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 Sur la réunification de la Chine

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Xuan
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   Posté le 21-08-2019 à 11:03:29   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Martin Jacques : Hong Kong ne pourra se développer qu'en faisant partie du développement de la Chine

le Quotidien du Peuple en ligne 21/08/2019



Martin Jacques, chercheur chevronné de l’Université de Cambridge (He Zhuoyan/ Quotidien du Peuple en ligne)

La violence et les actes de destruction il y a plus de 2 mois à Hong Kong nuisent gravement à la vie des habitants et ont perturbé l'ordre social. Ce coup dur à l'image de Hong Kong à l'international défie l'état de droit et la limite morale de Hong Kong. Lors de l'interview avec Martin Jacques, chercheur chevronné de l'Université de Cambridge et spécialiste sur la Chine, il a appelé Hong Kong à rétablir la stabilité et l'ordre et maintient que seul le respect du modèle « un pays, deux systèmes » peut garantir l'avenir de Hong Kong.»

Selon Jacques, beaucoup de problèmes de Hong Kong aujourd'hui sont causés par l'époque coloniale et seules les réformes pourront les résoudre. « Le gouvernement chinois a pris beaucoup d'initiatives favorables au développement de Hong Kong, comme la région de la Grande Baie de Guangdong-Hong Kong-Macao. Hong Kong se développera seulement en faisant partie du développement de la Chine » , a dit Martin Jacques.

« Hong Kong doit maintenir de bonnes relations avec la Chine continental et participer activement au développement de la région de la Grande Baie de Guangdong-Hong Kong-Macao, sinon son influence diminuera et son statut s'affaiblira par rapport à la région du sud de la Chine. Et Hong Kong ne bénéficie guère de cette situation » , a dit Martin Jacques.

« L'un des problèmes de Hong Kong quand j'y vivais, c'est l'ignorance totale envers la Chine continentale, et le respect aveugle de l'Occident » , a dit Martin Jacques.

« Beaucoup de jeunes de Hong Kong ne veulent pas se tourner vers la Chine continentale qui se développe rapidement, mais préfèrent continuer à adorer l'Occident. Cette attitude n'est pas compatible avec celle en Asie de l'est. Hong Kong marche en sens inverse alors que la tendance générale consiste à intensifier la coopération avec la Chine » , a dit Martin Jacques.

Pour Martin Jacques, ces jeunes de Hong Kong devront se rendre compte que leur avenir est étroitement lié avec leur patrie, et non pas avec l'Occident.

« Hong Kong est une partie inséparable de la Chine. Le modèle « un pays, deux systèmes » offre d'énormes opportunités à Hong Kong, alors que certains Hongkongais pensent que la voie poursuivie par la Chine continentale ne pourra pas faire prospérer Hong Kong. Ils se trompent complètement » , a dit Martin Jacques.

Par ailleurs, il a critiqué le soutien du Royaume-Uni et d'autres pays occidentaux pour Hong Kong. « Les propos du gouvernement britannique sur Hong Kong sont extrêmement irresponsables car la violence lors des manifestations a été ignorée » , a dit Martin Jacques.

« Si ce genre de manifestation avaient lieu au Royaume-Uni, la réaction serait totalement différente. L'attitude des pays occidentaux est une hypocrisie fondamentale et le gouvernement britannique est irresponsable car il soutenait à l'origine "un pays, deux systèmes" » , a dit Martin Jacques.

« L'avenir de Hong Kong ne se trouvera pas au Royaume-Uni, qui est en déclin maintenant. Alors pourquoi beaucoup de jeunes de Hong Kong pensent-ils que leur avenir est étroitement lié avec l'Occident ? Ils doivent changer complètement cette idée fausse et ouvrir les yeux pour voir le développement rapide de la Chine » , a souligné Martin Jacques.

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   Posté le 21-08-2019 à 23:40:24   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Qui étouffe la liberté d'expression, la Chine ou les USA ?
Facebook et Tweeter ont censuré les intervenants chinois


France Info titre :
"Pékin a utilisé Twitter et Facebook pour discréditer les manifestants à Hong Kong - Les deux réseaux sociaux ont supprimé près d'un millier de comptes créés par les autorités chinoises".
https://www.francetvinfo.fr/monde/chine/hong-kong/pekin-a-utilise-twitter-et-facebook-pour-discrediter-les-manifestants-a-hong-kong_3582759.html
"La Chine ne déploie pas seulement d'importants moyens militaires contre les manifestants pro-démocratie à Hong Kong. Les autorités chinoises ont utilisé près d'un millier de comptes Twitter, et dans une moindre mesure des pages Facebook, pour discréditer et diviser les manifestants hongkongais, ont indiqué lundi 19 août les deux réseaux sociaux...."

Libération de son côté :
"Pékin a utilisé Twitter et Facebook contre les manifestants de Hongkong - Les autorités chinoises ont utilisé près d’un millier de comptes Twitter et des pages Facebook, pour discréditer et diviser les manifestants pro-démocratie à Hong Kong, ont indiqué les deux réseaux sociaux ce lundi." https://www.liberation.fr/planete/2019/08/19/pekin-a-utilise-twitter-et-facebook-contre-les-manifestants-de-hongkong_1746117

On lit notamment :

Twitter et Facebook ont accusé Pékin de soutenir une campagne sur les réseaux sociaux pour discréditer la mobilisation pro démocratie à Hong Kong, et semer la zizanie dans l’ex-colonie britannique. Les deux géants technologiques américains ont annoncé lundi avoir suspendu près d’un millier de comptes actifs liés à cette campagne, Twitter précisant avoir aussi fermé 200 000 autres comptes avant qu’ils ne soient réellement actifs sur le réseau.

«Ces comptes cherchaient délibérément et spécifiquement à semer la discorde politique à Hong Kong, et notamment à saper la légitimité et les positions politiques du mouvement de protestation sur le terrain» , a indiqué Twitter en référence aux comptes actifs suspendus...


Il est assez surprenant que les réseaux US tweeter et facebook aient fermé 986 comptes et suspendu 200 000 pour « avoir tenté de semer délibérément la discorde politique à Hong kong » . Jusqu’à preuve du contraire la « discorde politique » ne figure pas encore au registre de la netiquette.

Le prétexte d’une manœuvre organisée du gouvernement chinois ne tient pas un instant, les internautes chinois sont très réactifs sur la question nationale et n’ont pas besoin d’une injonction gouvernementale pour partir au quart de tour, que ce soit sur WeChat ou sur d'autres réseaux sociaux lorsqu'ils habitent à l'étranger, ce qui est le cas ici.

Clairement les deux réseaux US se sont ingérés dans les affaires chinoises en prenant parti pour les manifestants pro-démocratie et en censurant tous ceux qui s'y opposent, y compris en fermant des comptes. Pour Libé comme pour les USA, Hong Kong n'appartient pas à la Chine mais au "monde libre".

Ci-dessous la réaction de French China :

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La suppression par Twitter et Facebook de nombreux comptes pro-Beijing suscite des critiques en Chine

French.china.org.cnhttp://french.china.org.cn/foreign/txt/2019-08/21/content_75122560.htm


Les plateformes ne doivent pas être complaisantes ni victimes des préjugés occidentaux, selon un analyste

Facebook et Twitter ont fait face à de fortes critiques après que les deux plateformes ont commencé à supprimer des comptes en provenance de Chine en relation avec les manifestations en cours à Hong Kong.

Des utilisateurs ont avancé que cette décision est la dernière preuve de la vulnérabilité de ces plateformes aux préjugés occidentaux contre la Chine, tandis que des analystes ont noté que les plateformes de réseaux sociaux devraient assumer leur responsabilité sociale consistant à garantir la liberté d'expression et ne pas être victimes des normes occidentales du politiquement correct.

Twitter a suspendu lundi 936 comptes pour « avoir tenté délibérément et spécifiquement de semer la discorde politique à Hong Kong » et avoir « porté atteinte à la légitimité et aux positions politiques » des manifestations en cours dans la ville.

La plateforme a confirmé que ces comptes avaient participé à « une opération coordonnée soutenue par l'État chinois » . Facebook a également supprimé sept pages, trois groupes et cinq comptes « sur la base d'une note partagée par Twitter » .

Facebook a fait savoir que les personnes derrière les comptes supprimés étaient associées au gouvernement chinois.

Cependant, les supposés titulaires de comptes contactés par le Global Times ont souligné que leurs actions n'avaient aucun rapport avec le gouvernement ou les autorités, avançant qu'ils avaient juste ressenti le besoin de s’exprimer alors que les informations sur leur pays étaient selon eux loin de la vérité.

« Les informations sur les manifestations à Hong Kong sont extrêmement unilatérales et nous devons réfuter les mensonges et faire entendre la vérité » , a lancé mardi un organisateur du forum en ligne Diba.

Répondant à un appel de Diba, des milliers d'internautes auraient dénoncé samedi les épisodes de violence radicale qui ont éclaté en marge des manifestations pacifiques à Hong Kong et ont apporté leur soutien à la police de la ville sur la page Facebook du quotidien Apple Daily et de plusieurs organes de presse hongkongais.

Par la suite, plus de la moitié des organisateurs de Diba auraient été incapables d’accéder à leur compte Facebook personnel à moins de transférer une photo de leur carte d'identité.

« C'est une honte que les médias occidentaux aient qualifié nos voix, qui sont purement d’opinion publique, d'être soutenues par l'État » , a vociféré l'organisateur qui a requis l'anonymat. « Nous sommes déçus, mais nous ne renoncerons pas à parler » , a-t-il ajouté.

Twitter a répertorié les publications qui ont entraîné la fermeture des comptes. Ces dernières comprendraient des informations de médias enregistrés tels que le Sing Tao Daily, basé à Hong Kong, et des lettres de résidents de Hong Kong appelant à la fin des manifestations violentes.

Selon une déclaration de Twitter, le compte de l'utilisateur « Dream News » aurait été suspendu après qu’il ait posté « Ces personnes qui ont détruit le Legco sont-elles folles ou envoyées par d’autres personnes malintentionnées? C'est un comportement complètement violent, nous ne voulons pas de radicaux comme vous à Hong Kong, dégagez! » .

De nombreux utilisateurs se seraient également plaint du blocage de leurs comptes Facebook et Twitter après avoir exprimé leur soutien à la police de Hong Kong et publié des photos du drapeau national chinois.

L'internaute Shuning a affirmé sur la plateforme Sina Weibo, le Twitter chinois, que son compte Facebook avait été bloqué après qu’elle ait commenté « Hong Kong fait partie de la Chine » sur la page du Apple Daily.

Le compte Twitter de l'utilisatrice Sheryl aurait été bloqué après qu’elle ait liké une publication du chanteur Lay Zhang Yixing soutenant la police de Hong Kong et quelques commentaires dénonçant les manifestants violents.

« Maintenant je comprends la “liberté d'expression” dont l'Occident se vante tant, qui bloque mon compte Twitter après avoir publié une photo d'émeutiers laissant des tas de déchets dans une rue de Hong Kong » , a affirmé avec ironie Xu Danyi, étudiant à l'université à Tokyo.

Victime de préjugés

Cette opération de suppressions de comptes est une violation de la liberté d'expression et une répression arbitraire de différentes opinions, a avancé Zhu Wei, professeur à l'Université chinoise de droit et de science politique de Beijing.

Selon lui, en ce qui concerne les sujets liés à la Chine, en particulier l'idéologie, les plateformes ne laissent pas beaucoup de place aux voix chinoises, ce qui montre la vulnérabilité de ces plateformes à être portées par les valeurs occidentales et leur faiblesse face au politiquement correct de l'Occident.

Facebook et Twitter ont été remis en question par les internautes. « Je vois. Les États-Unis et leurs géants des médias ont le droit ultime de définir ce qu'est la liberté d'expression », a critiqué Yunheqiluo sur Weibo.

Les étudiants chinois à l'étranger et les Chinois vivant à l'étranger ont le droit d'exprimer leurs opinions, et la position des 1,4 milliard de Chinois sur les affaires de Hong Kong est très claire, a affirmé Geng Shuang mardi.

« Il est raisonnable que les médias chinois racontent ce qu’il se passe dans le pays via des réseaux sociaux à l'étranger » , a déclaré M. Geng.

« Je ne comprends pas pourquoi certaines entreprises ou certains individus ont reçu une telle réaction. Est-ce parce que ces informations touchent leur point faible? » , a avancé M. Geng.

Après la vague de suppressions de lundi, des utilisateurs d'autres pays, en particulier ceux qui ont des valeurs différentes de celles des États-Unis, ont fait part de leur confusion sur la logique de Twitter, affirmant que des comptes de journalistes indépendants et d'activistes de ces pays étaient souvent suspendus, alors que les voix qui défendent les valeurs américaines ne le sont pas, même quand elles répandent des fake news.

Il s’agit là d’une décision classique de l’hégémonie américaine et d’un harcèlement dans le cyberespace avec leurs doubles standards, a avancé Qin An, directeur de l’Institut chinois de la stratégie dans le cyberespace, basé à Beijing.

M. Qin a averti que de telles actions ne feraient que détruire la crédibilité des plateformes pour les utilisateurs internationaux. Cette décision arbitraire a également porté atteinte à l’État de droit, a affirmé Zhu Zhu, notant que les titulaires des comptes pourraient intenter un procès devant les tribunaux américains.

M. Zhu a souligné que les plateformes devraient assumer leur responsabilité sociale en offrant un lieu où différentes opinions et valeurs peuvent être librement exprimées, au lieu d’offrir une scène pour l'interprétation en solo des valeurs occidentales.

De telles actions ne feront que conduire Twitter et Facebook à devenir un outil politique, ou une victime kidnappée par la politique, ce qui éloignera davantage les deux plateformes d'être un produit public responsable, a avancé M. Zhu.


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La soi-disant « neutralité technique » de Twitter et Facebook n'est qu'une farce

le Quotidien du Peuple en ligne | 22.08.2019 10h12

http://french.peopledaily.com.cn/Chine/n3/2019/0822/c31354-9608277.html

Le 19 août, deux géants américains des médias sociaux, Twitter et Facebook, sont intervenus inopinément pour fermer près de 1 000 comptes de la partie continentale de la Chine révélant les actes violents de manifestants à Hong Kong sous prétexte de « diffusion officielle de fausses informations » . Des responsables de Twitter ont déclaré que la raison de la suspension de ces comptes était « qu'ils ont un "contexte officiel" et que, par une action concertée et unifiée, ils diffusent et amplifient diverses informations relatives à Hong Kong, minant la "légitimité" des manifestations à Hong Kong » . Cela montre clairement au monde que des entreprises de réseaux sociaux occidentales telles que Twitter et Facebook, censées être « techniquement neutres » , qualifient les voix qui véhiculent la vérité de « rumeurs » et les ont étranglées sans vergogne, dans une tentative de taire les Chinois complètement.

En fait, le contenu de ces comptes, basé sur les résultats des inspections manuelles, ne fait que, sans exception, divulguer la vérité sur les émeutes de rue à Hong Kong et sur les attaques dirigées contre la police par les manifestants. Dire de ces comptes, qui publient des récits spontanés soutenant la police, insultant les voyous et révélant la vérité qu'ils ont un « contexte officiel » , et considérer que des comportements répréhensibles tels que les coups, les calomnies et les incendies déclenchés par des manifestants sont « légitimes et raisonnables » , expose à nouveau le visage hideux et les actes éhontés de certains pays intervenant dans les affaires intérieures de la Chine et constitue également une gifle cinglante à cette soi-disant « liberté d'expression » et « liberté de la presse » dont ils se font les avocats.

Que les jeunes Chinois communiquent spontanément avec les populations locales sur les médias sociaux Internet, à leur manière, afin de protéger et de soutenir Hong Kong, quoi de plus naturel et raisonnable ? Cependant, les actions de Twitter et Facebook ont directement fait tomber le masque qui entoure la prétendue liberté de la presse en Occident : il n'existe pas de liberté objective et véritable de la presse, pas de vérité objective et neutre, il y a seulement des stratégies de contrôle de l'information au service des intérêts nationaux de pays spécifiques, il y a seulement du blocage et du filtrage d'informations nues qui suivent des stéréotypes idéologiques spécifiques, et il n'y a, sur le terrain de la compétition idéologique, que « seuls ceux qui m'obéissent seront prospères » .

A bien y réfléchir, ce que Twitter a fait n'a rien de bien surprenant. Lorsque des troubles de la rue ont éclaté en Iran pour renverser le gouvernement, des membres du département d'État américain ont directement appelé le fondateur de Twitter pour retarder la mise à niveau initiale du système et garantir que les activistes iraniens puissent utiliser Twitter pour continuer à organiser leurs activités connexes. Certains anciens membres clés de la Stratégie du 21e siècle du département d'État américain en matière de politique ont fait appel à Twitter pour prendre en charge la stratégie internationale de Twitter. Ils ont témoigné que Twitter n'était pas tant une plate-forme médiatique que le « média impérialiste » du département d'État américain. Sous la direction de Jack Dorsey, son fondateur, Twitter a joué un rôle de pionnier dans l'hégémonie américaine sur la stratégie de liberté de l'Internet consistant à utiliser les médias sociaux pour s'immiscer dans les affaires internes des autres pays. Et cette fois, la même chose se répète. De même, la démarche de Facebook repose en grande partie sur les règles du jeu exactes de la politique intérieure américaine.

Dès septembre 2018, deux chercheurs de l'Université Oxford ont analysé 1,1 million de données chinoises sur Twitter et ont découvert un grand nombre de textes anti-chinois générés par des programmes robotiques automatisés, qui ont automatiquement construit un « cyberespace anti-chinois » . Cette initiative de Twitter confirme encore les résultats des recherches précédentes : si le contenu publié par les utilisateurs répond aux normes idéologiques fixées par Twitter et les intérêts nationaux des États-Unis, Twitter adoptera une attitude relativement détendue et même ignorante ; Si le contenu ne répond pas à ses exigences, Twitter lancera un processus « scientifique, normatif, ouvert et juste » , et cette partie du contenu sera supprimée avec une apparence de dignité qui ne trompe personne. Sur le problème de Hong Kong, les critères de Twitter sont très clairs : les discours qui disent que ce que fait la foule est bien répondent aux critères de Twitter, les discours qui disent que ce que fait la police est bien ne répondent pas aux critères de Twitter et en ce cas ils sont supprimés sans autre forme de procès. Quel genre de critère est-ce ? Qui cela sert-il ? Quels intérêts cela satisfait-il ? Il n'est évidemment pas nécessaire de s'attarder davantage sur ce point.

En Europe et aux États-Unis, la soi-disant liberté de la presse est devenue une sorte de serviette de table, un chiffon ou une feuille de vigne, utilisés pour effacer ou masquer les taches de sang qui maculent les coins de la bouche de l'hégémonisme, utilisée pour effacer le désordre laissé par les émeutiers, pour couvrir l'égoïsme et l'attitude moralisatrice du centralisme occidental. Afin de faire face à l'inquiétude causée par le développement de la Chine, les États-Unis ont complètement déchiré le voile de la honte et sont partis au combat pour ainsi dire nus, ce qui ne peut qu'accélérer le déclin et l'effondrement de leur hégémonie.

