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 Aggression israélienne au Sud Liban

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Jameul
pas de justice pas de paix
Grand classique (ou très bavard)
714 messages postés
   Posté le 13-07-2006 à 13:07:35   Voir le profil de Jameul (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Jameul   

13.07.2006 06:57
Après une nuit intense de frappes aériennes, Israël a bombardé jeudi matin l'aéroport de Beyrouth et mené d'autres raids aériens sur le sud-Liban, tuant 39 civils, 24h après la capture de 2 soldats israéliens par le Hezbollah.
Le Hezbollah, dont un militant a été tué dans un raid dans l'est, a riposté par des dizaines de tirs de roquettes Katioucha sur le nord d'Israël, qui ont fait au moins un tué dans la localité de Nahariya, et 14 blessés.

L'armée israélienne entre en action au Liban
L'armée israélienne a annoncé qu'elle imposait "un blocus aérien, maritime et terrestre au Liban jusqu'à nouvel ordre dans le cadre de ses opérations menées pour récupérer ses deux soldats".
Le Liban sous blocus
La marine de guerre israélienne est d'ailleurs déjà entrée dans les eaux territoriales libanaises, selon des sources militaires, alors que l'aéroport international de Beyrouth a été bombardé et fermé au trafic, pour la première fois depuis l'invasion israélienne du Liban en 1982.

"Des obus sont tombés (...) et deux avions qui devaient atterrir ce matin ont dû être déviés vers l'aéroport de Larnaca (Chypre)", a indiqué à l'AFP un employé de l'aéroport.

"L'aviation israélienne a attaqué l'aéroport de Beyrouth car il servait aux transferts d'armes et de matériel militaire au profit du Hezbollah", a affirmé une porte-parole israélienne, selon qui le raid a été décidé après le refus du gouvernement libanais "de mettre fin à ce trafic".
Quarante victimes
Selon des sources policières et hospitalières libanaises, 39 civils, dont 15 enfants, ont été tués et 29 autres, dont dix enfants, blessés dans le sud du Liban, depuis l'aube jeudi dans les raids aériens israéliens qui ont visé notamment plusieurs villages.

Parmi les victimes, 11 membres d'une même famille, dont cinq enfants, ont été tués alors qu'ils s'étaient réfugiés dans l'abri de leur maison dans le village de Zibqine, non loin de Tyr.

Autre cible de l'armée israélienne, la banlieue sud de Beyrouth, le fief du Hezbollah. Le mouvement chiite a indiqué qu'un missile avait touché un immeuble abritant des locaux d'Al-Manar, sa chaîne de télévision, blessant trois de ses employés.

Des autres raids ont visé un lieu de prière et de rassemblement chiite à Budaï, près de Baalbeck, dans l'est du Liban, puis une colline surplombant cette ville, où un relais d'Al-Manar a été détruit, et un militant du Hezbollah tué.
Dizaines de raids nocturnes
L'armée israélienne a indiqué avoir effectué une quarantaine de raids au Liban durant la nuit, qui ont visé notamment plusieurs ponts au sud de Beyrouth. La branche armée du Hezbollah a pour sa part annoncé avoir tiré des fusées de longue portée de type "Raad-1" sur une base aérienne israélienne, qui a été "touchée de plein fouet".

Les bombardements israéliens ont été déclenchés mercredi après la capture par le Hezbollah libanais de deux soldats israéliens à la frontière. Lors de cette journée, le Hezbollah a affirmé avoir eu un mort dans ses rangs, et Israël a annoncé la mort de huit de ses soldats.
"Le prix fort"
Mercredi soir, le gouvernement israélien a donné son feu vert à une riposte militaire au Liban, qui selon le ministre israélien de la Justice Haïm Ramon, allait payer "le prix fort pour l'acte de guerre que constitue" la capture des deux soldats.

Le ton était donné jeudi par la presse israélienne. "La guerre", "Déclaration de guerre", titraient les deux plus grands journaux, Yedioth Aharonot et Maariv.

Entre-temps, à Gaza, l'armée israélienne poursuivait son offensive d'envergure dans la bande de Gaza, l'aviation ayant bombardé le ministère palestinien des Affaires étrangères, au lendemain d'une journée sanglante où 23 Palestiniens ont été tués. Le bombardement du ministère a fait 10 blessés, tous des enfants, et provoqué d'importants dégâts matériels.

afp/sn
Julien Lahaut
Jeune Communiste
135 messages postés
   Posté le 13-07-2006 à 15:11:26   Voir le profil de Julien Lahaut (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Julien Lahaut   

Les bombardements israéliens ont été déclenchés mercredi après la capture par le Hezbollah libanais de deux soldats israéliens à la frontière.

Israël se fiche pas mal des 3 soldats enlevés ; il s'agit du enième prétexte pour mettre la pression sur les Palestiniens et les Libanais , réinvestir des territoires que l'armée israelienne n'a jamais réellement quitté.
armenak
oser lutter oser vaincre
Grand classique (ou très bavard)
armenak
295 messages postés
   Posté le 13-07-2006 à 16:13:25   Voir le profil de armenak (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à armenak   

Tel-Aviv fait assumer au gouvernement de Beyrouth la responsabilité de l’escalade
Le cabinet israélien donne son feu vert à des actions militaires au Liban
Le gouvernement israélien d’Ehud Olmert a donné son feu vert hier soir lors d’une réunion d’urgence à des actions militaires au Liban à la suite de l’enlèvement des deux soldats israéliens, a annoncé le ministre Yitzhak Herzog, membre du cabinet de sécurité.
« Ces enlèvements marquent une escalade pour toute la région. Israël va y réagir de façon adéquate car il est évident pour tout le monde que la responsabilité de cette affaire est du ressort du gouvernement libanais », a affirmé M. Herzog aux journalistes.
Il s’est refusé à donner la moindre précision sur les cibles qui
pourraient être attaquées et sur l’ampleur des opérations qui allaient
être menées.M. Herzog a souligné que des membres du Hezbollah faisaient partie du gouvernement libanais.« Le Hezbollah est une organisation terroriste soutenue par la Syrie et l’Iran. Il n’y a aucune raison pour qu’un gouvernement sérieux comme celui d’Israël ne réagisse pas comme il le faut pour assurer la défense de ses habitants », a ajouté le ministre.« Nous entrons dans une période durant la laquelle il va falloir faire preuve de fermeté, de détermination et de sang-froid, afin d’être en mesure de répondre à tous les défis », a poursuivi M. Herzog.La radio publique israélienne, citant des responsables politiques et militaires, a affirmé que l’objectif immédiat des opérations qui doivent être lancées vise à éloigner le plus possible le Hezbollah de la frontière nord d’Israël.Sur le front politique, le cabinet d’Ehud Olmert veut exercer le maximum de pression sur le gouvernement libanais pour désarmer le Hezbollah
conformément à la résolution 1559 de l’ONU qui prévoit un démantèlement des milices armées au Liban, a ajouté la radio.
Auparavant, un porte-parole de M. Olmert avait prévenu que « le
gouvernement libanais et le Hezbollah sont responsables de l’enlèvement de nos deux soldats et en paieront les conséquences. Il s’agit d’une déclaration de guerre contre Israël, d’un casus belli ».
Interrogé sur une implication de la Syrie dans le contexte de
représailles, il a souligné que « pour le moment, notre action se focalise sur le Liban ».
« Les opérations qui vont être lancées viseront à faire pression sur le
gouvernement libanais pour que nos deux soldats soient libérés sans
négociations », a-t-il ajouté.
De son côté, l’ambassadeur israélien aux Nations unies, Dan Gillerman, a indiqué à des journalistes qu’il avait remis « une très sévère plainte et protestation » au secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, et au Conseil de sécurité.Il a exhorté la communauté internationale à agir contre « cet acte de guerre » et réclamé la pleine application de la résolution 1559.Dans la journée, M. Olmert avait lui-même mis en cause le gouvernement libanais dans cet « acte de guerre » « Une chose doit être comprise : c’est un acte de guerre, sans aucune provocation, contre le territoire souverain (...) de l’État d’Israël », a-t-il affirmé en réponse à une question d’un journaliste lors d’une conférence de presse commune avec le Premier ministre japonais Junichiro Koizumi.« Il est absolument clair pour la communauté internationale qu’Israël répondra. Il répondra d’une manière non équivoque qui fera porter à ceux qui ont commencé cet acte de guerre une responsabilité douloureuse », a-t-il ajouté.
« Le gouvernement libanais est responsable. Le Liban en payera le prix », a encore dit M. Olmert. « Israël réagira de manière décisive afin que ceux qui sont responsables de l’attaque en payent le prix élevé et douloureux », a-t-il dit.« Nous ne négocierons pas et nous ne céderons pas au terrorisme. Cela était vrai hier, cela le reste aujourd’hui », a-t-il encore déclaré. Plus tôt, le ministre de la Défense israélien, Amir Peretz, qui a confirmé l’enlèvement des deux soldats, avait lui aussi fait porter la responsabilité de l’attaque au gouvernement libanais.« Israël considère que le gouvernement libanais est directement responsable des attaques de ce matin le long de la frontière, du sort des soldats et il doit agir immédiatement pour les retrouver, les protéger et les restituer à Israël », a déclaré M. Peretz dans un communiqué.Selon lui, « le gouvernement libanais qui donne au Hezbollah la possibilité d’agir librement contre Israël à partir de son territoire souverain devra répondre pleinement des conséquences de ces actions ».« Israël se considère libre d’agir par tous les moyens qu’il jugera appropriés et les forces de défense d’Israël ont reçu l’ordre d’agir en conséquence », a ajouté le ministre de la Défense.

