| | | | | Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18563 messages postés |
| Posté le 12-02-2013 à 19:13:45
| Source ouvalacgt Mardi 12 février 2013 "Tous ensemble" pour quoi, comment ? Ce matin, nous étions bien 1200 à 1500 devant les grilles du siège Dunlop-Goodyear (mais certainement pas 2500 à 3000 comme l'affirme un représentant CGT…). 600 à 700 venus en cars depuis Amiens avec les camarades de Goodyear, dont des militants de Valeo, de Dunlop, de Bridgestone (Béthune) qui avaient rejoint les ouvriers de l’usine sur le parking. Et puis des dizaines de camarades venus en délégation de toute la France, quatre d’Arcelor Mittal (bien visibles avec leur tenue de feu et leurs fumigènes !), une dizaine de Fralib, une vingtaine de Presstalis, une dizaine des Trois Suisses (Licenci’elles), des camarades d’Exxon Mobil, de Total, de SANOFI, de Renault, le passage d’une très grosse délégation d’une soixantaine de grévistes de PSA, avec Agathe Martin (menacée de licenciement) et Jean-Pierre Mercier, de Faurecia, et on en oublie certainement. Ah, non, on n’oublie pas le représentant de la Fédération de la Chimie (FNIC) seul officiel de la CGT à s’être déplacé, l’honneur est sauf. Grosse majorité de CGT, normal, mais une présence significative et bien visible de SUD Chimie et Solidaires. Des centaines donc, bloqués par un dispositif policier jamais vu jusque-là. Le quartier totalement bouclé sur trois rues, des dizaines de véhicules policiers avec matériel anti-émeute lourd, des centaines de CRS – partout. Comme le disait un ouvrier, en 2010 avec Sarkozy, il y avait un CRS pour un ouvrier, en 2013 avec Hollande, il y a deux CRS pour chaque ouvrier. C’est ça le changement ! Enfin, ce qui n’a pas changé, c’est le bombardement d’œufs qu’ils ont subi, pas bien méchant, mais ça réconforte ! Une nuée de journalistes – les vautours (« Goodyear : le torrent de boue des vautours et des larbins »). Beaucoup de militants aussi, de toutes tendances de la gauche et de l’extrême-gauche, Besancenot, Xavier Mathieu, des élus PCF, écharpe en bandoulière – tiens pas Mélanchon ? Ce qu’il y avait de notable parmi tous les ouvriers présents, c’est le fort sentiment de la nécessité d’être ensemble, dans la même galère, avec le même ennemi en face de nous – patronat et gouvernement réunis comme d’habitude main dans la main, Hollande à la suite de Sarkozy. De ce point de vue, le discours de JP Mercier venu apporter la solidarité des PSA était clair et offensif. Des camarades se sont déplacés de l’autre bout de la France, chiffonnés dans les trains de nuit, dans des heures de voiture. Ils sont venus à quelques uns, en délégations, mais pas pour du « soutien » aux Goodyear, ils sont venus pour affirmer haut et fort face aux medias-vautours, face aux responsables politiques et syndicaux que maintenant, c’est « tous ensemble » que ça se joue. Vieille revendication du mouvement ouvrier, le « TOUS ENSEMBLE » ressurgit une nouvelle fois des décombres des particularités et de la division entretenues par les réformistes qui ne craignent qu’une chose, la mise en cause générale de cette société d’exploitation. Ce même matin, dans les assemblées d’enseignants en grève à Paris, l’idée d’aller rejoindre les Goodyear avait été débattue, preuve que ça s’élargit, au-delà de l’emploi, au-delà du mouvement ouvrier, le Tous ensemble contre un gouvernement anti-populaire… Mais, comme le disaient nos camarades de Mac Cormick en 2009, « il faut passer de la colère de classe à la conscience politique de classe » (voir l’appel du syndicat CGT en septembre 2009). C’est là que le bât blesse en ce moment comme hier. Tout le monde parle du « tous ensemble », mais rien ne se fait pour le construire, on est bien loin de la démarche organisée des Lu-Danone en 2001. Il n’y a personne pour proposer, regrouper, organiser. On retrouve les mêmes difficultés, dans un contexte nouveau, qu’en 2009-2010 («TOUS ENSEMBLE avec les Total à la Défense le 8 mars »). > Première difficulté : un gouvernement de gauche, on en pense quoi ? Car ça a fait du chemin, mais ce n’est pas encore clair. Nombre de nos camarades pensent encore que ce sont des « amis qui se trompent », des trop mous auxquels il faudrait mettre un coup de pression, que quand même, on ne peut pas dire que c’est pareil que Sarkozy. Là dedans, bien sûr les militants politiques PCF et plus largement à l’extrême-gauche font des ravages pour nuancer, affaiblir la critique, dévoyer, détourner