| | | | | Paria | Les masses font et peuvent tout ! | Grand classique (ou très bavard) | | 562 messages postés |
| Posté le 10-09-2006 à 14:43:36
| La lutte sans espoir des milices antimao [Article tiré d'un journal bourgeois] Aux quatre coins du camp, les policiers en armes montent la garde. «Les rebelles sont juste de l'autre côté de la rivière, ils peuvent attaquer n'importe quand», confie un membre des forces paramilitaires déployées en masse dans cette région tribale du centre de l'Inde, infestée de rebelles maoïstes. Composé de huttes en terre, le camp de Nelasnar abrite plus d'un millier de membres du mouvement Salwa Judum («Marche pour la paix»), qui, engagé dans une campagne antimao, est devenu la cible des guérilleros. Le mois dernier, un camp semblable a été attaqué de nuit par des centaines de combattants. Bilan : 33 morts, des dizaines de blessés et des dizaines de milliers de réfugiés terrorisés. «Spontanée». Lancé en juin 2005, Salwa Judum est présenté par les autorités comme une «rébellion spontanée» des populations tribales contre la «tyrannie» des naxalistes comme on appelle les maoïstes indiens , qui contrôlent de nombreuses enclaves dans le sud du Chhattisgarh. Des zones coupées du monde où ni l'administration ni les forces de sécurité ne mettent plus les pieds depuis des années. Ici, les maos sont chez eux : ils lèvent leurs impôts, organisent leurs tribunaux publics, et n'hésitent pas à déposséder les plus riches pour redistribuer aux plus pauvres. Né dans les années 60, le mouvement naxaliste affirme lutter pour le droit des gens des tribus, des basses castes et des paysans sans terre. Actif dans plus d'un tiers du pays, il ne cache pas son ambition de marcher un jour sur New Delhi. Et sa lutte contre les forces de sécurité est de plus en plus efficace depuis deux ans, lorsque divers groupuscules se sont regroupés pour former l'Armée de guérilla de libération populaire. A tel point que le Premier ministre, Manmohan Singh, qualifiait récemment le naxalisme de «plus grand défi à la sécurité intérieure» . En novembre, les rebelles avaient carrément réussi à s'emparer d'une petite ville de l'Etat du Bihar pendant plusieurs heures, libérant des centaines de prisonniers. Début 2006, ils dévalisaient une mine gouvernementale du Chhattisgarh, emportant près de vingt tonnes d'explosifs. Depuis trente ans qu'ils arpentent les jungles du centre de l'Inde, les rebelles ont largement aidé les populations tribales qui, comme les basses castes, font l'objet d'une discrimination quasi institutionnalisée à lutter contre la corruption et le harcèlement des autorités locales. Mais ils se montrent aussi violents envers tous ceux qui leur résistent. «Quand ils sont arrivés dans notre village, nous les avons accueillis les bras ouverts, car ils nous défendaient contre la police et les gardes forestiers, explique un paysan réfugié depuis huit mois dans le camp de Kasoli. Mais, au fil des années, ils ont montré leur vrai visage. Ils nous battaient, nous volaient notre argent, s'opposaient à la construction de routes et empêchaient les enfants d'aller à l'école au-delà de la sixième.» En fait, ceux qui se sont réfugiés dans ces camps sont issus de l'élite des populations tribales. Des chefs de village, des relais locaux du gouvernement ou des paysans qui possédaient de larges terrains agricoles : tous ceux qui étaient dans la ligne de mire des gauchistes armés. Les plus pauvres, eux, sont restés avec ces derniers, dans la forêt. 300 tués. «Le Salwa Judum n'a rien de spontané, il a été planifié et mis en place par le gouvernement du Chhattisgarh», affirme Binayak Sen du People's Union for Civil Liberties (PUCL), l'une des plus importantes organisations indiennes de défense des droits de l'homme. Comme lui, tous les militants des droits de l'homme qui se sont rendus sur place accusent les autorités d'avoir traîné des milliers de gens sans défense des tribus dans un conflit meurtrier qu'ils ne pourront jamais gagner. En un peu plus d'un an, la «rébellion» antimao a en effet tourné au bain de sang : au moins 300 membres de Salwa Judum ont déjà été tués par les maos, et Mahendra Karma, l'élu local qui dirige le mouvement, avoue sans hésiter qu'il y aura «encore des pertes». Près de 50 000 personnes sont par ailleurs entassées dans des camps qui manquent souvent de nourriture en raison de la corruption qui gangrène l'approvisionnement. Réquisitionnées par les forces de l'ordre, les écoles ont cessé de fonctionner, et la police recrute des milliers de jeunes des tribus qui, après quelques semaines d'entraînement, sont censés être capables d'affronter une guérilla aguerrie par trois décennies de combat. Les autres sont censés se défendre avec leurs armes traditionnelles : machettes, arcs, lances... Dans certains camps, inaccessibles en cette saison des pluies, des milliers de villageois ont en effet été traînés de force. «Tous ceux qui ne rejoignent pas le camp sont accusés de soutenir les maos. Des villages entiers ont été vidés et brûlés pour forcer les populations à rejoindre les camps, avec le soutien des forces de l'ordre», accuse Binayak Sen. «Cette campagne est totalement irresponsable, renchérit Subash Mahapatra, spécialiste du Chhattisgarh. D'une part parce que les autorités ne sont pas capables d'assurer la sécurité de ceux qui sont dans les camps et d'autre part parce qu'elle n'offre aucune solution au conflit.» «Je ne fais que survivre.» A part vider les villages de leur population et pousser les naxalistes à s'en prendre aux civils ce qu'ils n'avaient pas l'habitude de faire , Salwa Judum n'a donné aucun résultat. «On ne peut pas mettre fin à un conflit vieux de plusieurs décennies du jour au lendemain, justifie Raman Singh, le Premier ministre du Chhattisgarh. Ce mouvement est la meilleure occasion que nous n'ayons jamais eue d'anéantir le naxalisme.» En attendant, des milliers de déracinés attendent de pouvoir reprendre une vie normale. Car même ceux qui ont rejoint le mouvement de leur plein gré sont aujourd'hui lassés. «J'avais des terres et du bétail dans mon village, je vivais bien. Ici, je ne fais que survivre», se lamente Sukram, 30 ans, contraint de travailler comme ouvrier journalier pour gagner sa vie. «Nous sommes pris entre deux feux, ajoute son ami Bijaram. Ici, nous n'avons quasiment rien à manger, mais si nous retournons au village, nous nous ferons tuer par les naxalistes.» La conséquence d'une politique inconsidérée d'une poignée d'hommes politiques qui n'ont pas hésité à mettre des dizaines de milliers de tribaux dans une situation invivable, au risque d'anéantir leur culture et leur mode de vie ancestral. 10 Sep 2006 >Source< |
| Jameul | pas de justice pas de paix | Grand classique (ou très bavard) | 714 messages postés |
| Posté le 10-09-2006 à 18:12:35
| j'ai aussi lu un article dans un "vieux" courrier international et c'est incroyable la différence entre leur écho au point de vue local (les villageois sont assez pro-naxaliste) et dans la presse indienne et dans les autres régions de l'Inde.... les autres paysans indiens les prennent pour des fous qui ne veulent pas de route (c'est tout ce qu'ils retiennent ou presque) et sont dans leur énorme majorité opposé à eux... par contre dans les zones où les naxalistes sont plus présents la population (dans l'écrasante majorité des paysans pauvres) les soutiennent vraiment. |
| Paria | Les masses font et peuvent tout ! | Grand classique (ou très bavard) | | 562 messages postés |
| Posté le 27-11-2006 à 18:44:00