Deux opérations simultanées du Hezbollah provoquent les foudres de l’État hébreu
L’armée israélienne détruit dix ponts et isole le Liban-Sud du reste du
pays
Le Hezbollah a capturé hier deux soldats israéliens et huit autres ont été tués à la suite d’une opération destinée, selon sayyed Hassan Nasrallah, à obtenir la libération de détenus libanais en Israël. L’État hébreu a riposté par une série de raids contre le Liban-Sud. Son armée s’est ainsi acharnée contre l’infrastructure libanaise, bombardant les ponts et les artères reliant le Liban-Sud au reste du pays. Dans la nuit d’hier, l’ancien pont de Damour, le pont de Aouali, reliant Saïda à Beyrouth, ainsi que le pont de Dalhamiyé dans l’Iqlim el-Kharroub ont été bombardés, l’armée israélienne voulant ainsi isoler le Sud du reste du Liban. Durant la journée, ce sont notamment les ponts de Zahrani et de Qasmiyé qui ont été touchés par les tirs de l’aviation et de la marine israéliennes. L’aviation israélienne a donc détruit dans la nuit de mercredi à jeudi le vieux pont de Damour. Elle a également bombardé un pont reliant les localités de Wadi Zeiné et de Jadra, sur le littoral de l’Iqlim el-Kharroub, entre Beyrouth et Saïda.
Dans le même temps, les appareils israéliens menaient un cinquième raid sur le pont de la rivière Aouali, qui commande l’entrée de Saïda.
Au total, dix ponts ont été visés par les raids aériens israéliens, selon
un décompte de source policière.
Les bombardements se sont également poursuivis dans la nuit de mercredi à jeudi des deux côtés de la ligne bleue, l’armée israélienne bombardant Kfrachouba et Aïtaroun ainsi que des localités proches de Naqoura. À l’heure de mettre sous presse, le Hezbollah a déclaré dans un communiqué avoir bombardé la position de Bramit, relevant du « commandement de l’armée israélienne » en Galilée, dans le nord d’Israël, assurant l’avoir touchée de plein fouet. Cette position, faisant face au village de Rmeich, à Bint Jbeil, est considérée comme l’une des plus importantes de la zone. Cet embrasement a commencé par une opération du Hezbollah tôt hier matin menant à une riposte de grande envergure entreprise par l’armée israélienne. Selon des sources militaires libanaises, l’opération du Hezbollah a été effectuée en deux étapes : des tirs de Katioucha ont ciblé, à partir du Liban, une position israélienne. Ils ont été accompagnés d’une attaque contre un kibboutzim à la frontière avec le Liban, où les deux soldats ont été capturés. Les forces mixtes, formées de l’armée et des FSI, stationnées au Liban-Sud ont indiqué que le Hezbollah avait franchi hier matin la ligne bleue, pénétrant en Israël. Dans un communiqué publié par l’armée, ces forces ont « formellement démenti les rumeurs selon lesquelles les troupes israéliennes ont pénétré en territoire libanais ». Dans la matinée d’hier, certaines sources avaient affirmé que c’est en territoire libanais que les deux soldats avaient été capturés.De son côté, la télévision publique israélienne avait indiqué qu’ils avaient été enlevés près du moshav (ferme collective) Zarit, en territoire israélien, tout près de la frontière avec le Liban. Soulignons que ce kibboutz fait face, côté libanais, au village de Aïta el-Chaab, et que la frontière entre le Liban et Israël près de cette localité est constituée d’un fil barbelé perdu entre des herbes folles qui poussent dans des terrains vagues.
Pour sa part, le Hezbollah a annoncé dans un communiqué, publié tôt dans la matinée, son opération qu’il a baptisée « promesse tenue ».
« Conformément à son engagement d’obtenir la libération des prisonniers et détenus, la Résistance islamique a capturé deux soldats israéliens à la frontière avec la Palestine occupée et les deux prisonniers ont été transférés dans un lieu sûr », a indiqué le texte signé par le parti intégriste.
Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a indiqué que les deux soldats, capturés à la frontière, ne seraient libérés que par le biais de « négociations indirectes, dans le cadre d’un échange » de
prisonniers, alors que le Premier ministre israélien Ehud Olmert a accusé le gouvernement libanais et rejeté toute négociation pour leur libération.Après l’annonce de la capture de ses deux soldats, l’armée israélienne a lancé une opération – sur terre, par mer et dans les airs – sans précédent depuis son retrait du Liban-Sud en mai 2000.
Deux civils libanais, dont l’un est propriétaire d’un restaurant à
Qasmiyé, et un militant du Hezbollah ont été tués. Une trentaine de
personnes ont été blessées, dont trois membres de la Défense civile, un secouriste de la Croix-Rouge, quatre journalistes et un militaire. On a compté jusqu’à tard dans la nuit d’hier une quarantaine de raids aériens sur des ponts au Liban-Sud, notamment ceux de Qasmiyé, de Zahrani, de Kaakaiyé, bloquant les routes reliant divers cazas du Liban-Sud entre eux et coupant durant quelques heures le caza de Tyr de la région de Saïda. La marine israélienne est également entrée en action, tirant sur des axes routiers. À la frontière, où six mille réservistes israéliens avaient auparavant dans la journée été mobilisés, les troupes de l’État hébreu ont détruit diverses positions du Hezbollah. L’armée israélienne a bombardé à l’artillerie Aïta el-Chaab et des localités frontalières. Le Hezbollah a, à son tour, bombardé des positions israéliennes dans le secteur des fermes de Chebaa.Lors du bombardement par l’aviation israélienne du pont de Zahrani, ouvrage reliant Beyrouth au Liban-Sud, six personnes ont été blessées, dont trois grièvement. Une ambulance et trois voitures civiles, très endommagées, étaient abandonnées sur le pont de Zahrani, touché par six missiles air-sol.
L’armée avait interdit en fin d’après-midi, hier, l’accès à ce pont,
édifié à la fin des années 1990, d’une soixantaine de mètres de large, où les bombardements ont creusé quatre cratères.
Deux adultes et un enfant ainsi que trois ouvriers syriens ont par
ailleurs été blessés par les bombardements de l’artillerie de campagne israélienne dans le secteur oriental du Liban-Sud. Et un civil a été blessé par des éclats lors d’un raid aérien israélien mené en soirée au sud du port de Tyr, selon un bilan provisoire de la police.
La marine israélienne a également bombardé, en début d’après-midi, une route secondaire reliant le Sud au reste du Liban. La route reliant Hajjé à Maamariyé, dans un vallon au sud de Saïda, a été rendue impraticable par les tirs.
Pour en revenir aux huit soldats israéliens morts lors des affrontements, quatre ont été tués dans l’explosion d’un char lors des recherches menées par l’armée israélienne pour retrouver les deux militaires enlevés, aindiqué à l’AFP un porte-parole de l’armée israélienne.« Quatre soldats sont morts dans l’explosion. Nous avons du mal à nous approcher du véhicule car il y a encore des échanges de tirs », a déclaré le porte-parole en expliquant que le char avait sauté durant les recherches pour retrouver les deux soldats capturés par le Hezbollah. Un cinquième soldat qui participait à l’opération lancée pour récupérer les corps des quatre autres a lui aussi été tué, a ajouté le porte-parole.Plus tôt, l’armée israélienne avait fait état de la mort de trois soldats dans une attaque lancée par le Hezbollah à la frontière israélo-libanaise. Les deux soldats israéliens ont été capturés par le Hezbollah au cours de cette attaque, a indiqué un porte-parole de « Tsahal ».Le Hezbollah n’a parlé que de la mort de quatre soldats israéliens, son chef, Hassan Nasrallah, précisant qu’ils ont été tués lors d’une attaque contre leur char. Il a également fait état de la mort d’un combattant du Hezbollah dans des affrontements.
L’armée israélienne a par ailleurs dit avoir tué un militant du Hezbollah qui tentait de s’infiltrer dans un poste militaire à la frontière
libano-israélienne.L’homme a été abattu alors qu’il s’approchait de la clôture de sécurité entourant le poste militaire, a précisé un porte-parole des troupes de l’État hébreu. Selon des communiqués du Hezbollah, les militants du parti ont détruit trois chars israéliens et occasionné divers dégâts dans des positions israéliennes, surtout après des bombardements ciblés à l’artillerie lourde visant les postes militaires de Mairoun et Bramit, de l’autre côté de la frontière.Enfin, des obus ont été tirés sur la position israélienne de Abbad, dans
le secteur occidental de la frontière.

Le Hezbollah reçoit le soutien de Fadlallah et du PCL
Dans une interview accordée à la chaîne al-Jazira, le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Mohammad Fneich, a déclaré hier que l’opération
menée par le Hezbollah constituait « le prolongement du rôle imparti à la Résistance visant à faire la lumière sur l’affaire des détenus dans les prisons israéliennes ». M. Fneich a affirmé qu’il s’agissait là « d’une affaire humanitaire et nationale » et qu’il n’était pas possible de permettre « à l’occupant israélien de continuer à garder les prisonniers sans qu’aucun effort ne soit déployé afin de les libérer ». Il a conclu en affirmant que « leur libération fait partie de notre devoir » et que cette question bénéficiait « de l’appui de tous les Libanais ».De son côté, le député de Baalbeck Hussein Hajj Hassan a affirmé hier au cours d’un entretien télévisé : « Aujourd’hui, les Israéliens ont déploré sept morts parmi leurs soldats ainsi que la destruction d’un de leurs chars, sans compter les militaires qui ont été enlevés par la Résistance. Nous considérons donc que la bataille est équitable. » En réponse à une question concernant le désengagement du Liban du conflit israélo-palestinien, le député s’est demandé « comment isoler le Liban alors que sur son sol se trouvent des réfugiés palestiniens privés du droit au retour et que les fermes de Chebaa sont toujours occupées ».M. Hajj Hassan a en outre précisé que le Liban « fait partie intégrante du conflit israélo-palestinien ; il demeure un partenaire essentiel », ajoutant que « l’escalade israélienne potentielle contre le Liban et la Syrie est possible, à l’instar de ce qui se passe en Palestine. Mais Israël est néanmoins parfaitement conscient du prix que va lui coûter cette escalade ». Par ailleurs, le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, a reçu hier un appel téléphonique de cheikh Mohammad Hussein Fadlallah qui a tenu à le féliciter pour l’opération lancée par le Hezbollah au Sud. Cheikh Fadlallah a mis en exergue « les qualités tactiques et organisationnelles du Hezb » et a loué cette action « qui a redonné de l’élan à de grandes causes, notamment la cause palestinienne ».L’uléma chiite a en outre souligné que la Résistance restait « une garantie contre l’occupation israélienne, et une garantie pour la libération des terres libanaises et la libération des détenus dans les prisons israéliennes ». Il a ajouté que cette opération constituait « un soutien important pour l’intifada, à l’heure où le monde entier reste silencieux concernant les crimes commis par Israël ».
D’autre part, le Parti communiste libanais (PCL) s’est félicité des «
actions héroïques entreprises par la Résistance », qu’il a qualifiées de « parfaitement légitimes ».

Israël a bombardé jeudi 13 juillet au matin l’aéroport de Beyrouth et mené des raids aériens ayant fait 27 morts, dont dix enfants, dans le sud du Liban, au lendemain de la capture de deux soldats israéliens par le Hezbollah.Autre cible de l’armée d’occupation israélienne, la banlieue sud de Beyrouth. Le Hezbollah a indiqué qu’un missile avait touché un immeuble abritant des locaux d’Al-Manar, sa chaîne de télévision, qui n’a pas interrompu ses émissions.Selon des sources policières et hospitalières, 27 personnes ont été tuées et 20
autres, dont dix enfants, ont été blessées dans la série de raids menés à l’aube par l’aviation des forces d’occupation qui se sont concentrés sur des habitations du Liban sud.
Un religieux libanais, Adel Akkache, son épouse et ses huit enfants, ont été tués lors d’un raid mené par des chasseurs-bombardiers sur leur maison à Doueir, dans la région de Nabatiyé (70 km au sud est de Beyrouth), selon la police.A l’aube, des secouristes tentaient de retrouver les restes de corps d’enfants dans l’oliveraie autour de la maison de cheikh Akkache.A Baflay, dans la région de Tyr, plus à l’ouest, sept membres d’une même famille ont été tués dans leur maison qui a été partiellement détruite par un missile tiré par un hélicoptère des forces d’occupation, selon la police.Des raids similaires ont fait deux morts à Baraachit, cinq à Chhour, et trois à
Srifa, trois localités également situées dans la région de Tyr, a-t-on indiqué de même source.
Ces morts portent à 31 tués et 56 blessés le bilan des victimes des
bombardements des forces d’occupation déclenchés mercredi matin après la capture par le Hezbollah de deux soldats à la frontière entre Israël et le Liban, selon un décompte de l’AFP.
Ce bilan ne comporte pas les pertes du Hezbollah, qui a affirmé avoir eu un mort dans ses rangs, et celles d’Israël, qui a annoncé la mort de huit de ses soldats.
Par ailleurs, un militaire libanais a été tué et un autre blessé, ainsi qu’une civile libanaise, lors du bombardement, jeudi 13 juillet, d’un pont sur le littoral au sud de Beyrouth.
Dix ponts ont été la cible des raids aériens des forces d’occupation selon un décompte établi par l’AFP à partir de sources policières.
Certains d’entre eux, notamment ceux édifiés sur les rivières de Damour et Awali, sur l’autoroute reliant Beyrouth au Liban sud, ont été bombardés à plusieurs reprises.
L’aviation a bombardé jeudi 13 juillet au matin l’aéroport international de Beyrouth, selon une source aéronautique.
"Des obus sont tombés, l’un sur la piste 21, l’autre sur la piste orientale et deux avions qui devaient atterrir ce matin ont dû être déviés vers l’aéroport de Larnaca (Chypre)", a indiqué un employé de l’aéroport.Des tirs nourris des batteries anti-aériennes de l’armée libanaise ont été dirigés, en vain, vers des appareils israéliens.
"L’aviation israélienne a attaqué l’aéroport de Beyrouth car il servait aux transferts d’armes et de matériel militaire au profit du Hezbollah", a affirmé la porte-parole des forces d’occupation. Selon elle, ce raid a été décidé à la suite du refus du gouvernement libanais "de mettre fin à ce trafic".Le ministre de la Justice des autorités d’occupation Haïm Ramon a affirmé jeudi 13 juilet que le Liban allait payer "le prix fort pour l’acte de guerre que constitue" l’enlèvement des deux soldats. Leur gouvernement a donné son feu vert mercredi 12 juillet au soir lors d’une réunion d’urgence à des actions militaires au Liban en riposte à leur capture.L’aviation des forces d’occupation a indiqué avoir effectué une quarantaine de raids au Liban durant la nuit de mercredi 12 à jeudi 13 juillet 2006.

situation des victimes le 13 juillet 2006 à 16h00: 39 civils libanais tués

(sources L'orient le Jour, AFP, Al-Oufok)

Armenak
Membre désinscrit
   Posté le 13-07-2006 à 19:25:51   

Voici une dépêche AFP à diffuser partout. Ce genre de témoignage est à mon avis de nature à influencer les Français a priori "neutres" dans le conflit.

Petit déjeuner tragique pour 12 membres d'une même famille de Zebqine (REPORTAGE)
PO-violences-Liban-Israël-raids PREV

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ZEBQINE (Liban), 13 juil 2006 (AFP) - Fatima et Tanya, les aïeules, étaient encore attablées à 07h00 (04H00 GMT) jeudi, avec Amal et Mariam, leurs belles-filles, et une ribambelle d'enfants. Deux bombes à implosion israéliennes ont fait disparaître cette famille de 12 personnes sous les décombres.

Juchée sur le flanc d'une colline, leur maison de Zebqine, dans le sud du Liban, n'offrait plus que le spectacle de blocs de ciment, de briques, de gravats entassés et d'objets brisés épars, derniers témoins d'une vie. Le tout labouré par deux pelleteuses, aidées d'hommes à mains nues à la recherche des corps, sans espoir de survie.

"Nous en avons sorti cinq sur douze depuis ce matin", explique les larmes au yeux à l'AFP Jamil al Bandar, un parent.

Au lendemain de la capture de deux soldats israéliens par le Hezbollah, l'Etat hébreu a lancé une série de raids aériens contre son voisin du nord, tuant plus de 40 personnes. Le mouvement chiite a lancé des dizaines de roquettes sur le nord d'Israël, faisant deux morts.

Aux appels téléphoniques qui se succèdent sur son portable, M. Bandar explique que les secours vont le plus doucement possible. Plus loin, trois ambulances recueillent les restes.

"Nous avons retiré une mâchoire, des bras et la moitié du corps de Naïm Baziah, un beau-frère, jusqu'au tronc. Il avait 20 ans", glisse-t-il en soupirant.

Difficile d'identifier ce qui appartient à chacun des six enfants, dont la plus jeune avait sept ans.

Et puis il y avait Souad, qui venait juste d'épouser l'un des fils. D'ailleurs, deux d'entre eux ont pu survivre car, se trouvant aux abords de leur maison de deux étages, ils ont été projetés dans le terrain d'en face par la violence de l'explosion.

