| | | | | | Posté le 14-02-2007 à 18:08:36
| mercredi 14 février 2007, 17h37 Le nationaliste basque Philippe Bidart remis en liberté BORDEAUX (Reuters) - Philippe Bidart, chef historique du mouvement indépendantiste basque Iparretarrak (IK) condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour les meurtres de deux CRS et d'un gendarme, a été libéré après 19 ans de détention, ont rapporté ses proches. Ses deux filles, son frère et des membres du comité "Felipe Aska" ("Libérez Philippe" ) l'attendaient à sa sortie de la centrale de Clairvaux, dans le département de l'Aube. Philippe Bidart, 53 ans, devait ensuite prendre la direction de Béziers (Hérault) où il doit s'installer et où l'attend un emploi à la CIMADE (service oecuménique d'entraide). Un emploi stable et le respect des interdictions de séjour prononcées lors de ses diverses condamnations, notamment dans le Sud-Ouest, constituaient les conditions de sa mise en liberté conditionnelle. Le parquet général de Paris s'est pourvu en cassation contre la libération de Philippe Bidart, qui a été prononcée le 1er février par la chambre de l'application des peines de la cour d'appel de Paris, un pourvoi non suspensif de cette libération. Selon ses avocats, Mes Philippe Aramendi et Anne-Marie Mendiboure, "cette libération correspond au simple respect de la loi et il n'y avait pas de raison que Philippe Bidart ne bénéficie pas des textes en vigueur". A sa sortie de prison, Philippe Bidart a tenu devant les journalistes un discours militant, prononcé en langue basque, soulignant que sa joie d'être libre n'était pas complète "parce que l'Etat français ne reconnaît pas le Pays basque". Il a aussi fait allusion aux "600 prisonniers politiques (basques) dans les prisons" françaises et espagnoles. LE MINISTRE DE LA JUSTICE CHOQUE Le ministre de la Justice, Pascal Clément, s'est dit choqué par ces propos. "J'ai été profondément choqué que, au lieu d'écouter les propositions de l'administration pénitentiaire et de sortir discrètement de la détention, Bidart a choisi de faire des déclarations qui ont choqué", a-t-il dit dans les couloirs de l'Assemblée nationale. "Nous attendions tous plutôt des mots d'excuses vis-à-vis des familles des deux CRS et du gendarme dont il est responsable de la mort. Au contraire il a fait des déclarations choquantes sur la cause qu'il pense défendre", a ajouté Pascal Clément. L'organisation Iparretarrak ("Ceux du nord"), aujourd'hui considérée en sommeil et dont l'existence remonte à 1973, a été liée à deux opérations qui se sont terminées dans le sang. Son chef historique était entré dans la clandestinité depuis plus de six ans à la suite d'un cambriolage dans une banque de Saint-Paul-les-Dax (Landes). Il avait été arrêté le 20 février 1988 au Boucau (Landes) avant d'être condamné à deux reprises à la réclusion criminelle à perpétuité. La première fois en novembre 1992 pour les meurtres de deux CRS mitraillés à Saint-Etienne de Baïgorry (Pyrénées-Atlantiques) en mars 1982 et en juin 1993 pour le meurtre d'un gendarme à Biscarosse (Landes). Le 31 mars 2000, il a également été condamné à 20 ans de réclusion pour une fusillade, à Léon (Landes) en août 1983, au cours de laquelle un gendarme avait été tué et un autre blessé. A Béziers, il devait retrouver son père Jean-Baptiste, 80 ans. "Je lui ai rendu visite pour la dernière fois le 9 janvier. Il n'imaginait pas que la demande de libération qu'il avait déposée serait acceptée. Ce fut une surprise pour lui", a confié Jean-Baptiste Bidart à Reuters. Ce défenseur de la cause basque qui craignait de ne pas vivre assez longtemps pour voir son fils à nouveau libre déplore toujours l'éloignement des prisonniers basques. "Les familles ont également été prises en otage", dénonce-t-il. Le comité "Felipe Aska" a organisé un voyage jusqu'à Béziers samedi pour y fêter la liberté retrouvée de Philippe Bidart. Décidément le système capitaliste n'est plus ce qu'il était... Si on se met à relâcher des tueurs de flics ("COP KILLEEEEERRRR... but tonight we get even")... Mais où va la France...? Que fait M De Villiers...? |
| | Posté le 28-02-2007 à 01:09:01
