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 PAS D’INGERENCE EN UKRAINE !

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Finimore
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   Posté le 26-02-2014 à 08:33:36   Voir le profil de Finimore (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Finimore   

Lu sur http://histoireetsociete.wordpress.com/2014/02/01/ukraine-les-communistes-montent-des-milices-populaires-pour-lutter-contre-les-neonazis/?relatedposts_exclude=22782



Ukraine : Les communistes montent des milices populaires pour lutter contre les néonazis Samedi 1 Février 2014

Les comités locaux du Parti Communiste d’Ukraine (KPU) montent, dans les régions de l’Est, des milices populaires pour lutter contre les néonazis d’EuroMaïdan. Après Odessa, Stakhanov, Simferopol, Dnipropetrovsk, le KPU organise des milices à Louhansk et à Zaporizhia – article et traduction Nico Maury

Zaporizhia se dote d’une milice populaire

Les communistes de Zaporizhia ont créé une "milice" a annoncé le Premier secrétaire du Parti communiste de l’Ukraine, Vitaly Misha. Selon lui, l’initiative vient des citoyens et d’organismes publics, alarmés par la menace des nazis. La tâche de cette «milice populaire» est de maintenir l’ordre public, pour empêcher la déstabilisation dans l’oblast de Zaporizhia et de bloquer toutes les attaques des groupes fascistes.

La députée communiste du conseil régional, Elena Semenenko, a demandé l’interdiction du parti "Svoboda" sur le territoire de la région de Zaporizhia.

Le 8 février, une grande marche antifasciste aura lieu à Kiev, les volontaires s’enregistreront dans la "milice".

Cette milice est composée :
– Des komsomols de Zaporizhia
– Des VSZHT "Jeunesse avenir de l’Ukraine"
– La Garde slave
– L’union des citoyens de l’Ukraine
- Du Syndicat des agents soviétiques
– L’Organisation des anciens combattants d’Ukraine
– Des agents publics
- De l’association des vétérans de Tchernobyl

Les principaux objectifs de la milice seront de contrôler le respect de l’ordre public dans la ville, de créer des équipes d’intervention antiémeutes, empêcher l’opposition d’occuper les bâtiments administratifs, lutter contre le vandalisme, s’opposer à toute forme de restauration du fascisme et de réhabilitation des crimes commis par les terroristes de l’UPA.

A Louhansk, les communistes créent une "milice" pour repousser les rebelles

Les communistes ont formé une "milice" de 200 personnes prête à intervenir en une heure et a repousser les militants néonazis qui voyageraient en destination de Louhansk déclare le Premier secrétaire du comité du Parti communiste de l’Ukraine, Maxim Chalenko.

"Le but de ce groupe est de protéger les civils et non les bâtiments administratifs. Notre tâche est de prévenir les conflits et les provocations ".

Il a également noté que la milice est un point central du comité régional du Parti communiste de l’oblast de Louhansk, c’est un réseau d’organisations primaires du Parti communiste qui couvre l’ensemble de la région.

"Dans chaque rue vivent des communistes. Ils veillent sur la situation dans les zones résidentielles et peuvent nous avertir de la situation en permanence et le siège peut décider comment réagir " ajoute le communiste.

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   Posté le 26-02-2014 à 08:56:48   Voir le profil de Finimore (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Finimore   

Lu sur http://histoireetsociete.wordpress.com/2014/02/24/blog-dalexandre-latsa-une-alliance-orange-brune-vu-de-russie-cette-fois/

Blog d’Alexandre Latsa: Une alliance orange-brune? vu de Russie cette fois…



Il y a près de deux ans, j’écrivais une tribune qui tentait d’expliquer la naissance quasi-inévitable d’un courant politique nouveau en Russie, sorte de syncrétisme entre une version modérée et occidentalisée du libéralisme des années 90 et une version 2.0 moins modérée du nationalisme russe, dans sa version la moins impériale mais la plus nationale, sur le modèle européen.

Ce courant politique nouveau a pris la succession des nationalismes préhistoriques et impériaux classiques de Russie et aussi la succession des courants ultra libéraux sans foi ni morale des années 90, en créant une nouvelle idéologie que l’on qualifie de nationale-démocrate ou nationale-libérale.

Ce courant sociopolitique a en réalité surtout émergé à Moscou et Saint Petersbourg, lors des grandes manifestations de fin 2011 qui ont fait suite aux élections nationales que ces manifestants jugeaient truquées et injustes. Cette idéologie est donc très en vogue aujourd’hui chez les jeunes russes des grandes villes modernes qui souhaitent s’identifier culturellement, moralement et politiquement à l’Europe de l’Ouest et à l’occident en général. On a majoritairement qualifié, à tort ou à raison, de « classe créative » cette fraction de l’opinion, en quelque sorte l’équivalent russe du Bobo Français.

Pourtant les tentatives d’entrée en politique de ce mouvement créatif, national et libéral ont jusqu’à maintenant échoué. Les figures marquantes de ce mouvement n’ont pas pu passer le barrage des urnes lors des échéances électorales qu’elles ont affronté.

On pense bien sur à la très brièvement médiatisée écologiste Evguénia Tchirikova à Khimki (dont plus personne ne parle depuis sa défaite aux élections) ou à Alexeï Navalny, qui a également échoué dans sa tentative d’être élu à la mairie de Moscou.

Hormis l’absence d’idées et de programmes politiques réels, l’une des raisons principales de ces échecs électoraux est le fait que cette nouvelle bourgeoisie occidentalisante soit relativement libertaire, et progressiste avant tout. Alexey Navalny s’est par exemple prononcé en faveur de la tenue d’une Gay-Pride à Moscou et tous les visages médiatiques de la classe créative se sont eux ouvertement prononcés en faveur des Pussy-Riot, avec lesquelles l’occident a été plus que complaisant. On comprend que les différentes actions des Pussy Riot, anarchistes d’extrême gauche, s’inscrivent très bien dans ce contexte libertaire et transgressif, dirigé contre un ordre religieux et moral qui est symbolisé par la figure très paternaliste du président russe actuel.

L’oligarque Khodorkovski peut, cela va surprendre, être également inclus dans cette liste puisque ce dernier, aujourd’hui libéré, reste le chouchou de l’Occident sur le plan économique (cliquer ici pour comprendre pourquoi). Pourtant certaines des idées de l’ex oligarque sont inattendues, comme cet article le montre en affirmant que l’homme prônerait désormais « l’Etat-nation à l’allemande » et indirectement un « nationalisme » qui ne serait pas du « chauvinisme ».

Encore plus surprenant, les Pussy-Riot réaffirment qu’elles sont pour le renversement de Poutine et imaginent très bien l’ex oligarque Khodorkovski comme président, lui qui les a soutenues depuis sa cellule de Carélie. En lisant ces lignes, on peut se demander quelle connexion mystérieuse peut rapprocher un groupe de jeunes anarchistes de 25 ans, d’extrême gauche, et un oligarque qui a tenté de détruire la Russie en bradant ses actifs énergétiques (acquis au passage illégalement) au principal concurrent politique et historique de son propre pays: les Etats-Unis d’Amérique.

En Russie, ces différents courants de pensée occidentalistes, qu’ils soient nationalistes ou libéraux/libertaires ont souvent été de gauche un temps (tous proches du parti communiste), libéraux ensuite (Navalny était chez Iabloko et proche de Maria Gaïdar au sein du mouvement « Nous » et sont donc aujourd’hui plutôt reconvertis au nationalisme dans sa variante pro-occidentale, plausiblement aussi pour des raisons électorales. Leurs leaders se veulent les nouveaux managers d’un courant politique mal maitrisé, postsoviétique, et qui a émergé en Europe de l’est au début des années 2000 dans les rues de Belgrade.

RETOUR EN ARRIERE : Pendant l’année 2000, des milliers de serbes ont en effet manifesté contre un président qu’ils estimaient sans doute à tort responsable de la tragique situation dans lequel leur pays s’était retrouvé, après une décennie de guerre, de blocus international, de pression médiatique, et 78 jours de bombardements de l’Otan. Parmi eux de nombreux jeunes nationalistes qui souhaitaient mettre fin à un régime soit disant « corrompu et cryptocommuniste ».

En 2003 en Géorgie tout comme en 2004 et 2005 en Ukraine le même scénario s’est reproduit: Une partie de la jeunesse défile dans les rues pour se sortir des pesanteurs politiques russes / postsoviétiques et montrer son souhait d’un avenir meilleur au sein d’un espace euro-atlantique qui pouvait encore faire rêver à l’époque.

C’est l’émergence de ce qui prendra le nom « d’Orangisme », un courant prônant pour les pays concernés l’indépendance nationale, tout du moins à l’encontre de la Russie mais avant d’intégrer de nouvelles structures supranationales telles que l’Otan ou l’UE, ainsi que la Voie vers l’Ouest. Ce courant bénéficie en outre du soutien logistique, politique, médiatique, financier et moral du gigantesque dispositif américano-centré.

