Sujet :

Front de Gauche, communisme et révisionnisme

Xuan
   Posté le 04-02-2010 à 00:40:10   

Les élections régionales, un enjeu étranger aux intérêts des masses


Tandis que l’UMP et les socialos s’asticotent sur des vétilles et se renvoient leurs propres tares au visage, les masses voient leur situation matérielle se délabrer, leur avenir et celui de leurs enfants s’assombrir.

Les plans de licenciement se poursuivent, ceux engagés l’an dernier grossissent à présent les rangs des chômeurs, les protections sociales sont ouvertement remises en question toutes « convictions » confondues, tandis que les banques et les entreprises engrangent de nouveaux profits comme si rien ne s’était passé.

Les causes de la crise de surproduction capitaliste n’ont pas disparu, mais se sont accentuées à cause de l’appauvrissement des masses. De surcroît l’accumulation de monnaie sans équivalent matériel et le déficit aggravé par le financement colossal apporté aux capitalistes font monter à l’horizon l’orage de l’inflation.
Il apparaît clairement que la France est une puissance impérialiste sur le déclin, où la bourgeoisie monopoliste fait bombance dans un bateau percé, en enjoignant au peuple d’écoper.

La bourgeoisie et les partis qui la soutiennent présentent une nouvelle fois les élections régionales comme un enjeu exceptionnel où se jouerait le sort du peuple. Il n’en est rien.
Ces élections serviront avant tout à redéfinir l’influence respective du PS et de l’UMP.

Le sort du peuple dépend à l’heure actuelle de la lutte de classe et non des élections. Au cours de l’année 2009, inaugurée en fanfare par nos camarades guadeloupéens, les capitalistes ont brûlé des cierges à Bernard Thibault et consorts pour le sabotage organisé des luttes sociales.
Sans eux les capitalistes s’attendaient à une volée de bois vert sans précédent qui les aurait contraints à de lourdes concessions sur les fermetures d’usine et sur les salaires.
Ce sabotage concerté entre les directions syndicales a été salué par Sarkozy lui-même lors des vœux de nouvel an, et les intéressés n’ont même pas moufté !

A part les querelles de chiffonniers de la bourgeoisie, à quelles fins servent ces élections sinon anesthésier et détourner la colère populaire ?




Sous les habits rouges du P« C »F, la cogestion du capitalisme


Bien évidemment le parti révisionniste – tout en criant la lutte ! la lutte ! la lutte ! - a fait mine d’ignorer ce sabotage, et pour cause, puisqu’il en est le principal instigateur.
Partout où les entreprises licencient ou délocalisent, le parti révisionniste n’encourage nullement la lutte classe contre classe mais entreprend de « secouer le cocotier » des conseils régionaux, afin de subventionner aux frais du peuple les bons entrepreneurs victimes des mauvais financiers.

Cette position de collaboration de classe est la conséquence directe de la ligne révisionniste défendue depuis de longues années par le P « C » F, de la trahison du marxisme-léninisme et de la révolution prolétarienne, pour défendre la chimère d’une finance au service de l’industrie dans un système capitaliste monopoliste.

Les communistes marxistes-léninistes français ont dénoncé la ligne révisionniste dès les années 60, notamment à la lecture de la lettre en 25 points du Parti Communiste Chinois, lors de la scission du mouvement communiste international provoquée par les révisionnistes khrouchtchéviens.
[On trouvera une interview de Jacques Jurquet le 24 février 1966 sur le site de l’ina]

Les communistes marxistes-léninistes ne se laissent pas davantage abuser aujourd’hui par le nouveau visage des révisionnistes, qui brandissent le drapeau des luttes sociales pour entraîner les masses dans le marais de la cogestion du capitalisme.
Nous ne devons pas laisser croire aux masses que les régions puissent constituer des îlots de survie pour le peuple au sein de l’Etat bourgeois.
Ainsi nous n’apporterons aucun crédit au prétendu « Front de Gauche ».





Marxisme-léninisme ou révisionnisme ?


Cependant certains « marxistes-léninistes » se lancent désormais dans les calculs électoralistes, dépensent leur énergie dans les querelles de boutiques et spéculent sur les lendemains de scrutin et la gueule de bois des reports naturels dans la grande famille de la « gauche » .

Ce faisant ils entretiennent la confusion au sein de la classe ouvrière, légitimement hostile au représentant actuel de la bourgeoisie et à ses ministres honnis par le peuple.
Et toute leur activité aboutit à préserver les apparences du « Front de Gauche » auprès des militants syndicalistes intègres.

Qu’attendent-ils pour adhérer au parti révisionniste ?

N’osant reproduire les arguments éculés de groupes trotskystes sur le « parti ouvrier », ils usent de périphrases du genre « la force militante principale de cette gauche populaire anti-libérale » , pour éviter d'appeler un chat un chat.

Ainsi La Coordination Communiste justifie son soutien à A. Bocquet sous le titre :
Pour une région au service des travailleurs, pas du MEDEF! Contre la droite et la fausse gauche!

« Autour du PCF, qui reste objectivement la force militante principale de cette gauche populaire anti-libérale, s’est constitué en 2009 un «front de gauche», puis – à l’occasion de ces élections régionales – une coalition plus large, avec des acteurs parfois différents selon les régions. Le Rassemblement des Cercles Communistes est partie prenante de cette dynamique, soit indirectement en soutenant la coalition, soit directement en participant aux listes comme dans le Nord avec la Coordination Communiste ou en Alsace avec le Cercle Communiste d’Alsace. Dans notre région, cette coalition prend la forme de la liste de rassemblement «L’Humain d’abord» dont Alain Bocquet est le chef de file.»

Je tiens à citer la position critique exprimée par Zaïtchik dans le Forum Unité Communiste :

"Comment defendre cette position d'apres les enseignements Marxistes et léninistes?
Toutes nos actions doivent etre dirigées vers un seul but: la révolution.
Est ce que votre tactique sert cet interet la? Je ne crois pas!
Encore une fois vous verser dans le reformisme en vous cachant derriere le revisionnisme. Vous avez jeté a terre le drapeau de la révolution au profit de mots d'ordres electoraux inadmissibles!
Vous semez le trouble chez les travailleurs en faisant croire que voter pour le front de gauche va ameliorer leurs quotidiens. C'est une trahison pour la construction d'une classe ouvriere unie derriere le marxisme léninisme.
Pourquoi mener une politique contre sarkozy? C'est Sarkosy le probleme? Vous ne parlez meme pas de combattre le capital, non vous parlez de combattre sarkosy ou le libéralisme (comme si il existait plusieurs capitalisme...), c'est dérisoire.
Et puis c'est incompréhensible vos discours sur la gauche! On dirait que c'est votre stratégie principale, la construction d'une "gauche" qui combat! Enfin amusez vous tant que vous le pouvez, les ouvriers vous jugeront pour ce que vous etes, de simples reformistes inoffensif face au capital"
... Zaïtchik



Les communistes marxistes-léninistes ne s’engageront pas dans cette voie.
Le nouveau parti communiste marxiste-léniniste s’édifiera dans la lutte contre le capitalisme et contre le révisionnisme moderne.



Edité le 04-02-2010 à 01:12:27 par Xuan


Xuan
   Posté le 06-02-2010 à 01:40:18   

Un éminent penseur « marxiste-léniniste » vole au secours du Front de Gauche



Le conseil national du parti révisionniste définissait ses objectifs au lendemain des élections européennes de 2009 :
"barrer la route à la droite, qui ne dirige que 2 régions sur 22 (l’Alsace et la Corse), oeuvrer à la constitution de majorités régionale bien ancrées à gauche, et renforcer le poids des communistes et du Front de gauche. Avec l’ambition de faire bouger la gauche."
En français dans le texte : soutenir le PS face à l’UMP pour marchander des strapontins dans les futures régions « de gauche ».