Ils sont hospitalisés à Qana, la cité la plus proche de ce village de quelque 300 agriculteurs spécialisés dans la culture du tabac.

A Tyr, aux abords de l'hôpital Jabal Amel, un des époux fait les cent pas près d'une famille qui attend des nouvelles des leurs et qu'il avait accompagnée. "Ma femme est sous les décombres de la maison à Zebquine. Elle est sûrement morte", dit-il la voix étranglée. "J'ai peur de retourner. Ils disent que c'est dangereux", ajoute-t-il l'air hagard.

Sur les routes du Liban sud et même jusqu'à Beyrouth, il y a peu de voitures, a constaté l'AFP. Les gens hésitent à se déplacer. Il est vrai que l'aviation israélienne a détruit depuis mercredi près de 20 ponts dont une majorité dans le sud, ce qui rend tout trafic difficile sinon impossible.

Dans la matinée, des dizaines d'habitants du sud avaient pris leurs effets pour fuir vers le nord, mais avec la chaleur de plomb de la mi-journée, le trafic s'est brusquement calmé.

Par la suite, les grandes villes du Sud, Saïda et Tyr, mais aussi celles de moindre importance telles Qana ou Baaqline, ou encore les nombreux villages traversés offraient un spectacle de désolation, de vide, de tristesse.

Personne dans les rues mais des dizaines de portraits accrochés, dont ceux d'anciens ou nouveaux jeunes "martyrs". Un rappel de la guerre qui n'a jamais vraiment quitté ce pays, bien qu'officiellement finie depuis 1990

Komintern
C'est la lutte finale
Grand classique (ou très bavard)
Komintern
501 messages postés
   Posté le 14-07-2006 à 00:08:47   Voir le profil de Komintern (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Komintern   

Dans cette situation on voit bien le deux poids deux mesures du "droit international".
Bush applaudit les maasacres perpétrés par l'armée israélienne (normal il fait la même dans d'autres pays) la communauté internationale se tait mais par contre ils veulent prendre des sanctions contre la Corée du nord!!!


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Vive le drapeau victorieux de Marx, Engels, Lénine et Staline. Vive le communisme
Paria
Les masses font et peuvent tout !
Grand classique (ou très bavard)
Paria
562 messages postés
   Posté le 14-07-2006 à 10:45:19   Voir le profil de Paria (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Paria   

Oui t on peut également faire cette comparaison entre Palestine et Israël.
La communauté internationale avait refusé de condamné Sharon pour crime de guerre car il avait été élu "démocratiquement". En revanche le Hamas lui est plus que condamné...
armenak
oser lutter oser vaincre
Grand classique (ou très bavard)
armenak
295 messages postés
   Posté le 14-07-2006 à 18:01:59   Voir le profil de armenak (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à armenak   

Une cinquantaine de tués et une centaine de blessés dans la Békaa et au Sud (L'orient le Jour 14.07.2006)
Israël impose au Liban un blocus maritime et aérien
Israël multiplie ses frappes aériennes au Liban, lui imposant un blocus aérien de facto en plus d’un blocus maritime, tandis que le Hezbollah, qui détient deux de ses soldats, continue de faire pleuvoir ses roquettes en Galilée, notamment Nahariya, Safed et Haïfa.
Les aéroports de Beyrouth, de Qleiate et de Rayak ont été la cible de l’aviation israélienne, et plusieurs villages du Liban-Sud ont été touchés lors de cette flambée de violence, sans précédent sur ce front depuis 1996, quand l’armée israélienne occupait le Sud. Les attaques israéliennes ont causé la mort d’une cinquantaine de civils, le bilan des victimes variant selon les agences. Des informations avaient rapporté le décès de 46 personnes, alors que ce chiffre s’élevait à 52, selon d’autres sources. Plus d’une centaine de personnes ont été blessées.Hier en début de soirée, deux katiouchas tirées à partir du Liban se sont abattues sur Haïfa. Le Hezbollah, qui a tout de suite démenti être à l’origine des tirs sur la troisième ville israélienne, avait menacé en journée de bombarder Haïfa et ses environs si Beyrouth ou sa banlieue sud étaient prises pour cible par des tirs israéliens.
Dans la demi-heure qui a suivi la chute des katiouchas sur Haïfa, vers 21 heures, l’aéroport international Rafic Hariri a été, pour la seconde fois hier, la cible de bombardements israéliens.Les réservoirs de carburant de l’aéroport ont été touchés. Des flammes étaient visibles de loin au-dessus de l’aéroport, dégageant des nuages de fumée qui enveloppaient la banlieue sud.Toujours en soirée, l’aviation israélienne a largué des milliers de tracts sur la banlieue sud, où au moins quatre fortes explosions ont été entendues.
Les tracts invitaient les habitants à se tenir à l’écart des locaux du
Hezbollah. « Pour votre propre sécurité et parce que notre désir est de ne faire de mal à aucun civil non impliqué, vous devez éviter de vous trouver dans des zones où le Hezbollah est présent et opère », indique le texte, rédigé en arabe et signé « L’État d’Israël ».
Ces tracts ont poussé des centaines de familles à abandonner leur domicile et à dormir dans leurs voitures dans les zones qui leur sont
géographiquement proches à l’est de Beyrouth, notamment à Hadeth et dans le secteur de Galerie Semaan.
Toujours en soirée, le Hezbollah a publié un communiqué soulignant qu’il a riposté aux raids contre les aéroports de Qleiate et de Rayak en bombardant une base militaire israélienne et une colonie dans la Galilée.
Dix-sept ponts bombardés
Pour en revenir à la matinée d’hier, l’aviation israélienne a bombardé
l’aéroport international Rafic Hariri, pour la première fois depuis 1968,
et imposé au pays un blocus maritime et terrestre. Des ponts, des bases du Hezbollah et de l’armée libanaise ont été la cible de bombardements.L’armée israélienne a prévenu que son opération au Liban, ainsi que le blocus aérien et naval seraient de longue durée.
« Il ne faut pas voir cela comme une question de jours. Cela va durer
longtemps », a déclaré à la presse le général Amir Eshel, chef d’état-major adjoint de l’armée de l’air israélienne.Des navires de guerre israéliens sont en outre entrés dans les eaux territoriales libanaises, notamment au large de Maameltein et de Ras- Beyrouth. Trois pétroliers ont déjà été déroutés et les autorités portuaires de Beyrouth ont demandé aux navires présents dans le port de mouiller au large pour des raisons de sécurité.
Des chasseurs-bombardiers israéliens ont tiré deux missiles sur le tarmac de l’aéroport de Rayak, causant des dégâts mais pas de victimes. La base de Rayak, située à moins de 5 kilomètres de la frontière syrienne, est utilisée par les hélicoptères de l’armée. Presque simultanément dans l’après-midi d’hier, des appareils israéliens bombardaient l’aéroport de Qleiate. Justifiant le raid de l’aéroport international Rafic Hariri, un porte-parole du ministère israélien de la Défense a affirmé que « l’aviation a attaqué l’aéroport de Beyrouth car il servait au transfert d’armes et de matériel militaire au profit du Hezbollah ». Selon lui, ce raid a été décidé après le refus du gouvernement libanais « de mettre fin à ce trafic ».
Par ailleurs, trois installations d’al-Manar ont aussi été la cible d’hélicoptères israéliens. Dans la banlieue sud, un missile a touché un
immeuble abritant des locaux de la chaîne, blessant trois employés. Le ministre de l’Information, Ghazi Aridi, est entré en contact avec le
directeur général d’al-Manar, Abdallah Kassir, pour condamner le raid.
Dans la Békaa, un relais d’al-Manar a été détruit.Au total, 17 ponts reliant les différentes régions du Liban-Sud entre elles ou au reste du pays ont été bombardés depuis le déclenchement, mercredi, de l’offensive israélienne. Les experts logistiques de l’armée s’efforçaient hier de rétablir un semblant de circulation sur les principaux ouvrages situés sur la voie rapide reliant Beyrouth au Liban-Sud au-dessus des rivières de Damour, Awali et Zahrani. Mais l’aviation israélienne a ciblé à nouveau les ponts du Liban-Sud.
Le pont de Khardali, reliant les régions de Nabatiyé et Hasbaya, a été
entièrement détruit en début d’après-midi par un raid mené par des
chasseurs-bombardiers israéliens. Un peu plus tard, la chasse israélienne a détruit un petit pont reliant Saïda à Iqlim el-Kharroub.
Les appareils israéliens se sont ensuite acharnés sur le pont de Darb
as-Sim, reliant Saïda au reste du Liban-Sud, visé à cinq reprises par les bombardements de l’aviation israélienne.
Un militaire libanais tué
Les raids menés contre des habitations au Liban-Sud ont fait 52 morts, dont des enfants.
Un militaire a été tué et un autre blessé, ainsi qu’une civile libanaise,
lors du raid nocturne (dans la nuit de mercredi à jeudi) sur le pont
reliant les localités de Jadra et Wadi Zeiné, à Iqlim at-Touffah. Le
conscrit Ayman Chebbo, né en 1983, a été enterré hier dans son village natal de Barja, au Chouf.
À Naqoura, une jeune fille de 16 ans, et ses deux frères de 3 et 7 ans
sont morts carbonisés dans un bombardement de la marine israélienne. Un religieux chiite, son épouse et leurs huit enfants ont été tués dans leur maison à Doueir, alors que sept membres d’une famille ont péri chez eux à Baflay, dans le Sud.
À Budaï, près de Baalbeck, où les raids ont visé un lieu de prière, un
militant du Hezbollah a été tué.
À Yater, un concierge syrien et son épouse ont été tués par un raid. Par ailleurs, dès la matinée hier, l’armée israélienne a conseillé au Liban de faire évacuer les civils de la banlieue sud, « qui est un bastion du Hezbollah, où vit Nasrallah, et où se trouvent le quartier général et les stocks d’armes de l’organisation », a déclaré un porte-parole de l’armée israélienne. Ces menaces ont poussé des milliers de personnes à l’exode. Plusieurs centaines d’habitants de la banlieue sud ont fui leurs domiciles pour se réfugier dans la Békaa. La route reliant Beyrouth à Damas figurerait parmi les prochains objectifs de l’aviation. Une dizaine de milliers de touristes arabes, de travailleurs syriens et de Libanais ont pris la route Beyrouth-Damas, principal accès encore ouvert après le blocus, même s’ils savaient qu’Israël pourrait bombarder cette route. Pour sa part, le Hezbollah a riposté par une centaine de tirs de roquettes Katioucha sur le nord d’Israël, où l’on comptait en soirée trois tués et une quarantaine de blessés. Le Hezbollah a aussi indiqué avoir tiré des missiles de longue
portée de type « Raad-1 » sur une base aérienne israélienne, qui a été « touchée de plein fouet ». Il a aussi bombardé l’aéroport de Kiriat Chmona et celui de Rochbina, dans le nord d’Israël. Il a également souligné que « l’ennemi sioniste propage depuis plusieurs heures des menaces contre la banlieue sud et ses habitants dans le cadre d’une guerre psychologique dont l’objectif est d’imposer ses conditions humiliantes à la Résistance ». « Cette guerre psychologique ne peut atteindre la volonté du peuple résistant dans aucune région du Liban », a ajouté le texte du Hezbollah, qui met en garde Israël contre la « poursuite des tirs contre les civils et les infrastructures », menaçant d’intensifier ses ripostes.

situation des victimes le 14 juillet 2006 à 16h00: 61 tués civils

Armenak
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   Posté le 14-07-2006 à 23:55:15   

RASSEMBLEMENT MERCREDI 19 ET MANIF SAMEDI 29
SOUTIEN A LA RESISTANCE PALESTINIENNE ET LIBANAISE


Depuis le 25 juin en Palestine L'armée coloniale de l'Etat d'Israël a entamé depuis le 25 juin dernier une opération dévastatrice à Gaza qui révèle le vrai projet de cet Etat : détruire tout esprit de résistance chez les Palestiniens pour les contraindre à renoncer à leurs droits historiques. En plus de l'embargo imposé à la population palestinienne par des Etats alliés d'Israël, dont la France, l'armée coloniale bombarde les populations civiles, les infrastructures d'eau et d'électricité, arrache les arbres fruitiers, les oliviers, et maintient les barrages autour des villages, des villes et des camps de réfugiés. L'armée israélienne arrête chaque nuit des dizaines de militants palestiniens dont 8 ministres du gouvernement et 20 députés élus démocratiquement. Ces prisonniers constituent des otages aux mains du gouvernement. Ils sont actuellement près de 10 000 palestiniens et arabes, dont certains libanais détenus dans les prisons israéliennes, certains depuis plus de 20 ans. Malgré cela, la résistance palestinienne affronte une armée israélienne suréquipée et qui a l'audace de capturer un soldat de l'armée d'occupation.

Depuis le 12 juillet au Liban L'armée israélienne bombarde par terre, air et mer le Liban après une action héroïque de la résistance libanaise contre un poste de l'armée d'occupation durant laquelle un char a été détruit et deux soldats ont été fait prisonniers. Israël a bombardé là aussi des routes, des ponts, l'aéroport international et surtout des civils dans leurs maisons. Après avoir usé et abusé de la propagande du "terroriste" qui s'attaque aux civils "innocents", l'Etat colonial sioniste est actuellement dans l'embarras face aux opérations de résistance palestinienne et libanaise. Ces opérations mettent à mal le mythe de l'armée invincible, pilier de l'idéologie sioniste meurtrière et confirment la variété des moyens, notamment militaires, de la lutte de libération du peuple palestinien. Elles soulignent aussi les effets de la solidarité des autres peuples de la région en dévoilant très nettement la collaboration active des Etats-Unis, de l'Union Européenne et en particulier la France avec l'Etat terroriste Israël.

