Forum Marxiste-Léniniste
Forum Marxiste-Léniniste
Administrateurs : Finimore, ossip, Xuan
 
 Forum Marxiste-Léniniste  Actualités  Afrique en marche 

 coopération sino-africaine

Nouveau sujet   Répondre
 
Bas de pagePages : 1 - 2 - 3 - 4 - 5Page précédente 
Xuan
Grand classique (ou très bavard)
18602 messages postés
   Posté le 29-11-2021 à 14:17:46   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Lancé en 2013, Financial Afrik est un magazine panafricain spécialisé dans l’information financière et économique, dont la direction est basée à Dakar, Douala et Lomé. Il revendique une ligne éditoriale panafricaine, et propose à ses lecteurs un site francophone (financialafrik.com) et une version anglophone (kapitalafrik.com)

Lire également sur courrierinternational

________________


Quand le succès de la Chine en Afrique dérange Paris et Washington


By
ADAMA WADE
21 NOVEMBRE, 2021


Retardée par la chute de Kaboul, la tournée africaine (Nigeria, Sénégal et Kenya) du secrétaire d’Etat américain aux affaires étrangères Antony Blinken a enfin eu lieu, parsemée de petites piques envers le géant chinois et de déclarations d’intentions. Alors que Pékin envisage des concertations concrètes sino-africaines à Dakar, Washington promeut un sommet virtuel sur les démocraties et Paris s’émeut, via son ministre des Affaires Etrangères Jean-Yves Le Drian, appelant à la création d’un « new deal » avec l’Afrique pour lequel il n’y a ni schéma ni chiffres. «Nos concurrents n’ont ni tabous, ni limites» a affirmé Jean-Yves Le Drian, en désignant la Chine et la Russie, taxées de partenaires « prédateurs ».

Une manière, vieille, pour l’Occident d’enrober ses intérêts stratégiques (sécuriser ses sources d’énergie et s’assurer l’accès aux mineras et terres rares) derrière les belles intentions civilisatrices et démocratisantes et son messianisme droit-de-lhommique.

En face, la Chine, destinataire du cinquième des exportations mondiales de matières premières, avance démasquée, le chéquier à la main. Lors du septième forum sino-africain en 2018, le président Xi Jinping avait promis 60 milliards de dollars à l’Afrique dont une ligne de crédit de 20 milliards de dollars, un fonds de 15 milliards de dollars de financement des importations africaines, 15 milliards de dollars d’aide gratuite et de prêts sans intérêts, assortis d’un engagement à annuler la dette des pays les plus pauvres, des pays insulaires et enclavés. Pendant ce temps, le locataire de la Maison Blanche traitait l’Afrique de « pays de merde » et tentait, entre autres, de mettre le Rwanda au pas pour avoir envisagé d’interdire les friperies américaines dans le cadre de l’African Growth and Opportunity Act (AGOA), une loi Bill Clinton lancée en 2000 et à l’efficacité discutable.

Alors que les grandes institutions financières occidentales réduisent la voilure sur l’Afrique (Barclays, BNP Paribas), les chinoises continuent de planter leur fanion en prévision de la Route de la soie. Les entreprises de l’Empire du Milieu dominent le secteur des infrastructures où elles sont concurrencées non pas par leurs homologues d’Europe et d’Amérique mais par les groupes turcs et brésiliens. Mais si l’Occident a perdu le match sur le terrain des infrastructures et du financement, il peut toujours le gagner sur le tapis vert à travers un arbitre comme le FMI, épouvanté par l’augmentation de l’endettement des pays africains vis-à-vis de Pékin. Le Ghana a eu à s’en expliquer. Le Congo et le Mozambique aussi. Le Djibouti beaucoup plus, lui qui a vu sa dette envers le pays de Confucius passer de 50 à 85% du PIB en deux ans.

Selon le cabinet américain China Africa Research Initiative (Cari), basé à Washington, la Chine a prêté à l’Afrique un total de 125 milliards de dollars entre 2000 et 2016. C’est plus que ce que toutes les initiatives de la Banque Mondiale, du FMI et du G20 promettent à l’Afrique à longueur des forums et des initiatives. En fait, le continent africain a affaire à deux concurrents: d’abord un partenaire pragmatique, qui a une surface financière intéressante et qui ne s’embarrasse pas de principes. Puis, en face, un ancien partenaire donneur de leçons et gardien des normes financières et commerciales mondiales (qui peuvent toujours être brandies) qui prétend voler au secours de l’Afrique. Sans opter forcément pour l’un ou l’autre, à concurrence de la sauvegarde de ses intérêts, l’Afrique doit poursuivre son travail d’intégration, sa logique horizontale qui lui permettra, à travers la Zone de libre -échange continental (ZLECA), de parler d’une seule voix face aux logiques verticales de ses partenaires qui veulent la cantonner dans son rôle de réservoir de réserves pétrolières et minières et, tout au plus, d’enjeu géopolitique à l’heure où les carottes semblent cuites sur la mer de Chine. Les réactions des officiels africains sont en tout cas explicites.

La Chine offre « une grande opportunité » pour un pays ayant besoin d’infrastructures, a dit le ministre nigérian des Affaires Etrangères, Geoffrey Onyeama, en échos aux déclarations du secrétaire d’Etat américain aux Affaires Etrangères. Et d’enfoncer le clou: « Nous serions allés avec n’importe qui d’autre fournissant quelque chose à un taux compétitif pour nous ». Une déclaration à rattacher à celle du président rwandais Paul Kagame lors de la World Policy Conférence au Maroc en octobre 2019: « L’Afrique n’est le prix à gagner ou à perdre pour personne. Pas du tout (…). Il est de notre responsabilité, en tant qu’africains, de prendre en charge nos propres intérêts et de développer notre continent à son plein potentiel. En réalité, cela a toujours été la question principale. Nous avons attendu beaucoup trop longtemps, en fait pendant des siècles ».

Limités dans leurs capacité d’endettement et ne pouvant plus donner de garanties souveraines aux bailleurs occidentaux (intransigeants sur cette question), les pays africains se tournent de plus en plus vers les BRICS. Et ce ne sont pas les cris d’orfraie à propos du « piège de la dette » qui les retiendront vu que, pour le moment, les principaux « pièges » semblent être les contrats signés avec certaines multinationales du Nord à travers les zones exclusives de règlement des différends que sont les tribunaux londoniens ou américains. Le cas du dossier du « Tchad face à Glencore » est suffisamment illustrateur de la théorie du « piège de la dette », théorie nourrie par la mauvaise gouvernance de nos Etats combinée à l’appétit vorace et sans pitié des partenaires.


__________________


Voir sur France Info
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-club-des-correspondants/le-forum-sur-la-cooperation-sino-africaine-vu-de-chine-et-d-afrique_4841995.html


Edité le 29-11-2021 à 14:22:56 par Xuan




--------------------
contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit
Xuan
Grand classique (ou très bavard)
18602 messages postés
   Posté le 29-11-2021 à 14:22:15   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Face à l'insécurité au Sahel : le soutien de la Chine est sollicité




--------------------
contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit
Xuan
Grand classique (ou très bavard)
18602 messages postés
   Posté le 08-06-2022 à 22:16:26   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

"On dit que la Chine développe un projet néo colonial en Afrique ..."

https://fb.watch/dwKC6G5zxY/

--------------------
contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit
Xuan
Grand classique (ou très bavard)
18602 messages postés
   Posté le 22-06-2022 à 17:43:22   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Jeune Afrique publie sur la dette africaine. Pendant des années ce site éreintait la Chine, mais le ton change petit à petit. Ici la parole est donnée à la Chine Populaire sur le sujet.

De Robert Kissous :
"Tout d’abord, dans la classification de la dette, la Banque mondiale n’identifie pas l’objectif de la dette, que ce soit pour soutenir la consommation, la sécurité sociale, les allocations de chômage, etc. Comme nous l’avons indiqué précédemment, l’investissement utilisé pour supprimer le goulot d’étranglement de la croissance (investissement dans la construction des infrastructures) augmentera la dette pendant la période de mise en place, mais lorsque la construction sera terminée, la capacité de remboursement du pays augmentera et la dette diminuera. Si les institutions financières internationales tenaient compte de cette nécessité d’infrastructures) des pays en développement, davantage de soutien au crédit pourrait être apporté.
Deuxièmement, la Banque mondiale calcule le montant total de la dette. Elle ne prévoit pas si la dette se transformera ou non en actif. Si la dette est utilisée pour soutenir les dépenses publiques, qu’il s’agisse des allocations de chômage ou des opérations gouvernementales, cette dette ne produira pas de valeur nouvelle. Au contraire, si l’on investit dans une infrastructure qui constituera un actif, cet actif sera rentable, donc la dette nette sera inférieure à la dette totale. "


_______________



Relations internationales : la dette chinoise et l’Afrique


https://www.jeuneafrique.com/brandcontent/1349301/relations-internationales-la-dette-chinoise-et-lafrique/?fbclid=IwAR2FzcfyXsmXg2GagBndUMHV6LVtUXHFHkq0m6NZ9GY7t54piX55ISMdx3g

Des critiques accusent la Chine de faire tomber les pays africains dans le “piège de la dette”. L’ancien vice-président de la Banque mondiale apporte son point de vue concret.


© Justin Yifu Lin (photo : People.cn)
« Il n’y a pas de piège de la dette chinoise ! » par Justin Yifu Lin, ancien vice-président de la Banque mondiale

Alors que la coopération entre la Chine et l’Afrique ne cesse de progresser, des critiques continuent de mettre en cause l’aide au développement pratiquée par la Chine, accusant celle-ci de faire tomber les pays africains dans le « piège de la dette ». Justin Yifu Lin, doyen de l’Institut de la nouvelle économie structurelle de l’Université de Beijing, apporte ici des réponses théoriques et concrètes à ces critiques injustifiées. Pour lui, c’est l’insuffisance de développement qui est le plus grand piège pour l’Afrique

Fin novembre 2021, des progrès importants ont été enregistrés lors de la 8ème réunion ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine. La Chine et l’Afrique ont formulé conjointement la Vision 2035 de la coopération sino-africaine, avec dès la première période triennale la mise en œuvre de « neuf programmes » dans les domaines de la lutte contre le covid, l’agriculture, l’environnement, l’éducation.

Malgré ces avancées, on entend encore sur la scène internationale des analyses douteuses sur « le piège du port de Hambantota au Sri Lanka », « la prise de contrôle de l’aéroport d’Entebbe en Ouganda » et autres théories sur une « diplomatie de la dette chinoise ». En fait, la Chine a formé un nouveau concept d’aide au développement qui est différent de celui de l’Occident depuis la Seconde Guerre mondiale. Voici le point de vue de M. Justin Yifu Lin, ancien vice-président de la Banque mondiale, tiré d’une interview à Maku Insigts/Observer[1].

Le financement chinois contribue à atténuer la crise de la dette, au lieu de la créer
Il est vrai que de nombreux pays en développement ont des problèmes d’endettement, mais ce sont des dettes accumulées sur une longue période dans le passé. Bien que les projets chinois augmentent les dettes pendant le temps de la réalisation, celles-ci représentent une proportion relativement faible du total de l’endettement du pays.

Par exemple, dans le fameux « piège de la dette du port de Hambantota », la Chine a construit de nombreuses infrastructures dans le pays, notamment le port de la capitale Colombo et le port de Hambantota, dans le sud de l’île. Mais ces constructions ne représentent que 10 % de la dette totale du pays. Les 90 % restants sont apportés par d’autres pays.

Le Sri Lanka a loué les droits d’exploitation de 99 ans du port de Hambantota à une société chinoise, obtenant ainsi un fonds pour rembourser ses dettes. Ainsi, ce que le Sri Lanka paye, ce ne sont pas les dettes de la Chine, mais les dettes passées. S’il y a un piège, c’est bien l’ancien piège de la dette. D’une part, l’investissement de la Chine aide le pays à bâtir ses infrastructures ; d’autre part, la Chine fournit aussi des fonds pour aider le Sri Lanka à rembourser ses anciennes dettes. Alors comment peut-on dire qu’il s’agit d’un « piège de la dette » qui serait fabriqué par la Chine ?

En ce qui concerne les « pays très endettés » d’Afrique, la dette causée par les infrastructures chinoises ne représente en moyenne que 15 % de la dette totale de ces pays, c’est-à-dire une proportion très faible. Les autres 85% de la dette sont dus à d’autres pays, en particulier les pays occidentaux, au cours des années passées.

Mais il faut avouer que ces pays ont une faible capacité de remboursement. Pourquoi ? Parce que les dettes contractées par les pays africains dans le passé n’ont pas été utilisées pour résoudre le « goulot d’étranglement » du développement : difficultés d’augmenter l’emploi, de promouvoir le développement économique, d’accroître les recettes fiscales du gouvernement, d’exporter les marchandises pour gagner des devises, etc.

A l’inverse, si l’aide extérieure de la Chine a été approuvée par de nombreux pays en si peu de temps, c’est parce que les idées et les pratiques de la Chine peuvent vraiment aider ces pays.

L’aide occidentale : une conception ancienne et inefficace du développement
Pourquoi l’aide occidentale n’est-elle ni efficace ni suffisante pour aider les pays en développement à surmonter les « goulots d’étranglement » de leur croissance ? Parce que les théories économiques dominantes à l’Ouest ignorent la nécessité de la transformation structurelle de la société. Investir dans l’éducation, la santé, les droits de l’homme, la transparence politique, tous ces facteurs ne suffisent pas à alimenter les moteurs de la croissance et à créer des emplois, sauf en les combinant avec des actifs productifs et du capital humain. Selon la nouvelle approche que nous soutenons, la construction des infrastructures doit être associée à des zones économiques spéciales ou au développement urbain, en respectant notamment la transformation structurelle de ces régions.

Le « consensus de Washington » et les institutions financières américaines ont donné trop d’importance à la libéralisation des capitaux. La plupart des pays en développement ont suivi les conseils du FMI et de la Banque mondiale depuis les années 1990 pour réduire l’intervention gouvernementale, tout en renforçant le rôle du marché. Cependant, les résultats ont été décevants. Les performances économiques de la plupart des pays en développement ont continué de se détériorer au cours de cette décennie.

De plus, l’aide « conditionnelle » occidentale n’incite pas les pays bénéficiaires à saisir les opportunités de développement. Un exemple en est ce ministre des Finances du Burkina Faso qui s’est un jour plaint que les exigences de réformes imposées par le Fonds monétaire international impliquaient près de 500 réformes par an, soit une moyenne de 1,5 par jour ! L’une des leçons importantes à tirer des économies émergentes telles que la Chine est que ces pays en développement ont toujours été maîtres de leurs réformes et de leur développement, en mobilisant leurs propres ressources tout en saisissant les opportunités.

Les critères contestables des institutions financières internationales
La Banque mondiale utilise une série d’indicateurs pour évaluer la soutenabilité de la dette des pays en développement. Par exemple, l’un des indicateurs est le ratio dette/PIB des pays en développement. Lorsqu’il atteindra un certain niveau, la Banque mondiale considérera que la capacité future de remboursement de la dette est insuffisante et cessera de prêter à ces pays. Or, il faut noter que le système d’évaluation de ce cadre soi-disant « durable » n’est pas assez scientifique.

Tout d’abord, dans la classification de la dette, la Banque mondiale n’identifie pas l’objectif de la dette, que ce soit pour soutenir la consommation, la sécurité sociale, les allocations de chômage, etc. Comme nous l’avons indiqué précédemment, l’investissement utilisé pour supprimer le goulot d’étranglement de la croissance (investissement dans la construction des infrastructures) augmentera la dette pendant la période de mise en place, mais lorsque la construction sera terminée, la capacité de remboursement du pays augmentera et la dette diminuera. Si les institutions financières internationales tenaient compte de cette nécessité d’infrastructures) des pays en développement, davantage de soutien au crédit pourrait être apporté.

Deuxièmement, la Banque mondiale calcule le montant total de la dette. Elle ne prévoit pas si la dette se transformera ou non en actif. Si la dette est utilisée pour soutenir les dépenses publiques, qu’il s’agisse des allocations de chômage ou des opérations gouvernementales, cette dette ne produira pas de valeur nouvelle. Au contraire, si l’on investit dans une infrastructure qui constituera un actif, cet actif sera rentable, donc la dette nette sera inférieure à la dette totale.

Ainsi, lorsque j’ai été vice-président de la Banque mondiale, j’avais déjà préconisé que, pour repenser le cadre de viabilité de la dette, on puisse savoir la dette peut être utilisée pour investir afin d’éliminer les « goulots d’étranglement » de la croissance, ou simplement pour soutenir les dépenses et la consommation. Lorsque l’on prend en considération la soutenabilité de la dette, les deux ont des significations tout à fait différentes.

