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| Posté le 23-11-2006 à 11:31:12
| Le ministre de l’Industrie conduisait depuis quelques heures la Kia qu’il avait louée à une agence Pierre Gemayel assassiné hier, à Jdeidé, d’une dizaine de balles à la tête (L'orient le Jour - 22 novembre 2006) Une dizaine de balles à la tête. Le ministre de l’Industrie et député du Metn, Pierre Gemayel, a été assassiné hier, en plein jour, à Jdeidé. L’assassinat a eu lieu non loin de l’église Saint-Antoine, à une centaine de mètres d’une permanence du parti Kataëb (Les Phalanges- note d'Armenak). Pierre Gemayel conduisait lui-même une voiture de location : il savait que sa vie était en danger et il a cru à tort qu’il pouvait leurrer ceux qui tiennent, depuis le 14 février 2005, à plonger le Liban dans le chaos. Pierre Gemayel est, après Rafic Hariri, Bassel Fleyhane, Samir Kassir, Georges Haoui et Gebran Tuéni, la sixième personnalité libanaise, s’opposant à la Syrie, à être assassinée depuis le début de 2005, sans compter les tentatives ratées d’assassinats et les explosions dans les quartiers résidentiels. Le ministre de l’Industrie était accompagné de deux gardes du corps. L’un, Samir Chartouni, assis à côté de lui, et atteint également à la tête, a péri à l’hôpital Saint-Joseph, à Dora. Le deuxième, membre de la Sûreté de l’État, assis sur le siège arrière, n’a pas été touché. Il était près de 15h 30 quand l’attentat a eu lieu. Pierre Gemayel venait de sortir de l’église Sainte-Rita, où il avait présenté des condoléances à des supporters du parti Kataëb. Selon plusieurs témoins, une jeep a barré la route à la petite Kia, des hommes en sont sortis. L’un d’eux s’est dirigé vers la Kia, s’est mis devant la fenêtre de la portière avant-gauche (celle du conducteur), et a tiré à bout portant à l’aide d’un pistolet muni d’un silencieux sur le ministre de l’Industrie. Puis des rafales ont été tirées en l’air pour faciliter l’évasion. Un témoin, un ouvrier syrien, a été blessé. La voiture de Gemayel a roulé quelques mètres à vide avant de cogner un autre véhicule. Hier, une heure après l’attentat, les cloches des églises de Jdeidé sonnaient le glas. Non loin des lieux de l’assassinat, un homme dans un salon de coiffure est toujours en état de choc. Il porte quelques taches brunâtres sur les vêtements. « Regardez, c’est le sang de cheikh Pierre. J’ai cru qu’il y avait eu un accident de voiture. J’avais la porte du salon fermée, je n’ai rien entendu. Puis, j’ai vu les gens courir. J’ai couru avec eux. Je suis arrivé devant la voiture. J’ai vu cheikh Pierre, le col de sa chemise, sa cravate, une partie de sa nuque et puis... Rien que du sang et de la chair. Lui et son garde du corps étaient recroquevillés l’un contre l’autre », raconte Georges Ghanem. Il jette un coup d’œil à son écran de télévision qui passe en boucle des images de l’assassinat. Il ajoute : « Les militants Kataëb sont accourus de la permanence. Il a fallu peut-être dix minutes pour extirper cheikh Pierre de la voiture. Il a été transporté à l’hôpital à bord d’une jeep portant l’inscription, “Si tu aimes le Liban, aimes son industrie”. » Ce slogan avait été créé, il y a quelques mois, par l’équipe du ministre de l’Industrie pour encourager les produits fabriqués au Liban. La Kia livrée à Gemayel la veille Peu après l’attentat, il était difficile de circuler en voiture à Jdeidé et à Dora, l’armée ayant notamment bloqué l’accès aux véhicules au niveau des rues menant à l’hôpital Saint-Joseph de Dora et les militants ayant pris l’établissement hospitalier d’assaut. Dans le secteur de l’hôpital, des deux côtés de la chaussée, des voitures de supporters Kataëb sont stationnées. Certaines portent sur leur rétroviseur un petit drapeau du parti. Sur l’une d’elles, on distingue sur la vitre arrière une vignette à l’effigie d’un homme assassiné, lui aussi à la fleur de l’âge, qui avait lui aussi deux enfants au moment d’un attentat perpétré à Achrafieh, le 14 septembre 1982. Et, comme son oncle, le président élu Béchir Gemayel, le ministre assassiné avait hier un peu plus de trente ans.