NOUS AVONS CHOISI NOTRE CAMP Notre soutien va entièrement aux victimes palestiniennes et libanaises des bombardements que l'armée israélienne dirige en toute connaissance de cause contre des zones habitées par les civils. Entre une famille détruite sur une plage et des soldats de l'armée coloniale atteints dans leur char blindé, il n'y a aucune symétrie possible. Le mouvement de solidarité doit choisir son camp : avec les Palestiniens qui refusent d'abdiquer et de collaborer à l'occupation de leurs terres et à la destruction de leur peuple. Nous sommes aux côtés de la résistance palestinienne et libanaise, sans réserve ni condition, et appelons au boycott de l'Etat d'Israël et à la libération de tous les prisonniers palestiniens et arabes détenus dans les prisons israéliennes.

Malgré la répression, les échecs et les trahisons, la lutte pour la libération de la Palestine se poursuivra tant que les revendications incontournables du peuple palestinien ne sont pas prises en compte :


Fin de l'occupation et abolition du système colonial et raciste d'Israël
Application du droit au retour de tous les réfugiés expulsés depuis 1948
Autodétermination du peuple palestinien

RASSEMBLEMENT MERCREDI 19 JUILLET A 18H30 DEVANT LE MINISTERE FRANCAIS DES AFFAIRES ETRANGERES Métro Invalides

En soutien avec la résistance des peuples palestinien et libanais, nous appelons les associations, les organisations politiques et syndicales, chacune, chacun, à organiser partout en France une action le samedi 29 juillet 2006 sur la base de cet appel. Pour notre part, nous appelons à une

MANIFESTATION A PARIS SAMEDI 29 JUILLET 2006 15h Métro CHATEAU ROUGE JUSQU'A REPUBLIQUE

Signataires : Mouvement Justice pour la Palestine, Association des Palestiniens en France, Comité palestinien pour le droit au retour (section France) Pour tout contact, tel 06 20 69 36 30 / justicepalestine@hotmail.fr
Jameul
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   Posté le 15-07-2006 à 12:24:41   Voir le profil de Jameul (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Jameul   

si l'occupation se maintient longtemps (même si ce n'est pas sur une majortié du territoire) sur les positions d'avant le retrait de 2000 ca serait catastrophique pour l'économie du sud du Liban. Après le retrait de nombreuses zones avaient été déminées, il y avait un début de tourisme et une reprise de l'activité économique assez impressionante dans les lieux proches des positions israeliennes notamment vers Nabatieh.
armenak
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armenak
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   Posté le 15-07-2006 à 16:08:51   Voir le profil de armenak (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à armenak   

(Radio Canada-15 juillet 2006)
Au quatrième jour de son offensive au Liban, l'armée de l'air israélienne a repris ses attaques samedi matin. Des frappes ont été menées dans le sud, l'est et le nord du pays, faisant au moins 30 victimes parmi les civils.Un missile israélien a touché un minibus près du port de Tyr, dans le sud du pays, tuant 15 de ses passagers, dont au moins huit enfants. Six personnes ont également été blessées.
À Beyrouth, le quartier général du Hezbollah a été complètement détruit par des frappes aériennes israéliennes. De nombreux habitants ont déjà quitté la capitale.
Un raid mené à proximité de Masnaa, le principal poste frontalier libano-syrien, aurait aussi fait un mort, selon la police libanaise. Au cours des 48 dernières heures, l'aviation israélienne a bombardé à plusieurs reprises la route internationale de montagne qui relie les capitales Beyrouth à Damas.Plus tôt, elle a frappé à plusieurs reprises Saïda, la principale ville du sud du Liban, y causant des dommages importants. Les raids ont détruit des ponts, des réservoirs d'eau, des stations d'essence et une installation de remplissage de gaz domestique.Pour la première fois, la région de Tripoli, au nord de Beyrouth a également été visée.
Au moins trois civils auraient été tués et six membres d'une même famille ont été blessés lorsqu'une roquette a touché leur maison à Hermel, selon le réseau de télévision du Hezbollah.
Dans le sud du pays, plus de 10 000 villageois ont fui après des mises en garde faites par haut-parleur par l'armée israélienne.
De son côté, le Hezbollah a tiré une trentaine de roquettes sur le nord d'Israël, blessant légèrement plusieurs personnes. Le Hezbollah a revendiqué le bombardement de Tibériade, dans le nord-est d'Israël. Plusieurs roquettes ont été tirées, faisant plusieurs blessés et provoquant des dégâts importants.
Hostilités meurtrières
Selon les autorités libanaises, le bilan des frappes israéliennes s'élève à 93 victimes, dont 91 civils, depuis le déclenchement des hostilités, mercredi, entre Israël et le Hezbollah chiite. Dix soldats et quatre civils israéliens ont également été tués.
L'armée israélienne a par ailleurs affirmé avoir frappé quelque 150 objectifs au Liban depuis le début de l'offensive, dont une dizaine liés directement au Hezbollah.
L'Etat hébreu a lancé son offensive après la capture de deux de ses militaires par des membres du Hezbollah qui avaient franchi la frontière libano-israélienne.
Un ministre israélien a affirmé qu'Israël « liquidera » le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, à la « première occasion », tandis que celui-ci a déclaré une « guerre ouverte » contre l'État hébreu.
Par ailleurs, l'armée israélienne a retrouvé le corps d'un des quatre marins portés disparus vendredi. Le Hezbollah a tiré sur un de ses navires de guerre croisant au large de Beyrouth. Le bâtiment a pris feu et quatre marins israéliens ont été portés disparus.

La population du Liban-Sud et de la banlieue sur les routes de l’exode
Israël élargit le cercle de ses bombardements : 21 ponts détruits (L'orient le Jour 15 juillet 2006)
L’offensive israélienne contre le Liban s’est poursuivie pour la troisième journée consécutive hier faisant plusieurs tués et blessés parmi la population libanaise. Ceux parmi les citoyens qui ont été épargnés ont tenté de fuir les bombardements qui se sont progressivement intensifiés, notamment dans la Békaa et au sud de Beyrouth. Pour la énième fois dans l’histoire trouble du pays, les citoyens se sont vus contraints de plier bagage pour fuir vers des destinations plus sûres, envahissant les écoles et les locaux vides de la capitale. Israël a ainsi intensifié et étendu ses raids destructeurs en différents endroits du pays, soumis à un blocus aérien, maritime et terrestre quasiment hermétique, menaçant de mort le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, dans une escalade de la violence qui fait désormais craindre un conflit régional.
Les raids contre les principales infrastructures ont immobilisé l’aéroport de Beyrouth, coupé les principaux axes routiers, touché une centrale électrique. Au total et selon un bilan provisoire, 62 tués et 150 blessés ont été dénombrés parmi la population civile depuis mercredi, date du déclenchement des opérations israéliennes contre le Liban. Mettant à exécution leurs menaces, les forces israéliennes ont bombardé et touché dans la soirée le siège du secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah et sa maison, dans la banlieue sud.
La chaîne de télévision al-Manar, du Hezbollah, a indiqué que le
bombardement a « détruit l’immeuble qui abrite dans un de ses étages le domicile du secrétaire général » du mouvement.
Quelques minutes plus tard, le leader chiite a fait une apparition à la
télévision pour annoncer la destruction imminente d’une vedette
israélienne (Voir par ailleurs).
Dans un autre bulletin, al-Manar a précisé en outre que les avions
israéliens ont également ciblé un appartement jouxtant le bâtiment de la radio du Hezbollah. Un incendie s’est déclaré dans l’appartement atteint et d’épais nuages noirs se dégageaient d’une des fenêtres.
Pour la première fois depuis le début des combats mercredi, l’État hébreu a ciblé dans la nuit de jeudi à vendredi la banlieue sud, en réponse à la multiplication des roquettes lancées contre son territoire par le parti chiite.
Au moins 46 civils dont des enfants ont été tués dans les bombardements de l’aviation, de l’artillerie et de la marine israéliennes qui ont visé à deux reprises l’aéroport international de Beyrouth, 21 ponts, des bases du Hezbollah et de l’armée libanaise, des routes et des habitations.Un couple et leur huit enfants ont péri dans leur maison à Doueir, de même que sept membres d’une même famille dans leur maison à Baflay, dans le Sud.
L’aviation israélienne avait auparavant largué des tracts au-dessus du pays appelant les Libanais à éviter les lieux où se trouve le Hezbollah.Les raids ont également visé dans la banlieue sud un pont qui mène à l’ancienne route de l’aéroport international de Beyrouth. Ce pont a été entièrement détruit. Un autre pont a été touché à plusieurs endroits à Bir el-Abed.Un troisième pont dans la banlieue sud a été bombardé à deux reprises.La place de Ghbayré a été détruite dans les bombardements. Des façades de magasins et de bureaux, dont des banques, ont été éventrées. Les bombardements se sont, par ailleurs, poursuivis sur la banlieue sud, et la défense antiaérienne est entrée en action.L’aviation israélienne a bombardé en outre dans la nuit de jeudi à vendredi le pont Sfeir dans la banlieue sud de Beyrouth, a annoncé la police libanaise.
L’AIB, trois fois ciblé
Dans la matinée, l’aéroport international de Beyrouth avait été bombardé une nouvelle fois, tandis qu’un de ses réservoirs de fuel, touché durant la nuit, brûlait encore intensément.Une source gouvernementale libanaise a toutefois démenti qu’un bâtiment de
l’aéroport international de Beyrouth ait été touché hier, précisant que
les nouveaux raids avaient seulement visé les pistes.
Selon un officier de l’armée libanaise sur place, « un hangar de la Middle East Airlines (MEA, la compagnie aérienne libanaise) situé sur les pistes a été visé mais pas le bâtiment » lui-même.C’est la quatrième fois que l’aéroport est bombardé depuis le début de l’offensive israélienne.
Coupures électriques
Entre-temps, les Libanais se sont retrouvés comme aux pires heures des 15 ans de guerre qui ont secoué le pays, sans électricité dans certaines zones, après le bombardement de la centrale de Jiyé dans la nuit de jeudi à vendredi.À Beyrouth hier, la plupart des commerces avaient leurs rideaux baissés, après le bombardement de la banlieue sud.Les raids israéliens par air et mer ont été dévastateurs : outre la
centrale électrique et l’aéroport de Beyrouth, 21 ponts au total ont été détruits depuis mercredi, non seulement sur les principaux axes, mais sur des voies parallèles également.
À sept reprises dans la nuit de jeudi à vendredi, la route internationale Beyrouth-Damas, comme l’avaient craint de nombreux Libanais, a été bombardée et coupée à la circulation.
Israël a en outre effectué des raids sur des centres du Hezbollah aux
bords du Hermel, touchant également une base du mouvement palestinien prosyrien FPLP-CG dans la Békaa, située à Qoussaya, à moins de deux kilomètres de la frontière syrienne.C’est la première fois que des positions palestiniennes prosyriennes sont prises pour cible par Israël depuis le début de son offensive au Liban mercredi.Par ailleurs, l’aviation israélienne a bombardé hier à l’aube la région de
Naqoura, proche de la frontière libano-israélienne, tirant quatre missiles air-sol.

situation des victimes le 15 juillet 2006 à 16h00: 91 civils libanais tués

Armenak
Jameul
pas de justice pas de paix
Grand classique (ou très bavard)
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   Posté le 17-07-2006 à 13:15:05   Voir le profil de Jameul (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Jameul   

un crime contre l'humanite

Un nouveau crime contre l'humanite vient d'etre commis au vu et au su des soldats de l'ONU presents dans la region de Tyr au Liban Sud,

Les agresseurs israeliens avaient lance aujourd'hui samedi, huit heures du matin, un ultimatum aux habitants du petit village de Marwahin (500 habitants) leur intimant de quitter leur village sous peine d'etre ensevelis dans leurs maisons. Une partie des villageois ont decide de se refugier dans les locaux de l'ONU. Helas. Ils n'ont trouve que le refus.

Les bombardiers des agresseurs israeliens les ont cueillis la sortie des locaux de l'ONU et ont bombarde la caravane,

Plus de 25 personnes ont trouve la mort. D'autres sont grievement blesse Parmi eux des enfants.

La seule explication que le responsable de l'ONU a bien voulu donner est qu'il n'etait pas encore sous intentions d'Israeli a propos des civils libanais, bien qu'il aurait du rappeler ce qui s'etait passé a Qana, en 1996 quand les Israeliens avaient bombarde la tente des Nations Unies dans laquelle s'etaient entasses des centaines de civiles libanais.

Nous demandons tous les democrates de la Planete, tous les partis de la gauche et du progress, toutes les femmes et les hommes de paix de faire pression sur Israel afin de l'obliger a mettre fin a son agression contre notre peuple.

Nous demandons toutes les femmes et tous les hommes de paix de condamner les responsables de l'ONU qui ont aide indirectement le massacre.


