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gorki
Les ouvriers n'ont pas de patrie
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gorki
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   Posté le 18-04-2007 à 00:25:42   Voir le profil de gorki (Offline)   Répondre à ce message   http://ouvrier.communiste.free.fr/   Envoyer un message privé à gorki   

A lire

Histoire de la Commune (Po Lissagaray) Eugène Varlin (Histoire et souvenirs de la Commune (Louise Michel)


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L'émancipation des ouvriers sera l'œuvre des ouvriers eux-mêmes
KGB Shpion
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   Posté le 18-04-2007 à 13:13:28   Voir le profil de KGB Shpion (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à KGB Shpion   

Xuan --> Staline ?


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gorki
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   Posté le 18-04-2007 à 13:47:07   Voir le profil de gorki (Offline)   Répondre à ce message   http://ouvrier.communiste.free.fr/   Envoyer un message privé à gorki   

Xuan a écrit :

la question maintenant ; elle est facile et les anciens n'ont pas le droit de souffler !
De qui parle Mao Tsé toung ?

" Voilà donc un étranger qui, sans être poussé par aucun intérêt personnel, a fait sienne la cause de la libération du peuple chinois: Quel est l'esprit qui l'a inspiré? C'est l'esprit de l'internationalisme, du communisme, celui que tout communiste chinois doit s'assimiler. "


est-ce bien N ormal que l'on ai pas le droit de souffler c'est B ête accorde le moi au moins U ne fois

Message édité le 18-04-2007 à 20:03:51 par gorki


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L'émancipation des ouvriers sera l'œuvre des ouvriers eux-mêmes
Paria
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   Posté le 18-04-2007 à 15:24:29   Voir le profil de Paria (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Paria   

Norman Bethune.

D'ailleurs il y a un autre passage du texte de Mao qui convient au débat actuel :

Mao a écrit :

Il nous faut nous unir au prolétariat de tous les pays capitalistes, au prolétariat du Japon, de la Grande-Bretagne, des Etats-Unis, de l'Allemagne, de l'Italie et de tout autre pays capitaliste, pour qu'il soit possible d'abattre l'impérialisme, de parvenir à la libération de notre nation et de notre peuple, des nations et des peuples du monde entier. Tel est notre internationalisme, celui que nous opposons au nationalisme et au patriotisme étroits.



Xuan
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   Posté le 18-04-2007 à 21:43:09   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

bravo Paria, je suis sûr que tu le savais avant de voir les acrostiches de Gorki

Voilà un lien pour le texte de Mao Tsé toung " à la mémoire de Norman Béthune "
http://classiques.chez-alice.fr/mao/bethune.html


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contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit
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   Posté le 19-04-2007 à 21:39:52   Voir le profil de Paria (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Paria   

Oui disont que Groki m'a confirmé mon idée

J'en relance une, dans un tout autre registre.
Qui a dit :

"Aucun acte n'est sans conséquence dans la vie, et le fait de croire une théorie plutôt qu'une autre a ses répercussions particulières sur l'action; l'erreur elle même laisse sa trace; dans la mesure où elle est répandue et acceptée, elle peut retarder (mais certes pas empêcher) la réalisation d'un objectif."

Je pense surtout ici à la L"CR" qui attire de plus en plus de monde...
Xuan
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   Posté le 25-04-2007 à 00:20:29   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

là je sèche...


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   Posté le 25-04-2007 à 09:33:22   Voir le profil de Paria (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Paria   

Un italien
armenak
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   Posté le 25-04-2007 à 11:23:35   Voir le profil de armenak (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à armenak   

Antonio GRAMSCI
Armenak
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   Posté le 25-04-2007 à 11:46:55   Voir le profil de Paria (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Paria   

armenak a écrit :

Antonio GRAMSCI


Gagné, à toi de relancer.
armenak
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   Posté le 26-04-2007 à 08:02:32   Voir le profil de armenak (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à armenak   

une facile:
de qui est ce poème?

"Après l'insurrection du 17 juin,
le secrétaire de l'Union des écrivains
fit distribuer des tracts dans la Stalinallee.
Le peuple, y lisait-on, a par sa faute
Perdu la confiance du gouvernement
Et ce n'est qu'en redoublant d'efforts
Qu'il peut la regagner. Ne serait-il pas
Plus simple alors pour le gouvernement
De dissoudre le peuple
Et d'en élire un autre?"

