| | | | | Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18580 messages postés |
| Posté le 10-02-2014 à 18:42:26
| C'est exactement ça, je t'invite à regarder le film "Yves St Laurent". On se rend compte de la dégénérescence de la bourgeoisie chez le artistes et l'intelligentsia. Si l'homosexualité n'y avait pas été répandue, peut-être davantage que dans toute la société, le mariage pour tous n'aurait jamais été seulement évoqué.
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| marquetalia | Grand classique (ou très bavard) | 10961 messages postés |
| Posté le 10-02-2014 à 18:46:43
| surtout quand on sait que le débat sociétal sur le mariage gay occulte le débat social des droits des travailleurs-par exemple,le maire de saint avold en moselle a fait du chantage sur des membres de la c.g.t- |
| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18580 messages postés |
| Posté le 16-02-2014 à 23:51:27
| Le FN se nourrit de nos faiblesses Depuis des années la gauche radicale pratique une ligne suicidaire. Les Dupond-Dupont s’affrontent au second tour : appuyons la « gauche » pour ne pas faire le jeu de la droite Les intégristes catholiques s’en prennent à Hollande : rangeons nos banderoles syndicales pour ne pas être confondus avec l’extrême droite. Soral dénonce Israël : prenons-garde de ne pas nous mêler à une campagne antisémite. Les drapeaux bretons flottent au milieu des bonnets rouges : écartons-nous de ces dangereux régionalistes. Meyssan critique les ingérences occidentales en Syrie : méfions-nous de ces complotistes...etc. Je grossis à peine le trait mais il faut dire qu’à force de se garder de « faire le jeu » des uns et des autres, la gauche radicale se retrouve hors jeu par forfait. Et d’autant plus hors jeu qu’elle a ouvertement soutenu la « gauche » la plus radicalement réactionnaire qui soit, jusqu’à ce que Mitterrand la francisque imprime définitivement la haine des socialos dans la mémoire de l’ouvrier le plus candide. Mais cette gauche radicale trouvait encore de quoi sabler le champagne à l’élection de Mitterrand-le-petit, quand les masses elles-mêmes, bien plus en avance que l’avant-garde de la gauche radicale , avaient voté à contrecœur et juste pour donner une leçon à Sarkozy ou ne s’étaient même pas dérangées. Pour ne pas reconnaître la faillite de cette stratégie perdant-perdant, il est maintenant de bon ton de reprocher à Hollande de ne pas être digne de la gauche. Est-ce que le peuple se demande encore ce qui est digne de la gauche ? Voilà sur quelles terres en friche pousse le fascisme. Étiquette pense-bête La gauche radicale a depuis longtemps oublié la méthode matérialiste-dialectique, s’y est –elle intéressée un jour ? On ne recherche pas la vérité dans les faits mais dans la couleur des étiquettes et les potins des fréquentations : dis-moi qui tu côtoies je dirai qui tu es. L’étiquette sert de pense-bête au propre et au figuré, elle évite de questionner les masses sur leurs besoins, de chercher qui sont nos amis et qui sont nos ennemis selon les intérêts de classe, et de servir le peuple au mieux de ses intérêts. Mais elle s’est imposée en même temps que la stratégie et les combinaisons électoralistes. Il faudra peut être un jour passer au tribunal de l’histoire l’expression « faire le jeu », et peser comme les dieux égyptiens ce qu’elle aura permis d’économiser en neurones et ce qu’elle aura coûté d’échecs politiques à la classe ouvrière. Et lorsque les masses ne sont plus « de gauche » il ne reste plus à la gauche radicale qu’à abandonner un à un ses propres symboles, révolution, communisme, drapeau rouge, marxisme-léninisme, faucille et marteau pour se mettre à l’abri de la République bourgeoise et de sa pseudo démocratie. Ce qui nous distingue du FN Le FN ne cherche pas à servir les intérêts du peuple mais à obtenir son soutien. Il dénonce l’impérialisme occidental, l’Europe, les monopoles et les banques parce que rien ne peut plus dissimuler leurs méfaits. Il dénonce l’UMPS parce que leur collusion antipopulaire crève les yeux. Qu’il s’en prenne à certains symboles de l’oppression signifie simplement que les masses rejettent cette oppression et que le FN sait adapter sa démagogie au sentiment populaire. Cependant les fascistes n’ont pas pour but de libérer la classe ouvrière mais de l’enchaîner davantage au capital par l’Union Sacrée. Quant à leur combat anti impérialiste , il sert des visées chauvines. La différence entre eux et nous c’est que notre objectif est de détruire le capitalisme et l’impérialisme, tandis qu’eux veulent les prolonger. Nous dénonçons le chômage parce qu’il sert à baisser les salaires, nous combattons le racisme parce qu’il divise la classe ouvrière, nous dénonçons le sionisme parce qu’il opprime le peuple palestinien, nous nous opposons aux règles européennes parce qu’elles servent la dictature capitaliste et que nous voulons établir la dictature du prolétariat dans notre pays. Notre ligne de conduite n’est pas dictée par les discours d’autrui mais par l’analyse des faits. Plus notre condamnation sera sans équivoque, plus elle sera connue du plus grand nombre, plus nous saurons relier la colère des masses et la nécessité du socialisme et plus nous forcerons le FN à changer de trottoir.
Edité le 17-02-2014 à 00:04:09 par Xuan
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| Finimore | Grand classique (ou très bavard) | | 2653 messages postés |
| Posté le 23-03-2014 à 10:07:47
| Lu sur http://www.matierevolution.fr/spip.php?article3077 Ce n’est pas parce que Valls a choisi de se faire de la publicité, en tant que leader d’extrême droite de la gauche, en se faisant l’ennemi juré de Dieudonné qu’il faut pour autant trouver des qualités à Soral-Dieudonné qui forment une autre extrême droite. Les uns servent à crédibiliser les autres et vice-versa. Si le caractère d’extrême droite de Valls, raciste anti-Roms, xénophobe anti-étrangers, anti-Musulmans, prosioniste, va-t-en guerre de la Syrie, nationaliste outrancier et défenseur des "blancs blancos" n’est pas à démontrer, cela ne lave en rien le côté antisémite, raciste, nationaliste de Soral-Dieudonné. Il suffit pour le prouver de dire que Soral a roulé pour le Front National, avec le GUD et l’extrême droite libanaise-syrienne... Soral est-il antisémite ? Il suffit de l’écouter pour le savoir... Alain Soral ne dissimule pas sa haine des Juifs. Un exemple parmi d’autres : « Mon monde à moi, du Nord, de la pudeur helléno-chrétienne, de la retenue et de l’émotion subtile a été dévastée par la vulgarité sépharade. C’est une vulgarité, une laideur et une colonisation » ! Les Ashkénazes ne sont pas non plus épargnés. Dans cette vidéo, il assimile à cette « vulgarité sépharade » les films de Woody Allen et des frères Coen ! Et si on a des doutes, il suffit de regarder une autre vidéo où il revient à la charge : « Quand vous cherchez chez les pompiers volontaires ou les gendarmes, vous trouvez beaucoup moins de noms à consonance ashkénaze que dans les médias ou la banque » ! Soral est-il négationniste ? Il suffit de l’écouter ou de le lire ! Soral affirmant que la totalité des Juifs assassinés à Auschwitz l’auraient été dans une pièce de 100 mètres carrés, à savoir la chambre à gaz d’Auschwitz I : «  c’est le plus grand prodige de l’histoire de l’humanité, si vous réfléchissez aux conditions matérielles que ça implique, je me dis qu’heureusement que les footballeurs n’y sont pas allés parce que quand on voit comme cet espace doit être saturé de... de... de je sais pas quoi, de reste de gaz, ça aurait été peut-être même dangereux pour leur santé.... Voilà. Et j’le dis d’ailleurs si jamais ils y vont une autre fois, parce que là ils sont pas allés, la prochaine fois ils seront obligés d’y aller, parce que ça rigole pas, je crois que la visite à Auschwitz et la chambre à gaz, ça sera un truc, j’veux dire, dans le programme des écoles, assez vite, euh..., moi j’y ai échappé à cause de mon âge, mais j’pense que mes enfants n’y hésiteront pas [sic]   » Que ce groupe d’extrême droite vienne de l’anti-impérialisme ou de l’antisionisme, qu’il s’adresse aux populations d’origine immigrée victimes du racisme, a fait croire à certains qu’on l’accusait à tort d’antisémitisme comme on accuse souvent ceux qui s’opposent aux exactions de l’Etat d’Israël contre les Palestiniens. Mais ils se trompent. A l’heure actuelle, des extrêmes droites peuvent provenir de milieux divers et s’y adresser aussi de manières diverses tout en surfant sur la situation de pourrissement de la société bourgeoise dans le sens d’offrir un avenir à celle-ci mais un avenir de barbarie, de guerre des races, de guerre des religions, de guerre des ethnies. Si le projet de Valls d’un Front National venu du parti socialiste et s’adressant aux Juifs sur la base d’u nationalisme bourgeois exacerbé n’est pas nouveau et ne fait qu’imiter Mussolini et le fascisme italien, le projet de Soral est celui d’un Front National s’adressant aux populations maghrébines et musulmanes et il ne fait qu’aller sur les pas d’un Hitler puisque ce dernier s’était adressé avec succès aux féodaux et bourgeois nationalistes du monde arabe et musulman. Quant au discours de Egalité et réconciliation, il est clair, c’est la réconciliation des