On observera cependant qu'en reprochant au NPA de faire capoter l’union de la gauche de la gauche , le P « C » F fait de même avec les socialistes dès que le Front de Gauche se présente en solitaire.
Et il suit la même logique avec le Front de Gauche que la LCR dans le NPA : se fondre dans le mouvement pour se faire oublier.
Cruels dilemmes de la ligne électoraliste.


Emu par ce virage significatif dans la ligne du parti révisionniste, certain éminent penseur « marxiste-léniniste » déjà vu par ici, se lance à son tour dans l’apologie dithyrambique du Front de Gauche, sans lésiner sur les épithètes élogieux et saluant les avantages substantiels que la classe ouvrière pourrait en retirer, en rappelant à ceux qui l’auraient négligé que :

« Dans le cadre d'une dictature européenne qui transfert l'essentiel de la souveraineté politique aux régions , ces élections sont les seules occasions avec les présidentielles pour construire un front politique qui ne soit pas qu'électoraliste ».

Il dénonce par avance ceux qui s'écarteraient de la discipline du nouveau vote utile :
« il est irresponsable d'appeler à affaiblir l'influence populaire sur les politiques des collectivités locales, qui ont largement les moyens concrets de s'opposer aux politiques libérales , au moins nationales (si ce n'est européennes dans le cadre des accords d'intégrations inter-régions par ex.) »

Et conclut :
« le FdG est le moyen de poursuivre le front informel de 2005 et d' avancer dans l'unité anti-libérale sur la base d'un programme commun minimal et d'une structure politique . (…)comment construire une force politique capable de stopper les politiques libérales dans les régions, et pour les plus ambitieux dans le FdG : comment abattre définitivement le PS (qui, rappelons le est essentiellement un parti de notables locaux, qui aurait tout à perdre d'une perte des régions). »


Un silence respectueux s'impose ici, quand ce brillant intellectuel vient à l’instant de nous révéler que l'essentiel de la souveraineté politique est désormais dévolu aux régions.
Ne serions nous pas à l’aube de « l’extinction de l’Etat » selon la fameuse formule d’Engels ?
Il n’est pas interdit de rêver…

Nous pouvons à présent saluer deux trouvailles : la transformation du « parti ouvrier » en « influence populaire » , en même temps que l’avènement des premières bases rouges en France : les collectivités locales « qui ont largement les moyens concrets de s'opposer aux politiques libérales » !

Enfin ces moyens considérables permettront-ils de stopper les politiques libérales sinon dans l’Etat (mais en voie d’extinction ne l’oublions pas) du moins dans les fameuses bases rouges que seront les régions socialistes ancrées bien à gauche grâce à la ferme résolution de Mélenchon et Buffet ... et de notre éblouissant intellectuel !

Au delà des bases rouges, ce dernier n'oublie pas le but final (ambitieux certes mais c'est le propre des visionnaires de sa trempe) : "abattre définitivement le PS"
Pour ce qui concerne le parti révisionniste évidemment, il ne faut pas brûler les étapes, mais pour l'heure disons-le tout net, c'est total respect :
Marx, Engels, Lénine et Staline n'ont plus qu'à chausser leur Ray-Ban.

J’hésitais à mettre ce fatras dans la rubrique rions un peu, mais un bon rire pouvant dit-on remplacer un beefsteak, l’actualité nous offre ici un moyen bien agréable de nous rassasier.
AllXS
   Posté le 06-02-2010 à 16:00:54   

Bonjour.

voici le lien de l'échange en question :

http://www.forum-unite-communiste.org/forum_posts.asp?TID=1802&PN=4

Le maoïste Xuan semble préférer l'évocation et le commentaire de bas de page à l'argumentation et la confrontation idéologique et politique. Qui plus est il est malhonnête de ne reporter qu'une seule intervention dans un échange qui fait 5 pages pour le moment.

Au sujet des régions en effet, je précise dans mon intervention suivante. jamais dit que l'Etat français n'avait plus de pouvoirs, juste recadré l'intervention infantile du camarade JCML

Le maoïste Xuan est le bienvenue dans cet échange sur le FUC.


Edité le 06-02-2010 à 16:07:20 par AllXS


Xuan
   Posté le 06-02-2010 à 16:57:00   

Le lien figurait déjà dans mon post, en gras.

Dommage que le savant AllXS confonde l'argumentation et la confrontation idéologique et politique avec le collage des étiquettes.
Je n'invente pas que l'Etat, ou plus exactement "la dictature européenne" transfère "l'essentiel de la souveraineté politique aux régions" .

Merci pour l'invitation, le débat qui se déroule dans le FUC sur les élections régionales est fort instructif.
Ceux qui s'y opposent à la récupération révisionniste ont de bons arguments et je me suis permis d'en citer quelques uns ; ils se débrouillent très bien sans moi.

Concernant tes interventions, je ne manquerai pas de relever les perles suivantes.


Edité le 06-02-2010 à 18:24:00 par Xuan


AllXS
   Posté le 06-02-2010 à 18:41:14   

je vais faciliter son travail au maoïste Xuan. j'en profite pour le défier de sortir de ses incantations et de sa bulle idéologique virtuelle en allant se confronter aux militants de terrains inscrits au FUC.

Savant ? non. je dis juste que les trotsko-maoïstes auxquels je suis confronté sur le FUC n'ont pas les connaissances politiques de bases.

tout ce que je dis c'est que les régions ont des moyens concrets pour s'opposer aux politiques libérales du gouvernement national et de la Commission européenne, d'où l'intérêt d'un FdG anti-libéral (aux élections régionales du moins). Par ex. les régions ont le contrôle de leur développement économique, de leurs services publics et de leurs fiscalités. Autant de leviers politiques face aux marchés nationaux et locaux.

je ne répondrai plus sur ce forum vu sa faible audience, et attends la confrontation avec le maoïste Xuan sur le FUC.


extrait de mon intervention :


1- je n'ai pas évoqué la question impérialiste. Tu délires en extrapolant mes propos. Il est évident que l'impérialisme français ou allemand persistent au sein de l'UE, qui elle a par contre du mal à se coordonner sur ce plan, on l'a vu en Haïti récemment ou sur la question de la "défense européenne", mais y parvient lorsqu'il s'agit d'imposer un type de développement à d'autres pays (ex: traités Afrique-caraïbe-Pacifique de Lomé). je ne développerai pas ce point car ce n'est vraiment pas le sujet.


2- Le développement économique et politique des régions fait parti des stratégies européennes explicites dans les directives de Bruxelles. L'UE s'est même construite à partir de l'intégration économique inter-régionale dans les années 60-80 (ex: les ARCs) et les lois de décentralisations en France début des années 80, puis celles de 2000 donnent l'autonomie budgétaire et fiscale ainsi que des prérogatives supplémentaires aux collectivités locales en général. De ce fait les collectivités locales restent aujourd'hui un centre de pouvoir plus important que l' Assemblée Nationale. je développerai plus avant si on m'y invite.

3- L'UE concentre des instruments de souveraineté desquels sont aujourd'hui privés les Etats (instruments monétaires, services de la dette, les deficits budgétaires, impossibilité de contrôler les mouvements de capitaux, etc



Edité le 06-02-2010 à 18:42:48 par AllXS


Xuan
   Posté le 06-02-2010 à 18:56:40   

Savant ne convient pas en effet, pédant serait plus juste.

Le « terrain » n’est ni ici ni dans aucun forum et tu es mal placé pour me donner des leçons sur le « terrain ».

A propos de ton laïus sur les régions, leur « l’autonomie budgétaire » ne retire aucun pouvoir à l’Etat bourgeois. Du reste il existe de nombreuses formes d’Etat bourgeois fédéré et cela n'a jamais généré la moindre opposition au pouvoir sans partage des monopoles capitalistes sur l'Etat.

