| | | | | | Posté le 03-12-2006 à 17:34:37
| Un scandale politico-paramilitaire touche les proches du président de Colombie 19/11/2006 Un scandale qui prend de l'ampleur, dans lequel trois parlementaires fédéraux ont été emprisonnés après être accusés d'avoir organisé et utilisé à leur profit des milices d'extrème-droite, implique maintenant un des alliés politiques les plus proches du Président Alvaro Uribe. Le sénateur Alvaro Araujo, frère du ministre des affaires étrangères d'Uribe, a reconnu dans une interview radio ce vendredi qu'il avait assisté en 2004 à une réunion dans laquelle se trouvait également un des chefs paramilitaires les plus craints du pays. Araujo a nié que son "contact marginal" avec Rodrigo Tovar Pupo, plus connu comme "Jorge 40", implique qu'il ait eu des accords politiques avec le chef paramilitaire, qui est réclamé par les Etats-Unis en tant qu'un des plus importants trafiquants de drogue en Colombie. Uribe a cherché vendredi à désamorcer ce qui - comme de nombreux Colombiens le pensent - pourrait devenir pour lui plus préjudiciable que le scandale, au milieu des années 90, du financement de politiciens par un cartel de drogue - scandale qui avait presque renversé alors le Président Ernesto Samper. Uribe a déclaré que n'importe quel membre du congrès dont on prouverait qu'il avait conspiré avec les groupes armés illégaux devrait être emprisonné et "puni avec une sévérité supplémentaire." Uribe invité "tous les membres du Congrès pour dire la vérité au pays et d'indiquer quels contacts ils auraient eus avec les paramilitaires." On a de plus en plus de preuves que les politiciens de la région côtière des Caraïbes ont utilisé des fonds publics pour payer les paramilitaires qui ont assuré leur victoire aux élections en usant de l'intimidation. En dépit du fait qu'ils sont censés officiellement avoir désarmé en application du traité de paix de 2004, on considère que les paramilitaires tiennent toujours sous leur contrôle des parties énormes du pays, après avoir s'être rendus coupables de centaines de massacres et avoir déplacé de force des dizaines de milliers d'habitants - la plupart du temps des pauvres Colombiens, dans un règne de la terreur qui dure depuis presque dix ans. L'évidence d'une Mafia politico-paramilitaire établie depuis longtemps a semblé être confirmée la semaine dernière, quand la Cour Suprême a ordonné l'arrestation de quatre anciens et actuels membres du Congrès. Tous les quatre sont de solides défenseurs d'Uribe dans l'état de Sucre (Caraïbes) ; ils ont tous été arrêtés ou se sont livrés à la justice. Jairo Merlano s'est rendu à la police dans Zipaquira, une ville juste au nord de Bogota, vendredi soir. Une récompense de 30.000 dollars US avait été offerte pour information menant à sa capture. Araujo, dont la famille politique puissante rêgne sur l'état de Cesar (Caraïbes), a indiqué qu'il avait discuté avec Tovar au moins à deux occasions depuis 2002, entre autres à une fête d'anniversaire d'une ex-membre du Congrès longtemps suspectée de liens avec les paramilitaires. Mais il a nié tout accord illégal. "je n'ai jamais conclu d'accord politique avec les paramilitaires," a dit Araujo, qui a déclaré vouloir coopérer entièrement avec la Cour Suprême dans cette enquête. Bien qu'aucune charge ne pèse actuellement sur Araujo, les politiciens d'opposition ont longtemps essayé de montrer les preuves liant son mouvement politique aux groupes paramilitaires. Dans l'épicentre du scandale, Sucre, plus de 2.000 amis et parents ont enterré ce vendredi l'avocat Carmelo Berrios qui avait dénoncé la fraude dans les élections locales. Il a été abattu par balles mercredi soir par des inconnus dans sa ville natale de Betulia. A la sortie du cimetière, accompagnant les parents en larmes, le Parlementaire Jésus Berrios, le seul élu du parti d'opposition Polo Democratico, a déclaré que le meurtre de son frère était une nouvelle preuve de l'alliance entre les paramilitaires et les politiciens, qui continue à faire régner la terreur à travers la Colombie. Beaucoup de citoyens de Sucre croient que des membres de la Mafia politico-paramilitaire qui dirige l'état depuis une décennie ont fait assassiner Berrios pour essayer de faire taire un public qui commence à surmonter sa crainte de dénoncer la classe politique discréditée de cet état. "La puissance de cette Mafia fait taire les voix de ceux qui sont contre elle," clame Jésus Berrios, a qui la police a affecté un garde du corps après le massacre de son frère. "Ici, en Colombie, penser autrement signifie la peine de mort." L'administration d'Uribe avait mené un processus de paix avec les paramilitaires d'extrème-droite, qui ont accepté de désarmer 30.000 combattants. La plupart des chefs, y compris Tovar, sont maintenant détenus dans des "prisons" construites spécialement pour eux, en attendant un procès au cours duquel ils risquent un maximum de huit ans en prison pour leur rôle dans certains des plus atroces massacres de civils dans le pays. Les paramilitaires se sont développés dans les années 80, quand les grands propriétaires terriens ont créé des armées privées pour combattre les rebelles d'extrème-gauche et pour prolonger leur contrôle sur la grande majorité du territoire colombien, mais ils se sont rapidement corrompus grâce au commerce lucratif de la cocaïne dans le pays. Le gouvernement des Etats-Unis a classé les paramilitaires comme "organisation étrangère de terroristes" et essaye d'extrader plusieurs de ses chefs sur des accusations de trafic de drogue |
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| Posté le 31-12-2006 à 11:50:31
| Avec du retard : merci pour la mise à jour oppong Voici un texte général interressant, qui me semble-t-il était paru sur le F"UC" :
Colombie - Les FARC-EP : Une exception révolutionnaire aux temps de l’expansion impérialiste par James J. Brittain - Monthly Review . Depuis les années 1960, les Etats-Unis et l’oligarchie colombienne ont à plusieurs reprises lancé des campagnes militaires et élaboré des plans pour battre les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie - Armée du Peuple (FARC-EP). Cependant offensive actuelle, dont l’objectif est de maintenir l’accumulation et l’expansion capitaliste, à produit des résultats gênants pour l’impérialisme et pour la classe au pouvoir en Colombie. Dans une période de croissance et d’accentuation de l’impérialisme états-unien, il est important d’analyser cet échec. Ces quatre dernières décennies, malgré les efforts des Etats-Unis, la plus puissante organisation politique et militaire d’opposition à l’impérialisme reçoit de plus en plus de soutien. J’examine non seulement comment les FARC-EP ont maintenu une présence substantielle sur la plus grande partie de la Colombie, mais également comment elles ont répondu de façon offensive à la campagne anti-insurrectionnelle ininterrompue. Je montre aussi la fausseté de la campagne de propagande des Etats-Unis et du gouvernement colombien qui prétend que les FARC-EP sont défaites. La présente analyse décrit le cas d’un mouvement socio-politique d’aujourd’hui, organisé, de classe, qui fait face à l’impérialisme à l’ère de la contre-révolution globale. Historique Il y a longtemps le Che Guevara est passé par la Colombie ; il avait alors écrit dans son journal de voyage que la soi-disant plus ancienne démocratie de l’Amérique latine « réprime plus les libertés individuelles » que tous les autres pays qu’il avait alors visités. Depuis le voyage du Che les choses n’ont guère changé. Au milieu du XXème siècle la Colombie est novatrice parmi les pays d’Amérique latine. La Colombie est le premier Etat à recevoir l’aide de la Banque mondiale (alors appelée la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement). La Colombie est aussi le premier pays à recevoir l’aide officielle des Etats-Unis dans le secteur militaire et contre-insurrectionnel. Durant les années 1960, la portion du budget national alloué aux dépenses militaires, pour combattre les organisations paysannes et les guérillas, dépassait les 16%. Actuellement la Colombie vit une guerre civile, et se trouve soumise à des politiques économiques néolibérales et dans une situation de subordination vis-à-vis des Etats-Unis. Un tout petit groupe de propriétaires terriens et de capitalistes dans le pays décident directement de la politique et des choix économiques gouvernementaux. La polarisation de la richesse est extrême. Les 3% les plus riches possèdent actuellement plus de 70% de la terre cultivable, tandis que 57% subsistent avec moins de 3% de la terre. 1% de la population contrôle 45% de la richesse du pays, tandis que 50% des terres agricoles sont détenus 37 grands propriétaires. Le président Alvaro Uribe Vélez cherche à imposer un modèle néolibéral en Colombie par des privatisations massives, par l’abandon des tarifs douaniers, tout en réprimant le militantisme syndical. Uribe Vélez a adopté des mesures visant à diminuer les salaires pour les heures supplémentaires, a augmenté d’un tiers l’âge de la retraite et a diminué les salaires du secteur public de 33%. Après les restructurations néolibérales la disproportion dans la possession des richesses s’est encore accentuée. En 1990 le rapport entre les revenus des 10% plus pauvres et les revenus des 10% les plus riches était de 40/1. En 2000 ce rapport est passé à 80/1. Cette réalité économique est perceptible dans toute l’actualité juridique et politique colombienne. Malgré toutes les sornettes hypocrites à propos de la démocratie et de l’état de droit, l’Etat colombien est géré avec une grande brutalité par ce que Chávez a nommé l’oligarchie rance (« rancia oligarquía »), évidemment soutenue par les Etats-Unis. Cependant la Colombie a conservé une forte tradition d’opposition de gauche. Dans un essai de 1872, « Les Possibilités d’une Révolution non-violente », Marx suggérait que certains pays peuvent disposer de prolétariats qui « parviendront à leurs objectifs par des voies pacifiques » ; cependant, assurait-il, « nous devons aussi reconnaître le fait que dans la plupart des pays » ce n’est pas le cas et que le levier de notre révolution sera la violence ». Si cela est vrai dans un pays aujourd’hui, ce pays c’est la Colombie. La conscience de classe en Colombie s’est reconstruite et réorganisée à plusieurs reprise pour faire face à la classe dominante. De la fin des années 1930 jusqu’aux années 1950, plusieurs centaines de Colombiens, communistes, dans les campagnes se sont réunis en coopératives et ont organisé leur sécurité pour s’opposer à la pénétration expansive des intérêts capitalistes vers les nouvelles terres. La répression de l’Etat et la violence exercée contre les petits propriétaires, les paysans, les travailleurs ruraux, et le semi-prolétariat, les a contraint à offrir une réponse pacifique, mais ferme et armée. Essayant d’exister en tant que communauté géographique autonome, ces « groupes d’autodéfense » étaient basés sur des rassemblements de paysans qui travaillaient la terre collectivement dans des régions relativement isolées. Ils cherchaient à organiser une société stable, non corrompue, basée sur le contrôle local, et en mesure de faire face à la répression du gouvernement central en promouvant des communautés dans d’autres régions. Soutenus par une partie significative de la population rurale, ces groupes d’autodéfense localisés ont peu à peu étendu leur sphère d’influence à la fin des années 1950 et au début des années 1960 pour incorporer de nombreuses zones du sud et du centre de la Colombie. En 1964 il existait 16 groupes relevant des ces communautés dans tout le pays. Les communautés, bien que pacifiques, étaient considérées comme une terrible menace, non seulement pour la classe des grands propriétaires et pour la bourgeoisie urbaine montante, mais également pour les intérêts géostratégiques des Etats-Unis. Ces régions sont donc devenues des objectifs militaires en Amérique latine durant la Guerre Froide, laquelle s’est emballée durant le gouvernement Kennedy. En mai 1964, les Etats-Unis et le gouvernement colombien se mettent d’accord pour lancer une attaque contre les communautés rurales, le centre de l’objectif se trouvant dans la région de Marquetalia, dans le département de Tolima, dans le sud de la Colombie. L’offensive militaire, le 27 mai 1964, est possible grâce au soutien militaire et économique provenant des Etats-Unis avec le plan nommé Latin American Security Operation. C’est pour cela que les FARC-EP considèrent que le 27 mai est la date officielle de leur naissance. Contrairement aux rapports de plusieurs universitaires, disant que les FARC-EP ont été liquidées, l’organisation non seulement a continué d’exister mais elle a même essaimé en permanence dans tout le pays. Les FARC-EP -conformément aux Protocoles I et II des Conventions de Genève, qui stipulent que les mouvements d’opposition armée luttant pour la conquête du pouvoir d’Etat doivent formellement se constituer dans une structure militaire visible- sont formellement organisées comme ‘Ejército del Pueblo’ (‘Armée du Peuple’) avec une chaîne de commandement tout à fait claire. Le Secrétariat de l’Etat Major Central est composé de 7 membres - Manuel Marulanda Vélez, Raúl Reyes, Timoleón Jiménez, Iván Márquez, Jorge Briceño, Alfonso Cano et Iván Ríos- qui supervisent l’Etat Major Central composé de 25 membres spécifiquement localisés dans les 7 Blocs dans tout le pays -Bloc Oriental, Occidental, Sud, Central, Magdalena Moyen, Caraïbes et Cesar. Dans chacun de ces Blocs il y a plusieurs Fronts qui ont en moyenne entre 300 et 600 combattants. En 2002, il était généralement admis qu’il existait 105 Fronts dans le pays. Des chiffres obtenus par l’auteur grâce à l’observation de personnes impliquées et à des interviews offertes par les FARC-EP indiquent qu’il y a au moins 12 Fronts de plus aujourd’hui. Aujourd’hui une bonne partie des régions de Colombie connaissent une présence significative des FARC-EP ; cependant très peu d’analyses ont été recueillies, examinées ou présentées au grand public à ce sujet. Tout de suite après sa fondation l’Insurrection était présente dans quatre municipalités et elle a accru sont influence durant les années 1970 et 1980. C’est durant les années 1990 -avec l’arrivée de la politique néolibérale accompagnée d’une augmentation de la répression de l’Etat, souvent conduite avec une