Armenak
Julien Lahaut
Jeune Communiste
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   Posté le 26-04-2007 à 08:14:38   Voir le profil de Julien Lahaut (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Julien Lahaut   

Bertolt Brecht
Xuan
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   Posté le 27-04-2007 à 00:18:57   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Je crois que Julien Lahaut a deviné.
Ci-dessous un commentaire non communiste mais cependant intéressant sur la révolte ouvrière du 17 juin 1953 en RDA contre l'augmentation des cadences, et son instrumentalisation.

Paru le 29/04/2004 dans le Revue en ligne "Etudes Européennes"
http://www.etudes-europeennes.fr/

A Berlin ce drôle de 17 juin 2003
par Régine Robin, historienne, sociologue et linguiste

Pour rendre compte de ce qu’est le phénomène de l’instrumentalisation du passé, et ce, d’une façon concrète, rien ne vaut l’exemple du 17 juin.
Il se trouve que j’étais à Berlin le 17 juin 2003, cinquante ans après le fameux 17 juin 1953. Anniversaire célébré en grandes pompes, hommages très officiels, à un événement qu’on interprète comme on veut, après-coup, confortant sa conception de l’histoire et sa vision du passé, toujours dans le trop ou le trop peu, toujours « à côté de la plaque ».



« je reste troublé par l'inquiétant spectacle que donnent le trop de mémoire ici, le trop d'oubli ailleurs, pour ne rien dire de l'influence des commémorations et des abus de mémoire et d'oublis. L'idée d'une juste mémoire est à cet égard un de mes thèmes civiques avoués » . Cette phrase figure dans l'Avertissement qui précède le maître ouvrage de Paul Ricoeur sur la mémoire, ouvrage qui fait suite aux trois volumes de Temps et Récit. Paul Ricoeur esquisse une phénoménologie de la mémoire et de l'oubli, des modalités sociales du souvenir collectif et de l'oubli. Il va entre autre établir le bien fondé des concepts de la psychanalyse pour toute étude de la mémoire qu'elle soit individuelle ou collective. Se fondant sur les célèbres articles de Freud: « Remémoration, répétition, perlaboration » , et « Deuil et mélancolie » , il reprend le concept de Durcharbeit, la « perlaboration », le processus complexe, qui, dans la cure, permet au patient de se remémorer au lieu de répéter, de substituer le souvenir et le récit, à un passage à l'acte qui n'est que la compulsion de répétition à l'œuvre. Ce qui va permettre à Paul Ricoeur d'opposer des processus historiques « pathologiques » habitant le tissu social des sociétés et leur devenir, aux processus « normaux » , qui pourraient être assimilés à la perlaboration dans la cure, processus que l'on nomme communément, le travail de la mémoire. « On peut parler non seulement dans un sens analogique, mais dans les termes d'une analyse directe, de traumatismes collectifs, de blessures de la mémoire collective. La notion d'objet perdu trouve une application directe dans les « pertes » qui affectent aussi bien le pouvoir, le territoire, les populations qui constituent la substance d'un Etat. Les conduites de deuil, se déployant depuis l'expression de l'affliction jusqu'à la complète réconciliation avec l'objet perdu, sont d'emblée illustrées par les grandes célébrations funéraires autour desquelles un peuple entier est rassemblé. A cet égard, on peut dire que les conduites de deuil constituent un exemple privilégié de relations croisées entre l'expression privée et l'expression publique. C'est ainsi que notre concept de mémoire historique malade trouve une justification a posteriori dans cette structure bipolaire des conduites de deuil," . Du côté des développements mortifères, les "abus de la mémoire" ou si l'on veut, un "trop peu" ou un "trop" de mémoire, un "trop peu" ou "trop d'oubli". Le "trop" de mémoire serait de l'ordre de la compulsion de répétition interdisant toute réconciliation avec le passé, et toute distance critique. Le "trop peu" de mémoire serait du même ordre, de l'ordre du refoulement, prompt à revenir hanter un tissu social mal stabilisé et qui "croyait" pouvoir faire l'économie de son rapport au passé. « Si tel est le cas, alors, le trop peu de mémoire relève de la même interprétation. ce que les uns cultivent avec délectation morose et ce que les autres fuient avec mauvaise conscience, c'est la même mémoire répétition. Les uns y aiment se perdre, les autres ont peur d'y être engloutis. Mais les uns et les autres souffrent du même déficit de critique. Ils n'accèdent pas à ce que Freud appelait le travail de remémoration."
En fait, il n'y a pas de mémoire juste, même si l'on y tend toujours, mais toujours du "trop peu" et du "trop" en fonction des conjonctures et des remaniements des grands récits du passé ou de la fragmentation des récits, de leurs décompositions, en fonction également des remaniements des configurations et reconfigurations narratives.

