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 poursuite de la lutte contre la corruption

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Xuan
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source
Un ancien haut fonctionnaire exclu du Parti


Par Un Baijie et Du Juan ( China Daily )
9 Août 2013



L'organe de surveillance et de combat contre la concussion du Parti a annoncé jeudi que Liu Tienan, ancien vice-ministre de la Commission au Développement National et à la Réforme(NDRC) a été expulsé du Parti et remis aux autorités judiciaires pour complément d'enquête.
Liu Tienan, 59 ans, qui était aussi l'ancien chef de l’Administration de l’Energie Nationale, a été convaincu de tirer profit de son poste en recherchant des gains et en acceptant des pots de vin, selon la Commission centrale de Contrôle de la Discipline du Parti communiste de Chine.
La commission a également accusé Liu d'avoir abusé de son pouvoir pour demander des prestations pour ses propres affaires et d'être «moralement dégénéré" . Aucun détail n'a été donné.

La commission a déclaré dans un communiqué que les activités de Liu ont gravement violé la discipline du Parti et auraient enfreint la loi pénale, le dossier a été transféré aux autorités judiciaires pour enquête.
Liu dirigeait l'Administration nationale de l'énergie depuis décembre 2010 jusqu'à ce qu’il soit démis de ses fonctions en mars de cette année, après que des allégations contre lui aient été affichés en ligne.
Luo Changping, vice-rédacteur en chef du magazine Caijing, a déclaré dans un message le 6 décembre que Liu avait commis plusieurs infractions, notamment en aidant un homme d'affaires à obtenir des prêts de banques, et en retour, l'homme d'affaires avait offert une grosse somme d'argent au fils de Liu.

Luo a déclaré en mai que le dénonciateur était sa maîtresse et qu’elle a eu un différend avec lui après des années de relations intimes.
Jeudi China Daily ne pouvait pas joindre Luo pour obtenir des commentaires.

Une source proche de l'Administration nationale de l'énergie qui ne voulait pas être nommée a déclaré qu’un groupe de hauts fonctionnaires retraités de l'administration, y compris le prédécesseur Zhang Guobao de Liu, ont signalé la corruption de Liu, ce qui a conduit Liu à démissionner.

Zhu Lijia, professeur de l’administration publique à l'Académie chinoise de gouvernance, a déclaré que les efforts anti-corruption ont été renforcés, en particulier après le 18 Congrès national du Parti en Novembre, et qu'Internet joue un rôle positif.

Depuis novembre, au moins huit fonctionnaires de niveau ministériel ont fait l’objet d’une enquête disciplinaire, « ce qui reflète la résolution des leaders dans la lutte contre corruption » , a-t-il dit.
Zhu a déclaré qu'Internet a fourni au peuple une plateforme importante pour superviser les fonctionnaires.

Un initié de l'industrie de l'énergie, qui a parlé sous couvert d'anonymat, a déclaré que la corruption présumée de Liu avait généré des entraves dans le secteur de l'énergie. "Le processus d'approbation administrative (des projets énergétiques), qui vise à une meilleure supervision, est nécessaire. Cependant, certains processus d'approbation globale des projets énergétiques du temps de Liu n’ont été créés que pour les profits » , a-t-il dit, sans plus de précisions.

Le 12e plan quinquennal (2011-15) pour l'industrie du réseau électrique n'a pas été planifié, ce qui est devenu une «blague» dans l'industrie, car il est encore en discussion alors que la moitié de la période de cinq ans est écoulée, dit-il.
"Il ya un défi énorme derrière un tel retard," dit-il. "Les nouveaux dirigeants de l'Administration nationale de l'énergie travaillent à mettre en œuvre le plan bientôt, je crois que c'est bon pour l'industrie."

L’ancien fonctionnaire de la planification économique a été évincé du PCC avec l’accord du chef adjoint de la Commission nationale du Développement et de la Réforme.

Editeurs : ZhangQian ,Yao Chun

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   Posté le 22-09-2013 à 22:39:25   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Plusieurs hauts fonctionnaires ont été exclus et sanctionnés récemment dans le cadre de la lutte contre la corruption.
La dénonciation publique des dirigeants et fonctionnaires corrompus a aussi été encouragée (une série d'articles sur cette page).
Les entreprises étrangères des pays impérialistes notamment ont été rappelées à l'ordre.
Lire par exemple Il est temps pour les entreprises internationales en Chine de se tenir à l'écart de la "zone d'ombre".

Le procès Bo Xilai prend fin aujourd'hui et se solde par "une peine de prison à vie avec privation permanente des droits politiques" , ainsi que la confiscation de tous ses biens.
Il a été reconnu coupable de "détournement de fonds, de corruption et d'abus de pouvoir" par le tribunal de Jinan, la capitale du Shandong.

Ci-dessous les attendus du jugement.





Bo Xilai condamné à l'emprisonnement à perpétuité pour acceptation de pots-de-vin, détournement de fonds et abus de pouvoir


JINAN, 22 septembre (Xinhua) --

Le Tribunal populaire intermédiaire de Jinan, dans la province du Shandong (est), a condamné dimanche 22 septembre Bo Xilai, ancien secrétaire du Comité municipal du Parti communiste chinois (PCC) pour Chongqing et ancien membre du Bureau politique du Comité central du PCC, à l'emprisonnement à perpétuité pour acceptation de pots-de-vin, détournement de fonds et abus de pouvoir.
Bo Xilai a été également privé à vie de ses droits politiques, et ses biens personnels ont été saisis.

Il a été reconnu coupable d'avoir accepté entre 1999 et 2012 des pots-de-vin se chiffrant à 20,44 millions de yuans (3,3 millions de dollars), soit personnellement ou par le biais de sa famille. M. Bo a connu une véritable ascension durant cette période, passant de maire de Dalian, dans la province du Liaoning, à secrétaire du Comité municipal du PCC pour la ville, à gouverneur du Liaoning et ministre du Commerce.

En échange, Bo Xilai a aidé l'entreprise Dalian International Development Co. Ltd, dont le directeur général était Tang Xiaolin, à contrôler le bureau de liaison de Dalian à Shenzhen et a également aidé M. Tang à obtenir des quotas préférentiels pour l'importation de véhicules, a jugé le tribunal.

Il a en outre aidé Xu Ming, président de Dalian Shide Group Co. Ltd, à mettre sur pied un projet de montgolfière touristique en forme de ballon de foot et à remporter un appel d'offres concernant un projet pétrochimique.

Le tribunal a conclu que M. Bo avait reçu directement 1,1 million de yuans en liquide de la part de M. Tang. Le tribunal indique également que M. Bo était au courant que son épouse Bogu Kailai et son fils Bo Guagua avaient accepté de l'argent et des biens d'une valeur totale de 19,33 millions de yuans de la part de Xu Ming et n'avait émis aucune objection à ce sujet.

Selon le verdict, Bo Xilai, en tant que secrétaire du Comité municipal du PCC pour Dalian en 2000, a désigné Wang Zhenggang, ancien directeur du Bureau de planification rurale et urbaine de la municipalité de Dalian pour prendre en charge un projet devant être construit par Dalian pour une autorité supérieure.

En mars 2002, après l'achèvement du projet, l'autorité supérieure a alloué 5 millions de yuans pour payer celui-ci. M. Wang a proposé à Bo Xilai, devenu entre temps gouverneur du Liaoning, d'utiliser cet argent pour couvrir les dépenses de sa famille. M. Bo a consenti et lui a demandé de contacter son épouse Bogu Kailai pour gérer cette affaire.
Les 5 millions de yuans ont finalement été transférés sur un compte désigné par Mme Bogu.