| Actions dans le cadre de la guerre populaire Le Bengale n'était plus une grande zone d'activité MLM depuis les années 1970, même si la révolte de Naxalbari était partie de là. Mais la guerre populaire reprend son cours; 80 maoïstes (dirigée par une femme) ont incendié huit véhicules ainsi qu'un camp paramilitaire dans le cadre d'une attaque contre la construction d'une route devant servir la contre-guérilla. In what is seen as the largest guerrilla attack in West Bengal, 80 Maoist rebels torched eight vehicles and fired at a paramilitary camp and at workers' huts for about two hours so as to scuttle a road project. The Maoists, led by a woman, struck early Thursday in their effort to halt work on the project in their stronghold Belpahari in West Midnapore district, which borders Jharkhand. The Maoist squad burnt eight vehicles of the Prime Minister's Gram Sadak Yojana road project. The road link, Maoists believe, will give security forces better access to rebel hideouts, news reports quoting police said Friday. 'The guerrillas use a forest corridor to travel to and from Jharkhand. If good roads are built, security forces can step up vigil,' said an official. Media reports said about 25 women were part of the group that arrived in the pre-dawn darkness and split into two. One surrounded the India Reserve Battalion camp at Chhurimara, about 250 km from Kolkata, and the other advanced to the project labourers' huts. The Maoists, who also set on fire three houses, left behind an explosive, supposedly a landmine, in a mustard field. 'For two hours they fired at the camp challenging them in Hindi to come out and fight. Not one among the 70-75 jawans stepped out. Even the sentries positioned behind sandbags scurried inside,' said a labourer. They pasted posters while the paramilitary soldiers challenged by the rebels stayed inside their camp 300 metres away, reports said. 'A tall and lean woman with cropped hair was giving orders to her comrades in Bengali and Hindi,' a labourer said. Police suspect that the woman might be Sabita Kumari, who belongs to Jharkhand and is in her early 20s. The rebels, dressed in army fatigues, shook the labourers awake and assembled them on the roadside where barrels of diesel were stored. 'They ordered us to empty the barrels on the vehicles and set fire to them.' The incident is the latest in a series of attacks in the region in the run-up to a statewide shutdown called by Maoists Dec 14. On Tuesday, two paramilitary personnel in Belpahari were injured in a landmine explosion. On Sep 21, at least two policemen were killed and several others, including photojournalists and police officers, seriously injured when a landmine planted by the Maoists exploded in Lalgarh area of West Midnapore district. 26 Nov 2006 |
| sti | Grand classique (ou très bavard) | 826 messages postés |
| Posté le 28-11-2006 à 01:46:05
| De qui cet article en anglais Paria ? |
| Paria | Les masses font et peuvent tout ! | Grand classique (ou très bavard) | | 562 messages postés |
| Posté le 28-11-2006 à 10:40:11
| Je l'ai trouvé sur le site CONTRE-INFORMATION. Pour tout te dire je ne sais pas exactement de quoi parle l'article en anglais car je parle trop mal, mais je l'ai mit pour ceux qui comprennent.
Message édité le 28-11-2006 à 10:40:36 par Paria |
| armenak | oser lutter oser vaincre | Grand classique (ou très bavard) | | 295 messages postés |
| Posté le 16-03-2007 à 09:15:53
| Inde - La rébellion est prise très au sérieux à New Delhi Des maoïstes abattent 53 policiers dans l’État du Chhattisgarh Cinquante-trois policiers indiens ont été tués dans une attaque attribuée à des rebelles maoïstes dans le centre de l’Inde, l’une des pires jamais perpétrée par ces guérilleros, dans un pays confronté depuis 40 ans à d’innombrables poches insurrectionnelles. Mercredi soir, des hommes armés ont jeté des grenades, des bombes incendiaires et ont tiré à l’aveuglette sur un poste de sécurité du village de Rani Bodli, au sud de Raipur, capitale de l’État du Chhattisgarh, ont annoncé hier les autorités. « Trente-sept officiers des forces spéciales et 16 membres de la police de l’État sont morts dans cette attaque », a déclaré à l’AFP le ministre en chef (Premier ministre) du Chhattisgarh. Des médias locaux parlent de 60 morts. La zone, minée par les rebelles, est difficile d’accès et « jonchée de corps et d’armes », a expliqué un policier. À New Delhi, le ministre de l’Intérieur Shivraj Patil a condamné « de telles attaques qui n’entameront pas la détermination du gouvernement à régler le problème des maoïstes ». En réponse, il a fait déployer davantage de paramilitaires. C’est « l’une des pires » offensives jamais conduite par les insurgés, a commenté Kanwar Pal Singh Gill, conseiller en matière de sécurité pour les autorités du Chattisgarh. Pour l’analyste P.V. Ramana, c’est « une nouvelle preuve de la préparation méticuleuse et des capacités d’exécution » des maoïstes. « En face, la stratégie de la police s’avère inefficace », a-t-il jugé. Le centre de l’Inde est en proie depuis 1967 à une insurrection de maoïstes affirmant défendre des tribus et des paysans pauvres sans terre. D’après la police, ils contrôlent 10 des 16 districts du Chhattisgarh. Dans cet État enclavé, les attentats contre les forces de l’ordre sont réguliers mais très rarement de l’ampleur de celui de mercredi. Quelque 50 000 villageois ont été déplacés et les forces de sécurité ont du mal à mater l’insurrection dans les campagnes. Toutes les tentatives politiques pour parvenir à un accord de paix ont échoué. Et la guérilla est loin de se limiter au Chhattisgarh. D’autres régions – dans le centre, l’Est et le Sud – sont confrontées depuis quatre décennies à des poches rebelles. Au total, 165 des 600 districts de l’Inde seraient, à des degrés divers, sous l’influence de ces guérilleros d’extrême gauche, que l’on appelle aussi les « naxalites ». Le mouvement maoïste indien comprend une multitude de groupuscules. L’un des plus puissants est le Communist Party of India-Maoist (CPI-Maoist), créé en 2004 par la fusion de deux organisations. Cette rébellion est prise très au sérieux à New Delhi : les maoïstes sont la plus grande menace pour la sécurité nationale, avait prévenu en 2006 le Premier ministre Manmohan Singh. (L'Orient le Jour - quotidien libanais - 16 Mars 2007) Armenak |
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| Posté le 16-03-2007 à 17:11:50
| Naxalite ! Un raid de la rébellion maoïste contre un camp de police de l'Etat de Chhattisgarh, dans le centre de l'Inde, a fait 55 morts parmi les policiers et leurs miliciens alliés, a déclaré la police. Entre 300 et 400 rebelles armés de grenades et de bombes incendiaires ont participé à cette attaque, une des plus meurtrières de ces dernières années. R. K. Vij, un responsable de la police, a déclaré par téléphone à Reuters que les corps de 16 policiers et de 39 miliciens appuyant les forces de sécurité avaient été retrouvés. Les rebelles ont pillé dans leur attaque un dépôt d'armes et d'explosifs. Cette attaque illustre la présence des maoïstes dans la plupart des zones rurales indiennes. Le territoire d'implantation de la rébellion constitue un "couloir rouge" qui s'étire du sud de l'Inde jusqu'à la frontière du Népal en passant par les forêts du centre. Les maoïstes ont déclenché leur insurrection en 1967 d'un village de l'Etat du Bengale occidental, dans l'est, en disant lutter au nom des droits des paysans pauvres et des sans terre. Quelque 125 policiers et miliciens recrutés au sein de tribus locales étaient déployés dans le camp au moment de l'attaque des rebelles, a précisé la police. Certains experts tablent sur un net regain d'attaques maoïstes dans les mois qui viennent car les rebelles se seraient concentrés l'année dernière sur le renforcement de leur arsenal. L'an dernier, le Premier ministre Manmohan Singh avait présenté l'insurrection maoïste comme la plus grave menace intérieure à la sécurité de l'Inde depuis son indépendance il y a 60 ans. 15 Mar 2007 |
