| | | | | DUROC | Militant de valeur | 367 messages postés |
| Posté le 08-11-2018 à 14:50:42
| "Les demandes de l'Afrique" ? C'est quoi, c'est qui, c'est quels régimes? c'est quelles classes, "l'Afrique" ? Quelles classes, en Chine comme en Afrique, ont-elles intérêt à cette "coopération sino africaine" ? La "communauté de destin" est un bel emballage idéaliste. Mais sous l'apparence, il faut toujours distinguer l'essence. En Afrique, l'Etat chinois développe les intérêts économiques et stratégiques des monopoles chinois. Qu'il le fasse avec des sourires et en distribuant des bonbons aux bourgeoisies compradores africaines, cela ne change rien à ses objectifs. Telle est ma conviction fondée sur les réalités de l'Histoire. duroc
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18563 messages postés |
| Posté le 09-11-2018 à 21:20:43
| Les pays africains sont dirigés par des classes bourgeoises, mais ni l'électrification ni la pose des rails n'ont une essence de classe. L'intérêt des peuples d'Afrique est à la fois de sortir du sous-développement, combattre l'impérialisme établir des systèmes socialistes. Mais la RPC ne s'ingère pas dans les affaires intérieures des pays étrangers. Ce qu'elle peut apporter c'est l'électrification et la pose des rails sans subvertir les états quels qu'ils soient.
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| DUROC | Militant de valeur | 367 messages postés |
| Posté le 10-11-2018 à 09:14:35
| "L'électrification et la pose des rails" ont un caractère de classe dès lors qu'elles sont destinées au pillage des ressources naturelles. Elles sont au service de la bourgeoisie monopoliste chinoise et des bourgeoisies compradores locales africaines. duroc
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| DUROC | Militant de valeur | 367 messages postés |
| Posté le 12-11-2018 à 14:25:18
| le troll marquetalia s'est précipité pour mettre mon dernier mail en retrait. duroc
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| marquetalia | Grand classique (ou très bavard) | 10944 messages postés |
| Posté le 12-11-2018 à 16:22:15
| C est quoi ces conneries ?
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| Grecfrites | Jeune Communiste | 235 messages postés |
| Posté le 13-11-2018 à 11:05:14
| Ici c'est un sujet sur la "coopération sino-africaine" y'a pas d'Albanie ni d'YPG. Arrête de tout mélanger. Xuan, quand je parle de mutation de l'impérialisme, c'est une erreur sémantique, je veux parler de la forme et pas du fond. C'est ce qui me sert d'expression pour expliquer que la Chine a retenu les erreurs de la colonisation européenne en Afrique et qu'elle n'emploie pas les mêmes méthodes, au niveau culturel ou administratif.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18563 messages postés |
| Posté le 13-11-2018 à 13:43:53
| marquetalia, enlève tes commentaires hors sujet s'il-te-plaît. Sur l'électrification et les rails, il me paraît qu'aucun développement économique ne peut exister sans eux. La Chine propose ici les mêmes investissements qu'elle a réalisés chez elle, mais ce n'est pas elle qui impose des choix.
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| DUROC | Militant de valeur | 367 messages postés |
| Posté le 14-11-2018 à 19:00:15
| La" théorie des forces productives", ça ne te rappelle rien , Xuan ? Cette "thèorie" n'a aucune valeur en soi liée aux intérêts de la classe ouvrière. En revanche, elle correspond au intérêts de la bourgeoisie quand elle se développe au profit des détenteurs de capital.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18563 messages postés |
| Posté le 14-11-2018 à 23:01:48
| La « théorie des forces productives » dit que la révolution et la transformation des rapports de production, une fois réalisés, libèrent les forces productives. Et ceci ne vaut pas seulement pour la révolution prolétarienne mais pour toutes les révolutions. En Afrique et dans les pays émergents la révolution antiféodale et anti impérialiste libère aussi les forces productives. Le point de vue de la Chine est que les bourgeoisies nationales et les capitalistes nationaux peuvent, dans la mesure de leur opposition à l’impérialisme et aux rapports de production pré capitalistes, permettre la libération des forces productives. Ce n’est pas une entrave à la révolution prolétarienne dans ces pays. Il tombe sous le sens que l’industrialisation et le développement d’un prolétariat industriel en est même une condition indispensable. Après ça affirmer que la révolution prolétarienne pourrait prendre le dessus dès à présent dans tel ou tel pays implique une connaissance des réalités locales que je n'ai pas évidemment.
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| Grecfrites | Jeune Communiste | 235 messages postés |
| | Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18563 messages postés |
| Posté le 01-01-2019 à 18:10:45
| Ici "La Chine pourrait" permet d'insinuer une affirmation sans trop se mouiller quand elle s'avère mensongère ensuite. Le sujet date au moins de 2014. http://www.rfi.fr/afrique/20140510-chine-kenyatta-tgv-train-polemique-le-projet-ligne-nairobi-mombasa-va-bon-train La gestion du port de Mombasa avait déjà aussi l'objet d'une polémique l'an dernier http://afrique.latribune.fr/afrique-de-l-est/kenya/2017-03-29/l-emirati-dp-world-decroche-la-gestion-du-port-de-mombasa-sous-fond-de-polemique.html Il existe aussi une campagne de propagande menée par les USA et les pays impérialistes pour accuser la Chine de plonger les pays africains dans des dettes insurmontables. Ce genre d' info n'est donc pas neutre a priori et ressort chaque fois que la Chine écarte les pays occidentaux de leur chasse gardée. Mais on pourrait aussi se demander pourquoi ils se font écarter. France info n'est pas en reste en 2017 dans cet article : http://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/kenya/la-chine-tisse-son-reseau-ferroviaire-en-afrique-de-lest_3057631.html Où le site cherche à démontrer que ces investissements visent la mainmise de la Chine sur l'Afrique. Mais on y lit aussi que : "Jusqu’à ce jour, seule une vieille ligne délabrée héritée de la colonisation britannique reliait en 10h Nairobi à Mombasa. La vieille ligne de la Kenyan Railway, construite par les ingénieurs anglais et les ouvriers indiens il y a plus d’un siècle, n'avait jamais été modernisée. Elle transportait encore quelques touristes dans ses wagons délabrés, mais au charme désuet comme son wagon restaurant belle époque."... "La nouvelle ligne de chemin de fer Nairobi-Mombasa permettra de transporter passagers et marchandises entre les deux principales villes du Kenya. Le nouveau trajet en train durera 5h pour le transport passagers et 8h pour les marchandises. Une alternative possible au long voyage en camion de deux jours sur une des routes les plus dangereuses du pays. La ville de Nairobi est née avec la compagnie de chemin de fer Kenya Uganda Railway qui y installe le siège de la compagnie. En 1900, ce n’est encore qu'un poste avancée perdu dans les marais. Un siècle plus tard, Nairobi est une ville de près de 4 millions d’habitants, la capitale de la première économie d'Afrique de l'Est et un des centres économique et névralgique de la région. Cette nouvelle ligne de chemin de fer vient s’ajouter à la ligne Addis-Abeba-Djibouti inaugurée le 5 octobre 2016. Longue de 756 km, elle permet de relier le port de Djibouti à la capitale éthiopienne pour couvrir l’ensemble de la Corne de l’Afrique." Pourquoi les impérialistes n'ont-ils jamais créé de telles infrastructures sinon parce que dans tous les pays colonisés (dont la Chine), elles ont toujours étouffé le développement des industries locales, du capitalisme et de la bourgeoisie nationale. Les investissements chinois diffèrent sur le fond des investissements impérialistes. Ils sont de type productif et ont pour objet le développement des infrastructures, notamment des transports, permettant à l'économie de décoller et de rembourser les dettes contractées. Il est classique que le développement des échanges et le désenclavement sont à la base du développement des forces productives, y compris à travers la destruction des rapports de production féodaux. Il sera intéressant de suivre ce décollage et de vérifier si l'endettement abusif et l'asservissement sont une réalité ou de l'intox pure et simple. Xinhua remet en ligne aujourd'hui un article du 24 décembre : La Chine et le Kenya jouissent d'une bonne coopération French.xinhuanet.com BEIJING, 24 décembre (Xinhua) -- Une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré lundi que la coopération sur plusieurs projets entre la Chine et le Kenya, dont le projet de chemin de fer Standard Gauge Railway (SGR) reliant Nairobi à Mombasa, se déroulait sans à coups. La porte-parole Hua Chunying a fait ces remarques lors d'une conférence de presse, en réponse à des commentaires selon lesquels le Kenya aurait utilisé le port de Mombasa comme garantie pour obtenir un accord de paiement du SGR avec des institutions financières chinoises. Selon les institutions financières concernées, ces commentaires sont faux, a noté Mme Hua. "Les autorités kenyanes ont déjà apporté des clarifications" . "Les entreprises et les institutions financières chinoises mènent une coopération avec les pays africains, dont le Kenya, après avoir mené conjointement une étude de faisabilité des projets pour décider de l'échelle des travaux et du financement, afin d'éviter strictement les risques de dette et l'imposition d'un fardeau financier pour la partie africaine" , a ajouté Mme Hua.
