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 Obama Sarkozy bas les pattes devant la Libye !

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Xuan
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   Posté le 10-03-2011 à 20:33:33   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

La bourgeoisie française rêve que l’impérialisme US tire pour elle les marrons du feu en Libye …

Jeudi matin, Nicolas Sarkozy, le président français, recevait à l’Elysée des représentants du Conseil National libyen autoproclamé représentant du peuple libyen, afin de le reconnaître comme seul interlocuteur légitime et en vue d’échanger des ambassadeurs entre Paris et Benghazi.
En fait la seule légitimité de ce Conseil est sa reconnaissance par les puissances impériales occidentales et ne repose sur aucune volonté exprimée du peuple libyen.
En particulier il ne représente en rien le prolétariat libyen .

La France prend ainsi une surprenante initiative par rapport à l’Europe, à la veille du conseil européen extraordinaire prévu à Bruxelles, et par rapport aux USA.
Dans la foulée Sarkozy imagine devant les dirigeants de l’UMP des « frappes ciblées dans des cas précis et extrêmement limités et pas forcément sur des aérodromes » et se propose d’avancer cette idée de génie à Bruxelles vraisemblablement imaginée par notre visionnaire BHL, l'abruti de service de l'intelligentsia française .

Mais dans le même temps la bourgeoisie française presse l’administration Obama d’intervenir militairement en Libye et d’assurer une couverture aérienne, ce qui constituerait de fait un acte de guerre.
Sarkozy espère-t-il se placer ainsi au premier rang dans la distribution des barils et récolter simultanément les louanges des peuples ?

Ces déclarations ronflantes ne seront d’aucun secours pour restaurer l’image flétrie de l’impérialisme français. Les peuples arabes ne se font aucune illusion sur ses intentions et l’impérialisme US n’a aucune raison de lui tirer les marrons du feu, en déclarant unilatéralement la guerre à la Libye contre la volonté des peuples et contre l’avis du Conseil de sécurité de l’ONU.

Le pari purement diplomatique de la bourgeoisie française est donc tout-à-fait risqué. Elle n’est pas en mesure de l’assumer elle-même et ce pavé retombera lourdement sur ses propres pieds.

Obama, Sarkozy, bas les pattes devant la Libye !



Edité le 10-03-2011 à 20:36:19 par Xuan




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contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit
ElGhifari
L'union fait la force!
Pionnier
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   Posté le 11-03-2011 à 01:49:50   Voir le profil de ElGhifari (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à ElGhifari   

Je suis étonné que les massacres des Palestiniens n'aient pas soulevé toutes ces avalanches de prise de position et de déclarations de la part des grandes puissances impérialistes.

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ElGhifari
Xuan
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   Posté le 11-03-2011 à 11:41:19   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

En effet, ces puissances se contrefichent du sacrifice des jeunes chômeurs libyens.

Il appartient au peuple libyen et à sa classe ouvrière de tirer les leçons de ces massacres inutiles pour des intérêts qui leur sont parfaitement étrangers et sous la direction de politiciens bourgeois - comme certains ex-ministres de Khadafi.

La seule chose qui peut nous réjouir est la raclée politique d'échelle internationale qui attend la bourgeoisie française suite à ses coups tordus diplomatiques.
Sarkozy est en train d'expérimenter qu'on ne fait pas de diplomatie avec de bons sentiments surtout quand ils sont animés de mauvaises intentions .

La classe ouvrière de notre pays est dominée par la bourgeoisie la plus stupide du monde.

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contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit
Xuan
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   Posté le 13-03-2011 à 15:16:19   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Un compromis dangereux


La Ligue arabe a invité samedi le Conseil de sécurité de l'Onu à décréter une zone d'exclusion aérienne dans le ciel libyen.

La décision de la Ligue Arabe qui fait suite à la demande de Mustafa Abdel Jalil (ex ministre de Khadafi et dirigeant du Conseil national de transition), est bien un appel à l’intervention armée, en dépit du rejet affiché de toute « intervention étrangère » .

La zone d'exclusion aérienne a été déjà été appliquée en Irak (1991-1992) et en Bosnie (1993).
Selon Joshua Keating, rédacteur en chef adjoint de la revue américaine Foreign Policy, c’est «un compromis dans des situations où la communauté internationale exige l'arrêt des violences sans pouvoir justifier politiquement une véritable intervention militaire» . En fait il ne s'appuie sur aucune loi internationale.

La création d’une zone d’exclusion aérienne est déjà une ingérence dans l’espace aérien libyen, mais elle signifie inévitablement une présence étrangère pour être appliquée effectivement, puisque les avions militaires libyens devraient demander une autorisation de décollage sans laquelle ils seraient abattus.
Ceci implique le déploiement d’un dispositif militaire : avions intercepteurs, avions de détection radar AWACS, porte-avions ou base aérienne.

En dépit de ses précautions oratoires, la décision de l’Union Arabe est un appel à une intervention militaire étrangère que les puissances impérialistes n’ont pas manqué de saluer :

La Maison blanche a salué un "pas important" : "Nous nous félicitons de cette décision importante de la Ligue arabe, qui renforce la pression internationale sur Kadhafi et le soutien au peuple libyen"

A Londres, le secrétaire au Foreign Office, William Hague, a estimé lui aussi que la prise de position de la Ligue arabe était "très importante. Nous avons tout le temps dit que l'une des conditions à une zone d'exclusion aérienne devait être un large soutien de la part de la région" .

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   Posté le 17-03-2011 à 09:50:07   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Sur Mediapart un résumé de l'interview de Saïf Al-Islam Kadhafi concernant Sarkozy:

http://blogs.mediapart.fr/blog/francois-bonnet/160311/kadhafi-feu-sur-sarkozy

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   Posté le 17-03-2011 à 09:53:20   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Thierry Meyssan publie Proche-Orient : la contre-révolution d’Obama

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Xuan
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   Posté le 18-03-2011 à 17:24:36   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

La Chine a de "sérieuses difficultés" pour souscrire à la résolution sur la Libye (représentant chinois à l'ONU)


Xinhua le 18/03/2011


NEW YORK (Nations unies), 17 mars (Xinhua) -- La Chine soutient l'adoption par le Conseil de sécurité des Nations unies "d'une action appropriée et nécessaire pour stabiliser au plus tôt la situation en Libye et arrêter les actes de violence contre les civils" , mais elle a aussi de "sérieuses difficultés" pour souscrire à la résolution, a déclaré jeudi, au siége de l'ONU, Li Baodong, le représentant permanent de la Chine aux Nations unies.

