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 le prolétariat

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Finimore
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Finimore
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   Posté le 20-12-2006 à 05:11:34   Voir le profil de Finimore (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Finimore   

KGB Shpion a écrit :

(j'attends les accusations de finimore...)


Hé bien tu vas attendre longtemps, car tel n'est pas mon propos.

Pour le reste, lis mes posts et tu verras que je suis loin de la carricature que tu as faites de mes propos.


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Ni révisionnisme, Ni gauchisme UNE SEULE VOIE:celle du MARXISME-LENINISME (François MARTY) Pratiquer le marxisme, non le révisionnisme; travailler à l'unité, non à la scission; faire preuve de franchise de droiture ne tramer ni intrigues ni complots (MAO)
Iskra
Pionnier
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   Posté le 19-02-2007 à 07:08:26   Voir le profil de Iskra (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Iskra   

Je n ai pas eu le temps de lire toutes les réponses mais je voudrais savoir: exsite t il une catégorie entre la bourgeoisie et le prolétariat ?
Xuan
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   Posté le 19-02-2007 à 21:53:42   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Toute la rubrique "enquêtes et analyses" porte un peu sur ce sujet ou plus exactement sur la question : qui sont les alliés de la classe ouvrière ?

Mon point de vue est qu'il existe plusieurs catégories sociales entre la bourgeoisie et la classe ouvrière.
Mais il n'y a que deux classes fondamentalement antagoniques , et les catégories intermédiaires penchent tantôt d'un côté tantôt de l'autre.

Et elles penchent aussi à des degrés divers en fonction de l'oppression qu'elles subissent (ou qu'elles font subir), et en fonction du rapport des forces entre la bourgeoisie et la classe ouvrière :
Lorsque la classe ouvrière est debout, avec un parti révolutionnaire à sa tête, les employés, la petite-bourgeoisie et les intellectuels la rejoignent et la soutiennent.
Au contraire, si son parti la trahit et qu'elle est à genoux, ses alliés s'en écartent et se rapprochent de la bourgeoisie.


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contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit
KGB Shpion
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   Posté le 10-06-2007 à 18:34:09   Voir le profil de KGB Shpion (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à KGB Shpion   

C'est très drôle de se relire parfois.

Je me posais plusieurs questions :
- les métiers idéologiques (artiste, policier, armée, ecclesiastique, parlementaire, etc.) sont-ils à considérer comme faisait parti de la bourgeoisie ou seulement en tant qu'alliés de celle-ci ?

- un propriétaire foncier est-il un bourgeois ou un "koulak" ?

- qu'est-ce qu'exactement le sous-prolétariat ?

- le communisme est-il la société sans classes ou la société sans classes antagonistes ?


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KGB Shpion
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   Posté le 24-06-2007 à 11:06:31   Voir le profil de KGB Shpion (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à KGB Shpion   

Je réitère ma question.


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Xuan
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   Posté le 25-06-2007 à 21:47:08   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Laquelle ?

Commençons par le début : tu parles de métiers idéologiques .
Il faut différencier la police et l’armée d’une part , et les professions
qui interviennent dans la sphère idéologique de l’autre .
Ou bien tu n’as jamais ramassé un coup de bidule idéologique, mais tu peux deviner.

Pour ce qui est de l’appartenance de classe, ils n’ont pas nécessairement des conditions de vie de bourgeois et ne sont pas non plus dans la situation de capitalistes.
Ce ne sont pas des bourgeois stricto sensu mais ils appartiennent au camp de la bourgeoisie.

Dans des circonstances précises certains peuvent fausser compagnie à leur camp, parce que leurs conditions matérielle d’existence les a écartés de la classe dominante, et surtout si le prolétariat et son parti deviennent un force révolutionnaire capable de les entraîner ou de les neutraliser.
Il est déjà arrivé que des artistes ou des curés aident ou manifestent de la sympathie envers les marxistes-léninistes.