Une grosse décennie plus tard, alors que la Serbie est la plus avancée dans le processus d’intégration et se retrouve à la porte d’entrée de l’Union Européenne, ces mêmes mouvements patriotes serbes sont au contraire à la pointe de la lutte contre leurs gouvernements européistes, contre l’entrée de leurs pays dans l’UE et contre les lois libertaires que cela implique.

Ce type de mouvement n’est pas propre à la Russie ou la Serbie, on le voit aujourd’hui se développer en Ukraine ou les manifestations violentes de ces derniers jours, dirigées contre la Voie-Russe de l’Ukraine, sont en partie fomentées par des groupes radicaux et nationalistes (on a parlé de « révolution brune » prêts au compromis avec Bruxelles et hostiles à Moscou.

Là encore, la présence de manifestants antisystème voire d’extrême gauche ne semble pas poser de problème, une alliance de circonstance qui peut paraître surprenante mais qui ne l’est pas tant que cela. Une enquête récente à en effet prouvé que l’idéologie des Femen était née à proximité de mouvements néo-nazis ukrainiens et que le groupe avait longtemps bénéficié du soutien direct de certains leaders d’extrême droite. Ainsi, les Femen, nationalistes chez elles en Ukraine mais en lutte contre le Front National, les catholiques et l’ordre moral en France ont visiblement bien compris ce qui était toléré et à la mode, tout autant que ce qui ne l’était pas, en fonction de l’endroit ou on se trouve.

C’est un fait: l’UE montre une tolérance totale à l’égard des mouvements radicaux ou nationalistes lorsque ces derniers servent à renverser des régimes hostiles à l’Otan. Par contre Bruxelles ne tolère pas la présence de groupes nationalistes au sein de l’Union Européenne. Dans ce domaine, tout observateur lucide aura constaté notamment le double standard existant entre le traitement réservé à Aube Dorée en Grèce et celui réservé à Svoboda en Ukraine par exemple.

Les mouvements contestataires radicaux sont ils devenus au 21ième siècle les alliés de l’extension du dispositif occidental pour vaincre ses adversaires en Europe de l’Est comme l’ont été, à la fin du 20ième siècle, les mouvements islamistes au cœur de l’Asie centrale pour lui permettre vaincre l’URSS?

Pour Xavier Moreau c’est bel et bien le cas puisque: « en matière de politique étrangère, l’Union européenne est une chambre d’enregistrement des décisions prises par Washington et Berlin. Le département d’état américain sait parfaitement bien que les leviers sur lesquelles il s’appuie habituellement (médias, partis libéraux ou sociaux-démocrates, minorités sexuelles…) ne sont pas suffisamment contrôlés ou influents pour faire basculer politiquement l’Ukraine. La solution est donc de lancer une campagne de déstabilisation de type révolutionnaire, et cela ne peut se faire qu’au moyen de l’un des quatre piliers traditionnels de l’influence américaine (trotskisme, fascisme, islamisme ou crime organisé). L’issue la plus favorable pour les révolutionnaires serait la mise en place d’un « gouvernement fasciste de transition », sur le modèle de ce qui s’est fait en Croatie, où un gouvernement social-démocrate a succédé à l’ultra nationaliste Franco Tudjman, et a fait entrer le pays dans l’UE et dans l’OTAN ».

Alexandre Latsa est un journaliste français qui vit en Russie et anime le site DISSONANCE, destiné à donner un "autre regard sur la Russie".

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http://histoireetsociete.wordpress.com/2014/02/23/ukraine-les-liens-antisemites-et-antisionistes-de-yulia-timochenko/

Ukraine : les liens antisémites et antisionistes de Yulia Timochenko



Cet article du Monde juif mérite d’être distingué: en effet il prouve une fois de plus que ceux qui proclament "la solidarité" des juifs entre eux se fourrent le doigt dans l’œil. Comme Kissinger n’a jamais hésité à servir l’antisémite qu’était Nixon et à l’écouter dire les pires horreurs sur les juifs sans dire un mot, la preuve est faite désormais que BHL et autres Fabius ont des intérêts de classe bien plus forts que tous les liens communautaires… Moi je savais déjà qu’entre Krasucki et Kissinger y avait aucune ressemblance et qu’il fallait être sacrément idiot ou chauvin, voir antisémite pour penser qu’un juif pro-kissinger défendait les intérêts d’un autre juif et pas ceux du Capital ou les siens. Bref le soutien apporté par ces individus à la "Révolution" d’extrême-droite menée par des antisémites avérés a au moins le mérite de nous démontrer l’imbécilité du racisme d’où qu’il vienne. (note de Danielle Bleitrach)

Avec la libération samedi de la Dame de fer ukrainienne et ex Première ministre, Yulia Timochenko, détenue depuis 30 mois dans un hôpital-prison, l’Ukraine entre dans une nouvelle ère. Sa libération, saluée par la communauté internationale, suscite toutefois l’inquiétude de la communauté juive locale qui a demandé l’aide des organisations juives mondiales et d’Israël pour garantir et assurer la sécurité des institutions juives du pays.

Après deux années de détention, de grèves de la faim et d’hospitalisation, Yulia Timochenko est apparue affaiblie physiquement samedi soir. Mais c’est une femme décidée à reprendre sa place de leader du premier parti d’opposition. Une femme politique que ses adversaires n’hésitent pas à qualifier de pure opportuniste et de manipulatrice, notamment pour ses liens controversés avec des partis antisémites et antisionistes.

En 2012, la Ligue Anti-diffamation (ADL), une des principales organisations juives américaines, a dénoncé l’alliance parlementaire signée par Yulia Tymoshenko avec le parti d’extrême-droite Svoboda, bien connu pour ses prises de positions antisémites et antisionistes.

Le président de l’ADL, Abraham H. Foxman, a à l’époque critiqué le cynisme politique de Timochenko, qui en toute connaissance de cause du discours antisémite du Svoboda, a légitimé par cette alliance ce parti d’extrême-droite.

Svoboda, le parti national-socialiste d’Ukraine, fondé en 1991, s’est réinventé une identité en 2004, abandonnant son iconographie nazie dans l’espoir de paraître plus modéré. Toutefois, son discours antisémite et antisioniste reste un pilier majeur de sa politiuqe. Le parti est mené par Oleh Tyahnybok qui affirme régulièrement qu’« une mafia juive moscovite » dirige l’Ukraine.

En 2013, le parti Batkivshchyna (Patrie) de Yulia Timochenko, l’UDAR, le parti du boxeur Vitaly Klitschko et Svoboda se sont associés, entre autre, contre un projet de loi présenté par le Parti des régions (PdR) du président déchu Viktor Ianoukovitch, visant à interdire « les discours haineux et les expressions dégradantes ». Ce projet de loi visait à prohiber des mots très insultants comme « youpin », « sale juif » (zhid en ukrainien) et « Russkof » qui ont la faveur des partisans de Svoboda.

À de nombreuses reprises, Viktor Ianoukovitch a demandé au parti Batkivshchina de Timochenko et à l’UDAR de se dissocier publiquement de Svoboda. En vain.

Eric Hazan – © Le Monde Juif .info

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Lu sur

http://histoireetsociete.wordpress.com/2014/02/23/ioula-timochenko-ou-la-journee-des-dupes-et-la-revolution-des-memes-par-danielle-bleitrach/



Rien n’est simple, si ce n’est pour les victimes… les petits, ceux qui font les frais de la real politique. Voici revenue sur le devant de la scène la très médiatique Ioulia Timochenko. Je vais sans doute vous étonner, mais je pense que cela ne s’est pas fait sans l’accord de Poutine. On le saura très prochainement au vu du soutien ou non apporté à l’ex-président déchu.

Ce qu’il faut bien comprendre dans cette affaire c’est que madame Timochenko a eu d’abord une carrière de femme d’affaire tout à fait exemplaire du far West qu’a été l’effondrement de l’ex-Union soviétique et ce dans l’industrie gazière. Et que c’est à ce titre d’oligarque type qu’elle fait toute sa carrière politique. Une carrière à géométrie variable avec des changements de camps à donner le vertige, mais toujours l’enrichissement avec comme seul but comme d’ailleurs ses adversaires. Chaque "Révolution" est l’occasion de donner des boucs émissaires à un peuple épuisé et de faire la peau à un concurrent en prévarication.
Mme Timochenko a été condamnée à sept ans de prisons à la fin de 2011 pour avoir signé en 2009, sans l’aval du gouvernement qu’elle dirigeait à l’époque, des contrats gaziers avec la Russie à un prix jugé pénalisant pour l’Ukraine et ce avec l’accord d’autres oligarques.Il ne s’agit pas d’un simple accident mais d’une constante depuis le milieu des années 1990 avec des élites de l’oligarchie, dont l’ancien Premier ministre Pavlo Lazarenko, qui purge en ce moment même une peine de prison aux Etats-Unis pour fraude, blanchiment d’argent et extorsion de fonds. Timochenko a servi comme chef d’une société gazière commerciale et vice-Première ministre dans le gouvernement notoirement corrompu de Lazarenko. Les fortune qui s’édifient sont faramineuses et chacun veut sa part du gâteau, pratique les compromis et tient l’autre. Nous avons au même moment la Commission européenne qui lance une enquête sur les pratiques de Gazprom, le trust énergétique russe, accusé de fraude à la concurrence. Poutine qui place sous sa protection personnelle le trust et empêche toute enquête (en 2012) La campagne des élections présidentielle de 2010. Dans un tel contexte où de surcroît les Etats-Unis financent les diverses "révolutions" plus personne ne sait qui est qui.