Les peuples cèdent rarement à la mélancolie. En revanche, ils peuvent s’enfoncer dans le mutisme, ne plus trouver les mots pour rendre compte de leur traumatisme. Dans Le Conteur, Walter Benjamin, rappelle qu’au lendemain de la première guerre mondiale les soldats revenaient muets des champs de bataille. Ils ne pouvaient dire ce qu’ils avaient vécu. Pourtant un tintamarre se fit entendre. On écrivit énormément sur la guerre, mais rien qui correspondît à leur expérience : « Car jamais expériences acquises n’ont été aussi radicalement démenties que l’expérience stratégique par la guerre de position, l’expérience économique par l’inflation, l’expérience corporelle par la bataille de matériel, l’expérience morale par les manœuvres des gouvernants. Une génération qui était encore allée à l’école en tramway hippomobile se retrouvait à découvert dans un paysage où plus rien n’était reconnaissable, hormis les nuages, et au milieu, dans un champ de forces traversé de tensions et d’explosions destructrices, le minuscule et fragile corps humain »
On a jamais vu un peuple se suicider, sauf, peut-être, et cela ne fait jamais la « une » des journaux, quelques tribus en Amazonie, ou des villages amérindiens ou Inuit dans le nord-canadien qui sont au-delà du désespoir même. Mais « nos » nations glorieuses n’ont de cesse de réaliser leur « vocation ». Partout cependant, des traumatismes, donc partout la nécessité de « faire avec ». Partout, des amorces de travail du deuil partout à l’œuvre, en fonction des conjonctures historiques, des débuts d’un travail de désinvestissement de la libido sur l’objet perdu : grand homme, idéal, régime dans lequel on s’était reconnu à un moment donné ou au contraire, victime absolue de régimes criminels qui n’arrivent pas à assumer leurs forfaits; mais, par une ruse de la raison mémorielle, ce travail à un moment donné, est partout détourné, retourné, travesti, transféré, déplacé. Les responsabilités sont attribuées à d’autres, ou il n’y a pas de coupables, ou seuls quelques-uns le sont. On oublie, refoule, met au loin, au plus profond ce qui dérange, on remplit les placards de l’histoire de squelettes, en attendant de les ouvrir et de les retrouver sans les reconnaître.
Bref, il n’y a que des rendez-vous manqués avec l’histoire, la mémoire qui suture et sature, balise précisément l’histoire de ces rendez-vous manqués, elle jalonne l’histoire des ratages du travail du deuil et inscrit de nouvelles configurations, des réaménagements opérés par les récits que les sociétés racontent ou se racontent sur leur passé.

Si l’on fait un rapide tour du monde on s’aperçoit aisément qu’il est difficile de trouver un endroit où on tendrait vers une juste mémoire. Du Japon qui n’arrive pas à assumer son rôle dans la Seconde Guerre mondiale à cette France où Vichy et la guerre d’Algérie reviennent périodiquement avec tous les squelettes des placards de notre histoire; de l’impossibilité même d’organiser encore une exposition sur Hiroshima aux Etats-Unis; de l’impossibilité d’édifier un mémorial ou un musée aux Indiens d’Amérique exterminés; du scandale de la révélation du massacre de Jedwabne en Pologne et aux multiples révisions, relectures du passé en Europe de l’Est qui aboutissent tendanciellement à un révisionnisme généralisé où il vaut mieux avoir été fasciste que communiste dans le passé; de l’Italie où un discours très à la mode tend soit à réhabiliter Mussolini et à dévaloriser la Résistance, soit à les mettre au même niveau avec l’idée que « des bons et des mauvais » il y en avait partout, etc. Disant cela, je ne veux pas dire qu’un travail du deuil, qu’un travail mémoriel n’ait pas été entrepris, qu’un travail de mémoire ne soit pas en train de se faire ici et là , parfois fondamental comme en Allemagne, mais ce travail de mémoire est difficile, en débat, en conflit, n’est jamais sûr de triompher, est toujours à reprendre et il est toujours pris dans une conjoncture, où, il est lui-même un enjeu, remplit une fonction sociale, est plus ou moins instrumentalisé - il est peut-être impossible qu’il en soit autrement – politiquement, culturellement, historiographiquement. Mémoire fragile, presque toujours instrumentalisée.
Pour rendre compte de ce qu’est le phénomène de l’instrumentalisation du passé, et ce, d’une façon concrète, rien ne vaut l’exemple du 17 juin.
Il se trouve que j’étais à Berlin le 17 juin 2003, cinquante après le fameux 17 juin 1953. Anniversaire célébré en grandes pompes, hommages très officiels, à un événement qu’on interprète comme on veut, après-coup, confortant sa conception de l’histoire et sa vision du passé, toujours dans le trop ou le trop peu, toujours « à côté de la plaque ».