À l’hôpital, non loin de la porte des urgences, un homme fait les cent pas, se dirige vers la morgue, revient, s’adosse contre un mur les yeux embués de larmes.... Zeinoun Zeinoun accompagnait Pierre Gemayel dans tous ses déplacements. Pas hier, le ministre de l’Industrie avait empêché son garde du corps le plus rapproché – son ombre – de se déplacer avec lui.Paul Naccouzi, un autre compagnon de Pierre Gemayel, raconte : « Hier à minuit 45 minutes (dans la nuit de lundi à mardi) on lui a livré la voiture. Moi-même je l’ai louée à l’agence. Et puis, cheikh Pierre est allé de son domicile à Rabieh au ministère à Badaro, s’est rendu ensuite à Bickfaya, où il a déposé une couronne de fleurs à l’occasion de la fête de l’Indépendance, sur le monument dédié à son grand-père Pierre Gemayel. Après, il a été présenter ses condoléances à Jdeidé... C’est à Bickfaya que les monstres ont repéré la voiture et qu’ils ont pu ainsi le tuer. »Paul explique que depuis la mort de Gebran Tuéni (assassiné le 12 décembre 2005), Pierre Gemayel n’utilisait plus sa voiture, louant des voitures presque toutes les 48 heures ou se déplaçant dans les véhicules de militants Kataëb proches de lui. Paul parle aussi du chalet d’hiver à Ouyoun el-Simane en cours de construction où Pierre Gemayel rêvait de passer ce Noël avec son épouse, Patricia, et ses deux enfants, Amine et Alexandre. « À chaque fois qu’il me voyait, il me parlait de ce chalet, demandait où on en était avec la construction...», dit Paul, martelant : « C’est à Bickfaya qu’ils ont repéré la voiture. » De nombreux partisans affirmaient hier que le PSNS (Parti syrien national social) était derrière l’exécution de l’assassinat. Des militants de ce même mouvement avaient également exécuté l’attentat contre Béchir Gemayel, il y a 24 ans. Aoun, Lahoud et le Hezbollah Hier, à l’hôpital Saint-Joseph, où le corps du ministre de l’Industrie avait été transféré, la famille éprouvée recevait les proches et les officiels dans un petit salon, alors que dans le hall de l’établissement, les militants laissaient éclater leur colère. Ils insultent le chef du CPL, le général Michel Aoun, conspuent le président de la République, Émile Lahoud, s’en prennent au Hezbollah, disent que « c’est facile aux militants du mouvement chiite habitant Rouweissat el-Jdeidé de se déplacer dans la zone de l’attentat ». Et ils accusent aussi la Syrie. Il y a ceux qui chantent des hymnes militants, inventés à la base au début de la guerre de 1975 à l’intention du fondateur du parti Kataëb, Pierre Gemayel. Il y a ceux qui dansent avec les portraits du ministre de l’Industrie, ceux qui applaudissent, ceux qui scandent : « Pierre est vivant en nous. » Ces mêmes scènes se répètent, depuis le 14 février 2005, après chaque attentat, et pour le slogan, il suffit de changer le prénom.Il y a ceux qui promettent qu’ils ne se calmeront pas, que Pierre Gemayel n’est pas Samir Kassir ou Gebran Tuéni, qu’il a tout un parti derrière lui et que sa mort sera vengée. À l’arrivée de Walid Joumblatt, la foule scande un slogan que le chef du PSP avait répété, notamment le 14 février 2006, à l’intention du général Lahoud et du président syrien Bachar el-Assad (« Beyrouth, nous voulons nous venger de Lahoud et de Bachar »). Ils interpellent M. Gemayel, debout sur le parvis de l’hôpital avec M. Joumblatt : « Président, nous voulons nous venger du Hezbollah et du général. » L’ancien président de la République intervient lançant des appels au calme, rappelant le nom des personnes assassinées de sa famille depuis le début de la guerre de 1975 : Amine Assouad, Manuel Gemayel, Maya Béchir Gemayel, Béchir Gemayel, et maintenant son propre fils, Pierre. Trois heures après l’attentat dans le hall de l’hôpital : beaucoup de militants sont partis au siège du parti Kataëb, à Saïfi. D’autres, la plupart des proches du ministre assassiné, sont assis à même le sol, le visage pâle, le regard perdu dans le vide, l’air complètement absent. Une autre aile du hall de l’hôpital : Amine Gemayel lance encore une fois un appel au calme et à la tolérance. Il a le visage cramoisi. Il serre ses mâchoires par intermittence et ferme les yeux après chaque phrase qu’il prononce. À côté de lui, le Amid du Bloc national, Carlos Eddé. La nuit du 27 au 28 février 2005, quand députés, chefs de partis et militants avaient décidé de rester au centre-ville pour empêcher l’instauration d’un couvre-feu, M. Eddé avait dormi à même le sol non loin de la sépulture de l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri, assassiné deux semaines plus tôt. Pierre Gemayel était aussi présent cette nuit-là au centre-ville. Vers trois heures du matin, usant de son immunité parlementaire, il avait quitté le secteur bouclé par l’armée pour revenir une demi-heure plus tard avec des « manakish » en guise de petit-déjeuner, à ses hommes et aux militants présents sous les tentes du parti Kataëb. À l’aube du 28 février, Pierre Gemayel s’était adressé à la foule parlant d’une nouvelle indépendance. Il avait souligné : « Si nous étions nés il y a soixante ans, nous aurions été des héros. » Et il y a ceux qui ont décidé de le tuer à la veille de la 63e célébration de l’indépendance du Liban. Le 28 février 2005, le gouvernement Karamé avait présenté sa démission sous la pression de la foule. Peut-être fallait-il ce jour-là que Samir Kassir, Georges Haoui, Gebran Tuéni, Pierre Gemayel et toutes les personnalités accourues hier la mine décomposée à l’hôpital Saint-Joseph prennent, avec les militants, le chemin menant à Baabda. Mais parfois, il est trop tard... |