| Remarque que ça relève du crime, indépendamment du rôle de classe de la police, ce genre d'acte mérite d'être punis (mis à part quelques exceptions près, comme la légitime défense) que ce soit en système capitaliste ou en système socialiste. |
| sti | Grand classique (ou très bavard) | 826 messages postés |
| Posté le 28-02-2007 à 11:22:39
| EN FRANCE, 1 mort par jour sur nos chantiers. Cadences, mauvais outils de travail, pas de sécurité ... C'EST CELA QUI RELEVE DU CRIME, DU CRIME ORGANISE. On dénonce effectivement la "terreur", mais d'abord c'elle que l'on subit. Parce que tout les jours, quand tu vas au chantier, tu te dis (en rigolant avec les copains comme pour mieu se cacher le serieux de la situation), c'est p'tét la dern' . Quand je parlais de la pratique ... Chaque réalité sociale améne des perceptions différentes des faits sociaux. Je comprend ton avis. D'autant que la vie du petit flic en bas de la chaîne est plutôt dérisoir. (Pour l'instant en tout cas. En période révolutionnaire, cela va autrement ! A chacun son camp, faudra choisir) |
| | Posté le 28-02-2007 à 13:18:01
| Toute ma famille est gendarme policière ou militaire. La dictature bourgeoise les petits fonctionnaires de la sécurité n'en n'ont pas conscience, ce qu'ils veulent c'est gagner leur fric à la fin du mois pour nourrir leur famille. Ceux qu'on combat c'est la bourgeoisie, nous ne devons affronter ces petits fonctionnaires qu'en dernière nécessité et au cas par cas, comme une ligne de CRS qui nous fonce dessus lors d'une grève générale par exemple. |
| Finimore | Grand classique (ou très bavard) | | 2655 messages postés |
| Posté le 28-02-2007 à 15:17:42
| Kyliiolos a écrit :
Ceux qu'on combat c'est la bourgeoisie, nous ne devons affronter ces petits fonctionnaires qu'en dernière nécessité et au cas par cas, comme une ligne de CRS qui nous fonce dessus lors d'une grève générale par exemple. |
Il n'y a pas que dans le cas d'une grève générale ou les CRS te fonce dessus !!!
-------------------- Ni révisionnisme, Ni gauchisme UNE SEULE VOIE:celle du MARXISME-LENINISME (François MARTY) Pratiquer le marxisme, non le révisionnisme; travailler à l'unité, non à la scission; faire preuve de franchise de droiture ne tramer ni intrigues ni complots (MAO) |
| | Posté le 28-02-2007 à 15:34:12
| Je rectifie:a chaque fois que les CRS nous fonce dessus. |
| sti | Grand classique (ou très bavard) | 826 messages postés |
| Posté le 28-02-2007 à 17:10:13
| Kyliiolos a écrit :
Je rectifie:a chaque fois que les CRS nous fonce dessus. |
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| | Posté le 28-02-2007 à 18:20:47
| Kyliiolos a écrit :
Remarque que ça relève du crime, indépendamment du rôle de classe de la police, ce genre d'acte mérite d'être punis (mis à part quelques exceptions près, comme la légitime défense) que ce soit en système capitaliste ou en système socialiste. |
Ouais effectivement je comprends que le meurtre ou l'assassinat de policiers t'envoie en prison. Si ce type d'actes était dépénalisé, on risquerait d'assister à une forte inflation du nombre de cas... En même temps je crache suffisamment sur les fonctionnaires à longueur d'année pour ne pas avoir à me préoccuper du sort des pires d'entre eux. Et en tant que communiste, j'estime que mon devoir est de militer pour la libération des camarades qui sont en prison pour avoir tué des flics, militer contre le rétablissement de la peine de mort pour ce motif (souhaité par de nombreux politiques et une partie de la population), pas de défendre des représentants de l'ordre dans un système capitaliste. |
| | Posté le 28-02-2007 à 18:25:29
| Kyliiolos a écrit :
Toute ma famille est gendarme policière ou militaire. La dictature bourgeoise les petits fonctionnaires de la sécurité n'en n'ont pas conscience, ce qu'ils veulent c'est gagner leur fric à la fin du mois pour nourrir leur famille. Ceux qu'on combat c'est la bourgeoisie, nous ne devons affronter ces petits fonctionnaires qu'en dernière nécessité et au cas par cas, comme une ligne de CRS qui nous fonce dessus lors d'une grève générale par exemple. |