Edité le 01-01-2019 à 18:32:53 par Xuan
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18563 messages postés |
| Posté le 01-01-2019 à 18:37:55
| Pour illustrer la caractère systématique de cette campagne, un article de Global Times http://www.globaltimes.cn/content/1134198.shtml: L'ambassade de Chine réfute des informations trompeuses selon lesquelles le Pakistan doit 40 milliards de dollars à la Chine Source: Global Times Publié le 2019/1/1 16:53:40 L'ambassade de Chine au Pakistan a réfuté les informations trompeuses des médias selon lesquelles le Pakistan devra verser 40 milliards de dollars à la Chine au cours des 20 prochaines années, affirmant qu'Islamabad ne devrait verser que 6,017 milliards de dollars à Beijing pour des projets pertinents dans le cadre du corridor économique Chine-Pakistan. L’ambassade a souligné que 22 projets relevant du programme CPEC avaient été achevés ou étaient en cours de réalisation avec un investissement brut de 18,9 milliards de dollars. Le journal pakistanais The Express Tribune a annoncé la semaine dernière que le Pakistan devra payer 40 milliards de dollars de dette et de dividendes à la Chine sur 20 ans pour des projets d’infrastructure et de développement dans le cadre du CPEC. L'ambassade a contesté les informations fausses et trompeuses dans une déclaration publiée samedi, soulignant que le CPEC est un projet de coopération économique important entre les deux pays et que tous les projets sont basés sur le consensus et les lois pertinentes. Selon la déclaration, la dette de 6,017 dollars comprend des emprunts concessionnels de 5,874 milliards de dollars que la Chine a offerts au Pakistan pour d'importants projets d'infrastructures de transport, à un taux d'intérêt composite d'environ 2% sur des prêts de 20 à 25 ans. La Chine a également accordé des prêts sans intérêt de 143 millions de dollars pour la construction de la voie express East Bay à Gwadar et une aide gratuite pour certains projets de subsistance. Les entreprises chinoises ont investi 12,8 milliards de dollars dans des projets énergétiques au Pakistan, y compris 9,8 milliards de dollars de banques commerciales à un taux d'intérêt d'environ 5%. Ce sont des activités purement commerciales entre entreprises et n'impliquent pas le gouvernement pakistanais, a indiqué le communiqué de l'ambassade. Selon le communiqué, la 8ème réunion du Comité de coopération du CPEC s'est tenue avec succès à Pékin le 20 décembre. La Chine et le Pakistan ont signé un mémorandum d'accord lors de la réunion sur la coopération industrielle et sont convenus de promouvoir conjointement la construction de zones économiques spéciales. Le CPEC est un couloir reliant le pakistanais Karachi au nord-ouest de Peshawar et traversant les provinces peuplées du Pendjab et du Sindh, qui met l’accent sur l’énergie, les transports, la coopération industrielle et la construction du port de Gwadar, et cherche à élargir la coopération entre la Chine et le Pakistan, a annoncé la Xinhua News Agency. Global Times
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18563 messages postés |
| Posté le 01-01-2019 à 18:43:08
| Xinhua publie aussi aujourd'hui un article un peu détaillé sur la coopération sino-sénégalaise : La coopération sino-sénégalaise a fait un bond qualitatif en 2018 DAKAR, 1er janvier (Xinhua) -- La coopération entre la Chine et le Sénégal a fait un bond qualitatif en 2018, surtout avec la visite historique à Dakar en juillet dernier du président chinois Xi Jinping, constatent les observateurs. Treize ans après le rétablissement des relations diplomatiques entre Beijing et Dakar, les relations bilatérales ont été portées à un nouveau palier en 2018. Sur le plan diplomatique, le président sénégalais Macky Salla a qualifié de "succès historique" la visite d'Etat effectuée par le président Xi dans son pays. Il a salué à cette occasion les "excellents résultats obtenus qui témoignent de la nouvelle dimension du partenariat stratégique global entre la République du Sénégal et la République populaire de Chine". Au cours du séjour du président chinois au Sénégal, les deux pays ont signé dix accords de coopération portant sur plusieurs domaines économiques et techniques, dont la réhabilitation du barrage d'Affiniam en Casamance (sud), la construction d'infrastructures et la mise en valeur des ressources humaines. Après la visite de M. Xi, le président sénégalais a participé en septembre à Beijing au sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA), et le Sénégal accueillira la prochaine réunion ministérielle du forum en 2021. Le gouvernement sénégalais a salué la décision de choisir le Sénégal comme pays hôte de cette rencontre qui va, selon lui, raffermir davantage la volonté conjointe de construire une communauté de destin encore plus solide entre la Chine et l'Afrique. Dans le domaine des infrastructures, le président Sall a inauguré, durant l'année 2018, plusieurs édifices dont les travaux sont assurés par des entreprises chinoises, comme l'autoroute Thiès-Touba ou "Ila Touba", longue de 114 km, construite par l'entreprise China Road and Bridge Corporation (CRBC). Cette autoroute figure parmi "les plus grands projets" du Plan Sénégal émergent (PSE) proposé par le chef d'Etat sénégalais. Lors d'un atelier sur le renforcement de la coopération dans le domaine des infrastructures entre le Sénégal et la Chine, le secrétaire général du ministère des Infrastructures, Aubin Sagna, a qualifié "d'exemplaire" la coopération avec la Chine dans ce secteur. M. Sagna a rappelé que le géant asiatique est le premier investisseur et deuxième partenaire économique du Sénégal et a annoncé que les deux pays travaillaient pour la réalisation de projets structurants dans le domaine des infrastructures, dont le second pont de Ziguinchor (sud) et l'autoroute Mbour-Fatick-Kaolack (100 km). Sur le plan hydraulique, des dizaines de forages sont en cours dans plusieurs villages grâce à l'aide de la Chine, permettant ainsi à des milliers de Sénégalais d'accéder à l'eau potable. Dans le domaine de la culture, l'année 2018 a été marquée par l'inauguration du Musée des civilisations noires (MCN), construit par la Chine dans la capitale sénégalaise. Après le Grand théâtre offert par la Chine, Dakar se dote d'une nouvelle infrastructure majeure et renoue avec sa vie culturelle bouillonnante. Sur le plan sportif, la Chine a livré au Sénégal sa première arène nationale de lutte, sport très prisé au Sénégal, et a réhabilité une dizaine de stades régionaux. L'autre fait marquant est l'annonce de la réhabilitation à partir de 2019 du plus grand stade du Sénégal, le stade Léopold Sédar Senghor construit dans les années 1980, grâce à la coopération chinoise. D'autres stades régionaux seront aussi réhabilités dans le cadre de ce programme. Dans ce sillage, la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP) a signé "un contrat de partenariat" avec StarTimes, une multinationale chinoise de médias basée à Beijing, en vue d'améliorer "la visibilité de ses matchs". Quant à l'industrie, la coopération chinoise a permis au Sénégal de mettre en service la plate-forme industrielle internationale de Diamniadio. Le pays veut, à travers celle-ci, accélérer son processus d'industrialisation. Sept sociétés, dont une chinoise, y sont déjà implantées. Avec ces nombreuses réalisations et les multiples visites de personnalités chinoises au Sénégal, la Chine se positionne comme un partenaire clé pour le Sénégal et l'année 2019 s'annonce sous de meilleurs auspices pour la coopération bilatérale.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18563 messages postés |