milieux populaires arabophones avec l’extrême droite nationaliste et le prétendu droit à l’égalité au sein du capitalisme et pas du tout l’égalité du communisme. C’est même par opposition à la lutte des classe que militent Soral et Dieudonné. S’ils refusent l’union par la lutte de classe des populations de toutes races, religions, couleur de peau, c’est pour unir chaque ethnie contre les autres ethnies, chaque religion contre les autres. S’attaquer au prétendu "impérialisme juif", au prétendu "capital juif" est bien la manière démagogique fasciste de détourner le mécontentement populaire pour qu’il ne se tourne pas vraiment contre l’impérialisme et contre le capitalisme. Le projet de Soral-Dieudonné est bien du même type que celui de Le Pen ou de Valls... L’extrême droite se multiplie et se diversifie en France en fleurissant sur le terreau des racismes et des effondrements sociaux et économiques. Les formes du fascisme et du racisme se développent et se diversifient en France. Elles ont pour noms : FN de Le Pen, Bloc Identitaire, Solidarité et Progrès, Eglise de Scientologie, groupes intégristes islamiques, Manif pour tous, Civitas, groupes skins d’extrême droite, syndicat de police Alliance, groupes chrétiens anti-avortement et anti-homo, France Jeunesse Civitas ou Institut Civitas, Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, Riposte Laïque, Printemps français, les JNR et Troisième Voie, Tribu K, SOS enfants d’Irak, Solidarité des Français, Nouvelle droite populaire, Comité d’entraide aux prisonniers européens, Nissa Rebela, Terre et peuple, Solidarité alsacienne, Chrétienté-solidarité, Renouveau français, Ligue de Défense Juive, Egalité et Réconciliation de Soral-Dieudonné et l’extrême droite du PS avec son ministre de l’Intérieur Valls. Les discours sont variés : anti-Roms, anti-Musulmans, anti-étrangers, anti-blacks, anti-beurs, anti-Magrhébins, anti-voile, anti-homos, anti-femmes, antisémite, anti-blancs, anti-avortement, etc, etc. La nouveauté, c’est que l’extrême droite blanche est devenue pro-sioniste et qu’un courant issu de l’anti-sionisme flirte avec l’antisémitisme ou y tombe carrément, devenant lui aussi d’extrême droite. Bien entendu, tous ces courants prétendent ne pas être d’extrême-droite et encore mois fascistes, que ce soit Le Pen (fille seulement), Soral-Dieudonné ou bien entendu Valls puisqu’il pompe encore le crédit de la social-démocratie… Mais il suffit d’étudier sérieusement les paroles et les actes pour réaliser que tous, chacun à sa manière, surfent avec un discours ethnique, xénophobe, nationaliste et violent. Dans la France en crise, les idées d’extrême droite sont favorisées par les gouvernants, qu’ils soient de gauche ou de droite, que ce soit Hollande ou Sarkozy qui gouverne. Sarkozy-Guéant comme Hollande-Valls désignent du doigt les populations des banlieues d’origine étrangère, les accusent d’être cause de l’insécurité, de la drogue, des crimes, de la dégradation de la situation en France. Ils désignent du doigt les Musulmans, les traitent de fauteur de terrorisme, de futurs militants islamistes terroristes. Toute la classe dirigeante française pousse à l’affrontement ethnique, xénophobe, racial, inter-religieux tout en proclamant que ce sont les autres qui sèment la haine raciale, religieuse…. L’intérêt des classes dirigeantes à agir ainsi provient de la crise du système. Il faut détourner la colère vers des boucs émissaires… Du coup, on commence à trouver réellement des fractions de la population d’origine juive qui deviennent anti-Musulmans violents, des fractions de la population d’origine chrétienne aussi et des fractions de la population d’origine des pays arabes, du Maghreb ou d’Afrique qui deviennent hostiles aux précédents…. Tout a été fait pour monter une des populations contre l’autre pour éviter qu’elles s’unissent sur des bases de classe contre la classe capitaliste. La société dite démocratique, dite civilisée, en crise économique et sociale, bascule progressivement dans la barbarie parce que le capitalisme se heurte à un mur, comme dans les années trente et même pire que dans les années trente…. C’est en cela que tous les courants précédemment cités peuvent être taxés de fascisme. Tous prétendent unir des ethnies, des groupes raciaux, des groupes sur des bases religieuses mais tous veulent combattre l’unité de classe des travailleurs et combattre aussi le poids que pourrait représenter la classe ouvrière auprès des couches moyennes très inquiètes de l’effondrement économique qui vient. N’ayant ni une explication ni une solution face à l’effondrement capitaliste, les couches moyennes sont prêtes à soutenir n’importe quelle explication accusant un groupe qu’elles considèrent comme étranger d’être cause de toutes les catastrophes, même si cela n’a rien à voir avec la réalité. Une fois de plus, la crise du capitalisme fait monter les racismes, les xénophobies et les fascismes. HISTORIQUE DU PERSONNAGE Alain Soral, à l’état-civil Alain Bonnet (nom d’usage Bonnet de Soral), est un essayiste franco-suisse, né le 2 octobre 1958 à Aix-les-Bains. Militant du Parti communiste dans les années 19902, il devient en novembre 2007 membre du comité central du Front national, jusqu’à son départ de ce parti en 2009. Il préside depuis 2007 Égalité et Réconciliation, une association se revendiquant « nationaliste de gauche » dont il est le fondateur mais on verra qu’en fait cette association diffuse une propagande d’extrême droite. Il a été actionnaire et chroniqueur au journal Flash, disparu depuis, et est le fondateur de la SARL Culture pour tous. Il se présente aux élections européennes de 2009 en Île-de-France en 5e position sur la « liste antisioniste » conduite par Dieudonné. Sans bac en poche, Alain Soral monte à Paris en 1976 où il mène une existence « provo-punk » aux Halles, exerçant divers « petits boulots » (chantiers, convoyages, etc.), avant d’être reçu aux Beaux-Arts. Durant cette période, il aurait suivi les cours de Cornelius Castoriadis à l’École des hautes études en sciences sociales. Dans les années 1980, introduit par sa sœur auréolée du succès de Tchao Pantin, Alain Soral fréquente la « nébuleuse noctambulo-artistique parisienne », au Sept ou au Palace, et se lie d’amitié avec le cinéaste Vincent Dieutre. Son intérêt se porte à cette époque sur la mode — il enseigne « l’histoire et l’analyse de la mode contemporaine » à l’ESMOD8 de 1984 à 1987. En 1984, il cosigne son premier ouvrage : Les mouvements de mode expliqués aux parents, avec Hector Obalk et Alexandre Pasche, et en 1987, publie un nouvel ouvrage sur ce thème, intitulé La Création de mode, initialement manuel de cours destiné à l’ESMOD. Au début des années 1990, il écrit sur le thème de la « drague » et de la « féminisation de la société », avec un premier roman autobiographique La Vie d’un vaurien — largement inspiré du recueil d’Édouard Limonov : Journal d’un raté —, puis avec l’essai Sociologie du dragueur (Éditions Blanche, 1996). Dans le même temps, il fait ses premières apparitions à la télévision : conseiller en mode dans le cadre d’une émission de FR3 en octobre 1985, invité par Thierry Ardisson dans Lunettes noires pour nuits blanches, chroniqueur — aux côtés de Yolaine de La Bigne — dans Drevet vend la mèche (1989). Il est également plusieurs fois invité dans l’émission de Mireille Dumas Bas les masques (1991). Il joue son propre rôle au cinéma dans Parfait Amour !, de Catherine Breillat (1996). Alain Soral se présente comme un républicain universaliste d’inspiration marxiste : la lecture de Georg Lukács, d’Henri Wallon, de Georges Politzer, de Lucien Goldmann, et surtout de Michel Clouscard, l’aurait influencé. Au début des années 1990, il adhère au Parti communiste français (cellule Paul-Langevin). Il déclare également avoir animé pendant cette période, aux côtés de Marc Cohen, le « Collectif communiste des travailleurs des médias » (dit aussi « cellule Ramón-Mercader »), faisant paraître le bulletin La Lettre écarlate. Après avoir fait campagne pour le non au référendum sur le traité de Maastricht de septembre 1992, il participe en mai 1993, toujours avec Marc Cohen, rédacteur en chef de L’Idiot international de Jean-Edern Hallier, à la rédaction de l’appel « Vers un front national », signé par Jean-Paul Cruse — ancien membre de la Gauche prolétarienne, membre du collectif et délégué SNJ-CGT de Libération, dont il est l’un des fondateurs — et publié en première page de L’Idiot. Cet appel, s’appuyant sur la vision de la « destruction précipitée de la vieille gauche », propose « une politique autoritaire de redressement du pays », rassemblant « les gens de l’esprit contre les gens des choses, la civilisation contre la marchandise — et la grandeur des nations contre la balkanisation du monde […] sous les ordres de Wall Street, du sionisme international, de la bourse de Francfort et des nains de Tokyo » et appelle, pour « forger une nouvelle alliance », à la constitution d’un « front » regroupant « Pasqua, Chevènement, les communistes et les ultra-nationalistes », un nouveau front pour « un violent sursaut de nationalisme, industriel et culturel ». Une polémique naît alors sur l’existence de convergences « rouges-bruns ». Alain Soral quitte ensuite le