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 Visées impérialistes en Biélorussie

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marquetalia
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   Posté le 12-08-2020 à 16:48:59   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Va donc sur le dernier lien que j ai posté,tu verras que la Biélorussie est majoritairement russophone,une carte le prouve.ce pays est,avec la Transniestrie,l un des derniers vestiges de l URSS.


Edité le 12-08-2020 à 16:50:15 par marquetalia




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marquetalia
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   Posté le 13-08-2020 à 15:57:29   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Bas les pattes devant le Belarus et la Transniestrie !

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marquetalia
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   Posté le 13-08-2020 à 15:58:04   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Ce n est pas dans l Huma qu on lira ça.

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marquetalia
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   Posté le 16-08-2020 à 21:47:57   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Les médias focalisent sur la répression en Biélorussie,mais se taisent sur celle en cours en Thaïlande,puisque ces dernières affaiblissent un protectorat des États-Unis.deux poids,deux mesures,mass médias de mes fesses.


Edité le 16-08-2020 à 21:50:22 par marquetalia




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marquetalia
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   Posté le 16-08-2020 à 21:55:11   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

En Thaïlande,le premier ministre veut mater la contestation estudiantine.


Edité le 17-08-2020 à 17:22:25 par Xuan




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Xuan
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   Posté le 17-08-2020 à 17:20:05   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Les manifestations en Biélorussie



Lire Bielorussie : la révolution de couleur est mort-née




"La photo ci-dessous a été prise et publiée vers midi, heure locale, le samedi 15 août. Ce devait être la principale manifestation de la journée à Minsk. Un samedi matin, par un temps magnifique, seules quelques 2 000 personnes se sont déplacées. Minsk compte environ 2 millions d’habitants. Les « gosses de riches citadins » sont venus. Et presque personne d’autre". [source Moon of Alabama]

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marquetalia
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   Posté le 17-08-2020 à 17:59:12   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Il y a une Fake News qui annonce une intervention militaire russe en Biélorussie.


Edité le 17-08-2020 à 18:53:46 par marquetalia




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Xuan
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   Posté le 17-08-2020 à 18:32:51   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Manifestation pro-Loukachenko (avec la participation du Parti communiste).
Il y avait entre 50.000 et 70.000 manif sur la place de l'Indépendance.



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   Posté le 17-08-2020 à 18:55:41   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Selon Wikipédia,la Biélorussie est un pays laïc.la Libre Pensée défend elle le pouvoir belarusse?

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pzorba75
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   Posté le 17-08-2020 à 19:22:35   Voir le profil de pzorba75 (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à pzorba75   

marquetalia a écrit :

Selon Wikipédia,la Biélorussie est un pays laïc.la Libre Pensée défend elle le pouvoir belarusse?

Sauf position toute récente, la Fédération Nationale de Libre Pensée n'a pas encore pris position sur la situation en Biélorussie. Les trotskistes qui dirigent cette organisation sont au repos en ce moment, ils ne tarderont pas à faire connaître leur position. Je serai surpris qu'ils soutiennent le régime en place, trop marqué par le système soviétique et probablement catalogué "Stalinien", leur pire ennemi, les curés du Vatican se trouvant au second rang.

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marquetalia
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   Posté le 17-08-2020 à 19:43:37   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Merci pour cet éclaircissement.

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marquetalia
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   Posté le 17-08-2020 à 22:00:04   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Les curés du Vatican ne sont pas forcément du côté du capitalisme.il y a un excellent documentaire sur Youtube fait par Arte sur l Eln en Colombie qui le prouve-il est visionnable jusqu'en 2022.


Edité le 17-08-2020 à 22:02:03 par marquetalia




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Xuan
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   Posté le 17-08-2020 à 23:39:24   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

L'Eglise d'Amérique du sud n'est pas celle d'Europe centrale.

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marquetalia
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   Posté le 18-08-2020 à 00:38:35   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Oui, effectivement.

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pzorba75
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   Posté le 18-08-2020 à 05:06:58   Voir le profil de pzorba75 (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à pzorba75   

Xuan a écrit :

L'Eglise d'Amérique du sud n'est pas celle d'Europe centrale.

