Xuan je vais te donner raison, ma dernière, citation est effectivement en décalage sur la forme par apport au contexte politique internationale dans lequel Lénine l’écrivait ; mais pas sur le font et cela je pensais que tu le comprendrais. Seulement j’avais effectivement oublier que pour en accepter le contenu idéologique intemporel ayant trait à l’attitude qu’un ouvrier communiste, (vivant l’époque de la pérennisation et de la constitution de grandes puissances impérialiste de leur rivalité et de leur alliances de toutes natures économiques politiques militaire) devait observer pour donner un véritable sens à ce qu’ils lui faille entendre dans ce concept d’internationalisme prolétarien, encore fallait-il effectivement que l’on s’entende sur la nature politique du régime chinois et de son modèle économique. Là-dessus je pense que l’on ne te fera pas bouger d’un iota, et que tu t’en tiendras encore pour quelques décennies à la lettre en 25 points écrite elle aussi dans un contexte international bien particulier ; où le camp socialiste d’un point de vue stratégique marquait l’importance du soutien a apporter aux luttes de libérations nationales, et autres soutiens à apporter au mouvement des non alignés etc… SEULEMENT IL SERAIT TEMP D’EN DRESSER LE BILAN POUR LA CLASSE OUVRIERE PARTOUT DANS LE MONDE ! Pour toi, et s’en vouloir t’offenser, j’ai trouvé une petite perle que ne renierait pas un conseiller en communication d’un ministère des affaire étrangères d’une grandes puissance impérialiste, tout y est nous y retrouvons en filigrane tout les critères d’appréciations politiques économiques qui devrait t’éclairer un peu sur la véritable nature politique économique du régime chinois. Maintenant quant à hurler ou pas avec les loups, je trouve quant même la formule un peu pousser du bouchon et je la pense aussi, en peu destiné à faire taire par le recours à un sentimentalisme outrancier ( nous avons déjà connu cela, les révisionnistes à l’époque de la condamnation du social-impérialisme en ont fait abus immodéré )celles et ceux de notre classe qui ont eux ouvert les yeux sur la véritable nature du régime chinois et qui savent encore distinguer de ce qui relève de l’anti-communisme ou bien pas dans les attaques menées actuellement contre la chine. Chine qui pour des questions de prestige de grande puissance, c’est attaché à défendre la venue sur le sol chinois de la grande fête du sport suant par tous ses pores la nauséabonde odeur de l’argent. Ce que par ailleurs un communiste authentique devrait dénoncer, sauf bien sur s’il arbore avec fierté le fait qu’ elle se déroule dans un pays ""socialiste."" Dessous la perle : Qui nous vient tout droit du consulat général de la république populaire de Strasbourg, LA CHINE ET L'AFRIQUE CONCLUENT UN NOUVEAU PARTENARIAT SUR LA BASE DE LEUR AMITIÉ ANCIENNE Par Chang Ailing En Chine, beaucoup de quarantenaires connaissent l'Afrique à travers le chemin de fer Tanzanie-Zambie construit avec l'aide de la Chine dans les années 1970, et à travers les médecins volontaires chinois partis travailler en Afrique dans les années 1960. Zhou, 44 ans, s'imagine l'Afrique comme un désert avec une économie tiers-mondiste, mais il a changé d'avis en 2004 quand il a été nommé chef d'équipe d'un projet visant à concevoir et à fabriquer un satellite pour le Nigeria, le premier satellite géostationnaire à quatre fréquences d'Afrique. "J'ai eu de la chance de visiter Abuja pour livrer le satellite au Nigeria après qu'il a été lancé en Chine en 2007, et testé", a dit Zhou. "Abuja est très bien con?ue et les gens que j'ai rencontrés là-bas étaient professionnels et curieux d'apprendre. J'ai été étonné par la vitalité et l'ambition du pays", a-t-il dit. "Après plus de deux décennies de réformes et d'ouverture, la Chine est en mesure de satisfaire aux besoins des pays africains, notamment pour les technologies sophistiquées, à un coût relativement bas, et d'apporter son expérience de réduction de la pauvreté et de développement économique", a dit Liu Naiya, chercheur de l'Académie des sciences sociales de Chine spécialisé dans les affaires africaines. "Le projet de satellite est un bon exemple. Nous avons la technologie et les Nigérians ont un besoin. Une telle coopération est bénéfique pour les deux pays", a-t-il dit. Par rapport aux technologies occidentales, celles de la Chine ne sont pas forcément plus avancées mais les services que fournit la Chine sont plus rentables. En plus, comme la Chine est prête à transférer plus facilement ses technologies, cela rend ses produits de haute technologie plus accessibles que les produits occidentaux. Dans le projet de satellite, la Chine a non seulement conçu, construit et lancé le satellite, mais aussi mis en place deux stations de contr?le sur sol et formé 50 techniciens nigérians, selon Zhou. "La formation, qui va des connaissances de base au contr?le et au design du satellite, a duré 15 mois", a dit Zhou. "Les Nigérians ont affirmé, dans un rapport d'évaluation rédigé après la formation, que 'les Chinois sont très désintéressés' et que la formation est 'complète'". Selon les statistiques du ministère chinois du Commerce, les échanges entre la Chine et l'Afrique sont passés à 55 milliards de dollars en 2006 avec 2,1 milliards de déficit commercial du côté chinois contre 12 millions de dollars en 1950. L'Afrique est devenue le troisième plus grand partenaire commercial de la Chine. En 2006, les investissements directs de la Chine en Afrique ont atteint 6,64 milliards de dollars, comprenant les projets de télécommunications, de stations électriques, de protection des eaux, de transport, d'agriculture et d'industrie. La Chine a instauré en juin 2007 un Fonds de développement sino-africain doté d'un capital de départ d'1 milliard de dollars, et qui va passer à 5 milliards de dollars. Le fonds, dont le plus grand pourvoyeur est la Banque de développement de Chine (BDC), vise à aider les entreprises chinoises à investir et à commercer en Afrique, a dit Gao Jian, président du Fonds de développement sino-africain et vice-président de la BDC. Le président chinois Hu Jintao a souligné que la coopération économique était bénéfique des deux cités, lors de la visite rendue dans huit pays africains au début de l'année. "Le gouvernement chinois n'encourage pas ses entreprises à prendre les marchés dans d'autres pays dans le seul et unique but d'augmenter la quantité de ses exportations", a-t-il dit. Lors du sommet du Forum de coopération sino-africaine qui a eu lieu en novembre