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Xuan
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   Posté le 19-08-2018 à 16:23:31   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Le prochain Sommet de Beijing du Forum sur la coopération sino-africaine sera un succès, selon une haute responsable de l'UA


ADDIS-ABEBA, 17 août (Xinhua) -- La commissaire de l'Union africaine (UA) aux affaires sociales, Amira Elfadil, a exprimé sa confiance dans le fait que le prochain Sommet de Beijing du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) serait un succès.
La commission de l'UA jouera un grand rôle en participant à ce sommet prévu en début septembre à Beijing, a déclaré jeudi la commissaire en recevant les lettres de créance de l'ambassadeur de Chine auprès de l'UA, Liu Yuxi.

"Le sommet du FOCAC est désormais devenu un événement régulier entre l'Afrique et la Chine et il y a de gros projets attendus dans ce partenariat lors du sommet du FOCAC" , a observé la commissaire.

Le président de la Commission de l'UA, Moussa Faki Mahamat participera au sommet de Beijing du FOCAC, en compagnie de membres d'une délégation de haut niveau de l'UA, et des protocoles d'accord dans différents domaines devraient également être signés à cette occasion, selon la commissaire.
Des préparatifs auront lieu des deux côtés et des communications sont menées sur l'ordre du jour du sommet et l'issue attendue, a-t-elle dit, se déclarant convaincue du succès de ce sommet.
S'exprimant auprès de Xinhua, l'ambassadeur Liu a déclaré que les dirigeants chinois et africains se réuniraient au sommet du FOCAC pour discuter du plan de coopération Chine-Afrique pour les années à venir.

"Nous nous efforcerons également de mettre en place un développement commun et une coopération gagnant-gagnant sur la base de la coopéraion Sud-Sud afin que, dans le proche avenir, la Chine et l'Afrique réalisent ensemble nos objectifs communs" , a-t-il affirmé.
"Nous joignons nos forces et déployons des efforts concertés pour promouvoir davantage notre coopération dans le cadre de l'initiative 'la Ceinture et de la Route' et pour réaliser nos objectifs de coopération gagnant-gagnant, et dans un proche avenir, nous pourrons également obtenir une coopération plus fructueuse" , a-t-il dit.

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   Posté le 19-08-2018 à 16:26:10   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Le sommet de Beijing 2018 du FOCAC sera un nouveau point de départ du partenariat Chine-Afrique (ambassadeur de Tunisie en Chine)


http://french.xinhuanet.com/afrique/2018-08/13/c_137387136.htm

BEIJING, 13 août (Xinhua) -- L'ambassadeur de Tunisie en Chine, Dhia Khaled, a souligné, vendredi, l'importance du sommet de Beijing 2018 du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) qui se tiendra en septembre, le qualifiant "d'événement historique" et de nouveau point de départ pour approfondir le partenariat entre la Chine et les pays africains dans divers domaines.
M. Khaled a tenu ces propos à l'occasion d'une interview exclusive accordée vendredi dernier à l'Agence de presse Xinhua (Chine nouvelle).

Selon l'ambassadeur, le sommet fournira à la Chine et à l'Afrique les opportunités d'approfondir leur coopération, de promouvoir le développement des deux parties et de renforcer la compréhension mutuelle. Il apportera aussi de nouvelles perspectives à la coopération globale entre la Chine et l'Afrique.
M. Khaled a exprimé l'espoir de voir le prochain sommet contribuer à accroître les investissements chinois dans le continent africain. Selon lui, le soutien du gouvernement et les investissements chinois revêtent une grande importance pour les pays africains et correspondent au renforcement du partenariat stratégique global de coopération entre la Chine et l'Afrique.

Il a également salué le développement des relations sino-africaines sur la base des principes fondés sur le respect mutuel, l'égalité et les bénéfices réciproques.
Dans le même contexte, M. Khaled a également souligné l'importance de l'initiative "la Ceinture et la Route", indiquant que la Tunisie était l'un des premiers pays à soutenir cette initiative, compte tenu de son rôle clé en tant que lien important entre la Chine et l'Afrique du Nord.
La Tunisie a signé en juillet un mémorandum d'entente avec la Chine portant sur l'initiative "la Ceinture et la Route". Selon l'ambassadeur, la Tunisie espère participer activement à la construction de cette initiative pour devenir un point d'ancrage en Afrique du Nord dans le cadre de ce projet.

Il est convaincu que l'initiative contribuera à élever le niveau des relations bilatérales entre les deux parties dans divers domaines, compte tenu de sa vaste portée, qui couvre de nombreux secteurs, tels que l'économie, le commerce, les infrastructures, la finance et la technologie. Il vise à réaliser des objectifs plus larges en matière de bénéfices communs pour tous les peuples et de construction d'une communauté de destin pour l'humanité.
Cette année marque le 40e anniversaire de la réforme et de l'ouverture de la Chine. M. Khaled, qui a été le témoin du développement de la Chine, s'est dit impressionné par les réalisations chinoises.
La politique de réforme et d'ouverture n'a pas seulement promu le développement de la Chine, mais a aussi eu un impact positif sur la coopération entre la Chine et le reste du monde, notamment avec les pays arabes et africains, a expliqué l'ambassadeur.
Il a exprimé son souhait de voir la Chine réaliser de plus grands succès et a souligné que les expériences de la Chine dans la réforme et l'ouverture sont autant d'exemples pour les pays en développement.

Il a évoqué en particulier l'ouverture, en avril, en Tunisie, du 1er centre BeiDou de navigation par satellites à l'étranger, marquant le premier pas de la coopération spatiale sino-arabe.
Reliées par l'ancienne route de la soie, la Chine et la Tunisie n'ont cessé de développer leurs relations. Selon l'ambassadeur, la Chine est le quatrième plus grand partenaire commercial de la Tunisie. Ces dernières années, les entreprises chinoises ont accordé de plus en plus d'attention au marché tunisien et la Tunisie a constaté l'arrivée d'un plus grand nombre de touristes chinois.
En 2017, la Tunisie a annoncé l'exemption de visa pour les touristes chinois, et leur nombre a atteint 20.000 en 2017, contre 8.000 en 2016. La tendance à la hausse se poursuit, et la Tunisie envisage d'accueillir, cette année, entre 30.000 et 35.000 touristes chinois.
Selon M. Khaled, la Tunisie espère et est capable d'accueillir davantage de touristes chinois, alors que les estimations prévoient huit millions de touristes en 2018. Il a appelé à renforcer la coopération avec la Chine dans ce secteur et à élever le niveau des échanges.

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   Posté le 19-08-2018 à 16:28:18   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

La Chine va poursuivre son soutien au G5 Sahel dans sa lutte contre le terrorisme (ambassadeur)


NIAMEY, 18 août (Xinhua) -- L'ambassadeur de Chine au Niger, Zhang Lijun, a réitéré vendredi à Niamey l'engagement de son pays à poursuivre son soutien aux pays membres du G5 Sahel dans leur lutte contre le terrorisme et appelé la communauté internationale à leur accorder un financement soutenu.

Le diplomate chinois, qui a fait cette déclaration lors d'une rencontre avec le président nigérien Mahamadou Issoufou, également président en exercice du G5 Sahel, a indiqué à la presse avoir remis au chef de l'Etat un message de son homologue chinois Xi Jinping, en réponse à sa lettre sur la situation sécuritaire des pays du Sahel.

Selon M. Zhang, "le président chinois apprécie hautement les efforts déployés par les pays du G5 dans la lutte contre le terrorisme et pour la paix régionale" . Il a en outre précisé que son pays "annoncera des nouvelles mesures dans son soutien à la lutte contre le terrorisme au cours du Forum sino-africain" , prévu en septembre prochain à Beijing.

La Force conjointe du G5 Sahel, rappelle-t-on, est constituée des armées de la Mauritanie, du Mali, du Tchad, du Burkina Faso et du Niger pour faire face à la recrudescence des attaques terroristes meurtrières et dévastatrices perpétrées par les mouvements djihadistes et autres terroristes, notamment dans les pays riverains du bassin du Lac Tchad, au Mali et dans les Etats voisins.
Mahamadou Issoufou en est le président en exercice depuis la conférence des chefs d'Etat tenue en février dernier dans la capitale nigérienne. A cette occasion, il a lancé un appel à la communauté internationale pour une opérationnalisation d'urgence de la Force conjointe du G5 Sahel, dont le budget de fonctionnement n'est toujours pas disponible de manière concrète.

La Chine avait salué la création du groupe G5 Sahel et de sa Force conjointe et a promis de la soutenir, "d'autant plus qu'elle manifeste la forte volonté des pays de la région de rétablir la paix et la stabilité" , avait souligné l'ambassadeur de Chine lors d'un point de presse en février dernier à Niamey.

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   Posté le 19-08-2018 à 16:31:01   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Le yuan gagne en popularité en Afrique (SYNTHESE)


HARARE, 17 août (Xinhua) -- Le yuan (RMB), la monnaie chinoise, attire de plus en plus l'attention dans les pays africains pour faciliter le commerce et les investissements entre la Chine et l'Afrique, optimiser la structure d'échange de devises étrangères et stabiliser le système financier.

Des responsables, experts et intellectuels de pays africains considèrent qu'il est inévitable pour la monnaie chinoise d'être adoptée à terme comme devise de réserve et de règlement en Afrique, ce qui va non seulement bénéficier au développement local, mais également promouvoir l'internationalisation du RMB.

LE RMB GAGNE EN POPULARITE EN AFRIQUE

Les responsables des banques centrales et ministères des Finances de 14 pays africains ont proposé d'envisager le RMB comme devise de réserve et d'élargir son utilisation sur le continent africain, a déclaré M. Caleb Fundanga, directeur exécutif de l'Institut de Gestion macroéconomique et financière (MEFMI) d'Afrique orientale et australe.
Vu la part croissante de la Chine dans l'économie mondiale et son statut d'important partenaire commercial pour les pays de la région, il serait bénéfique pour les pays africains d'utiliser le RMB comme devise de réserve, a estimé M. Fundanga.
Des pays tels que le Rwanda ont inclus le RMB dans leur réserve de devises étrangères. L'Afrique du Sud, le Nigeria et d'autres pays ont signé des accords d'échange de devises avec la Chine, alors que le Kenya, le Zimbabwe et le Botswana ont montré un grand intérêt pour l'utilisation du RMB comme devise de réserve ou de règlement.
Doreen Makumi, responsable de la communication de la Banque nationale du Rwanda, a confirmé à la presse qu'en raison de la croissance rapide des échanges commerciaux, le Rwanda utilisait le RMB dans sa réserve de devises étrangères depuis 2016, ce qui facilite les transactions entre les deux pays.

L'ADOPTION DU RMB COMME MONNAIE DE RESERVE ORIENTE L'ECONOMIE

Adopter le RMB comme devise de réserve pourrait intensifier l'influence de la Chine dans le commerce en réduisant considérablement les coûts de transaction et en attirant davantage d'investissements chinois, a noté Charles Siwawa, PDG de la Chambre des mines du Botswana.
L'économiste namibien Harold Snyders pense que le RMB est beaucoup plus stable et fort que les monnaies régionales telles que le rand sud-africain.
Les règlements internationaux des pays africains se font principalement en dollars américain, mais les échanges commerciaux avec les Etats-Unis sont peu nombreux, et le volume de leurs échanges commerciaux avec la Chine est supérieur.
L'inclusion de la RMB dans leur "panier de devises" aidera à réduire les coûts de transaction et à améliorer la sécurité financière, a analysé Zhu Yongkai, directeur commercial du Bureau namibien de la Banque de Chine.

DEBLOCAGE DE L'ENTREE DU RMB EN AFRIQUE

Selon certains responsables et experts, la plupart des pays africains disposent encore d'un grand espace pour le développement du RMB comme devise de réserve et de règlement.
Ils ont proposé que les investissements en Afrique soient combinés avec l'internationalisation du RMB, afin d'accélérer la coopération financière entre la Chine et l'Afrique.
Li Feng, chef du Bureau tanzanien de la Banque de Chine, a indiqué que la signature d'accords d'échange de devises, la promotion des échanges directs et transactions libellés en RMB, ainsi que son utilisation pour les produits en vrac constituent les trois axes de la future coopération entre la Chine et l'Afrique.
Il est également nécessaire d'accélérer la construction de filiales des banques chinoises en Afrique, de construire un réseau d'institutions couvrant les principales sous-régions en Afrique et d'améliorer la reconnaissance de la monnaie chinoise dans le marché africain ainsi que ses voies d'échange, a-t-il ajouté.

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   Posté le 28-08-2018 à 13:24:01   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

L'ouest n'a aucune raison de critiquer le modèle chinois en Afrique


Par Wang Wenwen Source: Global Times Publié: 2018/8/27


http://www.globaltimes.cn/content/1117305.shtml



La semaine prochaine, les dirigeants de toute l’Afrique se réuniront à Beijing pour le Forum sur la coopération Chine-Afrique. Le sommet triennal, sur le thème "La Chine et l’Afrique: vers une communauté encore plus forte avec un avenir partagé grâce à une coopération gagnant-gagnant" , amènera une fois de plus la coopération sino-africaine à l’ordre du jour international.

Avant même que le sommet ne se réunisse, les médias occidentaux ont commencé à examiner la relation Chine-Afrique. Un article d'opinion publié par le Financial Times a affirmé que l'engagement de la Chine en Afrique et son modèle économique axé sur les infrastructures «échouent» sur ce continent.

Néanmoins, un tel ton ne permet pas d'apprécier l'évolution du rôle de la Chine en Afrique.