Moscou avait annoncé sa préférence pour Ioulia Tymochenko par rapport à Viktor Iouchtchenko, mais sans la soutenir officiellement.

Lors du premier tour de l’élection, le 17 janvier 2010, elle arrive en deuxième position avec 25,05 % des suffrages, se qualifiant ainsi pour le second tour contre Viktor Ianoukovytch (35,32 %). Elle arrive largement devant le président sortant (5,45 %). Son rival refuse de prendre part à un débat télévisé contre elle. Elle se montre particulièrement virulente contre lui, le qualifiant notamment de « candidat de la mafia et de la criminalité ». Durant l’entre-deux tours, elle tente de remobiliser l’électorat « pro-occidental » qui s’était divisé au premier touret c’est le moment où elle prend de nouvelles marques anti-Russes, où l’alliance avec les fascistes de Svoboda se fait au grand jour. La candidate favorite des russes, celle qui noue des relations les meilleures avec Gazprom se retourne et devient pro-occidentale et comme son prédécesseur Iouchtchenko qui a beaucoup œuvré en matière de réhabilitation des anciens nazis, son positionnement antirusse s’assortit d’alliances dont les médias occidentaux ne parlent pas avec l’extrême-droite qui a joué le rôle de pointe que l’on sait dans les récents événements à Kiev.

Un tel passé donne toute sa saveur au présent…

La journée des dupes qui l’a ramenée au pouvoir n’a pu se réaliser sans un minimum d’accord entre les occidentaux et la Russie en particulier sur la question gazière et peut-être sur le maintien de la flotte russe dans la mer noire. Un accord temporaire lié à la poursuite d’un système qui rapporte à tous, un gel temporaire avec avantages réciproques ou alors c’est l’explosion parce que cette intrusion occidentale est une des plus grave depuis la fin de l’URSS. Poutine sait qu’il tient l’essentiel de sa force sur la reconquête de la dignité perdue avec Elstine véritable marionnette de l’occident. Timochenko représente aussi une manière de statu quo mais tout compromis ne peut être que provisoire, on ne peut pas résoudre les problèmes avec ceux qui les ont créés. Pourtant c’est le choix que représente cette "madone" un peu usée…

A partir du moment où on a vu ressurgir ce personnage, il était évident du moins pour moi qu’il y avait accord depuis le début avec les Etats-Unis mais que cet accord devait aussi passer par des transactions avec la Russie.
deux remarques si mon hypothèse se vérifie:
1) la situation est pire que celle que je croyais parce que face à la crise et l’absence de perspectives européenne, tous ces gens sont prêts à utiliser les pires voyous ce qui est le propre du fascisme…
2) l’extrême-droite n’a de puissance que quand elle réussit à mobiliser les forces conservatrices et le grand capital, nous en sommes là…

Si au sommet on va arriver à des ententes, les brutes grâce auxquelles on vient d’assister à ce sénario sont lâchées et surtout comme l’Europe n’a rien à leur offrir, je ne vois pas comment nous n’allons pas continuer à voir se dégrader la situation européenne avec la bride laissée à des forces nauséabondes. j’ai déjà dit il y a deux ou trois jours pas un pour sauver l’autre… d’habitude je lutte au moins pour le peuple et il s’avère que pour des raisons ataviques j’ai une sympathie plus que modérée pour les ukrainiens et les Polonais… non je crois que ma véritable inquiétude est sur le raz de marée qui se prépare en Europe alors même qu’il n’existe pas d’alternative du moins à la hauteur des exigences de la situation. sans parler des dangers d’embrasements si il n’y avait pas eu d’accord avec Poutine sur la nature même temporaire de l’opération.

Danielle Bleitrach

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http://histoireetsociete.wordpress.com/2013/12/16/lukraine-une-revolution-de-couleur-menee-par-des-fascistes-avec-laccord-du-capital/?relatedposts_exclude=22822

L’UKRAINE, une révolution de "couleur" menée par des fascistes avec l’accord du capital



Une stratégie qui a fait ses preuves dans "les révolutions de couleur"

Le modèle de base est OTPOR, une organisation serbe qui a été financée à hauteur de plusieurs millions de dollars par le Département d’Etat étasunien et ses agences, comme l’USAID, la NED, l’Institut pour la Paix (IFP) et l’Institut Albert Einstein (AEI), ainsi que de l’appui stratégique et politique de Washington. Ce mouvement a ainsi pu renverser Slobodan Milosevic en Yougoslavie en l’an 2000.

OTPOR est depuis utilisé par la diplomatie étasunienne comme modèle pour un « changement de régime » sans coup d’Etat et sans intervention militaire.

La stratégie de ces « révolutions de couleur » consiste à affaiblir et a désorganiser les piliers du pouvoir (l’Etat, les forces vives) et a neutraliser les forces de sécurité, le tout, dans un contexte électoral. Robert Helvey, colonel de l’armée étasunienne et membre de l’Institut Albert Einstein (AEI, cellule principale de formation à ces techniques) explique que l’objectif n’est pas de détruire les forces armées ou de police, mais de les convaincre d’abandonner le gouvernement actuel et de leur faire comprendre qu’il ont une place dans le pouvoir à venir. Par le biais d’opérations psychologiques à leur destination, la stratégie vise à nouer des liens avec les militaires pour négocier.

Les médias servent quand à eux à donner une aura internationale à ces mobilisations contre un Etat supposément « répressif ». Les manifestations de rue, les grèves de la faim, donnent l’impression que le pays se trouve dans une situation chaotique, instable, et que le pouvoir est prêt à tomber devant l’insurrection populaire. Lorsque pour rétablir l’ordre et faire appliquer la loi, l’Etat réagit, les médias sont utilisés pour accuser le gouvernement de répression et de violation des droits humains. Tout ceci permet de justifier n’importe quelle agression externe ou interne contre l’Etat.

Un nouveau seuil: l’ingérence directe et le soutien non moins officiel aux fascistes

Il est clair que dans le cas de l’Ukraine nous avons atteint un nouveau seuil où l’on voit clairement des gouvernants étrangers intervenir pour soutenir une opposition qui clame à la répression et à la dictature. C’est une ingérence directe désormais comme on en a peu vu du moins dans les pays que l’on considère comme développés.

L’autre seuil qui est franchi c’est le lien désormais officialisé entre ces mouvements que la presse présente comme libertaires mais qui dans les faits sont purement et simplement fascistes, antisémites, xénophobes.

Il faut bien mesurer que cette volonté d’affaiblir la Russie en rejouant une fois de plus la destabilisation à sa marge est la réponse aux récentes initiatives dans lesquelles ce pays a réussi à imposer des négociations diplomatiques et à empêcher les guerres dont l’Occident désormais junkie au militarisme ne peut plus se passer. Ce n’est pas un simple complot c’est une question de survie pour le capitalisme à son stade de développement, les armes, la drogue, le pétrole sont étroitement imbriqués dans l’actuelle accumulation du capital.

La crainte devant les nouvelles relations sud-sud, l’alliance de fait entre la Chine, l’Asie Centrale et la Russie qui a bloqué les tentatives bellicistes en Syrie, en iran, ont débouché sur une nouvelle offensive dans laquelle on retrouve les méthodes des révolutions de couleur qui ont disloqué l’ex-URSS. Les mêmes méthodes ont été d’ailleurs récemment utilisées au venezuela et il paraît évident que certaines révolutions arabes ont été dévoyées avec semblables tactiques.

Que l’on ait imposé un choix au peuple ukrainien qui aille dans un sens ou un autre ne peut que favoriser la déstabilisation voulue par le capital. Il est regrettable que ni le Président de l’Ukraine, Viktor Ianoukovitch, ni le gouvernement n’aient répondu positivement à la proposition du Parti communiste d’Ukraine pour la mise en œuvre d’un référendum national sur les priorités de la politique étrangère de l’Ukraine. Par rapport à ce qui apparait comme une stratégie du capital, la solution est dans la construction d’une perspective politique et ceci n’est pas vrai que pour ‘Ukraine.

Au vu par exemple de ce qui se passe en Italie, on peut mesurer la manière dont le capital a choisi le fascisme, provoquer des mouvements sans perspective politique avec la colère comme seul moteur, les dévoyer vers le racisme, la xénophobie, une vague conscience identitaire… Le soutien en Ukraine est aussi le choix d’une certaine Europe…. La seule réponse serait dans la construction de perspectives, des propositions crédibles, un programme réellement à gauche, mais nous n’en sommes pas là… Le fameux "indignez-vous" est en train de connaître sa forme de récupération maximale.