Niet, le pape actuel François (sans numéro de série) est né en Argentine, il a oeuvré longtemps en Amérique du Sud, souvent proche des dictateurs argentins et toujours opposé aux progrès, marque de fabrique des papes et de tous les curés de la planète.
Aussi réactionnaire que ses deux prédécesseurs d'Europe centrale, il est la continuité pour défendre le capitalisme occidental s'appuyant maintenant sur l'écologie et le combat climatique pour endormir les révoltes à venir.

Le fondement de l'église catholique, c'est d'être réactionnaire pour s'opposer au progrès, défendre les seigneurs et les possédants en promettant un monde meilleur après la mort de ses fidèles.

Bergoglio fut un bon élève et termine en bon maître, comme JP-II et B-XVI.

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marquetalia
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   Posté le 18-08-2020 à 08:50:19   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

L Église catholique en Amérique latine est imprégné de Théologie de la Libération,le péril,c est tous ces courants évangélistes pro-capitalistes et pro-americains.

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Grecfrites
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   Posté le 18-08-2020 à 14:23:16   Voir le profil de Grecfrites (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Grecfrites   

Ok bref aucun rapport.

Elle est tirée d’où la photo de la manifestation pro-Lukachenko ?
Idem pour les infos concernant les faibles mobilisations des grévistes gonflées par les médias occidentaux.

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marquetalia
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   Posté le 18-08-2020 à 22:12:32   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Pour en revenir au fil conducteur du sujet,il y a eu une Fake News qui prophetisait une intervention russe en Biélorussie, après les mensonges sur le prétendu armement des terroristes afghans par Poutine,"pour tuer des Américains"-alors qu il d agit du Pakistan-l faut dénoncer cette russophobie haineuse,ce racisme latent digne de celui des dirigeants nazis qui considéraient les Russes comme des "Untermenschen"-"sous hommes"!


Edité le 19-08-2020 à 08:10:53 par marquetalia




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Grecfrites
Jeune Communiste
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   Posté le 19-08-2020 à 18:10:18   Voir le profil de Grecfrites (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Grecfrites   

marquetalia a écrit :

Ok bref aucun rapport.

Pourquoi,préfères tu les Frères Musulmans à la Théologie de la Libération ?


Mais qu’est ce qu’il raconte ce mec ? Il dit constamment des énormités, tronque des propos, se projette sans cesse et dévie toujours du sujet. Il est insupportable et nuit au forum.

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marquetalia
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   Posté le 19-08-2020 à 18:27:34   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Quelles énormités?sur la Théologie de la Libération ?il y a effectivement un courant progressiste de l Église catholique.


Edité le 19-08-2020 à 18:28:22 par marquetalia




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Xuan
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   Posté le 19-08-2020 à 19:28:11   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Grecfrites a écrit :

Ok bref aucun rapport.

Elle est tirée d’où la photo de la manifestation pro-Lukachenko ?
Idem pour les infos concernant les faibles mobilisations des grévistes gonflées par les médias occidentaux.


Désolé je me suis précipité et j'ai perdu le lien. De fait le lendemain une très nombreuse manif d'opposants aussi.

A lire aussi :
Des forces extérieures déstabilisent la Biélorussie, selon Moscou
Pompeo dit que les États-Unis peuvent couvrir 100% des besoins en pétrole de la Biélorussie au milieu de la dispute entre Minsk et Moscou

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Ci-dessous un article sur la position de la CGT critiquée par le PCF de Pierre-Bénite.
Il y est question des rencontres entre Loukachenko et les syndicats. L'article de la CGT doit être ici
:

Biélorussie : étrange et inquiétante position de la CGT

Publié le 18 août 2020 par Front de Gauche Pierre Bénite

La CGT a publié un communiqué sur la situation en Biélorussie que les lecteurs de notre Blog trouveront sur le site de la CGT.

Ce communiqué semble ignorer les enjeux géopolitiques de la période pour lesquels Trump et Macron font feu de tout bois pour déstabiliser cette partie de la planète (Est de l'Europe - Russie - Moyen Orient)
Elle doit connaitre la position de la Fédération des syndicats de Biélorussie, le plus grand syndicat du pays, dont les activités se sont étendues depuis 1991 au secteur privé et dont 75 % des membres appartiennent à ce secteur.