Dans les premières années de l'engagement de la Chine en Afrique, Beijing a mis l'accent sur l'échange de matières premières pour des produits fabriqués en Chine. À cela s'ajoutent des projets d'aide et d'investissement chinois qui répondent aux demandes d'infrastructure du continent. À ce jour, la Chine est le principal bailleur de fonds des projets d’infrastructure en Afrique, avec un investissement annuel moyen de 11,5 milliards de dollars par rapport à 2012-2016.

Le financement de l’aide et du développement de la Chine comble un vide laissé par les pays occidentaux qui ont cherché à utiliser l’aide pour influencer la politique intérieure des pays africains et obtenir des gains politiques. À la différence de l’Occident, ce que la Chine a fait en Afrique ne fait pas semblant. Lors du dernier forum en 2015 à Johannesburg, en Afrique du Sud, le président chinois Xi Jinping a promis 60 milliards de dollars pour le développement de l'Afrique au cours des trois prochaines années.

La Chine espère aider l’Afrique à atteindre un meilleur développement en aidant son industrialisation et ses infrastructures, en créant des emplois locaux et en mobilisant sa main-d’œuvre. La Chine ne veut pas que les pays africains copient son modèle. Plutôt, en prêtant ses expériences de développement, la Chine espère que ces pays pourront explorer leur propre voie de développement et devenir une autre jeune usine mondiale et une nouvelle usine mondiale.

Pendant ce temps, l’intention des projets chinois en Afrique n’est pas altruiste. Au-delà du renforcement des liens avec le continent, la Chine est également à la recherche de nouveaux marchés d’exportation pour sa main-d’oeuvre et ses produits et en normalisant ses technologies.

De ce point de vue, l'engagement de la Chine avec l'Afrique correspond au concept même de coopération gagnant-gagnant sur lequel la Chine travaille - la Chine l'appelle "gagnant-gagnant" lorsque les pays travaillent ensemble pour le bénéfice commun de l'humanité. C'est également le thème du prochain forum.

La manière dont l’Afrique peut se développer n’est pas du ressort des tiers. Ce dont elle a besoin, c'est d'un soutien nécessaire pour faciliter le développement. Avec sa taille et son avantage démographique, l’Afrique devrait bénéficier de la mondialisation. L’Occident, dans le passé, a pris l’Afrique comme un lieu de pillage sans aucune considération pour son infrastructure. Il est maintenant incapable de fournir ce que la Chine fournit. L'Occident n'a aucune raison de critiquer le modèle chinois en Afrique

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   Posté le 30-08-2018 à 22:50:59   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

L'inclusion est cruciale pour la coopération sino-africaine



BEIJING, 29 août (Xinhua) -- Tandis que la mondialisation est pointée du doigt comme responsable des inégalités, la Chine et les pays africains sont déterminés à aller de l'avant et à bâtir un exemple de coopération inclusive dans laquelle aucun participant ne sera abandonné.

Dans quelques jours, le Sommet de Beijing du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) ouvrira ses portes.
Les observateurs le considèrent comme un événement marquant qui cimentera davantage les relations entre une économie majeure qui a réalisé son ascension pendant les dernières décennies et un continent en forte croissance jouissant d'un grand potentiel.
Au travers de relations plus étroites, les deux parties peuvent oeuvrer ensemble pour proposer une solution au défi du développement déséquilibré et insuffisant auquel tous les pays sont confrontés.

Il est largement admis qu'un fossé persiste entre les pays riches et les pays sous-développés, connu comme écart Nord-Sud. Les niveaux de développement varient également à l'intérieur d'une même région.
Mais cette situation pourrait s'atténuer en Afrique. Alors que les investissements et le commerce connaissent une forte hausse, la Chine partage efficacement ses capitaux, ses expériences, ses technologies et ses talents avec les pays africains. Grâce à la construction de routes et d'usines, le continent est en train de former une capacité endogène plus forte dans sa quête d'un avenir vert et prospère. Davantage d'emplois sont aujourd'hui disponibles pour les habitants locaux, et une meilleure qualité de vie est à l'horizon, alors que la pauvreté se réduit graduellement.

L'industrialisation doit être le fondement du développement inclusif et durable de l'Afrique.
Les dirigeants de la Chine ont réitéré que le pays ne suivrait pas les voies coloniales du passé et que le développement de l'Afrique ne se ferait pas au prix de l'environnement ou des intérêts à long terme.
Avec une coopération gagnant-ganant et de haut niveau, les deux parties pousseront conjointement la mondialisation vers une voie plus inclusive permettant même aux pays les moins développés de participer à la division internationale du travail et d'en tirer les bénéfices.

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pzorba75
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   Posté le 31-08-2018 à 05:20:12   Voir le profil de pzorba75 (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à pzorba75   

Xuan a écrit :

L'inclusion est cruciale pour la coopération sino-africaine



Davantage d'emplois sont aujourd'hui disponibles pour les habitants locaux, et une meilleure qualité de vie est à l'horizon, alors que la pauvreté se réduit graduellement.

L'industrialisation doit être le fondement du développement inclusif et durable de l'Afrique.


Cette affirmation me semble en contradiction avec les vagues d'émigration vers l'Europe et probablement d'autres continents dont on ne parle pas.
L'émigration ne concerne pas seulement les africains peu qualifiés, paysans ou employés agricoles dans la misère de l'exploitation néo-coloniale, elle se développe aussi chez les africains hautement diplômés, médecins du Maghreb, ingénieurs des anciennes colonies françaises.
Je ne rappellerai pas le pillage des meilleurs sportifs pour alimenter les clubs de football européens et les équipes d'athlétisme d'Europe.

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Xuan
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   Posté le 31-08-2018 à 13:37:33   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Il y a une contradiction en effet, entre le développement réel et inexorable de l'Afrique d'une part, et les conséquences du terrorisme, des luttes intestines, etc. auxquels l'impérialisme n'est pas étranger.
On se souvient que Kadhafi avait prévenu Sarkozy des conséquences de l'intervention en Libye, où l'immigration africaine se fixait auparavant sans traverser la Méditerranée.
Puis le terrorisme en Syrie, attisé par les puissances occidentales, a provoqué une vague d'immigration sans précédent.
Vague souhaitée par les capitalistes allemands afin de reconstituer le volant de chômage, mais au détriment de la Turquie, de l'Italie, et des pays du sud en général, d'où les contradictions qui secouent l'Europe et l'OTAN.

Les chinois mettent en avant le premier aspect parce qu'il représente l'avenir de l'Afrique à long terme. Selon eux le développement des infrastructures et des communications est le prélude à l'industrialisation de l'Afrique. Ce sera l'objet du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA).

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   Posté le 31-08-2018 à 14:09:59   Voir le profil de pzorba75 (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à pzorba75   

Xuan a écrit :

Il y a une contradiction en effet, entre le développement réel et inexorable de l'Afrique d'une part, et les conséquences du terrorisme, des luttes intestines, etc. auxquels l'impérialisme n'est pas étranger.

L'impérialisme occidental use et abuse de l'influence des religions monothéistes pour briser l'émancipation consécutive à la scolarisation. Tant que les dirigeants africains se vautreront dans les religions, principalement catholiques et musulmanes, le développement au service des populations sera lourdement entravé et l'impérialisme prédateur, à l'image des sociétés contrôlées par V. Bolloré et le sioniste BHL, disposera des moyens d'exploitation de toutes les ressources minières et humaines de ces pays, prolongeant ainsi leur dépendance.
En ce sens, et contrairement au modèle soviétique, qui avait pris de front l'influence des églises et de la catholique en priorité, le modèle chinois est bien naïf et prend la risque de partage avec ceux, les curés, qui se taillent toujours la part du lion dans le monde réel, promettant un monde meilleur une fois mort et enterré.

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Xuan
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   Posté le 31-08-2018 à 23:41:39   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

La religion catholique a été plutôt mal perçue en Chine à cause de son implication coloniale. L'Islam pour l'utilisation qu'en fait le terrorisme.
Mais il n'y a pas un rapport aussi étroit entre le bouddhisme et le régime féodal, sauf dans le cas précis du Dalaï Lama.
Inversement la révolution bourgeoise en France s'est opposée frontalement au cléricalisme parce qu'il servait toujours le féodalisme, comme les popes et l'église orthodoxe servaient le tsarisme.
En fait, la Chine est plutôt pragmatique dans ce domaine, elle impose des limites à l'exercice de la religion qui ne doit pas contredire les lois civiles.
Par contre l'enseignement du marxisme a été remis à l'ordre du jour dans les écoles.
J'avais déjà lu des articles sur le sujet dans Global Times mais si j'en vois de nouveau je les mettrai en ligne.

C'est vrai que c'est un sujet important, d'autant plus que l'absence d'idéal dans la jeunesse est un terreau propice tant au fascisme, au racisme qu'à l'obscurantisme religieux.
La division du mouvement communiste international à cause du révisionnisme, puis la chute de l'URSS ont laissé libre cours au développement des idéologies religieuses.
Le fait est qu'en Egypte Nasser ironisait en public sur le voile et que les mentalités ont radicalement changé depuis.


Edité le 31-08-2018 à 23:46:54 par Xuan




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marquetalia
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   Posté le 02-09-2018 à 18:45:43   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

comment analyser le succès des sectes comme Hare Krishna?

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Xuan
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   Posté le 03-09-2018 à 19:33:47   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

marquetalia a écrit :

comment analyser le succès des sectes comme Hare Krishna?

en faisant distribuer des tracts par des jeunes femmes en chemisier translucide...

Je reviens au sujet si tu permets.
L'ouverture du Forum sur la Coopération sino-africaine, précédé de nombreuses réunions entre les officiels chinois et africains inquiète au plus haut point les pays impérialistes, la France en particulier.

France Info relève
"La Chine promet 60 milliards de dollars d'aide "sans conditions" à l'Afrique" mais ne manque pas de reprendre les "accusations de néo colonialisme" en ajoutant que "Pékin est accusé d'imposer à ses partenaires un endettement intenable via d'onéreux crédits" .
Cependant le développement des infrastructures et le programme de formation ont pour but de supprimer les inégalités structurelles entre l'Afrique et les pays industrialisés ou semi industrialisés, ce qu'aucun pays impérialiste n'a fait jusqu'ici.


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Xi Jinping : la Chine appliquera huit initiatives importantes avec les pays africains



BEIJING, 3 septembre (Xinhua) -- Le président chinois Xi Jinping a déclaré lundi que la Chine allait mettre en place huit initiatives majeures avec les pays africains dans les trois années à venir et après, couvrant des aspects tels que la promotion industrielle, la connectivité des infrastructures, la facilitation du commerce et le développement écologique.

M. Xi s'est ainsi exprimé dans son discours clé prononcé lors de la cérémonie d'ouverture de Sommet de Beijing 2018 du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA) .

Sur la promotion industrielle, M. Xi a indiqué qu'une exposition économique et commerciale Chine-Afrique se tiendrait en Chine et que les sociétés chinoises étaient encouragées à augmenter les investissements en Afrique. La Chine appliquera 50 programmes d'assistance agricole, fournira de l'aide alimentaire humanitaire d'urgence totalisant un milliard de yuans (147 millions de dollars) aux pays africains affectés par les catastrophes naturelles et enverra 500 experts agricoles de haut rang en Afrique.

Sur la connectivité des infrastructures, M. Xi a fait savoir que la Chine travaillerait avec l'Union africaine pour élaborer un plan de coopération d'infrastructures sino-africain et soutiendrait les entreprises chinoises dans leur participation au développement des infrastructures de l'Afrique par la voie de l'investissement-construction-opération ou d'autres moyens.

Sur la facilitation du commerce, M. Xi a noté que la Chine augmenterait les importations d'Afrique, surtout de produits non liés aux ressources en provenance, et soutiendrait les pays africains dans leur participation à la Foire internationale des importations de Chine. Les pays africains les moins développés seront exempts de frais de stand d'exposition, a-t-il promis.

Sur le développement écologique, M. Xi a noté que la Chine entreprendrait 50 projets d'assistance au développement écologique et à la protection de l'écologie et de l'environnement, avec un centre sur les changements climatiques, l'océan, la prévention et le contrôle de la désertification et la protection de la faune et de la flore.

Sur la construction de la capacité, M. Xi a souligné que la Chine établirait dix ateliers Luban en Afrique afin de fournir une formation professionnelle aux jeunes africains. La Chine formera également 1.000 Africains de haut niveau, accordera à l'Afrique 50.000 bourses gouvernementales, parrainera les opportunités de séminaire et d'atelier de 50.000 Africains, et invitera 2.000 jeunes africains à visiter la Chine pour des échanges.

Sur les soins de santé, M. Xi a assuré que la Chine améliorerait 50 programmes d'aide médicale et de santé pour l'Afrique, avec un centre sur les projets phares tels que le siège du Centre africain pour le contrôle et la prévention des maladies et les hôpitaux d'amitié Chine-Afrique.

Sur les échanges entre les peuples, M. Xi a souligné que la Chine établirait un institut des études africaines et renforcerait les échanges avec l'Afrique sur la civilisation. La Chine souhaite la bienvenue à l'Afrique en vue de sa participation à la Ligue internationale des théâtres de la Route de la Soie, à l'Alliance internationale des musées de la Route de la Soie et au Réseau de festivals artistiques de la Route de la Soie.

Sur la paix et la sécurité, M. Xi a noté que la Chine établirait un fonds de paix et de sécurité Chine-Afrique et continuerait à fournir une assistance militaire gratuite à l'Union africaine. Un total de 50 programmes d'assistance à la sécurité seront appliqués dans des domaines tels que les missions de maintien de paix de l'ONU, la lutte contre la piraterie et la lutte contre le terrorisme.