Nous sommes devant une reproduction de scénarios bien connus et grâce auquel l’ancienne URSS et l’Europe socialiste a été détruite, sans parler d’une bonne partie de l’Asie centrale, les révolutions de couleur. Mais désormais l’ingérence des gouvernements européens, des américains se fait au grand jour et la grande nouveauté est non seulement l’ingérence directe mais les forces que l’occident, Etats-Unis , Europe et donc israêl sont préts à soutenir: ces forces sont clairement fascistes, xénophobes, antisémites(1). L’important réside dans la destruction des Etats.

Danielle Bleitrach

(1) il parait extraordinaire que les réseaux sionistes en Europe prêts à accuser d’antisémitisme des chefs d’Etat en Amérique latine, à soutenir contre le président bolivien des réseaux fabriqués par Klaus Barbie soient aujourd’hui prêts à faire silence sur la nature du mouvement ukrainien. Cela va avec le messianisme des dirigeants israéliens, plus l’Europe sera la proie des mouvements fascistes plus sera justifié le grand israël. Quant on mesure que les mêmes sont prêts à s’allier avec cette forme de fascisme qu’est la politique et l’idéologie saoudienne pour empêcher la reconnaissance de l’Etat palestinien quitte à embraser tout le moyen orient, on voit jusqu’où peut aller l’impérialisme à son stade sénile…

Lu sur http://histoireetsociete.wordpress.com/page/4/

et sur http://histoireetsociete.wordpress.com/2014/02/21/quest-ce-que-lopposition-ukrainienne-et-pourquoi-svoboda-par-danielle-bleitrach/

Qu’est-ce que l’opposition ukrainienne et pourquoi Svoboda ? par danielle Bleitrach



Le parti Svoboda a une histoire assez comparable à celle du Front National en France. Jusqu’aux élections législatives d’octobre 2002, Svoboda n’atteignait pas les 1%, mais à cette occasion cette formation a fait une percée remarquée, réunissant 10,5% des voix (2 millions de votes). Elle est devenue la quatrième formation politique du pays avec 37 sièges sur les 450 que compte la Verkhovna Rada (Parlement). Svoboda a réalisé des scores de 30 à 40% dans l’Ouest ukrainophone et agricole tandis qu’elle a peiné à dépasser les 1% de l’Est russophone et industriel.

Svoboda a un lourd passif. Jusqu’en 2004, Svoboda s’appelait "Parti national-socialiste d’Ukraine". Ce parti se réclame historiquement de l’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN), dont la branche armée (UPA) collabora activement avec les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale et massacra les juifs de Galicie (ouest de l’Ukraine). Donc comme le Front National qui fut conduit sur les fonds baptismaux par des déchets des guerres coloniales et de la collaboration de la deuxième guerre mondiale, Svoboda est né sur ces restes nauséabonds et ne les a jamais désavoués. Son assise géographique est caractéristique :Qui connaît la Galicie, dont ma famille paternelle est originaire, sait ce qu’est l’antisémitisme dans cette région. Traditionnellement partagée entre l’influence polonaise et ukrainienne où les pogroms furent particulièrement violents. Les massacres de juifs combiné avec ceux des "commissaires politiques" par l’armée nazi très "efficaces". Comme dans les pays baltes et en Pologne, avec parfois l’aide active d’une partie de la population fut pratiquée la Shoah par balles. Celle où l’on tuait les enfants dans les bras de leurs mères pour mieux les coucher dans des fossés recouverts de terre et de chaux où les cadavres bougeaient et dont on sait qu’Himmler confronté au spectacle s’évanouit et mit en œuvre le gazage pour épargner les SS chargés de cette abominable besogne… . Je vous conseille de lire ce que furent les massacres dans cette région et comment y fut expérimenté le début des chambres à gaz avec ces camions dans lesquels on entassait une vingtaine de femmes et d’enfants et dont le pot d’échappement se retournait en marchant. Imaginez les chemins cahotiques de l’Ukraine avec ces camions que l’on conduisait à la décharge où étaient jetés les cadavres, les soldats allemands, des SS, chargés de les jeter dans la fosse se plaignant de l’odeur du gaz et celui des excréments de ces pauvres gens. La consigne était de tuer les juifs et les commissaires politiques bolcheviques(1). Goebbels dans ses écrits vante l’aide d’une partie de la population qui réclamerait ces exécutions mais se plaint qu’une autre partie s’en détourne et dit que le judéobolchevisme a émoussé l’esprit antisémite de ces populations. Voilà ceux dont se réclament le parti Svoboda. Cette formation a conservé tout au long de son histoire une dimension antisémite et farouchement anticommuniste, les juifs étaient non seulement haïs à cause de l’influence des églises mais parce qu’ils étaient considérés, comme en Pologne comme communistes et donc proches des soviétiques.

Il ne faut pas se faire d’illusion l’Ukraine dans sa masse est encore plus antisémite que la Pologne et si Svoboda ne se cache pas de l’être, la revendication pro-européenne et surtout anti-russe en Ukraine de l’ouest a ce relent d’antisémitisme confondu avec le judéobolchevisme. Ce dont nos médias ne parlent jamais est la manière dont dans les ex-pays socialistes la lutte menée contre le communisme s’est souvent accompagné d’une résurgence de l’idéologie nartional socialiste, c’est vrai en Ukraine, ça l’est en Hongrie et dans les pays baltes. Et l’UE a toujours fermé les yeux sur ce qui se passait dans les pays intégrés dans lesquels l’Allemagne puisait une main d’oeuvre qui a contribué à sa domination. Parfois on se dit que l’Europe, malgré l’idéal de certains intellectuels allemands qui en faisaient le rempart contre le nazisme pangermanique, est en train de réaliser en sous main le cauchemar nazi.

Ce parti Svoboda est devenu le socle aujourd’hui d’une contestation post-soviétique aux élections de 2002, alors qu’elle était jusqu’alors microscopique, est alors devenue la troisième composante de l’opposition, derrière le bloc de l’oligarque Ioulia Timochenko (103 sièges) et le parti libéral Oudar du boxeur Vitali Klitchko (40).

Aujourd’hui encore le leader de Svoboda, Oleg Tiagnibok, un urologue charismatique, tout en rejetant toute accusation d’antisémitisme, s’est fait exclure en 2004 de son groupe parlementaire pour avoir affirmé à la télévision que le pays était dirigé par une "mafia judéo-moscovite". Il avait alors aussi fait l’éloge d’un ancien dirigeant d’un mouvement de résistance clandestin de la Seconde Guerre mondiale qui avait eu le mérite de combattre "les Russes, les Allemands, les Juifs et tous les autres ennemis qui voulaient nous confisquer notre Etat ukrainien".

Mais pourquoi l’Europe et les Etats-Unis ont-ils besoin de Svoboda ?

Les commentateurs qui expliquent que Svoboda est minoritaire au sein des forces d’opposition disent à la fois la vérité et nous trompent. Il est vrai que Svoboda en Galicie est dominant (jusqu’à 40% des votes), il l’est de plus en plus dans l’ouest et à Kiev, mais qu’il ne représente pas toute l’Ukraine… Il n’existe pas à l’Est russophone, ce qui fait que cette partie de l’Ukraine et l’URSS y voient l’essentiel de la contestation. Ce qu’il faut bien mesurer c’est que la lutte pro-ukrainienne s’est faite sur la base de l’anticommunisme parce que ukrainien et russes sont des slaves parlant des langues proches, la distinction nationaliste a donc un fondement antibolchevique et antisémite quel que soit le parti d’opposition. Mais les partis d’opposition traditionnels, dits modérés sont déconsidérés et seul Svoboda paraît avoir les mains propres autant qu’être antisystème.

Svoboda n’a supprimé le symbole en forme de croix gammée qui lui tenait lieu de logo qu’en 2003. De nombreux membres de Svoboda sont des anciens du groupe paramilitaire "Patriotes ukrainiens", ouvertement pronazi, qui appelait à purger le pays de ses Juifs et de ses autres minorités. Les deux organisations se sont aujourd’hui séparées, "officiellement", mais en fait on retrouve les alliances en sous mains que l’on peut constater en France entre les fascistes identitaires et autres skinheads et le Front national. Des responsables de Svoboda se sont aussi illustrés par des remarques homophobes, racistes et antisémites et sur la place ukrainienne on a vu récemment un individu déguisé en rabbin venir avouer comment les juifs tenaient l’Ukraine avec l’applaudissement de la foule.

Les Européens, les Américains, ont fait pression sur Svoboda avec l’aide de leurs alliés "démocrates" ukrainiens pour que Svoboda dont ils avaient besoin présente un visage plus respectable, et depuis cette formation comme le Front National et d’autres partis européens tente de présenter un visage post-fasciste plus présentable. L’opposition, dite pro-européenne, a besoin de Svoboda parce que dans la corruption généralisée de tous les partis, Svoboda qui n’a jamais été au pouvoir jouit d’une réputation d’honneteté et les déclare "tous pourris". Son idéologie crypto-nazie devrait l’éloigner de l’Europe, c’est oublier les liens anciens avec l’Allemagne pour se dégager de l’emprise russe, là encore il y a l’influence de la seconde guerre mondiale. Svoboda a donc choisi d’être plus présentable et a adopter une stratégie d’union avec les forces d’opposition déconsidérées mais en entraînant leur radicalité au-delà de ce qu’espéraient les Etats-Unis et l’Europe qui commencent à être sérieusement embarrassés par cette situation.