La direction de la CGT doit savoir que les forces d’opposition présentes en Biélorussie n’ont présenté aucun programme au moment où la pression des oligarques, tant russes qu'occidentaux, était très forte pour casser le modèle social de la Biélorussie, une société avec le quasi-plein emploi, des prestations sociales généralisées et un secteur public dominant qui se heurte à des pressions visant à soumettre le pays aux privatisations et au bradage des entreprises publiques.

La CGT devrait être sensible à ces enjeux. Elle sait bien que le capitalisme financiarisé lorgne sur certains marchés juteux et surtout lorgne sur la possibilité d'exploiter outrageusement les salariés de l'Est de l'Europe comme il l'a fait avec d'anciens pays soviétiques.

Le 17 août, le président Loukachenko s’est rendu au devant des ouvriers d'une usine de tracteurs de Minsk pour répondre à leurs questions et expliquer que dans une société de quasi-plein emploi comme en Biélorussie, ceux qui ne veulent pas travailler sont libres de le faire mais alors ils deviennent des chômeurs volontaires. Et s’ils préfèrent le système capitaliste, alors le chômage deviendra massif et ils n’auront plus la liberté de faire grève.

La CGT pourrait exiger en France que le Président Macron ait le même courage et vienne s’expliquer devant les multiples manifestants lors des manifestations des deux dernières années (Code du travail, Cheminots, Gilets Jaunes, retraités et contre son projet de casse des retraites) comme l’a fait le président de la Biélorussie.

Il n’a jamais été question de criminaliser les activités syndicales en Biélorussie où la majorité des entreprises sont publiques et où les syndicats participent aux consultations et aux décisions en jouant un rôle actif dans la mise en place de la politique du quasi-plein emploi et de maintien des garanties sociales et sanitaires de base en vigueur.

Les élections en Biélorussie n’ont pas été organisées à la va-vite, elles étaient prévues depuis longtemps. Si elles peuvent être contestées comme beaucoup d’autres élections dans le monde, y compris dans les pays occidentaux, rien ne permet d’affirmer que la campagne a été plus injuste ici qu’ailleurs car, si tel était le cas, pourquoi alors les candidats d’opposition se sont-ils présentés à ces élections ?

Parler de régime autoritaire depuis 26 ans, c’est contester toutes les élections précédentes, pourtant validées par différents organismes parmi lesquels l’OFCE. C’est donc contester l’honnêteté de ces organismes et des observateurs internationaux.

Les choix stratégiques d’un Etat sont faits par le pays concerné en toute souveraineté et qualifier l’indépendance et le non alignement choisis par la Biélorussie de « double jeu » parce que Minsk refuse de s’aligner sur Bruxelles, Washington ou Moscou, est inquiétant pour la CGT qui adopte une logique supranationale et de bloc telle qu’elle est mise en place par l’UE et l’OTAN et qui limite l’indépendance des peuples et le droit au contrôle public de son développement économique et social.

Les choix faits à Minsk de ne pas calquer le système social du pays sur celui de ses voisins de l’Est ou de l’Ouest, témoignent du refus d’accepter une politique de privatisations des fleurons de l’économie du pays au profit des capitalistes russes ou occidentaux. Le président Loukachenko a rappelé devant les ouvriers que s’il appliquait les choix faits dans les pays voisins, une partie des grévistes deviendraient alors des chômeurs conformément aux lois de ladite « économie de marché libre et non faussée » et qu’ils devraient définitivement cesser de travailler. La CGT souhaite-t-elle l’extension à la Biélorussie du régime économique et social injuste et inégalitaire en vigueur en France ?

Ce week-end, il y a eu deux manifestations « importantes » à Minsk, une pro-gouvernementale et une anti-gouvernementale. Rien ne permet d’accorder à une seule option politique le monopole de la représentativité « du » peuple de Biélorussie, contrairement à ce qu’affirme la CGT.

Les grèves dans le pays semblent par ailleurs partielles et localisées surtout dans la capitale, et la CGT n’a pas à prendre pour argent comptant les exagérations des groupes d’opposition ou des petits syndicats minoritaires du pays.

Rien ne permet d’affirmer que la grève s’étend, on a même l’impression que les propos de Loukachenko aux ouvriers de l’usine de tracteurs sur les conditions de travail dans les pays capitalistes a contribué à calmer les ardeurs des quelques mécontents.