Sous prétexte qu'on a quelqu'un de sa famille qui fait tel ou tel type de métier c'est censé exonérer la profession? Personne aurait un grand patron dans sa famille...? Comme l'a souligné finimore, il n'y a pas besoin de se retrouver dans une grève générale pour avoir les flics sur le dos... même pas besoin de transgresser la "loi"... |
| | Posté le 28-02-2007 à 18:26:11
| j'estime que mon devoir est de militer pour la libération des camarades qui sont en prison pour avoir tué des flics, Tu divague camarade, c'est du soutien au meurtre ça!Jamais je ne cautionnerais ces actes barbares! |
| Paria | Les masses font et peuvent tout ! | Grand classique (ou très bavard) | | 562 messages postés |
| Posté le 28-02-2007 à 18:31:40
| Kyliiolos a écrit :
Ceux qu'on combat c'est la bourgeoisie, nous ne devons affronter ces petits fonctionnaires qu'en dernière nécessité et au cas par cas, comme une ligne de CRS qui nous fonce dessus lors d'une grève générale par exemple. |
finimore a écrit :
Il n'y a pas que dans le cas d'une grève générale ou les CRS te fonce dessus !!! |
A ce sujet j'ai revu cet après midi le film Bloody Sunday ... |
| | Posté le 28-02-2007 à 19:11:30
| Kyliiolos a écrit :
Tu divague camarade, c'est du soutien au meurtre ça!Jamais je ne cautionnerais ces actes barbares! |
Il y a des tas de criminels qui courent les rues, que ce soit des meurtriers, généralement de manière indirecte (politiciens ou patrons responsables de suicides, d'accident du travail...) ou des assassins (le meilleur exemple restant les flics qui abattent à bout portant des jeunes, généralement des arabes, sans être condamnés). Je ne vois pas ce qui pourrait justifier que le même type de crimes soit jugé différemment (pas de peine de prison dans certains cas, prison à vie dans d'autres) par rapport à la profession ou à l'origine communautaire du tueur et du tué. |
| | Posté le 28-02-2007 à 19:21:37
| Ne fais pas de généralité Oppong, on n'est pas par exemple pour citer Paria dans le contexte de Bloody Sunday, tous les flics ne sont pas des pourris et tous les prolétaires ne sont pas des saints, en France ces personnes sont condamnées, il ne faut pas non plus sombrer dans la caricature sauf le respect que je te dois! PS:Je ne suis pas agressif, simplement je te dis franchement ce que je pense, et je pense que ceux qui pensent comme ça font fausse route. |
| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 28-02-2007 à 19:59:02
| Pose-toi la question du rôle de la police et de l'armée dans un état capitaliste. C'est particulièrement la défense de la propriété capitaliste et de l'ordre bourgeois. Au passage, l'anecdote de la mob de Sarkozy Jr est significatif. Effectivement si un beur va se plaindre de s'être fait piquer sa mobylette (déjà l'hypothèse est fort peu probable qu'il aille déposer plainte), il risque surtout d'avoir des ennuis supplémentaires. Si un jeune se fait voler il n'aura pas le temps de déposer plainte et se fera renvoyer dans ses vingt-deux parce qu'il n'a pas fait attention. Ceux qui dirigent la police - comme ce fut le cas de Papon - sont des réactionnaires et leur principal objectif est de faire respecter les objectifs susnommés par leurs subalternes. L'idéologie dominante dans la police et l'armée c'est celle de la pire réaction, c'est le racisme et la haine des ouvriers. Il peut y avoir des éléments plus modérés, mais le fond de commerce de ces corps d'état n'a pas changé.
Kyliiolos a écrit :
Remarque que ça relève du crime, indépendamment du rôle de classe de la police , ce genre d'acte mérite d'être punis (mis à part quelques exceptions près, comme la légitime défense) que ce soit en système capitaliste ou en système socialiste. |
Toute la question est là , c'est que tu prétends porter un jugement sur des actes indépendamment du rôle de classe de la police . Dans une société de classes il n'y a pas d'acte indépendant ni de jugement indépendant .
Kyliiolos a écrit :
Toute ma famille est gendarme policière ou militaire. La dictature bourgeoise les petits fonctionnaires de la sécurité n'en n'ont pas conscience, ce qu'ils veulent c'est gagner leur fric à la fin du mois pour nourrir leur famille. |
On ne discute pas de leurs problèmes de conscience ou d'inconscience, ni de ceux de l'encadrement à l'usine, mais de leur rôle objectif , indépendamment (cette fois) de leur volonté.