Le degré de corruption atteint par les partis politiques post-soviétiques est considérable. L’exemple de cette corruption est Ioula Timochenko qui a fait fortune en vendant le gaz russe à son profit et à celle de son parti "Patria" et qui à ce titre a été emprisonnée. Il était difficile de soulever derrière une pareille opposition les Ukrainiens, Svoboda est là pour lui donner un nouveau visage. L’opposition dont une bonne partie est complétement décrédibilisée a donc été flanquée d’une extrême-droite que l’on a tenté de rendre plus présentable, mais qui étant ce qu’elle est a mené une stratégie de terrorisme, tout en bénéficiant de l’appui de l’Europe et des Etats-Unis pour mener une action violente et fasciste faisant régner la terreur et ralliant une jeunesse déboussolée et une population desespérée. Le vote Svoboda se présente comme antisystème, le système étant le judéobolchevisme, corrupteur et le sauveteur un ultranationalisme antisémite, homophobe et anticommuniste prêts à mener un putsch fasciste.

Il n’est même pas sûr que ce crime politique auquel participe l’Europe, avec en tête la France, l’Allemagne et la Pologne renouvelant des opérations de dépeçages bien connues, profite aux occidentaux, et hier Fabius et ses homologues polonais et allemands ne savaient plus très bien que faire, l’opposition dite "modérée" n’a plus aucun pouvoir et actuellement Fabius va en Chine pour tenter de trouver une médiation à l’ONU, dans son opération d’arroseur arrosé. c’est une telle catastrophe que celui qui pourrait ultérieurement en bénéficier est Poutine qui mène de son côté une stratégie d’apaisement et cherche un leader qui ferait preuve de détermination pour empêcher la violence de s’étendre. Surtout qu’au même moment partout la stratégie des Etats-Unis et de l’Europe, stratégie du chaos, apparaît pour ce qu’elle est: une volonté d’utiliser la guerre civile quelles qu’en soient les conséquences pour renforcer une hégémonie menacée, ce qui se passe au Venezuela, en Afrique, au Moyen orient, en Asie centrale témoigne de la même situation. Mais l’Europe affaiblie, de plus e plus vassalisée et travaillée par des forces mauvaises risque d’en faire les frais.

Danielle Bleitrach

(1) particulièrement saisissantes sont les descriptions avec les noms et qualités des responsables sorties des archives allemandes de la seconde guerre mondiale que l’on trouve dans Jacques Delarue Histoire de la gestapo nouveau monde poche. 2011.

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A lire sur http://www.editoweb.eu/nicolas_maury/Ukraine-Kirovograd-se-declare-ville-antifasciste_a7401.html


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marquetalia
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Analyse du Prcf : http//www.initiative-communiste.fr/articles/international/ukraine-plus-que-jamais-la-construction-europeenne-cest-la-guerre-la-fascisation/
marquetalia
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http://www.initiative-communiste.fr/articles/international/message-de-petro-simonenko-aux-adherents-du-parti-communiste-d-ukraine/
Eric
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   Posté le 27-02-2014 à 13:34:07   Voir le profil de Eric (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Eric   

Par La Voix de la Russie | Le Parlement de la république autonome de Crimée a annoncé l’organisation du référendum sur l’avenir de la république.

Le Parlement compte évoquer le retour à la Constitution de 1992. Les députés ont été appelés à « sacrifier leurs ambitions personnelles afin de prendre les décisions déterminant le sort de la république autonome ».
Les sièges du gouvernement et du parlement ont été auparavant occupés par des personnes armées. Les négociations avec les assaillants ont échoué.

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   Posté le 28-02-2014 à 16:46:08   Voir le profil de Finimore (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Finimore   

Lu sur http://www.humanite.fr/monde/interrogations-ukrainiennes-par-bernard-chambaz-560021

le 27 Février 2014

cactus. le grain de sel

"Interrogations ukrainiennes" par Bernard Chambaz

Cactus. "C’est à mon reportage pour l’Humanité en Ukraine en 2012 (voir ci-dessous) que je dois d’écrire ce billet. J’avais vu un pays très attachant, paisible malgré les tensions, structuré par la langue russe, adossé à une riche histoire. C’est précisément ce tableau qui vient de se fissurer à une vitesse foudroyante."

Billet, tant mieux, le dictionnaire confirme qu’il s’agit d’une brève «chronique». Le temps me semble bien le cœur du sujet, les couches comprimées du passé et aussi d’un présent par définition ouvert et, somme toute, j’en suis plutôt à me poser des questions –qui portent à la fois sur la réalité ukrainienne, sur la lecture qui en est faite dans le monde occidental et sur le sens décidément complexe des mots «révolution» et «démocratie».

On ne peut pas ne pas s’interroger sur le rôle de l’extrême droite qui s’est manifestée place Maïdan ni sur le recours à l’épouvantail du fascisme pour disqualifier l’ensemble du mouvement. On ne peut pas ne pas être frappé par le fait que ce sont les mêmes députés qui ont destitué le président Ianoukovitch après l’avoir soutenu et on ne peut pas ne pas se rappeler la Convention devenue «thermidorienne», du jour au lendemain, en envoyant Robespierre et ses amis à l’échafaud. On ne peut pas ne pas être étonné par l’auréole offerte à Ioulia Timochenko, dans un premier temps, avant de se rendre compte qu’elle était sans doute un atout de Poutine, ainsi qualifiée de «pasionaria», un comble, elle qui est d’abord une affairiste redoutable, qui a édifié sa fortune sur les décombres de l’URSS. On ne peut pas ne pas être surpris par la sévérité du regard porté sur la Russie, comme si l’hostilité à son égard s’était substituée quasi naturellement à l’hostilité à l’égard de l’URSS dans le cadre de visées économiques tellement évidentes et, en quelque sorte, logiques. À ceux qui méconnaissent l’âme russe, je recommande la lecture de la Fin de l’homme rouge, de Svetlana Alexievitch.

Cela dit, s’il fallait dans toute cette histoire dégager un mot-clé, ce serait «corruption». C’est elle qui condamne Ianoukovitch et son régime, c’est contre elle que se soulève le peuple ukrainien –?et si la corruption est, depuis le XIIe siècle, «l’altération de ce qui est honnête dans l’âme», on pourrait aussi la définir comme une forme essentielle d’aliénation. Le surnom de Robespierre, l’Incorruptible, résonne alors comme une ultime ruse de l’histoire. Enfin, on ne peut pas ne pas redouter la partition du pays ni la violence qui en serait le vecteur. Billet, donc, billet d’humeur comme on dit, ce qui autorise une pointe de mélancolie. Surtout quand on a eu la chance de rouler joyeusement de Kiev à Odessa et des rives de la Crimée aux mines de Donetsk.

Bernard Chambaz, écrivain


Edité le 28-02-2014 à 16:48:28 par Finimore




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   Posté le 28-02-2014 à 16:59:15   Voir le profil de Finimore (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Finimore   

Lu sur http://www.humanite.fr/monde/ukraine-un-pouvoir-interimaire-sous-influence-560165

le 28 Février 2014
Ukraine. Un pouvoir intérimaire sous influence
De envoyé spécial en Ukraine. Le gouvernement, adoubé hier, fait la part belle à Ioulia Timochenko et à l’extrême droite.

Présenté en grande pompe devant la foule sur la place de l’Indépendance à Kiev, le gouvernement intérimaire n’a étonné personne. Tout le monde s’attendait à ce que le banquier Iatseniouk occupe le poste de premier ministre. Cela confirme la main mise du parti Batkivshchina de Ioulia Timochenko sur l’après-Maïdan. Avec Arseni Iatseniouk chef du gouvernement, Arsen Avakov au ministère de l’Intérieur et Olexandre Tourtchinov président du Parlement et donc chef de l’État jusqu’aux élections, le parti Batkivshchina occupe les trois postes clés du nouveau pouvoir. Un grand chelem qui laisse poindre un certain scepticisme quant aux intentions de changement. Le politologue Artiom Bidenko n’y va pas par quatre chemins?: «Il s’agit d’une défaite pour le peuple rassemblé depuis trois mois. Ils ont formé un gouvernement de technocrates qui n’induira aucun changement de système.»