Le diplomate chinois a tenu ces propos au Conseil de sécurité des Nations unies après s'être abstenu de voter sur un projet de résolution autorisant l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye et ouvrant la voie à "toutes les mesures nécessaires" , y compris le recours à la force, pour protéger les civils menacés d'être attaqués dans ce pays d'Afrique du Nord.

Outre la Chine, la Russie, également membre permanent du Conseil de sécurité doté d'un pouvoir de véto, ainsi que le Brésil, l'Allemagne et l'Inde, pays non permanents du Conseil, se sont aussi abstenus de voter sur ledit projet de résolution.

"L'aggravation continue de la situation en Libye constitue une grande préoccupation pour la Chine. Nous soutenons l'adoption par le Conseil de sécurité d'une action appropriée et nécessaire pour stabiliser le plus tôt possible la situation en Libye et mettre fin aux actes de violence contre les civils" , a affirmé M. Li.

"La Chine a toujours souligné que concernant cette décision, le Conseil de sécurité devait se conformer à la Charte de l'ONU et aux normes régissant la loi internationale et qu'il devait respecter la souveraineté, l'indépendance, l'unité et l'intégrité de la Libye et résoudre par la voie pacifique l'actuelle crise en Libye", a relevé le représentant chinois.

"La Chine s'est toujours opposée à l'usage de la force dans les relations internationales" , a souligné le diplomate chinois.

"Au cours des consultations du Conseil de sécurité sur la Résolution 1973, la Chine et quelques autres pays membres ont posé un certain nombre de questions spécifiques. Or, ce qui est regrettable, c'est que beaucoup de ces questions n'ont pas été clarifiées ou n'ont trouvé aucune réponse. La Chine a de sérieuses difficultés à adhérer à une telle résolution" , a-t-il rappelé.

"La Chine attache une grande importance à la décision prise par les 22 pays membres de la Ligue arabe sur la création d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye" , a-t-il affirmé.

"Nous attachons aussi une grande importance à la position des pays africains et de l'Union africaine" *, a-t-il ajouté.

La Ligue arabe avait approuvé l'imposition d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye, dans sa décision prise le 12 mars dernier, à la fin d'une réunion sur la situation en Libye.

"Compte tenu de cette circonstance spéciale en rapport avec la situation en Libye, la Chine s'est abstenue de voter sur la résolution 1973" , a expliqué le représentant chinois.

"Nous soutenons l'envoi d'un représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Libye et les efforts de l'Union africaine et de la Ligue arabe pour résoudre la crise en Libye par la voie pacifique" , a conclu Li Baodong.



[* l'Union africaine s'est opposée à toute intervention militaire]

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   Posté le 19-03-2011 à 23:11:31   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Chavez condamne l'intervention militaire en Libye


THE ASSOCIATED PRESS
CARACAS, Venezuela - Le président venezuelien Hugo Chavez a condamné, samedi, l'intervention militaire des États-Unis et de ses alliés contre la Libye.

M. Chavez a affirmé, à l'occasion d'un discours télévisé, que Washington et ses alliés cherchaient simplement à s'emparer des ressources pétrolières de la Libye.

Selon lui, les Nations unies ont violé un «principe fondamental» en appuyant l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye.

M. Chavez est un allié de longue date du leader libyen Mouammar Kadhafi. Le Venezuela avait été invité à servir de médiateur pour tenter de trouver une solution pacifique dans le conflit opposant les forces de Kadhafi aux rebelles.

Le président venezuelien a soutenu, samedi, que le scénario à venir en Libye était prévisible, et qu'il se résumerait à «des bombardements et une guerre».

Il a ajouté que les forces étrangères s'ingéraient dans les affaires de la Libye, un «conflit interne», qualifiant la situation «d'attristante et dégoûtante».


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   Posté le 20-03-2011 à 11:31:31   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Info-Palestine publie l'article Libye : les manipulations de la gouvernance


Pierre Piccinin - Le Grand Soir

________________________________________
Une analyse de la résolution 1973 de l’ONU.



Présenté par la France, avec l’appui de la Grande-Bretagne, le texte de la résolution 1973 du Conseil de Sécurité de l’ONU, voté ce 17 mars, constitue un nouveau pied de nez de la « gouvernance » pour le droit international, c’est-à-dire d’un interventionnisme arbitraire, comme au Kosovo, comme en Irak, comme en Afghanistan.

Cette résolution, en effet, présente un caractère aberrant et constitue un lourd précédent : d’une part, elle transgresse les principes de non-ingérence et de souveraineté des États et, d’autre part, elle normalise un peu plus encore la politique des deux poids et deux mesures, qui caractérise de plus en plus radicalement l’action onusienne.

Basée sur le postulat rhétorique que le gouvernement de Mouammar Kadhafi exercerait une répression criminelle « contre le peuple libyen et les populations civiles éprises de liberté » (dixit Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères français), la résolution appelle la communauté internationale à interdire tout vol dans l’espace aérien libyen et à tout mettre en œuvre pour « protéger la population civile et faire cesser les hostilités », soit un texte relativement vague qui occasionnera certainement bien des exactions de la part des États intéressés...

Or, le postulat de base est biaisé : le gouvernement libyen, au moyen de l’armée régulière, pour dictatorial qu’il soit (la légitimité d’un gouvernement, selon le droit international, ne repose nullement sur le critère démocratique), ne vise en aucun cas à massacrer des civils, mais à réprimer une rébellion, armée, qui tente de renverser par la force l’ordre établi, et ce, en outre, dans un contexte tribal qui oppose le nord-est du pays (Benghazi et Tobrouk) aux tribus, majoritaires, qui soutiennent le clan Kadhafi. Il ne s’agit donc pas d’un « dictateur massacrant son peuple désarmé » : le chef de l’État, commandant des forces armées, combat des troupes rebelles, minoritaires, qui sèment le trouble dans le pays, et ce en parfait accord avec le droit international, qui fonde la légitimé de tout gouvernement à exercer souverainement l’autorité sur son territoire, à l’intérieur de ses frontières.