àBeijing, le président Hu a annoncé 8 mesures pour consolider "un nouveau type de partenariat stratégique" entre la Chine et l'Afrique, y compris l'ouverture du marché chinois aux exportations des pays africains les moins développés. Les autres mesures prévoient de faire passer le nombre de produits non taxés de 190 à 440, d'établir 3 à 5 zones de commerce et de coopération économique en Afrique dans les trois ans à venir, de créer un prêt préférentiel de 3 milliards de dollars et un crédit préférentiel de 2 milliards de dollars pour les acheteurs des pays africains et de dispenser une formation de 15 000 professionnels africains. Concernant les soup?ons de "néo-colonialisme" de la Chine soulevés par certains pays qui avaient libre accès aux marchés africains, le ministre chinois du Commerce Bo Xilai a dit lors de la session parlementaire annuelle en mars 2006: "La Chine a été autrefois victime du colonialisme, mais elle n'a jamais eu l'intention de coloniser les autres pays". "Selon les statistiques, 36 % des exportations de pétrole africain sont allées vers l'Europe en 2006, 33 % aux Etats-Unis et 8,7 % seulement en Chine. Si l'on considère 8,7 % comme un pillage, alors que penser des 36 % et des 33 %?" a-t-il dit. "Les pays africains ont davantage de choix avec l'arrivée de la Chine, qui, dans un sens, leur donne davantage la possibilité de s'exprimer sur leurs propres ressources", a dit He Wenping, directeur de la section des études sur l'Afrique de l'Académie des sciences sociales de Chine. Selon Xu Weizhong, directeur de l'Institut des études asiatiques et africaines relevant de l'Institut des relations internationales contemporaines de la Chine, la Chine est bienvenue en Afrique, en raison de la "sincérité et de l'amitié" dont le pays a fait preuve au cours des deux dernières décennies. "Dans les années 1960 et 1970, les ingénieurs chinois travaillaient dur en Afrique, en construisant des stades, des routes, des h?pitaux pour le peuple africain, même si la Chine connaissait elle aussi des difficultés économiques", a dit Xu. Dans les années 1980, alors que l'Afrique était plus ou moins "oubliée" par le monde occidental, la Chine continuait de faire des efforts pour promouvoir ses relations avec l'Afrique. Depuis 1991, la Chine a maintenu la tradition qui veut que tous ses ministres des Affaires étrangères commencent leurs visites officielles annuelles par l'Afrique. Avec une croissance commerciale annuelle de 40 % ces dernières années, la Chine souhaite que les deux parties développent pleinement leur coopération et portent, gr?ce à leurs efforts communs, le volume des échanges à 100 milliards de dollars d'ici 2010, a dit le Premier ministre chinois Wen Jiabao lors du sommet du Forum de coopération sino-africaine à Beijing. Wen a rappelé la politique africaine de la Chine, qui est fondée sur l'égalité politique et la confiance mutuelle, la coopération économique et les échanges culturels bénéfiques pour tous. "Nous n'allons jamais oublier le soutien précieux des pays africains à la Chine, dans ses efforts pour sauvegarder sa souveraineté nationale et son intégrité territoriale. La Chine continuera, comme toujours, à coopérer avec l'Afrique sur la base de la sincérité et des bénéfices mutuels", a dit Wen. Fin
Edité le 06-04-2008 à 13:08:57 par gorki
-------------------- L'émancipation des ouvriers sera l'œuvre des ouvriers eux-mêmes |
| gorki | Les ouvriers n'ont pas de patrie | Grand classique (ou très bavard) | | 835 messages postés |
| Posté le 06-04-2008 à 13:20:09
| Erratum: Dans le texte ci-dessus a la place de lire Dessous la perle : Qui nous vient tout droit du consulat général de la république populaire de Strasbourg. Lire: qui nous vient tout droit du consulat général de la république populaire de chine à Strasbourg. Et en effet pour une perle c'était vraiment une perle Imaginez la tête de "nos amis Ml alsaciens » ancien CNUISTE, ébahis déclarez : « comment il a été instauré une république populaire à Strasbourg est nous ne serions pas au courant ! Pas cool nos prolos alsaciens pourraient au moins prévenir l'avant-garde » J'en ai encore les larmes aux yeux d'en avoir trop ri
Edité le 06-04-2008 à 13:31:39 par gorki
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18583 messages postés |
| Posté le 06-04-2008 à 19:57:39
| bonjour Gorki, OK pour la perle, une bonne vanne ne nuit pas de temps en temps ! je reviens sur ton post, sans parler du "camp socialiste" qui n'existe plus évidemment :
gorki a écrit :
Bonjour Xuan J’ai lu ta réponse et je me suis dit qu’il n’y a pas pire sourd que celui qui ne voulait rien entendre, ni pire aveugle que celui qui ne voulait rien voir. Tu vois Xuan je vais te donner raison, ma dernière, citation est effectivement en décalage sur la forme par apport au contexte politique internationale dans lequel Lénine l’écrivait ; mais pas sur le font et cela je pensais que tu le comprendrais... |
J'ai bien compris que pour toi la Chine est impérialiste. CMC défend le même point de vue. Koba avançait la même thèse dans son roman fleuve "impérialisme et anti impérialisme". C'est également une théorie défendue par les trotskystes. Ce n'est pas notre avis. La Chine n'est pas aujourd'hui un pays impérialiste. Est-ce que la Chine peut devenir impérialiste ? Dans l'absolu pourquoi pas ? Certains milieux de la bourgeoisie chinoise en rêvent sans aucun doute. Les communistes chinois en sont tout à fait conscients. Cela dépend de la Chine et cela dépend aussi des impérialistes. L'impérialisme est un processus historiquement déterminé, dont les pays colonisés ont été victimes. Les USA se sont opposés avec la dernière énergie y compris par la guerre à ce qu'un pays du Tiers Monde menace leur hégémonie. La crise économique qu’ils commencent à essuyer ne risque pas de calmer leurs entreprises d’agression dans le monde, bien au contraire. L’impérialisme français agit en catimini et provoque également des bains de sang. Il n’a pas renoncé à sa chasse gardée. La fin de l’hégémonisme US et la déroute de tous les pays impérialistes exige « que le bâton soit tordu dans l’autre sens » . C’est ce qui commence à se produire. Que la diplomatie française prenne ses désirs pour des réalités et ses pieds dans le tapis en est une petite illustration, dont le duo Rama Yade et Kouchner viennent de nous régaler. Un malheur n’arrivant jamais seul, Li Changchun poursuit depuis la fin mars sa visite dans quelques pays d’Afrique du Nord : Maroc, Algérie, Tunisie, Syrie et Mauritanie... Allo ! SOS Bob'Ménard ?
