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 Présidentielles 2007

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   Posté le 15-09-2006 à 23:54:07   

Voici un dossier sur les présidentielles que j'ai récupéré de l'AFP.
Bien sûr ce n'est pas à lire en entier, mais si vous cherchez une info sur le déroulement du scrutin ou les résultats des dernières élections, vous y trouverez peut-être votre bonheur...!

Les Dates jusqu'au scrutin

Voici les principales dates à retenir en vue de l'élection présidentielle de 2007 dont le premier tour devrait, selon l'hypothèse la plus probable, avoir lieu le dimanche 22 avril et le 2ème tour le dimanche 6 mai.
2006:
- du 28 septembre au 3 octobre : dépôt des candidatures à l'investiture du PS.
- 20 et 21 octobre: conférence nationale du PCF (désignation du candidat).
- 21 et 22 octobre: congrès extraordinaire du PRG (désignation du candidat).
- fin octobre-début novembre: annonce des dates retenues pour le 1er et le 2ème tour de la présidentielle en Conseil des ministres.
- 16 novembre: vote des militants du PS (éventuel second tour le 23 novembre).
- 26 novembre: congrès du PS (investiture candidat).
- début décembre (dates non précisées): Convention nationale du MRC (désignation éventuel candidat) - Congrès de l'UDF (investiture de François Bayrou).
2007:
- 14 janvier 2007: date annoncée du congrès de l'UMP (désignation du candidat).
- 1er mars: Publication du décret de convocation des électeurs - Envoi aux élus du formulaire de parrainage des candidats.
- 16 mars: date limite pour le retour des formulaires de parrainage au Conseil constitutionnel.
- 20 mars : date probable de publication de la liste des candidats.
- 9 avril : ouverture de la campagne officielle.
- 14 avril: publication des listes de parrainages par le Conseil constitutionnel.
- 20 avril: fin de la campagne officielle à minuit. La publication de sondages est interdite.
- 21 avril: premier tour de l'élection en Guadeloupe, Martinique, Guyane, Saint-Pierre et Miquelon, Polynésie française et dans les ambassades et établissements consulaires du continent américain.
- 22 avril: premier tour de l'élection en métropole, à La Réunion, Mayotte et en Nouvelle Calédonie.
- 5 mai: 2ème tour de l'élection en Guadeloupe, Martinique, Guyane, Saint-Pierre et Miquelon, Polynésie française et dans les ambassades et établissements consulaires du continent américain.
- 6 mai: 2ème tour de l'élection en métropole, à La Réunion, Mayotte et en Nouvelle Calédonie.

Le Calendrier de l'élection

Deux dates sont possibles pour l'organisation du premier tour de l'élection présidentielle de 2007: soit le 15 avril, soit le 22 avril, selon le Conseil Constitutionnel.
Selon les cas, le second tour aurait lieu soit le 29 avril, soit le 6 mai 2007.
L'hypothèse la plus probable est que le scrutin ait lieu les 22 avril et 6 mai.
L'article 7 de la Constitution prévoit que "l'élection du nouveau président a lieu 20 jours au moins et 35 jours au plus avant l'expiration des pouvoirs du président en exercice".
Or, le mandat de l'actuel chef de l'Etat, élu en mai 2002, prendra fin le 16 mai à 24H00. Ce qui ne laisse que deux dates possibles au gouvernement, le 15 avril ou le 22 avril, pour la convocation des électeurs.
Toutefois, l'usage qui prévaut est de toujours choisir la date la plus tardive, afin de réduire le délai entre l'élection du nouveau Président et l'expiration des pouvoirs du sortant, dans le cas où il ne s'agit pas d'une réélection.
L'annonce de la date retenue devrait être faite fin octobre ou début novembre en Conseil des ministres.
Le décret convoquant les électeurs devrait être publié le 1er mars.
La loi organique adoptée par le Parlement le 29 mars 2007 a introduit une nouveauté concernant la date des opérations électorales. Comme cela était déjà prévu pour la Polynésie française, le scrutin aura lieu le samedi en Guadeloupe, en Martinique, en Guyane, à Saint-Pierre-et-Miquelon et dans les ambassades et postes consulaires situés sur le continent américain. Objectif: éviter que les électeurs de ces collectivités ne votent alors que le résultat est déjà connu en métropole.
882.000 électeurs sont concernés par cette mesure.