| armenak | oser lutter oser vaincre | Grand classique (ou très bavard) | | 295 messages postés |
| Posté le 23-11-2006 à 11:33:53
| Mouvement des Jeunes Socialistes (22 novembre 2006) Liban : après l’assassinat de Pierre Gemayel :Plus que jamais, le MJS soutient les forces du 14 Mars et annonce une visite de soutien du 30 novembre au 4 décembre prochain. Après plusieurs semaines de tensions marquées par la démission des ministres du Hezbollah et la tentative du camp pro-syrien d’empêcher la création d’un tribunal international pour juger les criminels qui ont assassiné l’ancien premier ministre Rafic Hariri, les assassinats politiques ont repris. Pierre Gemayel, ministre de l’industrie et membre de la coalition du 14 mars a été assassiné ce mardi 21 novembre. Le MJS s’indigne de cet assassinat et appelle la communauté internationale à réaffirmer tout son soutien au gouvernement libanais contre les forces obscures qui mettent à mal l’avenir et l’indépendance du peuple libanais. En 2005, les libanais se sont battus pour obtenir une réelle indépendance. Une nouvelle majorité a été élu et a permis le retrait des troupes syriennes. Aujourd’hui, les ingérences syriennes persistent et doivent être combattues. Ce gouvernement est légitime, contrairement à ce qu’affirme le président Lahoud aujourd’hui plus que jamais discrédité. La majorité gouvernementale a raison de refuser au camp pro-syrien (Hezbollah, Amal et le parti de Aoun) une minorité de blocage au sein du gouvernement. La revendication des pro-syriens n’a qu’un seul objectif : empêcher de faire la vérité et la justice sur la sombre question des assassinats politiques qui n’ont cessé depuis 2005. Comme le démontre tristement l’assassinat de Pierre Gemayel, cette exigence de justice est impérative. Ce gouvernement doit tenir bon. Et nous le soutiendrons. L’ensemble des forces progressistes doit soutenir la coalition du 14 mars, qui continue à se battre pour l’indépendance du Liban, pour la liberté du peuple libanais. Il n’est pas concevable que tous les leaders du 14 mars soient en danger de mort permanente, par le simple fait d’avoir osé s’opposer aux intérêts syriens.C’est dans ce contexte, et pour montrer notre solidarité avec les progressistes libanais, avec la coalition du 14 mars et avec l’ensemble du peuple libanais que le Mouvement des Jeunes Socialistes enverra du 30 novembre au 4 décembre prochain une délégation de 10 membres de son bureau national au Liban pour une série de rencontres avec les principaux acteurs politiques libanais. Armenak |
| Jameul | pas de justice pas de paix | Grand classique (ou très bavard) | 714 messages postés |
| Posté le 23-11-2006 à 11:53:42
| Aoun pro-syrien ? faudrait que le MJS revoit sa copie... ça sent le communiqué fait à la hâte dans une visée uniquement de présence médiatique... |
| armenak | oser lutter oser vaincre | Grand classique (ou très bavard) | | 295 messages postés |
| Posté le 23-11-2006 à 12:02:52
| ils disent çà car Aoun fait aujourd'hui bloc avec le Hezbollah et Amal mais aussi avec les arméniens du Tachnag (social-démocrate). Armenak |
| Melestam | 6ème classique unanimement reconnu. | Grand classique (ou très bavard) | | 249 messages postés |
| Posté le 23-11-2006 à 16:06:14
| Et pas un mot sur Israël...Les Phalangistes resteront jusqu'au bout les dindons de la farce... Tachnag = Dachnak ?
Message édité le 23-11-2006 à 16:07:31 par Melestam
-------------------- "Le boukharinisme est ainsi en définitive une thèse niant la négation de la négation." |
| armenak | oser lutter oser vaincre | Grand classique (ou très bavard) | | 295 messages postés |
| Posté le 23-11-2006 à 17:15:14
| même parti en effet Armenak |
| armenak | oser lutter oser vaincre | Grand classique (ou très bavard) | | 295 messages postés |
| Posté le 23-11-2006 à 18:00:50
| L'état sioniste est furieux contre la France à cause des incidents avec la FINUL et des remontrances onusiennes (dernière résolution en date). Les Gemayel sont les hommes de paille de la France au Liban depuis longtemps. P.Gemayel est assassiné. Que doit-on en conclure? Et ce n'est pas dans la rubrique devinette Armenak |
| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 23-11-2006 à 23:16:35
| Philippe Douste-Blazy attend la traduction.