Edité le 06-04-2008 à 23:35:26 par Xuan
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18583 messages postés |
| Posté le 07-04-2008 à 00:38:19
| Ainsi que je l'avais annoncé, j'ai créé dans la partie théorie un chapitre sur la question de l'impérialisme, du Tiers Monde et de la Chine. Un sujet reprend les échanges que nous venons d'avoir ici. https://humaniterouge.alloforum.com/sujet-19525-2648-1.html Bien que l'appréciation de la nature de la Chine conditionne le soutien ou l'indifférence face aux attaques de l'impérialisme, le post sur les émeutes au Tibet ne peut pas épuiser la question. Par ailleurs Koba a écrit également un long texte sur ce sujet . Des réponses y ont déjà été apportées, il faudra y revenir de manière plus approfondie également. Il sera utile de commenter les positions respectives des partis révisionniste et trotskystes. L'unité des marxistes-léninistes ne peut pas esquiver une position commune sur l'attitude à adopter envers les luttes des peuples et des nations opprimées. En particulier, et sans pour autant donner aucune leçon au peuple chinois, l'appréciation de la nature de la Chine doit être débattue, en particulier sur la question "la Chine est-elle impérialiste ?".
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18583 messages postés |
| Posté le 09-04-2008 à 00:14:20
| Une valse hésitation significative Contrairement aux journalistes sûrs d'eux-mêmes et de leurs convictions , beaucoup d'ouvriers ont été choqués par le sabotage du parcours olympique. Manifestants hystériques insultant les sportifs, députés drapés dans leurs "droits de l'Homme", Mairie de Paris affublée d'un slogan hostile, le spectacle lamentable offert par Paris au passage de la flamme olympique reflète parfaitement l’état de la bourgeoisie française. Beaucoup de sportifs se sont sentis pris en otage par le lobby pro Dalaï. "Nous sommes extrêmement désespérés" , a déclaré Kevan Gosper, vice-président de la commission de coordination des Jeux au CIO, soulignant que la flamme était prise à partie par ceux qui cherchent à exprimer leur opposition à la Chine. "Ils expriment juste leur haine quel que soit le sujet à l'ordre du jour, et la haine contre le pays hôte retombe sur notre torche" , a-t-il dit. Bob’ Ménard, qui avait prétendu ne pas s’en prendre aux sportifs, confirme en déclarant que le sabotage ainsi organisé constituait "un échec pour le mouvement olympique" . Mais cela traduit aussi la position inconfortable et la valse hésitation de l’impérialisme français. D’une part il souhaiterait continuer à régner sur son empire et donner des leçons de démocratie au monde, parce qu’il n’a pas perdu ses habitudes et sa morgue de colon. Mais il n’est plus en mesure de le faire et son « royaume » est une peau de chagrin. Il ressemble à ces nobles ruinés qui essaient d’épater la galerie avec des boutons de manchette et un foulard en soie. Mais le col du pardessus est élimé et il mangent des anchois et des patates. Cette déconfiture n’échappe pas au regard des peuples. Chacun d’entre nous a pu se le faire confirmer à l’occasion par un camarade immigré. Sous le titre « Rama Yade, une gaffeuse professionnelle » le site d’ Aujourd’hui le Maroc ironise : Illustration de cette atmosphère de déliquescence , le dernier cafouillage sur le Tibet commis par la secrétaire d’Etat aux Droits de l’Homme lorsque, avec une assurance absolue et une morgue de novice, elle avait énuméré les conditions qui doivent être remplies par les Chinois avant que Nicolas Sarkozy n’accepte de participer à la cérémonie des JO à Pékin l’été prochain. »[…] Devant le tollé général d’une telle posture qui pousse vers la radicalité et l’impasse, Rama Yade s’est vite rétractée en niant avoir utilisé le mot «conditions». Le ministre des affaires étrangères Bernard Kouchner a été chargé de monter au créneau pour jouer les pompiers et les ajusteurs : «Il n’y a pas de condition à la position de la France… » Entre temps le lobby pro Dalaï souffle un vent d’hystérie anti chinoise sur Paris. Dès lundi Sarkozy reprend à son compte les exigences exprimées par Nancy Pelosi aux USA et en remet une couche : «C’est en fonction de la reprise de ce dialogue que je déterminerai les conditions de notre participation» à la cérémonie d’ouverture des JO, le 8 août à Pékin. Ajoutant – car on n’est pas à une ânerie près - que la France représentera l’Europe. On se doute que, la position de l’Europe n’étant pas encore définie, la « détermination » de Monsieur Sarkozy doit encore faire pisser de rire les chancelleries du monde entier. Du coup, les capitalistes se sont mis une olive dans le cul et font des litres d’huile (mais pourquoi pas si ça peut faire marcher le tourisme). La bourgeoisie sait pertinemment que le peuple chinois – y compris ceux expatriés – rejette unanimement la campagne colonialiste antichinoise en France. Le correspondant des Echos relève : « La confiance est ébranlée au plus haut niveau. C'est bien plus sérieux que ne le comprend l'Elysée » , souffle un expert effrayé par le retournement de l'opinion chinoise, traditionnellement bienveillante à l'égard de l'Hexagone. « Nous sommes dans une situation extrêmement tendue » , confirme André Chieng, le PDG de l'Asiatique Européenne de Commerce. http://www.lesechos.fr/info/france/4711821.htm Malmené par la Chine, l’impérialisme français se tourne vers la superpuissance US, laquelle ne manquera pas – en bon « démocrate » de lui donner le coup de pied de l’âne. Sale temps pour la bourgeoisie française.