effroyable brutalité avec les paramilitaires au service de l’Etat- que les FARC-EP ont augmenté sensiblement leur présence sociale dans tout le pays. Une étude détaillée de 1997 a révélé que l’Insurrection était présente dans 622 municipalités (sur un total de 1050). En 1999, les FARC-EP avaient gagné en puissance sur plus de 60% du pays, et en moins de trois ans il était considéré que plus de 93% de toute les « régions de peuplement récent » en Colombie connaissaient la présence de la guérilla. Cundinamarca, le département qui entoure la capitale Bogotá, est un exemple. Dans cette région les FARC-EP sont présentes sur 83% des 116 municipalités du département. Bien que leur puissance soit variable selon les endroits, il y a de bonnes raisons de croire que les FARC-EP sont présentes dans toutes les municipalités du pays. Certaines zones sont gérées par les FARC-EP, avec des écoles, des centres de santé, des structures judiciaires de base, etc. ; dans d’autres zones la présence de la guérilla est plus modeste. En plus de la croissance physique des FARC-EP il est indéniable que l’Insurrection dispose d’un fort soutien de la population civile. Ces dernières années, de plus en plus d’habitants des campagnes se sont déplacés vers des régions où se trouvent les FARC-EP, en recherche de protection ou de solidarité. Durant le Processus de Paix entre les Insurgés et le gouvernement colombien, de 1998 à 2002, en une seule année, plus de 20 000 personnes se sont rendues à Villa Nueva Colombia, agglomération organisée par les FARC-EP. Beaucoup préféraient résider dans la zone contrôlée par les rebelles qui leur offrait un sentiment de sécurité et la possibilité de créer des projets de développement alternatifs communautaires. Il n’y a rien de mieux pour illustrer le soutien croissant dont bénéficient les FARC-EP que le nombre de personnes qui ont visité la Zone de Distension qu’elles géraient durant le Processus de Paix. La Zone de Distension, avant la prise en charge (officielle) par les FARC-EP n’avait que 100 000 habitants. Lorsque la Zone a été envahie par les forces gouvernementales pour mettre un terme au Processus de Paix il y avait à peu près 740 000 Colombiens qui avaient rejoint le territoire contrôlé par la guérilla. Pendant ces quatre décennies, les FARC-EP sont devenues un mouvement complexe et organisé. Les FARC-EP, 40 ans de croissance de la présence dans les municipalités colombiennes. Années-Municipalités-Pourcentage 1964 - 4 - 0,04 1970 - 54 - 0,50 1979 - 100 - 9,00 1985 - 173 - 15,00 1991 - 437 - 41,00 1995 - 622 - 59,00 1999 - 1000 - 95,00 2004 - 1050 - 100,00 Leur programme couvre une série de questions politiques, sociales et culturelles. Selon les recherches en cours menées par l’auteur, la composition actuelle de l’organisation a grandi à partir de ses bases paysannes, de survie, pour incorporer les populations indigènes, les Afro-Colombiens, les Déplacés, les travailleurs ruraux sans-terre, les intellectuels, les syndicalistes, les enseignants, et certains secteurs des travailleurs des villes. 45% de ses membres et de ses comandantes sont des femmes. Ce qui a commencé comme une lutte pour la terre menée par des paysans dans les années 1960 est maintenant devenu mouvement socio-politique national avec des objectifs de développement alternatif par la réalisation de la société socialiste. En construisant une base sociale de soutien, une large présence géographique et un modèle idéologique d’émancipation en extension, les FARC-EP sont devenues, avec l’exception cubaine, la plus grande et la plus puissante force révolutionnaire -politiquement et militairement- dans l’hémisphère occidental. Les FARC-EP, à la différence de tant de mouvements révolutionnaires en Amérique latine, sont une organisation révolutionnaire soutenue par des paysans, organisée par des paysans et basée sur des paysans. Ces révolutionnaires n’ont pas été formés dans des salles de classe ou dans des églises ; ils ne sont pas un mouvement conduit par des avocats, des étudiants, des docteurs ou des prêtres. Au contraire, les leaders des FARC-EP, leur base de soutien, et leurs membres proviennent de la terre même d’où elles retirent leur subsistance, ce pour quoi les Insurgés sont principalement issus des zones rurales de Colombie ; ils représentent environ 65% des membres de la guérilla. C’est très important de comprendre cela au pour discuter des forces aujourd’hui déployées contre la guérilla colombienne. La nécessité impériale de la contre-insurrection En raison de leurs successifs échecs dans leurs tentatives de vaincre les FARC-EP depuis 1964, les gouvernements états-unien et colombiens ont récemment conçu une nouvelle politique contre-insurrectionnelle, tout cela à la suite du Plan Colombie, lequel a également échoué. Le Plan Colombie avait renforcé la prééminence militaire sur la gestion du pays, avec une aide massive des Etats-Unis, en argent et en personnel militaire. En 1995 l’aide états-unienne à la Colombie était de 30 millions de dollars ; avec le Plan Colombie entre 1999 et 2002 les Etats-Unis ont apporté 2 040 millions de dollars, dont 81% en armement. Le Plan Colombie avait été présenté comme une stratégie de lutte contre le narcotrafic pour empêcher l’entrée de la cocaïne aux Etats-Unis. L’ennui c’est que ce Plan n’a jamais arrêté le flux de cocaïne vers les pays consommateurs, pas plus qu’il n’a offert aux paysans colombiens d’alternative pour remplacer les cultures illicites. Au printemps 2005, il est admis que la quantité de coca cultivée en Colombie a augmenté. Durant les années 1986 à 1996, avant l’intervention directe des Etats-Unis en Colombie, avant le Plan Colombie, la surface de culture de coca s’élevait à 40 000 voire à 50 000 hectares. Avec le Plan Colombie les niveaux de culture de coca ont augmenté très sensiblement. En plein Plan Colombie, en 2001, la surface cultivée était de 169 000 hectares. Alors qu’une légère baisse a été observée en 2002 et 2003, on estime actuellement que la quantité de surface cultivée croît de nouveau. En fait, ce qui s’est produit dans la narco-industrie colombienne c’est une monopolisation partielle de la production, du processus d’élaboration et de la distribution intérieure et internationale, par les Autodéfenses Unies de Colombie (AUC), la principale organisation paramilitaire du pays. Les AUC ont ouvertement reconnu qu’elles financent leurs troupes contre-insurrectionnelles grâce au narcotrafic. Les paramilitaires sont financés par le narcotrafic à hauteur de 80% environ. Le véritable résultat du Plan Colombie de Clinton c’est en fait que maintenant les paramilitaires -indirectement organisés par les Etats-Unis et soutenus par l’armée colombienne- contrôlent la narco-industrie. Les FARC-EP, souvent accusées par la propagande des Etats-Unis de pratiquer le narcotrafic, se limitent à taxer les revendedoras, les personnes qui achètent les feuilles de coca aux paysans. Au maximum 2,5% de la culture de coca dans le pays est indirectement liée aux FARC-EP. Bien que le prétexte d’une guerre à la drogue ait servi pendant un certain temps, la politique contre-insurrectionnelle des Etats-Unis et du gouvernement colombien a été affaiblie lorsque le mensonge est devenu trop évident. A partir de là, les gouvernements de Bush et d’Uribe Vélez ont lancé une campagne de répression armée contre les bases de soutien de l’Insurrection, le tout sous le nouveau label de la « guerre contre le terrorisme ». Au début le Plan Colombie avait provoqué un mouvement de contestation étonnement élevé à l’encontre du gouvernement Clinton. Face à cette pression, le gouvernement colombien avait accepté de limiter à 800 le nombre de membres des forces de sécurité privée et de militaires états-uniens autorisés à entrer sur le territoire colombien, 400 militaires états-uniens et 400 personnels des forces de sécurité privée. Avec le président George W. Bush, président de guerre autoproclamé, le département de la défense a supprimé ces limites à la présence états-unienne et a lancé une campagne d’attaque frontale contre certaines régions bien précises du pays, c’est le Plan Patriota en cours actuellement. Le Plan Patriota signifie une augmentation de l’implication des troupes états-uniennes et des forces de sécurité privées dans les combats en Colombie. Des attaques ont été menées de façon conjointe par des combattants des forces de sécurité privée et des militaires états-uniens, conduisant 20 000 militaires colombiens, dans une politique de dévastation des campagnes, visant principalement la population civile. Le plan est essentiellement orienté vers le sud de la Colombie, vers les départements de Putumayo, de Caquetá, de Nariño et du Meta. Cette réorganisation, hypocritement conduite sous le prétexte de la guerre à la drogue, est le résultat de l’exploitation du 11 Septembre par le gouvernement Bush pour des objectifs ouvertement impérialistes. Qualifier les mouvements révolutionnaires marxistes de « terroristes » ôte toute signification au terme, mais cela permet de réprimer l’opposition interne à la politique globale d’interventions militaires. Dans le cadre de la nouvelle doctrine des Etats-Unis le label « terrorisme » permet théoriquement la mise en mouvement de la machine de guerre états-unienne, en totale violation des lois internationales ; ainsi la moitié ou plus de la Colombie est actuellement soumise à une guerre totale, avec première victime la population paysanne. Le Plan Patriota avait été présenté par l’armée colombienne comme le préliminaire à une reprise des négociations avec les FARC-EP, lesquelles avaient été sabotées par les militaires eux-mêmes sous le gouvernement Pastrana. Le général Reinaldo Castellanos avait déclaré : « Les forces qui sont mises en œuvre doivent contraindre [les rebelles] à s’asseoir pour négocier aux conditions posées par le gouvernement ; tel est notre plan. » Des habitants des zones rurales m’ont déclaré que le général à encouragé ses troupes à commettre des attaques meurtrières contre les civils désarmés, contre les paysans, et contre les soutiens supposés des Insurgés. Dans ces conditions, parler de négociation pour régler le conflit n’a aucun sens. Les militaires états-uniens n’ont pas cette prétention. En octobre 2002 des rapports indiquaient que les marines états-uniens avaient « ordre d’éliminer tout le haut commandement des FARC », et de « disperser les autres vers les derniers recoins de l’Amazonie ». Les Etats-Unis et le gouvernement colombien ont essayé de faire croire que leur nouvelle méthode militaire donne des résultats. Ils ont affirmé à plusieurs reprises que l’armée colombienne est en train de « l’emporter » et de cantonner les FARC-EP dans ses derniers bastions. Dans un article reflétant ces prétentions, « des officiers états-uniens » non nommés sont cités disant que les FARC-EP « ont été significativement affaiblies » et maintenant « il n’y a pas un endroit dans le pays où les forces colombiennes ne peuvent pas aller ». Cet article prétend que dans le passé de larges espaces de territoire étaient dominés par les FARC ; le gouvernement ne pouvait pas exercer l’autorité en ces endroits, et les FARC avaient le loisir d’organiser des opérations à partir de ces zones et d’y entraîner des recrues », mais « maintenant le groupe marxiste ne peut plus utiliser ces zones comme des bastions, des centres de recrutement ou comme points de concentration pour les opérations militaires ». En avril 2005, le général Richard B. Myers, de l’aviation états-unienne a affirmé que « nous sommes en train de gagner » et que « la coopération entre les Etats-Unis et la Colombie doit être un modèle pour le reste du monde » parce que « le futur dépend de la capacité des nations à coopérer et à se concentrer contre les extrémistes ». Mais en fait, il est maintenant clair que le Plan Patriota a complètement échoué à vaincre les FARC-EP. Malgré la propagande qui dit que le Plan Patriota avait pour objectif de lutter contre les FARC-EP, l’objectif était en fait de retirer l’eau au poisson. La cible était le paysannat non armé, parce que là reposent la capacité militaire, la puissance, des FARC-EP. Les offensives du Plan Patriota étaient dirigées contre « les régions suspectes de forte présence rebelle ». Au début du Plan Patriota, James Hill, ex-commandant du USSOUTHCOM, commandement sud de l’armée des Etats-Unis [qui supervise l’ensemble de l’Amérique du sud], avait reconnu que la nouvelle campagne commençait « avec une attaque sur les zones rurales où les paysans soutiennent les FARC », et non contre la guérilla elle-même. En réponse à cette brutale tactique, les FARC-EP ont délibérément fait le choix de s’évaporer dans la montagne pour retirer la pression de certaines régions précises où elles recevaient le soutien des Indigènes et des paysans. Les attaques des troupes des Etats-Unis et de l’armée colombienne les exposaient en fait aux embuscades et aux contre-offensives de la guérilla, laquelle a dans le même temps vu sa popularité se consolider. La relation entre le paysannat les FARC-EP est restée solide tout au long de ce demi-siècle et elle reste perceptible presque partout dans la campagne colombienne. Lors du lancement du Plan Patriota, cependant, certaines caractéristiques de l’alliance entre les FARC-EP et les paysans ont été modifiées. Un exemple m’en a été donné lorsque je me trouvais dans le département du Huila. J’avais noté que la présence insurgée était minime dans des zones où la guérilla était fortement présente pendant plus de sept ans. Auparavant il était coutumier d’être arrêté à des chekpoints de la guérilla sur des voies principales ou secondaires ou bien de voir des guérilleros converser avec les gens dans les communautés. Sur la base des discussions avec les gens dans les communautés et à la suite d’une conversation avec Raúl Reyes, commandant de la Commission Internationale des FARC-EP, je retiens que les guérilleros qui sont restés dans ces zones ont réduit leur visibilité pour prévenir les attaques de l’Etat contre la population locale. Reyes expliquait que les FARC-EP essayaient de limiter les occasions pour les forces de l’Etat colombien et états-uniennes de pénétrer dans les zones rurales où se trouvent leurs soutiens. L’armée colombienne est connue pour toutes les terribles violations des droits humains à l’encontre des non-combattants ; et c’est pour cette raison que les