la colère. L’unité ne pourra se faire que sur la base : « ce sont des ennemis qui se cachent », « la gauche c’est comme la droite ». > Deuxième difficulté : Tous ensemble, mais POUR quoi ? Pour quelles revendications ? C’est encore la confusion. En ce moment, sous l’égide de Fiodor Rilov (Front de Gauche) avocat des Goodyear, Faurecia, Licenci’elles, la proposition c’est la fameuse « loi pour l’interdiction des licenciements boursiers » (voir l’article du blog sur le sujet, ICI). Une loi qui exclue d’entrée 93% des entreprises concernées (sur 60 448 défaillances d'entreprises recensées par la Banque de France d'octobre 2011 à octobre 2012, 56 000 concernaient les entreprises de moins de 250 salariés), ça va pas être facile de construire l’unité sur cette base, ça va pas être facile à expliquer aux prolétaires ! Ensuite, cette loi, on la demande à qui ? A Hollande pour qu’il « tienne ses promesses » ? Mais comme aimait à le rappeler le comique Charles Pasqua, « les promesses n’engagent que ceux qui y croient »… et cela renvoie au point 1, comment apprécie-t-on ce nouveau gouvernement ? Si l’on considère que ce sont des ennemis qui se cachent, on est clairs, lucides, on ne réclame rien, pas plus qu’à Sarko et on organise l’offensive. « Tous ensemble », pour quoi, comment ? Le sujet est plus politique que jamais. Dans nos syndicats, nous sommes obligés de faire de la politique, d’éclairer, de débattre. Sinon, on n’avancera pas. On passera d’une journée de rassemblement à une autre (le 7 mars après le 12 février...), même radicale, même avec bombardement d’œufs, on n’avancera pas, à l’image des journées d’action en pointillé des confédérations, qui au final ne gagnent rien d’autre que la défaite et le découragement. Tous ensemble contre nos ennemis, les bourgeois du patronat et du gouvernement, Valls, Parisot, Hollande ou autres ! Tous ensemble sur NOS revendications d’ouvriers, de prolétaires, de travailleurs, sans nous soucier de l’intérêt de l’entreprise ou de la nation ! Dans un premier temps, il est de la responsabilité des camarades les plus avancés de proposer un cadre pour se retrouver, pour débattre sans esquiver les questions politiques, pour organiser et proposer, un peu comme en 2001 avec les Lu-Danone. Déjà, on y verrait un peu plus clair !
________________________________________ Débat vite fait sur quelques revendications actuelles… « Aucune usine ne doit fermer ! Partage du travail entre toutes les usines ! » Ce mot d’ordre a l’avantage de refuser les restructurations et de revendiquer la diminution du temps de travail, c’est très bien. Il a l’inconvénient de partir de la production et pas de l’intérêt ouvrier, et donc d’ouvrir la porte à toutes les thèses réformistes sur la « défense de l’emploi industriel »… (voir ICI) « Un CDI pour tous » . Ce mot d’ordre a l’avantage de partir de l’intérêt ouvrier, au moins c’est clair, de permettre l’élargissement du combat aux précaires. Il a l’inconvénient de donner l’impression d’accepter les restructurations capitalistes telles qu'elles ont lieu avec des reclassements. « Interdiction des licenciements » . Nous parlons là du mot d’ordre brut, et pas de la version pourrie et déformée proposée par certains. L’intérêt du mot d’ordre, c’est de montrer que l’emploi, c’est une question politique. L’inconvénient, c’est qu’il laisse planer toutes les illusions sur le gouvernement à qui on s’adresse, et ouvre la porte à toutes les versions édulcorées et réformistes… « Travailler tous, travailler moins, travailler autrement » , c’est le mot d’ordre que nous portons en ce moment. Il remet globalement en cause l’exploitation, en partant du point de vue ouvrier. Question néanmoins : est-ce un mot d’ordre réaliste, réalisable dans la société actuelle ? Et ainsi de suite. On se rend compte qu’aucune revendication n’est parfaite, qu’elles sont toutes à double sens quelque part, et qu’en fait, ces revendications n’ont de sens que portées par un combat global qui fait le tri et laisse de côté les interprétations fausses et réformistes. C’est bien cela l’enjeu d’aujourd’hui : donner du sens à ce combat global, politique, du sens au « TOUS ENSEMBLE ! »
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| gorki | Les ouvriers n'ont pas de patrie | Grand classique (ou très bavard) | | 835 messages postés |
| Posté le 17-02-2013 à 08:07:40
| CE GENRE DE CONNERIE, N’IMPORTE QUEL « BON TROTSKISTE » POUVAIT LA SIGNER La perle...