Sources Page Facebook de Bruno Drweski


Edité le 19-08-2020 à 19:31:51 par Xuan




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Xuan
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   Posté le 21-08-2020 à 20:07:57   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Un article chinois intéressant sur les troubles en Biélorussie, qui retrace un peu l'historique. Je ne connais pas suffisamment l'historique pour confirmer tous les éléments. Les infos sont bienvenues.
Trad. auto


La crise de la révolution de la couleur en Biélorussie va-t-elle déclencher un nouveau cycle de guerre entre l'Occident et la Russie?

https://www.dwnews.com
Écrit par: Tu Baikeng
2020-08-21 18:11:00

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Alexander Loukachenko a été accusé de fraude lors de l'élection présidentielle en Biélorussie, et les manifestations ne se sont pas encore calmées. Les États-Unis et l'Union européenne ont refusé de reconnaître les résultats de l'élection. La Présidente de la Commission européenne, Ursula Gertrud von der Leyen, a annoncé encore plus ouvertement qu'elle fournirait 3 millions d'euros aux "victimes de violences nationales opprimées et inacceptables" à "la société civile et aux médias indépendants" .
En Russie, Vladimir Poutine a déclaré qu'il pouvait envoyer une aide militaire si nécessaire, puis le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a mis en garde contre la nature du conflit: «Personne ne se cache qu'il s'agit de géopolitique et du conflit post-soviétique. Il s’agit de territoire " . C'est vrai, car qu'il s'agisse actuellement de l'Ukraine ou de la question biélorusse, c'est essentiellement l'héritage anti-russe de la guerre froide entre l'Orient et l'Occident.

De plus, depuis que Loukachenko a assumé la présidence en 1994, afin de freiner l'effondrement du pays causé par la libéralisation du marché, le passage au socialisme de marché appartenant à l'État et la politique étrangère de proximité avec la Russie constituent une pédagogie qui nie le système libéral occidental. Non seulement cela nie la victoire complète du capitalisme, mais étouffe également l'espace stratégique de l'Europe et des États-Unis pour encercler la Russie à l'est.
C'est pourquoi il a été appelé à plusieurs reprises "le dernier dictateur d'Europe" par l'Europe et les États-Unis. On a lancé à plusieurs reprises des sanctions ou suscité une résistance interne dans l'espoir de l'éliminer et vite.


La proximité du président bélarussien Loukachenko avec la Russie et son refus de mettre pleinement en œuvre une économie de marché ont conduit à des attaques et des sanctions répétées en Europe et aux États-Unis. (AP)

Pour la Biélorussie, le plus important est toujours de maintenir la stabilité nationale. Après tout, la situation géographique ne peut pas être modifiée, et les matières premières et l'énergie dépendent des approvisionnements russes. Naturellement, elle doit se tourner vers la Russie, et encore moins appliquer aveuglément une «thérapie de choc» , qui conduit au chaos économique. Bien que Stanislav Stanislavavich Shushkevich, le président du Soviet suprême de Biélorussie, ait mené une «politique étrangère indépendante» en 1991, il a également résisté à l'intégration de la CEI.
Mais la triste réalité nous attend: dans le cadre de mesures de privatisation extrêmes, les prix bélarussiens sont devenus chers, le PIB a chuté de 12,6% en 1994, et l’Occident n’est pas disposé à promettre de l’aide. De plus, le peuple biélorusse reconnaît beaucoup la culture russe. Par conséquent, la Biélorussie doit naturellement réfléchir à la possibilité de renouer avec la Russie.