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| armenak | oser lutter oser vaincre | Grand classique (ou très bavard) | | 295 messages postés |
| Posté le 24-11-2006 à 09:22:56
| en hébreu sans doute Damas accuse « certaines parties d’instrumentaliser » le crime (L'orient le Jour 24 novembre 2006) Damas a condamné hier avec force l’assassinat du ministre de l’Industrie Pierre Gemayel, tout en accusant « certaines parties d’instrumentaliser » le crime « à des fins personnelles ». La Syrie « dénonce fortement le crime odieux qui a coûté la vie au ministre libanais de l’Industrie, M. Pierre Gemayel, et estime que cet attentat vise la stabilité du Liban », affirme ainsi le ministère syrien des Affaires étrangères dans un communiqué. « Ceux qui anticipent les résultats de l’enquête sur ce crime et sur les autres meurtres, quelques minutes à peine après leur exécution et sans avoir aucune preuve, visent à instrumentaliser le sang du martyr à des fins personnelles, loin des intérêts réels du Liban », poursuit le texte. Rappelons que Damas, au banc des accusés après l’assassinat de Pierre Gemayel, se défend de toute implication, soutenant que cet attentat va contre ses intérêts au moment où elle semblait en passe de revenir dans le jeu diplomatique international. « N’est-ce pas étrange qu’à chaque fois que la situation devient un peu moins pesante, un assassinat est commis ? » s’était d’ailleurs interrogé avant-hier l’ambassadeur de Syrie à Washington, Imad Moustapha. Et le ministère syrien des AE d’ajouter : « La Syrie appelle toutes les forces politiques au Liban à rejeter la violence et à suivre la voie de l’entente nationale pour un Liban stable et prospère. La Syrie, qui est soucieuse de la sécurité et de la stabilité du Liban frère, affirme qu’elle n’a aucun lien avec ce crime et avec les autres meurtres qui se sont malheureusement produits au Liban », conclut-il. Armenak |
| armenak | oser lutter oser vaincre | Grand classique (ou très bavard) | | 295 messages postés |
| Posté le 24-11-2006 à 18:04:13
| La saga des Gemayel : la Phalange Par STEFANO CHIARINI Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio Le ministre de l’industrie libanais Pierre Gemayel, tué hier à Beyrouth, était le plus jeune représentant d’une des plus importantes familles de l’extrême-droite chrétienne maronite protagoniste de la guerre civile qui a ensanglanté le pays pendant quinze ans (1975-1989) et, plus généralement, de l’histoire du Liban dans les trente dernières années. Pierre Gemayel Jr. n’avait cependant rien du charisme et du pouvoir, souvent sinistre, de son grand-père Pierre - fondateur des Phalanges après un voyage à Berlin dans les années Trente- ou de son oncle Béchir, féroce unificateur des milices phalangistes dans les années 70, et protagoniste de la purification ethnique contre les Palestiniens et les musulmans de Beyrouth Est, pendant la guerre civile, non moins qu’allié des Usa et d’Israël qui l’installèrent à la présidence sous l’occupation de 1982. Mais il n’avait pas non plus l’absence de scrupules de son père Amin, successeur, à la présidence, de Béchir, son frère, après le meurtre de celui-ci le 14 septembre 1982 ; Amin Gemayel fut le signataire du traité de paix séparée en 1983 avec Israël, et demeura ensuite au pouvoir jusqu’en 1988, après être arrivé à une entente précaire avec son puissant voisin de Damas. Le ministre de l’industrie qui a été tué hier, avocat de 34 ans, était le plus jeune député du Parlement bien qu’élu en juin 2005 grâce au sauf-conduit de son plus âpre ennemi le général Michel Aoun, opposé depuis toujours aux seigneurs de guerre féodaux, comme les Gemayel et leurs milices. Pierre Gemayel était en outre un des représentants du groupe de politiciens chrétiens fondé sous les auspices du patriarche maronite Nasrallah Boutros Sfeir en 2000, dans le but de faire cesser l’influence de Damas qui avait commencé dans le pays des Cèdres en 1976, quand justement cette extrême droite maronite avait demandé l’intervention de Damas contre les Palestiniens et les forces musulmanes et progressistes qui prenaient de l’importance pendant la guerre civile. Intervention « providentielle » de la Syrie aux côtés des féroces milices de la droite maronite qui permit à ces dernières, conduites par Béchir Gemayel, de terminer à coups de massacres indicibles la purification ethnique des Palestiniens, des « non chrétiens » et des chrétiens progressistes » dans la partie orientale de Beyrouth. Une purification ethnique qui vit la destruction de quartiers entiers comme la Quarantina, sur le port, avec plus de mille morts, et du camp palestinien de Tal al Zataar, où plus de 4.000 palestiniens, arabes et immigrés furent massacrés pendant un siège qui dura plus d’un an. Le massacre se fit sous les yeux des officiers de l’armée israélienne, financeur et soutien des milices phalangistes, et grâce à l’intervention de Damas. Oublieux de cette grande « faveur » que Damas lui fit, Pierre Gemayel, comme son père Amin, a participé ensuite pendant ces deux dernières années au lancement de la coalition pro étasunienne et profrançaise des forces du « 14 mars » qui, au printemps 2005, après l’assassinat de Rafiq Hariri, allait pousser le régime de Bachar al-Assad à se retirer du Liban, avec