PCF, disant s’opposer à l’abandon de son contenu révolutionnaire, tout en continuant à approuver « l’outil d’analyse » marxiste. Cette référence au marxisme est cependant contestée par Évelyne Pieiller dans un article du Monde diplomatique d’octobre 2013. Le 21 décembre 1996, il se marie et s’installe à Bayonne. Dans les livres qu’il publie par la suite, il pourfend ce qu’il juge relever du communautarisme et s’en prend vivement aussi bien aux mouvements homosexuels ou féministes qu’aux associations représentatives de la communauté juive, dans des termes qui se veulent souvent provocateurs. Pour Alain Soral, la montée des communautarismes en France est dangereuse pour la République et constitue une atteinte au principe d’universalité républicaine, car, à sa conception « fait[e] d’histoires comparées, de métissages, de transformations », elle tendrait à substituer « un débat réduit à la compétition victimaire. Soit l’Histoire ramenée à l’éternelle persécution des femmes, des pédés, des Arabes, des Noirs, des juifs… » Dans son analyse de la société contemporaine, il prétend démonter les mécanismes de ce qu’il appelle l’« idéologie du désir », promue par l’omniprésence de la publicité, les journaux féminins et le phénomène de « starisation ». Il a vivement critiqué certains mensuels féminins qui, selon lui, transforment les consciences et relèguent la femme au statut de « femme-objet » consommatrice. Il expose son idée selon laquelle le système s’accommode très bien d’une situation où les femmes travaillent et consomment et que le féminisme, vu sous cet angle, n’est pas forcément un mouvement de libération, mais un « allié objectif » du capitalisme. En 2002, dans l’ouvrage Jusqu’où va-t-on descendre ? Abécédaire de la bêtise ambiante, Alain Soral s’en prend, parmi de multiples cibles, à Dieudonné, qu’il accuse de vouloir bénéficier d’une « rente de culpabilisation victimaire » dont les Français blancs seraient, selon Soral, les victimes. Qualifiant l’humoriste d’« inculte et désormais pas drôle », il ajoute par ailleurs : « Si Dieudonné s’énerve sur le populo français, […] c’est peut-être parce qu’il lui démange de montrer du doigt la communauté logiquement désignée par sa revendication d’une plus juste représentation des “communautés visibles” ? Une “communauté invisible” surreprésentée dans le show-biz en termes de quotas, mais à laquelle il doit aussi son doux statut de rigolo. » Ayant pris connaissance de ces critiques, Dieudonné souhaite rencontrer Soral. En 2004, les deux hommes prennent contact et deviennent finalement amis et politiquement proches, étant notamment tombés d’accord, selon Soral, sur le sujet de « l’antisionisme et du lobby juif ». S’estimant victimes de déboires comparables en termes d’agressions physiques et de boycott par les médias, Alain Soral et Dieudonné se sont mutuellement soutenus, participant conjointement à la liste Euro-Palestine aux élections européennes de 2004, avant que le premier ne s’en retire, suivi par le second. En 2006, il fait partie — avec notamment Dieudonné, Thierry Meyssan et Frédéric Chatillon (ancien responsable du GUD) — d’une délégation qui se rend au Liban, puis en Syrie, et rencontre notamment le président libanais Émile Lahoud, le général Aoun, opposant libanais d’extrême droite, et, lors d’un passage à Damas, Hugo Chávez, président du Venezuela. Durant l’automne 2005, il rejoint l’équipe de campagne du Front national, où il est chargé des affaires sociales et du problème des banlieues. Ce ralliement n’est révélé par Soral que plus d’un an après, lors d’un entretien paru sur Internet le 29 novembre 2006. Il explique alors sa démarche en affirmant que le Front national constitue le seul parti qui lutte efficacement contre la « déferlante capitaliste et ultralibérale ». Le journaliste Claude Askolovitch en fait le tenant d’un « lepéno-marxisme », également désigné sous le nom de « gaucho-lepénisme » par Pascal Perrineau en 1997. En mars 2007, il a reconnu avoir voté pour Jean-Marie Le Pen aux deux tours de l’élection présidentielle française de 2002, après avoir néanmoins été tenté de porter sa voix sur Jean-Pierre Chevènement au premier tour. Le rapprochement d’Alain Soral avec Jean-Marie Le Pen est cependant accueilli alors avec une certaine méfiance par diverses personnalités du Front national. Le 22 avril 2007, après le net recul de Jean-Marie Le Pen à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle, Alain Soral déclare : « Le Pen méritait la France mais je ne suis pas sûr que la France méritait Le Pen » et annonce qu’il va voter Ségolène Royal. Parallèlement à son engagement au FN, Alain Soral lance en juin 2007, en compagnie de Jildaz Mahé O’Chinal et Philippe Péninque, son propre mouvement, appelé Égalité et Réconciliation (E&R). Cette association, qui se présente comme « un club de réflexion politique trans-courants dans la tradition du cercle Proudhon des Berth et Valois », « entend convertir au nationalisme politique les jeunes des milieux populaires, et notamment ceux issus de l’immigration ». Avec l’aide de Frédéric Chatillon, ancien responsable du GUD, groupe de petites frappes d’extrême droite, dans les années 1990, et la participation de Serge Ayoub, fasciste, il ouvre Le Local, un bar situé au 92 de la rue de Javel et se présentant comme un espace de rencontre associatif pour les « nationaux “des deux rives” ». Le 18 novembre 2007, à l’occasion du congrès national du Front national à Bordeaux, Alain Soral, qui n’était pas candidat, est nommé au comité central par Jean-Marie Le Pen, réélu président du parti. Le 19 août 2008, Alain Soral annonce sa candidature à l’investiture comme tête de liste du Front national aux élections européennes de 2009 en Île-de-France. Six mois plus tard, le 1er février 2009, il décide de quitter le FN à la suite de sa relégation à une « place d’honneur » sur la liste38. Accusant Marine Le Pen et Louis Aliot de s’être opposés à sa candidature et de chercher à « virer tous les opposants authentiques au système, qu’ils proviennent de la vieille droite des valeurs ou de la vraie gauche sociale », il témoigne des profondes divergences apparues depuis près de deux ans au sein du Front national et ayant conduit au départ de plusieurs personnalités de ce parti, tout en saluant Jean-Marie Le Pen, « homme facétieux et délicat ». Jean-Marie Le Pen dénonce pour sa part un « comportement de petit enfant qui pique une grosse colère » et commente : « Alain Soral est plus fait pour l’écriture ou le show-business que pour la politique ». Il présente, avec Dieudonné et Yahia Gouasmi, alors président de la Fédération chiite de France, une « Liste antisioniste » recueillant 1,30 % des suffrages en Île-de-France (2,83 % en Seine-Saint-Denis) au terme d’une campagne émaillée d’incidents et d’échauffourées. Sa présence sur la « liste antisioniste » lui vaut d’être qualifié d’« impayable stalino-facho-antisioniste » par le philosophe communiste-libertaire Claude Guillon. La liste aurait été financée par la République islamique d’Iran de Mahmoud Ahmadinejad à hauteur de 3 millions d’euros. Entre-temps chroniqueur au journal Flash, à partir de sa fondation en octobre 2008 avec d’anciens collaborateurs de National-Hebdo, il le quitte en avril 2011 le jugeant devenu trop proche du FN. Dès lors, Alain Soral se consacre essentiellement à Égalité & Réconciliation en organisant des conférences et en réalisant des entretiens sur Internet particulièrement suivis. Pour le politologue Jean-Yves Camus, si le mouvement connaît une certaine audience auprès de la génération des 18-25 ans, « pour comprendre le phénomène Soral, il faut le replacer dans le contexte des années 2000 pendant lesquelles on assiste à une course à la transgression antisémite illustrée parfaitement par l’émergence de Dieudonné. Dans les deux cas, Soral et Dieudonné, c’est moins leur discours qui suscite l’engouement que leur capacité à dire des choses transgressives qui attire les gens ». L’association apparaît par ailleurs comme un vivier pour le Front national : l’historien des idées et politologue Stéphane François déclare ainsi qu’« il s’agit d’attirer des jeunes aux profils variés, qui serviront de vivier de recrutement pour le FN ». En mars 2011, il fonde sa propre structure, « Culture pour tous », société qui comprend la maison d’édition Kontre Kulture qui diffuse notamment la réédition de ses livres, Sanguis Terrae (vente de vin), Instinct de Survie (qui vend du matériel survivaliste et organise des stages, en partenariat avec Piero San Giorgio, auteur de Survivre à l’effondrement économique), et Au bon sens (vente par des circuits courts de produits bio). Depuis novembre 2012, Frédéric Haziza, journaliste à Radio J et sur LCP, fait l’objet d’une violente campagne de dénigrement sur les réseaux sociaux et d’une pétition, lancée en février 2013 sur Change.org, visant à son renvoi de LCP pour « son incompétence, son tribalisme, sa partialité, sa totale agressivité et ses multiples provocations contre ceux qui ne sont pas d’accord avec lui ». En 2013, Alain Soral est condamné à deux reprises : le 8 novembre, il est condamné à 2 500 euros d’amende pour avoir diffamé le maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë en portant à son encontre