Kyliiolos a écrit :
Ceux qu'on combat c'est la bourgeoisie |
L'armée et la police font partie du camp de la bourgeoisie . Il n'est pas nécessaire de gagner plus de 4000 € pour faire partie du camp de la bourgeoisie.
Kyliiolos a écrit :
nous ne devons affronter ces petits fonctionnaires qu'en dernière nécessité et au cas par cas, comme une ligne de CRS qui nous fonce dessus lors d'une grève générale par exemple. |
Kyliiolos a écrit :
Je rectifie:a chaque fois que les CRS nous fonce dessus. |
rectifie encore un coup : ... "à chaque fois".
Kyliiolos a écrit :
j'estime que mon devoir est de militer pour la libération des camarades qui sont en prison pour avoir tué des flics, Tu divague camarade, c'est du soutien au meurtre ça! Jamais je ne cautionnerais ces actes barbares! |
Tu choisis donc de cautionner la justice bourgeoise ? C'est une question de classe Kyliiolos, une question d'idéologie qui ne s'apprend pas dans les livres. Quand un ouvrier vole son patron, certains syndicalistes jaunes prétendent que son cas est "indéfendable". Or qui vole qui ? Les communistes n'encouragent pas le vol en entreprise, non parce que c'est "indéfendable", mais parce que ce n'est pas une solution qui permette de résoudre l'exploitation. Face à l'exploitation les communistes sont toujours dans le camp des exploités.
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| | Posté le 28-02-2007 à 22:08:52
| Camarade, je suis bien conscient de cela et je ne le dénigre pas, toutefois je ne met pas tout le monde dans le même panier, mais je dis que les petits fonctionnaires et sous officiers ne sont pas conscient de cette exploitation et ne sont pas plus mauvais pour la plupart qu'un ouvrier quelconque! C'est avant tout la hiérarchie qui est responsable et qui opère à ce rôle de classe, mais les petits gendarmes et gardiens de la paix n'ont rien à voir là dedans, sans dénigrer leur rôle depuis longtemps, nous ne devons pas les traiter en réels ennemis mais essayer de leur faire prendre conscience de la vérité qu'est la lutte des classe, par exemple j'ai réussis à rendre mon père (qui est gendarme) solidaire de l'anti-impérialisme Cubain. |
| Finimore | Grand classique (ou très bavard) | | 2655 messages postés |
| Posté le 01-03-2007 à 16:49:41
| Que sur un plan individuel il y ait des flics plus ou moins cons, c'est une réalité. Mais le problème n'est pas là, il s'agit de définir les rapports avec le flic dans ce qu'il est, et le rôle qu'il joue (individuellement et en tant qu'appareil de l'Etat) dans la société de classe aujourd'hui. Qu'un flic (ou patrons etc...) puisse être un bon père de famille ont peu dire ça de beaucoup de personne... même d'un préfet, même d'un patron de Renault, même d'un général...
-------------------- Ni révisionnisme, Ni gauchisme UNE SEULE VOIE:celle du MARXISME-LENINISME (François MARTY) Pratiquer le marxisme, non le révisionnisme; travailler à l'unité, non à la scission; faire preuve de franchise de droiture ne tramer ni intrigues ni complots (MAO) |
| | Posté le 01-03-2007 à 17:17:50
| Mais ce rôle de classe je le sais bien, mais ils ne sont pas tous à combattre pour autant, en Russie d'ailleurs l'armée a été une des première à se révolter! |
| Finimore | Grand classique (ou très bavard) | | 2655 messages postés |
| Posté le 01-03-2007 à 17:35:44
| Kyliiolos a écrit :
Mais ce rôle de classe je le sais bien, mais ils ne sont pas tous à combattre pour autant, en Russie d'ailleurs l'armée a été une des première à se révolter! |
Il y a eu un travail communiste en direction des soldats, mais pas un soutien à l'armée en tant que telle. Encore une fois la question n'est pas de savoir -dans le cas des flics- si tel ou tel est plus ou moins proche du peuple, mais de bien savoir qu'en tant que structure la police est actuellement un appareil armé de défense de l'état bourgeois. Raisonner en termes de flic de gauche, près des citoyens etc... c'est raisonner comme le P"C"F , qui faisait des flics les victimes du pouvoir giscardien dans les années 70.