Le Parti Communiste Libanais

Message édité le 17-07-2006 à 13:15:47 par Jameul
Melestam
6ème classique unanimement reconnu.
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Melestam
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   Posté le 19-07-2006 à 22:08:17   Voir le profil de Melestam (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Melestam   

Qui sont Fenich, Hadj Hassan et Fadlallah ?
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   Posté le 19-07-2006 à 22:46:41   

Et pendant ce temps, les collabos de la Ligue Arabe discutent autour d'une tasse de thé...

La Ligue arabe divisée et affaiblie face à la crise au Moyen-Orient

Divisée sur le Hezbollah, la Ligue arabe semble vouloir se dessaisir du dossier du Proche-Orient au profit du Conseil de sécurité, après avoir voté une résolution de routine condamnant "l'agression israélienne" contre le Liban.

"Le processus (de paix) du Proche-Orient est mort", a déclaré samedi soir à la presse le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa, ajoutant que "le seul moyen de le faire revivre est de le renvoyer devant le Conseil de sécurité".

M. Moussa a avoué son impuissance à la suite d'une rencontre d'urgence des ministres arabes des Affaires étrangères pour examiner la situation au Proche-Orient, après la double offensive israélienne au Liban et dans les territoires palestiniens.

"Ne me demandez pas ce qu'il faut faire", a-t-il dit, lors d'une conférence de presse.

En fait, le processus de paix au Proche-Orient s'est depuis longtemps essoufflé, affirment des analystes, estimant que la crise actuelle pourrait signer l'arrêt de mort de la Ligue arabe.

"Affirmer que le processus de paix est mort est un simple stratagème pour apaiser la rue arabe", souligne Emad Gad, chercheur du centre Al Ahram pour les études stratégiques.

A l'issue de leur réunion au siège de la Ligue au Caire, les ministres arabes des Affaires étrangères ont diffusé un communiqué de routine condamnant "l'agression israélienne au Liban, qui viole le droit et les règles internationaux" et exprimant leur soutien au Liban.

Une centaine de civils ont été tués à la suite de l'offensive lancée par Israël sur le Liban, qui a également visé les infrastructures du pays. Elle a été lancée à la suite de l'enlèvement mercredi de deux soldats israéliens par le Hezbollah chiite libanais, alors qu'un troisième est aux mains du Hamas palestinien depuis le 25 juin.

Le communiqué final de la conférence des ministres arabes a suscité les protestations et la colère de journalistes arabes. "Tenir une réunion n'est pas suffisant", a ainsi lancé un journaliste égyptien à Amr Moussa.

"Les gens veulent entendre qu'il y a une action prévue", a souligné M. Gad, ajoutant que "les questions furieuses des journalistes constituent un indicateur de l'opinion publique".

Le rédacteur en chef du quotidien indépendant Nahdet Masr, Mohamed Al-Chabba, a pour sa part affirmé que les Arabes devraient repartir sur de nouvelles bases.

"Les Arabes continuent à parler d'initiatives de paix, de la terre en échange de la paix, mais il n'ont obtenu ni la terre ni la paix", a-t-il souligné au cours d'une émission sur la télévision publique égyptienne dimanche.

Selon des analystes, le consensus timide affiché samedi par les Arabes reflète la faiblesse de l'organisation panarabe, qui est divisée et ne dispose pas de réels moyens d'action.

"Le consensus est le principe de base de la Ligue arabe. Les réunions aboutissent donc toujours au plus petit dénominateur commun", souligne Nadim Shehadi, un chercheur au centre Chatam, basé à Londres.

"Il y a actuellement de réelles divisions internes, concernant d'une part les relations avec l'Iran et d'autre part les relations avec Israël et les Etats-Unis".

Vendredi, le roi Abdallah II de Jordanie et le président égyptien Hosni Moubarak ont condamné les opérations israéliennes au Liban, mais dénoncé en même temps l'"aventurisme ne servant pas les intérêts arabes" du Hezbollah.

Le ministre des affaires étrangères yéménite Abou Bakr Abdallah Al-Kourbi a appelé en vain les pays arabes à "mettre fin à toute coopération avec Israël".

Membre désinscrit
   Posté le 19-07-2006 à 23:33:05   

Appel à contribution pour fournir nourriture et médicament aux Libanais

http://www.secours-islamique.org/Appels/Liban.htm
armenak
oser lutter oser vaincre
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armenak
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   Posté le 20-07-2006 à 14:50:26   Voir le profil de armenak (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à armenak   

Les routes vers la Syrie bombardées aussi bien à l’Est que dans le Akkar
Nouveaux massacres israéliens au Sud et dans la Békaa : au moins 70 civils tués hier dans les raids (L'orient le Jour 20 juillet 2006) Au moins 70 civils ont été tués hier dans les bombardements israéliens qui deviennent de plus en plus violents, une semaine après le début de l’offensive contre le Liban.
Les raids ont débuté aux premières heures du jour, lorsque l’aviation israélienne a bombardé la banlieue sud, bastion du Hezbollah, visant pour la énième fois la région du « périmètre de sécurité », désormais réduite en ruines. Le rythme du bombardement de la banlieue sud est ensuite allé croissant avec la levée du jour. Trois autres raids nocturnes ont été menés sur la périphérie de cette banlieue, notamment le secteur Galerie Semaan où un parking pour camions a été visé, mais également à Choueifate.
Dans la banlieue de Chiyah, à l’entrée sud de Beyrouth jusque-là épargnée par les bombardements, un civil a été tué et deux autres blessés. L’aviation israélienne a en outre bombardé en milieu de journée la piste de l’aéroport international de Beyrouth, visé déjà à plusieurs reprises par les raids aériens, sans faire de victimes. Les chasseurs-bombardiers ont lancé deux missiles sur la piste, comme ils ont bombardé un pont situé à l’ouest de l’aéroport, à Ouzaï, à l’entrée sud de la capitale.
Un carnage à Srifa
Au sud, où les bombardements israéliens sont jusque-là les plus
meurtriers, plusieurs civils ont été tués dans des raids aériens nocturnes sur des habitations d’une série de villages. Dans le village de Srifa, au nord-est de Tyr, un véritable massacre a été commis par les Israéliens, qui ont tué 25 civils et fait 26 blessés dans le pilonnage aérien et naval qui a détruit dix maisons avant l’aube. Auparavant, des habitants avaient fait état de « dizaines » de morts dans ce village situé à une trentaine de km au nord-est de Tyr. « Des chasseurs-bombardiers et des hélicoptères ont entre 01h00 et 03h00 mené une série de raids sur le même quartier dans le centre du village, dont une partie a été entièrement détruite », a indiqué l’un des habitants à l’AFP. Les corps d’un couple, de leur enfant et de deux proches parents ont été en outre dégagés des décombres de leur maison détruite dans un raid aérien sur Salaa, un autre village près de Tyr. Deux civils ont été tués et deux blessés dans le bombardement de Rmeich, plus à l’est.La ville de Nabatiyé a été à son tour durement touchée. Les avions israéliens ont ainsi frappé le centre-ville commercial, où six civils – une Libanaise, ses trois enfants ainsi qu’une Sri Lankaise et un Soudanais – ont été tués et quatre personnes ont été blessées, dans un bombardement qui a partiellement détruit un immeuble résidentiel de quatre étages et une petite maison. Pendant ce temps, les corps de deux ouvriers égyptiens ont été dégagés des décombres d’un centre commercial partiellement détruit par un raid sur Ghaziyé, au sud de Saïda, où cinq autres civils, dont trois ouvriers égyptiens, ont été blessés. Des chasseurs-bombardiers israéliens ont également pris pour cible des voitures sur les routes de Kfarchouba, Deir Kifa, Bazouriyé et l’entrée sud-est de Tyr, où quatre civils ont été tués et deux blessés par des raids.Toujours au Liban-Sud, seize membres de la force commune de l’armée et de la gendarmerie libanaise ont été blessés par le bombardement de leur quartier général à Bint-Jbeil. Par ailleurs, le quartier général de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) à Naqoura, à la frontière avec Israël, et une autre de ses positions au Liban-Sud ont été touchés par des tirs israéliens, sans faire de victime, selon le porte-parole de la force. « Notre quartier général à Naqoura a été touché par un obus d’artillerie et un autre poste de la Finul, à Maroun al-Ras, a été touché par deux obus », a déclaré à l’AFP Milos Strugar. Il a précisé que le bombardement est intervenu « après des tirs de roquettes du Hezbollah en direction d’Israël à partir de secteurs proches de ces deux postes ». Trente-six civils du village de Maroun al-Ras étaient réfugiés dans le poste de la Finul qui a été touché, a-t-il indiqué.
Une base du FPLP-CG visée
Les attaques israéliennes n’ont pas épargné la Békaa de plus en plus visée depuis quelques jours. Onze civils ont été tués dans un raid aérien qui a visé un immeuble de quatre étages à Nabi Chit, près de Baalbeck. Cinq personnes, qui s’apprêtaient à se rendre dans leurs champs, ont également perdu la vie dans le bombardement de leurs camionnettes dans le village voisin de Maaraboun. Les avions israéliens ont également bombardé une coopérative appartenant au Hezbollah à Baalbeck, et une maison dans la ville de Hermel, bastion du parti chiite plus au nord, proche de la frontière syrienne, a indiqué la police.L’aviation israélienne a enfin mené au matin trois raids sur deux bases du Front populaire de libération de la Palestine-Commandement général (FPLP-CG,) à Sultan Yacoub dans la Békaa. Aucune victime n’a été déclarée. C’est la deuxième fois que les avions israéliens visent des objectifs palestiniens depuis le lancement de l’offensive le 12 juillet. Les routes menant vers la Syrie ont été particulièrement touchées.Le feu israélien a atteint le Nord, notamment le Akkar, où l’aviation israélienne a mené tard dans la soirée une série de raids qui ont visé quatre ponts dans la région de Qobeyate limitrophe de la Syrie. Un pont entre Qobeyat et Andkit a été pris pour cible par des chasseurs-bombardiers. Il s’agit du second raid visant cette région depuis le déclenchement, le 12 juillet, de l’offensive israélienne contre le Liban.Un porte-parole militaire israélien venait d’indiquer que l’aviation israélienne avait attaqué mercredi douze routes reliant la Syrie au Liban pour empêcher le transfert d’armes en faveur du Hezbollah. Il précisait que l’aviation israélienne avait attaqué mercredi 52 cibles au Liban.
Le Hezbollah bombarde Nazareth
Le Hezbollah n’est pas resté inactif devant les attaques israéliennes. Le parti de Dieu a tiré plus de 140 roquettes dans la journée sur des
localités du nord d’Israël, dont pour la première fois la ville arabe
israélienne de Nazareth, tuant trois personnes dont deux enfants arabes israéliens. La ville de Haïfa, plus au sud, a été également visée par plusieurs salves de roquettes qui ont fait deux blessés.
Par ailleurs, la Résistance islamique a revendiqué des tirs de roquettes contre deux bases militaires située à Ramat David, dans le nord d’Israël, dont une située à plus de 50 km au sud de la frontière israélo-libanaise. Si ce bombardement est confirmé, ce serait la première fois que le Hezbollah réussit à frapper des objectifs aussi profondément en Israël depuis le début du conflit le 12 juillet. La ville de Safad a également été visée.Pendant ce temps, le Hezbollah a annoncé la mort d’un septième combattant, tombé dans un violent affrontement qui a eu lieu avec les forces israéliennes sur la frontière. Israël y a également perdu deux soldats au moins. L’armée israélienne a ainsi fait des incursions en territoire libanais pour la première fois depuis le début du conflit. Les forces israéliennes qui opèrent en territoire libanais procèdent notamment à la démolition systématique des positions tenues jusqu’ici par le Hezbollah à proximité de la frontière, selon les radios israéliennes.Au total, au moins 325 personnes, dont 295 civils et 23 militaires libanais, ont péri depuis le déclenchement le 12 juillet de l’offensive israélienne contre le Liban.

Trois brèves incursions israéliennes à la frontière provoquent de violents accrochages avec le Hezbollah (L'orient le Jour 20 juillet 2006)
L’armée israélienne a mené hier trois incursions limitées en territoire
libanais et des accrochages l’ont opposée aux combattants du Hezbollah. « Il y a eu trois incursions terrestres aujourd’hui, et de violents accrochages », a déclaré Milos Strugar, porte-parole de la Finul, indiquant qu’il n’avait « pas d’informations sur des victimes ».
Quant au Hezbollah, il a affirmé dans un communiqué que ses combattants avaient repoussé trois incursions israéliennes. Les télévisions arabes al-Jazira et al-Arabiya ont indiqué que deux soldats israéliens avaient été tués dans des accrochages avec des combattants du Hezb à la frontière israélo-libanaise.
Selon Milos Strugar, la dernière incursion israélienne s’est produite près du village d’al-Bustan, près de la côte. Il a précisé que trois chars ont franchi la frontière et qu’il y a eu « des échanges de tirs », ajoutant qu’il ne savait pas si les Israéliens se trouvaient toujours en territoire libanais.Une première incursion avait eu lieu à 5h30 dans le secteur de Alma al-Chaab-Ras al-Naqoura, à laquelle avaient participé cinq chars israéliens avant de se retirer « à la suite de violents échanges avec le Hezbollah », a indiqué le porte-parole. La deuxième s’est produite à midi à Maroun al-Ras, dans le secteur central du Liban-Sud, a précisé le porte-parole de la Finul, selon lequel « deux incursions s’étaient déjà produites mardi ».
En Israël, un porte-parole militaire a affirmé que l’armée israélienne
mène depuis hier matin des opérations terrestres limitées au-delà de sa frontière avec le Liban. « Nos forces opèrent depuis ce matin au-delà de notre frontière avec le Liban. Il s’agit d’actions limitées et
ponctuelles, qui visent à éloigner la menace de tirs du Hezbollah contre notre territoire », a-t-il affirmé à l’AFP. « Ces forces pénètrent au Liban et en repartent, une fois leur mission accomplie », a-t-il précisé.