Edité le 03-09-2018 à 19:43:55 par Xuan




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   Posté le 03-09-2018 à 19:45:35   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Xi Jinping : la Chine et l'Afrique suivent une voie distinctive de coopération gagnant-gagnant



BEIJING, 3 septembre (Xinhua) -- Le président chinois Xi Jinping a indiqué lundi que la Chine et l'Afrique avaient entrepris une voie distinctive de coopération gagnant-gagnant.

M. Xi s'est ainsi exprimé dans un discours prononcé lors de la cérémonie d'ouverture du Sommet de Beijing 2018 du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA).

Le développement de l'Afrique possède un grand potentiel et le continent est plein d'espoir. L'amitié et la coopération Chine-Afrique ont de vastes perspectives, et la Chine et l'Afrique peuvent forger un partenariat stratégique et de coopération complet encore plus fort, a déclaré M. Xi.

La Chine prône la sincérité, l'amitié et l'égalité dans la poursuite de la coopération. Le peuple chinois de plus de 1,3 milliard d'habitants est aux côtés du peuple africain de plus de 1,2 milliard de personnes dans la poursuite d'un futur partagé, a-t-il affirmé.

Le pays adopte une approche des "cinq-non" dans ses relations avec l'Afrique : pas d'ingérence dans la poursuite des voies de développement des pays africains qui sont conformes à leurs conditions nationales; pas d'ingérence dans les affaires internes des pays africains; pas de conditions politiques concernant l'assistance à l'Afrique; et pas de poursuite de profits politiques égoïstes dans l'investissement et le financement avec l'Afrique, a indiqué M. Xi. "Personne ne peut saper la grande unité entre le peuple chinois et le peuple africain".

La Chine poursuit des intérêts communs et donne la priorité à l'amitié dans la coopération. La Chine estime qu'un moyen sûr de promouvoir la coopération Chine-Afrique est pour les deux parties d'exploiter leurs avantages respectifs, pour la Chine de compléter le développement de l'Afrique par sa propre croissance, et pour les deux parties de poursuivre la coopération gagnant-gagnant et le développement commun, a indiqué M. Xi. "Personne ne peut retenir le peuple chinois ni le peuple africain lorsque nous marchons vers la revitalisation".

La Chine adopte une approche orientée vers le peuple en poursuivant sa coopération pratique avec efficacité. La priorité étant accordée aux intérêts des peuples chinois et africain, la Chine fait avancer sa coopération avec l'Afrique pour améliorer le bien-être des peuples chinois et africain et leur fournir des bénéfices accrus. "Nous honorerons pleinement les promesses que nous avons faites à nos frères africains", a indiqué M. Xi. "Personne ne peut, hors de son imagination ou de ses suppositions, dénier les réalisations remarquables obtenues dans la coopération Chine-Afrique."

La Chine adopte une approche ouverte et inclusive dans la coopération. La Chine est prête à travailler avec d'autres partenaires internationaux pour soutenir l'Afrique dans la poursuite de la paix et du développement, a déclaré M. Xi. "Personne ne peut faire obstacle ni entraver les efforts internationaux visant à soutenir le développement de l'Afrique".

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Xuan
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   Posté le 03-09-2018 à 19:50:09   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

L'engagement de la Chine envers l'Afrique contribue à rattraper le retard technologique du continent, selon un responsable du FMI


WASHINGTON, 3 sept (Xinhua) -- L'engagement multidimensionnel de la Chine envers l'Afrique a apporté une inspiration et un savoir-faire importants à ce continent pour l'aider à gravir les échelons de la technologie mondiale et parvenir à une croissance économique plus durable, selon un haut fonctionnaire du Fonds monétaire international (FMI).

ENGAGEMENT MULTIDIMENSIONNEL

"L'engagement de la Chine envers l'Afrique n'est pas seulement financier ; c'est un engagement très diversifié" , a déclaré Abebe Selassie, directeur du département africain du FMI.

"D'abord et avant tout, je pense que la Chine a vraiment été une source d'inspiration importante pour les pays en voie développement ou les pays africains, prouvant qu'il était possible de croître très rapidement sur une période prolongée et passer d'un pays relativement pauvre à un pays à revenu intermédiaire" , a déclaré M. Selassie à Xinhua lors d'une récente interview dans son bureau de Washington.

La Chine a également été un partenaire d'échanges et de développement très important pour la région, et l'Afrique a acquis beaucoup de savoir-faire de la Chine, a rappelé M. Selassie, ajoutant qu'il était "biaisé" d'observer l'engagement de la Chine avec l'Afrique à travers un seul aspect.

De l'avis de M. Selassie, les peuples africains apprécient les bénéfices tangibles tirés de la coopération avec la Chine.

"Des liens très, très profonds ont été tissés, non seulement au niveau gouvernemental, mais également au niveau individuel entre l'Afrique et la Chine" , a-t-il assuré, ajoutant que "ces liens n'auraient pas existé si les Africains n'avaient pas senti qu'ils était bénéfiques pour eux" .

UN MODELE DE CROISSANCE

Cette année marque le 40e anniversaire de la réforme et de l'ouverture de la Chine. Les performances accomplies constituent un modèle de croissance pour les pays africains.

"Ce que la Chine a démontré, c'est l'importance de la capacité d'Etat, en particulier aux niveaux les plus bas du développement, combien il est important d'avoir des gouvernements capables d'exécuter les projets du secteur public" , a indiqué M. Selassie, ajoutant qu'investir dans la capacité d'Etat pour faire avancer les choses était une leçon très importante que l'Afrique pourrait retenir de la Chine.

Alors que l'Afrique ne peut pas simplement reproduire ce que la Chine a fait et qu'il n'existe pas d'approche unique adaptée à l'ensemble du continent, les pays africains peuvent également apprendre à "trouver des solutions locales", a déclaré le responsable du FMI.

Tandis que la Chine remonte la chaîne de la valeur ajoutée à partir de la fabrication bas de gamme, M. Selassie estime que la mise à niveau industrielle de la Chine pourrait également offrir des leçons clés aux pays africains pour "remonter l'échelle technologique au fil du temps" .

Selon lui, une production plus intensive en main-d'oeuvre devrait se développer en Afrique sub-saharienne au cours des 10 à 15 prochaines années, alors que la région connaîtra la plus forte hausse mondiale de la population active.

"Je pense qu'il serait également logique que les investissements chinois, en particulier ceux du secteur privé, soient relocalisés et qu'ils soient davantage consacrés à la production en Afrique subsaharienne" , a-t-il déclaré.

SOMMET DE BEIJING

Le sommet de Beijing 2018 du Forum sur la coopération Chine-Afrique (FSCA), qui a lieu lundi et mardi, intervient à un moment clé où la Chine devrait réaffirmer son engagement et son soutien continus envers le développement de l'Afrique, a indiqué M. Selassie.

Avec l'approfondissement de l'engagement privé-à-privé entre la Chine et l'Afrique, il sera intéressant de voir si des initiatives politiques seront dévoilées lors du forum pour "faciliter davantage ce type d'engagement" , a-t-il ajouté.

Du côté africain, "il faudra que les projets d'infrastructures soient davantage réalisés avec des investissements privés" , a déclaré le responsable du FMI.

Lors du forum, la Chine et les pays africains devraient également discuter de l'alignement de leurs stratégies de développement et de la coordination de leurs politiques dans le cadre de l'initiative "la Ceinture et la Route", des Objectifs de développement durable des Nations Unies et de l'Agenda 2063 de l'Union africaine.

"Nous considérons 'la Ceinture et la Route' comme un important moyen de consolider l'engagement régional, renforcer les liens commerciaux entre la Chine et d'autres pays et aborder les réseaux d'infrastructures qui doivent être renforcées dans de nombreux pays en développement" , a déclaré M. Selassie.

Les investissements dans le cadre de cette initiative devraient s'adapter aux capacités des pays afin d'augmenter les recettes fiscales, a-t-il proposé.

Les pays devraient également évaluer correctement les services d'infrastructures et améliorer l'efficacité de leurs investissements, a ajouté le responsable.

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marquetalia
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   Posté le 04-09-2018 à 12:48:26   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

l ex Swaziland,rebaptisé Eswatini,va t il rompre avec Taiwan au profit de la Chine Populaire?ce serait une bonne chose,Taipei n aurait plus le moindre appui sur le continent africain.

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Xuan
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   Posté le 05-09-2018 à 08:36:35   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Les investissements chinois en Afrique vont se concentrer sur plus de secteurs


le Quotidien du Peuple en ligne 04.09.2018
http://french.peopledaily.com.cn/Economie/n3/2018/0904/c31355-9497417.html

Selon des responsables et des chefs d'entreprise, les investissements liés aux services dans des domaines tels que le tourisme, l'éducation et les soins de santé vont devenir prioritaires et contribueront à consolider les relations commerciales entre la Chine et l'Afrique à long terme.

Leurs commentaires ont précédé le Sommet de Beijing du Forum sur la coopération sino-africaine de 2018, les deux parties souhaitant développer davantage de domaines de coopération pour une croissance robuste.

« Les investissements directs de la Chine à l'étranger ne vont plus se concentrer uniquement sur les domaines des infrastructures, de l'énergie, de la fabrication et de l'agriculture en Afrique. Les entreprises chinoises ont déjà commencé à déployer davantage de ressources et de main-d'œuvre dans les secteurs des services en Afrique, son économie s'étant déjà diversifiée » , a ainsi déclaré Yu Jianlong, secrétaire général de la Chambre de commerce internationale de Chine.

Selon la Chambre, plus de 3 300 entreprises chinoises ont investi en Afrique dans des domaines tels que les transports, la production d'électricité, les parcs de télécommunications, l'industrie, l'agriculture, l'approvisionnement en eau, le commerce de détail, les écoles, l'entretien des véhicules et les entreprises de location de machines de construction, les hôtels et les hôpitaux.

La société G-Net Cloud Services Co, dont le siège est à Beijing, prévoit ainsi d'établir cette année des succursales de service en Ethiopie, au Nigeria, au Kenya et en Afrique du Sud pour servir à la fois les entreprises chinoise et africaine, car, à l'ère du numérique, les services de télécommunications sont essentiels pour les activités des entreprises à l'échelle mondiales au jour le jour.

Selon Liu Fuxue, directeur général adjoint du Bureau international des importations et exportations de Chine, qui est sous l'administration conjointe du ministère du Commerce et du gouvernement municipal de Shanghai, la première Exposition internationale des importations de Chine, qui se tiendra à Shanghai en novembre, offrira des occasions d'attirer l'attention des investisseurs chinois sur le secteur des services en croissance rapide de l'Afrique.

« Les pays africains devraient promouvoir leur potentiel de marché dans les secteurs de la formation professionnelle, de la gestion des services publics, de l'agriculture et du tourisme afin d'attirer l'attention des investisseurs lors de cette exposition » , a-t-il dit.

A ce jour, 8 agences gouvernementales et 110 entreprises privées de 34 pays africains ont confirmé leur participation à la première Exposition internationale des importations de Chine, qui se tiendra du 5 au 10 novembre.

« Dans le contexte actuel d'unilatéralisme et de suprématie économique, la Chine et l'Afrique devraient également s'unir en une seule puissance dans la promotion d'un ordre économique et politique mondial juste et équitable » , a pour sa part dit He Jingtong, professeur d'affaires à l'Université Nankai de Tianjin. Pour réduire les coûts inutiles, il a suggéré que les entreprises chinoises identifient d'abord le type de services dont les pays africains ont un besoin urgent ou les secteurs prioritaires.

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Xuan
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   Posté le 05-09-2018 à 08:39:12   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Xi Jinping: travaillons ensemble pour une communauté de destin et un développement commun


Xinhua 04.09.2018 08h21
http://french.peopledaily.com.cn/Chine/n3/2018/0904/c31354-9497036.html

Voici le texte intégral du discours du président chinois Xi Jinping lors de la cérémonie d'ouverture du Sommet de Beijing 2018 du Forum sur la Coopération sino-africaine, qui a eu lieu lundi à Beijing.



TRAVAILLONS ENSEMBLE POUR UNE COMMUNAUTÉ DE DESTIN ET UN DÉVELOPPEMENT COMMUN


-- Discours liminaire de S.E.M. Xi Jinping
Président de la République populaire de Chine à la Cérémonie d'ouverture du Sommet de Beijing 2018 du Forum sur la Coopération sino-africaine
(Beijing, le 3 septembre 2018)


Votre Excellence Monsieur le Président Matamela Cyril Ramaphosa,
Votre Excellence Monsieur Paul Kagame, Président en exercice de l'Union Africaine (UA),
Vos Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs d'État et de gouvernement,
Vos Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs de délégation,
Votre Excellence Monsieur António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies,
Votre Excellence Monsieur Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l'UA,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
En ce beau mois de septembre, moment bien agréable à Beijing, nous sommes très heureux de vous avoir avec nous, chers amis anciens et nouveaux, à l'occasion de ce grand événement de la grande famille Chine-Afrique qu'est le Sommet de Beijing 2018 du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA).
Tout d'abord, au nom du gouvernement et du peuple chinois et en mon nom personnel, je tiens à vous souhaiter une chaleureuse bienvenue, chers collègues et invités, et à adresser, à travers vous, les salutations cordiales et les meilleurs voeux du peuple chinois aux peuples frères d'Afrique.
Je voudrais rappeler tout particulièrement que depuis le Sommet de Johannesburg, trois nouveaux membres nous ont rejoints au Forum : la Gambie, Sao Tomé-et-Principe et le Burkina Faso. Le Président Adama Barrow, le Premier Ministre Patrice Emery Trovoada et le Président Roch Marc Christian Kaboré, accompagnés de leurs délégations, sont aujourd'hui parmi nous. Je vous invite à applaudir très fort pour leur souhaiter une chaleureuse bienvenue.