-------------------- Ni révisionnisme, Ni gauchisme UNE SEULE VOIE:celle du MARXISME-LENINISME (François MARTY) Pratiquer le marxisme, non le révisionnisme; travailler à l'unité, non à la scission; faire preuve de franchise de droiture ne tramer ni intrigues ni complots (MAO) |
| | Posté le 01-03-2007 à 18:42:08
| Je n'ai pas dit de soutenir les Police et les armées en tant que telle mais de ne pas être violent physiquement ou moralement envers ses membres tant que ceux ci ne nous font rien! |
| Jameul | pas de justice pas de paix | Grand classique (ou très bavard) | 714 messages postés |
| Posté le 07-03-2007 à 16:58:34
| Kyliiolos a écrit :
Je n'ai pas dit de soutenir les Police et les armées en tant que telle mais de ne pas être violent physiquement ou moralement envers ses membres tant que ceux ci ne nous font rien! |
on te frappe sur la joue gauche tu tends l'autre ??? eux non ! la partie qui me fait le plus marrer c'est : " tant que ceux ci ne nous font rien "
Message édité le 07-03-2007 à 16:59:47 par Jameul |
| armenak | oser lutter oser vaincre | Grand classique (ou très bavard) | | 295 messages postés |
| Posté le 08-03-2007 à 17:49:11
| comme l'a dit avec justesse le camarade Xuan, c'est d'une question de principes dont il s'agit ici. Il y a une contradiction manifeste à se dire marxiste-léniniste et à défendre (raison de plus pour des raisons familiales) le corps de gendarmerie (une partie de l'armée bourgeoise) contre la violence de classe d'où qu'elle vienne . Ce que tu essaies de défendre est au plus une goutte infime dans un océan. La machine d'état bourgeoise comme la définissait Engels est un résumé du système d'état bourgeois. La justice, la police et l'armée sont les derniers remparts de la bourgeoisie pour instaurer son ordre sur le prolétariat. Par ailleurs, ne pas accepter la violence révolutionnaire est un acte de démarcation entre marxistes-léninistes et révisionnistes. Non, vraiment non, le flic n'est pas un travailleur sous l'uniforme mais le chien de garde de la bourgeoisie. Enfin, si tu continues à défendre cette position pour des raisons familiales (tu as le droit de ne pas vouloir éliminer ton père ), je te conseille la lecture de L'origine de la Famille de Engels, assez instructif pour comprendre que la cellule familiale est à la base de l'oppression. Si cette lecture ne suffit à te convaincre alors il faut dissuader ton père de continuer dans cette profession Armenak |
| gorki | Les ouvriers n'ont pas de patrie | Grand classique (ou très bavard) | | 835 messages postés |
| Posté le 08-03-2007 à 19:54:24
| armenak a écrit :
Enfin, si tu continues à défendre cette position pour des raisons familiales (tu as le droit de ne pas vouloir éliminer ton père ), je te conseille la lecture de L'origine de la Famille de Engels, assez instructif pour comprendre que la cellule familiale est à la base de l'oppression. Si cette lecture ne suffit à te convaincre alors il faut dissuader ton père de continuer dans cette profession Armenak |
Je propose un amendement au props du camarade Armenak: et soumet que soit rédigée comme suit, la phrase de son poste: . . . . je te conseille la lecture de L'origine de la Famille de Engels, assez instructif pour comprendre que la cellule familiale chez les autres est à la base de l'oppression. Oppresseur! Oppresseur! Non mais, ça va oui!