Les Nouveautés du scrutin de 2007

Plusieurs nouveautés marqueront le scrutin présidentiel de 2007. Voici les principales d'entre elles:
- Le premier tour de l'élection aura lieu le samedi précédant la date du scrutin en métropole en Guadeloupe, Martinique, Guyane, Saint-Pierre et Miquelon, Polynésie française et dans les ambassades et établissements consulaires du continent américain.
Cette mesure, qui concerne 882.000 électeurs, vise à éviter qu'en fonction du décalage horaire avec la métropole, ceux-ci soient appelés à voter alors que les résultats sont déjà connus.
L'organisation du vote le samedi est déjà en vigueur dans ces collectivités territoriales pour les élections européennes. Cette disposition s'est également appliquée lors du référendum constitutionnel européen. Les électeurs de Polynésie votent également le samedi aux élections législatives.
A la Réunion, à Mayotte, et en Nouvelle-Calédonie, le scrutin se déroulera le dimanche, comme en métropole.
- Le retour des formulaires de parrainage des candidats devra se faire auprès du Conseil constitutionnel 37 jours avant le 1er tour de scrutin au lieu de 18 jours précédemment.
Cette mesure est destinée à faciliter le travail de contrôle des parrainages par le Conseil constitutionnel, préalable à la publication de la liste des candidats.
Elle vise aussi à donner un délai plus long aux autorités pour préparer la campagne radiotélévisée officielle ainsi que la confection et l'acheminement du matériel électoral.
- Comme pour les autres élections, le contrôle des comptes de campagne des candidats sera désormais assuré, en première instance, par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) et non plus par le Conseil constitutionnel comme précédemment.
Les décisions de la CNCCFP pourront désormais faire l'objet d'un recours devant le Conseil constitutionnel.

Les Parrainages, sésame indispensable

Pour être candidat à l'élection présidentielle, il faut obligatoirement avoir obtenu 500 présentations de candidature, appelées "parrainages", qui doivent être signés d'élus nationaux, départementaux, régionaux ou locaux.
Ces élus doivent représenter au minimum 30 départements ou collectivités d'outre-mer, sans que plus d'un 10ème d'entre eux puissent être les élus d'un même département ou collectivité de métropole et d'outre-mer.
Peuvent signer les députés, sénateurs, députés européens, conseillers régionaux, conseillers à l'Assemblée de Corse, conseillers généraux, conseillers de Paris, les maires et présidents de structure intercommunales...
Au total, les candidats peuvent chercher une signature auprès d'un vivier théorique de 47.289 élus, moins important dans les faits compte tenu du cumul des mandats. Chaque élu ne peut fournir qu'une seule présentation, même s'il exerce plusieurs mandats.
Ce filtre n'a pas empêché en 2002 la présence record de 16 candidats au 1er tour de l'élection présidentielle. Au total, 17.815 parrainages avaient été recueillis par le Conseil constitutionnel.
Les parrainages se font sur un formulaire de quatre pages adressé à chacun des élus par l'administration dès la publication du décret convoquant les électeurs.
Les formulaires, remplis et signés de la main de l'élu, doivent être renvoyés au Conseil constitutionnel.
Pour ce scrutin, la loi organique votée le 29 mars 2006 a prévu d'avancer la date de réception des parrainages 37 jours avant le scrutin, au lieu de 18 précédemment, pour faciliter le contrôle de leur validité par le Conseil Constitutionnel.
Si le premier tour de scrutin avait lieu le 22 avril, la date limite de dépôt des parrainages serait ainsi le vendredi 16 mars.
Cela devrait permettre de faciliter leur contrôle par le Conseil constitutionnel et d'avancer la date de publication par le gouvernement de la liste des candidats. Celle-ci devrait être faite vers le 20 mars.
Enfin, la loi prévoit la publicité des parrainages, mais dans la limite des 500 obligatoires. Si un candidat dispose d'un nombre supérieur de parrainages, un tirage au sort détermine ceux qui sont rendus publics, 8 jours au moins avant la date du scrutin.
De sa propre initiative, depuis 1988, le Conseil constitutionnel affiche toutefois la liste de tous les parrains dans le hall d'entrée de ses locaux de la rue de Montpensier.