| Posté le 12-01-2019 à 20:18:15
| La vérité sur la présence chinoise à Djibouti Par Yu Jincui Source: Global Times Publié le 2019/1/10 12:08:39 http://www.globaltimes.cn/content/1135256.shtml Le 8 janvier marque le 40e anniversaire du début des relations diplomatiques entre la Chine et Djibouti. Avec la réforme et l'ouverture de la Chine au cours des quatre dernières décennies, le renforcement de l'engagement avec des pays africains comme Djibouti est un résultat naturel de l'intégration de Beijing dans le monde. Un examen plus attentif de la dynamique des relations sino-djiboutiennes permet de mieux comprendre comment la Chine a influencé le continent. La coopération entre la Chine et Djibouti s’est bien déroulée au cours des 40 dernières années. À mesure que la confiance politique se renforce, les relations bilatérales ont été continuellement consolidées. Les deux pays ont convenu d'établir un partenariat stratégique pour renforcer la coopération globale en 2017, ouvrant ainsi une nouvelle ère dans les relations Chine-Djibouti. La nation de la Corne de l'Afrique a attiré l'attention des pays occidentaux avec la création d'une base de soutien par l'Armée de libération du peuple chinois (APL) dans ce pays. En le reliant à la prétendue ambition chinoise d'expansion de l'influence militaire à l'étranger, ils décrivent la base comme un avant-poste militaire permettant à la Chine de se battre pour une influence dans l'océan Indien. Mais plus d'un an après sa création, il a été prouvé que la base était principalement utilisée pour fournir des fournitures logistiques aux groupes de travail d'escortes chinois dans le golfe d'Aden. Compte tenu de l'importance stratégique de Djibouti, ce petit pays abrite également des bases militaires occidentales telles que les États-Unis et la France. Cependant, le loyer offert par l’hébergement de ces bases n’a pas permis à la population de Djibouti de mener une vie agréable. Les pays occidentaux l’ont envisagé plus pour concrétiser leurs plans militaires que pour son potentiel de développement. La Chine a adopté une approche différente. Dans le récit occidental dominant, la Chine étend son empreinte sur le continent africain pour ses ressources abondantes et son potentiel de marché pour les produits fabriqués en Chine. Mais ce qui s'est passé à Djibouti, un pays avec peu de ressources naturelles, raconte une histoire différente. Les investissements et l'assistance de la Chine ont apporté de grands changements au pays sous-développé. La croissance économique a dépassé les 5% ces dernières années et a atteint environ 6,8% en 2017. Selon un rapport du FMI, les investissements dans les projets d'infrastructure ayant débuté en 2015 ont en grande partie été financés par des prêts d'institutions financières chinoises. un moteur majeur de la croissance. La Zone de libre-échange international de Djibouti, une entreprise chinoise de 4 800 hectares et d'une valeur de 3,5 milliards de dollars, a ouvert sa première phase en juillet. À l'achèvement, La Vision 2035 définit clairement l'ampleur des ambitions de la nation de la Corne de l'Afrique. Djibouti souhaite se transformer en une économie à revenu intermédiaire et en une plaque tournante régionale du transport et de la logistique ressemblant à Singapour ou à Dubaï. Cela correspond à la stratégie de la Chine d'accroître les investissements en Afrique et sur la route Ceinture et route. Djibouti est situé le long de la route de la soie maritime du 21ème siècle en Chine . De nombreux responsables djiboutiens ont déclaré que l'initiative «Belt and Road» était la meilleure opportunité pour les deux pays d'approfondir leur coopération afin de contribuer à la réalisation du rêve de développement du pays africain. Les investissements et l'assistance de la Chine à Djibouti sont basés sur les besoins de développement locaux. Le modèle chinois a apporté des avantages concrets à Djibouti et à d’autres pays africains. Les idées et les approches de la Chine à ce jour se sont révélées acceptables et sont de plus en plus bien accueillies par les Africains. Les réalisations de la Chine au cours de 40 années de réformes et d’ouverture ont redonné espoir aux pays africains qui aspirent au développement. La Chine devrait et va agir plus activement pour aider le développement de l'Afrique. L'influence de la Chine sur le continent va inévitablement s'étendre, mais elle est le résultat d'un renforcement de la coopération économique et de la confiance politique. L'engagement Chine-Afrique est gagnant-gagnant
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| pzorba75 | Grand classique (ou très bavard) | 1219 messages postés |
| Posté le 13-01-2019 à 06:04:20
| On va bientôt pouvoir dire que Djibouti est le prochain Hong Kong africain, îlot de prospérité pour entreprises milliardaires. La base militaire française va faire "petit bras" dans le combat inter impérialiste qui va s'y jouer, au grand dam de Macron le petit et de Le Drian.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18563 messages postés |
| Posté le 13-04-2019 à 15:28:34
| Le PAM envoie de l'aide alimentaire chinoise à des pays africains http://french.xinhuanet.com/2019-04/13/c_137973949.htm SHANGHAI, 13 avril (Xinhua) -- Des bateaux transportant des milliers de tonnes de riz sont partis vendredi du port de Huangpu de Shanghai pour la Somalie, la République démocratique du Congo (RDC) et le Soudan du Sud afin d'aider ces derniers à faire face à la crise liée à la sécurité alimentaire. Le Bureau du Programme alimentaire mondial (PAM) en Chine a organisé une cérémonie de départ pour marquer l'aide alimentaire qu'apporte la Chine aux pays africains. Cet envoi s'effectue dans le cadre de l'aide alimentaire chinoise qui couvre également la République du Congo et le Lesotho. Ces cinq pays sont confrontés à une série de problèmes qui pourraient toucher la sécurité alimentaire, dont des conflits armés, des catastrophes liées au climat et des économies au ralenti. L'aide chinoise ira principalement aux personnes déplacées et réfugiées, dont nombreux sont des femmes et des enfants. "Le soutien chinois nous permet d'élargir l'étendue de notre travail et de couvrir davantage de personnes ayant un besoin urgent d'aide alimentaire" , a indiqué Qu Sixi, représentant du Bureau du PAM en Chine, lors de la cérémonie. "Nous espérons renforcer davantage notre partenariat avec la Chine et faire des efforts conjoints pour éradiquer la faim" . Said Jama Mire, chargé d'affaires de l'Ambassade de Somalie en Chine, a également exprimé sa gratitude. "Nous sommes très reconnaissants pour le soutien chinois concernant ce don alimentaire à la Somalie et à d'autres frères africains" , a-t-il fait remarquer. "Je voudrais également remercier le Programme alimentaire mondial pour leur soutien important au peuple somalien" . L'aide chinoise a permis au PAM d'acheter plus de 8.700 tonnes de riz en Chine et d'autres aliments à l'échelle nationale, qui bénéficieront à environ 300.000 personnes vulnérables en Somalie, au Soudan du Sud et en République démocratique du Congo.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18563 messages postés |
| Posté le 14-04-2019 à 15:13:06