Chers Collègues,
Mesdames et Messieurs,
Il y a plus d'un mois, j'ai effectué ma quatrième visite en Afrique en tant que Président de la Chine, qui était aussi mon neuvième déplacement sur cette terre de générosité. Durant cette visite, j'ai pu constater une fois encore la beauté de l'Afrique, les richesses qu'elle recèle, le grand dynamisme de son développement et l'aspiration de ses peuples à un meilleur avenir. Cela m'a conforté dans ma conviction que l'Afrique a un potentiel de développement illimité et un avenir plein d'espoir, que l'amitié et la coopération Chine-Afrique ont de belles perspectives devant elles, et que les deux parties pourront réaliser de grands exploits dans le développement de leur partenariat de coopération stratégique global.

Comme le disait un grand lettré chinois, "Seuls les arbres aux racines denses donnent des fruits abondants, et seules les lampes remplies d'huile dégagent une lumière brillante." L'Histoire suit ses propres lois et logiques. Avec des passés similaires et des missions communes, la Chine et l'Afrique ont fait preuve de solidarité et d'entraide au cours des années écoulées et ont tracé un chemin de coopération gagnant-gagnant aux caractéristiques spécifiques.
Sur ce chemin, la Chine, toujours fidèle aux principes de "sincérité, résultats effectifs, amitié et bonne foi" et de recherche du plus grand bien et des intérêts partagés, avance main dans la main et dans un esprit d'unité et de solidarité avec les pays africains.

- Dans la coopération, la Chine est attachée aux principes de sincérité, d'amitié et d'égalité. Les plus de 1,3 milliard de Chinois se sont toujours montrés solidaires et fraternels avec les plus de 1,2 milliard d'Africains. Nous respectons l'Afrique, nous aimons l'Afrique et nous soutenons l'Afrique. Nous poursuivons toujours la pratique des "cinq non" dans nos relations avec l'Afrique, à savoir : ne pas s'ingérer dans la recherche par les pays africains d'une voie de développement adaptée à leurs conditions nationales, ne pas s'immiscer dans les affaires intérieures africaines, ne pas imposer notre volonté à l'Afrique, ne pas assortir nos aides à l'Afrique de condition politique quelconque, et ne pas poursuivre des intérêts politiques égoïstes dans notre coopération en matière d'investissement et de financement avec l'Afrique. Nous espérons que les autres pays pourront aussi se conformer à ce principe des "cinq non" dans le traitement des affaires liées à l'Afrique. La Chine sera toujours un bon ami, un bon partenaire et un bon frère de l'Afrique. Personne ne pourra saboter la grande unité des peuples chinois et africains.

- Dans la coopération, la Chine est attachée aux principes d'intérêts communs et de primauté de l'amitié. Elle est convaincue que la coopération sino-africaine passe par la valorisation des atouts respectifs des deux parties et l'association étroite du développement de la Chine à sa contribution au développement de l'Afrique pour réaliser le gagnant-gagnant et le développement partagé. La Chine préconise de donner plus, de donner d'abord et de donner sans prendre, et elle accueille l'Afrique les bras ouverts dans le train rapide de son développement. Personne ne pourra empêcher la marche des peuples chinois et africains vers le redressement.
- Dans la coopération, la Chine est attachée aux principes de pragmatisme, d'efficacité et de développement pour le peuple. Elle place au-dessus de tout les intérêts des peuples chinois et africains et veille à faire progresser et fructifier la coopération dans l'intérêt du bien-être et au bénéfice des peuples chinois et africains. Tout ce que nous avons promis à nos frères africains, nous le ferons avec toute notre énergie et tout notre coeur. Face à la nouvelle situation et aux nouveaux défis, la Chine oeuvre à perfectionner sans cesse les mécanismes, à renouveler les concepts et à élargir les champs de la coopération pour en améliorer la qualité et la porter constamment à des niveaux plus élevés. Les peuples chinois et africains sont les mieux placés pour juger de la coopération sino-africaine. Personne ne pourra nier les accomplissements remarquables de la coopération sino-africaine avec de pures imaginations ou spéculations.

- Dans la coopération, la Chine est attachée aux principes d'ouverture et d'inclusivité. Elle est toujours d'avis que l'instauration d'une paix et d'une stabilité durables en Afrique et la réalisation du développement et du renouveau africains constituent non seulement une aspiration des peuples africains, mais aussi une responsabilité de la communauté internationale. La Chine est prête à travailler avec les partenaires internationaux pour soutenir la paix et le développement en Afrique. Toute initiative, tant qu'elle est dans l'intérêt de l'Afrique, sera bien accueillie et soutenue par la Chine et devrait bénéficier de l'engagement total et sérieux du monde entier. Personne ne pourra empêcher ni compromettre les efforts de soutien de la communauté internationale à l'Afrique.

Chers Collègues,
Mesdames et Messieurs,
Le monde actuel traverse des changements majeurs jamais connus depuis un siècle : la poursuite en profondeur de l'évolution vers un monde multipolaire, de la mondialisation économique, de l'informatisation de la société et de la diversité culturelle, la transformation accélérée du système de gouvernance mondiale et de l'ordre international, l'essor rapide des pays émergents et des pays en développement, et des rapports de force plus équilibrés sur l'échiquier international. Les destins des différents peuples du monde n'ont jamais été aussi étroitement liés.
Dans le même temps, nous faisons face à des défis sans précédent. L'hégémonisme et la politique du plus fort persistent encore. Le protectionnisme et l'unilatéralisme gagnent du terrain. Les guerres et conflits, les attentats terroristes, la famine et les épidémies se succèdent. Les questions sécuritaires traditionnelles et non traditionnelles s'entremêlent de façon complexe.
Pourtant, nous sommes convaincus que la paix et le développement demeurent les thèmes de notre temps et les enjeux de notre époque qui appellent la communauté internationale à faire preuve de solidarité, de sagesse et de courage pour prendre ses responsabilités vis-à-vis de l'histoire et de notre époque.

-Face aux enjeux de notre époque, la Chine se fixe pour mission d'apporter une nouvelle et plus grande contribution à l'humanité. Elle entend travailler main dans la main avec les autres pays pour construire une communauté de destin pour l'humanité, développer des partenariats à travers le monde, renforcer l'amitié et la coopération et explorer une nouvelle voie du développement des relations entre États fondée sur le respect mutuel, l'équité, la justice et la coopération gagnant-gagnant, de sorte à rendre le monde plus pacifique et plus sûr et à assurer une vie meilleure pour tous.

-Face aux enjeux de notre époque, la Chine est prête à promouvoir ensemble avec les partenaires internationaux l'initiative "la Ceinture et la Route". Nous espérons donner de nouvelles forces motrices au développement commun à travers cette nouvelle plateforme de coopération internationale et la transformer en une route de paix, de prospérité, d'ouverture, de développement vert et d'innovation et une route d'échanges entre les civilisations.

-Face aux enjeux de notre époque, la Chine prendra une part active à la gouvernance mondiale en poursuivant le principe dit "consultations, coopération et bénéfices pour tous". La Chine est, depuis toujours, un bâtisseur de la paix mondiale, un contributeur au développement dans le monde et un défenseur de l'ordre international. Elle soutient l'augmentation de la représentation et du droit à la parole des pays en développement dans les affaires internationales et le renforcement du poids du Sud qui est actuellement un maillon faible du système de gouvernance mondiale, et appuie les synergies dans la coopération Sud-Sud pour promouvoir un système de gouvernance mondiale reflétant de manière plus équilibrée la volonté et les intérêts de la majorité des pays du monde, notamment des pays en développement.

-Face aux enjeux de notre époque, la Chine poursuit fermement son ouverture sur l'extérieur. Face à l'instabilité et à l'incertitude de la croissance économique mondiale, la Chine poursuit la voie de l'ouverture et de la coopération gagnant-gagnant, défend avec détermination une économie mondiale ouverte et le système commercial multilatéral, et s'oppose au protectionnisme et à l'unilatéralisme. Celui qui s'isole sur une île déserte n'a pas d'avenir.

Chers Collègues,
Mesdames et Messieurs,
Comme le dit un proverbe chinois, "La mer doit son immensité à l'affluence des cours d'eau." La Chine est le plus grand pays en développement au monde, et l'Afrique, le continent regroupant le plus grand nombre de pays en développement. Elles sont depuis longtemps liées par une communauté de destin en partageant heur et malheur. Nous entendons faire des efforts conjoints et solidaires avec les peuples africains pour construire une communauté de destin Chine-Afrique encore plus solide et donner un bel exemple dans la construction d'une communauté de destin pour l'humanité.
Premièrement, construisons ensemble une communauté de destin Chine-Afrique marquée par le partage des responsabilités. Nous devons élargir le dialogue politique et améliorer la communication sur les politiques à différents niveaux, renforcer la compréhension et le soutien mutuels sur les questions touchant aux intérêts vitaux et aux préoccupations majeures de part et d'autre, et intensifier la coordination et la coopération sur les grands dossiers internationaux et régionaux pour défendre les intérêts communs de la Chine, de l'Afrique et des nombreux pays en développement.

Deuxièmement, construisons ensemble une communauté de destin Chine-Afrique marquée par la coopération gagnant-gagnant. Nous devons valoriser les synergies entre les stratégies de développement chinoises et africaines, saisir les opportunités majeures qui se présentent dans la coopération liée à l'initiative "la Ceinture et la Route" et associer cette initiative à la mise en oeuvre de l'Agenda 2063 de l'UA, du Programme de développement durable à l'horizon 2030 des Nations Unies et des stratégies de développement des pays africains, pour explorer de nouveaux champs et de nouvelles potentialités de coopération, approfondir nos partenariats dans les secteurs traditionnels d'excellence et développer de nouveaux moteurs de croissance dans les nouveaux domaines.

Troisièmement, construisons ensemble une communauté de destin Chine-Afrique marquée par le bonheur pour tous. Nous devons prendre l'amélioration du bien-être des peuples comme point de départ et objectif final du développement des relations sino-africaines. La coopération sino-africaine doit apporter aux peuples chinois et africains des résultats et bénéfices concrets et tangibles. La Chine et l'Afrique ont une longue tradition d'entraide et de solidarité, et la Chine est prête à faire des efforts plus importants en faveur de la réduction de la pauvreté, du développement, de la création d'emploi et de l'augmentation des revenus en Afrique, ainsi que d'une vie meilleure des peuples africains.

Quatrièmement, construisons ensemble une communauté de destin Chine-Afrique marquée par la prospérité culturelle. Fiers de nos civilisations brillantes, nous sommes tous prêts à apporter une plus grande contribution à la diversité culturelle dans le monde. Nous avons à promouvoir les échanges, l'inspiration mutuelle et la coexistence harmonieuse entre nos civilisations qui contribueront durablement au renouveau de nos civilisations, au progrès de nos cultures et au rayonnement de nos arts et qui apporteront des enrichissements culturels à la coopération sino-africaine. Et nous devons accroître les échanges humains dans les domaines culturel, artistique, éducatif et sportif, de même qu'entre les think tanks, les médias, les femmes et les jeunes, afin de rapprocher encore davantage les peuples chinois et africains.

Cinquièmement, construisons ensemble une communauté de destin Chine-Afrique marquée par la sécurité commune. On ne connaît la valeur de la paix qu'après avoir vécu des adversités. La Chine préconise un nouveau concept de sécurité commune, globale, coopérative et durable, soutient fermement les pays africains, l'UA et les autres organisations régionales africaines dans leurs efforts visant à trouver des solutions africaines aux problèmes africains, et appuie la mise en oeuvre par l'Afrique de l'initiative "Faire taire les armes en Afrique". Elle est prête à jouer un rôle constructif dans la promotion de la paix et de la stabilité en Afrique et à soutenir le renforcement des capacités autonomes des pays africains en matière de maintien de la stabilité et de la paix.

Sixièmement, construisons ensemble une communauté de destin Chine-Afrique marquée par l'harmonie entre l'homme et la nature. La Terre est le seul et unique foyer de l'humanité. La Chine entend oeuvrer main dans la main avec l'Afrique pour préconiser le mode de développement vert, faible en carbone, circulaire et durable et pour protéger ensemble nos montagnes verdoyantes et nos rivières limpides ainsi que tous les êtres vivants de notre planète. La Chine est prête à renforcer les échanges et la coopération avec l'Afrique dans la protection de l'écologie et de l'environnement comme la lutte contre le changement climatique, l'utilisation des énergies propres, la prévention et le contrôle de la désertification et de l'érosion des sols et la protection de la flore et de la faune sauvages pour promouvoir la coexistence harmonieuse entre l'homme et la nature en Chine comme en Afrique.

Chers Collègues,
Mesdames et Messieurs,
Depuis le Sommet de Johannesburg de 2015, la Chine a mis en oeuvre sur tous les plans les "dix programmes de coopération" adoptés à Johannesburg. Un grand nombre de projets d'infrastructures ferroviaires, routières, aéroportuaires et portuaires et de zones de coopération économique et commerciale ont été réalisés ou sont en cours de construction. Dans les domaines de la paix et de la sécurité, des sciences et technologies, de l'éducation, de la culture, de la santé, de la réduction de la pauvreté, du bien-être social et des échanges entre les peuples, la coopération sino-africaine s'est développée en profondeur. Les soutiens financiers de 60 milliards de dollars américains promis par la Chine ont été tous honorés ou programmés. Les "dix programmes de coopération" ont apporté des bénéfices importants aux peuples chinois et africains, montré les capacités d'innovation, de rassemblement et d'action de la coopération Chine-Afrique et fait accéder le partenariat de coopération stratégique global sino-africain à une nouvelle hauteur.