Je suis heureux de voir que les institutions internationales de développement, telles que le FMI et la Banque mondiale, ont commencé à changer d’orientation. Lorsqu’on mesure la dette d’un pays emprunteur, il faut tenir compte non seulement de la dette totale, mais aussi des actifs. Car avec actifs, la dette nette sera plus faible. Il faut aussi prendre en considération l’objectif de l’emprunt : est-ce pour la consommation ou l’investissement ? S’il s’agit d’un projet de dette d’investissement, non seulement la dette n’augmentera pas à l’avenir, mais la dette passée pourra être remboursée en même temps.

Le modèle d’aide chinois comparé au consensus de Washington
Tout d’abord, le Consensus de Washington estime que le marché prendra soin tout seul de l’investissement des infrastructures. Pour donner un exemple, après la Seconde Guerre mondiale, la Banque mondiale a fait des infrastructures le plus grand secteur de ses investissements. Cependant, lorsque je suis allé à la Banque mondiale en tant qu’économiste en chef en 2008, le secteur des infrastructures avait disparu. En raison de la montée du néolibéralisme après les années 1980, les pays occidentaux pensaient que le marché résoudrait le problème du goulot d’étranglement de la croissance.

Mais en fait, après les années 1980, sans le soutien des gouvernements et des institutions internationales, les pays en développement ont très peu investi eux-mêmes dans les infrastructures. Seul le secteur des infrastructures de communication mobile a intéressé le marché. Or, d’autres infrastructures, telles que l’irrigation, l’électricité, les routes, ne peuvent pas être financées par le marché : c’est pourquoi les pays en développement ont rencontré beaucoup d’obstacles en matière d’infrastructures. Comme je l’ai déjà mentionné, les pays en développement ont deux avantages : les ressources et la main-d’œuvre. Pour développer les industries à forte intensité de main-d’œuvre, il faut d’abord avoir des routes, des réseaux d’électricité et d’autres infrastructures. Or, ces infrastructures ne peuvent pas être déployées en peu de temps à travers tout le pays. La solution chinoise consiste à construire d’abord un parc dans une zone économique spécifique, puis à le moderniser pour mettre en valeur la main-d’œuvre locale. Ce parc permettra de créer rapidement des emplois, d’accroître les exportations et les recettes fiscales de l’État. Une fois que le gouvernement a perçu des impôts, il peut rembourser la dette, tout en disposant de davantage de fonds pour de nouveaux investissements. Ceci est complètement différent du consensus de Washington sur l’aide au développement.

Les critiques internationales sur l’aide de la Chine sont non fondées
Il est important aussi de clarifier la nature de l’infrastructure. Tous les investissements dans les infrastructures ne sont pas bons. Lorsque la Chine investit à l’étranger, elle tient compte du choix du lieu, de la méthode de construction, des industries sur lesquelles l’installation peut avoir un effet positif, du temps nécessaire pour mener à bien l’opération. Nous regardons aussi si le revenu de la dette dépend de la fiscalité de l’État, ou d’autres charges après investissement Nous évaluons le temps nécessaire pour rembourser la dette, etc.

La Chine préconise des projets d’infrastructure de haute qualité, ce qui exige que l’investissement soit soigneusement conçu au stade initial. C’est ainsi que le gouvernement chinois laisse souvent le pays où les projets d’infrastructure sont envisagés– considérer avec soin s’il a la capacité de rembourser la dette.

En outre, la Chine promeut le concept de développement vert et durable. Nous suivons les principes mis en avant par l’initiative « la Ceinture et la Route » : « co-consultation, co-construction, partage, ouverture, transparence, souci écologique et durabilité ». Ces principes doivent être pris en compte lors de la réalisation de projets d’infrastructures. De nombreuses critiques internationales sur la Chine s’appuient sur des expériences dogmatiques du passé, incohérentes avec la réalité. La Chine prend ces critiques comme un rappel bienveillant.

Le plus grand piège de la dette, c’est que les pays en développement ne parviennent pas à se développer. L’initiative « la Ceinture et la Route » prend l’interconnexion des infrastructures comme point de départ pour construire une communauté de destin pour l’humanité. Elle reflète, par l’efficacité de son concept et de son fonctionnement, les aspirations, les expériences et les objectifs communs des pays du Sud.

[1] Cet article est basé sur « Justin Yifu Lin, ancien vice-président de la Banque mondiale : Piège de la dette ? Non, le manque de développement est le plus grand piège pour l’Afrique », rédigé par Gao Yanping, Shen Yumeng et Huangyan Yuanzhi , disponible sur : https://mp.weixin.qq.com/s/tBsZ-as6k5nQi53PtOzqZA .
Voir ci-après.


Edité le 23-06-2022 à 12:36:22 par Xuan




--------------------
contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit
Xuan
Grand classique (ou très bavard)
18602 messages postés
   Posté le 22-06-2022 à 17:50:26   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Justin Yifu Lin : Il n'y a pas de soi-disant « piège de la dette » en Chine, et le manque de développement est le plus grand piège


original Justin Yifu Lin réflexion sur le fond 2022-04-16 05:02
https://mp.weixin.qq.com/s/tBsZ-as6k5nQi53PtOzqZA


Le 6 février , l'Argentine s'est jointe à l'initiative chinoise "Une ceinture, une route". Les deux parties se sont engagées à coopérer dans divers domaines, à explorer de nouvelles opportunités de coopération bilatérale et à parvenir à un développement et à une prospérité communs. Jusqu'à présent, au cours des huit années qui ont suivi le lancement de l'initiative "la Ceinture et la Route", la Chine a signé plus de 200 documents de coopération sur la construction conjointe de la Ceinture et la Route avec 148 pays et 32 organisations internationales.

Non seulement cela, mais fin novembre 2021, il n'y a pas si longtemps, des progrès importants ont également été signalés dans la coopération sino-africaine. La Chine et l'Afrique ont conjointement formulé la Vision 2035 de la coopération sino-africaine. En tant que premier plan triennal de la vision , la Chine travaillera en étroite collaboration avec les pays africains pour mettre en œuvre conjointement les "neuf projets". Il s'agit notamment de dons de vaccins, 60% de la population africaine sera vaccinée contre la nouvelle couronne d'ici 2022, 10 projets de réduction de la pauvreté et agricoles, 10 projets verts de protection de l'environnement et de changement climatique, et 10 écoles nouvelles ou modernisées.

Face à des défis tels que l'altermondialisme et les épidémies mondiales, l'initiative chinoise "One Belt, One Road" et le développement outre-mer sont montés à contre-courant, ce qui a véritablement favorisé le développement commun de la Chine et des pays co-construits. Mais dans le même temps, les grands médias étrangers, en particulier occidentaux, continuent de salir le développement de la Chine à l'étranger, comme la soi-disant « diplomatie du piège de la dette de la ceinture et de la route », la « théorie du piège de la dette » du port de Hambantota au Sri Lanka et la « Théorie de la prise de contrôle par la Chine de l'aéroport d'Entebbe en Ouganda". "Attendez l'un après l'autre.

En tant que retardataire dans l'aide au développement à l'étranger, la Chine a formé un concept d'aide au développement traditionnel différent de celui de l'Occident depuis la Seconde Guerre mondiale. Comment aller plus loin dans la co-construction et le partage avec les pays partenaires, le développement vert et durable, et comment briser l'hégémonie du discours occidental sur le développement outre-mer ? Observer.com a interviewé le professeur Justin Yifu Lin, doyen de l'Institut de nouvelle économie structurelle de l'Université de Pékin, qui travaille depuis longtemps dans les domaines théoriques et pratiques du développement international de la Chine.

- Entretien / Gao Yanping -

Le financement chinois aide à atténuer la crise de la dette, pas à la créer

Observer.com : Nous avons vu les grandes réalisations de la Chine dans l'initiative "la Ceinture et la Route", la coopération sino-africaine et d'autres domaines. En même temps, nous avons également vu la distorsion des projets d'aide au développement à l'étranger de la Chine par l'opinion publique occidentale de temps en temps. au temps. Vous pouvez également être confronté à de telles questions de la part de personnes à l'étranger lorsque vous êtes à l'étranger, comment répondez-vous ?

Justin Lin : Je ne pense pas que nous devrions suivre les pas des autres. Nous devons juste être réalistes et parler de ce que la Chine a fait ? Quelles sont les idées et les mesures que la Chine a suivies dans la construction de "la ceinture et la route" et la coopération internationale au développement ? D'après l'expérience de la Chine, si un pays veut bien se développer, quels goulots d'étranglement doivent être résolus dans son développement ?

En tant que pays en développement, le plus gros goulot d'étranglement auquel la Chine a été confrontée en matière de développement est l'infrastructure. Sans infrastructure, comme l'agriculture sans infrastructure comme les systèmes d'irrigation, il n'y a aucun moyen d'utiliser les techniques agricoles modernes pour augmenter les rendements et augmenter les revenus des agriculteurs.

Et l'agriculture seule ne suffit pas, la Chine doit donc développer l'industrie manufacturière. Cependant, lors du développement de l'industrie manufacturière, il n'y a aucun moyen d'utiliser des machines et des équipements modernes sans électricité ; s'il n'y a pas de route, il est impossible de vendre des produits sur le marché intérieur et sur le marché international, et il ne peut pas se développer. D'après l'expérience de la Chine, pour se développer, nous devons d'abord surmonter le goulot d'étranglement des infrastructures. Nous appelons cette idée "pour s'enrichir, construisons d'abord des routes".

Mais en fait, pour construire des routes, il faut investir. Lorsque les routes seront construites, l'économie croîtra plus rapidement, créera des emplois, augmentera les niveaux de revenu, augmentera les recettes fiscales du gouvernement et gagnera des devises grâce aux exportations. Cela rembourse non seulement la dette pour investir dans les infrastructures, mais crée également plus de ressources pour le prochain cycle d'investissement.

Nous pouvons clairement voir que lorsque la Chine mène une coopération internationale de cette manière, elle a besoin de beaucoup d'investissements en capital au début. De plus, il n'y a pas de revenu au début de l'investissement en capital, seulement l'augmentation de la dette. Mais ce que nous apprécions, c'est le cercle vertueux induit par la croissance économique après l'achèvement des infrastructures.

Il est vrai que de nombreux pays en développement ont des problèmes d'endettement, mais les problèmes d'endettement se sont accumulés sur une longue période dans le passé. Bien que les projets chinois aient augmenté leurs dettes pendant la construction, ces dettes représentent une proportion relativement faible du total du pays. dette.de.

Par exemple, dans le fameux "piège de la dette du port de Hambantota au Sri Lanka", la Chine a en effet construit de nombreuses infrastructures au Sri Lanka, notamment le port de Colombo et le port de Hambantota. Mais l'infrastructure de la Chine au Sri Lanka ne représente que 10 % de la dette totale du Sri Lanka, et les 90 % restants de la dette sont apportés par d'autres pays. (Pour plus de détails, veuillez vous référer à "Taking Sri Lanka as an Example to Look at the "Debt Trap Theory"" par Sha Baili et Yan Hairong https://research.hktdc.com/tc/article/MzYyOTQyMDc4)


La Chine et le Sri Lanka ont officiellement signé l'accord de concession du port de Hambantota. Source de l'image : Visual China

Le Sri Lanka a loué les droits d'exploitation de 99 ans du port de Hambantota à une société chinoise, obtenant ainsi un fonds pour rembourser ses dettes. Mais ce qu'ils paient, ce ne sont pas les dettes de la Chine, mais les dettes passées. S'il y a un piège de la dette, c'est aussi un ancien piège de la dette. D'une part, l'investissement de la Chine leur fournit des fonds pour les aider à construire ; d'autre part, il fournit des fonds pour les aider à rembourser leurs dettes, alors comment peut-on dire qu'il s'agit d'un "piège à dettes" fabriqué par la Chine ?

En ce qui concerne les "pays très endettés" d'Afrique, la dette causée par les infrastructures chinoises ne représente que 15% de la dette de ces pays en moyenne, c'est-à-dire que 85% de la dette était due à d'autres pays, en particulier les pays développés dans le passé .


Les agriculteurs de la République centrafricaine transforment les arachides pour joindre les deux bouts. Source de l'image : Visual China

Par conséquent, la proportion de dette que les projets de la Chine apportent à ces pays est très faible, mais il est un fait que ces pays ont une faible capacité de remboursement de la dette. Pourquoi la capacité de remboursement de la dette est-elle faible ? Parce que les dettes contractées par les pays africains dans le passé n'ont pas été utilisées pour résoudre le goulot d'étranglement du développement : incapables d'augmenter l'emploi, incapables de promouvoir le développement économique, incapables d'augmenter les recettes fiscales de l'État et d'exporter des devises, la dette est donc remboursée. Cependant, l'investissement de la Chine dans les infrastructures peut aider les "pays très endettés" à résoudre les goulots d'étranglement du développement du pays et à améliorer leur capacité à rembourser leurs dettes.

Par conséquent, pour faire face à ces malentendus, le plus important est de clarifier les faits, mais cela dépend aussi de l'effet réel. Je crois que tant qu'ils n'ont pas d'arrière-pensées, ils devraient savoir face aux faits que la raison pour laquelle l'aide extérieure de la Chine a été soutenue par de nombreux pays en si peu de temps est que les idées et les pratiques de la Chine peuvent vraiment aider ces pays. .

L'inefficacité de l'aide occidentale traditionnelle est causée par le problème de la pensée du développement

Observer.com : Vous avez mentionné que 85 % de la dette des pays africains très endettés a été apportée par d'autres pays dans le passé, en particulier les pays développés. Je me souviens que vous avez mentionné une donnée auparavant. Depuis la Seconde Guerre mondiale, les diverses aides fournies par les pays développés et les institutions financières multilatérales ont atteint 4,7 billions de dollars américains, mais les pays en développement sont toujours dans la pauvreté. Quelle est la cause de l'inefficacité de l'aide occidentale traditionnelle ?

Justin Yifu Lin : Pourquoi l'aide occidentale traditionnelle n'est-elle ni efficace ni suffisante pour aider les pays en développement à résoudre leurs goulots d'étranglement de croissance parce que l'économie dominante ignore la transformation structurelle. Investir dans l'éducation, la santé, les droits de l'homme, la transparence politique, etc. ne suffit pas à lui seul à alimenter les moteurs de la croissance et à créer des emplois s'il n'est pas combiné avec des actifs productifs et du capital humain. Selon la nouvelle économie structurelle, nous soutenons que les infrastructures doivent être liées à des zones économiques spéciales ou au développement urbain et à la transformation structurelle.

Le « Consensus de Washington » et les institutions basées à Washington ont donné trop de mauvais conseils sur la libéralisation du compte de capital, et la plupart des pays en développement ont suivi les conseils du FMI et de la Banque mondiale depuis les années 1990 pour réduire l'intervention gouvernementale et renforcer la Réforme du rôle des le marché. Cependant, les résultats ont été décevants. Les performances économiques de la plupart des pays en développement ont continué de se détériorer au cours de cette période.

De plus, l'aide « conditionnelle » traditionnelle occidentale n'incite pas les pays bénéficiaires à saisir les opportunités de développement. Un exemple précis est que le ministre des Finances du Burkina Faso s'est un jour plaint que selon les différentes réformes institutionnelles exigées par le Fonds monétaire international, il y a près de 500 réformes par an, soit une moyenne de 1,5 par jour ! Une leçon importante à tirer des économies émergentes prospères, telles que la Chine, est que ces pays en développement ont toujours été en charge de leurs propres programmes de réforme et de développement, mobilisant les ressources disponibles pour saisir les opportunités à mesure qu'elles se présentent. Lors de nos discussions avec les décideurs africains, ils ont tous souligné l'importance cruciale d'un partenariat de développement efficace avec l'Afrique. Pour faire de l'Afrique un moteur, l'un d'entre eux consiste à renoncer à une aide conditionnelle indépendante, une leçon que les agences internationales de Washington ont apprise au fil des ans.

Observer.com : Dans votre publication de 2016 "Au-delà de l'aide au développement", vous avez évoqué le fait que l'un des problèmes d'efficacité de l'aide publique dominée par les pays occidentaux traditionnels pendant longtemps est la négligence à résoudre les goulots d'étranglement des infrastructures. aider les pays en développement à résoudre le problème des goulots d'étranglement des infrastructures, quel est le nœud du problème ?

Justin Yifu Lin : Je pense que la chose la plus importante est que lorsqu'ils font de la recherche sur le développement international, les pays développés jugent souvent ce qui est important sur la base de leur propre expérience, plutôt que du point de vue des pays en développement et considèrent ce dont ils ont vraiment besoin dans les pays en développement. . de.

Ils apprennent souvent de ce que les pays développés ont, de ce qu'ils peuvent bien faire et de ce qu'ils apprécient, puis comparent avec les pays en développement, c'est-à-dire que les pays en développement devraient avoir ce que les pays développés ont, faire ce que font les pays développés et prêter attention à ce que valeur des pays développés. Ces points de départ sont très bons, mais les résultats réels ne sont pas idéaux et il y a un grand écart avec les attentes initiales.