D'après le jugement du tribunal, le 13 novembre 2011, Mme Bogu et Zhang Xiaojun ont assassiné le Britannique Neil Heywood en l'empoisonnant à l'Hôtel Lucky Holiday de Chongqing. Le corps sans vie de M. Heywood a été découvert le 15 novembre.
Guo Weiguo, alors chef adjoint de la police de Chongqing chargé de ce dossier connu sous le nom d'affaire 15/11, n'a pas poursuivi son enquête afin de protéger Mme Bogu, explique le tribunal.

Le 28 janvier 2012, Wang Lijun, ancien chef de la police de Chongqing et vice-maire de cette ville, a indiqué au secrétaire du Comité municipal du PCC pour Chongqing et membre du Bureau politique du Comité central du PCC Bo Xilai que Mme Bogu était suspectée de ce meurtre.
M. Bo s'en est alors pris à M. Wang, l'accusant de monter une accusation de meurtre contre Mme Bogu et le giflant au visage.

A la demande de Mme Bogu, M. Bo a ordonné à Wu Wenkang, alors secrétaire général adjoint du Comité municipal du PCC pour Chongqing, de lancer une enquête sur Wang Zhi et Wang Pengfei.
Ces deux derniers avaient participé à l'enquête sur l'affaire Heywood, mais avaient présenté leur démission afin de pouvoir révéler cette affaire.

Bo Xilai a demandé au Bureau de la sécurité publique de Chongqing d'interroger Wang Pengfei. Il a proposé et approuvé le retrait de la nomination de Wang Pengfei comme candidat au poste de chef adjoint de l'arrondissement de Yubei de Chongqing.

Dans le but d'empêcher un examen de l'affaire Heywood, M. Bo a également enfreint les procédures organisationnelles et a convoqué une réunion du Comité permanent du Comité municipal du PCC pour Chongqing afin de limoger Wang Lijun de son poste de chef de la police.

Après la défection de M. Wang au Consulat général des Etats-Unis à Chengdu le 6 février, M. Bo a permis à son épouse de participer à des réunions officielles afin de faire face à l'impact de cette affaire et a approuvé la suggestion de celle-ci de demander à un hôpital de falsifier un diagnostic selon lequel Wang souffrait d'une maladie mentale. M. Bo a aussi approuvé la publication d'une fausse information expliquant que M. Wang recevait un "traitement sous forme de vacances".

Le verdict indique que les actions de M. Bo sont les principales raisons ayant entraîné la défection de M. Wang et l'impossibilité de traiter l'affaire Heywood de manière légale et dans les meilleurs délais.
Ces décisions ont entraîné un impact social très négatif et ont nui aux intérêts du pays et du peuple, a jugé le tribunal.


Edité le 22-09-2013 à 22:47:47 par Xuan




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   Posté le 16-12-2013 à 13:31:25   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

La lutte contre la corruption vise Zhou Yongkang un membre du Comité Permanent du Bureau Politique et ancien ministre du pétrole dans les années 80, puis dirigeant de la China National Petroleum Corporation (CNPC).
Il aurait également dirigé les services secrets et s'était opposé à l'éviction de Bo Xilai.
Selon RFI il serait assigné à résidence.
Reuters indique « Zhou Yongkang est en résidence surveillée et ses déplacements sont contrôlés. Il ne peut quitter son domicile pékinois et ses visiteurs sont filtrés » .


Sur Les Echos :

Cette nuit en Asie : un nouveau scandale majeur en Chine


Par Yann Rousseau | 16/12 | 06:38 | mis à jour à 06:47

L’ancien ministre de la sécurité de l’Etat, Zhou Yongkang, pourrait être visé par une enquête pour corruption. L’homme était très lié aux grands acteurs du secteur pétrolier.

L’ancien ministre chinois de la sécurité de l’Etat, Zhou Yongkang. - Reuters

Pékin se prépare un nouveau scandale retentissant

Après des mois d’investigations, qui avaient alimenté de multiples rumeurs, le nouvel exécutif chinois, emmené par Xi Jinping, aurait, selon le New York Times, officiellement décidé, début décembre, d’ouvrir une enquête pour corruption contre l’un des plus importants dirigeants des quinze dernières années dans le pays.
Entamant une procédure qui devrait provoquer une spectaculaire onde de choc au sein des élites politiques et économiques du pays, les dirigeants communistes auraient décidé de punir Zhou Yongkang, l’ancien ministre de la sécurité de l’Etat qui fut, jusqu’à sa retraite l’an dernier, membre du comité permanent du Bureau politique du Parti, la plus haute institution du pouvoir chinois.
Si plusieurs personnalités de haut rang ont déjà été punies pour des affaires de corruption ces dernières années, le Parti n’avait, depuis les années noires de la Révolution culturelle, jamais osé s’attaquer à un membre ou un ancien membre du comité permanent.
Les médias hongkongais affirment que Zhou Yongkang, qui était très lié aux grands acteurs du secteur pétrolier chinois, est désormais assigné, avec sa femme, à résidence dans le centre de Pékin. Son fils et plusieurs de ses proches auraient aussi déjà été inquiétés par une enquête qui porterait sur les liens tissés, depuis la fin des années 90, par la famille du cadre avec plusieurs entreprises d’Etat, et particulièrement le géant China National Petroleum Corporation, la maison mère de Petrochina.
Plusieurs dirigeants du plus grand groupe pétrolier du pays, présentés comme des “protégés” de Zhou Yongkang, ont été interpellés ces derniers mois.

La chute plus tôt dans l’année de Bo Xilai, le flamboyant maire de Chongqing dont l’épouse avait commandité l’assassinat un homme d’affaires britannique, avait déjà été perçue comme un cuisant revers pour l’ancien patron de la police et des services secrets chinois qui ne cachait pas sa proximité avec l’ambitieux homme politique.
Si les procédures de sanction de Zhou Yongkang n’ont pas encore été reconnues officiellement à Pékin, elles font suite à un vif durcissement du discours de l’exécutif chinois contre les cadres du Parti ayant mis en danger, par leur avidité, la légitimité du pouvoir.
Portant cette lutte contre la corruption, Xi Jinping, qui avait pris ses fonctions en mars à la tête de l’Etat, semble désormais suffisamment sûr de la solidité de son pouvoir pour oser s’attaquer à d’anciennes figures clés du régime. Même si sa campagne pourrait, dans les prochaines semaines, braquer plusieurs autres cadres et peut-être malmener la façade d’unité que s’efforce de projeter le pouvoir chinois.

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   Posté le 29-01-2014 à 11:20:50   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Par La Voix de la Russie

Chine : arrestation d'un des plus riches hommes d'affaires


En Chine, un des plus riches hommes d'affaires Zhu Xingliang, propriétaire de la société de bâtiment Gold Mantis, a été arrêté sous l'accusation de corruption.

L'affaire dont l'enquête dure depuis l'été dernier a été remis au tribunal. La fortune de la famille de Zhu Xingliang est évaluée à 3,12 milliards de dollars.
La société Gold Mantis a participé à la réalisation des plus grands projets de ces dernières années, notamment à la construction du stade central des Jeux olympiques de Pékin de 2008 surnommé le Nid d'oiseau et du Centre national des arts du spectacle à Pékin.


On lit quelques précisions sur Forbes et South China Morning Post

Zhu Xingliang, fondateur de Suzhou Or Mantis, le plus riche homme d'affaires de la province du Jiangsu avec 18,9 milliards de yuans, est lié à l'ancien maire de Nanjing Ji Jianye, lui même limogé en octobre et placé sous enquête disciplinaire.

Un autre article sur ce dernier, dit le "maire bulldozer" , .