« tout ce que je dis c'est que les régions ont des moyens concrets pour s'opposer aux politiques libérales du gouvernement national... »

Et c’est suffisant pour te ridiculiser.


Edité le 06-02-2010 à 18:58:00 par Xuan


AllXS
   Posté le 06-02-2010 à 19:15:51   

dernière intervention.

Tous les moyens sont bon pour démasquer la misère politique et idéologique des maoïstes (occidentaux du moins), en particulier le chiendent réactionnaire du P"cmlm" ... même au risque de paraître pédant ou hautain. Le fait que le maoïste Xuan soit acculé au point de ne pas contredire mes arguments avec des exemples précis et de refuser mon invitation sur le FUC est la contrepartie heureuse de l'étalage que je fais.

Contrôler les régions n'a d'autres buts que de préparer à construire une opposition politique nationale , au moins sur un programme commun minimum anti-libéral. alors pas la peine de me sortir de sortir des panoplies théoriques, que le maoïste Xuan me réponde en me contredisant sur la base d'exemples précis. Rdv sur le FUC, merci.


Edité le 06-02-2010 à 19:17:45 par AllXS


Finimore
   Posté le 07-02-2010 à 15:12:05   

Ce qui est drôle avec AllXS c'est qu'il se sent obligé de venir ici sur ce forum de "faible audience" pour "répondre" à Xuan des inepties tout en l'invitant à venir débattre sur le FUC.
Xuan
   Posté le 07-02-2010 à 15:41:15   

Allons bon, je croyais que c’était la dernière fois.

AllXS nous joue les chanteurs d’opérette « parrrrtons ! parrrrtons ! parrrrtons viiite! ».
Une ½ heure après il est toujours là « parrrrtons ! parrrrtons ! parrrrtons viiite! »

Tandis qu’il arrose ses contradicteurs du FUC de surnoms d’oiseau, il n’a jamais pu balayer leurs justes critiques, notamment sur sa collusion de fait avec le parti révisionniste.
Même Buffet n’oserait pas écrire ceci sans déclencher l’hilarité générale dans son propre parti :
« Contrôler les régions n'a d'autres buts que de préparer à construire une opposition politique nationale , au moins sur un programme commun minimum anti-libéral. »

Et voilà notre pseudo stalinien pur et dur faire son pain béni d’un programme commun anti-libéral .
Devrais-je rappeler que le programme commun de Georges Marchais prétendait s’opposer non au libéralisme mais aux monopoles capitalistes ?

Qui contrôle les régions de l’état bourgeois, sinon le parti socialiste ?

Et quel en est le résultat matériel pour les masses ?
Les « compétences élargies » des collectivités locales les ont–elles jamais transformées en bases rouges ? Du reste la régionalisation ou même la fédération des états bourgeois n’ont jamais menacé la dictature capitaliste.

Mais encore une fois, pourquoi irais-je répéter sur le FUC ce que d’autres que moi expliquent très bien avec leurs propres mots ? Ses jeunes contradicteurs ont raison de s’en tenir aux faits et de ne pas se laisser intimider par le verbiage pseudo « révolutionnaire » d’AllXS.

Le témoignage de Paul (JC-ML) sur le comportement du Front de Gauche à Pau mérite d’être cité parce qu’il s’appuie sur l’expérience de la lutte de classe et non sur des bribes de marxisme mal assimilés par un intellectuel égocentrique :

« 1) pour illustrer cela, l'exemple type de leurs agissements en conseil muncipal: ils votent la création d'une école d'ingénieur PRIVEE sur des terrains publics, la vidéo du conseil est équivoque, les élus "communistes" approuvent sans bouger alors qu'une élus plus radicale s'y opposent. On peut voir dans la pratique que le PCF est tellement progressiste qu'il finance des écoles privées pour enfant de prolos. Merci
Mais ce n'est pas tout, se rendant compte de l'erreur le PCF a le culot de créer une pétition contre ce projet en omettant de dire qu'il l'a voté en conseil municipal.

2) la présence de "militants": des militants qui trahissent dans les luttes: sur la liste de votre front pour les régionales, le PC se targuent d'y avoir mis des militants de lutte: une de la FSU qui a tout fait contre notre mot d'ordre pour la lutte palestinienne, un dirigeant syndical qui a négocié la fermeture de son usine dont le PCF plutot que d'amener à la lutte prônait "des tables rondes entre acteurs sociaux" comme si on pouvait convaincre le patronat de pas fermer les usines.
(…)
Alors voila, la pratique du PCF montre qu'elle est totalement réactionnaire (je ne laqualifierais même pas de révisionniste tellement on en est loin), comment voulez vous faire alliance pour les régionales en plus avec un parti qui part en campagne pour gérer, "accorder des subventions aux entreprises" comme ils l'avaient dit à la fête départementale du 64... »


Quant à faire le clown blanc sur le FUC avec cette espèce d’Auguste, merci bien.

Mais revenons un peu en arrière :

Le coup du père François


Après la victoire des socialos, portés au pouvoir par le parti révisionniste, et tout au long de leurs gouvernements et cohabitations diverses, la classe ouvrière a été écrasée sur le plan idéologique, désorganisée et dépouillée.
Comme le passé peu glorieux de Marchais au STO, le passé infâme de Mitterrand la francisque ont soigneusement été dissimulés.

Il ne fallait surtout pas se révolter contre les « camarades » socialistes.

Durant cette période les salaires ont été bloqués, les classifications des nouveaux embauchés, les petits-enfants du baby boom, ont été dévalorisées, les 35 h ont servi à doper la productivité et les profits ont fait un bond en avant jamais égalé en l’espace de trente ans.

Et la crise du capital s’est abattue avec une férocité redoublée sur les travailleurs – notamment la main d’œuvre immigrée- alors que la classe ouvrière était dépouillée de son parti d’avant-garde et que les dirigeants syndicaux la trahissaient ouvertement.

Tel est le bilan de la lutte de classe depuis l’avènement des socialos au pouvoir et leur promotion faite par le parti révisionniste.

Aujourd’hui, cette douloureuse expérience reste gravée dans le cœur des exploités et c’est la raison pour laquelle les socialos sont désignés comme des ennemis de classe par l’immense majorité des prolos de la base.

Qui va remettre en selle ce vieux cheval ?

Derechef les révisionnistes. Ils affichent les banderoles des usines occupées sur l’Huma, mais en sous main ils invitent les grévistes à implorer des aides à la Préfecture et prétendent pousser à gauche le Parti Socialiste dans les régions.

Comment des marxistes-léninistes pourraient-ils cautionner et soutenir une entreprise aussi malhonnête ?

On ne nous refera pas le coup du père François.
Xuan
   Posté le 07-02-2010 à 20:45:55   

la lutte pour les synergies industrielles ou pour le renversement du capitalisme ?


Les bavardages sur les « collectivités locales, qui ont largement les moyens concrets de s'opposer aux politiques libérales » selon notre pédant AllXS ne peuvent pas dissimuler les conséquences désastreuses du replâtrage du capitalisme à la sauce socialo ou Front de Gauche.

Un peu plus haut je citais les tartarinades du révisionniste Bochaton et la note interne adressée au Conseil Général de Rhône Alpes sur la situation des entreprises Rieter, Rhodia et Setila, dernier bastion des textiles artificiels français.

Ce document préconisait chez Setila de soutenir « un programme d’investissement conséquent » moyennant une diminution des effectifs de 149 à 110 personnes, mais « préservant le dialogue social » , au lieu du projet du négrier Tosca prévoyant de supprimer 60 à 70 postes, projet « socialement plus difficile à gérer » .

Comme je l’indiquais alors, le projet retenu prévoyait de récupérer le moulinage et l’ourdissage sous traités en Ardèche, en précisant avec un cynisme digne des pires scenarii des montages financiers :
« cette « internalisation » d’activité par Setila impactera l’entreprise ardéchoise qui est dans une dépendance excessive vis-à-vis de Setila. Un modus vivendi devrait être trouvé selon M. Loire. »

La note interne spéculait également sur les différentes possibilités de remettre à flot la société Rieter, en la faisant bénéficier des commandes de machines pour Setila.