En 1993, la Biélorussie a décidé d'adhérer au Traité de sécurité collective (le prédécesseur de l'Organisation du Traité de sécurité collective) initié par la Russie; lors du référendum biélorusse de 1995, le russe et le biélorusse ont été répertoriés comme langues officielles, et l'accord avec l'initiative de "l'intégration économique avec la Russie" est un soutien élevé. En outre, le Président russe Boris Nikolaïevitch Eltsine (1931-2007) a également découvert que l'hostilité entre l'Europe et les États-Unis n'avait pas disparu et que l'OTAN avait continué de s'étendre vers l'est. Par conséquent, ils ont fait de leur mieux pour préserver la zone tampon du Bélarus. Les deux parties ont signé la "Création d'un État souverain" en 1996. Le Traité de Communauté (également connu sous le nom de Traité de la Communauté russo-biélorusse), suivi de la signature du Traité pour l'établissement de l'Union russo-biélorusse l'année suivante, et a finalement choisi délibérément le 8 décembre 1999, jour où l'Union soviétique a été déclarée dissoute en 1991. Le "Traité sur la création d'un État de l'Union de la Russie et de la Biélorussie" a décidé que les deux pays devraient créer un nouveau rapport sur la base de l'égalité souveraine. Loukachenko a également déclaré que "Parlant d'une seule voix sur la scène internationale, la signature du traité est une nécessité historique" , tandis qu'Eltsine a serré la main de Loukachenko et a répondu "pour toujours" , parlant sans aucun doute de la Russie et la Biélorussie. C’est la scène la plus intime après l'effondrement de l'Union soviétique.


Le 2 avril 1996, le président russe Eltsine (à gauche) et le président biélorusse Loukachenko ont porté un toast pour célébrer la signature du Traité portant création de la Communauté des États souverains et la création de la Communauté russo-biélorusse. (AP)

Cependant, le développement de l'alliance russo-biélorusse ne s'est pas déroulé sans heurts. La cause profonde réside dans l'arrangement de pouvoir des deux parties après la réunification des deux pays. Loukachenko espérait que les deux pays pourraient continuer à maintenir l'égalité, mais Poutine a proposé trois plans en 2002: le premier consiste à intégrer la Biélorussie à la Russie, le second à créer des institutions supranationales à la suite de l'UE et le dernier à continuer de promouvoir l'intégration sur la base du traité. Loukachenko a immédiatement déclaré que la souveraineté de la Biélorussie ne pouvait être compromise. En outre, bien que la Russie et la Biélorussie soient parvenues à un consensus économique sur une union douanière et l’émission d’une monnaie unifiée, la Russie a l’intention de réduire les subventions énergétiques aux pays voisins et a même annoncé à deux reprises qu’elle cesserait de fournir du gaz naturel biélorusse. Les frais de transit pour le transport du pétrole ont temporairement gelé les relations entre les deux pays. La monnaie unifiée qui devait initialement être mise en œuvre en 2005 et le référendum de 2006 sur la constitution de l'Union russo-bélarussienne ont été suspendus.

En raison de la fracture dans l'alliance russo-biélorusse et après le déclenchement de la crise financière en 2008, le taux de perte des entreprises industrielles en Biélorussie l'année suivante a atteint 20%, le rouble s'est déprécié de 20,45% et les réserves de change ont diminué de 13,6%.
La prospérité du taux de croissance économique de plus de 8% n'est plus là, ce qui fait que l'Europe et les États-Unis ont jadis pensé pouvoir en profiter. En 2009, l'Union européenne a lancé le programme «Partenariat oriental» pour attirer la Biélorussie, la Géorgie, l'Arménie, l'Ukraine, l'Azerbaïdjan et la Moldavie, qui ont un besoin urgent de fonds européens et américains ou craignent la croissance de la Russie.
À cet égard, Alexander Rahr, directeur du projet Russie et CEI de la commission allemande des affaires étrangères, a clairement exposé les motivations de l'UE: «Maintenant, l'UE doit consolider ses intérêts dans l'espace post-soviétique. L'UE prévoit d'inclure la Biélorussie et l'Arménie en elle-même. Cela montre que l’Union européenne veut davantage contenir la Russie et resserrer l’espace stratégique de la Russie plutôt que d’être plus proche des démocraties. »

Afin de stabiliser la Biélorussie, les pays européens et américains qui, à l'origine, n'avaient pas reconnu la légitimité de l'administration de Loukachenko ont envoyé des responsables se rendre en Biélorussie. Le Fonds monétaire international (FMI) a gracieusement autorisé 3,5 milliards de dollars de prêts et l'UE a également suspendu les sanctions.
Cependant, la générosité de l'Europe et des États-Unis n'est pas gratuite. Ses appels constants à l'abolition de la peine de mort et à la tenue d ' "élections démocratiques" ont fait prendre conscience à Loukachenko que l'Europe et les États-Unis tentaient toujours délibérément de lancer une "révolution des couleurs" pour le renverser, il a donc décidé de retourner vers la Russie. Prémédité.
En janvier 2010, la Biélorussie, la Russie et le Kazakhstan ont établi une union douanière pour discuter de la promotion de la Communauté économique eurasienne; en décembre de la même année, Loukachenko a été réélu président. De telles actions ont fait croire à l'Europe et aux États-Unis qu'il était impossible de continuer à convaincre Loukachenko, puis ils ont soulevé le gros bâton des sanctions, rendant les deux parties encore plus tendues, et le faux masque de l'amitié s'est effondré.