Le 17 juin 1953 fut un événement complexe. Difficile à analyser, mais en un mot, on peut dire que ce fut avant tout une révolte ouvrière, des ouvriers des chantiers de la Stalinallee ( qui allait devenir la Karl-Marx-Allee quelques années plus tard) en construction, refusant l’augmentation des normes, décrétées par le gouvernement est-allemand, sourd au nouveau cours de la politique soviétique, après la mort de Staline enjoignant aux dirigeants est-allemands d’assouplir leur politique et leurs exigences. Ces ouvriers du chantier, bientôt relayés par ceux des chantiers très voisin, de l’hôpital de Friedrichshain en construction décident de faire la grève, dès le 11 juin. Le gouvernement lâche du lest, mais en pleine crise alimentaire, ne reveint pas sur l’augmentation des cadences, des normes de plus de 10%. Les ouvriers manifestent, partent en direction de la Maison des Ministères, seul édifice intact dans un Berlin en ruines, ancien ministère de l’aviation de Göring, devenue le siège des divers ministères de la RDA, abritant la salle dans laquelle la RDA fut proclamée le 7 octobre 1949. Ces ouvriers veulent parler à Walter Ulbricht, mais un seul ministre est présent pour les affronter, Fritz Selbmann, le ministre de l’économie. Le 17 juin, la manifestation et la révolte se généralisent. Les choses ont tendance à dégénérer, les slogans changer. On va brûler des drapeaux rouges à la Porte de Brandebourg, et à la Potsdamer Platz. Le mouvement, du reste, ne sera pas cantonné à Berlin. Diverses villes de RDA vont connaître une réelle agitation. Les chars soviétiques font leur apparition à Berlin. La révolte sera durement réprimée.
Les tracts des ouvriers disaient : « nous voulons être des hommes libres et non pas des esclaves ». On s’est emparé de cette phrase à l’ouest pour faire croire que le but premier de la révolte avait été la réunification. A cette époque, il n’y avait pas de Mur de Berlin. On venait d’entrer dans la guerre froide et deux États s’étaient constituer sur les anciennes zones d’occupations. Les États ne dataient que de 1949. On était en 1953. La RDA en juin 1953 avaient trois ans et demi d’existence. Les problèmes de l’unité éventuelle des deux Allemagnes ne se posaient absolument pas comme en 1989. Interpréter la révolte des ouvriers berlinois de 1989 comme un appel à la réunification est un contresens historique absolu, un mensonge, une distorsion historique.
De l’autre côté, la RDA s’est mise à chercher des coupables et dès le 19 juin à énoncer la thèse du complot fasciste contre la RDA. D’une part d’anciens nazis avaient profité du mécontentement ouvrier et poussé à la révolte, d’autre part, les services secrets américains et la radio américaine dans le secteur américain, La RIAS, avait poussé à la révolte. Énoncée de la sorte, la thèse est fort simpliste car elle évite de se poser le problème de la racine du mécontentement ouvrier et de la perte de popularité du régime, même s’il est vrai que d’anciens nazis avaient été embauchés dans les chantiers de la Stalinallee, aux fins de rééducation au contact de l’élite ouvrière des chantiers, et s’il est attesté que la RIAS, qui eut, en fait une position complexe ( ne pas donner une révolte ouvrière en exemple) put, à certains moment jeter de l’huile sur le feu.
Dès le départ la RFA se mit à instrumentaliser la révolte tant et si bien que le 17 juin fut le nom donné à une des plus grandes artères de Berlin, qui va de la Porte de Brandebourg à la Ernst Reuter Platz en passant par la Siegessäule et que cette date devint, jusqu’à la réunification, la fête nationale allemande de la RFA.
Les cinquante ans du 17 juin furent fêtés, commémorés, célébrés à l’envi avec nombre de cérémonies, nombre d’émissions de télévision, l’émission d’un timbre commémoratif, d’une médaille et de nombreuses installations, tour et visites guidés de toute espèce , représentations théâtrales, conférences et discussions. En apparence, une grande circulation discursive, une cacophonie, voire une polyphonie de voix multiples, diverses, se faisant entendre, marque d’un travail de mémoire sur un événement important de l’histoire allemande. En réalité, sauf, certains secteurs minoritaires ou marginaux, quelques hebdomadaires de gauche sans grand écho, quelques grévistes essayant de se faire entendre, ces cérémonies, commémoration,s célébrations furent une immense entreprise d’instrumentalisation des événements du 17 juin 1953 au service de la RFA, tout à la gloire de la réunification et tout à la dé-ligitimisation de la RDA, essayant de détruire et de miner les restes de la Ostalgie qui se faisait jour à nouveau, en particulier avec le succès rencontré par le film de Wolfgang Becker : Good-bye Lenin.