Une intervention militaire à l’encontre de l’armée gouvernementale libyenne reviendrait ainsi à soutenir une rébellion armée qui tente de renverser un gouvernement légalement établi.

C’est pourquoi plusieurs membres du Conseil de Sécurité de l’ONU - et non des moindres : la Chine, la Russie, le Brésil, l’Inde et l’Allemagne, soutenus par la Turquie- ont refusé d’avaliser cette résolution et se sont abstenus lors du vote.

En outre, comment interpréter l’attitude des puissances signataires et de la Ligue arabe (à commencer par l’Arabie saoudite), qui s’indignent des événements qui se déroulent en Libye et proposent, Qatar et Émirats arabes unis en tête, une intervention militaire, alors que, dans le même temps, le roi du Bahreïn, voisin frontalier direct du Qatar et des Émirats, massacre sans pitié son peuple, des manifestants civils, non armés, eux, avec l’appui de l’armée saoudienne envoyée à sa rescousse ? Revoilà donc les deux poids et deux mesures...

Cela étant, le gouvernement libyen, qui a déjà repris le contrôle de la majeure partie du pays, a accepté l’injonction de l’ONU, a décrété unilatéralement un cessez-le-feu pour éviter les frappes annoncées et a appelé la Chine, la Turquie et Malte à dépêcher des observateurs. Mouammar Kadhafi a ainsi désamorcé la crise et coupé l’herbe sous le pied des Occidentaux désireux de soutenir la rébellion, à commencer par la France qui avait parié un peu vite sur la chute du régime libyen et s’est trouvée en mauvaise posture lorsque celui-ci s’est révélé plus solide que prévu.

Mais la France est passée outre, invoquant la supposée fallaciosité des déclarations du gouvernement libyen, et est intervenue en frappant plusieurs cibles au sol sous le prétexte de « protéger des civils », appuyant de la sorte la contre-attaque des rebelles.

En cela, la question qui se pose est de déterminer les motivations acharnées de la France à vouloir renverser Mouammar Kadhafi.
L’erreur stratégique commise par l’Élysée, en reconnaissant les rebelles comme nouveau gouvernement en Libye, peut expliquer que, dorénavant, la seule option pour Paris, soucieuse de maintenir son influence sur les ressources pétrolières libyennes, est de remplacer le gouvernement Kadhafi par les leaders de la rébellion qu’elle a soutenue. Et personne n’y perdrait au change, dans la mesure où Kadhafi ne s’est pas toujours montré aussi docile que l’Occident l’avait espéré. Aussi, probablement, un nouveau gouvernement serait-il plus complaisant, constitué des ministres et diplomates qui, croyant le moment venu, ont retourné leur veste de ces derniers jours et appelé à la chute du « dictateur » qu’ils avaient pourtant si bien servi jusqu’à présent.

Mais attention, la partie n’est pas encore terminée : face à l’armée libyenne, puissamment équipée par l’industrie d’armement française, dont elle a fait les choux gras des années durant, les forces d’intervention étrangères pourraient bien y laisser des vies... Et cette résolution fumeuse, à présent qu’elle est suivie d’effets, risquerait d’entraîner la Libye dans le désordre dévastateur d’une guerre civile inextricable.
Pierre PICCININ est professeur d’histoire et de sciences politiques


Conseil de Sécurité : LE CONSEIL DE SÉCURITÉ DÉCIDE D’INSTAURER UN RÉGIME D’EXCLUSION AÉRIENNE AFIN DE PROTÉGER LES CIVILS CONTRE DES ATTAQUES SYSTÉMATIQUES ET GÉNÉRALISÉES

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   Posté le 20-03-2011 à 14:37:07   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

à lire sur le site de Michel Collon Cinq remarques sur l'intervention en Libye

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   Posté le 20-03-2011 à 14:42:39   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

à lire sur le site Voltaire : Washington regarde se lever « l’aube de l’odyssée » africaine

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   Posté le 20-03-2011 à 21:25:13   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Quelques réactions des Etats :


La Chine exprime ses regrets quant aux frappes militaires en Libye :
"La Chine a prêté attention aux derniers développements en Libye et regrette l'utilisation de la force militaire contre la Libye" , a déclaré Jiang Yu, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
"La Chine pense que les principes de la Charte des Nations unies et les lois internationales doivent être observés, et la souveraineté, l'indépendance, l'unification et l'intégrité territoriale de la Libye doivent être respectées" , a ajouté la porte-parole.
"Nous espérons que la stabilité pourra être restaurée en Libye au plus vite, dans le but d'éviter davantage de pertes humaines, provoquées par l'escalade des conflits militaires" , a-t-elle conclu.


La Russie regrette l'intervention armée étrangère en Libye, a indiqué Alexandre Loukachevitch, le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères. Elle souhaite que la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis cessent les raids aériens sur la Libye. Selon Moscou des cibles civiles ont été frappées, parmi lesquelles un centre de santé, des routes et des ponts.

La Ligue arabe critique les bombardements. "Ce qui s'est passé en Libye diffère du but qui est d'imposer une zone d'exclusion aérienne, et ce que nous voulons c'est la protection des civils et pas le bombardement d'autres civils" , a expliqué dimanche le chef de la Ligue arabe, Amr Moussa. Des consultations sont en cours pour la tenue d'une réunion d'urgence.

l’Union africaine , réunie en sommet vendredi à Addis-Abeba (Éthiopie), avait déjà exprimé « son rejet de toute forme d’intervention militaire étrangère » .
La situation en Libye "exige une action urgente pour une solution africaine à la crise gravissime que traverse ce pays frère" , a déclaré Ould Abdel Aziz, le président mauritanien, à l'issue d'une réunion des membres du comité de l'Union africaine. "Cette solution doit être conforme à notre attachement au respect de l'unité et de l'intégrité territoriale de la Libye, ainsi qu'au rejet de toute intervention militaire étrangère quelle qu'en soit la forme" , a-t-il ajouté.
Le comité de l'Union africaine (UA) sur la Libye appelle à «la cessation immédiate de toutes les hostilités»


Le président vénézuélien Hugo Chavez a condamné, samedi, l'intervention militaire des États-Unis et de ses alliés contre la Libye.
M. Chavez a affirmé, à l'occasion d'un discours télévisé, que Washington et ses alliés cherchaient simplement à s'emparer des ressources pétrolières de la Libye.
Selon lui, les Nations unies ont violé un «principe fondamental» en appuyant l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye.
Le président venezuelien a soutenu, samedi, que le scénario à venir en Libye était prévisible, et qu'il se résumerait à «des bombardements et une guerre» .
Il a ajouté que les forces étrangères s'ingéraient dans les affaires de la Libye, un «conflit interne» , qualifiant la situation «d'attristante et dégoûtante» .