Edité le 29-01-2014 à 11:35:37 par Xuan




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   Posté le 05-02-2014 à 09:01:39   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Chine : le PCC exhorte à l'innovation dans le contrôle de la discipline



( Xinhua )

03.02.2014 à 10h18

Le Parti communiste chinois (PCC) a appelé à l'innovation en matière de contrôle de la discipline dans le cadre des efforts pour lutter contre la corruption et construire un gouvernement intègre.

Les organes locaux de contrôle de la discipline ont été exhortés à rapporter les éventuelles affaires de corruption aux comités locaux du PCC et aux commissions de contrôle de la discipline du niveau supérieur, a indiqué un centre de recherche de la Commission centrale de contrôle de la discipline (CCCD) du PCC.

"Fournir des indices aux organes de la discipline de l'échelon supérieur peut aider à restreindre le pouvoir des comités locaux du PCC et à lutter contre la corruption", selon la même source.

Le secrétaire de la CCCD du PCC, Wang Qishan, a déclaré récemment que le PCC allait rationaliser son système de contrôle de la discipline en accordant plus de pouvoir aux commissions de contrôle de la discipline.

Selon le centre de recherche de la CCCD, les équipes chargées de l'inspection disciplinaire doivent davantage se concentrer sur les hauts responsables, y compris les membres du Comité central du PCC qui assument également les fonctions de secrétaires des comités provinciaux du PCC .

En 2013, 10 équipes de contrôle de la discipline ont inspecté 20 gouvernements provinciaux, grandes entreprises d'Etat et institutions publiques, recueillant ainsi d'importantes informations qui ont permis de faire tomber un certain nombre de fonctionnaires corrompus.

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   Posté le 04-03-2014 à 20:13:01   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

L'AFP confirme l'arrestation de Zhou Yongkang, cité plus haut :

Chine : le frère de l'ex-chef des services de sécurité arrêté


Le Monde.fr avec AFP | 03.03.2014 à 09h07

Ancien ministre de la sécurité publique (chargé de la police), Zhou Yongkang a été l'une des figures les plus puissantes de la vie politique chinoise de la dernière décennie, mais il fait désormais l'objet de spéculations croissantes.
L'étau se resserre autour de Zhou Yongkang, ancien responsable des services de sécurité au sein du comité permanent du bureau politique (de 2007 à 2012), le collectif dirigeant suprême du Parti communiste chinois (PCC). Selon les Nouvelles de Pékin, son frère cadet Zhou Yuanqing et la femme de celui-ci ont été arrêtés le 1er décembre 2013 à leur domicile de Wuxi par « des enquêteurs venus de Pékin, de la commission de discipline » (NDLR: l'organe du parti chargé de la lutte contre la corruption).
L'épouse, Zhou Lingying, avait été l'un des principaux investisseurs dans un accord de plusieurs millions de dollars conclu avec le constructeur automobile Audi. Son succès « doit beaucoup » au propre fils de Zhou Yongkang, Zhou Bin, a précisé le quotidien pékinois.

Mme Zhou s'était également engagée sur un projet de gaz naturel liquéfié, en accord avec une firme affiliée au géant pétrolier CNPC – groupe d'Etat dont Zhou Yongkang avait été un temps le patron et où il avait tissé son réseau d'influence.

SPÉCULATIONS CROISSANTES

Ancien ministre de la sécurité publique (police), Zhou Yongkang a été l'une des figures les plus puissantes de la vie politique chinoise de la dernière décennie. Depuis plusieurs mois, des rumeurs font état de sa prochaine arrestation. Nombre de ses proches haut placés ont été interpellés dans le cadre des enquêtes anti-corruption, dont Jiang Jiemin, directeur de l'agence nationale supervisant les groupes d'Etat, ou encore Li Dongsheng, ancien vice-ministre de la sécurité publique.

Le New York Times avait de son côté rapporté en décembre que le président Xi Jinping avait donné son feu vert à une enquête visant directement Zhou Yongkang. Si cela se confirme, ce sera la première fois depuis au moins trois décennies qu'un responsable politique ayant intégré le comité permanent du bureau politique – saint des saints du pouvoir – est l'objet d'investigations formelles.


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   Posté le 01-07-2014 à 23:24:11   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Source : Le Point

Lutte anti-corruption en Chine : un haut fonctionnaire exclu du PCC


Le Point.fr - Publié le 30/06/2014 à 16:25

Officiellement sanctionné pour corruption, le général Xu Caihou était jusqu'à l'année dernière vice-président de la Commission militaire centrale.

Le président chinois Xi Jinping, qui mène tambour battant une campagne d'assainissement des institutions du pays, a frappé fort lundi en excluant du Parti communiste un général qui s'était hissé jusqu'aux plus hautes sphères du pouvoir. Officiellement sanctionné pour corruption, le général Xu Caihou était jusqu'à l'année dernière vice-président de la Commission militaire centrale, l'un des organes les plus importants de la République populaire, car exerçant le commandement sur l'Armée populaire de libération.

L'officier, âgé de 71 ans, faisait partie, jusqu'en 2012, de l'une des plus hautes instances dirigeantes de la Chine, le Bureau politique du Comité permanent du Parti communiste, composé de 25 membres. Cela en fait le responsable le plus élevé dans la hiérarchie communiste à connaître une disgrâce dans le cadre de la campagne menée par M. Xi, après l'ex-grand patron de la police Zhou Yongkang, qui fait très vraisemblablement actuellement l'objet d'une enquête, même si le régime ne l'a pas encore officiellement annoncé.

Prélude à sa comparution devant une cour martiale

Selon l'agence de presse officielle Chine nouvelle, le général Xu est accusé d'avoir abusé de sa position pour favoriser la promotion de certains de ses proches et d'avoir touché, ainsi que des membres de sa famille, des pots-de-vin. Son dossier a été transmis au bureau du procureur militaire, ce qui pourrait être le prélude à sa comparution devant une cour martiale.

Trois autres hauts responsables chinois ont par ailleurs été exclus lundi du Parti communiste chinois (PCC), l'étau se resserrant ainsi sur l'ex-grand patron de la police Zhou Yongkang, dont on est sans nouvelles et dont l'entourage est assailli par les enquêtes. Ces trois responsables sont Jiang Jiemin, ex-patron de la puissante Commission de contrôle et d'administration des biens publics (Sasac), Li Dongsheng, ancien vice-ministre de la Sécurité publique, et Wang Yongchun, ancien vice-président du géant pétrolier chinois China National Petroleum Corp (CNPC).

Proches de M. Zhou

Ils sont tous les trois considérés comme des proches de M. Zhou, qui régnait en maître sur la commission des Affaires politiques et judiciaires du PCC, qui a la haute main sur la police et la justice en Chine. Il avait quitté ses fonctions à l'occasion du renouvellement de la direction du PCC en novembre 2012.

Semaine après semaine, les puissants réseaux de M. Zhou s'effritent sous l'action des services anti-corruption, fragilisant la position de celui qui fut pendant dix ans un responsable crucial du régime jusqu'à la fin 2012. Parmi ces responsables déchus, plusieurs ont travaillé dans l'industrie pétrolière, un secteur dominé par les grands groupes d'État où M. Zhou a également officié et consolidé ses réseaux d'influence. Zhou Yongkang s'était ensuite vu confier la Sécurité publique au sein du Comité permanent du Bureau politique du PCC, l'organe suprême du pouvoir en Chine.

L'ex-patron de la mégalopole de Chongqing Bo Xilai, également réputé proche de Zhou Yongkang, a été condamné à la prison à vie l'an dernier au terme d'un scandale retentissant. Si la purge visant Zhou Yongkang devenait officielle, cela serait la première fois depuis la Révolution culturelle (1966-76) qu'un personnage de ce rang ferait les frais d'une enquête.