FARC-EP pendant certaines périodes de 2003 et 2004 ont fait le choix de limiter leur visibilité immédiate dans l’espoir de diminuer les possibilités d’agression contre la population rurale dans les régions de présence guérillera. Mais ce retrait était purement tactique et dans la période suivante les Insurgés n’ont pas été marginalisés par le Plan Patriota mais au contraire ils ont été renforcés. La réponse au Plan Patriota Tandis que l’accès par les régions frontalières qui entourent les départements du sud de la Colombie est rendu impossible en raison d’une présence massive de l’armée et des paramilitaires, les zones se trouvant plus à l’intérieur sont tout autant qu’auparavant contrôlées par les FARC-EP, et en fait ces zones sont en train de s’étendre. Durant les deux derniers mois de l’année 2004, il était perceptible que les FARC-EP avaient en fait accru leurs effectifs dans plusieurs régions, contrairement aux prétentions du gouvernement et des médias dominants. Rien qu’en décembre 2004, les FARC-EP ont incorporé 100 nouvelles recrues dans une seule municipalité. Lors de mon entretien avec Raúl Reyes il m’a dit : « Regarde, nous sommes là. Vois-tu des troupes gouvernementales ? Le Plan Patriota n’a pas dispersé les FARC-EP. Nous nous déplaçons librement dans toute la région, comme nous l’avons toujours fait toutes ces années ». Cependant, le repli vers les montagnes durant des périodes précises de 2003 et 2004 est assez différent de ce qu’a fait la guérilla en 2005. Les FARC-EP s’étaient tactiquement retirées face à l’offensive des militaires colombiens et états-uniens mais tout en préparant la contre-offensive, et c’est tout dernièrement qu’est apparue une façon complètement nouvelle d’affronter le Plan Patriota. Depuis février 2005, les FARC-EP ont prouvé qu’elles se trouvaient à la tête des mouvements socio-politiques armés qui affrontent l’impérialisme. Les premières offensives, initiées les deux premiers jours du mois, ont été considérées comme « les deux pires journées pour les forces armées depuis l’entrée en fonction du président Álvaro Uribe Vélez, en août 2002, qui avait alors promis de vaincre les rebelles sur le champ de bataille ». Les FARC-EP ont attaqué une installation militaire majeure équipée avec « des vedettes portant des mitrailleuses, des phantoms et des hélicoptères ». Quelques jours plus tard l’offensive était appelée « la plus sanglante attaque rebelle de ces deux dernières années ». Le Bloc Oriental des FARC-EP (l’un des sept Blocs) a réalisé en moyenne une attaque par jour rien que durant le mois de février. A la différence des années précédentes, quand une attaque était suivie par plusieurs jours de pause, les FARC-EP sont restées dans une posture offensive. Dans les jours suivants les Insurgés ont mené des attaques tactiques de plus petite envergure jusqu’au 9 février, quand la guérilla a alors lancé une nouvelle attaque d’envergure, retenant « dans une embuscade 41 soldats dans la région d’Urabá » et « tuant au moins 20 militaires colombiens », en blessant plusieurs. De plus 8 membres de la 17ème Brigade ont alors disparu. L’attaque contre la 17ème Brigade avait alors été qualifiée comme « la plus mortelle attaque subie par les forces armées depuis des années ». A la fin de février 2005, le Bloc Oriental à lui tout seul avait éliminé environ 450 effectifs des forces contre-insurrectionnelles. La campagne commencée en février a été poursuivie par une série d’attaques réussies contre l’armée colombienne, ce qui a montré que les FARC-EP non seulement avaient maintenu leur existence et leur base de soutien, mais qu’elles avaient en fait gagné en puissance malgré une l’attaque organisée par les forces les plus puissantes du monde. 40 ans de croissance pour les forces combattantes des FARC-EP Années Effectifs 1964- 48 1965- 750 1970- 1.000 1978- 2.000 1983- 3.000 1986- 4.000 1991- 7.600 1992- 18.000 1994- 32.000 2002- 40.000 2004- 50.000 Le futur proche en Colombie et le rôle des FARC-EP Au printemps 2004 Raúl Reyes avait signalé que le soutien vis-à-vis des FARC-EP était en train de croître et que leur objectif de prise du pouvoir s’approchait de plus en plus. Depuis le printemps 2004 les Insurgés ont davantage orienté leur programme pour soutenir directement les exploités des régions rurales du pays. La contre-offensive des FARC-EP commencée en février 2005 montre l’augmentation de leur puissance. La dynamique de la stratégie révolutionnaire des FARC-EP s’est développée et s’est accentuée. En mai 1982 les FARC ont formellement ajouté ‘Ejército del Pueblo’, Armée du Peuple, à leur nom, d’où le nom de FARC-EP. Les raisons qui se trouvaient derrière ce choix étaient de deux ordres. Premièrement le Secrétariat, par une stratégie marxiste-léniniste, avait assumé que c’est avec le soutien populaire qu’une société socialiste peut être construite, et donc les FARC-EP devaient « jouer un rôle décisif dans la conquête du pouvoir pour le peuple ». Deuxièmement, il s’agissait de l’activité militaire de la guérilla. L’idéologie révolutionnaire des Insurgés était fortement portée au maintien des caractéristiques de la structure défensive et du mode opératoire de la guérilla. Cependant, les Insurgés ont réalisé le besoin d’initier l’étape historique vers la généralisation des opérations pour aller vers « un authentique mouvement de guérilla offensif ». Pendant des années les Insurgés menaient leurs habituelles attaques contre les forces paramilitaires et gouvernementales sans engager d’offensives à grande échelle contre l’ennemi. Ces actions, commencées dans les premières semaines de 2005, signalent un changement important. Tout en maintenant la structure d’une guérilla les FARC-EP sont passées des opérations à petite échelle pour favoriser les attaques à grande échelle, soutenues, avec des confrontations directes, avec des attaques simultanées, bien coordonnées, contre les forces de l’Etat en différents lieux du pays. Dans la dernière semaine de juin 2005, les FARC-EP ont monté une embuscade d’importance contre une unité militaire dans le département du Putumayo (« le plus grand nombre de morts en un seul jour depuis l’entrée en fonction d’Uribe Vélez en 2002 ») ; elles ont affronté avec succès les troupes officielles dans le département du Nord Santander près de la frontière vénézuélienne, à l’autre extrémité du pays. Depuis juillet et le début du mois d’août, les FARC-EP ont complètement récupéré le contrôl du département de Putumayo, y compris certaines zones du sud ouest. Le régime d’Uribe Vélez, soutenu par les Etats-Unis, gouverne un pays où la torture et les assassinats commis par les militaires et les paramilitaires soutenus par l’Etat jouissent de la plus totale impunité. La Colombie a été reconnue à différentes reprises comme le pays le plus dangereux du monde pour les syndicalistes, avec des centaines d’assassinats ces dernières années, et pas une un seul coupable n’a été condamné. Empoisonnés par les opérations d’épandage « anti-drogue » des Etats-Unis et victimes d’assassinats commis par les militaires et les paramilitaires, les paysans colombiens ont énormément souffert durant les années du Plan Colombie de Clinton et durant le Plan Patriota de Bush et Uribe. Dans ces conditions la réponse héroïque des FARC-EP est un don offert à l’esprit humain. Ils ont démontré non seulement que la conscience de classe en soutien à la révolution peut être créée parmi la population soumise à la plus terrible violence des forces impérialistes et de la criminelle oligarchie colombienne, mais également qu’avec la solidarité et la puissance libératrice la guerre de guérilla reste une option viable dans la géopolitique contemporaine. James J. Brittain >Source<
Message édité le 31-12-2006 à 11:54:13 par Paria |
| | Posté le 21-01-2007 à 14:15:14
| 10 novembre 2006 Comunicado del Frente 33 de las FARC Ante la preocupación sobre la situación en la región del Catatumbo, expresada en diversos comunicados por la dirección nacional del Polo Democrático Alternativo (PDA), donde se nos señala de estar impidiendo la - reconstrucción de su tejido comunitario-, queremos manifestarlo siguiente: 1- Las FARC-EP como organización político militar surgida al calor de la lucha popular lleva más de 25 años, acompañando al pueblo de Norte de Santander en su dura resistencia a las agresiones de la clase dirigente aliada a las transnacionales que siempre han buscado destruir cualquier germen de organización popular que se trace como objetivo la lucha por las reivindicaciones más sentidas de la población y en particular a doblegar la resistencia al saqueo de las grandes riquezas naturales que aquí existen. 2- Es así como en ese largo y tortuoso trasegar, se inicia en el año 1. 998, un gran movimiento organizativo a escala regional, recogiendo el legado de la centenaria lucha del pueblo Bari, alimentados por la sangre de cientos de campesinos y obreros asesinados en distintas batallas, estimulados por la de torturados, trayendo a la memoria la larga lista de desaparecidos y dejando a un lado los apostatas, oportunistas y traidores. 3- Es así como se llega a las grandes jornadas de lucha que tuvieron su máxima expresión en dos multitudinarias marchas a la ciudad de Cúcuta, obligando al gobierno de aquel momento en cabeza de Andrés Pastrana a instalar una mesa de conversaciones para llegar a acuerdos que recogieran las reivindicaciones más sentidas de la comunidad del Catatumbo, siendo una de ellas la Sustitución de los Cultivos Ilícitos a partir de planes alternativos. 4- Después de firmar los acuerdos y producirse el retorno de las gentes a sus lugares de origen, la clase dirigente comienza a activar todas las herramientas a su alcance, no para cumplir lo acordado, sino para desactivar este proceso unitario que ponía en riesgo sus privilegios y los hacia quedar mal ante sus amos del Norte. Uno de los pasos dados fue publicar en el diario La Opinión del departamento Norte de Santander, en su edición del domingo 16 de mayo de 1. 999, en la sección ámbito pagina 1b, el artículo titulado:- guerrilleros, narcotraficantes, paras, secuestradores y delincuentes comunes nos tienen contra la pared -Estamos Sitiados-, según informes de las autoridades departamentales que encabeza el señor gobernador Jorge García- Herreros. Si se analiza detenidamente su contenido es una fiel aplicación de lo que se enseña en el manual de – operaciones sicológicas, editado por el Pentágono como cartilla de instrucción del Ejército colombiano. Es decir, se creaba el ambiente sicológico para que la sociedad aceptara lo que se vendría a los pocos días. 5- Es el 29 de mayo de 1999, cuando un pequeño grupo de guerrilleros de las FARC-EP le dan la -bienvenida- a los 600 paramilitares enviados por clase política (recuerden quien era el ministro de agricultura en ese momento), a 4 kilómetros del Batallón ubicado en Tibú y a 3 kilómetros del puesto de policía de Refinería, impidiendo con ello que lograran su objetivo inicial de llegar directo a la Gabarra a masacrar la población inerme. A partir de ahí se produjeron combates kilómetro a kilómetro durante 5 días hasta que le toco intervenir a la 5ta Brigada con desembarcos nocturnos de tropas, bombardeos y ametrallamientos para poder abrirle paso a su fuerza paramilitar hasta el caserío Betas Central. Lo que sigue de ahí para adelante es ampliamente conocido de los pobladores. 6- Desafortunadamente una buena parte de los dirigentes no tomaron las medidas preventivas y fueron asesinados, unos varios fueron cooptados por ONGs que los enviaron al exterior y allí quedaron neutralizados, otros quedaron anulados ante las imágenes de terror que les toco presenciar. En aras de la verdad, el movimiento popular en el Catatumbo quedo en buena parte descabezado. Pero al calor de la resistencia popular fueron surgiendo nuevos líderes que están tratando de recoger, con espíritu autocrítico, el legado de los que quedaron muertos en el camino. 7- En nuestra actividad revolucionaria no estamos exentos de cometer errores y las críticas constructivas estamos dispuestos a recogerlas. Pero antes que todo, les recomendamos a los compañeros de la dirección nacional del PDA que busquen la información en las fuentes directas. De ahí que estamos dispuestos a hacerles entrega a todos los que de buena fe estén interesados en el caso de la muerte de señor José Trinidad Torres, del acervo probatorio que demuestra que nada tuvimos que ver en su muerte. 8- Frente al caso del señor Juan Daniel Guerra, les proponemos averiguar con fuentes de la región a que candidato apoyo para la alcaldía, a que candidato apoyo para la presidencia y que papel venia jugando dentro del verdadero proceso de reconstrucción del tejido social. 9- Estamos dispuestos a reunirnos con quienes la dirección del PDA designe en procura de aclarar cualquier situación. Nuestro objetivo originario se mantiene firme, a pesar de la gran ofensiva ideológica, política y militar que a veces confunde. 10 – Por principio, no podemos congratularnos con una clase política dirigente que a lo largo de estos años ha pecado por omisión o por convicción en apoyo a la llamada política de -Seguridad Democrática - que solo ha dejado miseria y desolación en el Catatumbo. Alcaldes y concejales que en los consejos de seguridad juegan el papel de -sapos- o solicitan el incremento de la fuerza pública. Estado Mayor del 33 Frente de las Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia FARC-EP Montañas de Norte Santander, noviembre 10 de 2006 Ceci est un communiqué du Front 33 des FARC, en réponse à certains propos diffamatoires du PDA (parti de "gauche" colombien), repris en France notamment dans une certaine presse, comme quoi les FARC feraient obstacle à la progression de la gauche en Colombie... Les FARC répondent en expliquant qu'ils sont un mouvement de resistance du peuple, face aux agressions de la classe dirigeante (sous entendu y compris le PDA). Ils rappellent le déroulement des négociations engagées en 1998 dans le département de Norte de Santander (Nord-Est, frontière vénézuélienne), la mobilisation, et notamment les 2 grandes marches qui ont obligé Pastrana à s'asseoir à la table des discussions. Le gouvernement accepte les revendications des paysans pour faire baisser la tension. Le 16 mai 1999, le gouverneur fait publier un article dans le journal local, mettant en garde les "guerilleros, narco-trafiquants, et autres délinquants", pour créer un contexte psychologique de telle sorte à préparer la population à une possible intervention militaire. Le 29 mai, les FARC doivent faire face à 600 paramilitaires envoyés par l'Etat pour massacrer la population et la soumettre. Les combats dureront 5 jours et 5 nuits, avant que l'Etat envoie l'armée (bombardements, parachutages...) pour rétablir l'ordre. De nombreux dirigeants locaux (élus, délégués syndicaux...) seront assassinés, d'autres seront récupérés par des ONG et envoyés dans un autre département, mais de nouveaux chefs vont prendre le relais pour perpétuer cette resistance populaire. Les FARC expliquent qu'ils tiennent tous les documents à la disposition du PDA pour étayer leur version des faits, et qu'ils sont prêts à rencontrer les dirigeants de ce parti 10- Par principe, nous ne pouvons pas nous féliciter d'une classe politique dirigeante qui tout au long de ces années a péché par omission ou par conviction en réclamant une politique de "Sécurité Démocratique" qui a seulement abouti à misère et désolation dans le Catatumbo. Maires et conseillers municipaux qui siègent dans les Conseils de sécurité jouent le rôle de "sapos"(?) où ils sollicitent l'accroissement de la force publique. Etat-major du Front 33 des FARC-EP, montagnes de Norte de Santander, 10 novembre 2006