des accusations d’enrichissement illégal et de pédophilie, dans une vidéo datée du 6 mai 2013 sur le site Égalité et Réconciliation ; le 13 novembre, le juge des référés de Bobigny, saisi par la LICRA, ordonne l’interdiction et le retrait des ventes « dans un délai d’un mois » de l’Anthologie des propos contre les juifs, le judaïsme et le sionisme de Paul-Éric Blanrue et la censure partielle de quatre ouvrages réédités par Kontre Kulture : La France juive d’Edouard Drumont, Le Salut par les juifs de Léon Bloy, Le Juif international d’Henry Ford et La Controverse de Sion de Douglas Reed ; la maison d’édition et Alain Soral sont également condamnés à verser, « à titre de provision », 8 000 euros à la LICRA, ainsi qu’à payer une partie des frais de justice. Soral prend des positions très virulentes à l’égard des lobbys et associations féministes55, qu’il accuse de former une minorité « bourgeoise » qui confond sa propre condition avec celle des autres femmes. Il dénonce l’égalité homme-femme comme « illusoire » sur le plan biologique mais la qualifie de « parfaitement progressiste » sur le plan légal. À ce titre, il dénonce le féminisme comme une manipulation (dont les féministes ne seraient que l’instrument) visant à occulter ce combat d’inspiration marxiste. Selon lui, l’Empire qui domine le monde est dirigé par les banques, la franc-maçonnerie, la bourgeoisie, le protestantisme, Israël et les États-Unis, le tout véhiculant sa domination par le mondialisme, « projet idéologique visant à instaurer un gouvernement mondial et à dissoudre en conséquence les nations, sous prétexte de paix universelle », la finance, les libéraux, les sionistes et sur la notion d’« idéologies bien-pensantes de gauche » qui justifient les actions de l’Empire sous couvert de droits de l’homme. Alain Soral, le 6 février 2007, au Salon panoramique du Concorde Lafayette déclare : « Seul le nationalisme possède les fondamentaux pour incarner une véritable alternative économique et sociale (...) à la déferlante mondialiste et ultra libérale. (...) Je pense que si Marx était vivant aujourd’hui il appellerait à voter Jean-Marie Le Pen, (...) [le Front national, qui] agrège des ouvriers, des petits patrons, des artisans [est] le parti du peuple [et porte] l’esprit de la Commune. » Dans un reportage de Complément d’enquête diffusé sur France 2 le lundi 20 septembre 2004 et consacré à Dieudonné, Alain Soral déclarait : « Quand avec un Français, Juif sioniste, tu commences à dire “y a peut être des problèmes qui viennent de chez vous. Vous avez peut-être fait quelques erreurs. Ce n’est pas systématiquement la faute de l’autre, totalement, si personne ne peut vous blairer partout où vous mettez les pieds.” Parce qu’en gros c’est à peu près ça leur histoire, tu vois. Ça fait quand même 2 500 ans, où chaque fois où ils mettent les pieds quelque part, au bout de cinquante ans ils se font dérouiller. Il faut se dire, c’est bizarre ! C’est que tout le monde a toujours tort, sauf eux. Le mec, il se met à aboyer, à hurler, à devenir dingue, tu vois. Tu ne peux pas dialoguer. C’est-à-dire, je pense, c’est qu’il y a une psychopathologie, tu vois, du judaïsme sionisme [sic] qui confine à la maladie mentale […] » Concernant le judaïsme, Alain Soral considère qu’une « communauté qui continue à se proclamer “peuple élu” dans le monde moderne (…) constitue (…) une exception [à sa connaissance] unique, celle de ne pas s’être défait de sa mentalité primitive malgré le progrès de la Raison et d’avoir, au contraire, mis la Raison au service d’un tribalisme modernisé, élevé à l’échelle de l’univers ». En 2013, le site Pratique de l’histoire et dévoiements négationnistes (PHDN), spécialisé dans l’étude du négationnisme, publie un article sous le titre « Alain Soral. Stupidités sur Auschwitz & malveillances haineuses » dans lequel est mis en évidence qu’Alain Soral reprend à son compte des contre-vérités négationnistes et les diffuse dans une série de vidéos où il accumule une suite « d’erreurs ou de mensonges et de falsifications ». "A la fin de son livre, Comprendre l’Empire, Soral compare fascisme et communisme pour mieux défendre les expériences fascistes : « Les opposants sérieux à la démocratie moderne : du nationalisme intégral de Charles Maurras à la République islamique d’Iran, en passant par l’Ordre noir de la SS cher à Heinrich Himmler, cette même tentative de juguler le pouvoir de l’argent par le retour au pouvoir absolu d’un ordre à la fois militaire et religieux. La seule puissance militaire, sans le secours du sacré face aux forces de l’argent, conduisant inéluctablement à la défaite, comme en témoignent les expériences communistes et fascistes européennes, le panarabisme, le baasisme. » "
-------------------- Ni révisionnisme, Ni gauchisme UNE SEULE VOIE:celle du MARXISME-LENINISME (François MARTY) Pratiquer le marxisme, non le révisionnisme; travailler à l'unité, non à la scission; faire preuve de franchise de droiture ne tramer ni intrigues ni complots (MAO) |
| Finimore | Grand classique (ou très bavard) | | 2653 messages postés |
| Posté le 23-03-2014 à 10:49:44
| Il est important de bien comprendre et voir comment Soral traite de certaines questions et notamment comment il traite Annie Lacroix-Riz. Comme par hasard, Soral reprend à son compte les attaques contre Staline et défendant le prétendu "génocide Ukrainien de Staline". Pourquoi Staline est à la place d'Hitler sur la photo de Yalta ? http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=4fmiy8jI8wY
Edité le 23-03-2014 à 10:55:08 par Finimore
-------------------- Ni révisionnisme, Ni gauchisme UNE SEULE VOIE:celle du MARXISME-LENINISME (François MARTY) Pratiquer le marxisme, non le révisionnisme; travailler à l'unité, non à la scission; faire preuve de franchise de droiture ne tramer ni intrigues ni complots (MAO) |
| Finimore | Grand classique (ou très bavard) | | 2653 messages postés |
| Posté le 30-03-2014 à 09:38:26
| http://canempechepasnicolas.over-blog.com/article-le-ptb-staline-le-negationisme-et-dieudonne-121994281.html ou http://lucien-pons.over-blog.com/article-le-ptb-staline-le-negationisme-et-dieudonne-le-blog-de-jean-levy-122007207.html Le Blog de Lucien Pons Vendredi 10 janvier 2014 Le PTB, Staline, le négationisme et Dieudonné L'article du PTB (Dieudonné, la censure et la quenelle ) mérite plusieurs remarques. voir sur http://www.michelcollon.info/Dieudonne-la-censure-et-la.html Dans le contexte belge, le PTB représente une véritable force populaire en croissance, un vrai parti communiste prolétarien des temps actuels, et qui plus est le dernier des partis à défendre l'intégrité du pays contre le séparatisme flamand d'extrême droite. Il me semble donc tout à fait inapproprié de le jeter dans les poubelles de l'histoire parce qu'il prend la position erronée qui consiste à défendre la liberté d'expression de Guignol. Je pense que le PTB adopte cette position parce qu'il a malheureusement et malgré ses qualités fondamentales qui en font un modèle pour nous une tendance à la démagogie islamophile, comme celle du NPA en France, en croyant s'ouvrir une avenue en direction du prolétariat d'orrigine immigrée musulman ou s'identifiant à se cause. Et ils se font beaucoup d'illusions s'ils pensent vraiment que la "quenelle" exprime une quelconque forme de révolte sociale. Certes des jeunes prolétaires s'expriment ainsi, mais ils n'expriment que les tendances fascistes qui ont toujours existé dans le prolétariat aussi (et sans lesquelles le fascisme serait parfaitement inoffensif!). Mais le PTB défend sans doute la liberté d'expression de fascistes qui n'en ont guère besoin, pour une autre raison. Il a comme le remarque Danielle Bleitrach pour le dénoncer semble-t-il, une origine stalinienne assumée : fondé par Ludo Martens , auteur à contre courant de Un Autre Regard sur Staline (1995), ce parti est l'un de premiers à avoir compris que la mémoire globale du socialisme réel était un enjeu politique de première importance, si le mouvement communiste veut avoir un avenir. En ce sens, je pense qu'ils défendent la position de Bricmont contre la censure des négationnistes des crimes nazis pour empêcher la création d'un précédent jurique qui pourrait à l'avenir incriminer ceux qui veulent rétablir la vérité sur le socialisme, trainé dans la boue et calomnié par des cohortes d'historiens vénaux qui ont tribune libre ouverte en permanence dans les médias du monde occidental depuis les années Reagan. Car les mêmes lois qui peuvent empêcher la formulation d'hypothèses mensongères fascistes peuvent servir à empêcher la recherche indépendante sur l'histoire de l'URSS, au nom de la répression du "totalitarisme". Fondamentalement, les lois antinégationnistes ont deux objectifs : faire la publicité de théories antisémites infondées et discréditées, qui sans cela n'auraient aucun écho, et intimider les chercheurs qui veulent contester un tant soit peu la vulgate anticommuniste et ascientifique du "Livre noir", qui émane en dernière analyse des fondations universitaires américianes dotées pour le combat de la guerre froide. Voir la position de Danielle Bleitrach dans cet article : lire ici . http://histoireetsociete.wordpress.com/2014/01/09/arretez-de-nous-expliquer-quil-faut-comprendre-le-public-de-dieudonne/ Arrêtez de nous expliquer qu'il faut "comprendre" le public de Dieudonné je découvre en rentrant des tas de textes toujours sur le même sujet, en particulier celui de pascal Boniface sur lequel tout le monde s'extasie et qui propose en gros de "comprendre" le public de Dieudonné. Mais examinons plutôt la manière dont désormais l'extrême-droite est devenu l'éclaireur de nos opinions. certes tout le monde est venu avec plus ou moins d'empressement dénoncer le bouffon sinistre et ses copains, type Soral. Mais alors que la pression devait s'exercer sur les moyens financiers, sur le fait qu'il avait organisé son insolvabilité, qu'il sortait de France des sommes considérables non déclarées, l'information parvenue là-dessus n'a été reprise par personne. Après une proclamation, un effet de manche, madame Taubira est redevenue silencieuse, ne confirmant ni n'infirmant les révélation du Monde. L'idée que la justice devait le faire payer impôts et amendes a donc été esquissée mais bizarrement n'a intéressé personne, même pas la garde des sceaux. Alors tout a été dévié vers la liberté d'expression. De l'antisémitisme, du négationnisme tout le monde s'en foutait, le seul problème était de paraître contre les idées infâmes, tout en savonnant la planche à Valls. Tous les "vertueux" ont agi comme si l'on voulait faire reconnaître le droit au racisme et à l'antisémitisme comme le test suprême de la liberté d'expression. Le thème même choisi par l'extrême-droite, qui alors même que sa position eut peut être gênante dans l'effort de respectabilité de sa dirigeante, a bénéficié d'un chœur qui allait dans son sens (1). Et maintenant on passe à la deuxième étape: il faut comprendre les petits fachos qui sont derrière Dieudonné… Arrêtez par pitié de vous raconter des histoires ! Nombreux sont les gens qui poussent dans le même sens, celui de la banalisation des idées de monsieur Dieudonné(2). Et les types qui vont au spectacle de Dieudonné savent ce qu'ils font… La jonction s'est opéré et ne vous étonnez pas si les salles sont pleines dans une France où on a vu les troupes anti-mariage pour tous déferler il y a peu. Et hier, les mêmes accueillant en Bretagne, Valls en criant leur haine des pédés et en faisant des quenelles, ne vous étonnez pas qu'il y ait foule dans une France où le front national est à 20% (3), dans une France où la petite bourgeoisie arabe encadrée par les frères musulmans et les prêches de Tariq Ramadam ont pris de fait position pour Dieudonné, dans une France où les skineads des identitaires et l'extrême-droite bon chic bon genre de Marine et maître Collard pour en faire un test de la liberté d'expression qu'ils nous souhaitent. Paradoxalement ceux que l'on risque de voir le moins sont les jeunes des banlieues. Alors que l'on ne ma fasse pas le coup de la "compréhension" d'un prolétariat souffrant. Dans une France où depuis des années les forces dites de gauche pratiquent une attitude d'autruche quand tardivement les dirigeants des partis de gauche, des associations protestent le mal est fait, au niveau des troupes la confusion est totale.(4) Il y a un texte auquel je pense souvent c'est la lettre que Klaus Mann, l'écrivain allemand, fils de Thomas Mann et neveu d'Heydrich Mann, l'écrivain communiste avait écrit à Stephan Zweog. Klaus Mann est à cette époque un des plus lucides sur ce qu'est le nazisme, il écrit à Stephan Zweig qui vient de pondre un texte digne de ceux qui fleurissent en ce moment où il tente de comprendre la jeunesse nazie. Il lui reproche ce texte et lui dit qu'il ne rend ni service aux antifascistes, ni à ces jeunes gens, ni surtout au peuple allemand. L'histoire les réconciliera tous les deux puisqu'ils se suicideront pour ne plus pouvoir être des écrivains allemands… Il faut avoir la lucidité d'un Klaus Mann :Ce qui paraît évident avec le recul l'était nettement moins au début des années trente. Car Klaus Mann n'a pas attendu la démonstration de l'immonde pour attaquer, s'indigner, dénoncer. Ni atermoiement, ni tergiversation. Une ligne, une seule : on ne dîne pas avec le diable fut-ce avec une longue cuillère. Pas la moindre compromission, pas le moindre répit. Eût-il duré mille ans comme prévu, le IIIème Reich s'en fût fait un ennemi pour mille et un ans."dit un article du Monde littéraire à propos de son positionnement, je suis d'accord." Danielle Bleitrach (1) je recommande là-dessus la position du PTB, (le parti communiste belge) qui considéré comme un des plus "staliniens" a choisi l'angle de la lutte contre la censure ce qui lui évitait sans doute d'avoir à expliquer certaines complaisances face à un négationnisme qui pourtant devrait concerner autant les communistes que les juifs. (2) Il faut dire que certaines organisations juives fidèle à elles mêmes n'ont pas été mal non plus dans la capacité à s'isoler et noyer dans un communautarisme de mauvais aloi n'importe quelle cause.. (3) quand le PCF était à 20% combien de salles était-il capable de remplir, à Marseille, le stade… Ne vous y trompez pas Dieudonné fait des meetings… (4) Une palme dans l'ignominie revient à un article de grand Soir signé par Viktor Dedaj… Il a le mérite d'éclairer sur la nature des passerelles… le voici au moins clairement sous couvert de sa sympathie pour la pales tine devenu sergent recruteur de l'extrême-droite, il ne lui reste plus comme Dieudonné lui même de se déguiser en Che Guevara pour aller vers l'ignominie, lui aussi est à la recherche d'un public…
-------------------- Ni révisionnisme, Ni gauchisme UNE SEULE VOIE:celle du MARXISME-LENINISME (François MARTY) Pratiquer le marxisme, non le révisionnisme; travailler à l'unité, non à la scission; faire preuve de franchise de droiture ne tramer ni intrigues ni complots (MAO) |
| marquetalia | Grand classique (ou très bavard) | 10961 messages postés |
| Posté le 30-03-2014 à 12:06:58
| le npa cultive la démagogie islamophile;donc,ce n est pas un parti trotskyste,comme lutte ouvrière,mais un parti communautariste,repaire des islamistes qui ont mal digéré la défaite du f.i.s puis du g.i.a en algérie. |
| marquetalia | Grand classique (ou très bavard) | 10961 messages postés |
| Posté le 30-03-2014 à 15:23:34
| au lieu de faire du communautarisme à caractère religieux comme besancenot/poutou,il faut défendre les Roms,première victime du racisme en France,car ultraminoritaires et isolés. |
| Finimore | Grand classique (ou très bavard) | | 2653 messages postés |
| Posté le 04-09-2014 à 06:55:51
| Lu sur http://jerusalemdesterresfroides.blogspot.fr/2014/06/alain-soral-va-t-il-nous-quitter.html mardi 3 juin 2014 "Alain Soral quitte la dissidence ? Comme cela avait déjà été mentionné à l'article La véritable « affaire Dieudonné, votre serviteur le responsable de la Jérusalem des Terres Froides suit avec un grand intérêt les recherches sur la sphère dieudonniste-soralienne de Dissidence d'État sur Youtube. Aujourd'hui notre ami a posté une nouvelle capsule où il donne ses impressions sur la dernière vidéo mensuelle du « grand sheikh chauve » Alain Bonnet de Soral. Comme d'habitude, ses remarques sont fort pertinentes et l'auteur de ces lignes a prit le temps de lui écrire un commentaire développé (il ne pouvait pas faire autrement puisque cela a à voir avec ce mensonge historique si valorisé par les soraliens/savoisianistes qu'est le prétendu « génocide ukrainien »). Comme il s'agit presque davantage d'un article de blog que d'un commentaire de dessous de vidéo, la réponse de lesarchivesdusorcier a été recopié ici, avec rajout des hyperliens correspondants. ---Réponse à Dissidence d'État sur : Alain Soral quitte la dissidence ?--- Je n'ai pas vu la dernière vidéo de Soral mais je vous crois quand vous dites que vous le sentez moins énergique. À la dernière vidéo complète que j'ai vu, la février 2013, j'avais perçu ce manque d'énergie chez le gourou. J'avais annoncé alors dans mon article sur lui et Annie Lacroix-Riz qu'on pourrait bien le voir se dégonfler tout au long de 2013 mais il a eu un regain avec l'été et maintenant ça revient encore plus fort. Il est dit dans la petite biographie de Soral par Stéphane Million que celui-ci est sujet aux dépressions. Et comme actuellement, d'une façon ou d'une autre, il joue constamment quitte ou double avec son Égalité et Réconciliation, les périodes dépressives ne peuvent qu'être de plus en plus fréquentes et intenses. Pour son refus de s'exprimer sur l'Ukraine, c'est très facile à comprendre. L'an dernier, Soral reprochait à Annie Lacroix-Riz de nier le soi-disant « génocide ukrainien », ce mythe historique (invention du milliardaire Hearst pour son ami Hitler) qui est le récit utilisé par les Galiciens pro-Nazis en Occident pour se légitimer politiquement. À part Ludo Martens et Douglas Tootle, Annie Lacroix-Riz est l'une des rares en Occident à avoir étudié la question et elle s'est bien rendu compte qu'il s'agit d'une intox soutenue par l'OTAN, les Ukrainiens de l'ouest fascisant, les sympathisants de l'extrême-droite et du nazisme en Occident, le monde de la finance et le Vatican. Or, Alain Soral est coincé entre l'arbre et l'écorce : l'énormité de la chose, depuis les meurtres d'Odessa, rend impossible la défense des Pravyi Sektor mais d'un