Iatseniouk, qui prend la tête du gouvernement à trente-neuf ans, est un ancien avocat qui a rapidement gravi les échelons, puisqu’il a déjà occupé les postes de ministre de l’Économie et des Affaires étrangères dans les administrations précédentes et dirigé la Banque nationale d’Ukraine. Libéral, il est «très proche des milieux d’affaires», pointe le politologue Vladimir Kassaev. Le risque d’une nouvelle crise politique avant les élections est censé être écarté avec la nouvelle coalition: Choix européen. Celle-ci réunit 250 députés issus des groupes parlementaires de Batkivtshchina (101 députés), d’Oudar (Klitschko, 40 députés) jusqu’à Svoboda (Oleg Tiagnibok, extrême droite, 37 députés). Cette coalition et les postes clés obtenus au sein du gouvernement, comme à la tête du Conseil national de sécurité et de défense par Andreï Paroubiï, permet à l’extrême droite de s’installer comme une force parlementaire légitime. «


C’est révélateur des liens de Svoboda avec Ioulia Timochenko et son parti», relève Vladimir Bidiovka du Parti communiste d’Ukraine.


Edité le 28-02-2014 à 16:59:42 par Finimore




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marquetalia
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   Posté le 01-03-2014 à 11:11:20   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

la russie a dans les années 80 sacrifié toute une génération pour combattre en afghanistan,il est peu probable qu elle fasse de meme en crimée-d autant plus que moscou a vu le daguestan et la tchetchenie se débarasser de leurs populations russes-.l ukraine n est pas la petite géorgie de saakachvili...
Eric
Jeune Communiste
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   Posté le 01-03-2014 à 16:17:53   Voir le profil de Eric (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Eric   

Avant 1954 la Crimée faisait partie de la Russie et il a toujours existé des liens forts entre l' Ukraine et la Russie ; ces deux peuples sont très proches .
Je vois mal Poutine accepter que l' Ukraine ne devienne une base de l' OTAN
Peut-être une partition de l' Ukraine ?
Une zone tampon , pro russe , à l'Est et une autre atlantiste , à l' Ouest.

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marquetalia
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   Posté le 01-03-2014 à 18:03:43   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

il n est pas à exclure que l Allemagne envoie des troupes en transnistrie en crimée et au donbass pour prendre sa vengeance sur la Russie,en dépit de l opposition de l opinion allemande à la participation à toute guerre,après tout,la france a bien menée la guerre d Indochine contre le viet-minh qui fut formé par le Pcf alors que celui ci était le premier parti francais-la guerre dura 8 ans,de 1946 à 1954-avec en parallèle la guerre impérialiste contre la république populaire démocratique de corée aux cotés des anglosaxons.l impérialisme allemand est le principal bénéficiaire de la situation en ukraine,après viendra le refoulement des russes de moldavie et biélorussie,puis berlin obtiendra la sécession de l enclave de kalinigrad en appuyant les sépararatistes du "parti balte républicain",et l extreme-droite a le vent en poupe en finlande-le parti "vrais finlandais" a obtenu 19.1 pourcents des voix en 2011-et revendiquera les territoires finnois annexés par moscou à l issue de la seconde guerre mondiale,essentiellement l isthme de carélie et quelques territoires en laponie-le retour de la carélie à la finlande priverait tout accès de la marine russe à la mer baltique.
marquetalia
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   Posté le 01-03-2014 à 19:38:01   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

l allemagne a bien par le passé envoyé des troupes en afghanistan et,dans sa sphère d influence,au kosovo,où les troupes allemandes-comme italiennes- fermerent les yeux sur les assassinats de roms et de serbes-ce qui est moins le cas pour l armée francaise.
marquetalia
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   Posté le 01-03-2014 à 22:25:57   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

francois hollande se joint à la cacophonie antirusse du "casque colonial de l occident" et laisse courir depuis plus d un an le véritable ennemi de la france,mokhtar belmokhtar,réfugié en libye où règne l anarchie la plus totale qui priofite aux terroristes djihadistes qui y trouvent leur sanctuaire que personne ne remettra en cause-tiens,l intégrité libyenne n existe plus,mais qui est ce que ca dérange?
marquetalia
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   Posté le 01-03-2014 à 23:40:30   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

melenchon prend la défense de la russie http://lci.tf1.fr/monde/europe/ukraine-melenchon-donne-raison-a-poutine-8375040.html
Xuan
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   Posté le 02-03-2014 à 22:45:46   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Le Monde signale : Poutine accepterait une mission proposée par Merkel

Ce petit fait ajouté à d'autres indique que c'est principalement l'Allemagne qui est derrière la subversion ukrainienne et que l'impérialisme français tirera les marrons du feu pour elle.
Ceci est à rapprocher la déclaration de Sarkozy sur le leadership franco-allemand. En réalité il s'agit du leadership allemand ou du leadership français sur l'Europe, parce que les deux s'excluent mutuellement.

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Xuan
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   Posté le 03-03-2014 à 17:33:13   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Ci-dessous l'analyse du camarade J. Tourtaux :


JACQUES TOURTAUX, MILITANT ANTIFASCISTE : MON ANALYSE, CELLE D'UN MILITANT DE BASE CONCERNANT LE PUTSCH FASCISTE EN UKRAINE, SOUTENU PAR L'OCCIDENT ET TOUTES LES FORCES REACTIONNAIRES DE LA PLANETE.



La Russie a déjà gagné.

De mon humble point de vue, je pense qu'il faut que les militants les plus conscients et les mieux armés politiquement, mettent en exergue les désertions de soldats; les manifestations de soutien au peuple ukrainien notamment en Russie et partout où il y en a et où il va y en avoir.

Les fascistes sont au pouvoir en Ukraine et ça, c'est intolérable.

S'appuyer sur l'action des camarades soldats de la marine ukrainienne mutinés et les désertions de soldats, c'est-à-dire de fils du peuple, est le point le plus crucial.

Ces actes courageux des soldats en symbiose avec les massives manifestations populaires en Ukraine et en Russie, devraient favoriser, permettre l'extension du soulèvement populaire.

C'est là qu'est la clef de la réussite.

C'est maintenant qu'il faut que les Militants agissent pour soutenir nos frères, les camarades soldats.

J'ai vécu un putsch, je sais de quoi je parle.

Ce sont nous les petits pious-pious, appelés du contingent, en Algérie et le peuple en lutte en métropole pour nous soutenir, qui avons vaincu les généraux félons.

Mon analyse militante qui est celle d'un Militant de Base, de Lutte de Classe, s'appuie sur ce vécu victorieux.

Les discours pour se faire plaisir, sont une perte de temps.

Ce que vont réaliser nos camarades soldats en Ukraine pourrait servir de levier, de tremplin à d'autres actions pour liquider les régimes despotiques et crapuleux, notamment aux USA mais aussi en France où, il faut hélas se rendre compte d'une évidence, le peuple n'a pas encore pris conscience, n'est pas en capacité de faire face et de lutter contre ces ennemis de classe.

Pourquoi?

Parce qu'il n'a plus de Parti Communiste digne de ce NOM. Parce que la grande dame CGT est désormais dans les pattes de carriéristes corrompus.

Jacques Tourtaux
antifasciste


Edité le 03-03-2014 à 17:33:37 par Xuan




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   Posté le 04-03-2014 à 20:48:12   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Quelques aspects économiques du coup d'Etat en Ukraine

où l'on voit que la bourgeoisie monopoliste française peut être divisé sur la question ukrainienne. On sait aussi que l'impérialisme allemand a passé d'importants contrats pétroliers et gaziers avec la Russie :


Le Point met en ligne :


Crise en Ukraine: bénéfique pour les céréaliers mais risquée pour certains groupes français

Publié le 04/03/2014
Par Mirel Bran



La banque Société Générale, dont la stratégie internationale est basée sur la Russie, le constructeur automobile Renault, mais aussi les céréaliers français, concurrents des blés ukrainiens, l'industrie chimique et les cosmétiques pourraient être touchés par la crise russo-ukrainienne.
L'excédent commercial avec l'Ukraine a atteint l'an dernier 334 millions d'euros, après 514 millions en 2012. Avant la crise, il atteignait 603 millions en 2008.
Les préparations pharmaceutiques (101 millions d'euros) arrivent en tête des exportations françaises (958 millions) vers ce pays. Elles devancent les pesticides et autres produits agrochimiques (82 millions) et les parfums et cosmétiques (71 millions), selon les Douanes françaises.

Les importations depuis l'Ukraine (624 millions) sont, elles, dominées par un seul secteur: l'agriculture. Les céréales (hors riz), légumineuses et oléagineux ont pesé le plus lourd à 210 millions d'euros, devant les huiles et graisses (185 millions) et les engrais et composés azotés (31 millions).

La situation en Crimée a entraîné une flambée soudaine lundi des cours sur le marché européen des céréales, notamment en blé et en maïs. Ce pays est un acteur majeur des exportations de ces céréales.

A court terme, cette hausse représente "des opportunités à saisir" pour les producteurs français, selon le cabinet d'analyse agricole Agritel. Mais "ce n'est pas un mouvement pérenne", dans la mesure où le stock mondial est abondant et les cours plutôt sur une tendance baissière.

Par ricochet, la crise ukrainienne pourrait ainsi peser sur les relations économiques entre la France et la Russie.

En particulier sur le premier poste des exportations françaises vers la Russie (7,68 milliards au total), le secteur des aéronefs et engins spatiaux qui a rapporté 1 milliard l'an dernier.