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| Finimore | Grand classique (ou très bavard) | | 2653 messages postés |
| Posté le 09-04-2008 à 04:26:42
| Xuan a écrit :
La bourgeoisie sait pertinemment que le peuple chinois – y compris ceux expatriés – rejette unanimement la campagne colonialiste antichinoise en France. |
C'est vrai et même l'émission d'hier de C dans l'air (france 5) était beaucoup plus nuancé sur la Chine (reconnaissant que le peuple chinois avait aussi droit aux JO) et qu'il y avait bien une campagne de racisme antichinois. L'émission de la veille était aussi consacré aux JO. Par contre Canal (+ de propagande) fait hier le tour de force d'invité à 13h un responsable de RSF et d'invité Bob Ménard le soir aux grand journal.
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| Finimore | Grand classique (ou très bavard) | | 2653 messages postés |
| Posté le 09-04-2008 à 15:14:23
| LA MASCARADE SUR LE TIBET Combien de temps encore les médias vont continuer cette désinformation rituelle et périodique ? Qui connaît réellement l'histoire de cette « province chinoise » ? Les professionnels de la Chine, dont je pense faire partie, puisque mon premier voyage remonte à 1956, et reconnu comme tel par Alain Peyrefitte comme « ... précurseur des relations franco-chinoises » en avons assez de la démolition systématique actuelle envers la Chine. Ce n'est pas la jalousie envers le succès commercial, industriel et financier de ce pays, mais la recherche par tous moyens d'essayer de déstabiliser la Chine, et causer ainsi des troubles dont personne aujourd'hui n'est capable d'estimer les dégâts à l'échelle de la planète si cette agression devait continuer. Quel beau prétexte que les Jeux Olympiques de Pékin pour attirer l'attention sur les « horreurs commises sur le peuple tibétain » Le monde politique s'en émeut à tel point que l'on parle de boycotter les jeux, ou tout au moins la cérémonie d'ouverture. A la demande de mes amis sinologues, je me fais donc leur porte parole pour informer nos dirigeants sur la situation réelle du Tibet, puisque apparemment personne n'en parle faute d'y être allé et bien entendu d'en connaître la chronologie historique. Qui sait aujourd'hui qu'en l'an 1421, la plus haute autorité religieuse tibétaine a rencontré à Wuwei, dans la province du Gansu, le petit-fils de Gengis Khan, Kubilai Kahn ? Un accord a été signé et les tibétains et les mongols ont dirigé la Chine pendant plus d'un siècle. J'ai assisté sur place au superbe spectacle annuel commémorant l'évènement, avec photos à l'appui. Qui oserait prétendre que le Tibet n'est pas partie intégrante de la Chine ??? Sur le plan religieux, le Dalaï Lama régnait en maître absolu avec un système d'exploitation féodal basé sur la propriété des domaines seigneuriaux. Les propriétaires étaient des nobles, des fonctionnaires, les monastères et leurs représentants, soit 5% de la population, exploitant les 95% de la population en servage. Les moines étaient de grands propriétaires terriens. Parmi les plus grands monastères il fallait noter celui de Zhebang, ainsi que ceux de Sera et de Gangan, tous situés à Lhassa et possédant 321 manoirs, un millier d'hectares de terres cultivables, 26 pâturages, une centaine de milliers de bestiaux, et 40.000 serfs. Au début de la dynastie Qing, la décomposition des propriétaires terriens était de l'ordre de 30% aux nobles, 40% aux monastères et lamas de haut rang, 30% aux autorités régionales. Les fonctionnaires du gouvernement, possédaient terres, pâturages et manoirs. Une grande partie de ces biens servaient à entretenir le Dalaï Lama. Une petite partie des terres seulement était distribuée aux serfs qui les cultivaient et payaient ensuite des redevances aux fonctionnaires, devenus des aristocrates anoblis, ainsi qu'aux membres des familles du Dalaï Lama et des Baingen Lamas. Il y eut jusqu'à 400 familles nobles à cette époque. Qui sait aujourd'hui qu'en 1955 et 1956 une équipe de chercheurs anglo-américains avaient découvert dans le massif tibétain de l'Himalaya, un gisement d'uranium phénoménal ?? En 1959, lorsque ces « étrangers » ont voulu l'exploiter, MAO Zedong a immédiatement réagi en envoyant l'armée. Il est vrai que dès qu'une troupe reçoit des ordres précis, il y a des dommages collatéraux graves Oui il y a eu des monastères détruits, des moines abattus, et comme partout dans le monde, des abus répréhensibles sont commis lorsque la soldatesque arrive. Le Dalaï Lama s'enfuit dès l'arrivée des troupes, emmenant avec lui sa suite, les nobles seigneurs et autres riches fonctionnaires, emportant bien entendu avec eux les richesses accumulées. Il n'est pas de ma compétence de porter un jugement sur l'une ou l'autre des parties, mais simplement de constater des faits historiques indéniables. Cinquante ans ont passé, MAO Zedong est mort, deux Présidents chinois se sont succédés avec JIANG Zemin et HU Jintao. Les temps ont changé, le gouvernement chinois a réussi l'exploit de remettre la Chine en ordre de marche, grâce à l'ouverture de DENG Xiaoping, d'entrer à l'OMC, de figurer au rang des grandes nations. Tout n'est pas parfait car des inégalités persistent dans ce que l'on appelle la « Chine profonde », mais j'ai toujours appris que l'on ne devait pas tirer sur une ambulance et ce n'est pas rien de gérer une population de plus de 1.3 milliard de personnes dont 800 millions de paysans. Qui pousse les « exilés » tibétains régulièrement de par le monde à intervalles réguliers à manifester contre la Chine. ? Qui a intérêt ?? Je suis persuadé que ce ne sont pas le peu d'exilés tibétains éparpillés de par le monde, et qui sont pour moi des chinois à part entière, au même titre que les 55 autres minorités ethniques chinoises. Il y a des intérêts financiers extérieurs à la Chine et il existe quelques suppositions. Le rapport du taux de change entre le Yuan chinois et le dollar américain n'en serait-il pas une pour faire plier la Chine ? Je me souviens qu'il y a quelques années lors d'un dîner débat que j'avais organisé au Sénat en présence de Monsieur l'Ambassadeur de Chine, j'avais eu vent d'une manifestation du même type et grâce à l'intervention des CRS envoyés à temps par le Ministre de l'Intérieur de l'époque, Monsieur Nicolas Sarkozy, il n'y a pas eu d'incident grave. Simplement quelques personnes venues en taxi pour déployer des drapeaux tibétains rue de Vaugirard. Je trouve ignoble que les mêmes individus saisissent l'occasion des Jeux Olympiques pour lancer cette opération contre la Chine et faire ressurgir la