Le Financement de la campagne

Les règles encadrant le financement de l'élection présidentielle sont pour la plupart celles qui s'appliquent aux autres élections.
. Tout candidat doit nommer un mandataire financier qui peut être une personne physique ou une association de financement électoral, chargé de recueillir les fonds destinés à la campagne électorale pendant l'année précédant le premier jour du mois de l'élection (depuis mars 2006) et jusqu'à la date de dépôt des comptes de campagne, dans les 61 jours qui suivent le tour de scrutin où l'élection a été acquise.
. Le mandataire ouvre un compte bancaire ou postal unique retraçant la totalité des opérations financières liées à la campagne.
. Les dons aux candidats sont strictement encadrés. Les dons consentis par une personne physique sont limités à 4.600 euros. A l'exception des partis et groupements politiques, une personne morale (par exemple une entreprise) ne peut apporter une aide financière ou matérielle à un candidat. Tout don de plus de 150 euros doit être réglé par chèque. Les dons en espèces ne peuvent excéder 20% du montant des dépenses autorisées.
. Le montant des dépenses autorisées est plafonné. Il était fixé pour l'élection de 2002 à 14,796 millions d'euros pour un candidat présent au 1er tour. Ce plafond était porté à 19,764 millions d'euros pour chacun des candidats présents au second tour. Lors de cette élection, les dépenses de Jacques Chirac s'étaient élevées à 18 M EUR, celles de Lionel Jospin à 12,5 M EUR, celles de Jean-Marie Le Pen à 12 M EUR.
. Ce plafond sert aussi à calculer la somme forfaitaire remboursée à chaque candidat. Elle est au minimum de 5% du plafond si le candidat n'atteint pas les 5% des suffrages (739.800 euros en 2002), de 50% du plafond si le candidat dépasse les 5%. Le remboursement ne peut excéder le montant des dépenses engagées.
. En 2002, sept candidats avaient dépassé les 5% au 1er tour (Chirac, Le Pen, Jospin, Bayrou, Laguiller, Chevènement et Mamère). Un seul, Bruno Mégret, n'avait eu aucun remboursement, son compte de campagne ayant été rejeté.
. Dès la publication de la liste des candidats, chacun d'entre eux reçoit une somme de 153.000 euros, à titre d'avance sur le remboursement forfaitaire.
. C'est désormais, depuis la loi organique de mars 2006, la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (et non plus le Conseil constitutionnel comme précédemment) qui sera chargée d'examiner la conformité des comptes de campagne des candidats.
. Les candidats auront un droit de recours devant le Conseil constitutionnel, sur les décisions de la Commission.
. La Commission et le Conseil constitutionnel pourront moduler le montant du remboursement forfaitaire des candidats ayant commis des irrégularités dans leurs comptes de campagne.

Le Coût de l'élection

En 2002, le coût de l'élection présidentielle s'est élevé tout compris à 200,35 millions d'euros, soit une hausse de 50% par rapport à 1995, tenant pour l'essentiel au plus grand nombre de candidats (16 au lieu de 9), selon les services du Conseil constitutionnel.
Rapporté au nombre d'électeurs (41.194.689 au premier tour de 2002), il est passé, de 1995 à 2002, de 3,33 euros à 4,86 euros.
A titre de comparaison, les législatives de 2002 ont coûté 134,4 millions d'euros, soit 3,28 euros par électeur.
Les dépenses de propagande des candidats à la présidentielle (remboursements forfaitaires, campagne officielle et campagne radiotélévisée) représentent plus de la moitié du total des dépenses tandis que la mise sous enveloppe et l'acheminement postal des professions de foi et bulletins de vote correspond en gros au tiers de l'ensemble.
A noter l'augmentation importante (+171%) du coût de fonctionnement des centres de vote à l'étranger entre 1995 et 2002, qui est passé à près de 3 millions d'euros. L'une des causes est l'augmentation du nombre des électeurs français établis hors de France, passé à 385.537 (+57%), un nombre d'inscrits correspondant à celui d'un département comme la Sarthe.

Vers un nouveau record de candidats?