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| Posté le 16-03-2007 à 17:12:42
| Large opération de ratissage après l'attaque maoïste jeudi à Chhattisgarh Près de 5.000 hommes sont déployés depuis jeudi dans une vaste opération de ratissage dans le district de Bijapur, dans l'Etat de Chhattisgarh, dans l'espoir de retrouver les unités maoïstes ""Naxals"" qui ont attaqué, jeudi tôt dans la matinée, un poste de sécurité faisant au moins 54 morts. Le ministre de l'Intérieur indien, M. Shivraj Patil, qui a dépêché un hélicoptère pour aider les forces déployées dans leur mission de localisation, a condamné l'attaque qui a visé les éléments de la police dans le poste de ""Rani Bodli"", soulignant la détermination du gouvernement de l'Alliance Progressiste Unie (APU) de poursuivre la lutte contre les insurgés maoïstes et d'apporter toute l'aide nécessaire aux Etats affectés par le phénomène pour faire face à la menace assimilée au terrorisme. Mais, les incidents de jeudi et le fait que les attaquants, au nombre estimé à près de 400 hommes, puissent disparaître sans laisser de traces, montrent que les formations de ""Naxals"" font peu de cas de l'offensive menée par les services de renseignement et les forces de sécurité. Selon les premiers rapports, près de 400 hommes armés ont encerclé le poste et lancé des grenades et des bombes à base d'essence. Les combats ont cessé trois heures après, laissant sur le carreau 54 membres des forces de sécurité. Les attaquants qui auraient perdu 16 hommes ont récupéré des armes et mis le feu au camp avant de quitter la zone au lever du jour et de disparaître dans les forêts avoisinantes. Les principales attaques des maoïstes en 2006 avaient fait une centaine de victimes. Début mars 2007, les insurgés avaient frappé de nouveau en abattant un membre de l'assemblée locale. 16 Mar 2007 |
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| Posté le 17-03-2007 à 20:09:01
| Article de l'Humanité :
La résurgence des maoïstes Inde . Une attaque de rebelles naxalistes fait 50 morts dans l’État de Chhattisgarh. L’insurrection naxaliste revient en force en Inde à l’heure où au Népal la rébellion maoïste a renoncé à la lutte armée et a pris le chemin du Parlement. Mercredi soir, au moins 50 policiers ont été tués au cours d’une attaque attribuée aux maoïstes contre un poste de sécurité dans le district de Bijapur, à 500 km au sud de Raipur, capitale du Chhattisgarh, au centre de l’Inde. Des hommes armés ont jeté des grenades, des bombes incendiaires et ont tiré à l’aveugle sur un poste de sécurité du village de Rani Bodli. Le centre du sous-continent est en proie depuis 1967 à une insurrection de maoïstes prenant la défense de tribus et de paysans sans terre contre les grands propriétaires terriens. D’après la police, ils contrôlent 10 des 16 districts de l’État du Chhattisgarh, créé en 2000 sous le gouvernement de droite du BJP. Né de la scission avec le Madya Pradesh, le nouvel État a ainsi récupéré des territoires à forte population tribale aujourd’hui lésée par la politique d’industrialisation et de développement de l’écotourisme mise en place depuis 2001. C’est sur cette base sociale que la rébellion prend appui dans les immenses savanes et forêts du Chhattisgarh. Pour la contrer, l ’armée indienne utilise, depuis octobre 2005, des milices locales (Salwa Judum). L’une des plus graves conséquences du conflit est de prendre la population en otage. Selon diverses ONG, les affrontements ont obligé plus de 50 000 civils à se déplacer. Des milliers de personnes ont perdu leurs moyens de subsistance et n’ont qu’un accès limité à leurs propres terres, à la nourriture, aux soins de santé essentiels. Active depuis une quarantaine d’années, la rébellion est aujourd’hui présente dans onze des 29 États de l’Union. Au total, 165 des 600 districts de l’Inde seraient, à des degrés divers, sous l’influence du mouvement maoïste indien composé de groupuscules capables de mener des opérations militaires. Notamment dans les États les plus pauvres de l’Inde dont le Bihar et l’Andhra Pradesh. Ainsi, en novembre 2005, les naxalistes ont pris d’assaut une prison à Jehanabad, dans l’État de Bihar, et libéraient 350 de leurs sympathisants dans une opération soigneusement préparée, à laquelle environ 1 000 rebelles ont pris part. En février 2006, dans l’État de Chhattisgarh, les rebelles ont pris d’assaut un entrepôt d’une compagnie minière, tuant neuf des gardes et s’emparant de 19 tonnes d’explosifs. Les maoïstes sont la plus grande menace pour la sécurité nationale, a reconnu le premier ministre Manmohan Singh. D’après le ministère de l’Intérieur, 669 personnes ont perdu la vie en 2005 dans des violences liées aux maoïstes, lesquels compteraient officiellement 9300 combattants. Mais pour certains experts ils seraient près de 20 000. 17 Mar 2007 |
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| Posté le 26-03-2007 à 19:42:24
| Un groupe maoïste revendique la mort de 55 policiers Le principal groupe maoïste indien a officiellement revendiqué l'attaque qui avait tué 55 policiers dans le centre de l'Inde il y a dix jours, rapporte lundi l'agence Press Trust of India. 55 policiers avaient été tués dans une attaque explosive menée par des guérilleros dans le centre de l'Inde. Des centaines d'hommes armés avaient jeté des grenades, des bombes incendiaires et tiré à l'aveugle sur un poste de sécurité du village de Rani Bodli, à 500 km au sud de Raipur, capitale de l'Etat du Chhattisgarh. L'aile armée du Parti communiste maoïste d'Inde (CPI-M) a affirmé dans un communiqué que ces assassinats avaient été perpétrés en représailles aux opérations contre les rebelles menées par les forces de sécurité dans la région, d'après PTI, qui ne publie aucune citation directe du communiqué. Dans la nuit du 14 au 15 mars, 55 policiers avaient été tués dans cette attaque maoïste dans le centre de l'Inde, l'une des pires jamais perpétrée par les guérilleros, dans un pays confronté depuis 40 ans à d'innombrables poches insurrectionnelles. Le centre de l'Inde est en proie depuis 1967 à une insurrection de maoïstes affirmant défendre des tribus et des paysans pauvres sans terre. D'après la police, ils contrôlent 10 des 16 districts du Chattisgarh. Dans cet Etat enclavé, les attentats contre les forces de l'ordre sont réguliers mais très rarement de l'ampleur de celui de la mi-mars. Quelque 50.000 villageois ont été déplacés et les forces de sécurité ont du mal à mater l'insurrection dans les campagnes. Toutes les tentatives politiques pour parvenir à un accord de paix ont échoué. 26 Mar 2007 |
| Paria | Les masses font et peuvent tout ! | Grand classique (ou très bavard) | | 562 messages postés |
| Posté le 01-04-2007 à 15:29:10