Par exemple, les pays développés mettent l'accent sur la santé, l'éducation et la transparence, qui sont toutes importantes. Même si les pays développés ont fourni beaucoup d'aide pour améliorer la santé et l'éducation dans les pays en développement, mais ils n'ont pas augmenté les opportunités d'emploi ou apporté la croissance économique, le problème existe toujours. S'il n'y a pas d'opportunités d'emploi dans les pays en développement, le chômage augmentera et les relations de classe sociale seront tendues ; le gouvernement empruntera des dettes pour compenser les dépenses publiques et résoudre des problèmes tels que la stabilité sociale intérieure parce que l'économie ne croît pas et qu'il n'y a pas augmentation des recettes fiscales et fiscales.

Cependant, la dette empruntée ne peut pas non plus promouvoir l'emploi et la croissance économique, et les recettes fiscales du gouvernement n'ont pas augmenté, et il n'y a pas d'exportation pour gagner des devises, donc cela deviendra un fardeau de la dette.

Si les pays en développement veulent changer le statu quo, ils doivent changer leur façon de penser en matière de développement. Nous devons envisager les choses sous un angle différent. Selon ce que les pays en développement ont et ce qu'ils ont, ils peuvent bien faire, et rendre ce qu'ils peuvent faire plus grand et plus fort est ce dont les pays en développement ont le plus besoin.

Ce que les pays en développement pauvres ont, ce sont des ressources naturelles et de la main-d'œuvre, et ce qu'ils peuvent bien faire, ce sont des industries à forte intensité de ressources et de main-d'œuvre.


Le nombre cumulé de cas confirmés de la nouvelle couronne en Afrique dépasse les 9 millions, et la quatrième vague de l'épidémie se propage. Source de l'image : Visual China

Comment rendre ces choses plus grandes et plus fortes ? Pour que l'agriculture se développe, il est nécessaire de disposer d'infrastructures d'irrigation afin d'utiliser des variétés modernes et d'augmenter la productivité agricole et les agriculteurs. Il est également nécessaire de passer en permanence de l'agriculture à l'industrie manufacturière moderne. Pour développer l'industrie manufacturière, l'électricité doit être disponible, ainsi que des infrastructures de transport et des ports, afin que l'industrie manufacturière moderne puisse réaliser des économies d'échelle. Tout cela fait des industries des avantages comparatifs. plus grand et plus fort facteurs nécessaires requis.

Cadre de viabilité des institutions financières internationales Cadre de la dette Inconvénients

Observer.com : Lorsque vous évoquiez les prêts de la Banque mondiale dans « Au-delà de l'aide au développement », vous pointiez les lacunes des cadres de viabilité de la dette des institutions financières internationales telles que le Fonds monétaire international et la Banque mondiale. de l'aide au développement traditionnelle dirigée par l'Occident ?

Justin Yifu Lin : Oui, la Banque mondiale utilisera une série d'indicateurs pour évaluer si la dette des pays en développement est soutenable. Par exemple, l'un des indicateurs est que lorsque le ratio dette/PIB des pays en développement atteindra une certaine norme, ils considéreront que la capacité future de remboursement de la dette du pays est insuffisante et cesseront d'emprunter à ces pays. . Mais le système d'indices d'évaluation de ce cadre durable n'est pas scientifique.

Tout d'abord, dans la classification de la dette, la Banque mondiale ne distinguera pas l'objet de la dette. Par exemple, il est utilisé pour soutenir la consommation, y compris la sécurité sociale et les allocations de chômage, par exemple, pour soutenir le fonctionnement du gouvernement, ou pour éliminer les goulots d'étranglement de la croissance économique. Comme nous l'avons dit précédemment, l'investissement utilisé pour supprimer le goulot d'étranglement de la croissance (investissement dans la construction de projets d'infrastructure) augmentera progressivement la dette pendant la période de construction, mais lorsque la construction sera terminée, la capacité de remboursement de la dette du pays augmentera et la dette diminuera. Si les institutions financières internationales tiennent compte des particularités des dettes des pays en développement, telles que l'investissement dans les infrastructures, davantage de soutien au crédit peut être obtenu.

Deuxièmement, la Banque mondiale calcule le montant total de la dette. Elle ne distinguera pas si la dette constituera un actif ou non. Si elle est utilisée pour soutenir les dépenses publiques, qu'il s'agisse des allocations de chômage ou des opérations gouvernementales, elle sera inutile. . Mais si vous investissez dans l'infrastructure, cela constituera un actif, et l'actif sera rentable, donc la dette nette sera inférieure à la dette totale.

Ainsi, à la Banque mondiale, j'ai commencé à préconiser que pour repenser le cadre de la viabilité de la dette, nous devons distinguer si la dette peut être utilisée pour investir afin d'éliminer les goulots d'étranglement de la croissance ou pour soutenir les dépenses et la consommation. Par conséquent, lorsque l'on considère la soutenabilité de la dette, les deux ont des significations différentes et doivent être distinguées.

Je suis heureux de voir que les institutions internationales de développement, dont le FMI et la Banque mondiale, ont commencé à changer d'orientation. Lorsqu'on mesure la dette d'un pays emprunteur, il faut tenir compte non seulement de la dette totale, mais aussi des actifs, car avec actifs, la dette nette sera plus faible ; et Cela dépend aussi de l'objet de l'emprunt, est-ce pour la consommation ou l'investissement ? S'il s'agit d'un projet de dette d'investissement pour emprunter de l'argent, non seulement la dette n'augmentera pas à l'avenir, mais la dette passée pourra être remboursée.

Le modèle d'aide à l'étranger de la Chine s'écarte du consensus de Washington

Observer.com : Vous avez mentionné qu'indépendamment des idées traditionnelles de développement de l'aide publique ou des aspects techniques spécifiques de la mise en œuvre, il n'y a aucun moyen de jouer un rôle important et efficace dans l'aide aux pays en développement. C'est l'une des raisons pour lesquelles l'aide chinoise aux infrastructures à l'étranger gagne progressivement en popularité sur la scène internationale. L'aide extérieure de la Chine, comme vous l'avez mentionné plus tôt, combine infrastructure et transformation économique, et développe progressivement un modèle de zone de coopération. Vous pensez que le modèle d'aide extérieure de la Chine qui transcende la tradition s'écarte du consensus de Washington. Comment comprenez-vous cela ? ?

Justin Yifu Lin : Tout d'abord, le consensus de Washington estime que le développement des infrastructures est un investissement et que le marché le résoudra tout seul. Par exemple, la Banque mondiale a aidé les pays à se redresser après la Seconde Guerre mondiale. À cette époque, les infrastructures était le plus grand département de la Banque mondiale. Cependant, lorsque je suis allé à la Banque mondiale en tant qu'économiste en chef en 2008, les infrastructures, le secteur le plus important, avaient disparu. En raison de la montée du néolibéralisme après les années 1980, les pays occidentaux pensaient que le marché résoudrait le problème du goulot d'étranglement des investissements dans les infrastructures.

Mais en fait, sans le soutien des gouvernements et des institutions internationales, les pays en développement n'ont que très peu investi dans les infrastructures après les années 1980, et seul le marché des investissements dans les infrastructures de communications mobiles serait intéressé. Pourquoi? Il y a deux raisons : premièrement, le monopole naturel et deuxièmement, la facilité de facturation. Par conséquent, si la communication mobile est entièrement ouverte, différents acteurs du marché investiront vraiment activement.

Et d'autres infrastructures, telles que l'irrigation, l'électricité, les routes, ne peuvent fondamentalement pas être résolues par le marché, c'est pourquoi les pays en développement sont pleins de goulots d'étranglement infrastructurels. La raison de la désuétude est principalement le problème du développement des idées.

Comme je l'ai déjà mentionné, les pays en développement ont deux avantages, l'avantage des ressources et l'avantage de la main-d'œuvre. Si le développement des industries à forte intensité de main-d'œuvre, il est nécessaire d'avoir des routes, l'électricité et d'autres infrastructures. Ces infrastructures ne peuvent pas être entièrement déployées à travers le pays en peu de temps. Ensuite, notre solution consiste à "concentrer des forces supérieures pour combattre la guerre d'anéantissement", comme l'a dit le président Mao : construisez d'abord un parc dans une zone, et laissez d'abord l'infrastructure du parc répondre aux normes, afin que nous puissions rapidement combiner la main-d'œuvre locale L'industrie, lorsqu'elle est développée, peut créer des emplois, accroître les exportations et les recettes fiscales de l'État.

Une fois que le gouvernement a perçu des impôts, il peut rembourser l'investissement dans la construction d'infrastructures et, deuxièmement, il peut disposer de plus de fonds pour de nouveaux investissements. Nos projets de développement d'infrastructures à l'étranger combinent les avantages et les besoins locaux, afin d'aider les pays donateurs étrangers à créer des emplois, les gens à obtenir plus de revenus et les entreprises liées réussissent, grandissent et deviennent plus fortes, ce qui est complètement différent des deux idées du Consensus de Washington.


Bureau d'information du Conseil des affaires d'État : En 2021, le volume des échanges de marchandises avec les pays situés le long de la « la Ceinture et la Route » a atteint 11 600 milliards de yuans. Source de l'image : Visual China

La critique internationale de la Chine est basée sur une expérience dogmatique

Observer.com : L'investissement dans la construction d'infrastructures est une expérience importante dans le développement de la Chine. Même ainsi, il y a encore beaucoup de gens (y compris nationaux) qui ont de bonnes opinions sur l'investissement dans les infrastructures, comme « construire en avance sur le calendrier » et « grand et inapproprié ». ". Nous avons investi et construit un grand nombre de projets d'infrastructure en coopération avec des pays étrangers, et nous avons également été critiqués par certains médias étrangers. Nous savons que c'est un peu cliché, mais il semble que nous devions continuer à leur expliquer afin que plus de gens comprennent, qu'en pensez-vous ?

Justin Yifu Lin : La raison est très simple : nous devons clarifier le rôle de l'infrastructure. Les investissements dans les infrastructures sont faits pour supprimer les goulots d'étranglement de la croissance, mais si les projets ne sont pas construits pour supprimer les goulots d'étranglement de la croissance, ils peuvent devenir un fardeau. Par conséquent, tous les investissements dans les infrastructures ne sont pas bons.Lors de l'investissement, vous devez tenir compte du site de construction et de la méthode de construction du projet, ainsi que des industries sur lesquelles l'installation peut avoir un effet positif après l'achèvement, et combien de temps il faudra pour la promouvoir ; en même temps ; , mais aussi d'étudier si le revenu de la dette dépend de la fiscalité de l'État, ou de charges d'utilisation après investissement ? Combien de temps faudra-t-il pour rembourser la dette ? et beaucoup plus.

La qualité du projet ne peut être élevée que lorsque le projet d'investissement est soigneusement conçu au stade initial, car la Chine préconise des projets d'infrastructure de haute qualité. Par conséquent, nous devons laisser le pays où le projet d'infrastructure a atterri considérer clairement s'il a la capacité de rembourser la dette.

La Chine promeut le concept de développement vert et durable, et ce concept doit également être mis en œuvre dans le processus de mise en œuvre des projets. L'infrastructure des pays en développement a beaucoup d'arriérés et il y a des goulots d'étranglement partout. Ce n'est pas la force d'un pays ou d'une institution qui peut éliminer ces goulots d'étranglement. Cela doit être fait par plusieurs forces. Par conséquent, nous devrions accueillir la coopération de plusieurs parties avec une attitude ouverte.

Nous devons suivre les principes mis en avant par la "Belt and Road" : "co-consultation, co-construction, partage, ouverture, transparence, écologisation et durabilité." Ces principes doivent être soigneusement pris en compte lors de la réalisation de projets d'infrastructure. De nombreuses critiques internationales s'appuient sur des expériences dogmatiques du passé, incohérentes avec la réalité, face à ces critiques, nous n'avons qu'à les prendre comme un rappel bienveillant.

Plus important encore, si les pays en développement ne parviennent pas à se développer, c'est le plus grand piège. Parce qu'un pays n'a aucun espoir de développement, cela conduira à des problèmes d'emploi, qui affecteront la stabilité sociale et politique, et les gens ordinaires en souffriront. Même dans les pays développés, si un endroit est instable, il se propagera à d'autres endroits.

Pour les pays en développement, le plus gros problème est le piège du développement. Ils doivent surmonter le piège du développement et stimuler le développement par la construction d'infrastructures, qui est le goulot d'étranglement le plus critique à l'heure actuelle.

Tant que nous sommes vraiment préoccupés par le développement des pays en voie de développement, même si nous sommes critiqués, nous devrions avoir l'esprit de « reculer, même s'il y a des dizaines de millions de personnes, j'irai ». Et je crois que les yeux des masses sont aiguisés. Tant que notre construction peut vraiment aider les pays en développement et résoudre leurs problèmes urgents, au final, les faits valent toujours plus que les mots.

Le plus important pour les pays du Sud est de trouver une voie qui convienne à leur propre développement

Observer.com : Vous avez mentionné que "l'apprentissage conjoint et la transformation coordonnée" est un moyen plus efficace de coopération au développement Sud-Sud, qui s'applique également à la coopération entre la Chine et les pays le long de "la Ceinture et la Route". Ce concept est tout à fait conforme à ce qu'a déclaré le secrétaire général Xi : "La "ceinture et la route" n'est pas un chemin privé pour une partie, mais une route ensoleillée pour que chacun avance main dans la main". À votre avis, comment la Chine devrait-elle bénéficier à la fois à la Chine et aux pays donateurs tout en fournissant une aide étrangère et une coopération à l'étranger ?

Justin Yifu Lin : Dans le passé, les pays du Sud ont appris les théories et les expériences des pays du Nord. Ces théories et expériences s'appuient en réalité sur la culture économique, sociale et politique des pays développés du Nord.

L'industrie, la technologie, le stade de développement, la culture socio-politico-juridique, etc. des pays du Nord deviennent la prémisse implicite de ces théories. Dans la coopération internationale à l'étranger, si ces théories et expériences sont apportées aux pays en développement, la prémisse implicite sera différente et le problème "Huainan est orange et Huaibei est orange" se posera. Bien que le point de départ soit très bon, l'effet qu'il apporte est loin de l'attente initiale.

Les pays du Sud doivent donc tirer les raisons de leurs succès et les leçons de leurs échecs de leurs propres succès et échecs. Les peuples des pays du Sud ont la même aspiration, et nous espérons tous que notre pays pourra se développer et que la vie des gens pourra être continuellement améliorée et améliorée. Pour réaliser ce désir commun, le plus important est de trouver de nouvelles idées pour notre propre développement.

L'initiative "la Ceinture et la Route" prend l'interconnexion des infrastructures comme point de départ pour construire une communauté de destin pour l'humanité et reflète, par l'effet de son fonctionnement, les aspirations, les expériences et les objectifs communs des pays du Sud.

[Organisation/Réseau d'observateurs Shen Yumeng, Huang Yanyuanzhi]

(Cet article est un manuscrit conjoint de Maku Insights et Observer. Maku Insights est une marque de groupe de réflexion de Maku Culture, qui se concentre sur la diffusion des pensées et des voix chinoises à l'étranger, en particulier dans les pays du sud du monde, et sur la véritable Chine.)

--------------------
contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit
Xuan
Grand classique (ou très bavard)
18602 messages postés
   Posté le 22-06-2022 à 17:56:45   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Lire également (en anglais) : Gyude Moore : « La Chine en Afrique : une perspective africaine »
https://wufu777.blogspot.com/2021/03/gyude-moore-china-in-africa-african.html?fbclid=IwAR1g4rGTxza7k16Xw8pKHSz0R9A534sv21YTzuWvyDECL3520Iyc7YHjr8Y

Dette : le casse-tête chinois sur Jeune Afrique

_________________


Robert Kissous
cet article de Jeune Afrique est également bien documenté
Le chemin de fer Tanzanie-Zambie : une aide historique chinoise face aux conceptions occidentales
Construite dans les années 1970, la ligne ferroviaire entre la Zambie et la Tanzanie est entrée dans l’histoire des chemins de fer mondiaux. Elle symbolise à la fois la longévité de la coopération entre la Chine et l’Afrique, les différences avec les conceptions occidentales de l’aide au développement, les défis des transports au sein du continent africain. Un livre passionnant de l’universitaire Chen Xiaochen retrace cette histoire.
« À la recherche de l’Afrique – La mémoire de la Chine sur les rails » de Chen Xiaochen[1] est un livre appuyé à la fois sur des archives et de précieux matériaux historiques et sur des enquêtes de terrain de première main qui permettent de comprendre la grande aventure économique et humaine que fut la construction de cette ligne légendaire[2].
Il offre un point d’entrée tout à fait unique : quel rôle direct ou indirect ont joué les pays occidentaux pour aider ou contrecarrer la construction et l’exploitation de ce chemin de fer destiné à ouvrir au commerce mondial, via le littoral de la Tanzanie, un pays enclavé comme la Zambie.