Campagne d’organisations juives pour soutenir Israël (L'orient le Jour 20 juillet 2006)
Plusieurs organisations juives ont annoncé hier une campagne de soutien à Israël qui « exerce son droit de légitime défense et mène une action militaire proportionnée à cette menace », avec la publication d’un encart dans la presse nationale.Intitulé « Le Hezbollah est une menace pour la paix », l’encart sera publié dans Le Monde daté de jeudi par une quinzaine d’organisations sous l’égide du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) et du Congrès juif européen (CJE).
Il paraît également jeudi dans Le Figaro et Libération ainsi que dans
plusieurs médias européens, dont les journaux allemands Frankfurter
Allgemeine, Die Welt et Suddeutsche Zeitung et néerlandais Telegraph et NRC, a précisé le CRIF dans un communiqué.
Dans l’encart, les organisations interrogent : « Si Marseille, ville
jumelée à Haïfa dont plusieurs habitants ont été tués, était bombardée par des terroristes, la France resterait-elle passive ? ». Elles citent des déclarations du président français Jacques Chirac sur les intérêts vitaux de la France selon lesquelles « les dirigeants d’États qui auraient recours à des moyens terroristes contre nous doivent comprendre qu’ils s’exposent à une réponse ferme et adaptée de notre part ». « Le Hezbollah manipulé par l’Iran qui appelle à la destruction d’Israël constitue un danger vital permanent pour Israël et ses citoyens », poursuivent-elles. « Le peuple libanais pris en otage par le Hezbollah doit recouvrer sa souveraineté », selon les organisations qui déplorent « la mort de toutes les victimes innocentes de part et d’autre des frontières ».

situation des victimes le 20 juillet 2006 à 14h00: 295 civils libanais tués

Armenak
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armenak
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   Posté le 20-07-2006 à 14:52:03   Voir le profil de armenak (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à armenak   

Les Amis de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani (AFCGK) lancent une souscription exceptionnelle pour l'aide aux Palestiniens du Liban.
Dans la situation actuelle, le moindre soutien est le bienvenu. Nous organisons donc une collecte de fonds exceptionnelle. Si vous désirez nous aider rien de plus simple adressez un chèque à Association Les Amis de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani , 1 avenue Saint-Thomas 44100 Nantes.
Vous pouvez vous reporter à notre site actualisé sur http://fcgk44.free.fr


Armenak
Jameul
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   Posté le 20-07-2006 à 14:59:28   Voir le profil de Jameul (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Jameul   

Melestam a écrit :

Qui sont Fenich, Hadj Hassan et Fadlallah ?


aucune idée .. où as tu pu lire cela ?
Melestam
6ème classique unanimement reconnu.
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Melestam
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   Posté le 20-07-2006 à 15:10:42   Voir le profil de Melestam (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Melestam   

Dans le premier poste d'Armenak, on sait qu'ils sont députés ou ministre, mais pas de quel mouvement politique.
Jameul
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   Posté le 20-07-2006 à 15:33:08   Voir le profil de Jameul (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Jameul   

fenich ministre de l'energie ... hezbollah mais pas sur (en tout cas musulman)
hadj hassan = hezbollah sur a 100%
faddallah = guide spirituel du hezbollah (mais il a perdu de l'influence ces dernières années d'apres ce que ma soeur m'a dit)
armenak
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   Posté le 21-07-2006 à 16:35:58   Voir le profil de armenak (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à armenak   

La route Aïnata-Arz bombardée, la banlieue sud toujours pilonnée
Les affrontements entre le Hezbollah et l’armée israélienne se poursuivent à la frontière (L'orient le Jour 21 juillet 2006)
L’offensive israélienne au Liban a connu durant la journée d’hier un
semblant d’accalmie qui a favorisé les évacuations d’étrangers. La
banlieue sud était calme tout au long de la journée, mais la marine
israélienne s’est remise à pilonner la zone en milieu de soirée. En fin de soirée, un obus s’est écrasé sur un pont près de la place de Baabda.Les opérations se sont également concentrées au Liban-Sud, où l’on a compté des raids de l’aviation contre divers villages de la bande frontalière et contre Tyr. Pour la deuxième journée consécutive, les forces israéliennes ont eu des affrontements avec les activistes du Hezbollah à la frontière sud, notamment au niveau de la localité de Maroun el-Ras. Côté libanais, l’offensive a déjà fait 327 tués et plus de 800 blessés.L’armée israélienne a repris en soirée ses bombardements aériens et navals, après une accalmie de plusieurs heures. L’aviation et la marine israéliennes ont, à trois reprises, bombardé la banlieue sud.Les chasseurs-bombardiers israéliens ont, dans le même temps, bombardé à plusieurs reprises dans le nord-est du Liban une vallée reliant les régions de Baalbeck et Hermel. Des habitants ont fait état du bombardement d’une « route des contrebandiers », généralement utilisée par les camions convoyant du fuel de la Syrie.Après l’autoroute internationale de Beyrouth-Damas et la route Zahlé-Tarchiche, une troisième artère reliant la Békaa à la capitale a été la cible des chasseurs-bombardiers israéliens : la route Aïnata-el-Arz a été bombardée en soirée. À la bande frontalière, un obus a atteint une gendarmerie dans un village situé à proximité de Rmeich, alors que les raids se sont poursuivis sur la banlieue de Tyr.
Pour en revenir au fil de la journée, de violents accrochages ont opposé au Liban-Sud des soldats israéliens qui ont franchi la frontière à Maroun al-Ras à des dizaines de combattants du Hezbollah, qui ont annoncé avoir touché un hélicoptère et un blindé.
Le mouvement intégriste chiite a qualifié dans un communiqué la bataille de Maroun al-Ras « d’héroïque » et affirmé que « l’ennemi a reconnu avoir eu deux tués et six blessés qu’il n’a pas pu évacuer jusqu’à présent du village ».La Résistance islamique a également annoncé avoir « touché un char Merkava qui se trouvait à Zarit (du côté israélien de la frontière), faisant des tués et des blessés parmi ses occupants ».Selon la police, les accrochages à l’arme automatique, aux obus de mortier et aux roquettes antichars se sont poursuivis en soirée, alors que des chars israéliens bombardaient le secteur.Selon al-Jazira, citant son correspondant à Jérusalem, quatre soldats israéliens ont été tués et trois blessés. De source militaire israélienne, on avait fait état de huit blessés près du village israélien d’Avivim (en face de Maroun el-Ras, côté libanais), non loin de l’endroit où deux soldats avaient été tués la veille.L’armée israélienne a également affirmé que deux combattants du Hezbollah avaient été tués.Par ailleurs, la Résistance islamique a annoncé avoir lancé une nouvelle salve de roquettes sur Haïfa. Le Hezbollah avait annoncé plus tôt avoir tiré des katiouchas sur le siège du commandement militaire israélien à Safed, « atteignant ses buts avec précision ». Les roquettes avaient été lancées sur Safed, Tibériade et Carmiel, dans le nord d’Israël.

Incidents avec des journalistes étrangers (L'orient le Jour 21 juillet 2006)
Devenu le passage obligé des journalistes étrangers, le jardin de Sanayeh, qui accueille plusieurs centaines de réfugiés, est aussi le théâtre d’incidents. Hier, alors qu’une équipe de télévision occidentale était en train de filmer les réfugiés, certains d’entre eux ont commencé à l’invectiver. Irrités par les questions qui leur étaient posées et qui mettaient en cause le Hezbollah, les réfugiés se sont mis en colère et ont accusé les membres de l’équipe d’être des espions pour le compte d’Israël. Démentant les informations rapportées par l’AFP, des sources officielles ont précisé que les éléments des FSI présents sur les lieux sont aussitôt intervenus pour mettre les journalistes occidentaux à l’abri de la colère d’une population éprouvée. L’AFP avait d’abord annoncé, sur la foi d’un
officier de police, que le Hezbollah avait enlevé les journalistes, mais
la police a démenti par la suite catégoriquement cette information. Selon les sources officielles, la police, en mettant les reporters étrangers à l’abri, a agi par prévention pour empêcher que les réfugiés n’en viennent aux mains avec eux. Les mêmes sources affirment que les journalistes sont libres.

Saltanov aujourd’hui à Beyrouth. Moscou souhaite un cessez-le-feu « immédiat » (L'orient le Jour 21 juillet 2006)
La Russie a appelé jeudi à un « cessez-le-feu immédiat » au Liban, en
mettant en garde contre une « catastrophe humanitaire de grande ampleur » dans ce pays et les territoires palestiniens, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères russe par l’AFP.
« La première mesure urgente dans la situation actuelle, critique, doit
être un cessez-le-feu immédiat », écrit la diplomatie russe.
« Le Liban et les territoires palestiniens se retrouvent au bord d’une
catastrophe humanitaire de grande ampleur », ajoute-t-elle.
« Nous soutenons l’appel en ce sens du Premier ministre libanais Fouad Siniora », ajoute le texte.« La Russie est prête à fournir une aide humanitaire immédiate à la population libanaise », ajoute le ministère des Affaires étrangères, qui attend l’évaluation par l’ONU des besoins, celle-ci devant être présentée lundi.
« En accord avec les normes du droit humanitaire international, les
frappes doivent être strictement limitées aux sites militaires », déplore la Russie, dans une critique voilée d’Israël.
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Alexandre Saltanov, s’est par ailleurs rendu hier à Damas, où il s’est entretenu avec le président syrien Bachar el-Assad. Les deux hommes ont évoqué « les efforts diplomatiques russes pour un cessez-le-feu ».
MM. Assad et Saltanov se sont entretenus des « agressions israéliennes contre le Liban et la Palestine, et de la poursuite de l’escalade militaire israélienne contre les civils innocents et les infrastructures », selon Sana.Ils ont passé en revue « les positions internationales et les efforts diplomatiques déployés par la Russie pour mettre fin à la crise et décréter un cessez-le-feu », a ajouté Sana.Le diplomate russe a par ailleurs rencontré le vice-président syrien, Farouk el-Chareh. M. Chareh a estimé important que la communauté internationale « arrête la machine de guerre israélienne » au Liban, rapporte l’agence officielle Sana.
« Il est important que la communauté internationale assume ses
responsabilités en arrêtant la machine de guerre israélienne », a déclaré M. Chareh tout en soulignant « le rôle de la Russie à cet égard ».De son côté, M. Saltanov, qui arrive aujourd’hui à Beyrouth, a affirmé qu’« un cessez-le-feu au Liban est un premier pas pour régler la situation explosive » générée par l’offensive israélienne lancée contre le Liban le 12 juillet.Le diplomate russe était arrivé mercredi soir à Damas où il s’était aussitôt entretenu avec le ministre des Affaires étrangères Walid Moallem de « la situation dangereuse au Liban et en Palestine et des moyens pour parvenir à un cessez-le-feu ».Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a pour sa part estimé, dans un entretien publié jeudi par le quotidien Kommersant, qu’un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah était le préalable
indispensable au règlement de la crise qui fait rage au Proche-Orient.
« Nous appelons, en premier lieu, à une déclaration immédiate de
cessez-le-feu. Nous avons besoin d’un cessez-le-feu avant toute autre chose », a-t-il souligné.

Le conflit entre le Liban et Israël entame son neuvième jour,
et les efforts diplomatiques se poursuivent (Radio Chine International 21 juillet 2006)
Le conflit armé entre le Hezbollah libanais et Israël entame son
neuvième jour le 20 juillet. L'armée israélienne poursuit son attaque sur la banlieue sud de Beyrouth et le sud du Liban. Les forces terrestres israéliennes sont entrées dans le sud Liban depuis deux jours et combattent violemment le Hezbollah libanais. Selon le reportage du journal israélien Haaretz, deux soldats israéliens ont trouvé la mort. Le commandant de l'armée de terre israélienne a indiqué qu'Israël poursuivrait son opération militaire terrestre au Liban jusqu'à ce que la sécurité de son pays soit assurée de nouveau.
Dans un discours télévisé prononcé le 20 juillet, Fawzi Salloukh, le
ministre des Affaires étrangères libanais, a demandé au Conseil de sécurité de l'ONU d'étudier au plus vite la plainte libanaise déposée contre Israël. Il a aussi demandé à Israël un cessez le feu immédiat. Il a encore souligné que le gouvernement libanais et le Hezbollah n'accepteraient aucune condition avant le cessez-le-feu israélien.
Le secrétaire général de l'ONU Kofi Annan a présenté jeudi un plan
d'action visant à trouver une solution durable au conflit entre Israël et le Liban. "Ce qui est le plus urgent est une cessation immédiate des hostilités", a souligné M. Annan au Conseil de sécurité à son retour au siège des Nations unies. Bien qu'un cessez-le-feu complet reste difficil à réaliser à ce moment", a indiqué le chef de l'ONU, la communauté internationale doit prendre sa position claire sur la "nécessité de cesser immédiatement les hostilités, alors qu'Israël doit faire des efforts plus crédibles pour protéger les civils et les infrastructures civiles".
En même temps, les populations de l'Espagne, de Cuba, du Vénézuela et du Mexique ont organisé des manifestations pour demander à Israël de mettre fin immédiatement à ses opérations militaires au Liban et sur la Bande de Gaza.