| Une unité de 500 naxalites ont attaqué une base de la police ainsi que la banque centrale de l'Inde dans l'Etat du Bihar, après avoir fait sauter un pont à la dynamite. CONTRE INFORMATIONS Naxalbari zindabad! A group of 500 armed Maoist rebels blew up a road bridge, attacked a police station and a block office at Riga in Bihar's Sitamarhi district. They also made an abortive attempt to loot a bank on Saturday. The Maoists stormed the Central Bank of India branch at Riga and injured its manager and a Home guard while attempting to loot cash from the chest which they failed to break open, police sources said. Superintendent of Police MRR Nair said that around 500 heavily armed CPI(Maoist) activists used dynamite to blow up a bridge snapping road communication between Riga and Dheng. They later laid a virtual siege of the Riga police station and exploded several bombs and exchanged fire with the Bihar Military Police (BMP) and Special Auxilliary Police (SAP) personnel deployed there for over 45 minutes. The securitymen, however, forced the Naxalites to retreat after the arrival of reinforcements from the district headquarters. All the entry and exit points of the district were sealed and raids were being made at different places to apprehend the naxalites, the SP said. Meanwhile, the authorities on Saturday night sealed the Indo-Nepal border in Sitamarhi district and SSB jawans were conducting combing operations. 01 Apr 2007 |
| armenak | oser lutter oser vaincre | Grand classique (ou très bavard) | | 295 messages postés |
| Posté le 02-05-2007 à 17:40:37
| Le Parti communiste de l'Inde (maoïste) termine son historique et tant attendu 9ème Congrès Un point tournant de la révolution indienne La tenue réussie du Congrès de l’unité/9ème Congrès du PCI(maoïste) en janvier et février 2007 est un évènement d’importance historique pour les masses opprimées de l’Inde et pour les peuples du monde en général. Le congrès permit d’atteindre un niveau d’unité supérieur au sein du parti et marqua l’achèvement de l’unité des deux grands courants de la révolution indienne – le PCI(ML)-GP et le CCMI – dont la fusion avait eu lieu le 21 septembre 2004. Il résolut les questions politiques disputées à travers des discussions et débats vivants, démocratiques et fraternels. Le présent congrès, tenu après une période de 36 ans après le 8ème congrès en 1970, marque un nouveau jalon dans la longue histoire du mouvement communiste en Inde et a une grande signification dans l’histoire du mouvement maoïste en Inde. Le Congrès de l’unité/9ème Congrès du Parti communiste de l’Inde (maoïste) eut lieu dans le fin fond d’une forêt d’une des nombreuses zones de guérilla du pays. Avec un mur de protection fourni par trois compagnies de l’Armée de guérilla populaire de libération, avec plusieurs postes de sentinelle faisant le guet 24 heures sur 24 autour du lieu du Congrès, avec des équipes de patrouille continuellement à la recherche de mouvements de l’ennemi, et avec les habitantEs des villages avoisinants servant de yeux et d’oreilles au parti, le congrès a été complété avec succès, déjouant toutes les tentatives des classes dirigeantes réactionnaires de lui nuire. Quelques jours avant la tenue du congrès, le camarade Chandramouli alias Naveen, un membre du Comité central (CC) et de la Commission militaire centrale du PCI(maoïste), ainsi que sa compagne et membre d’un Comité de division – la camarade Karuna, furent arrêtéEs, torturéEs cruellement et assassinéEs par les mercenaires de l’APSIB. Ces deux camarades sont restéEs fermes dans les chambres de torture et donnèrent leurs vies en plaçant les intérêts du peuple et du parti au-dessus de tout, contribuant ainsi au succès du congrès. Le hall du congrès a conséquemment été baptisé le hall Karam Singh-Chandramouli, en souvenir du camarade Chandramouli et d’un autre camarade martyr et membre du politburo, le camarade Shamshersingh Sheri alias Karam Singh, qui est décédé en octobre 2005. Le congrès eut lieu au milieu d’un encerclement massif par l’ennemi, avec la mise sur pied par le gouvernement d’une cellule spéciale dédiée à faire échouer le congrès. Tous les secteurs de zones de guérilla furent placés sous la loupe des services de renseignements avec une surveillance spéciale pour des déplacements inhabituels dans et autour de ces zones. Des spéculations sur les dates probables du congrès ont même été faites par les médias. Néanmoins, malgré cet encerclement extensif, plus d’une centaine de déléguéEs de 16 États, incluant le noyau dur du leadership maoïste en Inde, firent leur chemin jusqu’au lieu du congrès. L’inauguration du congrès fut faite par le secrétaire général sortant du parti, le camarade Ganapathi. Le camarade Kishan souhaita la bienvenue à l’ensemble du rassemblement; des fleurs furent déposées sur la colonne commémorative des martyrs et des hommages chaleureux furent faits aux glorieux et glorieuses martyrEs qui ont donné leur vie dans la période suivant le 8ème congrès. Cela fut suivi d’une procession qui convergea au hall de congrès Karam Singh-Chandramouli où les délégations commencèrent les délibérations. Ce congrès historique adopta les cinq documents de base du parti unifié – Tenons haut la bannière brillante du marxisme-léninisme-maoïsme; le programme du parti; la constitution; la stratégie et les tactiques de la révolution indienne et la résolution politique sur la situation internationale et domestique actuelle – après des discussions approfondies et intenses menées d’une manière libre et franche. Il a aussi concentré son attention sur une évaluation de la pratique passée des deux ex-partis maoïstes depuis leur formation en 1969, une évaluation du groupe GP durant les trois années suivant son congrès (de 2001 à 2004) et aussi des deux années de pratique du parti nouvellement formé. En plus, il adopta des résolution sur d’importantes questions politiques d’actualité – à la fois internationales et domestiques – effectua les changements organisationnels nécessaires et élit un nouveau CC. Le congrès était le point culminant du processus qui eut cours à travers le parti durant les deux dernières années pendant lequel les documents étaient discutés en profondeur et des conférences étaient tenues aux niveaux des secteurs, districts, régions et États et des centaines d’amendements furent envoyés au congrès à partir de la base. Le Congrès de l’unité réaffirma la ligne générale de la révolution de démocratie nouvelle comme ayant la révolution agraire comme centre et la guerre populaire prolongée comme voie de la révolution indienne, de la même façon que le soulèvement de Naxalbari l’avait mis à l’agenda. Il enrichit davantage la ligne politico-militaire du parti. Il planifia plusieurs nouvelles tâches pour le parti, dont le principal enlignement étant l’établissement de zones d’appui comme la tâche immédiate, basique et centrale pour la totalité du parti. Il résolut également d’avancer la guerre populaire à travers le pays, de renforcer davantage l’armée populaire, d’élargir la base du parti parmi les masses et de mener un large mouvement militant de masse contre les politiques néo-libérales de mondialisation, libéralisation et de privatisation soutenues par les classes dirigeantes réactionnaires sous les ordres de l’impérialisme. Les additions/développements significatifs aux documents du parti furent : la définition précise du caractère spécifique du féodalisme/semi-féodalisme indien comme étant profondément entrelacé avec le système de castes et l’idéologie brahmanique; une évaluation des changements ayant lieu dans la situation agraire dans le contexte semi-féodal, particulièrement au Punjab, et leur impact sur nos tactiques; davantage de clarté sur la bourgeoisie