Aucun pays ne peut changer le fait que Hong Kong appartient à la Chine et aucun pays ne peut bloquer le processus historique du développement de la Chine : les clowns qui sortent comme un diable de sa boîte, qu'il s'agisse de Twitter ou de Facebook, ou des forces qui sont derrière eux, laisseront une marque hideuse et indélébile que même le temps qui passe n'effacera pas.


Edité le 24-08-2019 à 19:17:34 par Xuan




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   Posté le 24-08-2019 à 18:52:12   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

PCdu brésil : Hong Kong, lutte géopolitique et souveraineté de la Chine


20
AOÛT

https://histoireetsociete.wordpress.com/category/international/chine/
très bonne analyse du parti communiste du Brésil sur les événements de Hong Kong. (note et traduction de Danielle Bleitrach)
19/08/2019

Le dirigeant communiste brésilien José Reinaldo Carvalho (*) commente les événements survenus sur le territoire chinois de Hong Kong

Les dernières semaines ont été marquées par des manifestations de plus en plus massives et violentes à Hong Kong.

Les événements survenus dans l’ancienne colonie britannique – depuis 1997, une région administrative spéciale de la Chine, intégrée au territoire et à la structure juridique et politique souveraine de la République populaire – ont attiré l’attention de l’opinion publique internationale et des gouvernements de tous les horizons.

Ce qui avait commencé par une protestation contre le projet de loi sur l’extradition, projet qui avait déjà été retiré par le gouvernement local, s’est transformé en un épisode de dimensions géopolitiques et est instrumentalisé en vue de réaliser un bouleversement social anti-chinois.

L’interférence britannique et américaine dans les événements à Hong Kong révèle que les forces impérialistes ont l’intention d’utiliser l’épisode comme une autre expression de la « nouvelle guerre froide ».

C’est dans un environnement international déjà tendu, avec une guerre commerciale acharnée menée par les États-Unis contre le géant asiatique et une ingérence dans les affaires intérieures de la Chine. Les ventes d’armes américaines à Taiwan malgré la protestation de la Chine et la navigation de navires de guerre autour de la mer de Chine méridionale sous le prétexte américain de protéger la liberté de navigation ont augmenté.

Le soutien des puissances impérialistes et des médias au service des manifestations de Hong Kong montre également qu’une nouvelle tentative de « révolution des couleurs » est en cours, comme tant d’autres au cours des deux dernières décennies sous l’influence des chancelleries occidentale. et des organisations non gouvernementales. ce qui a déjà eu lieu à Hong Kong en 2014, également sous la bannière de la «démocratisation».

Les «révolutions de couleur» sont généralement fondées sur les revendications populaires, exploitent l’insatisfaction, les plaintes légitimes et les aspirations démocratiques. Les chancelleries des pays impérialistes manipulent ces sentiments et fomentent des actions violentes au nom de la justice, de la démocratie et des droits de l’homme.

Les actes de la semaine dernière à Hong Kong ont trait à la violence dans les rues, au blocus de l’aéroport, aux incendies criminels, aux bus et autres moyens de transport, à l’invasion du parlement local, à la profanation de symboles nationaux chinois et à la levée du drapeau britannique sur le Parlement.

En ce qui concerne les pratiques symboliques, les drapeaux des États-Unis et de la Grande-Bretagne sont nombreux lors des manifestations, de même que des affiches appelant Hong Kong à se replacer sous le contrôle de son ancienne autorité coloniale, à la séparation de la Chine et à l’adoption du Modèle occidental de «démocratie».

Les épisodes survenus à Hong Kong ont déjà débouché sur une confrontation diplomatique entre la Chine et les États-Unis, dont le président, dans un autre acte d’ingérence, s’est prononcé pour dire ce que la Chine devrait faire ou ne pas faire et mettre en garde sur le fait que la superpuissance américaine réagira si le pays asiatique entrave vigoureusement la tentative de sécession.

Mais Trump et le monde entier doivent concevoir la notion élémentaire que la Chine a le droit, en effet, de prendre les mesures qu’elle jugera appropriées pour empêcher l’irrédentisme et la séparation du territoire de Hong Kong.

Pour une raison simple: Hong Kong est une affaire intérieure chinoise, car de jure et de facto, il fait partie intégrante inaliénable de la République populaire de Chine, qui a la pleine souveraineté sur ce territoire. La demande de séparation de Hong Kong de la Chine constitue une attaque ouverte et directe contre sa souveraineté nationale.

Le gouvernement chinois a d’ores et déjà annoncé qu’il interviendrait militairement pour défendre la souveraineté de la Chine sur Hong Kong, a qualifié les actes de violence les plus extrêmes d’actes terroristes et a averti qu’il ne tolérerait ni ne soutiendrait la sécession provoquée par les États-Unis. ou un autre pays

Hong Kong fait partie du territoire chinois. L’île fut envahie et occupée par les Britanniques lors de la première guerre de l’opium en 1840. Le traité de Nanjing imposé par la couronne britannique au gouvernement de la dynastie Qing chinoise établit la livraison de Hong Kong par la Chine à la Grande-Bretagne. Au cours de la deuxième guerre de l’opium, la Grande-Bretagne et la France ont obligé le gouvernement chinois à signer la Convention de Beijing de 1860, qui a entraîné la séparation de la péninsule de Kowloon, dans le sud du pays.

Plus tard, après la guerre sino-japonaise de 1894-1895, la Grande-Bretagne a forcé le gouvernement chinois à signer la Convention d’extension de Hong Kong de 1898. Selon ce document, les nouveaux territoires et 262 îles voisines ont été loués. en Grande-Bretagne pendant 99 ans, le bail expirant le 30 juin 1997.

La main mise de la Grande-Bretagne sur Hong Kong a été l’un des épisodes les plus humiliants de l’histoire chinoise.

Peu de temps après le début de la politique de réforme et d’ouverture (1978), le dirigeant chinois Deng Xiao Ping a formulé le principe «un pays, deux systèmes», d’abord proposé pour résoudre le problème de Taiwan.

Ce concept signifie que, partant du principe qu’il n’y a qu’une seule Chine, le continent conserve le système socialiste, tandis que Hong Kong (ainsi que Macao et Taiwan) maintiennent le système capitaliste pendant longtemps et deviennent gouvernés comme une région administrative spéciale. dans le cadre de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale de la Chine.

La formule intelligente et innovante visait à résoudre le problème de la réunification pacifique du pays.

En décembre 1984, les gouvernements de la Chine et de la Grande-Bretagne ont signé la déclaration commune sur le problème de Hong Kong. En 1985, l’Assemblée populaire nationale de Chine (parlement) a décidé de créer un comité de rédaction de la loi fondamentale pour la région administrative spéciale de Hong Kong, approuvé en 1990.

Le 30 juin 1997, la Chine a définitivement assumé l’exercice de la souveraineté sur Hong Kong, mettant ainsi fin à son histoire de régime colonial dans le pays.

La mise en œuvre réussie de la politique «un pays, deux systèmes» a également assuré le retour de Macao (ancienne colonie portugaise) en Chine en 1999 et a ouvert la voie à la résolution du problème en suspens à Taiwan et à l’achèvement du la réunification de la nation.

Dans un monde semé de conflits, la défense de la paix et la démocratisation des relations internationales sont indissociables du respect scrupuleux du principe de la souveraineté nationale et de la décision expresse du gouvernement chinois et de son peuple de créer une seule Chine.

(*) Journaliste, éditeur du site Résistance, membre de la Direction nationale du Parti communiste du Brésil

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Les entreprises pro-émeute attisent le feu et provoquent des boycotts parmi les consommateurs du continent

Par Xie Jun Source: Global Times Publié: 2019/9/5 20:58:40

Les contrecoups sur le continent peuvent conduire à des boycotts


Logo du magasin Sa Sa à Hong Kong Photo: IC
http://www.globaltimes.cn/content/1163776.shtml


Les entreprises soupçonnées de soutenir les manifestants radicaux de Hong Kong font face à une forte réaction sous la forme de baisse des cours des actions et de la poursuite du boycottage lancé par les utilisateurs d'Internet du continent.

Sa Sa, par exemple, est un géant de la vente au détail de produits cosmétiques basé à Hong Kong et populaire auprès des touristes chinois. Les actions de la société ont chuté jeudi après que les utilisateurs d'Internet du continent l'aient soupçonné d'appuyer les forces sécessionnistes à Hong Kong. Ses actions ont chuté de 7,89% à 1,75 USD (0,2233 USD) à la clôture jeudi.
"Le soutien aux émeutes devrait être une raison très importante de la chute du cours des actions, car les investisseurs craignent que sa position ne nuise à la performance de son entreprise" , a déclaré Xi Junyang, professeur d'économie à l'Université des finances et de l'économie de Shanghai. ,
Les investisseurs craignent en particulier que la crise ne conduise à un boycott de Sa Sa par les consommateurs du continent, qui constituent normalement une source de revenus importante pour la société, a déclaré Xi.
La fille du président de Sa Sa est mariée au fils de l'avocat de Hong Kong, Martin Lee Chu-ming, qui a été critiqué pour avoir utilisé "la liberté" et la "démocratie" comme couverture pour mobiliser de jeunes étudiants pour des rassemblements illégaux et des manifestations violentes. Un employé du département des relations publiques de la société, surnommé Tang, a déclaré mercredi au Global Times que la société ne se tenait pas aux côtés de Lee et n'avait jamais soutenu ses opinions politiques, malgré les liens conjugaux.

L'indice Hang Seng de Hong Kong est passé de 28 371 points le 22 juillet à 26 515 points jeudi, alors que les émeutes persistent dans la ville.
Outre les baisses des cours boursiers, les entreprises accusées de soutenir les manifestations à Hong Kong continuent de faire l’objet de boycotts de la part de clients du continent.
Par exemple, les internautes continentaux ont récemment lancé un boycott contre le restaurant Cousin. Le restaurant de thé basé à Hong Kong a été ouvert par le réalisateur hongkongais Alfred Cheung Kin-ting, accusé d’être pro-émeute.
Dans un message publié dans l'application Dazhongdianping qui commentait la succursale du restaurant à Zhuhai, dans la province du Guangdong, dans le sud de la Chine, un internaute a demandé: "Serais-je chassé du restaurant si je soutiens la police de Hong Kong?"
Le restaurant Cousin a publié une déclaration WeChat dans laquelle il déclarait qu'il soutenait la politique "un pays, deux systèmes" .

Le détaillant de boissons basé à Taïwan, Yifang Fruit tea, a connu une crise similaire. La société a dû faire face à un boycott des internautes continentaux après avoir été soupçonnée de soutenir les forces sécessionnistes à Hong Kong, des images circulant sur Sina Weibo montrant une annonce dans l'une de ses succursales à Hong Kong se lisant comme un slogan pro-émeute.

Gu Zhiran, une étudiante continentale âgée de 20 ans, a déclaré jeudi au Global Times que si elle connaissait des restaurants dont les directeurs avaient fait des commentaires pour soutenir les émeutes de Hong Kong , elle ne se rendrait plus dans ces endroits.
" Je ne veux pas aider les personnes qui soutiennent la scission de la Chine à gagner de l'argent sur le continent chinois ", a-t-elle déclaré.

Wang Sixin, professeur de droit des médias à la Communication University of China à Beijing, a déclaré qu'il n'y avait aucune place pour une position ambiguë sur le problème de Hong Kong.
"C’est immoral et abominable si les entreprises sont opportunistes face à leur position politique tout en voulant profiter des opportunités offertes par les marchés continentaux" , a-t-il déclaré jeudi au Global Times.
Wang a également déclaré qu'il soutenait le boycott par les internautes d'entreprises discutables. "C’est une chose correcte que les internautes ont fait pour obliger ces entreprises à garder l’esprit clair. Nous ne devrions pas laisser les choses dériver" , a-t-il commenté.

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   Posté le 08-09-2019 à 00:05:33   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

La dégradation de HK par Fitch marque une agression économique.
Le continent est prêt à aider


Par Wang Cong à Hong Kong et Chen Qingqing à Beijing Source: Global Times Published: 2019/9/8 0:26:27

http://www.globaltimes.cn/content/1163904.shtml


Renseignez-vous sur les relations économiques qui existent entre la Chine continentale et la région administrative spéciale (RAS) parmi les générations les plus âgées de Hong Kong. Elles partageront avec enthousiasme d'innombrables histoires de soutien mutuel se renforçant mutuellement au fil des ans.

Mais l’une, en particulier, montre que le continent a aidé la ville à vaincre les profiteurs étrangers à la fin des années 90. Pour beaucoup, c’était un moment de clarté pour le destin partagé alors que Hong Kong venait de retrouver sa mère patrie après une longue colonie britannique.

Plus de deux décennies plus tard, alors que la ville se débattait avec des mois de troubles politiques, les profiteurs étrangers, qui cherchaient à tirer profit des misères des autres, semblaient prêts à frapper à nouveau. Cela était évident avec l'agence de notation de crédit américaine Fitch Ratings Inc qui a décliné jeudi Hong Kong en tant qu'émetteur de dette à long terme libellée en devises.

La seule différence est que, cette fois, ils font face à une économie beaucoup plus résiliente à Hong Kong et à un continent chinois de plus en plus puissant, prêt à aider la RASHK à se défendre contre toute agression politique ou économique, ont déclaré des responsables et des dirigeants d'entreprise.

Agression étrangère

Fitch a complètement ignoré les efforts énergiques du gouvernement de la RASHK visant à empêcher les émeutes de porter atteinte aux valeurs fondamentales de Hong Kong et à stabiliser l'économie.

La décision de Fitch de se concentrer sur les spéculations concernant la mise en œuvre du modèle "un pays, deux systèmes" qui régit Hong Kong a immédiatement suscité la réaction des responsables à Hong Kong.

Paul Chan, secrétaire financier à Hong Kong, a critiqué le déclassement de Fitch de Hong Kong, le qualifiant de "purement spéculatif et sans fondement" vendredi.

"Je dois souligner que, depuis le retour de Hong Kong à la mère patrie, la loi fondamentale a fourni une garantie solide au principe" un pays, deux systèmes "et à la prospérité continue de [la RASHK]" , a-t-il déclaré à la presse. Global Times, notant que les liens économiques et financiers plus étroits de Hong Kong avec le continent ne devraient pas être une contrainte de notation, mais un facteur positif pour le développement à long terme de la ville.

La décision de Fitch jeudi faisait suite à une ingérence constante dans les affaires de Hong Kong de responsables étrangers, en particulier américains et britanniques. Des responsables tels que Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, et Mike Pompeo, secrétaire d’État des États-Unis, ont loué la violence qui persistait dans les rues de Hong Kong et ont ému les résidents.

La tendance des hommes politiques américains à semer le chaos sur le sol étranger, de l'Europe au Moyen-Orient, uniquement pour ouvrir la voie aux profiteurs américains, est connue de longue date et le geste de Fitch jeudi pourrait être un pas de plus dans cette direction, ont indiqué des analystes.

"La situation actuelle à Hong Kong a fourni une excuse pour le déclassement de Fitch, qui va de pair avec les mesures politiques prises par les États-Unis pour rétablir la confiance à Hong Kong" , a déclaré Li Xiaobing, un expert sur Hong Kong, Macao et Taiwan travaillant à Nankai Université de Tianjin, a déclaré le Global Times.

Fitch n'est pas la seule société américaine à avoir cherché à saper l'économie de Hong Kong. Certaines institutions financières et médias occidentaux ont exprimé des opinions baissières sur Hong Kong, citant les troubles politiques tout en attisant la flamme au même moment. Une autre agence de notation, Moody's, a également averti en juillet que si les troubles sociaux persistaient dans la ville, elle pourrait ajuster sa cote de crédit.

Leçon historique

Pour beaucoup, cette agression par des profiteurs étrangers rappelle des souvenirs d'une période critique de la fin des années 90.

Alors que les habitants de Hong Kong fêtaient leur retour dans leur patrie après plus d'un siècle de domination britannique, une tempête financière alimentée par des spéculateurs étrangers menés par le tristement célèbre George Soros menaçait en Thaïlande. Après avoir frappé durement l'économie et la monnaie thaïlandaises, la tempête s'est rapidement étendue à toute l'Asie et, en tant que plaque tournante financière majeure, Hong Kong est également devenue une cible de choix.

"Les spéculateurs internationaux ont adopté une approche de" double manipulation ", frappant simultanément le dollar de Hong Kong et le marché boursier de Hong Kong. Avec l'aide des médias avec des arrière-pensées, cette décision a conduit à une crise de confiance du marché concernant le dollar de Hong Kong et Le système financier de Hong Kong " , a déclaré au Global Times Norman Chan Tak-Lam, directeur général de l'Autorité monétaire de Hong Kong, racontant la période sombre. "Si nous laissons les activités se poursuivre sans rien faire, le dollar de Hong Kong et le système financier pourraient s'être effondrés."

Face à un tel danger, le gouvernement de la RASHK a pris une mesure sans précédent visant à utiliser les réserves de la ville pour acheter des actions, frappant ainsi directement les spéculateurs. Mais le mouvement lui-même était dangereux car si la réserve de la RASHK n'était pas suffisante pour riposter aux spéculateurs, cela signifiait un effondrement de l'économie de Hong Kong, a déclaré Jonathan Choi Koon-shum, président de la Chambre de commerce générale chinoise.

"C'est pourquoi l'implication du gouvernement central était très importante" , a déclaré Choi au Global Times, ajoutant que la Banque centrale de Chine, la banque centrale, avait envoyé des conseillers à Hong Kong et offert son soutien à Hong Kong. "C’était une belle guerre menée par la RASHK avec l’aide du gouvernement central", at-il déclaré.

Norman Chan a également ajouté que, bien que Hong Kong se soit avéré avoir suffisamment de fonds pour riposter, le soutien public du gouvernement central à Hong Kong à un moment critique a été apprécié. Le gouvernement central a clairement indiqué que "si Hong Kong avait besoin de cela, il ne ménagerait aucun effort pour préserver sa prospérité et sa stabilité ... à ce moment-là, le gouvernement central était sans aucun doute un puissant soutien."

La décision prise par Hong Kong d'utiliser ses réserves de change était hautement controversée et critiquée pour son attitude contraire aux principes du marché libre et non durable. Mais le soutien du gouvernement central a constitué un bouclier contre de telles critiques.

Le résultat final de cette guerre était clair: les profiteurs étrangers ont été défaits et Hong Kong a maintenu son statut de centre financier mondial. Cependant, deux décennies plus tard, les spéculateurs étrangers ne semblent avoir tiré aucune leçon de cette guerre. Non seulement ils n'ont pas appris de cette expérience, mais ils sous-estiment grossièrement la résilience de l'économie de Hong Kong ainsi que le soutien indéfectible de Beijing à la ville, ont déclaré des responsables et des analystes.

Forte résilience

Depuis que les manifestations violentes ont commencé il y a deux mois, le gouvernement central a exprimé à plusieurs reprises son soutien au chef de l'exécutif et au gouvernement de la RASHK pour qu'ils prennent des mesures efficaces, conformément à la loi, pour mettre fin à la violence et aux troubles.

Lors d'une conférence de presse avec la chancelière allemande Angela Merkel à Beijing vendredi, le Premier ministre Li Keqiang a également réaffirmé le soutien du gouvernement central au gouvernement de la RASHK, déclarant que "le peuple chinois a la capacité et la sagesse de gérer ses propres affaires" , a déclaré Hong Kong. Le journal Ta Kung Pao a rapporté.