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   Posté le 21-07-2014 à 18:05:49   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Sur le site turc Zaman

Chine : le PC lance une campagne de redressement idéologique


PAR REUTERS | LUN, 21/07/2014 - 12:17


Le Parti communiste chinois (PCC) va renforcer l'éducation idéologique des cadres et des responsables afin qu'ils n'aient plus la tentation de s'approprier les valeurs de l'Occident et raffermissent leur engagement communiste, ont rapporté les médias officiels.

"De profonds changements socio-économiques chez nous comme à l'étranger ont détourné à de nombreux égards les officiels, dont l'engagement et la morale déclinent" , écrit le Département de l'organisation du PCC, cité par l'agence de presse Chine nouvelle.

"De l'engagement et de la morale des cadres dépendent la réussite ou la chute du Parti communiste et du pays" , ajoute Chine nouvelle dans une dépêche datée de dimanche soir.

"Les cadres doivent raffermir leur engagement marxiste pour éviter de céder aux clameurs de la démocratie occidentale, des valeurs universelles et de la société civile" , ajoute l'agence.

LE PCC a averti à maintes reprises ses membres de ne pas céder aux sirènes des concepts occidentaux sur les droits de l'homme et la démocratie, estimant que la Chine avait le droit de mettre en avant sa propre interprétation de ces concepts, afin de les adapter comme il convient aux réalités chinoises et au degré de développement économique du pays.

Le président Xi Jinping a lancé une vaste et profonde campagne de lutte contre la corruption depuis son arrivée à la tête du pays l'an dernier, avertissant, comme d'autres l'avaient fait avant lui, que le rôle dominant du parti risquait d'être menacé s'il ne réussissait pas à éradiquer la corruption.

Le parti s'efforcer de rogner sur les "cadeaux" et sur les banquets somptuaires, mais aussi de lutter contre les versements de pots-de-vin, afin d'apaiser une opinion publique irritée par la corruption et le train de vie de certains officiels.

Comme l'écrit Chine nouvelle, les représentants du pays se doivent d'être des personnes au comportement "noble, pur et vertueux, qui renoncent à ce qui est vulgaire".

En outre, "les responsables chinois doivent préserver l'indépendance d'esprit de la nation et ne pas se faire l'écho des valeurs morales de l'Occident" , poursuit Chine nouvelle.

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Zhou Yongkang mis en examen

Plusieurs sites titrent sur la destitution de Zhou Yongkang, ex membre du Comité Permanent du Bureau Politique et ancien chef des services de sécurité intérieure.
Zhou Yongkang, proche de Bo Xilai, était à la tête du conglomérat pétrolier d'Etat China National Petroleum Corp.

http://www.courrierinternational.com/article/2014/07/30/pourquoi-la-chute-de-zhou-yongkang-soulage-les-medias
http://news.fr.msn.com/m6-actualite/chine-zhou-yongkang-ex-patron-de-la-s%C3%A9curit%C3%A9-officiellement-cible-dune-enqu%C3%AAte

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   Posté le 17-08-2014 à 23:23:06   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

La Chine lance un audit national sur les ventes de biens fonciers pour lutter contre la corruption


Le Monde.fr avec Reuters | 16.08.2014

Dans le cadre de son programme de lutte contre la corruption, la Chine va mener un audit national sur les revenus tirés entre 2008 et 2013 par les gouvernements locaux des ventes de propriétés foncières et des contrats de même nature, rapporte le journal Economic Observer, samedi 16 août.
Cette vérification de grande ampleur doit démarrer dans le courant de la semaine. La vente de propriétés foncières constitue une source essentielle de revenus pour les autorités locales en Chine. Les terrains sont le plus souvent achetés à des agriculteurs à prix cassés et revendus à des promoteurs immobiliers ou de projets de développement industriel.

Les revenus tirés de la vente de propriétés foncières ont atteint un record en 2013 à 4 100 milliards de yuans (497 milliards d'euros). Ces ventes de terre s'expliquent par les dettes pesant sur les autorités locales chinoises, estimées officiellement à 17 900 milliards de yuans (2 000 milliards de dollars).

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   Posté le 09-09-2014 à 14:08:36   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Un article du Monde illustre les effets rapides de la ligne anticorruption du PCC :



La Chine boude les alcools français, les exportations encaissent le coup


LE MONDE | 09.09.2014 à 11h34 • Par Laurence Girard

Baisse de régime pour le deuxième moteur des exportations françaises. Les ventes de vins et spiritueux ont reculé de 7,3 % au premier semestre par rapport à la même période de 2013.

Selon les données publiées mardi 9 septembre par la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS), le chiffre d'affaires s'est élevé à 4,8 milliards d'euros. Après une forte progression puis une stabilisation des ventes, l'heure est à la décrue.
En cause, sur fond de conjoncture économique tendue : la volte-face du marché chinois et les petites récoltes des viticulteurs.

C'est une double douche froide qui affecte particulièrement les vins de Bordeaux. Leurs ventes hors de nos frontières plongent de 28 % à 835 millions d'euros. Après avoir bénéficié d'un incroyable engouement dans l'empire du Milieu, devenu leur premier marché à l'export, les crus bordelais ont plus de mal à séduire les acheteurs chinois. Il est vrai que la politique anticorruption menée par Pékin a mis un coup d'arrêt à la pratique des cadeaux et des banquets au sein des administrations.

[...]

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Liu Yunshan appelle les cadres du PCC à résoudre les problèmes d'intérêt général


French.xinhuanet.com | Publié le 2014-05-30 à 21:32



BEIJING, 30 mai (Xinhua) -- Liu Yunshan, membre du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois (PCC), a appelé vendredi les cadres du PCC à améliorer leur style de travail et à résoudre les problèmes d'intérêt général.

Il les a également exhortés à approfondir la mise en place de l'actuelle campagne de "ligne de masse".

Initiée en juin 2013, cette campagne vise à rendre le gouvernement plus accessible au public et à éliminer les styles de travail indésirables, à savoir le formalisme, la bureaucratie l'hédonisme et l'extravagance.

M. Liu a indiqué que les cadres du PCC devaient perfectionner leur éthique professionnelle et fournir un meilleur service au peuple.

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Le PCC interdit les clubs privés à ses membres


French.xinhuanet.com | Publié le 2014-05-28 à 21:29

BEIJING, 28 mai (Xinhua) -- Le Parti communiste chinois (PCC) a interdit les clubs privés de haut de gamme à ses membres, dans la cadre de la campagne de lutte contre l'extravagance.

Selon une circulaire publiée par le Bureau de la campagne pour la "ligne de masse" du PCC, les membres du parti subiront des "punitions sévères" pour toute entrée dans des clubs réservés aux membres ainsi que dans des lieux de restauration, de divertissement, de beauté et de sport qui ne sont ouverts qu'à une poignée de personnes.

Ils doivent également refuser toute adhésion à de tels lieux, exige la circulaire.

Cette mesure fait partie des efforts du PCC pour limiter le formalisme, le bureaucratisme, l'hédonisme et l'extravagance dans le style de travail de ses membres.

La colère du public envers ces clubs privés ne cesse d'augmenter, car ceux-ci sont souvent construits de façon illicite avec des ressources publiques, parfois même dans des bâtiments ou parcs historiques, et ne sont fréquentés que par des personnes influentes et des riches.

Beaucoup de ces clubs sont établis et opérés de manière illégale et représentent un foyer de corruption, note la circulaire, appelant à mettre un terme au leasing des bâtiments et des parcs historiques et à établir un mécanisme de supervision sur le long terme.

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Les poursuites contre Xu Caihou montrent la tolérance zéro du PCC à l'égard de la corruption


( Source: Xinhua )
31.10.2014

L'ouverture d'une enquête pour corruption à l'encontre de Xu Caihou, ancien vice-président de la Commission militaire centrale (CMC) de Chine, prouve l'engagement du Parti communiste chinois (PCC) à lutter contre la corruption, a déclaré jeudi Yang Yujun, porte-parole du ministère chinois de la Défense nationale.