| Pourquoi la ceinture et la route est tout sauf un piège de la dette Source: Xinhua Publié le 2019/4/14 10:55:38 http://www.globaltimes.cn/content/1145802.shtml Les passagers quittent un train après être arrivés à la gare de chemin de fer Tanzanie-Zambie de Dar Es Salaam à Dar Es Salaam, capitale de la Tanzanie, le 14 février 2019. (Photo: Xinhua) La photo aérienne prise le 2 juin 2018 montre un train circulant sur le chemin de fer Mombasa-Nairobi Standard financé par la Chine au Kenya. (Photo: Xinhua) Près de six ans après que le président chinois Xi Jinping a proposé l’ Initiative de ceinture et de route (BRI), la grande vision de promouvoir le développement commun par une meilleure connectivité entre les pays et les régions s’est transformée en une solution pour accélérer la coopération mondiale en vue d’une plus grande prospérité. Ceci est démontré par le fait que 125 pays et 29 organisations internationales ont jusqu'à présent signé des accords de coopération avec la Chine pour la construction conjointe de Belt et Road, selon des données publiées en mars sur le portail Web officiel chinois Belt and Road. Mais alors que l’enthousiasme et la confiance globaux en la BRI se développent, certains bruits s’ensuivent, souvent avec la mauvaise intention de décourager son adoption à grande échelle et d’envoyer des messages trompeurs aux pays qui souhaitent bénéficier de la participation à la BRI. L'un de ces messages affirme que la BRI pousse certains pays dans un "piège de la dette". Des bruits infondés La situation sur le terrain a cependant montré que ces bruits sont mal fondés. Les chercheurs, les économistes et les décideurs politiques en Afrique, une région qui a été avertie de se méfier d'un prétendu "piège de la dette" pour sa participation à la BRI, considèrent ces affirmations comme de simples spéculations négatives visant à saper l'initiative, affirmant que ces affirmations ne devrait pas être pris au sérieux. Premièrement, les pays en développement aspirent apparemment à améliorer leur infrastructure délabrée et le BRI répond bien à ces besoins. Profitant du transport, le professeur Damian Gabagambi, directeur général de la Société tanzanienne de développement, a déclaré que la BRI était hautement stratégique, car les réseaux de transport d'un pays sont comme des vaisseaux sanguins dans un corps humain. "Si les vaisseaux sanguins sont obstrués, tout le corps se paralyserait. De même, sans réseau de transport efficace, l'économie paralyserait" , a-t-il déclaré. "Le développement du réseau de transport contribue à réduire les coûts de distribution des biens et des services entre les régions et à augmenter la productivité grâce à la disponibilité de l'accès à un ensemble diversifié de ressources" , a-t-il déclaré. En Éthiopie, un nouveau terminal construit et financé par la Chine à son aéroport principal a été inauguré en janvier de cette année. Il a une capacité annuelle de servir environ 22 millions de passagers. Il a triplé la capacité de l'aéroport, contribuant ainsi aux efforts déployés par l'Éthiopie pour devenir une plaque tournante de l'aviation sur le continent africain. Au Kenya, le chemin de fer Nairobi-Mombasa, construit et financé par la Chine, a transporté plus de 2,5 millions de passagers et près de 3,9 millions de tonnes de fret depuis son lancement en mai 2017. Dans son discours sur l'état de la nation du 4 avril, le président kényan, Uhuru Kenyatta, a salué Le grand projet, qui indique qu'il a été classé parmi les 13 plus belles excursions ferroviaires en 2019. Les pays en développement en ont besoin, et si la Chine est disposée à apporter son soutien, cela devrait être une initiative bienvenue, a déclaré M. Gabagambi. "Les accusations de certains pays occidentaux contre la Chine laissant certains pays tomber dans le piège de la dette en raison de leur coopération dans le cadre de l'Initiative Ceintures et routes sont une affaire de perception" , a-t-il ajouté. Deuxièmement, le langage de la diplomatie du piège de la dette est hautement discutable. En fait, en Afrique, par exemple, ses dettes vis-à-vis de la Chine ne représentent qu’une petite partie de ce total et ce langage a probablement été inventé par certains pays occidentaux qui cherchent à limiter le rôle croissant de la Chine dans le monde. Zitto Kabwe, un analyste économique en Tanzanie, a déclaré qu'entre 2000 et 2016, l'Afrique devait à la Chine 115 milliards de dollars, soit 2% seulement des prêts que l'Afrique devait à d'autres pays étrangers. "Pourquoi le monde fait-il du bruit à la Chine avec une dette aussi minime?" il a dit. "Il convient de rappeler que la Banque mondiale et d'autres pays occidentaux ont protesté contre la construction du chemin de fer Tanzanie-Zambie dans les années 1970 par la Chine. Certains ont prétendu que les Chinois envahissaient la Tanzanie, mais à ce jour, nous ne les voyons pas envahir Tanzanie " , a-t-il déclaré. "Je crois que la Tanzanie et l'Afrique en général devraient définir leur coopération avec la Chine. Les pays occidentaux devraient cesser de dicter à l'Afrique la manière dont le continent devrait collaborer avec la Chine. Cela revient à insulter les pays africains et à perpétuer la mentalité coloniale" , a-t-il ajouté. m'a dit. Gabagambi a déclaré qu'il est normal que les pays s'endettent parce que les pays empruntent pour financer différents projets de développement. "Heureusement, les pays africains ne figurent pas sur la liste des pays les plus endettés du monde" , a-t-il déclaré. Constatant que blâmer la Chine pour la BRI est injuste, M. Gabagambi a déclaré: "À mon avis, les pays occidentaux envient le succès de la Chine dans la transformation des économies des pays en développement, qu’eux-mêmes et leurs institutions de Bretton Woods ont échoué à réaliser depuis des décennies. " Benard Ayieko, un économiste basé au Kenya, a écrit un article plus tôt cette année, décrivant la prétendue rhétorique du piège de la dette chinoise comme "ridicule". Ayieko a déclaré que le dicton selon lequel les prêts chinois sont la plus grande composante de la matrice de la dette des pays emprunteurs est une idée fausse. "Ce que les prêts chinois ont fait, c'est de diversifier les portefeuilles de prêts de ces pays afin d'éviter tout risque lié à la dépendance excessive à l'égard d'un emprunteur" , a-t-il déclaré. Troisièmement, la coopération BRI suit le principe de la consultation intensive, de la contribution conjointe et des avantages partagés, ce qui démontre que la coopération BRI est basée sur des négociations entre les parties et n’est jamais unilatérale. Par conséquent, la rhétorique du «piège de la dette» est extrêmement injuste. Kampamba Shula, économiste basé en Zambie, a déclaré que la Chine n'essayait pas de piéger les pays participants dans un piège de la dette, car elle ne s'imposait à aucun pays. "Insinuer que les pays africains ont été pris au piège de la dette ne doit pas être pris au sérieux" , a-t-il déclaré. Leonard Munyandamutsa, expert en politique du commerce et de l'investissement basé au Rwanda, spécialisé dans les investissements et les négociations commerciales sur les marchés émergents, a déclaré: "Nous ne pouvons tout simplement pas reprocher à la Chine les dettes croissantes de certains pays car les prêts sont négociés par des représentants africains et les termes accordés d'un commun accord." Ladislas Ngendahimana, analyste politique et secrétaire général de l'Association rwandaise des autorités locales, a déclaré que les affaires, le commerce et les investissements étaient neutres. Le soi-disant piège de la dette est davantage une question de leadership responsable de la part des pays bénéficiaires, mais la Chine fait de bonnes choses pour l’Afrique. Ngendahimana a déclaré que la BRI contribuait à la coopération économique et au développement économique, ce qui constitue le