Moscou a signé en 2011 l'achat de deux navires de type Mistral (porte-hélicoptères), pour plus d'un milliard de dollars. Le premier doit être livré en octobre 2014.

Par ailleurs, Arianespace négocie actuellement l'achat de lanceurs russes Soyouz, tandis qu'Airbus Helicopters lorgne sur la prochaine grosse commande russe.

- 18 milliards d'euros d'échanges avec la Russie -

Les banques françaises, quasiment absentes d'Ukraine, ont mis un pied en Russie. Surtout la Société Générale, puisqu'il s'agit de son deuxième marché derrière la France. Elle détient notamment 90% de Rosbank, n°2 du pays en termes de réseau.

Sa concurrente BNP Paribas a créé une société commune avec Sberbank dans le crédit à la consommation, Cetelem Bank, et possède UkrSibbank (2 millions de clients) en Ukraine.

Le titre Société Générale a terminé en baisse de 5,43% lundi à la Bourse de Paris, où le constructeur automobile Renault (la Russie est son troisième marché et le fabricant de revêtements de sol Tarkett, dont la Russie est l'un des principaux marchés, ont également été chahutés.

"Il est bien trop tôt" pour évaluer l'impact d'éventuelles sanctions, a estimé mardi Jérôme Stoll, directeur commercial de Renault, qui contrôle le groupe russe Avtovaz.

Le futur numéro un de PSA Peugeot Citroën, Carlos Tavares, ne s'est pas montré inquiet car "malheureusement" le groupe n'est "pas très gros en Russie".

En 2013, les exportations françaises vers la Russie ont atteint 7,68 milliards d'euros et les importations 10,58 milliards, selon les Douanes.

Derrière l'aéronautique, les plus grosses exportations françaises concernent les préparations pharmaceutiques (800 millions) et les parfums et cosmétiques (439 millions).

Mais la France est particulièrement gourmande de produits pétroliers et gaziers russes: les produits du raffinage du pétrole représentent la moitié des importations françaises (4,9 milliards), devant le pétrole brut (3,8 milliards) et la houille (260 millions).

En 2013, la Russie a représenté 17% des approvisionnements en contrats de long terme de GDF Suez, derrière la Norvège (27%). Lors de la précédente crise de 2009, le groupe avait subi une réduction de 15% de ses approvisionnements du jour au lendemain mais dans un contexte différent.
Les dépenses à l'étranger des riches Russes --deuxième clientèle touristique mondiale avec 5% des dépenses en biens personnels de luxe-- pourraient souffrir en cas de sanctions, selon un expert du marché, mais "les marques de luxe sont peu présentes en Russie".

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Le forum d'Arret sur images
http://www.arretsurimages.net/forum/index.php

reviens sur l'émission consacrée à l'Ukraine
Ukraine : "Poutine avait tout écrit"

Révolution du peuple ou des néo-nazis ? Débat.
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Laure Daussy reviens sur le thème
Staline a-t-il délibérément affamé l'Ukraine ?

Photos, chiffres, documents : controverse d'historiens sur la famine de 1932-33
http://www.arretsurimages.net/forum/read.php?3,1365069

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   Posté le 06-03-2014 à 22:53:59   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Un article de J. Lévy :


QUAND L'HISTOIRE EST INVOQUÉE POUR TENTER DE JUSTIFIER LE REMODELAGE DES ÉTATS AU PROFIT DE L'IMPÉRIALISME...

L'exemple de l'Ukraine

par Jean LÉVY

Les évènements d'Ukraine conduisent à se poser la question : les nations, telles qu'elles apparaissent dans leurs frontières aujourd'hui, peuvent-elles se revendiquer de l'héritage d'une histoire éternelle pour justifier à jamais leur indépendance dans les limites actuellement reconnues ?
C'est sur cette base de raisonnement que les médias français, en écho au pouvoir politique, justifient l'indépendance de l'Ukraine, "libérée de la mainmise russe" depuis l'éclatement de l'Union soviétique.
Et d'évoquer l'Ukraine indépendante au Moyen-âge, comme référence...

Histoire parallèle de la Russie et de la France

Or, la formation des empires, et ultérieurement des nations, n'a été qu'une construction permanente, souvent fruit des guerres et des traités.
Si les arguments mis en avant en France, par les tenant de la construction européenne pour justifier "l'indépendance" historique de l'Ukraine vis-à-vis de la Russie, étaient repris en ce qui concerne notre propre pays, Lille et la Flandre, Strasbourg et l'Alsace, Besançon et la Franche-Comté, Perpignan et le Roussillon, pourraient être revendiqués par les successeurs du Saint-Empire Romain Germanique, ces villes et ces provinces n'étant françaises que depuis le XVIIème siècle, depuis Louis XIV, à la suite de la guerre de Trente-Ans.


Les habitants de Dôle, dans le Jura ont encore en mémoire le sac de la ville par les troupes royales le 14 février 1668, date où Kiev et l'Ukraine étaient depuis longtemps une ville sainte d'une province de l'empire russe.

Que dirait-on aujourd'hui si la Franche-Comté se déclarait germanique ?

La France, de la Renaissance au siècle de Louis XIV




La formation de l'Empire russe et l'Ukraine




Carte de l'Empire tsariste en 1905




L'Ukraine déjà morcelée au profit de la Pologne
à la suite de l'intervention militaire des Etats impérialistes en 1918-1923





Aussi, les tentatives de désagrégation des nations qui se sont constituées au cours de l'histoire sont le fait de l'impérialisme qui veut démanteler les Etats qui ne se plient pas aux canons du "marché libre et non faussé", qui refusent les lois de la concurrence, qui n'acceptent pas d'être les nouvelles colonies de l'Union européenne et des Etats-Unis.

Ces dernières ont réussi dans les années 90 à faire éclater l'Union soviétique, puis la République fédérative de Yougoslavie, au nom de "la souveraineté" des peuples qui composaient ces nations, cette même souveraineté jugée notion périmée pour celles qui composent l'Union européenne...

Réussiront-ils encore cette fois en ce qui concerne l'Ukraine ?

Jean Lévy
sur son blog

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   Posté le 07-03-2014 à 06:56:06   Voir le profil de Finimore (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Finimore   

sur http://michelcollon.info/Ukraine-et-mediamensonges-comment.html

Ukraine et médiamensonges : comment ne pas se faire manipuler ?
Michel Collon 6 mars 2014

Voir plus loin que le bout de notre nez ? Les médias n'y tiennent pas, on se poserait trop de questions, y compris sur les médiamensonges. Mais si on veut comprendre un conflit comme l'Ukraine, nous devons absolument le mettre en perspective, le voir sur la longue durée. Les médias nous disent que l'Europe et les Etats-Unis réagissent à des manifestations, mais en réalité, l'Ukraine est une cible depuis vingt ans. Michel Collon éclaire les stratégies dont on ne parle pas...

voir la vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=uTp6CIHh4qs&feature=player_embedded

VOIR AUSSI : Conversation interceptée entre Catherine Ashton et le ministre estonien des Affaires étrangères : "Les nouveaux gouvernants ont sans doute organisé eux-mêmes les tirs de snipers qui ont massacré opposants et policiers", révèle le ministre estonien qui ne savait pas qu'on l'écoutait...
http://www.michelcollon.info/Les-nouveaux-gouvernants-ont-sans.html


Edité le 07-03-2014 à 06:56:36 par Finimore




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UKRAINE: Un nouveau gouvernement « démocratique » ukrainien … avec les leaders de partis fascistes aux postes-clés !

http://www.communcommune.com/article-ukraine-un-nouveau-gouvernement-democratique-ukrainien-avec-les-leaders-de-partis-fascistes-a-122784691.html

et sur http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/article-un-nouveau-gouvernement-democratique-ukrainien-avec-les-leaders-du-parti-fasciste-svoboda-et-a-122781527.html

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UKRAINE: Un nouveau gouvernement « démocratique » ukrainien … avec les leaders de partis fascistes aux postes-clés !

L'instauration d'un gouvernement par la force présentée comme une victoire démocratique, la célébration de l'arrivée au pouvoir d'activistes fascisants comme celle de combattants de la liberté : même nos médias ont de la peine désormais à nous vendre la mascarade ukrainienne.

« Maintenant, le règne des banquiers va commencer ». On n'est pas en 1848 mais en 2014, en Ukraine. Derrière la mascarade d'une « insurrection populaire » animée par les groupuscules fascistes, manipulée depuis Berlin, Washington, la réalité d'un gouvernement qui n'a rien de révolutionnaire.

Le nouveau Premier ministre est le banquier Arseni Iasteniouk. Favori des États-Unis, il connaît bien le régime ukrainien pour y avoir occupé tous les postes-clés : président du Parlement, Ministre des Affaires étrangères, Minçistre de l'Economie, président de la Banque centrale. Il y a appliqué alors avec zèle une ligne pro-européenne et de soumissions aux diktats du FMI.