autre côté, il ne peut pas s'en prendre à eux car ce sont de vieux amis à Jean-Marie Le Pen, que de nombreux fans d'E&R sont de féroces holomoristes et qu'ils ne pardonneront pas le gourou s'il ose toucher à ce « dogme ». Les vrais sympathisants du nazisme qui détestent Alain Soral comme The Savoisien ou la bande de l'ex-Propagandes.info, vont réellement vouloir lui faire la peau s'il ose porter ombrage à Pravyi Sektor ou à l'effroyable imposture historique appelée « holodomor ». Alors il se cache derrière ses gens d'E&R, qui éviteront autant qu'ils le peuvent tout rapprochement avec le sujet sensible dans la revue de presse quotidienne du site, espérant que ça passe. J'en suis absolument certain : le refus d'Alain Soral de parler de l'Ukraine est en lien avec « l'holodomor ». Le temps où il entretenait son « vivier d'extrémistes adorateurs du Troisième Reich » (titre d'un de mes articles) arrive à sa fin, le jeu devient trop dangereux. Pour finir ce long commentaire, son histoire d'arrêter les vidéos pour « éviter le fétichisme » est de la psychologie inversée puisque tout chez E&R, pratiquement tout, mène à la fétichisation d'Alain Soral. D'ailleurs, à cette période dépressive de février 2013, il disait à peu près la même chose, à savoir vouloir arrêter de faire des vidéos pour ne plus faire dans le « spectacle » de sa personne (alors qu'E&R, c'est le « Soral show »). Et un an auparavant, il nous disait qu'il était de moins en moins intéressé d'écrire. À mon avis, il n'en a plus pour longtemps... "
Edité le 04-09-2014 à 06:56:08 par Finimore
-------------------- Ni révisionnisme, Ni gauchisme UNE SEULE VOIE:celle du MARXISME-LENINISME (François MARTY) Pratiquer le marxisme, non le révisionnisme; travailler à l'unité, non à la scission; faire preuve de franchise de droiture ne tramer ni intrigues ni complots (MAO) |
| Finimore | Grand classique (ou très bavard) | | 2653 messages postés |
| Posté le 04-09-2014 à 07:05:08
| Pour infos : Lu sur http://jerusalemdesterresfroides.blogspot.fr/2013_03_01_archive.html mardi 26 mars 2013 Le sadisme soralien, Annie Lacroix-Riz et Adolf Hitler Après le passage des loas du Vaudou avec 3 articles d'affilée, l'administrateur/modérateur de la Jérusalem des Terres Froides revient à sa guerre contre le soralisme. Comme à l'habitude quand il s'agit de ce sujet, cet article est rédigé à la première personne du singulier. --- Elle est bien bonne celle-là. Non seulement je me sentais bien d'avoir changé de thématique pour ce blog, je m'étais bien juré de ne pas faire de critique de vidéos, et me voilà à écrire une critique sur la vidéo mensuelle d'Alain Soral de février 2013. Je n'avais pas envie d'en revenir si vite avec le « grand sheikh chauve » mais il me force la main car il touche à des sujets que j'avais moi-même l'intention d'aborder tôt ou tard. Alors, c'est parti pour une nouvelle tournée de Soral-bashing. D'abord, je constate qu'avec son allure, en peignoir et avec cette voix qui cache un malaise certain, que «AS» semble aller en déclinant. Dans la biographie par Stéphane Million que j'ai repris ici, il est fait état d'un épisode de dépression et c'est peut-être ce à quoi nous assistons de nouveau actuellement. Bien sûr, le peignoir, c'est pour le spectacle; pour laisser « inconsciemment » savoir à l'auditoire que le « virtuose du logos » est malade et qu'il doit se reposer. Surtout s'il a à justifier ce nouveau manquement à son rendez-vous mensuel. Mais malgré le calcul évident de la bande soralienne, le gourou montre tout de même de sérieux signes de fatigue et c'est peut-être la fin du parcours pour lui. Ceci dit, il y a encore suffisamment d'énergie vitale chez l'homme pour faire de nouvelles attaques bêtes et gratuites autour de lui. Aujourd'hui, c'est son propre auditoire et Annie Lacroix-Riz. Avant d'aborder les attaques stupides qu'il a fait à l'historienne pour faire plaisir à la frange "national-socialiste" de son fan-club, remarquons que Soral, en parfait ingrat, s'en prend à son public qui voulait de lui une vidéo mensuelle "conventionnelle" et non sa publicité kontre-kulturelle. Ses vidéos mensuelles "conventionnelles" sont l'épine dorsale de toute son organisation (y compris ses PME) et monsieur est fâché parce que son auditoire répond : "présent". Il préfèrerait quoi, qu'il n'y ait aucune demande pour ses vidéos ? Je commence à croire qu'il y a une sorte de plaisir sadomasochiste entre le gourou Soral et son public : il les insulte et ils aiment ça, ils se réjouissent à toute nouvelle activité de Soral et ils l'appellent même "le patron" (voyez comment ce surnom revient souvent dans les commentaires d'E&R). Dans cette idée d'un "sadomasochisme soralien" s'inscrit également la remarque que j'ai fait à propos de "l'humour mortifère soralien", des "ferme-là physiquement à jamais" et des "Ils sont malades ? Qu'ils crèvent !", ainsi que le propos de l'orateur à la onzième minute dans cette vidéo de UWFRANCE sur Dailymotion (reprise par SoraloFolaso sur Youtube), où il est dit directement que Soral fonctionne sur le sadisme. L'excuse de "Poupeto-c'est-moi" pour justifier sa publicité kontre-kulturelle plutôt qu'une vidéo "conventionnelle" est d'un ridicule consommé. Reprocher à son auditoire de vouloir faire dans la facilité du "spectacle" alors que tout chez Soral revient à une forme ou une autre de spectacle ou de publicité (y compris les infos relayées sur E&R), c'est fort. Le pire, c'est qu'il n'y a personne parmi les soraliens qui ait réagit à se faire lancer ça en pleine face. D'ailleurs, pour faire du "spectacle" dans sa promo kontre-kulturelle (qui reste plus longue que ses premiers entretiens vidéo mensuels), le "survivaliste marchand de pinard" n'a pas pu s'empêcher de faire dans son sadisme habituel et de se trouver un "con du mois" comme dans ses vidéos régulières. Son choix cette fois est un repli stratégique sur l'une des bases militantes d'E&R. Annie Lacroix-Riz est une proie facile pour le "mystique authentique"; il sait qu'elle ne daignera même pas lui répondre et que cela plaira à cette frange des soraliens qui sont proches de l'idéologie de The Savoisien, autrement dit, les sympathisants nationaux-socialistes (pour ne pas dire "la bande de nazis" qui fréquentent la maison. Annie Lacroix-Riz a osé toucher à un de leurs dogmes, "l'holodomor ukrainien", chère à ce groupe comme la Shoah peut l'être aux sionistes. Autre indication de ce repli stratégique du "virtuose du logos" sur sa base "nationale-socialiste", l'arrivée d'Hervé Ryssen parmi les titres offert par la Kontre-Kulture. On sait que les deux lascars sont à couteaux tirés l'un contre l'autre, qu'on peut lire sur le net les critiques que Ryssen a fait à "l'homme de la pensée compliquée" et que ce dernier a qualifié l'autre de "petit épicier de l'antisémitisme". Mais pour se rapprocher de sa composante "nationale-socialiste" des adhérents d'E&R, Soral offre maintenant un titre de Ryssen dans sa PME plutôt que de lui tenir une attitude revancharde comme il le fait habituellement avec Michel Collon, Marc-Édouard Nabe et tous les autres. Un premier titre de Ryssen sur K-K, c'est la porte ouverte pour qu'il y ait d'autres titres bientôt offerts. Soral ouvre les hostilités contre Lacroix-Riz en la qualifiant de "stalinienne". C'est assez marrant de la part de quelqu'un qui, juste à côté de son divan rouge, a la photo de profil du jeune Staline. Lui qui, il n'y a pas si longtemps, affirmait que l'homme d'État georgien avait "désenjuivé" l'URSS avec les "purges" des années 1936-1938 et qui refusait d'être un anti-Staline à tout crin comme le sont ceux qui tournent autour de The Savoisien. Lui qui est si prompt à qualifier ses opposants de "trotskystes". Lui qui a écrit un "petit éloge dialectique de Joseph Staline" dans son Abécédaire de la bêtise ambiante (Folio, p.260-261)... Au fil de la vidéo, Soral nous parle de sa réédition de Francis Delaisi mais c'est presque une simple excuse pour pouvoir s'en prendre à répétition contre l'historienne. Il pourra toujours continuer ainsi pendant des heures, des jours, des mois que cela n'y changera rien : tout comme je l'avais dit pour Michel Collon, les livres d'Annie Lacroix-Riz seront davantage lu dans cinquante ans que ceux du "sociologue de la drague". Il est vrai que la madame n'est pas parfaite et elle n'a pas relevé le défi de Robert Faurisson à venir le contredire en débat courtois et loyal, mais il reste qu'en tant qu'historienne, elle a consulté, relevé et classifié des tas de documents historiques qui seront maintenant utilisables pour les prochaines générations de chercheurs qui lui succèderont. C'est un processus que l'amie de Soral, Marion Sigaut, connaît bien, c'est le travail de l'historien et il n'y a rien de tel dans "l'oeuvre" soralienne. Sans compter que la thèse générale de Lacroix-Riz, à savoir le choix d'une défaite pour expliquer ce qui a pu se passer en France au printemps 1940, tient bien la route, malgré tout ce qu'on peut dire sur le mythe de "l'holodomor". On sait que les actualités relayés par E&R sont toujours sélectionnés et présentés pour mettre de l'avant l'idéologie du gourou. Et sporadiquement, E&R lance une "info" dans le seul but d'exciter telle ou telle frange de sa mouvance. Une fois, c'est