Voici comment le site officiel de site officiel du centre d’information de l’ambassade d »Allemagne commente l’ensemble des commémorations qui eurent lieu en 2003.
« MEMOIRE
L'Allemagne commémore le 50ème anniversaire du soulèvement populaire du 17 juin 1953 en RDA. A observer les récits, témoignages et commentaires qui occupent actuellement les colonnes de la presse allemande et les temps d'antennes des chaînes de télévision, on ne peut échapper à l'impression que
l'Allemagne s'efforce ces jours-ci de se réapproprier une partie de son histoire. Pas moins de 650 manifestations sont organisées pour commémorer le 50ème anniversaire du soulèvement populaire du 17 juin 1953 en RDA, écrasé dans le sang par les chars de l'armée soviétique. Cette commémoration sera couronnée mardi par plusieurs célébrations officielles.

En pleine guerre froide, le 17 juin 1953 marque le premier soulèvement populaire dans la zone d'influence soviétique, avant les révoltes en Hongrie, à Prague ou en Pologne. Plus d'un million de personnes dans 700 villes et communes y participèrent. C'est le 16 juin 1953, à Berlin, que la révolte se leva, lorsque les travailleurs du bâtiment qui travaillaient sur la Stalinallee, au centre de la ville, cessèrent le travail et se mirent à manifester dans les rues. L'objet de leur colère était au départ le relèvement des normes de travail sans compensation salariale, adoptée par le gouvernement communiste quelque semaines auparavant. Mais très vite, les revendications se transformèrent pour porter sur l'organisation
d'élections libres et secrètes, la démission du gouvernement et le retrait des troupes d'occupation soviétiques. Le soulèvement s'était mué en révolte politique. Le 17 juin, il s'étendait à tout le pays.
En quelques heures, la révolte fut écrasée dans le sang par l'armée soviétique et les forces de sécurité est-allemandes. Cinquante à 125 manifestants y laissèrent leur vie. Dans les semaines qui suivirent, 13 000 à 15 000 personnes furent arrêtées, parmi lesquelles plus de 2300 furent condamnées. Deux d'entre elles le furent à la peine de mort. Deux semaines plus tard, le gouvernement d'Adenauer faisait du 17 juin la journée nationale officielle de commémoration en République fédérale.
Cette date fut donc pendant près de 40 ans en République Fédérale le jour de la "fête nationale", remplacée en 1990 par le 3 octobre, "Journée de l'unité" en souvenir du 3 octobre 1990. Mais le sens du 17 juin semblait s'être progressivement perdu de vue au fil des années, tandis que le souvenir en était étouffé sous le poids de la propagande de l'autre côté du Rideau de fer. A travers ce 50ème anniversaire, l'opinion publique allemande réinterroge aujourd'hui la force de ce symbole, qui semble reprendre toute sa place dans la conscience populaire. »
C’était bien le thème de toutes les cérémonies. Ce que les ouvriers voulaient en juin 1953, ils l’ont obtenu enfin en novembre 1989. Le 17 juin est un événement qui ne peut se lire qu’à la lumière de la réunification.
Avec une amie présente comme moi à Berlin durant ces jours de célébration, nous avons cherché à voir le maximum de commémorations, faisant des choix. Il était impossible de tout voir, d’être présents à tout. Le peu que nous avons vu est édifiant même si nos allées et venues n’ont en rien une valeur représentative, Simplement de témoignage.
Une installation dans Berlin devant le siège des Archives de l’ancien parti communiste, à l,angle de la Prenzlauer Allee et de la Mollstrasse, bâtiment qu’on laisse d’ailleurs pourrir sur place, une grande bannière rouge sur laquelle est écrite en grandes lettres blanches : Die Partei hat immer Recht ( le parti a toujours raison), histoire de mettre en condition les gens en ramenant la RDA à son essence totalitaire et en montrant, par avance, que les manifestations ouvrières ne pouvaient avoir eu qu’un sens politique.