"Pour le moment, je pense que le gouvernement central n'interviendra pas encore car l'économie de Hong Kong repose sur des bases solides" , a déclaré Liang Haiming, économiste à l'université de Hainan, au Global Times, soulignant qu'une fois la violence arrêtée, le tourisme reprendrait , les nouvelles offres publiques reviendront et les capitaux étrangers augmenteront.

Liang a déclaré que bien que la ville ait subi quelques dégâts, "elle ne met pas sa vie en danger" et que le plan de développement de la région de la grande baie Guangdong-Hong Kong-Macao, dans le cadre duquel Hong Kong devrait jouer un rôle vital en tant que centre financier, pourrait aider Hong Kong à travers les épreuves.

Outre le plan de la grande baie, le gouvernement central a également déployé de nombreux autres efforts pour contribuer au développement à long terme de Hong Kong, notamment un rôle de premier plan dans l' initiative Belt and Road et un plan récemment annoncé pour la construction de Shenzhen. La province du Guangdong, dans le sud de la Chine, est devenue une ville de référence mondiale.

L’annonce du plan de Shenzhen a suscité des spéculations selon lesquelles le rôle de Hong Kong dans le développement économique du continent avait été réduit au fil des ans et que le continent pourrait même marginaliser la RASHK à la suite des récents troubles. Mais de telles spéculations ne sont pas fondées et ne reflètent pas les intérêts partagés entre Hong Kong et le continent, a déclaré Liang.

"Si Hong Kong cesse d'être un centre financier international (...), de nombreuses entreprises de la partie continentale en souffriront et beaucoup à Hong Kong perdront leur emploi. Je ne pense pas que quiconque veuille voir une telle situation" , a-t-il déclaré.

Norman Chan a également ajouté que le système financier et bancaire de Hong Kong avait développé une forte capacité de protection et de résilience au cours des dernières années. "Ces derniers mois, les systèmes financier et bancaire, les marchés monétaire et boursier de Hong Kong sont restés stables et ont fonctionné de manière ordonnée" , a-t-il déclaré.

Les investisseurs semblaient également avoir écarté le déclassement de Hong Kong par Fitch. Vendredi, l'indice Hong Seng a gagné 0,66%, ou 175 points, malgré cette dégradation.

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Un article de Global Times :

http://www.globaltimes.cn/content/1163907.shtml

Derrière le chaos de Hong Kong se cachent de profonds problèmes sociaux

Source: Xinhua Publication: 2019/9/8 8:36:35


La Directrice générale de la Région administrative spéciale de Hong Kong (RASHK) en Chine, Carrie Lam, s'exprimera lors d'une session de presse à Hong Kong, dans le sud de la Chine, le 5 septembre 2019. (Photo: Xinhua)


"L'isolement n'apporte aucune opportunité de développement pour Hong Kong" , a déclaré l'économiste Lau Pui-King. "Certains jeunes ne comprennent pas que Hong Kong serait encore pire si elle était isolée du continent chinois."
"Pour sortir de la difficulté économique actuelle, Hong Kong doit être liée plus étroitement et plus efficacement avec le continent chinois" , a-t-elle déclaré.

Kwong adore la pure montée d'adrénaline qu'il ressent lorsqu'il emmène sa moto le week-end pour illuminer sa vie terne.
Le jeune homme de 35 ans vit avec ses parents dans un appartement ancien et étroit du Nouveau Territoire de Hong Kong. Il a une petite amie mais hésite à se marier et à fonder une famille.
"Le loyer est si élevé et je ne peux absolument pas me permettre d'acheter un appartement" , a déclaré Kwong, qui gagne 15 000 dollars HK (1 950 dollars) par mois. Louer un appartement d'une chambre de 30 mètres carrés lui coûterait environ les deux tiers de son salaire.
"Le futur? Je n'y pense pas beaucoup, je passe juste chaque jour tel quel" , a-t-il déclaré.
Les paroles de Kwong reflètent les griefs de nombreuses personnes à Hong Kong, en particulier les jeunes. Beaucoup ont exprimé leur mécontentement lors de manifestations prolongées dans les rues qui secouent Hong Kong depuis le mois de juin.

Les manifestations, qui ont débuté à la suite de deux amendements prévus aux ordonnances de Hong Kong relatives aux délinquants en fuite, se sont élargies et sont devenues violentes ces derniers mois.
"Après plus de deux mois de troubles sociaux, il est évident pour beaucoup que le mécontentement dépasse de loin le projet de loi" , a déclaré Carrie Lam, directrice générale de la Région administrative spéciale de Hong Kong (RASHK), évoquant les amendements maintenant retirés.
Pour Lam, le mécontentement couvre les problèmes politiques, économiques et sociaux, y compris les problèmes souvent mentionnés relatifs au logement et à l'offre de terrains, à la répartition des revenus, à la justice sociale, à la mobilité et aux opportunités, pour que le public soit pleinement impliqué dans les décisions du gouvernement de la RASHK. .
"Nous pouvons discuter de toutes ces questions dans notre nouvelle plate-forme de dialogue" , a-t-elle déclaré.

MAISONS INABORDABLES

Pendant neuf années consécutives, le logement à Hong Kong a été classé comme le moins abordable du monde. Selon Demographia, un cabinet de conseil en politiques d'urbanisme, les maisons de la ville sont devenues beaucoup plus inaccessibles pour la plupart des habitants. Le prix immobilier médian de la ville a grimpé à 7,16 millions de dollars HK en 2019, soit 20,9 fois le revenu médian des ménages en 2018, contre 19,4 fois un an auparavant.

Dans le dernier cas de transaction immobilière, un appartement de 33 mètres carrés situé à Mong Kok, dans le centre de Kowloon, a été vendu pour 5,2 millions de dollars HK en septembre, selon les données enregistrées de Centaline Property Agency Limited.

Pour ceux qui ont la chance d'acheter un appartement, beaucoup doivent dépenser une grande partie de leur revenu mensuel en hypothèques. Pour ceux qui n'ont pas encore acheté de propriété, il est courant de dépenser plus de 10 000 dollars HK en loyer, tout en économisant chaque sou pour un acompte de plusieurs millions de dollars HK.

De 2004 à 2018, les statistiques montrent que le prix de l'immobilier a augmenté de 4,4 fois, alors que le revenu a stagné. Selon un rapport mondial sur les salaires publié par l'Organisation internationale du Travail, la croissance des salaires réels moyens à Hong Kong n'a été que de 0,1% entre 2008 et 2017. L'accession à la propriété est passée de 53% à 48,9% entre 2003 et 2018.


La Directrice générale de la RASHK, Carrie Lam, visite le projet de logement de transition de la Société de bienfaisance Lok Sin Tong Kowloon à Hong Kong, dans le sud de la Chine, le 9 août 2019. (Photo: Xinhua)


Les efforts du gouvernement de la RASHK visant à accroître l'offre de terrains pour endiguer la flambée des prix des maisons ont également échoué au milieu de querelles sans fin. Sur les 1 100 kilomètres carrés de terres occupées à Hong Kong, seuls 24,3% ont été aménagés, les terrains à usage résidentiel ne représentant que 6,9%, selon les données du gouvernement de la RASHK.

Le travailleur social Jack Wong, 29 ans, vit dans un appartement acheté par ses parents. "J'ai de la chance. La plupart de mes amis doivent encore partager un appartement avec leurs parents. Mon cousin est marié depuis sept ans, mais il épargne toujours pour son acompte, il doit donc habiter chez ses parents" il a dit.
"L'ancienne génération a changé, passant de rien à quelque chose. Nous, les jeunes générations, pensions avoir quelque chose, mais il s'avère que nous n'avons rien" , a-t-il déclaré.

ANXIÉTÉ DE LA CLASSE MOYENNE

Alors que les jeunes se plaignent de peu de possibilités de mobilité ascendante, la classe moyenne de Hong Kong, qui aurait longtemps été le pilier de la société, subit une forte pression économique et craint de se laisser distancer.
Il n'est pas facile d'être classe moyenne à Hong Kong, l'une des villes les plus chères du monde. Pour accéder au rang, un ménage doit gagner au moins 55 000 dollars HK, soit 7 000 dollars US par mois, selon Paul Yip Siu-fai, maître de conférences à l'Université de Hong Kong. Environ 10% des ménages de la ville sont à la hauteur.
Gagner autant peut être considéré comme riche dans de nombreuses régions du monde. Mais à Hong Kong, les fonds sont encore limités si vous avez un enfant à élever et des personnes âgées à entretenir.

Le logement est le fardeau le plus lourd pour le résident moyen de la classe moyenne. Le coût d’avoir un enfant est un autre casse-tête à Hong Kong, où des activités extra-scolaires coûteuses et un tutorat privé sont jugés nécessaires pour gagner la concurrence acharnée.

Les craintes de tomber dans le groupe à faible revenu sont réelles pour la classe moyenne. Anthony Cheung Bing-leung, ancien secrétaire aux transports et au logement du gouvernement de la RASHK, a déclaré Anthony Cheung Bing-leung, nombreux sont ceux qui pensent appartenir à la classe moyenne que par leur identité culturelle et leur identité.


Un spectacle de lumière a lieu au port Victoria, à Hong Kong, dans le sud de la Chine, le 1er décembre 2017. (Photo: Xinhua)


Les fonctionnaires et les enseignants, qui gagnent beaucoup plus que le revenu moyen, sont traditionnellement considérés comme appartenant à la classe moyenne. Cependant, Cheung a découvert dans une enquête que beaucoup d'entre eux ne pouvaient pas se permettre d'avoir leur propre appartement, certains vivant même dans les pièces étroites des appartements cloisonnés.
"Nous n'appartenons pas au groupe à faible revenu, mais nous pourrions simplement louer un appartement maintenant" , a déclaré Lee, enseignant dans une école secondaire à Hong Kong.
Lee et son mari ont gagné près de 1,3 million de dollars HK par an, mais un appartement de 50 mètres carrés est ce qu'il y a de mieux pour louer maintenant pour une famille de cinq personnes. Elle a préféré ne pas donner son nom complet car elle se sentait gênée.
"Nous voulons économiser plus d'argent pour acheter une maison près de prestigieuses écoles primaires pour nos enfants" , a déclaré Lee. "Si nos enfants ne peuvent pas aller dans une bonne école, ce sera très difficile à l'avenir."

CHANGEMENT DE STRUCTURE ÉCONOMIQUE

Dans les années 1970, près de la moitié de la main-d'œuvre de Hong Kong était constituée de travailleurs de l'industrie, alors que l'industrie manufacturière prospérait à Hong Kong. Au cours des années 1980, les secteurs de la finance, des transports maritimes, du commerce, de la logistique et des services de Hong Kong ont commencé à prendre de l’explosion.

Depuis lors, le paysage économique a commencé à changer avec la modernisation industrielle ultérieure.


Une femme se promène près de la ville portuaire de Hong Kong, dans le sud de la Chine, le 27 août 2019. (Photo: Xinhua)


Du fait de la disparition du secteur manufacturier, l’écart de richesse à Hong Kong s’est creusé et la division par classe s’est aggravée. Malgré la prospérité des finances, du commerce et du tourisme ces dernières années, plus de 1,37 million de personnes vivent sous le seuil de pauvreté à Hong Kong, où vivent plus de 7 millions de personnes.
Les possibilités de carrière sont maintenant limitées, ce qui laisse peu d’espoir aux jeunes de gravir les échelons sociaux.
En conséquence, la classe sociale de Hong Kong s'est en grande partie consolidée au XXIe siècle, les personnes les plus riches étant dominées par les promoteurs immobiliers et leurs familles.
Le coefficient de Gini, qui mesure l'inégalité de la répartition des revenus, a atteint un nouveau sommet de 0,539 en 2016, bien au-dessus du niveau d'alerte de 0,4, selon les données du département des recensements et des statistiques du gouvernement de la RASHK. Plus le chiffre est élevé, plus la répartition des revenus est inégale.
Bien que le gouvernement de la RASHK ait tenté de réduire l'écart de la richesse, de nombreux Hongkongais ont déclaré qu'ils ne partageaient pas les fruits de la prospérité économique, en particulier les jeunes et les groupes à faible revenu.

ÉTABLISSEMENT DES OBSTACLES POLITIQUES

Pourquoi les problèmes profonds à Hong Kong sont-ils si difficiles à résoudre? Selon des observateurs, la raison en est compliquée, en partie à cause de la limitation de la structure politique actuelle qui entraîne des difficultés de gouvernance, en partie à cause de la mise en œuvre doctrinaire du principe de "petit gouvernement, grand marché" ou de laisser faire, et plus important encore. en raison de l'opposition "dites non par principe" qui attise la confrontation politique et envoie Hong Kong dans un dilemme de discussions sans décision, ou de prendre des décisions sans exécution.

Au cours des 22 dernières années, les gouvernements successifs de la RASHK ont tenté à plusieurs reprises de s'attaquer à ces problèmes en mettant en place des programmes de logement abordable et en réduisant les écarts riches-pauvres.
Par exemple, pour rendre les maisons plus abordables, Tung Chee-hwa, le premier directeur général de la RASHK, a proposé en 1997 de construire au moins 85 000 appartements par an dans les secteurs public et privé, de porter le taux d'accession à la propriété à 70% en 10 ans et de réduire le nombre de logements. le temps d'attente moyen pour un logement locatif public à trois ans.

De tels plans ont toutefois échoué, les prix des maisons ayant fortement chuté à Hong Kong suite à la crise financière asiatique de 1998.
"Depuis le retour de Hong Kong, de nombreux problèmes économiques et de subsistance ne seraient plus aussi politisés qu'aujourd'hui, si le gouvernement de la RASHK avait introduit des politiques et de meilleures dispositions en matière de sécurité sociale pour faire face à ces problèmes " , a déclaré Tian Feilong, expert en droit du centre " Un pays, deux systèmes "de l'Université Beihang, basée à Beijing.

Pour mener à bien des politiques importantes ou faire avancer des projets de loi importants, le gouvernement de la RASHK doit recueillir le soutien de la majorité des deux tiers au Conseil législatif (LegCo).
Les motions précédentes du gouvernement de la RASHK, qu'il s'agisse de politiques économiques ou de crédits budgétaires, ont été empêchées par l'opposition au LegCo, quels que soient les intérêts de la majorité des résidents de Hong Kong et le développement à long terme de la société.
Le gouvernement de la RASHK a cherché en 2012 à mettre en place le Bureau de l'innovation et de la technologie afin de faire face à la vague mondiale de jeunes pousses innovantes, de diversifier sa structure économique et d'offrir davantage d'opportunités aux jeunes. De tels efforts ont toutefois été bloqués par l’opposition du LegCo au mépris des appels répétés du public. Après trois ans, la proposition de créer le bureau a finalement été adoptée par le LegCo.

Dans une autre affaire, un résident de Hong Kong, incité par l'opposition, a demandé en 2010 un contrôle juridictionnel du plan de construction du pont Hong Kong-Zhuhai-Macao. Bien que le gouvernement de la RASHK ait eu gain de cause après plus d'un an de procédures judiciaires, 6,5 milliards de dollars HK d'argent des contribuables avaient été gaspillés pour faire face à l'augmentation des coûts de construction de la section de Hong Kong du pont en raison de ce retard.

Au fil du temps, les problèmes sont restés sans solution, tout comme le mécontentement public.

Les querelles politiques répétées ont paralysé le progrès social de Hong Kong au milieu du combat, et l'opposition a créé une fausse cible et a imputé à la Chine continentale ces problèmes profondément enracinés.

Lau Pui-King, économiste à Hong Kong, a rejeté la résistance ou même l'antagonisme opposé de l'opposition par la Chine continentale, affirmant que de telles idées visant à isoler Hong Kong de tout le pays ne pourraient aboutir à rien, mais pousser la ville dans un abîme.
"L'isolement n'apporte aucune opportunité de développement pour Hong Kong" , a déclaré Lau. "Certains jeunes ne comprennent pas que Hong Kong serait encore pire si elle était isolée du continent chinois."
"Pour sortir de la difficulté économique actuelle, Hong Kong doit être liée plus étroitement et plus efficacement avec le continent chinois" , a-t-elle déclaré.

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   Posté le 10-09-2019 à 00:03:55   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Combien les États-Unis ont-ils donné aux émeutiers de Hong Kong ?


le Quotidien du Peuple en ligne

http://french.peopledaily.com.cn/Horizon/n3/2019/0827/c31362-9609676.html?fbclid=IwAR3daSY2G_R8v3GVvu3YG7CWYh247ZYhZuwVKzExd-DW_Uddn1OGNNHJwQE#0-fbook-1-63-b182d7286068ff4101843e17368e4b10
27.08.2019 14h06


Sous l'effet d'éléments violents et chaotiques à Hong Kong, l'état de droit et la liberté que les Hongkongais chérissent le plus sont piétinés sans vergogne sur le terrain. Les forces américaines anti-chinoises sont dans les coulisses : non seulement elles agitent leur drapeau pour appuyer leurs remarques irresponsables, mais elles donnent aussi de l'argent et des conseils en privé. Comment sont-elles intervenues pas à pas dans les émeutes à Hong Kong ? Inconnues du monde extérieur, il est toutefois possible d'apercevoir une ou deux de ces transactions secrètes grâce à des rapports publics. Mais nous pourrions tout aussi bien parler avec des faits et parler avec des chiffres.

Selon une enquête du journal « Ta Kung Pao » de Hong Kong, le « Hong Kong Human Rights Watch », un groupe pionnier dans la lutte contre la révision, reçoit des subventions du National Endowment for Democracy (NED) depuis 1995. Au cours des années, il a totalisé plus de 15 millions de dollars de Hong Kong. Selon le Wen Wei Po, un autre journal de Hong Kong, de 1995 au début de 2015, la NED a parrainé des organisations de l'opposition à Hong Kong par l'intermédiaire de ses filiales, pour un financement total de plus de 3,95 millions de dollars. En 2018, les données accessibles au public de NED ont montré que la Chine se classait au premier rang de toutes les allocations à tous les pays, atteignant 6,5 millions de dollars !

Ces chiffres ne sont que la partie visible de l'iceberg, car la plupart des dépenses de la Fondation sont « trop sensibles » et ne sont pas divulguées. La NED est connue comme une organisation non gouvernementale, mais il est notoire qu'elle est étroitement liée au Congrès américain et aux unités de renseignement et est à l'origine de nombreuses « révolutions de couleur ». En regardant les récentes manifestations à Hong Kong et en suivant les traces publiques de l'opposition, chacun peut constater le rôle particulièrement scandaleux joué par la NED. Par exemple, des opposants tels que Martin Lee Chu-ming et Nathan Law Kwun-chung se sont rendus aux États-Unis en mai pour demander une intervention à Hong Kong. À ce moment-là, le responsable du projet NED Asie a déclaré avec la plus abrupte franchise à Law Kwun-chung « Chaque année, de 2014 à 2017, je vous ai posé la même question : que pouvons-nous faire pour vous et comment pouvons-nous vous aider ? » . Depuis lors, les événements à Hong Kong se sont intensifiés et les manifestations sont devenues violentes.