ouvalacgt a écrit :
« Travailler tous, travailler moins, travailler autrement » , c’est le mot d’ordre que nous portons en ce moment. Il remet globalement en cause l’exploitation, en partant du point de vue ouvrier. Question néanmoins : est-ce un mot d’ordre réaliste, réalisable dans la société actuelle ? Et ainsi de suite. On se rend compte qu’aucune revendication n’est parfaite, qu’elles sont toutes à double sens quelque part, et qu’en fait, ces revendications n’ont de sens que portées par un combat global qui fait le tri et laisse de côté les interprétations fausses et réformistes. C’est bien cela l’enjeu d’aujourd’hui : donner du sens à ce combat global, politique, du sens au « TOUS ENSEMBLE ! » |
Et quant tu as fait le tri, il ne te reste plus rien dans ton panier. Aussi ce n’est pas le tous ensemble, (pouvant être portée par l es réformistes) qu’il y soit donné un contenu politique « ou bien non », qui y changera quelque chose. Plus serpent qui se mort la queue que cela tu meurs.... voila qui s’appel ; se décerner à soit même un certificat d’indigence politique. Des dizaines d’années d’existence politique pour arriver à ce constat d’une simplicité biblique sans en tirer les conclusions politiques qui s’imposent... c’est d’une tristesse !!! :
Edité le 17-02-2013 à 08:09:15 par gorki
-------------------- L'émancipation des ouvriers sera l'œuvre des ouvriers eux-mêmes |
| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18563 messages postés |
| Posté le 17-02-2013 à 19:34:41
| OK, qu'est-ce que tu avances comme mot d'ordre pour lier la lutte contre les licenciements à la révolution prolétarienne ?
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| gorki | Les ouvriers n'ont pas de patrie | Grand classique (ou très bavard) | | 835 messages postés |
| Posté le 24-02-2013 à 16:46:01
| Dans la lutte contre les licenciements, raconter aux travailleurs que des victoires sont possibles, si cela peut servir à les mobiliser à court terme « en les prenants pour des cons » il n’en demeure pas moins que c’est versez dans la fable réformiste et les habituant aux désenchantements des lendemains de défaites. Les réformistes connaissent eux parfaitement, ces mécanismes de démobilisation dont ils savent se servir parfaitement... EN PREMIERS LIEUX, ILS FORMULENT LES REVENDICATIONS QUI PROMETTENT DES RÉSULTATS TANGIBLES, POUR ENSUITE SE SUBSTITUER AUX MASSES ? TOUJOURS DÉFAITES ET MAINTENUES DANS UN ATTENTISME SERVANT A JUSTIFIER DE LONGUES PÉRIODES DE NÉGOCIATIONS SANS PRINCIPES ... LES MILITANTS SE RÉCLAMANT DE LA LUTTE DES CLASSES ÉCONOMIQUE PROCÈDE DE LA MÊME MANIÈRE, ILS FORMULENT EUX AUSSI LES REVENDICATIONS, QUI PAR CONTRE ELLES NE PROMETTENT PAS FORCEMENT DES RÉSULTATS TANGIBLE MAIS ENGAGENT A DES LUTTES PLUS DURES, QUI ELLES ABOUTISSENT RAREMENT ET QUI VIENNENT ALIMENTER LE DÉFAITISME DES MASSES... TERREAU OU PROSPÈRE LE RÉFORMISME CONTRE LEQUEL ILS PRÉTENDENT LUTTER, AVEC PLUS OU MOINS DE BONNE FOI... Ainsi La boucle est bouclée... et cela dure depuis des décennies en France, en raison de ce que ces poisons que sont l’anarcho-syndicalisme et le syndicalisme-révolutionnaire ont une forte influence dans le mouvement révolutionnaire en générale et dans tous ce qui aujourd’hui se réclament du communisme, y compris chez les « ML » comme à VP par exemple. Le rôle des communistes n’est pas de se substituer aux masses pour formuler les revendications, mais de profiter des moments de luttes de classes exacerbés, en se plaçant aux avant postes pour avancer leur programme d’avenir en apportant à la classe ouvrière aux travailleurs en général le morale nécessaire pour affronter les immanquables défaites qui du même coup deviennent nécessairement provisoires dans les esprits ; alors que le réformisme pousse les masses à la démoralisation et au fatalisme. LE POINT COMMUN LE PLUS COURANT ENTRE LE MILITANT RÉFORMISTE ET LE MILITANT DIT DE LUTTE DE CLASSE, C’EST LEUR MÉPRIS DES MASSES TOUJOURS CONSIDÉRÉES JAMAIS PRÊTES... ET RESPONSABLES DE LEUR PROPRES DÉFAITES. Lénine : « Celui qui combat pour le tout, pour la victoire complète, ne peut que veiller à ce que des petits succès ne lient pas les mains, ne détournent pas de la voie tracée, n’entraînent pas l’oubli de ce qui est relativement éloigné et, sans lequel, tous les petits succès ne sont que vanité des vanités. ». Alors ma réponse c’est : ici ici