bureaucrate comprador (BBC) dans le contexte indien; une compréhension approfondie des concepts de base de guérilla, de base d’appui, de contre-pouvoir, etc. particulièrement dans le contexte indien; le développement de la guerre populaire et la transformation de l’Armée de guérilla populaire de libération en Armée populaire de libération, de la guerre de guérilla en guerre mobile, et des zones de guérilla en bases d’appui; l’importance et la signification du travail dans la classe ouvrière, dans le Front uni et d’autres questions importantes de ce type. Le congrès a aussi adopté un certain nombre de résolutions sur de nombreux évènements actuels tels que : les luttes des peuples du monde, le soutien aux luttes des nationalités, contre l’expansionnisme indien, sur le soulèvement dalit post-Khairlanji et contre l’oppression de caste, contre le fascisme hindou, contre les Zones économiques spéciales (ZES) et les déplacements, etc. Des résolutions pour le renforcement des trois puissantes armes que sont le parti, l’armée populaire et le front uni ont aussi été adoptées. Les états financiers sur deux ans du parti unifié ont été présentés à la Chambre. Après cela, le CC sortant a présenté son autocritique collective, mettant le doigt sur ses principales faiblesses et invitant les congressistes à présenter leurs critiques. Après cet exercice, un nouveau CC a été élu, qui a ensuite réélu le camarade Ganapathi comme secrétaire général du parti. Le congrès se termina dans une atmosphère de grande allégresse avec le lancement d’un appel aux peuples du monde « Soulevez-vous comme une marée pour écraser l’impérialisme et ses serviteurs ! Développons la guerre révolutionnaire à travers le monde ! » Pour finir, le Congrès de l’unité/9ème Congrès du PCI(maoïste) appela les peuples de l’Inde à aller de l’avant en grand nombres pour soutenir la guerre populaire en cours dans le pays et le pouvoir embryonnaire qui émerge, pour construire une société réellement démocratique fondée sur la justice, l’égalité, libre des chaînes de l’impérialisme et de l’esclavage semi-féodal. Ganapathi, Secrétaire général, Parti communiste de l'Inde (maoïste) 19 février 2007 publié et traduit par les camarades du PCR canada Armenak |
| armenak | oser lutter oser vaincre | Grand classique (ou très bavard) | | 295 messages postés |
| Posté le 02-05-2007 à 17:49:12
| Peuples opprimés de l'Inde et du monde ! Soulevez-vous comme une marée pour écraser l'impérialisme ! Développons la guerre révolutionnaire partout à travers le monde ! Appel du Congrès de l'unité/9ème Congrès du PCI(maoïste) Les politiques supervisées par les impérialistes qui sont appliquées par les classes dirigeantes sont en train de dévaster les vies des masses déjà appauvries du pays dans une échelle jamais vue auparavant dans l’Inde post-1947. Peu importe le parti au pouvoir au gouvernement central ou dans les États, tous mettent agressivement de l’avant ces politiques de libéralisation, privatisation et mondialisation dans toutes les sphères de la vie économique et sociale du pays. L’emprise des impérialistes, particulièrement des américains, se resserre à chaque jour qui passe, sur chaque aspect de la vie dans le pays. Cela est le résultat de la crise de l’impérialisme qui grandit et s’approfondit et qui a particulièrement frappé l’impérialiste numéro un, les États-unis. Embourbé dans les guerres en Irak et en Afghanistan, et en crise dans son économie nationale, les impérialistes américains font face à de sérieux problèmes. Face à une opposition mondiale à leurs politiques terroristes et belliqueuses et à une plus grande compétition venant des puissances impérialistes rivales, les impérialistes américains deviennent de plus en plus désespérés. La crise intensifie toutes les contradictions à travers le monde, incluant en Inde. Les peuples de l’Inde et du monde ne prennent pas ces attaques à la légère; ils résistent férocement à ces attaques envers leurs vies. Mais leur résistance se fait écraser avec une cruauté et une brutalité fascistes, là où les États se sont dotés de lois terroristes. À cause de la faiblesse des véritables forces communistes (les forces maoïstes) à diriger ces luttes, la résistance populaire fait face à des problèmes pour s’intensifier suffisamment et tend à tourner en rond. Mais les débordements continuent à s’intensifier, comme on l’a vu avec les révoltes massives dans le Khairlanji au Maharashtra et avec les révoltes en France. Là où les mouvements maoïstes ont pris racine, comme en Inde, au Népal, aux Philippines, en Turquie, au Pérou, etc. les révoltes ont pris la forme d’une résistance armée systématique. En Inde, les politiques des dirigeants ont affligé les vies de chaque section des masses tout en fournissant une richesse gigantesque aux entreprises transnationales, aux grands éléments semi-féodaux et tous leurs agents dans le pays. Les plus durement affectéEs sont les pauvres du pays. La paysannerie et les sans-terre pauvres ont été les plus affectés par ces politiques, en poussant plus de cent mille au suicide et des centaines de milliers d'autres à une faim s’aggravant de plus en plus. L'intensité de la crise est due à toutes ces politiques dictées par l’OMC, le FMI et la Banque mondiale qui ont aussi frappé durement les paysans et paysannes moyennes et même une section de la paysannerie riche. Le Congrès de l’unité (9ème Congrès) du Parti communiste de l'Inde (maoïste) appelle toute la paysannerie opprimée à se lever comme une tempête contre ces politiques afin de balayer leurs oppresseurs et d'établir leur propre pouvoir populaire de village en village. Avec les politiques de libéralisation, privatisation et mondialisation, sont venues de massives attaques contre la classe ouvrière et de vicieuses tentatives pour lui lier ses pieds et ses mains, ce qui a facilité un pillage massif par la grande entreprise. La contractualisation massive du travail, les gels de salaires, mises à la retraite, congédiements, freins à l’embauche, les jugements anti-ouvriers de la Cour, l'interdiction de facto des grèves, etc. mènent à un appauvrissement de plus en plus grand de toute la classe ouvrière. L’extrême pauvreté rurale fait en sorte que des centaines de milliers de travailleurs et travailleuses migrantEs errent autour des centres urbains, gagnant une maigre pitance dans un état de semi-famine. Le Congrès appelle toute la classe ouvrière à se débarrasser des chaînes des révisionnistes, des réformistes et des syndicalistes réactionnaires et à prendre part aux luttes militantes contre les attaques envers ses standards de vie et ses droits démocratiques. Les politiques actuelles ont mené à l'accroissement de la marginalisation des tribus et des autres habitantEs des forêts, avec de gigantesques projets menant à des déplacements massifs. Il s'agit des projets de mines et de barrages comme à Posco, Kalinganagar, des mines de bauxite en Orissa; à Chargaon et Raoghat au Chattisgarh, des mines de bauxite et le projet de Polavaram en Andrah Pradesh, de grandes mines de fer et des projets pour l'uranium au Jharkhand; ainsi que d'autres projets du type à travers le pays. Le 9ème Congrès du PCI(maoïste) appelle tous et toutes les habitantEs des forêts à résister jusqu'au bout aux déplacements massifs qui sont en cours et à protéger leur terre et leurs forêts des voleurs et des pilleurs qui cherchent à les saisir. Les 300 projets de zones économiques spéciales (ZES) sont fins prêts pour créer des enclaves étrangères de facto à