meilleur moyen de prévenir les conflits et un moteur des relations internationales modernes. garder la popularité dans les attaques Malgré les accusations des détracteurs, la BRI est restée populaire, ce qui prouve encore une fois que le libellé "piège de la dette" est faux. Lors de la visite du président Xi en Italie en mars, la Chine et l'Italie ont signé un mémorandum d'accord sur la promotion conjointe de la construction de la ceinture et de la route. L'approbation de la BRI par Rome fait de l'Italie le premier membre du G7 à le faire. Dans un communiqué conjoint publié par les deux pays, Beijing et Rome ont convenu que la BRI avait un potentiel énorme dans la promotion de la connectivité des infrastructures. Isaac Mwaipopo, directeur exécutif du Centre pour la politique commerciale et le dialogue en Zambie, a déclaré que la Chine accordait des prêts à d'autres pays, ajoutant que ce qui importait, c'était que les pays bénéficiaires garantissent que les prêts sont utilisés dans le but de rehausser le bien-être des citoyens. "Il ne fait aucun doute que l'initiative a laissé une empreinte indélébile sur les pays participants, comme en témoignent divers projets d'infrastructure tels que des écoles et des hôpitaux, qui ont non seulement contribué à améliorer la prestation de services sociaux, mais ont également entraîné le développement économique" , a-t-il déclaré. . M. Mwaipopo attend avec intérêt le deuxième Forum de coopération internationale «Ceinture et routes» qui se tiendra en Chine plus tard ce mois-ci et prévoit que le forum mettra en lumière les progrès réalisés par la BRI dans la réalisation de certains objectifs, tout en permettant aux pays de consolider davantage leur coopération et leur compréhension.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18563 messages postés |
| Posté le 24-04-2019 à 18:20:51
| La Chine pille les ressources de l'Afrique ? Ce n'est qu'un mythe ! http://french.xinhuanet.com/2019-04/24/c_138005703.htm BEIJING, 24 avril (Xinhua) -- Les habitants du Tchad, un pays africain riche en pétrole, avaient pris l'habitude de compter sur l'importation d'essence pour alimenter leurs voitures. La situation a changé de fond en comble suite à la venue des investissements et du savoir-faire chinois en 2007. La raffinerie de Ndjamena, une joint-venture sino-tchadienne, se trouve à environ 40 minutes de route au nord de la capitale du pays africain, Ndjamena. Son rendement d'un million de tonnes n'est peut-être pas très impressionnant ; pourtant, les Tchadiens sont désormais autosuffisants en produits pétroliers. La raffinerie ne constitue qu'un des nombreux exemples de la coopération énergétique mutuellement bénéfique entre la Chine et les pays africains. Cependant, il semble que certains Occidentaux sceptiques aient choisi d'ignorer la nature gagnant-gagnant de la coopération Chine-Afrique dans l'exploitation des ressources naturelles, dont le pétrole. A leurs yeux, la Chine voit le deuxième plus grand continent du monde comme rien de plus qu'une terre de ressources abondantes, mûre pour un pillage en règle. Ces accusations ignorent à dessein les observations les plus élémentaires, tel le fait que Beijing a toujours traité ses partenaires africains avec respect et sur un pied d'égalité, ou que les investissements chinois qui se déversent en Afrique se sont toujours effectués à condition qu'ils bénéficient aux deux parties. Historiquement parlant, la Chine n'a jamais été une puissance colonisatrice. Et elle n'a jamais eu l'intention d'en devenir une. La politique africaine de la Chine diffère grandement de celle des colonisateurs occidentaux qui ont commencé par diviser le continent et s'y livrer à une compétition les unes avec les autres pour s'en accaparer les ressources et y régner depuis l'époque des Grandes découvertes. Lors du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) qui s'est tenu à Beijing en septembre dernier, certains dirigeants africains ont pris la parole pour réfuter ces accusations irresponsables. Le président de la Commission de l'Union africaine Moussa Faki Mahamat a déclaré que les huit initiatives avancées par le président chinois Xi Jinping lors de l'ouverture du Forum constituent une "preuve concrète du soutien de la Chine à l'Afrique". Le président rwandais Paul Kagame a lui aussi rejeté les fausses interprétations des liens entre la Chine et l'Afrique, affirmant que "l'Afrique n'est pas un jeu à somme nulle et que nos liens croissants avec la Chine ne se font pas aux dépens de quiconque. Au contraire, les fruits en sont partagés par tous ceux qui font des affaires sur notre continent". En outre, l'investissement de la Chine en Afrique ne se concentre pas uniquement sur les ressources naturelles. C'est le secteur des services qui a fait l'objet des plus gros investissements chinois. David Dollar, chercheur principal du groupe de réflexion américain Brookings Institution, a expliqué dans un rapport de 2015 "Pourquoi la Chine investit-elle en Afrique ? On constate au niveau des entreprises elles-mêmes" que les compagnies chinoises en Afrique "font relativement peu d'investissements dans le domaine des ressources naturelles" par rapport à leurs pairs des pays plus développés. Un rapport de la Banque mondiale en 2016 a révélé que l'investissement chinois dans les services en Afrique représentait environ 60% des investissements totaux du pays sur le continent. De surcroît, tandis que certains médias occidentaux répandent des rumeurs de pillage de ressources, la Chine continue son approche pragmatique en Afrique, à l'image de ce qu'elle a fait dans l'industrie pétrolière au Tchad. Selon un rapport du ministère chinois du Commerce, après la mise en œuvre des dix grands plans pour la coopération sino-africaine, les projets mis en place par les entreprises chinoises en Afrique devraient se concrétiser par environ 30.000 km de routes, 85 millions de tonnes par an de débit portuaire et plus de neuf millions de tonnes par jour de traitement d'eau, sans parler de la création de près de 900.000 emplois pour les Africains. Par ailleurs, la Chine est le plus grand partenaire commercial de l'Afrique depuis neuf années consécutives. En 2017, le volume des échanges entre la Chine et l'Afrique a atteint 170 milliards de dollars, soit une augmentation annuelle de 14%, représentant environ 25% du commerce extérieur de l'Afrique. Les Africains estiment que les contributions de la Chine à leur développement économique et social sont énormes, selon Afrobaromètre, une organisation de recherche panafricaine. Ils ont également classé la Chine comme présentant le meilleur modèle de développement. Plusieurs décennies après que les pays africains comme le Tchad ont gagné leur indépendance vis-à-vis des colonialistes occidentaux, ils ont encore besoin de combustible pour le développement, et la Chine est là pour tenter de les aider. Pour quiconque serait désireux d'assister la Chine dans cet objectif, le minimum serait bien d'offrir des solutions, et non pas des accusations sans fondement.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18563 messages postés |
| Posté le 10-05-2019 à 00:10:38