Edité le 24-02-2013 à 16:53:27 par gorki
-------------------- L'émancipation des ouvriers sera l'œuvre des ouvriers eux-mêmes |
| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18563 messages postés |
| Posté le 24-02-2013 à 18:37:02
| Quatre choses : 1 - gorki a écrit :
Le rôle des communistes n’est pas de se substituer aux masses pour formuler les revendications, mais de profiter des moments de luttes de classes exacerbés, en se plaçant aux avant postes pour avancer leur programme d’avenir. |
D’accord avec toi jusqu’à un certain point : Les revendications formulées par les masses ne sont pas isolées de l’influence réformiste, par exemple la revendication de nationalisation face aux fermetures d’entreprises. Par conséquent on n’a pas à se substituer aux masses pour formuler les revendications mais il est légitime de privilégier certaines revendications par rapport à d’autres et d’expliquer nos raisons. De même il est légitime de préconiser des augmentations uniformes par rapport à celles au pourcentage, etc. 2 - Sur les revendications réalisables et irréalisables, il est faux de dire que les réformistes « formulent des revendications qui promettent des résultats tangibles » . Le « contrôle des salariés sur les conseils d’administration » , les « droits nouveaux » , la « sécurité sociale professionnelle » ou encore le salaire mutualisé géré par les salariés, qui est avancé dans la contribution des cheminots de Montparnasse (et publiée par le FSC) démontrent que les dirigeants réformistes, les dirigeants révisionnistes et même des militants du courant de « lutte de classe » influencés par les premiers peuvent fort bien avancer des revendications parfaitement illusoires et irréalisables dans la situation actuelle. Elles servent en fait à évacuer les revendications immédiates les plus urgentes comme l’augmentation des salaires ou le maintien de l’emploi qui elles, nécessitent des luttes de classe acharnées. 3 - gorki a écrit :
Lénine : « Celui qui combat pour le tout, pour la victoire complète, ne peut que veiller à ce que des petits succès ne lient pas les mains, ne détournent pas de la voie tracée, n’entraînent pas l’oubli de ce qui est relativement éloigné et, sans lequel, tous les petits succès ne sont que vanité des vanités. ». |
Lénine parle des "petits succès" et non d'échecs systématiques. gorki a écrit :
Dans la lutte contre les licenciements, raconter aux travailleurs que des victoires sont possibles, si cela peut servir à les mobiliser à court terme « en les prenants pour des cons » il n’en demeure pas moins que c’est versez dans la fable réformiste et les habituant aux désenchantements des lendemains de défaites. |
Personne ne prend les travailleurs pour des cons en les encourageant à se battre, y compris contre les licenciements. Et effectivement des victoires sont possibles. Sinon on n'a plus qu'à aller se coucher en attendant le grand soir. Que ces victoires soient temporaires et remises sans cesse en question, c'est connu et il n'y a aucun débat là-dessus. Mais affirmer par là qu’il n’y aura jamais de victoire c’est sous-estimer la capacité de la classe ouvrière de porter des coups au patronat et ça ne correspond pas aux faits. 4 - La lutte contre les licenciements doit être liée à la révolution prolétarienne, c’était un peu ma question soit dit en passant. L’article « tous ensemble » pour quoi, comment ? ne dit rien sur l’objectif final, le remplacement du capitalisme par le socialisme, ou bien il vraiment est trop allusif. C’est une critique qu’on peut lui faire, mais parler de mépris des masses c’est injustifié.