"L'enquête montre que le Comité central du PCC et la CMC veillent à ce que les membres du parti et les militaires rentrent dans le rang" , a affirmé M. Yang lors d'une conférence de presse mensuelle.
"Elle prouve la tolérance zéro du parti, une approche qui est soutenue par les forces armées" , a-t-il ajouté.

Le porte-parole a confirmé que tous les proches de Xu impliqués feraient l'objet d'une enquête "approfondie, sans exception" .

Selon le parquet militaire, Xu a avoué mardi avoir accepté des pots-de-vin. Le parquet estime que Xu a profité de sa position pour permettre à d'autres d'obtenir des promotions, a accepté un montant considérable de pots-de-vin soit directement soit par le biais de sa famille, et a aidé, contre de l'argent, d'autres personnes à réaliser des profits. Le montant des pots-de-vin est "considérable", indique un communiqué du parquet militaire.

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publié par RFI :

Publié le 02-01-2015 Modifié le 03-01-2015 à 01:10

Chine: un diplomate de haut rang limogé pour corruption

Par Stéphane Lagarde



" Décidément nul n’échappe à la campagne anti-corruption en Chine. Après les dirigeants du parti et les hauts cadres des entreprises publiques, pour la première fois, un diplomate de haut rang a été limogé ce vendredi. Zhang Kunsheng fait l’objet d’une «enquête pour violation des règles du parti». Un euphémisme utilisé pour dénoncer les corrompus...

La lutte contre la corruption comme « nouvelle révolution permanente » au sein du Parti communiste chinois. Difficile de dire aujourd’hui jusqu’où ira la campagne initiée fin 2012 par le président Xi Jinping contre les « tigres » et les « mouches », les petits cadres et les dirigeants corrompus.

Comme à chaque fois, plus le communiqué de l’agence Chine Nouvelle est laconique, plus le « tigre » est important. Trois petites lignes auront suffi à annoncer la mise sur la touche de Zhang Kunsheng. M. Zhang est le premier diplomate limogé pour corruption. Chef du protocole, il avait le rang le plus élevé parmi les quatre secrétaires d’Etat aux Affaires étrangères.

Rien ne résiste aux inspecteurs de la terrible Commission centrale de discipline du parti. « La lutte anticorruption est un combat à mort et donc sans retour » , affirme le journal de l’armée, le Jiefangjuun Bao dans son éditorial. Une dizaine de « tigres » de niveau ministériel sont tombés, d’autres devraient suivre. Sont visés également les patrons des grandes entreprises d’Etat et du privé. Même les piliers du parti que sont le ministère de la Sécurité publique et l’armée ne sont plus épargnés.

Jusqu’où ira la lutte anti-corruption ? Le président chinois en a fait une question de survie du parti. Une question d’affichage aussi : « Même le crabe poilu, une délicatesse haut de gamme principalement appréciée par les responsables gouvernementaux a connu sa première baisse des prix en 12 ans, et peut maintenant être facilement acheté par les gens ordinaires » , écrivait récemment l'agence officielle."

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   Posté le 05-02-2015 à 22:58:05   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Dans le secteur financier


(l’article est repris de plusieurs sites bourgeois)

La répression de la corruption en Chine a atteint en profondeur l’économie pétrolière et l’armée. La campagne contre la corruption que mènent le PCC et son président Xi Jinping passe désormais par le secteur financier, en atteste la multiplication des annonces d’enquêtes visant les dirigeants de grandes banques chinoises ces derniers jours.

Une cour de justice de Nankin (Jiangsu, Est) a annoncé, mercredi 4 février, la condamnation à la réclusion à perpétuité de Yang Kun, l’ancien vice-président de la Banque agricole de Chine. Il était accusé d’avoir abusé de son pouvoir pour engranger l’équivalent de plus de quatre millions d’euros de pots-de-vin en dollars de Hongkong ou des Etats-Unis, mais aussi en peintures, lingots d’or et meubles en palissandre, entre son accession à la tête de la troisième institution financière du pays et son arrestation en 2012.
Son procès s’était ouvert en juin 2014, mais le verdict est annoncé cette semaine.

Simultanément la chute d’un autre banquier a été annoncée lundi soir : celle Lu Haijun, directeur du conseil d’administration de la Banque de Pékin Banque de Pékin (un établissement de taille moyenne coté à la Bourse de Shanghai), mais aussi ancien président de la puissante holding Beijing Energy Investment.
Lu Haijun est suspecté de « graves violations de la discipline » , formule synonyme de corruption.

L’éviction de Mao Xiaofeng, président depuis août 2014 de Minsheng la première banque privée, avait été annoncée le 31 janvier. Mao Xiaofeng a démissionné pour «raisons personnelles» mais les médias chinois ont rapporté qu’il avait été
limogé de ses fonctions de chef du PCC de la banque et emmené pour interrogatoire dans le cadre de la lutte anti-corruption.

Fin 2012, le gouvernement avait interdit aux dirigeants des banques d'Etat de dépenser sans compter en voitures et maisons, mais les dépenses somptuaires ne sont probablement pas la cause de cette affaire. Les Nouvelles de Pékin rapportent qu’il a aidé l'épouse de Ling Jihua, assistant du président de Hu Jintao, à obtenir un emploi à la banque. Le magazine financier Caixin rapporte que Mao Xiaofeng a été interpellé dans le cadre de l'affaire Ling Jihua.


Edité le 05-02-2015 à 23:16:33 par Xuan




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   Posté le 09-02-2015 à 12:09:07   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Chine : un magnat du secteur minier exécuté


Le Monde.fr avec AFP - 09.02.2015 à 08h17


Liu Han, le 21 mars 2008, à Mianyang dans le Sichuan. REUTERS/CHINA STRINGER NETWORK

Nouvelles victimes de la lutte anticorruption en Chine, Liu Han, milliardaire chinois de l'industrie minière, ainsi que son frère Liu Wei et trois complices ont été exécutés lundi 9 février. Ils avaient été condamnés à mort à la fin mai dans la province du Hubei (centre), reconnus coupable d'avoir « organisé un gang mafieux » et d'avoir commis des « meurtres ». Leurs appels avaient été examinés et rejetés début août, et les cinq accusés ont été exécutés lundi, a précisé un tribunal de Xianning, dans le Hubei, sur son compte de microblogs officiel, assurant que « leurs droits avaient été complètement protégés » .

Personnage haut en couleur, Liu Han dirigeait le groupe Hanlong – un vaste conglomérat privé aux intérêts allant du tourisme aux minerais, en passant par la construction, fondé en 1997. Il s'était distingué à l'international en lançant en 2011 une offre de rachat de près de 1 milliard d'euros sur la société minière australienne Sundance. Mais l'opération avait cependant tourné court en 2013, le Chinois n'ayant pu fournir dans les temps un plan de financement. Des médias chinois avaient alors évoqué le placement en détention de Liu Han, notamment soupçonné de blanchiment d'argent dans des casinos de Macao.

PROTECTIONS HAUT PLACÉES

Le « gang » des frères Liu, accusé d'avoir assassiné au moins huit personnes, sévissait dans la province du Sichuan (sud-ouest), ancien bastion de Zhou Yongkang, l'ex-grand patron de la sécurité publique chinoise aujourd'hui disgracié. Des médias d'Etat avaient d'ailleurs suggéré que Liu Han avait eu des contacts privilégiés avec des responsables du gouvernement central et bénéficié de protections haut placées. L'influent magazine économique Caixin avait, lui, rapporté que Liu Han était en relation avec un homme d'affaires supposé être le fils de Zhou.