| La Chine veut produire un médicament contre le paludisme en Afrique Par Zhang Hui Source: Global Times Publié le 2019/5/9 22:20:24 http://www.globaltimes.cn/content/1149264.shtml Ligne de production d'artémisinine dans la société de biotechnologie Yuzhou Tianyuan dans la province centrale du Henan. Photo: Gracieuseté de l'Institut de génie des procédés de l'Académie chinoise des sciences La Chine a construit la première chaîne de production à grande échelle au monde pour le médicament anti-paludisme, l'artémisinine, et introduira la chaîne de production dans les pays africains frappés par le paludisme. La chaîne de production a adopté une nouvelle technologie mise au point conjointement par des scientifiques de l’Institut de génie des procédés de l’Académie chinoise des sciences et de la société de biotechnologie Yuzhou Tianyuan, basée dans le Henan. Elle est exploitée avec succès depuis un an dans une usine de la société située dans la province du Henan, en Chine centrale. une capacité annuelle de 60 tonnes. Wang Hui, l'un des chercheurs clés de la technologie de l'institut, a déclaré jeudi au Global Times que la nouvelle technologie augmentait jusqu'à quatre fois la capacité annuelle par rapport à la méthode traditionnelle de production d'artémisinine. Parallèlement, la nouvelle technologie, basée sur la recristallisation pour extraire de l'artémisinine pure à partir d'herbes, augmente l'efficacité et la pureté et diminue la consommation d'énergie pendant la production, tandis que les moyens traditionnels sont considérés comme très polluants, selon l'institut. Des produits en aval à base d'artémisinine ont été vendus à des pays tels que l'Inde et le Soudan, et la société Tianyuan a atteint son objectif de coopération afin de contribuer à la construction d'une chaîne de production complète d'artémisinine au Ghana et de garantir l'approvisionnement en matières premières d'artémisinine, a déclaré Zhang Mei , l’un des actionnaires de la société, selon un communiqué de presse que l’institut a envoyé au Global Times jeudi. L'artémisinine, un médicament antipaludique hautement efficace, sûr et peu toxique, est devenue le premier choix de la communauté internationale pour le traitement du paludisme. La découverte d'artémisinine a valu à la chercheuse chinoise Tu Youyou le prix Nobel en 2015. Selon le dernier rapport sur le paludisme dans le monde, publié par l'Organisation mondiale de la santé le 19 novembre 2018, on estime à 219 millions le nombre de cas de paludisme survenus dans le monde en 2017. - L’Afrique saharienne et l’Inde supportent près de 80% de la charge mondiale de paludisme. L'institut prévoit d'introduire cette technologie dans un plus grand nombre de pays africains afin d'accélérer l'élimination du paludisme dans le monde et de réduire considérablement le nombre de décès, a déclaré Zhang Suojiang, directeur de l'institut qui a dirigé la recherche. Zhang a déclaré au Global Times que le plan est également conforme à l' Initiative Ceintures et routes .
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| Grecfrites | Jeune Communiste | 235 messages postés |
| Posté le 14-08-2019 à 23:11:32
| Xuan, selon toi ni l'État chinois ni la bourgeoisie chinoise ne s'enrichissent grâce à leur investissement en Afrique ?
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18563 messages postés |
| Posté le 17-08-2019 à 17:39:18
| Si bien évidemment. Il faudrait davantage d'infos chiffrées pour en parler sérieusement et je ne les ai pas, mais ça me semble évident. Par contre la question dans le cas des rapports entre la Chine et ces pays est de savoir si les deux en bénéficient, si ce bénéfice est équitable ou si l'un des deux en bénéficie davantage. La Chine a reconnu que son inexpérience avait conduit dans certain cas à un endettement excessif que la presse occidentale n'a pas manqué de relever. Sur le fond il y a une différence de nature entre les investissement chinois et ceux impérialistes. Les premiers visent à développer les infrastructures et ne diffèrent pas tellement de ceux pratiqués en Chine. C'est-à-dire que la finalité est le développement économique et technologique et non le pillage. C'est le sens des articles que je mets en ligne. D'autre part ce développement n'est possible que sur la base de l'indépendance politique.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18563 messages postés |
| Posté le 09-05-2020 à 13:23:34
| Un article du Diplo avril-mai 2020. Les chiffres annoncés sur la dette africaine envers la Chine sont l'objet d'un lutte idéologique occidentale : La dette chinoise, objet de surenchère médiatique par Jean-Christophe Servant, 8 mai 2020 https://blog.mondediplo.net/la-dette-chinoise-objet-de-surenchere-mediatique Tianjin tielu fenju zhigong yeyu san jiehe chuangzuozu, « Wei shijie geming renmin fuwu» (Servir les peuples révolutionnaires du monde), 1971. Travailleur chinois travaillant sur la ligne TanZam de chemin de fer entre la Tanzanie et la Zambie, construite entre 1968 et 1976. Indexé sur chineseposters.net. «Si le continent africain est lourdement endetté à l’égard de la Chine, c’est dans des proportions bien moindres que ce qui a pu être proclamé et repris avec des arrières-pensées plus politiques que scientifiques » , souligne sur son blog le sinologue et socio-économiste français Thierry Pairault. Mi-avril, alors que Pékin était déjà lancée dans sa diplomatie du masque, en particulier sur le continent africain, un chiffre en particulier fut largement repris par les rédactions françaises, mais aussi par les spécialistes en géopolitique ainsi que par le monde politique africain. Dans une tribune publiée par Le Monde, Yayi Boni, ancien président béninois, s’interrogeait : « La question est de savoir si un pays comme la Chine, membre du G20, est prêt à annuler sa créance sur le continent, soit 40 % de la dette africaine, qui se situerait autour de 360 milliards de dollars » . Mais d’ou viennent ces 40 % ? Ce pourcentage est le fruit d’une extrapolation de Radio France Internationale (RFI) le 15 avril à la suite des propos, relayés par l’agence Reuters, du ministre des finances ghanéen Ken Ofori-Atta, porte-parole de l’ensemble des grands argentiers du continent. Lequel avait alors déclaré que la dette africaine envers la Chine était d’environ 145 milliards de dollars. Pour Thierry Pairault, la dette chinoise représenterait entre 17 et 19 % de l'ensemble des dettes publiques à long terme en Afrique subsaharienne M. Ken Ofori-Atta est aussi président du comité conjoint Banque mondiale (BM)-FMI du développement et du caucus africain de la BM. En toute « bonne foi » affirme aujourd’hui M. Pairault, RFI en avait alors conclu que la Chine détenait 40 % de la dette africaine. « Par la suite, explique-t-il, ce calcul a été repris dans toute la presse française et étrangère à travers les réseaux catholiques en anglais comme Catholic News Agency qui écoutent RFI, et sans se poser des questions ou vérifier l’information. La presse française s’est montrée en particulier en dessous de tout, sans recul aucun : je n’ai reçu d’ailleurs aucun coup de fil de journaliste » . Pour lui, « ce calcul, si bien intentionné soit-il, pose problème » . En refaisant ses comptes, à partir des mêmes sources — fournies par le site du CARI (China-Africa Research Initiative) à partir des données de la BM — Thierry Pairault est en effet arrivé à une fourchette estimée entre 17 et 19 % de dettes publiques à long terme en Afrique subsaharienne qui résulteraient de prêts chinois. « Il ne faut pas oublier, poursuit il, que ce sont des chiffres moyens qui peuvent être très éloignés de la situation propre à chacun des pays endettés à l’égard de la Chine ». « Alors que la Chine détient une dette très faible, voire nulle, dans bon nombre des 54 pays africains, elle en détient un montant important dans d’autres, dont certains que le FMI a identifiés comme étant en surendettement ou à haut risque de surendettement » note quant à lui