l'intérieur de notre pays en laissant des bandits étrangers et locaux saisir des centaines de milliers d'acres de terres agricoles fertiles. En lien avec cela, dans le but de transformer les centres urbains en des enclaves pour l'élite et de paver le chemin pour des chaînes de grands magasins, des démolitions et des évictions impitoyables de centaines de milliers de personnes sont en cours, avec la démolition de bidonvilles et même d'habitations permanentes. Le Congrès de l'unité du PCI(maoïste) appelle le peuple à résister à la saisie de leur terre et de leurs maisons et à prendre tous les moyens possibles pour repousser les hordes envoyées pour les démolitions. La grande croissance du capital impérialiste dans le pays ainsi que celui de la bourgeoisie comprador bureaucrate (BCB) a fait augmenter les visées expansionnistes des classes dirigeantes indiennes qui ont recours à une domination de plus en plus grande des pays de l'Asie du Sud. Le Congrès de l'unité soutient les luttes des peuples de l'Asie du Sud contre l'expansionnisme indien et appelle les peuples de l'Inde à être à la première ligne de la lutte contre l'expansionnisme indien. Les luttes héroïques des minorités nationales, particulièrement celles des peuples du Cachemire et du Nord-Est, se poursuivent depuis des décennies contre l'État oppressif indien. Le Congrès de l'unité du PCI(maoïste) soutient ces luttes des nationalités opprimées pour leur droit à l'autodétermination, incluant la sécession; et appelle les peuples de l'Inde à ne pas devenir la proie de la propagande hystérique indienne et à donner leur soutien à ces luttes. La culture impérialiste et féodale a fait croître l'exploitation et l'oppression patriarcale des femmes sur une très grande échelle. Les morts reliées aux dots, l'accroissement de l'exploitation sexuelle, et la violence et la discrimination grandissantes contre les femmes perpétrées par des forces étatiques, féodales et chauvinistes mâles, ont mené à l'augmentation massive de l'oppression des femmes. Le 9ème Congrès du PCI(maoïste) appelle les femmes à se soulever contre cette brutale exploitation/oppression, à affirmer leurs droits, et à combattre toutes formes d'oppression et de discrimination en organisant de puissants mouvements de femmes. Avec davantage de revendications venant des dalits, il y a eu un grand accroissement des attaques contre les dalits, en plus de la poursuite de la discrimination déjà existante due à la dégoûtante pratique de l'intouchabilité. Le 9ème Congrès du PCI(maoïste) appelle touTEs les dalits à se rallier à la bannière révolutionnaire afin de résister activement à ces attaques et à la discrimination grandissantes contre eux et elles et de mobiliser touTEs les oppriméEs à continuer la lutte pour arracher les racines du système de castes. L'offensive des impérialistes/BCB ajoutée à la continuation des stagnantes relations semi-féodales a créé une situation cauchemardesque pour les étudiantEs et les jeunes du pays qui font face à triste futur de chômage, d'emploi précaire, de dégénérescence culturelle, de carriérisme et de désespoir. Le 9ème Congrès du PCI(maoïste) appelle les étudiantEs et la jeunesse du pays à résister à ces attaques et à joindre le mouvement révolutionnaire sur une très grande échelle afin de créer une nouvelle société réellement démocratique, qui elle seule peut résoudre les problèmes auxquels ils et elles font face. L'offensive massive impérialistes/transnationales/BCB a poussé des centaines de milliers de petits entrepreneurs et commerçants à la faillite, et continue à le faire. Le 9ème Congrès du PCI(maoïste) appelle toutes les petites entreprises de ce type à apporter quelque soutien que ce soit à la guerre populaire en cours puisque c'est seulement à travers la transformation démocratique de la société qu'elles pourront se libérer de la strangulation imposée par les impérialistes et la BCB, et de la restriction semi-féodale de leurs marchés. La large offensive impérialiste, la stagnation profonde et permanente de l'économie rurale, les cruelles attaques du fascisme hindou et l'autorité brutale de l'État affectent tous les aspects de la vie dans le pays, créant une grande désillusion et frustration au sein des intellectuelLEs progressistes et démocratiques à travers le pays. Le 9ème Congrès du PCI(maoïste) appelle toutES les intellectuelLEs progressistes et démocratiques à élever leurs voix contre toutes les formes d'injustices et de répression étatique et d'ainsi devenir une partie de l'ensemble du courant démocratique et révolutionnaire du pays. Finalement, le mouvement anti-impérialiste indien est un détachement du mouvement mondial contre l'impérialisme, et particulièrement contre l'impérialisme américain. En particulier, les héroïques résistances armées des peuples irakien et afghan sont à l'avant-plan de ces grandes batailles. En plus de cela, les mouvements grandissants dans les pays opprimés et les soulèvements de masse dans les pays impérialistes - particulièrement ceux dirigés par les partis maoïstes - sont une partie importante du mouvement anti-impérialiste mondial. Le 9ème Congrès du PCI(maoïste) donne son plein support à ces mouvements anti-impérialistes et appelle les peuples de l'Inde à condamner les politiques agressives et belliqueuses de l'impérialisme américain à travers le monde et soutient la résistance populaire, particulièrement en Irak, en Afghanistan, au Liban et en Palestine. Citoyennes et citoyens de l'Inde, Le 9ème Congrès du PCI(maoïste) appelle finalement les peuples de l'Inde à aller de l’avant en grands nombres pour soutenir la guerre populaire en cours dans le pays et le pouvoir embryonnaire qui émerge, pour construire une société réellement démocratique fondée sur la justice, l’égalité, libre des chaînes de l’impérialisme et de l’esclavage semi-féodal. Congrès de l’unité/9ème Congrès, Parti communiste de l'Inde (maoïste) 1er février 2007 publié et traduit par les camarades du PCR Canada Armenak |
| Paria | Les masses font et peuvent tout ! | Grand classique (ou très bavard) | | 562 messages postés |
| | Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18598 messages postés |
| Posté le 07-04-2021 à 19:16:47
| On peut relire l'article du Diplo de 2007 https://www.monde-diplomatique.fr/2007/12/GOUVERNEUR/15393 Après des reculs il semble que le PCI (maoïste) revienne sur le devant de la scène. Quatre cents guérilleros du Parti communiste indien(maoïste) ont vaincu la contre-offensive de trois ans des deux mille soldats. Écrit par: Mao Yuelin sur dnews 2021-04-07 08:48:02 Date de la dernière mise à jour:07/04/2021 11:31