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| gorki | Les ouvriers n'ont pas de patrie | Grand classique (ou très bavard) | | 835 messages postés |
| Posté le 03-03-2013 à 09:53:10
| De passage ? et parce que l’on m’a signalé ton interpellation, juste cette petite mise au point. (Avertissement : voir aussi à la fin de cette échange « un détail » qu’il n’est apparu intéressant de relever dans la « réponse » de Xuan à Robertbibeau)
Xuan a écrit :
Que ces victoires soient temporaires et remises sans cesse en question, c'est connu et il n'y a aucun débat là-dessus. Mais affirmer par là qu’il n’y aura jamais de victoire c’est sous-estimer la capacité de la classe ouvrière de porter des coups au patronat et ça ne correspond pas aux faits. |
Encore une fois désolée si comme à l’exemple de Robertbibeau ICI je te renvoi à tes propres contradictions, qui transpires au travers du vocabulaire que tu as choisi, car tu sais comme moi que la formule : « porter des coups au patronat » enferme en elle même, le tout et son contraire, permettant de justifier toutes les postures et les impostures. SUR CE SUJET DE LA LUTTE CONTRE LES LICENCIEMENTS TU AS SU TE MONTRER PLUS CLAIR ICI PAR EXEMPLE Rien de ce que j’affirme dans ce poste, ne correspond pas à un vécu personnel et à des observations plus générales. Désolé de devoir insisté, mes aucunes victoires n'est possibles contre les licenciements collectifs... et oui on prend les travailleurs pour des cons quant on leur vent cette soupe, et surtout ont fait un piètre communiste quant l'on se met à la servir à son tour. AUSSI BIEN ENTENDU « IL PEUT Y AVOIR DES PETITS SUCCÈS » MAIS TOUJOURS ILS SACRIFIENT A QUELQUE CHOSE DES CONDITIONS DE VIE ET DES CONDITIONS DE TRAVAIL DES TRAVAILLEURS, SOIT DANS LA BOITE CONCERNÉE PAR CES LICENCIEMENTS SOIT DANS UNE AUTRE UNITÉ DU GROUPE (quant il s’agit d’une grande entreprise, et qui plus est aux dimensions internationales) ET SURTOUT ILS LIENT LES MAINS A LONG TERME, CAR : - soit les accords aboutissent au maintien d'une partie des activités (ce qui relève souvent d'une anticipation patronale a la réaction ouvrière à l’annonce des plans de licenciement) - Soit les travailleurs deviennent les victimes de chantage à l’emploi, etc. - SOIT ... (LES MIEUX AVERTIS QUE TOI COMPLÉTERONS CE QUE TES RESTES D-INFLUENCES ANARCHO-SYNDICALISTE T-EMPÊCHENT D’OBSERVER) Lutter contre le licenciement c’est nécessairement investir le champ d’action et de réflexion des réformistes qui voient chez les employeurs licencieurs soit de mauvais gestionnaires ou des actionnaires requins boursicoteurs. OUI IL DEMEURE NÉCESSAIRE DE SE DRESSER : « « NON PAS CONTRE LES LICENCIEMENTS » » MAIS CONTRE LEURS CONSÉQUENCES, EN LES FAISANT PAYER CHERS AUX PATRONS, CHAQUE CENTIME GAGNER POUVANT SE SALUER COMME UN SUCCÈS. ET PAR AILLEURS, LA ENCORE ON RESTE DANS LE STRICTE CHAMP DES LUTTES ÉCONOMIQUES ! SANS AVOIR ENTAMER UN SEUL INSTANT SON TRAVAIL DE PROPAGANDISTE COMMUNISTE QUI DIT INÉLUCTABILITÉS DES LICENCIEMENTS (POUR AJUSTEMENTS STRUCTURELLES ET CONJONCTURELLES), ET DES FAILLITES D'ENTREPRISE, EN SYSTÈME CAPITALISTE. Maintenant je persiste et signe, là où le prétendu lutteur de classes version « ML » ou trotskiste anar etc. se fout effectivement de la gueule du monde c’est quant il prêtant qu’il suffit de radicaliser la méthode et le discours pour échapper au réformisme dans les luttes pour l’emploi et la pitance, toujours ils oublient de dire que les