Zhou Yongkang, un temps à la tête du Sichuan avant de diriger la police et les services de sécurité chinois de 2002 à 2012 – et membre de 2007 jusqu'à cette date du tout-puissant Comité permanent du bureau politique du Parti communiste, le collectif suprême du parti, au côté de l'actuel président Xi Jinping –, est officiellement depuis juillet sous le coup d'une enquête pour corruption. Pour le plus grand fauve visé par la « chasse aux tigres » , la campagne contre les « grands corrompus » du président Xi Jinping, sonne l'hallali : les crimes dont M. Zhou est aujourd'hui soupçonné le vouent à une condamnation à perpétuité, voire à la peine capitale.


Source Le Monde

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   Posté le 12-02-2015 à 23:53:18   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Le géant de l'informatique Alibaba passe sur la sellette à son tour

Cet article comme le précédent montre que les industriels privés, aussi puissants soient-ils, doivent se soumettre à l'Etat.

Cette situation est spécifique du "socialisme à la chinoise", où le capitalisme est utilisé jusqu'au bout de ses possibilités afin de faire parvenir la Chine au stade de puissance moyenne en rattrapant son retard.
Les capitalistes privés sont alors autorisés à réaliser des profits mais ils doivent accepter l'autorité de l'Etat de dictature du prolétariat.
Les communistes chinois considèrent que cette phase particulière est la phase initiale du socialisme dans leur pays et qu'elle devrait durer une dizaine d'années.



(Bloomberg) - Jack Ma a dit que pour le gouvernement chinois Alibaba Group Holding Ltd n'est pas trop gros pour faire faillite , l'homme le plus riche de l'Asie a cherché à assurer les régulateurs qu'il visait la corruption sur les sites d'e-commerce de l'entreprise.

Ma a dit lors d'un discours à la China Securities Regulatory Commission à Beijing qu'il sait qu'Alibaba doit accorder plus d'attention au comportement des employés à mesure qu'il grandit, selon une transcription postée sur Sina.com. Le président et fondateur d'Alibaba même fait allusion aux membres évincés du Politburo, Zhou Yongkang et Bo Xilai - tous deux condamnés pour corruption - pour montrer comment il prend au sérieux la question.

"Alibaba ne est certainement pas une entreprise qui est trop grosse pour faire faillite» , a ajouté M. Ma lors d'une session de questions orales qui a duré plus de deux heures. «de grands personnages chinois ont failli, des membres du Politburo. Quelle entreprise peut dire qu'elle est [i]too big to fail - c'est une ânerie"[/i].

C'est au moins la troisième réunion de Ma avec les régulateurs depuis que l'Administration d'Etat pour l'Industrie et du Commerce a publié un "livre blanc" le mois dernier, accusant des commerciaux en ligne d'Alibaba de corruption passive et trafic de remises. La société, qui a été fondée dans l'appartement de Ma il ya 15 ans, se voit confrontée à la montée de surveillance dans le pays par le Parti communiste de son développement à partir d'applications taxi appel radio de prêt en ligne.

Les autorités chinoises revoient les règles régissant les vols de drones après avoir conclu que Alibaba a violé la réglementation avec une promotion ce mois-ci pour livrer des marchandises à distance, ont signalé des spécialistes mardi.

«Les hommes d'affaires digne de confiance '

«Beaucoup de zones sont tellement novatrices, le développement de l'entreprise pourrait facilement entrer en confrontation avec les régulateurs," a déclaré mercredi par téléphone Alex Wang, un analyste basé à Pékin au cabinet de conseil Internet iResearch, . "Ma Yun veut améliorer les canaux de communication qu'il entretient avec les autorités pour éviter ce qui est arrivé avec le SAIC," a dit Wang, utilisant le nom chinois de Ma.

Melanie Lee, un porte-parole de Alibaba à Hong Kong, a déclaré qu'elle ne pouvait pas immédiatement commenter les propos de Ma.

Les parts d'Alibaba ont chuté de 16 pour cent dans le commerce de New York cette année, comparativement à une hausse de 0,7 pour cent pour l'indice composite NYSE.
Au cours de sa visite au siège CSRC, Ma a également dit que les banques gérées par l'Etat du pays n'avaient rien à craindre de nouveaux services offerts par la filiale financière d'Alibaba.

Il a cité le fonds du marché de l'argent en ligne Yu'e Bao et le système de crédit notation mis en place par Alibaba affilié Zhejiang Ant Small & Micro Financial Services Group Co. comme des exemples de la façon dont les deux parties puissent travailler ensemble.
Alibaba a voulu «laisser des hommes d'affaires de confiance devenir riches," Ma a dit, selon les transcriptions. "Si nous faisons cela, notre entreprise peut seulement compléter l'industrie de la finance, et non rivaliser avec eux."

Sesame crédit

Sesame Credit Management Co., qui a commencé en Janvier Ant financière, analyse les données de plus de 300 millions de personnes et 37 millions de petites entreprises qui utilisent les plates-formes d'Alibaba pour les aider à emprunter de l'argent. La société prévoit de se concentrer sur ceux qui ont peu d'histoire avec les organismes de crédit traditionnels.
Paypal comme Alipay Ant financière a plus de 800 millions d'utilisateurs enregistrés. Son application mobile gère 45 millions de transactions par jour, la société a déclaré en Octobre.
Ma, qui a une valeur nette de 34,6 milliards de dollars, selon l'indice Bloomberg des milliardaires, a déclaré que la CSRC Alibaba avait encore beaucoup à faire de plus en plus.

«Nous sommes grand, mais pas forts" , a déclaré Ma. "D'autres personnes ont des attentes très élevées pour nous, et n'ont pas une compréhension claire de nous-mêmes,."
Pour contacter le journaliste sur cette histoire: Lulu Yilun Chen à Hong Kong à ychen447@bloomberg.net
Pour contacter les éditeurs responsables de cette histoire: Michael Tighe à mtighe4@bloomberg.net Brendan Scott, Robert Fenner

source Blomberg

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   Posté le 15-02-2015 à 00:09:34   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Lutte contre la corruption en Chine : des milliardaires exécutés pour l’exemple


SENENEWS.com 13/02/2015 à 22:21 (actualité du Sénégal)


Le président chinois Xi Jinping a lancé une opération «mains propres» dans son propre parti. Cette lutte contre la corruption fait trembler les 80 millions de membres du Parti communiste chinois.

Voir le petit reportage sur le site

La Chine a exécuté cinq hommes cette semaine. Parmi eux, le milliardaire de l’industrie minière Liu Han ainsi que son frère et trois complices, reconnus coupables d’avoir organisé un gang mafieux et commandité plusieurs meurtres. Au total, 68 hauts responsables du Parti communiste chinois, dont le maire de Nankin, 72 000 cadres de plus bas niveau et quinze généraux ont été arrêtés ces derniers mois en Chine.

S’attaquer aux «tigres» et aux «mouches»
Le nouveau maître de la Chine, le président Xi Jinping, s’est attaqué aux «tigres» et aux «mouches» : les «tigres» sont les hauts responsables qui se sont tant enrichis au mépris du peuple. Quant aux «mouches», il s’agit des petits chefs qui prennent de l’argent pour attribuer un emploi, une place à l’hôpital ou à l’école.

Le président estime que le peuple prend ainsi sa revanche. La campagne anti-corruption se développe depuis quelques semaines. La corruption s’est généralisée en Chine, et concerne des «sommes de plus en plus colossales et des méthodes de plus en plus crapuleuses» , selon Du Daizheng, un ancien ministre, membre du parti communiste depuis 1937.

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Su Rong exclu du PCC


BEIJING, 16 février (Xinhua) -- Su Rong, ancien vice-président du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois, a été exclu du Parti communiste chinois (PCC) et démis de ses fonctions publiques à la suite d'une enquête interne, a annoncé lundi la Commission centrale de contrôle de la discipline (CCCD) du PCC.