« L'Inde considère avec une grande inquiétude la poursuite de la violence, des conflits et la détérioration de la situation humanitaire en Libye» , indique le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. «Elle regrette les frappes aériennes qui ont lieu» , a-t-il ajouté. «Les mesures adoptées devraient permettre d'atténuer et non pas d'aggraver une situation déjà difficile» .

Ramin Mehmanparast porte-parole du ministère des affaires étrangères iranien : «Ces pays utilisent souvent des slogans séduisants, prétendent soutenir le peuple, mais ils suivent en fait leur propres intérêts. Ils veulent diriger ces pays et continuer la colonisation» .

Dans la presse tunisienne :
Achourouk : cette action représente «une menace pour la région, qui risque de la transformer en zone de tension et une base avancée pour les forces impérialistes qui n'ont pas intérêt à voir la région vivre un sursaut social révolutionnaire, nationaliste et démocratique» .
Essabah : l'opération en cours contre Kadhafi «suscite beaucoup de craintes et peut rappeler ce qui s'est passé en Irak il y a huit ans». «Il n'y a aucun doute que les intérêts représentent le motif essentiel de cette action militaire, le pétrole en est le carburant» , écrit Essabah qui dénonce «les aspects politiques et coloniaux» de l'intervention.


Le principal quotidien algérien El Khabar titre «Quand le pétrole se mélange au sang libyen». «La vraie guerre est celle du pétrole. Le peuple libyen n’a rien a y faire.


Edité le 21-03-2011 à 09:59:12 par Xuan




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   Posté le 21-03-2011 à 20:51:48   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Le Premier ministre turc appelle à la fin de l'intervention militaire contre la Libye


Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré lundi que son pays souhaitait que soit rapidement mis un terme à l'intervention militaire multinationale contre la Libye.

Des forces américaines et européennes ont lancé des missiles et des bombes sur la Libye au cours du week-end, dans le cadre d'une campagne visant à imposer une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye suite au feu vert donné par les Nations unies.

"Nous voulons que cette intervention militaire prenne fin le plus tôt possible. Il faut que la Libye retrouve rapidement sa stabilité et soit en mesure de décider par elle-même la voie qu'elle veut suivre" , a indiqué M. Erdogan, cité par la presse turque, lors d'un forum économique tenu en Arabie saoudite.

En réponse à la question de savoir si la Turquie souhaitait l'éviction du dirigeant libyen, M. Erdogan a précisé avoir conseillé à Mouammar Kadhafi, lors d'un entretien avec lui le 1er mars dernier, de se retirer et d'écouter les aspirations du peuple.

Dimanche encore, l'opposition de la Turquie a empêché l'OTAN de parvenir à un consensus sur sa participation collective à l'intervention contre la Libye. L'OTAN devrait poursuivre lundi les discussions sur cette question.

Ankara a exprimé son soutien à la résolution adoptée par le Conseil de sécurité de l'ONU autorisant l'imposition d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye. Mais le gouvernement turc a également souligné qu' "il ne devait y avoir de forces d'occupation étrangères sur aucune parcelle du sol libyen" .

M. Erdogan devrait rencontrer les plus hauts responsables des milieux diplomatiques, militaires et des services de renseignement, dès son retour en Turquie.


Source: xinhua le 21 mars


Edité le 21-03-2011 à 20:53:08 par Xuan




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   Posté le 22-03-2011 à 20:54:06   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   


Un avion US descendu sur cette vidéo.
Le sauvetage des pilotes par la coalition a coûté la vie à plusieurs civils libyens.


Edité le 22-03-2011 à 22:00:40 par Xuan




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   Posté le 22-03-2011 à 21:45:55   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Plusieurs pays critiquent les raids aériens occidentaux en Libye


BEIJING, 22 mars (Xinhua) -- Plusieurs pays ont critiqué lundi les opérations militaires menées par des pays occidentaux contre les forces gouvernementales de Libye, indiquant que les raids aériens sont allés au-delà de la résolution de l'ONU et qu'ils doivent être arrêtés immédiatement.

Le Premier ministre russe Vladimir Poutine a vigoureusement critiqué le rôle des Etats-Unis dans l'opération "Aube de l'Odyssée" contre la Libye.
"L'usage de la force contre d'autres pays devient une tendance régulière de la politique américaine" , a noté M. Poutine, ajoutant que cette tendance était "perturbante".
Il a également indiqué que la résolution de l'ONU était "sûrement défectueuse et boiteuse, étant donné qu'"elle permet une intervention dans un pays souverain"
Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté jeudi dernier une résolution imposant une zone d'exclusion aérienne au-dessus de Libye et autorisant "toutes les mesures nécessaires" pour protéger les civils libyens.
Des puissances occidentales, dont la France, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis, le Danemark et l'Italie, ont lancé des raids aériens en Libye depuis samedi dernier.

Le président zimbabwéen Robert Mugabe a réprimandé l'Occident pour les bombardements en Libye, affirmant que quelques pays ont manipulé la résolution de l'ONU pour pouvoir bombarder la Libye.
M. Mugabe a souligné que, selon lui, l'Union africaine et la Ligue arabe avaient été trompées par l'Occident.
"Notre peuple ne pourrait pas avoir voté pour la destruction des vies libyennes. Je le regrette beaucoup" , a-t-il dit, notant que la Libye est attaquée par l'Occident pour son pétrole.

Le président bolivien Evo Morales a déclaré lors d'une conférence de presse qu'il était inacceptable que la coalition occidentale, sous prétexte de protéger les civils libyens, ait bombardé et détruit le pays.
Il a appelé l'ONU à ordonner une fin immédiate de l'opération militaire.
Il a décrit cette intervention comme "un crime, un assaut et une agression" .