luttes, comme le reste, ont un début et une fin, que comme le réformiste le lutteur dit de classe sera obligé de se poser les fesses autour d’une table de négociation pour siffler la fin du conflit ? LE SEUL MOYEN DE SE DISTINGUER SERA POUR LE MILITANT SYNDICALISTE HONNÊTE D’AVOIR SANS RECHIGNE MIS EN BRANLE TOUS LES MOYENS A SA DISPOSITION POUR RÉUSSIR « UNE BELLE GRÉVE » et la rien qui ne distingue encore le militant réformiste du militant communiste dont la seule préoccupation serait d’être un bon lutteur de classe TOUT COURT... CECI DIT, SI TU DES FAITS BIEN PRÉCIS, DES EXEMPLES DE "VICTOIRES" (qui ne soient pas un recul provisoire du à un dossier juridiquement mal ficelé de la part d’une direction d’entreprise) ou des faits bien précis à nous relater) DURABLES QUI AIENT SACRIFIÉ ’A RIEN DU POINT DE VUE DES CONDITIONS DE TRAVAIL ET DE SALAIRE POUR LES TRAVAILLEURS, JE DEMANDE A VOIR ... Juste en aparté: Dans sa discussion Robertbibeau ici Xuan a écrit : « La lutte de libération nationale contre l’oppression et la domination impérialiste ne prend pas fin avec l’indépendance nationale.... que nenni c’est seule la lutte des classes qui ne prend pas fin avec indépendance nationale. l'indépendance nationale d’un pays qui ne consacre pas en même temps la victoire du prolétariat sur sa propre bourgeoisie (ce qui par ailleurs ne met pas fin non plus à la lutte des classes) ne fait que renforcer le champ de domination d’une fraction de la bourgeoisie territoriale ou extraterritoriale sur une autre... EN PLAÇANT A LA TÊTE DES ÉTATS SOIT UNE BOURGEOISIE COMPLICE DE IMPÉRIALISME, SOIT UNE BOURGEOISIE AMBITIONNANT DE PARVENIR A CE STADE. Ce que semble nous dire Zuan, ici, c’est que la domination impérialiste demeure l’ennemi principale d’un pays hors toutes considération des contradictions de classes qui traverse la vie sociale politique économique de ce pays. Sans autre formulation cela peut s’interpréter comme une invitation à la classe ouvrière de se pays de devoir déposer ses drapeaux aux pieds de la bourgeoisie dominante pour une résistance commune, face à l’impérialisme. Le problème de Xuan, c’est que pour justifier son soutient quasi permanent à la chine bourgeoise et impérialiste il est prêt à accepter l’idée que le régime chinois n’a pas d’autre choix que de demeurer dans les starting block de la période de démocratie nouvelle qui a fait la part belle à la bourgeoisie chinoise ancienne est maintenant nouvelle des apparatchik camarades milliardaires du PCC. Il serait temps qu’après ceci ... « Si l’on ne suit pas la voie capitaliste de dictature bourgeoise, peut-on alors suivre la voie socialiste de dictature prolétarienne ? Non c’est pas possible. Il ne fait aucun doute que la révolution en est encore à sa première phase et n’entrera que plus tard, l’ors de son développement ultérieur, dans la seconde phase, celle du socialisme. La chine connaître le vrai bonheur qu’avec le socialisme. Mais ce n’est pas encore le moment de le réaliser (MAO œuvres choisies tome 2 chapitre VIII contre les phraseurs de « gauche » ... les dirigeants chinois décident quant se termine cette première phase, et fixent enfin une date pour le coup d’envoi de la construction du socialisme en chine (Non je déconne il n’y plus de parti communiste en chine, les phraseurs de gauche auraient’ ils eu raison sur MAO ?) VRAIMENT A PLUS
Edité le 03-03-2013 à 10:38:29 par gorki
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