Message édité le 21-01-2007 à 14:42:46 par oppong |
| | Posté le 21-01-2007 à 14:46:46
| Un sénateur colombien admet une collusion avec les paramilitaires d'extrème droite 28/11/2006 - Reuters Un sénateur pro-gouvernmental a indiqué dimanche (26novembre) que lui et des douzaines d'autres politiciens, certains d'entre eux étant actuellement membres du gouvernement, ont signé en 2001 un engagement de fidélité aux "seigneurs de la guerre" paramilitaires d'extrème droite. Les commentaires du Sénateur Miguel de la Espriella, publiés dimanche par le journal El Tiempo, vont probablement aggraver une crise pour le gouvernement du Président Alvaro Uribe, qui a déjà vu l'arrestation de quatre anciens et actuels membres du Congrès. De la Espriella, dont le "Parti démocratique de Colombie" est dirigé par le cousin du président, a déclaré que lui et environ 40 autres politiciens - parmi lesquels des membre du Congrès, des gouverneurs et des législateurs qui sont maintenant membres du gouvernement Uribe - ont été priés par les paramilitaires d'assister à une réunion dans un ranch près de la ville de Sante Fe de Ralito, à 458 kilomètres au nord-ouest de Bogota. Accompagnés de paramilitaires fortement armés, Carlos Castano et Salvatore Mancuso, les chefs des AUC (forces unies d'auto-defense de Colombie), ont demandé aux politiciens de signer un document créant un mouvement politique clandestin pour soutenir l'AUC, avant sa décision de démobiliser. "Ce n'est pas nous, les politiciens, qui avons pris l'initiative - nous étions obligés de signer ces accords avec les paramilitaires," a déclaré de la Espriella ce dimanche sur radio Caracol. "Nous avons tous signé. Tous ceux qui étaient présents, sans exception." Les Etats-Unis considèrent l'AUC comme une organisation terroriste et ont réclamé l'extradition de plusieurs chefs du groupe, y compris Mancuso et Castano, considérés comme les principaux trafiquants de cocaïne en Colombie. De la Espriella n'a pas indiqué qui était présent à la réunion, mais a dit qu'il s'agissait surtout de politiciens comme lui, de la côte des Caraïbes, une forteresse paramilitaire depuis longtemps. Pendant les élections de 2002, on a beaucoup dit que les paramilitaires avaient pratiqué l'intimidation des électeurs dans les secteurs qu'ils contrôlaient, pour faire élire des législateurs favorables à leurs intérêts. De la Espriella a déclaré qu'il ne possédait plus la copie du document d'allégeance, mais il a dit espérer que ce document apparaîtrait en tant qu'élément de preuve dans l'enquête que mène la Cour suprême sur la connexion politico-paramilitaire. Dans le cadre de cette enquête, quatre anciens et actuels membre du Congrès de l'Etat de Sucre (Nord de la Colombie) ont été arrêtés au cours des semaines passées. L'un d'entre eux, le Sen. Alvaro Garcia, est accusé de meurtre pour le rôle qu'il a joué "en organisant, en favorisant, en armant et en finançant" un massacre paramilitaire de 20 personnes en 2000, déclare la Cour dans un rapport. On s'attend à ce que plusieurs autres législateurs, y compris de proches alliés d'Uribe, témoignent devant la cour dans le courant des prochains jours. Uribe a recommandé instamment aux législateurs d'admettre publiquement les contact qu'ils ont eu avec les paramilitaires et d'autres groupes armés illégaux. Mais l'appel du président n'a pas limité les retombées du scandale, dont beaucoup craignent qu'il puisse affecter la légitimité du Congrès. De la Espriella a déclaré qu'il serait heureux de témoigner devant le tribunal, mais il a suggéré que cette "union obligatoire" avec les paramilitaires n'était pas un crime en soi. Au moment où le pays découvre l'ampleur de la connivence entre les paramilitaires et l'élite politique, de la Espriella a déclaré au journal qu'il s'attendait à ce que quelques collègues au Congrès se déclarent membres de l'AUC, pour bénéficier des peines réduites qui sont accordées à cette organisation dans le cadre de l'accord de paix de 2002 avec le gouvernement. Mancuso et 60 autres chefs de l'AUC sont en ce moment "détenus" dans un ancien complexe hôtelier de vacances, en attendant le procès qui les attend pour leur rôle dans certaines des plus épouvantables atrocités qui ont été commises dans ce conflit interne qui est maintenant dans sa cinquième décennie. En septembre, des officiels ont confirmé la mort de Castano, qui s'était échappé en 2004, après qu'un milicien armé prétendument engagé par Vincente - le propre frère du seigneur de la guerre, ait signalé aux enquêteurs que son cadavre serait enterré dans une tombe profonde située dans le Nord de la Colombie. |
| | Posté le 21-01-2007 à 14:47:25
| L’état de droit ébranlé par les paramilitaires infiltrés au sein des institutions d'état 30/11/2006 - Amnesty International Au cours du mois dernier, les autorités judiciaires ont établi qu’existaient des liens entre des groupes paramilitaires soutenus par l’armée et au moins neuf parlementaires appartenant à des partis pro-gouvernementaux. Cela fait plusieurs dizaines d’années que des groupes paramilitaires sont tenus pour responsables de certaines des pires atrocités en matière de droits humains perpétrées en Colombie et de la mort de dizaines de milliers de civils. Ce scandale politique menace d’ébranler encore davantage l’état de droit en Colombie. Le 28 novembre, la Cour suprême a ordonné à six parlementaires de répondre des charges pesant contre eux concernant leurs liens avec des paramilitaires. Le 9 novembre, le même tribunal a ordonné l’arrestation de trois autres parlementaires, Álvaro Garcia Romero, Jairo Merlano et Erik Morris Taboada pour leurs liens présumés avec les paramilitaires et, pour ce qui est d’Álvaro Garcia, pour avoir ordonné, semble-t-il, le massacre par des paramilitaires de 15 personnes à Macayepo, dans le département de Bolívar, en 2000. Ce scandale, dernier en date d’une série de révélations similaires au cours des mois écoulés, confirme ce qu’Amnesty International (AI), les Nations unies et les groupes colombiens de défense des droits humains affirment depuis longtemps et que les gouvernements colombiens successifs ont systématiquement nié, l’existence depuis longtemps de liens entre les paramilitaires et des membres des forces de sécurité, des services du renseignement, du parlement, du gouvernement local et des administrations publique et judiciaire. Les autorités judiciaires de Colombie, notamment la Fiscalía General de la Nación (qui chapeaute le système judiciaire) et la Procuraduría General de la Nación (organe de l’État qui contrôle la conduite des fonctionnaires et mène des enquêtes pour faute disciplinaire) connaissent depuis longtemps l’existence de ces liens étroits entre fonctionnaires –et hommes politiques au niveau régional et national – et paramilitaires mais n’ont pas réellement pris de mesures concrètes en vue d’enquêter de manière effective et vigoureuse sur la question. Il semble que la découverte d’un ordinateur qui aurait appartenu à Rodrigo Tovar, alias « Jorge 40 », dirigeant du groupe paramilitaire Bloque Norte, leur ait forcé la main. Cet ordinateur aurait révélé une liste de noms de fonctionnaires ayant des liens avec des groupes paramilitaires ; des hommes politiques, des juges et des membres des forces de sécurité figureraient sur cette liste. Une enquête approfondie et impartiale est d’autant plus importante que des groupes paramilitaires sont impliqués depuis 2003 dans un processus de démobilisation de leurs combattants, parrainé par le gouvernement. Plus de 30 000 paramilitaires auraient été démobilisés à ce jour, selon les chiffres du gouvernement. Toutefois, Amnesty International a fait part à de nombreuses reprises de son inquiétude face à la poursuite des opérations menées par nombre de ces groupes qui continuent de tuer et de menacer la population civile ; le cadre légal mis en place pour faciliter le processus de « démobilisation » ne répond pas aux normes internationales et ne respecte pas le droit des victimes à la vérité, à la justice te à des réparations, il ne comprend aucune disposition visant à identifier et traduire en justice de tierces parties, notamment les membres des forces de sécurité et les hommes politiques qui ont soutenu les paramilitaires sur le plan logistique et financier au cours de toutes ces années. Nombre de paramilitaires infiltrés dans l’appareil d’État colombien Selon de récents articles de presse, la Fiscalía General procèderait à l’examen de plus d’une centaine de dossiers de collusion présumée entre paramilitaires et personnalités politiques, membres des administrations publique et judiciaire et forces de sécurité. La Procuraduría General de la Nación aurait annoncé la création d’une unité spéciale afin d’enquêter sur les liens présumés entre employés de la fonction publique et groupes paramilitaires. Plusieurs dirigeants paramilitaires auraient affirmé contrôler environ un tiers du Congrès colombien. Hommes politiques au niveau national et régional Selon la presse du 27 novembre, information confirmée par certains des législateurs soupçonnés d’être impliqués, au moins neuf parlementaires auraient participé en 2001 à une réunion avec des paramilitaires de haut rang en vue de la création d’un mouvement politique soutenu par les paramilitaires. Les hommes politiques présents à cette réunion auraient signé un document approuvant la création du mouvement, qui devait s’appeler le Movimiento Nacional Comunitario, Mouvement national communautaire. Les services du renseignement En novembre, la Procuraduría General de la Nación a accusé l’ancien directeur du Département administratif de sécurité (DAS), la police secrète d’État, Jorge Noguera, d’entretenir des liens avec les paramilitaires. Les accusations provenaient d’un autre responsable de la DAS, Rafael Garcia, qui avait déclaré dans les médias début 2006 que la DAS avait fourni une liste comportant les noms de 24 dirigeants syndicaux au Bloque Norte. Plusieurs des personnes figurant sur la liste ont été tuées, menacées ou soumises à un processus judiciaire arbitraire. Les forces de sécurité Le 22 mai, des soldats de l’armée ont tué 10 fonctionnaires de la police judiciaire (DIJIN)ainsi qu’un indicateur de la police et un civil à Jamundí, dans le département du Valle del Cauca. La Fiscalía General a inculpé 15 membres de l’armée pour leur rôle présumé dans ces homicides, qui auraient été perpétrés sur l’ordre de trafiquants de drogue liés aux paramilitaires. Les enquêteurs judiciaires chargés de l’affaire auraient fait l’objet de menaces. Amnesty International salue les efforts actuels, longtemps repoussés par les autorités judiciaires, pour enquêter sur ces allégations graves. L’organisation espère que ces enquêtes seront menées de manière exhaustive et impartiale et que les responsables présumés des violences seront traduits en justice. Les conclusions de ces enquêtes devront être rendues publiques. Tout fonctionnaire, civil ou militaire, faisant l’objet d’une enquête formelle en raison de liens supposés avec des paramilitaires ou avec tout autre groupe armé illégal, devra immédiatement être suspendu de ses fonctions jusqu’à la conclusion de l’enquête. |
| | Posté le 21-01-2007 à 15:02:10
| 17 soldats perdent la vie dans une embuscade en Colombie du nord-est 01/12/2006 Dix-sept soldats ont été tués et quatre autres blessés quand les guérilleros ont attaqué leur patrouille en Colombie du nord-est, selon un rapport publié ce vendredi par l'armée. L'attaque par l'unité "Gabriel Galvis" des Farc a eu lieu vers 11h ce jeudi (30 novembre), près de la ville d'Abrego, à 300 kilomètres au nord-est de Bogota. Luis Miguel Moreli, gouverneur de l'état de Norte De Santander où l'attaque a eu lieu, a indiqué que l'armée et les rebelles avaient engagé de lourds combats dans ce secteur. "La vérité est que nous avons eu des pertes importantes," a-t-il déclaré à radio Caracol. "Dans ce secteur il y a toujours des risques qu'une tragédie se produise." Les FARC ont intensifié leurs opérations militaires suite à l'ordre du Président Alvaro Uribe d'intensifier la campagne militaire contre les insurgés. |
| | Posté le 21-01-2007 à 15:18:36
| Rapports de guerre des fronts Jose Maria Cordoba et Gabriel Galvis, novembre 2006 1. Le 1 novembre, les guérilleros du Front Jose María Córdoba des FARC-EP ont attaqué la de base de la Police de Tierradentro, dans le département de Córdoba. Résultats: 20 policiers morts et un nombre indeterminé de blessés. Matériel récupéré: 15 fusils Galil et m-16, 2 mitrailleuses (m-60 et 5.56), 1 lance-grenades multiple MGL avec 17 grenades, 2 pistolets 9 mm, 48 chargeurs pour fusil, 5000 cartouches de calibre 5,56, 6 chargeurs pour mitrailleuse, 4 radios Motorola, 2 scanners R10, 5 cellulaires et 6 gilets Pertes: 3 guérilleros morts et 2 blessés 2. Le 30 novembre, vers 23h, une colonne formée de membres des Fronts 33, Gabriel Galvis et Ramón Garzón, ont pris d'assaut le de base militaire d'Alto el Pozo, municipalité d'Abrego (département de Santander). Résultats: 17 militaires morts Matériel récupéré: 15 fusils 2,23, 70 chargeurs, 4819 munitions de calibre 2,23, 1117 munitions de calibre 7,62, 10 grenades m-26, 6 grenades 60 mm, 5 mines, 1 rocket, une radio Prc, 12 uniformes Pertes: 1 guérillero mort et 2 blessés légers