Au ministère des finances, de nouveaux panneaux. Il en avait pourtant vu d’autres.
L'architecte Ernst Sagebiel en avait dessiné les plans, dès 1935.Il avait travaillé avec le célèbre Erich Mendelsohn, et prit carrément sa place lorsque ce dernier, contraint à l'exil quitta l'Allemagne en 1933. Il le construisit " à l'épreuve des bombardements", ce qui explique sans doute son extraordinaire solidité. Masse d'acier et de béton aux façades de pierre et de marbre, il aligne d'immenses corridors, ses milliers de bureaux aux fenêtres identiques et ses cours d'honneur. Monumental et moderniste à la fois, respirant l'ordre et l'autorité sinistre, il se dresse à l'angle de la Leipziger et de la Wilhelmstrasse, et, au sud, jouxte la Niederkirchnerstrasse.
Les autorités soviétiques et le régime de l'Allemagne de l'Est réutilisèrent presque immédiatement cet immense espace resté intact au milieu des ruines, non sans l'avoir "dénazifié". On retira du haut des piliers du portail principal, les deux aigles de bronze avec des croix gammées dans leurs serres. On les enleva également des bureaux, et de la grande salle des fêtes du ministère au plafond à caissons. C'est là que fut proclamée solennellement la République démocratique allemande, le 7 octobre 1949. L'ancien ministère de l'Aviation devint la Maison des ministères, et en abrita au moins une douzaine durant quarante ans. En 1952, Max Lingner orna la loggia de la façade nord d'une murale de céramique, longue de 25 mètres et faite de 1715 carreaux de porcelaine de Meissen, représentant l'édification du socialisme en Allemagne selon les canons du réalisme socialiste. On y voit des ouvriers et des paysans exhibant fièrement leurs outils de travail, des gens jouant de l'accordéon et de la guitare, le visage radieux. C'est encore vers ce ministère, comme nous l’avons vu, que les manifestants du 17 juin 1953 convergèrent (à peu près 2000) exigeant de parler à un ministre, Walter Ulbricht n'étant pas sur les lieux, ils conspuèrent le seul qui ait eu le courage de les affronter et de leur parler, Fritz Selbmann.
Puis, le grand ménage fut fait après la Wende, le tournant. Le bâtiment, avant rénovation complète fut le siège de la Treuhand, l'organisme qui centralisa toutes les opérations de privatisation des organismes et entreprises de la défunte RDA. A sa tête, Detlef Rohwedder qui fut assassiné. Enfin, le nouveau ministère des Finances, à la recherche d'espaces à la mesure de la nouvelle Allemagne décida d'en prendre possession. Le bâtiment-forteresse fut rénové de fond en comble, récuré, lessivé. Pour commémorer le quarantième anniversaire du 17 juin 1953, une photographie géante de Wolfgang Rüppel représentant les ouvriers en révolte fut apposée sous-verre à même le trottoir de la façade nord, faisant écho à la fresque de Max Lingner.
Le passant peut ainsi contempler une architecture typique du Troisième Reich, une mosaïque exaltant la victoire du socialisme, une photographie rappelant que des ouvriers se sont soulevés en RDA, le tout en face d'un bâtiment qui porte désormais le nom du défunt Detlev Rohwedder, patron de la Treuhand, bâtiment qui est aujourd'hui le ministère des Finances de la nouvelle Allemagne. On trouverait difficilement meilleur exemple de superposition des mémoires, du recyclage permanent des édifices et de ce palimpseste urbain qu'est devenu Berlin. Pour le cinquantième anniversaire, on a posé de nouveaux panneaux photographiques géants, verticaux, sur la façade, encadrant la mosaïque de Max Lingner, soulignant une fois encore les manifestants révoltés contre le régime. C’est d’ailleurs devant le ministère qu’on a acheté, mon amie et moi des timbres commémoratifs du 17 juin.