La CCCD a découvert que Su Rong avait enfreint les disciplines organisationnelle et personnelle, et s'était permis de changer des décisions officielles. Il a cherché des profits pour autrui et accepté d'importants pots-de-vin pour la sélection d'officiels et la gestion d'entreprises, en tirant profit de son poste.

Il a abusé de son pouvoir et causé de lourdes pertes aux biens publics, sans avoir pris la responsabilité de promouvoir une gouvernance intègre. Il est tenu responsable de grave corruption dans la province du Jiangxi (est), où il était chef du Comité du PCC pour cette province entre 2007 et 2013, a souligné la CCCD.

Su Rong est suspecté d'avoir commis des délits liés à la corruption et d'abus de pouvoir.

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Su Rong fait l'objet d'une enquête pénale pour corruption


( Source: Xinhua )
17.02.2015 13h40

Su Rong, ancien vice-président du plus haut organe consultatif politique chinois, fait actuellement l'objet d'une enquête du Parquet populaire suprême (PPS) pour acceptation de pots-de-vin, a annoncé mardi le PPS dans un communiqué.
Le PPS a adopté des "mesures coercitives" à l'encontre de M. Su, lequel a déjà été exclu du Parti communiste chinois (PCC) et démis de ses fonctions publiques à la suite d'une enquête interne.

La Commission centrale de contrôle de la discipline (CCCD) a annoncé lundi que Su Rong était exclu du Parti et démis de ses fonctions, indiquant que celui-ci, l'un des hommes politiques de plus haut rang impliqué dans la campagne de lutte contre la corruption, "avait violé les disciplines organisationnelle et personnelle, pris la liberté de changer des décisions officielles et profité de son poste afin d'obtenir des bénéfices pour autrui et de toucher d'importants pots-de-vin dans la sélection de responsables et dans la gestion d'entreprises" .

Il a abusé de son pouvoir et causé des "pertes importantes" aux biens publics, s'est montré incapable d'assurer la responsabilité de promouvoir la gouvernance transparente et est mis en cause pour corruption grave dans la province du Jiangxi, où il a été secrétaire du Parti entre 2007 et 2013, selon la CCCD.

"En tant que haut responsable du PCC, Su Rong a défié les règles politiques du Parti, gravement violé la discipline organisationnelle et s'est engagé dans le commerce de positions officielles, engendrant de vils effets sur les cadres et l'ethos social" , précise le communiqué.

Cet ancien vice-président du Comité national de la Conférence consultative politique du Peuple chinois (CCPPC) fait l'objet d'une enquête depuis juin 2014.
Il est le quatrième haut responsable ayant des liens avec le Jiangxi à être appréhendé.

Un changement majeur du paysage politique se déroule dans cette province depuis qu'une équipe d'inspection y a été envoyée en mai 2013 par la CCCD.

Né en 1948, Su Rong a été élu vice-président du 12e Comité national de la CCPPC en mars 2013 avec 22 autres personnes.


Edité le 19-02-2015 à 23:51:19 par Xuan




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Chine: une journée de prison pour éviter de tomber dans la corruption


par Alexis Morel mercredi 27 mai 2015

Source : France Info

Les autorités ont lancé une grande opération "mains propres" pour s'attaquer au mal qui ronge l'élite politique chinoise. Et la méthode est radicale...

L'opération, organisée par la commission de discipline du Parti Communiste, s'appuie sur la peur et la dissuasion. Les cadres du parti et leurs épouses sont invités désormais à passer une journée en prison, à la rencontre d'autres responsables tombés pour avoir succombé aux pots de vin. Lors de ces journées "portes ouvertes" à la prison de Hubei, les officiels rencontrent ainsi leurs anciens chefs ou collègues incarcérés pour corruption. La menace est claire et largement diffusée: ce mois-ci, 70 cadres du parti ont visité cette prison.

Apparemment, la méthode porte ses fruits! En tout cas, ces visites ont un impact psychologique certain. Les responsables du parti évitent désormais de porter des signes extérieurs de richesse, comme de grosses montres, des sacs de grandes marques. On se fait aussi discret sur l’étendue de son patrimoine. C’est la fin de la Chine "bling bling", du moins en politique. Cette politique du bâton a aussi des conséquences inattendues: auparavant, une réunion avec un officiel chinois se finissait systématiquement en gros repas dans un restaurant, aujourd’hui, après la réunion, on déjeune... à la cantine!

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   Posté le 12-07-2015 à 17:08:28   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Le vice-président de la Cour populaire suprême chinoise fait l’objet d’une enquête pour corruption. C'est le plus haut magistrat visé par la campagne du président Xi Jinping contre les corrompus du parti, a annoncé dimanche l’agence anticorruption du pays.

Xi Xiaoming, 61 ans, juge à la Cour suprême depuis 1982, est soupçonné de «graves atteintes » à la discipline du parti et «infractions à la loi », selon la Commission centrale d’inspection disciplinaire (CCID) dans un court communiqué publié sur son site internet.

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   Posté le 08-08-2015 à 13:17:06   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Gilbert Remond nous communique ce lien vers une vidéo qui détaille l'article ci-dessus "Chine : un magnat du secteur minier exécuté" :
Lutte contre la corruption en Chine : des milliardaires exécutés pour l'exemple", publié sur francetv info.



Edité le 08-08-2015 à 13:31:46 par Xuan




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   Posté le 08-08-2015 à 13:27:18   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Suite à la diffusion de cette vidéo, un débat entre Gilbert et un jeune communiste :

M. M. "C'est une vraie info et Xi Jinping avait annoncé dans son programme la lutte contre la corruption comme priorité.
On peut remettre en cause la peine de mort, bien entendu, en revanche Xi Jinping est le premier dirigeant du PCC depuis bien longtemps à vouloir faire bouger les choses dans son parti dans le bon sens.
Cette tâche ne se réalisera pas en un jour tellement l'appareil est énorme, la bureaucratie bien installée et les apparatchiks nombreux et puissants.
Cependant, on ne peut pas faire exception et juger la Chine à travers les même médias que l'on ne considère pas comme fiable sur Cuba ou le Vénézuela.

La voie chinoise vers le socialisme est un peu plus complexe qu'un simple "capitalisme", c'est une voie différente de ce que l'on connait en Europe ou bien celles des pays latinos.
L'aile gauche du parti existe bel et bien et est opposé aux oligarques rouges, Xi Jinping en fait partie ou du moins en est proche, en particulier on lui doit le retour des enseignement théoriques du marxisme au sein des écoles centrales du PCC mais aussi à l'université pour répondre à une demande croissante des étudiants et la lutte contre la corruption.
Récemment, il déclarait même au politburo que le Parti devait relancer sa marche vers le socialisme et remettre les aspirations de la population au centre de son projet sous peine de dépérir.

D'autre part, on peut voir l'ouverture du pays comme un recul, mais d'un autre côté elle a permis le développement des forces productives, l'arrivée de services publiques et des infrastructures dans des zones de la Chine jusque là abandonnées.

La première phase du socialisme chinois, c'est avant tout la "cohabitation de plusieurs formes de propriétés dominée par un secteur public". Certes tout n'a pas été parfait, mais les défis sont bien plus grands et plus complexe que de simples injonctions idéologiques.

Enfin, si le régime se comporte encore trop souvent de manière autoritaire, là aussi beaucoup de choses ont évolués. on peut noter le passage de quelques centaines de grèves et de manifestations à plusieurs centaines de milliers par an menées par les syndicats et aussi des membres du parti.