Avec 16 candidats, l'élection de 2002 avait battu le record du nombre de candidatures à un scrutin présidentiel. Pour 2007, on compte, à huit mois de l'échéance, près de trente candidats déclarés, alors que plusieurs formations (PS, PCF, PRG, MRC, UMP, UDF) n'ont toujours pas désigné leur candidat.
On ne connaîtra que vers le 20 mars 2007 ceux qui, ayant recueilli les 500 parrainages requis, pourront effectivement être candidats.
Le nombre de candidats aux précédentes élections
2002: 16
1995: 9
1988: 9
1981: 10
1974: 12
1969: 7
1965: 6
Ceux qui ont déjà été candidats à une présidentielle:
- Arlette Laguiller, déjà cinq fois candidate: en 1974 (2,33%), 1981 (2,30%), 1988 (1,99%), 1995 (5,30%) et 2002 (5,72%)
- Olivier Besancenot, déjà candidat en 2002 (4,25%)
- Dominique Voynet, déjà candidate en 1995 (3,32%)
- Corinne Lepage, déjà candidate en 2002 (1,88%)
- François Bayrou, déjà candidat en 2002 (6,84%)
- Christine Boutin, déjà candidate en 2002 (1,19%)
- Philippe de Villiers, déjà candidat en 1995 (4,74%)
- Bruno Mégret, déjà candidat en 2002 (2,32%)
- Jean-Marie Le Pen, déjà 4 fois candidat : en 1974 (0,75%), 1988 (14,38%), 1995 (15,00%) et 2002 (16,88% au premier tour et 17,79% au second).
Parmi les autres candidats déclarés, deux ont déjà participé à une présidentielle, Antoine Waechter en 1988 (3,78%) et Jacques Cheminade (0,28%) en 1995.
Le record des candidatures appartient à Arlette Laguiller, dont c'est la 6ème participation. Viennent ensuite Jean-Marie Le Pen (5ème participation), Jacques Chirac et François Mitterrand qui se sont présentés 4 fois tous les deux, et ont été élus également chacun deux fois.