Dans les postes-clés ont été installés des leaders pro-européens, du parti de Timoschenko, très proche de l'Allemagne et de l'UE dans un gouvernement composé essentiellement de bureaucrates, de trafiquants, de banquiers et de voyous fascistes, certains cumulards.

Un mélange hétéroclite mais cohérent : des banquiers prêts à obéir au FMI, de « businessmen » nés de la chute de l'URSS formés aux Etats-unis, des « ministres professionnels » pro-européens, trempés dans les scandales de corruption, proches des clans oligarques. Regardons cela en détail.


Aux affaires étrangères, des bureaucrates pro-européens

Aux Affaires étrangères, Andei Dechitsia, diplomate de formation, pro-européen, il a travaillé notamment dans les institutions internationales. La dernière en date, l'OSCE, l'Organisation pour la sécurité et la coopération européenne !

A l'intégration européenne, Boris Tarasiuk, un politicien professionnel, il a déjà servi comme ministre des Affaires étrangères dans quatre gouvernements différents de 1992 à 2007. Pro-européen, atlantiste, il a déjà été ambassadeur au Bénélux, représentant de l'Ukraine à l'OTAN.

Il est également le fondateur de l'Institut pour la coopération euro-atlantique (IEAC), une fondation qui milite activement pour l'adhésion de l'Ukraine à la fois à l'UE et à l'OTAN.

A la politique régionale, Volodimir Groysman, jeune loup, maire de Vinnitsa. Cet ancien membre du « Parti des régions » de Ioutchenko a fait fortune dans l'agro-business et l'immobilier, c'est aussi un ami de l'oligarque de Vinnitsa pro-européen et pro-américain Petro Poroshenko. Grosyman est par ailleurs réputé pour être proche du gouvernement polonais.



A l'économie, des banquiers proches des « oligarques »

A l'économie, Pavlo Cheremeta, la vitrine officielle, cet économiste de propagande formé aux Etats-unis est le fondateur de la première « business school » à Kiev, il est à la tête d'un réseau d'universités, écoles de commerces en Europe centrale et orientale diffusant l'idéologie libérale, tout comme la « Kiev school of economics » dont il était le président jusqu'en février 2014.

Aux finances, Oleksander Chlapak, le vrai homme fort. Successivement vice-président de PrivatBank – la 1 ère banque privée du pays – vice-président de la Banque centrale d'Ukraine et enfin président du Trésor national ukrainien, tout en ayant servi entre-temps comme Ministre de l'économie et de l'intégration européenne !

Chlapak est connu pour être le représentant de l'oligarque Kolomoysky, la deuxième fortune du pays, à la tête d'un conglomérat réunissant banques (PrivatBank), métallurgie, pétrole, médias, finance.

A l'énergie, Youri Prodan, a déjà été ministre sous Ioutchenko au même poste. Il est connu pour avoir travaillé à la création du « Marché national de l'énergie », censé réguler le marché national de l'énergie, en fait aboutissant à un partage du gâteau entre groupes oligarchiques et à une corruption généralisée. Prodan est également très proche du groupe du millardaire Igor Kolomoisky.

A la justice, Pavlo Petrenko, spécialiste du consulting privé en droit, il a été pendant plusieurs années Conseiller général de la Caisse des bons du trésor ukrainienne, une des premières banques du pays.

Enfin à l'Intérieur, le businessmen véreux Arsen Avakov, fondateur d'une banque commerciale et d'un fonds d'investissement, condamné pour prise illégale de terres, abus de pouvoir, il est sur la liste internationale d'Interpol. Un bon garant du respect du droit et de l'ordre juste !


Des fascistes aux postes-clés … jusqu'au numéro 2 du régime !

Le vice-premier ministre, numéro 2 derrière Iasteniouk, est Alexander Sytch. Membre du parti fasciste « Svoboda ». Il est connu pour ses interventions virulentes au Parlement, sa croisade « anti-avortement », son anti-communisme fervent (sa région Ivano-Frankisvk a fait interdire le PC).

La présidence du Conseil de sécurité nationale, organe suprême pour la défense et l'intérieur, est confiée à Andrei Parubiy, fondateur du Parti national-social (inspiré du NSDAP de Hitler, oui !) ancêtre de Svoboda, dont il fut le leader de sa jeunesse para-militaire, il a dirigé les forces d'auto-défense à Maidan, aujourd'hui il se dit membre de l' « opposition modérée » (sic).

Dans un autre poste majeur, le Bureau du Procureur général, on retrouve un membre de Svoboda, Oleg Makhnitsky. Le procureur général dispose du pouvoir suprême sur le plan judiciaire, pouvant notramment lever l'immunité parlementaire pour faire inculper tout élu.

Le ministère de l'Agriculture est confié à Olexandr Myrni, autre membre de « Svoboda ». Ce millionnaire fasciste a fait fortune dans … l'agro-alimentaire. Les grands groupes allemands, polonais, américains qui lorgnent sur le « grenier » ukrainien peuvent être rassurés !

Enfin, le ministère de l'écologie va aussi à un membre du parti « Svoboda », Andrei Mokhnyk. Lui qui n'y connaît rien à l'écologie est aussi un farouche opposant des énergies renouvelables.

Cela va peut-être décevoir – comme le notent les médias ukrainiens – les multi-nationales qui avaient signé des accords pour ce type d'énergie, mais cela va rassurer par contre les multi-nationales du gaz, de l'électricité, du pétrole qui peuvent être les mêmes.

A l'Education, Sergei Kvit a fréquenté dans sa jeunesse diverses organisations néo-nazies, dont le « Trident », organisation se revendiquant des groupes collaborateurs pendant la dernière guerre.

Aux Sports, le voyou Dimitri Bulatov, héros des indignés à crânes crasés pour avoir organisé la logistique sur la place Maidan, est aussi connu pour ses liens très étroits avec le groupe ultra-fasciste « Secteur Droit ».

On pourrait aussi ajouter une égérie du mouvement, la journaliste anti-corruption Tatiana Tchornovol à la tête du Bureau anti-corruption qui fut responsable à la communcation de l'UNA-UNSO, groupe néo-nazi se revendiquant du nationalisme ukrainien collaborant avec les nazis, mantenant des relations très proches avec le parti néo-nazi NDP.

A noter que si les deux principaux dirigeants des partis d'extrême-droite ne sont pas au gouvernement, ce n'est pas parce qu'on les a exclus mais … parce qu'ils ont refusé les postes, préférant se préserver pour les prochaines élections.

Ainsi, le chef de Svoboda, Oleg Tyahnybok s'est vu proposer le poste de vice-premier ministre. Celui du parti néo-nazi « Secteur droit », Dmitri Yarosh a refusé le poste de vice-secrétaire du Conseil de sécurité national, attendant mieux peut-être.


Et des bouffons (corrompus) à la pelle, partout !

On pourrait continuer la liste des membres du gouvernement, même les miettes lancées aux « manifestants » n'ont pas convaincu même les plus fanatiques ou crédules des dits « indignés de Maidan ».

On peut penser à Olga Bogomolets aux Affaires humanitaires.

Cette millionnaire formée aux Etats-unis a fait fortune dans la création après 1991 de cliniques laser, d'instituts privés de dermatologie et de cosmétologie. Elle investit depuis sa fortune dans des institutions philanthropiques … avant tout destinés à glorifier la nation ukrainienne éternelle, bien ancrée à l'ouest.

Aux affaires sociales, Lioudmila Denisova, elle aussi déjà ministre du même poste pendant trois ans, elle a déjà été dénoncée par plusieurs ONG pour abus de pouvoir, népotisme et détournement de fonds. Une belle figure morale !

On pourrait continuer, pour rire, avec l'acteur raté Yevhen Nischchuk à la Culture, le recteur d'université servile Sergei Kvit à l'Education, ou le docteur formé aux Etats-unis et en Allemagne, Oleg Musiy à la Santé : tous ont suscité au mieux les réticences, au pire la désapprobation générale même des étudiants, milieux culturels et de santé pro-européens !

Arrêtons le massacre, arrêtons la mascarade. L'Union européenne – en soutenant ce coup d'Etat et ce gouvernement fantoche – a enterré la démocratie, montré l'hypocrisie de son discours, précipité le risque de guerre avec la Russie : que l'on sache enfin à qui nos dirigeants veulent confier le sort d'un des plus grands pays d'Europe.

MAIS POUR "LE NOUVEL OBSERVATEUR", le journal des socialos-bobos, tout cela c'est "n'importe quoi" !!! LIRE ICI

http://rue89.nouvelobs.com/2014/03/05/kiev-nouveau-pouvoir-est-vraiment-sous-influence-neonazie-250390

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marquetalia
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   Posté le 08-03-2014 à 16:23:27   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

http://www.initiative-communiste.fr/billet-rouge-2/retour-aux-annees-trente-par-lon-landini
Xuan
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   Posté le 08-03-2014 à 21:51:54   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Cet article n'est absolument pas argumenté, Landini annonce un retour aux années 30 sans le justifier sinon par la présence de fascistes en Ukraine, puis il fait un parallèle avec 1941-42. Bon...

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