________________________________________ Pour les autorités de Narendra Modi, qui réagissent pleinement aux élections générales en Assam et tentent de maintenir la domination locale, un incident de "répression" survenu début avril lui cause des troubles inattendus: plus de deux mille personnes. L'armée et la police indiennes ont assiégé la base de guérilla maoïste, mais ont été repoussés par 400 personnes, et au moins 23 personnes ont été tuées. En réponse à cela, Modi s'est exprimé sur les réseaux sociaux le 3 avril, disant que "les victimes resteront dans les mémoires". Le chef du parti Bharatiya Janata (BJP) auquel Modi appartient et le ministre de l'Intérieur de l'Inde, Amit Shah, a également prononcé un discours le même jour et a déclaré que ce statu quo ne pouvait être toléré. Mais après tout, la colère des hauts dirigeants de New Delhi ne peut pas changer l'issue du champ de bataille. La guérilla maoïste a repoussé l’offensive de 2 000 soldats et policiers avec 400 hommes, ce qui montre que l'organisation s'est finalement développée au fil des contre-offensives au cours des trois dernières années. La transition de l'échec à la victoire Selon les médias grand public tels que The Times of India et The Hindustan Times, tôt le matin du 3 avril, 2 000 policiers militaires indiens, dont les «troupes Cobra» d’élite, ont attaqué dans cinq directions après avoir «obtenu des renseignements». Hommes, avions, et des hélicoptères ont dégagé la voie, essayant de faufiler une attaque contre une base maoïste du CPI dans l'État de Chattisgarh, et de «capturer la totalité » du premier bataillon d’élite des guérilleros. Après que l'équipe de croisade soit arrivée à l'endroit prévu à 10 heures du matin, elle a été vaincue par plus de 400 guérilleros, attaqués de trois côtés. Les guérilleros ont soumis les hélicoptères de l'armée et de la police à un feu nourri et ont pénétré dans les troupes de la croisade. L'armée et la police indiennes se sont dispersées et ont fui après le meurtre du commandant. Le 5 avril, la police militaire a trouvé au moins 23 morts et 31 blessés parmi les policiers militaires en nettoyant le champ de bataille. Certaines personnes sont toujours "portées disparues". C’est la plus grande perte que l’armée et la police indiennes aient jamais subie depuis qu’elles ont «envahi» les guérilleros maoïstes. La comparaison des gains et de pertes au combat signifie également que les guérilleros semblent avoir restauré leur efficacité de combat antérieure. Selon les données, la guérilla maoïste de la zone de guérilla, qui comptait jusqu'à 180 comtés dans 9 États de l'Inde, était tombée en déclin depuis 2015 et avait subi à plusieurs reprises des défaites sous le gouvernement gouvernement Di. De 2015 à 2018, sa zone de guérilla est progressivement passée de 75 comtés à 10 comtés. Son ancien secrétaire général Ganapathy a failli être arrêté lors d'un siège fin avril 2018, et le nombre de guérilleros est tombé à 6000. C'était aussi le plus bas reflux de la guérilla maoïste du Parti communiste indien. Cependant, les guérilleros ont résisté à la pression du second semestre 2018 et ont entamé un virage stratégique après avoir réorganisé la direction et un groupe de hauts commandants militaires. D'ici 2019, selon les informations publiées par le Bureau indien de la presse et de l'information (PIB), la zone d'activité de la guérilla a été rétablie dans 90 comtés de 11 États du sud-est de l'Inde. Selon les informations de la police indienne et des médias, entre 2019 et 2020, alors que le secrétaire général maoïste du Parti communiste indien Basavaraju et d'autres hauts responsables ont ajusté leur déploiement, les guérilleros sont entrés dans un bref état de contraction. Au lieu de cela, la «guerre contre les mines» et la «guerre explosive» ont été utilisées pour faire face aux fouilles militaires et policières. Les guérilleros ont également amélioré leur contenu technique pendant la bataille avec l'armée et la police indiennes. Ils utiliseront non seulement des drones pour détecter les camps militaires et de police, mais utilisent également des tablettes électroniques et d'autres équipements pour effectuer des relevés et des cartographies, des calculs balistiques et des plans, des conférences téléphoniques par Internet. Les guérilleros ont même leurs propres pirates informatiques et unités de guerre de l'information pour piéger les recherches et enquêter sur les autorités. En outre, les guérilleros ont également ouvert des voies de communication internationales avec le Népal, le Myanmar, les Philippines et d’autres pays. Ils peuvent envoyer leur personnel aux Philippines et dans d’autres pays pour y suivre une formation ou une récupération. Selon les médias indiens, Janapati a été escorté aux Philippines pour sa retraite. Le commandant du premier bataillon de guérilla Hidma (Madvi Hidma), qui a organisé une contre-attaque contre l'armée et la police indiennes, se trouvait également aux Philippines. Les groupes armés à la frontière entre l'Inde et le Myanmar sont également disposés à vendre des armes légères fabriquées par divers pays aux guérilleros. Opportunité pour les guérilleros D'ici 2020, face à la confrontation entre la Chine et l'Inde au Ladakh, ainsi qu'aux émeutes provoquées par l'amendement de citoyenneté (CAA) dans toute l'Inde et aux manifestations d'agriculteurs qui ont suivi en raison des réformes agricoles soutenues par le gouvernement Modi, les mesures prises pour "fermer le pays" en réponse à la nouvelle épidémie de couronne et aux divers troubles internes et externes a donné à la base de guérilla maoïste une opportunité sans précédent. Le groupe de réflexion bien connu "Armed Conflict Locations and Event Data" (ACLED) a souligné que bien que l'activité des guérilleros maoïstes en 2020 ait diminué en raison de l'épidémie, après deux ans de consolidation, les guérilleros commenceront de mars à juin 2021. Au cours du mois, il ont testé leurs tactiques pour attirer l'ennemi en profondeur. La police militaire indienne, généralement environ deux cents hommes, a poursuivi les guérilleros dans la zone forestière et s'est retirée après être entrée dans le champ de mines au prix de plus de dix personnes tuées ou blessée. Les autorités indiennes ont cru que la politique de Modi consistant à "fermer le pays" après avril 2020 bloquait objectivement les lignes d'approvisionnement des guérilleros maoïstes. Par exemple, le "New India Express" a déclaré un jour que "les guérilleros battaient les villageois" et "extorquaient de la nourriture" afin de convoquer la réunion de 10 000 personnes en juin 2020. Mais "l'imprimeur" a également souligné que les guérilleros peuvent se promener malgré la "fermeture" de Modi, acheter des rations alimentaires et poster des affiches pour dénoncer la propagation de la nouvelle épidémie de la couronne aux Etats-Unis, dont Modi est la "marionnette". Le 22 mars 2020, le premier bataillon de la guérilla a pris l'initiative d'attaquer, battant une force militaire et policière d'un effectif total de plusieurs centaines (600 personnes), tuant 17 personnes. Alors que la réunion maoïste de 10 000 personnes par le Parti communiste indien s'est déroulée sans entrave dans le camp forestier de Chattisgarh du 18 au 20 juin de la même année, l'armée et la police indiennes n'ont pas osé affronter les 800 guérilleros qui gardaient le camp. L'attaque a été précipitée À ce stade, les postures offensives et défensives de la guérilla et de l'armée et de la police indiennes à partir de juin 2018 ont commencé à s'inverser. À partir du second semestre 2020, les guérilleros ont repoussé à plusieurs reprises les attaques à l'échelle des bataillons militaires et policiers. Certains analystes estiment que l'Inde, en tant qu'économie émergente, a toujours fait preuve d'une instabilité dynamique. Le gouvernement Modi peut utiliser le BJP pour combattre toutes les forces de l'opposition, ce qui démontre encore sa force écrasante. De ce point de vue, la longue bataille des guérillas de l'IPC est encore longue. Bien qu'elles aient remporté plusieurs batailles, elles doivent encore continuer à préserver leur force face à la crise par rapport à la puissance écrasante de l'administration Modi. Heureusement, ses nouvelles tactiques et ses nouvelles idées lui ont donné l'opportunité de continuer à comparer ses armes avec Modi dans la guérilla du nouveau siècle.