Le Point sur les candidats

A moins de 8 mois de l'échéance présidentielle de 2007, 31 candidats ont officiellement annoncé leur candidature, alors que ni l'UMP, le PS, l'UDF et le PCF, notamment, n'ont encore désigné leur candidat.
Après 16 candidats en 2002, un nouveau record pourrait être battu en 2007.
LES CANDIDATS DECLARES :
- Jean-Marie Le Pen, 77 ans, président du Front national. Déjà 4 fois candidat, il espère rééditer son score d'avril 2002 (16,86%), qui lui avait permis d'accéder au second tour face à Jacques Chirac.
- Arlette Laguiller, 65 ans (5,72% en 2002), portera pour la 6e fois les couleurs de Lutte Ouvrière.
- Olivier Besancenot, 32 ans, porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire. Candidat en 2002 (4,25%).
- Philippe de Villiers, 57 ans, président du Mouvement pour la France. Candidat en 1995 (4,74%).
- Antoine Waechter, 57 ans, président du Mouvement écologique indépendant (MEI), candidat en 1988 (3,78%).
- Dominique Voynet, 47 ans, sénatrice (les Verts) de Seine-Saint-Denis, ancienne ministre. Candidate en 1995 (3,32%)
- Bruno Mégret, 57 ans, président du Mouvement national républicain. Candidat en 2002 (2,34%).
- Corinne Lepage, 55 ans, présidente de Cap 21, ancienne ministre de l'environnement de 1995 à 1997. Candidate en 2002 (1,88%).
- Jacques Cheminade, 64 ans, président de "Solidarité et progrès". Candidat en 1995 (0,28%).
- Frédéric Nihous, 39 ans, directeur de Chasse Pêche Nature Traditions (CPNT).
- Nicolas Dupont-Aignan, 44 ans, député UMP (souverainiste) de l'Essonne.
- Dieudonné M'Bala M'Bala, 39 ans, humoriste.
- France Gamerre, 64 ans, présidente de Génération Ecologie.
- Eric Taffoureau-Millet, 43 ans, président de "Attention! Handicap".
- Yves-Marie Adeline, 46 ans, président de l'Alliance Royale.
- Roland Castro, 64 ans, architecte-urbaniste, fondateur du "Mouvement de l'utopie concrète".
- Christian Chavrier, 40 ans, président du Parti fédéraliste.
- Jean-Philippe Allenbach, 58 ans, ancien dirigeant du Parti fédéraliste.
- Rachid Nekkaz, 34 ans, président du "Club des élus Allez France".
- Leila Bouachera, 45 ans, ex-UMP, chargée de mission au CSA.
- Jean-Marc Governatori, 47 ans, président du mouvement "La France en action".
- Soheib Bencheikh, 45 ans, ancien grand mufti de Marseille.
- Stéphane Pocrain, 33 ans, fondateur du Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN).
- Yvan Bachaud, 67 ans, retraité, défenseur du référendum d'initiative citoyenne.
- Nicolas Miguet, 45 ans, président du Rassemblement des contribuables français.
- Michel Martucci, 75 ans, président de la Confédération nationale des syndicats CID (artisans, commerçants).
- Romdane Ferdjani, 59 ans, adjudant-chef à la retraite.
- Robert Baud, 57 ans, pour une "majorité des minorités en souffrance morale et sociale"
- Alain Mourguy, 58 ans, président de l'union droite-gauche
- Jean-Christophe Parisot, 39 ans, président du Collectif des démocrates handicapés
- Michel Baillif, président de la Fédération nationale de l'invalidité
LES CANDIDATS PROBABLES :
- Nicolas Sarkozy, 51 ans, président de l'UMP, ministre de l'Intérieur. Il devrait être "soutenu" par les adhérents de l'UMP lors d'un congrès début 2007.
- François Bayrou, 54 ans, président de l'UDF. Candidat en 2002 (6,84%).
- Marie-George Buffet, 56 ans, secrétaire nationale du PCF.
- Christine Boutin, 62 ans, présidente du Forum des républicains sociaux (associé à l'UMP). Candidate en 2002 (1,19%).
LES CANDIDATS POSSIBLES :
- José Bové, 53 ans, ancien porte-parole de la Confédération Paysanne, altermondialiste.
- Christiane Taubira, 54 ans, députée PRG de Guyane. Candidate en 2002 (2,32%).
- Jean-Pierre Chevènement, 67 ans, président d'honneur du MRC. Candidat en 2002 (5,33%)
Plusieurs personnalités socialistes sont en course, officiellement ou non. Le dépôt de candidatures aura lieu entre le 28 septembre et le 3 octobre, en attendant le vote des militants le 16 novembre.
- Ségolène Royal, 52 ans, présidente de Poitou-Charentes.
- Laurent Fabius, 59 ans, ancien Premier ministre.
- Jack Lang, 66 ans, député du Pas-de-Calais.
- Dominique Strauss-Kahn, 57 ans, député du Val-d'Oise.
- François Hollande, 51 ans, premier secrétaire
- Lionel Jospin, 68 ans, ancien Premier ministre. Candidat en 1995 et 2002, il pourrait faire son retour en politique après son échec de 2002 (éliminé au 1er tour avec 16,18% des voix).
- Martine Aubry, 55 ans, maire de Lille
A l'UMP, le Premier ministre Dominique de Villepin, 52 ans, reste un candidat possible à la course à l'Elysée.
Le président de la République Jacques Chirac a annoncé qu'il ferait connaître ses intentions au 1er trimestre quant à une éventuelle candidature.

Les Calendriers de désignation

Parmi les principales formations politiques, plusieurs ont déjà désigné leur candidat: c'est le cas des Verts, de Lutte Ouvrière, de la LCR, du Mouvement pour la France et du Front national.
D'autres en revanche n'ont pas encore fait le choix de leur champion: c'est le cas du PS, du PCF, de l'UMP et de l'UDF, mais aussi du PRG ou du MRC.
Voici le calendrier de désignation prévu par ces formations:
A GAUCHE:
- Au PCF, une conférence nationale, prévue les vendredi 20 et samedi 21 octobre doit décider de la candidature ou non de Marie-George Buffet, la secrétaire nationale du parti
- Le Mouvement républicain et citoyen (MRC) doit trancher la question, lors d'une convention nationale fin novembre début décembre, d'une éventuelle candidature de Jean-Pierre Chevénement, le président d'honneur du mouvement. Ce dernier avait recueilli 5,33% des voix en 2002.
- Au Parti radical de gauche (PRG), un congrès extraordinaire les 21 et 22 octobre doit confirmer la candidature de Christiane Taubira, déjà candidate en 2002 (2,32%).
- Au PS, le dépôt des candidatures à l'investiture débute le jeudi 28 septembre et se termine le mardi 3 octobre à midi. Chaque candidat devra obligatoirement avoir recueilli le parrainage d'au moins trente membres du conseil national (306 membres au total).
Le 1er tour du vote des militants aura lieu le jeudi 16 novembre. Un éventuel second tour se déroulera le jeudi 23 novembre.
Le candidat socialiste sera officiellement investi le dimanche 26 novembre lors d'un congrès.
A DROITE:
- A l'UDF, un congrès avant la mi-décembre devrait entériner la candidature du président du parti François Bayrou.
- A l'UMP, c'est un congrès, pour l'instant prévu le dimanche 14 janvier, qui décidera du candidat que le parti soutiendra à l'occasion de l'élection présidentielle.
- Le président de la République Jacques Chirac a indiqué qu'il ferait connaître ses intentions quant à une éventuelle candidature au 1er trimestre 2007.