sur le Vaudou pour faire rager les Chrétiens et Musulmans "chasseurs de sataniques", une autre fois c'est pour la vieille clientèle des misogynes depuis Sociologie de la drague et Vers la féminisation avec Ravage politique de la conne amoureuse, une troisième fois c'est avec la foudre sur le toit du Vatican pour satisfaire la clientèle obsédée de symbolismes ésotériques/religieux. Pour les soraliens "savoisianistes", ils ont eu la possibilité de se défouler sur les pages de commémoration de la bataille de Stalingrad (ici, ici et ici) et maintenant ils ont une nouvelle "faveur" du maître avec sa charge sur "l'odieuse qui a osé remettre en doute la Vérité Révélée de l'holodomor". Remarquez que Soral ne mentionne pas du tout cette vieille propagande de "génocide ukrainien" dans sa vidéo de février 2013 mais quiconque est le moindrement renseigné sait bien que c'est là que se trouve la motivation profonde de l'attaque contre l'historienne. Soral a décidé se positionner "pro-holodomor" dans une de ses vidéos mensuelles précédentes afin de rejoindre une partie du public de The Savoisien. Je précise "se positionner" car Soral n'a pas de positions personnelles, seulement des positionnement stratégiques pour toujours augmenter son auditoire tout en assurant la solidité de sa base. Je m'étais dit que je laisserais passer le temps avant de revenir sur le soralisme mais je comptais écrire prochainement sur l'histoire de ce soi-disant "génocide ukrainien par la faim", un chantage victimaire dans le même style que la Shoah-business mais qui est fanatiquement supporté par les "naziolâtres" qui forment la nébuleuse "savoisianiste" et qui sont une partie de l'auditoire soralien (même si, officiellement, c'est l'hostilité affichée entre The Savoisien et E&R). D'ailleurs, l'un d'entre eux n'a pas pu s'empêcher d'exprimer sa "foi soralienne-nazi" dans le forum de la vidéo mensuelle : "Julien", que je cite : « Étant moi-même national-socialiste (Gauche du Travail et Droite des Valeurs) » (Les caractères gras proviennent de l'original). Éloquent. À l'échelle réduite du Québec, il en existe quelques uns par ici de ces sympathisants nationaux-socialistes résolument exterminationnistes pour l'Ukraine du début des années 30. Il y a l'un des animateurs de la web-radio Les fils de la liberté que je me rappelle avoir déjà entendu en fin d'émission une véritable profession de foi savoisianiste, avec l'incontournable référence au prophète des savoisianistes, à savoir Alexandre Soljenitsyne, dont l'Archipel du Goulag mais surtout le Deux siècles ensembles sont des véritables textes sacrés révélés pour la clique, idéalisés au même point que les Évangiles pour un Chrétien, les Védas pour un Hindou ou la Torah pour un Juif (j'exagère à peine). Il y a aussi Francis Déry, actif sur les forums de Vigile, où dans une controverse avec Gabriel Proulx, nous donne tous les passages obligés de l'idéologie savoisianiste : "L’Union Soviétique a massacré beaucoup plus de populations que les Nazis", "1917 révolution khazare", "le massacre des révoltés de Kronstadt", "Lazar Kaganovitch a mis sa soeur dans le lit de Staline", "l'holodomor", etc. Dans ce cas-ci, je trouve les propos de Déry si caractéristiques de cette "secte" et si bien résumés et condensés que j'ai pris la peine d'imprimer l'échange sur papier et je le conserve dans mes dossiers. Ça fait déjà un bon moment que je me dis que je devrais écrire sur le sujet des savoisianistes et autres idéalistes du 3ième Reich mais sans y trouver la motivation suffisante. Cette fois cependant, avec la charge de l'héritier auto-proclamé de Clouscard contre madame Lacroix-Riz, c'est lui qui m'y invite. J'aurai à revenir sur toute cette affaire de Soral et ses amis les savoisianistes mais pour l'heure, je puis déjà vous donner une référence qui invalide sans appel l'idée d'un "génocide ukrainien par la faim", l'ouvrage Fraud, Famine and Fascism. The Ukrainian Genocide Myth du canadien Douglas Tottle (Progress Books, 1987). Pour ceux qui ne lisent pas l'anglais, on peut retrouver une autre invalidation de "l'holocauste ukrainien" chez Ludo Martens au cinquième chapitre de son livre Un autre regard sur Staline (EPO 1994, p.109-127). Je devrai y revenir mais il faudra peut-être faire vite, car notre "boxeur dans la paix des opiacés" pourrait faire sa sortie de route plus rapidement qu'on ne le pense... Charles Tremblay NB : Je sais que Ludo Martens était un communiste belge mais il n'empêche que son point-de-vue sur l'Ukraine du début des années 30 est plus juste que celui des savoisianistes qui ne font que répéter les propagandes de l'homme du MI-5 dans les cercles historiques universitaires, Robert Conquest.
-------------------- Ni révisionnisme, Ni gauchisme UNE SEULE VOIE:celle du MARXISME-LENINISME (François MARTY) Pratiquer le marxisme, non le révisionnisme; travailler à l'unité, non à la scission; faire preuve de franchise de droiture ne tramer ni intrigues ni complots (MAO) |
| Finimore | Grand classique (ou très bavard) | | 2653 messages postés |
| Posté le 01-11-2014 à 05:44:29
| Je transfère une partie de la discussion de la page Actualité internationales - révolution au Venezuela https://humaniterouge.alloforum.com/revolution-venezuela-t4751-1.html car dans le topic le sujet de Dieudonné et Soral est abordé.
Finimore a écrit :
Sur le blog : https://bourgoinblog.wordpress.com/2014/01/12/les-enseignements-de-laffaire-dieudonne-par-vincent-gouysse-organisation-des-communistes-de-france/ Le texte : Les enseignements de « l’affaire Dieudonné », par Vincent Gouysse (Organisation des Communistes de France) le 03-01-2014, dont voici un extrait est significatif, car sur le fond il ne dénonce pas l'antisémitisme de Dieudonné, ni le soutien à Faurisson ou Soral. D'autant plus que ce que disent ces fachos sur l'URSS et Staline est sur le fond en total contradiction avec ce qu'a publié VG sur l'URSS depuis des années. Pire les propos, les thèses de Dieudonné, Soral, Faurisson c'est les thèses des pires fascistes sur l'URSS contre Staline. Alors, être indulgent voir complice de ces thèses, c'est quand même curieux, non ?! " Pour les communistes, la critique et l’audience de Dieudonné sont évidemment les bienvenues, car elles constituent une accroche potentielle à la critique marxiste du capitalisme. La critique sociale de Dieudonné a quelque chose de sain quand elle replace au centre de la problématique la question de l’esclavage salarié, constituant ainsi un embryon de la désaliénation des masses populaires. Cette dernière représente en effet le premier pas fait en direction du combat pour leur émancipation économique, sociale et politique du joug du Capital. C’est évidemment une abomination pour l’ordre bourgeois qui l’a bien compris et qui par conséquent cherche à abattre par tous les moyens ce dangereux artiste (bien) engagé. " Est-ce qu'aujourd'hui VG défend toujours ce point de vue ? |
Yaksanda01 a écrit :
Défendre la critique sociale de Dieudonné, c'est pas défendre son délire antisémite de lui et Soral. Il faut montrer que les réformistes n'ont pas le (mauvais) monopole de la "critique sociale". L'article de Vincent rappelle que la critique du capitalisme est forcément marxiste, sinon elle ne l'est pas et devient une impasse réformiste. Et vas-y n'hésites pas à donner des noms d'"individus douteux"... |
Finimore a écrit :
l'intérêt c'est pas les noms ou les pseudos, c'est l'orientation et la pratique politique. |
Yaksanda01 a écrit :
Défendre la critique sociale de Dieudonné, c'est pas défendre son délire antisémite de lui et Soral. Il faut montrer que les réformistes n'ont pas le (mauvais) monopole de la "critique sociale". L'article de Vincent rappelle que la critique du capitalisme est forcément marxiste, sinon elle ne l'est pas et devient une impasse réformiste. |
Finimore a écrit :
J'ai l'impression que tu te fout de notre gueule ou que tu essais de jouer au chat et à la souris, car dans l'article de VG il n'est jamais dit clairement que Dieudonné est antisémite, qu'il est proche de Le Pen et de Soral ou qu'il fait de Faurisson une vedette. |
Yaksanda01 a écrit :
C'était pas le sujet... |
-------------------- Ni révisionnisme, Ni gauchisme UNE SEULE VOIE:celle du MARXISME-LENINISME (François MARTY) Pratiquer le marxisme, non le révisionnisme; travailler à l'unité, non à la scission; faire preuve de franchise de droiture ne tramer ni intrigues ni complots (MAO) |
| Finimore | Grand classique (ou très bavard) | | 2653 messages postés |
| Posté le 01-11-2014 à 06:07:03
| Yaksanda01 a écrit :
C'était pas le sujet... |
C'est sans doute un détail ? Moi je veux bien que dans le cadre d'une interview ou une intervention limitée, certains aspects puissent être "occultés" volontairement pour une question de temps ou de place. Mais là ce n'est pas le cas, la démarcation de principe contre le fascisme et ses idées (dont Le Pen, Dieudonné, Soral se revendique doit être claire et affirmée). Que VG dans ses premières années d'expériences militantes ait pu faire des erreurs de cette nature, c'est compréhensible, mais aujourd'hui ça ne l'est plus. D'autant plus que cela concerne aussi les liens avec ce type sur bourgoinblog qui apparemment fait les yeux doux à la mouvance Dieudonné-Soral.