Plus loin dans l'histoire, le clergé qui soutenait traditionnellement le féodalisme s'est scindé en haut clergé et bas clergé, ce dernier se rangeant dans le camp de la révolution bourgeoisie.
Ce n'est qu'un exemple et nous ne sommes pas dans cette situation. Simplement Il ne faut pas avoir des idées toutes faites mais partir de la réalité et des intérêts matériels.
Mais imaginer que les gendarmes vont manifester avec la classe ouvrière parce qu'ils n'ont pas touché leur gilet pare-balles, c'est certainement aller un peu loin !

Message édité le 25-06-2007 à 23:13:14 par Xuan


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contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit
Xuan
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   Posté le 25-06-2007 à 23:38:41   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Par opposition au terme « immobilier », le terme « foncier » désigne tout ce qui se rapporte aux terrains constructibles ou non dans les domaines de la propriété, de l'exploitation ou encore de l'imposition.
Par conséquent le terme de propriétaire foncier s’applique également à des salariés appartenant aux catégories intermédiaires, qui ont acheté une maison dans un lotissement. Ce ne sont ni des bourgeois ni des Koulaks évidemment.

Un koulak désignait dans la Russie tsariste, un paysan qui possédait de grandes fermes sur lesquelles il faisait travailler des ouvriers agricoles loués.
Un propriétaire foncier possédant une grande exploitation agricole peut donc se trouver dans la même situation et appartenir à la bourgeoisie. Mais il faut se garder de calquer une situation sur l’autre sans tenir compte de la concentration réalisée dans l’agriculture de notre pays et de la diversité des situations.
Encore une fois, il faut enquêter sur place, interroger des ouvriers agricoles.

Certains paysans ne possèdent pas nécessairement de grandes propriétés mais doivent embaucher des saisonniers pour les récoltes par exemple.
Et on peut aussi bien rencontrer un ouvrier propriétaire d’une maison dont il loue certaines pièces à un artisan…ça répond à ta question ?
Je plaisante, l’arbre ne doit pas cacher la forêt.


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KGB Shpion
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   Posté le 25-06-2007 à 23:46:28   Voir le profil de KGB Shpion (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à KGB Shpion   

Merci pour ces deux éclaircissements.


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Xuan
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   Posté le 26-06-2007 à 00:41:33   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Quant au sous-prolétariat, il désigne la partie du prolétariat la plus démunie et la plus exploitée.
Wikipedia le définit comme « une population située socialement sous le prolétariat, du point de vue des conditions de travail et de vie, formée d'éléments déclassés misérables, non organisés du prolétariat urbain.
Appelée en allemand « Lumpenproletariat » (prolétariat en haillons, de « Lumpen » = loque, chiffon, haillon et « Proletariat »), cette population a été considérée par de nombreux marxistes comme sans conscience politique. Les théoriciens de la révolution recommandaient de s'en méfier, car cette classe était susceptible de servir de force d'appoint à la bourgeoisie.
Ce fut, durant l'époque industrielle, dans certains pays occidentaux, une des appellations des populations vivant dans la misère.
Selon certains le Lumpenproletariat d'aujourd'hui serait très faible numériquement, et se limiterait quasi-exclusivement aux « Sans domicile fixe ». D'autres analystes utilisent le terme Lumpenproletariat (depuis la publication d'une tribune dans le journal Le Monde, le 1er avril 2005) pour désigner les jeunes casseurs exclus de la société de consommation à laquelle ils aspirent et se livrant à des violences urbaines ou à du vandalisme et à des agressions lors de manifestations politiques de gauche et qui renforcent selon cette même analyse les cercles vicieux d'exclusion, les discours sécuritaires de la droite et de l'extrême-droite ou contribuent ainsi à discréditer les mouvements sociaux et les revendications sociales. »


De fait, historiquement le fascisme a recruté ses premières troupes dans le sous-prolétariat.
D’autre part, on ne peut pas limiter le sous-prolétariat aux sans domiciles fixes, et cette classe s’est réellement développée depuis les années 70 notamment avec l’augmentation du chômage et l’arrivée sur le marché du travail de la seconde génération des immigrés.
Enfin, le sous-prolétaire est souvent synonyme de sans-papiers.