Message édité le 21-01-2007 à 15:19:08 par oppong |
| | Posté le 21-01-2007 à 15:22:54
| La Colombie transfère une cinquantaine de Seigneurs de la Guerre vers une prison de haute sécurité 02/12/2006 Escortés par 500 soldats et survolés par des hélicoptères Black Hawk, 59 seigneurs de la guerre paramilitaires ont été transférés d'un ancien camp de vacances à une prison de haute sécurité. Le gouvernement a indiqué qu'il craignait une tentative d'évasion. Ce transfert vendredi à la prison d'Itagui -- qui abrite certains des criminels les plus endurcis de Colombie -- a probablement été un choc pour les commandants d'extrème droite qui, pendant ces derniers mois, avaient apprécié les privilèges d'une "prison de vacances". Les milices paramilitaires, qui se financent par le trafic de drogue, sont accusées de certaines des plus épouvantables atrocités dans le conflit civil qui mine la Colombie, et elles sont considérées par les Etats-Unis comme des organisations terroristes. Leur transfert à une prison régulière va probablement être applaudi par les Nations Unies et par les gouvernements étrangers, qui accusaient le gouvernement d'être trop mou sur vis-à-vis des seigneurs de la guerre, face aux preuves croissantes qu'ils avaient largement violé les accords de paix qu'ils avaient signé en 2002. Dans le cadre d'un accord négocié avec le gouvernement, leurs dirigeants avaient été détenus jusqu'à ce vendredi à La Ceja, un ancien centre de retraite, dont beaucoup de Colombiens disaient que c'était le même genre de prison que le "country club" qui avait été spécialement construit dans les années 90 pour abriter le traficant de drogue Pablo Escobar. La décision du Président Alvaro Uribe d'envoyer les chefs paramilitaires à la prison d'Itagui, à 150 kilomètres au nord-ouest de Bogota, survient alors qu'il essaye de se dissocier d'un scandale grandissant dans lequel plusieurs de ses alliés au congrès sont accusés de conspiration avec ces mêmes milices. Comme le nombre de ses alliés appelés à témoigner devant la cour suprême augmente presque quotidiennement -- jusqu'ici trois législateurs pro-gouvernmentaux ont été arrêtés et au moins sept de plus sont l'objet d'une enquête -- Uribe a pris une position plus dure contre les paramilitaires. Dans un discours ce jeudi, il avait accusé les détenus de la Ceja du massacre récent de deux commandants démobilisés, et il avait menacé de leur retirer les avantages dont ils profitent grâce au processus de paix, y compris la suspension de leur extradition aux Etats-Unis pour y répondre des charges de trafic de drogue. Un des commandants incarcérés, Ernesto Baez, a dit à Radio Caracol ce vendredi que les autorités avaient commandité ce massacre afin de blâmer les paramilitaires. Cependant, officiellement, le gouvernement a indiqué qu'il agissait sur base de "rumeurs persistantes d'une possible évasion," selon le ministre de intérieur Carlos Holguin. Le ministre n'a pas fourni d'autres détails quant à la nature de ces rumeurs, à part le fait qu'elles venaient de l'agence de services secrets (la DAS), qui elle-même est accusée de collusion avec les paramilitaires. Les chefs paramilitaires ont nié avec colère toute tentative de s'échapper. Récemment, ces chefs avaient intensifié leurs plaintes au sujet du processus de paix, qui limite leur peine de prison à un maximum de 8 ans, disant que le gouvernement trahissait les promesses qu'il avait faites à la table de négociation. Ils avaient exigé que le gouvernement publie un décret proscrivant leur extradition aux Etats-Unis. Ces milices ont été créées il y a longtemps par des propriétaires fonciers et par des trafiquants de drogue pour lutter les rebelles de gauche. Colombie : les chefs paramilitaires rompent le processus de paix 10/12/2006 Face au durcissement de l'attitude du gouvernement Uribe à leur égard, les dirigeants des milices d'extrême droite brandissent la menace d'un regain de violence. UN TRANSFERT dans une prison de haute sécurité, la suppression de leurs privilèges, l'éloignement de la perspective d'une retraite dorée... C'en était trop pour les 59 chefs paramilitaires colombiens, en négociation avec le gouvernement d'Alvaro Uribe depuis 2003. « Nous considérons que le processus de paix est terminé », a déclaré, furieux, Ernesto Baez, l'un de ces ex-commandants, accusés de crimes contre l'humanité et de trafic de drogue. Selon le gouvernement, dans leur ancien « lieu de concentration », en fait un confortable centre de loisirs, des assassinats étaient commandités et des « risques élevés de fuite » avaient été signalés. Depuis la prison de Medellin, où les principaux chefs paramilitaires ont été transférés, il y a une semaine, Ernesto Baez a assuré que les 30 000 combattants démobilisés des Autodéfenses unies de Colombie (AUC) étaient à présent « libres de choisir leur voie ». Une menace à peine voilée de remettre ces mercenaires en service. Déjà, depuis quelques mois, de nouveaux escadrons de la mort formés d'ex-paras sont apparus un peu partout dans le pays. Jusqu'à présent, le traitement réservé aux chefs des AUC, devenus en vingt ans une puissante armée clandestine antiguérilla, était particulièrement accommodant. Une loi taillée sur mesure leur garantissait de très légères peines, en échange de la démobilisation de leur appareil militaire. De fait, les différents groupes paramilitaires ont déposé les armes, de 2003 à 2006. Mais la loi d'amnistie, dite de Justice et Paix, votée l'année dernière par un Congrès majoritairement gagné à leur cause, a été révisée par la Cour constitutionnelle. Elle est aujourd'hui beaucoup moins clémente. Voilà que les chefs paramilitaires sont sommés de dire toute la vérité sur ces années noires de l'histoire colombienne. Auparavant, le gouvernement n'exigeait pas la confession totale de leurs crimes, ni la délation de leurs complices. Car les paramilitaires, derrière l'alibi de la lutte antiguérilla, ont été mis au service de larges secteurs de la classe dirigeante : politiques, industriels, propriétaires terriens... Nombre de leurs alliés, bénéficiaires de la terreur instaurée par ces milices des Andes à l'Amazonie, sont restés dans l'ombre. Sauver la face Depuis quelques mois, les révélations se succèdent. Le scandale devient lourd à porter pour le gouvernement, aujourd'hui éclaboussé par l'affaire. Plusieurs parlementaires de la majorité présidentielle font l'objet d'une enquête de la Cour suprême pour leurs liens présumés avec les « paras ». L'ex-chef de la police secrète, Jorge Noguera, l'un des protégés du président Uribe, est accusé d'avoir mis cette institution au service de la mafia paramilitaire. Le scandale, qui éclabousse la ministre des Affaires étrangères Maria Consuelo Araujo, dont le frère est inculpé pour ses liens avec les milices, ne fait que commencer. Les tentacules des paramilitaires iraient bien au-delà des quelques personnalités aujourd'hui pointées du doigt. C'est au moment où les chefs des AUC avaient annoncé leur intention de dire toute la vérité au pays que se durcissent leurs conditions de détention. En élevant le ton face aux « paras », le gouvernement veut semble-t-il sauver la face. Certains adversaires du président Uribe vont jusqu'à affirmer que la manoeuvre n'aurait d'autre but que de contrôler de possibles révélations, qui menaceraient la stabilité politique du pays andin. Selon le quotidien El Tiempo, la vérité pourrait bien être « l'arme secrète » des chefs paras déchus. |
| | Posté le 21-01-2007 à 15:42:26
| Un chef paramilitaire d'extrême-droite témoigne dans le cadre d'un accord avec le gouvernement 19/12/2006 Salvatore Mancuso, chef de l'un des plus importants groupes paramilitaires colombiens d'extrême-droite, a commencé mardi à témoigner devant un tribunal spécial dans le cadre d'un accord avec le gouvernement prévoyant une diminution de sa peine en cas de condamnation pour sonrôle lors des affrontements entre les paramilitaires et rebelles d'extrême-gauche dans le pays. Salvatore Mancuso, chef des AUC (Forces d'Autodéfense unies de Colombie), témoigne dans le cadre d'un accord de paix conclu en 2003 avec le gouvernement qui avait conduit à la démobilisation de 31.000 paramilitaires d'extrême-gauche. Il est le premier chef de ces factions à témoigner. En vertu de l'accord passé avec le gouvernement, Salvatore Mancuso et quelque 2.000 autres combattants des AUC concernés doivent offrir des aveux détaillés de leur implication dans les violences, massacres, tortures et autres crimes commis pendant les affrontements avec les rebelles d'extrême-gauche, qui ont ensanglanté la Colombie pendant un demi siècle. Si tel est le cas, ils écoperont de peine de prison réduite (de cinq à huit ans maximum). Dans le cas contraire, ils risquent des condamnations plus lourdes et l'extradition vers les Etats-Unis pour trafic de drogue. L'accord a été dénoncé par des organisations de défense des droits de l'Homme, qui jugent le gouvernement trop indulgent avec des criminels pour certains impliqués dans des massacres et le trafic de cocaïne. Ces organisations exigent également des dédommagements financiers pour les proches des victimes. Salvatore Mancuso est arrivé mardi sous bonne garde policière au tribunal spécial de Medellin, interdit d'accès aux journalistes et aux ONG. Son témoignage devrait durer plusieurs jours. |
| | Posté le 21-01-2007 à 15:50:36
| Colombie: quinze militaires tués dans un combat avec la guérilla 24/12/2006 BOGOTA - Au moins quinze militaires colombiens sont morts samedi (23 décembre) lors d'un affrontement avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) dans le centre du pays. Cinq soldats ont aussi été blessés et un nombre indetérminé de guérilleros tués. Un haut responsable de l'armée, qui a requis l'anonymat, a indiqué que le nombre de soldats tués, membres de la Force de Mission spéciale "Omega", était de quinze ou seize. Une radio privée RCN, citant des sources militaires, a précisé que l'affrontement avait eu lieu en milieu de journée après l'interception par les soldats colombiens d'une colonne des FARC qui se préparait à prendre d'assaut la localité de La Julia, dans le département d'el Meta. La colonne de guérilleros était, semble-t-il dirigée par le chef militaire des FARC Jorge Briceno. |
| | Posté le 13-02-2007 à 13:34:31
| Les Farc rappellent leurs conditions pour l'échange 27/12/2006 La guérilla colombienne insiste sur le fait que le Gouvernement doit démilitariser deux communes du sud-ouest du pays, condition indispensable pour qu'ils acceptent l'échange des otages contre des guérilleros emprisonnés La guérilla des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC) a insisté aujourd'hui sur le fait qu'elle n'acceptera pas l'échange de kidnappés contre des guérilleros emprisonnés si le Gouvernement ne procède pas à la démilitarisation de deux communes du sud-ouest du pays. C'est ce qu'a annoncé Luis Edgar Devia, alias "Raúl Reyes", porte-parole des FARC, dans une déclaration diffusée par internet. Le Gouvernement du président Álvaro Uribe et le mouvement insurgé essayent depuis plus de quatre années d'arriver à un accord pour échanger les 59 politiciens, soldats et policiers qui sont en pouvoir des FARC contre 500 insurgés emprisonnés. Pour cela le groupe rebelleexige de démilitariser les communes de Florida et de Pradera (Vallée du Cauca, sud-ouest), ce à quoi l'Exécutif s'oppose. "Nous, chez les FARC, nous commencerons à croire en la possibilité de l'échange de prisonniers le jour où le président ordonnera la retraite de la force publique des communes citées", a dit "Raúl Reyes". Il a ajouté que "sans cette condition, ce que dit le président n'est que de la démagogie, une manoeuvre de retardement, une tromperie et un manque de respect envers les parents, les personnalités et les pays qui tentent de faciliter l'accord en puissance". La semaine passée, Uribe avait déclaré qu'il avait autorisé de nouveaux contacts avec le FARC âr les délégués de l'Espagne, de la France et de la Suisse, qui forment le groupe de "pays amicaux" . Leurs initiatives avaient obtenu des avancées importantes jusqu'à octobre passé, quand le Gouvernement les avait brutalement suspendues en accusant les FARC d'avoir organisé un attentat à la voiture piégée dans une école militaire de Bogota. Parmi les otages des FARC se trouvent plusieurs exmembres du Congrès, un ex gouverneur, un ex ministre, trois Américains et l'ex candidate présidentielle Ingrid Betancourt, qui a aussi la nationalité française. |
| | Posté le 13-02-2007 à 13:35:51
| 2007
Message édité le 13-02-2007 à 13:36:19 par oppong |
| | Posté le 13-02-2007 à 13:41:41
| On commence cette année 2007 avec une initiative très sympathique... Pour ceux qui ne visitent pas le site des FARC régulièrement, quelques liens directs Musica Audio Vidéo/Butin de guerre Photos et sans oublier le célèbre calendrier |
| | Posté le 13-02-2007 à 13:54:15
| Une attaque des Farc fait cinq morts dans la province d'Antioquia 02/01/2007 Cinco personas fueron asesinadas por presuntos guerrilleros de las Farc en zona rural del municipio de Yarumal, en el departamento de Antioquia, informaron las autoridades civiles. Un grupo armado irrumpió en el corregimiento El Cedro la noche del lunes y masacró a cinco personas, entre ellas el presidente y la vicepresidenta de la Junta de Acción Comunal de la localidad", dijo el secretario de gobierno encargado de Antioquia, Jair Jiménez. El funcionario señaló que, según organismos de seguridad, la masacre fue cometida por rebeldes del frente 36 de las Fuerzas Armadas Revolucionarias (Farc). El alcalde de Yarumal, Rodrigo Jaramillo, pidió la presencia en la zona de la Cruz Roja, porque, dijo, "la fuerza pública no ha podido ingresar al lugar y la situación de la población civil es crítica". Por su parte, el director de la Policía, general Jorge Daniel Castro, indicó que recibió el reporte del hecho y que efectivos de ese organismo avanzan en la investigación. L'attaque, le jour de l'An, de villages du nord de la Colombie par les FARC a fait cinq morts, dont le président et le vice-président du comité d'action local. Ce bilan a été annoncé mardi par un représentant du gouverneur de la province d'Antioquia. Les guérilléros, qui étaient porteurs d'une liste de noms, avaient attaqué lundi soir les villages d'El Cedro et El Pueblito."Nous nous efforçons toujours d'établir s'il y a eu une cinquième victime", a-t-il dit, ajoutant que les autorités enquêtaient sur les motifs de l'opération. Une partie de la province d'Antioquia pratique la culture illégale de la coca, dont est tirée la cocaïne, grâce à laquelle les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) financent leurs activités. |