haine. Je reviens personnellement de Chine. Il est prouvé maintenant que ce n'est ni la police ni l'armée qui ont attaqué à Lhassa mais bien au contraire des émeutiers professionnels qui ont agressé des civils chinois. Des témoins et des films le prouvent. Le plus grave reste le relais médiatique mondial. Ceci est lourd de conséquence. Pourquoi le Dalaï Lama qui est invité depuis des années à se rendre à Pékin, avec toutes les garanties de sécurité à l'encontre de sa personne ne répond pas à cette invitation ? Alors qu'il vient de déclarer qu'il était contre le boycott des J.O. Cet éminent chef religieux bouddhiste dont le but est la non violence, devrait montrer l'exemple en appelant de ses voeux le retour au calme et accepter une réunion avec Pékin, ou que ce soit dans le monde. Ce serait le meilleur moyen de régler le problème « entre chinois » Je rappelle qu'il existe 30 provinces chinoises, dont le Tibet. Personnellement, en ma qualité de Président du Cercle Franco-Chinois, je souhaite que la France se tienne à l'écart de cette navrante polémique et qui ne pourrait que nous être préjudiciable dans nos relations avec ce pays, et navrantes pour nos entreprises au moment ou nos parts de cet immense marché sont au plus bas. Jacques van Minden Président Cercle Franco-Chinois Fait à Paris, le 27 mars 2008 Source: le Quotidien du Peuple en ligne http://french.peopledaily.com.cn/Horizon/6388375.html
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18583 messages postés |
| Posté le 09-04-2008 à 22:13:53
| ci-dessous un article publié par l'agence Xinhua
Certains politiciens français doivent réfléchir sérieusement à leur attitude envers les Jeux Olympiques Le 7 avril, le parcours à Paris du relais de la torche des Jeux Olympiques de Beijing s'est heurté à des perturbations et à des sabotages de la part d'un petit nombre d' « indépendantistes tibétains » et compte tenu des difficultés rencontrées par la police parisienne pour contrôler la situation, la torche olympique a dû changer provisoirement de mode de transmission durant son parcours. Bien que grâce à l'accueil chaleureux du public français qui a permis au relai de la torche olympique de terminer son parcours, mais la torche a dû être éteinte pour être transportée dans un bus de la sécurité. Cet incident qui a eu lieu dans le pays natal de Pierre de Coubertin (1863 à 1937) qui est le père du mouvement international olympique est vraiment quelque chose de regrettable. Depuis le commencement du relais de la torche olympique, la flamme sacrée olympique a été toujours chaleureusement accueillie par les peuples des pays qu'elle traverse. En Grèce, en Chine, en Kazakhstan, en Turquie, en Russie et en Grande-Bretagne, les gouvernements locaux et les masses populaires locales ont tous accordé une grande importance au relais de la torche olympique. Ils ont non seulement tenu des cérémonies solennels d'accueil, en plus ils ont pris des mesures de protection minutieuses et sévères pour assurer la sécurité de la flamme olympique sacrée. Durant tout cela, bien qu' un petit nombre d' « indépendantistes tibétains » ont créé des troubles pour perturber le relais de la torche olympique, mais celui-ci a poursuivi sa route selon le programme prévu et aucun grave problème n'est survenu. Mais à Paris le torche olympique a subi des attaques anormales. Ce qui ne ressemble pas aux précédentes étapes, c'est que malgré l'accueil chaleureux réservé par le public français à la torche olympique, mais les personnalités officielles françaises lui ont réservé un accueil froid. Lors de tout son parcours, la mairie de Paris a envoyé un seul représentant pour l'accompagner et aucun membre important du gouvernement français n'était présent. L'attitude négligente des autorités françaises à l'égard de la flamme olympique sacrée et le contrôle inefficace de l'ordre et de la situation par la police française nous incitent à réfléchir sur le rapport possible entre les deux choses et éveillent de graves soupçons. Durant tout le parcours du relais, les protestations d'un petit nombre d' « indépendantistes tibétains » ne suscitent pas de graves inquiétudes et la Chine ne se soucie aucunement de ces protestations, car le Tibet était depuis toujours un territoire chinois et les faits démontrent que l'incident du 14 mars qui s'était dégénéré en graves actes de violence, de destruction, de pillage et d'incendie était fomenté, créé, préparé et organisé par un petit nombre d'« indépendantistes tibétains ». Durant tout le traitement et le règlement de cet incident, le gouvernement chinois a fait preuve de sens raisonnable, équitable et rationnel et toutes les mesures qu'il a prises est légales et conformes aux lois du pays et aucune d'entre-elles est condamnable. Les troubles créées par un petit nombre d' « indépendantistes tibétains » avec l'appui et le soutien des forces antichinoises ne peut aucunement gêner la transmission de la torche olympique et ils ne peuvent absolument pas empêcher les aspirations des peuples du monde à la paix et à l'amitié – les deux choses que représentent la flamme sacrée olympique. Au contraire, ce sont les démonstrations d'un petit nombre de politiciens français qui donnent à réfléchir, qui nous étonnent et qui sont ridicules. Le même jour du déroulement du relais, le maire de Paris a donné l'ordre d'accrocher au-dessus de la Mairie une grande banderole sur laquelle sont écrites les mots « Paris soutient les droits de l'homme du monde entier » et le sens de la phrase est clair et évident, elle veut dire que Paris soutient les droits de l'homme des « indépendantistes tibétains ». En cas où ces politiciens français désirent vraiment protéger les droits de l'homme, alors nous saluerons naturellement leur geste. Mais ce que nous désirons savoir c'est si ces politiciens français ont vu les cadavres calcinés des personnes innocentes brûlées et tuées par les « indépendantistes » lors de l'incident du 14 mars ? Les droits de l'homme des « indépendantistes tibétains » sont soutenus et protéger par un petit nombre de politiciens français, alors qui respectera les droits à la vie des personnes innocentes tuées et brûlées vives par les « indépendantistes » ? On se demande également c'était à partir de 1954 ou à partir de 1962 que ces politiciens français commencèrent à soutenir et à protéger les droits de l'homme, car tout le monde sait que les intentions et les tentatives de la France de maintenir la violence à l'appui de leur domination colonialiste en Asie et en Afrique ont duré très longtemps et beaucoup plus