de fortes pressions internationales. Pierre Gemayel n’était cependant pas un homme de pouvoir puisqu’on avait surtout parlé de lui il y a deux ans quand, en soutenant la « supériorité génétique » des chrétiens libanais, il argumenta que ceux-ci exprimaient « la qualité » contre la « quantité » des musulmans. Ce qui était un pilier de l’idéologie du parti des Phalanges, fondé par son grand-père Pierre aux débuts des années Trente, et dirigé par celui-ci de 1937 à 1982 avec à ses côtés, depuis les années 70, son fils Béchir, chef des milices puis du parti. En 1982, Béchir Gemayel fut élu à la présidence de la république, protégé par les baïonnettes israéliennes, mais il fut tué dans l’explosion du siège central du parti à Asrhafieh, en même temps qu’une grande partie des dirigeants de ce parti, avant même son investiture. Aucune autre famille comme les Gemayel n’a donné de contribution aussi importante à la naissance d’une forme d’idéologie de type vaguement populaire-fasciste avec laquelle l’extrême-droite chrétienne maronite, et même certains secteurs du clergé, ont essayé de dominer le pays des cèdres en utilisant le pouvoir qui leur avait été laissé institutionnellement par les occupants français ; et consigné dans le « pacte national » de 1943, avec la communauté sunnite. Aux chrétiens, considérés comme majoritaires sur la base du recensement de 1932 (et pour cette raison le dernier qui ait été fait au Liban) revenait la présidence de la république avec d’amples pouvoirs et le contrôle de l’armée, ainsi que la majorité des députés ; aux sunnites, le fauteuil de premier ministre, et aux chiites quelques miettes avec la présidence du Parlement. Une assise institutionnelle qui, dans les années 50, ne correspondait déjà plus à la réalité démographique, à majorité musulmane, et qui allait être mise en discussion avant les mouvements de 58, étouffés dans l’œuf par le premier débarquement de marines et par la suite au cours de la guerre civile de 1975-1989, avec plus de 150.000 morts. Guerre civile à laquelle mirent fin les accords de Taïf en 1989-1990, qui imposèrent un rééquilibre partiel des rapports de force au niveau institutionnel : diminution des pouvoirs du président maronite en faveur du premier ministre sunnite, et division par moitié des sièges au Parlement entre les musulmans qui représentaient désormais 70 % de la population, et les chrétiens. Le tout mettant le pays sous la tutelle syro saoudienne, autorisée par les Usa. Cette entente a ensuite été remise en discussion dans les trois dernières années justement par le nouveau pouvoir unipolaire des Usa décidé à désagréger aussi la Syrie et le Liban, après l’Irak : prémices nécessaires pour imposer au monde arabe une « pax israeliana » sans aucun retrait de Cisjordanie, ni des Fermes de Sheeba ni, surtout, des hauteurs du Golan. Edition de mercredi 22 novembre 2006 de Il Manifesto Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio Armenak |
| Jameul | pas de justice pas de paix | Grand classique (ou très bavard) | 714 messages postés |
| Posté le 24-11-2006 à 18:15:45
| perso je suis pas si persuadé que ça que ça ne soit pas les syriens... effectivement je vois mal les israéliens tuer leur meilleur appui au Liban... c'est pas clair cette histoire et avec l'absence d'éléments que nous avons à ce sujet toute affirmation est de la spéculation (il en reste pas moins que la mort d'un Gemayel est en soit une bonne nouvelle) |
| Paria | Les masses font et peuvent tout ! | Grand classique (ou très bavard) | | 562 messages postés |
| Posté le 24-11-2006 à 19:08:35
| Merci pour ce texte armenak qui me permet d'y voir plus clair. |
| Melestam | 6ème classique unanimement reconnu. | Grand classique (ou très bavard) | | 249 messages postés |
| Posté le 02-12-2006 à 15:08:33
| Armenak, qu'est-ce que tu sais sur le Parti social et national syrien ? Leur idéologie (tout de même laïque et progressiste) parait chelou (existence d'une nation syrienne inconsciente d'elle-même depuis 3000 ans) , mais sont-ils panarabes ? Ils sont les seuls, avec le PCL et le Hezbollah a avoir réellement combattu les sionistes depuis 82, non ? Apparement c'est la seule force progressiste a avoir une influence conséquente (mais quand même bien minoritaire) chez les chrétiens, notamment ceux du sud (qui ont connu l'occupation) ...Est-il encore lié à son homonyme de Syrie ( http://www.broadleft.org/sy.htm ), qui est lui membre de la coalition au pouvoir ? http://www.ssnp.org/ EDIT : l'article wikipedia (qui semble avoir été rédigé par un sympathisant) m'a l'air plutôt complet : http://fr.wikipedia.org/wiki/PSNS
Message édité le 02-12-2006 à 15:18:54 par Melestam
-------------------- "Le boukharinisme est ainsi en définitive une thèse niant la négation de la négation." |
| armenak | oser lutter oser vaincre | Grand classique (ou très bavard) | | 295 messages postés |
| Posté le 02-12-2006 à 16:08:13