Quatre ans plus tard, aucun investissement n’était effectué, bien évidemment.
Derrière cette agonie, le dégagement discret de Rhône Poulenc puis de Rhodia envers l’industrie des textiles artificiels passait inaperçu.
Setila a fermé ses portes comme je l’ai expliqué.
Ses salariés pointent désormais au pôle emploi et suivent des formations du genre Word- Excel…ils vont pouvoir taper des CV !

Quant à Rieter devenue RITM elle a continué à vivoter jusqu’à la crise.
Son directeur qui mangeait les merguez de la CGT et remplissait son gobelet sous le cubi de rosé envisage maintenant de licencier 70 salariés pour sauver l’entreprise , la moitié des emplois !

Voilà qui règle son compte à la fable sur les « collectivités locales, qui ont largement les moyens concrets de s'opposer aux politiques libérales » .
Que doit-on attendre d’autre du développement des synergies industrielles à la sauce socialo-révisionniste ou des pôles de compétitivité façon UMP ?

Mais un chat retombe toujours sur ses pattes. Conclusion des révisionnistes : c’est la faute aux banques et aux pouvoirs publics !
Et voilà relancée la grosse caisse des « logiques financières » et du combat pour une finance au service de l’industrie …un capitalisme moins libéral en définitive.


Les communistes doivent dénoncer de telles fadaises et appeler à une lutte résolue contre le capitalisme pour la révolution prolétarienne.
C’est la propriété privée des moyens de production qui est à l’origine de la recherche du profit maximum, du chômage et des baisses de salaire.
Seul le socialisme peut mettre fin à ces maux.



Edité le 07-02-2010 à 22:48:17 par Xuan


Xuan
   Posté le 10-02-2010 à 23:19:53   

Pour la ligne électoraliste du P« C »F, tout fait ventre


Dans 17 régions sur 22, le P« C »F appelle à voter pour le Front de Gauche.
Dans les cinq régions restantes, Bourgogne, Bretagne, Champagne-Ardennes, Haute-Normandie, Lorraine, c’est l’alliance avec le PS dès le premier tour qui a été retenue avec l’aval de la direction.
Pierre Dharréville, son rapporteur devant le conseil national, estime que dans ces régions « un accord satisfaisant a été signé avec l’ensemble [sic] des forces de gauche » : PS, MRC et PRG, à l’exclusion des partenaires du Front de Gauche…qui ne feraient donc plus partie des « forces de gauche » .
On peut se demander alors quelle logique prévaut à ces alliances sinon celle-là seule du chiffre. Pas celle des principes en tous cas.

Sans parler des candidatures perso des Jean-Claude Gayssot , Joël Canapa, Paul Lombard, Philippe Denis et Gilles Bontemps, Stéphane Gatignon etc. , éparpillées entre les socialos et les verts sous prétexte de « continuer à barrer la route à la droite en jouant l’union » , mais dans le seul but de conserver leur siège .

La classe ouvrière doit se détourner de ces calculs électoralistes, dans lesquels ses intérêts et ceux des masses populaires sont complètement absents.

Seul un nouveau parti communiste peut organiser les combattants les plus déterminés de la classe ouvrière et conduire le peuple à la victoire sur le capitalisme.
sti
   Posté le 18-02-2010 à 17:46:13   

" bribes de marxisme mal assimilés par un intellectuel égocentrique "

qui se fait valoir sur un forum ou l'âge moyen des intervenant n'est même pas celui de ses élèves. Fort pratique pour se faire valoir. Sur un forum ou discutent des militants instruits, c'est une autre paire de manches...


Pardon de revenir là dessus mais ça me démange ... La naissance de la lutte contre le révisionnisme moderne a une histoire précise. La transposition au PCF d'aujourd'hui ne cesse de m'étonner ...

Le révisionnisme moderne est l'alignement des PC sur les thèses du XX congrès qui sont essentiellement la critique de l'action politique de Staline et le passage pacifique au socialisme.
Quelle rapport historique peut-on encore trouver entre le parti révisionniste des années 60, son programme, sa direction, son organisation ... et le parti social-démocrate qu'il est aujourd'hui ?
Le PCF a désormais un programme de gestion "sociale" du capitalisme français et c'est son histoire politique concrète qui parle, preuve par les fait.
le PCF s'est destiné a entrer en gouvernance (y compris pour réprimer, on se souvient de Gayssot contre les routiers ...), les vieux oripots du révisionnisme ont été jetés par le PC, "au grand jour" du moins, depuis Marchais et le programme commun.
Que les camarades qui ont encore une carte au parti se rassurent sur mes propos. A défaut de parti communiste, pour ma part, je trouve plus sain d'être encore au Parti, auprès de militants de base issu des classes populaires, que dans certaines aventures organisationnelles qui ressemblent a des hydres politiques comme le fabuleux P"CO"F ou la CC ...
gorki
   Posté le 18-02-2010 à 21:38:56   

[citation=AllXS]dernière intervention[citation/]

C'est Cool

[citation=AllXS]Contrôler les régions n'a d'autres buts que de préparer à construire une opposition politique nationale , au moins sur un programme commun minimum anti-libéral[citation/]

Mais c'est bien sur! pourquoi ne pas y avoir pensé avant ....

Bon Xuan! méchant dogmatique... il faut que tu arrêtes d'empêcher de dormir ce brillant stratèges du FUC
Xuan
   Posté le 19-02-2010 à 00:01:00   

Salut à vous deux !

Sti, ta question sur la nature du P"C"F a déjà été posée par plusieurs camarades et ça mérite une vraie discussion parce que ce n’est pas seulement une question de mots, de définitions, mais une question pratique, qui a des implications dans notre action.

Finimore a ouvert un post sur ce sujet pour en débattre, sous le titre
P"C"F : révisionniste ou social-démocrate ?

Sur le même sujet, je t'invite à lire le post sur la question du centralisme démocratique
où il apparaît que l’apparence social-démocrate – voire ultralibérale (pour ne pas dire carrément caméléon)- du parti révisionniste ne date pas d’hier.

Enfin j’ai publié sous le titre le parti communiste marxiste-léniniste s'édifie dans la lutte contre le révisionnisme moderne un topo sur le même sujet, dans lequel j’indique que la création et l’orientation du nouveau parti communiste sont indissociables de notre appréciation du parti révisionniste.

Si tu veux bien on pourrait poursuivre la discussion dans le post "P"C"F : révisionniste ou social-démocrate ?"
Xuan
   Posté le 02-03-2010 à 00:18:24   

Déclaration du ROC-ML sur les élections régionales 2010
publiée sur le Forum Unité Communiste


DECLARATION DU ROCML
SUR LES ELECTIONS REGIONALES DU 14 MARS 2010





QUELS QUE SOIENT LES GAGNANTS OU LES PERDANTS, CES ELECTIONS

NE FERONT PAS PROGRESSER LA CAUSE DU PROLETARIAT ET DU PEUPLE.




La position des communistes marxistes-léninistes vis-à-vis des élections est exprimée dans une déclaration du CNUMCF adoptée à l’unanimité le 6 Janvier 2007


« Selon la théorie marxiste-léniniste vérifiée par l’histoire :


La voie générale, la stratégie de la prise du pouvoir par le prolétariat, c’est le soulèvement violent des masses, l’insurrection dirigée par le parti communiste. Les communistes doivent travailler pour en créer les conditions.


Le prolétariat ne peut pas renverser le pouvoir de la bourgeoisie et s’emparer du pouvoir d’Etat par les élections, que ce soit à la faveur d’une majorité parlementaire ou de toutes autres élections dont les règles sont fixées sous la dictature de la bourgeoisie.