Ironiquement, Law Kwun-chung s'est envolé vers les États-Unis pour commencer sa vie d'études à Yale alors même que le chaos violent battait son plein à Hong Kong. Certains internautes ont répondu avec une ironie mordante, disant qu'il « était allé chez son maître américain recevoir la récompense de ses mérites » . Pour mener à bien leur stratégie d'intervention, les États-Unis ont adopté une approche à plusieurs volets. Ils ont non seulement investi dans les éléments troublés de Hong Kong et dans l'opposition, mais leur ont également apporté un soutien soi-disant diplomatique et de l'opinion publique, mais aussi offert d'autres avantages. Par exemple, en leur proposant des études à l'étranger pour résoudre leurs problèmes, en les invitant à venir aux États-Unis pour accroître leur visibilité internationale de temps en temps et en les rencontrant à Hong Kong pour « les regonfler à bloc » , etc.

Derrière la récompense, il doit nécessairement y avoir un « homme courageux » . Des « Trois clowns d'Occupy Central » de naguère au « gang des quatre qui plongent Hong Kong dans la catastrophe » d'aujourd'hui, ils s'entendent bien à l'intérieur et à l'extérieur et encouragent la violence pour provoquer des désastres Hong Kong et y semer le chaos. WikiLeaks, par exemple, a confirmé que Jimmy Lai Chee-ying, président du One Media Group de Hong Kong, est un « super médaillé d'or » de l'opposition et un intermédiaire entre certaines forces aux États-Unis et à Hong Kong. Il a grandement contribué au programme anti-révision et a même pris les devants. C'est avec leur soutien financier, leur aide et leur motivation que les radicaux ont assiégé le Conseil législatif, le bureau de liaison avec la Chine et le commissariat de police, ont agressé des policiers, des passants et même des représentants des médias et ont jeté des bombes incendiaires, incendié des voitures de feu et utilisé des explosifs. Des actes de violence similaires ont dégénéré jusqu'à l'émergence de signes de terrorisme.

Dans une certaine mesure, c'est le financement de certaines institutions aux États-Unis qui a suscité la mobilisation des émeutiers, et l'aide de certains Américains qui ont contribué à ces excès de violence à Hong Kong. À cet égard, la situation actuelle de troubles violents à Hong Kong « ne peut être ignorée » aux États-Unis, et elle est également dans les esprits. Dans un article publié récemment sur le site Internet du journal allemand Handelsblatt, les États-Unis ont exhorté Hong Kong et Beijing à faire preuve de retenue, tout en suscitant des conflits par des suggestions, des actions et de l'argent.

Le président américain Lincoln a dit un jour : « Vous pouvez tromper quelques personnes tout le temps. Vous pouvez tromper tout le monde un certain temps. Mais vous ne pouvez tromper tout le monde tout le temps. » . Il n'est pas difficile de savoir que la récente violence à Hong Kong est l'œuvre des États-Unis. Les États-Unis ont investi beaucoup de ressources et d'énergie pour continuer à « opérer » à Hong Kong. Il n'est pas difficile de deviner quels petits comptes mesquins sont derrière : il s'agit d'engranger des atouts pour gagner le jeu contre la Chine. Et en fin de compte, il ne s'agit rien d'autre que de semer le désordre à Hong Kong pour en faire un problème pour la Chine, et ensuite bloquer ou contenir le développement de la Chine.

Par Ren Chengqi, journaliste de l'édition d'Outre-mer du Quotidien du Peuple

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Les boss de l'immobilier de Hong Kong doivent assumer leurs responsabilités pour apaiser les tensions


Par Chen Qingqing, Bai Yunyi et Zhao Juecheng à Hong Kong Source: Global Times Published: 2019/9/29 15:29:44


Une vue de Hong Kong le 27 septembre. Photo: Chen Qingqing / GT

http://www.globaltimes.cn/content/1165852.shtml

Après que deux des plus grands promoteurs immobiliers de Hong Kong se soient joints au projet de reprise des terrains de la ville, d'autres magnats de l'immobilier à Hong Kong sont invités à assumer la responsabilité de faire face à la pénurie de logements abordables dans la ville. Les représentants des entreprises estiment que le mouvement apparent atténuera en partie les problèmes de logement.

Samedi, la ville a entamé ses 17e week-ends de manifestations consécutives et il est généralement admis que la pénurie de logements reste l’un des problèmes les plus critiques, qui a exacerbé les griefs de la population et joué un rôle non négligeable dans l’alimentation des manifestations dans les rues de la ville. ont dit les observateurs.

Le géant immobilier New World Development, l'une des quatre familles de l'immobilier, a récemment annoncé qu'il ferait don de 270 000 mètres carrés de terres agricoles pour la construction de nouvelles habitations.

L’annonce a rapidement été suivie par la décision de Henderson Land Development, un autre magnat de la propriété, d’offrir trois parcelles de terrain dans le cadre du dernier plan de reprise des terres du gouvernement de la Région administrative spéciale de Hong Kong (RASHK).

Les «quatre grandes» familles de Hong Kong - Li Ka-shing, président à la retraite de CK Hutchison Holdings, Cheng Yu-tung du développement pour le nouveau monde, Lee Shau-kee du développement de Henderson Land et Kwok Tak-seng de Sun Hung Kai Properties - sont également propriétaires des empires immobiliers les plus en vue.

Ils se sont retrouvés sous les feux de la rampe au milieu de tensions sociales exacerbées par l'élargissement du fossé patrimonial, en particulier lorsque les promoteurs sont souvent accusés de réaliser des profits énormes et de faire monter les prix des maisons.

Raymond Tsoi, président de la Chambre des consultants en immobilier de Hong Kong, a qualifié cette décision des deux promoteurs immobiliers de "bon début".

Les forces favorables à l’établissement et à l’opposition ont convenu de s’attaquer aux problèmes de logement, car ils sont devenus beaucoup plus palpables, et les promoteurs possédant un grand nombre de parcelles devraient travailler ensemble pour aider le gouvernement à résoudre les problèmes de logement, a noté Tsoi.

"Nous espérons que d'autres magnats de l'immobilier suivront ce déménagement en proposant davantage de terrains pour la construction de logements abordables pour les Hongkongais" , a-t-il ajouté.

Les grands propriétaires de Hong Kong ont suscité de vives critiques dans les médias et les médias sociaux de la partie continentale face à la montée des tensions sociales qui ont alimenté des mois de manifestations de rue antigouvernementales à Hong Kong.

Par exemple, le magnat de la propriété, Li Ka-shing, a été critiqué pour avoir rendu le logement inabordable pour les citoyens ordinaires et trop tolérant pour les émeutiers, en exhortant les personnes au pouvoir à fournir un moyen de sortir à la jeune génération impliquée dans des manifestations violentes.

Certains Hongkongais se sont également plaint du monopole des quatre grandes familles sur le marché de l'habitation à Hong Kong, les blâmant de contribuer à l'énorme écart de richesse.

Si chacune des "quatre grandes" familles offre une superficie de trois millions de pieds carrés, ce qui pourrait permettre de construire 6 000 pieds carrés de maisons, soit environ 150 000 logements publics, contribuant ainsi à résoudre le problème de l'offre et de la demande, a déclaré le président. .

Cependant, l'ensemble du processus de migration des terrains en parcelle vers des terrains prêts à être aménagés pour des projets de logement pourrait prendre entre cinq et six ans, sans autre obstacle créé par l'homme, ont déclaré des représentants d'entreprises. Bien que le gouvernement de la RASHK ait déjà pris des mesures pour remédier à la pénurie de terres, "certains groupes de défense de l'environnement ont subi des réactions hostiles" , a déclaré Alex Yeung, vice-président de la Chambre de consultants professionnels de l'immobilier à Hong Kong.

Dans le même temps, certains partis d'opposition ont également entravé la réforme du logement du gouvernement, qui est souvent considérée comme un moyen de modus operandi pour marquer des points politiques, selon les représentants des milieux d'affaires.

Les ex-directeurs généraux Tung Chee-hwa et Leung Chun-ying ont présenté certaines propositions, mais elles ont eu peu de succès en rendant le logement plus abordable.

"On s'attend également beaucoup à ce que le gouvernement de la RASHK entame des réformes innovantes dans le discours politique de 2019 et élabore de nouvelles politiques, telles qu'un bloc d'appartements HDB à Singapour" , a ajouté M. Tsoi.

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La Syrie ratifie son soutien au principe d'une Chine unique

30 Septembre 2019

http://mouvementcommuniste.over-blog.com/2019/09/la-syrie-ratifie-son-soutien-au-principe-d-une-chine-unique.html?fbclid=IwAR1PR35UBgiNkmLFRFREeb27avxB3YEupdDc4eq7_YXrRhSrU3B-Kysb_4k


Damas, le 30 septembre (Presse latine) Le gouvernement syrien a fermement condamné la récente loi américaine sur la situation à Hong Kong et réaffirmé sa position en faveur du principe d'une Chine unique.

La loi sur la démocratie et les droits de l'homme à Hong Kong, approuvée par les commissions des affaires étrangères du Sénat et de la Chambre des représentants des États-Unis, constitue une ingérence flagrante dans les affaires intérieures de la Chine " , a déclaré un porte-parole du ministère syrien des Affaires étrangères et des Expatriés.

Il a expliqué que " certaines forces extrémistes manipulées de l'étranger par des forces hégémoniques et arrogantes telles que l'administration américaine, cherchent à créer des problèmes pour la Chine et à affecter son image sur la scène internationale " .

L'un de leurs objectifs est d'arrêter la montée en puissance de la Chine dans les sphères socio-économiques et sa présence croissante sur la scène internationale " , a-t-il ajouté.

Le porte-parole syrien a réitéré la ferme position de la Syrie en faveur du principe d' " une seule Chine " et a appelé les parties extérieures à respecter la souveraineté de la Chine et à s'abstenir de s'ingérer dans ses affaires intérieures.

Il a conclu que les puissances perturbatrices doivent se rendre compte que le monde a changé et que le système unipolaire est dans une phase de déclin.

mgt/fm

source : https://www.prensa-latina.cu/index.php?o=rn&id=309280&SEO=siria-ratifica-su-apoyo-al-principio-de-una-sola-china

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   Posté le 08-10-2019 à 18:54:20   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Bureau du Commissaire du ministère chinois des Affaires étrangères à Hong Kong à Chris Patten: la Grande-Bretagne est un pionnier de la loi anti-masque


http://www.globaltimes.cn/content/1166222.shtml
Source: Xinhua Publié le 2019/10/8 12:20:44


Des émeutiers ont mis le feu à Causeway Bay à Hong Kong, dans le sud de la Chine, le 4 octobre 2019. (Xinhua)


Les récentes remarques de l'ancien gouverneur de Hong Kong, Chris Patten, sur la réglementation anti-masque de la Région administrative spéciale (RAS) de Hong Kong ont totalement ignoré l'appel lancé à Hong Kong pour mettre un terme à la violence et le fait que le Royaume-Uni soit un pionnier dans l'interdiction des masques. a déclaré lundi le commissaire du ministère chinois des Affaires étrangères à la RAS de Hong Kong.

Les remarques de Patten sur la promulgation de la réglementation sur l'interdiction de couvrir le visage "ont totalement ignoré l'appel de la majorité des citoyens de Hong Kong à mettre fin à la violence et au chaos, et le fait que le Royaume-Uni est un pionnier dans l'interdiction des masques" , a déclaré un porte-parole du bureau du commissaire.
"Nous condamnons fermement les propos, empreints d'hypocrisie, de fanatisme et de cruauté, qui ont pleinement exposé la vraie couleur de Chris Patten ",

Le porte-parole a déclaré que la promulgation du règlement sur l'interdiction de couvrir le visage par le gouvernement de la RAS était tout à fait légale, raisonnable, juste et nécessaire.
Au cours des quatre derniers mois, des émeutiers masqués à Hong Kong se sont déchaînés, ont commis des actes de vandalisme et des incendies criminels, et ont agressé la police et des citoyens innocents, constituant une grave menace pour la sécurité publique et l'état de droit. La population de Hong Kong, qui a énormément souffert, a appelé à la cessation immédiate de la violence, au chaos et au rétablissement de l'ordre, et a manifesté son ferme soutien au gouvernement de la RAS lors de l'adoption du règlement, a indiqué le porte-parole.


Un conducteur de taxi blessé par les émeutiers

"En déformant la vérité et en fabriquant des excuses au mépris total de l'opinion publique et de la menace grave pesant sur la sécurité des civils, Chris Patten tente de justifier les émeutiers et d'entraver les efforts du gouvernement de la RAS pour mettre un terme à la violence. Une telle intention est tout simplement odieuse " porte-parole.


Des émeutiers détruisent la station de métro de Causeway Bay à Hong Kong, dans le sud de la Chine, le 4 octobre 2019. (Xinhua)

Le porte-parole a souligné que la promulgation du règlement était conforme aux pratiques internationales courantes. Des lois et réglementations similaires existent depuis longtemps dans les pays occidentaux, notamment la France, l'Allemagne, le Canada, l'Espagne et l'Autriche, ainsi que dans de nombreux États américains.

Dès 1723, la Grande-Bretagne vota la Black Act incriminant le noircissement du visage ou son déguisement, qui ne fut abrogée qu'en 1823. Plus tard, le Royaume-Uni interdit à nouveau le camouflage du visage en réaction aux manifestations et aux émeutes de 2011, a-t-il dit.
"Est-ce que c'est aussi une" folie absolue "selon les critères de Chris Patten, nous nous le demandons ? Une telle double norme et une telle hypocrisie sans scrupule ont été perçues par le monde entier et ne susciteront que du mépris."

Le porte-parole a souligné que Hong Kong faisait partie de la Chine et que ses affaires étaient entièrement des affaires intérieures de la Chine. "Nous soutenons fermement le gouvernement de la RAS à prendre toutes les mesures nécessaires, conformément à la loi, pour mettre un terme à la violence, mettre fin au chaos et rétablir l'ordre."
"Nous exhortons une nouvelle fois Chris Patten et ses semblables à retirer leur main noire des affaires de Hong Kong, à renoncer à leurs tentatives perverses de dévaster la ville et à mettre fin à cette" folie catastrophique "."



Edité le 08-10-2019 à 18:58:55 par Xuan




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   Posté le 11-10-2019 à 09:16:54   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Le discours de Tsai est pervers, ridicule

Source: Global Times Publié le 2019/10/10 23:53:36

http://www.globaltimes.cn/content/1166567.shtml



Photo de Tsai Ing-wen: VCG


Dans un discours prononcé jeudi, le chef de la région taïwanaise, Tsai Ing-wen, a qualifié de "offensives diplomatiques et de coercition militaire" sur le continent et a déclaré que le continent "menaçait d'imposer" le principe "un pays, deux systèmes" à Taiwan. Elle a raconté les "graves problèmes" auxquels Taiwan avait été confrontée au cours des 70 dernières années, affirmant que "nous essuyons nos larmes et nous levons à nouveau".

Tsai a également mentionné les soi-disant trois objectifs du futur - "défendre notre souveraineté", "continuer à construire un Taiwan plus fort et renforcer nos capacités économiques pour créer une société prospère et un pays puissant" et "s'engager activement avec le monde et défis, afin que la République de Chine (Taiwan) puisse garder la tête haute sur la scène internationale avec confiance. " Tsai n'oublia pas de se vanter de ses réalisations politiques, mais elle ne dit que quelques mots à ce sujet car il n'y avait rien à dire.

De toute évidence, Tsai veut troubler les votes en créant la panique et en intensifiant la confrontation entre les Détroits. Elle a dit "nous n'agirons pas de manière provocante ou téméraire", ce qui reflète son cœur tremblant. Dans le contexte de la situation actuelle de Taiwan et de la situation des deux rives du détroit,

Premièrement, l’île at-elle une "souveraineté"? Taiwan est une partie inaliénable de la Chine. C'est un fait absolu reconnu par le monde entier. Depuis la prise de fonction de Tsai il y a trois ans, Taiwan a perdu sept "alliés diplomatiques". Basé sur la tendance, il pourrait bientôt tout perdre. Ce que Tsai a appelé la "souveraineté" est inexistant. Comment l'île peut-elle le défendre?

Deuxièmement, comme l'autorité de Tsai perturbe toujours les choses, comment Taiwan peut-elle développer son économie? Le "ministère des Finances" de Taïwan a publié lundi les données d'exportation de l'île pour septembre, montrant une baisse supérieure aux attentes. Le taux de chômage à Taiwan reste élevé et les salaires stagnent. Depuis l'entrée en fonction de Tsai, les relations entre les deux rives du détroit se sont radicalement détériorées et l'industrie du tourisme et les exportations de produits agricoles de Taiwan ont été durement touchées. Les mauvaises relations entre les deux rives mèneront à une mauvaise économie à Taiwan. C'est du bon sens.

Troisièmement, Tsai refusant de reconnaître le Consensus de 1992, la communauté internationale aura-t-elle une place pour Taiwan? Tsai se vante sans honte. Y a-t-il des occasions internationales officielles auxquelles Taiwan peut participer? L'île ne peut envoyer que des représentants non invités. Même les internautes à Taiwan se moquent d'eux.

Tsai a réconcilié les pays occidentaux dans son discours du 10 octobre 2018, mais elle n'en a rien dit jeudi. De toute évidence, Tsai avait l'intention d'élever son statut en liant l'île aux États-Unis plus étroitement l'an dernier. Cependant, après un an, Tsai réalisa qu'elle n'avait rien gagné à ce projet et commença à prendre conscience du risque élevé d'être un joueur d'échecs américain. Au cours de la dernière année, Tsai aurait pu voir clairement qu'elle ne signifiait pas grand-chose pour Washington.

Ce qui n'a pas changé, c'est l'attitude de Tsai et de son parti démocrate-progressiste contre la réunification. Cela a poussé l'île au bord de la falaise. Nous ne savons pas ce qu’elle avait en tête après avoir assisté au défilé militaire organisé le jour de la fête nationale à Beijing. Ce que nous savons est confronté à un tel pouvoir et à la forte volonté du continent, l’île peut facilement en constater les conséquences.

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   Posté le 11-10-2019 à 15:38:41   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

La terreur noire, la véritable menace à la liberté à Hong Kong

le Quotidien du Peuple en ligne | 11.10.2019 15h22

http://french.peopledaily.com.cn/Chine/n3/2019/1011/c31354-9621917.html

Un sombre voile de noirceur s'étend sur Hong Kong. Des personnes vêtues de noir scandent des slogans haineux ; des masques noirs dissimulent l'identité des malfaiteurs tandis qu'ils frappent les passants avec des parapluies noirs déployés pour se cacher des caméras de surveillance, le tout soi-disant au nom de la démocratie et de la liberté.

Pour beaucoup de résidents, cette noirceur est déprimante. Ils sont souvent trop intimidés pour parler ou agir face à la violence qui ravage Hong Kong.

Les récentes émeutes ont sans aucun doute dévoilé la menace réelle qui pèse sur la démocratie et la liberté à Hong Kong, une ville naguère pacifique et prospère du sud de la Chine.