| | Posté le 13-02-2007 à 13:56:31
| Quito dénonce les fumigations aériennes anticoca à la frontière colombienne 04/01/2007 Le glyphosate est un herbicide qui tue les mauvaises herbes et envenime les relations diplomatiques. Soutenue par les Etats-Unis, la Colombie juge qu'elle est en droit de l'utiliser sur son territoire pour venir à bout des cultures de coca, l'arbuste dont on tire la cocaïne. Mais l'Equateur voisin dénonce les conséquences écologiques des aspersions aériennes d'un herbicide non sélectif menées à sa frontière et les risques sanitaires encourus par sa population. A la veille de l'investiture du président équatorien Rafael Correa (gauche), prévue le 15 janvier, la reprise de ces fumigations aériennes a déclenché une crise diplomatique sans précédent entre les deux pays andins. L'Equateur exige l'arrêt immédiat des épandages d'herbicide et menace de saisir du dossier l'Organisation des Etats américains (OEA) et les Nations unies. Le président colombien Alvaro Uribe (droite) n'a pas confirmé s'il assisterait à la prise de fonctions de son homologue équatorien. M. Correa s'est rendu, le 29 décembre, à la frontière et a qualifié de "maladroite" la politique antidrogue de la Colombie. Sa future ministre des relations extérieures, l'écologiste Maria Fernanda Espinosa, a pour sa part évoqué "des mesures plus drastiques" que celles adoptées par l'actuel gouvernement équatorien si le dialogue avec Bogota devait échouer. Les Equatoriens ont l'impression de payer un lourd tribut au conflit colombien. Financée par Washington, la guerre du gouvernement Uribe contre la drogue et les guérilleros qui en vivent a repoussé vers le sud-ouest de la Colombie les cultures illicites et les combats. Armes et drogue, combattants et réfugiés passent la frontière qui s'étire sur 640 km entre hauteurs andines et forêt tropicale. Huit mille soldats équatoriens tentent sans succès de la contrôler. Début 2006, Bogota s'est engagé à suspendre les épandages aériens dans le département frontalier du Putumayo. A Quito, la décision a été présentée comme une victoire diplomatique. Toutefois, le 11 décembre, le président Uribe a annoncé que 10 000 nouveaux hectares de coca avaient été détectés dans le Putumayo. Et il a donné ordre aux petits avions chargés de glyphosate de reprendre leurs vols. Indigné de l'"attitude hostile" de la Colombie, le président équatorien Alfredo Palacios a alors rappelé son ambassadeur à Bogota. Et le président élu, Rafael Correa, a annulé au dernier moment une visite au président colombien. Le ministre colombien de l'agriculture a rappelé, de son côté, que l'Equateur faisait un usage agricole du glyphosate, à grande échelle, tandis que la ministre des relations extérieures invoquait l'innocuité de l'herbicide. A Bogota, le directeur de la police a déclaré subitement que des cultures de coca avaient été détectées en territoire équatorien. Les arguments colombiens ont été mal reçus à Quito. "Le gouvernement Uribe joue les provocations pour masquer le scandale intérieur concernant des liens entre la classe politique colombienne et les paramilitaires d'extrême droite", considère un proche du futur président équatorien. Le dialogue s'annonce difficile. |
| | Posté le 13-02-2007 à 14:01:15
| Un otage, ex-ministre, échappe aux Farc 06/01/2007 Profitant d'une opération militaire qui se déroulait à l'endroit où il était détenu, l'ex ministre colombien Fernando Araújo Perdomo a pu échapper à ses ravisseurs, la guérilla de FARC, après une captivité qui a duré six ans. Après avoir marché pendant cinq jours le long d'un oléoduc, Araújo - agé de 46 ans - a pu établir ce vendredi matin un contact avec des troupes d'infanterie de Marine à San Agustín, une zone rurale de la commune de San Juan Nepomuceno, dans le département de Bolivar, sur la côte atlantique colombienne. Il a été transporté en hélicoptère jusqu'à Carthagène, où il a pu retrouver des membres de sa famille. Dans une entrevue téléphonique avec le canal de télévision nationale RCN, l'ex ministre conservateur a dit qu'il avait été détenu dans un campement où il y avait quelque 200 guérilleros, campement qui a été attaqué par des hélicoptères de combat dimanche passé. "Quand cela a commencé je me suis dit : ou je m'en vais ou ils me tuent. Cela a été une décision de vie ou de mort", a raconté Araújo, qui a été ministre du Développement Économique dans le premier gouvernement d'Andres Pastrana (1998-2002). Fernando Araujo a déclaré qu'il était le seul otage retenu dans le camp et qu'il ignorait tout du sort de quelque 60 otages que les FARC espèrent échanger contre des centaines de rebelles emprisonnés. Pendant les cinq jours de sa randonnée dans les montagnes il n'a pas consommé d'aliments. Fernando, un des fils de l'ex ministre, a déclaré que sa famille est heureuse de cette bonne nouvelle et a ajouté que "les kidnappés vivent un enfer". La saga d'une évasion qui a passionné toute la Colombie 14/01/2007 Durant les six années qu'il a passées comme prisonnier de la guérilla desForces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC), Fernando Araújo a gardé le moral grâce à une routine quotidienne et en faisant durer chaque chose qu'il faisait le plus longtemps possible, jusqu'à boire un verre d'eau. L'ex ministre de Développement, 51 ans, a échappé à ses ravisseurs la veille du Nouvel An, pendant une attaque militaire du campement dans lequel il était retenu prisonnier, puis il a erré pendant cinq jours à travers une nature hostile, une histoire qui a fasciné les Colombiens. Le plus émouvant est peut-être de savoir comment Araújo, qui a été kidnappé par une guérilla urbaine alors qu'il se promenait dans les rues d'une ville des Caraïbes, le 4 décembre 2000, a fait pour ne pas être se laisser abattre pendant tous ces jours longs et ennuyeux, dans la montagne, surveillé par des jeunes rebelles. ''Chaque tâche quotidienne que je faisais, depuis me baigner, manger ou laver la vaisselle, je la transformais en une activité importante, raconte Araújo dans une interview avec AP. Les Colombiens ont dévoré chaque détail de cette expérience extraordinaire et traumatique. ''Au début cela a été stressant, ce changement brutal entre mon ancienne vie et ma nouvelle vie comme otage, nous dit-il. Il se levait de bonne heure chaque matin et écoutait les nouvelles à la radio. Quand quelqu'écrit lui tombait entre les mains, il le dévorait, il s'est même plongé avec passion dans la lecture d'un manuel de chimie. Araújo a aussi profité de l'occasion pour mieux comprendre la mentalité des FARC et acquérir ainsi une meilleure compréhension du conflit de cinq décennies qui frappe son pays. Un pays où les rebelles kidnappent des personnalités politiques pour essayer de les échanger contre des militants emprisonnés ou pour toucher des rançons. ''Ce sont des gars de la campagne, la majorité sont analphabètes, ils n'ont pas beaucoup de connaissances, commente-t-il. Ils reçoivent un endoctrinement permanent qui leur dit que le reste de la société est mauvaise ou ignorante et que seuls eux, les rebelles, sont bons". Les commandants de la guérilla avaient soin de changer ses 16 gardes régulièrement, pour qu'Araújo n'établisse aucun lien avec eux. Il s'ensuit que la majorité des conversations tournaient autour du football, et c'est pourquoi cet otage, membre de l'oligarchie colombienne, n'a jamais formé d'amitiés. ''Les relations ont toujours été cordiales, mais cela n'est jamais devenu de l'amitié". Il vivait avec ses ravisseurs en changeant régulièrement de campement, dans une région où la température pouvait facilement dépasser les 37 degrés à l'ombre. Araújo a dû subir la séparation d'avec ses quatre fils, et la décision de son épouse de divorcer, après deux années. Il avait été enlevé seulement sept mois après leur mariage. ''Je me suis rendu compte qu'elle avait décidé de prendre un autre chemin après deux ans, quand ses messages ont arrêté et quand je n'ai plus entendu de nouvelles d'elle, et quand la radio a cessé d'annoncer qu'elle combattrait pour ma libération", a déclaré Araújo, un ingénieur civil. En Colombie, il y a plusieurs radios qui consacrent des programmes pour que les parents des kidnappés leur transmettent des messages à l'aube, car on sait que beaucoup d'entre eux peuvent les écouter à ce moment de la journée. Une pensée permanente occupait son esprit, celle de s'échapper, ''mais je n'ai jamais vu comment, parce que la surveillance était continue, nous dit-il. Seize guérilleros le gardaient par équipes de six qui changeaient toutes les deux heures. A un certain moment il a eu autour de lui jusqu'à 50 combattants pour le garder. ''J'ai su que la première chose dont j'aurais besoin, c'était d'être en bonne condition physique pour m'enfuir, et je m'exerçais donc chaque jour". L'occasion est arrivée le 31 décembre, quand il a vu que le moment était propice. Il écoutait la radio, quand il a remarqué que des hélicoptères volaient dans les environs, une chose à laquelle il prêtait peu d'importance parce que c'était habituel. Mais quand ils sont descendus plus bas et quand ils ont ouvert le feu, il a su que c'était une tentative de sauvetage. En profitant de la confusion momentanée de ses ravisseurs, il s'est précipité au sol et il a fui le campement aussi vite qu'il a pu. "Je savais qu'ils me tueraient en cas de sauvetage ; ou je m'échappais ou j'allais être tué - c'était le moment ou jamais" . Il a couru 24 heures sans s'arrêter, car il voulait s'éloigner suffisamment du camp. Il craignait d'être trahi par des collaborateurs de la guérilla, et a donc évité les premières maisons qu'il a vues. A un certain moment il s'est trouvé en face d'une montagne impossible à franchir, et il a donc dû reculer et marcher à nouveau en direction du camp de la guérilla. Au cinquième jour il a rencontré un paysan qui lui a donné un verre de lait et des instructions pour arriver au village le plus proche. En fin de compte, il est arrivé péniblement au village, affamé, assoiffé et épuisé, et a finalement trouvé quelques soldats qui se sont demandé pourquoi cet homme "à l'apparence de fou" les embrassait, avant qu'ils ne découvrent son identité. Après avoir donné des dizaines d'interviews, Araújo pense maintenant à son futur. ''Revenir à la vie normale, c'est un processus, ce n'est pas un moment précis, nous dit-il. Il se réveille encore parfois en se demandant si tout cela n'a pas été un rêve, et il n'est pas sur de rester en Colombie, "de crainte que la guérilla ne veuille l'assassiner pour s'être échappé". |
| | Posté le 13-02-2007 à 14:03:50
| Les parents de otages des FARC ne soutiennent pas les opérations militaires de sauvetage 07/01/2007 Les parents de plusieurs Colombiens kidnappés par les FARC se sont déclarés aujourd'hui opposés aux opérations militaires de sauvetage, malgré l'issue heureuse de l'évasion de l'ex ministre Fernando Araújo, qui était en pouvoir de cette guérilla depuis 2000. Les porte-parole des familles de plusieurs otages des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC) ont rappelé que les opérations militaires de sauvetage peuvent mettre en danger la vie des otages. "Nous croyons que ces opérations ne garantissent pas qu'ils en sortent vivants", a déclaré aux journalistes Fabiola Perdomo, épouse d'un otage et porte-parole des familles des douze députés du département de la Vallée du Cauca, kidnappés à Cali en 2004. Elle a ajouté que la libération des captifs était une loterie" qui, dans quelques cas, peut avoir une fin heureuse comme dans celui d'Araújo". Araújo, un ingénieur qui avait été ministre du Développement Économique, a profité d'une opération militaire pour s'enfuir; sa famille avait autorisé les autorités à essayer de le libérer. Pendant ce temps, Angela Rodriguez, épouse de l'ex sénateur Luis Eladio Pérez, un autre kidnappé, a déclaré qu'elle ne croyait pas que les FARC "donneront à tous les autres la même occasion" qu'à Fernando Araújo. Pour Fernando Araújo "les choses se sont bien passées. Son retour auprès de sa famille remplit de bonheur les familles de tous autres kidnappés", a déclaré l'épouse du politicien kidnappé en 2001 à Nariño (Sud-Ouest, frontière avec Équateur), qui s'est déclaré ravie du retour de l'ex ministre Araújo à la liberté. "Il est évident qu'il n'y a aucune garantie que la même chose arrive aux autres", a-t-elle indiqué au journal El Tiempo. Dans l'opération qui a permis la fuite d'Araújo sont morts un soldat et six guérilleros; plusieurs militaires ont été blessés. L'ex ministre était un des 59 politiciens, soldats et policiers que les FARC ont kidnappés et qu'ils veulent échanger contre 500 guérilleros emprisonnés, grâce à un accord humanitaire qui n'a pas pu être obtenu. Le gouvernement ne consultera pas toujours les familles rehenes Le Gouvernement colombien a signalé aujourd'hui qu'il ne consultera pas toujours les familles des kidnappés des FARC en cas d'opération de sauvetage. Le ministre de Défense, Juan Manuel Santos, a déclaré à des stations radio locales qu'il analysera chaque cas en particulier avant de tenter des sauvetages militaires de personnes kidnappées par les Forces Armées Révolutionnaires de la Colombie (FARC). "Le gouvernement poursuivra ses opérations dans tout le pays, et il va continuer avec la même insistance et la même ténacité pour libérer tous les kidnappé", a déclaré le ministre à eadio Caracol. Cependant, il a spécifié que "chaque opération a ses circonstances particulières, et nécessite une analyse spécifique. Nous n'affirmons pas que nous allons répéter cette action avec tous les kidnappés, mais des opérations de cette nature dépendent des circonstances ", a affirmé le ministre. |
| | Posté le 13-02-2007 à 14:07:03