Le président équatorien Rafael Correa a dénoncé l'intervention militaire comme "terrible" et appelé à un "cessez-le-feu immédiat" pour préparer des négociations pacifiques.
Il a souligné que l'Equateur était fermement contre l'intervention.
"C'est terrible, je pense que la Libye devrait régler ses problèmes elle-même. La seule chose que l'ONU a approuvé est une zone d'exclusion aérienne. Cela veut dire que les avions de Kadhafi ne peuvent pas bombarder les rebelles, mais ils ont tout bombardé jusqu'à Tripoli, c'est inacceptable" , a dit M. Correa.
Il a noté que tous les pays du Moyen-Orient doivent régler leurs problèmes eux-même sans intervention des puissances étrangères.
Le ministre argentin des Affaires étrangères Hector Timerman, sur son microblog, a posé des questions concernant l'opération militaire.
Il a estimé que davantage d'efforts diplomatiques devraient être déployés pour régler la crise libyenne.

[source agence Xinhua]

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   Posté le 22-03-2011 à 21:58:44   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Le président ougandais dénonce la politique de deux poids deux mesures de l'Occident sur la Libye


Le président ougandais Yoweri Museveni a fustigé lundi la politique de deux poids deux mesures de l'Occident sur le conflit en Libye.

Citant les développements en Libye et à Bahreïn, M. Museveni a accusé les pays occidentaux d'utiliser toujours deux poids deux mesures.

En imposant une zone d'exclusion aérienne dans un pays rival comme la Libye, l'Occident ferme les yeux sur un cas similaire à Bahreïn, l'un des pays pro-occidentaux, a-t-il déclaré dans un communiqué.

M. Museveni est l'un des cinq présidents africains mandatés par l'Union africaine (UA) pour résoudre la crise en Libye.

Dimanche, une mission de l'UA a annulé son voyage prévu à la capitale libyenne Tripoli pour des discussions entre le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi et les rebelles en raison des frappes aériennes lancées par la France, la Grande-Bretagne et les États- Unis.

Les cinq pays africains formant le panel des présidents de la Libye incluent également l'Afrique du Sud, le Mali, la République du Congo et la Mauritanie.

Les dirigeants africains se sont réunis samedi dans la capitale mauritanienne, Nouakchott, exprimant l'opposition à l'intervention militaire étrangère dans la crise libyenne, exigeant le respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la Libye.


Source: xinhua


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   Posté le 22-03-2011 à 22:05:58   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   


À Manille, un étudiant brûle un drapeau américain pour protester contre les bombardements en Libye

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   Posté le 24-03-2011 à 23:47:00   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Le Quotidien du Peuple communique :



Le Congrès des syndicats sud-africains (COSATU) a accusé mardi l'Occident d'abuser la résolution de l'ONU dans l'intention d'accéder au pétrole libyen.

Dans une déclaration publiée par l'agence de presse sud- africaine Sapa, le secrétaire du COSATU Bongani Masuku a dit que la fédération syndicale était opposée à l'intervention militaire occidentale en Libye.

Il a dit également que le COSATU soutenait la lutte pour la démocratie en Libye.

Selon le responsable syndical, la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l'ONU a été délibérément conçue par les grandes puissances pour assurer une occupation militaire de la Libye et une reconfiguration de la région.

La résolution a pour but de faire valoir la "domination impériale et l'orthodoxie économique néo-libérale dans l'intérêt des géants pétroliers, a-t-il affirmé.

Le président sud-africain Jacob Zuma avait mis en garde le 21 mars l'Occident contre l'abus de la résolution de l'ONU sur la Libye.


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   Posté le 27-03-2011 à 16:32:40   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Le Petit Blanquiste interroge :

OU SONT LES 6.000 VICTIMES DE KADHAFI ?


La justification de l’intervention militaire occidentale en Libye a reposé sur un seul argument : protéger les populations civiles de la répression des forces du colonel Kadhafi.
Et il faut bien avouer que - même chez ceux qui sont plutôt hostiles aux croisades coutumières des Etats-Unis et de leurs alliés - l’argument a porté.
Mais de quels éléments disposons-nous vraiment pour juger de la réalité de cette répression ? Qui, en France, sait exactement ce qui se passe en Libye ?


M. Hardeep Singh Puri, représentant permanent de l’Inde au Conseil de sécurité de l’ONU a, pour sa part, affirmé qu’il « n’existait pratiquement aucune information crédible sur la situation sur place » qui puisse justifier la décision d’établir une zone d’exclusion aérienne. En fonction de quoi, il n’a pas approuvé le projet de résolution. Serait-il un inconditionnel de Kadhafi ?
Les Français qui pensent que Kadhafi est l’auteur de crimes contre son peuple doivent admettre qu’ils se sont forgés leur opinion d’après ce qu’en ont dit les médias et le gouvernement. Si ce n’est pas le cas qu’ils fournissent des sources alternatives et crédibles. [1]

D’où vient ce nombre de 6.000 morts ? D’un porte-parole de la « Ligue libyenne des droits de l'Homme » - Ali Zeidan vivant en exil aux Etats-Unis [2] ; lequel, le 1er mars à Paris, a déclaré que les violences liées à la répression de l'insurrection en Libye avaient fait 6.000 morts, dont 3.000 dans la seule ville de Tripoli, 2.000 à Benghazi, et 1.000 dans d'autres villes.
De quels moyens disposait-il sur place pour établir ce sinistre décompte ? On ne le saura jamais.

Mais, dès le lendemain, la machine était lancée. Tous les quotidiens français, sans exception, ont fait leur titre sur cette « information », sans se poser de questions. Les plus honnêtes d’entre eux ont mis des guillemets ou utilisé le conditionnel. Mais pour la plupart cette préoccupation élémentaire a été négligée.




Titres de Sud-Ouest, de Libération et de La Charente Libre

Aussitôt, la Cour pénale internationale, qui ne s’est jamais inquiétée des crimes avérés des américains en Irak et en Afghanistan ou de ceux des Israéliens en Palestine, s’est saisie du problème : « Kadhafi est un criminel » , il doit « être jugé » , a déclaré un conseiller auprès de la CPI qui semble ignorer la présomption d’innocence.
La photographie ci-dessous, publiée par L'Humanité (hélas !), donne le ton.