M. David Shinn, ancien ambassadeur américain et professeur auxiliaire en affaires internationales à l’université George Washington. En Zambie, « sans doute le pays en développement confronté à la plus grande crise de la dette à l’ère du Covid-19 » , selon The Economist, l’endettement vis-à-vis de Pékin atteindrait, toujours selon M. David Shinn, entre 30 et 44 % de la dette totale. Les contrecoups économiques de la crise sanitaire relancent les interrogations de la presse occidentale concernant les dégâts collatéraux que pourrait provoquer l’encours de celle-ci. Dans un article, là aussi largement repris et diffusé, le Wall Street Journal révèle que « la Zambie, deuxième producteur de cuivre en Afrique, recherche de toute urgence un accord, mais ses responsables affirment que Pékin demande des garanties en échange d’un report ou d’une remise. » Citant deux officiels zambiens qui participeraient à un panel gouvernemental négociant une restructuration de la dette de Lusaka avec Pékin, le quotidien financier américain explique qu’il était envisagé « de donner en échange des actifs miniers, y compris la troisième plus grande mine du pays, Mopani, détenue par Glencore PLC, une société minière cotée à Londres. » Réaction du ministre des finances Zambien, M. Bwalya Ng’andu : « L’équipe qui négocie et discute ces questions de la dette avec les chinois est très petite et soudée. Personne n’a jamais parlé de ce sujet et dans nos discussions, nous n’avons pas demandé un tel échange de dette aux Chinois, pas plus que ces derniers ne nous ont demandé de le faire. Donc, tout ce que je peux dire c’est que ce n’est pas vrai. Quand à savoir d’où vient cette information, je ne sais pas » . S’agit-il de la « réponse américaine à la diplomatie du masque » , comme l’estime M. Pairault ? « La Chine se retrouve coincée. Il s’agit de la placer au pied du mur en lui faisant savoir qu’étant l’un des créanciers les plus importants du continent, c’est elle qui risque de faire les sacrifices les plus lourds. Si elle refuse, c’est une façon de dire que tout ce qu’elle aura auparavant annoncé aux pays du continent, c’était en fait du pipeau… » Dans une tribune publiée le 1er mai par le quotidien financier japonais Nikkei Asian Review, l’économiste Minxin Pei — « connu pour ses positions anti-chinoises que je qualifierais de trumpiennes » , selon M. Pairault — dénote ainsi par « par la façon biaisée dont il utilise les données chiffrées ». « Au moment où l’épidémie de coronavirus est sur le point de dévaster les économies et les sociétés fragiles de l’Afrique, la Chine a besoin d’une stratégie de sortie pragmatique, souligne M. Minxin Pei. Pékin doit se rendre compte qu’il est peu probable qu’il récupère la plupart de ses investissements ou prêts engloutis en raison de l’impact économique du virus sur l’Afrique. La seule politique sensée découlant d’un tel calcul est d’annuler ses prêts en tant que geste humanitaire » . Seize sénateurs républicains américains déclaraient que les États-Unis devraient soutenir la restructuration de la dette des pays pauvres Quelques jours plus tôt, dans une lettre adressée au secrétaire au Trésor Steven Mnuchin ainsi qu’au secrétaire d’État Mike Pompeo, seize sénateurs républicains américains, dont le président du Comité sénatorial des banques, Mike Crapo et le président du Comité sénatorial des finances, Chuck Grassley, déclaraient que les États-Unis devraient soutenir la restructuration de la dette des pays pauvres durement touchés par la pandémie de coronavirus, la chute des prix des produits de base et l’appréciation du dollar américain, « mais que tout accord financier devrait exiger la divulgation des dettes d’un pays envers la Chine ou des obligations légales dans le cadre de son initiative d’infrastructure de la ceinture et de la route de la soie » . « Il y a un problème de redéfinition de la place des uns et des autres sur le continent, affirme M. Pairault, et tout est bon pour enfoncer un coin dans les relations entre ce dernier et la Chine. Pékin sortira sans doute gagnante de cette bataille du piège de la dette mais elle aura laissé des plumes car on l’aura forcée à le faire, au risque que son image en pâtisse. » Dans une tribune publiée sur le site de la chaîne CGTN, la « voix de la Chine », le chercheur Tom Fowdy constate : « La couverture donnée a la dette chinoise est une tentative de semer le trouble dans les relations sino-africaines. Depuis longtemps maintenant, des sources occidentales ont cherché à décrire les activités de Pékin sur le continent en termes cyniques et à armer un discours tel que “le piège de la dette” promouvant des hypothèses de tutelle occidentale sur l’Afrique en même temps que visant à dépeindre les intentions de la Chine comme prédatrices et de mauvaise foi. Ce faisant, ces rapports sautent délibérément à des conclusions critiques sans évaluer toutes les preuves. La Chine a en fait déjà accordé un allégement de la dette et des renégociations aux gouvernements africains, et elle le fera à nouveau » . La forte attention médiatique occidentale vis-à-vis de cet encours occulte d’autres enjeux. En premier lieu, l’endettement dû aux créanciers privés — et spécialement envers les porteurs d’Eurobonds — qui représente tout autant que la dette chinoise (du moins de son estimation la plus spectaculaire, c’est à dire 40 %). Là aussi, de grandes différences existent d’un pays à l’autre. Mais contrairement aux injonctions occidentales adressées à la la Chine, les appels à annuler cette dette privée, « objet de surréaction des marchés financiers » depuis la propagation de la pandémie, sont beaucoup plus discrets. Pourtant, avertissent sur le site de The Conversation les économistes Marin Ferry, Babacar Sène et Marc Raffinot, [i]« les taux d’intérêt associés à ces dettes sont largement supérieurs à ceux proposés par les prêteurs publics et les durées de remboursement beaucoup plus courtes. Il en résulte un service de la dette plus important pour les États majoritairement endettés auprès de créanciers privés, ce qui menace la résilience (sic) de ces pays face à la pandémie » [/i]. Jean-Christophe Servant Lire aussi La Tanzanie mise sur la Chine
Edité le 09-05-2020 à 15:26:37 par Xuan
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18563 messages postés |
| Posté le 11-05-2020 à 14:48:07
| Contenir le COVID-19 en Afrique : présentation des travaux des experts chinois en Côte d’Ivoire La mission médicale chinoise présente en Côte d’Ivoire depuis le 1er mai 2020 dans le cadre de la lutte contre le COVID-19 a fait le point vendredi de ses huit jours de travaux effectués dans ce pays d’Afrique de l’Ouest. Composée de 12 experts, l’équipe médicale chinoise a atterri d’urgence à Abidjan sur invitation du gouvernement ivoirien. Une vidéo intéressante sur les rapports Chine-Afrique. A noter les médecins spécialistes chinois encouragent leurs homologues à utiliser la médecine traditionnelle africaine.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18563 messages postés |
| Posté le 16-05-2020 à 00:05:00