Dans le but de construire une communauté de destin Chine-Afrique encore plus solide dans cette nouvelle ère, la Chine entend, sur la base des "dix programmes de coopération", travailler en étroite coopération avec l'Afrique pour mettre en oeuvre en priorité "huit initiatives majeures" dans les trois ans à venir et au-delà :

Premièrement, initiative pour la promotion industrielle. La Chine a décidé d'organiser sur son territoire une foire économique et commerciale Chine-Afrique. Elle encouragera les entreprises chinoises à accroître leurs investissements en Afrique, construira et modernisera des zones de coopération économique et commerciale en Afrique. Elle accompagnera l'Afrique dans ses efforts visant à réaliser pour l'essentiel la sécurité alimentaire d'ici 2030, élaborera et mettra en oeuvre avec l'Afrique un programme d'action pour la coopération dans la modernisation agricole, mettra en oeuvre 50 projets d'assistance agricole, fournira des aides humanitaires alimentaires d'urgence d'un milliard de yuans RMB aux pays africains sinistrés, enverra 500 agronomes de haut niveau en Afrique, et formera pour l'Afrique des jeunes chercheurs agronomes éminents et des entrepreneurs agricoles pionniers. La Chine soutiendra la création d'une alliance de responsabilités sociales des entreprises chinoises en Afrique et continuera à renforcer sa coopération avec les pays africains en matière de transactions en monnaies locales et fera valoir le rôle du Fonds de développement Chine-Afrique, du Fonds pour la coopération sino-africaine sur les capacités de production et du Prêt spécial pour le développement des PME africaines.

Deuxièmement, initiative pour l'interconnexion des infrastructures. La Chine a décidé de lancer avec l'UA l'élaboration d'un plan de coopération Chine-Afrique dans le domaine des infrastructures. Elle soutiendra la participation des entreprises chinoises à la construction d'infrastructures en Afrique sous diverses formes comme celle de l'investissement-construction-exploitation, et le renforcement en priorité de la coopération dans les domaines de l'énergie, des transports, de l'informatique, des télécommunications et des ressources en eau transfrontalières, et exécutera avec l'Afrique des projets prioritaires d'interconnexion. Elle appuiera le développement du Marché unique du transport aérien africain et ouvrira des liaisons aériennes directes supplémentaires entre la Chine et l'Afrique. En outre, la Chine fournira des facilités à l'émission des obligations en Chine par des pays africains et leurs institutions financières, et, dans le respect des règles et des procédures multilatérales, elle soutiendra un meilleur recours des pays africains aux ressources comme celles de la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures, de la Nouvelle Banque de développement et du Fonds de la Route de la Soie.

Troisièmement, initiative pour la facilitation du commerce. La Chine a décidé d'importer plus de produits africains, notamment des produits hors ressources naturelles. Elle soutiendra la participation des pays africains à la Foire internationale des importations de Chine et exemptera les PMA africains des frais de participation. Elle continuera à renforcer les échanges et la coopération avec l'Afrique sur la régulation des marchés et en matière de douane et réalisera 50 projets de facilitation du commerce pour l'Afrique. Elle organisera des rencontres régulières pour les produits de marques chinoises et africaines. Elle soutiendra le développement de la Zone de libre-échange continentale africaine et continuera à mener des négociations sur le libre-échange avec les pays et régions africains qui en ont la volonté. Elle travaillera également à promouvoir la coopération sino-africaine sur l'e-commerce et à mettre en place des mécanismes de coopération en la matière.

Quatrièmement, initiative pour le développement vert. La Chine a décidé de réaliser 50 projets d'aide à l'Afrique dans les domaines du développement vert, de l'écologie et de la protection de l'environnement, pour renforcer notamment les échanges et la coopération en matière d'océan, de lutte contre le changement climatique, de prévention et de contrôle de la désertification et de protection de la flore et de la faune sauvages. Elle travaillera à faire avancer la construction du Centre de coopération environnementale Chine-Afrique en vue d'intensifier les échanges et les dialogues sur les politiques environnementales et de renforcer les études conjointes sur les questions environnementales. Elle mettra en oeuvre un programme d'envoyés verts Chine-Afrique dans le but de former pour l'Afrique des professionnels qualifiés dans les domaines tels que la gestion de la protection de l'environnement, la lutte contre la pollution et l'économie verte. Elle construira un centre de bambou Chine-Afrique pour accompagner les efforts africains visant à développer l'industrie du bambou et du rotin, et elle coopérera avec l'Afrique dans le domaine de la sensibilisation de la population à la protection de l'environnement.

Cinquièmement, initiative pour le renforcement des capacités. La Chine a décidé de renforcer l'échange d'expériences avec l'Afrique en matière de développement et de soutenir la coopération sur la planification du développement socio-économique. Elle créera en Afrique dix Ateliers Luban pour proposer des formations de compétences professionnelles aux jeunes africains, et soutiendra la création d'un centre de coopération Chine-Afrique sur l'innovation pour promouvoir l'innovation et l'entrepreneuriat des jeunes. Elle mettra en oeuvre un programme qui consiste à former pour l'Afrique 1 000 personnes hautement compétentes, fournira à l'Afrique 50 000 bourses d'études gouvernementales et elle sera prête à accueillir 50 000 Africains dans des séminaires de formation et 2 000 jeunes africains dans le cadre des programmes d'échanges.

Sixièmement, initiative pour la santé. La Chine a décidé de renforcer 50 projets d'aide médico-sanitaire à l'Afrique et d'aider à construire en priorité des projets phares tels que le siège du Centre africain de prévention et de contrôle des maladies et des Hôpitaux d'amitié Chine-Afrique. Elle développera les échanges et la coopération en matière d'informations sur la santé publique, réalisera des projets de coopération sino-africaine sur la lutte contre les maladies comme les maladies infectieuses émergentes et réémergentes, la bilharziose, le VIH/Sida et le paludisme, formera pour l'Afrique plus de médecins spécialistes, poursuivra et améliorera l'envoi de missions médicales en Afrique. Elle mènera des opérations de consultations médicales ambulatoires comme l'"Action Lumière" pour la cataracte, l'"Action Bon Coeur" pour les maladies cardiaques et l'"Action Beau Sourire" pour les maladies dentaires, et mettra en oeuvre le Programme "Santé Femme-Enfant" destiné aux groupes vulnérables.

Septièmement, initiative pour les échanges humains et culturels. La Chine a décidé de créer un Institut d'études sur l'Afrique pour approfondir l'inspiration mutuelle entre les civilisations chinoise et africaines. Elle renforcera le Projet d'études conjointes et d'échanges sino-africain, réalisera 50 projets culturels, sportifs et touristiques, soutiendra l'adhésion des pays africains aux ligues internationales "Route de la Soie" des théâtres, des musées et des festivals artistiques, et mettra en place un réseau de coopération des médias Chine-Afrique. Elle continuera à encourager l'ouverture réciproque de centres culturels entre la Chine et l'Afrique, soutiendra les efforts des établissements d'enseignement africains ayant rempli les conditions requises pour accueillir des Instituts Confucius et sera heureuse de voir davantage de pays africains figurant sur la liste des destinations agréées pour les touristes chinois voyageant en groupe.

Huitièmement, initiative pour la paix et la sécurité. La Chine a décidé de créer un fonds de coopération Chine-Afrique pour la paix et la sécurité et de soutenir la coopération sino-africaine en matière de paix, de sécurité et de maintien de la paix et de la stabilité. Elle continuera à fournir des aides militaires sans contrepartie à l'UA, et soutiendra les efforts déployés par les pays du Sahel, du Golfe d'Aden, du Golfe de Guinée et d'autres régions africaines dans la préservation de la sécurité régionale et la lutte contre le terrorisme. Elle créera un forum Chine-Afrique sur la paix et la sécurité qui pourra servir de plateforme au renforcement des échanges sino-africains en matière de paix et de sécurité, et elle travaillera à mettre en oeuvre 50 projets d'aide en matière de sécurité dans le cadre de l'initiative "la Ceinture et la Route" et dans les domaines du maintien de l'ordre public, des opérations de maintien de la paix de l'ONU et de la lutte contre la piraterie et le terrorisme.

Pour favoriser la bonne mise en oeuvre de ces huit initiatives, la Chine est prête à fournir un soutien de 60 milliards de dollars américains à l'Afrique sous diverses formes comme des aides gouvernementales, investissements et financements par des entreprises et institutions financières. Cela comprend 15 milliards de dollars au total d'aides sans contrepartie, de prêts sans intérêt et de crédits préférentiels, une ligne de crédit de 20 milliards de dollars, le soutien à la création d'un fonds spécial de 10 milliards de dollars pour le financement du développement et d'un fonds spécial de 5 milliards de dollars pour le financement des importations en provenance de l'Afrique, et l'encouragement des entreprises chinoises à investir au moins 10 milliards de dollars en Afrique dans les trois ans à venir. Dans le même temps, la Chine annulera, en faveur des PMA, des pays pauvres très endettés (PPTE), des pays en développement sans littoral (PDSL) et des petits États insulaires en développement (PIED) de l'Afrique qui ont des relations diplomatiques avec la Chine, leurs dettes non remboursées liées aux prêts intergouvernementaux sans intérêt arrivant à échéance fin 2018.

Chers Collègues,
Mesdames et Messieurs,
La jeunesse représente l'avenir des relations Chine-Afrique. Dans les huit initiatives que je viens d'annoncer, beaucoup de mesures ont été conçues dans l'intérêt des jeunes, pour les former et les soutenir, et pour créer plus d'emplois et de possibilités d'épanouissement personnel pour eux. En octobre dernier, dans une lettre de réponse que j'ai écrite aux étudiants étrangers de l'Institut de la coopération Sud-Sud et du développement, dont la grande majorité venaient d'Afrique, je les ai encouragés à faire valoir et à approfondir sans cesse leurs connaissances et à acquérir des compétences solides pour être à la hauteur des responsabilités qui les attendent et inscrire de nouveaux chapitres dans les annales de la coopération Chine-Afrique et de la coopération Sud-Sud.

"Quand le soleil se lève, les grandes voies s'éclairent." J'ai la conviction que tant que les jeunes générations prendront le relais de l'amitié sino-africaine, la communauté de destin Chine-Afrique affichera plus de vitalité, le rêve chinois du grand renouveau de la nation et le rêve africain de l'unité et du redressement deviendront réalité !

Je vous remercie.
(Rédacteurs : Yishuang Liu)

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Xuan
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   Posté le 01-10-2018 à 08:52:10   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Un dirigeant ghanéen nie que la Chine «recolonise» l'Afrique

Source: Global Times Publié: 2018/10/1 14:17:33

http://www.globaltimes.cn//content/1121581.shtml



Le président ghanéen Nana Addo Dankwa Akufo-Addo Photo: VCG


Le président ghanéen, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, a déclaré que la situation dans laquelle le Ghana, comme de nombreux pays d’Afrique, noue des relations avec la Chine n’est "pas un phénomène exclusivement ghanéen ou africain".

Dans un discours prononcé à la 73ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies le 26 septembre, Akufo-Addo a noté que «les pays riches et bien établis effectuaient des visites régulières en Chine et cherchaient à ouvrir de nouveaux liens économiques et à améliorer ceux existants. "

Akufo-Addo exhortait tout le monde à tirer des leçons de l’histoire et à exprimer sa profonde inquiétude quant à la possibilité d’une recolonisation du continent africain.

"C'est au tournant du XXe siècle que les compagnies occidentales ont construit les premiers chemins de fer chinois, financés par des prêts occidentaux à une dynastie Qing presque en faillite, et c'est dans ces circonstances qu'un port stratégique appelé Hong Kong a été loué pendant 99 ans. et le reste, comme on dit, est l'histoire ", a déclaré le président.

Il a poursuivi: "Aujourd'hui, l'ancienne victime de l'impérialisme des chemins de fer occidentaux prête des milliards à des pays d'Asie, d'Afrique et d'Europe pour construire non seulement des voies ferrées, mais aussi des autoroutes, des ports, des centrales électriques et de nombreuses entreprises."

Les échos historiques, a noté Akufo-Addo, sont inquiétants, mais ils étaient convaincus que "nous devons et pouvons apprendre de l’histoire".

Tout en reconnaissant que le Ghana fait éduquer et former sa population, le président a noté que, parallèlement, «nous devons nous attaquer à notre déficit d’infrastructure».

Les méthodes traditionnelles de résolution de ces problèmes, a-t-il noté, ne fourniront pas la réponse, le Ghana cherchant de nouvelles manières de les résoudre.

"Au Ghana, nous devons construire des routes, des ponts, des voies ferrées, des ports, des écoles, des hôpitaux et créer des emplois pour garder nos jeunes engagés. Il est évident que la trajectoire de développement que nous suivions depuis des décennies ne fonctionne pas "Nous en essayons un autre et nous apprécierions le soutien et la bonne volonté du monde, en particulier en aidant à enrayer l'énorme flux de fonds illicites du continent", a-t-il noté.

Akufo-Addo a souligné qu'il était dans l'intérêt de tous que les pays parmi les pauvres du monde passent rapidement de la pauvreté à la prospérité.

"Nous sommes déterminés au Ghana et, de plus en plus, dans de nombreuses régions d’Afrique, à tracer nos propres chemins vers la prospérité et à payer notre propre chemin dans le monde. Nous ne sommes plus intéressés à être un fardeau pour les autres."

"Nous assumerons nos propres responsabilités et bâtirons des sociétés et des nations qui seront attrayantes pour nos jeunes. Nous avons le sens nécessaire de l'entreprise, de la créativité, de l'innovation et du travail acharné pour concevoir cette transition. , d'une Afrique au-delà de l'aide ", a-t-il déclaré.