De son côté, la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH) a immédiatement cautionné le nombre de 6.000 victimes alors qu'une semaine auparavant elle en annonçait dix fois moins, 640 exactement.
Elle a également demandé une interdiction de survol du territoire libyen, « pour éviter que des civils soient massacrés par l’aviation libyenne et pour empêcher de faire venir des mercenaires supplémentaires chargés d’accomplir les basses besognes du colonel Kadhafi ».
Notons que la FIDH n’avait pas cru utile de demander la même interdiction à l'encontre de l’aviation israélienne lorsque celle-ci pilonnait les Palestiniens de la bande de Gaza.
Désormais tout était en place pour l’intervention « Aube de l’Odyssée » : Obama, prix Nobel de la Paix, pouvait menacer Kadhafi de ses foudres, tandis que Sarkozy, dans un numéro de « chef de guerre », entraînait la France et son armée dans un combat plus que douteux.
Aujourd'hui, l'imposition d'une zone d'exclusion aérienne [no-fly zone] sur la Libye est chose faite. Mais les bombardements continuent quand même, ajoutant leurs lots de victimes militaires et civiles. Pourquoi ? Jusqu'à quand ? Jusqu'où ? A quel prix humain ?
JPD
26/03/2011

[1] Lundi dernier, sur le plateau de « Ce soir ou jamais » de France 3, le journaliste belge Michel Collon, évoquant la répression en Libye, déclarait : « Ceux qui disent qu’ils ont un chiffre précis sont pour moi des charlatans ». Il ajoutait : « Avec Google, je peux savoir qu'elle est la couleur de vos chaussures quand vous êtes dans votre jardin, et les Etats-Unis [avec leurs réseaux de satellites] ne seraient pas capables de nous montrer le massacre de 6.000 personnes ? » .


[2] Ali Zeidan est aussi le porte-parole en Europe du « Conseil national de transition » et certainement appelé à faire partie du futur gouvernement si la rebellion triomphait. On comprend mieux qu'il n'hésite pas à citer des chiffres qui accablent Kadhafi.

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   Posté le 28-03-2011 à 22:44:07   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

L'émission "ce soir ou jamais" où est intervenu Michel Collon.

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   Posté le 01-04-2011 à 19:05:53   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Je reproduis un nouvel article du Petit Blanquiste sur les crimes de la coalition impérialiste :


01/04/2011
LIBYE : NOUS DETRUISONS UN HOPITAL ET TUONS SES MALADES



Avec une cinquantaine d’autres journalistes, ce 29 mars, Delphine Minoui, envoyée spéciale duFigaro, est invitée par les autorités libyennes à se rendre à Mizdah, à 180 kilomètres au sud de Tripoli. On veut leur montrer les dégâts causés par les frappes de la coalition.
Delphine Minoui écrit : « […] faute d'accès aux hôpitaux et aux morgues, il nous avait été, jusqu'ici, impossible de confirmer, de manière indépendante, toute forme d'impact sur les populations civiles. Cette fois-ci, les dégâts sont réellement flagrants » .
Les journalistes se rendent à l'hôpital central. Il est « complètement déserté par ses malades depuis qu'un obus a atterri dans une chambre occupée par trois patientes, dans la nuit de dimanche à lundi ».
Les lits sont « vide, maculés de sang et recouverts de morceaux de plâtre, tombés du plafond » . D’après une infirmière originaire du Bangladesh, « une des patientes serait morte sur-le-champ, et les deux autres ont été transférées à Tripoli » .




Hôpital de Mizdah

« Des informations qui restent invérifiables, mais qui semblent crédibles, à lire la panique qui se dessine sur les visages du personnel soignant, majoritairement étranger » , constate Delphine Minoui.
L’infirmière est « sous le choc ». Elle a vu défiler des dizaines de blessés et, dans la même nuit, un médecin coréen a été blessé par une roquette tombée sur son appartement. « Blessé à la jambe, l'homme a aussitôt été amputé » .
Une aide-soignante ukrainienne gémit : « J'ai peur, j'ai peur ! » . Avec quelques-unes de ses collègues, elle veut quitter la Libye au plus vite. Installée ici depuis plus de dix ans, elle s'avoue « dépassée » par les événements. « Je ne comprends rien à la politique. Kadhafi nous a toujours bien traités. Alors, pourquoi l'Occident nous jette des bombes sur la tête ? » , dit-elle.

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La coalition occidentale prétend justifier ses bombardements au nom de la « protection des populations civiles » et une bonne partie de l'opinion s'accomode de ce prétexte. Ce témoignage de Delphine Minoui montre que cet argument n’est qu’une fiction. A moins de considérer qu’il y a de bons Libyens qui méritent notre compassion et d’autres qui ne méritent que nos bombes et nos missiles.
La guerre « propre » et « humanitaire » dévoile une fois de plus son véritable visage. [1]
Il est d’autant plus incompréhensible que les organisations qui ont appelé à manifester contre l’intervention étrangère en Libye ce 31 mars - après dix jours de frappes intensives - continuent à parler de « protection des civils » et de « crimes » de Kadhafi « envers le peuple libyen » sans citer les crimes de l'aviation occidentale. [2]
JPD

[1] Juppé, qui n'est pas à un mensonge près, affirmait, il y a quelques jours encore, qu'il n'y avait pas de victimes civiles en Libye.

[2] Selon certaines informations, ce seraient des avions belges, danois, canadiens et américains qui seraient à l'origine de ce massacre. Que cette fois il n'y ait pas eu d'avions français ne change rien quant au fond.

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   Posté le 19-04-2011 à 22:52:02   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Les BRICS condamnent l’intervention militaire occidentale en Libye


A l’occasion de leur troisième sommet à Hainan, le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud ont condamné unanimement l’agression occidentale, ce qui constitue un pas de la part de l’Afrique du Sud, qui avait voté pour la zone d’exclusion aérienne.

D’autre part, et alors que la position du dollar se fragilise de plus en plus, les BRICS ont décidé d'accélérer le processus leur permettant d'utiliser leurs propres devises dans leurs échanges et appelé à « une restructuration du système financier mondial, datant de l'ère de la Seconde Guerre mondiale, et à la fin éventuelle du long règne du dollar américain comme monnaie de réserve du monde. »

De fait, ces deux sujets sont intimement liés :

Le 14 février 2011, la dette nationale des Etats-Unis s’élevait 14 milliards de $.
Selon Parag Khanna, conseiller en politique étrangère d’Obama, « Ces dettes ne peuvent être allégées que par une guerre commerciale ou par une vraie guerre… »


Edité le 19-04-2011 à 23:41:53 par Xuan




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   Posté le 20-04-2011 à 18:37:51   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Pékin Information publie une analyse de l’agression impérialiste en Libye.