longtemps que les autres. Le peuple chinois a toujours attaché beaucoup de prix à l'amitié sino-française et les relations économiques et commerciales et les échanges culturels entre les deux pays ont été très serrés. Des hommes politiques français éminents, dont Charles de Gaulle, Giscard d'Estaing et Jacques Chirac sont très connus en Chine et les gens du peuple en Chine éprouvent une grande sympathie pour les Français. Mais alors pourquoi durant le présent relais de la torche olympique un petit nombre de politiciens français n'attachent aucun prix à l'amitié avec le peuple chinois ? En lançant la seule phrase « soutien aux droits de l'homme » et il semble à certains politiciens français qu'ils sont parvenus au sommet de la moralité, mais ont-ils bien ouvert les pages de l'histoire ? La France est-elle qualifiée pour parler des droits de l'homme avec la Chine ? En Chine à Beijing (Pékin), les ruines de Yuanmingyuan (Jardin de la Splendeur rayonnante, qui était le plus beaux et le plus luxueux des palais-jardin impériaux de la Chine et qui a été brûlé et détruit en 1860 par les forces anglo-françaises, est toujours devant nos yeux et il montre au monde entier les atrocités et les actes destructeurs monstrueux et abominables commis par des Français et des Anglais. Aujourd'hui, si la France désire parler des droits de l'homme avec la Chine, elle doit auparavant présenter ses excuses pour la destruction de ce jardin magnifique et restituer à la Chine la grande quantité des objets historiques précieux et rares pris, enlevés et volés de la Chine. Le Président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) Henri Sérandour a déclaré : « La flamme olympique sacrée a lancé au monde entier le signal de la paix, l'empêcher de passer est le manque de respect à l'égard de la liberté fondamentale des sportifs qui transmettent la torche. ». Certains politiciens français doivent bien réfléchir à cette phrase et se livrer à l'introspection en analysant leurs états d'âme, leurs sentiments ainsi que leur conscience individuelle. par Dou Hanzhang Mise à jour 08.04.2008 16h58 ________________________________________________________________ à lire également la déclaration de Jean Luc Mélanchon " JE NE SUIS PAS D’ACCORD AVEC LE BOYCOTT DES JEUX DE PEKIN ET LA PROPAGANDE ANTI CHINOISE " sur le site suisse "les communistes", qui commente ainsi : "Il est tellement rare de lire quelque chose de sensé de la part d’un socialiste que nous ne résistons pas au plaisir de faire paraître ce petit texte. Il s’agit d’une intervention de Jean-Luc Mélanchon, Député socialiste français. Position courageuse, à diffuser largement..." http://www.lescommunistes.org/spip.php?breve735 On peut trouver également cette déclaration sur Bellaciao http://bellaciao.org/fr/
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18583 messages postés |
| Posté le 10-04-2008 à 23:59:56
| Ci-dessous un commentaire d'Abdellah Ouahhabi extrait du site "Liberté d'expression" http://libertedexpression.fr/index.php/libertedexpression_templ/_30_article/les_deux_confirmations/ On trouvera cet article également sur Bellaciao : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article64486#forum234053
L’arrière-plan de la mascarade de la flamme olympique à Paris Les deux confirmations Tous les commentateurs sont d’accord pour dire que le sabordage planifié de la marche de la flamme olympique à travers Paris fut un évènement majeur de politique internationale. Certains ont déclaré que c’était le pendant logique de la décision du CIO d’avoir accordé l’organisation des jeux Olympiques de 2008 à Pékin. Ils veulent dire que ce fut une erreur et que c’était là la vengeance des déçus. D’autres commentateurs ont déclaré que cette agitation violente a donné une très mauvaise image de la France et que cela a porté un coup décisif à l’idéal sportif olympique considéré comme une trêve universelle. Quel fut le rôle du gouvernement français ? Quelle évolution de la politique internationale cet évènement décrit-il ? Hier, alors que des sportifs portaient la flamme olympique, des partisans du Dalaï Lama et de la sécession du Tibet leur ont jeté des pierres, les ont bousculé, leur ont craché dessus, les ont injuriés, les ont imbibés de produits d’extincteur, ont fait le coup de poing contre les protecteurs de la torche des JO. Ils n’ont pas été inquiétés outre mesure par la police. Les manifestants réclamaient la sécession du Tibet de la Chine et aussi la fin du régime chinois, dirigé par le Parti Communiste Chinois. Premièrement Mais, aujourd’hui la ministre Michèle Alliot-Marie a déclaré qu’elle n’avait pas autorisé la police a à arracher les drapeaux illégaux des sécessionnistes tibétains et comme on a vu cela à la télévision, elle a répondu qu’elle demandait une enquête administrative contre les policiers qui l’ont fait. Quelques précisions : La France est membre de l’ONU. A ce titre, elle doit reconnaître tous les Etats qui en sont membres, respecter leur intégrité territoriale et administrative. Or depuis toujours, le Tibet fait partie de la Chine et surtout depuis la création de l’ONU. Donc le drapeau sécessionniste du Tibet est un drapeau illégal au regard de la légalité internationale. Cela veut dire que Madame Michèle Alliot Marie montre par ses déclarations qu’elle s’oppose à l’intégrité territoriale de la République Populaire de Chine et que ce faisant, elle se positionne elle-même, ministre d’Etat de la République française contre la légalité internationale. Remarque : on a vu aujourd’hui, mardi que les CRS on chargé une manifestation pacifique de lycéens qui réclamaient plus de professeurs : un CRS a jeté un étudiant à terre et l’a bastonné bien fort. Madame Alliot-Marie, n’a pas lancé d’enquête administrative pour ces coups et blessures contre un manifestant pacifique. Deuxièmement Autre information de la journée. Monsieur Sarkozy, a déclaré publiquement qu’il n’ira à la cérémonie de l’ouverture des JO de Pékin que si le gouvernement légal de la Chine accepte de discuter avec le gouvernement illégal et en exil, installé par les USA à Dharmsala en Inde en 1959 pour s’opposer à la Révolution Chinoise de 1948. Ce faisant, Monsieur Sarkozy se place lui aussi en opposition à la légalité internationale et il apporte son appui au sécessionnisme du Dalaï Lama, chef d’un gouvernement fantoche en exil, financé par des puissances malintentionnées envers la République Populaire de Chine depuis sa création. Avant cette déclaration, à la veille de la traversée de Paris par la flamme olympique, Monsieur Sarkozy avait