© À la recherche de l’Afrique – La mémoire de la Chine sur les rails de Chen Xiaochen
https://www.jeuneafrique.com/brandcontent/1349599/chemin-de-fer-tanzanie-zambie-aide-chinoise-relation-chine-afrique/?fbclid=IwAR2gEcpHw4KDe3zRLyrIYI4aeDmsKuIwTv06lYPyapV5n8PUnpvqmDJoJG8

--------------------
contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit
Xuan
Grand classique (ou très bavard)
18602 messages postés
   Posté le 02-07-2022 à 20:59:04   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Vers une communauté de destin sino-africaine plus forte

Source : Xi Jinping La gouvernance de la Chine III Mise à jour : 2022-07-01

Vers une communauté de destin sino-africaine plus forte*
3 septembre 2018
http://en.qstheory.cn/2022-07/01/c_759266.htm

Pour citer un dicton chinois, "L'océan est vaste parce qu'il ne rejette aucun fleuve." La Chine est le plus grand pays en développement du monde et l'Afrique est le continent qui compte le plus grand nombre de pays en développement. La Chine et l'Afrique ont depuis longtemps forgé une communauté de destin, et nous grandissons et tombons ensemble. La Chine travaillera en étroite collaboration avec les nations africaines pour construire une communauté de destin encore plus forte et en faire un pionnier de la construction d'une telle communauté pour l'humanité.

Tout d'abord, construisons une communauté de destin sino-africaine plus forte qui assume nos responsabilités communes. Renforçons le dialogue politique et politique à différents niveaux, renforçons la compréhension et le soutien mutuels sur les questions touchant à nos intérêts fondamentaux et à nos préoccupations majeures, et renforçons la coordination sur les grandes questions internationales et régionales. Ces efforts serviront nos intérêts communs et ceux d'autres pays en développement.

Deuxièmement, construisons une communauté de destin sino-africaine plus forte qui recherche une coopération gagnant-gagnant. Tirons parti de la complémentarité entre nos stratégies de développement respectives et saisissons les opportunités offertes par l'initiative "la Ceinture et la Route". Nous devons veiller à ce que l'initiative "la Ceinture et la Route" et l'Agenda 2063 de l'UA, l'Agenda 2030 des Nations Unies pour le développement durable et les programmes de développement des pays africains se complètent mieux. Grâce à ces efforts, nous pouvons consolider nos domaines de coopération traditionnels, nous développer dans de nouveaux domaines, libérer de nouveaux potentiels et favoriser de nouveaux domaines de croissance dans l'économie.

Troisièmement, construisons une communauté de destin sino-africaine plus forte, qui apporte le bonheur à tous. Une vie meilleure pour notre peuple est l'objectif ultime du développement de nos relations, nous devons donc nous assurer que notre coopération offre des avantages tangibles aux peuples chinois et africain. L'entraide et la solidarité ont été la marque des relations sino-africaines au fil des ans. La Chine, pour sa part, fera davantage pour aider les pays africains à réduire la pauvreté, à poursuivre leur développement, à accroître l'emploi et les revenus et à améliorer la vie de leurs peuples.

Quatrièmement, bâtissons une communauté de destin sino-africaine plus forte qui favorise la prospérité culturelle. La Chine et les pays africains ont tous créé de splendides civilisations dont nous pouvons être fiers. Nous sommes prêts à apporter une plus grande contribution à la diversité culturelle dans le monde. Nous allons promouvoir les échanges, l'apprentissage mutuel et l'harmonie entre nos civilisations, et ainsi revigorer nos civilisations et nos cultures, enrichir nos arts et apporter une riche nourriture culturelle à la coopération sino-africaine. Avec davantage d'échanges interpersonnels dans les domaines de la culture et des arts, de l'éducation, du sport et entre nos groupes de réflexion, les organisations médiatiques, les femmes et les jeunes, les liens entre les peuples de Chine et d'Afrique se renforceront.

Cinquièmement, construisons une communauté de destin sino-africaine plus forte et jouissant d'une sécurité commune. Ceux qui apprécient le plus la paix sont ceux qui ont traversé l'adversité. La Chine défend une nouvelle vision de la sécurité pour poursuivre une sécurité commune, globale, coopérative et durable. La Chine soutient fermement les pays africains et l'Union africaine ainsi que d'autres organisations régionales en Afrique dans la résolution des problèmes africains à la manière africaine. La Chine soutient également l'initiative africaine "Faire taire les armes en Afrique". La Chine est prête à jouer un rôle constructif dans la promotion de la paix et de la stabilité en Afrique et soutient les pays africains dans le renforcement de leur propre capacité à préserver la stabilité et la paix.

Sixièmement, construisons une communauté de destin Chine-Afrique plus forte qui favorise l'harmonie entre l'homme et la nature. La Terre est le seul endroit où nous pouvons nous sentir chez nous. La Chine travaillera avec l'Afrique pour poursuivre un développement vert, à faible émission de carbone, circulaire et durable et protéger nos montagnes luxuriantes et nos eaux limpides et tous les êtres vivants de notre planète. La Chine renforcera les échanges et la coopération avec l'Afrique sur le changement climatique, l'énergie propre, la prévention et le contrôle de la désertification et de l'érosion des sols, la protection de la faune et d'autres domaines de préservation écologique et environnementale. Ensemble, nous pouvons faire de la Chine et de l'Afrique de beaux endroits où vivre en harmonie avec la nature.

Depuis le sommet du FOCAC de Johannesburg en 2015, la Chine a pleinement mis en œuvre les 10 plans de coopération adoptés lors du sommet. Un grand nombre de projets d'infrastructures ferroviaires, routières, aéroportuaires, portuaires et autres ont été achevés ou sont en cours de construction, ainsi qu'un certain nombre de zones de coopération économique et commerciale. Notre coopération dans les domaines de la paix et de la sécurité, de la science, de l'éducation, de la culture, de la santé, de la réduction de la pauvreté et des interactions interpersonnelles s'est approfondie. Le financement de 60 milliards de dollars américains promis par la Chine a été livré ou arrangé. Ces 10 plans ont apporté d'énormes avantages aux peuples africains et chinois. Ils démontrent amplement la créativité, le pouvoir de ralliement et l'efficacité de la coopération sino-africaine, et ont élevé le partenariat stratégique et coopératif global sino-africain vers de nouveaux sommets.

Comme étape vers une communauté de destin sino-africaine encore plus forte dans la nouvelle ère, la Chine s'appuiera sur ces 10 plans de coopération et lancera huit nouvelles initiatives en étroite collaboration avec les pays africains au cours des trois prochaines années et au-delà.

Premièrement, une initiative de promotion industrielle. Nous allons ouvrir une exposition économique et commerciale Chine-Afrique en Chine ; nous encourageons les entreprises chinoises à accroître leurs investissements en Afrique et construirons et moderniserons un certain nombre de zones de coopération économique et commerciale en Afrique. La Chine soutient l'Afrique dans la réalisation de la sécurité alimentaire générale d'ici 2030 et travaillera avec l'Afrique pour formuler et mettre en œuvre un programme d'action visant à promouvoir la coopération sino-africaine dans la modernisation de l'agriculture. La Chine mettra en œuvre 50 programmes d'assistance agricole et fournira 1 milliard de RMB d'aide alimentaire humanitaire d'urgence aux pays africains touchés par des catastrophes naturelles. Nous enverrons 500 spécialistes agricoles de haut niveau en Afrique et offrirons une formation aux jeunes leaders de la science et de la recherche agricoles et aux jeunes agriculteurs qui peuvent conduire les autres vers une vie meilleure. Nous aiderons les entreprises chinoises en Afrique à forger des alliances de responsabilité sociale des entreprises. Nous continuerons à renforcer la coopération avec les pays africains en matière de règlement en monnaie locale et à faire bon usage du Fonds de développement sino-africain, du Fonds sino-africain pour la coopération industrielle et du prêt spécial pour le développement des PME africaines.

Deuxièmement, une initiative de connectivité des infrastructures. La Chine travaillera avec l'Union africaine pour formuler un plan de coopération sino-africaine en matière d'infrastructures. Nous aidons les entreprises chinoises à participer à des projets de développement d'infrastructures dans les pays africains dans le cadre d'un modèle d'investissement-construction-exploitation ou d'un autre modèle applicable, en mettant l'accent sur la coopération dans les domaines de l'énergie, des transports, de l'informatique, des télécommunications et des ressources en eau transfrontalières. Nous travaillerons avec les pays africains pour entreprendre un certain nombre de projets de connectivité clés. Nous soutenons le développement du marché unique du transport aérien en Afrique et ouvrirons davantage de vols directs entre la Chine et l'Afrique. Nous faciliterons l'émission d'obligations par les pays africains et leurs institutions financières en Chine. Conformément aux règles et procédures multilatérales,

Troisièmement, une initiative de facilitation des échanges. Nous augmenterons les importations en provenance d'Afrique, en particulier les produits autres que les ressources. Nous soutenons la participation des pays africains à la China International Import Expo. Les pays africains les moins avancés participant à l'Expo seront exemptés des frais de stand d'exposition. Nous continuerons à renforcer les échanges et la coopération sur la régulation des marchés et entre les autorités douanières, et à mettre en œuvre 50 programmes de facilitation des échanges pour l'Afrique. Sur une base régulière, nous organiserons des activités de marketing pour les produits de marques chinoises et africaines. Nous soutenons la construction de la zone de libre-échange continentale africaine et continuerons à mener des négociations de libre-échange avec les pays et régions africains intéressés, et nous mettrons en place des mécanismes pertinents pour promouvoir la coopération en matière de commerce électronique avec l'Afrique.

Quatrièmement, une initiative de développement vert. La Chine lancera 50 projets de développement vert et de protection écologique et environnementale en Afrique afin d'élargir les échanges et la coopération avec l'Afrique sur le changement climatique, les océans, la prévention et le contrôle de la désertification et la protection de la faune. Un centre de coopération environnementale Chine-Afrique sera mis en place, et davantage de dialogue politique et de recherche conjointe sur les questions environnementales seront menés. Le programme des émissaires verts Chine-Afrique sera mis en œuvre pour renforcer les capacités humaines de l'Afrique en matière de gestion de l'environnement, de prévention et de contrôle de la pollution et de développement vert. Un centre Chine-Afrique du bambou sera créé pour aider l'Afrique à fabriquer des produits en bambou et en rotin. La Chine travaillera également avec l'Afrique pour sensibiliser le public à la protection de l'environnement.

Cinquièmement, une initiative de renforcement des capacités. La Chine partagera davantage son expérience de développement avec l'Afrique et soutiendra la coopération avec l'Afrique dans la planification du développement économique et social. Dix Ateliers Lu Ban seront créés en Afrique pour offrir une formation professionnelle aux jeunes Africains. La Chine soutiendra un centre de coopération d'innovation Chine-Afrique pour promouvoir l'innovation et l'entrepreneuriat chez les jeunes. Un programme sur mesure sera réalisé pour former 1 000 talents africains. La Chine fournira à l'Afrique 50 000 bourses gouvernementales et 50 000 opportunités de formation pour des séminaires et des ateliers, et invitera 2 000 jeunes Africains à visiter la Chine pour des échanges.

Sixièmement, une initiative de soins de santé. La Chine mettra à niveau 50 programmes d'aide médicale et sanitaire pour l'Afrique, en particulier des projets phares tels que le siège du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies et les hôpitaux de l'amitié sino-africaine. Une coopération d'échange et d'information sera menée sur la santé publique. Des programmes de coopération seront lancés sur la prévention et la lutte contre les maladies transmissibles émergentes et ré-émergentes, la schistosomiase, le VIH/SIDA et le paludisme. La Chine formera davantage de spécialistes médicaux pour l'Afrique et continuera d'envoyer des équipes médicales qui répondent le mieux aux besoins de l'Afrique. Davantage de services médicaux mobiles seront fournis aux patients pour le traitement de la cataracte, des maladies cardiaques et des malformations dentaires, et des services de soins de santé ciblés seront fournis aux femmes et aux enfants des groupes vulnérables en Afrique.

Septièmement, une initiative d'échange entre les peuples. La Chine créera un institut d'études africaines pour renforcer les échanges inter-civilisationnels avec les nations africaines. Le plan conjoint de recherche et d'échange Chine-Afrique sera amélioré. Une cinquantaine d'événements culturels, sportifs et touristiques communs seront organisés. La Chine salue la participation de l'Afrique à la Ligue internationale des théâtres de la Route de la soie, à l'Alliance internationale des musées de la Route de la soie et au Réseau des festivals d'art de la Route de la soie. Un réseau de coopération médiatique sino-africain sera mis en place. Plus de centres culturels africains seront ouverts en Chine et plus de centres culturels chinois en Afrique. Les instituts d'enseignement africains qualifiés sont les bienvenus pour accueillir les instituts Confucius. Davantage de pays africains sont les bienvenus pour devenir des destinations pour les groupes de touristes chinois.

Huitièmement, une initiative de paix et de sécurité. La Chine créera un fonds Chine-Afrique pour la paix et la sécurité afin de renforcer notre coopération dans les domaines de la paix, de la sécurité, du maintien de la paix et de l'ordre public. La Chine continuera de fournir une aide militaire à l'UA et soutiendra les pays de la région du Sahel et ceux riverains du golfe d'Aden et du golfe de Guinée dans le maintien de la sécurité et la lutte contre le terrorisme dans leurs régions. Un forum Chine-Afrique sur la paix et la sécurité sera mis en place en tant que plate-forme pour davantage d'échanges dans ce domaine. Cinquante programmes d'assistance à la sécurité seront lancés pour faire progresser la coopération sino-africaine dans le cadre de l'initiative "la Ceinture et la Route", et dans le domaine de l'ordre public, des missions de maintien de la paix des Nations Unies, de la lutte contre la piraterie et de la lutte contre le terrorisme.

Pour s'assurer que ces huit initiatives sont mises en œuvre sur le terrain, la Chine accordera 60 milliards de dollars de financement à l'Afrique sous la forme d'une aide gouvernementale ainsi que d'investissements et de financements par des institutions financières et des entreprises. Cela comprendra 15 milliards de dollars de subventions, de prêts sans intérêt et de prêts concessionnels, 20 milliards de dollars de lignes de crédit, la mise en place d'un fonds spécial de 10 milliards de dollars pour le financement du développement et d'un fonds spécial de 5 milliards de dollars pour le financement des importations en provenance d'Afrique. Nous encourageons les entreprises chinoises à réaliser au moins 10 milliards de dollars d'investissements en Afrique au cours des trois prochaines années. En outre, pour ceux des pays les moins avancés d'Afrique, des pays très endettés et pauvres, des pays en développement sans littoral et des petits pays insulaires en développement qui entretiennent des relations diplomatiques avec la Chine,

L'avenir des relations sino-africaines réside dans nos jeunes. Bon nombre des mesures des huit initiatives que je viens d'annoncer visent à aider les jeunes en Afrique. Ces mesures offriront aux jeunes Africains plus de possibilités de formation et d'emploi et ouvriront plus d'espace pour leur développement. En octobre dernier, j'ai répondu aux étudiants d'échange de l'Institut de coopération Sud-Sud et de développement. La plupart d'entre eux venaient d'Afrique. Je les ai encouragés à tirer le meilleur parti de ce qu'ils ont appris, à viser haut et à continuer à travailler dur pour promouvoir la coopération sino-africaine et la coopération Sud-Sud. Je crois qu'ils ont de nouveaux rôles à jouer et de nouvelles réalisations à faire à cet égard.

"Le soleil levant rouge éclairera la route à venir." Je suis convaincu que le relais de l'amitié sino-africaine sera transmis d'une génération à l'autre et que la Chine et l'Afrique, en travaillant ensemble, bâtiront une communauté de destin encore plus dynamique. Le jour viendra sûrement où la nation chinoise réalisera son rêve de renouveau national et l'Afrique réalisera son rêve d'unité et de revigoration.



* Extrait du discours d'ouverture de la cérémonie d'ouverture du Sommet de Pékin 2018 du Forum sur la coopération sino-africaine.

(Ne pas être republié à des fins commerciales ou autres.)