Les élections sont une activité secondaire soumise aux objectifs stratégiques. Elles ne peuvent en aucun cas se substituer à ces objectifs. Le centre de gravité est l’action extraparlementaire pour le pouvoir politique. L’électoralisme et le crétinisme parlementaire ne peuvent que conduire à l’échec et à la dégénérescence des partis communistes et ouvriers.


Cependant, la participation aux élections et à d’autres institutions représentatives bourgeoises n’est pas à exclure de la pratique des communistes. Cette participation peut être utile et même nécessaire selon les conditions objectives concrètes.

Boycott, abstention, bulletin nul ou rouge, présentation de candidats, vote pour des candidats non communistes : la théorie et la pratique marxiste-léniniste n’exclut aucune possibilité à priori, pourvu que la tactique choisie serve les intérêts stratégiques.


La tactique électorale doit donc avoir pour fonction de faire progresser le mouvement révolutionnaire vers ses objectifs stratégiques, en partant des conditions concrètes dans lesquelles se trouvent ce mouvement et le mouvement communiste.

En aucun cas, la tactique définie ne peut ignorer ou aller à l’encontre de ces objectifs. »


Posons la question : la tactique de soutien et de participation aux listes dites de « front de gauche élargi » permettrait-elle de faire progresser le mouvement ouvrier ne serait-ce qu’un petit pas dans la voie de la révolution ?

Cela supposerait qu’elle puisse favoriser les tâches des communistes dans la période présente, à savoir :

- Développer les luttes de classes et élever le niveau politique de ces luttes en y diffusant la politique des communistes au niveau des mots d’ordre et des formes de lutte anticapitalistes, en les reliant à la stratégie de la conquête du pouvoir et du socialisme,

- Combattre le réformisme sous sa forme actuelle, l’anti-libéralisme keynésien comme alternative au néo-libéralisme qui fonde les politiques impulsées par les monopoles internationaux,

- Faire reculer l’influence sur les travailleurs des partis réformistes,

- Consolider et faire progresser la conscience politique de la fraction des travailleurs qui en ont fait l’expérience, et ont compris la trahison des directions politiques et syndicales réformistes,

- Rallier à l’organisation communiste les éléments les plus combatifs et les plus avancés politiquement,

- Avancer dans l’unification des communistes marxistes-léninistes dans un seul parti.


A la différence du PCOF et du RCC, le ROCML estime que la tactique de participation-soutien aux listes de « front de gauche élargi » est incapable de donner à ces objectifs ne serait-ce que le commencement d’un début de réalisation. Plus grave, cette tactique va à l’encontre de ces objectifs.

Ainsi en effet, cette tactique dénature l’intervention politique des communistes en la rabaissant au niveau de l’anti-libéralisme et du réformisme keynésien. Nulle part, dans les déclarations publiques du PCOF et du RCC ne figurent les mots capitalisme et socialisme !

Nulle part n’est dénoncée la nature réformiste du P«C»F, du Parti de Gauche et autres colistiers NPA, verts ou autres... Dire la vérité, il est vrai, ce serait affaiblir le « front »…Mieux vaut faire croire pour le succès du « front » que ces alliés défendent les intérêts des travailleurs !

Quant à l’objectif espéré de redonner confiance aux travailleurs, il est manifestement illusoire et paradoxal. Comment en effet ces alliances électorales pourraient-elles reconstruire la confiance des travailleurs alors que des dizaines d’années d’expériences de ce type montrent au contraire qu’elles sont la cause de la déroute du P«C»F et du reflux du mouvement ouvrier ?

Une organisation communiste authentique ne peut pas être inconsciente des effets néfastes de cet opportunisme électoral. En persistant dans cette voie, le PCOF et le RCC font reculer la conscience et la force du mouvement ouvrier et populaire, ils entravent la construction d’un véritable parti Communiste Marxiste-léniniste et renforcent les partis réformistes.

Le ROCML désapprouve cette dérive.


Au stade actuel du développement du mouvement communiste organisé, et parce qu’ils sont divisés, les communistes n’ont pas les moyens de participer aux élections selon la théorie marxiste –léniniste, pour les utiliser comme tribune.

Ils n’y parviendront pas d’avantage en réussissant à se faufiler sur un strapontin dans une liste dirigée par ceux qui ont mené depuis de longues années, et qui continuent à mener, la classe ouvrière d’illusions en échecs et à qui en définitive ils n’apporteront que leur caution.


Le combat des communistes est ailleurs : Leur tâche est de gagner au combat et à l’organisation révolutionnaires la fraction avancée de la classe ouvrière en rupture avec le réformisme et ses organisations. Elle est de créer cette rupture. Elle est de construire et de faire grandir l’organisation communiste unifiée, le Parti, l’instrument indispensable pour conduire le prolétariat à la conquête du pouvoir, pour détruire le capitalisme et pour construire le socialisme.

Cela suppose la clarté et exclut toute politique qui efface ou masque les démarcations et qui crée la confusion.


Pour être clair, le ROCML appelle à ne voter pour aucune liste, ni de droite ni de gauche, fût-elle de « front de gauche », élargie ou pas à un figurant avec l’étiquette « marxiste-léniniste ».


ROCML

10 février 2010

blog: http://lesjeunesmarxistesdepau.over-blog.org/
Xuan
   Posté le 06-03-2010 à 09:01:38   

La position des Editions Prolétariennes sur les élections régionales :



Classe contre classe !
Face à la droite et à la pseudo « gauche » : abstention !



La crise n’est pas terminée.


La crise financière nous avait laissé le spectacle des requins de la finance s’entredéchirant avant d’engloutir la manne financière des Etats occidentaux.
A présent les Etats impérialistes lourdement endettés rejouent entre eux le même scenario de gangsters se disputant le butin, afin de sauver les profits de leurs monopoles respectifs.

Ainsi les USA essaient de sortir la tête de l’eau en enfonçant leurs amis européens, l’improbable couple franco-allemand, lequel pèse de tous son poids sur les épaules du Portugal, de la Grèce et de l’Irlande.
Et tout ce beau monde applaudit à tout rompre la baisse exemplaire des salaires décidée par les socialistes grecs.


Les masses populaires s’appauvrissent


En France le chômage officiel atteint le record historique de dix millions. Seuls les emplois intérimaires augmentent, c’est-à-dire la précarisation puisque ce furent les premiers à être supprimés en 2009.
Les catégories intermédiaires voient désormais leur statut se dégrader sans le moindre espoir de rebondir. Elles qui souhaitaient échapper au sort de la classe ouvrière risquent de tomber encore plus bas. Certains ne voient plus d’autre issue que le suicide.
C’est le cas de nombreux paysans dont le sort est déjà arrêté par l’industrie agroalimentaire et les grands propriétaires, tandis que l’économie mondiale n’autorise plus le protectionnisme dont jouissait l’agriculture française jusqu’aux dernières décennies.
La consommation des ménages est ainsi tellement menacée par le spectre du licenciement et de la paupérisation que la crise économique risque fort de se poursuivre et de s’aggraver, contrairement aux assurances de Lagarde, régulièrement démenties par les faits.


Droite et socialistes la main dans la main au service de la bourgeoisie


Mais la grande bourgeoisie s’en moque éperdument et ne songe qu’à revenir à ses niveaux antérieurs de profitabilité et les dépasser, en délocalisant, en réduisant les effectifs et en augmentant la productivité, en volant aux ouvriers et aux employés leurs cotisations de retraite, d’assurance maladie et de chômage sous couvert de diminuer les charges patronales, et en exploitant leur force de travail jusqu’à la dernière heure.
Les socialistes et l’UMP se battent comme des chiffonniers mais collaborent loyalement au service de l’Etat capitaliste.
Leur haine fraternelle et leur complicité dans tous les mauvais coups antipopulaires s’étale avec tant d’indécence que l’immense majorité de la population les rejette avec dégoût dans une même détestation et ne vote l’un que pour punir l’autre, ou bien s’abstient.