Les quatre précédents scrutins

Voici le rappel des résultats des quatre précédents scrutins présidentiels:

Election présidentielle de 2002
1er tour/21 avril
Olivier Besancenot 1.210.562 voix ( 4,25%)
Daniel Glückstein 132.686 ( 0,47%)
Arlette Laguiller 1.630.045 ( 5,72%)
Robert Hue 960.480 ( 3,37%)
Jean-Pierre Chevénement 1.518.528 ( 5,33%)
Lionel Jospin 4.610.113 (16,18%)
Christiane Taubira 660.447 ( 2,32%)
Noël Mamère 1.495.724 ( 5,25%)
Corinne Lepage 535.837 ( 1,88%)
Jean Saint-Josse 1.204.689 ( 4,23%)
François Bayrou 1.949.170 ( 6,84%)
Jacques Chirac 5.665.855 (19,88%)
Alain Madelin 1.113.484 ( 3,91%)
Christine Boutin 339.112 ( 1,19%)
Jean-Marie Le Pen 4.804.713 (16,86%)
Bruno Mégret 667.026 ( 2,34%)

2ème tour/5 mai
Jacques Chirac 25.537.956 voix (82,21%) - 62% des inscrits
Jean-Marie Le Pen 5.525.032 voix (17,79%) - 13,41% des inscits

Election présidentielle de 1995
1er tour/23 avril
Arlette Laguiller 1.615.653 voix ( 5,30%)
Robert Hue 2.632.936 ( 8,64%)
Lionel Jospin 7.098.191 (23,30%)
Dominique Voynet 1.010.738 ( 3,32%)
Edouard Balladur 5.658.996 (18,58%)
Jacques Chirac 6.348.696 (20,84%)
Philippe de Villiers 1.443.235 ( 4,74%)
Jacques Cheminade 84.969 ( 0,28%)
Jean-Marie Le Pen 4.571.138 (15,00%)

2ème tour/7 mai
Lionel Jospin 14.180.644 voix (47,36%)
Jacques Chirac 15.763.027 voix (52,64%)

Election présidentielle de 1988
1er tour/24 avril
Pierre Boussel 116.874 voix ( 0,38%)
Arlette Laguiller 606.201 ( 1,99%)
Pierre Juquin 639.133 ( 2,10%)
André Lajoinie 2.056.261 ( 6,76%)
François Mitterrand 10.381.322 (34,11%)
Antoine Waechter 1.149.897 ( 3,78%)
Raymond Barre 5.035.144 (16,54%)
Jacques Chirac 6.075.160 (19,96%)
Jean-Marie Le Pen 4.376.742 (14,38%)

2éme tour/8 mai
François Mitterrand 16.704.279 voix (54,02%)
Jacques Chirac 14.218.970 voix (45,98%)

Election présidentielle de 1981
1er tour/26 avril
Arlette Laguiller 668.057 voix ( 2,30%)
Huguette Bouchardeau 321.353 ( 1,11%)
Georges Marchais 4.456.922 (15,35%)
François Mitterrand 7.505.960 (25,85%)
Michel Crépeau 642.847 ( 2,21%)
Brice Lalonde 1.126.254 ( 3,88%)
Valéry Giscard d'Estaing 8.222.432 (28,32%)
Jacques Chirac 5.225.848 (18,00%)
Michel Debré 481.821 ( 1,66%)
Marie-France Garaud 386.623 ( 1,33%)

2ème tour/10 mai
François Mitterrand 15.708.262 voix (51,76%)
Valéry Giscard d'Estaing 14.642.306 voix (48,24%)