-------------------- Ni révisionnisme, Ni gauchisme UNE SEULE VOIE:celle du MARXISME-LENINISME (François MARTY) Pratiquer le marxisme, non le révisionnisme; travailler à l'unité, non à la scission; faire preuve de franchise de droiture ne tramer ni intrigues ni complots (MAO) |
| marquetalia | Grand classique (ou très bavard) | 10961 messages postés |
| Posté le 18-03-2015 à 23:32:05
| evidemment,Marine Lepen montre du doigt l "UMPS",qui a laissé revenir 200 djihadistes partis en France....alors qu elle est proche de Dieudonné qui soutient officiellement les attentats islamistes dans une judéophobie qui entretient l amalgame entre antisionisme et antisemitisme!-sans compter qu au départ les salafistes étaient soutenus en Syrie par la France pour renverser Assad....-
-------------------- |
| marquetalia | Grand classique (ou très bavard) | 10961 messages postés |
| Posté le 14-04-2015 à 20:37:18
| les "rouges bruns" comme Soral font dans le pseudo-anticapitalisme réducteur judéophobe,alors qu une secte intégriste d origine brésilienne va jusqu ' a justifier les inégalités sociales!cette secte commence à s implanter à Creutzwald,à Ham sous Varsberg et à Guerting,en Moselle. tfp-france.org
Edité le 14-04-2015 à 20:44:12 par marquetalia
-------------------- |
| marquetalia | Grand classique (ou très bavard) | 10961 messages postés |
| Posté le 14-04-2015 à 20:47:03
| on a déja un Front National qui fait presque trente pourcents à chaque élection,meme plus des fois,on va se faire chier avec des nostalgiques de l Algérie Francaise qui pronent une société inégalitaire !No Pasaran! ce groupuscule veut s imposer dans la politique à Creutzwald en faisant l amalgame entre le nazisme et le communisme,pour broyer le Front de Gauche à Creutzwald évidemment proche de la CGT,et prendre sa place au Conseil Municipal;les idiots qui vont se bourrer la gueule au bistrot du coin distillent déjà le racisme anti-rom,les Roms vont devenir les boucs émissaires dans cette ville pourrie-les idiots se bourrant la gueule distillent le racisme à cause du pastis distillé-pourtant,les stéréotypes font du pastis une "boisson de coco"!
Edité le 14-04-2015 à 20:52:46 par marquetalia
-------------------- |
| marquetalia | Grand classique (ou très bavard) | 10961 messages postés |
| Posté le 14-04-2015 à 20:55:27
| il y a 20.000 Roms en France;ils vivent dans des conditions misérables,dans des taudis,et encore on leur en veut d etre pauvres!
-------------------- |
| marquetalia | Grand classique (ou très bavard) | 10961 messages postés |
| Posté le 14-04-2015 à 20:57:36
| Tradition,Famille,Propriété,organisation crypto-monarchiste,on aura ta peau!
Edité le 14-04-2015 à 20:58:02 par marquetalia
-------------------- |
| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18580 messages postés |
| Posté le 15-04-2015 à 13:18:33
| marquetalia a écrit :
on a déja un Front National qui fait presque trente pourcents à chaque élection,meme plus des fois... |
Calme-toi, le FN dépasse à peine les 10 % et ne décolle pas davantage depuis quelques années déjà. Si tu veux étaler des chiffres il faut compter tous les électeurs, abstentions, blancs, nuls et y compris les non inscrits, sinon ton chiffrage relève tout bonnement de l'électoralisme. La lutte contre le FN est un débat qu'il faut trancher entre communistes. Il y a des gens comme le PCMLM qui sont à deux doigts de faire un Front Uni avec la bourgeoisie et la police démocratique (on aura tout vu !) contre le FN, d'autres qui se demandent si on ne pourrait pas surfer sur le rejet de l'UMPS en laissant le FN de côté, ou qui saluent la "révolte" de Dieudonné. Combattre uniquement le FN ou uniquement le PS est une erreur, oublier l'UMP également. Dans tous les cas il s'agit d'accroître les profits et d'écraser le peuple. Il est intéressant de voir comment le programme du FN a pompé des éléments dans le Programme Commun, c'est-à-dire un programme réformiste et révisionniste que nous avons combattu dès le début. Mais avec de surcroît une bonne louche de xénophobie et de racisme et la promotion de l’Union Sacrée. Pourquoi devrions-nous cesser de flétrir les nationalisations sous dictature capitaliste, quand les masses ont fait l’expérience de la « nationalisation des pertes et de la privatisation des profits » ? Pourquoi devrions-nous laisser courir des illusions démagogiques et crapuleuses sur des augmentations de salaire financées par des taxes aux importations ? Il faut lier la lutte contre les politiciens bourgeois au pouvoir et ceux dans l'opposition, notamment les fascistes et rouge-bruns. On ne peut construire un parti communiste qu'avec la classe ouvrière, et nous devons alerter ceux qui suivent le FN sur la nature réactionnaire et anti ouvrière de ce parti. A l'heure actuelle, le FN et l'idéologie raciste qu'il véhicule sont au moins aussi préjudiciables que le furent le révisionnisme et le réformisme dans la classe ouvrière. Pour s'en convaincre il suffit de comparer les votes ouvriers pour le PCF, voire le Front de Gauche, et pour le FN. Il faut examiner aussi les manifestations de masse contre le pouvoir bourgeois : il est flagrant que les rangs des manifestants sont bien clairsemés, constitués principalement de retraités et de délégués syndicaux lors d’une « grève nationale ». L’allégeance du PCF et du Front de Gauche envers le PS, maintenue contre vents et marées lors des élections départementales (et au prétexte du danger FN justement) est à l’origine de cette démobilisation : Comment convaincre les masses de la nécessité de se lever contre le pouvoir bourgeois si on continue à le ménager ? Comment prétendre combattre le fascisme en abandonnant au FN l’exclusivité de « l’opposition » ? Nous devons d’abord faire le ménage chez nous et balayer toute forme de complaisance envers ces lignes réactionnaires, dans lesquelles figure le Front de Gauche.
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| marquetalia | Grand classique (ou très bavard) | 10961 messages postés |
| Posté le 15-04-2015 à 19:08:11
| le Front de Gauche ne prend partie ni pour les algérianophobes-Hollande devant le Crif,Cohn Bendit a l Assemblée-ni à la poussée de racisme anti-rom,qui,comme le dit Fidel Castro,va conduire à un Holocauste racial;Melenchon a beau etre d origine juive pied noir marocain,il n est ni pour Israel,ni nostalgique de l Empire Francais!
-------------------- |
| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18580 messages postés |
| Posté le 15-04-2015 à 22:26:41
| Alors qu'il cesse de danser la valse hésitation avec un parti qui institutionnalise la surveillance et les écoutes policières, et s'apprête à rendre le vote obligatoire. Pas besoin d’aller chercher bien loin pour voir le Front de Gauche pleurnicher sur la sacro-sainte unité avec le PS, brisée par le méchant Valls. Le dernier édito du Front de Gauche s’intitule : Manuel Valls, l’obstacle à l’unité Au lendemain des départementales, une chose est certaine : Manuel Valls est en train de diviser la gauche. Et sciemment. Seuls peuvent applaudir à son avalanche de mesures libérales jusqu’à la réforme Macron II, les thuriféraires de la Commission de Bruxelles. Comme si la croissance économique dépendait des freins posés par une bureaucratie tatillonne, un discours que même l’UMP n’ose pas resservir tel quel, et que seul serine en boucle le Medef, glande lacrymale en avant. Et son annonce de « flexibilisation » encore du « marché du travail » à la veille de la fête du travail du premier mai ne peut sonner que comme une provocation à l’encontre de ceux qu’il est censé défendre. Ce que Manuel Valls, en bon adepte du blairisme sans imagination, tente d’importer ici, c’est la thèse de la triangulation. Le recentrage du parti social-démocrate est censé pousser la droite vers des extrêmes répugnants. Mais nous sommes en France et pas au Royaume-Uni. Et chez nous, il existe une extrême-droite qui tire les marrons du feu. Et la tactique est définie : phrases mielleuses d’un côté, vendant les charmes de l’unité ; actes de rupture de l’autre, rendant l’unité impossible. Voilà pour qui croirait Manuel Valls. Il est l’homme pour qui l’unité est un « talisman ». Cet homme dit tout et fait son contraire. Ce n’est pas pour rien qu’il fut lors des dernières départementales le fossoyeur de la gauche. Au passage on rappellera à François Delapierre que celui qui tire les marrons du feu c’est celui qui se brûle les doigts et pas celui qui les mange, et qu'en l'occurrence c'est le PS qui se sert systématiquement du FN comme verger à bulletins de vote "républicains". Mais c’est le moindre crétinisme de cet édito pétri de parlementarisme, resté à l’heure du « recentrage du parti social-démocrate » pour désigner un parti qui a trahi depuis cent ans, signé la boucherie de 14, la répression et l’assassinat des grévistes, et les guerres d’agression coloniales. Contre quoi se bat le Front de Gauche pour s’inquiéter des « freins posés par une bureaucratie tatillonne » à la croissance économique ? C'est une bureaucratie tatillonne qui freine le développement des forces productives ou bien le grand capital ? Mais la cerise sur le gâteau Delapierre la garde pour la fin et ce serait dommage de la lui jeter : « phrases mielleuses d’un côté, vendant les charmes de l’unité ; actes de rupture de l’autre, rendant l’unité impossible. Voilà pour qui croirait Manuel Valls. » A quoi rêve encore le Front de Gauche, à l’unité avec le PS ! « Manuel Valls est en train de diviser la gauche » … Mais qu’elle disparaisse cent pieds sous terre cette « gauche » vomie par les masses ! Et Delapierre avec elle.
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| |
| | | | | | |
|