| Bogota entend libérer Ingrid Betancourt par la force malgré ses proches 15/01/2007 Le ministre colombien de la Défense Juan Manuel Santos a réaffirmé dimanche que le gouvernement tenterait de libérer par la force la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, otage de la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), malgré l'opposition de ses proches. "Malgré beaucoup de peine pour mon amie Ingrid ainsi que sa très respectable mère et tout le respect pour le gouvernement français, le traitement de Ingrid Betancourt sera le même que pour tout soldat ou policier retenu en otage", a rappelé M. Santos dans un entretien à l'hebdomadaire El Espectador. Soulignant que le président Alvaro Uribe privilégie l'option militaire pour libérer les otages alors que la famille de Mme Betancourt souhaite une négociation, le ministre fait valoir la nécessité d'avoir "le même traitement pour tous, car il ne peut pas y avoir de traitement de première ou seconde classe". "Que se passerait-il si nous arrivions à un campement où il y aurait cinq otages et que nous aurions la possibilité de les libérer mais que nous ne pourrions pas le faire car la famille n'est pas d'accord avec l'opération militaire", a-t-il interrogé. Le ministre a enfin estimé sans donner de précision que Mme Betancourt, ex-candidate à la présidentielle enlevée en février 2002 par les FARC, était "vivante et en bonne santé". La mère d'Ingrid Betancourt a qualifié d'irrespectueuses les déclarations du ministre Juan Manuel Santos; elle insiste pour que l'on recherche un accord humanitaire. 15/01/2007 Yolanda Pulecio, la maman d'Ingrid Betancourt, rappelle sa préoccupation face au kidnapping de sa fille et déclare qu'elle est atterrée de ce que le sujet de l'échange humanitaire soit maintenant au point mort. Elle met fortement en question les déclarations faites dimanche par le nouveau Ministre de la Défense Juan Manuel Santos. "Cela me blesse d'entendre le ministre déclarer que dans ce pays, il y aurait des kidnappés de première et de seconde classe, et qu'il n'allait rien faire de particulier pour Ingrid. Je n'ai jamais rien demandé de semblable; la seule chose que j'ai déclarée est que je m'opposais à un sauvetage militaire". Madame Pulecio a indiqué que depuis l'année passée, elle avait demandé plusieurs fois un rendez-vous au président de la République, mais "j'attends toujours une réponse". La mère d'Ingrid Betancourt a spécifié que ce mercredi, elle rencontrera les parents des autres kidnappés. "Cette situation est très angoissante pour nous... Nous avons appris que la guérilla avait intensifié les mesures de surveillance des kidnappés et qu'ils les faisaient changer de lieu de détention; cette situation et les circonstances présentes sont très angoissantes. Ce que nous demandons avec insistance, c'est que l'on recherche un moyen de conclure un accord humanitaire ". Yolanda Pulecio a rappelé au journaliste de La F.M. qu'il y a quelques, mois le président de France, Jacques Chirac, avait appelé le président Álvaro Uribe pour lui demander avec insistance de ne pas monter d'opération militaire qui mettrait en danger la vie des kidnappés. Elle a qualifié de "irrespectueuses" les déclarations de Juan Manuel Santos... "J'en suis très peinée, alors que par le passé, lorsqu'on a obtenu la libération de Francisco Santos (l'actuel vice-président) on n'a considéré qu'une solution négociée et aucune opération militaire, parce qu'il s'agissait de le retrouver vivant". |
| | Posté le 13-02-2007 à 14:46:27
| Un hommage rendu à la Commandante Sonia, symbole de l'engagament des paysannes dans la guerilla, vendue aux Etats-Unis en mars 2005, officiellement extradée pour trafic de drogue. 17 de Enero de 2007 Para Sonia, libertad y justicia, ¡ya! Por: Práxedes Gorrirán Este mes inició en las mazmorras del imperio el juicio a la camarada Sonia. Como la inmensa mayoría de los guerrilleros y guerrilleras de las FARC-EP, Sonia procede de una humilde familia de campesinos, gente del pueblo. Desde niña vivió la injusticia que padecen millones de colombianos y latinoamericanos. Desde pequeña fue testigo del trabajo de sol a sol de los trabajadores y campesinos, y como a pesar de ello, el hambre y la precariedad se imponían, o mejor dicho eran impuestas por los dueños del dinero: ganaderos, terratenientes, politiqueros y narcotraficantes (y en la mayoría de los casos todo al mismo tiempo, como lo demuestra la infame vida y obra de Álvaro Uribe Vélez). Fue de ese modo que Sonia, harta de tanta injusticia y con un gesto de conciencia, decidió militar en la organización revolucionaria de las FARC-EP. Se alzó en armas contra un Estado terrorista, fascista y excluyente, que por décadas ha impuesto la Oligarquía santanderista y el imperialismo yanqui. Se rebeló contra el hambre, la miseria, la injusticia, el terror y la muerte. Al mismo tiempo, ofrendó su compromiso con la construcción de la Colombia Nueva, y con las mejores causas del pueblo colombiano y latinoamericano. Es ese su delito, ningún otro. La administración imperialista del genocida Bush, su falsa justicia, y su hipócrita mesianismo, pretenden enjuiciar a Sonia por supuestos crímenes que no cometió. El lacayo de Uribe la entregó a los gringos, pretendiendo chantajear con ello a las FARC y a la misma Sonia. Desde su detención por militares colombianos, fue sometida a toda clase de presiones y torturas sicológicas, pretendían que ella colaborara voluntariamente con el enemigo, que declarará en contra de los miembros del Secretariado Nacional, que delatará todo cuanto sabía de la organización insurgente. Sin embargo, se toparon con el temple de la mujer revolucionaria, que no vende sus convicciones, ni su sacrificio, ni el de ningún camarada, aunque eso le valiera la pérdida de su libertad física, y la extradición a un país extraño y hostil, en condiciones verdaderamente infrahumanas. El proceso legal de Sonia, será decidido por un jurado federal en Washington, - emulando los tiempos de la colonia- en la misma corte donde en noviembre se juzgó al camarada Simón Trinidad; y cuyo juicio se pospuso a la integración de otro jurado, pues el primero, dada la debilidad de las supuestas pruebas de la fiscalía, se declaró incapaz de llegar a un acuerdo sobre su culpabilidad. Después de cinco semanas escuchando testimonios, el jurado llegó a un punto muerto y no pudo decidir si Simón era culpable o no. El resultado fue calificado en Estados Unidos, como una victoria por las FARC. Sin embargo, los yanquis volverán a intentar conseguir la condena el próximo marzo. Sonia fue extraditada a Estados Unidos en marzo de 2005, los gringos y el gobierno colombiano le hacen la ridícula acusación de ser la responsable de enviar más de 600 toneladas de cocaína a ese país. Su juicio, como el de Simón Trinidad, es una prueba fehaciente del intervensionismo gringo en el conflicto social-armado colombiano, y al mismo tiempo del servilismo del dictadorzuelo asesino de Uribe. Desde el año 2000, los gringos han gastado más de 4.000 millones de dólares para sostener a un gobierno títere en Colombia, pues como es bien sabido, la permanencia de sistema capitalista en Colombia, pende de un hilo, que se llama Plan Colombia. Es probable, al igual que en el caso de Simón Trinidad, no se consiga una condena, lo cual constituiría mayor vergüenza para el para-gobierno del Álvaro Uribe. "Después de perder en ese caso, el gobierno no puede permitirse el lujo de otra derrota. No sólo sería una reivindicación para las FARC, pero también pondría en duda el programa de extradición de Uribe" dijo Paul Wolf, abogado que se especializa en derecho internacional y que ha seguido ambos casos. La debilidad de las supuestas pruebas es evidente. Por ejemplo esta el caso del testimonio de un funcionario colombiano de “inteligencia” que supuestamente descifró docenas de conversaciones telefónicas de Sonia se refería “al negocio”. En suma, el juicio imperialista contra Sonia, -o como dicen los medios gringos, contra las FARC- es una simulación para golpear la imagen del grupo insurgente, al no poder hacerlo en el campo político, ni en el militar. Sin embargo, en ese proceso se somete a una mujer revolucionaria, valerosa, valiosa y ejemplo de dignidad a condiciones que vulneran su integridad. Por esa razón convocamos a alzar la voz por medio de todas las formas de lucha para exigir de los gringos, la liberación de Sonia, Simón y todos los prisioneros políticos que se encuentran en cárceles conocidas y clandestinas regadas por todo el mundo. Exigimos al gobierno colombiano que deje la simulación y el engaño a los colombianos y de pasos hacia el canje humanitario. |
| | Posté le 13-02-2007 à 15:10:58
| J'en profite pour revenir sur le 1er jugement de Simon Trinidad, qui s'est tenu en octobre/novembre pendant... 5 semaines! Rappelons que le gurillero a été "extradé" par la Colombie officiellement pour avoir exporté aux USA 5 kg (!) de cocaïne. Mais ce n'est pas pour cette raison qu'il est jugé, mais pour avoir participé au kidnapping de 3 espions américains toujours détenus par les FARC (officiellement de simples observateurs civils, d'un peu plus on nous balançait qu'ils étaient de simples touristes), et également pour terrorisme. Simon Trinidad n'a droit à aucune visite, il n'a pu choisir son avocat, et n'a pu présenter aucun témoin. Alors que le procureur présentait 21 témoins à charge, le commandant des FARC fut son seul témoin, essayant tant bien que mal de faire passer son message en présentant la guerilla et en expliquant le rôle obscur joué par les US en Colombie. Pour les principaux intervenants (juge, procureur) de ce procès, il semblait évident dès le départ qu'il n'y avait qu'une seule voie possible, la condamnation de Simon Trinidad ne faisait aucun doute, personne n'imaginant des jurés américains ne pas condamner un terroriste. Pourtant l'impossible se produisit le 17 novembre, les jurés annonçant que leurs divergences étaient trop profondes pour rendre un verdict unanime. Le juge refusa ce délibéré et demanda aux jurés de revoir leur position. Seconde délibération le 20 novembre, identique à la première. Le juge menaça alors les jurés de ne pas les libérer pour Thanksgiving (22 novembre)! Finalement le bras de fer prit fin le 21 novembre, et le juge dut accepter la délibération des jurés. 2 possibilités s'offraient alors à lui, décider un non-lieu ou reconvoquer un 2e procès en repartant de 0. C'est bien évidemment la deuxième option qui a été choisie et le 2e procès se tiendra à partir du 26 mars 2007, mais ce 1er procès est une victoire éclatante pour Simon Trinidad, pour les FARC et pour l'anti-impérialisme! Un comité de défense milite actuellement aux Etats-Unis pour informer l'opinion publique des irréguralités du 1er procès, et notamment du non-respect des droits de la défense. Le procès de la camarade Sonia s'est tenue dans les mêmes conditions, le verdict doit être annoncé dans les prochains jours, mais il y aurait bon espoir que les jurés rendent la même délibération que lors du procès de Simon Trinidad, d'autant plus qu'il a été démontré que l'un des principaux témoins cités par le procureur était rémunéré 15.000 $ par mois pour témoigner contre Sonia. Free Ricardo Palmera Fight Back
Message édité le 13-02-2007 à 15:12:08 par oppong |
| | Posté le 13-02-2007 à 15:36:46
| Un attentat contre Nestlé attribué à la guérilla fait un blessé 18/01/2007 Un attentat à la voiture piégée, attribué à la guérilla marxiste, a en grande partie détruit mercredi une usine de récollection de lait de Nestlé située dans le sud de la Colombie, blessant un sous-traitant. Il s'agit de la deuxième attaque contre Nestlé en trois jours. Une première bombe avait détruit lundi plusieurs réservoirs de lait appartenant à l'entreprise, dans une ferme isolée se situant également dans la région du Caquetà. Mercredi, vers 19 h, un inconnu a profité de l'entrée dans l'usine de plusieurs camions-citernes pour pénétrer dans les installations à bord d'une jeep tout-terrain. «Il a précipité son véhicule contre les chaudières et a aussitôt pris la fuite», explique le colonel William Urrego, commandant de la police régionale. La jeep a explosé une minute plus tard, blessant au bras le sous- traitant qui s'était approché avec un extincteur. Il était hier hors de danger. L'usine, qui collectait quotidiennement 70 000 litres de lait, «est détruite à 60 ou 70%», estime Mario Miranda, porte-parole de Nestlé en Colombie. Pas de menaces La police attribue l'attentat à la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), historiquement très présentes dans la région, sans préciser de motif. Les Farc, nées en 1964, ont parfois recours aux attentats pour intimider les entreprises qui refusent de leur verser un «impôt». «Nous n'avons reçu aucun communiqué d'aucune sorte», précise Mario Miranda. «Cela fait 32 ans que travaillons dans le Caquetá, et nous n'avions jamais eu aucun problème. Nous ne comptons pas arrêter.» |
| | Posté le 13-02-2007 à 15:40:07
| Colombie - Six morts dans des explosions imputées aux rebelles 22/01/2007 BOGOTA (REUTERS) - Six personnes ont été tuées dimanche dans une attaque à la bombe contre une patrouille de police, imputée aux rebelles, dans la ville portuaire de Buenaventura, sur la côte Pacifique de la Colombie, ont déclaré les autorités. Deux policiers et quatre civils ont été tués et au moins 18 autres personnes ont été blessées par les deux engins explosifs utilisés par les rebelles, a précisé la police. "Les policiers ont été attirés par une bagarre entre deux hommes. Alors qu'ils approchaient, une bombe a explosé, puis une seconde, qui a abouti à ce résultat dramatique", a déclaré le maire de la ville, Saulo Quinones, à l'antenne d'une chaîne de télévision. Les autorités pensent que cette attaque pourrait avoir été menée en représailles aux opérations de police contre le trafic de drogue. Buenaventura serait un port d'exportation de la drogue colombienne. Le gouvernement colombien et les Etats-Unis affirment que les rebelles marxistes des Forces armées révolutionnnaires de Colombie (Farc) sont impliqués dans le narco-trafic. L'attaque de dimanche serait la troisième en une semaine de la part des rebelles, après un attentat à la voiture piégée contre une laiterie de Nestlé mercredi. Quelques jours auparavant, les Farc avaient tué cinq policiers dans une attaque à la bombe contre un véhicule de police près de la frontière équatorienne. |
| | Posté le 13-02-2007 à 15:53:39