Edité le 07-04-2021 à 19:23:08 par Xuan
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| marquetalia | Grand classique (ou très bavard) | 10994 messages postés |
| Posté le 08-04-2021 à 14:25:18
| Que les naxalites détruisent l inique système des castes!
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18598 messages postés |
| Posté le 22-05-2021 à 20:26:45
| Modi et le double encerclement du Parti communiste indien et des maoïstes d'après le site chinois dnews À la fin du mois de mai, les médias indiens ont commencé à rendre compte de «l'encerclement et de la répression» des guérilleros maoïstes dans l'État de Chattisgarh, dans la région centrale, par les forces militaires et policières. Dans la vague de la nouvelle épidémie de couronne qui fait rage dans le nord de l'Inde, cette bataille prolongée a montré le sens du combat à deux lignes: cette fois, les guérilleros maoïstes du Parti communiste indien n'ont pas seulement à affronter l'armée et la police qui marchent dans la forêt du pays. Ils lutteront également contre le nouveau coronavirus introduit dans la zone de guérilla par les militaires, et la police a entamé une bataille contre la zone de base. Pour les autorités de Narendra Modi, après que les guérilleros ont repoussé une armée de deux mille soldats et policiers avec 400 hommes début avril, ce fiasco provoqué par le manque de coopération entre la multitude d'hommes et de chevaux a poussé l'armée et la police à augmenter "l'encerclement". Depuis le début du mois d'avril, l'encerclement et la répression de la région centrale par l'armée et la police indiennes se sont poursuivis sans relâche Face au «premier bataillon» des forces d'élite de la guérilla dans la région de Bijapur, qui contrôle une zone de plus de 10 000 kilomètres carrés, comprenant de grandes forêts et 40 villages naturels, avec une population de plus de 150 000 habitants, les autorités de New Delhi ont constaté comme c'est difficile pour l'armée et la police. En y pénétrant profondément, ils ont choisi de construire un fort le long du bord de la zone de base pour commencer la cannibalisation. Après plus d'un mois de combats à petite échelle, l'armée et la police indiennes ont construit la première base d' » encerclement et de répression '' à 5 kilomètres du champ de bataille qui a été pris en embuscade le 3 avril au début mai. La superficie de la base est d'environ 10 acres (environ 4 hectares). hectares)., A été achevé le 12 mai. En plus des installations militaires, la base a également une clôture tirée par des barbelés. L'armée et la police ont continué de construire trois bases similaires à Skuma et dans d'autres endroits à proximité pour diviser les guérilleros et les encercler dans des zones forestières. Le "Wire", "India Today" et d'autres médias ont souligné que les forces militaires et de police avaient rencontré un petit accident dans l'encerclement et la répression des guérilleros. Cet accident a également démontré la stratégie d'étranglement désespérée que l'Inde pourrait adopter à l'avenir. À la mi-mai, en raison de l'encerclement et de la suppression de la base et de l'occupation des terres agricoles, en particulier les terres agricoles des propriétaires locaux, environ 1500 agriculteurs de plus de 30 villages proches de la base sont allés manifester et déposer une pétition sous la direction du Xiangxian local, dans l'espoir de discuter d'une explication. De manière inattendue, l'armée et la police ont directement tiré des gaz lacrymogènes et ont tiré disant que "les négociations étaient invalides", tuant trois personnes et blessant 18 personnes sur place, et ont déclaré unilatéralement que "cette agitation était causée par l'instigation des maoïstes". Le 20 mai, le chef de la police locale, l'inspecteur général (équivalent au général de division) P. Sunder Raj, a également annoncé que "cette affaire est bien due à l’infiltration de maoïstes et a maintenant été abattue". Bien sûr, par rapport à la nouvelle série de guerres d'encerclement et de répression qui n'ont pas encore commencé, la nouvelle épidémie de couronne propagée par la police militaire indienne dans les zones de guérilla et les zones de base est peut-être un pas en avant, portant des coups inattendus aux guérilleros. Alors que les campagnes d'«encerclement et de répression » menées par l'armée et la police indiennes contre les zones de guérilla ont commencé début avril et que le nouveau cycle de la nouvelle épidémie de la couronne s'est déroulé dans le pays, les soldats et les civils des zones de guérilla qui étaient à l'origine éloignées de la ville et isolés dans des zones forestières ont été infectés en raison de contacts avec l'armée et la police Des virus variant tels que B1.167.2 qui circulent en Chine ont intensifié ce processus de transmission. Selon les informations fournies par certains transfuges, l'armée et la police indiennes ont appris qu'en raison du blocus de la guérilla, il y avait une pénurie de fournitures et des intoxications alimentaires fréquentes. En outre, des infections sont survenues dans la zone de base. Près de 50 guérilleros ont pu être infectés, au moins 7 cadres sont morts de la maladie et au moins 3 hauts dirigeants mouraient. Cependant, de la mi-mai à la fin mai, la presse indienne et d'autres médias ont fait remarquer que les guérilleros pouvaient encore contourner le blocus et se rendre dans les zones urbaines pour acheter des médicaments. Certains trafiquants ont également contacté des médecins via un logiciel vidéo pour acheter des vêtements de protection et nouveaux vaccins Sugma et d'autres endroits sont même devenus le canal vital des guérilleros pour acheter des médicaments et d'autres matériels. De ce point de vue, si les guérilleros du Parti communiste indien qui ont subi un double encerclement et la répression ont subi quelques coups, ils ont trouvé un moyen de conserver leur force sous le pouvoir écrasant de l'administration Modi et la destruction de la nouvelle couronne. Alors que la nouvelle épidémie de la couronne qui balaie l'Inde change et stimule la prise de conscience du peuple indien, les guérilleros maoïstes qui combattent à New Delhi depuis au moins 54 ans pourraient connaître une percée à l'avenir.
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| marquetalia | Grand classique (ou très bavard) | 10994 messages postés |
| Posté le 25-05-2021 à 21:06:47
| Ils moureront héroïquement,en faisant Camerone.leur sang étouffera leurs bourreaux.
Edité le 27-05-2021 à 14:31:46 par marquetalia
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18598 messages postés |
| Posté le 30-03-2022 à 09:04:37
| Nouvelle grève contre Modi : plus de 200 millions en grève les 28 et 29 mars images sur dnews
Edité le 30-03-2022 à 09:05:35 par Xuan
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
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