Israël continue de bombarder le Liban, l'exode des étrangers s'accélère (AFP 21 juillet 2006)
BEYROUTH (AFP) - Les chasseurs bombardiers israéliens ont
violemment pilonné vendredi Baalbeck, fief du Hezbollah chiite dans l'est du Liban, tuant quatre civils, alors que les Etats-Unis accéléraient l'évacuation de leurs ressortissants.
Au dixième jour d'un conflit qui a plongé le Liban dans le chaos, la France a accentué ses efforts pour obtenir un cessez-le-feu, mais Israël et la formation intégriste ont fait savoir qu'ils étaient déterminés à en découdre encore longtemps.
Dans le même temps, de nouvelles salves de roquettes tirées par le Hezbollah se sont abattues sur le nord d'Israël dont Haïfa, la troisième ville du pays, où 19 civils ont été blessés. Et l'Etat hébreu a poursuivi la mobiliation de réservistes.
En mission à Beyrouth, le ministre français des Affaires Etrangères Philippe Douste-Blazy a mis en garde contre une
possible "catastrophe" humanitaire, alors que 500.000 Libanais ont dû fuir leurs maisons et ont trouvé refuge dans des abris de fortune.
Face à la montée des dangers, dans un pays qui semblait avoir
rompu avec son passé tragique, quelque 4.500 Américains ont embarqué pour Chypre à bord de trois navires dépêchés par les Etats-Unis, et protégés par des Marines américains --la première mission de ces troupes d'élite au Liban depuis qu'un attentat en avait tué 240 en 1983.Une série de raids sur Baalbeck (90 km de Beyrouth), les plus violents sur cette ville à majorité chiite de 100.000 habitants depuis le début des hostilités, ont provoqué la panique des habitants. Les frappes ont visé une station-service, ainsi qu'une école, un centre agricole et un centre de loisirs gérés par le Hezbollah.
Dans le même temps, les bombardements israéliens se sont poursuivis dans le sud du pays, où le secteur de Tyr (83 km au sud de Beytouth) a été touché, faisant un tué.
Le conflit a fait au Liban 339 morts, en majorité des civils, et quelque 1.000 blessés, tandis que 33 israéliens ont été tués. Mais les efforts d'apaisement se heurtent à la détermination des belligérants à ne céder sur rien.Israël exige la libération de deux soldats capturés le 12 juillet et le désarmement du Hezbollah. La formation chiite demande un cessez-le-feu sans condition, et des négociations en vue de la libération de centaines de prisonniers libanais.
"Nous disons à Israël que le guerre est à ses débuts, nos combattants gardent intacte leur capacité de résistance et vous préparent des surprises", a assuré jeudi le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, dans un entretien à la chaîne du Qatar Al-Jazira.
Le chef d'état-major israélien Dan Haloutz a annoncé que la campagne militaire "pourrait durer longtemps", et le ministre de la Défense Amir Peretz n'a pas exclu une opération terrestre d'envergure au Liban "si nécessaire".L'aviation israélienne a de nouveau lâché vendredi des tracts au Liban sud, appelant "les habitants des villages situés au sud du fleuve Litani (à 40 km au
nord de la frontière avec Israël) à évacuer leurs localités immédiatement".L'armée de l'Etat hébreu a déployé des renforts sur la frontière nord et conduit des incursions au Liban sud provoquant ces deux derniers jours de violents accrochages avec le Hezbollah, qui ont coûté jeudi la vie à quatre soldats.Pour tenter d'endiguer la violence, le président français Jacques Chirac a souhaité une implication plus forte de l'Europe et suggéré une navette
diplomatique de son représentant pour la politique extérieure, Javier Solana, pour "réunir les conditions d'un cessez-le-feu".
M. Chirac avançait cette idée alors que M. Douste-Blazy jugeait à Beyrouth que "la situation s'est considérablement dégradée", et que le ministre français de la Défense Michèle Alliot Marie soulignait le refus des Etats-Unis de faire pression sur Israël pour parvenir à un cessez-le-feu.Le chef de l'Eglise anglicane, Rowan Williams, archevêque de Canterbury, lui a fait écho en appelant le Premier ministre britannique Tony Blair et le président américain George W. Bush à "changer d'avis" et à faire pression pour un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais.
La veille, le secrétaire général de l'ONU Kofi Annan avait réclamé un "arrêt immédiat des hostilités" et proposé un plan de règlement incluant la libération des soldats israéliens, une conférence internationale et une force de stabilisation au Liban.
Dans ce contexte, les évacuations se sont poursuivies vidant le pays de ses étrangers, dans une opération qui ressemble de plus en plus à une précaution coordonnée dans l'hypothèse d'une extension des combats.L'armée américaine, qui a déjà aidé 4.000 Américains à quitter le Liban, poursuivait pour la 3e journée consécutive l'évacuation de ses ressortissants, au nombre de 25.000, souvent binationaux.Un millier de Français devaient également être évacués vendredi par le port de Beyrouth, après que 2.000 ressortissants français eurent déjà choisi l'exode.

situation des victimes le 21 juillet 2006 à 16h00: 353 civils libanais tués

Armenak
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   Posté le 22-07-2006 à 12:33:22   Voir le profil de armenak (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à armenak   

Interview - C’était la dixième tentative de capture de soldats israéliens à la frontière, affirme le ministre de l’Énergie et de l’Eau
Fneich : L’objectif d’Israël est de modifier le statu quo dans la région
L’interview recueillie par Jeanine JALKH (L'orient le Jour 22 juillet 2006)
Loin du bruit de la guerre, des gémissements des blessés et des
lamentations des familles démembrées, le ministre Mohammad Fneich a tenu à évoquer, sereinement, les différents enjeux qui ont mis, en quelques jours, le pays à feu et à sang.Siégeant dans son ministère où l’on parle peu des problèmes de coupures d’électricité, mais plutôt de « cette sale guerre menée par l’occupant contre la population civile », le ministre du Hezbollah explique comment son parti a été acculé à s’engager « dans une bataille qu’il n’avait pas prévue ». Le seul objectif du parti, dit-il, était de poursuivre « les opérations de résistance habituelles » en vue de libérer des prisonniers qui croupissent dans les geôles israéliennes depuis plusieurs années. «
Contrairement aux arguments avancés par certains, affirme M. Fneich, c’est Israël, et non le Hezbollah, qui a décidé du “timing” de cette bataille, d’autant que l’État hébreu cherche à anéantir le Hezbollah pour modifier le statu quo dans la région. »
Selon M. Fneich, le parti chiite n’avait aucunement l’intention d’entrer
dans cette guerre, et tous ceux qui cherchent à faire assumer au Hezbollah la responsabilité de l’escalade « sont en train de légitimer l’agression israélienne contre le Liban ».À ceux qui considèrent que l’opération du kidnapping des deux soldats a été commanditée par l’Iran et la Syrie, le ministre répond :« Personne n’est jamais mis au courant des décisions (militaires) prises au sein du parti. D’ailleurs, quel est l’intérêt de la Syrie dans cette affaire ? Damas ne craint-il pas lui-même une extension du conflit ? » s’interroge le ministre.
Quant à la question du timing de l’enlèvement, elle n’a aucune portée
stratégique par rapport au parti, souligne-t-il en substance.
M. Fneich précise à ce propos que cette opération s’inscrit dans la lignée des multiples interventions militaires de la Résistance. « C’était la dixième tentative de capture de soldats israéliens à la frontière, dont la fameuse opération menée dans la région de Ghajar il y a quelques mois. Certaines des tentatives ont échoué, d’autres n’ont jamais été rendues publiques », dit-il.
Et le ministre de réitérer ce que plusieurs responsables et observateurs avaient déjà affirmé, à savoir que « l’ampleur et la violence de l’agression ne peuvent en aucun cas s’expliquer par le seul rapt des deux militaires israéliens ». « Elles s’inscrivent plutôt dans le cadre d’une action préméditée qui a pour objectif d’anéantir le rôle du Hezbollah (...) C’est plutôt Israël qui a décidé du timing », ajoute-t-il, précisant que l’État hébreu attendait la moindre excuse pour lancer une opération de grande envergure contre le pays.
Preuve en est, dit-il, la déclaration faite par l’État israélien qui a officiellement reconnu, jeudi, avoir préparé l’opération contre le
Hezbollah « il y a longtemps, bien avant la capture des deux militaires, dans l’objectif de modifier le statu quo dans la région ».
Cette déclaration peut s’expliquer par le seul fait qu’Israël ne peut plus légitimer aux yeux de l’opinion internationale cette agression
disproportionnée contre le Liban en avançant l’argument des deux soldats, affirme M. Fneich.
Cependant, et quels que soient les motifs avancés par l’une ou l’autre
partie, les conséquences sur le terrain sont on ne peut plus dramatiques, puisque c’est la population civile qui paye dans sa chair le lourd tribut d’une décision prise par deux entités militaires.
Les leaders du Hezbollah sont-ils conscients de la lourde responsabilité qui leur incombe ?
« C’est l’agresseur qui doit assumer cette responsabilité, ainsi que tous les États qui le soutiennent et assistent passivement à ce qui se déroule sur notre territoire, tout en s’abstenant de blâmer, voire de stopper l’État hébreu, affirme M. Fneich. Ce dernier dispose comme il veut de notre territoire et foule aux pieds toutes les règles et lignes rouges. Au lieu d’affronter directement le Hezbollah, l’armée israélienne mène une sale guerre contre la population civile », dit-il.
« Certes, insiste le ministre, nous sommes conscients et sensibles à la
souffrance du peuple libanais. En même temps, nous leur disons que cette affliction ne devrait pas nous faire oublier notre rejet absolu de toute atteinte à notre dignité. Comment peut-on tolérer que des crimes aussi barbares soient commis à l’encontre des civils ? » s’indigne M. Fneich.
Il n’en demeure pas moins que c’est le Hezbollah qui a provoqué le
conflit. Cela en valait-il vraiment la peine ?
Selon lui, le parti chiite ne s’attendait pas du tout à une telle réaction
de la part d’Israël. « Le Hezbollah n’avait d’autre intention que celle de libérer les prisonniers qui croupissent dans les geôles israéliennes
depuis des années », précise-t-il, en rappelant que le parti avait, à
plusieurs reprises, laissé la voie ouverte à une solution pacifique par le biais de la diplomatie, des tentatives que l’État hébreu a rejetées à
chaque fois.
Le parti chiite ne peut-il pas tout simplement libérer les deux
prisonniers pour mettre un terme à ce conflit ?
« Nous n’en sommes plus au stade des deux prisonniers. Si c’était le cas, on aurait pu y remédier facilement et rapidement en procédant à un échange de détenus de part et d’autre, comme l’a proposé le Hezbollah. Cette question est largement dépassée maintenant, notamment à la lumière des destructions massives et des massacres des civils. »
Quelle solution propose donc le Hezbollah ?
« Il s’agit d’abord d’arrêter les hostilités puis de procéder à l’échange
des prisonniers. Il faudra également s’assurer du respect des principes prévus par les accords d’avril 96 (notamment celui d’épargner la population civile) », propose le ministre du Hezbollah.
« Nous n’avons aucun problème à nous engager dans la bataille militaire avec les forces d’occupation. Ces dernières doivent cependant respecter le principe prévoyant la protection des civils », conclut M. Fneich.