Le 6 octobre soir, des émeutiers vêtus de noir ont saccagé des stations de métro, imposant la fermeture du réseau de transport clé de Hong Kong et détruit les magasins dont ils supposaient que les propriétaires étaient patriotes, privant les autres des droits fondamentaux pour lesquels ils prétendent eux-mêmes se battre.

Leur exercice de « règlement privé », un euphémisme pour lyncher ceux qui sont en désaccord avec eux ou qui osent simplement exprimer des opinions politiques divergentes, a atteint de nouveaux sommets ce soir-là, quand au moins trois personnes ont été sauvagement battues par les émeutiers.

Dans un cas, une femme a été attaquée par des hommes masqués alors qu'elle photographiait des émeutiers qui détruisaient des distributeurs automatiques de billets. Des images de la chaîne locale TVB l'ont montrée saignant de la bouche et du cou, tandis que des émeutiers vêtus de noir continuaient de l'insulter et de la bousculer, pointant des rayons laser directement sur son visage.

Le cyberespace est également devenu leur « territoire noir en ligne ». Toby Gu, un blogueur canadien qui a posté une vidéo d'émeutiers vêtus de noir frappant un passant sur YouTube, a ainsi reçu des menaces de mort. Ayant lu beaucoup de nouvelles de Hong Kong, il a décidé de prendre l'avion pour s'y rendre, s'attendant à voir des manifestants « pacifiques » et des policiers « brutaux ».

Mais ce qu'il a vu, c'est tout le contraire : des manifestants brutaux et des policiers maîtres d'eux-mêmes.

Il a ainsi filmé un homme en train d'être sauvagement battu sans relâche par des émeutiers. Une foule nombreuse s'est précipitée sur lui, faisant pleuvoir sur lui une tempête de coups de pied et de poing.

Qu'est-ce que ce malheureux avait fait pour mériter un pareil passage à tabac sauvage ? La vidéo montre sa main effleurant un tract que des manifestants avaient collé au mur d'une station de métro. Couvert de sang et d'ecchymoses, l'homme a été coincé dans la station de métro alors que des émeutiers le frappaient continuellement dans cette vidéo de cinq minutes.

La vidéo de Toby Gu a « enragé » les manifestants. Ils l'ont menacé de commentaires et de messages malveillants. Certains ont même écrit qu'ils avaient « des poignards prêts ».

Vous avez dit liberté d'expression ? Oui, pour les manifestants et ceux qui ont des vues identiques. Mais la réponse est non pour toutes les autres personnes.

Les manifestants radicaux ont écrit de nombreux graffitis, collé des affiches et des tracts dans les bâtiments publics et sur les devantures de magasins. Certains ont exhorté les écoliers à sortir de leurs classes, tandis que d'autres portaient des pancartes portant des mots de calomnie, de malédictions et d'insultes dégradantes.

À Hong Kong, ces jours-ci, même le simple nettoyage des graffitis et des affiches demande un courage considérable. Les radicaux les appellent les « murs de Lennon » et les gangs frappent les gens qui osent les enlever.

La tolérance, à tout le moins la patience et la volonté d'écouter l'opinion des autres, ne fait manifestement pas partie de leur vocabulaire.

Même les couleurs des vêtements ont une signification politique à leurs yeux. Lorsqu'un groupe important d'émeutiers vêtus de noir envahit les rues, les personnes portant d'autres couleurs peuvent avoir des problèmes, en particulier celles qui sont en blanc -le contraire du noir ou du bleu- la couleur des chemises de la police.

De nombreuses personnes à Hong Kong ont été forcées de se taire. Des gens sont frappés par des gangs pour avoir exprimé leurs opinions. Des étudiants et des enseignants radicaux font pression sur les enfants pour les forcer à participer à des manifestations illégales. Les fils et les filles de policiers sont victimes d'intimidation et leurs informations personnelles sont affichées en ligne.

Vous n'aviez jamais entendu parler de ce genre d'histoires ? L'expérience de Toby Gu explique pourquoi.

Lorsqu'il a filmé le gang en train de frapper, il y avait des dizaines d'autres caméras à ses côtés. Mais certains médias occidentaux et locaux s'en sont tout simplement désintéressés, à l'instar de nombreux autres passages à tabac unilatéraux, considérés comme des « bagarres entre des personnes ayant des opinions divergentes ».

L'une des conditions préalables à l'épanouissement de la liberté et de la démocratie est l'absence de peur. Les émeutiers ont enlevé cette liberté aux autres résidents de Hong Kong, et ce faisant, ils ont montré quelle est la véritable menace à la démocratie et à la liberté à Hong Kong.

(Rédacteurs :Sun chenchen, Yishuang Liu)

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   Posté le 17-10-2019 à 23:06:25   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

La Chine ne tolère aucune ingérence dans ses affaires intérieures


French.xinhuanet.com

BEIJING, 16 octobre (Xinhua) -- L'adoption par la Chambre des représentants des Etats-Unis de la soi-disant Loi sur les droits de l'homme et la démocratie à Hong Kong de 2019 est une ingérence grossière dans les affaires intérieures de la Chine.

Ignorant la vérité et appelant noir ce qui est blanc, le soi-disant projet de loi est une révélation complète des calculs politiques des forces anti-Chine des Etats-Unis, qui tentent de contenir le développement chinois en jouant la "carte de Hong Kong".

Hong Kong appartient à la Chine. Les affaires de Hong Kong sont des affaires purement intérieures de la Chine et ne tolèrent aucune ingérence d'une force étrangère.

La Chambre des représentants des Etats-Unis et certains de ses membres ont gravement violé les principes fondamentaux des lois internationales et des normes fondamentales régissant les relations internationales, ce qui souligne leurs deux poids, deux mesures et hypocrisie en matière de droits de l'homme et de démocratie.

Les forces et les politiciens américains anti-Chine n'ont pas dit un mot pour condamner la violence des émeutiers à Hong Kong, mais l'ont plutôt déguisée et soutenue.

Ces mesures américaines rendent le complot politique des forces antichinoises des Etats-Unis plus évident au monde entier. Elles ne se soucient jamais de la sécurité et du bien-être des résidents de Hong Kong, mais ont plutôt l'intention de créer le chaos à Hong Kong pour contenir la Chine.

Les Etats-Unis ont plus de 80.000 ressortissants, plus de 1.300 entreprises et d'énormes quantités d'investissements à Hong Kong. Si la prospérité et la stabilité de Hong Kong sont compromises, les intérêts chinois mais aussi américains seront sapés.

Nous exhortons certains membres du Congrès américain à retirer leurs mains de Hong Kong qui appartient à la Chine, à arrêter immédiatement le processus législatif du projet de loi, à cesser de poursuivre la mauvaise voie consistant à s'ingérer dans les affaires intérieures de la Chine, et de porter atteinte aux relations sino-américaines.

La forte volonté et la résolution de la Chine dans la sauvegarde de la souveraineté nationale, de la sécurité et des intérêts en matière de développement ainsi que dans le maintien de la prospérité et de la stabilité de Hong Kong ne doivent jamais être sous-estimées.

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   Posté le 20-10-2019 à 11:58:29   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

L'Occident a tendu un piège à lui-même par qualifier les émeutes de Hong Kong de « beau spectacle »


http://french.peopledaily.com.cn/Horizon/n3/2019/1019/c31362-9624501.html
le Quotidien du Peuple en ligne -19.10.2019 17h53

La manifestation violente à Hong Kong, considérée comme « un beau spectacle » par l'Occident, s'est reproduite ces derniers jours dans la rue de Catalogne en Espagne.
Soutenir les manifestants catalans comme si elle soutenait Hong Kong « en justifiant les émeutes » , cela va inévitablement ébranler la base de la stabilité de la société espagnole. L'Espagne ne sera jamais d'accord. Mais si elle ne soutient pas les manifestants, elle se donne une gifle à elle-même en se montrant hypocrite sur le dossier de Hong Kong.

L'Occident a tendu un piège à lui-même. Ils se sont rendu compte par la suite que c'était vraiment difficile d'en sortir. Ils peuvent bien sûr continuer à se défendre à haute voix, mais ils ne peuvent pas dissimuler la vérité à tout le monde.

Les émeutes! Cette « bête féroce », dirigée par l'Occident, sort de la clôture et est en train de mordre les pays européens et américain qui se vantent de la démocratie et de la liberté. De Londres au Royaume-Uni à Catalogne en Espagne, les gens furieux « s'inspirent » des émeutiers Hongkongais qui sabotent Hong Kong. Par cette scène pleine d'ironie, la réalité donne une gifle retentissante aux pays dominés par l'arrogance et les préjugés.

Après la guerre froide, « les esprits » libérés par les pays avancés européens et américains sous prétexte de « la liberté d'Internet » sont en train de viser les instigateurs sans aucune hésitation. Si l'on cite la théorie de « décadence politique » du feu Samuel P. Huntington, intellectuel américain, les gouvernements des pays européens et américain n'arrivent pas à maintenir une gouvernance efficace dans le nouveau contexte de la révolution informatique et technique. Si l'on ne met pas fin à cette décadence de la capacité et du système de gouvernance, le monde entier subira rapidement « des changements sans précédent depuis 100 ans ».

L'origine de ce conflit est profondément enracinée dans l'économie. En 2016, Steve Bannon, directeur de la campagne présidentielle de Donald Trump, a bien décrit la situation : l'exportation excessive de la Chine a beaucoup nui aux intérêts des ouvriers industriels aux Royaume-Uni et aux Etats-Unis. Bannon a raison partiellement. L'effondrement de la classe sociale composée des ouvriers industriels dans les pays développés lors de la mondialisation qui a abouti à l'émergence de ce cycle des mouvements populistes et activistes dans le monde. Mais Bannon sait très bien que les vrais responsables de cette situation, ce n'est pas la Chine, mais les « gros chats avides » dans la finance de Wall Street. Leur avidité pour les profits a dépassé leur vénération pour le Dieu, et encore plus l'amour pour les intérêts nationaux des Etats-Unis.

Les pays européens et américain comprennent très bien où est l'origine du problème. Mais vu les contraintes du système politique, économique et social, ils sont obligés d'adopter des solutions vouées à l'échec : créer un ennemi imaginaire pour orienter les conflits actuels vers l'extérieur ; s'appuyer sur les atouts de l'Occident et profiter des valeurs éthiques abstraites pour orienter la colère accumulée dans leur pays vers l'extérieur.

Il faut dire qu'au début, cette campagne provocatrice et subversive a abouti à quelque chose. Mais c'est un jeu fondé sur les mensonges, qui va « perdre le contrôle » et finir par se faire « mordre » par lui-même tôt ou tard. L'Occident se contredit sur la Catalogne et Hong Kong. Ils veulent causer des troubles aux autres, mais ils finissent par se tirer une balle dans le pied. L'Occident se retrouve vraiment dans une situation difficile car ils n'arrivent pas à rendre ce mensonge crédible sans se blesser.

Pour la Chine et d'autres pays du monde, cela ne vaut pas la peine d'être plongés avec des pays occidentaux dans un jeu ennuyeux qui « consiste à voir qui est pire que l'autre ». S'efforcer d'améliorer la capacité et le système de gouvernance au bénéfice de la population pour la construction conjointe d'une communauté de destin pour l'humanité encore plus solide, c'est la bonne direction à suivre qui mérite vraiment tous nos efforts.

Quant à l'Occident, ils peuvent continuer à se promener dans « le beau spectacle ». Ils ont droit de le faire, s'ils veulent bien.

(L'auteur est Shen Yi, directeur du centre des études sur la gouvernance du cyberespace de l'Université Fudan)

(Rédacteurs :Yishuang Liu, Xiao Xiao)

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   Posté le 12-11-2019 à 23:39:21   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Sur C news https://www.cnews.fr/monde/2019-11-11/hong-kong-un-homme-qui-se-disputait-avec-des-manifestants-transforme-en-torche

Un manifestant brûle au deuxième degré un opposant https://twitter.com/i/status/1193781391403544581

Les actes des émeutiers de HK sont similaires à ceux des terroristes

Source: Global Times Publié le 2019/11/11 22:07:01
http://www.globaltimes.cn/content/1169690.shtml

Des manifestants radicaux à Hong Kong lundi matin ont dressé des barricades sur de nombreuses routes, endommagé la voie ferrée, empêché les gens de voyager et tenté de forcer les grévistes à la main-d'œuvre, aux écoles et aux marchés.
Un certain nombre de voyous frénétiques se sont ensuite affrontés avec la police de Hong Kong alors que celle-ci luttait pour éliminer les barrages routiers.
Une vidéo en ligne a montré qu'un policier était obligé de sortir son arme alors qu'il se trouvait seul devant plusieurs groupes. Il a saisi un émeutier à la main gauche et a agité un pistolet avec sa main droite pour avertir un autre manifestant en costume noir de rester à l'écart.
Le deuxième voyou a toutefois ignoré l'avertissement, a continué à s'approcher et a tenté d'arracher l'arme à feu à la police. Le policier a dû ouvrir le feu dans les circonstances. L'officier a alors tiré à nouveau lorsqu'un troisième émeutier se précipitait sur lui et tentait de lui prendre son arme.

Lundi également, une vidéo a montré des émeutiers déversant un liquide inflammable sur un Hongkongais d'âge moyen, et l'ont incendié alors qu'il leur exprimait publiquement son opposition, en disant: "Nous sommes tous Chinois." L'homme s'est rapidement transformé en boule de feu. Il a été gravement brûlé et serait dans un état critique.
En tant que média continental préoccupé par la situation qui règne actuellement à Hong Kong, le Global Times soutient fermement la police de Hong Kong pour abattre les émeutiers dans les circonstances susmentionnées.

L'usage de la force par la police de Hong Kong a rétabli le pouvoir de la justice légale qui était méprisé par les manifestants radicaux: attaquer et menacer la police dans le processus d'application de la loi devrait faire face à toutes sortes de risques juridiques, y compris être abattu sur le coup .
Nous condamnons fermement la barbarie des foules qui ont mis le feu à un citoyen ordinaire qui n’était pas d’accord avec eux. Leur performance odieuse n’est pas différente de celle des terroristes. Revendiquant la démocratie et la liberté, les émeutiers ne peuvent tolérer des personnes qui expriment des points de vue différents. Ils manifestent un fanatisme autocratique vicieux et primitif.

Les manifestants radicaux qui prétendent être vaillants ont eu recours à la violence, leurs cibles allant des policiers aux simples citoyens qui ne les soutiennent tout simplement pas. Ils créent une terreur sans précédent dans toute société civilisée, en poignardant fatalement le législateur en faveur de l’établissement, en jetant les cocktails Molotov devant les tribunaux et en mettant le feu à des gens ordinaires.

Des actions doivent être entreprises pour contrôler résolument les foules de plus en plus endémiques. Il est temps que tous les Hongkongais se mobilisent pour défendre l'état de droit de la ville.

Nous voulons dire à la police de Hong Kong: Ne craignez rien et protégez résolument la paix et la tranquillité de la ville conformément à la loi. Sois fort, sois dur. Vous vous battez en première ligne mais vous n'êtes pas seul. Vous êtes soutenu par un grand nombre de personnes qui aiment le pays et la ville. Si nécessaire, la police armée populaire et la garnison de l'Armée de libération du peuple de Hong Kong vous soutiendront conformément à la loi fondamentale.

Nous appelons la grande majorité des citoyens de Hong Kong à exprimer plus clairement votre attitude et à aider la police à lutter contre les émeutiers. Ceux qui ont encore pitié des émeutiers doivent se réveiller: les foules sont en train de détruire Hong Kong, civilisé et modernisé, ainsi que le foyer et l'avenir de Hong Kong.

Nous avertissons également les manifestants radicaux: vous êtes au bord de la catastrophe. Ceux qui sont contraints d'être "vaillants" doivent s'éloigner le plus tôt possible quand vous pouvez toujours passer l'appel. Ceux qui s'engagent obstinément dans des actes pervers seront finalement punis par la loi et la moralité.


Edité le 12-11-2019 à 23:39:41 par Xuan




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   Posté le 13-11-2019 à 07:54:18   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Les émeutes violentes à Hong Kong apparaissent comme une "folie exterminatrice"

Par Yang Sheng à Beijing et Zhao Yu à Hong Kong Source: Global Times Date de publication: 2019/11/12 23:08:40 Dernière mise à jour: 2019/11/13 9:32:20

http://www.globaltimes.cn/content/1169832.shtml



Un homme est escorté par des pompiers sur une voie ferrée à la station de métro Sha Tin après que des émeutiers aient perturbé les services ferroviaires à Hong Kong mardi. Hong Kong est à nouveau plongé dans le chaos et la violence depuis lundi après que des émeutiers eurent bloqué des routes, incendié des rues et vandalisé des trains MTR, ce qui a grandement dérangé les citoyens. Photo: AFP


Une "violence noire" sans fin continue de nuire à l'ordre public et à la sécurité de Hong Kong, et des observateurs de Chine continentale et de Hong Kong ont déclaré mardi que les émeutiers avaient montré des signes d'une "folie finale" alors que le nombre de participants avait chuté et les émeutes deviennent de plus en plus extrêmes et perdent le soutien.

La colère et les critiques ont été rapportées par certains médias occidentaux dominants sur les émeutes de Hong Kong. Les experts ont noté que ces médias ne se fondaient pas sur des faits et sur la neutralité, mais sur des besoins politiques. Ils se concentreraient donc sur ce qu'on appelle la police. la brutalité plutôt que les activités violentes réelles menées par les manifestants radicaux.

Depuis 7 heures du matin mardi matin, des manifestants radicaux se sont rassemblés sur une passerelle menant à la résidence étudiante de la City University de Hong Kong, à Kowloon Tong, et ont lancé des briques et d'autres objets durs.

Certains d'entre eux ont érigé des barricades et bloqué l'intersection de la rue Cornwall et de l'avenue Tat Chee avec des briques, des planches en bois et des balustrades en fer.

Ils ont également jeté des objets durs sur la voie ferrée reliant Fo Tan et Hung Hom, forçant les passagers à descendre du train et à marcher le long des rails.

"C'est la première fois que j'utilise une échelle d'évacuation d'un train MTR, et je n'avais jamais rêvé de marcher comme ça sur des rails, ce qui est absurde", a déclaré un habitant de Fo Tan coincé à Sha Tin au Global Times.

"Assez, c'est assez. Ces émeutiers vêtus de noir vont-ils continuer à détruire la ville jusqu'à ce qu'ils gâchent tout?" d'autres résidents se sont plaints.

Kong Wing-cheung, commissaire principal de la police de Hong Kong, a déclaré lors d'une conférence de presse mardi qu'une bicyclette lancée par des émeutiers s'était écrasée contre un train à la gare de Sha Tin et que la bicyclette était restée coincée sur les roues du train. "Ce genre d'activité pourrait faire de nombreuses victimes", a déclaré Kong.

Sur les principales routes proches de l’Université polytechnique de Hong Kong, les émeutiers ont poursuivi leurs ravages mardi matin en lançant des objets durs, notamment du verre, des matraques métalliques et des barricades sur les routes depuis une passerelle, qui a failli heurter les voitures qui passaient. Le taxi du journaliste du Global Times a été presque touché par une matraque en métal lancée d'en haut.

Le campus est devenu un champ de bataille majeur pour les manifestants étudiants.