Les Scores par famille politique

Voici les scores obtenus par les principales familles politiques au premier tour des précédents scrutins présidentiels:
Extrême-gauche
2002: 10,44% (3 candidats - LO, LCR, PT)
1995: 5,30% (1 candidate - LO)
1988: 2,37% (2 candidats - LO, PT)
1981: 3,41% (2 candidats - LO, PSU)
1974: 2,70% (2 candidats - LO, LCR)
PCF
2002: 3,37% (Hue)
1995: 8,64% (Hue)
1988: 6,76% (Lajoinie) + 2,10% (Juquin)
1981: 15,35% (Marchais)
1974: pas de candidat
Gauche socialiste et apparentée
2002: 21,83% (Jospin, Chevénement, Taubira)
1995: 23,30% (Jospin)
1988: 34,11% (Mitterrand)
1981: 28,06% (Mitterrand, Crépeau)
1974: 43,25% (Mitterrand, candidat unique de la gauche)
Ecologistes
2002: 5,25% (Mamère) + 1,88% (Lepage)
1995: 3,32% (Voynet)
1988: 3,78% (Waechter)
1981: 3,88% (Lalonde)
1974: 1,32% (Dumont)
Droite parlementaire
2002: 31,82% (Chirac, Bayrou, Madelin, Boutin)
1995: 44,16% (Chirac, Balladur, de Villiers)
1988: 36,50% (Chirac, Barre)
1981: 48,31% (Giscard, Chirac, Debré, Garaud)
1974: 50,88% (Giscard, Chaban, Royer)
Extrême-droite
2002: 19,20% (Le Pen + Mégret) - 17,79% au 2ème tour (Le Pen)
1995: 15,00% (Le Pen)
1988: 14,38% (Le Pen)
1981: pas de candidat
1974: 0,75% (Le Pen)

Les Taux d'abstention

Depuis 1965, année où le président de la République a été élu pour la première fois au suffrage universel, les Français ont toujours participé largement à sa désignation.
Hormis l'exception de 1969, due pour une bonne part à la configuration du second tour -- un duel Georges Pompidou - Alain Poher --, l'élection a toujours mobilisé plus que tous les autres scrutins et reste beaucoup moins touchée par la tendance à l'érosion de la participation.
Le premier tour de 2002, avec un taux record de 28,40%, a semblé marquer un tournant, corrigé toutefois au second tour, où le duel Jacques Chirac - Jean-Marie Le Pen a suscité un sursaut des électeurs.
- Les taux d'abstention à l'élection
1965: 15,25% / 15,68%
1969: 22,41% / 31,15%
1974: 15,77% / 12,67%
1981: 18,91% / 14,15%
1988: 18,65% / 15,94%
1995: 21,62% / 20,34%
2002: 28,40% / 20,29%
Melestam
6ème classique unanimement reconnu.
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Melestam
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   Posté le 17-09-2006 à 10:50:34   Voir le profil de Melestam (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Melestam   

Ca n'a pas forcément d'intérêt...


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"Le boukharinisme est ainsi en définitive une thèse niant la négation de la négation."
Jameul
pas de justice pas de paix
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   Posté le 17-09-2006 à 12:39:34   Voir le profil de Jameul (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Jameul   

quand meme.... le taux d'abstention monte régulièrement depuis les années 70... c'est un bon indiquateur de comment les francais percoivent les institutions politiques
armenak
oser lutter oser vaincre
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armenak
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   Posté le 17-09-2006 à 17:20:59   Voir le profil de armenak (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à armenak   

Melestam a écrit :

Ca n'a pas forcément d'intérêt...


d'aller voter aux prochaines élections? alors là je suis d'accord avec toi d'ailleurs on pourrait peut-être relancer notre idée de fête du forum à cette occasion
Armenak
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public enemy
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   Posté le 27-09-2006 à 05:04:26   Voir le profil de public enemy (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à public enemy   

En plus, c'est pas juste en France que le taux d'abstention monte.

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Tiré de Socialisme Maintenant! #8 :

Le tableau suivant [indiquant les taux d'abstention] permet d'observer une baisse de participation dans presque tous les pays d'Europe. Selon ses auteurs, le cas particulier du Luxembourg s'expliquerait par sa loi sur le vote obligatoire, et celui de l'Espagne par sa sortie relativement récente du franquisme.