| camarade Melestam, j'essayerai de mettre en ligne un topo sur le PSNS prochainement. Rapidement, de ce que j'ai pu voir au Liban sur le sujet. Le PSNS et le PCL sont présents chez les chrétiens qui se revendiquent de gauche, le PCL majoritaire chez les chrétiens du Sud-Liban, PSNS chez les chrétiens du Nord, essentiellement dans le Akkar (région pauvre du Nord-Liban, forte proportion de petits paysans et ouvriers agricoles), et son influence est présente de l'autre côté de la frontière (en Syrie) où la population chrétienne se situe sur la même latitude. Son idéologue était originaire de cette région. Au Nord du Liban, ils appuyent la résistance palestinienne. Avec le PCL, c'est le parti qui a payé le plus lourd tribu au soutien aux palestiniens durant la guerre civile (le Hezbollah n'existait pas encore). G.I.Abdallah et son frère en faisaient partie avant de travailler avec le FPLP. Le noeud central de leur idéologie n'est pas le panarabisme version Baath syrien mais plutôt la revendication nationale de l'unité territoriale entre le Liban (considéré comme une région de Syrie) et la Syrie, ce qui, historiquement est un fait. voilà, je tâcherais d'être plus complet prochainement. Armenak |
| armenak | oser lutter oser vaincre | Grand classique (ou très bavard) | | 295 messages postés |
| Posté le 02-12-2006 à 16:39:47
| Beyrouth assiste à une manifestation géante réclamant le départ du gouvernement en place (Agence de Presse Arabe Syrienne SANA - 01er Décembre 2006) Beyrouth a assisté aujourd'hui à une manifestation géante sans précédente réclamant le départ du gouvernement en place et la formation d'un gouvernement d'union nationale. Une mer humaine a rempli les deux grandes places de Beyrouth, Ryad al-Solh et des Martyrs, et toutes les rues et les artères y conduisant, hissant les drapeaux nationaux et réclamant la démission du gouvernement "illégal et anticonstitutionnel" et la formation d'un gouvernement d'union nationale. Les masses arrivées de toutes les régions libanaises portaient et scandaient des slogans appelant à la démission du gouvernement "subordonné à l'étranger, qui a perdu la raison de son existence sur les deux plans constitutionnel et populaire", à des élections législatives "suivant une nouvelle loi juste", et l'arrêt de l'effondrement de la conjoncture économique. Les manifestants ont proclamé que leur sit-in persistera jusqu'à la chute du gouvernement en place "soutenu de l'occident" et l'installation d'un gouvernement d'union nationale. Des dizaines de Partis et de mouvements politiques, syndicaux, professionnels et populaires, représentatifs des différentes tendances libanaises, participent à ce sit-in proclamé ouvert, parmi lesquels: Le Hezbollah , le Courant National Libre, le mouvement AMAL , le courant al-Marada, le Parti Démocratique, le Parti Syrien National Social , le courant de l'Unification, la Rencontre National, le Parti Communiste , le Parti Baas Arabe Socialiste, le Mouvement du Peuple, la ligue des travailleurs, le mouvement des Nassériens indépendants (al-Mourabitoun), le mouvement des Nassériens démocratiques, l'organisation nationale nassérienne, l'organisation populaire nassérienne, le mouvement de la lutte arabe, le Rassemblement populaire d'Akkar, le Front de l'Action Islamique, le Centre Beyrouth al-Wattan, le Parti de Libération arabe, le Parti al-Tadamonn, le Rassemblement des Ulémas, le Mouvement culturel d'Aley, le Rassemblement des intellectuels au sud-Liban, le Rassemblement des médecins du Liban et le Congrès populaire. Participent également à ce sit-in ouvert les blocs parlementaires de la fidélité à la résistance, du changement et de la réforme, de la libération et du développement, et le bloc populaire. |
| armenak | oser lutter oser vaincre | Grand classique (ou très bavard) | | 295 messages postés |
| Posté le 02-12-2006 à 16:49:24
| LE PSNS PROCLAMERA SA REUNIFICATION LE 16 NOVEMBRE, DATE DE SON ANNIVERSAIRE (article de 1998- enquête de Joseph Melkane) Les préparatifs ont été achevés en vue de la réunification du parti social national syrien (ex-PPS) dans ses deux ailes, celles présidées par MM. Ali Kanso et Mahmoud Abdel-Khalek. Les deux parties ont, au terme de laborieux pourparlers, abouti à un accord comportant les six points suivants: 1- Une amnistie générale est accordée pour toutes les infractions aux statuts et aux actes ayant provoqué la dissidence. De même, toutes les sanctions et tous les arrangements exceptionnels sont annulés. 2- Les deux parties consacrent le rang attribué par les fractions dissidentes. 3- Un statut exceptionnel unifié sera élaboré et appliqué durant la période transitoire, celle-ci devant s’étendre à un an et demi. Entre-temps, des préparatifs seront entrepris en prévision des élections pour la constitution d’un conseil exécutif, le scrutin étant fixé au mois d’avril de l’an 2.000 4- L’organisme des urgences est formé de MM. Ali Kanso, Mahmoud Abdel-Khalek, des membres du conseil supérieur des deux parties et des anciens présidents du PSNS. 5- Constitution d’un bureau de l’organisme des urgences. 