La révolte dans les pays arabes est complexe, en particulier elle s’oppose à l’impérialisme occidental et au sionisme. On ne peut pas considérer uniquement les manœuvres effectuées en coulisse par les puissances occidentales ni la position dominante de certains clans bourgeois ou anciens dignitaires sur lesquels s'appuient les occidentaux.

Les pays impérialistes ne tiennent pas compte de la situation nouvelle, où les pays du Tiers Monde ne sont plus à l’aube de leur émancipation. Ils ne tiennent pas compte non plus de la multipolarisation.

Les puissances impérialistes sont en grande difficulté et n’ont pas d’autre issue que la guerre, mais la guerre dégrade encore leur situation et risque de les conduire à leur perte.

Cet article applique le matérialisme dialectique à la situation mondiale. Combattre la guerre impérialiste - en particulier dans notre propre pays - c'est faire avancer la révolution mondiale ainsi que la révolution prolétarienne en France.



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Hu Shaocong

Le 17 mars 2011, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France ont poussé le Conseil de Sécurité de l'ONU à approuver la résolution 1973, permettant aux armées transnationales d'imposer une zone d'exclusion aérienne sur la Libye.
Le 19 mars, les forces transnationales commandées par les Etats-Unis, avec la France en tête, ont commencé à attaquer les forces aériennes libyennes, et le 23, elles ont mis en place une zone d'exclusion aérienne couvrant toutes les régions maritimes libyennes.
Plus tard, elles ont attaqué ses armées terrestres, en fournissant des soutiens aériens à l'opposition.
Bien que les opposants aient repris beaucoup de villes de l'est du pays, Kadhafi et son armée ne sont pas encore battus.
L'issue de la guerre est toujours incertaine. Le 25 mars, les Etats-Unis ont commencé à transférer à l'OTAN (Organisation du Traité de l'Atlantique Nord) le pouvoir de commandement de la mission de patrouille dans la zone d'exclusion aérienne, et de la mission d'embargo des armes en mer.

Cette attaque constitue la troisième opération militaire américaine dans la région du « Grand Moyen-Orient », considérée comme une réaction urgente des Etats-Unis face à un fort changement dans les pays arabes, et une situation troublée en Libye.
Bien qu'ils soient favorables à la guerre, les Etats-Unis préfèrent commander en coulisses, en limitant leur participation.


Sur scène et en coulisses

A l'origine, les Etats-Unis voulaient contraindre Kadhafi à quitter la scène politique en le sanctionnant, et en soutenant ses opposants, une stratégie qui ne porta pas ses fruits.
A partir de la mi-mars, les Etats-Unis ont pensé à changer de stratégie, estimant que sans opération militaire, la zone d'exclusion aérienne ne suffirait pas pour empêcher la contre-offensive de Kadhafi.
Ainsi, en promouvant l'approbation du Conseil de Sécurité de l'ONU sur la création de la zone d'exclusion aérienne, ils ont fixé un projet concret d'opération militaire, et ont entamé les préparatifs.
Après la résolution de l'ONU, les forces multinationales ont laissé 24 heures à Kadhafi. Mais ce dernier n'ayant pas cessé l'attaque contre Benghazi malgré sa déclaration de cessez-le-feu, l'opération militaire commandée par les Etats-Unis, France en tête, a commencé.
La participation des Etats-Unis à l'opération militaire a pour premier objectif d'empêcher la contre-offensive et la reprise du pouvoir par Kadhafi, puis, à terme, de renverser totalement son régime.
Contraints par leur budget militaire et par la situation embarrassante en Afghanistan et en Irak, les Etats-Unis ont cherché une position souple, afin d'avoir toute liberté de manœuvrer lors de la guerre en Libye. C'est pourquoi ils ont préféré commander dans les coulisses, avec une participation limitée.


En ce qui concerne la France, pays initiateur de l'opération militaire, elle souhaite protéger son statut traditionnel et ses intérêts en Afrique du Nord.
En effet, la Libye appartient à l'orbite traditionnelle de la France, et quantité d'intérêts politiques et économiques français y sont liés.
Après sa prise de fonction en 2007, le président Nicolas Sarkozy a lancé la stratégie de « Retour en Afrique » .
En 2008 la France a appelé à la création de l'Union pour la Méditerranée (UPM), ayant l'objet de redresser l'influence de l'Europe et de la France.
La Libye revêt des significations stratégiques importantes pour la France. Du fait que Kadhafi s'oppose à la création de l'UPM, et n'agit pas de concert avec la stratégie française, la France a finalement choisi de soutenir l'opposition après l'éclatement des mouvements contre Kadhafi en 2011.

Estimant avec optimisme que Kadhafi serait rapidement renversé, la France a pris l'initiative de reconnaître l'organisation des opposants : le Conseil national libyen, le considérant comme « le seul mécanisme légal qui représente les peuples libyens » .
Cependant, Kadhafi a résisté non seulement à la protestation, mais a également réprimé fortement les opposants.
Si Kadhafi reprend la main, la France perdra tous ses intérêts dans ce pays. Cette situation pousse la France à employer la force pour renverser Kadhafi.
En outre, la France organisera ses élections présidentielles en 2012.
Le soutien à l'UMP, parti au pouvoir, s'effritant, Nicolas Sarkozy compte sur une victoire militaire pour remonter dans les sondages.

Agir comme d'habitude au mépris des nouvelles circonstances

Cette opération militaire est en fait une réaction classique pour les pays occidentaux participants, dans de nouvelles circonstances.
Au nom de leurs valeurs démocratiques, de leur orbite et de leur hégémonie dans le « Grand Moyen-Orient », et pour leurs intérêts dans cette région, ces pays se sont permis d'employer la force à plusieurs reprises.
Malgré les évolutions de l'époque, les pays occidentaux tels que les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France, ne saisissent pas les informations exactes des mouvements populaires dans les pays arabes, ni ne comprennent leur vraie signification.