Edité le 02-07-2022 à 20:59:26 par Xuan




--------------------
contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit
Xuan
Grand classique (ou très bavard)
18602 messages postés
   Posté le 22-08-2022 à 17:32:33   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

La Chine annule 23 prêts pour 17 pays africains et développe des projets commerciaux et d’infrastructure « gagnant-gagnant »

22 AOÛT 2022

https://histoireetsociete.com/2022/08/22/la-chine-annule-23-prets-pour-17-pays-africains-et-developpe-des-projets-commerciaux-et-dinfrastructure-gagnant-gagnant/

Tandis que la propagande nous inonde de bulletins de triomphe concernant la victoire imaginaire des Ukrainiens, leur contre-offensive qui en fait se résume à quelques actions terroristes, ou encore le pari perdu de Poutine qui aurait réussi à faire grandir l’OTAN et l’unité du camp occidental, l’unité non seulement de la Chine et de la Russie s’accroit mais désormais comme ici en Afrique se met en place un mode anti-impérialiste, multipolaire, négociant le gagnant-gagnant. La présence ensemble de Poutine et de Xi au G20 traduit l’existence de ce nouveau rapport des forces que l’entrée de la Russie en Ukraine pour y affronter l’OTAN a accéléré. Ceux qui pleurnichent sur le tort que se serait causé Poutine à lui-même par pur opportunisme semblent ignorer deux faits : que ce soit en Ukraine ou à Taiwan, partout l’Occident, sa guerre médiatique et l’installation de ses missiles a été l’agresseur et il y a un moment où la riposte s’impose. En outre partout l’occident n’a rien d’autre à offrir au peuple que du sang et des larmes et un discours sur les libertés qui en fait revient à défendre la liberté sans limite de l’exploitation et de la répression de ses capitalistes. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)


La Chine annule 23 prêts sans intérêt pour 17 pays africains, après avoir déjà annulé 3,4 milliards de dollars et restructuré 15 milliards de dollars de dette de 2000 à 2019. Pékin a promis davantage de projets d’infrastructure et a proposé des accords commerciaux favorables dans un modèle « gagnant-gagnant » de « coopération mutuellement bénéfique ».


Par Benjamin Norton


Le gouvernement chinois a annoncé qu’il accordait 23 prêts sans intérêt à 17 pays africains, tout en s’engageant à approfondir sa collaboration avec le continent.
Cela s’ajoute à l’annulation par la Chine de plus de 3,4 milliards de dollars de dette et à la restructuration d’environ 15 milliards de dollars de dette en Afrique entre 2000 et 2019.
Alors que Pékin a une histoire répétée de renonciation à des prêts comme celui-ci, les gouvernements occidentaux ont multiplié des accusations sans fondement et politiquement motivées selon lesquelles la Chine utilise la « diplomatie du piège de la dette » dans les pays du Sud.

Les États-Unis ont transformé l’Afrique en champ de bataille dans leur nouvelle guerre froide contre la Chine et la Russie. Et Washington a armé les affirmations douteuses de « pièges de la dette » chinois pour tenter de diaboliser Pékin pour ses projets d’infrastructure substantiels sur le continent.

Pour sa part, la Chine a repoussé la nouvelle guerre froide américaine.
Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a tenu une réunion avec des dirigeants de divers pays africains et de l’Union africaine le 18 août.
Lors de la conférence, M. Wang a condamné la « mentalité de guerre froide à somme nulle » de l’Occident. Il a plutôt proposé un modèle basé sur la « coopération multipartite » avec l’Afrique qui apporte des « résultats gagnant-gagnant » pour toutes les parties.
« Ce que l’Afrique accueillerait favorablement, c’est une coopération mutuellement bénéfique pour le plus grand bien-être des peuples, et non une rivalité entre grands pays pour des gains géopolitiques » , a-t-il déclaré.

M. Wang a révélé que Pékin soutiendrait l’Union africaine dans ses efforts pour rejoindre le G20.
Le ministre des Affaires étrangères a également annoncé que « la Chine renoncera aux 23 prêts sans intérêt pour 17 pays africains qui étaient arrivés à échéance d’ici la fin de 2021 » .
Pékin s’est engagé à renforcer le commerce avec l’Afrique et a conclu des accords avec 12 pays du continent pour supprimer les droits de douane sur 98% des produits qu’ils exportent vers la Chine, augmentant ainsi la compétitivité des produits africains.
M. Wang a déclaré que Pékin continuerait à fournir une aide alimentaire, économique et militaire à l’Afrique, tout en offrant une assistance dans la lutte contre le covid-19.
Soulignant l’importance de la « coopération au développement » , la Chine a offert des milliards de dollars d’investissements dans des projets d’infrastructure comme « un fort coup de pouce au processus d’industrialisation de l’Afrique » .

L’Afrique joue un rôle important dans l’initiative « la Ceinture et la Route » de Beijing, un projet d’infrastructure mondial visant à interconnecter les pays du Sud et à déplacer le centre de l’économie mondiale vers l’Est.
« Face aux diverses formes de pratiques hégémoniques et d’intimidation, la Chine et l’Afrique se sont épaulées » , a souligné M. Wang, appelant à « sauvegarder l’équité et la justice internationales » .

Des diplomates américains visitent l’Afrique et font pression sur elle pour qu’elle coupe les liens avec la Chine et la Russie
Les commentaires et les promesses de la Chine d’approfondir la « coopération mutuellement bénéfique » avec l’Afrique n’auraient guère pu être plus différents de ceux faits par les hauts diplomates américains.

L’ambassadrice des États-Unis aux Nations Unies, Linda Thomas-Greenfield, s’est rendue en Ouganda et au Ghana au cours de la première semaine d’août. Là, elle a menacé le continent, disant aux pays africains qu’ils ne peuvent pas faire de commerce avec la Russie, sinon ils violeront les sanctions occidentales.

Thomas-Greenfield a averti en Ouganda: « En ce qui concerne les sanctions que nous avons contre la Russie – par exemple, les sanctions pétrolières – si un pays décide de s’engager avec la Russie là où il y a des sanctions, alors ils enfreignent ces sanctions; ils enfreignent nos sanctions et, dans certains cas, ils enfreignent les sanctions de l’ONU avec d’autres pays, et nous avertissons les pays de ne pas enfreindre ces sanctions parce que, s’ils le font, ils ont la chance d’avoir des mesures prises contre eux pour avoir enfreint ces sanctions.
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken s’est ensuite rendu en Afrique du Sud, en République démocratique du Congo et au Rwanda du 7 au 11 août, dans le cadre d’un voyage visant à affaiblir les relations de l’Afrique avec la Chine et la Russie.

« Le “piège de la dette” chinois est un mythe »
L’une des armes les plus puissantes de Washington dans sa guerre de l’information contre la Chine est ses accusations sans preuves selon lesquelles Pékin est censé piéger les pays africains dans la dette.

Pourtant, comme [urlX=https://multipolarista.com/2022/07/11/debt-trap-sri-lanka-west-china/https://multipolarista.com/2022/07/11/debt-trap-sri-lanka-west-china/Multipolarista l’a déjà signalé dans une analyse de la crise économique du Sri Lanka[/url], les gouvernements occidentaux, les institutions financières, les banques et les fonds vautours sont responsables de la grande majorité de la dette dans laquelle les pays du Sud sont piégés.

Le média d’État du gouvernement britannique, la BBC, a enquêté sur les allégations de « diplomatie du piège de la dette » au Sri Lanka et a conclu à contrecœur qu’elles étaient fausses.
« La vérité est que de nombreux experts indépendants disent que nous devrions nous méfier du récit du piège de la dette chinoise, et nous avons trouvé beaucoup de preuves ici au Sri Lanka qui le contredisent » , a déclaré le journaliste de la BBC Ben Chu dans une dépêche.

De même, des universitaires de l’Université Johns Hopkins et de la Harvard Business School ont reconnu dans le magazine the Atlantic de l’establishment de Washington que « le ‘piège de la dette’ chinois est un mythe » .
L’universitaire Deborah Brautigam a écrit que le récit parrainé par le gouvernement américain est « un mensonge et un récit puissant ».
« Nos recherches montrent que les banques chinoises sont disposées à restructurer les conditions des prêts existants et n’ont jamais saisi un actif d’aucun pays » , a-t-elle ajouté.
Brautigam a constaté qu’entre 2000 et 2019, la Chine a annulé plus de 3,4 milliards de dollars et restructuré ou refinancé environ 15 milliards de dollars de dette en Afrique, renégociant au moins 26 prêts individuels.

Cette annulation de dette passée s’ajoute aux 23 prêts sans intérêt pour 17 pays africains que Pékin a annoncé qu’il gracierait.

--------------------
contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit
Xuan
Grand classique (ou très bavard)
18602 messages postés
   Posté le 17-02-2023 à 22:16:26   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Fact Check: piège de la dette? Choses à savoir sur la coopération sino-africaine
(Quotidien du peuple en ligne) 11:27, 17 février 2023


Une fois de plus, les responsables américains répètent l'argument du « piège de la dette » lors de leur visite en Afrique, affirmant que la Chine accable les pays africains avec une dette insoutenable. Leur argumentation est-elle correcte ou le soi-disant piège de la dette chinoise est-il un mensonge concocté par les États-Unis et les pays occidentaux pour détourner leur responsabilité et leur blâme? Voici les faits que People's Daily Online a recueillis.

Les prêteurs commerciaux et multilatéraux sont les plus grands créanciers de la dette extérieure totale africaine, représentant près des trois quarts

Selon les données de la Banque mondiale, sur les 696 milliards de dollars de la dette extérieure de 49 gouvernements africains, environ les trois quarts sont dus à des institutions multilatérales et à des créanciers privés non chinois. Debt Justice a constaté que pour les 24 pays africains les plus endettés, la part médiane des paiements de la dette extérieure de 2022 à 2028 aux créanciers privés non chinois et aux créanciers multilatéraux devrait être respectivement de 32% et 35%. Le taux d'intérêt moyen sur les prêts des prêteurs privés occidentaux est presque deux fois plus élevé que celui des prêteurs chinois.

Par exemple, les institutions financières multilatérales représentent 24 pour cent de la dette extérieure de la Zambie, tandis que les prêteurs commerciaux occidentaux représentent principalement 46 pour cent. Ensemble, ils détiennent l'essentiel de la dette extérieure de la Zambie.

Les États-Unis et les pays occidentaux devraient être tenus responsables de la création du « piège de la dette ». Leurs politiques monétaires expansionnistes, leur supervision laxiste des innovations financières et leurs ventes à découvert mal intentionnées pèsent sur les pays en développement avec le fardeau de la dette. c'est pourquoi certains pays sont tombés dans le piège de la dette.

La coopération sino-africaine a apporté des avantages tangibles aux pays africains et à leur population

Le problème de la dette de l'Afrique est une question de développement. La coopération financière de la Chine avec l'Afrique porte principalement sur le développement des infrastructures et les capacités de production, et vise à renforcer la capacité de l'Afrique à se développer de manière autonome et durable.

Depuis le début du nouveau siècle, la Chine a construit plus de 6,000 kilomètres de voies ferrées, 6,000 kilomètres de routes, près de 20 ports, et plus de 80 grandes installations électriques en Afrique, et a aidé à construire plus de 130 hôpitaux et cliniques, plus de 170 écoles, 45 sites sportifs, et plus de 500 projets agricoles là-bas. Ces projets ont joué un rôle essentiel dans la stimulation du développement socioéconomique de l'Afrique et l'amélioration des moyens de subsistance des populations, et ils ont été largement appréciés par les pays et les populations africains.

Le chemin de fer à jauge standard Mombasa-Nairobi (SGR) du Kenya en est un excellent exemple. Il a stimulé le développement socio-économique du Kenya et amélioré les moyens de subsistance de la population depuis qu'il a commencé à fonctionner il y a cinq ans, contribuant plus de 2 pour cent au PIB du Kenya et créant près de 50,000 emplois au Kenya. Plus de 80 pour cent de leurs employés sont des locaux pour la plupart de ces emplois. Le port hauturier de Lekki au Nigeria, le plus grand port hauturier d’Afrique de l’Ouest, devrait générer des retombées économiques globales de près de 360 milliards de dollars et créer des emplois 170,000

Selon les prévisions de la Banque mondiale, si tous les projets d'infrastructure de transport de l'Initiative Belt and Road (BRI) sont réalisés d'ici 2030, la BRI générera 1,6 billion de dollars de recettes par an, soit 1,3% du PIB mondial. Jusqu'à 90% des recettes iront aux pays partenaires, et les économies des corridors à revenu intermédiaire supérieur et à faible revenu devraient en bénéficier le plus. L'IRB pourrait contribuer à sortir 7,6 millions de personnes de l'extrême pauvreté et 32 millions de la pauvreté modérée de 2015 à 2030.

La Chine est le plus grand contributeur à l'Initiative de suspension du service de la dette du G20

La Chine s'est toujours engagée à aider l'Afrique à alléger le fardeau de sa dette, a participé activement à l'Initiative de suspension du service de la dette du Groupe des 20 (G20), a signé des accords ou est parvenue à un consensus avec 19 pays africains sur l'allégement de la dette et a suspendu le plus grand nombre de paiements au titre du service de la dette parmi les membres du G20. La Chine a également participé activement au traitement au cas par cas de la dette du Tchad, de l'Éthiopie et de la Zambie dans le cadre du Cadre commun du G20. En revanche, les créanciers commerciaux occidentaux et les institutions multilatérales, qui détiennent la plus grande part de la dette, ont été absents de l'effort mondial d'allégement de la dette et de suspension du service. Ils ont affirmé qu'ils devaient maintenir leur cote de crédit et ont donc refusé de participer à l'effort et n'ont pas contribué de façon proportionnée à l'allégement du fardeau de la dette des pays en développement. 

Par conséquent, le soi-disant "piège de la dette" de la Chine en Afrique est un piège narratif qui ne peut résister à un examen minutieux.

(Rédacteurs web: Wu Chaolan, Wu Chengliang)

--------------------
contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit
Xuan
Grand classique (ou très bavard)
18602 messages postés
   Posté le 30-04-2024 à 22:41:35   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

La Chine et l’Afrique ; la Chine pourrait-elle déplacer une partie importante de son secteur manufacturier vers l’Afrique ?


30 AVRIL 2024

https://histoireetsociete.com/2024/04/30/la-chine-et-lafrique-la-chine-pourrait-elle-deplacer-une-partie-importante-de-son-secteur-manufacturier-vers-lafrique/

Nous avons choisi dans notre blog de rompre avec le catastrophisme dans lequel le monde médiatico politique prétend maintenir l’opinion publique française à la veille de ces élections européennes. Cette vision dans laquelle la paranoïa d’un monde assiégé le dispute à l’incapacité à présenter des solutions alternatives, au point qu’il ne reste plus que l’insulte, les procès d’intention, le clientélisme qui de fait ignore totalement d’autres enjeux hors la lutte des places est effectivement désespérante et elle a une cause, la vassalisation à l’atlantisme, un étau. Est en train de se développer une autre démarche, celle qui en partant des problèmes réels, voit dans le développement scientifique et technique, dans le partage et l’invention de coopérations, des possibles qui se traduisent en actes, en politique au sens le plus noble du terme. Par parenthèse, une des raisons fondamentales (il y en d’autres mais celle-ci est “structurelle”) qui me fait penser que l’on a besoin du marxisme, de la théorie mise en pratique, c’est qu’effectivement les communistes sont ceux qui ne pensent pas la nature humaine comme figée mais au contraire la perçoivent dans une transformation constante liée aux rapports sociaux dans leur rapport à la nature, à leur propre nature. Le communisme est ou devrait être le contraire d’un raisonnement basé sur l’idée que “c’est dans la nature humaine” et celle-ci serait individualiste, égoïste, parfois “paresseuse”, etc… Vaincre le sous-développement africain, ce n’est pas nier les problèmes auxquels le continent est confronté c’est au contraire envisager une modernisation différente… A partir des atouts réels et qui jusqu’ici ont été à la base de son exploitation. Passer de l’idée que les Africains qui ont été à la base de la modernité ne peuvent donner que sous la contrainte esclavagiste et de là à la nature “paresseuse” de l’Africain, son incapacité à l’Histoire à la vision de la réalité de la manière dont le monde a besoin d’une Afrique qui a repris la longue marche de l’humanité.

L’Afrique veut transformer les voies de son développement
À plusieurs reprises au cours des dernières années, les dirigeants africains se sont réunis pour exprimer la nécessité de renforcer l’industrie manufacturière du continent en travaillant avec des partenaires extérieurs.

Le gouvernement chinois s’est montré réceptif à cet appel, cela correspond à la fois à sa stratégie du “gagnant-gagnant” en particulier avec les pays du sud et à ses propres orientations de contournement des problèmes liés à la pression américaine et à ses alliés. C’est ainsi qu’en août 2023, le gouvernement chinois a annoncé son intention de lancer l’Initiative de soutien à l’industrialisation de l’Afrique. Cette initiative prévoit des investissements ciblés dans l’industrie manufacturière africaine, afin d’aider l’Afrique à se diversifier et à s’affranchir de sa dépendance à l’égard de l’agriculture et de l’extraction des ressources naturelles. La modernisation de l’Afrique peut passer par des voies originales qui n’en feraient plus seulement le pays ressource en matière première.