Ces dernières années, l'OTAN a également intensifié fréquemment ses exercices militaires à la frontière bélarussienne ou infiltré et agité le conflit entre responsables et citoyens du Bélarus via la Pologne. Le Secrétaire d'État américain Michael Richard Pompeo a signé le "Renforcement" avec la Pologne le 15 août 2020. L'accord de coopération en matière de défense (EDCA) a permis de stationner davantage de troupes américaines et de commenter la situation au Bélarus le même jour.
Ces actions ont toutes suscité la vigilance du Bélarus. De plus, ces dernières années, l'opposition en Biélorussie a fréquemment organisé les masses avec le slogan de refuser de se réunir avec la Russie, et en a profité pour exiger la démission de Loukachenko. Elle a également révélé à quel point l'existence de l'alliance russo-biélorusse rend l'Europe et l'Amérique inconfortables: cette dernière ne se soucie pas de la démocratie, mais veut un régime pro-occidental aux portes de la Russie.

Pompeo (à gauche) et le ministre polonais de la Défense Blasczak ont montré "l'Accord sur le renforcement de la coopération en matière de défense" signé par les deux parties. Dans le même temps, le premier a également demandé à Loukachenko de parler à la population. (AP)

Compte tenu de la gravité actuelle de la nouvelle épidémie de pneumonie à couronne et de la faiblesse des économies européenne et américaine, même si l'Europe et les États-Unis ne devraient pas être en mesure de soutenir l'opposition biélorusse comme ils l'ont fait lorsque la crise ukrainienne a éclaté, ils peuvent saisir l'occasion d'introduire davantage de sanctions et de politiques d'expansion militaire pour affaiblir l'économie russo-biélorusse.
Je suis dans l'Union économique eurasienne (UEE) avec Poutine, mais cela ne fera que pousser la Biélorussie à continuer d'approfondir son amitié avec la Russie. Cependant, bien que la Biélorussie ne puisse pas sortir de la révolution de la couleur ou tomber dans une guerre civile comme l'Ukraine, mais en tant que point chaud qui conserve les caractéristiques politiques et économiques de l'Union soviétique, est amie avec la Russie et se trouve à l'ouest de la Russie, elle continuera d'être obligée de condenser l'Europe et les États-Unis pour encercler la Russie. Ses préoccupations sont menacées d'instabilité intérieure et extérieure année après année


Edité le 21-08-2020 à 20:39:53 par Xuan




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   Posté le 21-08-2020 à 20:39:26   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

https://www.investigaction.net/fr/trois-questions-a-bruno-drewski-sur-les-manifestations-en-bielorussie/

Trois questions à Bruno Drewski sur les manifestations en Biélorussie


21 Août 2020 GRÉGOIRE LALIEU


Le président Alexander Loukachenko est au pouvoir depuis 1994 et vient d’être « réélu » avec 80% des suffrages. Si bien que des manifestants réclament sa démission. Mais la Biélorussie n’est pas n’importe quel pays. Cette ancienne république soviétique a résisté aux privatisations néolibérales et à l’invasion des capitaux étrangers. De quoi faire saliver quelques multinationales en Occident. La Biélorussie est également l’une des dernières zones tampons de la Russie, de plus en plus cernée par l’Otan. Assiste-t-on dès lors à une énième révolution colorée en Europe de l’Est? La grille de lecture est trop simple pour Bruno Drewski, spécialiste de la région. Il nous explique qu’à Moscou aussi, les oligarques lorgnent l’économie biélorusse. Quant aux manifestants, anti ou pro-Loukanchenko, ils ne semblent pas prêts à brader leur pays au premier venu.


Assiste-t-on à une nouvelle révolution colorée instrumentalisée par l’Occident pour faire main basse sur les entreprises publiques de Biélorussie et investir l’une des dernières zones tampons de la Russie?