6- Reconstitution du conseil exécutif dès la proclamation de l’état d’urgence constitutif de la manière suivante: Ali Kanso, président du parti et de l’organisme des urgences; Mahmoud Abdel-Khalek, vice-président, tout en assumant des responsabilités au sein du conseil exécutif et en conservant sa qualité de membre, contrairement au système de la séparation des pouvoirs. Le président procède à la reconstitution du conseil général, du bureau politique et des autres organismes de manière à consolider l’unité du parti. DIALOGUE SUSPENDU AVEC ABOU-HAÏDAR Il y a lieu de signaler que le dialogue entamé avec la fraction présidée par le Dr Antoine Abou-Haïdar (aile de Georges Abdel-Massih) a été suspendu, sans aboutir à une étape décisive permettant d’intégrer cette fraction avec les deux autres. Mais, assurent les milieux du parti, les efforts continuent à être déployés en vue d’amener cette dernière à rallier les deux autres. Les démarches et contacts avec les fractions dissidentes avaient été effectués depuis 1987, date à laquelle s’est produit le mouvement de dissidence. Le Dr Marwan Farès, Zouhair Hakim, Abdallah Haïdar, Ali Kanso, Saleh Daba et Toufic Méhanna, membres du conseil supérieur, en ont pris l’initiative. Les termes de l’accord consignant la réunification seront rendus publics le 16 novembre, à l’occasion de l’anniversaire de fondation du PSNS. Une réception sera donnée pour la circonstance. PARTI LAÏC NON CONFESSIONNEL Rappelons que le PSNS est un parti laïc non confessionnel , œuvrant en vue de la formation de l’organisme national, à qui incombera la tâche de supprimer le confessionnalisme politique en vertu de l’article 95 de la Constitution. Le bloc parlementaire du parti se propose de mener campagne en faveur de l’élaboration d’une loi électorale basée sur l’organisation du scrutin dans tout le Liban considéré comme une circonscription unique et, aussi, de la promulgation d’une nouvelle loi sur les partis . Aussi, les dirigeants du PSNS croient-ils pouvoir jouer un rôle prééminent sous le nouveau régime dans la vie politique libanaise, la réunification du parti, étant donné sa relation stratégique avec la République arabe syrienne, l’aidant à soutenir la politique de Damas visant à déjouer les plans de l’ennemi sion iste . D’ailleurs, la capitale syrienne a contribué à regrouper les fractions dissidentes du PSNS. M. Ali Kanso, président de l’organisme des urgences, fait savoir qu’il annoncera la réunification du parti au cours d’une conférence de presse. “Je proclame, dit-il, la victoire des socio-nationalistes sur les facteurs de la division ayant dispersé leurs rangs et fait apparaître plus d’un calicot rappelant les principes du parti et ses objectifs. “La réunification n’aurait pas été réalisée, sans la lucidité de tous nos collègues, après avoir pris conscience des dangers qui menacent notre nation dans toutes ses entités, à une étape considérée comme la plus délicate de notre Histoire. “De fait, l’ennemi israélien s’emploie à exécuter ses plans séditieux en vue de liquider notre cause. Ce qui s’est produit à Wye Plantation est un indice confirmant les visées de l’Etat hébreu, en plus des agressions permanentes contre le Liban-Sud et la Békaa ouest, sans perdre de vue l’occupation du Golan. “De même, les dernières menaces turques contre la République arabe syrienne s’inscrivent dans le cadre de l’alliance turco-israélienne, laquelle vise à former une force régionale destinée à compromettre notre avenir et celui de tous les Arabes. “Tous ces éléments ont été pour nous une motivation qui nous a poussés à consolider notre unité, à réformer notre infrastructure et à établir un programme de travail traduisant notre mission à tous les niveaux.” A propos de “l’aile d’Abdel-Massih” qui persiste dans sa dissidence, M. Kanso émet les réflexions suivantes: “Nous nous soucions d’étendre la réunification à toutes les fractions. Pour cela, nous envisageons de reprendre avec ces dernières le dialogue entamé depuis peu, mais qui n’a pas donné jusqu’ici les résultats escomptés.” De la part prise par la Syrie à la réunification du PSNS, M. Kanso dit: “J’ai précisé au début de l’entretien, que l’unité incarne la volonté des socio-nationalistes et traduit leur éveil, comme leur prise de conscience de l’étape délicate que traverse notre nation. “Cependant, je ne nie pas le souci de Damas de réactiver le rôle de toutes les forces vives de la société, en tête desquelles nous nous trouvons.” Le PSNS se distingue des autres par son éloignement de l’esprit communautaire et sectaire. De plus, il se fait une conception réaliste du conflit arabo-israélien et a joué un grand rôle, surtout après l’invasion sioniste de 1982 qu’il a affrontée avec tous les moyens disponibles. “De même, il a enregistré maintes opérations qualitatives, notamment celle dite du “Wimpy” dont le martyr Khaled Alouane a été le héros; l’opération du bus près du central d’Aley exécutée par le martyr Atef Danaf et d’autres encore. “Dans l’étape actuelle, nous considérons que le parti a un rôle à jouer sur la scène libanaise, surtout en ce qui concerne l’unification des masses populaires et des institutions. Naturellement, il est fier des relations qu’il entretient avec la Syrie, sous la sage direction du président Hafez Assad. “Pour le PSNS, la Syrie est la citadelle de la résistance face à ces effondrements arabes, à la capitulation et aux accords qui leur sont imposés, le tout dernier étant celui de Wye Plantation.” |
| Melestam | 6ème classique unanimement reconnu. | Grand classique (ou très bavard) | | 249 messages postés |
| Posté le 03-12-2006 à 20:59:30
| Merci. Le père de Nasrallah était membre du PSNS. Dans les années 20 et 30, c'était l'un des trois grands parti du mandat français avec le Baas et le PC, mais comme ce dernier il a beaucoup regressé...