Sur Unter des Linden, ensuite, au Musée d’histoire nouvellement réouvert avec sa belle spirale de verre due à l,architecte Pei, des images d’actualité du 17 juin, sur grand écran. Images du temps, sans commentaire d’aujourd’hui. On y voit des images saisissantes : Berlin en ruine, la misère, des visages graves d’ouvriers, les drapeaux rouges qui brûlent, le Neues Detschland que l’on brûle à la Potsdamer Platz, les chars faisant leur entrée. Images déjà vues à la télévision la veille, mais impressionnantes sur grand écran.
Nous nous dirigeons ensuite vers la Karl-Marx Allee, vers la roseraie au métro, Wieberwiese, là où se trouvait le « bloc 14 », d’où la révolte est partie. C’est un lieu qui m’est familier. Le studio que j’occupe est situé tout près du métro. Il y a là, une petite manifestation d’ouvriers métallurgistes de l’est, en grève qui réclament la parité de salaires avec les ouvriers de l’ouest. Pour eux, la lutte sociale n’est pas terminée avec la réunification. Leurs banderoles demandent qu’on ne laisse pas récupérer le 17 juin, réclament qu’il garde son aura ouvrière. Des jeunes s’affaire à construire un petit mur de briques qui sera un monument éphémère à la gloire de ces ouvriers. Le maire de Berlin est venu saluer la manifestation, mais il sera bousculé par une des manifestantes ou flâneuse dans le public qui lui jette des tomates. Un garde du corps met vite fin à l’incident en la renversant ce qui attire la colère des autres manifestants. Bref, le 17 juin ouvrier n’a pas beaucoup d’adeptes et cela ne se passe pas très bien.
Le soir nous hésitions entre le Berliner Ensemble où Günter Grass lisait sa pièce consacrée au 17 juin : Les plébéiens …. Et une conférence sur Brecht et le 17 juin à La Brecht Haus. Nous avons finalement opté pour la Brecht Haus, nous disant que la position de brecht avait été ( comme celle de Heiner Müller) ambiguë, et qu’il serait intéressant d’en savoir plus, avant son célèbre : « changer le peuple » adressé aux dirigeants est-allemands. Mais las! L’orateur tenait un discours convenus. Ce fut au moment de la discussion que les gens s’animèrent. Tous de l’est, ne sachant plus comment interpréter l’événement , citant qui Marx, qui Rosa Luxemburg, se sentant coupables ou défiants vis à vis de leurs parents, écœurés de voir le 17 juin utilisé comme il l’était par les officiels. Le lendemain, nous allions à la prison de Hohenschönhausen de sinistre mémoire, transformée en musée et en mémorial. La visite de la prison fut un morceau de bravoure. Le guide utilisait les mots qui viennent naturellement à la bouche quand on visite Auschwitz ou Sachsenhausen, les camps de concentration. Le vocabulaire était tout à fait le même, et si extrême, que nous nous sommes demandées quels mots lui resteraient s’il devait nous faire passer de la prison de RDA à Sachsenhausen. D’ailleurs, dans la cour, un mémorial avec des couronnes de fleurs fraîchement déposées : « Aux victimes de la violence du pouvoir communiste. 1945-1989 ».
Aucune allusion à ce qui avait bien pu avoir lieu avant 1945.
Sur le terre-plein de la prison, une pièce de théâtre représentant la révolte du 17 juin. Mise en scène mimant en tout point les représentations expressionnistes, avant-gardistes des années 20, à la Vishniewsky , le point levé, avec chœur et musiciens, utilisant des images vidéos de grands moyens, au service d’une idéologie de totale guerre froide, démonisant les rouges, les soviétiques, la RDA. Au contraire, en face, des « gens bien », du jazz. Plus de deux heures d’endoctrinement de ce type. A notre grande stupéfaction, peu d’applaudissements, alors que le public était fort nombreux. Les gens sortaient en silence, l’air accablé. Peut-être qu’ils vont trop loin, se prenait-on à penser, peut-être qu’il y a des limites à l’instrumentalisation. Peut-être!
Nous sommes rentrées à Friedrichshain. Berlin sentait bon le tilleul.