Le Front de Gauche trahit les espoirs populaires


A la tête du Front de Gauche, le Parti « Communiste » Français se mêle aux cortèges de protestation et aux calicots des grévistes. Il prétend que sa présence dans les administrations locales ferait pression sur le PS, adoucirait le sort du peuple, et appelle ouvertement dans les bulletins des fédérations syndicales à « battre la droite ».
Mais en définitive le P«C»F préconise le « vote utile », l’union avec les socialos c’est-à-dire avec les gérants du capitalisme. Il poursuit la politique d’Union de la Gauche, qui a bâillonné les luttes sociales de 1981 jusqu’à la cohabitation, tandis que les salaires étaient bloqués et que les profits s’envolaient.
La ligne politique du P«C»F, c’est le révisionnisme : la trahison des principes marxistes-léninistes, et l’abandon des intérêts matériels de la classe ouvrière et du peuple.

Peut-on espérer quelque résultat pratique d’une région « à gauche » pour les masses populaires ?
Peut-on croire que les collectivités locales constitueraient des îlots d’opposition « de gauche » à l’Etat capitaliste ? Il n’en est rien.
Dans son bulletin sur les régionales, Lutte Ouvrière indique par exemple que la région Poitou Charentes a poursuivi les subventions à New Fabris durant le plan de licenciement de 366 emplois.
Heuliez dans les Deux Sèvres a touché des dizaines de millions d’euros de la région tout en supprimant 400 emplois
En Basse-Normandie, « l’ancien Conseil de droite avait décidé de subventionner le chantier de Philips, devenue NXP, à Colombelles (Calvados), ainsi que le pôle sur les « transactions sécurisées», autour d’Oberthur Card System. Le nouveau Conseil, de gauche, a assumé ces chantiers, alors que NXP a continué de licencier ses ouvriers, et qu’Oberthur a fermé l’usine de Caen. »

Comment prétendre dans ce cas se battre pour « la création d’un fonds régional pour l’emploi et la formation conditionné à des critères sociaux et environnementaux et l’arrêt de tout financement aux entreprises qui licencient et font des profits » ? »
Si c’est pour se lamenter sur les mensonges des préfectures et la rapacité des banques au moment où les salariés finissent au pôle emploi, ce ne sont que des bavardages électoralistes !

En fait la lutte pour les « synergies industrielles » préconisée par le PS et le P«C»F aboutit à laisser intacts les profits capitalistes ou à les renflouer, à subventionner les plans de licenciements aux frais des salariés contribuables.


Classe contre classe.

Les élections régionales ne présentent aucun intérêt pour le peuple et aucune amélioration matérielle ne pourra en sortir.
L’expérience récente montre encore une fois que seule la lutte déterminée, l’occupation des usines, la séquestration des cadres dirigeants et surtout l’unité sans faille inquiètent les capitalistes et permettent d’obtenir des résultats significatifs.

Les paysans ruinés, les techniciens et les employés des bureaux et du commerce ont tout intérêt à se joindre à la classe ouvrière et à lutter avec elle contre les monopoles capitalistes.

Seule la lutte classe contre classe est prise au sérieux par la bourgeoisie et l’amène à faire des concessions, par crainte d’une contagion irrémédiable.

Face à la droite et à la pseudo « gauche » : abstention !



Edité le 06-03-2010 à 22:10:32 par Xuan


Xuan
   Posté le 06-03-2010 à 22:06:55   

Déclaration du groupe des ouvriers communistes.

vendredi 5 mars 2010, par Avant Garde



Une fois encore les travailleurs sont invités à se rendre aux urnes pour décider qui seront les prochains à servir les intérêts de nos exploiteurs.

Qui, de ces notables de gauche et de droite, avocats, haut fonctionnaires, patrons et médecin, auprès desquels quelques travailleurs font de la figuration, pourront poursuivre leur ambition politique carriériste sur nos voix ouvriers-es.

Qui, mettra de nouveaux sacrifices à l’ordre du jour pour sauver un système en crise aiguë.

On pourrait être tenté de croire qu’il reste le vote « plus à gauche » pour des orientations politiques plus « sociales » dans les conseils régionaux où la gauche gouverne déjà.

Ce leitmotiv des plus radicaux à gauche de la gauche, de ceux qui prétendent avoir des vues « révolutionnaires » participe à perpétuer la mystification sur le véritable rôle joué par ces institutions que sont les conseils régionaux, agissant dans la proximité, à la domination de la bourgeoisie sur l’ensemble des classes laborieuses.

Tout ces « conseils », régionaux, généraux et municipaux sont des institutions de la décentralisation de l’état, les lieux du parlementarisme bourgeois local où finalement force revient toujours aux orientations économiques et sociales soucieuses des intérêts du capital. C’est ce qu’apprennent chaque jour les copains Rmistes menacés de suspension des pauvres allocations de survie comme les travailleurs en lutte pour la défense de leurs emplois victimes de marchandage sordide entre les élus du cru et les éventuels repreneurs d’entreprises, etc.

Quant à l’extrême gauche, c’est un air bien connu qu’elle nous joue en parlant de la présence « indispensable » d’élus des classes laborieuses pour contrer les politiques « antisociales » ou encore, comme le prétend Lutte ouvrière, pour faire « entendre la voix des travailleurs ». Mais finalement, c’est le même réformisme qui correspond bien aux intérêts collectifs de classe petite bourgeoise qui domine les programmes.

Ces organisations déclarent que le socialisme est impossible dans un seul pays et/ou disent plus ou moins ouvertement que l’économie de marché est incontournable (Front de gauche). Ils voudraient nous détourner de notre seule perspective émancipatrice, notre grand projet ouvrier de liberté.
Ce qu’ils nous proposent, cachés derrière des discours construits de faux radicalisme, ne sont jamais que quelques replâtrages sociaux servant à boucher les fissures d’une société capitaliste qui se fissure de toutes parts. Ils ne sont et ne seront jamais les représentants légitimes de la classe ouvrière et des couches sociales les plus pauvres, orphelines d’une véritable représentation politique.

Pas une voix ouvrière pour les complices de nos spoliateurs, pour ces petits médecins sociaux de tout acabit, comme Friedrich Engels désignait leurs ancêtres, il y a plus d’un siècle [1], qui promettent sans aucun préjudice pour le capital, pour nos bourgeois.

Parce que dans la démocratie bourgeoise, les routes qui mènent à toutes nos spoliations sont pavées de bulletins de vote, le regroupement des ouvriers communistes appelle les ouvriers, les travailleurs des couches les plus pauvres et les travailleurs en général à s’abstenir de ce scrutin qui, comme tous les autres, se présente comme une nouvelle mascarade.

Le seul projet politique à soutenir, le seul qui nous rendra justice est le socialisme.

Ouvriers, nous sommes la source de toute richesse, à nous d’en disposer ! Classe contre classe ! Rien ne s’obtient sans lutter.

Groupe des ouvriers communistes.


Edité le 06-03-2010 à 22:08:19 par Xuan


Xuan
   Posté le 06-03-2010 à 22:13:03   

à lire également Boycott des élections régionales

sur le blog du Parti Communiste maoïste de France
Finimore
   Posté le 08-03-2010 à 07:40:44   

La position du Groupe du 1er mai est exprimée dans :
1er Mai Infos Journal du Groupe du 1er MAI n°191 – mars 2010

ELECTIONS REGIONALES : PAS UNE SEULE VOIX POUR LES POTENTATS LOCAUX QUI ESSAIENT CHACUN DE TIRER LA COUVERTURE A EUX !

Les élections régionales sont un témoignage et un instrument de la régression démocratique que connait notre pays. Il ne faut donc pas les cautionner et laisser croire qu'elles sont un des temps fort de la vie démocratique.