Vers 10h30, un groupe est entré sans autorisation dans le magasin de l'Université chinoise de Hong Kong, selon un communiqué de l'école. Ils ont retiré un certain nombre d'arcs, de flèches et de javelots, des équipements normalement utilisés à des fins d'entraînement sportif. Et comme les pointes de flèches sont métalliques, une utilisation inappropriée de ces objets peut constituer un grave danger pour les autres, a averti l’école.

Des émeutiers ont envahi mardi soir l'Université chinoise de Hong Kong, qui compte parmi les 100 plus grandes institutions tertiaires du monde, dans une "zone de guerre", jetant des cocktails Molotov et incendiant le campus.


Des émeutiers vêtus de noir ont incendié lundi une rue de Sai Wan Ho à Hong Kong. Photo: Xinhua



Un parti pris total

Même si les émeutes ont irrité et effrayé la population et menacé gravement la sécurité publique, certains grands médias occidentaux ont continué à se focaliser sur leurs critiques de la police.

Aucun journaliste étranger n'a posé de question sur l'homme que les émeutiers ont incendié lundi à Ma On Shan. Un journaliste de CNN a constamment demandé à la police si la police avait perdu le contrôle, puisqu’un policier avait tiré sur un émeutier lundi matin. Seul un journaliste du continent a posé une question sur la victime brûlée.

Yang Guang, porte-parole du bureau des affaires de Hong Kong et de Macao du Conseil des Affaires d'Etat, a condamné mardi l'incendie de cette résidente âgée de 57 ans.

"Nous soutenons fermement le gouvernement de la RASHK, la police et les organes judiciaires pour qu'ils mènent des actions plus puissantes, décisives et efficaces afin de punir les activités criminelles illégales, d'arrêter la violence et le chaos et de rétablir l'ordre public", a-t-il déclaré.

Kong, responsable de la police de Hong Kong, a déclaré: "Auparavant, lorsque nous dégainions notre arme pour avertir les émeutiers en cas d'urgence, les émeutiers fuyaient, mais à présent, les émeutiers poursuivaient leurs attaques. Certaines personnes leur enseignaient même comment arracher des armes à la police. Ceci est extrêmement dangereux. "

Au lieu de se concentrer sur le comportement illégal des émeutiers, y compris mettre le feu à une gare, attaquer des citoyens innocents, jeter des cocktails Molotov sur un bus scolaire et incendier un homme d'âge moyen, les journalistes étrangers se sont concentrés sur une seule question: Pourquoi la police a-t-elle tiré à balles réelles?

Sur la vidéo montrant un officier de police tirant sur l'émeuteur lundi, le Guardian a coupé la pièce quand l'émeuteur a utilisé sa main pour tenter d'arracher le pistolet à la police.

Li Xiaobing, un expert en études sur Hong Kong, Macao et Taiwan à la Nankai University de Tianjin, a déclaré au Global Times que certains médias occidentaux et hong-kongais ne se basaient pas sur des faits réels, car ils ne sont pas neutres. ce n'est pas leur but.

Ils mènent une guerre de propagande contre la souveraineté de la Chine à Hong Kong et accuseront inconditionnellement le gouvernement et la police, et feront de leur mieux pour ignorer la violence commise par les manifestants, a déclaré Li.

"Ils sont très expérimentés et professionnels dans l'incitation à une révolution de la couleur", a-t-il noté. "Rappelez-vous ce qui s'est passé avant la guerre civile en Ukraine et le 'printemps arabe?' Ils font exactement la même chose à Hong Kong. "

"Folie finale"

Les experts ont déclaré que la situation actuelle montrait des signes de "folie finale". Le nombre de manifestants continuera à diminuer mais deviendra plus violent.

Lau Siu-kai, vice-président de l'Association chinoise des études de Hong Kong et de Macao, a déclaré qu'à ce stade, les émeutiers perdraient le soutien de la société et que même les résidents qui avaient déjà manifesté de la sympathie pour eux ne les soutiendraient plus.

"La police et le gouvernement ne devraient donc pas se tromper et continuer à faire respecter la loi. Le gouvernement de la RASHK et la police de Hong Kong n'ont pas encore utilisé toutes les mesures pour faire cesser la violence, il est donc inutile de demander au gouvernement central de s'impliquer", a déclaré le président. Lau, également ancien chef du groupe de réflexion du gouvernement de Hong Kong, la Central Policy Unit.

"Le gouvernement central a déjà commencé à aider le gouvernement de la RASHK à mettre un terme à la violence. Par exemple, il a exercé des pressions diplomatiques sur les forces étrangères qui incitent à des émeutes à Hong Kong et a également fourni du matériel à la police de Hong Kong", a déclaré Lau.

M. Li a déclaré que le gouvernement et les groupes désireux de voir la stabilité devraient s'efforcer de renverser l'opinion publique et de condamner les forces politiques extrêmes.

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Interdire à la tête de HRW l'entrée de Hong Kong "une décision raisonnable": les analystes


https://www.globaltimes.cn/content/1176611.shtml
Par Chen Qingqing Source: Global Times Publié: 2020/1/13 13:28:39


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Photo: une capture d'écran du compte Twitter de Kenneth Roth


La décision d'empêcher le directeur exécutif de Human Rights Watch (HRW) d'entrer à Hong Kong est une décision raisonnable, car sa présence provoquerait probablement des émeutes qui ont secoué la ville pendant des mois et les autorités chinoises ont décidé de sanctionner plusieurs non-américains -des organisations gouvernementales (ONG) dont HRW pour leur ingérence dans les affaires intérieures de la Chine dans la ville.

Une vidéo largement diffusée sur Twitter dimanche soir publiée par Kenneth Roth, directeur exécutif de HRW, a déclaré qu'après son arrivée dans la ville sinistrée dimanche soir de New York, les autorités locales ne lui permettraient pas de passer la douane. Il devait lancer le rapport mondial 2020 de l'ONG sur les violations des droits de l'homme dans la ville.

Roth a déclaré dans un Tweet qu'il avait délibérément choisi Hong Kong pour publier le rapport. "Je voulais mettre en lumière l'assaut croissant de Pékin contre les efforts internationaux pour défendre les droits de l'homme." Il a déclaré que la décision de l'empêcher d'entrer dans la ville "illustre clairement le problème" .

Cette décision intervient après que la Chine a décidé en décembre de sanctionner les ONG dont le siège est aux États-Unis, y compris HRW, pour leurs "activités horribles" en provoquant des troubles de plusieurs mois à Hong Kong.

Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hua Chunying a déclaré lors d'une conférence de presse de routine en décembre que la Chine sanctionnerait un certain nombre d'ONG, dont le National Endowment for Democracy (NED), le National Democratic Institute for International Affairs (NDI), le International Republican Institute (IRI) , Freedom House et HRW, car les preuves montrent que ces ONG ont soutenu les forces anti-Chine qui ont créé le chaos dans la ville, et ont encouragé ces forces à se livrer à des actes criminels extrêmement violents et à des activités séparatistes passionnées à Hong Kong.

Le Département de l'immigration (ImmD) de Hong Kong a déclaré lundi au Global Times que le département ne commente pas les cas individuels mais tient pleinement compte de tous les facteurs et circonstances d'une affaire conformément aux lois avant de décider si l'entrée doit être autorisée ou non.

"Je pensais que la décision avait été prise sur la base de la situation actuelle à Hong Kong, alors que la ville se remet du chaos. Le prochain rapport critiquera le gouvernement et la police SAR de Hong Kong, qui enverraient un mauvais signal et donneraient aux émeutiers une autre excuse de descendre dans la rue pour commettre des actes radicaux " , a déclaré lundi au Global Times Joe Chan Cho-kwong, ancien président de la Junior Police Officers 'Association à Hong Kong.

"Compte tenu du besoin de sécurité publique, il est très raisonnable de l'empêcher d'entrer" , a-t-il déclaré.

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   Posté le 12-05-2020 à 08:49:27   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

La stratégie de conversion de la «Lutte» de Pékin brise l'impasse pan-populaire de Hong Kong


Écrit par Izumi https://www.dwnews.com/ (trad auto Google)
2020-05-11 08:07:02

À une époque où les lois anti-révision de Hong Kong s'intensifient et où "un pays, deux systèmes '' sont confrontés à de sérieux défis à Hong Kong, de nombreuses personnes dans le système chinois discutent d'une question, à savoir: quel type de lutte est nécessaire à Hong Kong pour mettre en œuvre un autre système? À cette époque, sur la base du résumé des erreurs passées dans la lutte, nous avons donné des suggestions et des idées pour différencier la relation pan-populaire avec Hong Kong sur la base de la distinction de la contradiction entre l'ennemi et nous-mêmes et les contradictions entre les peuples.

En ce qui concerne la majorité relativement modérée du groupe pan-populaire, notre attitude est de le traiter comme une contradiction au sein de la population d'un «pays unique».Lorsque nous traitons des contradictions entre les peuples, nous devons les résoudre avec persuasion et résolution sur la base du respect du principe de la ligne de fond, tout en combattant dans le but de l'unité. Cependant, la philosophie de la lutte pour gouverner Hong Kong dans le passé a pris des moyens comme fin pour combattre. La lutte a poussé la population, qui vivait dans plus de la moitié des citoyens, à l'opposé.

Cette fois, avec le déclenchement complet de l'épidémie de nouvelle pneumonie coronarienne, ce changement externe a sans aucun doute accéléré la lutte de Pékin contre certaines forces politiques à Hong Kong, en particulier la population paneuropéenne. Cet aspect renforce notre jugement précédent. Par ailleurs, l'approche de Pékin a également dépassé les attentes de Hong Kong. Du nouveau bureau de Xia Luo aux récentes attaques de grande envergure contre Guo Rongkeng et d'autres pan-présidents pour abus de procédures et autres actions, il n'est pas difficile de voir que la lutte en cours à Pékin est résolue et pleine de pensée dialectique. Comme l'a dit Mao Zedong dans "de la Contradiction", les contradictions de différentes qualités ne peuvent être résolues que par différentes méthodes. Le processus change, l'ancien processus et l'ancienne contradiction disparaissent, le nouveau processus et la nouvelle contradiction se produisent, et la méthode de résolution de la contradiction est également différente.

En réponse aux changements de la situation globale à l'intérieur et à l'extérieur, un nouveau processus et de nouvelles contradictions se produisent dans cette lutte globale contre les groupes pan-populaires, de sorte que les méthodes pour les résoudre sont également différentes. Une idée générale de la lutte est de diviser pour mieux régner.

La première catégorie est la faction de l'indépendance et de la vaillance de Hong Kong, qui est de résoudre le conflit entre l'ennemi et nous. En repensant aux racines, le mot "Brave" vient d'abord de Chen Yun, ancien professeur adjoint à l'Université Lingnan de Hong Kong et connu comme le "parrain de l'indépendance de Hong Kong" .
En 2011, Chen Yun a écrit et publié le livre "Hong Kong City-State Ship", qui a mis en avant ce concept, proclamant que "le recours à la force est un dernier recours inaliénable sauf la paix", attirant de nombreuses forces locales et des éléments "d'indépendance de Hong Kong", connus sous le nom de "École locale". Après une série de disséminations, couplées à des pratiques spécifiques au sein du mouvement central Occupy, des émeutes de Mong Kok et des lois anti-révision, le concept de "courage" est progressivement devenu le credo des groupes radicaux de "l'indépendance de Hong Kong".

Pour ce groupe, lorsque les lois anti-révision sont les plus anxieuses, Pékin a déjà une attitude claire. Selon Yang Guang, un porte-parole du bureau des affaires de Hong Kong et de Macao à l'époque, "ils ont utilisé le slogan 'Lan copy' comme leur volonté d'agir comme une force extérieure et un pion de chaos anti-Chine à Hong Kong. Le but était de perturber Hong Kong, de paralyser le gouvernement SAR et de prendre le contrôle de SAR. Gouvernance, transformant ainsi Hong Kong en une entité politique indépendante ou semi-indépendante. "Le porte-parole du Bureau des affaires de Hong Kong et de Macao du Conseil d'État a répondu à la question du journaliste sur le chaos au Conseil législatif de la Région administrative spéciale de Hong Kong le 13 avril en criant M. Pan-min. —— "Il faut comprendre sobrement la nature de quelques députés de l'opposition qui" ne font que détruire et non construire ". La destruction est une" copie politique "qui fait écho à la" copie violente "et à la" copie économique ". Cet acte malveillant de racaille C’est un blasphème contre les devoirs des membres du Conseil législatif. Il porte non seulement la lourde confiance de la majorité des électeurs, mais aussi la destruction gratuite des intérêts globaux de Hong Kong. "

Le 18 avril, la police de Hong Kong a arrêté 15 démocrates dans un coup de tonnerre, dont Li Zhuming, président du parti fondateur du Parti démocrate, Wu Mariyi, ancien législateur de la profession juridique, et Li Zhiying, fondateur de One Media, etc. Envoyez une démonstration au mouvement chinois. Grâce à cette décision, il n'est pas difficile de voir l'attitude des «deux bureaux» envers ces 15 personnes et les groupes pan-populaires derrière eux.

La deuxième catégorie est celle qui oscille entre l'indépendance de Hong Kong et les arts martiaux et He Lifei. Ils appartiennent à la faction des murs. Ces personnes ne peuvent pas être utilisées pendant longtemps, mais elles peuvent être utilisées avec persuasion. Plus précisément, la raison pour laquelle ils ne peuvent pas être utilisés pendant une longue période est que ces personnes ne sont pas fiables, qu'elles sont déraisonnables et déraisonnables et que la direction spécifique est très aléatoire. Alors que la raison à court terme doit être combinée avec la persuasion, D'une part, il est évidemment plus urgent et important de traiter de l'indépendance et de la bravoure de Hong Kong que ces personnes, et après avoir traité de l'indépendance et de la bravoure de Hong Kong, certaines personnes qui commencent tout juste à vaciller peuvent revenir en arrière, si elles retournent, puis s'unir, Si les fans obstinés ne réalisent pas les arts martiaux de l'indépendance de Hong Kong, cela frappera.

En tant que réseau d'informations multidimensionnel dans "Editorial: Lutter pour l'unité-Pékin Liangjian Hongkong People"Comme mentionné dans l'article, le problème fondamental de la population actuelle est la spéculation politique. Il franchit un mur entre l'indépendance de Hong Kong, la bravoure et Hefei, et glisse progressivement dans le rôle de l'ennemi et de soi. Le meilleur des deux mondes, même les pattes de poisson et d'ours, mais c'est une erreur de calcul. Si les Panmin doivent se tenir du côté de l'indépendance et de la bravoure de Hong Kong, ou d'unir des forces extérieures pour lutter contre Pékin, cela revient à diriger la confrontation, puis à cesser d'espérer communiquer avec Pékin. C'est juste que le peuple Panmin doit peser ses forces, et la spéculation est impossible. Ce ne sera que leur propre "spéculation". Personne ne les accompagnera pour "spéculer".

En tant que parti prolétarien, le PCC a hérité des théories de la lutte de classe de Marx, Engels et Lénine dans l'environnement sinistre de la lutte au niveau local et l'a utilisé pour guider sa propre "pratique révolutionnaire". On peut dire que la lutte traverse tout le processus du PCC, un grand parti qui aura bientôt plus de cent ans, grand ou petit. Le retour de Hong Kong lui-même est aussi un "combat" avec le gouvernement britannique. Pékin devrait comprendre qu'une réflexion approfondie et une nouvelle connaissance de la question de Hong Kong nécessitent non seulement d'abandonner la pensée traditionnelle de la lutte dans le passé, mais aussi de renforcer la lutte à un autre niveau en partant du principe de reconnaître les problèmes structurels profondément enracinés à Hong Kong. Face à de nombreuses "luttes", la lutte contre les groupes pan-populaires est particulièrement urgente et importante, et peut impliquer l'ensemble du corps. Que Hong Kong puisse recommencer, l'importance de cette campagne ne peut pas être sous-estimée.


Edité le 12-05-2020 à 08:49:50 par Xuan




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   Posté le 23-05-2020 à 22:57:37   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

La loi sur la sécurité nationale est un «glas de la mort» pour l'intervention américaine à Hong Kong: éditorial du Global Times

Source: Global Times Publié: 2020/5/23 16:17:37
https://www.globaltimes.cn/content/1189224.shtml


Une loi sur la sécurité nationale qui doit être mise en œuvre à Hong Kong saperait-elle le principe "un pays, deux systèmes"? Avant de répondre à cette question, nous aimerions demander: quel pays n'a pas de lois sur la sécurité nationale? Quel pays permettrait à ses régions administratives de devenir un vide de sécurité nationale où certaines forces internes se mêlent aux forces étrangères et mettent en danger la sécurité nationale?

L'article 23 de la Loi fondamentale stipule que la Région administrative spéciale (RAS) de Hong Kong doit édicter seule des lois sur la sécurité nationale. Mais cela fait près de 23 ans depuis le retour de Hong Kong en Chine, et la RAS de Hong Kong n'a pas promulgué de telles lois.

Certaines forces d'opposition extrêmes à Hong Kong incitent le public à résister à la législation de l'article 23, qui a été soutenue par des pays tels que les États-Unis et le Royaume-Uni. Dans la sphère d'opinion de Hong Kong, la législation de l'article 23 est presque devenue taboue et peut à peine être mentionnée.
En 2003, des manifestations de masse ont eu lieu contre la législation de l'article 23. La législation des lois sur la sécurité nationale est devenue un point de contestation à long terme entre le gouvernement central et l'extrême opposition de Hong Kong qui rallie le soutien des forces occidentales.
L'absence d'une loi sur la sécurité nationale est l'une des raisons mêmes pour lesquelles Hong Kong est devenu chaotique et son système de valeurs s'est écarté de la voie normale. L'état de droit a été miné par des extrémistes qui jouent un rôle destructeur dans la sécurité nationale et donnent le mauvais exemple à la société.

Cela doit cesser. La législation sur la sécurité nationale à Hong Kong est une garantie nécessaire pour que le principe "un pays, deux systèmes" fonctionne normalement et pour que Hong Kong jouisse d'un degré élevé d'autonomie. La RAS de Hong Kong étant dans une position difficile pour remplir cette tâche, le Congrès national du peuple doit assumer la responsabilité fondée sur le droit accordé par la Constitution et la Loi fondamentale. Elle doit aider un Hong Kong perdu à trouver sa position en tant que région administrative spéciale de la Chine.
La logique du mouvement est claire et son urgence est connue de tous. Dire que la loi sur la sécurité nationale à Hong Kong mine "un pays, deux systèmes" et met en danger le haut degré d'autonomie de Hong Kong est simplement une valeur centrée sur les États-Unis et ne tient pas compte du fait que Hong Kong est retourné en Chine.
Nous pensons que la plupart des pays comprendront les mouvements de la Chine et ne suivront pas la rhétorique américaine. Washington a déjà rallié le soutien de ses alliés occidentaux pour attaquer la Chine. Certains ont pris position, mais seuls les États-Unis ont déclaré qu'ils réagiraient fortement.