| La Chine exploite-t-elle l'Afrique ? Je remets le sujet abordé dans un autre fil sur le tapis ici. Plaristes a réitéré la thèse de l'impérialisme chinois en arguant que "L'impérialisme américain n'est pas presque pire que l'impérialisme chinois. Il est pire c'est tout" . Selon lui la Chine serait plurielle et pratiquerait un "impérialisme humanitaire (dans le sens doux)" , etc. La Chine aurait "dépossédé de leur terre les paysans" en Ethiopie. "La Chine avait poussé à a guerre comme tous les autres impérialisme. Et il était maintenant temps de bâtir et repartir sur de nouvelles bases. Et là ce fut le rachatmassif de terre, façon reconstruction de l'Irak. Et la prise massive d'étudiant en chine pour former les futurs élites politiques du pays, pratique typiquement impérialiste même si entre temps la chine est devenue plus raisonnable. Ensuite, il y a l’investissement dans les voies ferrées et tout ce qui aident à l'exportation des ressources. Cela est justifiable par le faîte qu'on ne change pas une économie un un jour, et que c'était déjà le cas avant l'économie de l’Éthiopie était tourné de part sa nature néo-coloniale, vers la sur-exportation de ressources. J'ai parlé une fois à un éthiopien, je ne l'ai pas revu et je ne sais pas comment le recontacter. Mais il m'avait expliqué que comme la chine contrôlait l'agriculture, ils tenaient le pays pas les couilles, les investissement ont vite été compensés en main d’œuvre pas chère et ressources pas chère, ainsi que de nouveau marché pour la chine, et la chine à utilisé les effets pevers liés à l'impérialisme pour se constituer des armées de réserve grâce l'immigration. Et ils ont fait ça en un temps record. » La Chine ne possède que 8 à 9 % de territoire arable. Elle est donc obligée d’importer certains produits de l’étranger. En 2014 la Chine travaillait 25 000 ha en Ethiopie, ce qui est extrêmement minoritaire par rapport à l’Italie, les Pays-Bas ou le Royaume Uni. Cet éthiopien aurait pu dire aussi que l’Inde en contrôlait 25 fois plus soit 638 200 ha, et les USA 56 500 h (au Soudan du sud 1,4 millions d’ha détenus exclusivement par des acteurs financiers). Par conséquent dire que la Chine « contrôle l’agriculture et tient le pays par les couilles » est simplement mensonger. D’autre part la Chine n’achète pas la terre africaine. Le n°42 de la revue Diplomatie (janvier-février 2010) la signale dans un tableau intitulé « Les prises de contrôle des terres cultivables » recensées dans le monde . Ce qu’on appelle « prises de contrôle » peut cacher des types de contrats très divers : ventes ou baux de moyenne ou longue durée, modes de gestion des terres (exploitation directe, métayage ou toute autre forme de partage de la récolte, mode de taxation des revenus, choix des produits, transferts de technologie ou de savoir faire, etc.…). Le tableau comporte deux volets : les contrôles privés par les fonds et compagnies privés actifs sur le secteur (nourriture et biocarburants confondus) et les contrôles par les Etats (direct ou indirect) Le premier s’il donne une liste de noms d’investisseurs ne précise malheureusement ni les superficies acquises, ni les lieux, ce qui laisse présager que l’Afrique est concernée. On y remarque simplement que le Royaume Uni héberge le plus grand nombre de ces investisseurs, probablement tous installés dans la City londonienne et que du côté des Etats-Unis les acteurs sont ni plus ni moins que Goldman Sachs et Morgan Stanley. Cette liste mélange des groupes financiers polyvalents comme les banques précitées et des fonds spécialement fondés pour acheter des terres en Afrique comme JARCH CAPITAL. Elle mériterait donc un examen beaucoup plus détaillé, si tant est que les informations soient publiques, sur l’ampleur exacte des achats de terre en Afrique. La transparence est beaucoup plus grande du côté des Etats et le tableau permet de voir que la terre africaine n’intéresse pas que la Chine. Par contre la Chine intervient seule dans un certain nombre de pays ce qui traduit le fait que son investissement dans l’agriculture s’insère dans une relation globale d’Etat à Etat. D’une part les attaques occidentales sur l’impérialisme chinois sont mensongères et servent essentiellement à dissimuler l’impérialisme bien réel de l’occident. D’autre part certains reproches sont peut-être de bonne foi mais tout aussi infondés. J’ai eu un débat avec un Camerounais fin avril. Il reprochait à la Chine d’exploiter son pays, parce qu’elle y travaillait sans embaucher d’Africains et uniquement avec ses propres équipes. Précisément on ne peut pas les accuser d’exploiter des Africains dans ce cas-là. Je lui ai demandé ce qu’il pensait de la route Sembé-Souanké-Ntam de 300 km, qui relie le Congo et le Cameroun et il a admis que c’était « une bonne chose ». Mais il aurait souhaité que la Chine forme des conducteurs de travaux et des conducteurs d’engin, et qu’elle en fasse l’entretien. Or un contrat pour construire une autoroute n’est pas un contrat de formation ni d’exploitation. En ce qui concerne l’emploi des Africains la Chine l’a bien réalisée avec des formations en expertise agricole, par exemple au Sénégal , en Zambie Au Sénégal le projet de communication emploie et forme des Sénégalais
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| Plaristes | Communiste et Français ! | Militant expérimenté | 867 messages postés |
| Posté le 16-05-2020 à 15:55:23
| Il aurait été bien de mettre la partie intéressante du commentaire dans on intégralité, et non de me rabaisser au même niveau que certains du PCM. Et c'est sûrement ça que tu veux, pouvoir répondre à une argumentation que tu connais déjà. Avec ce genre d'argumentation partielle (dans le sens incomplète) on peut aller jusqu'à partir dansles aspect positifs de la colonisation. Si tu veux je peux te citer Marx sur l'effet de l'impérialisme Britannique sur l'Inde et le développement des chemins, de fer, j'ai d'ailleurs une connaissance pakistanaise qui a fait un exposé là-dessus pour montrer que non, ce n'était pas mieux au temps de domination britannique, il est parti de la thèse de base que oui c'était mieux du temps des britanniques (l’esprit vif et tordu d'un hégéliano-marxiste) Et les fonctionnaires coloniaux Français faisaient des rouets des des routes des ponts, en permanence, pour ça qu'ils étaient d'une efficacitée remarquable Mais comme je te l'ai déjà dit, ma position est plus nuancé que celle de certains gauchistes du PCM. Donc je n'y ait pas vraiment intérêt si ce n'est que pour vous choquer. Vous ne répondez à rien à mon commentaire, pour ça que de mon côté je reste de marbre. Ma théorie c'est que si ce passe maintenant, c'est que les socialiste chinois on réussit à modérer l'impérialisme que j'avais évoqué, afin que le développement du pays soit possible. D'ailleurs j'avais posté une article montrant comment l'attitude des chinois concernant l'agriculture avait changé en Éthiopie. Donc ce que vous postez est redondant. Et encore une fosi relisez mon propos. On devrait parler des Chines. La Chine est traversés d'intérêts et de volontés contradictoires. Génie de la pensée gréco-chrétienne qui a enfanté le matérialisme dialectique. J'avoue être un peu à la ramasse sur ce point. mais vous lire m'induit en erreur. Vous présentez la chine comme un néo-néo-confcuéen, un ensemble démiurge monolithique et harmonieux. Ce qui est l'erreur des révisionnistes du PCM qui font le jeu de la propagande impérialiste. P.S : Mais franchement, les routes, t'aurais pas pu choisir pire exemple, c'est l’exemple typique de l'investissement impérialiste, heureusement que t'es avec moi, si t'avais été face à un révisionniste du PCM, t’étais mort. Moi avec mon exemple de l'agriculture en Éthiopie après 2013 (parce-que la partie de mon commentaire que t'a repris c'était 2000/2009) C'est que du positif, on peut pas soupçonner les chinois d'impérialistes, et ça vient de sources de chez nous, donc c'est un aveux du camp capitaliste occidental.
Edité le 16-05-2020 à 18:34:39 par Plaristes
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