Toutes les listes en présence n'offrent que diverses expressions des exploiteurs capitalistes. L'absence dans ces élections d'une expression ouvrière indépendante nous amène à nous prononcer pour le rejet des différentes listes. Par cette position nous affirmons qu'aucun, absolument aucun, des candidats ne peut, et ne pourra prétendre représenter les ouvriers et les sacrifiés des politiques capitalistes.
Ils ont confisqué le suffrage universel par divers moyens et artifices dont le principal reste l'argent.
Qu'ils restent entre eux. Mais nous devons leur interdire de prétendre nous représenter. Les élections permettaient de mesurer l'influence des différents courants politiques en présence. Aujourd'hui, elles ne
mesurent que les moyens financiers investis dans cette affaire par les différents courants de la défense de l'impérialisme, qu'ils s'appellent : anti capitaliste, socialiste, de gauche, écologiste, du centre, de droite.
Ils parlent de la même voix, celle de l'anticommunisme.
Les sondages parlent déjà : l'ensemble des partis qui présentent des candidats ne peut espérer au mieux que 30 à 40% des électeurs. La majorité des citoyens ne se laisse plus bernée et a décidé de ne pas aller voter. Jamais ceux qui ont fait de la gestion des affaires publiques une profession n'ont été aussi explicitement rejetés. Les seuls à ne pas tenir compte de ce constat de faillite sont ceux qui se présentent, prétextant des raisons diverses qui cachent leur projet de fond : participer à la gestion des affaires du capitalisme et apporter leur pierre à la défense de ce système obsolète. Pour une partie d'entre eux, ils viennent y chercher des revenus personnels, ils sont là pour trouver un métier, une place et un salaire.
Le service des autres mis à l'encan, c'est un spectacle dégoûtant dont les gens honnêtes ne peuvent que se détourner avec mépris. Ils s'en détournent avec mépris.
Une nouvelle fois, le GROUPE DU 1er MAI réaffirme son opposition à la régionalisation. Ce qui l'amène à rejeter ce type même de
consultation.

L'accroissement des pouvoirs des Régions est une formidable marche en arrière. Les sommes colossales dont disposent les Régions de même que leurs compétences renforcées, en affaiblissant l'État,
permettent la construction d'un féodalisme local qui rappelle bien plus le Moyen-âge et les octrois que l'avenir.
La masse des fonds qui circulent dans les Conseils Régionaux est la base d'un clientélisme local, départemental, régional par la distribution de cadeaux pour le logement, le travail, les spectacles, les loisirs,
les aides sociales, l'école. C'est la base de dépenses extravagantes et inutiles socialement.
André Chasseigne, député du Puy de Dôme, dresse le bilan des 5 ans de majorité socialiste régionale et tout est dit concernant le contre-pouvoir qui pourrait naître au lendemain des élections régionales. "Qu'est-ce que les socialistes ont fait des 22 régions qu'ils ont dirigées ? Un rassemblement de potentats locaux
essayant chacun de tirer un maximum pour sa région." Tous ceux qui réclament vos suffrages ne souhaitent pas que ça change pour vous. Les changements qu'ils attendent c'est pour leur situation, leur carrière à eux.
Les défenseurs des Régions ont contribué à abaisser le débat politique et à borner l'horizon des travailleurs au choix des gestionnaires de la barbarie capitaliste. Il n'est question à cet échelon de la vie politique que de gestion. La technique financière l'emporte sur le débat d'idées.
Les Régions et le personnel qui les dirigent sont les acteurs locaux de la marche forcée vers l'intégration européenne c'est à dire de l'affaiblissement, au profit exclusif des multinationales, d'une identité, des points de repères collectifs nationaux, d'une culture et d'un développement forgés par l'Histoire.
A l'occasion de ces élections, c'est une motion de défiance géante qu'il faut leur envoyer à tous en n'allant pas voter. Au mieux, de nouveau André Chasseigne nous dit ce que l'on peut attendre des Régions : "Se contenter de jouer les airbags contre la politique du gouvernement." En n'allant pas voter, montrons que nous sommes capables de défendre nos intérêts nous-mêmes. Nous n'attendons rien de ces "politiques" professionnels.

Ca suffit ! Ils sont en train d'essayer de nous broyer. On ne va pas se laisser faire ! Refusons la mascarade de ces élections !
Xuan
   Posté le 08-03-2010 à 23:33:21   

Elections régionales du 14 et 21 mars 2010

Déclaration de VOIE PROLETARIENNE




Les partis de la bourgeoisie préparent activement les élections régionales. Les travailleurs vont saisir cette occasion pour dire, d’une façon ou d’une autre, leur rejet de la politique de Sarkozy et de son gouvernement. La « France qui se lève tôt » n’a vu que licenciements, attaques sur les retraites ou l’enseignement, les chômeurs rayés des listes, et la démagogie anti-immigrée.

- Les conseils régionaux, les administrations régionales font partie de l’appareil d’Etat de la bourgeoisie. Ils gèrent les infrastructures (lycées, routes, transports) et la misère sociale. De plus en plus de missions, hier de l’Etat central, leur sont confiées. Cette décentralisation n’est pas une démocratisation de l’Etat. Il est toujours aussi loin des travailleurs. Les décisions importantes sont prises par le gouvernement, les ministères, les préfets. La régionalisation n’est qu’une restructuration de l’appareil d’Etat pour l’adapter aux besoins actuels du capital et de la reproduction de sa domination. Elle ne change rien à sa nature d’Etat de la bourgeoisie. Depuis quatre ans vingt conseils régionaux sur vingt deux sont dirigés par la gauche : le PS en alliance avec le PCF ou d’autres. Ils gèrent une partie de l’appareil d’Etat et distribuent des aides sociales, des miettes face à la misère qui grandit. Ils subventionnent toujours les entreprises, jouant la concurrence entre régions. Ils soutiennent comme la Droite l’enseignement privé. En mars, ils espèrent conquérir tous les conseils régionaux. De quels résultats sérieux peuvent-ils se vanter au terme de quatre ans de pouvoir régional ? Leur victoire ne changera en rien la vie des travailleurs confrontés à la crise.

- Les partis de gauche, PS ou PC uni dans le Front de gauche avec le Parti de Mélenchon, sont, comme ceux de la droite, d’abord et avant tout, des partis d’élus et pas de militants. Ils n’existent que grâce aux postes qu’ils occupent dans l’appareil de l’Etat : du parlement aux mairies. S’ils critiquent le cumul des mandats, en pratique, ils ne peuvent s’en défaire. Il est donc normal que le PS, le PC, et que les Verts, accordent une telle importance à ces élections. Mais nous nous étonnons que LO et le NPA, qui se veulent anti-capitalistes, y mettent tant d’énergie, voire s’allient parfois avec le Front de Gauche qui gouvernera demain les régions avec le PS.

- A Voie prolétarienne nous ne rejetons pas par principe la participation aux élections. Dans certaines circonstances, celles-ci peuvent être une tribune, l’occasion de batailles politiques claires. Mais pour qu’il en soit ainsi, il faut renoncer aux alliances qui rendent le discours confus, obligent à trahir nos principes politiques et à faire de la conquête de postes d’élus l’enjeu principal de la lutte.

- Le NPA a été pour beaucoup un espoir de renouvellement politique. Force est de constater qu’il s’englue dans l’électoralisme. Il contracte des alliances de gouvernement régional avec le Front de Gauche. S’il a des élus avec le Front de Gauche, il gérera localement la misère sociale tout en la dénonçant au niveau national.
D’autres militants « porte-parole des luttes » s’engagent sur des listes électorales, comme G. Heyreman des New Fabris en Poitou Charente avec Ségolène Royal, ou Raymond Chauveau du PCOF en région parisienne avec le Front de gauche. Ils apportent la caution des luttes ouvrières, une image de gauche, aux fieffés réformistes qui les ont trahies et les trahiront à nouveau !