Les mouvements populaires qui ont successivement éclaté cette année dans les pays arabes résultent principalement du désir des peuples arabes pour le changement de système politique, plus de droits démocratiques et plus d'indépendance d'esprit.
Ces aspirations concernent non seulement les affaires intérieures des pays arabes, mais également les affaires régionales.
Les Arabes veulent peser davantage dans les affaires régionales. Ils en appellent au principe démocratique des relations internationales et à l'abandon de l'intervention des forces armées.

Les pays occidentaux continuent à nier que la démocratie dont ils font étalage est une démocratie incomplète. Exigeant que d'autres pays adhèrent aux principes démocratiques, ils ne les respectent jamais dans les relations internationales, car l'hégémonisme et le recours à la force armée sont déjà enracinés dans leur esprit.

Avec le réveil de l'esprit démocratique et le renforcement de l'indépendance politique, les pays arabes s'opposent toujours plus à la loi du plus fort occidentale.
Seuls les anciens pouvoirs despotiques, qui manquent du soutien de l'opinion et d'esprit indépendant, s'appuieront sur le soutien des pays occidentaux et suivront pas à pas l'hégémonie occidentale.
A l'époque actuelle, même si l'Occident soutient un nouveau pouvoir en Libye, celui-ci n'agira plus de concert avec la politique d'hégémonie occidentale.


Influencé par cet esprit du temps, aucun consensus général sur l'intervention militaire en Libye ne s'est dégagé en Occident ou à l'OTAN. Aux Etats-Unis, des démocrates et républicains américains mettent en question l'opération militaire, accusant Barack Obama d'employer la force sans avoir obtenu l'autorisation du Congrès.
En s'abstenant lors du vote de la résolution 1973 du Conseil de Sécurité de l'ONU, l'Allemagne a déclaré sa non-participation à l'embargo des armes en Méditerranée contre la Libye mis en place par l'OTAN.
Unique pays musulman membre de l'OTAN, la Turquie s'oppose à l'intervention militaire, arguant que cela dépassait le domaine d'autorisation de la résolution de l'ONU.
En ce qui concerne le transfert du pouvoir de commandement, les avis sont partagés au sein de l'OTAN et de l'Union européenne.

Difficultés pour maintenir l'hégémonie

Apparemment, l'attaque militaire contre la Libye maintient l'ordre du Grand Moyen-Orient et l'hégémonie de l'Occident, et protège dans une certaine mesure les intérêts des pays occidentaux en Libye.
Mais en réalité, l'ordre du Grand Moyen-Orient appuyé sur la domination de l'Occident tremble plus encore.

Au début de sa prise de fonction, le président Barack Obama a présenté un discours à Ankara (capitale de la Turquie) et au Caire (capitale de l'Egypte), exprimant que les Etats-Unis déploieraient des efforts pour améliorer les relations avec les pays musulmans et maintenir la paix, en respectant l'Islam et les peuples musulmans.
Cependant, il déclenche à l'heure actuelle une guerre contre un pays arabe, tout comme son prédécesseur, ce qui a terni son image de garant de la paix et de la réforme, et lui a fait perdre la confiance et la sympathie des peuples arabes.

Outre le conflit et l'instabilité au Moyen-Orient, cette opération militaire contre la Libye engendrera également des problèmes économiques.
D'une part, elle aggravera la situation énergétique internationale, alors que les prix du pétrole atteignent déjà des sommets en raison de la politique monétaire quantitative, et des mouvements populaires régionaux.
Cela accentuera l'inflation critique dans le monde, en particulier dans les pays secoués du Moyen-Orient, ainsi que l'instabilité des situations régionales.
D'autre part, cette opération coûtera cher, obligeant les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France, qui sont déjà endettés jusqu'au cou, à réfléchir à un resserrement fiscal.
Si le conflit en Libye ne connaît pas d'issue rapide, le redressement économique occidental en pâtira.

Après la Seconde Guerre mondiale, les pays occidentaux ont construit leur hégémonie au Moyen-Orient pour protéger la sécurité de l'Israël et s'emparer des bénéfices pétroliers, à travers leur puissance économique et militaire et l'appui de pays alliés comme Israël, l'Egypte, l'Arabie Saoudite, la Jordanie et la Turquie.

Depuis le 21e siècle, avec le développement de la globalisation et de la multipolarisation, la situation intérieure des pays occidentaux et le Grand Moyen-Orient change progressivement.
Suite aux attaques terroristes contre les Etats-Unis le 11 septembre 2001, l'Occident a déclenché la guerre contre l'Afghanistan et contre l'Irak, et a lancé le « Projet du Grand Moyen-Orient » , avec pour objectifs la réforme du Moyen-Orient et le maintien de son hégémonie.
Cependant, les deux guerres s'éternisent, traduisant l'impuissance occidentale au Moyen-Orient.

Ces dernières années, avec le développement de l'économie nationale et de la réforme démocratique, la Turquie, un des amis alliés traditionnels de l'Occident, qui adopte une politique extérieure de plus en plus indépendante, ne s'entend plus avec l'Occident sur les questions de l'Iran, des relations avec Israël, etc…

Après la crise financière en 2008, les puissances de certains pays occidentaux se sont affaiblies de manière flagrante, et l'augmentation considérable du déficit fiscal a grandement limité leur intervention au Moyen-Orient. En 2011, à la suite de l'éclatement des mouvements populaires dans la région arabe, et du départ de l'important ami allié de l'Occident, Hosni Moubarak, les pays alliés traditionnels de l'Occident tels que l'Arabie Saoudite et la Jordanie affrontent de fortes pressions de réforme, ce qui ébranle encore un peu plus l'hégémonie occidentale au Moyen-Orient.

Ainsi, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France se lancent aveuglément dans une bataille contre la Libye, avec l'intention de protéger leur hégémonie en grand danger.
Cependant, l'Occident a déjà connu de nombreux changement après la crise financière, dont l'affaiblissement des puissances et l'affrontement de divers risques, entre autres.
Cette opération militaire très risquée pourrait coûter cher à l'Occident.

* L'auteur est chercheur adjoint à l'institut d'études internationales de Chine.

Beijing Information



Edité le 20-04-2011 à 18:54:11 par Xuan




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William et Kate : quelques images du mariage princier






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Qu'est ce que ce sera le jour du divorce !!!!

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Si nous vivons, nous vivons pour marcher sur la tête des puissants… car les puissants ne travaillent qu’à marcher sur nos vies.
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