laissé circuler des rumeurs diverses, alimentées par ses ministres sur son attitude envers la question du Tibet. Toutes ces rumeurs laissaient entendre que le Président de la République soutenait ces protestations contre l’unité territoriale de la Chine et contre son régime politique légal. Rappelons pour finir que le gouvernement français subventionne l’association « Reporters sans Frontières » qui s’est placée à la tête des provocations et des diffamations contre la République Populaire de Chine, en Chine même, en Grèce, à Londres, à Paris. Pour le moment, les autorités chinoises ont accusé le coup de manière très diplomatique (voir ci-dessous la déclaration du ministère chinois des affaires étrangères) . Ce n’est que dans quelques mois que nous saurons quelle aura été leur réponse définitive. Première conclusion Ces deux séries de faits confirment a posteriori que le gouvernement français est directement responsable de la transformation de la manifestation olympique normalement pacifique et festive en une manifestation violente contre l’intégrité territoriale et contre le régime politique légal d’un Etat membre de l’ONU et du Conseil de sécurité. Deuxième conclusion Aujourd’hui, mardi 8 avril 2008 a eu lieu une séance de l’Assemblée Nationale française consacrée à l’examen d’une motion de censure déposée par le parti socialiste contre la décision de Sarkozy d’envoyer, sans consulter la représentation nationale, un nouveau contingent militaire de 700 hommes en Afghanistan pour soutenir les troupes US dans la zone des combats. En Irak, deux informations importantes. Le général en chef US demande de stopper le désengagement militaire. Et on sait depuis hier, par le journal britannique The Gardian, qu’un accord est en cours de négociation entre les USA et le gouvernement fantoche de l’Irak selon lequel les troupes américaines pourront stationner dans ce pays pendant cent ans ou plus ; elles pourront y arrêter et selon la loi US torturer sans rendre de compte aux autorités du pays ; elles pourront intervenir contre tout pays voisin accusé de menacer l’indépendance (sous tutelle US) de l’Irak. Pour mémoire rappelons que la France a colonisé l’Algérie pendant 132 ans. Il s’agit bel et bien du début de la colonisation militaire de l’Irak sous couvert d’un gouvernement marionnette arrivé dans des avions US et résidant dans « une zone verte », protégée par les troupes US. Dans ce contexte international, le Président de la République Française a déclaré le retour de la France dans le commandement intégré de l’OTAN. Ce sont des informations qui expliquent et illustrent la provocation et la diffamation de la République Populaire de Chine, dirigée par le Parti Communiste Chinois. Ils expliquent le sens de la mobilisation de l’opinion par des salariés de l’agitation (selon son président, RSF a utilisé une vingtaine de cadres salariés pour monter l’opération de Paris) contre l’intégrité territoriale de ce pays et contre son régime légal. Oui, dix ans après la chute de l’URSS, nous sommes revenus au temps du colonialisme et de la guerre ouverte contre tout îlot de résistance au capitalisme et à l’impérialisme. Le renforcement effréné et l’agressivité de l’armée US, l’extension de l’OTAN montrent aussi que l’on revient vers une nouvelle forme de guerre froide. Mais la résistance s’organise… le marxisme n’est pas mort. L’Histoire n’a pas dit son dernier mot. A N N E X E S Communiqué de Presse du Ministère de l’INtérieur en date du 7 avril 2008 à 21:06 Passage de la flamme olympique à Paris le 07 avril 2008 Dix-huit interpellations sont intervenues aujourd’hui dans le cadre du passage de la flamme olympique à Paris, essentiellement pour outrage et rebellions. La flamme olympique était sous la responsabilité des autorités chinoises, avec l’appui technique des services de police français, qui devaient veiller au bon déroulement de son cheminement dans Paris. Le parcours de la flamme olympique a été choisi par les responsables du comité olympique chinois, en lien avec les services de la préfecture de police. Ce sont ces autorités chinoises qui ont décidé sur plusieurs tronçons du parcours d’abriter au sein d’un bus la flamme portée par les athlètes. Les services de police avaient pour mission de veiller au juste et difficile équilibre entre la sécurisation de cet évènement, et le respect de la liberté de manifester et de s’exprimer, et ce conformément à notre tradition des droits de l’Homme. Il leur fallait aussi garantir la sécurité des manifestants, dont certains se mettaient d’eux-mêmes en danger. = = = • = = = Réponse du porte-parole du ministère des affaires étrangères à une question liée au passage de la flamme olympique à Paris (08-04-2008) Comment voyez-vous le relais de la flamme olympique à Paris du 7 avril ? Les Jeux olympiques de Beijing sont un grand rendez-vous sportif mondial. La flamme olympique appartient aux peuples de tous les pays. La flamme olympique de Beijing a accompli son parcours à Paris le 7 avril. L’ensemble du peuple français est favorable pour que la flamme soit accueillie dans toute sa dignité en France, pays natal des Jeux olympiques modernes. Les organisateurs du relais de la flamme et les services compétents du gouvernement français ont déployé de grands efforts pour assurer la sécurité de la flamme. Nous y sommes sensibles. Nous condamnons vivement les sécessionnistes tibétains et les groupes hostiles à la Chine, qui, au mépris de l’esprit olympique, des lois françaises et du sentiment amical du peuple français à l’égard de la Chine, ont perturbé le relais de la flamme olympique à Paris. A l’encontre de l’esprit olympique, les auteurs de ces actes ont profané le sentiment des peuples attachés au mouvement olympique. Mais nous sommes convaincus que les valeurs véhiculées par la flamme olympique, à savoir la paix, l’amitié et le progrès, continueront à prévaloir dans le monde. De : Abdellah Ouahhabi mercredi 9 avril 2008
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| Finimore | Grand classique (ou très bavard) | | 2653 messages postés |
| Posté le 11-04-2008 à 13:01:58