Oui et non. Certes, on voit depuis quelques années des militants fréquenter tous ces milieux liés à Otpor, aux révolutions colorées et aux activistes des printemps arabes soutenus par l’Occident. Le phénomène existe, c’est incontestable. Mais la situation en Biélorussie est différente, car la société est différente. Les arguments pro-occidentaux et pro-capitalistes habituellement avancés dans tous ces pays d’Europe de l’Est qui voulaient rejoindre l’Union européenne et l’Otan ne sont pas populaires auprès des Biélorusses. Les manifestants se contentent donc de pointer le côté dictatorial du régime.

Par ailleurs, il n’y a pas de consensus au sein des chancelleries occidentales. L’Allemagne surtout est bien consciente que pour éviter une troisième guerre mondiale, il est exclu que la Biélorussie rejoigne l’Union européenne et l’Otan. Ce pays se situe à moins de 500 km de Moscou, il fait partie de la banlieue russe. Leurs deux armées sont par ailleurs complètement intégrées l’une à l’autre. En Occident, beaucoup sont donc conscients des limites à ne pas dépasser. Dans les milieux impérialistes, cela n’empêche pas certains d’espérer semer l’anarchie en Biélorussie comme dans tous les pays qui échappent à leur influence. Des têtes brûlées rêvent de faire de la Biélorusse le point de départ d’une révolution colorée qui gagnerait Moscou. Mais il n’y a pas de bloc monolithique aussi puissant que pour l’Euromaidan ou le renversement de Milosevic par exemple. Cela montre aussi que la Russie est devenue un acteur incontournable, et elle a ses propres intérêts immédiats en Biélorussie.

Il semble en effet qu’il n’y a pas qu’en Occident que l’on souhaite voir tomber Loukachenko. En Russie aussi, des voix s’élèvent contre le président biélorusse. Pourquoi? Et comment Poutine se positionne-t-il au milieu de tout cela?

Effectivement, Loukachenko n’est pas plus populaire dans les cercles dominants russes que chez les Occidentaux. Il a mené une politique très indépendante et le modèle économique biélorusse n’est pas compatible avec le capitalisme néolibéral. Or, en matière de néolibéralisme, la Russie n’a rien à envier à l’Occident. Le gouvernement russe peut parfois défendre une position politique anti-impérialiste comme en Ukraine ou en Syrie, mais c’est toujours en fonction des intérêts de la bourgeoise russe. Et cette bourgeoisie veut étendre ses possessions et ses capitaux dans les pays où c’est possible. Autrement dit, les oligarques russes salivent tout autant que les impérialistes occidentaux sur cette économie biélorusse qui échappe à leur emprise.

Le régime de Loukachenko est en effet le seul de l’ex-Union soviétique qui a empêché la privatisation néolibérale de son économie avec l’ouverture des frontières aux capitaux étrangers. Il est le seul qui a résisté à cette fameuse « concurrence libre et non faussée ». Et c’est une résistance insolente, car nous avons en Biélorusse de grandes entreprises publiques qui sont concurrentielles sur le marché international et qui montrent ainsi qu’il n’est pas nécessaire d’être privatisé pour être efficace. À l’époque par exemple, l’Union soviétique comptait deux usines de tracteurs. L’une en Russie, l’autre en Biélorussie. Celle de Russie a fait faillite après avoir été privatisée. Celle de Biélorussie existe toujours et domine le marché de l’ex-Union soviétique. Dans beaucoup d’autres domaines de pointe, les meilleures usines de Biélorussie rivalisent avec les grandes entreprises occidentales ou russes. Si bien que tant en Occident qu’en Russie, on lorgne ce trésor.

On le voit, il y a de nombreux intérêts opposés. Et au milieu de tout ça, Poutine avance avec précaution. Ce qui est certain: il ne veut pas d’une révolution colorée qui pourrait s’étendre à la Russie et il veut préserver l’armée biélorusse. Mais Poutine veut également que Loukachenko se soumette, voire qu’il disparaisse. Il a ses candidats, ils attendent dans l’antichambre que la situation se calme. Pour Poutine, la première étape, la plus urgente, est de mettre fin aux tensions. Mais la deuxième étape, permettre aux oligarques russes de faire main basse sur les trésors biélorusses sera difficile à mener, car la population est dans sa grande majorité attachée à son modèle économique.