| En 2006, les FARC ont assassiné 45 kidnappés 24/01/2007 En 2006, les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC) ont assassiné 45 kidnappés parce que leurs familles n'ont pas payé la rançon demandée, selon Gustavo Muñoz, président de la Fundación Nueva Esperanza de Secuestrados (ONG), une association regroupant les proches des otages. "L'an dernier, les FARC ont tué 45 personnes parce que leurs familles n'ont pas pu payer la rançon", a déclaré M. Munoz, affirmant que la guérilla marxiste accordait un délai de huit mois aux proches des otages spécialement enlevés pour l'argent. "Ils sont condamnés à la peine de mort. Si au cours de cette période, la famille n'a pas payé la rançon, la personne est assassinée", indique-t-il, en précisant que les guérilleros réclament 20 millions de pesos (environ 9.000 dollars) pour restituer le cadavre. Selon M. Munoz, les FARC, la plus importante guérilla du pays avec 17.000 hommes, détiennent actuellement 1.100 otages, contre 510 pour l'Armée de libération nationale (ELN), une organisation armée plus réduite et d'obédience guévariste. Officiellement désarmées suite à un accord de paix avec le gouvernement du président Alvaro Uribe, les Unités d'autodéfense de Colombie (AUC), milices paramilitaires d'extrême-droite, retiendraient aussi 509 personnes en otages. NB: Le gouvernement colombien a démenti le nombre de 45 exécutions par l'intermédiaire de son organisation Fondelibertad, avançant le nombre de 20 exécutions pour 2006. |
| | Posté le 13-02-2007 à 16:01:39
| Mancuso ou le visage de la terreur paramilitaire 25/01/2007 Salvatore Mancuso a fait face à ses juges sans ciller. Le chef paramilitaire colombien d'extrême droite, qui doit terminer, cette semaine à Medellín, des aveux commencés le mois dernier, a reconnu sa responsabilité dans plus de 300 assassinats, débités sur un ton neutre en parcourant les fichiers de son ordinateur portable. Au fil de sa confession, l'élégant éleveur au visage poupin a ravivé les souvenirs macabres de la dernière décennie, qu'il a passée à la tête des milices antiguérillas des Autodéfenses unies de Colombie (AUC). «J'en ai mal au ventre, mais il fallait que je vienne», commentait une victime à l'entrée du tribunal, lors de la première séance. Elle n'apu revoir le corps de son frère, le 22 octobre 1997, qu'avec l'interdiction de pleurer, sous menace de mort ; les paramilitaires venaient de le tuer, avec 14 autres villageois du hameau d'El Aro, et ils ne voulaient pas de gémissements. Les hommes du «Mono» («blond») Mancuso, ainsi surnommé pour le teint relativement clair de ce fils d'immigré italien, venaient d'appliquer leur stratégie militaire : le massacre d'habitants des zones dominées par la guérilla d'extrême gauche. «Si ces bandits sont comme un poisson dans l'eau chez les paysans, il faut leur enlever l'eau», expliquait Carlos Castaño, longtemps mentor et ami de «Salvatore» lequel n'en organisera pas moins son assassinat. Des paramilitaires tronçonneuse au poing Les villages frappés par ces tueries, souvent avec l'aide de l'armée, comme l'a expliqué le Mono, se vidaient de leurs survivants. «Nous sommes partis avec juste ce que nous avions sur le dos», racontaient, en mai 2001, des Indiens réfugiés dans un stade d'une petite ville. Dans cette vallée du Naya, les paramilitaires, tronçonneuse au poing, avaient démembré plusieurs dizaines d'habitants. Mancuso contrôlait alors une grande partie du nord de la Colombie, où pas moins de 14 000 syndicalistes, militants de gauche ou villageois allaient être assassinés. L'éleveur continuait l'ascension entamée au début des années 90, quand il sillonnait avec ses gardes du corps la région fertile du Córdoba, sur la côte caribéenne. Amoureux des armes, il organisait déjà des raids pour se défendre des extorsions et des rapts sanglants de la guérilla. Poudre ou troupeaux de zébus Quand l'un de ses voisins, l'actuel président conservateur Alvaro Uribe, devient en 1995 gouverneur du département et légalise la création des Convivirs, coopératives de sécurité qui dériveront en AUC , le Mono saisit l'occasion. Ses coopératives complètent vite la carte régionale des milices privées, qui se confond bientôt avec celle des cultures de coca. Le mariage entre lutte antiguérilla et narcomafia fait le bonheur des paramilitaires : Mancuso, accusé de blanchiment et de trafic de cocaïne, a édifié année après année une fortune qui doit plus à la poudre qu'aux troupeaux de zébus du Córdoba. Aujourd'hui, son empire foncier s'étendrait jusqu'en Espagne. Le jeune homme de bonne famille, éduqué dans un lycée religieux, a mis sur pied, entre autres, de lucratives exportations de drogue vers la mafia calabraise de la N'dranghetta. Pour pouvoir profiter de cette fortune en paix, le comandante Mancuso se serait engouffré dans la démobilisation négociée par les AUC avec le pouvoir depuis juillet 2003. Aujourd'hui, les paramilitaires ont officiellement démobilisé leurs troupes, même si une soixantaine de petits groupes régionaux protègent toujours les routes du trafic de drogue. Mancuso en tête, les chefs et des centaines de responsables intermédiaires ont accepté un coup de poker qui semblait avantageux : avouer l'intégralité de leurs crimes, sans que la justice ait les moyens de vérifier leur sincérité, et n'être condamnés qu'à cinq ou huit ans de réclusion, dans des «colonies agricoles» aux allures de camp de vacances. Mais les pressions de Washington, qui demande l'extradition du Mono et d'autres chefs paramilitaires pour trafic de drogue, ont durci les conditions. Prétextant des plans d'évasion, le Président a transféré, en novembre, le chef de guerre et 58 de ses collègues dans une prison de haute sécurité. Depuis, les reclus menacent régulièrement de tout déballer sur leurs alliances avec l'élite colombienne. «Nous avons reçu un appui social, politique et militaire, a avancé Mancuso, qui, dans le passé, avait assuré contrôler un tiers du Parlement. La Colombie doit être préparée à la vérité.» Déjà, plusieurs parlementaires et un chef des services secrets, tous proches du président Uribe, font l'objet d'une enquête et les Colombiens s'attendaient à de nouvelles révélations. Mais il les a laissés sur leur faim. Le paramilitaire a bien mouillé des généraux et des responsables politiques et judiciaires, mais la plupart sont déjà recherchés ou morts. Il «n'a rien dit de nouveau», regrettait, ce week-end, l'hebdomadaire El Espectador . Les raisons ne lui manquent sans doute pas : un de ses lieutenants, trop bavard, a déjà été abattu. L'impassible comandante préférerait finalement, pour protéger famille et fortune, rester discret. Une nouvelle fois des accusations extrêmement graves envers la classe dirigeante colombienne, qui ont été reprises par tous les journaux US, ce qui pourrait jouer en faveur d'un non-lieu pour les procès de Simon Trinidad et Sonia. La Colombie déterre ses fantômes 06/02/2007 - RFI La justice tente aujourd'hui d'élucider les crimes commis par les escadrons de la mort. UN CAMION chargé de soldats, des 4 × 4 aux vitres noires, des éclaireurs à pied pour ouvrir la route... L'étrange convoi progresse lourdement dans la Sierra Nevada de Santa Marta, au nord de la Colombie. Il s'enlise dans des pistes boueuses, traverse des villages apeurés, passe des cols fleuris. Dans les champs de café, les journaliers examinentdu coin de l'oeil les intrus. Un nouveau groupe armé à l'assaut de ce fief des milices paramilitaires, qui ont déposé les armes en 2006 ? La caravane stoppe, des hommes en noir mettent pied à terre. Uniformes réglementaires, armes de dotation : les habitants respirent. Ce n'est que « La Loi », comme on appelle en Colombie la force publique. Ces visiteurs sont enquêteurs, médecins légistes, anthropologues. L'unité de justice et paix, du nom de la loi de 2005 qui promet aux paramilitaires démobilisés la clémence des tribunaux, monte dans la sierra exhumer les corps des personnes disparues. Dans le cadre des négociations avec le président Alvaro Uribe, 31 000 paramilitaires ont déposé les armes ces trois dernières années. La justice tente à présent d'élucider les crimes de ces escadrons de la mort liés aux narcos, mais aussi à l'armée, à la classe politique et aux milieux d'affaires. Les hommes en noir déchargent à présent des pelles, des sondes, des sacs plastiques, des combinaisons antiseptiques. Ils vont suspendre quelques jours leurs hamacs dans une ferme isolée, fouiller la terre pour retrouver des corps, recueillir auprès des paysans d'effarants témoignages. Pas mécontents de ce regain d'activité sur ces versants fantômes, une bande de gamins brise à grands cris la loi du silence prudemment observée par leurs aînés. « Avant, c'était la guérilla qui faisait la loi ici », rappelle l'un d'eux. Les rebelles marxistes rendaient sur ces sommets une justice expéditive. Ils rackettaient les entreprises de la plaine, enlevaient des vacanciers sur la route de la côte et disparaissaient avec leurs proies dans les profondeurs de la sierra. « En 2001, poursuit le gamin, les paramilitaires sont arrivés pour chasser la guérilla... » Les yeux écarquillés, son copain mime, pistolet imaginaire au poing, la mise à mort d'un villageois par « 81 », le chef paramilitaire local, également surnommé « El Patron. » « C'était Satan en personne ! », crie un troisième gamin : « Le voisin, ils lui ont arraché les ongles et ont exposé son corps pendant une semaine. » Mais la plupart du temps, ici, « les gens disparaissent. Les paras les tuent, creusent un trou pour les enterrer, et on n'entend plus parler d'eux »... Plus de 7 000 disparitions Des Caraïbes aux Andes et à l'Amazonie, des milliers de familles colombiennes prient sans relâche pour retrouver les dépouilles de leurs proches, connaître les circonstances de leur mort, pouvoir enfin faire leur deuil. Outre les victimes de la guérilla, les organisations de droits de l'homme parlent d'au moins 7 000 disparitions forcées ces vingt dernières années. La grande majorité de ces meurtres sont imputés aux groupes paramilitaires, voire à des agents de l'État. Accroupi dans une fosse rectangulaire découverte dans un champ de café de la sierra, l'anthropologue de l'équipe médico-légale dégage à la brosse des ossements grisâtres. Le squelette d'un inconnu se dessine sur la terre rouge. L'un parmi les centaines de civils disparus dans la Sierra Nevada vient d'être retrouvé. Ses restes sont ramenés au campement. À quelques kilomètres de là, ce sont des os sectionnés qui sont déterrés. Un homme, jeune, découpé à la tronçonneuse, énonce le médecin légiste. La propriétaire de la parcelle savait l'existence de cette tombe à vingt mètres de la ferme familiale. Elle avait préféré ne rien dire, et s'éviter des problèmes. Déjà que son frère, lui aussi, a disparu... Sa plainte est enregistrée, les enquêteurs lui prélèvent un échantillon de salive. Son ADN sera comparé à celui des corps exhumés. C'est un paysan du coin, ex-collaborateur des paras accusé de complicité d'homicide, qui aide à localiser les corps. Le zèle antiguérilla n'est parfois qu'un prétexte, rappelle le captif : « Les paras tuent des paysans en les accusant d'être des guérilleros en civil. Mais, avant, ils les forcent à signer des documents pour leur voler leurs terres. » Depuis août 2005, les unités de justice et paix ont déterré un millier de corps. Mais le travail ne fait que commencer : plus de 4 000 fosses ont déjà été localisées dans tout le pays. Et la justice estime qu'au moins 10 000 corps sont enterrés dans tout le pays. Sépulture chrétienne Devant leur campement de la sierra, les enquêteurs éloignent mollement les gamins de la ferme qui se pressent pour assister à la reconstitution des squelettes retrouvés. Les ossements sont lavés, photographiés, répertoriés, des cartes dentaires établies. Les restes sont envoyés en laboratoire. « Une fois identifiés, on les rend à la famille pour qu'elle leur donne une sépulture chrétienne », conclut le médecin légiste. La loi de justice et paix prévoit pour les coupables de crimes contre l'humanité qui ont volontairement rendu les armes une peine de cinq à huit ans de détention dans de commodes « colonies agricoles. » Grâce aux diverses remises de peine, ils ne devraient purger qu'une peine dérisoire, s'indignent les familles des victimes. Pour l'heure, les proches des victimes doutent que vérité et réparation éclosent de ce processus de démobilisation controversé. Ils espèrent, comme ce policier de la sierra, que « si la justice des hommes ne les condamne pas, la justice de Dieu s'en chargera ». |
| | Posté le 13-02-2007 à 16:13:44
| Mélanie Betancourt s’adresse aux candidats à l’élection présidentielle Le 28/01/2007 Bientôt 5 ans (le 23 février) qu’Ingrid Betancourt a été enlevée par les FARC. 1798 jours. Depuis, Mélanie, sa fille, se bat sans relâche, épatant par son courage, sa détermination et sa persévérance tous ceux qu’elle croise. Mélanie, la tête haute, porte sans victimisation ni pleurnicherie une plaie béante plus grande qu’elle. Celle de "près-plus-bien plus" (allez-savoir) de 4 000 otages retenus en Colombie. Dont sa Maman, candidate alors à la Présidence de la République Colombienne. Les Forces armées révolutionnaires de Colombie - Armée du peuple (De l’espagnol "Fuerzas armadas revolucionarias de Colombia - Ejército del Pueblo" ; l’acronyme exact est FARC-EP) sont la principale force rebelle de Colombie, "établie en 1964 comme branche armée du Parti communiste colombien, d’obédience marxiste-léniniste et reconnue comme organisation terroriste par les États-Unis et l’Union européenne", précise Wikipédia. Eux exigent la libération de prisonniers. En face Uribe menace d’assaut militaire. Que fait Paris pour ses ressortissants ? Quelle cellule de crise ? Quelle priorité ? Quel engagement a pris le quai d’Orsay ? Peau de chagrin... Aujourd’hui Mélanie Betancourt, 20 ans, cherche à interpeller les candidats à l’élection présidentielle. Elle leur demande de s’engager pour la libération de sa mère et des autres otages, en particulier français. Pas un n’a répondu à cette heure. > Voici son manifeste. @ Messieurs Douste-Blazy, en charge de ce dossier, et aux candidats déclarés à cette élection présidentielle : Mélanie s’adresse à vous dans ce podcast. Vous pouvez être sourd. Nous ne le serons pas. Et pourrions même nous en souvenir... Podcast Je vous fais un résumé avec les principaux passages dès que j'ai le temps |
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