Global Times

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Xuan
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   Posté le 03-10-2018 à 23:23:32   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

D. Bleitrach met en ligne ce discours très important de Xi Jinping en Afrique, non seulement il définit les relations entre la RPC et les nations et les peuples africains, mais il éclaire aussi la notion de "communauté de destin".

06
SEP


Xinhua 04.09.2018 http://french.peopledaily.com.cn/Chine/n3/2018/0904/c31354-9497036.html



Voici le texte intégral du discours du président chinois Xi Jinping lors de la cérémonie d’ouverture du Sommet de Beijing 2018 du Forum sur la Coopération sino-africaine, qui a eu lieu lundi à Beijing. Ne vous laissez pas décourager par l’aspect fleuve du discours, c’est un texte très important avec une très grande hauteur de vue et dans le même temps un pragmatisme à la chinoise et qui a fait reconnaitre à un journaliste du Monde: [i]« en Afrique la Chine ne veut pas d’une position néo-colonialiste mais d’une position hégémonique. » Venant d’un Français la nuance mérite d’être soulignée. [/i]


TRAVAILLONS ENSEMBLE POUR UNE COMMUNAUTÉ DE DESTIN ET UN DÉVELOPPEMENT COMMUN




Discours liminaire de S.E.M. Xi Jinping

Président de la République populaire de Chine à la Cérémonie d’ouverture du Sommet de Beijing 2018

du Forum sur la Coopération sino-africaine

(Beijing, le 3 septembre 2018)

Votre Excellence Monsieur le Président Matamela Cyril Ramaphosa,

Votre Excellence Monsieur Paul Kagame, Président en exercice de l’Union Africaine (UA),

Vos Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs d’État et de gouvernement,

Vos Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs de délégation,

Votre Excellence Monsieur António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies,

Votre Excellence Monsieur Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’UA,

Mesdames et Messieurs,

Chers Amis,

En ce beau mois de septembre, moment bien agréable à Beijing, nous sommes très heureux de vous avoir avec nous, chers amis anciens et nouveaux, à l’occasion de ce grand événement de la grande famille Chine-Afrique qu’est le Sommet de Beijing 2018 du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA).

Tout d’abord, au nom du gouvernement et du peuple chinois et en mon nom personnel, je tiens à vous souhaiter une chaleureuse bienvenue, chers collègues et invités, et à adresser, à travers vous, les salutations cordiales et les meilleurs voeux du peuple chinois aux peuples frères d’Afrique.

Je voudrais rappeler tout particulièrement que depuis le Sommet de Johannesburg, trois nouveaux membres nous ont rejoints au Forum : la Gambie, Sao Tomé-et-Principe et le Burkina Faso. Le Président Adama Barrow, le Premier Ministre Patrice Emery Trovoada et le Président Roch Marc Christian Kaboré, accompagnés de leurs délégations, sont aujourd’hui parmi nous. Je vous invite à applaudir très fort pour leur souhaiter une chaleureuse bienvenue.


Chers Collègues,

Mesdames et Messieurs,

Il y a plus d’un mois, j’ai effectué ma quatrième visite en Afrique en tant que Président de la Chine, qui était aussi mon neuvième déplacement sur cette terre de générosité.

Durant cette visite, j’ai pu constater une fois encore la beauté de l’Afrique, les richesses qu’elle recèle, le grand dynamisme de son développement et l’aspiration de ses peuples à un meilleur avenir. Cela m’a conforté dans ma conviction que l’Afrique a un potentiel de développement illimité et un avenir plein d’espoir, que l’amitié et la coopération Chine-Afrique ont de belles perspectives devant elles, et que les deux parties pourront réaliser de grands exploits dans le développement de leur partenariat de coopération stratégique global.

Comme le disait un grand lettré chinois, « Seuls les arbres aux racines denses donnent des fruits abondants, et seules les lampes remplies d’huile dégagent une lumière brillante. »

L’Histoire suit ses propres lois et logiques. Avec des passés similaires et des missions communes, la Chine et l’Afrique ont fait preuve de solidarité et d’entraide au cours des années écoulées et ont tracé un chemin de coopération gagnant-gagnant aux caractéristiques spécifiques.

Sur ce chemin, la Chine, toujours fidèle aux principes de « sincérité, résultats effectifs, amitié et bonne foi » et de recherche du plus grand bien et des intérêts partagés, avance main dans la main et dans un esprit d’unité et de solidarité avec les pays africains.

– Dans la coopération, la Chine est attachée aux principes de sincérité, d’amitié et d’égalité. Les plus de 1,3 milliard de Chinois se sont toujours montrés solidaires et fraternels avec les plus de 1,2 milliard d’Africains. Nous respectons l’Afrique, nous aimons l’Afrique et nous soutenons l’Afrique.

Nous poursuivons toujours la pratique des « cinq non » dans nos relations avec l’Afrique, à savoir :
ne pas s’ingérer dans la recherche par les pays africains d’une voie de développement adaptée à leurs conditions nationales,
ne pas s’immiscer dans les affaires intérieures africaines,
ne pas imposer notre volonté à l’Afrique,
ne pas assortir nos aides à l’Afrique de condition politique quelconque,
et ne pas poursuivre des intérêts politiques égoïstes dans notre coopération en matière d’investissement et de financement avec l’Afrique.

Nous espérons que les autres pays pourront aussi se conformer à ce principe des « cinq non » dans le traitement des affaires liées à l’Afrique. La Chine sera toujours un bon ami, un bon partenaire et un bon frère de l’Afrique. Personne ne pourra saboter la grande unité des peuples chinois et africains.

– Dans la coopération, la Chine est attachée aux principes d’intérêts communs et de primauté de l’amitié. Elle est convaincue que la coopération sino-africaine passe par la valorisation des atouts respectifs des deux parties et l’association étroite du développement de la Chine à sa contribution au développement de l’Afrique pour réaliser le gagnant-gagnant et le développement partagé.

La Chine préconise de donner plus, de donner d’abord et de donner sans prendre, et elle accueille l’Afrique les bras ouverts dans le train rapide de son développement. Personne ne pourra empêcher la marche des peuples chinois et africains vers le redressement.

– Dans la coopération, la Chine est attachée aux principes de pragmatisme, d’efficacité et de développement pour le peuple. Elle place au-dessus de tout les intérêts des peuples chinois et africains et veille à faire progresser et fructifier la coopération dans l’intérêt du bien-être et au bénéfice des peuples chinois et africains. Tout ce que nous avons promis à nos frères africains, nous le ferons avec toute notre énergie et tout notre coeur. Face à la nouvelle situation et aux nouveaux défis, la Chine oeuvre à perfectionner sans cesse les mécanismes, à renouveler les concepts et à élargir les champs de la coopération pour en améliorer la qualité et la porter constamment à des niveaux plus élevés. Les peuples chinois et africains sont les mieux placés pour juger de la coopération sino-africaine. Personne ne pourra nier les accomplissements remarquables de la coopération sino-africaine avec de pures imaginations ou spéculations.

– Dans la coopération, la Chine est attachée aux principes d’ouverture et d’inclusivité. Elle est toujours d’avis que l’instauration d’une paix et d’une stabilité durables en Afrique et la réalisation du développement et du renouveau africains constituent non seulement une aspiration des peuples africains, mais aussi une responsabilité de la communauté internationale. La Chine est prête à travailler avec les partenaires internationaux pour soutenir la paix et le développement en Afrique.

Toute initiative, tant qu’elle est dans l’intérêt de l’Afrique, sera bien accueillie et soutenue par la Chine et devrait bénéficier de l’engagement total et sérieux du monde entier. Personne ne pourra empêcher ni compromettre les efforts de soutien de la communauté internationale à l’Afrique.



Chers Collègues,

Mesdames et Messieurs,

Le monde actuel traverse des changements majeurs jamais connus depuis un siècle : la poursuite en profondeur de l’évolution vers un monde multipolaire, de la mondialisation économique, de l’informatisation de la société et de la diversité culturelle, la transformation accélérée du système de gouvernance mondiale et de l’ordre international, l’essor rapide des pays émergents et des pays en développement, et des rapports de force plus équilibrés sur l’échiquier international.

Les destins des différents peuples du monde n’ont jamais été aussi étroitement liés.

Dans le même temps, nous faisons face à des défis sans précédent. L’hégémonisme et la politique du plus fort persistent encore.

Le protectionnisme et l’unilatéralisme gagnent du terrain. Les guerres et conflits, les attentats terroristes, la famine et les épidémies se succèdent.

Les questions sécuritaires traditionnelles et non traditionnelles s’entremêlent de façon complexe.

Pourtant, nous sommes convaincus que la paix et le développement demeurent les thèmes de notre temps et les enjeux de notre époque qui appellent la communauté internationale à faire preuve de solidarité, de sagesse et de courage pour prendre ses responsabilités vis-à-vis de l’histoire et de notre époque.

-Face aux enjeux de notre époque, la Chine se fixe pour mission d’apporter une nouvelle et plus grande contribution à l’humanité. Elle entend travailler main dans la main avec les autres pays pour construire une communauté de destin pour l’humanité, développer des partenariats à travers le monde, renforcer l’amitié et la coopération et explorer une nouvelle voie du développement des relations entre États fondée sur le respect mutuel, l’équité, la justice et la coopération gagnant-gagnant, de sorte à rendre le monde plus pacifique et plus sûr et à assurer une vie meilleure pour tous.

-Face aux enjeux de notre époque, la Chine est prête à promouvoir ensemble avec les partenaires internationaux l’initiative « la Ceinture et la Route ». Nous espérons donner de nouvelles forces motrices au développement commun à travers cette nouvelle plateforme de coopération internationale et la transformer en une route de paix, de prospérité, d’ouverture, de développement vert et d’innovation et une route d’échanges entre les civilisations.

-Face aux enjeux de notre époque, la Chine prendra une part active à la gouvernance mondiale en poursuivant le principe dit « consultations, coopération et bénéfices pour tous » .

La Chine est, depuis toujours, un bâtisseur de la paix mondiale, un contributeur au développement dans le monde et un défenseur de l’ordre international. Elle soutient l’augmentation de la représentation et du droit à la parole des pays en développement dans les affaires internationales et le renforcement du poids du Sud qui est actuellement un maillon faible du système de gouvernance mondiale, et appuie les synergies dans la coopération Sud-Sud pour promouvoir un système de gouvernance mondiale reflétant de manière plus équilibrée la volonté et les intérêts de la majorité des pays du monde, notamment des pays en développement.

-Face aux enjeux de notre époque, la Chine poursuit fermement son ouverture sur l’extérieur. Face à l’instabilité et à l’incertitude de la croissance économique mondiale, la Chine poursuit la voie de l’ouverture et de la coopération gagnant-gagnant, défend avec détermination une économie mondiale ouverte et le système commercial multilatéral, et s’oppose au protectionnisme et à l’unilatéralisme. Celui qui s’isole sur une île déserte n’a pas d’avenir.



Chers Collègues,

Mesdames et Messieurs,

Comme le dit un proverbe chinois, « La mer doit son immensité à l’affluence des cours d’eau. »

La Chine est le plus grand pays en développement au monde, et l’Afrique, le continent regroupant le plus grand nombre de pays en développement. Elles sont depuis longtemps liées par une communauté de destin en partageant heur et malheur. Nous entendons faire des efforts conjoints et solidaires avec les peuples africains pour construire une communauté de destin Chine-Afrique encore plus solide et donner un bel exemple dans la construction d’une communauté de destin pour l’humanité.

Premièrement, construisons ensemble une communauté de destin Chine-Afrique marquée par le partage des responsabilités.

Nous devons élargir le dialogue politique et améliorer la communication sur les politiques à différents niveaux, renforcer la compréhension et le soutien mutuels sur les questions touchant aux intérêts vitaux et aux préoccupations majeures de part et d’autre, et intensifier la coordination et la coopération sur les grands dossiers internationaux et régionaux pour défendre les intérêts communs de la Chine, de l’Afrique et des nombreux pays en développement.

Deuxièmement, construisons ensemble une communauté de destin Chine-Afrique marquée par la coopération gagnant-gagnant. Nous devons valoriser les synergies entre les stratégies de développement chinoises et africaines, saisir les opportunités majeures qui se présentent dans la coopération liée à l’initiative « la Ceinture et la Route » et associer cette initiative à la mise en oeuvre de l’Agenda 2063 de l’UA, du Programme de développement durable à l’horizon 2030 des Nations Unies et des stratégies de développement des pays africains, pour explorer de nouveaux champs et de nouvelles potentialités de coopération, approfondir nos partenariats dans les secteurs traditionnels d’excellence et développer de nouveaux moteurs de croissance dans les nouveaux domaines.

Troisièmement, construisons ensemble une communauté de destin Chine-Afrique marquée par le bonheur pour tous. Nous devons prendre l’amélioration du bien-être des peuples comme point de départ et objectif final du développement des relations sino-africaines. La coopération sino-africaine doit apporter aux peuples chinois et africains des résultats et bénéfices concrets et tangibles.

La Chine et l’Afrique ont une longue tradition d’entraide et de solidarité, et la Chine est prête à faire des efforts plus importants en faveur de la réduction de la pauvreté, du développement, de la création d’emploi et de l’augmentation des revenus en Afrique, ainsi que d’une vie meilleure des peuples africains.

Quatrièmement, construisons ensemble une communauté de destin Chine-Afrique marquée par la prospérité culturelle. Fiers de nos civilisations brillantes, nous sommes tous prêts à apporter une plus grande contribution à la diversité culturelle dans le monde. Nous avons à promouvoir les échanges, l’inspiration mutuelle et la coexistence harmonieuse entre nos civilisations qui contribueront durablement au renouveau de nos civilisations, au progrès de nos cultures et au rayonnement de nos arts et qui apporteront des enrichissements culturels à la coopération sino-africaine. Et nous devons accroître les échanges humains dans les domaines culturel, artistique, éducatif et sportif, de même qu’entre les think tanks, les médias, les femmes et les jeunes, afin de rapprocher encore davantage les peuples chinois et africains.