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Julien Lahaut
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   Posté le 29-04-2007 à 14:59:07   Voir le profil de Julien Lahaut (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Julien Lahaut   

En ce qui me concerne, je passe la main , j'ai rien de terrible à proposer
armenak
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armenak
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   Posté le 29-04-2007 à 22:53:22   Voir le profil de armenak (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à armenak   

pourtant c'est bien toi qui avait trouvé
Armenak
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   Posté le 30-04-2007 à 00:00:21   Voir le profil de ludo90290 (Offline)   Répondre à ce message   http://perso.orange.fr/marieludovic/   Envoyer un message privé à ludo90290   

Aller voici une égnime, pour relancer:

"Né à Freiberg (Moravie) le 6 mai 1856, S*****d n'a que trois ans lorsque son père, un négociant en textile, doit faire face à la faillite économique."

Haa, qui je suis?

Un indice;
"Son entrée à l'école médicale viennoise est à ce moment muée plus par la soif de savoir que celle de guérir. Ce qui l'intéresse : les relations humaines."

Message édité le 30-04-2007 à 00:07:53 par ludo90290


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Xuan
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   Posté le 30-04-2007 à 13:12:37   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Ca me laisse rêveur...


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KGB Shpion
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   Posté le 30-04-2007 à 16:12:44   Voir le profil de KGB Shpion (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à KGB Shpion   

Sigmund Freud.


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ludo90290
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   Posté le 01-05-2007 à 01:49:51   Voir le profil de ludo90290 (Offline)   Répondre à ce message   http://perso.orange.fr/marieludovic/   Envoyer un message privé à ludo90290   

Arf, tés trop fort KGB Shpion , je m'en va la queu entre les jambes!

Gagner, à toi KGB Shpion..


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   Posté le 01-05-2007 à 18:01:37   Voir le profil de KGB Shpion (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à KGB Shpion   

"L'essentiel n'est pas de vivre, mais de bien vivre"
"Ce n'est pas parce qu'on craint de la commettre, mais c'est parce qu'on craint de la subir que l'on blâme l'injustice"
"Il ne dépend que de nous de suivre la route qui monte et d'éviter celle qui descend"

Qui a dit cela ?


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   Posté le 01-05-2007 à 21:12:32   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

KGB Shpion cette morale idéaliste date de vingt-trois siècles au moins


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   Posté le 01-05-2007 à 21:30:02   Voir le profil de KGB Shpion (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à KGB Shpion   

Xuan a écrit :

KGB Shpion cette morale idéaliste date de vingt-trois siècles au moins

Je sais.
N'empêche que c'était un grand homme et un grand penseur que je rangerai dans le rang des socialistes utopiques. Et surtout, je l'adore !!!

Message édité le 01-05-2007 à 21:30:41 par KGB Shpion


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   Posté le 02-05-2007 à 17:26:53   Voir le profil de armenak (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à armenak   

23 siècles

ben un philosophe grec sans doute (allez je risque Platon, même s'il me semble saugrenu de le ranger dans les socialistes utopiques).
Armenak
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   Posté le 02-05-2007 à 17:38:20   Voir le profil de KGB Shpion (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à KGB Shpion   

Si, si, c'est bien Platon.
Pourquoi c'est saugrenu de le placer dans les socialiste utopiques ?


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armenak
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   Posté le 02-05-2007 à 18:00:40   Voir le profil de armenak (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à armenak   

parce que les socialistes utopiques sont un courant du mouvement ouvrier du XIXe.
parce que Platon n'était ni un socialiste au sens moderne du terme, ni même un défenseur du peuple. contrairement à Démocrite par exemple.
Platon ne disait-il pas aussi que les "esclaves sont une propriété qui comporte bien des désagréments, car ils ne seront jamais les amis de leurs maitres", en relatant à regret les révoltes d'esclaves (cf. Matérialisme et Humanisme, G.Cogniot, Le Temps des Cerises, 1998).

A mon tour:
qui a dit:
"Demander assistance aux morts est une indignité pour une société civilisée".
Un indice, ce n'est ni un européen, ni un asiatique, peut-être un peu des deux
Armenak
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