| Lu sur http://fr.sports.yahoo.com/09042008/29/le-gouvernement-venezuelien-accuse-washington-de-mener-une-campagne-visant.html Le gouvernement vénézuélien accuse Washington de mener une campagne visant à discréditer l'organisation des JO en Chine mer 09 avr, 03h57 CARACAS (AP) - Le gouvernement vénénézuélien a accusé mardi les Etats-Unis de mener une campagne visant à discréditer les autorités chinoises à quatre mois des Jeux olympiques de Pékin. Selon Caracas, les Etats-Unis livrent actuellement "une guerre psychologique" pour saboter l'organisation des prochaines olympiades dont le coup d'envoi sera donné en Chine le 8 août prochain. Dans un communiqué publié sur le site internet du ministère des Affaires étrangères, le gouvernement vénézuélien dénonce "une campagne" dirigée par Washington pour destabiliser Pékin. Quelques semaines plus tôt, le président Hugo Chavez avait lancé des accusations similaires à l'encontre des Etats-Unis. Pour l'homme fort de Caracas, les autorités américaines encourageraient les violences dans la province du Tibet. AP
-------------------- Ni révisionnisme, Ni gauchisme UNE SEULE VOIE:celle du MARXISME-LENINISME (François MARTY) Pratiquer le marxisme, non le révisionnisme; travailler à l'unité, non à la scission; faire preuve de franchise de droiture ne tramer ni intrigues ni complots (MAO) |
| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18583 messages postés |
| Posté le 11-04-2008 à 22:26:30
| La presse canadienne en ligne titre : http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/lemonde/archives/2008/04/20080411-154443.html Le relais de la flamme olympique a eu lieu sans débordements à Buenos Aires, en Argentine. À peine une cinquantaine de manifestants pro-Tibet attendaient le passage de la flamme dans le centre de Buenos Aires, au pied de l'obélisque, symbole de la ville. Plusieurs adeptes du mouvement Falungong ont aussi dénoncé les violations des droits de l'Homme en Chine et la répression contre ce mouvement interdit, d'inspiration bouddhiste. Des centaines de partisans de la Chine ont aussi tenté d'effacer la mauvaise publicité faite au pays hôte des prochains Jeux olympiques. L'Argentine était la seule étape du parcours en Amérique du Sud. Plus de 2700 membres des forces de l'ordre ont été mobilisés pour maintenir la torche hors de portée des manifestants. La flamme olympique se dirige maintenant vers la Tanzanie.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18583 messages postés |
| Posté le 12-04-2008 à 23:17:55
| Un autre exemple sur l'attitude du Tiers Monde envers les JO, cet édito du site congolais groupe l'avenir : http://www.groupelavenir.net/spip.php?article17408 Controverse autour de la flamme olympique lundi 7 avril 2008, par O.P.B.K Le 8 août 2008 aura lieu à Pékin, capitale de la Chine la cérémonie officielle de l’inauguration des Jeux Olympiques, la plus grande compétition sportive qui rassemble des milliers de sportifs toutes disciplines confondues. Ces derniers vont devoir compétir au nom de l’olympisme qui rapproche les peuples. Mais voilà que depuis le mois de juillet 2001, lorsque la Chine fut désignée organisatrice des prochains Jeux Olympiques, des voix s’étaient élevées – et non des moindres- pour boycotter ces Jeux Olympiques au motif que le pays organisateur foule aux pieds les droits de l’homme. A l’approche de cette échéance (dans 4 mois et 1 jour), ces voix crient de plus en plus fort en faveur du boycott de ces Jeux. Et déjà, toute une controverse (politicienne) entoure la flamme olympique qui arrive ce lundi en France. Ainsi, quelques hommes d’Etat veulent prendre en otage les sportifs pour des raisons fallacieuses. Ils reprochent à la Chine de ne pas respecter des droits de l’homme de ses citoyens et de réprimer les Tibétains qui réclament haut et fort leur autodétermination. Pourquoi veulent-ils sacrifier les sportifs à l’autel des revendications politiques pendant que dans leurs propres pays se commettent plus ou moins les mêmes crimes qu’ils reprochent à la Chine. La prison de Guantanamo où l’on enferme des « terroristes » sans jugement pendant des années est une expression négativiste des droits de l’homme. La guerre d’Irak qui a été déclenchée unilatéralement (à deux reprises) par les Usa sans le moindre consentement du Conseil de Sécurité pour laquelle plus des trois quarts d’Américains sont contre. Entre-temps, les exécutions sommaires en Irak (dont celle de Sadam Hussein) se sont commises. Que dire de l’Israël qui bombarde continuellement la Palestine soit-disant pour se protéger des velléités terroristes des Palestiniens ! Et en France, où les « sans papier » africains surtout sont terrorisés (un terrorisme d’Etat), chassés comme des chiens galeux et reconduits à la frontière dans des conditions infra-humaines. Tout cet échantillon d’exemples qui sont légion dans le monde ne sont pas du tout condamné avec la même ampleur que la Chine. Non, la politique et le sport ne doivent pas être mêlés sous la même enseigne. Un principe cher à la Fédération internationale de football Association (Fifa) qui n’a jamais toléré les interférences politiques dans le sport. Qu’on laisse les sportifs de la planète se préparer à cette compétition dans la quiétude et la concentration. Ce sont les sportifs qui construiront le monde de demain, un monde sans guerre. Car, c’est par eux que sont véhiculés les idéaux de paix, de tranquillité, de concorde et de coopération, de collaboration entre les peuples. Toute cette campagne de boycott des Jeux Olympiques de Pékin et des remous autour de la flamme olympique sont de la pure distraction. Ils ressemblent aux aboiements du chien pendant que la caravane continue à passer superbement. Ladite campagne est vouée à un échec certain. Denis Lubindi
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| Finimore | Grand classique (ou très bavard) | | 2653 messages postés |
| Posté le 13-04-2008 à 07:23:21
| Oui il y a eu et il y a une énorme pression qui est faites sur les sportifs (qui furent insultés, traités de nazis etc... lors du déchainement réactionnaire au passage de la flamme à Paris.). Les sportifs sont sommés notamment par le tribunal de l'inquisition médiatique de condamner la Chine et "l'occupation chinoise du Tibet". Imaginons un instant, qu'un sportif prenne une autre position et dénonce comme le fait Mélenchon la campagne antichinoise, refuse de soutenir la théocratie etc... et bien on peut être sûre et certain que ce sportif serait immédiatement critiqué et dénoncé par l'inquisition médiatique. De ce point de vue il est intêressant de voir les 2 vidéos de Mélenchon et l'attitude notamment de J-P Elkabach Chez Elkabach à Europe 1 http://www.dailymotion.com/video/x50i9r_melenchon-chine-tibet-jo_news Sur Parlons net (avec Abiker, Schneiderman etc...) http://www.dailymotion.com/video/x4yjzk_parlonsnet-n7-jl-melenchon-tibet_news
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18583 messages postés |
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