Cinquièmement, construisons ensemble une communauté de destin Chine-Afrique marquée par la sécurité commune. On ne connaît la valeur de la paix qu’après avoir vécu des adversités. La Chine préconise un nouveau concept de sécurité commune, globale, coopérative et durable, soutient fermement les pays africains, l’UA et les autres organisations régionales africaines dans leurs efforts visant à trouver des solutions africaines aux problèmes africains, et appuie la mise en oeuvre par l’Afrique de l’initiative « Faire taire les armes en Afrique » . Elle est prête à jouer un rôle constructif dans la promotion de la paix et de la stabilité en Afrique et à soutenir le renforcement des capacités autonomes des pays africains en matière de maintien de la stabilité et de la paix.

Sixièmement, construisons ensemble une communauté de destin Chine-Afrique marquée par l’harmonie entre l’homme et la nature. La Terre est le seul et unique foyer de l’humanité. La Chine entend oeuvrer main dans la main avec l’Afrique pour préconiser le mode de développement vert, faible en carbone, circulaire et durable et pour protéger ensemble nos montagnes verdoyantes et nos rivières limpides ainsi que tous les êtres vivants de notre planète. La Chine est prête à renforcer les échanges et la coopération avec l’Afrique dans la protection de l’écologie et de l’environnement comme la lutte contre le changement climatique, l’utilisation des énergies propres, la prévention et le contrôle de la désertification et de l’érosion des sols et la protection de la flore et de la faune sauvages pour promouvoir la coexistence harmonieuse entre l’homme et la nature en Chine comme en Afrique.



Chers Collègues,

Mesdames et Messieurs,

Depuis le Sommet de Johannesburg de 2015, la Chine a mis en oeuvre sur tous les plans les « dix programmes de coopération » adoptés à Johannesburg.

Un grand nombre de projets d’infrastructures ferroviaires, routières, aéroportuaires et portuaires et de zones de coopération économique et commerciale ont été réalisés ou sont en cours de construction. Dans les domaines de la paix et de la sécurité, des sciences et technologies, de l’éducation, de la culture, de la santé, de la réduction de la pauvreté, du bien-être social et des échanges entre les peuples, la coopération sino-africaine s’est développée en profondeur.
Les soutiens financiers de 60 milliards de dollars américains promis par la Chine ont été tous honorés ou programmés. Les « dix programmes de coopération » ont apporté des bénéfices importants aux peuples chinois et africains, montré les capacités d’innovation, de rassemblement et d’action de la coopération Chine-Afrique et fait accéder le partenariat de coopération stratégique global sino-africain à une nouvelle hauteur.

Dans le but de construire une communauté de destin Chine-Afrique encore plus solide dans cette nouvelle ère, la Chine entend, sur la base des « dix programmes de coopération », travailler en étroite coopération avec l’Afrique pour mettre en oeuvre en priorité « huit initiatives majeures » dans les trois ans à venir et au-delà :

Premièrement, initiative pour la promotion industrielle . La Chine a décidé d’organiser sur son territoire une foire économique et commerciale Chine-Afrique. Elle encouragera les entreprises chinoises à accroître leurs investissements en Afrique, construira et modernisera des zones de coopération économique et commerciale en Afrique. Elle accompagnera l’Afrique dans ses efforts visant à réaliser pour l’essentiel la sécurité alimentaire d’ici 2030, élaborera et mettra en oeuvre avec l’Afrique un programme d’action pour la coopération dans la modernisation agricole, mettra en oeuvre 50 projets d’assistance agricole, fournira des aides humanitaires alimentaires d’urgence d’un milliard de yuans RMB aux pays africains sinistrés, enverra 500 agronomes de haut niveau en Afrique, et formera pour l’Afrique des jeunes chercheurs agronomes éminents et des entrepreneurs agricoles pionniers. La Chine soutiendra la création d’une alliance de responsabilités sociales des entreprises chinoises en Afrique et continuera à renforcer sa coopération avec les pays africains en matière de transactions en monnaies locales et fera valoir le rôle du Fonds de développement Chine-Afrique, du Fonds pour la coopération sino-africaine sur les capacités de production et du Prêt spécial pour le développement des PME africaines.

Deuxièmement, initiative pour l’interconnexion des infrastructures . La Chine a décidé de lancer avec l’UA l’élaboration d’un plan de coopération Chine-Afrique dans le domaine des infrastructures. Elle soutiendra la participation des entreprises chinoises à la construction d’infrastructures en Afrique sous diverses formes comme celle de l’investissement-construction-exploitation, et le renforcement en priorité de la coopération dans les domaines de l’énergie, des transports, de l’informatique, des télécommunications et des ressources en eau transfrontalières, et exécutera avec l’Afrique des projets prioritaires d’interconnexion. Elle appuiera le développement du Marché unique du transport aérien africain et ouvrira des liaisons aériennes directes supplémentaires entre la Chine et l’Afrique. En outre, la Chine fournira des facilités à l’émission des obligations en Chine par des pays africains et leurs institutions financières, et, dans le respect des règles et des procédures multilatérales, elle soutiendra un meilleur recours des pays africains aux ressources comme celles de la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures, de la Nouvelle Banque de développement et du Fonds de la Route de la Soie.

Troisièmement, initiative pour la facilitation du commerce . La Chine a décidé d’importer plus de produits africains, notamment des produits hors ressources naturelles. Elle soutiendra la participation des pays africains à la Foire internationale des importations de Chine et exemptera les PMA africains des frais de participation. Elle continuera à renforcer les échanges et la coopération avec l’Afrique sur la régulation des marchés et en matière de douane et réalisera 50 projets de facilitation du commerce pour l’Afrique. Elle organisera des rencontres régulières pour les produits de marques chinoises et africaines. Elle soutiendra le développement de la Zone de libre-échange continentale africaine et continuera à mener des négociations sur le libre-échange avec les pays et régions africains qui en ont la volonté. Elle travaillera également à promouvoir la coopération sino-africaine sur l’e-commerce et à mettre en place des mécanismes de coopération en la matière.

Quatrièmement, initiative pour le développement vert . La Chine a décidé de réaliser 50 projets d’aide à l’Afrique dans les domaines du développement vert, de l’écologie et de la protection de l’environnement, pour renforcer notamment les échanges et la coopération en matière d’océan, de lutte contre le changement climatique, de prévention et de contrôle de la désertification et de protection de la flore et de la faune sauvages. Elle travaillera à faire avancer la construction du Centre de coopération environnementale Chine-Afrique en vue d’intensifier les échanges et les dialogues sur les politiques environnementales et de renforcer les études conjointes sur les questions environnementales. Elle mettra en oeuvre un programme d’envoyés verts Chine-Afrique dans le but de former pour l’Afrique des professionnels qualifiés dans les domaines tels que la gestion de la protection de l’environnement, la lutte contre la pollution et l’économie verte. Elle construira un centre de bambou Chine-Afrique pour accompagner les efforts africains visant à développer l’industrie du bambou et du rotin, et elle coopérera avec l’Afrique dans le domaine de la sensibilisation de la population à la protection de l’environnement.

Cinquièmement, initiative pour le renforcement des capacités . La Chine a décidé de renforcer l’échange d’expériences avec l’Afrique en matière de développement et de soutenir la coopération sur la planification du développement socio-économique. Elle créera en Afrique dix Ateliers Luban pour proposer des formations de compétences professionnelles aux jeunes africains, et soutiendra la création d’un centre de coopération Chine-Afrique sur l’innovation pour promouvoir l’innovation et l’entrepreneuriat des jeunes. Elle mettra en oeuvre un programme qui consiste à former pour l’Afrique 1 000 personnes hautement compétentes, fournira à l’Afrique 50 000 bourses d’études gouvernementales et elle sera prête à accueillir 50 000 Africains dans des séminaires de formation et 2 000 jeunes africains dans le cadre des programmes d’échanges.

Sixièmement, initiative pour la santé. La Chine a décidé de renforcer 50 projets d’aide médico-sanitaire à l’Afrique et d’aider à construire en priorité des projets phares tels que le siège du Centre africain de prévention et de contrôle des maladies et des Hôpitaux d’amitié Chine-Afrique. Elle développera les échanges et la coopération en matière d’informations sur la santé publique, réalisera des projets de coopération sino-africaine sur la lutte contre les maladies comme les maladies infectieuses émergentes et réémergentes, la bilharziose, le VIH/Sida et le paludisme, formera pour l’Afrique plus de médecins spécialistes, poursuivra et améliorera l’envoi de missions médicales en Afrique. Elle mènera des opérations de consultations médicales ambulatoires comme l' »Action Lumière » pour la cataracte, l' »Action Bon Coeur » pour les maladies cardiaques et l' »Action Beau Sourire » pour les maladies dentaires, et mettra en oeuvre le Programme « Santé Femme-Enfant » destiné aux groupes vulnérables.

Septièmement, initiative pour les échanges humains et culturels. La Chine a décidé de créer un Institut d’études sur l’Afrique pour approfondir l’inspiration mutuelle entre les civilisations chinoise et africaines. Elle renforcera le Projet d’études conjointes et d’échanges sino-africain, réalisera 50 projets culturels, sportifs et touristiques, soutiendra l’adhésion des pays africains aux ligues internationales « Route de la Soie » des théâtres, des musées et des festivals artistiques, et mettra en place un réseau de coopération des médias Chine-Afrique. Elle continuera à encourager l’ouverture réciproque de centres culturels entre la Chine et l’Afrique, soutiendra les efforts des établissements d’enseignement africains ayant rempli les conditions requises pour accueillir des Instituts Confucius et sera heureuse de voir davantage de pays africains figurant sur la liste des destinations agréées pour les touristes chinois voyageant en groupe.

Huitièmement, initiative pour la paix et la sécurité . La Chine a décidé de créer un fonds de coopération Chine-Afrique pour la paix et la sécurité et de soutenir la coopération sino-africaine en matière de paix, de sécurité et de maintien de la paix et de la stabilité. Elle continuera à fournir des aides militaires sans contrepartie à l’UA, et soutiendra les efforts déployés par les pays du Sahel, du Golfe d’Aden, du Golfe de Guinée et d’autres régions africaines dans la préservation de la sécurité régionale et la lutte contre le terrorisme. Elle créera un forum Chine-Afrique sur la paix et la sécurité qui pourra servir de plateforme au renforcement des échanges sino-africains en matière de paix et de sécurité, et elle travaillera à mettre en oeuvre 50 projets d’aide en matière de sécurité dans le cadre de l’initiative « la Ceinture et la Route » et dans les domaines du maintien de l’ordre public, des opérations de maintien de la paix de l’ONU et de la lutte contre la piraterie et le terrorisme.

Pour favoriser la bonne mise en oeuvre de ces huit initiatives, la Chine est prête à fournir un soutien de 60 milliards de dollars américains à l’Afrique sous diverses formes comme des aides gouvernementales, investissements et financements par des entreprises et institutions financières. Cela comprend 15 milliards de dollars au total d’aides sans contrepartie, de prêts sans intérêt et de crédits préférentiels, une ligne de crédit de 20 milliards de dollars, le soutien à la création d’un fonds spécial de 10 milliards de dollars pour le financement du développement et d’un fonds spécial de 5 milliards de dollars pour le financement des importations en provenance de l’Afrique, et l’encouragement des entreprises chinoises à investir au moins 10 milliards de dollars en Afrique dans les trois ans à venir. Dans le même temps, la Chine annulera, en faveur des PMA, des pays pauvres très endettés (PPTE), des pays en développement sans littoral (PDSL) et des petits États insulaires en développement (PIED) de l’Afrique qui ont des relations diplomatiques avec la Chine, leurs dettes non remboursées liées aux prêts intergouvernementaux sans intérêt arrivant à échéance fin 2018.



Chers Collègues,

Mesdames et Messieurs,

La jeunesse représente l’avenir des relations Chine-Afrique. Dans les huit initiatives que je viens d’annoncer, beaucoup de mesures ont été conçues dans l’intérêt des jeunes, pour les former et les soutenir, et pour créer plus d’emplois et de possibilités d’épanouissement personnel pour eux. En octobre dernier, dans une lettre de réponse que j’ai écrite aux étudiants étrangers de l’Institut de la coopération Sud-Sud et du développement, dont la grande majorité venaient d’Afrique, je les ai encouragés à faire valoir et à approfondir sans cesse leurs connaissances et à acquérir des compétences solides pour être à la hauteur des responsabilités qui les attendent et inscrire de nouveaux chapitres dans les annales de la coopération Chine-Afrique et de la coopération Sud-Sud.

« Quand le soleil se lève, les grandes voies s’éclairent. » J’ai la conviction que tant que les jeunes générations prendront le relais de l’amitié sino-africaine, la communauté de destin Chine-Afrique affichera plus de vitalité, le rêve chinois du grand renouveau de la nation et le rêve africain de l’unité et du redressement deviendront réalité !

Je vous remercie.

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Grecfrites
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   Posté le 24-10-2018 à 16:53:01   Voir le profil de Grecfrites (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Grecfrites   

Peut on vraiment parler de coopération sino-africaine ?
On sait bien que la Chine est présent en Afrique, premièrement avec une base militaire à Djibouti mais surtout pas de nombreux investissements dans le génie civile dans divers États africains. Le soucis étant que dans de nombreux chantiers, (Hôpitaux, écoles, autoroutes, salles de représentations), la Chine importe des travailleurs chinois, cela favorisant le chômage dans ces pays africains et donc les renoue avec une dépendance étrangère.
Alors certes, il n'y a pas d'influences, culturelles, religieuses, il n'y a pas non plus d'administration politique comme il y a eu avec les processus coloniaux européens. Mais il y a quand même une certaine ingérence et une main mise chinoise en Afrique (voir Zimbabwe et Mugabe).
On est d'accord aussi que ça s'inscrit dans une lutte face à une volonté occidentale de renforcer son hégémonie.