-------------------- "Le boukharinisme est ainsi en définitive une thèse niant la négation de la négation." |
| armenak | oser lutter oser vaincre | Grand classique (ou très bavard) | | 295 messages postés |
| Posté le 04-12-2006 à 12:10:44
| les MJS persistent et signent Liban : Notre visite d’étude devient visite de soutien et de solidarité dimanche 3 décembre 2006 Il y a quelques mois, lorsque le MJS décida d’entreprendre, en collaboration avec la Fondation Jean Jaurès une visite d’étude au Liban, nul ne pouvait prévoir que les premiers jours de notre visite coïncideraient avec la tentative de tour de force du Hezbollah visant à faire tomber l’actuel gouvernement libanais par le biais de sit-in géant regroupant plusieurs centaines de milliers de personnes. C’est au côté de nos camarades de l’organisation des jeunes progressistes du PSP et avec l’ensemble des organisations du 14 mars que notre visite d’étude s’est très vite transformée une visite de soutien et de solidarité aux forces démocratiques et progressistes. Cependant comme dirait l’autre « c’est plus compliqué que ça... », que cherche véritablement le Hezbollah ? Sommes nous à l’aube d’une nouvelle guerre civile ? Pourquoi la description communautaire de la crise n’est-elle pas la plus pertinente ? Quelle perspective d’avenir pour la jeunesse libanaise Quelle issue possible et définitive au conflit ? ... les "forces progressistes" dont il est question: le parti Kataëb (les phalangistes) massacreurs des camps palestiniens de Tall el Zaatar et la Quarantaine, le parti des Forces Libanaises de S.Geagea, massacreur des camps palestiniens de Sabra et Chatila, la famille Hariri et les pétrodollars saoudiens et les caciques féodaux druzes de Joumblatt et du PSP. Armenak |
| sti | Grand classique (ou très bavard) | 826 messages postés |
| Posté le 05-12-2006 à 02:26:37
| MJS Un grave ramassi de neuneux. |
| armenak | oser lutter oser vaincre | Grand classique (ou très bavard) | | 295 messages postés |
| Posté le 05-12-2006 à 13:41:09
| encore plus gerbant Le Parti communiste français exprime sa consternation et son indignation devant l’attentat criminel qui vient de frapper Pierre Gemayel, ministre de l’Industrie du gouvernement libanais. Cet acte odieux suscite d’autant plus d’inquiétude qu’il intervient, après tant d’autres crimes semblables, dans un contexte de crise politique aiguë et de fortes tensions régionales. Les risques de déstabilisation n’en sont que plus présents. Les auteurs de cet assassinat quels qu’ils soient doivent être poursuivis et sévèrement condamnés. Le Liban a plus que jamais besoin de paix, de souveraineté et de sécurité dans un Etat de droit non-confessionnel. Parti communiste français Paris, le 22 novembre 2006. Les communistes libanais apprécieront la "solidarité internationaliste" du P"c"F Armenak |
| Jameul | pas de justice pas de paix | Grand classique (ou très bavard) | 714 messages postés |
| Posté le 08-12-2006 à 19:39:51
| il faut noter que le PCL a soutenu les manifestations contre le gouvernement Siniora... |
| Le gobelin rouge | Un spectre hante l'Europe | Pionnier | 15 messages postés |
| Posté le 14-02-2007 à 12:09:07
| J'hallucine sévère. Que ces bouffons de meujeuseus soutiennent un facho de milicien tueurs d'enfants, ça m'étonne même pas. Ils sont tellements avides d'apparaître partout et en toute occasion qu'ils réflechissent même pas à qui ils soutiennent et pourquoi. Mais que le PC confonde l'élimination d'un salaud notoire avec une tentative de déstabilisation et donc comme un acte mauvais ça m'étonne déjà un peu plus. Pour ce qui est de l'attentat, on se demande si c'est les israéliens, les saoudiens, les islamiss', les services secrets autrichiens ou une bande de gobelins ivres qui aait fait un pari. Mais je suis étonné qu'on se demande pas s'il à tout simplement pas été buté par des types dont les phalanges ont cramé la maison, violé la femme et mangé les gosses. C'est sûr que cette vengeance serait un peu tardive, mais c'est pas à exclure, je pense.
-------------------- Gobelins de tous les pays, unissez vous !! |
| Paria | Les masses font et peuvent tout ! | Grand classique (ou très bavard) | | 562 messages postés |
| Posté le 24-04-2007 à 21:50:51
| Est-ce que, comme pour la famille Gemayel, un camarade du forum aurait des documents sur la famille Hariri? |
| armenak | oser lutter oser vaincre | Grand classique (ou très bavard) | | 295 messages postés |
| Posté le 25-04-2007 à 11:21:37
| quels genres de documents? les titres de propriété du futur appartement des Chirac (cadeau de la famille Hariri )? Armenak |
| Paria | Les masses font et peuvent tout ! | Grand classique (ou très bavard) | | 562 messages postés |
| Posté le 25-04-2007 à 11:46:03
| armenak a écrit :
quels genres de documents? les titres de propriété du futur appartement des Chirac (cadeau de la famille Hariri )? Armenak |
Oui c'est justement d'avoir lu ça dans les journaux qui m'a fait remonter le sujet. Ben des documents dans le style que tu as donné au dessus sur les Gemayel, qui résume bien l'histoire de la famille Donc plutôt généraux. Mais sinon je suis preneur d'un peu tout. |
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