Cette stratégie a d’autant plus d’impact qu’elle est déjà en voie de réalisation et s’appuie sur une présence forte, les données d’août 2023 montrent que 12 % de l’industrie manufacturière africaine est déjà impliquée par la Chine, ce qui représente un tiers de toutes les activités des entreprises chinoises sur le continent.

Jusqu’ici la complémentarité est traditionnelle, c’est-à-dire que la Chine bénéficie des industries extractives et des productions agricoles, avec deux différences sensibles, la première est la politique d’équipement, les liens intérieurs à l’Afrique favorisés comme l’absence d’ingérence politique. il faudrait également souligner la complémentarité de la Chine et de la Russie qui n’apporte pas seulement – selon la doxa occidentale – des mercenaires mais également des technologies y compris du nucléaire civil… Mais malgré ces inflexions il est évident que le développement de l’Afrique passe à la fois par le choix de la souveraineté africaine et par des coopérations complètement renouvelées.

La Chine est confrontée à sa propre mutation nécessaire
La Chine met en œuvre son projet de développement sud-sud dans des conditions d’égalité et d’intérêt mutuel. La Chine est en train d’opérer sa propre mutation et elle le fait en étant elle même confrontée à des contraintes qu’elle tente de transformer en opportunités :

il y a d’abord le déclin de la population chinoise. En 2022, il y a eu la première baisse de population depuis 1961, de près d’un million de personnes, et en 2023 de près de 2 millions avec un vieillissement de la dite population. C’est une tendance qui devrait se poursuivre ce qui réduit à la fois la population manufacturière et le marché interne même si celui-ci demeure le second après les USA. A cela, il faut ajouter les menaces de “découplage” des Etats-Unis et de l’occident, la guerre économique mais qui menace à chaque moment de se transformer en guerre par procuration à Taïwan et dans toute la zone Pacifique. Les problèmes rencontrés par la Chine ont des échos dans toute l’Asie, y compris au Japon, mais la Chine a choisi une stratégie en rupture totale avec celles du japon ou de la Corée du sud et table sur cette nouveauté et ses résultats pour desserrer l’étau que l’occident tente de créer autour d’elle. De ce point de vue, nous avons souligné le rôle de son partenariat stratégique avec la Russie pour lui ouvrir les voies de l’Asie centrale, malgré l’Inde ; si l’on parle de l’Afrique, le partenariat est tout aussi important.

l y a eu également les effets du COVID. Même si la Chine maintient son potentiel il lui faut plus que jamais envisager une transformation. Avec la diminution de la population chinoise et l’intensification des efforts occidentaux de découplage, la Chine risque de ne plus être la base majeure pour l’industrie manufacturière . Pour les fabricants, investisseurs étrangers, le statut de la Chine en tant que marché « en croissance » est menacé par le déclin de la population en âge de travailler du pays. Si l’on ajoute à cela la tendance à l’épargne des consommateurs dans le pays confrontés à la crise de l’immobilier, le marché chinois des produits manufacturés doit subir une mutation et le gouvernement chinois a défini des priorités : faire un très grand effort dans la recherche, les produits à forte valeur ajoutée liés à l’innovation technologique qui table sur l’élévation des qualifications, ce qui s’accompagne d’une amélioration de “l’aisance” de la population dans son passage du rural à l’urbain. Et comme nous allons le voir déjà la Chine a robotisé son industrie manufacturière.

La robotisation en Chine connaît une croissance significative grâce au développement de l’automatisation et de l’intelligence artificielle.
Objectif 2025 : La Chine s’est fixé pour objectif de devenir un acteur majeur dans le domaine de la robotique d’ici 2025. Le ministère chinois de l’Industrie et des Technologies de l’information a lancé un plan quinquennal visant à faire du pays un leader mondial de l’innovation en robotique. Ce plan vise à augmenter le taux de croissance annuel moyen des revenus d’exploitation dans l’industrie robotique à plus de 20 %.

Cinq points d’amélioration :

Pour atteindre cet objectif, la Chine se concentre sur cinq domaines d’amélioration :
Amélioration des capacités d’innovation industrielle.
Consolidation des bases du développement industriel.
Augmentation de l’offre de produits haut de gamme.
Élargissement des applications dans des secteurs tels que l’exploitation minière, la construction navale et l’énergie nucléaire.
Optimisation de la structure de l’innovation industrielle.

Secteurs ciblés : La Chine se focalise sur les robots industriels utilisés dans des secteurs clés tels que l’automobile, l’aérospatiale, les transports et les semi-conducteurs. Elle accorde également une attention particulière aux robots de service pour les soins de santé, l’agriculture, l’exploitation minière et la construction, ainsi qu’aux robots destinés au contrôle des émeutes.

Diversification des chaînes d’approvisionnement : La Chine cherche à diversifier ses chaînes d’approvisionnement, un enjeu majeur dans la rivalité sino-américaine. Actuellement, la densité de robots industriels en Chine est inférieure à la moyenne mondiale, mais le pays est en train de combler cet écart. En 2023, le nombre d’installations de robots industriels en Chine a atteint un nouveau record mondial, avec plus de 550 000 unités déployées, soit une augmentation annuelle de 5 %. La Chine est résolue à poursuivre sa trajectoire ascendante dans le domaine de la robotique, contribuant ainsi à façonner l’avenir de l’industrie mondiale.

La productivité manufacturière est déjà dans un changement industriel qualitatif alors qu’elle a été une réponse quantitative productive qui ne suffit plus.
Trump menace d’imposer des droits de douane de 60 % sur toutes les importations chinoises s’il retourne à la Maison-Blanche, mais l’hostilité à la Chine, dépasse largement le président élu, le seul frein est l’état réel de la désindustrialisation qu’ont imposée des décennies de choix impérialistes… et l’UE tend à suivre cette ligne politique en faisant du dumping chinois l’origine supposée de tous ses malheurs. Elle étudie les moyens de riposter au dumping chinois présumé, l’avenir des exportations chinoises vers ses principales destinations ne semble pas brillant. Donc c’est sous la pression y compris les menaces de guerre, que la Chine revoit son propre développement vers un nouveau stade des forces productives matérielles et humaines.

Ayant conçu son propre développement dans le cadre d’un “mondialisation” de type nouveau, il est intéressant de constater que la Chine va mettre en œuvre un nouveau type de relations en particulier avec l’Afrique, qui lui est complémentaire par bien des aspects.

La nouveauté est que l’industrie manufacturière chinoise axée sur la robotique peut facilement être déplacée vers l’Afrique.

Bien sûr, la réduction de l’attractivité de l’industrie manufacturière en Chine n’est pas automatiquement une aubaine pour l’industrie manufacturière en Afrique. Oui, la population de l’Afrique peut constituer un vaste marché potentiel pour les produits manufacturés, car elle doublera pour atteindre 2,5 milliards d’habitants d’ici 2050. Mais avec seulement 1,9 % de la production manufacturière mondiale aujourd’hui, elle ne dispose pas du potentiel nécessaire pour attirer les fabricants quittant la Chine.

Une tendance émergente au sein de l’industrie manufacturière chinoise en particulier étatique pourrait rapidement remédier à ce « déficit de savoir-faire » industriel. Ce déplacement des investisseurs industriels serait le fait des États, de la planification…

Les usines chinoises passent rapidement d’une main-d’œuvre intensive à une entreprise robotisée, à mesure que le nombre de travailleurs disponibles diminue. La population chinoise en âge de travailler a déjà atteint un pic en 2011 et la population des plus de 60 ans devrait atteindre près d’un tiers du total d’ici 2035. D’ici là, les travailleurs restants devront redoubler d’efforts pour prendre soin des personnes âgées à la retraite et faire le travail qu’ils ont laissé derrière eux.

En réponse à cette tendance démographique, rien qu’en 2022, la Chine a installé plus de 290 000 robots industriels, soit plus de la moitié de ceux installés dans le monde. Alors que le stock total de robots industriels a augmenté en moyenne de 25 % par an depuis 2017, la Chine tente de résoudre de manière préventive le problème des futures pénuries de main-d’œuvre.

C’est le cas de Nio, un chouchou de l’industrie chinoise des véhicules électriques dont le gouvernement chinois a beaucoup parlé comme étant le moteur de la prochaine génération du secteur manufacturier du pays. Nio a déjà annoncé son intention de réduire de 30 % ses effectifs mondiaux grâce à la technologie et a démontré à travers sa deuxième usine que l’automatisation à 100 % est possible.

En déployant une robotique similaire au fur et à mesure que l’entreprise se développe à l’étranger au-delà de son usine en Hongrie, elle pourrait facilement pénétrer des marchés comme l’Afrique qui n’offrent aucun savoir-faire en matière de production mais des ventes robustes. L’avènement de robots industriels bon marché et abondants signifie que les fabricants sont moins dépendants des légions d’ouvriers d’usine chinois formés qu’ils ne l’étaient par le passé.

Supposons qu’une partie suffisante de la chaîne d’approvisionnement industrielle chinoise dépende de la robotique pour une partie importante du travail de fabrication. Dans ce cas, il n’est plus inconcevable que l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement et quelques « gestionnaires de robots » puissent être déplacés vers l’Afrique, un marché de consommation vaste et en pleine croissance avec un potentiel de croissance future beaucoup plus brillant que celui de la Chine. Bien sûr, il convient de préciser que la capacité d’automatiser les usines partout dans le monde ne signifie pas que l’Afrique reproduira rapidement un secteur manufacturier de la taille de celui de la Chine.

Le marché de consommation chinois est le deuxième plus important au monde après les États-Unis. Le pays dispose également d’une électricité fiable, d’autoroutes lisses, de douanes rapides et de processus de recrutement de travailleurs efficaces. Celles-ci ne peuvent pas être facilement reproduites en Afrique sans des investissements financiers importants, l’élaboration de politiques et des changements dans la culture du travail.

Est-ce que la Chine est en train d’opérer un transfert manufacturier vers l’Afrique ?
Les analystes, singulièrement ceux liés aux investisseurs capitalistes notent que le développement manufacturier de la Chine pour spectaculaire qu’il ait été a débuté sur des bases beaucoup plus faibles que celles de l’Afrique aujourd’hui. En janvier 1981, la Chine a exporté des marchandises d’une valeur d’un peu plus de 1,5 milliard de dollars. Comparez cela avec les près de 300 milliards de dollars que le pays exporte chaque mois maintenant. En 2004, la production manufacturière totale de la Chine s’élevait à un peu plus de 600 milliards de dollars, soit une fraction des plus de 5 000 milliards de dollars d’aujourd’hui. La croissance de l’industrie manufacturière s’est accompagnée d’une croissance de la main-d’œuvre manufacturière en Chine, qui est passée de 53 millions en 1978 à plus de 200 millions en 2022. En d’autres termes, l’industrialisation de la Chine a commencé sur des bases beaucoup plus faibles que celles de l’Afrique aujourd’hui.

En février, les dirigeants africains ont soumis une proposition à l’ONU, appelant à l’utilisation durable des minéraux essentiels à la fabrication de produits « verts », tels que les panneaux solaires et les batteries. Les dirigeants ont fait valoir que ces minerais se trouvant en grande majorité en Afrique, l’Afrique devrait bénéficier davantage de leur exploitation, en les intégrant dans l’industrialisation du continent. Cet accent renouvelé sur l’exploitation des ressources naturelles pour l’industrialisation ne fait que mettre en évidence l’échec de l’industrie manufacturière africaine à se développer sur la seule base de l’exploitation minière au cours des dernières décennies. L’Afrique contient la moitié du manganèse et du cobalt du monde, ainsi que 20 % de son cuivre et de son platine. Mais la grande majorité de ces minerais sont exportés sans être transformés, 85 % de leur transformation ayant lieu en Chine .

Une nouvelle économie industrielle centrée sur l’automatisation pourrait réduire considérablement la marge de manœuvre du lent processus de transfert de connaissances et de formation des humains nécessaire à une fabrication évolutive. Les logiciels basés sur l’intelligence artificielle qui sous-tendent les robots industriels peuvent être prêts à l’emploi dans n’importe quel endroit d’Afrique disposant d’une connexion électrique et Internet suffisante. Au fur et à mesure que l’industrie manufacturière passera d’une main-d’œuvre humaine relativement immobile à des robots et des logiciels hautement mobiles, la capacité des pays africains à rattraper la Chine augmentera considérablement.

À mesure que la fabrication et la maintenance de robots industriels deviendront plus économiques, il sera plus viable financièrement pour les entreprises chinoises de mettre en place des installations automatisées en Afrique. Alors que le marché de consommation chinois se rétrécit et que l’Occident se retourne contre le Made in China pour des raisons politiques, l’exportation à partir d’installations automatisées en Chine peut être stabilisée au profit d’un nouveau stade qui est déjà celui pour lequel le gouvernement chinois développe un maximum d’effort pour s’émanciper de l’Occident dans les secteurs de haute technologie. Les Chinois, qui perfectionnent les robots industriels chez eux, finiront par les emmener en Afrique, aidant la fabrication automatisée à la chinoise à s’épanouir là où ils n’existent pas encore.

Article élaboré par Danielle Bleitrach pour Histoire et Société à partir de diverses sources en général en anglais venus d’experts d’Asie, de Taïwan, de la Corée du Sud et de divers pays qui s’interrogent sur l’opportunité des alliances proposées par les USA contre la Chine.

--------------------
contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit
Xuan
Grand classique (ou très bavard)
18602 messages postés
   Posté le 01-10-2024 à 20:20:19   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

« CITIUS, ALTIUS, FORTIUS, COMMUNITER »

Deux fois plus vite, plus haut, plus grand et sans dopage colonial, la Chine socialiste pour une communauté de destin.

Il y a 150 ans les impressionnistes s’enthousiasmaient pour les grues du port du Havre, les trains dans la neige ou dans la campagne, la gare Saint Lazare enfumée et son pont de l’Europe, les ponts modernes de Villeneuve la Garenne, Hampton Court, Saint Mammès, le canal Saint Martin et ses péniches et les nouvelles perspectives des grands boulevards parisiens.
Le capitalisme triomphant, s’accaparant les richesses coloniales, traçait dans tout le pays les artères de l’industrie et du commerce et les hameaux enclavés descendaient vers les bourgs, les villages et les villes, tandis que la population paysanne se transformait en ouvriers, artisans et commerçants

Sans drogue coloniale, sans guerre meurtrière, et soixante quinze ans seulement après sa libération, le socialisme à la chinoise a franchi plusieurs fois la même distance, prend la tête du développement et entraîne tous les pays vers une « communauté de destin »



Le Quotidien du Peuple publie un commentaire sur le chemin parcouru par la Chine nouvelle en 75 ans


Par Ren Zhongping
Publié le : 01/10/2024 à 13h02
https://www.globaltimes.cn/page/202410/1320628.shtml

La Chine nouvelle a connu hier des changements et une transformation monumentaux. Aujourd'hui, elle continue d'évoluer avec vigueur et vitalité. Même si le chemin à parcourir reste difficile, l'avenir est prometteur.
Réaliser le grand renouveau de la nation chinoise est l'aspiration collective du peuple chinois depuis les temps modernes. Peu de temps après la fondation de la Chine nouvelle en 1949, notre Parti a fixé l'objectif de construire un pays socialiste moderne.

La voie que nous choisissons détermine notre destin, et la voie change le destin.

Au cours des 75 dernières années, la Chine nouvelle est passée d'une nation pauvre et faible à une nation qui a achevé l'édification d'une société modérément prospère à tous égards, s'engageant dans une nouvelle aventure de construction complète d'un pays socialiste moderne. La nation chinoise a fait un bond significatif, passant de la position debout et prospère à la position forte. « La raison fondamentale est que nous avons trouvé une voie correcte qui convient aux conditions nationales de la Chine, se conforme aux tendances de l'époque et bénéficie du soutien du peuple. Cette voie est le socialisme aux caractéristiques chinoises. »

Xi Jinping, secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois (PCC), a souligné : « Promouvoir la construction d'un pays fort et la grande cause du renouveau national par la voie chinoise de la modernisation est non seulement une voie brillante pour que le peuple chinois recherche une vie meilleure et plus heureuse, mais aussi une voie juste pour promouvoir la paix et le développement du monde. » Cette conclusion importante contient une profonde logique historique, théorique et pratique.
D'ici 2035, nous réaliserons fondamentalement la modernisation socialiste et nous ferons de la Chine un grand pays socialiste moderne de 2035 jusqu'au milieu du 21e siècle. Le 20e Congrès national du PCC qui s'est tenu en 2022 a fait une macro-vision du plan stratégique « en deux étapes » et a introduit des innovations théoriques clés - résumant et élaborant en profondeur la théorie de la modernisation chinoise.