-------------------- L'émancipation des ouvriers sera l'œuvre des ouvriers eux-mêmes |
| | Posté le 08-03-2007 à 21:19:25
| comme l'a dit avec justesse le camarade Xuan, c'est d'une question de principes dont il s'agit ici. Il y a une contradiction manifeste à se dire marxiste-léniniste et à défendre (raison de plus pour des raisons familiales) le corps de gendarmerie (une partie de l'armée bourgeoise) contre la violence de classe d'où qu'elle vienne . Ce que tu essaies de défendre est au plus une goutte infime dans un océan. Je ne défend pas la gendarmerie en sois, j'ai dis qu'une éventuelle violence vis à vis de celle ci ne doit être qu'un acte de légitime défense de notre part. La machine d'état bourgeoise comme la définissait Engels est un résumé du système d'état bourgeois. La justice, la police et l'armée sont les derniers remparts de la bourgeoisie pour instaurer son ordre sur le prolétariat. Par ailleurs, ne pas accepter la violence révolutionnaire est un acte de démarcation entre marxistes-léninistes et révisionnistes. Non, vraiment non, le flic n'est pas un travailleur sous l'uniforme mais le chien de garde de la bourgeoisie. Oui mais la conscience de ce rôle n'atteint que la hiérarchie, il n'y a pas de raisons de s'attaquer comme certains à coup de cocktails Molotov contre des commissariat lorsque ceux ci ne nous attaquent pas!Pour moi la violence de classe ne doit être présente qu'en cas de légitime défense, et l'insurrection enclenchée uniquement dans un acte de défense de la part des ouvriers quand ils se feront attaquer par l'état quand ils essayeront de prendre le pouvoir par la force. Mais la violence ne doit être qu'un dernier recours dans un acte de retranchement et de défense, même si on sais celle ci inévitable. Par exemple mouvement de grève et manifestation nationale généralisée, les ouvriers marchent sur l'Elisée pour en prendre le contrôle, c'est alors que les forces de l'ordre intervienne et que dans un acte de défense l'insurrection est déclenchée. tu as le droit de ne pas vouloir éliminer ton père ), Comment ça éliminer? Personne ne mourra (ou ne se fera "éliminer" ) tant que ces gens ne nous attaqueront pas, pas même le grand patronat! Nous savons que la violence sera inévitable mais ce ne sera pas nous qui la déclencherons sur quelqu'un (qui que ce soit), tant que celles ci ne réagiront pas contre nous! je te conseille la lecture de L'origine de la Famille de Engels, assez instructif pour comprendre que la cellule familiale est à la base de l'oppression. Sans doutes, mais même au matin de ma vie je suis déjà trop vieux pour en prendre conscience sentimentalement, je suis né en pays bourgeois, ma pensée est donc bloquée dans certaines valeurs bourgeoises telles que la famille et je ne peux pas m'en détacher.Sans doute d'autre génération en prendrons conscience.Quand à moi je ne peux moralement pas renier la famille j'ai trop été formé dans ces valeurs. |
| sti | Grand classique (ou très bavard) | 826 messages postés |
| Posté le 08-03-2007 à 21:21:11
| On a tous dans nos familles respectives des personnes avec qui on est pas sur la même planéte politique. Pour les grandes familles il arrive parfois que des gens se retrouvent sur des positions totalement inconciliables. Il serait stupide de faire de la politique à tout bout de champs et de pourrire l'ambiance familliale gratuitement. Ce n'est pas le premier endroit du militantisme. A quoi serviraient des prises de têtes à répétition entre Kyliiolos et son pére ? On a qu'un pére et si il est aimant et juste il faut s'en tenir à l'affection familliale. Pour le reste, étudie, et ne personnalise pas la question de la coercition. Et puis, même en période révolutionnaire (sait-on si on la vivra ?), les plus braves types dans la police et dans l'armé se rangeront du coté de l'ouvrier (l'agitation chez le militaire et un vrai sujet que l'on aborde plus aujourd'hui, et pourtant...) . On la vue pendant la commune, lors d'Octobre etc. Relativise Kyliiolos, relativise ... Il me semble d'ailleurs que nous devons tous relativiser un peu ... |
| sti | Grand classique (ou très bavard) | 826 messages postés |
| Posté le 08-03-2007 à 21:54:21
| Trois ouvriers viennent de mourir sur un chantier en corse. Tu vois la violence on la subie (tu es jeune encore et seul l'expérience ouvrière permet de comprendre cela ...), Un mort par jour sur un chantier ou un atelier du bâtiment. Donc quand tu va au boulot chaque jour, tu sais qu'il y a un risque que tu meurt, non pas pour une cause, mais pour le profit de ton patron ou des actionnaires. Chomeur, précarisé, enfermé dans des dortoires immenses à ouvriers et sans emploi, en butte aux vexations des administrations diverses et policière aussi, recevant une aumone (smic ou chomage) qu'on te donne si tu te tais et avec lesquels on te fait "chanter" si tu veux pas fermer ta gueule ou si tu te fait remarquer par ton action contestataire etc. ect. ect. Tu vois, un grande violence sociale qui des fois trouve un défouloir par des pétages de plomb en banlieue, non organisés malheureusement. C'est un peu l'arnarchie dans les luttes mais leurs seules existences, qui traversent l'information bourgeoise tant y'a recrudescence, nous montre une vraie situation de tension sociale. |
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