................................. Années 80 ........... Années 90
............................... Année..Taux ........ Année..Taux

Belgique .................. 1987 - 06,6 ......... 1995 - 8,9
Luxembourg ............ 1989 - 12,6 ......... 1994 - 11,7
Danemark ............... 1988 - 14,3 ......... 1998 - 14,1
Italie ....................... 1987 - 11,1 ......... 1996 - 17,1
Autriche .................. 1986 - 09,5 ......... 1994 - 18,1
Suède ..................... 1985 - 10,1 ......... 1998 - 18,6
Allemagne ............... 1983 - 10,9 ......... 1994 - 21,0
Espagne ................. 1989 - 30,0 ......... 1996 - 22,0
Grèce ...................... 1989 - 15,7 ......... 1996 - 23,7
Pays-Bas ................ 1986 - 14,2 ......... 1998 - 26,7
Royaume-Uni .......... 1987 - 24,6 ......... 1997 - 28,8
Finlande .................. 1987 - 27,9 ......... 1999 - 31,7
France ..................... 1986 - 21,5 ......... 1997 - 32,0
Portugal .................. 1987 - 27,4 ......... 1995 - 33,7
Irlande .................... 1987 - 26,7 ......... 1997 - 33,9

Cette tendance fait en sorte que dans plusieurs pays, le parti qui devrait être le vainqueur de l'élection est celui de l'abstentionnisme. En France, lors des élections législatives de 1993, on comptait 12 millions d'abstentions, 1,5 millions de bulletins blancs et nuls et 2 millions de non-inscrits, soit un total de 15,5 millions d'électeurs. Ce total est supérieur aux voix obtenues par les trois principaux partis : RPR (5 millions), UDF (4,7 millions), PS (4,4 millions).

Sources:
L'impossible émergence de l'électeur européen ? L'intégration européenne entre émergence institutionnelle et recomposition de l'État. Colloque CEVIPOF-CERI, Science po, Paris, 26 et 27 mai 2000.

«La majorité c'est la minorité» , Le Monde Diplomatique, mai 1997, p.14.
bakou
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bakou
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   Posté le 27-09-2006 à 21:33:52   Voir le profil de bakou (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à bakou   

En Belgique aussi le vote est obligatoire, non?
Julien Lahaut
Jeune Communiste
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   Posté le 28-09-2006 à 14:56:38   Voir le profil de Julien Lahaut (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Julien Lahaut   

bakou a écrit :

En Belgique aussi le vote est obligatoire, non?


Eh oui , 200 euros d'amende pour les resquilleurs
bakou
Jeune Communiste
bakou
109 messages postés
   Posté le 28-09-2006 à 16:42:59   Voir le profil de bakou (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à bakou   

Je trouve ça honteux..

Autant je déplore les gens qui votent pas parce qu'ils s'en foutent et qu'ils vivent bien tranquille, autant je pense qu'il faut respecter le choix de certains de ne pas prendre part au vote d'un Etat auquel il ne reconnaissent aucune légitimité.
Jameul
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   Posté le 28-09-2006 à 19:29:39   Voir le profil de Jameul (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Jameul   

je crois que tu peux voter blanc...
Julien Lahaut
Jeune Communiste
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   Posté le 28-09-2006 à 21:43:08   Voir le profil de Julien Lahaut (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Julien Lahaut   

Jameul a écrit :

je crois que tu peux voter blanc...


Oui , on ne nous oblige pas à donner du crédit aux partis représentés heureusement
KGB Shpion
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   Posté le 28-09-2006 à 22:11:37   Voir le profil de KGB Shpion (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à KGB Shpion   

Julien Lahaut a écrit :


Oui , on ne nous oblige pas à donner du crédit aux partis représentés heureusement


Bah, ya le PTB, non ? (malgré une certaine dérive)


--------------------
Julien Lahaut
Jeune Communiste
135 messages postés
   Posté le 29-09-2006 à 17:03:08   Voir le profil de Julien Lahaut (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Julien Lahaut   

Le Ptb ne se présente pas partout , il se concentre sur les anciens bastions industriels ( Charleroi et Liège principalement ).
Jameul
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   Posté le 29-09-2006 à 18:59:07   Voir le profil de Jameul (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Jameul   

ça serait intéressant de comparé les votes blancs et les votes "de gauche" entre les régions où le PTB se présentent et où ils se présentent pas... comme ça on pourrait voire si il prend des voix à gauche ou des voix plutot de gens qui d'habitude ne votent pas.

bien sûr faudrait regarder ça aussi en rapport avec le proportion des différentes catégories sociales
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