Tous les pays doivent garantir la sécurité nationale. Les pays occidentaux peuvent comprendre ce besoin politique et juridique tant qu'ils ne sont pas biaisés.
De toute évidence, Pékin est déterminé à empêcher les forces extérieures d'interférer dans les affaires de Hong Kong et à reconstruire le système de sécurité nationale à Hong Kong, quels qu'en soient les coûts. Nous conseillons à Washington et aux forces extrêmes de Hong Kong de ne pas mal juger la situation et de croire à tort qu’elles peuvent entraver la législation et l’application de la loi.
Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a averti vendredi que le plan de Pékin de contourner le processus législatif de Hong Kong et d'adopter une loi sur la sécurité nationale serait un "coup de grâce" pour le haut degré d'autonomie de Hong Kong. Oui, il y aurait un «glas de la mort», sans l'ingérence des États-Unis dans les affaires de Hong Kong. Washington sera amené à réaliser que le degré élevé d'autonomie de Hong Kong est assuré sous la juridiction chinoise, et non par la manipulation américaine.

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   Posté le 27-05-2020 à 15:48:10   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

USA vs Chine : les phases de la guerre hybride

DANIELLE BLEITRACH
26 MAI 2020
https://histoireetsociete.com/2020/05/26/usa-vs-chine-les-phases-de-la-guerre-hybride/

cet article date du premier septembre 2019 et il montre les origines de la décision de la Chine d’établir un loi de sécurité sur Hong Kong, comme il est indiqué à la fin de l’article cette loi devait être promulguée par la région administrative de Hong kong qui a été empêchée de le faire parce que les Etats-Unis ont décidé de faire de hong kong une zone sans loi. Cette zone appartient à la Chine, elle lui avait été enlevée par les puissances coloniales pendant la guerre de l’opium, la Chine n’admet pas que l’on vienne recréer du colonialisme sur son territoire. (note et traduction de Danielle Bleitrach)
01SEP

un article intéressant sur les étapes de la guerre que les Etats-Unis livrent à la Chine, mais comme nous l’avons déjà indiqué les désordres fomentés à Hong kong par des groupes portant chemises noires et agitant le drapeau des Etats-Unis renforcent plutôt le patriotisme chinois et n’isole pas la Chine au plan international (note de Danielle Bleitrach).

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La guerre hybride menée contre la Chine par les États-Unis et leur troupeau d’États marionnettes, du Royaume-Uni au Canada en passant par l’Australie, est entrée dans une nouvelle phase.

La première étape impliquait le transfert massif de forces aériennes et navales américaines dans le Pacifique, ainsi que des provocations constantes contre la Chine dans la mer de Chine méridionale et dans le détroit de Taïwan.

La deuxième étape a été une campagne de désinformation sur le traitement de ses groupes minoritaires par la Chine, en particulier au Tibet et en Chine occidentale.

Le fait que cette campagne de propagande ait été menée par des pays comme les États-Unis, le Canada et l’Australie, qui ont les pires bilans au monde en matière de droits de l’homme à l’égard de leurs minorités autochtones – soumises à des siècles de génocide culturel et physique par ces gouvernements -, et qui refusent de protéger leurs peuples minoritaires contre les attaques physiques et la discrimination dont ils sont l’objet, malgré leurs lois sur les droits de l’homme, a de quoi bouleverser tout observateur objectif.

Mais non contents de cela, la propagande a été étendue au développement économique de la Chine , à son commerce international, à l’Organisation de coopération de Shanghai, à son Initiative Belt and Road (nouvelle Route de la soie), à sa banque de développement et à d’autres installations et initiatives commerciales à travers lesquelles la Chine est accusée de vouloir contrôler le monde ; une accusation portée par la nation même qui menace de sanctions économiques ou pire, de destruction nucléaire quiconque, ami ou ennemi, s’oppose à ses tentatives de contrôler le monde.

La quatrième phase est la tentative américaine de dégrader l’économie chinoise via des « tarifs » douaniers punitifs, ce qui revient essentiellement à un embargo sur les produits chinois. La preuve que l’objectif de Washington n’est pas d’obtenir de nouveaux accords commerciaux plus profitables aux USA, mais de mettre la Chine à genoux est que l’effet négatif de ces taxes douanières sur les consommateurs, les agriculteurs et les fabricants américains soit considéré comme secondaire par rapport au principal objectif.

L’année dernière, la guerre larvée est passée à une cinquième phase, avec l’enlèvement et de la détention illégale de Meng Wanzhou , directrice financière de la société technologique chinoise Huawei, synchronisés avec une campagne massive menée par les États-Unis pour forcer leurs alliés-marionnettes à abandonner toute relation avec cette société. Meng Wanzhou est toujours détenue contre son gré au Canada sur ordre des États-Unis. Des Chinois ont été harcelés aux États-Unis, en Australie et au Canada.

La dernière phase en date de cette guerre hybride est l’insurrection provoquée par les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada et autres à Hong Kong, en utilisant des tactiques visant à inciter la Chine à réprimer les émeutiers pour amplifier la propagande anti-chinoise, ou à pousser les « protestataires » à déclarer l’indépendance de Hong Kong envers la Chine et ensuite à la soutenir.

Mitch McConnell, un sénateur américain, a implicitement menacé d’un tel scénario dans une déclaration du 12 août, en déclarant que les États-Unis avertissaient la Chine de ne pas bloquer les manifestations et que si elles étaient réprimées, des troubles suivraient. En d’autres termes, les États-Unis affirment leur soutien envers les voyous en chemises noires, les chemises des fascistes. Cette nouvelle phase est très dangereuse, comme le gouvernement chinois l’a déclaré à maintes reprises, et doit être gérée avec toute l’intelligence et la détermination du peuple chinois.

De nombreux éléments démontrent aujourd’hui que le Royaume-Uni et les États-Unis sont à l’origine des événements de Hong Kong. Lorsque l’ordre des avocats de Hong Kong s’est joint aux protestations, l’Occident a prétendu que même les avocats soutenaient les protestations dans le but de rendre justice au peuple. Mais les dirigeants de cette association sont tous soit des avocats britanniques, soit des membres de cabinets d’avocats basés à Londres, comme Jimmy Chan, chef du Human Civil Rights Front créé en 2002 dans le but de séparer Honk Kong de la Chine, comme Kevin Lam, associé dans un autre cabinet basé à Londres, et Steve Kwok et Alvin Yeung, membres du parti anti-Chine Civic qui vont rencontrer la semaine prochaine des responsables américains.

Kwok a appelé à l’indépendance de Hong Kong lors d’autres visites, certaines parrainées par le Conseil national de sécurité des États-Unis, et a demandé aux États-Unis d’invoquer leur Hong Kong Policy Act, qui, entre autres choses, charge le président américain de prendre une ordonnance suspendant son traitement de Hong Kong comme un territoire distinct en matière commerciale. Cela aurait pour effet de nuire au commerce global de la Chine, car une grande partie de ses revenus provient de Hong Kong. Le président peut invoquer la loi s’il décide que Hong Kong « n’est pas suffisamment autonome pour justifier de la traiter séparément de la Chine ».

Parallèlement à l’appel de Kwok en faveur de l’application de cette loi, le sénateur américain Ted Cruz a déposé un projet de loi intitulé Loi de réévaluation de Hong Kong, et demandé au président de rapporter « la manière dont la Chine exploite Hong Kong pour contourner les lois des États-Unis ».

Mais il semble que la campagne de propagande anti-chinoise n’ait pas l’effet escompté. Le New York Times a publié un article le 13 août intitulé : « La Chine mène une guerre de désinformation contre les manifestants. » Embarrassés par le fait que des fonctionnaires consulaires américains aient été pris en flagrant délit de collusion avec des dirigeants protestataires dans un hôtel de Hong Kong, et par des déclarations ouvertes de soutien aux manifestants de la part des États-Unis, du Canada et du Royaume-Uni, ainsi que par des tentatives un peu trop visibles de traiter Hong Kong comme un État indépendant, les services secrets américains ont dû tenter de contrer les comptes rendus chinois des faits en déclarant que tout ce que dit la Chine est de la désinformation.

Les objectifs des États-Unis et du Royaume-Uni ont été révélés dans ce passage de l’article,

Hong Kong, que la Grande-Bretagne a rendue à la domination chinoise en 1997, reste en dehors du grand firewall de la Chine, et se trouve donc sur l’une des plus grandes lignes de faille de l’Internet mondial. Préserver sa liberté de vivre sans contrôle de la Chine continentale est devenu l’une des causes qui motivent maintenant les protestations. »

Cette déclaration va à l’encontre de l’accord entre le Royaume-Uni et la Chine passé lorsque le Royaume-Uni a finalement accepté de quitter Hong Kong. Nous devons être conscients de ce que dit l’Accord. Promulgué le 4 avril 1990 mais entré en vigueur le 1er juillet 1997, date de la rétrocession du territoire à la Chine, son préambule stipule : *

Hong Kong fait partie du territoire de la Chine depuis l’Antiquité ; elle a été occupée par la Grande-Bretagne au cours des Guerres de l’opium, en 1840. Le 19 décembre 1984, les Gouvernements chinois et britannique ont signé une Déclaration commune sur la question de Hong Kong, affirmant que le Gouvernement de la République populaire de Chine reprendra l’exercice de sa souveraineté sur Hong Kong avec effet au 1er juillet 1997, répondant ainsi à l’aspiration commune, chère au peuple chinois depuis longtemps, du retour de Hong Kong dans le giron de sa mère patrie.

Défendant l’unité nationale et l’intégrité territoriale, préservant la prospérité et la stabilité de Hong Kong et tenant compte de son histoire et de ses réalités, la République populaire de Chine a décidé qu’une Région administrative spéciale de Hong Kong serait établie conformément aux dispositions de l’article 31 de la Constitution de la République populaire de Chine et que, selon le principe « un pays, deux systèmes », le système et les politiques socialistes ne seraient pas appliqués à Hong Kong lorsque la Chine reprendra la souveraineté sur Hong Kong. Les politiques fondamentales de la République populaire de Chine concernant Hong Kong ont été développées par le gouvernement chinois dans la Déclaration conjointe sino-britannique.

Conformément à la Constitution de la République populaire de Chine, l’Assemblée nationale populaire adopte la Loi fondamentale de la Région administrative spéciale de Hong Kong de la République populaire de Chine, qui prescrit les systèmes à appliquer dans la Région administrative spéciale de Hong Kong, afin d’assurer la mise en œuvre des politiques fondamentales de la République populaire de Chine concernant Hong Kong. »


Hong Kong fait partie de la Chine. C’est le fait essentiel énoncé dans la Loi fondamentale approuvée par le Royaume-Uni et la Chine. C’est une région administrative de la Chine. Ce n’est pas un État indépendant et ne l’était pas lorsque la Grande-Bretagne l’a pris et occupé par la force.

L’affirmation selon laquelle les manifestants tentent de préserver quelque chose qui n’a jamais existé – de se soustraire au contrôle de la Chine, puisque Hong Kong serait soumis au contrôle de la Chine – est donc nulle et non avenue. Le fait que la Chine ait permis à Hong Kong de conserver son système capitaliste le confirme. Le fait que la Chine puisse lui imposer le socialisme 50 ans après la signature du traité de rétrocession, ou plus tôt si certaines conditions sont remplies, le confirme également [La Chine a accepté de laisser le système capitaliste en place à Hong Kong pour une durée de 50 ans après la rétrocession, NdT].

Les prétextes aux émeutes, le premier étant un projet de loi sur l’extradition entre la Chine continentale et Hong Kong semblable à ceux qui existent entre certaines provinces du Canada et des États des États-Unis, le second étant l’affirmation selon laquelle l’insistance de la Chine sur sa souveraineté sur le territoire l’emporterait, en quelque sorte, sur l’autonomie limitée qui lui est accordée et menacerait cette autonomie, sont sans aucun fondement.

On pourrait facilement diviser le Canada en États séparés sur la base de ces arguments, ou encore diviser les États-Unis, ou même le Royaume-Uni, alors que Londres voit son pouvoir contesté en Irlande, dans le Pays de Galles et en l’Écosse par des groupes nationalistes. Et nous savons très bien que des manifestations violentes entraîneraient une rapide répression de ces séparatistes si les gouvernements centraux se sentaient menacés, en particulier si elles étaient aussi violentes que celles des chemises noires de Hong Kong. Nous avons vu ce qui s’est passé en Espagne, lorsque les Catalans ont tenté de se séparer de l’Espagne. Les dirigeants du mouvement sont maintenant en exil. Nous avons vu ce dont les États-Unis sont capables contre les manifestants lorsqu’ils ont ouvert le feu, à Kent State en 1970, sur des étudiants qui manifestaient pacifiquement. Ces choses ne sont pas oubliées. Nous savons comment les Britanniques réagiraient à de nouvelles tentatives en faveur d’une Irlande unie.

La Chine fait face à des attaques sur plusieurs fronts à la fois et il faudra de la sagesse, de l’endurance et la détermination du peuple chinois pour défendre sa révolution et se débarrasser une fois pour toutes de la domination coloniale et impérialiste. Ceux qui portent des drapeaux britanniques et américains lors des manifestations à Hong Kong, révèlent qui ils sont. Ils ne sont pas l’avenir de la Chine. Ils sont l’incarnation vivante d’une histoire morte et d’idées mortes, des zombies du passé.

Christopher Black est un avocat spécialisé en droit pénal international basé à Toronto. Il est connu pour un certain nombre d’affaires de crimes de guerre célèbres et a récemment publié son roman « Beneath the Clouds ». Il écrit des essais sur le droit international, la politique et l’actualité mondiale.

* Note de la traduction :
Au vu de l’ingérence occidentale avérée à Hong Kong, on pourrait également citer l’Article 23, chapitre II de la Loi fondamentale de la région administrative spéciale de Hong Kong approuvée par la Grande-Bretagne et la Chine :

La Région administrative spéciale de Hong Kong promulguera ses propres lois pour interdire tout acte de trahison, de sécession, de sédition, de subversion contre le Gouvernement populaire central ou de vol de secrets d’État, pour interdire aux organisations ou organes politiques étrangers de mener des activités politiques dans la région et pour interdire aux organisations ou organes politiques de la région d’établir des liens avec des organisations ou organes politiques étrangers. »

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Extrait de la presse en ligne :

...Donald Trump a promis mardi d'annoncer d'ici la fin de la semaine sa riposte au projet de loi controversé que la Chine veut imposer à Hong Kong, prévenant qu'il risquait de faire perdre au territoire son statut de place financière internationale.
Le président des Etats-Unis est "mécontent" face à l'intention de Pékin de priver l'ex-colonie britannique de son autonomie, a expliqué la Maison Blanche. Selon lui, il est "difficile d'imaginer comment Hong Kong peut demeurer une capitale financière si la Chine prend le contrôle".

Interrogé par la suite sur la possibilité de sanctions contre des responsables chinois -- comme le réclament des parlementaires américains --, Donald Trump a assuré qu'il préparait "quelque chose en ce moment même" .
"Je pense que vous trouverez ça très intéressant", "vous allez en entendre parler avant la fin de la semaine, de manière très puissante" , a-t-il dit, entretenant un certain mystère.

Ce dossier est venu détériorer encore un peu plus les relations entre les deux premières puissances mondiales, déjà tendues à l'extrême au sujet de la gestion du coronavirus.

Le pouvoir central chinois a déposé vendredi devant le Parlement un texte très controversé visant à interdire "la trahison, la sécession, la sédition et la subversion" à Hong Kong, qui a de nouveau mis le feu aux poudres dans la région semi-autonome. Il doit être examiné dès jeudi et Pékin a demandé son application "sans le moindre délai" .
Riposte de Pékin après des mois de manifestations massives et souvent violentes en 2019 à Hong Kong, c'est aussi une réponse à l'incapacité des autorités locales de faire adopter ce texte qui avait déjà suscité par le passé une levée de boucliers.

...

La cheffe de l'exécutif local, Carrie Lam, à la tête d'une équipe alignée sur Pékin, a donc jugé les inquiétudes des investisseurs "sans fondement".
"Les libertés de Hong Kong seront préservées, et son dynamisme, ses valeurs fondamentales en termes d'Etat de droit, d'indépendance de la justice et de libertés continueront d'être là" , a-t-elle dit.
Le texte, a-t-elle ajouté, "ne cible qu'une poignée de délinquants et protège la vaste majorité d'habitants qui respectent la loi et aiment la paix". Elle a assuré que les manifestations antigouvernementales continueraient d'être autorisées si elles "se déroulent de façon légale" .
Des propos qui font écho à ceux tenus la veille par le plus haut représentant de la Chine à Hong Kong, Xie Feng, qui a affirmé aux diplomates et aux entrepreneurs étrangers qu'il n'y avait "absolument aucune raison de paniquer" face à une loi visant "les forces violentes et terroristes" .
De son côté, l'armée chinoise à Hong Kong a averti que la loi "punirait tout acte séparatiste" .

Sur un autre site on lit :

«Je crois que vous trouverez cela très intéressant, mais je n’en parlerai pas maintenant, je l’annoncerai dans quelques jours» , a déclaré Donald Trump à la question de savoir si son administration envisageait de décréter des sanctions à l’encontre de la Chine.

Dans le même temps, Bloomberg a rapporté que les autorités états-uniennes préparaient des restrictions visant certains responsables et grandes entreprises chinoises.

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https://www.ouest-france.fr/monde/hong-kong/washington-riposte-la-chine-en-revoquant-le-statut-special-de-hong-kong-6849274

Washington riposte à la Chine en révoquant le statut spécial de Hong Kong


La police anti-émeutes de Hong Kong a fait usage ce mercredi de gaz lacrymogène pour disperser des milliers de manifestants protestant contre le projet de loi de sécurité nationale que la Chine souhaite imposer dans ce territoire. De son côté, Washington – qui estime que Hong Kong ne jouit plus de l’autonomie promise par Pékin – ouvre la voie à une remise en cause des privilèges commerciaux accordés à l’ex-colonie britannique.
avec AFP.
Publié le 27/05/2020 à 20h41

Les États-Unis ont formellement conclu ce mercredi 27 mai 2020 que Hong Kong ne jouissait plus de l’autonomie promise par la Chine, ouvrant la voie à une remise en cause des privilèges commerciaux accordés à l’ex-colonie britannique dans une riposte spectaculaire à une loi sécuritaire controversée voulue par Pékin.

Signe du regain de tensions dans l’ex-colonie britannique, la police a déployé un important dispositif autour du Parlement local et procédé à des centaines d’arrestations pour dissuader les militants pro-démocratie de manifester contre l’examen d’un autre projet de loi, criminalisant tout outrage à l’hymne national chinois.

Mais c’est le texte annoncé la semaine dernière par le Parlement chinois, qui doit l’examiner dès jeudi, qui a remis le feu aux poudres. Ce projet de loi sur la sécurité nationale à Hong Kong vise officiellement à interdire le terrorisme, la sécession, la subversion et l’ingérence étrangère.

Réponse aux mois de manifestations pro-démocratie monstres et parfois violentes dans le territoire semi-autonome, c’est un moyen de contourner les autorités hongkongaises. D’autant qu’il permet pour la première fois à la Chine d’autoriser ses services de sécurité et sa police secrète à s’implanter ouvertement à Hong Kong.

