" class="p15" target="_blank" rel="nofollow">bulletin sur les régionales, Lutte Ouvrière indique par exemple que la région Poitou Charentes a poursuivi les subventions à New Fabris durant le plan de licenciement de 366 emplois.
Heuliez dans les Deux Sèvres a touché des dizaines de millions d’euros de la région tout en supprimant 400 emplois
En Basse-Normandie, « l’ancien Conseil de droite avait décidé de subventionner le chantier de Philips, devenue NXP, à Colombelles (Calvados), ainsi que le pôle sur les « transactions sécurisées», autour d’Oberthur Card System. Le nouveau Conseil, de gauche, a assumé ces chantiers, alors que NXP a continué de licencier ses ouvriers, et qu’Oberthur a fermé l’usine de Caen. »
Comment prétendre dans ce cas se battre pour « la création d’un fonds régional pour l’emploi et la formation conditionné à des critères sociaux et environnementaux et l’arrêt de tout financement aux entreprises qui licencient et font des profits » ? »
Si c’est pour se lamenter sur les mensonges des préfectures et la rapacité des banques au moment où les salariés finissent au pôle emploi, ce ne sont que des bavardages électoralistes !
En fait la lutte pour les « synergies industrielles » préconisée par le PS et le P«C»F aboutit à laisser intacts les profits capitalistes ou à les renflouer, à subventionner les plans de licenciements aux frais des salariés contribuables.
Classe contre classe.
Les élections régionales ne présentent aucun intérêt pour le peuple et aucune amélioration matérielle ne pourra en sortir.
L’expérience récente montre encore une fois que seule la lutte déterminée, l’occupation des usines, la séquestration des cadres dirigeants et surtout l’unité sans faille inquiètent les capitalistes et permettent d’obtenir des résultats significatifs.
Les paysans ruinés, les techniciens et les employés des bureaux et du commerce ont tout intérêt à se joindre à la classe ouvrière et à lutter avec elle contre les monopoles capitalistes.
Seule la lutte classe contre classe est prise au sérieux par la bourgeoisie et l’amène à faire des concessions, par crainte d’une contagion irrémédiable.
Edité le 06-03-2010 à 22:10:32 par Xuan
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Déclaration du groupe des ouvriers communistes. vendredi 5 mars 2010, par Avant Garde ![]() Une fois encore les travailleurs sont invités à se rendre aux urnes pour décider qui seront les prochains à servir les intérêts de nos exploiteurs. Qui, de ces notables de gauche et de droite, avocats, haut fonctionnaires, patrons et médecin, auprès desquels quelques travailleurs font de la figuration, pourront poursuivre leur ambition politique carriériste sur nos voix ouvriers-es. Qui, mettra de nouveaux sacrifices à l’ordre du jour pour sauver un système en crise aiguë. On pourrait être tenté de croire qu’il reste le vote « plus à gauche » pour des orientations politiques plus « sociales » dans les conseils régionaux où la gauche gouverne déjà. Ce leitmotiv des plus radicaux à gauche de la gauche, de ceux qui prétendent avoir des vues « révolutionnaires » participe à perpétuer la mystification sur le véritable rôle joué par ces institutions que sont les conseils régionaux, agissant dans la proximité, à la domination de la bourgeoisie sur l’ensemble des classes laborieuses. Tout ces « conseils », régionaux, généraux et municipaux sont des institutions de la décentralisation de l’état, les lieux du parlementarisme bourgeois local où finalement force revient toujours aux orientations économiques et sociales soucieuses des intérêts du capital. C’est ce qu’apprennent chaque jour les copains Rmistes menacés de suspension des pauvres allocations de survie comme les travailleurs en lutte pour la défense de leurs emplois victimes de marchandage sordide entre les élus du cru et les éventuels repreneurs d’entreprises, etc. Quant à l’extrême gauche, c’est un air bien connu qu’elle nous joue en parlant de la présence « indispensable » d’élus des classes laborieuses pour contrer les politiques « antisociales » ou encore, comme le prétend Lutte ouvrière, pour faire « entendre la voix des travailleurs ». Mais finalement, c’est le même réformisme qui correspond bien aux intérêts collectifs de classe petite bourgeoise qui domine les programmes. Ces organisations déclarent que le socialisme est impossible dans un seul pays et/ou disent plus ou moins ouvertement que l’économie de marché est incontournable (Front de gauche). Ils voudraient nous détourner de notre seule perspective émancipatrice, notre grand projet ouvrier de liberté. Ce qu’ils nous proposent, cachés derrière des discours construits de faux radicalisme, ne