Mobilisation de réservistes et renforts israéliens à la frontièreTel-Aviv pourrait lancer une offensive terrestre pour neutraliser les infrastructures du Hezbollah (L'orient le Jour 22 juillet 2006)
Israël a mobilisé hier des troupes supplémentaires à la frontière au
Liban-Sud, faisant craindre une offensive terrestre au Liban, alors que
les efforts diplomatiques se multipliaient pour établir un cessez-le-feu
et que le Hezbollah poursuivait le bombardement des localités et des
villes israéliennes, notamment Haïfa, où 19 personnes ont été blessées.L’armée israélienne, qui a multiplié les brèves incursions dans le sud du pays, a annoncé qu’elle renforçait son dispositif militaire le long de la frontière, en mobilisant plusieurs milliers de réservistes. « L’armée a rappelé sous les drapeaux plusieurs milliers de réservistes afin de renforcer son dispositif contre le Hezbollah », a indiqué un porte-parole militaire, en soulignant que « ces effectifs ne dépassent pas ceux d’une brigade, soit environ 3 000 soldats ».
« Nous évaluons les effectifs des forces en fonction des besoins
opérationnels sur le terrain », a de son côté déclaré le ministre
israélien de la Défense, Amir Peretz, à la radio publique. Le ministre a
indirectement écarté toute opération terrestre d’envergure en affirmant qu’Israël « n’a aucune intention de se laisser entraîner là où le Hezbollah entend nous amener ».
« Nous n’avons nullement l’intention de conquérir le Liban. Nous ne sommes pas en guerre avec le peuple libanais, mais nous menons une guerre sans compromis avec les organisations terroristes », a-t-il poursuivi. « Nous agirons là où ce sera nécessaire avec les moyens nécessaires », a ajouté le ministre israélien.
Cependant, un porte-parole militaire, le capitaine Yaacov Dalal, n’a pas exclu une opération terrestre de grande envergure, mais a souligné qu’à ce stade, l’armée se « concentrait sur des opérations coups de main ».« Ces opérations sont indispensables car l’aviation n’est pas toujours en mesure de repérer et de détruire les bunkers souterrains creusés par le Hezbollah qui a mis en place tout un réseau fortifié », a ajouté le porte-parole.
Selon le général Alon Friedman, en poste dans la région nord d’Israël,
l’armée « opère pour détruire les infrastructures du Hezbollah, notamment les bunkers souterrains et les stocks de roquettes difficiles à localiser et à neutraliser par l’aviation ». Il a confirmé que l’armée israélienne pourrait étendre prochainement ses opérations terrestres contre le Hezbollah qui a poursuivi hier le bombardement de Haïfa et des localités du nord de la Galilée. Sur les 19 blessés à Haïfa, deux sont dans un état grave.
Selon Y-Net, le journal en ligne du quotidien israélien à grand tirage
Yediot Aharonot, l’armée israélienne entend déployer sur la frontière nord « entre trois et quatre divisions en fin de semaine ». Une division compte habituellement 5 000 soldats et une centaine de blindés ainsi que de nombreux véhicules militaires. « En plus de la division déployée dans cette zone, deux autres divisions vont y être envoyées et assignées à des missions », indique le site sans préciser sa source.
Les préparatifs militaires israéliens se poursuivaient au moment où le
Premier ministre, Ehud Olmert, affirmait que la guerre contre le Hezbollah se poursuivra « tant qu’elle en vaudra le coup ». Interrogé par Maariv sur la durée de l’offensive, Olmert a répondu : « Jusqu’à ce que nous atteignions le point où l’utilité marginale d’une poursuite de l’opération militaire n’en vaudra plus le coup. » Parallèlement, le général Udi Adam, commandant de la région militaire nord d’Israël, a affirmé à la radio publique de Tel-Aviv que l’armée israélienne n’a pas pour objectif d’assassiner le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah. « Liquider le chef du Hezbollah n’est pas un des objectifs de l’offensive israélienne en cours. Nasrallah peut continuer à faire des discours. Ce qui importe, c’est que le Hezbollah soit démantelé », a-t-il ajouté, assurant que le mouvement chiite avait subi des « pertes sévères ces derniers jours ». Il a estimé que l’opération au Liban, déclenchée le 12 juillet après l’enlèvement de deux soldats israéliens à la frontière nord du pays, durerait « des semaines ».Mais si les responsables israéliens concentrent leurs commentaires sur le Hezbollah, le chef du parti Meretz (gauche laïque), Yossi Beilin, a mis en cause la Syrie, qu’il considère comme « le vrai responsable ». Dans un entretien au journal en ligne Netzeitung, il a préconisé de viser « des cibles militaires en Syrie au lieu d’attaquer des civils au Liban ». L’important est d’atteindre « les vrais responsables », a-t-il ajouté, reconnaissant que « notre réaction, à savoir les attaques visant des civils libanais, des centrales électriques et des infrastructures civiles, n’était pas bonne ».

Les Israéliens quasi unanimes pour justifier l’offensive au Liban (L'orient le Jour 22 juillet 2006)
Une majorité écrasante d’Israéliens (95 %) justifie l’offensive militaire
au Liban, selon un sondage publié vendredi par le quotidien Maariv au
dixième jour du conflit.Près de 95 % des personnes interrogées estiment que la « réaction d’Israël aux attaques du Hezbollah est justifiée », seuls 4 % étant de l’avis contraire et 1 % sans opinion. Près de 90 % de l’échantillon est pour la poursuite de l’offensive, contre seulement 8 % pour un cessez-le-feu immédiat.
Par ailleurs, la popularité du Premier ministre Ehud Olmert est remontée en flèche depuis le déclenchement du conflit, le 12 juillet, suite à l’enlèvement de deux soldats par le Hezbollah. Non moins de 78 % des personnes interrogées se disent satisfaites de sa gestion de la crise alors qu’il y a deux semaines seulement, 43 % se disaient satisfaites de sa gestion des affaires.Le sondage a été réalisé par l’institut Teleseker sur un échantillon de 500 personnes représentatives de la population adulte d’Israël, avec une marge d’erreur de plus de 4 %.

Nombreuses manifestations de soutien au Liban dans le monde et les pays arabes (L'orient le Jour 22 juillet 2006)
Environ deux mille personnes ont manifesté hier à Amman (Jordanie), après la prière, en soutien au Liban et aux Palestiniens, à l’appel des
islamistes et des syndicats professionnels, a constaté un journaliste de l’AFP. Les manifestants ont scandé « Sayyed Hassan bien-aimé, frappe Haïfa et Tel-Aviv », en brandissant des drapeaux du Hezbollah, des Frères musulmans, et les drapeaux jordanien et libanais.
Les manifestants portaient des banderoles sur lesquelles était écrit « Non au silence arabe face aux crimes sionistes », « Non à l’agression contre la Palestine et le Liban ». La manifestation, déclarée « journée de colère », est partie de la grande mosquée dans le centre de Amman et s’est poursuivie jusqu’à la mairie, un kilomètre plus loin, encadrée par la police.
D’autre part, plus de 300 miliciens en armes du courant chiite radical de Moqtada Sadr ont défilé hier à Sadr City à Bagdad pour exprimer leur soutien au Hezbollah libanais. Les miliciens de l’Armée du mehdi, qui ont défilé dans la principale avenue de Sadr City, appartiennent à trois compagnies de ce groupe armé, formées chacune de 120 hommes. Armés de kalachnikovs, ils ont marché, en lignes serrées, derrière un drapeau libanais en scandant : « Nous sommes à tes ordres, Moqtada, nous sommes à tes ordres, Nasrallah. »Les miliciens ont également déployé une banderole sur laquelle était écrit : « L’Armée du mehdi et le Hezbollah main dans la main pour défendre la
religion islamique et la confession chiite. » Le défilé a précédé la prière hebdomadaire à la mosquée Hikma.

Heurts au Caire
Par ailleurs, des heurts ont éclaté au Caire entre la police et des
manifestants qui protestaient contre l’offensive israélienne au Liban et à Gaza, à l’issue de la prière du vendredi à la mosquée d’al-Azhar.
Plusieurs milliers de fidèles, en majorité des sympathisants des Frères
musulmans, ont scandé des slogans hostiles à Israël, critiquant l’attitude des gouvernements arabes dans la crise actuelle.Des policiers ont été légèrement blessés au cours des heurts qui les ont
opposés aux manifestants, ainsi que l’a observé le correspondant de l’AFP. Selon des sources de sécurité, quelques manifestants ont également été légèrement blessés. « Palestine-Liban : la résistance jusqu’à la libération » et « Israël, État terroriste », scandaient les manifestants. Les fidèles ont également lancé des slogans hostiles au président égyptien Hosni Moubarak et au roi Abdallah II de Jordanie. « Moubarak-Abdallah : traîtres » et « À bas Hosni Moubarak », répétaient-ils. Des photos du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, et de l’ancien président égyptien, Gamal Abdel Nasser, étaient brandies ainsi que des drapeaux du Hezbollah.

Des milliers à Berlin
Enfin, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées hier sur une place de Berlin pour condamner l’offensive israélienne. « Israël boit le sang de nos enfants », était-il écrit sur une pancarte portée par un homme enveloppé d’un drapeau libanais.Dans la foule, des portraits de Hassan Nasrallah se sont mêlés aux drapeaux du Liban, de l’Iran, de la Syrie et des territoires palestiniens. Des familles entières, avec femmes voilées et enfants agitant des drapeaux, ont rejoint l’Adernauplatz, nom de la place choisie comme lieu de rassemblement.Sous les yeux de centaines de policiers, certains ont également scandé des slogans antiaméricains, condamnant le soutien affiché du président George Bush à l’État hébreu. Enfin, environ 400 personnes ont manifesté également
à Vienne.

Le Liban jure de combattre contre l'invasion israélienne (Agence Xinhua RPChine 21 juillet 2006)
LE CAIRE, 21 juillet (XINHUA) -- Le ministre libanais de la Défense, Elias murr, a déclaré vendredi que l'armée libanaise va combattre contre l'invasion isralienne.
"Notre obligation constitutionnelle est de défendre le Liban en tant qu'une armée libanaise, c'est notre rôle", a-t-il indiqué à la chaîne de télévision al-Arabiya.
"tous les citoyens libanais, Chrétiens ou Musulmans, qui veulent défendre leur terre sont bienvenus...Défendre notre terre peut se faire par des voies différentes, soit aider l'armée avec la nourriture ou l'eau, soit donner un soutien psychologique ou politique", a-t-il relevé. "Mais pour la résistance (Hezbollah), entrer dans l'armée et combattre à côté de l'armée, ce n'est pas une option, car l'armée ne peut pas combattre comme la résistance", a ajouté le ministre libanais de la Défense.
Une attaque transfrontalière du Hezbollah libanais contre Israël, le 12 juillet, a donné lieu à une série d'attaques israéliennes sur le Liban. Israël a averti qu'il lancerait une offensive terrestre contre le Hezbollah si nécessaire.

Armenak
Jameul
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   Posté le 22-07-2006 à 13:00:11   Voir le profil de Jameul (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Jameul   

au sujet du premier article (l'interview de fenich dans l'orient le jour)... c'est impossible de savoir qui croire... l'orient le jour est le journal en langue francaise du Liban traditionnellement ratachée aux francophones du pays donc souvent la droite chrétienne...
d'un autre coté on a fenich qui affirme de manière claire et logique la totale responsabilité d'Israel...

et même si ces arguments sont bons (notamment la question du timing) on n'est pas sur qu il cache bcp d'éléments à l'opinion publique (on douterait meme du contraire)
Membre désinscrit
   Posté le 29-07-2006 à 11:20:27   

Position des grands syndicats français, même Chirac est plus critique envers Israel...

Pour un cessez-le feu sans condition au Proche-Orient
Déclaration commune CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, UNSA


Les organisations syndicales françaises signataires expriment leurs plus vives inquiétudes face à l’escalade des violences au Proche-Orient. Elles déplorent l’absence de solution politique au niveau de la communauté internationale, à l’issue de la Conférence tenue à Rome le 26 juillet dernier.
Elles condamnent fermement l’enlèvement par le Hezbollah libanais des soldats israéliens, comme moyens de chantage et monnaie d’échange. Elles ne peuvent toutefois accepter la riposte militaire d’Israël contre les populations civiles, les infrastructures et les services vitaux dans plusieurs régions du Liban créant ainsi une catastrophe humanitaire.
Deux semaines après le début de l'offensive israélienne, des centaines de civils libanais ont été tués ou blessés et plus de 500 000 personnes déplacées. Des infrastructures civiles ont été détruites et la situation humanitaire est durablement critique. Le Liban plonge, de nouveau, dans une grave crise économique et sociale, mettant en péril sa fragile démocratie. La population du Nord d’Israël est soumise aux tirs de roquettes et a connu plusieurs dizaines de victimes.

Les organisations syndicales signataires exigent l’application de l’ensemble des résolutions de l’ONU, concernant le Liban d’une part, Israël et les Territoires palestiniens d’autre part, notamment les résolutions 1559 , 242, 338. Cela passe par l’arrêt immédiat des bombardements et des tirs de roquette, le retrait des troupes israéliennes, la libération de toutes les personnes capturées.

Les organisations syndicales françaises expriment leur solidarité avec tous les travailleurs de la région et leurs proches.

Les droits des peuples, qu’ils soient libanais, israélien ou palestinien devraient passer avant toute considération d’escalade guerrière, par le respect du droit international, en vue d’une solution politique, d’une paix juste et durable.

Le cessez-le-feu sans préalable et sans conditions demeure le point de départ de tout processus de retour à la paix et doit être la position défendue par la France et l’Europe.
Jameul
pas de justice pas de paix
Grand classique (ou très bavard)
714 messages postés
   Posté le 29-07-2006 à 14:31:08   Voir le profil de Jameul (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Jameul   

oppong a écrit :


Le cessez-le-feu sans préalable et sans conditions demeure le point de départ de tout processus de retour à la paix et doit être la position défendue par la France et l’Europe.


c'est un petit début mais c'est déjà cela... pour l'instant il n'y a pas eu de cessez le feu, la conférence de Rome a été un échec total...

cette position est plus pro-palestinienne que la position de la plus part des pays qui considèrent qu'"Israel a le droit de se protéger" et qui sont donc contre un cessez le feu...

le bilan officiel fait aujourd hui état de plus de 600 morts civils
Paria
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Paria
562 messages postés
   Posté le 29-07-2006 à 16:55:46   Voir le profil de Paria (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Paria   

Citation :

Elles condamnent fermement l’enlèvement par le Hezbollah libanais des soldats israéliens, comme moyens de chantage et monnaie d’échange. Elles ne peuvent toutefois accepter la riposte militaire d’Israël contre les populations civiles, les infrastructures et les services vitaux dans plusieurs régions du Liban créant ainsi une catastrophe humanitaire.


Ils veulent dire par là qu'Israël a le droit de se "défendre" mais que leur attaque est disproportionnée. Il me semble que c'est la même position que le gouvernement français... De plus celui ci a également réclamez un cessez le feu, non?
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