Plus récemment, tu peux trouver des ouvrages sur le sujet comme « quartier nord » de François Ruffin (de la bande à Daniel Mermet) sur les enfants des harkis à Amiens, ou bien « Les nouvelles figures du sous-prolétariat » de P. Bruneteaux et Corinne Lazarini :
"A l'heure de la " mondialisation " et des bavardages libéraux sur la nécessaire " pensée unique ", la sous-prolétarisation de larges couches de la population française est pourtant largement passée sous silence. Chacun sait que nous vivons dans une société capitaliste, sans cesse plus " flexible " et " compétitive " où les " lois du marché " s'accompagnent d'une pression généralisée sur les salariés, de licenciements réguliers célébrés en bourse et d'expulsions des " familles endettées ". Que deviennent ceux que l'on appelle communément et faussement les " exclus ", " les SDF ", les " mal-logés ", " les toxicomanes ", " les jeunes de banlieue " ? Que cache cette multiplicité aberrante et semble-t-il inépuisable des catégorisations administratives et journalistiques ? Si l'ordre capitaliste produit aussi des sous-prolétaires, l'Etat social, quant à lui, gère ces derniers à la marge en bricolant une fausse insertion tout en déployant une gamme sophistiquée de mises en dépendances. Il crée " l'assistanat " et les " violences " qu'il dénonce. Si le sous-prolétariat des sociétés occidentales ne meurt plus de faim, il n'en reste pas moins assujetti à des conditions de survie infra-humaines partagées tant par les jeunes des cités que par les personnes à la rue. Ce sont ces deux figures du sous-prolétariat actuel qui sont étudiées dans cet ouvrage avec le souci de mettre en relief, à partir de monographies issues de travaux de terrain, les violences communes auxquelles ces personnes sont confrontées mais aussi les ripostes tactiques qui les unissent dans leur opposition au monde des travailleurs sociaux, des élus ou des agents répressifs."

Bruneteaux déclarait également en 2003 dans une conférence à Villiers-le Bel : « Qu'est-ce qu'un sous-prolétaire ? Le sous-prolétaire n'a pas la sécurité psychique minimale des milieux populaires détenteurs de savoir-faire professionnels et d'une culture sociale qui structure la vie quotidienne. Il n'a pas non plus une représentation politique claire d'un groupe constitué, parce que le mode de survie incline plutôt à la débrouille et à l'immédiateté. Le sous-prolétaire est exposé, sans filets protecteurs, à la violence des rapports sociaux: expulsions pour impayés, contrôles d'identité tatillons, sanctions scolaires précoces qui induisent une spirale de revanches détournées (que le sens commun appelle les "incivilités"), absence de vacances, d'espaces propres. Aussi, son comportement oscille t-il entre des attitudes de fuite, de soumission et parfois d'agressions désordonnées du système.
Une minorité des jeunes issus du sous-prolétariat urbain tire profit de l'école méritocratique et obtient sa revanche sociale.
Ces jeunes accèdent rarement à des formations supérieures, mais ils s'insèrent grâce à l'artisanat, aux postes d'ouvriers qualifiés, et à des postes de… travailleurs sociaux et de soignants, comme si la revanche sociale, pour n'être pas une trahison du milieu d'origine, se devait d'être un travail "réparateur".
A l'autre extrémité du paysage social du sous-prolétariat, une autre minorité de jeunes prendra sa revanche sociale en intégrant le milieu du grand banditisme.
Mais ce tableau ne doit nullement occulter le fait que la grande majorité des jeunes issus du sous-prolétariat urbain vit dans la précarité, dans un système de débrouillardise qui combinent petits bouleaux, travail au noir, travail saisonnier dans le profil légal; et, dans la zone du prélèvement direct (ou "délinquance"), on retrouve l'économie des drogues douces, les rackets, les vols de petits biens matériels. »


On parle beaucoup moins du sous-prolétariat agricole : journaliers, métayers et petits exploitants de parcelles souvent infimes. Il existe aussi.