- Le NPA, le Front de gauche, et LO, se présentent comme des porte-parole des luttes, contre la politique de Sarkozy. C’est positif ! Mais le seul débouché politique qu’ils donnent aux luttes est de voter pour eux contre Sarkozy. Dire non à Sarkozy, voter anti-capitaliste, ça ne suffit pas à donner plus de force à la classe ouvrière.

- La force à la classe ouvrière, c’est son autonomie politique. L’autonomie, c’est d’abord la conscience des travailleurs de leurs intérêts propres contre ceux des capitalistes. C’est leur rejet des illusions de réforme de ce système portées par les partis de gauche. L’autonomie, c’est surtout s’organiser autour de ces idées : construire un parti communiste d’ouvriers et d’ouvrières, français ou étrangers, avec papiers ou pas, guidé par la conscience de leurs intérêts communs.

- La politique ce n’est pas principalement affaire d’élections. Faire la politique conforme aux intérêts des exploités, c’est dans les combats actuels, convaincre et organiser autour de notre volonté de changer le monde. Un monde sans chômage et sans exploitation, un monde de solidarité, sans frontière entre travailleurs, un monde où les droits seraient les mêmes quels que soient le sexe, l’origine, le pays… un monde où nous serons tous collectivement maître de vos vies.

- Pour cela, il faudra renverser le pouvoir économique et politique de la bourgeoisie. Il ne suffira pas de démocratiser l’Etat actuel, il faudra le détruire et le remplacer par un Etat des conseils des ouvriers et des autres exploités.

- A Voie prolétarienne nous combattons pour un monde où la politique, c’est à dire la gestion des affaires communes, ne sera plus l’affaire de spécialistes. Spécialistes qui s’intéressent à nous quand ils veulent être élus, mais nous ignorent ensuite. Faire de la politique, en tant qu’ouvrier exige de se former pour diriger la société. Et dès maintenant en dirigeant nos luttes sur nos intérêts sans s’en remettre aux experts réformistes.

- Faire notre politique aujourd’hui, c’est pratiquer l’internationalisme. C’est construire l’unité de la classe ouvrière multinationale de France, dans la lutte contre les licenciements, pour la régularisation de tous les sans papiers… Tous unis, car nous avons le même but, une société sans exploitation, une société socialiste

- Voie prolétarienne ne pense pas utile de donner d’autre consigne que l’abstention électorale. Mais s’abstenir n’a de sens que si les travailleurs insatisfaits du rôle qu’il leur est laissé par la politique actuelle, s’engagent dans la construction d’un parti des ouvriers, un Parti réellement communiste. Un parti qui fasse vivre leur politique contre celle de la bourgeoisie. C’est à cela que Voie Prolétarienne travaille.

OCML VP le 1e mars 2010
sur : http://ouvalacgt.over-blog.com/ext/http://vp-partisan.org/
Komintern
   Posté le 10-03-2010 à 14:50:36   

"...un monde où nous serons tous collectivement maître de vos vies."
On remercie VP pour cette franchise...
Ils veulent donc être maitre des vies de tout le monde.
C'est le capitalisme quoi
Xuan
   Posté le 15-03-2010 à 10:19:02   

résultats des élections régionales :

socialos 13,7 %
UMP 12,15 %
écolos 5,79 %
Front National 5,45 %
Front de Gauche 2,64 %
Modem 1,97 %
NPA 1,16 %
sti
   Posté le 19-03-2010 à 17:53:38   

Nouvelle déclaration du PCOF


" Tous les ministres de Sarkozy ont été battus. Pour essayer de regagner une
partie de son électorat, la droite s’est relancée dans une surenchère sur
le thème de la sécurité.

Pratiquement dans toutes les régions, des accords ont été conclus entre
les listes « ensemble pour des régions à gauche » et celles du PS et
d’Europe écologie. Là où des listes se sont constituées réunissant les
partis et organisations des listes « ensemble » avec des organisations du
NPA, les résultats ont été plus importants, démontrant que l’unité des
forces de la gauche de transformation sociale crée une dynamique.

L’enjeu du deuxième tour est d’infliger une défaite politique à la droite.

Le mouvement ouvrier et populaire s’en trouvera renforcé dans son
opposition à la politique néolibérale et réactionnaire du gouvernement et
du patronat.

Notre parti, qui a mené une active campagne pour que les listes « ensemble
» avancent des positions de rupture avec le système capitaliste, appelle à
voter et à faire voter pour confirmer et approfondir la défaite politique
de la droite.

N’hésitez pas à faire circuler largement notre position autour de vous.
"
Komintern
   Posté le 19-03-2010 à 19:16:45   

L'opportunisme dans toute sa splendeur...
Oser affirmer que le mouvement ouvrier sortira renforcé de ces élections...
Il ne faut vraiment avoir honte de rien!
Pour tous ce qui se posaient encore des questions sur le pc"o"f là je crois que c'est clair.
Reste une chose il faudrait que cette imposture nominale sur les ouvriers cesse.
Les plus conscients de la classe ne sont sûrement pas au pcof et il est "inconvenant" que des petits bourgeois se réclament des ouvriers!
Xuan
   Posté le 19-03-2010 à 21:40:57   

PCOF a écrit :


" (...) L’enjeu du deuxième tour est d’infliger une défaite politique à la droite.

Le mouvement ouvrier et populaire s’en trouvera renforcé dans son opposition à la politique néolibérale et réactionnaire du gouvernement et
du patronat.

Notre parti, qui a mené une active campagne pour que les listes « ensemble » avancent des positions de rupture avec le système capitaliste, appelle à voter et à faire voter pour confirmer et approfondir la défaite politique de la droite.

N’hésitez pas à faire circuler largement notre position autour de vous."


ENTRE COPINES, ON NE VA PAS SE CHIPOTER POUR SI PEU !




Le PCOF se trouve très en arrière de la conscience spontanée des ouvriers, de la petite bourgeoisie et des paysans pauvres, qui se sont abstenus dans leur grande majorité, manifestant par là leur refus simultané de l’UMP et de la prétendue gauche.


Les masses voient clairement que cette « gauche » ne constitue aucune opposition à le « droite » puisque toutes deux collaborent ouvertement.
Il n’y a aucune « rupture » avec le capitalisme et le PCOF ment effrontément en propageant de telles balivernes.

Mais ce parti qui n’est ni communiste ni ouvrier n’en est pas à son coup d’essai.
Son soutien systématique aux listes réformistes et révisionnistes démontre qu’il ne tire aucun enseignement de l’expérience Mitterrand ni de la cohabitation.
Désormais il cosigne les déclarations du Front de Gauche :
http://www.m-pep.org/spip.php?article1565

Quel est l'aboutissement de cette scission déclenchée dans le PCMLF, au nom de la lutte antirévisionniste et de la fidélité à Staline ?
Que font-ils sauf de la retape pour la cogestion du capitalisme ?

N’hésitez pas à critiquer largement leur position autour de vous.


Edité le 19-03-2010 à 23:23:28 par Xuan


gorki
   Posté le 20-03-2010 à 00:00:56   

Bonjour à tous

Pour ne pas quitter le chapitre observation des pratiques de l’opportunisme, et pour rester dans le cadre de l’examen des évolutions des « ML » canal historique, je vous propose de jeter un coup d’œil sur le lien ci-dessous.

Vous pourrez y observer comment VP se fait la grenouille de la fable qui se voulait aussi grosse que le bœuf, pour justifier comment, au nom de leur engagement à participer à la création d’une opposition interne à la CGT, il en arrive à soutenir à pas feutrés la nouvelle journée d’action bidon du 23 mars. etc.

http://ouvalacgt.over-blog.com/article-journee-du-23-mars-securiser-le-present-et-l-avenir-46694576.html




Edité le 20-03-2010 à 06:49:36 par gorki