sont jamais que quelques replâtrages sociaux servant à boucher les fissures d’une société capitaliste qui se fissure de toutes parts. Ils ne sont et ne seront jamais les représentants légitimes de la classe ouvrière et des couches sociales les plus pauvres, orphelines d’une véritable représentation politique. Pas une voix ouvrière pour les complices de nos spoliateurs, pour ces petits médecins sociaux de tout acabit, comme Friedrich Engels désignait leurs ancêtres, il y a plus d’un siècle [1], qui promettent sans aucun préjudice pour le capital, pour nos bourgeois. Parce que dans la démocratie bourgeoise, les routes qui mènent à toutes nos spoliations sont pavées de bulletins de vote, le regroupement des ouvriers communistes appelle les ouvriers, les travailleurs des couches les plus pauvres et les travailleurs en général à s’abstenir de ce scrutin qui, comme tous les autres, se présente comme une nouvelle mascarade. Le seul projet politique à soutenir, le seul qui nous rendra justice est le socialisme. Ouvriers, nous sommes la source de toute richesse, à nous d’en disposer ! Classe contre classe ! Rien ne s’obtient sans lutter. Groupe des ouvriers communistes. Edité le 06-03-2010 à 22:08:19 par Xuan -------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
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à lire également Boycott des élections régionales sur le blog du Parti Communiste maoïste de France -------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
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Elections régionales du 14 et 21 mars 2010 Déclaration de VOIE PROLETARIENNE Les partis de la bourgeoisie préparent activement les élections régionales. Les travailleurs vont saisir cette occasion pour dire, d’une façon ou d’une autre, leur rejet de la politique de Sarkozy et de son gouvernement. La « France qui se lève tôt » n’a vu que licenciements, attaques sur les retraites ou l’enseignement, les chômeurs rayés des listes, et la démagogie anti-immigrée. - Les conseils régionaux, les administrations régionales font partie de l’appareil d’Etat de la bourgeoisie. Ils gèrent les infrastructures (lycées, routes, transports) et la misère sociale. De plus en plus de missions, hier de l’Etat central, leur sont confiées. Cette décentralisation n’est pas une démocratisation de l’Etat. Il est toujours aussi loin des travailleurs. Les décisions importantes sont prises par le gouvernement, les ministères, les préfets. La régionalisation n’est qu’une restructuration de l’appareil d’Etat pour l’adapter aux besoins actuels du capital et de la reproduction de sa domination. Elle ne change rien à sa nature d’Etat de la bourgeoisie. Depuis quatre ans vingt conseils régionaux sur vingt deux sont dirigés par la gauche : le PS en alliance avec le PCF ou d’autres. Ils gèrent une partie de l’appareil d’Etat et distribuent des aides sociales, des miettes face à la misère qui grandit. Ils subventionnent toujours les entreprises, jouant la concurrence entre régions. Ils soutiennent comme la Droite l’enseignement privé. En mars, ils espèrent conquérir tous les conseils régionaux. De quels résultats sérieux peuvent-ils se vanter au terme de quatre ans de pouvoir régional ? Leur victoire ne changera en rien la vie des travailleurs confrontés à la crise. - Les partis de gauche, PS ou PC uni dans le Front de gauche avec le Parti de Mélenchon, sont, comme ceux de la droite, d’abord et avant tout, des partis d’élus et pas de militants. Ils n’existent que grâce aux postes qu’ils occupent dans l’appareil de l’Etat : du parlement aux mairies. S’ils critiquent le cumul des mandats, en pratique, ils ne peuvent s’en défaire. Il est donc normal que le PS, le PC, et que les Verts, accordent une telle importance à ces élections. Mais nous nous étonnons que LO et le NPA, qui se veulent anti-capitalistes, y mettent tant d’énergie, voire s’allient parfois avec le Front de Gauche qui gouvernera demain les régions avec le PS. - A Voie prolétarienne nous ne rejetons pas par principe la participation aux élections. Dans certaines circonstances, celles-ci peuvent être une tribune, l’occasion de batailles politiques claires. Mais pour qu’il en soit ainsi, il faut renoncer aux alliances qui rendent le discours confus, obligent à trahir nos principes politiques et à faire de la conquête de postes d’élus l’enjeu principal de la lutte. - Le NPA a été pour beaucoup un espoir de renouvellement politique. Force est de constater qu’il s’englue dans l’électoralisme. Il contracte des alliances de gouvernement régional avec le Front de Gauche. S’il a des élus avec le Front de Gauche, il gérera localement la misère sociale