Ce qui n’empêche pas les manifestations, surtout à Minsk. Quelles sont les revendications? Loukachenko dispose-t-il aussi de soutiens? Y a-t-il un risque de voir des conflits internes?

Il y a des manifestants anti-Loukachenko qui contestent le résultat des élections. Il y a aussi des manifestants pro-Loukachenko dont on parle très peu dans les médias. Dans les deux cas, il y a un consensus sur le refus de privatiser l’économie. Que ce soit à la faveur des Occidentaux ou des oligarques russes, la réponse sera « niet »! Si on se réfère aux seules fiches de salaire des Biélorusses, le niveau de vie est très faible. Mais la population dispose de toute une série de prestations publiques gratuites ou quasi-gratuites pour l’éducation, la santé, les transports en commun, etc. La population n’est pas extrêmement riche, mais elle a des garanties minimales. Trouver du travail n’est pas difficile en Biélorussie. D’ailleurs, on trouve des masses d’Ukrainiens, de Polonais ou de Lituaniens qui font la file pour travailler dans les bars à Londres, mais très peu de Biélorusses. Des Biélorusses qui ont aussi vu ce qui s’est passé dans les anciennes républiques soviétiques « démocratisées » à l’occidentale avec des économies complètement privatisées. Dans ces pays, quelques-uns se sont considérablement enrichis, mais la vie est plus dure pour beaucoup d’autres qui regrettent l’époque soviétique. Enfin, on a pour habitude de se promener en toute sécurité en Biélorussie, ce qui n’est pas le cas dans d’autres pays comme l’Ukraine. La population est également attentive à ça.

Évidemment, le régime de Loukachenko est assez autoritaire ou plutôt paternaliste. Les violences des derniers jours ont toutefois atteint un degré qu’on ne connaissait pas. Certains affirment que des fonctionnaires biélorusses sont payés par des oligarques russes pour réprimer durement les manifestations et mettre Loukachenko sous pression afin qu’il revienne dans le giron de Moscou. C’est peut-être un peu complotiste, mais on sait que beaucoup d’argent est venu des oligarques russes au cours des deux dernières années.

Reste qu’il y a un consensus au sein de la population pour ne pas suivre la voie du capitalisme néolibéral. Et on ne voit pas, comme dans les révolutions colorées, des slogans en faveur d’un changement de modèle économique ou d’un rapprochement avec les institutions européennes. On voit par exemple des manifestants brandir le drapeau nationaliste blanc et rouge qui fait référence à la Biélorussie d’avant l’Union soviétique. Ce drapeau était revenu après l’indépendance de la République de Biélorussie en 1990, mais il avait de nouveau disparu en 1994 avec l’arrivée au pouvoir de Loukachenko. Si le drapeau nationaliste est brandi par des manifestants, on ne voit pas de drapeaux européens. Pour l’anecdote, quelqu’un avait sorti ce drapeau et a été immédiatement prié de le ranger. Que ce soit spontané ou organisé, c’est assez révélateur: les manifestants anti-Loukachenko ne veulent pas s’inscrire dans le sillage de l’Euromaidan.

Ce rejet de la privatisation de l’économie pourrait permettre à la population biélorusse de surmonter ses contradictions. On a vu des groupes de manifestants se croiser, les drapeaux n’étaient pas les mêmes, mais il n’y a pas eu de confrontations. Reste à espérer qu’on ne jette pas de l’huile sur le feu. Il y a des spécialistes qui savent comment provoquer des tensions inutiles et permettre à des problèmes secondaires de prendre racine. Mais ce sera plus difficile en Biélorussie. Il n’y a pas de minorités nationales ou religieuses fortes sur lesquelles les impérialistes pourraient s’appuyer pour déstabiliser le pays comme ils l’ont fait ailleurs.

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contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit
marquetalia
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   Posté le 31-08-2020 à 10:12:26   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Poutine va très certainement exfiltrer Lukashenko en Russie ou dans un pays tiers si celui ci est renversé.

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pzorba75
Grand classique (ou très bavard)
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   Posté le 31-08-2020 à 11:00:45   Voir le profil de pzorba75 (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à pzorba75   

Ça rassure qui.

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