« Décision désastreuse »
Cette décision désastreuse de Pékin n’est que le dernier d’une longue liste d’actes qui sapent fondamentalement l’autonomie et les libertés de Hong Kong, et les promesses faites par la Chine elle-même au peuple de Hong Kong dans le cadre de textes internationaux , a déclaré le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo.
Selon une loi adoptée l’an dernier par le Congrès des États-Unis, le secrétaire d’État était tenu de certifier si le territoire jouissait toujours de son autonomie. Il a donc décidé que ce n’était pas le cas.
J’ai certifié au Congrès que Hong Kong ne continuait pas à mériter le même traitement que Washington lui octroyait jusqu’ici, a-t-il expliqué. Aucune personne sensée ne peut soutenir aujourd’hui que Hong Kong conserve un haut degré d’autonomie par rapport à la Chine, au vu des faits sur le terrain.
Concrètement, l’administration de Donald Trump devrait ainsi révoquer le statut commercial préférentiel accordé à l’ex-colonie britannique en raison de son autonomie.

Dans ce climat explosif entre les deux premières puissances mondiales, le Congrès américain devait en outre adopter mercredi une loi pour sanctionner des responsables chinois pour l’internement de masse des musulmans ouïghours.
À Hong Kong, des barrières entouraient le bâtiment du Conseil législatif (LegCo), la police multipliait contrôles et fouilles. Des rassemblements spontanés ont eu lieu dans certains quartiers, parfois dispersés par des tirs de billes de gaz poivré irritant.
La police a annoncé avoir procédé à plus de 300 arrestations pour rassemblement illégal. Selon des images diffusées en direct il s’agissait souvent d’adolescents.

« Loi martiale »
Le mouvement pro-démocratie avait appelé à une vaste mobilisation mercredi, à l’occasion de la deuxième lecture -- sur trois -- au LegCo d’un projet visant à punir le non-respect de l’hymne national chinois. Ce délit serait passible de trois ans d’emprisonnement.
Le gouvernement doit comprendre pourquoi les gens sont vraiment en colère , a déclaré à l’AFP Nathan Law, une figure du mouvement pour la démocratie, dénonçant un couvre-feu de facto.
Il y a des policiers à chaque coin de rue, c’est comme si la loi martiale était en vigueur , a ajouté une femme, Bean, après avoir été fouillée.

Dans un communiqué, la police a affirmé respecter le droit de la population d’exprimer pacifiquement ses opinions mais […] dans un cadre légal.
Les rassemblements de plus de huit personnes dans l’espace public sont interdits dans le cadre des mesures contre le coronavirus même si l’épidémie semble maîtrisée.
En vertu du principe un pays, deux systèmes, Hong Kong jouit depuis sa rétrocession à la Chine en 1997 et jusqu’à 2047 de certains droits inconnus ailleurs en Chine, notamment la liberté d’expression et un système judiciaire indépendant.
Cette disposition a contribué à faire du territoire une place financière internationale majeure qui offre à la Chine une porte d’entrée économique sur le monde.

La remise en cause de l’autonomie suscite donc l’inquiétude des investisseurs étrangers et des gouvernements occidentaux, comme l’a illustré vendredi le plus fort décrochage de la Bourse de Hong Kong en cinq ans.
À Taïwan, que Pékin considère comme partie de la Chine, la présidente pro-indépendance Tsai Ing-Wen a annoncé mercredi un plan d’action humanitaire pour accueillir les militants pro-démocratie de Hong Kong dont beaucoup viennent s’abriter dans l’île (plus de 5 000 l’an dernier, en hausse de 41 % sur un an).
Reste que la Chine, qui n’a cessé de décrire la contestation hongkongaise comme un complot subversif orchestré depuis l’étranger, semble plus que jamais déterminée à mettre fin à l’agitation politique qui secoue le territoire depuis des années.

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Sur France 24 dans un article intitulé "La Chine sait qu’elle est assez forte pour faire ce qu'elle veut avec Hong Kong" , on note "réaction insuffisante de la Grande Bretagne" :

"Le Royaume-Uni n'a fait que très peu pour soutenir Hong Kong" , note le journaliste de La Croix. "La Grande-Bretagne se trouve actuellement dans un marasme en raison du Brexit. À Londres, on estime avoir besoin d'investissements chinois, d'accords avec les États-Unis, mais surtout pas de l'Europe. Et, les habitants de Hong Kong sont conscients de cette lâcheté et ne se font aucune illusion."
Depuis la déclaration commune de 1984, le Royaume-Uni n'a jamais été en position de force pour négocier les libertés démocratiques pour Hong Kong en raison de son besoin de maintenir des liens diplomatiques et économiques avec l'incontournable puissance chinoise.
"Dans le cas Hongkongais, il y avait un tel déséquilibre des forces entre la Chine et le Royaume-Uni que nous étions obligés de prendre ce qu'on pouvait. Pour moi, 'un tiens vaut mieux que deux tu l'auras'" , explique Percy Cradock, anciennement chef des négociations pour le Royaume-Uni et ancien ambassadeur en Chine.

Mais le plus intéressant est ici :

En novembre 2019, les États-Unis ont adopté le Hong Kong Human Rights and Democracy Act . Avec cette loi, le Département d'État américain devient apte à juger si Hong Kong conserve un degré d'autonomie suffisant pour justifier un statut commercial spécial, dans un contexte de guerre commerciale avec la Chine.
"Ce serait un coup dur pour Hong Kong si les États-Unis en venaient à considérer Hong Kong comme une quelconque ville chinoise et augmentaient les tarifs douaniers. Mais c'est une arme à double tranchant puisque les entreprises américaines gagnent également des milliards à Hong Kong" , explique Dorian Malovic.

Il ressort que les USA s'arrogent le droit de juger du "degré d'autonomie de Hong Kong" , ce qui est une ingérence manifeste envers l'autonomie de Hong Kong , mais qu'en même temps ils se tirent une balle dans le pied au moment de relancer leur machine économique.


Edité le 28-05-2020 à 00:08:37 par Xuan




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La décision a donc été annoncée ce soir, mais dès hier la Chine avait répondu :


HK prend des mesures pour blesser gravement les États-Unis


Par Bai Yunyi Source: Global Times Publié: 2020/5/26
https://www.globaltimes.cn/content/1189607.shtml


Lau Siu-kai, vice-président de l'Association chinoise des études de Hong Kong et de Macao, dans une interview exclusive avec le Global Times Photo: Chen Qingqing / GT


Les États-Unis peuvent être en mesure de lancer une guerre verbale vicieuse contre la Chine sur la question de Hong Kong, mais il est impossible pour les États-Unis de frapper lourdement la Chine à faible coût. La plupart des mesures coûtent trop cher aux États-Unis avec peu d'avantages, ce qui les ferait souffrir considérablement, a déclaré un conseiller de haut niveau d'un groupe de réflexion de Hong Kong au Global Times.

Si le secrétaire d'État Mike Pompeo propose des sanctions contre Hong Kong en réponse à la loi sur la sécurité nationale, ce serait un comportement à double norme déraisonnable, car les politiciens américains méconnaissent intentionnellement la véritable signification de "un pays, deux systèmes" et considèrent Hong Kong comme Une entité politique indépendante protégée par l'Occident et servant ses intérêts, a déclaré mardi Lau Siu-kai, vice-président de l'Association chinoise des études de Hong Kong et de Macao, dans un entretien exclusif avec le Global Times.

Lau a fait ces remarques après que Pompeo a qualifié vendredi de "désastreux" la législation chinoise sur la sécurité nationale concernant la région de Hong Kong et a déclaré que cela pourrait avoir un impact sur le traitement économique favorable que la région reçoit des États-Unis.
Pompeo a délibérément ignoré le fait que la Constitution chinoise et la Loi fondamentale de la région administrative spéciale de Hong Kong ont façonné le fondement juridique de l'État de droit de Hong Kong, ignoré le fait que le pouvoir législatif en vertu de la Loi fondamentale n'a jamais été monopolisé par la SAR, Dit Lau.

Les États-Unis se battraient-ils pour Hong Kong? Lau a déclaré que pour le moment, l'administration Trump était irrationnelle et que ses décisions avaient tellement changé qu'il était difficile de spéculer.
Cependant, selon une analyse rationnelle, il y a deux aspects à prendre en compte, selon Lau.

Il a expliqué que, premièrement, la politique étrangère de l'administration Trump accorde désormais la priorité aux intérêts à court terme, ce qui réduit la participation et l'engagement dans les affaires internationales et ne veut pas payer pour les intérêts d'autres endroits, sans même parler de "sacrifice"; l'attitude des États-Unis à l'égard des affaires de Hong Kong n'est pas essentiellement la relation entre les États-Unis et Hong Kong, mais la relation entre les États-Unis et la Chine. L'administration américaine actuelle est extrêmement hostile à la Chine, et sa participation réduite aux affaires internationales ne signifie pas moins de force contre la Chine, à condition qu'elle n'ait pas à payer elle-même un lourd tribut.
Pour résumer, en théorie, les États-Unis ont de nombreuses contre-mesures, mais en fait, la plupart des mesures coûteront trop aux États-Unis avec peu d'avantages, ce qui les ferait souffrir considérablement, a déclaré Lau au Global Times.

L'une des astuces les plus discutées consiste à supprimer le statut de Hong Kong en tant que «territoire douanier distinct» . Mais les États-Unis ont une grande part des intérêts économiques et financiers à Hong Kong, et toute initiative visant à réprimer le territoire douanier distinct de Hong Kong sera également un coup dur pour les États-Unis, a déclaré Lau, notant que plus les mesures étaient lourdes, plus les États-Unis en souffriront.

En outre, le gouvernement central ne restera pas les bras croisés face aux astuces américaines, mais prendra de fortes contre-mesures, a averti Lau, ajoutant que ces contre-mesures ne se limiteraient pas à Hong Kong, mais pourraient s'étendre à des taxes supplémentaires sur les produits et services américains.

Tout cela entraînera à terme le déclin de la présence américaine à Hong Kong. Hong Kong est un port franc et les États-Unis ne peuvent à eux seuls manipuler son développement, a noté Lau. Tant que la Chine et la région Asie-Pacifique continueront de jouer un rôle important dans le monde, toutes les sanctions américaines contre Hong Kong seront de courte durée, a-t-il déclaré.
Hong Kong sera toujours une plaque tournante pour les talents et les capitaux mondiaux. Donc, si le capital américain abandonne ce territoire, le vide qu'il a laissé sera bientôt comblé par le capital du continent chinois et d'autres pays, a déclaré Lau.

Les entreprises américaines à Hong Kong et l'administration Trump ont des positions différentes: les instituts financiers et les organisations de services juridiques représentent d'énormes parts, couvrant des marchés tels que les devises, les actions, les contrats à terme et la gestion d'actifs, et ont largement profité, a-t-il déclaré.
Il estime qu'à moins que le législateur américain ne les oblige à se retirer de Hong Kong, ils décideraient de rester dans la région compte tenu du retour des investissements, du système juridique, de la stabilité à Hong Kong et de l'attraction du marché chinois. Au lieu de s'inquiéter de la "loi sur la sécurité nationale" , ils s'inquiéteraient davantage de l'effet d'une attaque américaine contre la Chine. "Je pense qu'ils ont déjà commencé à faire du lobbying" , a-t-il déclaré.
Compte tenu de ces situations, la "loi sur la sécurité nationale" pourrait rencontrer moins de résistance de la part des pays étrangers après son entrée en vigueur. Mais les voix sont "bruyantes" car elles souhaitent obliger le gouvernement chinois à modifier sa décision.

Cependant, rien ne pourrait changer la détermination du gouvernement chinois, car l'un des principaux objectifs de la législation sur la "loi sur la sécurité nationale" est de réprimer l'existence des forces politiques américaines à Hong Kong, de comprimer l'espace pour les forces américaines et leurs représentants à Hong Kong. et les empêcher de déclencher des émeutes et de la subversion.
La vie des forces politiques pro-américaines à Hong Kong serait de plus en plus difficile. La "loi sur la sécurité nationale" ne portera pas atteinte aux droits et à la liberté d'expression des Hongkongais, mais portera atteinte à la liberté des États-Unis et de leurs représentants qui portent atteinte à la sécurité nationale de la Chine, a noté Lau.


Edité le 28-05-2020 à 00:07:38 par Xuan




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   Posté le 28-05-2020 à 10:00:01   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Les USA s'ingèrent dans les affaires chinoises au nom de "l'autonomie" de Hong Kong : la Chine les renvoie sur le banc de touche avec un carton rouge.



Pompeo fait des déclarations arrogantes et hystériques sur l'autonomie de Hong Kong



Par Hu Xijin Source: Global Times Publié: 2020/5/28 10:34:30



Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a publié mercredi soir (heure de Pékin) une déclaration qui se lit comme suit: "Aucune personne raisonnable ne peut affirmer aujourd'hui que Hong Kong conserve un degré élevé d'autonomie par rapport à la Chine". Il a déclaré que Hong Kong "ne continue pas à garantir un traitement en vertu des lois des États-Unis de la même manière que les lois américaines étaient appliquées à Hong Kong avant juillet 1997". Il a également déclaré de façon hypocrite: "Nous sommes aux côtés du peuple de Hong Kong".

Les États-Unis ne doivent pas définir si Hong Kong jouit d'un degré élevé d'autonomie. Washington est beaucoup trop narcissique. Des politiciens américains comme Pompeo croient avec arrogance que le destin de Hong Kong est entre leurs mains.

Pompeo critique la loi chinoise sur la sécurité nationale pour Hong Kong avant même sa formulation. Pompeo représente la géopolitisation hystérique des États-Unis de tout ce qui concerne la Chine.

Les États-Unis n'ont qu'une seule carte, qui est le statut de territoire douanier distinct de Hong Kong. Cependant, cela a été étudié à fond par la partie chinoise. Si Washington veut jouer cette carte, qu'il le fasse. Hong Kong est la plus grande source de l'excédent commercial américain, et il y a environ 85 000 citoyens américains dans la ville chinoise. Attendons simplement de voir comment les États-Unis souffriront de leur propre décision d'annuler le statut de territoire douanier distinct de Hong Kong.

Hong Kong a une relation particulière en raison de son énorme lien économique avec le continent chinois. Il s'agit du plus grand pilier de la ville pour maintenir son statut de centre financier international. C'est beaucoup plus important que l'attitude des États-Unis. La force de la Chine fait qu'il y aura inévitablement un centre financier international sur son littoral. Ce sera là où la Chine veut que ce soit, en fait.

Les États-Unis sont une superpuissance, mais leur force nationale s'est affaiblie ces dernières années à cause de cette guerre commerciale et des bêtises qu'ils accumulent. Maintenant, il sont gravement malades. Pompeo ferait mieux de mettre un masque avant de parler comme une brute épaisse.

L'auteur est rédacteur en chef du Global Times. opinion@globaltimes.com.cn

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   Posté le 28-05-2020 à 20:04:47   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Pantalonnade et vote final au parlement de Hong Kong


Le Huffington Post s'indigne que trois députés pro GB se soient fait éjecter du Parlement avant le vote de la loi "à la majorité absolue moins une voix".
"Ils voulaient se faire entendre dans un combat qui, au sein de l'hémicycle, était joué d'avance. La loi criminalisant la critique de l'hymne national a été votée."

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La vérité oblige à dire que les députés éjectés avaient déversé un sac d'ordures pestilentielles dans l'hémicycle.


[source : https://www.dwnews.com/2020-05-28 à 20:52:01
" Deuxième lecture de la loi sur l'hymne national, fréquemment entravé par le public "
Le projet de loi sur l'hymne national, qui avait été suspendu pendant longtemps, a finalement passé le débat en deuxième lecture le 28 mai en raison des fréquentes entraves du grand public. Le président du Conseil législatif, Liang Junyan, a immédiatement ajourné la réunion après le vote.
Selon les informations diffusées par CCTV dans les médias officiels chinois, dans l'après-midi du 28 mai, le Conseil législatif de Hong Kong a adopté le "National Anthem Bill" en deuxième lecture. Le 3 juin, il sera remis au Comité du Conseil législatif pour délibération de divers articles.

Le rapport indique qu'avant le vote en deuxième lecture, le directeur du Bureau des affaires constitutionnelles et continentales de la région administrative spéciale de Hong Kong, M. Tsang Kwok-wei, a déclaré que le peuple de Hong Kong devrait respecter l'hymne national, non seulement pour éviter les sanctions, mais également pour éduquer et faire connaître.

Zeng Guowei a souligné que le projet de loi stipule déjà qu'il n'exclut pas quelques personnes qui insultent délibérément l'hymne national, mais le niveau de sanction de la loi sur l'hymne national est conforme au règlement sur le drapeau national et l'emblème national, niant qu'il s'agit d'une sanction sévère.

Il est signalé qu'après la reprise du débat en deuxième lecture sur le projet de loi sur l'hymne national le 27 mai, certains membres de l'opposition ont l'intention de retarder le débat en deuxième lecture et ont proposé l'ajournement à trois reprises.

Le Conseil législatif de Hong Kong a poursuivi son débat en deuxième lecture le 28. En conséquence, les députés de l'opposition ont de nouveau semé le trouble dans la salle de conférence, et encore plus ont jeté des "bombes malodorantes" à la tribune, ce qui a causé un malaise au député constitutionnel Chen Kaixin. La réunion a été suspendue trois fois à environ deux heures et trois députés de l'opposition ont été expulsés.

Cependant, bien que les députés de l'opposition aient entravé les délibérations de diverses manières, le débat en deuxième lecture a finalement été adopté.

Il est entendu que la loi sur l'hymne national de la Chine a été mise en œuvre sur le continent en septembre 2017, et le Comité permanent du Congrès national du peuple de Chine a ensuite incorporé la loi sur l'hymne national à l'annexe III de la loi fondamentale de Hong Kong. Conformément à l'article 18 de la Loi fondamentale, les lois nationales énumérées à l'annexe III sont mises en œuvre par le gouvernement de la RAS de Hong Kong par voie de publication ou de législation.

En mars 2018, le Bureau des affaires constitutionnelles et continentales de Hong Kong a soumis au Conseil législatif un document législatif local sur la loi sur l'hymne national. En janvier 2019, le Conseil exécutif a adopté le projet de loi sur l'hymne national, qui sera soumis aux première et deuxième lectures du Conseil législatif le même mois. Cependant, en raison de l’obstruction malveillante des députés de l’opposition, le président de la commission parlementaire du Conseil législatif n’a pas été élu, ce qui n’a pas permis de soumettre le projet de loi sur l’hymne national à l’Assemblée pour reprendre le débat en deuxième lecture.

En raison de l'absence de législation dans la loi sur l'hymne national et de l'incitation malveillante de l'opposition, il y a eu de nombreux incidents huant l'hymne national à Hong Kong. Selon les statistiques de "Hong Kong 01", au cours des trois années précédant la promulgation officielle de la "Loi sur l'hymne national", au moins 13 équipes de football de Hong Kong avaient déjà hué l'hymne national."


C'est en effet une loi typiquement communiste, à l'image de l’article 433-5-1 du code pénal qui dispose que « le fait, au cours d’une manifestation organisée ou réglementée par les autorités publiques, d’outrager publiquement l’hymne national ou le drapeau tricolore est puni de 7 500 euros d’amende, ainsi que de six mois d’emprisonnement lorsqu’il est commis en réunion » depuis 2003.

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On remarquera que les médias français ne se sont pas appesantis sur le sujet.

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