tout en la dénonçant au niveau national. D’autres militants « porte-parole des luttes » s’engagent sur des listes électorales, comme G. Heyreman des New Fabris en Poitou Charente avec Ségolène Royal, ou Raymond Chauveau du PCOF en région parisienne avec le Front de gauche. Ils apportent la caution des luttes ouvrières, une image de gauche, aux fieffés réformistes qui les ont trahies et les trahiront à nouveau ! - Le NPA, le Front de gauche, et LO, se présentent comme des porte-parole des luttes, contre la politique de Sarkozy. C’est positif ! Mais le seul débouché politique qu’ils donnent aux luttes est de voter pour eux contre Sarkozy. Dire non à Sarkozy, voter anti-capitaliste, ça ne suffit pas à donner plus de force à la classe ouvrière. - La force à la classe ouvrière, c’est son autonomie politique. L’autonomie, c’est d’abord la conscience des travailleurs de leurs intérêts propres contre ceux des capitalistes. C’est leur rejet des illusions de réforme de ce système portées par les partis de gauche. L’autonomie, c’est surtout s’organiser autour de ces idées : construire un parti communiste d’ouvriers et d’ouvrières, français ou étrangers, avec papiers ou pas, guidé par la conscience de leurs intérêts communs. - La politique ce n’est pas principalement affaire d’élections. Faire la politique conforme aux intérêts des exploités, c’est dans les combats actuels, convaincre et organiser autour de notre volonté de changer le monde. Un monde sans chômage et sans exploitation, un monde de solidarité, sans frontière entre travailleurs, un monde où les droits seraient les mêmes quels que soient le sexe, l’origine, le pays… un monde où nous serons tous collectivement maître de vos vies. - Pour cela, il faudra renverser le pouvoir économique et politique de la bourgeoisie. Il ne suffira pas de démocratiser l’Etat actuel, il faudra le détruire et le remplacer par un Etat des conseils des ouvriers et des autres exploités. - A Voie prolétarienne nous combattons pour un monde où la politique, c’est à dire la gestion des affaires communes, ne sera plus l’affaire de spécialistes. Spécialistes qui s’intéressent à nous quand ils veulent être élus, mais nous ignorent ensuite. Faire de la politique, en tant qu’ouvrier exige de se former pour diriger la société. Et dès maintenant en dirigeant nos luttes sur nos intérêts sans s’en remettre aux experts réformistes. - Faire notre politique aujourd’hui, c’est pratiquer l’internationalisme. C’est construire l’unité de la classe ouvrière multinationale de France, dans la lutte contre les licenciements, pour la régularisation de tous les sans papiers… Tous unis, car nous avons le même but, une société sans exploitation, une société socialiste - Voie prolétarienne ne pense pas utile de donner d’autre consigne que l’abstention électorale. Mais s’abstenir n’a de sens que si les travailleurs insatisfaits du rôle qu’il leur est laissé par la politique actuelle, s’engagent dans la construction d’un parti des ouvriers, un Parti réellement communiste. Un parti qui fasse vivre leur politique contre celle de la bourgeoisie. C’est à cela que Voie Prolétarienne travaille. OCML VP le 1e mars 2010 sur : http://ouvalacgt.over-blog.com/ext/http://vp-partisan.org/ -------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
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ENTRE COPINES, ON NE VA PAS SE CHIPOTER POUR SI PEU ! Le PCOF se trouve très en arrière de la conscience spontanée des ouvriers, de la petite bourgeoisie et des paysans pauvres, qui se sont abstenus dans leur grande majorité, manifestant par là leur refus simultané de l’UMP et de la prétendue gauche. Les masses voient clairement que cette « gauche » ne constitue aucune opposition à le « droite » puisque toutes deux collaborent ouvertement. Il n’y a aucune « rupture » avec le capitalisme et le PCOF ment effrontément en propageant de telles balivernes. Mais ce parti qui n’est ni communiste ni ouvrier n’en est pas à son coup d’essai. Son soutien systématique aux listes réformistes et révisionnistes démontre qu’il ne tire aucun enseignement de l’expérience Mitterrand ni de la cohabitation. Désormais il cosigne les déclarations du Front de Gauche : http://www.m-pep.org/spip.php?article1565 Quel est l'aboutissement de cette scission déclenchée dans le PCMLF, au nom de la lutte antirévisionniste et de la fidélité à Staline ? Que font-ils sauf de la retape pour la cogestion du capitalisme ? N’hésitez pas à critiquer largement leur position autour de vous. Edité le 19-03-2010 à 23:23:28 par Xuan -------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
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