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Xuan
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   Posté le 01-11-2018 à 23:30:38   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

L'ingérence consiste à se mêler de la politique intérieure d'un pays pour l'infléchir.

Or les puissances occidentales ont fait ce reproche à la Chine de "commercer avec les dictateurs", et ont défendu à l'inverse le concept d' ingérence humanitaire avec le résultat qu'on connaît : subversion, soutien au terrorisme et intervention militaire.

Le point de vue de la Chine est que le développement des infrastructures en Afrique aidera le développement autonome.
D'autre part elle dispense aussi une formation technique.


Edité le 01-11-2018 à 23:32:21 par Xuan




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Grecfrites
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   Posté le 06-11-2018 à 10:14:50   Voir le profil de Grecfrites (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Grecfrites   

Xuan a écrit :

L'ingérence consiste à se mêler de la politique intérieure d'un pays pour l'infléchir.

Or les puissances occidentales ont fait ce reproche à la Chine de "commercer avec les dictateurs", et ont défendu à l'inverse le concept d' ingérence humanitaire avec le résultat qu'on connaît : subversion, soutien au terrorisme et intervention militaire.

Le point de vue de la Chine est que le développement des infrastructures en Afrique aidera le développement autonome.
D'autre part elle dispense aussi une formation technique.


Ça me parait intéressant, j'aimerais y croire, en revanche je parle bien d'ingérence en ce qui concerne le renversement de Robert Mugabe.
Ce que je crains, c'est que l'Afrique devienne le pré-carré de la Chine dans une sorte de mutation de l'impérialisme, après avoir retenu les erreurs des occidentaux sur le continent.

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Xuan
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   Posté le 07-11-2018 à 20:48:12   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

La notion de "mutation de l'impérialisme" me semble inappropriée.
L'impérialisme peut changer de visage mais sur le fond ses objectifs sont inchangés et aboutissent à la violence armée parce que les contradictions ne peuvent être résolues pacifiquement.

Ainsi la guerre coloniale est remplacée par l'occupation coloniale, puis par le néo-colonialisme, les contrats léonins et l'ingérence politique, puis par la subversion voire la destruction de toute la société comme en Libye, puis le soutien au terrorisme et la guerre civile, etc.
Les impérialistes ne mutent pas. Ils ont toujours la volonté de renverser le régime, de briser les états, ou les subvertir, en Chine, ou en Russie, ou en Iran, ou au Venezuela, ou au Brésil, etc.

Les occidentaux n'ont pas commis d'erreur, ce sont eux qui raisonnent ainsi et cherchent d'autres moyens d'obtenir les mêmes résultats. Mais les mêmes résultats impliquent tôt ou tard les mêmes méthodes, la violence militaire. Ils sont toujours allés au bout des besoins de l'impérialisme et ne peuvent pas échapper à cette nécessité.
Si la Chine devenait un pays impérialiste elle n'y échapperait pas non plus.

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Xuan
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   Posté le 07-11-2018 à 21:01:28   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Un article de Global Times sur l'endettement des pays africains
http://www.globaltimes.cn/content/1126344.shtml:

Meilleure répartition des financements pour dissiper les erreurs de lecture de l'engagement de la Chine en Afrique

Par Song Wei Source: Global Times Publié le 2018/11/7 22:33:40


Une meilleure combinaison de financement peut aider la coopération sino-africaine



Le gouvernement de la Sierra Leone a récemment annoncé l'annulation du projet de l'aéroport international de Mamamah financé par la Chine, en invoquant la construction "non économique". Certains médias occidentaux ont saisi cette occasion pour dénigrer la coopération sino-africaine en matière de développement, affirmant que l'incident survenu en Sierra Leone avait créé un précédent permettant à davantage de pays africains de réexaminer leur coopération avec la Chine.

Pourtant, les récits traditionnels occidentaux ne peuvent dissimuler la vérité, car ce n'est pas la première fois qu'un tel incident se produit dans le cadre d'une coopération entre la Chine et l'Afrique. Au contraire, cela ne fait que pointer vers un autre "complot ouvert" dans le système de gouvernance mondiale dirigé par les Occidentaux.

Selon la Sierra Leone, la Banque mondiale et le FMI ont averti que le projet augmenterait le fardeau de sa dette. Au lieu de construire l'aéroport de Mamamah, le pays africain a choisi de rénover son aéroport actuel situé près de Freetown. Comme les passagers doivent utiliser des bateaux ou des hélicoptères pour utiliser l'aéroport depuis la ville, le gouvernement envisage de construire un pont reliant l'aéroport au centre-ville.

De toute évidence, elle était réticente à annuler le projet d'aéroport, mais devait le faire pour se conformer aux exigences fondées sur les évaluations de la dette de la Banque mondiale et du FMI.

Le FMI et la Banque mondiale ont conjointement défini des "clauses de défaut croisé" pour contraindre les pays bénéficiaires. Lorsqu'un pays membre demande un prêt auprès du FMI, celui-ci demande à l'emprunteur éventuel de solliciter un prêt auprès de la Banque mondiale en même temps. Il doit également respecter les conditions de prêt définies par la Banque mondiale dans l'accord de prêt. Parmi ces "clauses de défaut croisé", la "ligne d'alerte de la dette extérieure" est un indicateur important.

En raison de la crise financière mondiale et des mesures anti-mondialisation, la capacité et la volonté politique des pays développés de fournir de l'aide ont diminué, faisant du FMI et de la BM des sources de financement extérieur importantes pour les pays africains. Ainsi, le FMI et la Banque mondiale continuent d'utiliser la "ligne d'alerte de la dette extérieure" pour faire pression sur les pays bénéficiaires africains.

La Chine ressent aussi la pression. La Banque mondiale et le FMI ont directement critiqué les prêts de la Chine à l’Afrique qui, selon elle, entraîneraient l’Afrique dans une crise de la dette. Avec l'expansion continue des prêts concessionnels accordés par la Chine à l'Afrique, les pays de ce continent ont successivement exprimé leurs préoccupations. Par exemple, selon un responsable des finances zambien, la Zambie craint d’accepter de futurs prêts concessionnels à la Chine, car la Banque mondiale et le FMI ont informé le pays que le plafond de sa dette avait été atteint et que, s’ils continuaient à emprunter, ils risquaient des pénalités.

Apparemment, l’Occident a utilisé sa position dominante dans la gouvernance mondiale pour établir les règles, et il a limité les règles des pays en développement et des pays donateurs émergents. Pour supprimer les pays donateurs émergents, l’Occident a choisi de sacrifier le développement des pays en développement, de les menacer avec la "ligne d’alerte concernant la dette extérieure" et de placer les pays donateurs émergents dans une situation de risque moral.

La Sierra Leone étant l’un des pays les plus pauvres d’Afrique, la Sierra Leone n’a aucun pouvoir de négociation avec l’Occident et doit céder aux pressions internationales pour ralentir son processus de développement interconnecté.

En plus de reconnaître la nature du cas de la Sierra Leone, la Chine devrait continuer à améliorer son modèle de gestion de l'aide au développement.

L'analyse et l'évaluation des risques d'un pays d'accueil impliquent des facteurs tels que la politique intérieure, les relations diplomatiques et l'économie, et ces décisions ne peuvent être simplement prises sur la base des demandes de prêt des entreprises chinoises. Par conséquent, le gouvernement hôte, l'ambassade de Chine et les banques politiques devraient se coordonner pour mener des évaluations exhaustives.

La Chine a toujours dit moins et fait plus, ce qui a entraîné des malentendus chez les habitants des pays bénéficiaires. La Chine devrait renforcer la communication et la consultation avec les parties, les ONG et les membres de la communauté dans les pays hôtes, afin d'améliorer la reconnaissance des projets et d'éviter les suspensions de projets causées par des changements de pouvoir.

La Chine pourrait accroître les investissements directs en Afrique et améliorer la capacité de profit des pays africains grâce à des retombées techniques. La Chine peut promouvoir un financement mixte en mettant en œuvre des modèles tels que "l'aide gratuite plus les prêts concessionnels" et les "prêts sans intérêt plus les prêts concessionnels" afin de réduire les contraintes de remboursement des pays bénéficiaires.

L'auteur est chercheur associé à l'Académie chinoise de commerce international et de coopération économique. bizopinion@globaltimes.com.cn

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Xuan
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   Posté le 07-11-2018 à 21:08:44   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Egalement : http://www.globaltimes.cn/content/1126294.shtml

Les projets soutenus par la Chine répondent aux demandes de l'Afrique

Par Zhao Pei Source: Global Times Publié le: 2018/11/7 19:33:40


Avec le développement de l’ initiative Belt and Road et l’intensification de la coopération entre la Chine et l’Afrique, les projets d’infrastructure planifiés par les deux parties se sont multipliés sur le continent africain.

Cet été, j'ai passé plus d'un mois à effectuer des recherches à Djibouti, en Ouganda et au Zimbabwe, en observant les projets de construction d'infrastructures ainsi que leurs effets économiques et sociaux. J’ai constaté qu’un grand nombre de projets tels que le chemin de fer Addis-Abeba-Djibouti, la centrale hydroélectrique de Karuma en Ouganda, l’expansion et la modernisation en cours de l’aéroport international d’Entebbe et le projet d’agrandissement de l’hydroélectricité de Kariba Sud avaient été achevés et avaient déjà commencé près de la phase d'achèvement.

Ils sont très appréciés et généralement bien accueillis dans ces pays. Cependant, dans le même temps, la charge de certains projets est inférieure à la norme pour laquelle ils avaient été conçus et les revenus qui en découlent n’ont pas encore été optimisés. Par exemple, le chemin de fer Addis-Abeba-Djibouti a commencé ses activités commerciales le 1er janvier 2018. Jusqu'à présent, la quantité de marchandises et de passagers transportés sur le chemin de fer n'a pas atteint le niveau souhaité.

Certains médias occidentaux en ont déjà fait un gros problème, faisant fi du bon sens: lors de la conception de grands projets de construction d’infrastructures, il est nécessaire de penser au futur. Lors de la construction des infrastructures actuelles, il convient de prendre en compte les demandes du public dans les décennies à venir ou dans les cent prochaines années. Par exemple, une fois qu'un grand chemin de fer est construit, il sera extrêmement difficile de l'élargir ou d'augmenter sa capacité de charge.

Ces dernières années, les précédentes guerres et conflits internes en Afrique ont été efficacement maîtrisés. Les pays africains ont généralement atteint la stabilité politique et une croissance économique rapide. "Le continent a enregistré une croissance annuelle moyenne de 5,4% de son PIB réel entre 2000 et 2010", indique un rapport publié en 2016 par le Forum économique mondial, ajoutant que la croissance a ralenti pour s'établir à 3,3% entre 2010 et 2015 en raison de la morosité de l'économie mondiale. Mais 3,3% est toujours supérieur à la croissance moyenne du PIB mondial. Les gouvernements africains se sont concentrés sur le développement et c'est pourquoi le continent devient plus prospère.

On peut s’attendre à ce que, dans le futur, la demande des pays africains en matière de services d’infrastructure augmente fortement. Les projets, y compris les centrales hydroélectriques, les chemins de fer et les autoroutes, dans lesquels la Chine investit et construit, répondent non seulement à la demande actuelle de l'Afrique, mais répondent également à la demande du continent à moyen et long terme. Cela étant dit, les accusations des médias occidentaux - les projets d'infrastructure de la Chine en Afrique dépassent ses besoins, la Chine alourdit le fardeau de la dette des pays africains - sont ridicules.

Plus tôt cette année, l’ancien secrétaire d’État américain Rex Tillerson a mis en garde les pays africains de ne pas perdre leur souveraineté lorsqu’ils acceptent des prêts de la Chine. Pourtant, au XIXe siècle, l’Europe a déjà prêté d’énormes sommes d’argent aux États-Unis pour l’aider à construire son réseau ferroviaire. Pourquoi aucun Américain n'a-t-il craint de perdre sa souveraineté? En 1994, lorsque le premier train Eurostar a commencé son voyage, il a été critiqué pour ses tarifs élevés et son faible nombre de passagers. Mais maintenant, il est devenu une voie de communication reliant le Royaume-Uni et l'Europe continentale.

Bien sûr, la situation financière de certains pays africains n’est pas bonne avec une dette extérieure importante. Il est donc nécessaire de bien examiner le fardeau de leur dette. Pour cette raison, lors du Sommet de Beijing du Forum sur la coopération sino-africaine de cette année, la Chine a annoncé une augmentation des prêts sans intérêt et des prêts concessionnels au continent. Parallèlement, Beijing a également mis en place un fonds spécial de 10 milliards de dollars pour le financement du développement et un fonds spécial de 5 milliards de dollars pour le financement des importations en provenance d'Afrique, afin d'aider les pays africains à optimiser leur structure économique et financière grâce à un financement plus flexible.

Des projets d'infrastructure conjoints Chine-Afrique ont été mis en place. Ils répondent non seulement à la demande d'électricité, d'énergie, de transport, d'information et de communication du continent, mais deviennent également le moteur du développement local.

L'auteur est rédacteur en chef de l'International Review à l'école des relations internationales et des affaires publiques de l'Université des études internationales de Shanghai. opinion@globaltimes.com.cn

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