En ce qui concerne la planification et la mise en œuvre des réformes conformes à la mission centrale du Parti, la résolution adoptée lors de la troisième session plénière du XXe Comité central du PCC a souligné : « La modernisation chinoise progresse sans cesse grâce à la réforme et à l’ouverture, et elle s’ouvrira certainement à de plus larges horizons grâce à la réforme et à l’ouverture. »

Notre riche histoire et notre profonde civilisation sont le fondement de notre confiance et de notre force. Après avoir parcouru un voyage glorieux et nous être dirigés vers un avenir brillant, nous nous unirons pour rassembler nos forces et, grâce à notre travail acharné, nous accomplirons de grandes réalisations. Ensemble, nous écrirons un magnifique chapitre de la modernisation chinoise, rempli de confiance et de détermination.

L’expédition animée par les rêves n’a jamais craint les montagnes et les rivières, ni ne s’est laissée décourager par les difficultés et les dangers.
Dans les montagnes Wumeng, la rivière Panjiang du Nord coule rapidement à travers des gorges profondes. Pour traverser ces montagnes, trois ponts ont été construits au fil des ans.
En 1970, un pont suspendu a été construit ; en 1990, un pont en plaques d'acier a été construit au-dessus du pont suspendu ; et en décembre 2016, le pont Beipan, le plus haut du monde, a été achevé et ouvert à la circulation, transformant le gouffre en une voie de communication vitale.
Depuis le début de la nouvelle ère, la Chine a relevé successivement des défis de classe mondiale dans des domaines tels que les ponts de très grande taille, les longs tunnels, la construction rapide d'îles et les routes dans des conditions géologiques particulières, franchissant une série d'étapes « de premier plan » dans le développement des autoroutes. Les termes « routes chinoises », « ponts chinois » et « tunnels chinois » sont devenus des symboles brillants du pays.
L'évolution des routes reflète les « progrès épiques » au cours des 75 dernières années, symbolisant le voyage inébranlable d'une nation ancienne vers le rajeunissement. C'est précisément en avançant courageusement sur la voie de la modernisation chinoise que nous avons accompli deux miracles rares et dévoilé une perspective brillante pour le renouveau national.

Une route n'est pas seulement un passage physique, mais aussi un reflet de l'époque.

Aujourd'hui en Chine, le pont Hong Kong-Zhuhai-Macao établit une norme de classe mondiale, le corridor d'innovation scientifique et technologique G60 dans le delta du fleuve Yangtsé favorise les éléments novateurs, l'avenue quantique de la province de l'Anhui est passée du statut de suiveur à celui de leader, le chemin de fer Hotan-Ruoqiang au Xinjiang a créé une « route heureuse » à travers le désert, et l'ancienne route de la soie rayonne d'un nouvel éclat à cette époque...
La route de l'ascension et du progrès relie les divers développements de la nouvelle ère, tissant une belle tapisserie de la vie. En naviguant dans les difficultés et en surmontant les obstacles, nous traçons de nouveaux chemins. Face aux montagnes, nous construisons des routes et face à l'eau, nous construisons des ponts, établissant ainsi des voies de passage. Chaque jour qui passe dans cette nouvelle ère nous rapproche de nouveaux horizons.

Depuis le XVIIIe Congrès national du PCC tenu en 2012, notre Parti a poursuivi avec succès et élargi la modernisation chinoise en s'appuyant sur une longue expérience et une longue pratique depuis la fondation de la Chine nouvelle, notamment après la réforme et l'ouverture, et a insufflé à des centaines de millions de personnes le sentiment que nous sommes sur la bonne voie.
Cette voie chinoise remarquable au niveau mondial offre une garantie institutionnelle plus complète, une base matérielle plus solide et une force spirituelle plus dynamique pour l'édification d'une nation forte et le grand renouveau de la nation chinoise.
Les avantages du « système chinois » sont de plus en plus évidents. Il a renforcé la structure de direction du Parti, clarifié les limites du pouvoir gouvernemental à l’aide de « listes de pouvoir » et de « listes de responsabilités », intégré le travail du Parti et de l’État dans un cadre juridique et utilisé la force institutionnelle pour répondre aux risques et aux défis. Les avantages du socialisme à la chinoise évoluent sans cesse vers l’efficacité de la gouvernance.

La qualité du « développement chinois » est de plus en plus reconnue. La production économique totale est passée de 53 900 milliards de yuans en 2012 à plus de 126 000 milliards de yuans en 2023, et l’échelle globale de l’industrie manufacturière est restée la plus grande du monde pendant 14 années consécutives. Cela reflète non seulement un bond en « quantité » mais aussi une amélioration de la « qualité ». La Chine trace une voie vers une qualité supérieure, une efficacité accrue et un développement plus équitable, durable et plus sûr.
La puissance de « l’esprit chinois » est en plein essor. Qu'il s'agisse de participer aux Jeux olympiques pour faire la gloire de la nation, de progresser en temps de crise, de perfectionner les compétences au niveau local ou de montrer la voie en matière d'innovation, le dévouement de centaines de millions de personnes à la pratique de la réforme et du développement révèle la richesse de la remarquable culture traditionnelle chinoise, l'esprit d'ouverture et d'inclusion de la Chine, ainsi que la détermination, la résilience et la confiance du peuple chinois.

Dans ce processus, notre Parti adhère aux « deux combinaisons » et a établi la pensée de Xi Jinping sur le socialisme à la chinoise de la nouvelle ère, qui fournit une orientation fondamentale à la modernisation chinoise.

L'industrie automobile est universellement reconnue comme l'un des indicateurs les plus importants de la puissance manufacturière d'un pays. Au moment de la fondation de la Chine nouvelle, nous n'étions pas en mesure de produire une seule voiture.
En 2023, la production et les ventes d'automobiles en Chine ont dépassé les 30 millions d'unités, faisant du pays le plus grand producteur et consommateur d'automobiles au monde pendant 15 ans consécutifs, et le plus grand exportateur d'automobiles au monde. Au cours des huit premiers mois de 2024, la production et les ventes de véhicules à énergie nouvelle en Chine ont augmenté respectivement de 29 % et de 30,9 % par rapport à l'année précédente.

Grâce à un travail acharné et à la persévérance, à la réforme et à l'ouverture, et à la lutte dans la nouvelle ère, la pratique a pleinement démontré que la modernisation chinoise est une large voie pour construire une nation forte et réaliser le renouveau national, et cette voie continuera de s'élargir.

Pour réaliser le grand renouveau de la nation chinoise, la voie est de la plus haute importance. La modernisation chinoise est la seule voie correcte pour construire un pays fort et réaliser le renouveau national.qui a été ouvert par le Parti qui dirige le peuple.
Il y a plus de 100 ans, le Dr Sun Yat-sen a esquissé le premier plan de modernisation de la Chine dans son « Développement international de la Chine », qui mentionnait la construction de 1,6 million de kilomètres de routes, environ 160 000 kilomètres de voies ferrées et trois ports maritimes de classe mondiale...
Aujourd'hui, les routes s'entrecroisent, les trains à grande vitesse circulent et le kilométrage ferroviaire en service en Chine dépasse 160 000 kilomètres, avec sept des dix plus grands ports du monde situés en Chine. Le niveau de modernisation de la Chine a largement dépassé les attentes de nos prédécesseurs.

En 2020, Xi Jinping s'est arrêté devant une exposition dans un musée de la province du Guangdong présentant un grand plan conçu par Sun Yat-sen pour moderniser la Chine il y a un siècle. « Seuls nous, les communistes chinois, pouvons y parvenir », a déclaré Xi Jinping avant l'exposition.

Pourquoi le PCC peut-il y parvenir ?

Notre idéologie directrice évolue avec le temps. Nous continuerons à promouvoir les « deux combinaisons », en adaptant le marxisme au contexte chinois et aux besoins de notre époque pour guider notre direction et assurer notre adhésion fondamentale.
Notre mission historique reste inébranlable. Depuis plus d’un siècle, le Parti a uni et dirigé le peuple dans tous nos efforts pour édifier notre pays en une nation forte et moderne et réaliser le grand renouveau de la nation chinoise.
Les objectifs de nos efforts restent constants. Du premier plan quinquennal (1953-1957) au XIVe plan quinquennal (2021-2025), le thème immuable a été de faire de la Chine une nation socialiste moderne.
De grandes réalisations sont gravées dans l’histoire. Le peuple chinois est devenu maître de son destin, et le grand renouveau de la nation chinoise est entré dans un processus historique inéluctable. La Chine socialiste se dresse fièrement à l’Est.
Le PCC, qui a mené la révolution sociale par l'auto-révolution, a insufflé plus de dynamisme à sa force révolutionnaire, déterminé à réaliser la grande cause de la nation chinoise pour les générations à venir, et il prospère.

Les faits ont clairement démontré que la direction du Parti est directement liée à l'orientation fondamentale, au destin futur et au succès ou à l'échec final de la modernisation chinoise. Ce n'est qu'en soutenant sans faille la direction du Parti que la modernisation chinoise pourra connaître un brillant avenir et prospérer.
Le temps s'écoule, racontant l'histoire des temps et l'histoire de la lumière.
« Nous n’aurions jamais osé imaginer que tous les foyers puissent utiliser l’électricité. » Le 23 décembre 2015, une grande fête a eu lieu dans le village de Guomang, district de Banma, préfecture autonome tibétaine de Golog, province du Qinghai (nord-ouest de la Chine). Ce jour-là, les projets d’accès à l’électricité dans le village de Guomang et dans deux autres localités ont été achevés et approuvés, marquant la fin de la vie sans électricité pour les 39 800 derniers habitants du pays qui ont pris le « chemin de la lumière ».

Que ce soit sur le plateau enneigé ou dans les villages de montagne reculés, tout le monde a dit adieu à l’histoire de la vie sans électricité. Notre pays est devenu le premier pays en développement à réaliser l’accès universel à l’électricité.
Dans le monde entier, un tel exploit ne peut être réalisé que sous la direction du PCC !
Le passage du temps est témoin du changement, et le temps apporte les réponses.
Les rêves d’une nation forte et d’un renouveau national se sont véritablement réveillés sous la direction du PCC, remplissant les gens d’une plus grande confiance : « Notre monde doré, un monde de brillance, est juste devant nous ! »
Après avoir traversé des milliers de montagnes et de rivières, nous devons encore aller de l'avant en affrontant des défis.
La modernisation chinoise est la modernisation d'une vaste population, qui transformera considérablement la carte du monde moderne. M. Xi a souligné : « Notre modernisation est à la fois la plus difficile et la plus grande. »

En nous tenant aux avant-postes de l'époque, nous observons les tendances de l'histoire.

Nous sommes déterminés à rechercher le bonheur du peuple chinois et le renouveau de la nation chinoise, à faire progresser l'humanité et à œuvrer pour l'harmonie dans le monde, et nous sommes convaincus que le monde appartient à tous et que la bonne voie est celle de l'humanité. C'est la conviction la plus forte de notre Parti dans sa mission historique.
Pour renforcer et renforcer le Parti, faire en sorte que la modernisation chinoise surmonte les défis et progresse de manière constante, notre Parti reste lucide et déterminé à relever les défis uniques auxquels sont confrontés les grands partis.
Les principes restent constants, les aspirations sont inébranlables et nous avançons avec audace.

« Le pays, c'est le peuple, et le peuple, c'est le pays. » La modernisation chinoise est vouée à la prospérité commune de tous les peuples et à la promotion d'un développement humain global, servant de « voie vers le bonheur » au bénéfice de la population.

Dans la vaste région de la province du Gansu, au nord-ouest de la Chine, une importante artère a été construite. En novembre 2023, l'autoroute Linxia-Dahejia, reliant 15 villes et 28 villages le long de la route, a été achevée et ouverte à la circulation, devenant une voie vers la prospérité pour la communauté locale et une voie vers une vie meilleure.

La construction de cette route a été marquée par une interaction notable, représentant une pratique vivante de la démocratie populaire dans son ensemble.
En mars 2019, lors des deux sessions annuelles du pays, Dong Caiyun, un délégué du Gansu, a exprimé une demande populaire, déclarant : « Nous manquons d'une autoroute reliant l'extérieur. » Lors de la réunion, Xi Jinping a souligné que les responsables présents devraient écouter activement et adopter les suggestions des délégués. Cette année-là, la construction de l'autoroute Linxia-Dahejia a commencé.
Les appels du peuple ont été répondus par des actions. Chaque détail est important, et nous restons attentifs à ces préoccupations.

Aujourd'hui, à travers la Chine, une série de routes menant au bonheur, à l'unité et à la revitalisation démontrent de manière éclatante la poursuite inébranlable de la modernisation chinoise, centrée sur les moyens de subsistance du peuple.

Dans les profondeurs de la montagne Daliang, de robustes échelles en acier facilitent une vie prospère dans les villages à flanc de falaise ; La « ligne spéciale de sacs à dos » de Chongqing relie mieux les « sacs d'argent » des agriculteurs aux « paniers de légumes » des habitants, l'intégration des biens urbains dans les zones rurales, les produits ruraux dans les villes, le commerce électronique dans les villages et la livraison express à domicile : ces initiatives ont créé une nouvelle vie dynamique dans les campagnes grâce au programme des « quatre bonnes routes rurales »...

« Notre objectif est à la fois inspirant et simple. En fin de compte, il s'agit d'offrir une vie meilleure au peuple. » Ces mots de Xi Jinping résument l'essence même de la modernisation chinoise.

Le cœur de la modernisation est la modernisation du peuple. Dans la promotion de la modernisation chinoise, le peuple est le point de départ logique, le but ultime des valeurs et la source de la force.

« Améliorer le système des services publics liés à l’emploi », « augmenter progressivement les pensions de retraite de base des habitants des campagnes et des villes sans emploi dans le cadre du régime d’assurance vieillesse de base », « répondre aux besoins essentiels des salariés en matière de logement »… La résolution adoptée lors de la troisième session plénière du XXe Comité central du PCC propose une série de mesures de réforme qui mettent l’accent sur les besoins du développement et répondent aux attentes des masses.

Le point de départ et le but ultime de la modernisation chinoise sont de permettre à plus de 1,4 milliard de Chinois d’atteindre un niveau de vie élevé. De nombreux aspects, petits mais importants, de la vie quotidienne sont de plus en plus intégrés dans le cadre général du développement national, se transformant en sentiment de gain, de bonheur et de sécurité pour la population.

Le Grand Canal incarne la moitié de l'histoire de la Chine. Cette voie fluviale millénaire a nourri et bénéficié aux communautés des deux rives grâce à sa civilisation commerciale et à la transmission du patrimoine culturel à travers le temps et l'espace. Au cours de la décennie qui a suivi sa désignation réussie comme site du patrimoine mondial de l'UNESCO, le Grand Canal a été revitalisé pour refléter l'éthique contemporaine, devenant un véritable « fleuve de richesse et de bonheur ». 

La modernisation chinoise vise non seulement l'amélioration substantielle de la richesse matérielle, mais aussi l'enrichissement profond de la richesse spirituelle, nourrissant la confiance et la force dans la pensée et la culture. Du patrimoine culturel immatériel évoluant vers l'innovation culturelle à l'ascension de la popularité du chic chinois, en passant par l'émergence des mineurs-écrivains et des livreurs-poètes... La modernisation chinoise confère à la civilisation chinoise une force contemporaine, et l'édifice de l'esprit national chinois se dresse haut, stimulant davantage l'enthousiasme, l'initiative et la créativité de centaines de millions de personnes.

L'attention et le soutien de Xi Jinping aux individus qui travaillent dur dans divers secteurs inspirent et motivent des centaines de millions de personnes à faire briller leur vie et à réaliser leurs rêves par le travail acharné.

La modernisation chinoise est une entreprise commune à tous les peuples. Des responsables dévoués s'engagent à favoriser un développement coordonné régional par la collaboration entre les régions de l'est et de l'ouest de la Chine ; des artisans qualifiés recherchent l'excellence, permettant à l'industrie manufacturière chinoise d'exceller sur la scène mondiale ; de nouveaux agriculteurs s'installent dans les zones rurales, insufflant une nouvelle vitalité à des terres anciennes... En respectant les principes de participation collaborative, de construction collective et de bénéfices mutuels, nous pouvons faire en sorte que tout le monde progresse ensemble vers la modernisation.

L'esprit culturel d'une société se trouve souvent dans les détails.

De la création d'un mur d'honneur pour plus de 4 000 constructeurs à la tour de Shanghai à l'illumination des bâtiments emblématiques de Dongguan, province du Guangdong, en hommage aux travailleurs ordinaires et compatissants ; de l'esprit « Deux bombes, un satellite » et de l'esprit de Jiao Yulu à l'esprit de réduction de la pauvreté et à l'esprit d'entreprise ; « De l’amélioration continue du système de gouvernance sociale basé sur la collaboration, la participation et les avantages partagés à l’engagement et à la promotion de la démocratie populaire dans son ensemble… Les intérêts du « peuple » sont réalisés, sa valeur est reconnue et son statut de sujet est respecté. Cela donne la plus grande confiance dans la progression de la modernisation chinoise.

Dans ce long voyage, le peuple est primordial.