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contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit
Jo Limaille
Jeune Communiste
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   Posté le 22-06-2017 à 18:52:26   Voir le profil de Jo Limaille (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Jo Limaille   

Salut Camarade Xuan.
Karl Marx. Le Capital Livre 1.
VII° section : Accumulation du capital
Chapitre XXV : Loi générale de l’accumulation capitaliste
IV. - Formes d’existence de la surpopulation relative. Loi générale de l’accumulation capitaliste.

En dehors des grands changements périodiques qui, dès que le cycle industriel passe d'une de ses phases à l'autre, surviennent dans l'aspect général de la surpopulation relative, celle-ci présente toujours des nuances variées à l'infini. Pourtant on y distingue bientôt quelques grandes catégories, quelques différences de forme fortement prononcées - la forme flottante, latente et stagnante .

Les centres de l'industrie moderne, - ateliers automatiques, manufactures, usines, mines, etc., - ne cessent d'attirer et de repousser alternativement des travailleurs, mais en général l'attraction l'emporte à la longue sur la répulsion, de sorte que le nombre des ouvriers exploités y va en augmentant, bien qu'il y diminue proportionnellement à l'échelle de la production. Là la surpopulation existe à l'état flottant .

Dès que le régime capitaliste s'est emparé de l'agriculture, la demande de travail y diminue absolument à mesure que le capital s'y accumule. La répulsion de la force ouvrière n'est pas dans l'agriculture, comme en d'autres industries, compensée par une attraction supérieure. Une partie de la population des campagnes se trouve donc toujours sur le point de se convertir en population urbaine ou manufacturière, et dans l'attente de circonstances favorables à cette conversion.

Pour que les districts ruraux deviennent pour les villes une telle source d'immigration, il faut que dans les campagnes elles-mêmes il y ait une surpopulation latente , dont on n'aperçoit toute l'étendue qu'aux moments exceptionnels où ses canaux de décharge s'ouvrent tout grands.

La troisième catégorie de la surpopulation relative, la stagnante, appartient bien à l'armée industrielle active, mais en même temps l'irrégularité extrême de ses occupations en fait un réservoir inépuisable de forces disponibles. Accoutumée à la misère chronique, à des conditions d'existence tout à fait précaires et honteusement inférieures au niveau normal de la classe ouvrière, elle devient la large base de branches d'exploitation spéciales où le temps de travail atteint son maximum et le taux de salaire son minimum. Le soi-disant travail à domicile nous en fournit un exemple affreux.
Cette couche de la classe ouvrière se recrute sans cesse parmi les « surnuméraires » de la grande industrie et de l'agriculture, et surtout dans les sphères de production où le métier succombe devant la manufacture, celle-ci devant l'industrie mécanique. A part les contingents auxiliaires qui vont ainsi grossir ses rangs, elle se reproduit elle-même sur une échelle progressive.

Enfin, le dernier résidu de la surpopulation relative habite l'enfer du paupérisme . Abstraction faite des vagabonds, des criminels, des prostituées, des mendiants, et de tout ce monde qu'on appelle les classes dangereuses, cette couche sociale se compose de trois catégories.

La première comprend des ouvriers capables de travailler. Il suffit de jeter un coup d’œil sur les listes statistiques du paupérisme anglais pour s'apercevoir que sa masse, grossissant à chaque crise et dans la phase de stagnation, diminue à chaque reprise des affaires. La seconde catégorie comprend les enfants des pauvres assistés et des orphelins. Ce sont autant de candidats de la réserve industrielle qui, aux époques de haute prospérité, entrent en masse dans le service actif, comme, par exemple, en 1860. La troisième catégorie embrasse les misérables, d'abord les ouvriers et ouvrières que le développement social a, pour ainsi dire, démonétisés, en supprimant l’œuvre de détail dont la division du travail avait fait leur seule ressource puis ceux qui par malheur ont dépassé l'âge normal du salarié; enfin les victimes directes de l'industrie - malades, estropiés, veuves, etc., dont le nombre s'accroît avec celui des machines dangereuses, des mines, des manufactures chimiques, etc.

Bien à toi.

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Nic Enet
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