" Il faut bien comprendre que travailler avec la Chine ne relève pas d'un choix mais d'une obligation pour la bourgeoisie internationale. Là aussi, la force du socialisme chinois est d'avoir su rendre la Chine indispensable dans les échanges politiques et économiques mondiaux au lieu de se retrouver enfermé dans un nouveau bloc"
.

G. R. ... ce que tu développes me semble conforme avec ce que nous avons échangé avec des communistes français qui sont en Chine et des camarades du PCC que nous avions invité et reçu il y a maintenant deux ans a l'occasion des rencontres internationalistes de Vénissieux.
Ces camarades ne me paraissaient pas du tout près a abandonner les principes du socialisme et connaissaient très bien l'histoire du mouvement ouvrier français en particulier a ma grande surprise l'épisode des canuts qu'ils considéraient comme l'évènement fondateur en terme de lutte de classe.
J'en reparlerai volontiers avec toi je me permet en tout cas de partager cette information avec ton commentaire



M. M. J'avais participé à un atelier à une université d'été du PCF sur la Chine, aucun intervenant ne s'était aventuré à juger la voie chinoise mais plutôt à en montrer les complexités. Il ne faut pas être manichéen ou se contenter uniquement du point de vue des grands médias sur la Chine qui tantôt présente le pays comme une dictature, tantôt en font les louanges en présentant le PCC n'étant pas un parti communiste... Donc méfiance.

Il ne faut pas oublier aussi que lors du dernier congrès du KPRF (Parti Communiste de la Fédération de Russie) les dirigeants chinois se sont clairement affichés avec les représentants du Parti du Travail du Brésil et ceux du PSUV.
Ce sont des signes politiques forts.
Il ne condamne pas à mort les riches pour le coup mais les corrompus du parti faisant partie de la direction (d'ailleurs il y a eu des débats et un vote au comité central avant cette décision qui ne relève pas de Xi Jinping ou du Politburo seul).
Les échelons inférieurs n'ont pas été épargnés avec des peines allant de la simple amende à la prison ferme suivant le degré d'implication.


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Chine : peines aggravées pour les personnes coupables de corruption


Romandie.com

Pékin - La Chine a modifié samedi son code pénal, aggravant les peines pour corruption et requalifiant en viol les relations sexuelles avec des prostituées mineures, tout en supprimant la peine de mort pour neuf crimes et délits, ont annoncé les médias officiels.

Selon la Commission permanente de l'Assemblée nationale populaire (ANP), les personnes convaincues de corruption grave et qui étaient condamnées à la peine capitale avec un sursis de deux ans verront désormais, le cas échéant, cette peine commuée en prison à perpétuité après cette période de deux ans, selon l'agence de presse Chine nouvelle.

Cette modification a pour but d'empêcher les criminels les plus corrompus de purger des peines de prison plus courtes quand leurs peines sont commuées, selon cette commission de l'ANP citée par l'agence officielle.

Ruan Qilin, professeur à l'Université des sciences politiques et de droit de Chine, explique ce changement par le fait que des responsables utilisent des moyens illégaux pour que leur peine soit commuée ou pour obtenir des peines avec liberté provisoire ou des peines sans séjour en prison.

Le président chinois Xi Jinping a entamé une grande campagne contre la corruption, visant hauts responsables ou fonctionnaires de rang moins élevé.

La Chine a en outre requalifié en viol les relations sexuelles avec des prostituées mineures, en faisant un crime passible de sanctions plus graves. Auparavant, les personnes coupables de relations avec des prostituées de moins de 14 ans étaient condamnées au maximum à des peines de 15 ans de prison.

Désormais, les Chinois encourent la peine de mort pour le viol d'enfants.

La prostitution est illégale en Chine mais on estime que plusieurs millions de travailleurs du sexe opèrent dans les bars à karaoké, les salons de coiffure, les saunas et les salons de massage.

L'Assemblée nationale populaire a par ailleurs supprimé la peine capitale pour neuf crimes et délits désormais passibles au maximum de la prison à vie, a annoncé Chine nouvelle.

Il s'agit notamment de la contrebande d'armes, de munitions et de matériaux nucléaires, de la fabrication de fausse monnaie, de l'usage frauduleux de fonds collectés, de la prostitution forcée de personnes, de l'obstruction faite au travail d'un policier et de la propagation de rumeurs en période de guerre en vue d'induire en erreur la population.


(©AFP / 29 août 2015 18h24)

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   Posté le 11-09-2015 à 13:53:04   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

L'ancien président de la China Resources exclu du PCC pour corruption



BEIJING, 11 septembre (Xinhua) -- Song Lin, ancien président de l'entreprise d'Etat China Resources (Holdings) Co., Ltd., a été exclu du Parti communiste chinois (PCC) pour corruption et violations de la discipline du PCC.

La Commission centrale de contrôle de la discipline (CCCD) du PCC a ouvert une enquête pour les violations commises par Song Lin, qui a profité de son poste pour rechercher des avancements pour certaines personnes et des intérêts commerciaux pour d'autres. Il a aussi extorqué et accepté des pots-de-vin, a annoncé vendredi la CCCD dans un communiqué.

Selon le communiqué, il a également dépensé des fonds publics à usage privé et agi à l'encontre des règles concernant le cumul des fonctions et l'acceptation de rémunérations.

Il a été reconnu coupable d'avoir violé les règles de frugalité du PCC, en dépensant des fonds publics pour jouer au golf, détournant des fonds et commettant l'adultère, a indiqué le communiqué.

Le Comité permanent de la CCCD a révisé la décision d'exclusion de Song Lin du PCC et cette décision a été approuvée par le Comité central du PCC, d'après le communiqué.

Après approbation par le Conseil des Affaires d'Etat, Song Li sera également démis de ses fonctions publiques et ses revenus illicites seront confisqués.

De plus, cette affaire sera transmise aux organes judiciaires, ajoute le communiqué.

Le Parquet populaire suprême (PPS) a annoncé vendredi que Song Lin serait placé sous enquête pour acceptation présumée de pots-de-vin, et qu'il ferait l'objet de "mesures coercitives".

Les "mesures coercitives" comprennent l'arrestation, la détention, la publication d'un mandat pour contraindre un suspect à comparaître, la mise en liberté sous caution ou la résidence surveillée.

L'enquête du PPS est actuellement en cours.

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Xuan
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   Posté le 03-10-2015 à 12:28:42   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

La Chine rompt les liaisons illégales entre le gouvernement et les conseillers fiscaux




French.china.org.cn  Mis à jour le 02-10-2015


Un total de 533 responsables de départements fiscaux à travers le pays ont été sanctionnés depuis janvier pour leurs connexions illégales avec des conseillers fiscaux, a annoncé vendredi l'organe suprême de lutte contre la corruption.

Cette décision s'inscrit dans le cadre d'une opération nationale visant à rompre les liaisons entre les gouvernements et les agences intermédiaires non-gouvernementales, a indiqué la Commission centrale de contrôle de la discipline (CCCD) du Parti communiste chinois (PCC) dans un communiqué publié sur son site Internet.

La campagne vise à empêcher les responsables gouvernementaux d'utiliser ces agences pour leurs propres bénéfices et à assurer la position impartiale du gouvernement.
Un total de 58 départements fiscaux locaux ont loué ou gratuitement fourni des bureaux à des conseillers fiscaux. Ils ont reçu l'ordre de cesser ces pratiques, note le communiqué.

Les agences de contrôle de la discipline ont également découvert que dix départements fiscaux avaient permis à des conseillers fiscaux d'utiliser leurs cantines et que dix autres avaient eu des transactions financières inappropriées avec des sociétés de conseils fiscaux.

Deux de ces sociétés basées dans deux provinces ont été disqualifiées durant l'opération.

Les départements fiscaux à travers le pays mènent des inspections internes de grande ampleur depuis le début de l'année, et une série de nouveaux protocoles ont été adoptés.

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