« Pour réaliser le développement national et la revitalisation, la chose la plus importante pour la Chine, un pays avec un vaste territoire et une grande population, est de suivre une voie de développement adaptée à ses conditions locales.

La modernisation de la Chine est une réalisation importante du PCC, qui a conduit le peuple à adhérer à l'indépendance et à l'autonomie grâce à une exploration et une pratique à long terme.

En 1909, la ligne de chemin de fer Beijing-Zhangjiakou a été achevée. En 2019, la ligne à grande vitesse Beijing-Zhangjiakou a commencé à fonctionner.

Le développement de la ligne de chemin de fer Beijing-Zhangjiakou a illustré la voie de l'innovation indépendante de la Chine, en commençant par une conception et une construction indépendantes à partir de zéro et en atteignant les normes de pointe mondiales. La vitesse des trains est passée de 35 km/h à 350 km/h. Comme l'a souligné Xi Jinping : « Si l'on regarde en arrière, la nouvelle ligne revêt une signification encore plus grande.»
L'autonomie est la pierre angulaire des efforts de la nation chinoise pour s'établir parmi les nations du monde. L'histoire et la réalité affirment toutes deux que « faire progresser la modernisation chinoise nécessite de rester indépendant et de maintenir son autonomie. »
L'histoire de la révolution scientifique et technologique et de la transformation industrielle reflète également l'ascension et le déclin des grandes puissances.
Aujourd'hui, alors que nous sommes confrontés à une nouvelle vague de révolutions scientifiques et technologiques et de transformations industrielles à l'intersection pivot de la transformation du modèle de développement de la Chine, les communistes chinois, « debout devant la carte du monde », regardent l'avenir avec une vision à long terme.

La clé de la modernisation chinoise est la modernisation de la science et de la technologie.

Le 1er janvier 2024, le grand navire de croisière de fabrication nationale « Adora Magic City » a pris la mer pour son voyage commercial inaugural.


En maîtrisant une série de technologies de base cruciales et en stimulant le développement de la fabrication, de la construction, de l'énergie, des transports et d'autres industries en amont et en aval, la Chine est désormais équipée pour construire des porte-avions, de grands navires de transport de GNL et de grands navires de croisière, réalisant ainsi les « trois joyaux » de l'industrie de la construction navale.
Les missions d'exploration lunaire Chang'e, le module central Tianhe, la mission martienne Tianwen, l'exploration des profondeurs de la Terre par Crust 1, le submersible habité Fendouzhe, l'établissement d'un leadership dans la communication 5G, l'acier plus fin, les écrans plus grands, les puces améliorées et les machines-outils CNC avancées... en sont tous des exemples frappants.
Les secteurs émergents comme les circuits intégrés et l'intelligence artificielle connaissent une croissance rapide, les gros avions de ligne développés en Chine ont commencé à effectuer des vols commerciaux et la technologie ferroviaire à grande vitesse a établi des normes internationales, tandis que l'aérospatiale commerciale et l'économie à basse altitude s'accélèrent.
Depuis l'aube de la nouvelle ère, grâce à l'essence de l'innovation scientifique et technologique, l'élan d'innovation et de développement s'est intensifié, accélérant la formation de nouvelles forces productives de qualité et démontrant de fortes forces motrices et de soutien pour un développement de haute qualité.

La Chine doit renforcer ses forces pour survivre, rivaliser, se développer et se maintenir au milieu de toutes sortes de tempêtes et de vents violents prévisibles et imprévisibles, afin de garantir que le processus de grand renouveau de la nation chinoise ne soit ni retardé ni interrompu. La caractéristique la plus essentielle pour construire un nouveau modèle de développement est d'atteindre un niveau élevé d'autonomie et d'auto-amélioration.
L'expérience a pleinement démontré que l'indépendance et l'autonomie incarnent l'essence de l'esprit national chinois et constituent un principe crucial sur lequel reposent les fondements et la gouvernance du PCC. Suivre sa propre voie constitue le fondement de toutes les théories et pratiques du PCC.

En réfléchissant sur notre parcours, nous sommes passés du statut de « retardataire de la modernisation » à celui de « pôle de croissance de la modernisation mondiale ». Dans le contexte de la nouvelle révolution scientifique et technologique et de la transformation industrielle, le peuple chinois a fait face aux défis avec courage, a poursuivi le progrès, a suivi le rythme de l'époque et a dirigé l'époque. Nous avons marché plus fermement sur la voie de notre choix, tout en tenant fermement le destin du développement et du progrès de la Chine entre nos mains.
En regardant vers l'avenir, ancrés dans le sol et l'héritage chinois, héritant de la civilisation chinoise et suivant la voie correcte adaptée aux conditions nationales de la Chine, le Parti et le peuple disposent à cette époque d'une plate-forme étendue, d'un riche héritage historique et d'une ferme détermination à aller de l'avant.
Guidés par l'avenir de l'humanité et le bien-être du peuple, M. Xi a souligné : « Pour comprendre la Chine, la clé réside dans la compréhension de la modernisation chinoise. »

« Promouvoir la construction d'une communauté de destin pour l'humanité » est l'une des exigences essentielles de la modernisation chinoise. La Chine a inscrit de manière unique l'engagement en faveur du développement pacifique dans sa Constitution.
En septembre 2024, le Sommet 2024 du Forum sur la coopération sino-africaine s'est tenu. Grâce à des efforts collaboratifs en vue de la modernisation, nous souhaitons établir une communauté Chine-Afrique de haut niveau avec un avenir commun. Les relations sino-africaines ont pris un nouveau départ.
Du chemin de fer Mombasa-Nairobi au pont Maputo-Katembe au Mozambique, puis au port en eau profonde de Kribi au Cameroun et à la centrale hydroélectrique inférieure de Kafue Gorge en Zambie... Depuis la nouvelle ère, avec la construction conjointe de haute qualité de l'Initiative Ceinture et Route (BRI) qui progresse régulièrement, de nombreuses « routes de développement », « ponts de rêve », « et les « ports de prospérité » ont stimulé l’interconnectivité à travers le continent africain.
En se concentrant sur des secteurs cruciaux comme l'industrialisation, la modernisation agricole et la formation des talents en Afrique, de la mise en œuvre conjointe des « 10 plans de coopération » , des « Huit initiatives majeures » et des « Neuf programmes » à la promotion conjointe des « 10 plans d'action de partenariat » ... La construction de la communauté de destin Chine-Afrique a donné un brillant exemple pour la construction d'une communauté de destin pour l'humanité. La modernisation de la Chine et de l'Afrique, contribuant à la modernisation du Sud global, écrira certainement un nouveau chapitre dans le développement d'une communauté de destin pour l'humanité.
En octobre 2023, la ligne à grande vitesse Jakarta-Bandung, conçue et construite par la Chine à une vitesse de 350 kilomètres par heure, a commencé à fonctionner, faisant de l'Indonésie le premier pays d'Asie du Sud-Est à posséder un train à grande vitesse modernisé. À la fin de septembre 2024, elle avait transporté plus de 5,4 millions de voyages de passagers, soit une moyenne d'environ 16 000 voyages de passagers par jour.
La construction conjointe de l'ICR réunit le plus grand « dénominateur commun » du développement humain.
Se plaçant du bon côté de l'histoire et du côté du progrès de la civilisation humaine, la Chine ne poursuit pas une modernisation qui lui profite à elle seule, mais un effort collectif pour le bien commun, favorisant la création d'une communauté de destin pour l'humanité.
Au cours des 75 années écoulées depuis la fondation de la République populaire de Chine (RPC), la vision du pays et la vie de son peuple ont connu des changements transformateurs, mais sa nature pacifique et bienveillante, son esprit large et inclusif et sa recherche de l'équité et de la justice sont restés inchangés. Ces éléments sont profondément enracinés dans les plus de 5 000 ans de civilisation chinoise et sont profondément ancrés dans l'âme du peuple chinois.


Depuis la nouvelle ère, la sortie de près de 100 millions de pauvres ruraux de la pauvreté absolue a apporté une contribution significative aux efforts mondiaux de réduction de la pauvreté ; en contribuant à environ 30 % de la croissance économique mondiale pendant de nombreuses années, la cause du développement mondial a fait avancer vigoureusement ; La Chine a accueilli en permanence la CIIE, la CIFTIS et la CICPE, offrant sans cesse de nouvelles opportunités au monde grâce à son nouveau développement.
En améliorant le bien-être du peuple chinois tout en facilitant la modernisation des nations du monde entier, la modernisation chinoise incarne une trajectoire de développement pacifique qui insufflera un nouvel élan au maintien de la paix mondiale et à la promotion du développement commun.
Récemment, lorsque des législateurs de divers pays ont visité la réserve naturelle nationale de Dongtan à Chongming et les bases de production de véhicules électriques à Shanghai, ils ont été profondément impressionnés par la réussite de la Chine dans l'exploration d'une voie de développement durable visant la prospérité commune.
« Nous devons nous renforcer grâce au travail acharné et à la créativité de tout notre peuple et poursuivre le développement en stimulant les moteurs internes et en utilisant pacifiquement les ressources externes », a déclaré M. Xi. Cette vision critique révèle profondément l'essence de la modernisation chinoise.
Présentant une nouvelle vision de la modernisation et représentant la direction du progrès de la civilisation humaine, la modernisation chinoise ouvre une nouvelle voie pour l'humanité vers la modernisation et établit une nouvelle forme de civilisation humaine.

En juin 2024, la conférence marquant le 70e anniversaire des Cinq principes de coexistence pacifique s'est tenue à Beijing.
Il y a sept décennies, confrontée aux ravages tragiques des guerres chaudes et aux divisions de la guerre froide, la RPC nouvellement créée a proposé la solution historique des Cinq principes de coexistence pacifique. Aujourd'hui, face à la grande question de « quel genre de monde construire et comment le construire », la Chine de la nouvelle ère offre la réponse de l'époque en proposant une communauté de destin pour l'humanité.
Des réponses historiques aux réponses de l'époque, le paysage international change, mais ce qui reste inchangé, c'est l'engagement de la Chine en faveur de la paix et du développement du monde et sa quête incessante d'un ordre international juste et raisonnable.
En embrassant les courants de l'histoire, nous parcourons le chemin juste pour atteindre des objectifs de grande portée.
Les voies vers la prospérité nationale et le bonheur du peuple se déploient sous nos pieds à travers ce vaste territoire. Au-dessus du vaste océan, la liaison Shenzhen-Zhongshan a battu 10 records du monde, prouvant que la modernisation chinoise est réalisée par des actions.
Dans le delta du fleuve Yangtsé, des milliers de kilomètres de voies ferrées s'étendent comme un « corridor vert », transformant les lignes de transport en lignes écologiques, interprétant la modernisation chinoise comme une modernisation de la coexistence harmonieuse de l'homme et de la nature.

La voix puissante de l'histoire transcende constamment le temps et l'espace, résonnant à travers les âges.
M. Xi a souligné que la modernisation chinoise est notre réponse à la grande question historique de savoir comment réveiller le « lion endormi » et réaliser le renouveau national. Il s'agit de choisir notre propre voie et de faire notre propre chose.
Les progrès importants commencent toujours par le début. Nous reconnaissons que la voie large ne garantit pas un parcours sans heurts, et que « la modernisation de la Chine est une entreprise entièrement nouvelle ; sur le chemin qui nous attend, nous serons inévitablement confrontés à des problèmes, des risques et des défis ».
Sur ce nouveau chemin, vers ce nouveau progrès, il est essentiel de rester concentré sur les objectifs que nous nous sommes fixés, de renforcer l'initiative historique et de faire avancer sans cesse la grande cause de l'édification et du renouveau de la nation.
Pour forger notre propre voie, nous devons maintenir la confiance historique.
En 2019, dans un contexte de risques et de défis accrus, le PIB par habitant de la Chine a dépassé la barre des 10 000 dollars. Au cours des trois années de lutte contre la pandémie, l'économie chinoise a connu une croissance annuelle moyenne de 4,5 %, soit nettement supérieure à la moyenne mondiale. Au premier semestre 2024, le taux de croissance de 5 % reste le plus élevé au niveau mondial.
« Le développement et la croissance de la Chine, guidés par sa propre logique inhérente, ne seront pas arrêtés par des forces extérieures. » Cette logique interne est enracinée dans les épreuves et les gloires de la nation chinoise et nourrie par la formidable puissance du peuple chinois.

Pour marcher sur notre propre chemin, nous devons toujours lutter ensemble dans l'unité.

Wang Yongzhi, Wang Zhenyi, Li Zhensheng... Les récipiendaires de la Médaille de la République et des titres honorifiques nationaux représentent les innombrables personnes exceptionnelles qui ont contribué à la cause du Parti et du peuple. Avec leurs idéaux et leurs convictions fermes et leur esprit de lutte implacable, ils ont accompli des réalisations extraordinaires.
L'unité et la lutte sont les symboles spirituels les plus distinctifs du PCC et du peuple chinois. Elles représentent la voie nécessaire pour que le PCC conduise le peuple à réaliser des exploits historiques. Paysans travailleurs, ouvriers industrieux, entrepreneurs audacieux, soldats qui défendent la patrie... des gens de tous les milieux travaillent dur et vont de l'avant, formant un puissant courant de progrès sur le nouveau chemin et contribuant à la nouvelle ère.
Sur ce nouveau chemin, unis sous la bannière du PCC comme « une pièce d'acier solide », lorsque des centaines de millions de personnes pensent et agissent comme un seul homme, nous pouvons certainement accomplir tout ce que nous entreprenons.
Pour forger notre propre chemin, nous devons être capables de surmonter les défis.
Face à d'innombrables difficultés et persévérant à travers d'innombrables dangers, le peuple chinois a lutté avec ténacité contre l'agression étrangère, a lutté avec sang-froid lorsque le pays était détruit, a lutté avec vigueur lorsque tout devait être reconstruit et a progressé avec le temps. Les adversités ont mis le peuple chinois à l'épreuve et l'ont renforcé.
La grande cause du renouveau national que nous aspirons aujourd’hui ne consiste pas à obtenir des succès dans des circonstances tranquilles, ni à profiter des fruits des fleurs et des applaudissements. En prenant l’initiative face aux opportunités, en affrontant les difficultés de front et en gérant activement les risques, nous remporterons certainement des victoires encore plus grandes.
Le chemin est aussi ferme qu’une pierre à aiguiser et le voyage est sans limites. Les mots de Xi Jinping résonnent profondément :

« La pratique a largement démontré que tant que notre chemin, notre théorie, notre système et notre culture sont corrects, que nous restons fermes, tenaces, persévérants et infatigables, que nous avançons sans relâche vers nos grands objectifs et que nous sommes inébranlables face aux difficultés, nos objectifs seront atteints. Nos objectifs seront certainement atteints ! »

___________________



Notes
Le 1er juillet 2021, lorsque le Parti a célébré son centenaire, M. Xi a proposé "Deux combinaisons", soulignant la nécessité "de combiner les principes de base du marxisme avec les réalités concrètes de la Chine et le meilleur de sa culture traditionnelle". Cette "deuxième combinaison" - avec le meilleur de la culture traditionnelle - représente une "réaction chimique" profonde et l'émancipation de l'esprit, a déclaré M. XI

Les 10 plans de coopération couvrent Action de partenariat pour l'inspiration mutuelle entre civilisations, l'exonération complète des droits de douane pour les produits des pays africains les moins avancé, L'industrialisation et la coopération technologique sont également au cœur du programme, apport à la Facilité du partenariat Chine-Groupe de la Banque mondiale (CWPF), deux événements sportifs africains projets de bien-être social, aide médicale et projets d’infrastructure médicale, 500 projets agricoles programme d’éducation et de formation sino africain 30 projets d‘énergie propre, plates-formes d’alerte météo précoce, gestion des catastrophes naturelles aide en formation militaire.

Soutien au développement, sécurité alimentaire, santé publique, innovation verte, sécurité énergétique, dialogue inter-civilisationnel, développement de la jeunesse, sécurité et de stabilité.

Neuf programmes pour la santé, pour la réduction de la pauvreté et l’agriculture, pour la promotion du commerce, pour la promotion de l’investissement, pour le développement vert, pour le renforcement des capacités, pour les échanges culturels et humains, pour la paix et la sécurité.

Les 10 plans d’action de partenariat couvrent les domaines de l’apprentissage mutuel entre les civilisations, de la prospérité commerciale, de la coopération de la chaîne industrielle, de la connectivité, de la coopération au développement, de la santé, de l’agriculture et des moyens de subsistance, des échanges entre les peuples et des échanges culturels, du développement vert et de la sécurité commune.

--------------------
contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit
Haut de pagePages : 1 - 2 - 3 - 4 - 5Page précédente 
 
 Forum Marxiste-Léniniste  Actualités  Afrique en marche  coopération sino-africaineNouveau sujet   Répondre
 
Identification rapide :         
 
Divers
Imprimer ce sujet
Aller à :   
 
créer forum